Le travail en informatique comme bien commun : le cas de Koumbit

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Cet article fait partie du projet CommunsNumeriques en vue de la publication du dossier Les biens communs numériques coordonné par COUTURE Stéphane et GOLDENBERG Anne, et publié le 3 novembre 2014 par RITIMO.

L'informatique comme bien commun dans un contexte néolibéral

Auteur GOLDENBERG Anne

Dans Jalons pour un monde possible (2010), Thomas Coutrot suggère de réfléchir au travail comme un bien commun dont les conditions relationnelles, physiques et psychiques sont menacées par le capitalisme néolibéral contemporain. Parmi les principales manifestations de ces souffrances : une précarisation grandissante, la multiplication des situations de détresses, des dépressions d'origine professionnelle et l'explosion des troubles musculosquelettiques. Il relate aussi une augmentation générale de l'insécurité, et de nouvelles formes de souffrance liées à une perte de sens, à un dénis de la qualité du travail, un déficit de reconnaissance et une mutilation du pouvoir d'agir.

Plusieurs analystes décrivent le milieu de l'informatique comme étant bien mieux lotis du point de vue des conditions de travail. Dans un univers d'abondance, marqué par une demande croissante, la nature collaborative de ce domaine d'activité, favoriserait plus de mobilité et de flexibilité, et moins de discrimination basée sur des conditions physiques. De nombreuses compagnies du numérique se prévalent ainsi d'offrir des conditions de travail idylliques : salaire mirobolant, couverture sociale, flexibilité horaires et lieux de travail agrémentés de nombreuses possibilités de détente et de divertissement.

Pourtant, une perspective critique et notamment féministe a contribué à démontrer que ces conditions de travail cachent d'autres réalités rendues invisibles par différentes pratiques d'éloignement, de négations, de mépris ou d'exclusion. Par exemple, la production telle qu'envisagée par les grandes entreprises de l'informatique se base principalement sur une privatisation des connaissances et des savoir-faire  et la mise en place de mécanismes de surveillance et de vente de données personnelles. Par ailleurs, la construction des ordinateurs s'appuie globalement sur une économie matérielle criminelle, abusive et irresponsable, basée sur des extractions minières toxiques dans un climat d'insécurité et de guerre sociale qui ont produit d'insoutenable violences, notamment sexuelles. L'innovation s'est ainsi largement mise au service d'une consommation de biens technologiques gadgétisés, à obsolescence programmée, irréparable, et aux conditions de mise au déchet irresponsable. Au delà des discours utopiques présentant l'informatique comme moteur d'avancement social, cette économie fonctionne donc en grande partie sur des bases capitalistes, avec une recherche maximale de profit, et au sein d'une économie néolibérale, dans un contexte de dé-régularisation globale des marchés et la disparition progressive du secteur public au profit du privé.

Par ailleurs, des recherches portant sur les conditions de travail en informatique montrent que les travailleurs et travailleuses du numérique vivent d'autres difficultés caractéristiques comme un accroissement du stress, de nombreux troubles musculosquelettiques, une vie privée envahie par le travail et une forme d'individualisation et de cellularisation du temps de travail (Bifo, 2006). Bien qu'à l'avant poste de nombreuses politisations relatives au technologie, le mouvement du libre et la culture Hacker souffrent également de plusieurs détresses physiques, psychologiques et relationnelles. (Goldenberg, 2012)

Plusieurs mouvements sont nés pour proposer une vision plus éthique, juste et conviviale de l'informatique. L'informatique libre, le mouvement hacker, les fablab et plus largement un système relationnel basé sur les échanges peer-to-peer et la collaboration en réseau, en communauté, ont (re)formulé la production des technologies numériques et des contenus culturels et médiatiques comme des biens communs. Par exemple, en lutte contre une vision propriétaire de l'informatique, l'informatique libre a placé la production de code, son arrangement et sa distribution et diffusion au statut de bien commun, comme ressource essentielle pour l'humanité. Ces licences ont inspirés d'autres sphères de production que l'informatique : les créations artistiques, culturelles, intellectuelles, matérielles, les inventions techniques.

