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De Remix Biens Communs
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Une liste de toutes les pages qui ont la propriété « Description » avec la valeur « This document is written for the urban citizens of Paris, France. It is a pamphlet advertising Parisian citizens to acquire a "citizens ID card", which would allow them to have access to municipal services, all while engaging and participating in decision-making processes with the Mairie de Paris. It is unclear when it was written, but it is still in effect today ». Puisqu’il n’y a que quelques résultats, les valeurs proches sont également affichées.

Affichage de 250 résultats à partir du nº 1.

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Liste de résultats

  • The Building of a Community  + (This is video is made by the Museum of UrbThis is video is made by the Museum of Urban Space in New York. It is about social movements that erupted during the housing crisis of New York in the 1970s. These social movements are defined by the activity of squatting, where groups of people occupy certain buildings that are abandoned and not maintained by a government or private entity. activists, punks, hippies, street kids and other homeless individuals took over and reclaimed derelict buildings in Lower Manhattan through these mass homesteading and squatting movements. Juliani’s administration decided to oust these groups of squatters under claims that they were following unfair practices of rent and living, and causing avenues of violence and improper hygiene in the neighborhood. This because a bloody battle between the government and the squatting social movements, and this video encapsulates this tension that has defined the fabric of the neighborhood for decades.he fabric of the neighborhood for decades.)
  • Emotive 'Who sets the Agenda?' - including visit to the Netherlands  + (This video was made for the Emotive projecThis video was made for the Emotive project 'Who sets the agenda?' in which Network Democracy (Netherlands) and CEW-IT (Uganda) are partners. November 2014 a team of Dutch experts on democratic renewal and citizens' participation visited Uganda. In return two team members from CEW-IT visited the Netherlands January 2015 to exchange knowledge and share their methodology on Neighborhood Assemblies.ir methodology on Neighborhood Assemblies.)
  • Benjamin Coriat : Sortir l’hôpital de ses murs  + (Témoignage de Benjamin Coriat, économiste, professeur émérite à l’université Paris XIII et membre des économistes atterrés, à l'Atelier pour la refondation du service public hospitalier.)
  • Le domaine public, un bien commun  + (Un entretien avec Lionel Maurel et SylvèreUn entretien avec Lionel Maurel et Sylvère Mercier, du collectif SavoirsCom1 (http://savoirscom1.info), filmé à l'occasion d'un atelier "Appropriation du domaine public" à la BPI (Paris) le 16 octobre 2013, dans la préparation du Calendrier de l'avent du domaine public 2014 - en ligne ici : http://www.aventdudomainepublic.org/</br></br>Film réalisé dans le cadre du chantier Pages Publiques, du master Édition et mémoire des textes, option édition, à l'Université de Caen, Basse-Normandie (http://bit.ly/IiO4Fc). Livre à paraître prochainement chez C&F éditions (http://cfeditions.com).chez C&F éditions (http://cfeditions.com).)
  • Définir les communs - Hervé Le Crosnier  + (Une définition des communs proposée par HeUne définition des communs proposée par Hervé Le Crosnier, France, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".</br></br>"En fait maintenant on utilise de moins en moins le terme biens communs, notamment pour éviter la confusion avec le bien commun: tout le monde est généreux avec tout le monde c'est bien connu mais il y a quand même des inégalités en ce bas monde c'est quelque chose qui doit pas marcher. Donc on utilise de plus en plus en français le terme des communs, et les communs en une phrase pour moi ça serait la capacité à discuter en commun, à faire en commun des activités sociales les plus diverses, de l'activité économique jusqu'à l'activité de service, jusqu'à l'activité démocratique".service, jusqu'à l'activité démocratique".)
  • Définir les communs - Nicole Alix  + (Une définition des communs proposée par NiUne définition des communs proposée par Nicole Alix, France, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs"</br></br>"Pour moi c'est un espace dans lequel on... un espace co-géré par un grand nombre de personnes qui sont les plus à parité possible."nnes qui sont les plus à parité possible.")
  • Définir les communs - Valérie Peugeot, France  + (Une définition des communs proposée par PeUne définition des communs proposée par Peugeot, France, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs"</br></br>"Les biens communs ce sont tout d'abord une ressource qui doit et peut être partagée et qui va donc entretenir un autre rapport à la propriété – qui n'est ni la propriété publique, ni la propriété privée, ni la propriété collective, qui est autre chose. Qui est une manière de penser des droits d'usages, des droits de gestion, des droits d'organisation. Ça c'est la première chose – et cette ressource peut être matérielle, immatérielle: peu importe. Deuxième chose ce sont des règles de gouvernance qui vont permettre justement d'organiser cette gestion, cette distribution de droits, qui vont permettre de protéger la ressource: ça c'est un point très important. Ça veut dire que c'est pas une espèce de non-droit; c'est pas comme j'ai entendu quelqu'un le dire hier quelque chose qui appartient à tout le monde: non, c'est pas du tout ça. Et puis la troisième chose c'est ce qu'on appelle en anglais le commoning, le faire ensemble, c'est-à-dire l'idée qu'on est dans une construction sociale – et une construction politique aussi – donc c'est une manière de faire de la citoyenneté autour de cette ressource en créant de la règle, en créant de l'organisation, et en promouvant à travers ça une autre manière de faire société – il y a aussi l'idée quand même de transformation sociale derrière les communs, en tous cas aujourd'hui!"ère les communs, en tous cas aujourd'hui!")
  • Définition des communs selon Gaelle Krikorian (2013)  + (Une définition des communs proposée par GaUne définition des communs proposée par Gaelle Krikorian, France, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013. Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".</br></br>"Un commun c'est une ressource gérée par une communauté avec des règles de gouvernance mais ce qui de plus en plus me pose question par rapport aux communs c'est au-delà de la frontière du commun c'est à dire la relation entre le commun et l'extérieur c'est-à-dire comment faire pour que le commun ça devienne pas un club fermé... avec ses règles pas sympathiques."ermé... avec ses règles pas sympathiques.")
  • Définir les communs - Phlippe Aigrain  + (Une définition des communs proposée par PhUne définition des communs proposée par Philippe Aigrain, de La Quadrature du Net (France), tirée d'un entretien réalisé par Frédéric Sultan, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs"</br></br>"Donc pour moi les communs c'est l'ensemble de ces ressources auxquelles on donne un statut qui n'est pas un statut de propriété, hein; même pas un statut de propriété commune; mais qui est un statut qui prend de façon paradoxale les attributs de la propriété. Je vais expliquer rapidement quoi: il y a trois attributs classiques dans le droit canon de la propriété c'est l'usus - la possibilité d'utiliser une chose; le frustus - la possibilité de la faire fructifier soit en l'enrichissant, soit en en tirant profit; et l'abusis qui est la possibilité de priver quelqu'un d'autre de son usage hein, de dire... de le rendre privé. Ça veut dire que je pense que la propriété c'est très important, en particulier qu'il y ait une sphère qui soit une sphère de l'individu, de la famille, du groupe qui soit pas envahissable n'importe comment – et ça les droits fondamentaux le reconnaissent. Mais les communs ils disent: OK, on va donner à tous un droit d'usage, éventuellement réglementé si c'est des biens usables, abîmables ou exhaustibles, enfin qui peuvent se... épuisables; euh on va donner également un droit à tous d'enrichir et de tirer profit des communs – éventuellement en donnant des règles sur comment on redistribue les bénéfices qui en résultent – comme par exemple les alpages: les gens qui tireront profit des alpages les redistribuent à l'ensemble de la communauté etc. Mais on va donner à personne le droit – au moins à personne dans la communauté concernée – le droit d'exclure les autres. Donc ça c'est la définition au sens des registres de la propriété de ce que sont les biens communs. Et après les communs c'est ça plus toutes les pratiques de gouvernance, de prise de décision, d'analyse des problèmes et de construction de relations humaines qui entourent les biens communs, voilà".s qui entourent les biens communs, voilà".)
  • Définition des communs selon Philippe Aigrain (2013) version longue  + (Une définition des communs proposée par PhUne définition des communs proposée par Philippe Aigrain, de La Quadrature du Net, tirée d'un entretien réalisé par SULTAN Frédéric, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>"Quand j'ai commencé à vraiment écrire sur les communs, c'est-à-dire à partir de l'an 2000, je pensais que les... si j'appelais ça les communs, personne ne comprendrait – dans l'univers francophone ou dans l'univers latino-phone en général. Et donc j'ai utilisé l'expression biens communs, et d'ailleurs je suis pas le seul: les latino-américains c'est bienes comunes (bien qu'ils aient l'expression procomun qui pourrait vouloir dire les communs et qui était plus utilisée que les communs en français); même chose en italien ou c'est bieni communi. Donc euh aujourd'hui je crois si je le refaisais, je parlerais directement des communs. Les communs, je pense qu'il est quand même très important de pas oublier qu'il y a quelque chose qui est extérieur aux humains dans les communs et qu'on gère à travers un statut de communs: ça peut être une ressource naturelle, ça peut être des logiciels, de l'information, des plantes euh... les humains peuvent se sentir partie de ce qu'ils gèrent – par exemple s'ils sont dans une philosophie comme c'est mon cas de penser que les humains ne sont qu'un des produits de l'évolution biologique et que quand on gère des ressources naturelles on est situés dans un ensemble qui nous dépasse – mais néanmoins si on parle de communs – et c'est des êtres humains qui ont décidé de parler de communs – c'est parce qu'ils parlaient de quelque chose qui fait l'objet de leurs activités mais qui est extérieur à eux et qu'il y a une ressource que l'on met sous un statut de communs. Et ils ont pas choisi de mettre tout sous un statut de communs, même dans l'histoire traditionnelle. Même les communautés villageoises qui avaient des maisons communes y compris la... pas seulement une maison commune avec des maisons privées mais une maison commune où tout le monde habitait, eh bien à l'intérieur il y avait des parties réservées aux familles – mais évidemment le sens du mot famille était beaucoup plus large que chez nous. Donc en fait on n'a jamais donné à tout un régime de commun. Donc maintenant je peux passer à la définition. Donc pour moi les communs c'est l'ensemble de ces ressources auxquelles on donne un statut qui n'est pas un statut de propriété, hein; même pas un statut de propriété commune; mais qui est un statut qui prend de façon paradoxale les attributs de la propriété. Je vais expliquer rapidement quoi: il y a trois attributs classiques dans le droit canon de la propriété c'est l'usus - la possibilité d'utiliser une chose; le frustus - la possibilité de la faire fructifier soit en l'enrichissant, soit en en tirant profit; et l'abusis qui est la possibilité de priver quelqu'un d'autre de son usage hein, de dire... de le rendre privé. Ça veut dire que je pense que la propriété c'est très important, en particulier qu'il y ait une sphère qui soit une sphère de l'individu, de la famille, du groupe qui soit pas envahissable n'importe comment – et ça les droits fondamentaux le reconnaissent. Mais les communs ils disent: OK, on va donner à tous un droit d'usage, éventuellement réglementé si c'est des biens usables, abîmables ou exhaustibles, enfin qui peuvent se... épuisables; euh on va donner également un droit à tous d'enrichir et de tirer profit des communs – éventuellement en donnant des règles sur comment on redistribue les bénéfices qui en résultent – comme par exemple les alpages: les gens qui tireront profit des alpages les redistribuent à l'ensemble de la communauté etc. Mais on va donner à personne le droit – au moins à personne dans la communauté concernée – le droit d'exclure les autres. Donc ça c'est la définition au sens des registres de la propriété de ce que sont les biens communs. Et après les communs c'est ça plus toutes les pratiques de gouvernance, de prise de décision, d'analyse des problèmes et de construction de relations humaines qui entourent les biens communs, voilà".s qui entourent les biens communs, voilà".)
  • Définir les communs - Benjamin Coriat  + (Une définition des communs proposée par BeUne définition des communs proposée par Benjamin Coriat, France tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".</br></br>"Un commun c'est trois choses: c'est une ressource, qui peut être matérielle ou immatérielle c'est pas le problème; et c'est – surtout c'est ça qui est important – c'est autour de cette ressource un système de relations sociales et de droits de propriété sur cette ressource (qui sont des droits d'usage, des droits d'aliénation, des droits d'exploitation, des droits de management); et troisièmement un mode de gouvernance de cette ressource qui détermine les droits d'accès, les droits d'usage etc. Donc voilà un commun c'est au carrefour de ces trois choses: c'est une relation sociale entre individus ou groupes autour d'une ressource et un système de gouvernance qui permet la reproduction et le développement de cette ressource."n et le développement de cette ressource.")
  • 04 Notice sur "Commun" de Pierre Dardot et Christian Laval  + (Une notice sur l'ouvrage ''Commun. Essai sur la révolution du XXIe siècle'' de Pierre Dardot et Christian Laval. Éditions La Découverte/Poche, Paris, (2014) 2015, 593 pages.)
  • 10 Notice sur "De l'universel, de l'uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures" de François Jullien  + (Une notice sur l'ouvrage ''De l'universel, de l'uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures'' de François Jullien. Éditions Fayard, Paris, 2008, 265 pages.)
  • 03 Notice sur "La renaissance des communs" de David Bollier  + (Une notice sur l'ouvrage ''La renaissance des communs. Pour une société de coopération et de partage'' de David Bollier. Éditions Charles Léopold Mayer (version numérique), Paris 2014, 192 pages.)
  • 05 Notice sur "Le retour des communs" de Benjamin Coriat  + (Une notice sur l'ouvrage ''Le retour des communs. La crise de l'idéologie propriétaire'' de Benjamin Coriat (dir.). Éditions Les Liens qui Libèrent, Paris, 2015, 278 pages.)
  • 07 Notice sur "Où est passé le bien commun ?" de François Flahaut  + (Une notice sur l'ouvrage ''Où est passé le bien commun ?'' de François Flahaut. Éditions Mille et une nuits, Paris, 2011, 254 pages.)
  • 15 Notice sur "Participer" de Joëlle Zask  + (Une notice sur l'ouvrage ''Participer. Essai sur les formes démocratiques de la participation'' de Joëlle Zask, BDL Éditions, Paris, 2011, 324 pages.)
  • Vague citoyenne  + (Vague Citoyenne est comme l'eau. Tombe du Vague Citoyenne est comme l'eau. Tombe du ciel, coule, s'infiltre et surtout gonfle comme les flots. L'eau est à qui ? Aux multinationales, aux gouvernements, aux financiers, aux politiques ou tout simplement… à nous ? Des femmes et des hommes, en une déferlante citoyenne, réclament leur simple droit vital. L'eau. En France. Berceau des marchands mondiaux de ce bien commun.</br></br>Face à la voix unique de l'argent, d'autres voix s'élèvent. Des collectifs, des associations, des élus, des spécialistes ou de simples citoyens agissent pour que l'eau soit reconnue comme un bien commun de l'humanité. Ce film retrace 6 années de ces mouvements.e film retrace 6 années de ces mouvements.)
  • Les murs à pêches à Montreuil - 35 hectares de nature à protéger  + (Vestige du passé agricole montreuillois, lVestige du passé agricole montreuillois, le site des murs à pêche avec ses 35 hectares de nature fait figure d’ovni dans le paysage de la petite couronne parisienne. « Ce territoire est ce qui reste d’un réseau de plusieurs centaines de kilomètres de murs de terre et de pierre, édifié pour aider à la production de fruits, dont les pêches », peut-on lire sur le site de l’association éponyme. Une dizaine d’autres associations (autour du jardin, de la permaculture et de la culture tout court) font aujourd’hui vivre les murs avec un objectif commun : préserver ce lieu unique à quelques pas des cités populaires, de l’autoroute et de Paris.és populaires, de l’autoroute et de Paris.)
  • 19-th Common Core General Meeting, Turin Nov 15-16 2013  + (Video de la séance plénière de la 19 ième Video de la séance plénière de la 19 ième Rencontre Générale du "Common Core of European Private Law", sur le thème "Transformation globale des droits de propriété induite par la crise mondiale" ( Crisis-Induced Global Transformation in Property Rights), les 15 et 16 Novembre 2013. </br>Université Internationale Collège de Turin en cooperation avec : </br>- I.S.A.I.D.A.T. - Istituto Subalpino per L'Analisi e l'insegnamento del Diritto degli Scambi Internazionali</br>- Centro Studi di Diritto Comparato (Trieste)</br>- Associazione R.B. Schlesinger - Per lo studio del diritto europeo</br>Le Common Core of European Private Law conduit une étude sur les institutions juridiques des communs dans 17 pays européens (Belgique, Croatie, Danemark, Angleterre, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Norvège, Serbie, Ecosse, Slovénie, Espagne, Suèdes, et Suisse) et aux États Unis led par Saki Bailey, Ugo Mattei et Filippo Valguarnera.Bailey, Ugo Mattei et Filippo Valguarnera.)
  • Revisiter l'engagement citoyen avec les communs urbains  + (Vidéo de l'atelier organisé par la GEF (GrVidéo de l'atelier organisé par la GEF (Green European Fondation) en partenariat avec la FEP (Fondation pour lEcologie Politique) organisé dans le cadre de la journée de convergence du festival LE TEMPS DES COMMUNS en Ile-de-France et du projet de la Green European Foundation RECLAIM THE COMMONS (http://gef.eu/projects/reclaim-the-commons/). </br>Centre de Recherche Interdisciplinaire (CRI), 10 Rue Charles V 75004 Paris.</br></br>Participants à l'atelier : FESTA Daniela, juriste et géographe sociale, auteur de Fare spazio. Pratiche del comune e diritto alla città (Kosmos 10), Milano/Udine: Mimesis, mai 2015; LABOREY Claire, réalisatrice du documentaire "Mainmise sur les villes"(Arte, 2015); LARGETEAU Quitterie, biologiste, fondatrice de Biohacking Safari.</br>Animation: Silvia Marcon, directrice de la Fondation de l'Ecologie Politique.e de la Fondation de l'Ecologie Politique.)
  • Cultures en transition  + (À Cuba, en Angleterre comme en France, desÀ Cuba, en Angleterre comme en France, des alternatives en marche témoignent avec force d’une transition culturelle en cours. Une transition qui serait la préfiguration d’un futur au-delà de l’insécurité alimentaire, des désastres écologiques et des aliénations dont nous souffrons présentement.</br></br>Les solutions montrées dans Cultures en transition excellent par leur simplicité, leur faible coût, voire leur gratuité, ainsi que par leur intégrité écologique. À l’échelle d’un balcon-potager ou à l’échelle de l’agriculture d’un pays tout entier, elles ont vocation à favoriser les économies locales, à fortifier les liens de voisinage, ainsi qu’à encourager la diffusion libre des savoirs.</br></br>Intégrées au niveau des communautés locales, ces solutions permettent d’accroître la résistance des sociétés au choc extérieur et en particulier à la triple menace de la raréfaction du pétrole, du réchauffement climatique et de la déchéance imminente de notre système économique.</br></br>Si les camions s’arrêtaient de circuler, les supermarchés seraient vides en 3 jours !s supermarchés seraient vides en 3 jours !)
  • Sciences Eaux & Territoires 2021-1 (N° 35)  + ("Des démarches participatives pour penser "Des démarches participatives pour penser ensemble la gestion de l’eau et des territoires" présente des expériences de participation dans la gestion de l'eau à la demande des pouvoirs publics dans différentes zones géographiques. De plus en plus les gestionnaires territoriaux adoptent des démarches participatives et ce numéro prend en considération notamment les cas où cela a concerné l'usage de l'eau et des territoires. La plupart des méthodes participatives contenues ici sont issues de l'approche COOPLAGE. Cette approche, élaborée par des chercheurs CIRAD et INRAE est l'acronyme de « Coupler des Outils Ouverts et Participatifs pour Laisser les Acteurs s’adapter pour la Gestion de l’Environnement ». Plus précisément elle « a été mise en place sur de nombreux territoires en France et à l’international afin d’accompagner la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de démarches participatives dans la décision publique » (p. 5). Le numéro permet de retrouver plusieurs thématiques concernant la gestion de l'eau et des territoires (inondations, pollutions diffuses, assainissement, rareté et agriculture etc.) et d'explorer plusieurs approches participatives.plorer plusieurs approches participatives.)
  • Tactical Chartering Manifesto  + ( :This document is a overencompassing guid</br>:This document is a overencompassing guide that helps to create a commons charter written with the objective to assist in the self-governance of an urban commons. </br></br>:Ce document est une tentative de guide pour aider à la création de chartes des communs urbains.</br>la création de chartes des communs urbains. )
  • Chargement/Site  + (<blockquote> <div class="clearfix<blockquote></br><div class="clearfix with-navigation">This post is a re-publication of the introduction of David Bollier’s blog from <span class="submitted">Monday 01/19/2015. David Bollier is presenting the report of a two-day workshop, “Toward an Open Co-operativism,” held in August 2014 in Germany. This post is translated in the French and available in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2015/01/the-promise-of-open-co-operativism-david-bollier/">French part of blog Remix The Commons</a>. You can read the introduction below and the original <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">there</a>. </span></div></br><div class="clearfix with-navigation"></div></br></blockquote></br><div id="main" class="clearfix with-navigation"></br><p>Is it possible to imagine a new sort of synthesis or synergy between the emerging peer production and commons movement on the one hand, and growing, innovative elements of the co-operative and solidarity economy movements on the other?</p></br><div id="content" class="column"></br><div class="section"></br><div id="content-area"></br><div id="node-1138" class="node node-type-blog node-promoted build-mode-full clearfix"></br><div class="content"></br><p>That was the animating question behind a two-day workshop, “Toward an Open Co-operativism,” held in August 2014 and now chronicled in <a href="http://bollier.org/open-co-operativism-report">a new report </a>by UK co-operative expert Pat Conaty and me.  (Pat is a Fellow of the New Economics Foundation and a Research Associate of Co-operatives UK, and attended the workshop.)</p></br><p>The workshop was convened because the commons movement and peer production share a great deal with co-operatives….but they also differ in profound ways.  Both share a deep commitment to social cooperation as a constructive social and economic force.  Yet both draw upon very different histories, cultures, identities and aspirations in formulating their visions of the future.  There is great promise in the two movements growing more closely together, but also significant barriers to that occurring.</p></br><p>The workshop explored this topic, as captured by the subtitle of the report:  “A New Social Economy Based on Open Platforms, Co-operative Models and the Commons,” hosted by the Commons Strategies Group in Berlin, Germany, on August 27 and 28, 2014. The workshop was supported by the Heinrich Böll Foundation, with assistance with the Charles Léopold Mayer Foundation of France.</p></br><p>Below, the Introduction to the report followed by the Contents page. You can download a pdf of the full report (28 pages) <a href="http://bollier.org/open-co-operativism-report">here.</a> The entire report is licensed under a Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) 3.0 license, so feel free to re-post it.</p></br><p>Read on <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">David Bollier’s blog </a></p></br></div></br></div></br></div></br></div></br></div></br></div>A) 3.0 license, so feel free to re-post it.</p> <p>Read on <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">David Bollier’s blog </a></p> </div> </div> </div> </div> </div> </div>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p> Du 15 au 17 No<blockquote><p></br>Du 15 au 17 Novembre 2016, une Assemblée européenne des communs aura lieu à Bruxelles. Les commoners se réuniront, pour discuter, partager leur expérience, et réclamer une autre Europe. L’après-midi du 16, une réunion se déroulera au Parlement Européen, avec 150 d’entre eux, organisée en collaboration avec l’Intergroupe Parlementaire sur les biens communs et les services publics (dirigé par Marisa Matias, Dario Tamburrano, Ernesto Urtasun, Sergio Cofferati). Dans le même temps, d’autres événements et des assemblées locales auront lieu en dehors du Parlement, à Bruxelles et dans toute l’Europe.</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2016/09/ECA-300x212.jpg" alt="eca" width="900" height="636" class="aligncenter size-medium wp-image-4561" /><br /></br>Author: TILL GENTZSCH</p></br><p><H1>Autour du paradigme des communs</H1></p></br><p>Le 26 Septembre, un groupe d’organismes sans but lucratif, de fondations et d’autres organisations de la société civile publient conjointement un «Appel pour une Assemblée européenne des communs ». Le document rédigé collectivement, qui continue de recueillir les signatures collectives et individuelles à travers toute l’Europe, sert d’appel dans le but de constituer un réseau de «commoners».</p></br><p>L’Assemblée cherche à unir les citoyens dans un élan de solidarité trans-local et trans-européen pour faire face aux défis actuels de l’Europe et relancer le processus politique pour le 21e siècle. Les biens communs peuvent être compris comme un paradigme de transition qui met l’accent sur la coopération dans la gestion des ressources, des connaissances, des outils et des espaces aussi divers que l’eau, Wikipedia, le crowdfunding, ou un jardin communautaire. Leur appel décrit les communs comme :</p></br><ol></br>… les initiatives locales de coopération partant des habitants, basées sur le réseau qui sont déjà soutenues par des millions de personnes à travers l’Europe et le monde. Ces initiatives créent des systèmes autogérés qui répondent à des besoins importants. Elles opèrent à l’extérieur des marchés dominants et des programmes traditionnels de l’Etat et expérimentent de nouvelles structures hybrides.</ol></br><p>La proposition d’Assemblée Européenne des Communs a émergé en mai 2016, initiée par une communauté pilote de 28 militants issus de 15 pays européens, équilibré sur le plan du genre, travaillant dans différents champs des biens communs. Ce groupe est rejoint chaque jour par de nouveaux militants qui insistent sur le fait que l’Assemblée Européenne des communs est inclusive et ouverte, de sorte qu’un mouvement européen large et fluide puisse formé une large alliance citoyenne et démocratique. Elle cherche à rendre visibles les actes de mise en commun des citoyens pour les citoyens, tout en favorisant l’interaction avec les politiques et les institutions aux niveaux national et européen.</p></br><p><H1>Prendre part à un large mouvement </H1><br /></br>L’adoption rapide des communs comme une alternative durable et une vision du monde sociale et holistique, est en partie l’expression d’un malaise face au système économique actuel injuste et aux carences démocratiques. Le mouvement des communes a explosé ces dernières années, suite à l’attribution du prix Nobel d’économie à Elinor Ostrom en 2009 pour son travail sur la gestion des ressources communes. Il fusionne avec d’autres mouvements, comme les mouvements pour une économie de la solidarité et du partage, pour la production pairs à pairs, et pour la décroissance.</p></br><p>Michel Bauwens, figure de premier plan dans le mouvement peer-to-peer, qui fait partie de l’Assemblée Européenne des Communs (ECA), explique: <em>Partout dans le monde, un nouveau mouvement social émerge, qui conteste les présupposés « extractivites » de l’économie politique dominante, sème des formes co-construites d’une société durable et solidaire. Les commoners prennent la parole, par exemple, dans les assemblées des communs qui émergent dans les villes françaises et ailleurs. Le temps est venu pour une transformation du monde politique, à travers une Assemblée européenne des communs.</em></p></br><p>L’Appel inclue une invitation à participer à une rencontre ouverte à Bruxelles du 15 au 17 Novembre 2016 pour trois jours d’activités et de réflexion partagée sur la façon de protéger et de promouvoir les communs. Cette rencontre inclue une session officielle au Parlement européen, accueillie par l’Intergroupe parlementaire sur les biens communs et services publics, le 16 Novembre (le nombre de place est limité).</p></br><p>Vous pouvez lire et <a href="http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/">signer le texte intégral</a> de l’appel, également disponible en français, en espagnol, et bientôt dans d’autres langues européennes, sur le <a href="http://europeancommonsassembly.eu">site Web</a> de l’Assemblée Européenne des Communs (ECA). Cette signature (http://europeancommonsassembly.eu/sign-call/) peut être individuelle ou au nom d’organisations de la société civile. </p></br><p>Pour plus d’informations, visitez le site web <a href="http://europeancommonsassembly.eu/"> http://europeancommonsassembly.eu/ </a>ou suivez les mises à jour régulières via @CommonsAssembly sur Twitter.</p></br><p>Contact pour les médias: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu</p></br><p>Appel pour un processus d’assemblée européenne des communs :<br /></br><a href="http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/">http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/</a></p></br><p>Traduction de de l’article original publié sur : <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/</a></p> l’article original publié sur : <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p> Some experimen<blockquote><p> Some experiments for mapping the commons, from the definitions and brief descriptions of commoning actions or initiatives, with an instance of Chimere installed by Frédéric Léon at Brest. Chimere allows to place on a maps « points of interest » as defined by their geographic coordinates, text + multimedia documents (video , audio, images). Points of interest can be classified into categories organized by families. Maps are defined by selections of geographical zones and categories.<br /></br></ blockquote></p></br><p><iframe width='660' height='350' frameborder='0' scrolling='no' marginheight='0' marginwidth='0' src='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple'></iframe><br /><a target='_blank' href='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons' rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a target='_blank' href='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/' rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>The first idea, starting this experiment was to locate on a map hundred of definitions of the commons made since the Berlin Conference of 2010, and look at how to use this medium as a collective means of expression on the notion of commons. For the test, a douzen of definitions is placed on the map. The integration of all the hundreds of available definitions give more card provided. They are searchable by language. Sorting by tag does not exist. It is the next step we are chalenging. It will allow to make more visible the « issues » generated on the Remix The Commons website. The integration of this map in the site remix is done by widget in a blog post or page. Eventually, the card could be powered by mashup multimedia services.</p></br><p>Second experiment : <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">mapping documents of commoning practices</a> by category « types of commons » (only with the parents of the categories of Charlotte Hess’ classification, used on the web site Remix the Commons) . The maps can be made by geographical areas. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Here</a> a map of a few points in Quebec .</p></br><p>Chimere freely allows the addition of new points of interest by users via <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">a form</a> pretty simple. Each zone provides to the users a form that allows to classify points of interest by the category of the zone.</p></br><p>At this level, it would be useful to complete chimere with elements such as a device of tags of points of interest, a synchronization of files on the map, a synchronization of the points of interest in the catalog of Remix the Commons.</p></br><p>But to go further, it should be necessary to work on approaches of mapping the commons. The identification of resources is the first degree of a mapping of the commons. Should imagine mapping commons based modes of administration of resources, or models of distribution of property rights, or value systems attached to commoning practices and certainly other things.</p></br><p>Frédéric Sultan</p>ng commons based modes of administration of resources, or models of distribution of property rights, or value systems attached to commoning practices and certainly other things.</p> <p>Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p> Some experimen<blockquote><p> Some experiments for mapping the commons, from the definitions and brief descriptions of commoning actions or initiatives, with an instance of Chimere installed by Frédéric Léon at Brest. Chimere allows to place on a maps « points of interest » as defined by their geographic coordinates, text + multimedia documents (video , audio, images). Points of interest can be classified into categories organized by families. Maps are defined by selections of geographical zones and categories.<br /></br></ blockquote></p></br><p><iframe width='660' height='350' frameborder='0' scrolling='no' marginheight='0' marginwidth='0' src='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple'></iframe><br /><a target='_blank' href='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons' rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a target='_blank' href='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/' rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>The first idea, starting this experiment was to locate on a map hundred of definitions of the commons made since the Berlin Conference of 2010, and look at how to use this medium as a collective means of expression on the notion of commons. For the test, a douzen of definitions is placed on the map. The integration of all the hundreds of available definitions give more card provided. They are searchable by language. Sorting by tag does not exist. It is the next step we are chalenging. It will allow to make more visible the « issues » generated on the Remix The Commons website. The integration of this map in the site remix is done by widget in a blog post or page. Eventually, the card could be powered by mashup multimedia services.</p></br><p>Second experiment : <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">mapping documents of commoning practices</a> by category « types of commons » (only with the parents of the categories of Charlotte Hess’ classification, used on the web site Remix the Commons) . The maps can be made by geographical areas. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Here</a> a map of a few points in Quebec .</p></br><p>Chimere freely allows the addition of new points of interest by users via <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">a form</a> pretty simple. Each zone provides to the users a form that allows to classify points of interest by the category of the zone.</p></br><p>At this level, it would be useful to complete chimere with elements such as a device of tags of points of interest, a synchronization of files on the map, a synchronization of the points of interest in the catalog of Remix the Commons.</p></br><p>But to go further, it should be necessary to work on approaches of mapping the commons. The identification of resources is the first degree of a mapping of the commons. Should imagine mapping commons based modes of administration of resources, or models of distribution of property rights, or value systems attached to commoning practices and certainly other things.</p></br><p>Frédéric Sultan</p>ng commons based modes of administration of resources, or models of distribution of property rights, or value systems attached to commoning practices and certainly other things.</p> <p>Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>6 mois après l’<blockquote><p>6 mois après l’espace des communs au Forum Social Mondial, notre outil de documentation / jeu de carte sur les communs est prêt à circuler, animer des conversations et vous aider à faire avancer les communs près de chez vous !