« Francesco Brancaccio présente "Les communs comme mode de production" (notes) » : différence entre les versions

De Remix Biens Communs
Aller à :navigation, rechercher
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Objet média}}
{{Objet média
 
|Description=Notes de la présentation de Francesco Brancaccio dans le cadre du séminaire DCENT le 15 novembre 2017
''Note de la présentation par Francesco Brancaccio dans le cadre du séminaire DCENT le 15 novembre 2017''
|Fait partie de=Expérience italienne des communs urbains
 
|Événement=Séminaire DCENT
|Auteur=BRANCACCIO Francesco
|Producteur=Remix the commons
|Participant=SULTAN Frédéric
}}
Francesco Brancaccio un juriste qui a travaillé avec (ou dans) la {{C|Commission Rodota}}. Il connait très bien Naples (ABC et les occupations). Il a co-écrit '''{{W|Il Comune come modo di produzione. Per una critica dell'economia politica dei beni comuni}}''' (éditions : Ombre Corte, 2017) avec {{P|Carlo Vercellone}} et {{P|Alfonso Giuliani}} (en italien, traduction en cours) où il apporte la dimension juridique.  
Francesco Brancaccio un juriste qui a travaillé avec (ou dans) la {{C|Commission Rodota}}. Il connait très bien Naples (ABC et les occupations). Il a co-écrit '''{{W|Il Comune come modo di produzione. Per una critica dell'economia politica dei beni comuni}}''' (éditions : Ombre Corte, 2017) avec {{P|Carlo Vercellone}} et {{P|Alfonso Giuliani}} (en italien, traduction en cours) où il apporte la dimension juridique.  



Version du 7 décembre 2017 à 11:02

Métadonnées

Auteur(s) BRANCACCIO Francesco
Fait partie de Expérience italienne des communs urbains
Contexte de production Séminaire DCENT
Producteur(s) Remix the commons
Participant(s) SULTAN Frédéric


Francesco Brancaccio un juriste qui a travaillé avec (ou dans) la Commission Rodota. Il connait très bien Naples (ABC et les occupations). Il a co-écrit Il Comune come modo di produzione. Per una critica dell'economia politica dei beni comuni (éditions : Ombre Corte, 2017) avec Carlo Vercellone et Alfonso Giuliani (en italien, traduction en cours) où il apporte la dimension juridique.

Selon lui, l'Italie se caractérise par une articulation et une inventivité juridique particulière qui relie l'action militante et l'action juridique. Les propositions de Rodota ont été rejetées, mais elles ont été saisies par certains pouvoirs locaux (villes). Il y a des espaces pour l'inventivité juridique qui se sont ouverts ! La victoire de la phase referendaire à ouvert un espace d'expérimentation [1]. Sur le plan technique les biens communs sont placés "à coté" des biens publics et privés, mais ce qui fait leur spécificité, c'est qu'il s'agit d'un mode de production collectif [2].

Dans les enjeux de la lutte du néo-municipalisme, on voit se réinventer des formes de propriété foncière qui reposent sur une auto-légitimation par le bas, ex : usage social civic (Naples).

Le mouvement des communs oppose (ou doit opposer ?) l'émergence du droit d'usage (solidarité, justice):

  • à la métamorphose du droit de propriété (vers la privatisation) dans le champ de la connaissance.
  • à la séparation de plus en plus marquée dans les modes d'exercice et la justification du pouvoir elle-même, entre la légitimité fondée sur le plan de la légalité et celle fondée sur le plan de la justice[3]).

Francesco Brancaccio insiste sur :

  • le besoin d'étendre la notion de communs au delà de la taxonomie économique.
  • l'Importance capitale des communs urbains qui jouent un rôle similaire à celui joué par les communs fonciers dans le passé.
  1. dont les exemples les plus connus sont : Bologne, Naples ABC, Téatro Valle Rome, ...
  2. Approche opéraïste, Negri / Vercellone
  3. Par exemple d'actualité, le traitement médiatique des conséquences des paradise papers n'est-il pas retenu ou contenu par le caractère légal des activité d'évasion fiscale ?