Cependant, en se focalisation sur les dimensions immatérielles du travail en informatique, de nombreux militant.e.s de ce milieu ont occulté d'autres besoins et activités rendus invisibles et dont ils et elles sont pourtant tributaires. Nous pensons notamment aux besoins : - matériels (l'usage ordinateurs dépend d'une économie d'extraction minière et de production électronique souvent effectués par des populations aux conditions de travail extrêmement précaires); - organisationnels (si les communautés en ligne et les processus collaboratifs virtuels ont besoin de de mettre en place et faire durer des objectifs, des modalités d'interaction, de planification et de structuration collective, à qui font-ils appel pour le travail de facilitation, d'animation, de médiation ou de résolution de conflit et comment ses tâches sont-elles reconnues ) - financiers (si l'informatique est le revenu de base des travailleur.eus.es, quels modèles économiques acquisition d'un salaire, de partage de richesse, de distribution ou d'échanges des ressources peuvent-être mis en place pour constituer un modèle durable? - physiologiques (comment les travailleur.euse.s répondent-il.le.s à leur besoin en terme de santé, et ceux de leurs proches?) - relationnels et affectifs (en situation de stress, de détresse, de compétition ou d'isolement, qui s'occupe du bien-être psychologique des travailleur.euse.s de l'informatique?)

Certains groupes ont étendu cette réflexion à la création de conditions de travail politisées, non aliénantes et reproductibles, mais rares sont les collectifs qui ont choisi de s'inspirer de ces différents militantismes techniques pour constituer un lieu de travail autogéré et solidaire, qui utilise cette philosophie d'ouverture pour réfléchir à ces conditions de fonctionnement en terme de justice, de durabilité et de reproductibilité.

Des informaticiens et informaticiennes peuvent-il.le.s créer un modèle de travail fonctionnel, souhaitable reproductible pour le bien commun ? Si oui, comment gèrent-il.le.s les différents besoins relatifs à leur quotidien de travail ?

En m'appuyant sur les travaux de Éleonor Olstrom sur les conditions de création d'un commun, et la réflexion portée par Sylvia Federici sur les femmes et l'économie des biens communs, je propose d'analyser les dimensions politiques, économiques, écologique et relationnels de koumbit, un groupes de travailleur.e.us.es en informatique en informatique libre culture du libre, inspirées par les théories d'économie participatives et anticapitaliste, les pratiques anarchistes et autogestionnaires.

La constitution d'un collectif d'informaticien.ne.s politisé et solidaire

Koumbit est un collectif Montréalais de travailleurs et travailleuses en informatique qui s'est inspiré de l'informatique libre, des théories de l'économie participative et des pratiques militantes autogestionnaires, pour créer un milieu de travail des conditions de travail politisées, non aliénantes et reproductibles. Koumbit est dérivé du mot konbit, un mot créole haïtien qui signifie « regroupement de personnes pour une cause, un but commun ». Cette inspiration fondatrice plaçait donc le travail en vue d'un bien commun au centre du projet.

Plusieurs des membres fondateurs de Koumbit avaient commencé à collaborer lors des manifestations contre le G8 à Québec en 2001, en constituant une plateforme de média alternatifs. Ils et elles œuvraient bénévolement pour soutenir cette plateforme ainsi que plusieurs autres sites web, en solidarité avec des militants locaux, et gagnaient leur vie en travaillant dans des compagnies aux missions et modes de fonctionnement capitalistes. Avec le temps, plusieurs de ces informaticiens se sont rendu compte que la maintenance des services fournis allaient dépendre de la création d'un système plus durable. La création d'un collectif de travail devenait ainsi la condition sinequanon de la survie des ces services web et logiciels auprès des groupes militants, mais aussi l'occasion rêvée pour plusieurs travailleurs de l'informatique de joindre leurs valeurs à leur travail quotidien.