</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" /></p></br><p>C@rtes en Commun est un jeu où 2 à 5 joueurs collaborant pour construire une société civile résiliente qui défend les communs contre les forces d’accaparement. Outre le plaisir de jouer, C@rtes en commun a été imaginé comme un moyen de documenter la présence des communs à l’Espace de communs, dispositif éphémère de rencontre au Forum Social Mondial à Montréal qui se déroulait en août 2016. Les cartes qui composent le jeu ont été conçues par les personnes présentes volontaires qui ont partagé leur vision et leur expérience des communs sur la base d’un design du jeu réalisé par Mathhieu Rhéaume et son équipe. Cette expérience permet de penser qu’il serait possible d’utiliser une même approche et ces outils méthodologiques pour documenter les communs dans d’autres contextes locaux, votre quartier, ou thématique comme les communs de la connaissance par exemple. Nous avons hâte de pouvoir mener de telles expériences ! </p></br><p>Pour en savoir plus sur le jeu, visitez le <a href="http://cartesencommun.cc/">site Internet</a>. Le jeu est publié à la demande par The Game Crafter aux USA pour le prix de 22,99 $US l’unité plus frais de port et de douane via : <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun">https://www.thegamecrafter.com/</a> </p></br><p>Pour réduire les frais de port et douane pour les européens, nous lançons une commande groupée et nous espérons que cela ramènera le coût de chaque jeu livré en Europe à environ de 30/35 $US. </p></br><p>Si vous souhaitez participer à cette première commande groupée, <a href="https://goo.gl/forms/UdXsgNWxqklo4bJq2">remplissez le formulaire</a> avant le 18 mars à 20:00 GMT: </p></br><p>Vous devrez aussi versez une avance correspondant uniquement au prix du ou des jeux commandés. Le reste à payer (port et douane) vous sera demandé une fois la commande terminée, lorsque nous connaîtrons les coûts des frais postaux et de douane. </p></br><p>Ensuite, soyez patient ! La commande groupée sera initiée le 18 mars et arrivera à Paris au cours du mois d’avril. Dès leur arrivée à Paris, les jeux seront expédiés par la poste à leurs destinataires. </p>et arrivera à Paris au cours du mois d’avril. Dès leur arrivée à Paris, les jeux seront expédiés par la poste à leurs destinataires. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>6 months after <blockquote><p>6 months after the World Social Forum, our Documentation / Card Play tool on the commons is ready to circulate, to animate conversations and to help you to move the commons close to you!</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" /></p></br><p>C@rds in Common is a game where 2 to 5 players collaborate to build a resilient civil society that defends the commons against the forces of monopolization. Apart from the pleasure of playing, C@rds in common was conceived as a means of documenting the presence of the commons at the Commons Space, an ephemeral encounter at the World Social Forum in Montreal in August 2016. The cards that composed the game were designed by volunteers who shared their vision and experience of the commons and the game mecanism designed by Mathieu Rhéaume and his team. This experience suggests that it would be possible to use the same approach and these methodological tools to document the commons in other local contexts, alike your neighborhood, or thematics as the commons of knowledge for example. We look forward to such experiments!</p></br><p>To learn more about the game, have a look at the <a href="http://cartesencommun.cc">website</a>.</p></br><p>The game is released on demand by The Game Crafter in the US for $ 22.99 each plus shipping and customs via: <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rds-in-common">https://www.thegamecrafter.com</a></p></br><p>To reduce shipping and customs for Europeans, we are launching a bulk order and hopefully this will bring the cost of each game delivered to Europe to around US $ 30/35.</p></br><p>If you wish to participate in this first bulk order, fill in <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfVa7DsY3rbjkxPoui-KzHqpPtmhhV1_KBstEMebKWVceaPnQ/viewform?c=0&w=1">the form</a> before March 18th at 20:00 GMT.</p></br><p>You will also have to pay an advance corresponding only to the price of the game(s) ordered. The remainder to be paid (port and customs) will be asked when the order is completed, when we will know the costs of postage and customs.</p></br><p>Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.</p>>Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>E<blockquote><p><strong>Entrevue avec Joan Subirats(1) par Alain Ambrosi Mai 2018 </strong></p></blockquote></br><blockquote><p>Joan Subirats est commissaire à la culture de la ville de Barcelone, dirigée par le groupe Barcelona en comu. Il est également professeur de sciences politiques à l’Universitat autonoma de Barcelona et fondateur de l’Institut sur la gouvernance et les politiques publiques (IGOP). Dans cette interview en anglais, il présente les enjeux de la politique culturelle pour la municipalité de Barcelone actuellement dirigée par Barcelona en Comù.</p></blockquote></br><figure style="width: 800px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/b/4/cf4cf4f48af794bc54dc5384e88975c9e7cd020dbccf80dc35882a989230be/joan%20subirats.jpg?u=http%3A%2F%2Fwww.fepsu.es%2Fimage%2Fjoan%2520subirats.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1" alt="Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016" width="800" height="400" /><figcaption class="wp-caption-text">Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016</figcaption></figure></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your recent article in La Vanguardia(2), you set out a framework for a cultural policy, you refer to putting into practice the key community values that should underpin that policy… Maybe we could start there?</ul></br><p><strong>JS</strong>: For me, whereas in the 20th century the defining conflict was between freedom and equality – and this marked the tension between right and left throughout the 20th century because in a way this is the frame in which capitalism and the need for social protection evolved together with the commodification of life while at the same time the market called for freedom – ie: no rules, no submission. But the need for protection demanded equality. But in the 21st century there is rejection of the notion of protection linked to statism: Nancy Fraser published an article(3) in the New Left Review, it is a re-reading of Polanyi and she claims that this double movement between commodification and protection is still valid, but that the State-based protection typical of the 20th century, where equality is guaranteed by the State, clashes since the end of the 20th century with the growing importance of heterogeneity, diversity and personal autonomy. Therefore, if in order to obtain equality, we have to be dependent on what the State does, this is going to be a contradiction…. So we could translate those values that informed the definition of policies in the 20th century, in 21st century terms they would be the idea of freedom (or personal autonomy, the idea of empowerment, not subjection, non-dependence) and at the same time equality, but no longer simply equality of opportunities but also equality of condition because we have to compensate for what is not the same (equal) in society. If you say « equal opportunities », that everyone has access to cultural facilities, to libraries, you are disregarding the fact that the starting conditions of people are not the same, this is the great contribution of Amartya Sen, no? You have to compensate for unequal starting situations because otherwise you depoliticize inequality and consider that inequality is the result of people’s lack of effort to get out of poverty. So equality yes, but the approach is different. And we must incorporate the idea of diversity as a key element in the recognition of people and groups on the basis of their specific dignity. That seems easy to say, but in reality it is complicated, especially if you relate it to culture, because culture has to do with all these things: it has to do with the construction of your personality, it has to do with equal access to culture just as cultural rights and culture have to do with the recognition of different forms of knowledge and culture – canonical culture, high culture, popular culture, everyday culture, neighbourhood culture …<br /></br>So for me, a cultural policy should be framed within the triple focus of personal autonomy, equality and diversity. And this is contradictory, in part, with the cultural policies developed in the past, where there is usually confusion between equality and homogeneity. In other words, the left has tended to consider that equality meant the same thing for everyone and that is wrong, isn’t it?, because you are confusing equality with homogeneity. The opposite of equality is inequality, the opposite of homogeneity is diversity. So you have to work with equality and diversity as values that are not antagonistic, but can be complementary. And this is a challenge for public institutions because they do not like heterogeneity, they find it complicated because it is simpler to treat everyone the same, as the administrative law manual used to prescribe `indifferent efficiency’: it is a way of understanding inequality as indifference, right?</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your article you also talk about the opposition between investing in infrastructures versus creating spaces and environments that are attractive to creators and you put an emphasis on the generation of spaces. What is being done, what has been done, what could be done about this?</ul></br><p><strong>JS</strong> : In Barcelona we want to ensure that the city’s cultural policies do not imply producing culture itself, but rather to try to influence the values in the production processes that already exist, in the facilities, in the cultural and artistic infrastructures: the role of the city council, of the municipality, is not so much to produce culture as to contribute to the production of culture. Which is different, helping to produce culture…. Obviously, the city council will give priority to those initiatives that coincide with the values, with the normative approach that we promote. There are some exceptions, for example, the Grec festival in Barcelona(4) in July, or the Mercé(5), which is the Festa Mayor, where the city council does in fact subsidize the production of culture, so some productions are subsidised but generally what we have is a policy of aid to creators. What is being done is that 11 creative factories (fablabs) have been built, these are factories with collectives that manage them chosen through public tenders. There are now 3 factories of circus and visual arts, 2 factories of dance creation, one factory of more global creation housed at Fabra & Coats, 3 theatre factories and 2 visual arts and technology sites. So there are 11 factories of different sorts and there are plans to create others, for example in the field of feminist culture where we are in discussion with a very well consolidated group : normally all these creative factories have their management entrusted to collectives that already become highly consolidated in the process of creation and that need a space to ensure their continuity. Often the city council will cede municipal spaces to these collectives, sometimes through public competitions where the creators are asked to present their project for directing a factory. This is one aspect. Another aspect is what is called living culture, which is a programme for the promotion of cultural activities that arise from the community or from collectives in the form of cooperatives and this is a process of aid to collectives that are already functioning, or occasionally to highlight cultural activities and cultural dynamics that have existed for a long time but have not been dignified, that have not been valued, for example the Catalan rumba of the Gypsies, which is a very important movement in Barcelona that emerged from the gypsy community of El Raval, where there were some very famous artists like Peret. There we invested in creating a group to work on the historical memory of the rumba, looking for the roots of this movement, where it came from and why. Then some signposts were set up in streets where this took place, such as La Cera in El Raval, where there are two murals that symbolise the history of the Catalan rumba and the gypsy community in this area so that this type of thing is publicly visible. That is the key issue for culture: a recognition that there are many different cultures.</p></br><p>Then there is the area of civic centres: approximately 15% of the civic centres in the city are managed by civic entities as citizen heritage, and those civic centres also have cultural activities that they decide on, and the city council, the municipality helps them develop the ideas put forward by the entities that manage those centres.</p></br><p>So, if we put all those things together, we could talk about a culture of the urban commons. It is still early stages, this is still more of a concept than a reality, but the underlying idea is that in the end the density and the autonomous cultural-social fabric will be strong enough to be resilient to political changes. In other words, that you have helped to build cultural practices and communities that are strong and autonomous enough that they are not dependent on the political conjuncture. This would be ideal. A bit like the example I often cite about the housing cooperatives in Copenhagen, that there was 50% public housing in Copenhagen, and a right-wing government privatised 17% of that public housing, but it couldn’t touch the 33% of housing that was in the hands of co-operatives. Collective social capital has been more resilient than state assets: the latter is more vulnerable to changes in political majorities.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: You also speak of situated culture which I think is very important: setting it in time and space. Now Facebook has announced it is coming to Barcelona so the Barcelona brand is going to be a brand that includes Facebook and its allies. But your conception of a situated culture is more about a culture where social innovation, participation, popular creativity in the community are very important…</ul></br><p><strong>JS</strong> : Yes, it seems contradictory. In fact what you’re asking is the extent to which it makes sense to talk about situated culture in an increasingly globalized environment which is more and more dependent on global platforms. I believe that tension exists and conflict exists, this is undeniable, the city is a zone of conflict, therefore, the first thing we have to accept is that the city is a battleground between political alternatives with different cultural models. It is very difficult for a city council to set out univocal views of a cultural reality that is intrinsically plural. Talking about situated culture is an attempt to highlight the significance of the distinguishing factors that Barcelona possesses in its cultural production. This does not mean that this situated culture should be a strictly localist culture – a situated culture does not mean a culture that cuts off global links – it is a culture that relates to the global on the basis of its own specificity. What is most reprehensible from my point of view are cultural dynamics that have a global logic but that can just as well be here or anywhere else. And it’s true that the platforms generate this. An example: the other day the former minister of culture of Brazil, Lluca Ferreira, was here and talked about a program of living culture they developed, and they posted a photograph of some indigenous people where the man wore something that covered his pubic parts but the woman’s breasts were naked. So Facebook took the photograph off the site, and when the Minister called Facebook Brazil to say ‘what is going on?’, they told him that they didn’t have any duty towards the Brazilian government, that the only control over them was from a judge in San Francisco and that, therefore, if the judge in San Francisco forced them to put the photograph back, they would put it back, otherwise they wouldn’t have to listen to any minister from Brazil or anywhere else. In the end, there was a public movement of protest, and they put the photo back. The same thing happened here a few days ago, a group from a municipal theatre creation factory put up a poster with a man’s ass advertising a play by Virginia Wolff and Facebook took their entire account off the net – not just the photograph, they totally removed them from Facebook. And here too Facebook said that they are independent and that only the judge from San Francisco and so on. I believe that this is the opposite of situated culture because it is a global cultural logic, but at the same time it allows itself to be censored in Saudi Arabia, in China, that is to say it has different codes in each place. So to speak of situated culture means to speak of social transformation, of the relationship between culture and social transformation situated in the context in which you are working. But at the same time to have the will to dialogue with similar processes that exist in any other part of the world and that is the strength of a situated culture. And those processes of mutuality, of hybridization, that can happen when you have a Pakistani community here, you have a Filipino community, you have a Chinese community, you have a Gypsy community, you have an Italian community, you have an Argentinean community: they can be treated as typical folkloric elements in a theme park, or you can try to generate hybridization processes. Now at the Festival Grec this year there will be poetry in Urdu from the Pakistanis, there will be a Filipino theatre coming and a Filipino film fest at the Filmoteca – and this means mixing, situating, the cultural debate in the space where it is happening and trying to steep it in issues of cultural diversity. What I understand is that we need to strive for a local that is increasingly global, that this dialogue between the local and the global is very important.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: Returning to social innovation and popular creativity, social innovation is also a concept taken up pretty much everywhere: how is it understood here? Taking into account that in the world of the commons, Catalonia, and especially Barcelona, is very well known for its fablabs, which are also situated in this new era. How then do you understand social innovation and how do you see the relationship between education and social innovation?</ul></br><p><strong>JS</strong> : What I am trying to convey is that the traditional education system is doing little to prepare people and to enhance inclusive logics in our changing and transforming society, so in very broad lines I would say that if health and education were the basic redistributive policies of the 20th century, in the 21st century we must incorporate culture as a basic redistributive policy. Because before, the job market had very specific demands for the education sector: it knew very well what types of job profiles it needed because there was a very Taylorist logic to the world of work – what is the profile of a baker, of a plumber, of a miller? How many years you have to study for this kind of work. There is now a great deal of uncertainty about the future of the labour market, about how people will be able to work in the future and the key words that appear are innovation, creativity, entrepreneurship, flexibility, ability to understand a diverse world, teamwork , being open to new ideas: this has little to do with traditional educational profiles, but it has much to do with culture, with things that allow you to acquire that backpack of basic tools that will help you navigate in a much more uncertain environment. And for me, to find the right connection between culture and education is very important because it allows the educational system to constantly transform itself by taking advantage of the creative potential of an environment that is much more accessible now than before because of new technologies, and therefore to make the transition from a deductive system where there is a teacher who knows and tells people what they need to know – to an inductive system: how do we explore what we need to know in order to be able to act. And that more inductive, more experimental logic has to do with creativity whereas the traditional education system didn’t postulate creativity, it postulated your ability to learn what someone else had decided you needed to study. It’s art, it is culture that allows you to play in that field much more easily …</p></br><p><strong> Translated from Spanish by Nancy Thede.</strong></p></br><p>1 Joan Subirats is Commissioner for culture in the city government of Barcelona led by the group Barcelona en comu. He is also professor of political science at the Universitat<br /></br>autonoma de Barcelona and founder of the Institute on Governance and Public Policy.</p></br><p>2 « Salvara la cultura a las ciudades? », La Vanguardia (Barcelona), Culturals supplement, 12<br /></br>May 2018, pp. 20-21. https://www.lavanguardia.com/cultura/20180511/443518454074/cultura-ciudadesbarcelona-crisis.html</p></br><p>3 Nancy Fraser, « A Triple Movement », New Left Review 81, May-June 2013. Published in Spanish in Jean-Louis Laville and José Luis Coraggio (Eds.), La izquierda del<br /></br>siglo XXI. Ideas y diálogo Norte-Sur para un proyecto necesario Icaria, Madrid 2018.</p></br><p>4 Festival Grec, an annual multidisciplinary festival in Barcelona, now in its 42nd year. It is<br /></br>named for the Greek Theatre built for the 1929 Universal Exhibition in Barcelona:<br /></br>http://lameva.barcelona.cat/grec/en/.</p></br><p>5 Barcelona’s annual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>nnual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>A workshop <<blockquote><p>A workshop <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> will take place at Rio (Brazil) from 18 to 26 of october 2013, coordinated by <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> with the collaboration of <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> and the support of MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons was developed by Pablo Soto. This initiative aims to produce with inhabitants, activists in the place, living maps, consisting of short video documentaries and vidéoposts. The proposed approach takes the form of an intense multi-day workshop with communication students and activists to find the Commons, define and make them visible in the territory by producing media that form the map.</p></br><p>Pablo Soto initiated this approach around urban commons of <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istanbul</a> and <a href = "http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/"> Athens </ a>. See the work done about <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/"> Taksim Square </a>, whose privatization was one of the starting points of protest in Turkey this year. The mapping is a strategic tool. To research of the urban commons is a process of mapping the space, that Pablo Soto understand « as proposed by Deleuze and Guattari, and used many artists and activists during the last decade, as a <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php"> performance</a> which can be thinking, artistic work, or social change ».</p></br><p>On 20 March 2013, a wikisprint was performed in Barcelona using the same principles and methodology . Under the title  » Global P2P  » , it was to map Common practices and P2P in Latin America and southern Europe. See in English <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/"> # GlobalP2P , the wind that shook the net </a>.</p></br><p>Rio next step Mapping the commons is one of the cities that comes from living like the rest of Brazil, an intense social and political mobilization against international festivities that tend to <a href= "http:// scinfolex.wordpress.com/?s=Olympic"> privatize public space </a>. Many consider these mobilizations, their claims and modes of organization fall within the paradigm of Commons. See analysis on the subject of Bernardo Gutierrez in <a href="http://blogs.20minutos.es/codigo-abierto/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">el viento that desordeno las redes</a> and Alexandre Mendes in <a href ="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade uma das democracia mobilizacoes do comum e</a>.</p></br><p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>lt;p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>A workshop <<blockquote><p>A workshop <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> will take place at Rio (Brazil) from 18 to 26 of october 2013, coordinated by <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> with the collaboration of <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> and the support of MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons was developed by Pablo Soto. This initiative aims to produce with inhabitants, activists in the place, living maps, consisting of short video documentaries and vidéoposts. The proposed approach takes the form of an intense multi-day workshop with communication students and activists to find the Commons, define and make them visible in the territory by producing media that form the map.</p></br><p>Pablo Soto initiated this approach around urban commons of <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istanbul</a> and <a href = "http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/"> Athens </ a>. See the work done about <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/"> Taksim Square </a>, whose privatization was one of the starting points of protest in Turkey this year. The mapping is a strategic tool. To research of the urban commons is a process of mapping the space, that Pablo Soto understand « as proposed by Deleuze and Guattari, and used many artists and activists during the last decade, as a <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php"> performance</a> which can be thinking, artistic work, or social change ».</p></br><p>On 20 March 2013, a wikisprint was performed in Barcelona using the same principles and methodology . Under the title  » Global P2P  » , it was to map Common practices and P2P in Latin America and southern Europe. See in English <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/"> # GlobalP2P , the wind that shook the net </a>.</p></br><p>Rio next step Mapping the commons is one of the cities that comes from living like the rest of Brazil, an intense social and political mobilization against international festivities that tend to <a href= "http:// scinfolex.wordpress.com/?s=Olympic"> privatize public space </a>. Many consider these mobilizations, their claims and modes of organization fall within the paradigm of Commons. See analysis on the subject of Bernardo Gutierrez in <a href="http://blogs.20minutos.es/codigo-abierto/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">el viento that desordeno las redes</a> and Alexandre Mendes in <a href ="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade uma das democracia mobilizacoes do comum e</a>.</p></br><p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>lt;p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Afin de nourrir<blockquote><p>Afin de nourrir la réflexion sur l’intégration des communs de la connaissance dans les visions et perspectives des acteurs engagés dans la transition, nous proposons un séminaire autour du projet FLOK Society ave c Michel Bauwens les 22 et 23 septembre 2014 en région parisienne.</p></blockquote></br><p>Le projet FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge) est la première tentative d’apporter des propositions opérationnelles à l’échelle d’un pays pour une transition vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte. Il vise à créer les conditions d’une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics basée sur une appropriation du paradigme des communs de la connaissance.</p></br><p>Le projet FLOK Society a été élaborer en Équateur à la demande d’institutions gouvernementales. Il a été dirigé par Michel Bauwens, leader de la P2P Foudation, qui a mobilisé autour de lui une large équipe de chercheurs et d’activistes en Équateur, en Amérique Latine et à travers le monde. Les travaux ont mis en perspective les quatre grandes filières mobilisant et produisant les communs de la connaissance : éducation et culture, science, industrie agriculture et services, et citoyenneté et participation (ref : <a href="http://tinyurl.com/obd9jdh">http://tinyurl.com/obd9jdh</a>), pour brosser une analyse de leurs effets de transformations sur le marché, l’État et la société civile, et proposer des orientations transversales et sectorielles de politiques publiques pour faire émerger une économie sociale de la connaissance qui contribue à une transition sociale, économique et environnementale. Ces propositions sont la déclinaison d’une matrice à caractère générale, sous forme de préconisations spécifiques au contexte local équatorien.</p></br><p>Indépendamment de la manière dont celles-ci seront (ou non) reprises sous formes de politiques publiques par le gouvernement ou d’initiatives de la société civile en Équateur, les travaux du projet FLOK Society offrent un corpus de propositions et une méthodologie qui méritent d’être mis à l’épreuve d’autres contextes que celui de l’Équateur. Ce séminaire invite à identifier et approfondir les propositions du projet FLOK Society et les mettre en perspective avec la recherche, les expériences et les mobilisations dans le contexte français et européen.</p></br><p>Dans ce contexte, les acteurs de la transition sont inscrits dans une histoire et un agenda de luttes, de mobilisations et d’expérimentations. Ce séminaire vise à permettre d’intégrer le paradigme des communs de la connaissance de manière utile et efficace dans les visions politiques des familles de pensée qui constituent les forces de la transition, que sont les mouvements sociaux, le syndicalisme, et l’Economie Sociale et Solidaire.</p></br><p>Comment la réflexion sur la place des communs de la connaissance va-t-elle inspirer ces familles de pensée ? Quels agendas bâtir ou rejoindre ? Sur quels territoires et à quelles échelles doit-on mobiliser les communs de la connaissance pour une transformation sociale, culturelle, économique et politique vers une société plus juste, plus participative et, consciente et respectueuse des limites de la planète ?</p></br><p>Le séminaire se structure autour de trois temps, correspondant aux trois axes objets en transformation : le marché, la puissance publique et la société civile. Pour chacun de ces temps, il s’agit d’analyser les apports des communs de la connaissance aux débats et aux luttes sociales et politiques en cours, pour, dans la mesure du possible, élaborer des propositions, dégager des lignes de forces et des stratégies de convergence sectorielles et territoriales. Ces trois axes de travail seront précédés d’une présentation du projet FLOK Society et suivi d’un temps de bilan du séminaire.</p></br><p>Le séminaire se déroule à Villarceaux, OEcocentre de la Bergerie, avec le soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer – FPH</p></br><p>Information complémentaire : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>ericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Alors que nous <blockquote><p>Alors que nous préparons une rencontre publique, le 16 septembre prochain à Paris, avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler, sur les enjeux de la connaissance libre et de la transition écologique, sociale et économique, nous présentons ici, la traduction en français de l’interview conduite par Richard Poynder, de Michel Bauwens au sujet du projet FLOK Society. Cette interview a été publiée à la veille du sommet FLOK society à Quito, en mai 2014, sous le titre original : <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/05/working-for-phase-transition-to-open.html">Working for a phase transition to an open commons-based knowledge society: Interview with Michel Bauwens</a>. de Michel Bauwens présente le projet FLOK Society, les résultats escomptés en Équateur et plus généralement pour le mouvement P2P, sans occulter les difficultés qu’il a rencontré avec son équipe de recherche.</p></blockquote></br><p>Richard Poynder est un journaliste indépendant et blogueur passionné par le mouvement Open Access, la communication scientifique, la science ouverte, et les technologies de communication et la propriété intellectuelle. Son <a href="http://poynder.blogspot.co.uk">Blog </a> est une mine d’or pour toute personne qui s’intéresse à ce sujet.basée sur l’ouverture</p></br><p>L’interview de Michel Bauwens a été publiée sous Licence : CC BY NC ND. La traduction a été réalisé par Frédéric Sultan.</p></br><p><em>Mardi, 27 mai 2014</em></p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" alt="" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons</figcaption></figure></br><p>Aujourd’hui, un <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">sommet commence à Quito,</a> en Équateur qui discutera des façons dont le pays peut se transformer en une société de la connaissance ouverte basée sur les communs. L’équipe qui a élaboré ces propositions est dirigé par Michel Bauwens, fondateur de la <a href="http://p2pfoundation.net/">Fondation pour les alternatives Peer-to-Peer (P2P Foundation)</a>. Quel est le contexte de ce plan, et quelle est la probabilité que ses fruits apportent un réel changement ? C’est dans l’espoir de trouver une réponse à ces questions que j’ai récemment interviewé Michel Bauwens.</p></br><p>Internet a suscité l’émergence et la croissance des mouvements libres et ouverts, comme ceux des logiciels libres et open source, de la politique ouverte, du gouvernement ouvert, des données ouvertes, le journalisme citoyen, creative commons, la science ouverte, les ressources éducatives libres (REL), le libre accès etc.</p></br><p>Bien que ces mouvements se soient fixé des objectifs souvent assez limités (par exemple, libérer la littérature scientifique revue par un comité de lecture – e.g. “freeing the refereed literature”) certains théoriciens du réseau affirment que le phénomène qu’ils représentent a le potentiel non seulement de remplacer les pratiques fermées et propriétaires traditionnelles par des approches plus ouvertes et transparentes, mais aussi, de subordonner les intérêts commerciaux étroits à la satisfaction des besoins croissants des communautés et la société en général, et qu’en permettant aux citoyens ordinaires de collaborer ensemble d’une manière distribuée (et sans les organisations hiérarchiques traditionnelles) sur les grands projets, le réseau pourrait avoir un impact significatif sur la façon dont les sociétés et les économies s’organisent.</p></br><p>Dans son livre influent « The Wealth of Networks », par exemple, Yochai Benkler identifie et décrit une nouvelle forme de production qu’il voit émerger sur Internet – ce qu’il appelle «la production par les pairs basée sur les communs ». Ceci, dit-il, crée une nouvelle économie de l’information en réseau.</p></br><p>Ancien bibliothécaire et théoricien du réseau, le belge Michel Bauwens va jusqu’à dire qu’en permettant la collaboration de pair à pair (P2P), l’Internet a créé un nouveau modèle pour le développement de la société humaine. En plus de la production par les pairs, il m’a expliqué en 2006 que le réseau encourage également la création de propriété par les pairs (c’est à dire de propriété détenue en commun), et de la gouvernance par les pairs (gouvernance qui repose sur la société civile plutôt que sur la démocratie représentative).</p></br><p>En outre, ce qui est frappant avec la production par les pairs, c’est qu’elle émerge et fonctionne en dehors des structures traditionnelles du pouvoir et des systèmes de marché. Et quand ceux qui travaillent dans ce domaine cherchent un financement, ils délaissent le système bancaire traditionnel, pour de nouvelles pratiques de P2P comme le crowdfunding et le prêt social.</p></br><p>Lorsque j’ai demandé en 2006 à Michel Bauwens à quoi ce nouveau monde pourrait ressembler dans la pratique, il a répondu, «Je vois une civilisation de P2P qui devra être post-capitaliste, dans le sens où la survie de l’humanité ne peut pas coexister avec un système qui détruit la biosphère; mais il y aura néanmoins un marché en plein essor. Au cœur d’une telle société – où la production immatérielle est la forme primaire – la production de la valeur grâce à la production par les pairs non-réciproque, devrait probablement être soutenue par un revenu de base « .</p></br><h1>Irréaliste et utopique?</h1></br><p>Convaincu du potentiel du P2P, Bauwens a fondé la P2P Foundation (Fondation pour les alternatives Peer-to-Peer) en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair »</p></br><p>Les critiques rejettent les idées de Bauwens comme irréalistes et utopiques, et durant les huit ans écoulées depuis la première fois que je lui ai parlé, beaucoup de choses sont arrivées qui pourraient sembler venir en renfort des arguments des sceptiques. Plutôt que d’être discrédité par la crise financière de 2008, les marchés traditionnels et le néolibéralisme ont par exemple resserré leur emprise sur les sociétés, dans toutes les parties du monde.</p></br><p>Dans le même temps, le potentiel de démocratie et d’ouverture que Bauwens considère comme caractéristique du réseau, est mis en cause. Alors que les plates-formes de réseaux sociaux comme Facebook permettent le genre de partage et de collaboration que Bauwens définie comme le cœur d’une société de P2P, il y a par exemple un sentiment croissant que ces services sont en fait une nouvelle forme d’exploitation, notamment en raison de la valeur importante créée par les utilisateurs de ces services et monétisée non pas au bénéfice des utilisateurs eux-mêmes, mais pour celui exclusif des grandes sociétés qui en sont propriétaires.</p></br><p>Nous avons également vu une forte croissance dans le domaine des appareils mobiles propriétaires, et le déluge d’applications nécessaires à leur usage – un développement qui amène l’ancien rédacteur en chef de Wired, Chris Anderson à conclure que nous assistons à un mouvement dramatique qui nous entraine « de la grande ouverte du Web vers les plates-formes à demi fermées ». Et ce nouveau paradigme, a-t-il ajouté, « reflète le cours inévitable du capitalisme ».</p></br><p>En d’autres termes, plutôt que de mettre au défi ou de contourner le marché traditionnel et le néolibéralisme, le réseau semble destiné à être affecté par eux – un risque qu’un grand nombre considère confirmé par la récente déréglementation de la neutralité du net aux États-Unis.</p></br><p>Il semblerait également que certains des mouvements pour le libre et l’ouverture soient progressivement appropriés et / ou subvertis par des intérêts commerciaux (par exemple les mouvements pour l’accès libre et ouvert aux ressources pédagogiques).</p></br><p>Tout en admettant que la version capitaliste du P2P a commencé à émerger, Bauwens soutient que cela rend d’autant plus nécessaire de soutenir et de promouvoir des formes sociales de P2P. Et ici, il suggère des indices positifs, le nombre de mouvements libres et ouvertes continue de croître et le modèle P2P se répand à partir du monde de la «production immatérielle» pour englober la production matérielle – par exemple avec la conception ouverte (open design) et les mouvements de machines ouvertes (open hardware), un développement encouragé par l’utilisation croissante des imprimantes 3D (3D printers).</p></br><p>Bauwens souligne également une croissance de la mutualisation, et l’émergence de nouvelles pratiques basées sur le partage des ressources physiques et des équipements.</p></br><p>Fait intéressant, ces derniers développements sont souvent moins visibles que l’on pourrait s’y attendre, car une grande partie de ce qu’il se passe dans ce domaine semble avoir lieu hors de la vue des médias traditionnels dans l’hémisphère Nord.</p></br><p>Enfin, dit Bauwens, le mouvement de P2P, ou du commoning (comme certains préfèrent l’appeler), est de plus en plus politisé. Entre autres choses, on a vu l’émergence de nouveaux partis politiques comme les Partis Pirates.</p></br><p>Surtout, Bauwens estime que le succès à long terme du P2P est assuré parce que sa philosophie et ses pratiques sont beaucoup plus durables que le système basé sur le marché actuel. « Aujourd’hui, nous considérons la nature infinie et nous croyons que les ressources infinies devraient être raréfiées afin de protéger les acteurs monopolistiques», dit-il et « Demain, nous devrons considérer la nature comme une ressource finie, et nous devrons respecter l’abondance de la nature et de l’esprit humain. »</p></br><h1>De la périphérie au mainstream</h1></br><p>Et comme le besoin de durabilité devient de plus en plus évident, de plus en plus de gens se laisseront convaincre par ce que Bauwens a à dire. En effet, quel meilleur indice d’une reconnaissance du P2P que l’invitation l’année dernière par trois institutions gouvernementales équatoriennes, de Bauwens à diriger une équipe chargée d’apporter des <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Pl">propositions pour la transition </a>du pays vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte ?</p></br><p>L’organisation responsable du projet est la FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge Society). Lors de l’annonce du projet, David Bollier, en tant que «commoners», a expliqué, que l’équipe de Bauwens a été invité à examiner de nombreux thèmes interdépendants », dont l’éducation ouverte; l’innovation et la science ouverte; les activités de création (de sens et artistiques) »»; la conception ouverte en communs; la fabrication distribuée; l’agriculture durable; et la production industrielle ouverte ».</p></br><p>Bollier a ajouté: «Ce projet de recherche examinera également des cadres juridiques et institutionnels pour soutenir les capacités productives ouvertes; de nouveaux types d’infrastructures et des systèmes pour la vie privée, la sécurité, la propriété des données et des droits numériques techniques ouvertes; et les moyens de mutualiser les infrastructures physiques de la vie collective et de promouvoir la consommation collaborative.  »</p></br><p>En d’autres termes, dit Bollier, l’Equateur « n’a pas simplement assume – comme « le monde développé » le fait que plus d’iPhone et de fours à micro-ondes apportent la prospérité, la modernité et le bonheur. » Au contraire, il est à la recherche de solutions durables qui favorisent «l’égalité sociale et territoriale, la cohésion et l’intégration de la diversité. »</p></br><p>Le résultat, en Avril l’équipe de Bauwens a publié une série de propositions destinées à faire entrer l’Equateur dans ce qu’il appelle une économie de P2P civique durable. Et ces propositions seront discutées lors d’un sommet qui se tiendra cette semaine dans la capitale de l’Equateur (Quito).</p></br><p>« Comme vous pouvez le voir sur nos propositions, nous visons une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics», explique Bauwens. « Et nous le faisons sans inventer ou imposer des utopies, mais par l’extension des prototypes fonctionnels des commoners et les producteurs de pairs à pairs eux-mêmes. »</p></br><p>Mais Bauwens sait que Rome ne s’est pas construite en un jour, et il se rend compte qu’il a pris sur lui une tâche énorme, lourde de difficultés. Le processus d’élaboration des propositions a rencontré des défis considérables. Peu de temps après leur arrivée en Equateur, par exemple, on leur a dit que le financement du projet avait été annulé (financement qui a heureusement été rétabli plus tard). Et pour le moment, on ne sait même pas si une partie (ou la totalité) des propositions FLOK verra jamais le jour.</p></br><p>Bauwens est néanmoins optimiste. Quel que soit le résultat en Equateur, dit-il, une première tentative a été faite, et c’est important, pour créer un modèle de transition d’un État-nation du modèle dépassé d’aujourd’hui vers une société post-capitaliste de connaissance sociale.</p></br><p>« Ce que nous avons maintenant que nous n’avions pas avant, indépendamment de la mise en œuvre en Equateur, est le premier plan global des communs pour la transition, et plusieurs propositions législatives concrètes, » dit-il. «Elles sont loin d’être parfaites, mais elles seront une référence que d’autres localités, villes, (bio)régions et États pourront s’approprier et adapter à leurs contextes. »</p></br><p>Dans l’interview ci-dessous Bauwens présente le projet plus en détail, y compris l’arrière plan et les défis auxquels lui et le projet FLOK Society ont dû faire face.</p></br><h1>Début de l’interview</h1></br><p><strong>RP: La dernière fois que nous nous sommes parlé, en 2006, vous aviez présenté vos idées sur une société P2P (pair-à-pair), qui je crois, est désignée par David Bollier comme un « mode du commun » – le commoning. Brièvement, qu’avons nous appris depuis cette date, au sujet des opportunités et des défis que l’on rencontre en essayant de créer une société du P2P, et comment vos réflexions sur le P2P ont-elles changées / évoluées ?</strong></p></br><p>MB: À l’époque, la dynamique P2P étaient surtout visible dans le processus de «production immatérielle», c’est à dire dans les communautés qui ont créé des communs de la connaissance et du code. La tendance a depuis embrassé la production matérielle elle-même, grâce à la conception ouverte (open-design) qui est lié à la production de machines ouverte (open hardware).</p></br><p>Une autre tendance est la mutualisation des ressources physiques. Nous avons vu d’une part une explosion dans la mutualisation des espaces de travail ouverts (hackerspaces, fab-labs, co-travail) et l’explosion de l’économie dite du partage et de la consommation collaborative.</p></br><p>Ceci est bien sûr liée à l’émergence de pratiques et de technologies distribuées pour la finance (financement par la foule, prêt social – crowd-funding, social lending); et pour les machines elles-mêmes (l’impression en 3D et d’autres formes de production distribuées). D’où l’émergence et la croissance de la dynamique P2P est maintenant clairement liés à la « distribution de tout ».</p></br><p>Il n’existe pas aujourd’hui de lieu où nous allions, où les initiatives sociales en P2P ne se développent pas de manière exponentielle. Le P2P est maintenant un fait social.</p></br><p>Depuis la crise de 2008, nous percevons également beaucoup plus clairement la dimension politique et économique du P2P. Il y a maintenant clairement, à la fois un secteur capitaliste P2P (louer et travailler gratuitement est maintenant appelé partager, ce qui exerce une pression à la baisse sur les niveaux de revenu du travail) et un secteur social. Tout d’abord, la crise généralisée de notre système économique a poussé plus de personnes à la recherche de telles solutions de rechange pratiques. Deuxièmement, la plupart des dynamiques P2P sont clairement contrôlées par les forces économiques, c’est à dire la nouvelle « net-archie » (hiérarchie du réseau) des plates-formes.</p></br><p>Enfin, nous voyons la politisation croissante du P2P, avec l’émergence de Partis Pirates, des partis en réseau (Partido X en Espagne) etc.</p></br><p>Nous avons maintenant à décider plus clairement qu’auparavant, si nous voulons plus de production par des pairs autonomes, c’est à dire, s’assurer de la domination d’une logique sociale d’agrégation libre qui permet de générer des moyens de subsistance autogérés, ou, si nous sommes heureux avec un système dans lequel la création de valeur est contrôlée et exploitée par les propriétaires de plateformes et d’autres intermédiaires.</p></br><p>Le résultat de tout cela est que mes propres réflexions sont maintenant plus directement politiques. Nous avons élaboré des propositions concrètes et des stratégies pour créer des contre-économies basées sur le P2P qui soient dissociées de l’accumulation du capital, mais orientées vers l’accumulation de coopération et vers l’autonomie de la production des biens communs.</p></br><p><strong>RP: En effet, l’année dernière, on vous a demandé de diriger une équipe en vue de présenter des propositions pour « refonder l’économie de l’Équateur, en initiant une transition vers une société de la connaissance libre et ouverte ». Si je comprends bien, elle serait fondée sur les principes des réseaux ouverts, la production par les pairs et sur le « mode du commun » (commoning). Pouvez-vous dire quelque chose sur le projet et ce que vous espérez qu’il va en résulter ? Est-ce le gouvernement équatorien lui-même qui vous a fait cette commande, ou bien un organisme gouvernemental ou non gouvernemental en Equateur?</strong></p></br><p>MB: Le projet, appelé <a href="http://floksociety.org/">FLOK Society (floksociety.org</a>), a été commandité par trois institutions gouvernementales équatoriennes, à savoir le Ministère de coordination des connaissances et des talents humains ( Coordinating Ministry of Knowledge and Human Talent), la SENESCYT (Secretaría Nacional de Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación) et la IAEN (Instituto de Altos Estudios del Estado).</p></br><p>La légitimité et la logique du projet provient du <a href="http://www.unosd.org/content/documents/96National%20Plan%20for%20Good%20Living%20Ecuador.pdf">Plan national de l’Équateur,</a> qui est basée sur la notion de Bien Vivre (Buen Vivir), qui est une manière, non réductionniste, non-exclusive de regarder la vie économique et sociale, inspirée par les valeurs traditionnelles des peuples autochtones des Andes. Le but de FLOK est d’ajouter la « Bonne connaissance » (Buen Conocer) comme un catalyseur et facilitateur de bonne vie.</p></br><p>Le point important à souligner est qu’il est impossible pour les pays et les personnes qui sont encore sous la dépendance néo-coloniale d’évoluer vers des sociétés plus équitables, sans accès à la connaissance partageable. Et cette connaissance, exprimée dans divers communs, correspondent aux différents domaines de la vie sociale (éducation, science, agriculture, industrie), ne peut elle-même se développer sans que soit examinées à la fois les conditions matérielles et immatérielles qui permettront sa création et son expansion.</p></br><h1>Sommet FLOK</h1></br><p><strong>RP: Pour cela, vous avez élaboré un plan de transition. Cela comprend une série de propositions (disponible <a href="http://bollier.org/blog/ecuador%E2%80%99s-pathbreaking-plan-commons-based-peer-production-update">ici</a> ), et un rapport principal (<a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">ici</a> ). Je suppose que votre plan peut être ou ne pas être pris en compte par l’Équateur. Quelle est la procédure pour le faire avancer, et êtes-vous optimiste sur le fait que l’Equateur se lancera dans la transition que vous envisagez?</strong></p></br><p>MB: Le plan de transition fournit un cadre permettant de passer d’une économie que nous appelons «cognitive», fondée sur le capitalisme net-archique (« netarchical ») (basé respectivement sur l’exploitation de rentes de la propriété intellectuelle ou de plates-formes de médias sociaux) à une «économie civique basée sur le P2P» mature.</p></br><p>La logique ici est que les formes économiques dominantes aujourd’hui se caractérisent par une crise de la valeur, la valeur extraite dans cette logique ne s’écoule pas vers les créateurs qui en sont à l’origine. L’idée est de passer à une économie dans laquelle cette boucle de rétroaction de la valeur est restaurée.</p></br><p>Donc, une quinzaine de nos propositions de politiques appliquent cette idée générale à des domaines spécifiques, et suggèrent comment les communs de la connaissance ouverte peuvent être créés et développés dans ces domaines particuliers. Nous avons publié ces propositions le 1er Avril sur co-ment, un logiciel open source qui permet aux gens de faire des commentaires sur les concepts, les phrases ou les paragraphes spécifiques.</p></br><p>Cette semaine (du 27 au 30 mai 2014), le sommet FLOK qui discute ces propositions sera crucial. Il rassemblera les institutions gouvernementales, les défenseurs des mouvements sociaux et des experts, à la fois en Équateur et à l’étranger.</p></br><p>L’idée est de consacrer trois jours à la recherche d’un consensus entre ces différents groupes, et puis d’essayer de parvenir à un accord avec les institutions gouvernementales capables de mettre en œuvre ces propositions. Il y aura donc deux filtres: le sommet lui-même, puis le suivi ultérieur, ce qui clairement confronte des intérêts différents.</p></br><p>Ce n’est pas un projet facile, sachant qu’il n’est possible de réaliser tout cela par décret.</p></br><p><strong>RP: Plus tôt cette année vous avez fait une<a href="http://bollier.org/blog/flok-society-vision-post-capitalist-economy"> série de vidéo</a>s pour discuter des questions découlant de ce que vous essayez de faire – qui consiste essentiellement à créer «une société post-capitaliste de la connaissance sociale» ou «une société de la connaissance ouverte basée sur les communs ». Dans une vidéo vous discutez de trois régimes différents de la valeur, et je note que vous parlez de ceux-ci dans votre dernière réponse – c’est à dire le capitalisme cognitif, le capitalisme net-archique et une économie civique du P2P. Pouvez-vous en dire un peu plus sur la façon dont ces trois régimes diffèrent et pourquoi à votre avis le régime en P2P est une meilleure approche que les deux autres?</strong></p></br><p>MB: Je définis le capitalisme cognitif comme un régime dans lequel la valeur est générée par une combinaison d’extraction de rente à travers le contrôle de la propriété intellectuelle et des réseaux de production mondiaux, et exprimée en termes de monétisation.</p></br><p>Ce que nous avons appris, c’est que la démocratisation des réseaux, qui fournit également de nouveaux moyens de production et de distribution de la valeur, signifie que ce type d’extraction de valeur est de plus en plus difficile à réaliser, et pour être maintenu nécessite soit la suppression de droits (ce qui érode sa légitimité), soit le sabotage technologique pur et simple (DRM). Ces deux stratégies ne sont pas viables à long terme.</p></br><p>Ce que nous avons aussi appris, c’est que le réseau a provoqué l’ émergence d’un nouveau modèle, adapté à l’âge du P2P, et que j’appelle le capitalisme net-archique, c’est à dire « la hiérarchie du réseau ». Dans ce modèle, nous voyons l’exploitation directe de la coopération humaine par le biais de plates-formes propriétaires qui à la fois permettent et exploitent la coopération humaine. Surtout, alors que leur valeur est dérivée de notre communication, notre partage et notre coopération (une plate-forme vide n’a pas de valeur), et de la valeur d’usage que nous sommes en train de créer de façon exponentielle (Google, Facebook ne produisent pas le contenu, c’est nous qui le faisons), la valeur de l’échange est exclusivement extraite par les propriétaires de ces plate-formes. Ce n’est pas viable, car il est facile de voir qu’un régime dans lequel les créateurs de la valeur ne reçoivent aucun revenu de leur création n’est pas viable à long terme et pose donc des problèmes pour le capitalisme. Après tout, qui va acheter des marchandises sans revenus?</p></br><p>Donc, la question clé est: comment pouvons-nous recréer la boucle de valeur entre la création, la distribution et le revenu? La réponse pour moi est la création d’une « économie civique P2P » mature, qui combine des communautés ouvertes contributives, les coalitions entrepreneuriales éthiques capables de créer des moyens de subsistance pour les « commoners », et des institutions « for-benefit » qui vont « rendre possible et renforcer les infrastructures de la coopération ».</p></br><p>Pensez au modèle de base de notre économie comme l’économie Linux au sens large, mais dans lequel les entreprises sont en fait dans les mains des créateurs de valeurs eux-mêmes. Imaginez ce modèle micro-économique à l’échelle macro de toute une société. La société civile devient une série de communs avec les citoyens en tant que contributeurs; le marché de l’actionnariat devient une place de marché éthique des parties prenantes; et l’État devient un État partenaire, qui «permet et autorise la production sociale» à travers la « communalisation » des services publics et des partenariats publics communs (PPC).</p></br><h1>Défis et méfiance</h1></br><p><strong>RP: Comme vous l’avez dit plus tôt, ce n’est pas un projet facile que vous avez entrepris en Equateur, en particulier parce que c’est une tentative d’intervenir au niveau d’un État-nation. Gordon Cook a dit du projet: « C’est avant même de s’être posé sur place que le projet s’est fracassé sur des obstacles pourtant anticipés » Pouvez-vous dire quelque chose au sujet de ces obstacles et la façon dont vous les avez surmontés?</strong></p></br><p>MB: Il est vrai que le projet a commencé sous des auspices assez négatives. Il est par exemple, devenu la victime de luttes de factions internes au sein du gouvernement, et son financement a même été annulé pour un temps après notre arrivée; les institutions n’ont pas payés nos salaires pendant près de trois mois, ce qui était un problème grave au regard des moyens financiers dont disposent les militants précaires qui composent l’équipe de recherche.</p></br><p>Toutefois, en mars (lorsque l’une des parties du différend a perdu, il s’agit du promoteur initial Carlos Prieto, recteur de l’IAEN), nous avons renouvelé l’engagement des deux autres institutions. Depuis le soutien politique s’est renforcé, et le sommet est sur le point de démarrer.</p></br><p>Quant à Gordon, il est devenu une victime de ce que nous allons appeler poliment, une série d’engagements mal interprétés sur le financement de sa participation, et il est tout à fait compréhensible qu’il soit devenu critique du processus.</p></br><p>La vérité est que le projet a été extrêmement contradictoire de différentes façons, mais c’est la réalité du monde politique partout, pas seulement en Equateur.</p></br><p>En effet, le gouvernement équatorien est lui-même engagé dans des politiques parfois contradictoires et la société civile considère qu’un grand nombre des premières idées du mouvement civique qui l’a porté au pouvoir ont été abandonnées. Ainsi, nos tentatives de participation plus large, ont été étouffées par la méfiance que de nombreux militants civiques ont vis à vis du gouvernement, et la sincérité de notre projet a été mise en doute.</p></br><p>En outre, les dynamiques sociales du P2P, qui bien sûr existent comme dans de nombreux autres pays, ne sont pas particulièrement développées dans des formes modernes supportées par le numérique en Equateur. Le fait qu’il n’a pas été possible à l’équipe dirigeante du projet de recherche de se connecter directement avec les dirigeants politiques afin de tester leur engagement réel n’a pas faciliter le projet. Cela a été extrêmement frustrant.</p></br><p>Sur le plan positif, nous avons été entièrement libres de mener nos recherches et de formuler nos propositions, et il est difficile de ne pas croire que le niveau de financement dont le projet a bénéficié ne reflète pas un certain degré d’engagement.</p></br><p>Ainsi, le sommet est sur la bonne voie, et nous avons reçu de nouveaux engagements. Il est clair, cependant, qu’il faudra juger sur pièces lors du sommet et de ses suites.</p></br><p>Quel que soit le résultat final, j’ai toujours été convaincu que la formulation du premier « Plan de Transition vers les communs » (que vos lecteurs trouveront ici) légitimé par un Etat-nation, place le mouvement P2P et des communs sur un niveau géopolitique supérieur. En tant que tel, il peut être considéré comme faisant partie de la maturation globale de l’approche P2P/communs, même si il s’avère ne pas fonctionner complètement en Équateur.</p></br><p><strong>RP: Je crois que l’une des questions qui a surgi en concevant les propositions FLOK est que les Equatoriens, qui vivent dans les zones rurales, craignent qu’un système basé sur le partage ne tend à mettre leurs savoirs traditionnels au service d’intérêts privés. Pouvez-vous dire quelque chose à propos de cette peur et comment vous croyez que votre plan peut répondre à ces préoccupations?</strong></p></br><p>MB: Comme vous le savez, les communautés traditionnelles ont souffert de la biopiraterie systématique au cours des dernières décennies, de la part des scientifiques occidentaux qui étudient leur connaissance de la botanique, extraient des résultats scientifiques brevetables, puis les commercialisent à l’Ouest.</p></br><p>L’usage de licences de partage total comme la GPL, permettent de protéger la connaissance comme un bien commun, mais permettraient encore la commercialisation complète sans le retour d’avantages matériels à l’Equateur. Donc, ce que nous proposons est une discussion sur un nouveau type de licence, que nous appelons Licence de réciprocité basée sur le commun (<a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">Commons-Based Reciprocity Licensing</a>). Cette idée a d’abord été conçue par Dmytri Kleiner, un pionnier de la Peer Production Licence.</p></br><p>Ces licences seraient conçus pour une utilisation particulière, par exemple la recherche de la biodiversité dans une série de communautés traditionnelles. Elles permettent le partage non-commercial, l’utilisation commerciale par des entités à but non lucratif, et même s’adresse à des entités à but lucratif qui contribuent en retour. Surtout, elles créent une frontière vis à vis des acteurs à but lucratif qui ne contribuent pas en retour, et leur demande de payer.</p></br><p>Ce qui est essentiel ici, ce n’est pas seulement le flux financier potentiel, mais c’est d’introduire le principe de réciprocité dans le marché, créant ainsi une économie éthique. L’idée est que les communautés traditionnelles peuvent créer leurs propres véhicules (processus) éthiques, et créer une économie dont elles peuvent également bénéficier, et qui reste sous leur contrôle.</p></br><p>Ce concept commence à attirer l’attention des communautés de production ouvertes (open Hardware). Cependant, le débat en Equateur ne fait que commencer. Paradoxalement, les communautés traditionnelles sont aujourd’hui soit à la recherche de la protection de la propriété intellectuelle traditionnelle, qui ne fonctionne pas vraiment pour eux, soit pour des options de non-partage.</p></br><p>Donc nous avons vraiment besoin de développer des solutions éthiques intermédiaires pour ceux à qui elles peuvent être utiles, tout <em>en les mettant dans le siège du conducteur</em>, selon l’expression de Sheila Greer.</p></br><h1>Le renversement fondamental de notre civilisation</h1></br><p><strong>RP: Dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, où pratiquement tout le monde et tout semble être interconnecté et soumis aux règles du néolibéralisme et du marché, est-il vraiment possible pour un pays comme l’Equateur de partir dans une direction différente qui lui serait propre?</strong></p></br><p>MB: Une transition complète est en effet probablement une affaire mondiale, mais les micro-transitions doivent partir de la base, et un gouvernement progressiste qui serait en mesure de créer des politiques et des projets exemplaires montrerait le chemin.</p></br><p>L’Équateur, dans une situation néo-coloniale difficile, est soumis aux pressions du marché mondial et des groupes sociaux internes qui lui sont affiliés. Il y a des signes clairs que, depuis 2010, le gouvernement équatorien s’est éloigné des idées radicales originales exprimées dans la Constitution et le Plan national, comme nous l’avons entendu relaté par la plupart des mouvements civiques que nous avons rencontré.</p></br><p>Le passage à une économie sociale de la connaissance est d’une importance stratégique pour dé-colonialiser l’Equateur mais cela ne signifie pas que cela va effectivement se produire. Cependant, les forces progressistes n’ont pas complètement disparu des institutions gouvernementales.</p></br><p>Aujourd’hui, il est vraiment difficile de prédire quelle sera le résultat de ce projet. Mais comme je le dis, compte tenu de l’investissement que le gouvernement a fait dans le processus, nous croyons qu’il y aura des progrès. Mon opinion personnelle est que la combinaison de nos réalisations politiques et théoriques, et l’existence des documents de propositions politiques, signifie que même avec des progrès modestes dans les lois et sur le terrain, nous pouvons être certains que nous aurons fait une différence.</p></br><p>Le plus probable est que le résultat sur place se révélera être un mélange hybride d’acceptation et de refus de nos propositions, et très certainement la situation n’est pas encore suffisamment mature pour que soit acceptée la logique sous-jacente de notre Plan de Transition pour les Communs (Commons Transition Plan) dans sa totalité.</p></br><p>En d’autres termes, ce que nous pouvons espérer de mieux, c’est la publication et le dialogue sur le plan lui-même, et des actions concrètes, des cadres législatifs, et des projets pilotes. Cela aura pour effet de donner une vraie légitimité à notre approche et de placer les communs à un niveau géo-politique. Que pouvons-nous espérer de plus?</p></br><p>Personnellement, je crois que même si seulement 20% de nos propositions sont retenues pour l’action, nous pouvons considérer qu’il s’agit d’un succès relatif. C’est la première fois qu’une telle transition même partielle aura des effets à l’échelle d’une nation et, comme je le vois, cela donne une légitimité à un nouvel ensemble d’idées sur la transition sociétale. Donc, je crois que nous sommes dignes de notre engagement.</p></br><p>Nous devons accepter que les réalités du pouvoir politique soient incompatibles avec les attentes d’un processus propre pour un changement aussi fondamental de politique. Mais nous espérons que certaines propositions essentielles du projet feront une différence, à la fois pour les Equatoriens et pour tous ceux qui regardent le projet.</p></br><p>Pour l’avenir, toutefois, je dois dire que je m’interroge sérieusement sur l’idée d’essayer de « pirater une société » (“hack a society”) ce qui était la philosophie initiale du projet et des personnes qui nous ont embauchés. Vous ne pouvez pas pirater une société, car une société n’est pas un programme exécutable. Le changement politique a besoin d’une base sociale et politique, et celle-ci était très faible depuis le début dans cette affaire.</p></br><p>C’est pourquoi je crois que les projets futurs devraient d’abord se concentrer sur les niveaux inférieurs de l’organisation politique, comme les villes et les régions, où la politique est plus proche des besoins de la population. Cependant, l’Histoire est toujours pleine de surprises, et des paris audacieux peuvent donner des résultats. Donc FLOK peut encore surprendre les sceptiques.</p></br><p><strong>RP: Si l’Équateur adoptait votre plan (ou une partie substantielle de celui-ci), quelles seraient les conséquences à votre avis, pour l’Equateur, pour les autres pays, et pour les différents mouvements libres et ouverts? Et quelles seraient les conséquences si rien n’était retenu ?</strong></p></br><p>MB: Comme je le dis, à ce stade, dans le meilleur des cas, je vois seulement qu’il sera possible que se réalisent quelques avancées juridiques et des projets pilotes. Ceux-ci seraient importants, ce sont des graines pour l’Equateur, et cela donnerait une crédibilité supplémentaire à notre effort.</p></br><p>Je me rends compte que cela peut vous surprendre de me l’entendre dire, mais je ne pense pas que cela soit l’essentiel. Nous avons déjà des milliers de projets dans le monde qui sont engagés dans des formes de production par les pairs et de transitions vers communs, et cette tendance profonde ne va pas changer. Les efforts visant à changer la logique économique et social vont aller de l’avant avec ou sans l’Equateur.</p></br><p>Comme je l’ai mentionné, ce que nous avons maintenant que nous n’avions pas avant, indépendamment de la mise en œuvre en Equateur, est un premier plan global de transition basé sur les communs, et plusieurs propositions législatives concrètes. C’est loin d’être parfait, mais c’est une référence que d’autres, localités, villes, (bio)régions et États seront en mesure de prendre à leur compte et d’adapter.</p></br><p>Dans le même temps, nous devons poursuivre la transformation à la base et reconstruire des coalitions orientées vers les communs à tous les niveaux, local, régional, national et mondial. Cela prendra du temps, mais puisque la croissance infinie n’est pas possible dans une économie fini, un certain type de transition est inévitable. Espérons juste que ce sera pour le bénéfice des « commoners » et de la majorité de la population mondiale.</p></br><p>Ce dont nous avons besoin, c’est essentiellement de semer les graines de la nouvelle contre-économie, et le mouvement social qui peut la défendre, faciliter son emergence et la développer. Chaque expression politique et formulation de politique publique est un bonus.</p></br><p>Quant à la fin du jeu, vous avez bien deviné. Ce qui distingue l’effort de la Fondation P2P et de nombreux chercheurs FLOK, c’est que nous ne sommes pas seulement engagés dans une démarche pour l’ajout de certaines communs et de la dynamique de P2P le cadre capitaliste existant, mais que nous visons une « phase de transtion » profonde.</p></br><p>Travailler pour une société et une économie durable est absolument crucial pour l’avenir de l’humanité, et en même temps que nous respectons les libertés des gens de s’engager dans la dynamique de marché pour l’allocation des biens rivaux, on ne peut pas se permettre un système basé sur une croissance infinie et une rareté de l’ingénierie, ce qu’est en fait le capitalisme.</p></br><p>En d’autres termes, aujourd’hui, nous considérons la nature infinie et nous croyons que les ressources qui sont infinies devraient être rares, afin de protéger les acteurs monopolistiques; demain, nous devrons considérer la nature comme une ressource finie, et nous devrons respecter l’abondance de la nature et de l’esprit humain.</p></br><p>Aussi, notre but est-il de parvenir à ce renversement fondamental de notre civilisation, rien de moins. Comme vous pouvez le voir sur nos propositions, nous visons une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics. Et nous le faisons sans inventer ou imposer des utopies, mais par l’extension des prototypes fonctionnels des commoners et des producteurs en pair à pair eux-mêmes.</p></br><p><strong>RP: Merci pour cette conversation. Bonne chance pour le sommet.</strong></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>An experience o<blockquote><p>An experience of self-management of computational infrastructure, that allows organizations to embed digital sovereignty into their thinking on transition and take action!</p></blockquote></br><p>Together with other individuals and organizations, and in collaboration with <a href="https://www.koumbit.org/">Koumbit</a>, Remix the commons is developing a collective response to the need for digital tools and infrastructures. The idea is to ensure full digital sovereignty over our work, exchanges and data in coherence with the vision set out in the Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future.</p></br><p>After having tested with Koumbit, an independent and solidary hosting company in Montreal, our ability to set up and manage some tools based on open source and the commons on a shared server, we designed a cooperation system based on a model similar to that of AMAPs, which we call the « Konbit numerique », in reference to the konbit of Haitian farmers. <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Konbit">Konbit</a> numerique is a prototype of « computational commons » for commoners’ projects. It proposes a working infrastructure that makes it possible to gradually achieve the objectives of independence and sovereignty on information and communication technology.</p></br><p>Our Konbit numerique consists of a group of identified users and a server administrator, Koumbit cooperator. It is based on a 6 TB server hosted by Koumbit in Montreal (<a href="https://nuage.en-commun.net">https://nuage.en-commun.net)</a>, in which are installed the applications we need, tools based on open source and commons: file sharing, calendars, task management, online editing of text documents, table, email,… and most importantly for us a wiki farm. This is coverering a large part of the current digital uses of our organizations.</p></br><p>Users are involved in the governance, and as much as possible in maintenance. The work of the server administrator is handled by the collective through a monthly intervention time credit system. This includes, in addition to the time dedicated to server maintenance, time reserved for future technical developments that will be allocated according to the Konbit’s needs. The idea is therefore to jointly pre-finance a digital infrastructure dedicated to the collective. This infrastructure is not based on capitalist logic. It does not seek to make more profit in the perspective of extraction, but to satisfy the needs of the collective. It allows us to start a process to degoogling our digital practices.</p></br><p>Each person involved in the projects of the partners, stakeholders of this initiative, has access to this space and uses it within the framework of their activities in relation to the commons. Each partner can contribute to the life and development of the konbit by subscribing one or more shares of solidarity support (suggested amount: 15 € – 20 $CAD per month, or according to the budgets and needs of the projects), and according to the principle which aims to decouple use and trade (principle 3 of the Charter mentioned above). We have set ourselves the objective of gradually expanding the first collective to a balance between technical need/capacity and finance/governance. It is estimated that about 20 members would be an interesting size of the collective. Then other Konbits could be created and allow a federated type of operation.</p></br><p>The konbit numerique is not an open structure like a Chaton (online service open to all), or an alternative hoster, but an experience of self-management of computational infrastructure by its users. It is still a little early to draw lessons from this approach, but it is likely that this initiative allows organizations to embed digital sovereignty into their thinking on transition and take action. We hope that accompanying such processes could be a challenge of interest to free software activists.</p>hinking on transition and take action. We hope that accompanying such processes could be a challenge of interest to free software activists.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>As Alain Ambros<blockquote><p>As Alain Ambrosi wrote in 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Commons is on everyone’s lips</a>« 1. In order to make this notion known and to avoid its dilution in sometimes too vague speeches, the collective Remix the Commons endeavors to decipher the practices and to sketch out the semantic and conceptual field of the movement of the commons from the collection and analysis of the documents it produces. The development of this vocabulary, which uses the tools of the semantic web, makes it possible to link the initiatives of documentation and promotion of the commons without erasing what makes their identities unique. By doing that, the movement of the commons has a space for strategic collaboration.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>It is in 2010 that Remix the Commons initiates a process of documentation of the commons. Initially, the collective has a simple web site to identify and report content, mostly video, accessible online. At the same time, an initial series of video interviews was conducted at an international meeting in Berlin (2010). Others will follow the rhythm of World Social Forums or local initiatives in France, Senegal, Quebec first, and then in many countries on different continents. It quickly becomes necessary to allow each person to search by using key words in this documentation.