Les membres du collectif partageaient des inspirations théoriques, politiques et économiques communes, comme l’Économie Participative (ParEcon), un modèle économique proposé par le théoricien Michael Albert et l'économiste Robin Hahnel destiné à fournir une alternative au capitalisme et à l'économie planifiée en s'appuyant sur des valeurs d'équité, de solidarité, de diversité et d'auto-gestion. Plusieurs membres fondateurs ont notamment essayé de reproduire la notion de balanced job complexe, incitant les travailleur.euse.s à se répartir un ensemble de tâches, de façon à ce que soit distribué le pouvoir et le plaisir d façon égalitaire. Ces tâches pouvaient être tenues de manière rotative et chaque heure travaillée devait être payée de façon égalitaire.

En 2005, il existait encore un flou sur ce qui constituait un travail payable par le collectif. A l'époque, les travailleur.euse.s à étaient encouragé.e.s à prendre note de toutes les heures de travail effectuées au sein du collectif. Il apparaissait dors et déjà que certaines tâches non rétribuées par un contrat externe étaient pourtant nécessaires à la survie de l'organisme (comme l'administration des serveurs, la comptabilité, le secrétariat...). Les travailleur.euse.s devaient rendre compte de toutes leurs activités pour mieux visualiser la comptabilité à venir. Certaines tâches étaient effectuées bénévolement parce-qu’il n'existait pas encore de mode de rétribution pour les activités non payantes. Mais certain.e.s travailleur.euse.sdéfendaient également l'importance de maintenir une forme de bénévolat pour garantir une liberté d'engagement dans des activités non rétribuées sans devoir justifier à priori de leur utilité pour le collectif.

Cette rationalisation du travail était peu à peu ressentie par certains travailleur.euse.s comme une forme de contrôle technicisé omniscient, exerçant une inutile pression par les pairs. Ils et elles demandèrent de porter les efforts de gestion non pas sur la surveillance du travail mais sur une meilleure compréhension des besoins relationnels et organisationnels du collectif. Ce besoin de compréhension des dynamiques générales du groupe se traduisait notamment par une documentation assez exhaustive de l'organisation du collectif, de ses évolutions, de chacune de ces réunions, de ces résolutions, et méthodes de travail. Depuis les débuts de l'organisme, cette documentation fut tenue sur un wiki public, avec des pages privées pour les sujets plus discrétionnaires.

L'ouverture processuelle comme militantisme

En 2008, je publiais un article sur la façon dont les membres de Koumbit avait développé un rapport politisé au travail. Inspiré.e.s de la culture du libre, l'ouverture, la transparence et la documentation des procédures de travail semblaient constituer les principaux gages de durabilité de ce mode fonctionnement. Koumbit aimait aussi se faire appeler le réseau koumbit, avec l'idée que ce modèle de travail serait reproductible.

L'espace de travail a été conçu comme un lieu où les membres, les travailleur.euse.s et les employé.e.s réfléchissent a de meilleures conditions d'engagement, d'efficience mais aussi de vivre ensemble. Pour cela, le collectif s'est doté de règles et de procédures dont le suivi est assuré lors de rencontres annuelles. Les travailleur.euse.s se sont aussi doté de réunions de comité hebdomadaires, où se fait le suivi des affaires courantes mais aussi des problèmes organisationnels potentiels. Inspiré de la culture libre, le collectif a toujours eut a cœur de documenter ces pratiques techniques et organisationnelles, dans l'idée que cela pourrait servir à d'autres collectif.

En plus de cette documentation processuelle, le groupe affiche clairement ses valeurs, sa mission, son financement et son mode de fonctionnement. Il exprime également ce qu'il n'est pas ou ce qu'il refuse (ce qui nous permet de dire qu'il s'agit bien d'un groupes aux frontières définies, telles que décrit par Eleonor Olstrom. Pour devenir membre, le nouvel arrivant doit s'assurer de respecter les principes fondateurs de l'organisme. Ceux-ci ont été résumés en trois types de valeurs : des valeurs d'autogestion (avec la création d'un espace participatif, épanouissant et égalitaire), de liberté (via l'usage d'outils et de format libre et un respect droit à l'information, à la vie privée et à la liberté d'expression) et de solidarité (avec d'autres collectifs, avec un réseau de partage favorisant l'autonomie technologique et des associations affinitaires).