</p></br><h1>From key words to the commons vocabulary</h1></br><p>When cataloging media objects on the Remix the Commons wiki (more than 500 media objects now), we describe the content of each production according to four axes which helps to position it in the field of the commons: object or resource to be commonified, stakes, associated actions and expected results. To date, more than 400 « key concepts » have been identified from the corpus gathered on the site. After that, ech concept is a card that uses the information on the Remix the Commons wiki, but also data from other sources accessible by using linking techniques by wikis and the semantic web. From each record, the user accesses information from the main documentary collections associated with the commons (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) and the large reference databases DBpedia, Wikidata, VIAF And WorldCat. Each concept is accompanied by definitions in several languages, resources published around the world that illustrate the point or refer to practices.</p></br><p>This set of key concepts provides a vivid and moving description of the world from the point of view of the commons. This collection is freely accessible, usable by all and open to contribution. Although this work is still at an experimental stage, it opens up interesting perspectives in terms of research, the production and the dissemination of knowledge about the commons. Holes, gaps and nuances between sources of information, between languages and cultures can be identified, documented and discussed among the actors involved in the field of the commons.</p></br><p>The vocabulary of the commons highlighted can support the emerging practices and contribute to the enrichment of the contents in Wikipedia and Wikidata, for example. The associations and collectives that contribute to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>te to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Au cours de pro<blockquote><p>Au cours de prochains mois, trois des partenaires de Remix The Commons vont initier une expérience visant à formaliser des ateliers populaires de cartographie des biens communs, développer des outils de cartographie et un manuel pratique libre et ouvert, un manuel FLOSS, permettant de partager ce travail avec celles et ceux qui voudront le mener dans leur communauté, ou sur leur territoire. </p></blockquote></br><p>Cartographie des Communs en Afrique est une initiative dont le centre de gravité est situé au Sénégal, entre Saint Louis et Dakar. Elle consiste à concevoir un dispositif ambitieux et populaire d’appropriation des communs. Elle mobilise les activistes, les intellectuels et les chercheurs de différents horizons géographiques et culturels et disciplinaires qui partagent l’ambition de refonder l’engagement et la participation citoyenne sur les biens communs. </p></br><p>Les biens communs sont des biens ou des choses qui n’appartiennent à personne en particulier, mais dont l’usage est commun à tous, et la gestion instituée sur une base coopérative et démocratique, c’est à dire qu’elle permet à chacun de prendre part à l’élaboration des règles et des décisions qui l’affectent.</p></br><p>Interroger les biens communs du point de vue de la production du lien social et symbolique, c’est interroger la manière dont les hommes font ensemble communauté humaine et comment ensemble, par accident ou par nécessité, ils se montrent capables de savoir ou non qu’ils sont en train de consolider ce lien ou de le perdre, comment ils sont capables ou non d’édifier des biens communs en le protégeant (Abdourahmane Seck). </p></br><p>Partant des expériences et des enjeux propres au continent Africain, le projet Cartographie des Communs en Afrique consiste à développer des méthodes d’interprétation et de représentation, notamment cartographique, des problématiques des biens communs, à les systématiser et organiser leur mutualisation et leur enrichissement sur une base ouverte et collaborative à des fins d’émancipation des populations. Ce projet contribuera à la constitution de réseaux d’acteurs des communs en Afrique, et à renforcer leur interaction avec ceux du reste du Monde, à travers le partage de visions et de pratiques des communs et la contribution à l’élaboration de méthodes et d’outils de cartographie des communs.</p></br><h1>A l’origine du projet </h1></br><p>Ce projet est née à la suite de la <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">rencontre Internationale « Economics and the Commons »</a> qui s’est déroulée à Berlin en mai 2013. Cette rencontre a sérieusement contribué au brassage humain des militants des Biens Communs et au renforcement des capacités de compréhension de la dynamique de coalition autour des biens communs. Ce mouvement a fait montre d’une réelle capacité de propositions théoriques dans des aspects divers, de même qu’une grande richesse géographique. Mais, la rencontre a aussi reflété certaines faiblesses que traduit notamment l’inégale répartition de son potentiel tribunicien qui accorde une place plus importante à l’Europe. Le niveau de relative faiblesse des Communs en Afrique, ou même encore la faiblesse des niveaux d’engagements financiers pour y développer un mouvement, ne peuvent justifier à eux seuls une telle trajectoire. Au niveau stratégique, il y a une alternative à opérer afin de ne pas reconduire deux travers fréquents du mouvement plus global de l’économie sociale altermondialiste. </p></br><p>Le premier travers à éviter concerne la tendance aux enrôlements à partir, toujours, des mêmes espace (Europe / Nord) et ensuite les excès de la professionnalisation des engagements, qui se traduisent par le renforcement des positions de domination symboliques et de la distinction sociale dans les contextes locaux. Le problème concerne aussi bien les militants du Sud, que ceux du Nord. Il nous faut veiller à ce que le mouvement autour des biens communs grandisse de manière diffuse et multi-centrée, de sortes à éviter des formes singulières de transactions qui opèrent sur la base des inégalités Nord/Sud ; Instruit/non instruits / Réseauté/non réseauté ; etc… </p></br><p>Une autre équation à résoudre concerne la nécessité de ne pas spécialiser le mouvement autour des biens communs à un petit nombre de domaines plus visibles qui risquent d’exclure les autres. Par exemple, si il est évident que les luttes pour l’informatique libre jouent un rôle important dans le renouveau des biens communs, nous devons prêter attention et imaginer des manières de communiquer qui insistent sur le fait que les biens communs sont partout et concernent tous les élans, disciplines et matières. Nul ne doit se sentir exclus. </p></br><h1>Une dynamique endogène autour des communs </h1></br><p>En Afrique, les intellectuels, les cadres des mouvements sociaux, les militants, etc…, sont objectivement à même de porter une dynamique d’appropriation des biens communs, susceptible de rentrer en dialogue avec le reste de la communauté mondiale, d’en assumer la charge et les contradictions, et d’impliquer les populations dans la production de ses propres discours savants – ce qui ne veut pas dire scientifique – sur la gestion des ressources en biens communs. Les pensées qui émergent en Afrique et les pratiques traditionnelles et néo-communautaires entrent en résonance. Les biens communs mobilisent, sans jamais se réduire à une seule dimension, les acteurs des mutimédias, des économistes, des leaders socio-communautaires, des intellectuels-militants, les conteurs traditionnels …etc, à travers des démarches pluri-thématiques et distribuées dans l’espace, de recherche-actions pour accompagner la gestion collective traditionnelle des ressources en biens communs ou la création de nouveaux communs. Le développement d’un mouvement autour des biens communs en Afrique dépend largement de l’existence de telles démarches, et de la diffusion et du partage des résultats. </p></br><p>En d’autres termes, le laboratoire des communs en Afrique devrait être des observations, des recherches documentaires, des enquêtes et études de cas, des focus-groupes, des recherches participatives …etc, ainsi qu’une réflexion intellectuelle, portant sur l’exercice du pouvoir et de la participation à la gouvernance des ressources, réalisés avec les composantes de la population. Dans de telles recherches participatives, les experts en économie, en droit , les chercheurs, ou bien les activistes dans le domaine mutlimédia, les utilisateurs des outils de communication, peuvent être sollicités pour contribuer et enrichir ces analyses. </p></br><p>Notre proposition consiste donc à développer un réseau autour des biens communs en Afrique, à travers d’une part, la mise en relation de projets de recherches-action sur les biens communs qui répondent aux problématiques propres au continent, et d’autre part, l’analyse et le partage des réflexions dans les cercles internationaux sur les défis des communs la société africaine contemporaine. </p></br><p>Pour engager la population dans l’observation des pratiques de gestions des ressources en biens communs et le dévoilement des enjeux des communs en Afrique, nous choisirons de partir des domaines qui touchent à la vie quotidienne de chacun dans le continent africain, à savoir : l’alimentation, les transports, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation.<br /></br>Vis à vis du reste du monde, l’expérience africaine apporte un éclairage singulier sur les rapports de pouvoir et les modes de gouvernance, les relations des communs avec les politiques publiques, la notion d’intérêt général. Elle met en évidence les nécessités de renouvellement et de convergences des mouvements de la Réciprocité, des Communs et de l’économie sociale et solidaire. </p></br><h1>Développer des instruments d’appropriation des biens communs</h1></br><p>L’appropriation et la (re)politisation des communs est un processus dialectique qui articule réflexion et action, au cours duquel les membres des communautés et des collectifs, militants, activistes, chercheurs ou cadres des mouvements, gagnent à mobiliser un large éventail d’instruments, de méthodes et d’outils. Dans ce sens, déployer à grande échelle dans une logique d’éducation populaire, une démarche facilitant la réflexion et l’action autour des communs, est un enjeu stratégique pour le mouvement des communs. Le projet a pour ambition de concevoir et expérimenter avec les acteurs du milieu des biens communs, un appareil de cette nature pour la réflexion et l’action sur les communs. Il s’appuie sur une démarche de documentation et de cartographie des pratiques et problématiques des communs. </p></br><p>D’une manière générale, l’élaboration de documentations ou de carte par un collectif, lui permet de faire la recension de ses richesses. C’est un outil mobilisable lors de ses délibérations internes pour décider de leur devenir. C’est aussi un outil de médiation pour faire reconnaître le rôle du collectif dans gestion et la gouvernance de ces ressources. L’élaboration par les populations elles-mêmes de la documentation de leur pratiques et de la cartographie de leurs ressources et richesses, permet de développer leurs capacités de transformation sociale et contribue à la fois à leur inscription dans le mouvement des communs et à son renforcement. Dans ce sens, le développement, sur une base ouverte et collaborative, de méthodes d’interprétation systématique et de représentation des problématiques des biens communs, est conçu comme un facteur d’émancipation des populations. </p></br><p>L’expérience que nous engageons vise à élaborer sur une année, un modèle qui pourra ensuite se déployer, dans les réseaux au Sénégal, en France et à travers les collaborations que permettra notamment le réseau francophone des biens communs, dont les initiateurs de ce projet sont parties prenantes.</p></br><p><em>Pour suivre ces travaux, reportez-vous au <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">wiki</a></em></p>t;</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>By posting the <blockquote><p>By posting the 76 clips of the video interviews totalling 8 hours run time, produced at the Berlin <em>Economics and the Commons conference</em>, Remix the Commons initiates two new series on the Commons while adding to the already existing series on the definitions of the Commons.</p></blockquote></br><p>The first series named <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Economics and the Commons </a>includes 13 video individual interviews and round table discussions facilitated by us or the event organisers. The themes chosen reflect the conference streams on topics like: Natural commons management; Working and Caring; Knowledge,Culture and Science; Money, Market and Value; Infrastructures. Their duration varies between 5 and 35 minutes and the series totals 5 hours run time.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">An Agenda for the Commons</a> includes 11 videos covering themes such as education and the culture of the Commons, research, the political dimension and the relationship to the State.They total 3 hours and 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir the Commons</a> is composed of 53 short interviews responding to the question : « If you had to define the Commons in one sentence, what would it be?” Most of the interviews are in English, but 28 of them are in the original language of the participant. This series was begun at the 2010 Berlin conference and has been enriched during several international meetings of different social movements around the world since then. The series counts more than a hundred clips now.</p></br><p>The 76 clips of the video interviews done at the ECC in Berlin totals around 8 hours run time. Their aim is to contribute to documenting the conference, and they should thus be seen as a complement to the <a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">excellent report</a> by David Bollier and the <a href="http://commonsandeconomics.org">websites</a> prepared by the Heinrich Boell Foundation</p></br><p>All the clips have been catalogued on the Remix The Commons platform allowing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p></br><p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>wing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p> <p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>By posting the <blockquote><p>By posting the 76 clips of the video interviews totalling 8 hours run time, produced at the Berlin <em>Economics and the Commons conference</em>, Remix the Commons initiates two new series on the Commons while adding to the already existing series on the definitions of the Commons.</p></blockquote></br><p>The first series named <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Economics and the Commons </a>includes 13 video individual interviews and round table discussions facilitated by us or the event organisers. The themes chosen reflect the conference streams on topics like: Natural commons management; Working and Caring; Knowledge,Culture and Science; Money, Market and Value; Infrastructures. Their duration varies between 5 and 35 minutes and the series totals 5 hours run time.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">An Agenda for the Commons</a> includes 11 videos covering themes such as education and the culture of the Commons, research, the political dimension and the relationship to the State.They total 3 hours and 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir the Commons</a> is composed of 53 short interviews responding to the question : « If you had to define the Commons in one sentence, what would it be?” Most of the interviews are in English, but 28 of them are in the original language of the participant. This series was begun at the 2010 Berlin conference and has been enriched during several international meetings of different social movements around the world since then. The series counts more than a hundred clips now.</p></br><p>The 76 clips of the video interviews done at the ECC in Berlin totals around 8 hours run time. Their aim is to contribute to documenting the conference, and they should thus be seen as a complement to the <a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">excellent report</a> by David Bollier and the <a href="http://commonsandeconomics.org">websites</a> prepared by the Heinrich Boell Foundation</p></br><p>All the clips have been catalogued on the Remix The Commons platform allowing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p></br><p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>wing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p> <p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ce post est la <blockquote><p>Ce post est la traduction de la présentation par David Bollier sur son <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">blog, </a>du rapport d’un atelier international de deux jours, sur le thème « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 en Allemagne.</p></blockquote></br><p>Est-il possible d’imaginer une nouvelle sorte de synthèse ou de synergie entre le mouvcement émergent des communs et de la production entre pairs (P2P production) d’une part, et les éléments novateurs du mouvement de l’économie de coopération et de solidarité qui se développent de l’autre?</p></br><p>C’est la question qui animait un atelier de deux jours, « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 et qui fait l’objet d’un nouveau rapport rédigé par l’expert du coopérativisme en Grande bretagne, Pat Conaty et moi-même. (Pat est membre de la New Economics Foundation et un associé de recherche des coopératives Royaume-Uni, et a assisté à l’atelier.)</p></br><p>L’atelier a été organisé parce que le mouvement des communs et de la production par les pairs partage une grande partie de leurs valeurs et de leurs approches avec les coopératives …. mais diffèrent aussi de manière profonde sur certains points. Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale est une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><p>L’atelier a exploré ce sujet, comme capturé par le sous-titre du rapport: «Une nouvelle économie sociale fondée sur les plates-formes ouvertes, des modèles coopératifs et les communs», organisée par le Commons Strategies Group à Berlin en Allemagne, le 27 Août et 28 2014. l’atelier a été soutenu par la Fondation Heinrich Böll, et la Fondation Charles Léopold Mayer.</p></br><p>Vous trouverez ci-dessous, l’introduction du rapport suivi par la table des matières. Vous pouvez télécharger une version PDF du rapport complet (28 pages) ici [http://bollier.org/open-co-operativism-report]. Le rapport complet est distribué sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) licence 3.0, alors ne hésitez pas à le diffuser.</p></br><h1>Extrait de l’introduction</h1></br><p>Pour les personnes qui participent aux communs, à la production par les pairs ou aux coopératives, l’économie émergente présente un paradoxe frustrant du fait de l’énorme décalage entre culture coopérative d’une part et les formes d’organisation qui peuvent soutenir et faire avancer le grand bien-être de la société, d’autre part.</p></br><p>Les nouvelles formes de production par les pairs génèrent de nouvelles de ressources en communs, de la connaissance, du code et du design et des secteurs de production et de gouvernance socio-économico-techniques entièrement nouveaux. Ce mouvement tentaculaire, éclectique, basé sur le logiciel libre, la connaissance ouverte, la conception ouverte et production ouverte repose sur la collaboration et du partage, et aspire à devenir un secteur auto-suffisant et autonome des communs.</p></br><p>Malheureusement, parce que ces formats économiques sont généralement intégrées dans les économies capitalistes – dépendantes d’une conception fermée de la propriété intellectuelle, du modèle de financement du capital risque, de structures d’entreprises à but lucratif, et ainsi de suite – les nouveaux «modèles ouverts» sont généralement subordonnées aux marchés hyper-concurrentiel et rattrapés par la dynamique capitaliste. La revendication du potentiel libérateur de «l’économie de partage, et de la production par les pairs sur les plates-formes ouvertes pourrait se limiter à remplacer les formes plus classiques du capitalisme propriétaire par une forme hybride d’entreprise/communs qui captent divers communs pour finalement servir les intérêts du capital.</p></br><p>Pendant ce temps, le mouvement coopératif, dans de nombreuses parties du monde, fait face à ses propres défis, en rapport avec les technologies et l’économie politique contemporaines. Certaines grandes coopératives ont acquis une envergure mondiale, et agissent sur le marché avec les cultures organisationnelles et styles de gestion correspondant. Elles ne sont pas totalement à l’abri de menaces de privatisation. Leurs gestionnaires et dirigeant fonctionnent sans véritablement impliquer les membres de la coopérative qui, souvent, ne participent plus activement ou ne partagent plus la culture coopérative. De même, pour les petites coopératives, beaucoup ont été repoussées aux marges à la fois du marché et de la société par les grandes forces dominantes. Ainsi, sans solutions créatives, ces acteurs sont incapables de soutenir la concurrence sur les grands marchés, concentrés ou adopter les technologies de réseautage qui pourraient améliorer leurs capacités coopératives.</p></br><p>Pour ces raisons et d’autres, le mouvement coopératif, en dépit de son illustre histoire et des impressionnants modèles organisationnels et financiers, n’inspire plus l’imaginaire social populaire à l’image de l’élan des années 1890, 1920 ou 1970. Le pouvoir du capital mondial et des marchés, les technologies numériques et la culture consumériste ont fonctionnés de manière perverse pour freiner les ambitions de certaines composantes du mouvement coopératif. Cependant, ces dernières années ont vu un renouvellement de la confiance dans le secteur coopératif international. Les Nations Unies ont déclaré 2012 «Année internationale des coopératives», et dans la même année, l’Alliance coopérative internationale rajeunie, a adopté un plan ambitieux pour une «décennie de coopération » destiné à établir un leadership d’un modèle coopératif et écologique qui repose sur l’association plus étroite des parties-prenantes de l’entreprise. L’idée de l’open coopérativisme rencontre une attention croissante, comme on le voit dans le livre de Robin Murray, Coopération à l’ère de Google (Co-operation in the Age of Google), un thème qui fait écho au premier principe cardinal du mouvement coopératif, de l’adhésion « ouverte et inclusive».</p></br><p>Ces évolutions sont les bienvenues, car un affaiblissement des coopératives diminuerait le bien-être général de la société. Le grand public a de moins en moins d’alternatives face aux grandes sociétés prédatrices dont les comportements anti-sociaux sont souvent sanctionnés par les législateurs et les bureaucraties d’État. Bien que l ‘«économie sociale» gagne du terrain dans de nombreuses régions du monde et certains secteurs d’activité, ces avantages sont souvent tués dans l’oeuf ou maintenus dans des limites strictes. Le duopole marché / Etat, qui divise la responsabilité de la production et de la gouvernance, tout en poussant un agenda de croissance économique implacable et des politiques néolibérales, continue d’être largement incontrôlé.</p></br><p>Tout cela nous amène donc à la question: Est-il possible d’imaginer une nouvelle synthèse ou synergie entre le mouvement des communs produits entre pairs naissant d’une part, et les éléments toujours plus novateurs des mouvements de l’économie de la coopération et de la solidarité de l’autre? Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale puise être une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><h1>Explorer les possibilités d’un Open Coopérativisme</h1></br><p>Cet atelier a exploré la question suivante : Comment la coopération sociale dans la vie contemporaine peut-elle être structurée de façon à mieux servir les intérêts des coopérateurs / commoners et la société en général, dans une économie de techno/politique qui favorise actuellement l’appropriation de la plus-value par le capital privé ?</p></br><p>Les commoners ont tendance à aborder cette question à travers une perspective et une vision historique différentes de celle du mouvement coopératif. Cela résulte par exemple, du fait que les commoners ont tendance à occuper un espace à l’extérieur des marchés, alors que les coopératives sont généralement elles-mêmes des entités du marché. Les commoners ont tendance à avoir peu de ressources institutionnelles ou sources de revenus, mais plutôt à compter sur de puissants réseaux de collaboration basés sur des plates-formes ouvertes.</p></br><p>En revanche, les coopératives constituent aujourd’hui une partie importante de l’économie moderne. Il y a plus d’un milliard de coopérateurs dans 2,6 coopératives à travers le monde, et ils génèrent un revenu annuel estimé à 2,98 milliards de Dollar. A l’échelle des états, cette économie serait le cinquième plus grande économie dans le monde, après l’Allemagne. Pourtant, l’impact transformateur de ce pouvoir économique est plus faible que ce que sa taille suggère. Là où il y a une présence de coopérative forte, comme dans le secteur de la banque locale en Allemagne, le logement en Suède ou l’agriculture en Inde, les coopératives peuvent changer les effets du marché. Mais là où elles sont un minoritaires, en dehors de cas singuliers de coopératives particulièrement innovantes, de nombreuses coopératives se sont tout simplement adaptées aux pratiques et à l’éthique de l’économie capitaliste et à la politique de concurrence, plutôt que d lutter pour réinventer le modèles du « commonwealth coopératif» de notre temps. Leur influence sur la vie politique nationale n’est plus ce qu’elle a put être de par le passé, ni comme vecteur d’une vision progressiste et novatrice, ni comme axe d’amélioration du sort des citoyens ordinaires. Il y a plusieurs raisons à cela : l’échelle des anciennes entreprises coopératives, la distance entre les gestionnaires et les membres bénéficiaires, les termes passéistes de la législation existante sur les coopératives, et les affinités culturelles entre les «nouvelles coopératives» et le mouvement de l’économie sociale et solidaire.</p></br><p>Le but de cet atelier était d’explorer les possibilités d’efforts convergence entre les commoners et les coopérateurs, en particulier dans le rencontre du savoir-faire institutionnel et financier des coopératives avec la puissance explosive des technologies numériques et des réseaux ouverts. Pouvons-nous trouver de nouvelles façons de marier les éthiques participatives novatrices de la production par les pairs, à l’expérience historique et la sagesse du mouvement coopératif ? Quelles fructueuses convergences entre ces deux formes de coopération sociale pourrions-nous identifier et de cultiver? Quelles sont les possibilités pour la réalisation de nouvelles formes «d’accumulation de coopération », dans lequel les contributions des individus aux communs seraient couplés avec des services à valeur ajoutée qui génèrent des revenus et des moyens en nature pour les coopérateurs/commoners ?</p></br><p>Un projet de l’open coopératisme aborderait deux importantes questions non résolues : 1) le problème des moyens de subsistance d’une économie des communs numériques (comment l’économie peut-elle se renouveler et initier une logique sociale et économique différente, si tout le monde travaille sans rémunération); et 2) le défi des coopératives et de l’économie solidaire est de savoir tirer parti de l’énorme potentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en évitant la subordination à la logique et à la discipline du capital.</p></br><p>«L’accumulation coopérative» pourrait occuper un espace entre les communs, qui ont peu ou pas d’engagements sur les marchés, et les entreprises capitalistes, qui cherchent à extraire des bénéfices privés et accumuler du capital. Cette forme intermédiaire, ouverte de coopérativisme, pourrait constituer un nouveau secteur dans lequel les commoners pourraient gérer leurs ressources en communs, les allouer de façon équitable et durable, et gagner leur vie en tant que membres de coopératives – plus ou moins à l’extérieur des marchés capitalistes classiques. Ce que nous envisageons ici, est la création et la gouvernance de nouveaux types de marchés non capitalistes ou post-capitaliste qui réintègrent en leur sein les communautés sociales et les structures de responsabilisation.<b></b></p></br><p>La clé, bien sûr, est de savoir comment conceptualiser et mettre en œuvre cette convergence. Comme nous le verrons ci-dessous [dans le rapport], un certain nombre d’idées prometteuses ont été proposées, comme les entrepreneurs coopératifs co-producteurs de communs ; les coalitions d’entrepreneurs éthiques qui utiliseraient des licences de droit d’auteur pour créer des zones de production protégée du capital et les marchés traditionnels; et de nouveaux modèles de production locale distribuée reliés à des réseaux de connaissance partagée à l’échelle mondiale. D’autres idées intrigantes mais encore peu développées, telles que le rôle potentiel que la gouvernance coopérative pourrait jouer dans la production par les pairs basée sur les communs et, inversement, la façon dont l’auto-gouvernance largement expérimentée dans les secteurs numériques, pourraient être appliquée dans la coopérative et l’économie sociale et solidarité.<br /></br>Etant donné que ce rapport est le résultat d’un dialogue au sein de l’atelier, de nombreux points de vue différents sont représentés, de nombreuses idées suggérées sont incomplètes . Ce n’est donc pas un plan clair pour savoir comment aller de l’avant. Notre espoir, cependant, est que ce rapport stimulera utilement la recherche, le débat, l’innovation et une nouvelle convergence des mouvements.</p></br><p>Traduction : Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Cet article est<blockquote><p>Cet article est la version longue d’une présentation faite à la rencontre <a class="Internet_20_link" href="http://www.ccic-cerisy.asso.fr/commun17.html"><span class="T10">« L’Alternative du Commun » de Cerisy</span></a><span class="T10"> début septembre 2017 sous le titre de « Glanage et grappillage en térritoires de commun(s) ». Il avait été écrit avant les attentats de Barcelone et Cambrils du mois d’août et bien sûr avant la répression politico-policière du gouvernement espagnol pour interdire le droit à décider des catalans lors du référendum du 1 er octobre. Nous résumons dans l’épilogue les prises de positions et les activités réalisées par la mairie de Barcelone et Barcelona en Comù pendant cette période.</span></p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-large wp-image-4818" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/10/Capture-d’écran-2017-10-12-à-17.02.50-1024x518.png" alt="Capture d’écran 2017-10-12 à 17.02.50" width="1024" height="518" /></p></br><p>Depuis que les statistiques de la météorologie existent il n’avait jamais fait aussi chaud à Barcelone un mois de juin  :14 jours consécutifs à plus de 35˚ C. Les changements climatiques bien sûr. Mais on ne peut s’empêcher de penser que l’arrivée massive de milliers de commoners et apprentis commoners de tous horizons dans un climat politique lui aussi surchauffé, y est pour quelque chose. En cette fin de printemps se sont succédées une série de réunions, séminaires et rencontres locales et internationales qui ont confirmé, comme on pouvait le prévoir depuis <a class="Internet_20_link" href="https://www.remixthecommons.org/2015/06/les-communs-entrent-a-lhotel-de-ville-1/">l’entrée de Barcelona en Comù à la mairie</a> en 2015, que <span class="T1">Barcelone est devenue la ville référence des communs, le laboratoire du nouveau municipalisme et la promotrice d’un nouveau cosmopolitisme.</span></p></br><p class="P9">Il est bon de dresser le décor.</p></br><p class="P9">Côté cour:</p></br><ul></br><li></br><p class="P30" style="margin-left: 0cm;">Un climat pré-référendaire qui, parce que le référendum est « illégal », met les relations Catalogne /Espagne sous tension et, parce qu’il est jugé par certains trop précipité, exacerbe chez les Catalans les divisions entre indépendantistes purs et durs, les simples souverainistes et les « espagnolistes ».</p></br></li></br><li></br><p class="P33" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Barcelona en Comù vient de célébrer fin mai ses deux ans à la tête de la mairie de Barcelone., </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.barcelonaencomu.cat/es/post/el-cambio-en-hechos-2-anos-transformando-barcelona"><span class="T15">un bilan reconnu globalement positif</span></a><span class="T15"> pour un gouvernement municipal qui a toujours été minoritaire et qui a du composer avec les arcanes de l’institution. Les critiques ne manquent pas : </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.elcritic.cat/actualitat/que-opinen-els-moviments-socials-de-barcelona-dels-dos-primers-anys-de-mandat-dada-colau-15474"><span class="T15">critiques souvent constructives de la part des mouvements sociaux</span></a><span class="T15"> qui reprochent avant tout la lenteur de la mise en place des mesures annoncées; et critiques plus idéologiques que sur le bilan lui-même, de la part de l’opposition nationaliste de droite comme de gauche qui reproche à Barcelona en Comù de ne pas adhérer inconditionnellement à l’idée d’indépendance et fait obstacle à ses initiatives politiques. En tout cas, on ne peut reprocher à Barcelone son manque de transparence puisque la ville a été </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.lavanguardia.com/local/barcelona/20170813/43545596067/el-ayuntamiento-de-barcelona-de-los-mas-transparentes-segun-tres-organismos-externos.html"><span class="T15">reconnue la plus transparente d’Espagne</span></a><span class="T15"> par des organismes indépendants. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P33" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Catalunya en Comù, qui se veut un nouvel « espace politique » catalan lancé fin avril par Barcelone en Comù sur la scène de la communauté autonome de </span><span class="T15">Catalogne, vient justement de confirmer </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgM2xCT0d3NTNXcGs/view"><span class="T15">sa position sur le « droit à décider »</span></a><span class="T15"> mais contre le référendum unilatéral. </span></p></br></li></br></ul></br><p class="P9">Côté jardin :</p></br><p class="P9">Les revendications des mouvements sociaux et organisations spontanées qui, en répétant chaque mois leurs manifestations de rue spectaculaires, donnent le ton d’une mobilisation citoyenne qui interpelle les institutions dans une dynamique que certains qualifient de « conflit et complicité ».</p></br><p class="P9">On ne s’étonnera pas que ces manifestations portent avant tout sur les questions du logement et du transport contre l’économie collaborative d’entreprise ou « capitalisme de plateforme »(UBER, Cabify, Airbnb et les promoteurs immobiliers spéculateurs locaux).</p></br><p class="P9">Début juin, des marches venant <span class="T2">de différents quartiers ont convergé vers le centre de Barcelone où plus de 3 000 personnes se sont massées devant des immeubles où les locataires étaient menacés d’expulsion. </span><span class="T6">Organisée par </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.llibertat.cat/2017/01/barcelona-no-esta-en-venda-37418"><span class="T6">« Barcelone n’est pas à vendre »</span></a><span class="T6"> une coalition qui regroupe une trentaine d’organisations citoyennes et syndicales dont la bien connue </span><a class="Internet_20_link" href="http://afectadosporlahipoteca.com/"><span class="T6">PAH</span></a><span class="T6">, la </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.favb.cat/content/què-és-la-favb"><span class="T6">Fédération des voisins et voisines des quartiers</span></a><span class="T6">, la Fédération des assemblées pour un tourisme durable, le tout nouveau </span><a class="Internet_20_link" href="http://sindicatdellogateres.org/"><span class="T6">Syndicat des locataires</span></a><span class="T6"> et la CGT une des centrales syndicales historiques de Catalogne. </span>Fin juin, les chauffeurs de taxi paralysent la ville entière pendant 12 heures en bloquant même l’accès et les départs de transports en commun vers l’aéroport. À noter que ce genre de grèves des taxis sont coordonnées entre les grandes villes Madrid et Barcelona.</p></br><p class="P9">C’est donc dans ce « climat » que convergent par centaines dans les différentes rencontres de ce mois de juin des élus des villes invitées, des théoriciens des communs et autres commoners et apprentis commoners :</p></br><ul></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://fearlesscities.com/programme/#10th-june"><span class="T16">Fearless Cities</span></a><span class="T15"> (Les villes sans peur) le premier sommet municipaliste international reçoit élu(e)s et activistes de 180 villes de 40 pays;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/co-creation-of-new-proposals-for-the-collaborative-economy/"><span class="T16">Procomuns,</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/co-creation-of-new-proposals-for-the-collaborative-economy/"><span class="T15">la deuxième édition de la rencontre</span></a><span class="T15"> qui réunit les principaux acteurs de l’ « écosystème public- communs » de la ville de Barcelone et qui fait depuis </span><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/policy/"><span class="T15">2016 des propositions et recommandations</span></a><span class="T15"> aux municipalités, aux états et à la communauté européenne sur l’implantation d’une culture et une économie des communs dans les villes;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T15">la </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T16">Comuna</span></a><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T15">, l’école des communs</span></a><span class="T15"> initiait un cycle de débats sur les « Droits et défense des communs » en recevant Yochai Benkler en dialogue avec des responsables de la municipalité sur le thème « Économie</span><span class="T16">s</span><span class="T15"> des biens communs »;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">la municipalité de Barcelone organisait la rencontre </span><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T15">« </span></a><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T16">Démocratie</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T16">directe </span></a><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T15">» </span></a><span class="T15">qui coïncidait avec la consultation publique préalable au vote </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5"><span class="T15">des nouvelles </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5"><span class="T15">normes de participation citoyenne</span></a><span class="T15"> élaboré par le </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=2XgfqzojQv%20I"><span class="T15">Département de participation et démocratie active</span></a><span class="T15"> de la mairie. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Le</span><span class="T16"> MACBA</span><span class="T15"> (Musée d’Art contemporain de Barcelone) faisait le </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.macba.cat/en/la-pesadilla-que-no-acaba-nunca-marina-garces-christian-laval"><span class="T15">lancement de la version espagnole de « Ce cauchemar qui n’en finit pas »</span></a><span class="T15"> le livre de Dardot et Laval sous forme de dialogue entre Christian Laval et Marina Garces, philosophe, auteure prolifique et activiste des communs. </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.ed-bellaterra.com/php/llibresInfo.php?idLlibre=731"><span class="T15">Son livre « Un monde commun » est paru en 2013</span></a><span class="T15"> et on lui doit, entre autres, depuis</span><a class="Internet_20_link" href="https://www.goodreads.com/book/show/33287757-fuera-de-clase-textos-de-filosof-a-de-guerrilla"><span class="T15"> « Hors des murs : </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://www.goodreads.com/book/show/33287757-fuera-de-clase-textos-de-filosof-a-de-guerrilla"><span class="T15">philosophie de guerilla »</span></a><span class="T15">.</span></p></br></li></br></ul></br><p class="P9">En laissant le lecteur se référer aux différentes recensions et bilans de chacune de ces rencontres, je m’attacherai plus aux réflexions et propositions transversales glanées dans les unes et les autres. Elles reflètent, selon moi, l’état des lieux du mouvement des communs avec ses avancées et questionnements tant au plan théorique que dans ses applications sur le terrain.</p></br><p class="P9">J’ai relevé <span class="T1">11 réflexions/propositions</span> qui semblent faire consensus pour présider à la construction d’une société des communs. Les quatre premières sont de l’ordre du diagnostic et de la vision qui semblent être partagés par les commoners. Je développe un peu plus les propositions suivantes de mises en pratique en prenant l’exemple de Barcelone.</p></br><h4>1- Face au néolibéralisme triomphant, l’imaginaire politique de la gauche traditionnelle n’a rien à proposer si ce n’est un retour à l’État.</h4></br><p class="P14"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/videos-commons-bades-collaborative-economies-procomuns-2017/"><span class="T15">Yochai Benkler en fait le constat</span></a><span class="T15"> en </span><span class="T17">analysant</span><span class="T15"> les élections récentes aux États-Unis, en Angleterre et en France et en pointant les programmes de Sanders et de Corbyn. On pourra de notre côté y inclure la gauche dite populiste tant dans les pays d’Amérique latine (</span><span class="T24">Bolivie,</span><span class="T15"> Équateur, Venezuela) que dans certains pays d’Europe (l’Espagne de Podemos et la France de France insoumise). Cela rejoint l’analyse de Dardot et Laval sur la contribution de la gauche dans l’édification du </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Ce_cauchemar_qui_n__en_finit_pas-9782707188526.html"><span class="T15">néolibéralisme en système</span></a><span class="T15"> (p177). </span></p></br><p class="P9">Le néolibéralisme renaîtrait donc une fois de plus de ses cendres par un néo-technocratisme ou, dans les termes de Benkler, un « technolibertarianisme » soustrait à tout contrôle démocratique. Il semblerait donc que le <span class="T1">TINA</span> (« There is no alternative ») de Margaret Thatcher reste encore bien vivant, que les parcs d’attractions du GAFA-world vont se multiplier et qu’ il nous faut prendre au sérieux la candidature de Zuckerberg président de Facebook à la pérsidence des États-Unis. On serait donc loin de se réveiller de <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Ce_cauchemar_qui_n__en_finit_pas-9782707188526.html">« ce cauchemar qui n’en finit pas »</a>.</p></br><h4>2- Il existe cependant des quantités d’alternatives (There Are Plenty of Alternatives).</h4></br><p><span class="T25">Comme nouvel imaginaire, autant que par la diversité des acteurs, des motivations, des pratiques et des institutions qu’ils mettent en œuvre, l</span><span class="T16">es Communs sont « </span><span class="T22">la seule </span><span class="T22">alternative cohérente</span><span class="T16"> »</span><span class="T25">.</span><span class="T15"> C’est ce qu’affirme Yochai </span><span class="T25">Benkler qui</span><span class="T15"> rejoint par là aussi le diagnostic de </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.bollier.org/blog/there-are-plenty-alternatives"><span class="T15">Bollier</span></a><span class="T15"> et </span><a class="Internet_20_link" href="http://patternsofcommoning.org/"><span class="T15">Helfrich</span></a><span class="T15"> . Ce même diagnostic se voit renforcé par Dardot et Laval </span><span class="T25">qui, en posant </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html"><span class="T25">le Commun </span></a><span class="T25">comme un </span><span class="T21">« principe politique »,</span><span class="T25"> affirment que le XXIème siècle sera celui des communs. </span></p></br><h4>3- Nous vivons le moment historique de la « transition » vers une société des communs, transition dans laquelle il faut refonder une démocratie radicale et bâtir une économie collaborative des communs.</h4></br><p class="P9"><span class="T10">Il faut pour cela inventer « une autre manière de faire de la politique » </span><span class="T13">qui doit tout à la fois occuper les institutions et favoriser l’auto-organisation et la participation des mouvements sociaux, des organisations et initiatives citoyennes. Ce nouveau</span> <span class="T10">partenariat public/communs</span><span class="T13"> permettra de </span><span class="T10">co-produire</span><span class="T13"> des politiques, de </span><span class="T10">transformer</span><span class="T13"> les institutions et créer les conditions pour que se mette en place une économie collaborative des communs.</span></p></br><h4>4- Tout est pourtant à inventer et, pour affronter la complexité et l’incertitude, le mouvement des communs doit miser sur sa diversité et expérimenter dès maintenant et dans la durée.</h4></br><p class="P9"><span class="T10">Pluralité, diversité, expérimentation, proximité et nouveau rapport au temps</span><span class="T26"> sont les mots clés de la transition vers une société des communs tant en économie que dans l’espace politique. </span></p></br><h4>5- Une démocratie radicale est à inventer et elle ne peut se faire ou du moins s’initier qu’au niveau local et en partant de la proximité</h4></br><p class="P14"><span class="T15">S’il faut refonder la démocratie ce n’est pas sur les ruines des institutions étatiques aujourd’hui néo-libéralisées. « </span><span class="T23">Il faut démocratiser ce qui est démocratisable</span><span class="T15"> » ressortait dans la conversation de Christian Laval et Marina Garces. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">La </span><span class="T23">proximité</span><span class="T15"> est au centre du paradigme des communs et d’une autre manière de faire de la politique. </span><span class="T23">Partir du local</span><span class="T15"> questionne l’approche historique des gauches qui préconise la conquête de l’état. Cette vision stratégique et sa mise en pratique ont une résonance politique toute particulière en Espagne où elle divise la « gauche de la gauche ». Au congrès fondateur de Podemos en 2014, Pablo Iglesias avait utilisé l’expression « Asaltar los cielos » (« À l’assaut des cieux ») pour signifier la volonté du nouveau parti de prendre le pouvoir à son plus niveau, celui de l’état national. Les partisans des communs et du </span><span class="T23">nouveau municipalisme des communs</span><span class="T15"> préfèrent dire </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.traficantes.net/libros/rebeldias-en-comun"><span class="T15">« Asaltar los suelos » (« À l’assaut des sols »</span></a><span class="T15">(p159) À l’assaut de chaque rue, place, territoire urbain … et au delà même des villes.</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Élu de la ville de A Coruña, </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=5_preguntas_a_Iago_Martínez"><span class="T15">Iago Martinez nous parlait</span></a><span class="T15"> des « </span><span class="T23">tranchées de la proximité </span><span class="T15">» pour se défendre des assauts du néolibéralisme avec ses mesures d’austérité et son déficit démocratique et à partir desquelles reconquérir dignité et droits pour contribuer à la construction des communs.</span></p></br><h4>6- Le « nouveau municipalisme » ou « municipalime des communs » se propose de réinventer la démocratie en partant du local.</h4></br><p class="P14"><span class="T15">Hérité du municipalisme libertaire, c’est sous cette bannière que se sont regroupés les élus et activistes des Villes sans Peur. Appelé </span><a class="Internet_20_link" href="../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/%20http://politicalcritique.org/world/2017/from-citizen-platforms-to-fearless-cities-europes-new-municipalism/"><span class="T15">selon les contextes socio-historiques</span></a><span class="T15"> mutualisme, comunalisme, municipalisme, municipalisme libertaire, fédéralisme démocratique, le nouveau municipalisme a été théorisé et remis à l’ordre du jour par</span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosociete.org/livres/une-societe-a-refaire"><span class="T15"> Murray Bookchin au milieu du XXème siècle</span></a><span class="T15"> qui crée </span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosociete.org/livres/au-dela-de-la-rarete"><span class="T23">l’écologie sociale</span></a><span class="T15">. « Il se fonde sur la tradition et les pratiques libertaires d’auto-gouvernement, de décentralisation, de fédéralisme, de coopération, de durabilité et d’équité. » (</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icariaeditorial.com/libros.php?id=1513"><span class="T15">Territorios en democracia</span></a><span class="T15">, pp. 19 et 49).</span></p></br><p class="P9">Les témoignages des différents représentants des villes sans peur de toutes les latitudes ont montré la variété des traditions et pratiques d’auto-organisation dans des villes qui souvent, tout comme c’est le cas pour les « communs », faisaient du municipalisme sans lui en donner le nom.</p></br><p class="P14"><span class="T15">Il était intéressant et émouvant d’entendre </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.t13.cl/noticia/politica/Jorge-Sharp-sorprende-y-se-convierte-en-el-nuevo-alcalde-de-Valparaiso"><span class="T15">Jorge Sharp</span></a><span class="T15">, issu du mouvement étudiant et récemment élu maire de Valparaiso au Chili se réclamer dans sa pratique municipaliste de </span><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Emilio_Recabarren"><span class="T15">Recabarren</span></a><span class="T15"> considéré comme l’un des pères du mouvement ouvrier chilien au début du XXème siècle. Tout aussi intéressants étaient les témoignages de la vivacité actuelle du municipalime </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/new-municipal-movements/"><span class="T15">aux États-Unis</span></a><span class="T15"> en </span><a class="Internet_20_link" href="https://euroalter.com/2017/new-municipalism-poland%20"><span class="T15">Pologne</span></a><span class="T15"> sans oublier bien sûr la </span><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rojava"><span class="T15">région de </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rojava"><span class="T15">Rojava</span></a><span class="T15"> déjà mieux connue.</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Selon Ismael Blanco et Ricard Goma, </span><span class="T23">« </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icariaeditorial.com/libros.php?id=1581"><span class="T23">Le municipalisme du bien commun</span></a><span class="T23"> veut explorer un nouveau champ d’interactions entre pratiques citoyennes et innovations institutionnelles, entre politiques publiques d’un nouveau type et les processus de base. C’est aussi un engagement à faire du local le cadre concret des processus sociopolitiques qui feront la transition [vers l’ère post-néolibérale] à partir des valeurs de démocratie, coopération, égalité, autonomie, écologie et solidarité ». </span></p></br><p class="P14"><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/municipalism-feminization-urban-politics/"><span class="T15">Laura Roth et Kate Shea Bird</span></a><span class="T15"> membres de Barcelona en Comù et organisatrices de la conférence, en précisent les différentes caractéristiques en se basant sur les récentes expériences espagnoles.</span></p></br><p class="P27">« Le municipalisme, tel que nous le comprenons, est défini par un ensemble de caractéristiques connexes.</p></br><p class="P27">Premièrement, par la construction d’une organisation politique distincte qui reflète la diversité du paysage politique local et répond aux problèmes et aux situations locales.</p></br><p class="P27">Deuxièmement, par des processus décisionnels ouverts et participatifs qui reflètent l’intelligence collective de la communauté.</p></br><p class="P27">Troisièmement, par une structure organisationnelle relativement horizontale (par exemple, fondée sur des assemblées de quartier) et qui guide le travail des élus.</p></br><p class="P27">Quatrièmement, par une tension créative entre les personnes à l’intérieur et à l’extérieur des institutions locales: le municipalisme comprend que la capacité d’action institutionnelle dépend de mouvements forts et organisés dans les rues qui font pression sur les dirigeants élus.</p></br><p class="P27">Enfin, le municipalisme cherche un rôle pour les institutions locales qui va au-delà de celui du plus bas échelon de l’échelle de gouvernement – il veut qu’elles deviennent des mécanismes d’auto-gouvernance. Compris de cette façon, le municipalisme n’est pas seulement une affaire des grandes villes. Le mouvement peut et joue un rôle important dans les petites villes, les districts, les quartiers et les zones rurales. »</p></br><p class="P9">Selon ces auteurs, le projet municipaliste a des ambitions qui dépassent le niveau local qui, même si il en est la pièce maitresse, ne constitue qu’une étape pour refonder la démocratie et construire la justice sociale et écologique au niveau global.</p></br><h4>7- Féminiser la politique : « Le XXIème siècle sera celui des femmes et des villes »</h4></br><p class="P9">C’est Ada Colau, maire de Barcelone, qui le dit lors d’une conversation très émouvante et instructive avec Manuela Carmena la maire de Madrid lors du lancement public de la rencontre Fearless Cities. Bien placée pour en parler, Ada Colau qui vient de donner naissance à son deuxième enfant il y a un peu plus d’un mois, a été suivie sur l’estrade de la Plaza dels Angels par des élues et activistes représentantes de villes en provenance de 40 pays dont une majorité de femmes : Rosario (Argentine), Belo-Horizonte (Brésil), Philadelphie (USA), Vancouver (Canada), Rojava (Kurdistan), Varsovie (Pologne), et près de 175 autres qui se déclarent villes sans peur et mettent en place cette autre manière de faire de la politique. L’actualité récente tend aussi à lui donner raison quand on voit les mobilisations des femmes contre Trump aux États-unis, celle des polonaises ou celles de Rojava du Kurdistan.</p></br><p class="P14"><span class="T15">Mais si il est question de féminisme, il prend ici une tournure radicale. Comme on le débattra dans la suite de la rencontre, il s’agit avant tout de </span><span class="T23">féminisation de la politique qui, s</span><span class="T15">elon </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/municipalism-feminization-urban-politics/"><span class="T15">Laura Roth et Kate Shea Bird</span></a><span class="T15">, </span><span class="T17">signifie trois choses </span><span class="T15">:</span></p></br><p class="P28"><span class="T7">« </span><span class="T14">D’abord, l’égalité de genre dans la représentation au sein des institutions et dans la participation à la chose publique. Ensuite, un engagement à développer des politiques publiques qui mettent en question les rôles de genre et visent à éliminer le patriarcat. Enfin, une manière différente de faire la politique, enracinée dans des valeurs et des pratiques qui priorisent la vie quotidienne, les relations sociales, le rôle de la communauté et le bien commun. »</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Selon ces auteures, la radicalité de cette féminisation questionne </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/essays/left-populism-feminization-politics/"><span class="T15">autant le populisme </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/essays/left-populism-feminization-politics/"><span class="T15">de gauche que le féminisme lui même</span></a><span class="T15">. (Le rôle et les valeurs attribués aux femmes serait, selon certains courants féministes, une construction sociale des hommes et fait donc partie des valeurs du patriarcat).</span></p></br><p class="P9">La féminisation de la politique est un nouveau mème qui est de plus en plus partagé et promu par les élus hommes et fait maintenant partie du vocabulaire des communs. Dans son intervention lors de l’inauguration des Villes sans peur, Ada Colau disait « Si nous féminisons la politique, nous allons tous et toutes y gagner ». Gerard Pisarello, le vice maire de Barcelone, ajoutait pour sa part <span class="T8">« Nous sommes fiers des femmes qui transforment la politique de nos villes. L’unique manière de les rendre viables et de repenser nos politiques à travers le regard des femmes ».</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Pisarello était l’un des panélistes de la plénière d’ouverture de la rencontre « Fearless Cities » qui avait pour thème « Nouveau municipalisme et féminisation de la politique » et dont </span><a class="Internet_20_link" href="http://fearlesscities.com/opening-plenary-municipalism-and-the-feminization-of-politics/"><span class="T15">le panel de quatre personnes était paritaire femmes/hommes</span></a><span class="T15">.</span></p></br><p class="P7">Dans la pratique cependant, la féminisation de la politique est loin d’être une réalité et semble être l’un des défis difficiles des communs.</p></br><p class="P14"><span class="T15">On sait qu’il y a encore du chemin à faire pour atteindre la parité qui est la première des revendications. Même dans les pays dits du nord démocratique, si je prends l’exemple du </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.csf.gouv.qc.ca/speciale/femmes-en-politique/"><span class="T15">Québec, la parité est loin d’être un acquis</span></a><span class="T15"> à tous les paliers de gouvernement. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Certains pourraient s’étonner que la nouvelle économie branchée de Silicon Valley et consorts fasse de la discrimination envers les femmes. C’est pourtant le cas si on en croit les dernières révélations faisant état de l’existence d’</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/08/07/le-genant-manifeste-antidiversite-d-un-employe-de-google_5169624_4408996.html?xtor=RSS-3208"><span class="T15">un manifeste anti-diversité</span></a><span class="T15"> chez Google.C’est aussi </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.susanjfowler.com/blog/2017/2/19/reflecting-on-one-very-strange-year-at-uber"><span class="T15">le cas d’Uber selon Susan Fowler</span></a><span class="T15"> qui y a exercé longtemps. Sans atteindre ces excès, </span><span class="T25">la difficulté du passage à l’échelle de la féminisation se note aussi dans les expériences les plus iconiques de communs</span><span class="T15">. C’est le cas de </span><a class="Internet_20_link" href="https://blog.wikimedia.org/2015/04/30/how-many-women-edit-wikipedia/"><span class="T15">Wikipedia qui le constate et le déplore </span></a><span class="T15">sans encore arriver à le corriger.</span></p></br><p class="P15"><span class="T15">L’économie sociale et solidaire n’y échappe pas non plus. Des études terrain de pratiques d’économie sociale et solidaire en milieu rural en Équateur démontrent aussi que, loin de féminiser les rapports et la manière de faire la politique, les modes d’organisation collaboratives dans le travail et les prises de décisions rajouteraient plutôt une troisième charge aux femmes</span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosfron.org/wp-content/uploads/Dossieres-EsF-25-El-enfoque-de-género-en-la-ESS.pdf"><span class="T15"> selon une étude très documentée</span></a><span class="T15"> de Jhonny Jimenez : </span><span class="T23">« Ainsi apparaît une triple charge de travail pour les femmes : la première en relation avec les travaux de reproduction, la seconde avec les travaux de production et la troisième avec la participation dans les processus organisatifs et communautaires ». </span><span class="T15">Pour l’auteure, la féminisation de la politique consisterait aussi à construire de « </span><span class="T23">nouvelles formes de masculinité ». </span><span class="T17">À suivre.</span></p></br><h4>8- Co-construire un « écosystème public/communs » qui s’oppose au « bloc oligarchique néo-libéral » en instituant des passerelles, outils et méthodologies entre les différents acteurs sociaux pour permettre la co-production de politiques.</h4></br><p class="P9">Tel que défini par Dardot et Laval, ce bloc oligarchique <span class="T11">regroupe quatre composantes principales : les dirigeants des gouvernements et hauts cadres de l’administration, les propriétaires du capital et les propriétaires et managers des grandes corporations, les dirigeants des médias et, enfin, les universitaires. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Un écosystème public/communs inclurait les différents acteurs sociaux selon ce que Christian Iaione appelle en prenant l</span><a class="Internet_20_link" href="./../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/PDF%20-%20REGULATION%20ON%20COLLABORATION%20BETWEEN%20CITIZENS%20AND%20THE%20CITY%20FOR%20THE%20CARE%20AND%20REGENERATION%20OF%20URBAN%20COMMONS%20-%20bolognaregulation.pdf"><span class="T15">‘exemple devenu iconique de Bologne </span></a><span class="T15">une </span><a class="Internet_20_link" href="https://wiki.p2pfoundation.net/Quintuple_Helix_of_Commons-Based_Urban_Governance"><span class="T15">quintuple hélice pour la </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://wiki.p2pfoundation.net/Quintuple_Helix_of_Commons-Based_Urban_Governance"><span class="T15">gouvernance en commun des villes</span></a><span class="T15"> qui regroupe le public, le privé, les universités (et médias) (knowledge), les organisations de la société civile et les communs avec ses organisations, pratiques et institutions. L’important pour Iaione est de faire des communs un acteur à part entière.</span></p></br><p class="P20"><span class="T15">L’écosystème public/communs de Barcelone tel que présenté par Mayo Fuster suit ce modèle des cinq acteurs mais est plus précis dans l’institutionalisation de passerelles entre les différents acteurs. </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Spécial:Liste_des_fichiers"><span class="T15">Dans une entrevue à l’occasion de la rencontre Procomuns 2017</span></a><span class="T15">, Fuster parle d’un écosystème de co-création de politiques qui s’articule sur plusieurs niveaux :</span></p></br><ol></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/about-2/barcola/"><span class="T17">Barcola</span></a><span class="T17"> (Barcelona colabora) qui est un groupe de travail entre la mairie de Barcelone et 50 représentants d’entités de l’Économie du procomun (dans différents secteurs : technologie, levée de fonds, économie solidaire, etc) et quatre universités de Catalogne qui gèrent quatre projets de recherche financés par l’ Europe dont les finalités et méthodologies sont décidées par le groupe. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=lmb1ARj1QsM"><span class="T17">Procomuns</span></a><span class="T17"> une rencontre annuelle qui se définit comme </span><span class="T23">« un événement-action ». « Nous utilisons des méthodologies de co-création pour élaborer de nouvelles propositions de politiques publiques appropriées à la mise en place d’une économie collaborative des communs »</span><span class="T17">. Procomuns fait des propositions aux différents paliers de gouvernement et à la Commission Européenne sur les politiques urbaines et l’économie collaborative. Selon Fuster, Procomuns est aussi un « meetlab » ouvert de plateformes (« platform meetlab ») sur des thèmes et problématiques qui ont émergé au cours de l’année. C’est aussi l’occasion de créer et tester des outils et méthodologies qui facilitent le rapprochement et la collaboration entre les institutions et les nouveaux entrepreneurs des communs. Ce peut être des outils de localisation comme</span><a class="Internet_20_link" href="http://pamapam.org/ca"><span class="T17"> Pamapam </span></a><span class="T17">ou des </span><span class="T23">outils d’évaluation des pratiques d’économie collaborative</span><span class="T17"> comme l’ « </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=lmb1ARj1QsM"><span class="T17">Étoile d’évaluation de qualité des commun</span></a><span class="T17">s ». En 2016, Procomuns avait fait 120 propositions à l’administration de Barcelone ainsi que des </span><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/wp-content/uploads/2016/05/CommonsDeclarationPolicies_eng_v03.pdf"><span class="T17">recommandations à l’Europe.</span></a></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/?locale=es"><span class="T17">Decidim Barcelona</span></a><span class="T17"> une plateforme participative en ligne qui facilite le design </span><span class="T17">collaboratif de propositions et politiques avec les citoyens. L’année passée les les 120 propositions de Procomuns ont été discutées sur le site. À noter que la plateforme Decidim Barcelona est elle même l’objet d’un </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/12/f/33"><span class="T17">re-design ouvert et permanent </span></a><span class="T17">invitant les partenaires et citoyens à préciser les thèmes et méthodologies des consultations. La réforme en cours des règlements de participation de la Ville (voir infra) utilisent cette plateforme.</span></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><span class="T17">Une</span><span class="T23"> commission interdépartementale</span><span class="T17"> au sein de la mairie pour aider à articuler et coordonner les différents thèmes et enjeux de la politique urbaine : par ex. mobilité et transport, bibliothèques, emploi parce que, selon Fuster, « le thème de l’économie collaborative est très transversal et touche beaucoup de secteurs de l’administration ».</span></p></br><p class="P31" style="margin-left: 0cm;"><span class="Numbering_20_Symbols" style="display: block; float: left; min-width: 0cm;"><!-- --></span></p></br></li></br></ol></br><p class="P20"><span class="T17">D’autres initiatives qui contribuent à cet écosystème mériteraient aussi d’être citées comme la </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.teixidora.net/wiki/···"><span class="T17">Teixedora</span></a><span class="T17"> (le métier à tisser) qui, encore en phase pilote, se veut un projet participatif pour partager la documentation et interconnecter les débats et thématiques qui se donnent sur différentes plateformes en créant pour ce faire des outils ett des méthodologies de travail. </span></p></br><h4>9- La construction d’<a class="Internet_20_link" href="http://lab.cccb.org/es/una-nueva-economia-social-procomun-feminista-y-ecologica/"><span class="T16">une véritable économie collaborative des communs</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://lab.cccb.org/es/una-nueva-economia-social-procomun-feminista-y-ecologica/"><span class="T16">féministe et écologique </span></a><span class="T16">s’oppose à la « nouvelle » économie de partage dite « collaborative » des grandes corporations du style Uber, Airbnb et consorts. </span></h4></br><p class="P14"> <span class="T25">Face au capitalisme des plateformes des GAFA s’érige un </span><a class="Internet_20_link" href="https://platform.coop/about/fr"><span class="T16">coopérativisme en plateformes</span></a><span class="T25"> qui se fonde sur l’économie pair à pair des communs (« Commons-based P2P Economy »).</span><span class="T15"> Le coopérativisme en plateformes est en train de constituer un </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.rosalux-nyc.org/wp-content/files_mf/scholz_platformcoop_5.9.2016.pdf"><span class="T15">écosystème coopératif</span></a><span class="T15"> qui contribue à inventer une économie circulaire des communs et à mettre en réseau les différents modèles économiques de communs. Pour plus de détails sur le modèle écosystémique et la relation avec l’état « partenaire », on se référera à </span><a class="Internet_20_link" href="http://dimmons.net/"><span class="T18">Dimmons</span></a><span class="T18">, membre barcelonais de la </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.p2pvalue.eu/"><span class="T18">Plateforme P2P Value</span></a> <span class="T19">, </span><span class="T15">aux écrits de Trebor Sholz et Nathan Schneider tous deux très présents à Barcelone et, last but not least, à la P2P Foundation et aux principales thèses et propositions de de </span><a class="Internet_20_link" href="https://blog.p2pfoundation.net/peer-to-peer-production-and-the-partner-state/2017/08/30?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+P2pFoundation+(P2P+Foundation)"><span class="T15">Michel Bauwens et Kostakis</span></a><span class="T15">.</span></p></br><h4>10- Créer les conditions pour que se développe une nouvelle culture des communs.</h4></br><p class="P4">Les valeurs et institutions du néo-libéralisme basés sur l’individualisme, la compétition et une démocratie qui, quand elle n’est pas simplement confisquée, est dénaturée par des formes édulcorées de consultation et de « participation » ont imprégné pendant des décennies les habitus individuels et collectifs.</p></br><p class="P4">Malgré son ancrage dans l’histoire sous toutes latitudes et malgré ses réalisations modernes souvent spectaculaires, le « faire ensemble » des communs qui se fonde sur le partage et la collaboration a encore du chemin à faire pour entrer dans les mentalités. La participation citoyenne dans la co-construction d’institutions et de politiques n’est pas évidente pour des citoyens habitués à attendre et exiger de l’état social qu’il réponde ou subvienne à ses besoins.</p></br><p class="P4">Dans une ville comme Barcelone, les valeurs du nouveau municipalisme se heurtent d’une part aux partisans (de droite comme de gauche) des vieilles politiques de l’état-providence et d’autre part à ceux qui prônent et pratiquent déjà dans les quartiers l’auto-gouvernement dans la tradition libertaire dont la ville a été un modèle au cours de l’histoire récente.</p></br><p class="P16"><span class="T23">La démocratie active</span><span class="T15"> que signifie la participation des citoyens au design et à la prise de décision de politiques est à construire. </span><span class="T23">« Sans participation directe et sans vécu de nouvelles formes de relations sociales, il n’y aura pas de changements sociaux déterminants et capables de perdurer »</span><span class="T15"> peut on lire dans </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.traficantes.net/libros/rebeldias-en-comun"><span class="T15">Rebeldias en comùn </span></a><span class="T15">sous la plume de Gonzales Reyes et Bellver (p205). </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.catarata.org/libro/mostrar/id/1174"><span class="T15">Joan Subirats</span></a><span class="T15"> de son côté fait appel « à ce que tout le monde se sente co-responsable de ce qui se passe dans la communauté » (p114).</span></p></br><p class="P4">Ces auteurs s’entendent avec de nombreux autres sur le fait que le « citoyen-commoner » se réalise comme sujet (se « subjective ») dans le faire en-commun et qu’il en est transformé en tant que personne. Comme le disent plusieurs auteurs, ce caractère transformateur de l’individu aux institutions fait que les communs sont « alteratifs » plutôt que simplement alternatifs .</p></br><p class="P5">C’est donc une <span class="T9">véritable révolution culturelle</span> que le municipalisme des communs doit entreprendre par l’institutionalisation progressive de pratiques de démocratie directe et de différents modes d’ éducation et auto-éducation. À Barcelone une diversité d’acteurs multiplient les initiatives.</p></br><p class="P19"><span class="T25">Au plan institutionnel</span><span class="T15">, le département de la participation et démocratie active de la mairie de Barcelone a mis en place un </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5/steps"><span class="T15">processus participatif ouvert</span></a><span class="T15"> sur une durée de 18 mois pour poduire les nouvelles </span><a class="Internet_20_link" href="https://decidim-barcelona.s3.amazonaws.com/uploads/decidim/attachment/file/1491/RPC__12-04-2017-CONSOLIDAT_a_comissio_presidencia_190417.pdf"><span class="T15">« normes de participation citoyenne »</span></a><span class="T15"> qui seront soumises au vote du gouvernement municipal à la fin septembre 2017. La discussion du nouveau règlement partait des normes antérieures de la municipalité datant de 2002. Les nouvelles définitions et les nouveaux processus introduits traduisent les valeurs du nouveau municipalisme . </span><span class="T17">On notera par exemple celle de </span><span class="T23">coproduction</span><span class="T17"> qui vient s’ajouter à la définition révisée de </span><span class="T23">diagnostic participatif</span><span class="T17"> déjà pratiquée par les administrations sociales démocrates antérieures. La question et mécanismes des référendums populaires y trouve aussi un place importante. </span></p></br><p class="P9"><span class="T11">Dans une entrevue donnée à l’occasion </span>du séminaire « Participacion democratica » <span class="T11">Fernando Pindado commissaire à la participation et démocratie active à la mairie de Barcelone nous disait que la différence avec les normes antérieures est que « </span><span class="T8">nous avons essayé de faire correspondre les normes à la réalité sociale ……nous avons défini que le moteur de la participation n’est pas l’institution mais bien les initiatives </span><span class="T8">citoyennes »</span><span class="T11">. Pindado reconnait les difficultés de communication et d’application de ce nouveau règlement de 114 articles qui restera cependant ouvert à la discussion et propositions sur le site Decidim-Barcelona. </span></p></br><p class="P4">Sur le plan éducation/formation plusieurs instances institutionnelles créent des espaces d’apprentissage et partage de connaissances ouverts qui se veulent de véritables <span class="T8">écoles de communs</span>.</p></br><p class="P21"><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/sites/default/files/flyerlacomuna-2016-2.pdf"><span class="T18">La Comuna</span></a><span class="T18">, impulsée par Barcelona en Commun se définit comme </span><span class="T21">« École du Commun, espace de reflexion, d’apprentissage et d’empowerment collectif. Une école qui veut débattre avec les citoyens sur le modèle de ville que nous voulons, sur les biens communs et les stratégies pour transformer Barcelone. Un espace pour proposer des outils aux personnes militant dans les quartiers qui veulent contribuer au mouvement municipaliste et à la défense des droits humains et sociaux. »</span><span class="T18"> Les responsables des différents départements de la mairie sont présents aux côtés de commoners et d’unversitaires dans les différents ateliers et espaces de débats. </span></p></br><p class="P21"><span class="T18">D’autres initiatives venant de la municipalité comme </span><a class="Internet_20_link" href="../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/%20http://municilab.cat/"><span class="T18">Municilab</span></a><span class="T18"> créent des ateliers de style laboratoires dans les districts en fonction de la dynamique initiée par les citoyens. De pareils laboratoires sont fréquents aussi à </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.urbanews.fr/2016/01/11/50396-laboratoires-citoyens-madrilenes-fabrique-communs-urbains/"><span class="T18">Madrid</span></a><span class="T18">. </span></p></br><p class="P21"><span class="T18">Les universités offrent aussi des cours sur les communs comme c’est le cas de </span><a class="Internet_20_link" href="http://barcelonagov.net/barcelonagov/"><span class="T18">Barcelona’gov</span></a><span class="T18"> un réseau de centres de recherche et de formation spécialisée sur les questions de gouvernance et de politiques publiques de Barcelone. </span><a class="Internet_20_link" href="http://platformcoop.newschool.edu/index.php/about/mission/"><span class="T18">Le consortium de la plateforme de cooperativ</span></a><span class="T18">isme a aussi comme composante une école des communs.