Le collectif se finance majoritairement à partir de contrats vendus à des clients issus du milieu communautaires mais aussi du milieu industriel, étatique et commerciale (avec des prix différentiels). Dans ce contexte, le collectif s'est doté d'une politique de do no harm visant à interdire de fournir des services à des compagnies non éthiques.

Dès sa fondation, Koumbit s'est doté de règlements généraux définissant un mode de fonctionnement très horizontal. Si les règlements font référence à une administration du collectif distincte de ces membres travailleur.euse.s, c'est surtout pour répondre aux contraintes fournies par les règlementations attendues des organisations à but non lucratif (OBNL). La plupart des décisions et des modifications structurelles se font par les travailleur.euse.s. Elles sont soulevées et adressées lors des rencontres hebdomadaires des comités de travail, ou encore lors d'une fin de semaine de réflexion annuelle et entérinées lors des états généraux. Le respect des règlements est assuré par les travailleur.euse.s et rapporté au conseil d'administration en cas de difficulté.

Si cette structure de fonctionnement a également été l'objet d'un intérêt marqué par le milieu universitaire et militant, Koumbit devient par ailleurs un acteur social reconnu à plus d'un titre. Le collectif héberge et fourni des services à de nombreux projets militants et socialement engagés à Montréal et au Québec. Il soutient aussi plusieurs projets à l'international. Cet engagement l'a plusieurs fois mené à maintenir une position politique solidaire des mouvements sociaux, notamment en protégeant ses membres et clients des services de sécurité cherchant à obtenir les contacts d'auteurs de propos militants et critiques.

Vers une attention au bien-être

Malgré ce succès ou cette reconnaissance sociale, le collectif souffre de plusieurs difficultés en interne. L'augmentation du nombre de travailleur.euse.s impliquent des restructurations logistiques, mais certain.e.s tensions semblent être d'ordre relationnelles et communicationnelles, difficilement résorbables via des méthodes de travail mises en place.

A l’instar de nombreux groupe en informatique, le ratio homme-femme reste déséquilibré. Plusieurs discussions ont eut lieu sur les relations de genre et la place des femmes dans Koumbit. En janvier 2014, le wiki de Koumbit décomptait 18 membres travailleurs, dont trois femmes. Plusieurs femmes ont travaillé chez Koumbit, prenant souvent des rôles de graphistes ou de responsable des communications. Elles sont plus rarement à des postes de responsabilité technique mais sont volontiers mises de l'avant par le collectif (pour des rôles administratifs par exemple). Quatre femmes sociologues se sont aussi intéressées à ce collectif, et ont travaillé sur les principes autogestionnaires, le changement organisationnel, les relations de genre et les techniques de facilitation.

Le groupe s'est d'abord organisé selon des principes de justice associé à des besoins d'efficience cadré par des objectif d'autosuffisance financière. La perspective autogestionnaire du collectif a également amené certains de ces membres à s'intéresser à des outils de résolutions de conflit, puis à des propositions organisationnelles prévenant le conflit et promouvant un contexte de bien-être social. Ainsi, des membres de Koumbit se sont intéressés à plusieurs techniques d'animation, de facilitation qu'ils ont rendu publiquement disponibles sur le wiki du collectif(1). Ces pratiques de mise en partage au sein du groupe ainsi qu'en vue d'un public plus large, sont le signe que Koumbit conçoit ses méthodes de travail comme un objet de bien commun. Le comité vie associative qui avait été constitué en 2007 pour veiller au bien-être du collectif s'est peu à peu surtout chargé d'organiser des soirées festives avec les membres non travailleurs. Mais depuis plusieurs années, le collectif propose aussi des rencontres avec la communauté de ses membres et amie.s portant sur différents sujets à caractère politique et auto-gestionnaire.