</span></p></br><p class="P21"><span class="T18">Les avancées de la mairie de Barcelone dans la création de </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/escolesbressol/es/el-modelo-educativo-de-las-escoles-bressol-municipales"><span class="T18">réseaux de garderies municipales</span></a><span class="T18">; les réseaux citoyens de résistance aux lois sur l’éducation par </span><a class="Internet_20_link" href="https://xarxaescolesinsubmises.wordpress.com/acerca-de/"><span class="T18">le réseau d’écoles insoumises</span></a><span class="T18"> ; la floraison </span><a class="Internet_20_link" href="http://diarieducacio.cat/el-model-descoles-lliures-guanya-cada-cop-mes-pes/"><span class="T18">d’écoles libres</span></a><span class="T18"> ou </span><a class="Internet_20_link" href="https://cooperativa.cat/en/cooperative-public-system/6014-2/"><span class="T18">alternatives</span></a><span class="T18"> gérées par les citoyens, sont autant d’initiatives qui montrent que la question de l’éducation est considérée centrale pour bâtir une nouvelle culture des communs et qu’elle doit être posée en termes politiques pour contrer ce que Christian Laval appelle </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L____cole_n__est_pas_une_entreprise-9782707144027.html"><span class="T18">« l’assaut du néolibéralisme à l’enseignement pub</span></a><a id="docTitle"></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L____cole_n__est_pas_une_entreprise-9782707144027.html"><span class="T18">lic »</span></a><span class="T18">. </span></p></br><p class="P10"><span class="T13">Ces pratiques souvent inspirées par les diverses traditions d’éducation populaire autonome et éducation tout au long de la vie sont amenées à questionner le système d’enseignement. Il reste cependant que ces nouveaux modes d’éducation, si ils veulent correspondre aux valeurs et au paradigme des communs du </span><span class="T10">faire en-commun</span><span class="T13"> devraient revisiter le rapport entre l’Apprendre et de l’Agir en questionnant autant les acteurs et leur rôle que le contenu, la pédagogie, les temps, lieux et institutions des partages des savoirs.</span></p></br><p class="P17"><span class="T15">Signalons ici l’exemple du Québec où les objectifs et pratiques bien implantés de </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.educationpopulaireautonome.org/qu-est-ce-que-l-epa"><span class="T15">l’éducation populaire autonome</span></a><span class="T15"> et ceux de l</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icea.qc.ca/site/"><span class="T15">‘éducation des adultes</span></a><span class="T15"> vont dans ce sens et rejoignent ainsi </span><a class="Internet_20_link" href="http://cdeacf.ca/organisation/conseil-international-deducation-adultes-icae"><span class="T15">les réseaux internationaux progressistes d’éducation populaire</span></a><span class="T15"> qui ont déjà une longue histoire et se démarquent de certaines approches institutionnelles comme le récent </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T15">Manifesto for Adult Learning in the 21</span></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T27">th</span></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T15"> Century</span></a><span class="T15"> européen. Venant des organisations citoyennes les rencontres sur </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.remixthecommons.org/2014/11/lart-de-len-commun/"><span class="T15">l’Art de l’en commun (« Art of Commoning »)</span></a><span class="T15"> utilisent des espaces et méthodologies participatives propres au « faire en-commun. » </span></p></br><h4>11 – Bâtir un nouveau cosmopolitisme des communs en fédérant les actions des différents commoners et institutions de communs.</h4></br><p class="P18"> <span class="T3">Les villes d’Espagne sont déjà regroupées au niveau national pour s’opposer à la </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.boe.es/boe/dias/2013/12%20"><span class="T3">Loi Montoro</span></a><span class="T3"> qui, au nom de l’austérité, reporte le poids du service de la dette nationale sur les villes en limitant leurs dépenses aux dépens, bien entendu, des services publics. Ce front municipaliste national a produit </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.cadtm.org/Manifeste-d-Oviedo"><span class="T3">Le manifeste d ‘Oviedo</span></a><span class="T3"> signé par 700 élus politiques dont 40 maires en octobre 2016 Début juin 2017, quelques jours avant la rencontre des </span><span class="T4">Villes sans peur </span><span class="T3">ce nouveau front municipaliste </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.cadtm.org/Espagne-A-Cadix-le-Reseau"><span class="T3">réunissait de nouveau à Cadix </span></a><span class="T3"> près de 77 municipalités.</span></p></br><p class="P20"><span class="T18">De leur côté les villes qui se réclament du nouveau municipalisme sont connectées et se concertent sur une base régulière à travers des rencontres </span><a class="Internet_20_link" href="http://mac3.uno/"><span class="T18">MAC </span></a><span class="T18">(Muncipalismo, Autogobierno y Contrapoder). La conférence des </span><span class="T21">Villes sans peur </span><span class="T18">du mois de juin était une nouvelle occasion de se rencontrer cette fois au plan trans-local et d’initier un réseau global. Selon les organisateurs de la rencontre en effet, </span><a class="Internet_20_link" href="https://medium.com/@BComuGlobal/le-municipalisme-sera-internationaliste-ou-ne-sera-pas-46838e13c5c6"><span class="T18">le nouveau municipalisme ne peut être qu’internationaliste</span></a><span class="T18"> et c’est avec l’ objectif avoué de </span><span class="T21">« construire des réseaux globaux de solidarité et d’espoir face à la haine,aux murs et frontières » </span><span class="T18">que s’est déroulée la rencontre.</span></p></br><p class="P4">C’est aussi sur cette note que Debbie Bookchin (la fille de Murray Bookchin) l’une des panélistes a conclu son intervention <span class="T8">«Si nous voulons sortir de la spirale de la mort que des décennies de néolibéralisme nous ont imposée… nous devons créer un réseau mondial de villes et de villages sans peur. Nous ne méritons rien de moins. »</span></p></br><p class="P22"><span class="T4">Les échanges se multiplient entre les villes « rebelles » ou « sans peur » au delà des frontières nationales. Des actions communes sont en cours sur </span><a class="Internet_20_link" href="http://ciutatrefugi.barcelona/es/la-accion-exterior"><span class="T4">la question des réfugiés,</span></a><span class="T4"> de l’eau, du changement climatique, des transports, etc. sans passer par les structures étatiques nationales et allant le plus souvent à l’encontre de leurs politiques comme c’est le cas à Barcelone sur la question des réfugiés. </span><a class="Internet_20_link" href="http://ciutatrefugi.barcelona/es/la-accion-exterior"><span class="T4">Le programme « de Ville à ville »</span></a><span class="T4"> mis sur pieds par le plan </span><span class="T5">« Barcelona,ville refuge »</span><span class="T4"> établit une coopération directe entre villes les plus directement touchées par l’afflux de réfugiés en transit que sont Athènes </span><span class="T4">et Lesbos en Grèce et Lampedusa en Italie. </span></p></br><p class="P22"><span class="T25">Il est important de noter ici que ce nouveau cosmopolitisme qui se met en place se démarque radicalement des projets cosmopolites qui ont émaillé l’histoire. La citoyenneté globale dont il est question n’est pas trans-</span><span class="T21">nationale</span><span class="T25"> et elle ne consiste pas non plus à créer de nouvelles institutions ou des réseaux mondiaux ou régionaux. Elle §n’est pas non plus basée sur les droits comme le propose par exemple le </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.institut-gouvernance.org/fr/analyse/fiche-analyse-296.html"><span class="T25">cosmopolitanisme de David Held.</span></a></p></br><p class="P23">Ce nouveau cosmopolitisme relève du paradigme des communs et <span class="T8">se définit dans le « faire en-commun» par l’ échange et la fédération de pratiques.autant que d’actions et prises de position communes.</span> Ces actions en commun des villes réfèrent plutôt au concept de « citoyenneté politique non étatique et non nationale » prôné par <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">Dardot et </a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">Laval </a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">(pp567-568)</a></p></br><h4>En guise de conclusion: L’ère du communocène est-elle commencée?</h4></br><p class="P26"><span class="T18">Ce glanage de propostions des promoteurs et acteurs des communs réunis à Barcelone f</span><span class="T15">ait un portrait de l’ écosystème des communs </span><span class="T18">en date de juin 2017</span><span class="T15">. </span><span class="T17">Étant elle-même laboratoire et fabrique de communs où ces expérimentations et co-créations public-commun se vivent au jour le jour dans un sain et constant questionnement avec les mouvements sociaux, la municipalité de Barcelone, par sa présence active à toutes ces rencontres donnait le ton aux débats et discussions.</span></p></br><p class="P26"><span class="T17">On ne peut qu’être impressionné par</span> <span class="T17">la richesse des échanges de savoirs et de pratiques aussi divers que les acteurs, leurs provenances et leurs motivations. On note aussi chez les commoners la conscience de vivre un processus continu d’experimentations et de créations instituantes visant à transformer en profondeur les institutions existantes et (ré)inventer un « vivre en-commun » qui va bien au delà d’un simple « vivre ensemble ». Nul ne prétend avoir de réponse à tout et surtout pas de réponse immédiate. Il s’agit plutôt d’ un prototypage permanent fait d’essais et erreurs qui s’inscrit dans la durée. On est loin du grand soir et de la prise du Palais d’hiver. </span></p></br><p class="P26"><span class="T17">Par contre, le premier sommet international du nouveau municipalisme en appelant à </span><span class="T20">la fédération des pratiques et des propositions d’actions communes </span><span class="T17">à partir du local évoque une vision stratégique pour un passage à l’échelle. Il préfigure aussi un nouveau cosmopolitisme des communs qui fait primer le trans-localisme sur l’inter-nationalisme. </span></p></br><p class="P2">Cet état des lieux nous fait mesurer l’évolution fulgurante des communs aux plans théorique et empirique dans les dix dernières années. Aux colloques d’universitaires et aux rencontres qui ont suivi entre théoriciens et praticiens organisées à Belem au cours du FSM de 2009 puis à Berlin par le Commons Strategy Group et la <a class="Internet_20_link" href="https://www.boell.de/en/2013/10/25/economics-and-commons-conference-report">Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013</a> puis à toutes les rencontres et autres « festivals » sur les communs, rares étaient ceux qui auraient pu prédire le passage de la « défense et récupération des biens communs » au « principe politique » qu’est devenu le commun et son entrée dans les institutions avec le projet de les transformer dans un horizon post-capitaliste.</p></br><p class="P26"><span class="T29">Ce portrait d’un « mouvement » qui propose rien de moins qu’une alternative systémique au néolibéralisme et au capitalisme reste bien évidemment incomplet.</span><span class="T15"> Les rencontres ne pouvaient rendre compte de l’immense production de connaissances et enquêtes terrains sur les pratiques de communs en chantier en Catalogne. On pense par exemple à l’importance cruciale du Mouvement de la Culture Libre et de la place et usage des nouvelles technologies dans la conception même puis les pratiques d’une « nouvelle manière de faire de la politique » et la « co-production de politiques publiques ». Comme le rappellent Mayo Fuster et Joan Subirats dans le chapitre conclusif de </span><a class="Internet_20_link" href="http://icariaeditorial.com/pdf_libros/procomun%20digital%20y%20cultura%20libre.pdf"><span class="T15">« Procomun digital et culture libre, Hacia un cambio de época? »</span></a><span class="T15"> (Les communs numériques et la culture libre, Vers un changement d’époque?), Barcelona en Commun est né dans la mouvance de la culture libre qui avait joué un rôle déterminant dans le 15M et ses suivis dans l’arène politique.</span></p></br><p class="P26"><span class="T17"> On pense aussi aux questions et débats que Catalunya en Comù a introduits concernant le passage à l’échelle des communs sur la scène de la comunauté autonome catalane. De création trop récente (mai 2017) ces nouvelles propositonsi n’ont pas donné lieu à discussions. On pense ici en particulier à la </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgWHMwemZBekZNd0U/view"><span class="T30">redéfinition de la souveraineté dans une logique de commun et sa nécessaire conjugaison au pluriel (alimentaire, énergétique, numérique, technologique, politique)</span></a><span class="T17"> developpée dans le chapitre 9 de son </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgWHMwemZBekZNd0U/view"><span class="T17">Programme politique</span></a><span class="T17"> et que Joan Subirats résume ainsi : « Exactement, c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. … Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. »</span></p></br><p class="P26"><span class="T15">Finalement, cet état des lieux montre aussi les limites et angles morts du mouvement dont certains ont été identifiés comme on l’a vu pour la féminisation et comme on a pu le noter sur la dimension écologique peu présente dans des débats . On pourrait dire aussi que, dans l’enthousiasme du « faire en-commun », le mouvement des communs péche peut être par un excès de confiance et donne peu de priorité au nécessaire processus de convergence avec d’autres propositions alternatives. Comme nous le disait l’ancien membre du gouvernement Bolivien </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l’espace_politique"><span class="T15">Pablo Solon dans une entrevue à l’occasion du dernier Forum Social Mondial</span></a><span class="T15">, les communs ne sont qu’une des pièces du puzzle d’une alternative systémique au côté du «buen vivir », de la décroissance, de l’ écoféminisme, de l’ écosocialisme. Encore, </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_monde_qui_émerge-518-1-1-0-1.html"><span class="T15">précise Solon dans un livre récent</span></a><span class="T15">, faut-il choisir le sens « rebelle » du buen vivir et non ce qu’il est devenu après son institutionalisation par la nouvelle gauche latino américaine en Bolivie et en Équateur. Les avatars du « Buen vivir » dans l’arène politique et sa récupération par les institutions jusqu’à la Banque Mondiale, forcent à penser un horizon stratégique qui va au delà de l’anti-capitalisme. Le « buen vivir » dans sa version originale aujourd’hui « rebelle » impose un anti-anthropocentrisme. Les dérives populistes des gouvernements de gauche en Amérique latine appellent à un anti-extractivisme, un </span><span class="T15">anti-productivisme et un anti-patriarcat.</span></p></br><p class="P26"><span class="T15"> À l’heure du « commons washing » sous toutes les latitudes, le mouvement des communs devrait tirer les leçons de ce passé récent et s’attacher à inscrire son alternative en complémentarité avec les autres </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Utopies_r__elles-9782707191076.html"><span class="T15">« utopies réelles »</span></a><span class="T15"> alter-systémiques.</span></p></br><h3 class="P6">Épilogue :</h3></br><p class="Standard"><span class="T25">La veille de la déclaration très attendue du président de la Generalitat Carles Puigdemont devant le parlement catalan, la maire de Barcelone </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/alcaldessa/es/noticia/abandonemos-las-trincheras-ahora-es-el-momento-del-dizalogo-y-de-imaginar-nuevos-caminos"><span class="T25">Ada Colau s’est prononcée le 9 octobre </span></a><span class="T25">sur la suite à donner au référendum du 1-O. Selon elle, « les résultats ouvrent la porte au dialogue sans conditions et à la médiation internationale et à avancer vers de nouveaux scénarios d’auto-gouvernement ». Cette proposition suit en toute continuité les prises de positions de Barcelona en Comù et de Catalunya en Comù qui , tout en se prononçant contre le référendum, avaient appelé à une mobilisation citoyenne le 1er Octobre sans donner aucune consigne de vote. La mairie avait mis à disposition des édifices publics pour le vote et créé des centres de secours et d’appui psychologique pendant les manifestations. Finalement, la mairie et Barcelona en Comù ont repris leurs activités avant même la déclaration du parlement du 10 octobre. Les </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/participaciociutadana/ca/documentacio-juridica"><span class="T25">nouvelles normes de participation citoyenne de la municipalité</span></a><span class="T25"> ont été votées le 6 octobre alors que La Comuna, l’école des Communs, tenait un colloque Municilab ouvert au public sur le thème </span><a class="Internet_20_link" href="https://municilab.cat/"><span class="T25">« Droits, libertés, souverainetés »</span></a><span class="T25"> du 7 au 9 octobre ouvert par un débat entre Ada Colau ,Susan Georges et Yayo Herrero. </span></p></br><p class="P32">Cataunya en Comù de son côté continue ses rencontres publiques en appelant le 17 octobre à un débat sur le thème « Erradiquons la pauvreté, construisons en commun une Catalogne plus égalitaire ». La convocation commence par la phrase « La Catalogne est l’un des pays où les inégalités ont augmenté le plus ces dernières années ». Autrement dit, on met la souveraineté au pluriel et on n’oublie pas de s’attaquer aux autres questions du jour.</p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p>, les communs ne sont qu’une des pièces du puzzle d’une alternative systémique au côté du «buen vivir », de la décroissance, de l’ écoféminisme, de l’ écosocialisme. Encore, </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_monde_qui_émerge-518-1-1-0-1.html"><span class="T15">précise Solon dans un livre récent</span></a><span class="T15">, faut-il choisir le sens « rebelle » du buen vivir et non ce qu’il est devenu après son institutionalisation par la nouvelle gauche latino américaine en Bolivie et en Équateur. Les avatars du « Buen vivir » dans l’arène politique et sa récupération par les institutions jusqu’à la Banque Mondiale, forcent à penser un horizon stratégique qui va au delà de l’anti-capitalisme. Le « buen vivir » dans sa version originale aujourd’hui « rebelle » impose un anti-anthropocentrisme. Les dérives populistes des gouvernements de gauche en Amérique latine appellent à un anti-extractivisme, un </span><span class="T15">anti-productivisme et un anti-patriarcat.</span></p> <p class="P26"><span class="T15"> À l’heure du « commons washing » sous toutes les latitudes, le mouvement des communs devrait tirer les leçons de ce passé récent et s’attacher à inscrire son alternative en complémentarité avec les autres </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Utopies_r__elles-9782707191076.html"><span class="T15">« utopies réelles »</span></a><span class="T15"> alter-systémiques.</span></p> <h3 class="P6">Épilogue :</h3> <p class="Standard"><span class="T25">La veille de la déclaration très attendue du président de la Generalitat Carles Puigdemont devant le parlement catalan, la maire de Barcelone </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/alcaldessa/es/noticia/abandonemos-las-trincheras-ahora-es-el-momento-del-dizalogo-y-de-imaginar-nuevos-caminos"><span class="T25">Ada Colau s’est prononcée le 9 octobre </span></a><span class="T25">sur la suite à donner au référendum du 1-O. Selon elle, « les résultats ouvrent la porte au dialogue sans conditions et à la médiation internationale et à avancer vers de nouveaux scénarios d’auto-gouvernement ». Cette proposition suit en toute continuité les prises de positions de Barcelona en Comù et de Catalunya en Comù qui , tout en se prononçant contre le référendum, avaient appelé à une mobilisation citoyenne le 1er Octobre sans donner aucune consigne de vote. La mairie avait mis à disposition des édifices publics pour le vote et créé des centres de secours et d’appui psychologique pendant les manifestations. Finalement, la mairie et Barcelona en Comù ont repris leurs activités avant même la déclaration du parlement du 10 octobre. Les </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/participaciociutadana/ca/documentacio-juridica"><span class="T25">nouvelles normes de participation citoyenne de la municipalité</span></a><span class="T25"> ont été votées le 6 octobre alors que La Comuna, l’école des Communs, tenait un colloque Municilab ouvert au public sur le thème </span><a class="Internet_20_link" href="https://municilab.cat/"><span class="T25">« Droits, libertés, souverainetés »</span></a><span class="T25"> du 7 au 9 octobre ouvert par un débat entre Ada Colau ,Susan Georges et Yayo Herrero. </span></p> <p class="P32">Cataunya en Comù de son côté continue ses rencontres publiques en appelant le 17 octobre à un débat sur le thème « Erradiquons la pauvreté, construisons en commun une Catalogne plus égalitaire ». La convocation commence par la phrase « La Catalogne est l’un des pays où les inégalités ont augmenté le plus ces dernières années ». Autrement dit, on met la souveraineté au pluriel et on n’oublie pas de s’attaquer aux autres questions du jour.</p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Comme l’écrivai<blockquote><p>Comme l’écrivait Alain Ambrosi en 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le bien commun est sur toutes les lèvres</a> ». Pour faire connaître cette notion, et aussi éviter sa dilution dans des discours parfois trop flous, le collectif Remix the Commons s’attache à décrypter les pratiques et à esquisser les contours du champ sémantique et conceptuel du mouvement des communs à partir de la collecte et de l’analyse des documents qu’il produit. L’élaboration de ce vocabulaire, qui utilise les outils du web sémantique, permet de relier entre elles les initiatives de documentation et de promotion des communs sans gommer ce qui fait leurs identités propres. Ce faisant, le mouvement des communs se dote d’un espace de collaboration stratégique.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>C’est en 2010 que Remix the Commons initie une démarche de documentation des communs. Au départ, le collectif s’est doté d’un simple site web pour identifier et signaler des contenus, vidéo pour la plupart, accessibles en ligne. Parallèlement une première série d’interviews vidéos est réalisée à l’occasion d’une rencontre internationale à Berlin (2010). D’autres suivront au rythme des forums sociaux mondiaux ou d’initiatives locales en France, au Sénégal, au Québec d’abord, puis dans de nombreux pays sur plusieurs continents. Rapidement, il devient nécessaire de permettre à chacun de faire des recherches à partir de mots clefs dans cette documentation.</p></br><h1>Des mots clefs au vocabulaire des communs</h1></br><p>Lors du catalogage d’objets médias sur le wiki de Remix the Commons (plus de 500 objets médias), nous décrivons le contenu de chaque production selon quatre axes qui aide à la positionner dans le champ d’action des communs : objet/ressource du commun, enjeux associés, actions et résultats attendus. Jusqu’à ce jour, plus de 400 « concepts clés » ont été identifiés à partir du corpus réuni sur le site. À leur tour, les concepts fontt l’objet de fiches qui utilisent les informations présentes sur le wiki de Remix the Commons, mais aussi celles en provenance d’autres sources d’information, en recourant pour ce faire aux techniques de liaison de données offertes par les wikis et le web sémantique. À partir de chaque fiche, l’utilisateur accède à l’information en provenance des principales collections documentaires associées aux Communs (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) et des grandes bases de données de référence que sont DBpedia, Wikidata, VIAF et WorldCat. Chaque concept est assorti de définitions dans plusieurs langues, de ressources publiées à travers le monde entier qui illustrent le propos ou renvoient vers des pratiques.</p></br><p>Cet ensemble de concepts clefs fournit une description vivante et mouvante du monde du point de vue des communs. Cette collection est librement accessible, utilisable par tous et ouverte à la contribution. Bien que ce travail en soit encore à une étape d’expérimentation, il ouvre sur des perspectives intéressantes tant sur le plan de la recherche, de la production de la connaissance que sur celui de la diffusion des savoirs sur les communs. Les trous, les écarts et les nuances entre les sources d’information, entre les langues et les cultures peuvent être identifiés, documentés et discutés entre les acteurs engagés sur le terrain des communs.</p></br><p>Le vocabulaire des communs ainsi mis en évidence peut appuyer les pratiques et contribuer à l’enrichissement des contenus dans Wikipedia et Wikidata, par exemple. Les associations et les collectifs qui contribuent à la documentation des communs, disposent ainsi d’une ressource qui leur permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>r permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>En Catalogne, l<blockquote><p>En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.</p></blockquote></br><figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><pre>Cet article est dérivé de contenus sous <strong>Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA)</strong>. Voir accréditation en pied de page.</pre></br><h2 style="text-align: left;">Introduction aux communs</h2></br><p style="text-align: left;"><strong>Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs.</strong> Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.</p></br><p> </p></br><p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a><br /></br><a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a></p></br><p style="text-align: left;">Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.</p></br><p style="text-align: left;"><strong>Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. </strong>Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et <strong>le coopérativisme</strong>. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).</p></br><p style="text-align: left;"><strong>L’écologie </strong>nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont renouvelés par la culture <strong>libriste</strong>, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).</p></br><p style="text-align: left;">« Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »<br /></br><em>Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.</em></p></br><p style="text-align: left;">Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et <strong>l’économie féministe</strong>, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.</p></br><blockquote></br><p style="text-align: left;">La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.<br /></br><em>Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.</em></p></br></blockquote></br><h2>Faire place aux communs</h2></br><p>Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.</p></br><figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><p>De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.</p></br><p>Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’<strong>un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier</strong> et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).</p></br><h2>Leur donner de la puissance</h2></br><p>Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.</p></br><p>Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le <strong>Modèle de soutenabilité des communs </strong>qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /></p></br><p>Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.</p></br><p>En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.</p></br><p><strong>Pilier communautaire. </strong>Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.</p></br><p><strong>Pilier de mobilisation des ressources.</strong> Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.</p></br><p><strong>Pilier de coproduction.</strong>  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.</p></br><p><strong>Pilier de la co-gouvernance. </strong>Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.</p></br><p><strong>Pilier de partage. </strong>La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.</p></br><pre><strong>Travail dérivé de :</strong> Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr.<strong> </br>Auteurs:</strong> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. </br><strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre></br><p> </p>ng> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. <strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>From the 15th-1<blockquote><p>From the 15th-17th of November 2016 a European Commons Assembly will take place in Brussels. The commoners will convene, discuss, showcase, and reclaim Europe. On the afternoon of the 16th, around 150 will partcipate in a meeting in the European Parliament, organized in cooperation with the EP intergroup on Common Goods and Public Services (Led by Marisa Matias, Dario Tamburrano, Ernesto Urtasun, Sergio Cofferati). A variety of other events (and local assemblies) will take place outside Parliament, both in Brussels and across Europe.</br></p></blockquote></br><p><H1>Networking, unity and policy around the commons paradigm </H1></p></br><p>On September 26, a group of nonprofits, foundations, and other civil society organizations jointly publish a “Call for a European Commons Assembly” (https://europeancommonsassembly.eu/#section1). The collectively drafted document, which continues to garner signatures from groups and individuals around Europe, serves as a declaration of purpose for a distributed network of “commoners.”<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2016/09/ECA-300x212.jpg" alt="eca" width="900" height="636" class="aligncenter size-medium wp-image-4561" /><br /></br>Author: TILL GENTZSCH</p></br><p>The Assembly seeks to unite citizens in trans-local and trans-european solidarity to overcome Europe’s current challenges and reinvigorate the political process for the 21st century. The commons can be understood as a bridging paradigm that stresses cooperation in management of resources, knowledge, tools, and spaces as diverse as water, Wikipedia, a crowdfund, or a community garden. Their Call describes commoning as:</p></br><ul></br>…the network-based cooperation and localized bottom-up initiatives already sustained by millions of people around Europe and the world. These initiatives create self-managed systems that satisfy important needs, and often work outside of dominant markets and traditional state programmes while pioneering new hybrid structures.</ul></br><p> The Assembly emerged in May from a diverse, gender balanced pilot community of 28 activists from 15 European countries, working in different domains of the commons. New people are joining the Assembly every week, and ECA is inclusive and open for others to join, so that a broad and resilient European movement can coalesce. It seeks to visibilize acts of commoning by citizens for citizens, while promoting interaction with policy and institutions at both the national and European levels. </p></br><p><H1>Part of a broader movement</H1><br /></br>The rapid embrace of commons as an alternative holistic, sustainable and social worldview is in part an expression of unease with the unjust current economic system and democratic deficiencies. The commons movement has exploded in recent years, following the award of the Nobel Prize in Economics to Elinor Ostrom in 2009 for her work on managing common resources. It has also seen overlap with other movements, such as the Social and Solidarity and Sharing Economy movements, peer to peer production, and Degrowth.</p></br><p>Michel Bauwens, part of the ECA who is also a prominent figure in the peer-to-peer movement, explains: <em>All over the world, a new social movement is emerging, which is challenging the ‘extractive’ premises of the mainstream political economy and which is co-constructing the seed forms of a sustainable and solidary society. Commoners are also getting a voice, for example through the Assemblies of the Commons that are emerging in French cities and elsewhere. The time is ripe for a shoutout to the political world, through a European Assembly of the Commons.</em></p></br><p>The Call includes an open invitation to Brussels from November 15 to 17, 2016 for three days of activities and shared reflection on how to protect and promote the commons. It will include an official session in the European Parliament, hosted by the Intergroup on Common Goods and Public Services, on November 16 (limited capacity). </p></br><p>You can read and sign the full text of the Call, also available in French, Spanish, and soon other European languages, on the <a href="http://europeancommonsassembly.eu">ECA website</a>. There is an <a href="http://europeancommonsassembly.eu/sign-call/">option to sign</a> as an individual or an organization.</p></br><p>For more information, visit <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/ </a> or follow @CommonsAssembly on Twitter for regular updates.</p></br><p><strong>Media Contact: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu<br /></br></strong><br /></br>Keywords: Commons, European, Citizens, Parliament, Participatory Democracy, Civil Society</p>/ </a> or follow @CommonsAssembly on Twitter for regular updates.</p> <p><strong>Media Contact: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu<br /> </strong><br /> Keywords: Commons, European, Citizens, Parliament, Participatory Democracy, Civil Society</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>How commons cou<blockquote><p>How commons could be the base of a transition of the society? The equator is launching an initiative to bring together hackers and indigenous communities around the sharing of knowledge.</p></blockquote></br><p>Original article published <a href="http://floksociety.org/en/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">here</a></p></br><p>The FLOK Society welcomes Michel Bauwens to Ecuador. Bauwens, a founder of the P2P Foundation, flew into Quito on Sept. 17 to begin collaborating towards a fundamental reimagination of Ecuador.</p></br><p>Bauwens will lead a research team that is proposing to unleash a participatory, global process with an immediate implementation in Ecuador. The process will remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge.</p></br><p>In the first semester of 2014, Bauwens will assist in setting up a global network of transition researchers. The P2P Foundation is a global network of researchers that is documenting the shift towards open, participatory and commons-oriented practices in every domain of human activity, but especially also the shift from collaboration on open knowledge and code, towards cooperation in open design, open hardware, open science, open government, and the shift towards open agricultural and open machining practices that have great potential for increasing the productivity and sustainability of farming and industrial processes.</p></br><p>Ecuador is the first country in the world which is committing itself to the creation of a open commons knowlege based society. In order to achieve the transition to a ‘buen saber’, or ‘good knowledge’ society, which is an extension of the official strategy towards a ‘buen vivir’-based society, the Advanced Studies Institute (IAEN by its ]Spanish initials) in Quito, Ecuador, led by the rector Carlos Prieto, has initiated a strategic process, called the FLOK Society Project, which aims to organize a major international conference in March 2014, and will produce 10 strategic documents proposing transition policies towards the good knowledge society, which will be presented to the Ecuadorian citizens through intensive participatory processes, similar to those that took place for the establishment of the new Constitution and the ambitious National Plans, which set the guidelines for government policy.</p></br><p>While Buen Vivir aims to replace mindless accumulative economic growth to a form of growth that directly benefits the wellbeing of the Ecuadorian people, Buen Saber aims to create the open knowledge commons which will facilitate such a transition. FLOK stands for ‘Free Libre and Open Knowledge. In order to establish these transition policies and documents, IAEN has connected itself with the global hacker and free software movement, but also with its extension in the many peer to peer initiatives that directly aim to create a body of knowledge for physical production in agriculture and industry.</p></br><p>The P2P Foundation knowledge base has also focused on documenting new policy and legal frameworks being set up by sharing cities such as Seoul, San Francisco, and Naples ; and regions such as Bordeaux, Open Commons Region Linz in Austria, South Sudan, the Cabineto Digital of Rio del Sur, and more. It’s database of 22,000 global commons initiatives has been viewed nearly 25 million times and attracts 25,000 researchers, activists, users and readers on a daily basis. Michel Bauwens is also the author of a Synthetic Overview of the Collaborative Economy, an external expert for the Pontifical Academy of Social Sciences, a member of the Hangwang Forum in Chengdu that works on industrial sustainability, and engaged in a research project for Leuphana University on digital liquid democracy. As a founding member and partner of the Commons Strategies Group, he co-organized two global meetings on the commons, the last one in May 2013 in Berlin was dedicated to the emerging field of Commons-oriented Economics.</p></br><p>In March, the P2P Foundation organized a ‘global hispanic wikisprint’, with the help of Spanish-Brazilian activist Bernardo Gutierrez, in which more than registered 500 individuals and collectives, in more than 60 cities and 23 countries, mapped the open, p2p, sharing and commons initiatives in their region and areas of activities, resulting in a Latin American network of connected activists and scholars.</p></br><p>IAEN believes that the connection between the hacktivism communities, the FLOK Society, and the global and hispanic networks active in constructing open commons will be vital to create a synergy with the local actors of Ecuadorian society, and will help us accomplish the mayor goal we have set for ourselves as a country.</p>g open commons will be vital to create a synergy with the local actors of Ecuadorian society, and will help us accomplish the mayor goal we have set for ourselves as a country.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>How commons cou<blockquote><p>How commons could be the base of a transition of the society? The equator is launching an initiative to bring together hackers and indigenous communities around the sharing of knowledge.