En grandissant, le collectif est devenu plus hétérogène, en accueillant des membres travailleurs intéressés par les possibilités de travailler avec des logiciels libres mais plus récalcitrant à s'impliquer dans les problématiques autogestionnaires du collectif. Dans les années 2011-2012, le collectif a ainsi traversé des périodes de tension et de violence verbales et relationnelles qui a mis la gestion du bien-être des travailleurs au cœur de nombreuses discussions. Si d'habitude, l'attention au bien-être est souvent (mais non exclusivement) porté par des femmes, ce n'est pas nécessairement le cas dans Koumbit, hormis peut-être une masso-thérapeute qui a échangé ses services au membre contre la mise en place un site web. On peut cependant se demander si cela peut-être également un principe d'exclusion en terme de genre.

Si dans l'ensemble, les tâches les plus valorisées restent liées au fonctionnement technique et financier du collectif, l'attention au bien-être devient un intérêt soutenu par plusieurs membres travailleurs, en particulier ceux et celles qui sont aussi impliqué.e.s dans d'autres collectifs autogérés.

(1) [Koumbit: Techniques d'animation]

Le travail en informatique comme bien commun : jalons pour une conscientisation solidaire ?

Des années d'expériences de travail collectif et collaboratif, ainsi qu'une implication dans d'autres milieux de travail, a conduit plusieurs groupes d'informaticien.ne.s à développer une attitude plus responsable en matière d'attention au bien-être. Une conscientisation concernant les conditions de travail en informatique semble être en cour. Dans une recherche portant sur le bien-être chez les techno-militants (Goldenberg, 2012), je notais que le milieu hacker se sensibilisait à la détresse psychologique suite aux cas de dépression et de suicide qui ont marqué la communauté. De nombreuses femmes ont dénoncé les problèmes récurrents de violence symbolique, physique et relationnel à leur encontre. Par ailleurs, plusieurs informaticien.ne.s tendent à développer un rapport plus conscientisé à leur corps au travail sur ordinateur. L'usage de libre pourrait constituer une avenue vers une approche moins consumériste de matériaux électroniques, mais les pratiques de solidarité sociales, et de production responsables ne sont pas encore rependues. Cela peut permettre d'espérer une réflexion plus sensible intégre et solidaire sur le travail en informatique. Si les conditions de travail en informatique ne sont pas encore constituées en bien commun, Koumbit rassemble plusieurs conditions pour explorer des prises de conscience vis-à-vis de ces enjeux.

Références

Albert Michael et Robin Hahnel, 2003, Parecon: Life After Capitalism. Albert, Verso Books.

Bifo (Franco Berardi), 2006, Génération précaire. Pour une critique de l’économie psychique du temps de travail cellularisé. Hors-champs < Multitudes 26.

Canivenc,Suzy, 2011, étude de cas sur koumbit Disponible ici: https://wiki.koumbit.net/SuzyCanivenc

Coutrot Thomas, 2010, Construire le travail comme bien commun in Jalons pour un monde possible

Goldenberg Anne, 2006, Les pratiques collaboratives de Koumbit: La construction technique et politique des conditions d'activité et de justice d'un collectif de travailleurs du libre

Goldenberg, Anne, 2008, « Koumbit ou l’ouverture des processus comme militantisme.» in Proulx, Couture, Rueff, (dir) L’action communautaire à l’ère du numérique, Montreal : PUQ.

Goldenberg Anne, 2012, Hacking with care:Attention, bien-être et politique de l’ordinaire dans le milieu hacktiviste

Haralanova, Kristina, 2008, « Les rapports du genre dans les groupes informatiques », blogue des membres de koumbit. http://membres.koumbit.org/node/19

Manjoo Farhad, Jan. 21 2013, The Happiness Machine, How Google became such a great place to work. Slate http://www.slate.com/articles/technology/technology/2013/01/google_people_operations_the_secrets_of_the_world_s_most_scientific_human.html

Marroquín Velásquez, Lissette, 2011, Towards a Communicative Understanding of Organizational Change:Koumbit’s Change ProcessThèse de doctorat, Département de communication, Faculté des arts et des sciences Article