</p></blockquote></br><p>Original article published <a href="http://floksociety.org/en/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">here</a></p></br><p>The FLOK Society welcomes Michel Bauwens to Ecuador. Bauwens, a founder of the P2P Foundation, flew into Quito on Sept. 17 to begin collaborating towards a fundamental reimagination of Ecuador.</p></br><p>Bauwens will lead a research team that is proposing to unleash a participatory, global process with an immediate implementation in Ecuador. The process will remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge.</p></br><p>In the first semester of 2014, Bauwens will assist in setting up a global network of transition researchers. The P2P Foundation is a global network of researchers that is documenting the shift towards open, participatory and commons-oriented practices in every domain of human activity, but especially also the shift from collaboration on open knowledge and code, towards cooperation in open design, open hardware, open science, open government, and the shift towards open agricultural and open machining practices that have great potential for increasing the productivity and sustainability of farming and industrial processes.</p></br><p>Ecuador is the first country in the world which is committing itself to the creation of a open commons knowlege based society. In order to achieve the transition to a ‘buen saber’, or ‘good knowledge’ society, which is an extension of the official strategy towards a ‘buen vivir’-based society, the Advanced Studies Institute (IAEN by its ]Spanish initials) in Quito, Ecuador, led by the rector Carlos Prieto, has initiated a strategic process, called the FLOK Society Project, which aims to organize a major international conference in March 2014, and will produce 10 strategic documents proposing transition policies towards the good knowledge society, which will be presented to the Ecuadorian citizens through intensive participatory processes, similar to those that took place for the establishment of the new Constitution and the ambitious National Plans, which set the guidelines for government policy.</p></br><p>While Buen Vivir aims to replace mindless accumulative economic growth to a form of growth that directly benefits the wellbeing of the Ecuadorian people, Buen Saber aims to create the open knowledge commons which will facilitate such a transition. FLOK stands for ‘Free Libre and Open Knowledge. In order to establish these transition policies and documents, IAEN has connected itself with the global hacker and free software movement, but also with its extension in the many peer to peer initiatives that directly aim to create a body of knowledge for physical production in agriculture and industry.</p></br><p>The P2P Foundation knowledge base has also focused on documenting new policy and legal frameworks being set up by sharing cities such as Seoul, San Francisco, and Naples ; and regions such as Bordeaux, Open Commons Region Linz in Austria, South Sudan, the Cabineto Digital of Rio del Sur, and more. It’s database of 22,000 global commons initiatives has been viewed nearly 25 million times and attracts 25,000 researchers, activists, users and readers on a daily basis. Michel Bauwens is also the author of a Synthetic Overview of the Collaborative Economy, an external expert for the Pontifical Academy of Social Sciences, a member of the Hangwang Forum in Chengdu that works on industrial sustainability, and engaged in a research project for Leuphana University on digital liquid democracy. As a founding member and partner of the Commons Strategies Group, he co-organized two global meetings on the commons, the last one in May 2013 in Berlin was dedicated to the emerging field of Commons-oriented Economics.</p></br><p>In March, the P2P Foundation organized a ‘global hispanic wikisprint’, with the help of Spanish-Brazilian activist Bernardo Gutierrez, in which more than registered 500 individuals and collectives, in more than 60 cities and 23 countries, mapped the open, p2p, sharing and commons initiatives in their region and areas of activities, resulting in a Latin American network of connected activists and scholars.</p></br><p>IAEN believes that the connection between the hacktivism communities, the FLOK Society, and the global and hispanic networks active in constructing open commons will be vital to create a synergy with the local actors of Ecuadorian society, and will help us accomplish the mayor goal we have set for ourselves as a country.</p>g open commons will be vital to create a synergy with the local actors of Ecuadorian society, and will help us accomplish the mayor goal we have set for ourselves as a country.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Interview Joan <blockquote><p>Interview Joan Subirats(1) by Alain Ambrosi May 2018</p></blockquote></br><figure style="width: 700px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/b/4/cf4cf4f48af794bc54dc5384e88975c9e7cd020dbccf80dc35882a989230be/joan%20subirats.jpg?u=http%3A%2F%2Fwww.fepsu.es%2Fimage%2Fjoan%2520subirats.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1" alt="Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016" width="700" height="400" /><figcaption class="wp-caption-text">Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016</figcaption></figure></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your recent article in La Vanguardia(2), you set out a framework for a cultural policy, you refer to putting into practice the key community values that should underpin that policy… Maybe we could start there?</ul></br><p><strong>JS</strong>: For me, whereas in the 20th century the defining conflict was between freedom and equality – and this marked the tension between right and left throughout the 20th century because in a way this is the frame in which capitalism and the need for social protection evolved together with the commodification of life while at the same time the market called for freedom – ie: no rules, no submission. But the need for protection demanded equality. But in the 21st century there is rejection of the notion of protection linked to statism: Nancy Fraser published an article(3) in the New Left Review, it is a re-reading of Polanyi and she claims that this double movement between commodification and protection is still valid, but that the State-based protection typical of the 20th century, where equality is guaranteed by the State, clashes since the end of the 20th century with the growing importance of heterogeneity, diversity and personal autonomy. Therefore, if in order to obtain equality, we have to be dependent on what the State does, this is going to be a contradiction…. So we could translate those values that informed the definition of policies in the 20th century, in 21st century terms they would be the idea of freedom (or personal autonomy, the idea of empowerment, not subjection, non-dependence) and at the same time equality, but no longer simply equality of opportunities but also equality of condition because we have to compensate for what is not the same (equal) in society. If you say « equal opportunities », that everyone has access to cultural facilities, to libraries, you are disregarding the fact that the starting conditions of people are not the same, this is the great contribution of Amartya Sen, no? You have to compensate for unequal starting situations because otherwise you depoliticize inequality and consider that inequality is the result of people’s lack of effort to get out of poverty. So equality yes, but the approach is different. And we must incorporate the idea of diversity as a key element in the recognition of people and groups on the basis of their specific dignity. That seems easy to say, but in reality it is complicated, especially if you relate it to culture, because culture has to do with all these things: it has to do with the construction of your personality, it has to do with equal access to culture just as cultural rights and culture have to do with the recognition of different forms of knowledge and culture – canonical culture, high culture, popular culture, everyday culture, neighbourhood culture …<br /></br>So for me, a cultural policy should be framed within the triple focus of personal autonomy, equality and diversity. And this is contradictory, in part, with the cultural policies developed in the past, where there is usually confusion between equality and homogeneity. In other words, the left has tended to consider that equality meant the same thing for everyone and that is wrong, isn’t it?, because you are confusing equality with homogeneity. The opposite of equality is inequality, the opposite of homogeneity is diversity. So you have to work with equality and diversity as values that are not antagonistic, but can be complementary. And this is a challenge for public institutions because they do not like heterogeneity, they find it complicated because it is simpler to treat everyone the same, as the administrative law manual used to prescribe `indifferent efficiency’: it is a way of understanding inequality as indifference, right?</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your article you also talk about the opposition between investing in infrastructures versus creating spaces and environments that are attractive to creators and you put an emphasis on the generation of spaces. What is being done, what has been done, what could be done about this?</ul></br><p><strong>JS</strong> : In Barcelona we want to ensure that the city’s cultural policies do not imply producing culture itself, but rather to try to influence the values in the production processes that already exist, in the facilities, in the cultural and artistic infrastructures: the role of the city council, of the municipality, is not so much to produce culture as to contribute to the production of culture. Which is different, helping to produce culture…. Obviously, the city council will give priority to those initiatives that coincide with the values, with the normative approach that we promote. There are some exceptions, for example, the Grec festival in Barcelona(4) in July, or the Mercé(5), which is the Festa Mayor, where the city council does in fact subsidize the production of culture, so some productions are subsidised but generally what we have is a policy of aid to creators. What is being done is that 11 creative factories (fablabs) have been built, these are factories with collectives that manage them chosen through public tenders. There are now 3 factories of circus and visual arts, 2 factories of dance creation, one factory of more global creation housed at Fabra & Coats, 3 theatre factories and 2 visual arts and technology sites. So there are 11 factories of different sorts and there are plans to create others, for example in the field of feminist culture where we are in discussion with a very well consolidated group : normally all these creative factories have their management entrusted to collectives that already become highly consolidated in the process of creation and that need a space to ensure their continuity. Often the city council will cede municipal spaces to these collectives, sometimes through public competitions where the creators are asked to present their project for directing a factory. This is one aspect. Another aspect is what is called living culture, which is a programme for the promotion of cultural activities that arise from the community or from collectives in the form of cooperatives and this is a process of aid to collectives that are already functioning, or occasionally to highlight cultural activities and cultural dynamics that have existed for a long time but have not been dignified, that have not been valued, for example the Catalan rumba of the Gypsies, which is a very important movement in Barcelona that emerged from the gypsy community of El Raval, where there were some very famous artists like Peret. There we invested in creating a group to work on the historical memory of the rumba, looking for the roots of this movement, where it came from and why. Then some signposts were set up in streets where this took place, such as La Cera in El Raval, where there are two murals that symbolise the history of the Catalan rumba and the gypsy community in this area so that this type of thing is publicly visible. That is the key issue for culture: a recognition that there are many different cultures.</p></br><p>Then there is the area of civic centres: approximately 15% of the civic centres in the city are managed by civic entities as citizen heritage, and those civic centres also have cultural activities that they decide on, and the city council, the municipality helps them develop the ideas put forward by the entities that manage those centres.</p></br><p>So, if we put all those things together, we could talk about a culture of the urban commons. It is still early stages, this is still more of a concept than a reality, but the underlying idea is that in the end the density and the autonomous cultural-social fabric will be strong enough to be resilient to political changes. In other words, that you have helped to build cultural practices and communities that are strong and autonomous enough that they are not dependent on the political conjuncture. This would be ideal. A bit like the example I often cite about the housing cooperatives in Copenhagen, that there was 50% public housing in Copenhagen, and a right-wing government privatised 17% of that public housing, but it couldn’t touch the 33% of housing that was in the hands of co-operatives. Collective social capital has been more resilient than state assets: the latter is more vulnerable to changes in political majorities.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: You also speak of situated culture which I think is very important: setting it in time and space. Now Facebook has announced it is coming to Barcelona so the Barcelona brand is going to be a brand that includes Facebook and its allies. But your conception of a situated culture is more about a culture where social innovation, participation, popular creativity in the community are very important…</ul></br><p><strong>JS</strong> : Yes, it seems contradictory. In fact what you’re asking is the extent to which it makes sense to talk about situated culture in an increasingly globalized environment which is more and more dependent on global platforms. I believe that tension exists and conflict exists, this is undeniable, the city is a zone of conflict, therefore, the first thing we have to accept is that the city is a battleground between political alternatives with different cultural models. It is very difficult for a city council to set out univocal views of a cultural reality that is intrinsically plural. Talking about situated culture is an attempt to highlight the significance of the distinguishing factors that Barcelona possesses in its cultural production. This does not mean that this situated culture should be a strictly localist culture – a situated culture does not mean a culture that cuts off global links – it is a culture that relates to the global on the basis of its own specificity. What is most reprehensible from my point of view are cultural dynamics that have a global logic but that can just as well be here or anywhere else. And it’s true that the platforms generate this. An example: the other day the former minister of culture of Brazil, Lluca Ferreira, was here and talked about a program of living culture they developed, and they posted a photograph of some indigenous people where the man wore something that covered his pubic parts but the woman’s breasts were naked. So Facebook took the photograph off the site, and when the Minister called Facebook Brazil to say ‘what is going on?’, they told him that they didn’t have any duty towards the Brazilian government, that the only control over them was from a judge in San Francisco and that, therefore, if the judge in San Francisco forced them to put the photograph back, they would put it back, otherwise they wouldn’t have to listen to any minister from Brazil or anywhere else. In the end, there was a public movement of protest, and they put the photo back. The same thing happened here a few days ago, a group from a municipal theatre creation factory put up a poster with a man’s ass advertising a play by Virginia Wolff and Facebook took their entire account off the net – not just the photograph, they totally removed them from Facebook. And here too Facebook said that they are independent and that only the judge from San Francisco and so on. I believe that this is the opposite of situated culture because it is a global cultural logic, but at the same time it allows itself to be censored in Saudi Arabia, in China, that is to say it has different codes in each place. So to speak of situated culture means to speak of social transformation, of the relationship between culture and social transformation situated in the context in which you are working. But at the same time to have the will to dialogue with similar processes that exist in any other part of the world and that is the strength of a situated culture. And those processes of mutuality, of hybridization, that can happen when you have a Pakistani community here, you have a Filipino community, you have a Chinese community, you have a Gypsy community, you have an Italian community, you have an Argentinean community: they can be treated as typical folkloric elements in a theme park, or you can try to generate hybridization processes. Now at the Festival Grec this year there will be poetry in Urdu from the Pakistanis, there will be a Filipino theatre coming and a Filipino film fest at the Filmoteca – and this means mixing, situating, the cultural debate in the space where it is happening and trying to steep it in issues of cultural diversity. What I understand is that we need to strive for a local that is increasingly global, that this dialogue between the local and the global is very important.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: Returning to social innovation and popular creativity, social innovation is also a concept taken up pretty much everywhere: how is it understood here? Taking into account that in the world of the commons, Catalonia, and especially Barcelona, is very well known for its fablabs, which are also situated in this new era. How then do you understand social innovation and how do you see the relationship between education and social innovation?</ul></br><p><strong>JS</strong> : What I am trying to convey is that the traditional education system is doing little to prepare people and to enhance inclusive logics in our changing and transforming society, so in very broad lines I would say that if health and education were the basic redistributive policies of the 20th century, in the 21st century we must incorporate culture as a basic redistributive policy. Because before, the job market had very specific demands for the education sector: it knew very well what types of job profiles it needed because there was a very Taylorist logic to the world of work – what is the profile of a baker, of a plumber, of a miller? How many years you have to study for this kind of work. There is now a great deal of uncertainty about the future of the labour market, about how people will be able to work in the future and the key words that appear are innovation, creativity, entrepreneurship, flexibility, ability to understand a diverse world, teamwork , being open to new ideas: this has little to do with traditional educational profiles, but it has much to do with culture, with things that allow you to acquire that backpack of basic tools that will help you navigate in a much more uncertain environment. And for me, to find the right connection between culture and education is very important because it allows the educational system to constantly transform itself by taking advantage of the creative potential of an environment that is much more accessible now than before because of new technologies, and therefore to make the transition from a deductive system where there is a teacher who knows and tells people what they need to know – to an inductive system: how do we explore what we need to know in order to be able to act. And that more inductive, more experimental logic has to do with creativity whereas the traditional education system didn’t postulate creativity, it postulated your ability to learn what someone else had decided you needed to study. It’s art, it is culture that allows you to play in that field much more easily …</p></br><p><strong> Translated from Spanish by Nancy Thede.</strong></p></br><p>1 Joan Subirats is Commissioner for culture in the city government of Barcelona led by the group Barcelona en comu. He is also professor of political science at the Universitat<br /></br>autonoma de Barcelona and founder of the Institute on Governance and Public Policy.</p></br><p>2 « Salvara la cultura a las ciudades? », La Vanguardia (Barcelona), Culturals supplement, 12<br /></br>May 2018, pp. 20-21. https://www.lavanguardia.com/cultura/20180511/443518454074/cultura-ciudadesbarcelona-crisis.html</p></br><p>3 Nancy Fraser, « A Triple Movement », New Left Review 81, May-June 2013. Published in Spanish in Jean-Louis Laville and José Luis Coraggio (Eds.), La izquierda del<br /></br>siglo XXI. Ideas y diálogo Norte-Sur para un proyecto necesario Icaria, Madrid 2018.</p></br><p>4 Festival Grec, an annual multidisciplinary festival in Barcelona, now in its 42nd year. It is<br /></br>named for the Greek Theatre built for the 1929 Universal Exhibition in Barcelona:<br /></br>http://lameva.barcelona.cat/grec/en/.</p></br><p>5 Barcelona’s annual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>vals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Italiano sotto&<blockquote><p>Italiano sotto</p></blockquote></br><p><strong>International Festival of the Commons, Chieri, Italia, Sunday July 12, from 12:00 to 18:00.</strong><br /></br>Room : Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Reclaim, protect and create commons in our neighborhoods and in our cities, urban commons, effective and contributes to the daily production of human and social rights.</p></br><p>In practice, these struggles take many forms. All are facing the need for the creation and use of original legal instruments to manage shared resources in common, to meet a specific need within a community. Each of these legal creations is unique. It corresponds to a specific context, vision, and culture. It provides information on the inventiveness and creative imagination of commoners and on their relationship with the State at the local, national or even international scale.</p></br><p>Knowledge of these legal experiences enriches those of other commoners. Analysis of the practices that have produced or inspired them, is a potential factor of development and multiplication of the commons. As part of the Festival of commons of Chieri, we offer a workshop to develop collaboratively a tool for the analysis of the legal instruments, statutes, charters and regulations for the commons. This tool, the Atlas of charters of the urban commons, will be used to know the nature, understand the operation, effects and the conditions of development, of legal instruments in favor of the commons. This will be an operational and critical resource for exchanges and collaborations between commoners engaged in collective claim of urban commons within various initiatives, from different cultural contexts and rights local and national.</p></br><p>The workshop will be organized in two separate times at which you can participate independently:</p></br><p><strong>From 12:00 to 15:00:</strong><br /></br>• The first workshop will take the stock and share all the approaches and experiences working with legal instruments for urban commons in order to facilitate cooperation between activists, initiatives and organizations already involved;</p></br><p><strong>From 15:00 to 18:00:</strong><br /></br>• The second time will be based on practice by analysing legal instruments, statutes, deliberation, regulations and charters of urban commons with a first matrix that will be used for the Atlas of charters of urban commons. The objective will be to achieve a first iteration with this matrix in order to improve it. It will also develop one or more possible use of this tool for identified needs.</p></br><p>Both workshops will be led by: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p><strong>Registration recommended to help the organization of the workshop :</strong> <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p></br><blockquote><p>ITALIANO</p></blockquote></br><h2>WORKSHOP: Creazione di un Atlante degli statuti dei Commons Urbani</h2></br><p><strong>Festival Internazionale dei Beni Comuni, Domenica 12 luglio dalle 12:00 alle 18:00.</strong><br /></br>Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Rivendicare, proteggere e creare commons nei nostri quartieri e nelle le nostre città contribuisce all’attuazione effettiva e quotidiana di diritti fondamentali e di diritti sociali.</p></br><p>Nella pratica, le lotte per i beni comuni urbani possono assumere forme eterogenee. Tutte si trovano confrontate, tuttavia, alla necessità di usare o creare regole e strumenti giuridici che permettano di governare risorse condivise per rispondere a esigenze specifiche di un comunità. Tali strumenti hanno caratteri propri. Corrispondono a determinati contesti e visioni e sono espressioni di determinate culture. Forniscono informazioni sull’inventività e l’immaginazione creativa dei commoners e la relazione che questi hanno con lo Stato a livello locale, nazionale, internazionale.</p></br><p>La conoscenza di queste esperienze giuridiche può arricchire gli altri commoners. L’analisi delle pratiche che le hanno prodotte o ispirate è un potenziale fattore di sviluppo e moltiplicazione dei commons. Nel contesto del Festival dei beni comune di Chieri, proponiamo un workshop per elaborare collettivamente uno strumento di analisi di statuti, dichiarazioni e regolamenti che si sono prodotti a partire dai beni comuni. Questo strumento, “Atlante degli statuti dei commons urbani”, servirà a comprenderne la natura, analizzarne il funzionamento e gli effetti e individuare le condizioni e le premesse per lo sviluppo di strumenti giuridici che possano favorire i commons. Sarà una risorsa critica e operativa per gli scambi e la cooperazione tra i collettivi di commoners impegnati nella rivendicazione dei diversi beni comuni urbani situati in diversi contesti culturali e giuridici.</p></br><p>Il workshop sarà organizzato in due momenti diversi ai quali è possibile partecipare in modo indipendente:</p></br><p><strong>Delle 12:00 alle 15:00:</strong><br /></br>– Il primo workshop si propone di individuare e condividere le pratiche e le esperienze ascrivibili alle rivendicazioni di urban commons per facilitare la cooperazione tra attivisti, esperienze e realtà presenti;</p></br><p><strong>Delle 15:00 alle 18:00:</strong><br /></br>– Il seconda workshop consentirà di sperimentare l’analisi dei diversi strumenti giuridici elaborati: statuti, regolamenti, delibere, linee guida a partire da una prima griglia di lettura che servirà da matrice per L’Atlante degli statuti dei commons urbani.</p></br><p>L’obiettivo è quello di realizzare una prima sperimentazione della griglia d’analisi per correggerla e migliorarla e di proporre uno o più scenari di utilizzo dello strumento corrispondente alle necessità emerse durante l’insieme dei lavori.</p></br><p>Entrambi i laboratori saranno condotti da: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p><strong>Registrazione raccomanda di facilitare lo svolgimento del workshop :</strong> <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p> Daniela Festa, Frédéric Sultan</p> <p><strong>Registrazione raccomanda di facilitare lo svolgimento del workshop :</strong> <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p> <p><strong>Contact : </strong><br /> <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /> <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /> <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /> <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Le 12 octobre, <blockquote><p>Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.</br></p></blockquote></br><figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure></br><p>A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.<br /></br>A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.<br /></br>L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.<br /></br><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a><br /></br>Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.<br /></br>Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.</p></br><p>F. Sultan</p>es leçons ne soient tirées de l’expérience.</p> <p>F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Le 12 octobre, <blockquote><p>Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.</br></p></blockquote></br><figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure></br><p>A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.<br /></br>A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.<br /></br>L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.<br /></br><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a><br /></br>Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.<br /></br>Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.</p></br><p>F. Sultan</p>es leçons ne soient tirées de l’expérience.</p> <p>F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Les 6, 7 et 8 n<blockquote><p>Les 6, 7 et 8 novembre, l’Art de l’en-commun, un événement de la communauté Art of Hosting Montréal, a vu 70 personnes se rencontrer pour explorer les biens communs et le commoning, et développer une culture à partir de la posture de commoner. Les deux premiers jours se sont déroulés dans les magnifiques locaux-jardins de l’Espace pour la Vie partenaire de l’événement. Le troisième jour, les participants se sont répartis dans différents tiers-lieux porteurs de projets de communs à travers la ville de Montréal.</p></blockquote></br><h2>Au croisement de Art of Hosting et du commoning</h2></br><p>Art of Hosting, ou l’<a href="http://www.aohmontreal.org/art-of-hosting-2">Art d’Accueillir des Conversations qui comptent</a> pour faire émerger la capacité d’auto-organisation et la sagesse collective des groupes, part de l’hypothèse que les gens mettent leur énergie et leurs compétences au service de ce qui compte le plus pour eux, au travail comme dans la vie. Cette pratique recouvre un ensemble de processus de conversation puissants, qui invitent les personnes à s’engager et à prendre en charge les défis qu’elles rencontrent. Pour en savoir plus, je vous invite aussi à voir l’<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=reflections-on-art-of-hosting-and-the-commons">interview</a> de Toke Moeller, l’un des fondateurs de ce mouvement, réalisée à Montréal, à l’occasion de Ville en biens communs 2013.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4035" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027-300x168.jpg" alt="20141107_162027" width="300" height="168" /></a> Tout au long de ces trois jours, cette pratique a été mise au service d’une découverte approfondie des biens communs, de la posture du commoner et du commoning. Le premier jour a permis de poser les piliers de ces pratiques à travers des conversations entre les invités et les participants. La première d’entre elle consistait à demander aux invités étrangers, « experts » des communs, de raconter en se placant au centre d’un cercle, les défis qu’ils rencontrent lorsqu’ils doivent parler des biens communs. S’en suivait une ronde au cours de laquelle chaque personne qui le souhaitait pouvait prendre place au centre du cercle pour dialoguer avec l’expert. Une autre conversation visait à partager des piliers du commoning dans un temps de co-apprentissage.</p></br><p>Le lendemain, c’est autour d’une histoire de biens communs que la conversation s’est poursuivie. Chaque personne dans le cercle est<br /></br>invitée à écouter l’histoire avec une grille de lecture particulière afin que le groupe dans son ensemble se donne une capacité de réflexion et d’analyse collective démultipliée. Après ces explorations, les participants sont invités à élaborer un ensemble de questions fortes sur les biens communs et l’en-commun. Toutes ces questions seront collectées sous formes de capsules vidéos grâce à l’installation de <em>Com-fessional</em> proposée par Remix The Commons. Ces questions ouvrent la voie à des suites possibles pour l’Art de l’en-commun.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141109_054124.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4034" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141109_054124-300x168.jpg" alt="20141109_054124" width="300" height="168" /></a> Le troisième jour de rencontre a été consacré à contribuer à des communs vivants ou en projet : 14 initiatives ont été proposées par leurs initiateurs dans différents tiers-lieux de Montréal. Les participants avaient été invités à constituer une « banque de temps » volontairement dédié aux biens communs au moment de leur inscription. Une partie de ce temps à donc été dépensé lors de cette journée. Ce qu’il en reste pourra être mis au service des biens communs dans le futur proche. Avec Alain Ambrosi, nous avons invité les participants à prendre part au projet de « l’école des communs ». Nous avons commencé par partager l’histoire des écoles des communs telle que nous la connaissons. Nous avons présenté la chronologie des événements qui s’y rapportent depuis quelques années, ainsi que la diversité des pratiques qui s’y rattachent : festival, rencontres, ateliers, université d’été, plateforme de documentation des communs et du commoning, exploration et développement d’un vocabulaire des communs. Dans un deuxième temps, nous avons approfondies les visions de l’école des communs dans une conversation ouverte et alimentée par la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/Synth%C3%A8se%20%C3%A9cole%20des%20communs%20Montr%C3%A9al%202013.odt">synthèse du premier cercle d’Aprentissage sur l’école des communs</a> qui s’était déroulé à Montréal en 2013. Enfin, nous avons répondu à la question : « de quoi avons-nous besoin pour faire ensemble l’école des communs ? » Au cours de cet atelier, une vingtaine de personnes se sont engagées et ont proposé de dédier volontairement un quota d’heures à ce projet. Il y aura donc là aussi des suites. La journée s’est terminée par la célébration de notre rencontre des communs et l’art de l’en-commun, une fête conviviale ouverte aux personnes qui n’avaient pas pu rejoindre les trois jours.</p></br><h2>Mais qui fait la vaisselle ?</h2></br><p>Au cours de cette rencontre, le collectif organisateur a constamment cherché à rendre chaque moment vécu de la rencontre cohérent avec la posture du commoner et la culture du partage propre aux biens communs. Il a fait montre d’un souci de prendre en compte les personnes pour ce qu’elle sont, en recherchant pour chacun les meilleures conditions pour qu’il ou elle puisse découvrir, s’exprimer et partager son expérience et sa connaissance.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_190821-e1415896747655.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4044" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_190821-e1415896747655-210x300.jpg" alt="20141107_190821" width="210" height="300" /></a>Cela a été par exemple le cas pour les repas pris ensemble. Pour le premier jour, il a été fait appel à un traiteur bio et végétarien de très grande qualité afin de s’assurer de satisfaire les besoins de chacun. L’accent a été mis sur la convivialité et l’accueil des participants. Ce repas a été un régal et personne n’a pu résister à leur brownies ! Le deuxième jour, les participants ont été invités à préparer ce qui leur ferait plaisir de partager et à apporter de quoi manger pour 2 personnes. Une tablée magnifique, longue de 70 convivesn, a été dressée à l’heure du déjeuner et chacun a pu déguster les mets de son choix. Enfin le troisième jour, le repas (pour la soirée de célébration) a été cuisiné en commun et servi à table dans une agréable ambiance festive.</p></br><p>Le matin du troisième jours, la tâche de faire la vaisselle qui avait été partagée spontanément, a fait l’objet d’une discussion lors d’un atelier sur les « patterns » du commoning animé par Silke Helfrich. Cette tâche – faire la vaisselle – loin d’être anodine, a permis de mettre en exergue les conditions du commoning et d’alimenter une réflexion sur les rôles de chacun dans les processus de partage et la (re)connaissance des enjeux de pouvoir dans le commoning. Finalement, comme nous avions encore l’opportunité d’expérimenter sur ce point, notre réflexion collective a donné lieu à la création d’un jeu autour du partage des tâches de vaisselle de la dernière soirée de la rencontre.</p></br><h2>La récolte</h2></br><p>Ce jeu, tout comme les capsules vidéos du Com-fessional fera partie de la récolte de la rencontre. Tout au long de ces trois jours, le collectif a eu le souci constant de récolter et d’inviter chacun à partager, images, son, textes, notes pour en faire une richesse collective dans laquelle chacun pourra puiser pour la suite.</p></br><p>A la veille de la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/EcoledescommunsParisProgr20141014.pdf">rencontre sur l’école des communs</a> qui se déroule à Paris cette fin de semaine, la capacité à mettre en cohérence des pratiques avec des valeurs portées par les commoners jusque dans les tâches les plus humbles et anodines, celles qui se déroulent précisément dans les communs, l’arrière cour et la cuisine, permet de penser que l’Art de l’en-commun sera une graine féconde et libératrice dans le jardin de la pédagogie des communs.</p></br><p>David Bollier qui y participait avec Silke Hefrich, Alain Ambrosi et moi même, a fait une <a href="http://bollier.org/blog/art-commoning">recension de cette rencontre sur son blog</a>.</p></br><p><em>Merci à tous pour cette belle rencontre.</em></p>/p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Pour aider à re<blockquote><p>Pour aider à reconquérir, protéger et créer les communs dans nos quartiers et dans nos villes, nous proposons de créer un Atlas interactif des chartes des communs urbains. Le processus collaboratif de création permettra de développer, sur un mode interculturel et inter-disciplinaire, la production et le partage de connaissances sur les outils juridiques qui permettent de faire vivre les communs dans nos villes. Au cours d’ateliers et autres animations culturelles, nous explorerons avec les commoners/habitants les chartes des communs qui existent et leurs applications et nous contribuerons à la création de nouvelles. Une fois constitué, l’Atlas sera une plateforme de rencontre et d’interaction qui invitera les commoners à créer ou récupérer leurs communs urbains.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4247" aria-describedby="caption-attachment-4247" style="width: 826px" class="wp-caption aligncenter"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4247" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg" alt="Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)" width="826" height="59" /></a><figcaption id="caption-attachment-4247" class="wp-caption-text">Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)</figcaption></figure></br><h2>S’inspirer et créer des chartes des communs urbains</h2></br><p>Les chartes des communs urbains sont des règles d’auto-gouvernance dont se dote une communauté de personnes pour faire vivre leurs communs dans leur quartier, leur ville, leur région. Elles peuvent devenir des instruments juridiques qui formalisent la reconnaissance des droits et la souveraineté des individus et de la communauté sur leurs richesses communes. Elles sont aussi un instrument pour organiser le commoning en vue de conserver, de partager et de transmettre les biens communs. Elles s’accompagnent d’une multitude d’activités, de récits, créations, illustrations, célébrations, fêtes, études, qui sont le coeur de la culture des communs et que nous voulons faire vivre et transmettre de génération en génération.</p></br><p>Nous voulons utiliser ce vecteur pour nous inspirer mutuellement et nourrir l’imaginaire autant que les pratiques des communs dans les villes à travers le monde.</p></br><p>La documentation vivante et collective, décentralisée et autogérée de l’expérience de chaque charte des communs, est une manière de faire culture commune. Notre proposition consiste à élaborer et rendre disponibles aux commoners des formats de documentation propices au partage de l’expérience des chartes des communs.</p></br><p>Nous envisageons d’organiser des camps, des résidences culturelles et de réaliser collectivement un Atlas des chartes des communs urbains sous forme d’une cartographie interactive en web sémantique.</p></br><p>Cette démarche est exploratoire, pragmatique, pédagogique, et politique. Elle est à la fois interdisciplinaire et Interculturelle. Elle permet de formaliser son expérience, de la relier avec les membres de sa communauté et de la partager avec ceux des autres communautés. Elle permet aussi de partager les outils juridiques élaborés au fil du temps et l’expérience accumulée à travers le monde (avec l’assistance de juristes et de designers urbains). Elle vise à faire connaître et reconnaître ce processus comme l’un des principaux leviers de la démocratie et d’une vie harmonieuse en société dans la ville.</p></br><h2>Apprendre de l’expérience historique et contemporaine des chartes</h2></br><p>Nos activités de documentation et d’animation sur les communs à remixthecommons nous ont fait découvrir la variété et la richesse des initiatives et propositions citoyennes en milieux urbain et territoriaux sur divers continents. Dans le processus de constitution d’un commun, les voisins et citoyens passent toujours par l’ importante et nécessaire étape de se doter de règles d’auto-gouvernance et de les formaliser. Des pratiques innovantes en la matière apparaissent entre voisins au niveau des quartiers comme à Dakar ou au niveau de villes entière comme à Bologne ou Djakarta pour ne citer que celles-là.</p></br><p>Les pratiques, pour nous les plus exemplaires, sont celles où les initiatives des citoyens ont su mobiliser des compétences et expertises diverses issues de différents secteurs d’activités (coopérativistes, activistes, architectes, juristes, designers urbains, informaticiens, etc) pour faire des propositions à la fois innovantes et pragmatiques qui invitent, encouragent, assurent et encadrent la participation active des citoyens dans la récupération, la construction et la gestion des communs urbains.</p></br><p>En Europe les exemples italiens de ABC de Milan et des Chartes des communs municipaux, maintenant adoptés dans plusieurs villes sont inspirants. D’autres initiatives émergent en Angleterre, en Espagne et ailleurs. Elles ne demandent qu’à être partagées, remixées et adaptées à un autre contexte socio-culturel et politique.</p></br><p>Cette floraison de chartes est un incitatif pour les apprentis commoners à partager avec leurs pairs et coproduire des connaissances et propositions dans leur localité.</p></br><p>La montée en puissance au niveau européen des réseaux d’activistes des communs garantit des échanges et une cross fertilisation interculturelle. En témoignent les récents séminaires franco-italiens sur le sujet.</p></br><p>Nous pensons finalement que cette mobilisation collective autour des chartes urbaines est une belle manière de célébrer le huit-centième anniversaire de la Magna Carta (1215)  qui a marqué l’histoire des communs.</p></br><h2>Une invitation à l’échange</h2></br><p>Nous souhaitons mettre en place un prototype numérique de l’Atlas des chartes des communs urbains. Il sera co-créé lors d’un premier atelier et amélioré de manière itérative. Ateliers en présentiel et en ligne vont stimuler la documentation de chartes existantes et la création de nouvelles, adaptées à leurs contextes et à aux droits locaux. Ces actions feront se croiser disciplines scientifiques et savoir-faire populaire. Et nous prendrons soin de disposer diversifier les procédés de travail pour être accessibles à tous, d’assurer le partage des données, comme celui de la conception des usages et des services inspirés par l’Atlas.</p></br><p>Nous sommes heureux d’inviter à participer tous les militants et les chercheurs motivés par les communes, en particulier ceux partie-prenante du réseau de francophone pour les communs, les organisations telles que Commons Josephat (Bruxelles), Marx Dormoy Labs (Paris) les Journées des Alternatives Urbaines (Lausanne ), ou la maison des communs (Montpellier), le LARTES à Dakar, … etc, ainsi que les collectifs européens comme Comuns Urban Activists à Barcelone, P2p plazas à Madrid, … etc.</p></br><p>Cette initiative nous conduira aussi à collaborer avec les militants des Droits à la Ville, comme en France, la coordination « Pas sans nous! ou le Collectif pour la Transition sur la Citoyenneté, et l’Alliance Internationale des Habitants.</p></br><p>Certaines municipalités et gouvernements locaux s’engagent déjà à soutenir les communs et ont leur propre charte. Ce sont autant d’espaces qui permettent d’expérimenter notre approche. Le Festival des communs à Chieri, en Italie (Juillet 2015) pourrait être une première occasion.</p></br><h2>L’apport de Remix the commons</h2></br><p>Remix the commons jouera son rôle d’incubateur de projet et partagera son expérience, tant en matière de cartographie interactive interculturelle et multilingue du <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">projet de définition des communs</a>, que d’animation des processus de co-création (voir ‘<a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning’)</a>. et la connaissance des réseaux européen et notamment en France, Espagne, Italie et Allemagne.  L’un des premiers rendez-vous que nous pouvons nous donner sera le Festival francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).</p>al francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Quelques expéri<blockquote><p>Quelques expériences de cartographie des communs, à partir des définitions et des descriptions brèves d’actions ou d’initiatives de commoning, avec une instance de Chimère installée par Frédéric Léon à Brest. Chimère permet de placer sur des cartes des « points d’intérêts » (définis par leur coordonnées géographiques) du texte + des documents multimédia (video, audio, images). Les points d’intérêts peuvent être classés dans des catégories organisées par familles. Les cartes par zones sont des sélections de territoires géographiques et de catégories.</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" src="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple" width="900" height="550" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>La première idée, en commençant cette expérience, était de situer sur une carte la centaine de définition des biens communs réalisées depuis Berlin 2010 et de regarder comment utiliser ce support comme un moyen d’expression collectif sur la notion de biens communs. Pour le test, une quinzaine de définitions sont placées sur la carte. L’intégration de l’ensemble de la centaine de définitions disponibles donnera une carte plus fournie. Elles sont consultables par langues. Le tri par tag n’existe pas. Sa mise en place est la prochaine étape à mettre en oeuvre. Il permettra de rendre plus visible les «enjeux» mis en évidence via le site Remix The Commons. L’intégration de cette carte dans le site de remix se fait par widget dans un article de blog ou une page. A terme, la carte pourrait être alimentée par mashup de services multimédia.</p></br><p>Deuxième expérience : le placement sur une <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">carte de documents descriptifs des pratiques de commoning</a> par catégories « types de communs » (uniquement avec les catégories parents de la classification de Charlotte Hess utilisée sur le site de Remix The Commons). Les cartes peuvent être réalisées par espaces géographiques. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Ici </a>une carte de quelques points situés au Quebec.</p></br><p>Chimère permet librement l’ajout de nouveaux points d’intérêt par les utilisateurs via un <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">formulaire</a> assez simple. Ce formulaire est configuré pour proposer aux utilisateurs de classer les points d’intérêts selon les catégories de la carte à laquelle on propose un nouveau point.</p></br><p>A ce stade, il serait utile de compléter Chimère avec les éléments tels qu’un dispositif de tags des points d’intérêts, la synchronisation des fiches sur les cartes, la synchronisation des points d’intérêts dans le catalogue de Remix.</p></br><p>Mais pour aller plus loin, il faudrait travailler sur les approches de cartographie des communs. Le recensement de ressources est le premier degré d’une cartographie des communs. Il faudrait imaginer de cartographier les éléments constitutifs des communs tels que les modes d’administration des ressources ou de répartition de droits de propriété, les systèmes de valeurs attachées aux pratiques de commoning et certainement d’autres choses encore.</p></br><p>Frédéric Sultan</p></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>or-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Quelques expéri<blockquote><p>Quelques expériences de cartographie des communs, à partir des définitions et des descriptions brèves d’actions ou d’initiatives de commoning, avec une instance de Chimère installée par Frédéric Léon à Brest. Chimère permet de placer sur des cartes des « points d’intérêts » (définis par leur coordonnées géographiques) du texte + des documents multimédia (video, audio, images). Les points d’intérêts peuvent être classés dans des catégories organisées par familles. Les cartes par zones sont des sélections de territoires géographiques et de catégories.</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" src="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple" width="900" height="550" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>La première idée, en commençant cette expérience, était de situer sur une carte la centaine de définition des biens communs réalisées depuis Berlin 2010 et de regarder comment utiliser ce support comme un moyen d’expression collectif sur la notion de biens communs. Pour le test, une quinzaine de définitions sont placées sur la carte. L’intégration de l’ensemble de la centaine de définitions disponibles donnera une carte plus fournie. Elles sont consultables par langues. Le tri par tag n’existe pas. Sa mise en place est la prochaine étape à mettre en oeuvre. Il permettra de rendre plus visible les «enjeux» mis en évidence via le site Remix The Commons. L’intégration de cette carte dans le site de remix se fait par widget dans un article de blog ou une page. A terme, la carte pourrait être alimentée par mashup de services multimédia.</p></br><p>Deuxième expérience : le placement sur une <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">carte de documents descriptifs des pratiques de commoning</a> par catégories « types de communs » (uniquement avec les catégories parents de la classification de Charlotte Hess utilisée sur le site de Remix The Commons). Les cartes peuvent être réalisées par espaces géographiques. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Ici </a>une carte de quelques points situés au Quebec.</p></br><p>Chimère permet librement l’ajout de nouveaux points d’intérêt par les utilisateurs via un <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">formulaire</a> assez simple. Ce formulaire est configuré pour proposer aux utilisateurs de classer les points d’intérêts selon les catégories de la carte à laquelle on propose un nouveau point.</p></br><p>A ce stade, il serait utile de compléter Chimère avec les éléments tels qu’un dispositif de tags des points d’intérêts, la synchronisation des fiches sur les cartes, la synchronisation des points d’intérêts dans le catalogue de Remix.</p></br><p>Mais pour aller plus loin, il faudrait travailler sur les approches de cartographie des communs. Le recensement de ressources est le premier degré d’une cartographie des communs. Il faudrait imaginer de cartographier les éléments constitutifs des communs tels que les modes d’administration des ressources ou de répartition de droits de propriété, les systèmes de valeurs attachées aux pratiques de commoning et certainement d’autres choses encore.</p></br><p>Frédéric Sultan</p></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>or-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix Biens Com<blockquote><p>Remix Biens Communs est invité à présenter une sélection de vidéos sur le thème Biens communs de la connaissance à la BNF le 18 novembre prochain !</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture et la BnF, proposent de consacrer leur troisième rendez-vous aux biens communs de la connaissance le 18 novembre 2013 avec la lecture collective du livre collectif <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance</em> et la projection d’entretiens vidéos sélectionnés dans le catalogue interculturel, libre et collaboratif Remix The Commons. Cette journée permettra d’explorer les enjeux de la production collective, du partage et de la diffusion des connaissances en Biens Communs.</p></br><p>Elle se déroule à la Bibliothèque nationale de France, Entrée Ouest, Quai François Mauriac, Paris XIII.</p></br><p>Métro Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>Pour toute précision, n’hésitez pas à contacter Adrien Thoreau ou Alexane à l’Union Peuple et Culture, 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80<br /></br><strong><br /></br>La liste des documents projetés : </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Remix Biens Com<blockquote><p>Remix Biens Communs est invité à présenter une sélection de vidéos sur le thème Biens communs de la connaissance à la BNF le 18 novembre prochain !</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture et la BnF, proposent de consacrer leur troisième rendez-vous aux biens communs de la connaissance le 18 novembre 2013 avec la lecture collective du livre collectif <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance</em> et la projection d’entretiens vidéos sélectionnés dans le catalogue interculturel, libre et collaboratif Remix The Commons. Cette journée permettra d’explorer les enjeux de la production collective, du partage et de la diffusion des connaissances en Biens Communs.</p></br><p>Elle se déroule à la Bibliothèque nationale de France, Entrée Ouest, Quai François Mauriac, Paris XIII.</p></br><p>Métro Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>Pour toute précision, n’hésitez pas à contacter Adrien Thoreau ou Alexane à l’Union Peuple et Culture, 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80<br /></br><strong><br /></br>La liste des documents projetés : </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix the Commo<blockquote><p>Remix the Commons is invited to present a selection of videos on the subject of common property knowledge to the BNF on November 18.</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture and the National Library of France (BNF), will devoting their third workshop to the knowledge commons the 18 of November 2013, with a collective reading of the book <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance </ em> and the show of video interviews selected in our catalog Remix the Commons. It aims at explore the issues of collective production, sharing and dissemination of knowledge as commons .</em></p></br><p>It takes place at the National Library of France , West Entrance , Quai François Mauriac , Paris XIII.</p></br><p>Metro : Quai de la Gare or Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>For further information, please contact Adrien Thoreau or Alexane the Peuple et Culture Union , 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80</p></br><p><strong><br /></br>List document presented: </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>ents-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Remix the Commo<blockquote><p>Remix the Commons is invited to present a selection of videos on the subject of common property knowledge to the BNF on November 18.</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture and the National Library of France (BNF), will devoting their third workshop to the knowledge commons the 18 of November 2013, with a collective reading of the book <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance </ em> and the show of video interviews selected in our catalog Remix the Commons. It aims at explore the issues of collective production, sharing and dissemination of knowledge as commons .</em></p></br><p>It takes place at the National Library of France , West Entrance , Quai François Mauriac , Paris XIII.</p></br><p>Metro : Quai de la Gare or Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>For further information, please contact Adrien Thoreau or Alexane the Peuple et Culture Union , 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80</p></br><p><strong><br /></br>List document presented: </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>ents-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Se déroulera le<blockquote><p>Se déroulera le 4 octobre 2013, au <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris</p></blockquote></br><p></strong>Rendez-vous aux utilisateurs, aux réalisateurs et aux producteurs de documents multimédias pour croiser nos expériences de partage et de collaboration en matière d’archivage, de production, d’exploitation et de diffusion des documents multimédia.</p></br><p>Cette rencontre vise à aller de l’avant pour :</p></br><ul></br><li>Identifier les ressources pour le partage et le remix de documents multimédia.</li></br><li>Imaginer les outils et les moyens à développer</li></br><li>Identifier et mettre en lien les personnes et les initiatives intéressées par le partage de rushs, d’outils, de savoir-faire pour la production multimédia.</li></br><li>Définir et programmer des expériences à réaliser, concrétiser des outils, rassembler et organiser des ressources pour la production multimédia</li></br></ul></br><p><H2>Partage des rushs en communs</H2><br /></br>La production documentaire offre une source peu exploitée de vidéo, d’images et de documents sonores. Pour chaque oeuvre documentaire produite, de nombreuses heures de rushs sont réalisées et une très grande partie ne sera que rarement utilisés. On peut estimer que pour chaque documentaire produit, plusieurs dizaines d’heures de rushs sont tournés pour 52 minutes de montage.</p></br><p>Or, la mise en commun de rushs pourrait multiplier les formes de collaborations telles les productions géographiquement distribuées, les créations adaptées aux contextes locaux, ou adoptant le point de vue de réalisateurs et d’utilisateurs multiples pour un même sujet ou contenu. De plus, le partage des rushs peut s’accompagner d’autres échanges : outils, savoir-faire, bonnes idées et finalement nouveaux projets de production.</p></br><p>L’idée que ces ressources puissent être partagées et remixées est à la base de projets comme Remix The Commons et SideWays et nous incite à inviter réalisateurs, producteurs et utilisateurs de contenus multimédias à explorer le chantier du partage et du ré-usage dans le champ de la vidéo documentaire.</p></br><p>Les difficultés rencontrées pour partager et utiliser de manière collaborative les contenus sont diverses. On peut en particulier citer les points suivants :</p></br><ul></br><li>le stockage et l’archivage des documents ne sont généralement pas conçus pour permettre facilement l’accès aux rushs. Il est donc difficile pour les uns de savoir ce qui existe et pour les autres de faire savoir ce dont ils disposent. Les supports de stockages, jusqu’à il y a peu de temps ne permettaient pas d’accès à distance à l’information sur les documents et encore moins l’accès aux documents eux-mêmes.</li></br><li>la multiplicité des formats et des types d’encodage d’image et d’audio est un frein au partage et à l’ouverture des contenus. La réalisation d’une oeuvre documentaire exige une certaine uniformité, aussi bien en terme de qualité des sources, qu’en terme de compatibilité technique (format, logiciels et hardware).</li></br><li>les droits d’auteurs associés à chaque document ne sont pas facile à connaître, souvent peu ou mal définis, notamment parce que les rushs n’ont pas vocation à être mis en circulation. Qu’en est-il aussi des droits d’auteurs pour des documents qui n’ont pas encore été publiés par leur auteur ?</li></br><li>la crainte de voir utiliser des documents par d’autres avant même qu’ils aient pu être exploiter par leur auteur peut être aussi un frein au partage.</li></br></ul></br><h2>Quelques suggestions de pistes à explorer ensemble</h2></br><li><strong>Archiver</strong></li></br><p>Du peer to peer à l’archivage massif en commun, quelles infrastructures pour stocker et donner accès aux contenus en toute sécurité et que ce mode de partage soit générateur de collaboration ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Video sharing P2P : http://p2pfoundation.net/Video-Sharing_Network#P2P_for_Video-sharing<br /></br>Archiver la vidéo sur le web : <a href="http://archive.org">http://archive.org</a></p></br><li><strong>– Indéxer, classer etcataloguer</strong></li></br><p>Comment permettre une identification fine des contenus de documents vidéo et audio par nature complexes ? quelles sont les index et les catalogues disponibles et utilisables ? Quels sont ceux que nous pouvons élaborer et ouvrir à la contribution dans une démarche collaborative ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Ligne de temps (IRI) : <a href="http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/">http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/</a><br /></br>Popcorn (Mozilla) : <a href="http://popcornjs.org/">http://popcornjs.org/</a> et<a href=" https://wiki.mozilla.org/"> https://wiki.mozilla.org/</a></p></br><li><strong>– Licence</strong></li></br><p>Quelle(s) licence(s) faciliterai(en)t le partage de rushes et de production, la diffusion et le ré-usage des contenus produits mais pas encore utilisés par leur auteurs ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Peer Production License : <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License</a></p></br><li><strong>– Workflow</strong></li></br><p>Quelles infrastructures pour faciliter le travail collaboratif tout au long du cycle de vie du document ? La transcription, la traduction, le commentaire des documents peuvent être réalisés de manière collaboratives, à distance afin de mettre à disposition des sources enrichies.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Amara : <a href="http://www.amara.org/">http://www.amara.org/</a><br /></br>Participatory Culture Foundation : <a href="http://pculture.org/">http://pculture.org/</a></p></br><li><strong>– HTML5, format et encodage</strong></li></br><p>Quels sont les moyens d’enrichir l’expérience de l’utilisateur de document multimédia ? Passer de la vidéo au multimédia, relier des ressources à nos documents, permettre de suivre la trâce ou bien pouvoir remonter aux sources des documents originaux semblent être parmi les promesses des dernières générations du HTML.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Donald Duck Meets Glenn Beck est un <a href="http://www.rebelliouspixels.com/2010/right-wing-radio-duck-donald-discovers-glenn-beck">remix</a> créé par Jonathan McIntosh qui fait un usage de la balise html5</p></br><li><strong>– Nouvelles écritures(transmédia)</strong></li></br><p>Depuis de nombreuses années, nous explorons de nouvelles manières de raconter et de diffuser des histoires en utilisant les technologies que le web nous apporte. Le terrain d’exploration est encore vaste et le partage / remix des images est sans aucun doute une piste intéressante où il reste encore beaucoup à investiguer.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>L’expérience du documentaire de Laetitia Masson, “The End, etc.”, donne une idée de mixage de vidéo à partir de mots clés (<a href="http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr">http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr</a>/)</p></br><h2>Et après ?</h2></br><p>Lors du Barcamp, nous définirons les prochains rendez-vous qui permettront de poursuivre ce travail et notamment passer de la réflexion à l’action à travers les projets de productions et de hackathons autour du remix vidéo.</p></br><h2>Où ?</h2></br><p>Labo de l’édition<br /></br>2, rue Saint-Médard, 75005 Paris<br /></br>Tél : +33 1 83 64 89 00</p></br><p>Le Labo de l’édition est un incubateur associé à un espace de coworking situé dans le 5e arrondissement à Paris, dédié aux professionnels de l’édition, ayant pour objectifs de soutenir les jeunes structures innovantes et d’accompagner les acteurs du secteur traditionnel dans leur adaptation aux enjeux du numérique.</p></br><p><a href="http://labodeledition.com/">http://labodeledition.com/</a> @labodeledition</p></br><h2>Date et horaire</h2></br><p>Jeudi 4 octobre : 13:45 à 17h30</p></br><h2>Organisateurs/trices</h2></br><p>Benoît Cassegrain Sideways <benoit.cassegrain@web-reporter.net><br /></br>Frédéric Sultan Remix The Commons <fredericsultan@gmail.com><br /></br>Camille Pène Labo de l’édition <camille.pene@labodeledition.com></p></br><h2>Programme</h2></br><p>13:45 à 14:00 Accueil<br /></br>14:00 à 14:15 Bienvenue, présentation des participants et inscription des ateliers et répartition.<br /></br>14:15 à 14:45 Premier set de 3 ateliers<br /></br>14:45 à 14:50 Rendu du premier set d’ateliers<br /></br>15:00 à 15:30 Deuxième set de 3 ateliers<br /></br>15:30 à 15:40 Rendu du deuxième set d’ateliers<br /></br>15:40 à 16:00 Pause<br /></br>16:00 à 16:30 Troisième set de 3 ateliers<br /></br>16:30 à 16:40 Rendu du troisième set d’ateliers<br /></br>16:45 à 17:30 Atelier : Comment allons nous plus loin ?</p></br><h2>Expériences</h2></br><p><strong>Sideways – web-série documentaire participative et collaborative : <a href=" http://side-ways.net">http://side-ways.net </a></strong><br /></br>Nous nous sommes posés cette question de la gestion, de la réutilisation et du partage des rushes au moment de l’élaboration de ce projet de web-série documentaire. Cette série met en avant des initiatives solidaires et innovantes insufflées par des personnes qui ont à coeur de partager leur vision. Une fois nos épisodes montés, une quantité importante de matière reste inutilisée et pourtant, tout aussi riche et pertinente. A nos yeux, il s’agit, quelque part, de gaspillage à la fois par rapport aux contenus mais aussi vis à vis de notre travail.<br /></br>Dans le cas de SideWays, la réutilisation des rushes peut s’effectuer de différentes manières : un remix des épisodes réalisés, une utilisation dans une nouvelle oeuvre ou encore en complément de travaux multimédias sur le web. Il nous a paru essentiel, au vu du sujet que nous traitons, de nous interroger sur cette gestion des images non-exploitées.</p></br><p><strong>Remix The Commons – plateforme de partage de documents sur les biens communs. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></strong><br /></br>Le défi de produire et remixer des documents qui traitent des biens communs, à la fois comme une notion, une idée, un paradigme et comme un vaste ensemble de pratiques sociales et culturelles, nous incite à expérimenter aussi bien dans les domaines techniques, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.<br /></br>Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.</p></br><h2>Pour participer</h2></br><p>S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :</p></br><ul></br>Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net<br /></br>Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com<br /></br>Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com</ul>, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.<br /> Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.</p> <h2>Pour participer</h2> <p>S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :</p> <ul> Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net<br /> Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com<br /> Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com</ul>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Se déroulera le<blockquote><p>Se déroulera le 4 octobre 2013, au <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris</p></blockquote></br><p></strong>Rendez-vous aux utilisateurs, aux réalisateurs et aux producteurs de documents multimédias pour croiser nos expériences de partage et de collaboration en matière d’archivage, de production, d’exploitation et de diffusion des documents multimédia.</p></br><p>Cette rencontre vise à aller de l’avant pour :</p></br><ul></br><li>Identifier les ressources pour le partage et le remix de documents multimédia.</li></br><li>Imaginer les outils et les moyens à développer</li></br><li>Identifier et mettre en lien les personnes et les initiatives intéressées par le partage de rushs, d’outils, de savoir-faire pour la production multimédia.</li></br><li>Définir et programmer des expériences à réaliser, concrétiser des outils, rassembler et organiser des ressources pour la production multimédia</li></br></ul></br><p><H2>Partage des rushs en communs</H2><br /></br>La production documentaire offre une source peu exploitée de vidéo, d’images et de documents sonores. Pour chaque oeuvre documentaire produite, de nombreuses heures de rushs sont réalisées et une très grande partie ne sera que rarement utilisés. On peut estimer que pour chaque documentaire produit, plusieurs dizaines d’heures de rushs sont tournés pour 52 minutes de montage.</p></br><p>Or, la mise en commun de rushs pourrait multiplier les formes de collaborations telles les productions géographiquement distribuées, les créations adaptées aux contextes locaux, ou adoptant le point de vue de réalisateurs et d’utilisateurs multiples pour un même sujet ou contenu. De plus, le partage des rushs peut s’accompagner d’autres échanges : outils, savoir-faire, bonnes idées et finalement nouveaux projets de production.</p></br><p>L’idée que ces ressources puissent être partagées et remixées est à la base de projets comme Remix The Commons et SideWays et nous incite à inviter réalisateurs, producteurs et utilisateurs de contenus multimédias à explorer le chantier du partage et du ré-usage dans le champ de la vidéo documentaire.</p></br><p>Les difficultés rencontrées pour partager et utiliser de manière collaborative les contenus sont diverses. On peut en particulier citer les points suivants :</p></br><ul></br><li>le stockage et l’archivage des documents ne sont généralement pas conçus pour permettre facilement l’accès aux rushs. Il est donc difficile pour les uns de savoir ce qui existe et pour les autres de faire savoir ce dont ils disposent. Les supports de stockages, jusqu’à il y a peu de temps ne permettaient pas d’accès à distance à l’information sur les documents et encore moins l’accès aux documents eux-mêmes.</li></br><li>la multiplicité des formats et des types d’encodage d’image et d’audio est un frein au partage et à l’ouverture des contenus. La réalisation d’une oeuvre documentaire exige une certaine uniformité, aussi bien en terme de qualité des sources, qu’en terme de compatibilité technique (format, logiciels et hardware).</li></br><li>les droits d’auteurs associés à chaque document ne sont pas facile à connaître, souvent peu ou mal définis, notamment parce que les rushs n’ont pas vocation à être mis en circulation. Qu’en est-il aussi des droits d’auteurs pour des documents qui n’ont pas encore été publiés par leur auteur ?</li></br><li>la crainte de voir utiliser des documents par d’autres avant même qu’ils aient pu être exploiter par leur auteur peut être aussi un frein au partage.</li></br></ul></br><h2>Quelques suggestions de pistes à explorer ensemble</h2></br><li><strong>Archiver</strong></li></br><p>Du peer to peer à l’archivage massif en commun, quelles infrastructures pour stocker et donner accès aux contenus en toute sécurité et que ce mode de partage soit générateur de collaboration ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Video sharing P2P : http://p2pfoundation.net/Video-Sharing_Network#P2P_for_Video-sharing<br /></br>Archiver la vidéo sur le web : <a href="http://archive.org">http://archive.org</a></p></br><li><strong>– Indéxer, classer etcataloguer</strong></li></br><p>Comment permettre une identification fine des contenus de documents vidéo et audio par nature complexes ? quelles sont les index et les catalogues disponibles et utilisables ? Quels sont ceux que nous pouvons élaborer et ouvrir à la contribution dans une démarche collaborative ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Ligne de temps (IRI) : <a href="http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/">http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/</a><br /></br>Popcorn (Mozilla) : <a href="http://popcornjs.org/">http://popcornjs.org/</a> et<a href=" https://wiki.mozilla.org/"> https://wiki.mozilla.org/</a></p></br><li><strong>– Licence</strong></li></br><p>Quelle(s) licence(s) faciliterai(en)t le partage de rushes et de production, la diffusion et le ré-usage des contenus produits mais pas encore utilisés par leur auteurs ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Peer Production License : <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License</a></p></br><li><strong>– Workflow</strong></li></br><p>Quelles infrastructures pour faciliter le travail collaboratif tout au long du cycle de vie du document ? La transcription, la traduction, le commentaire des documents peuvent être réalisés de manière collaboratives, à distance afin de mettre à disposition des sources enrichies.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Amara : <a href="http://www.amara.org/">http://www.amara.org/</a><br /></br>Participatory Culture Foundation : <a href="http://pculture.org/">http://pculture.org/</a></p></br><li><strong>– HTML5, format et encodage</strong></li></br><p>Quels sont les moyens d’enrichir l’expérience de l’utilisateur de document multimédia ? Passer de la vidéo au multimédia, relier des ressources à nos documents, permettre de suivre la trâce ou bien pouvoir remonter aux sources des documents originaux semblent être parmi les promesses des dernières générations du HTML.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Donald Duck Meets Glenn Beck est un <a href="http://www.rebelliouspixels.com/2010/right-wing-radio-duck-donald-discovers-glenn-beck">remix</a> créé par Jonathan McIntosh qui fait un usage de la balise html5</p></br><li><strong>– Nouvelles écritures(transmédia)</strong></li></br><p>Depuis de nombreuses années, nous explorons de nouvelles manières de raconter et de diffuser des histoires en utilisant les technologies que le web nous apporte. Le terrain d’exploration est encore vaste et le partage / remix des images est sans aucun doute une piste intéressante où il reste encore beaucoup à investiguer.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>L’expérience du documentaire de Laetitia Masson, “The End, etc.”, donne une idée de mixage de vidéo à partir de mots clés (<a href="http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr">http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr</a>/)</p></br><h2>Et après ?</h2></br><p>Lors du Barcamp, nous définirons les prochains rendez-vous qui permettront de poursuivre ce travail et notamment passer de la réflexion à l’action à travers les projets de productions et de hackathons autour du remix vidéo.</p></br><h2>Où ?</h2></br><p>Labo de l’édition<br /></br>2, rue Saint-Médard, 75005 Paris<br /></br>Tél : +33 1 83 64 89 00</p></br><p>Le Labo de l’édition est un incubateur associé à un espace de coworking situé dans le 5e arrondissement à Paris, dédié aux professionnels de l’édition, ayant pour objectifs de soutenir les jeunes structures innovantes et d’accompagner les acteurs du secteur traditionnel dans leur adaptation aux enjeux du numérique.</p></br><p><a href="http://labodeledition.com/">http://labodeledition.com/</a> @labodeledition</p></br><h2>Date et horaire</h2></br><p>Jeudi 4 octobre : 13:45 à 17h30</p></br><h2>Organisateurs/trices</h2></br><p>Benoît Cassegrain Sideways <benoit.cassegrain@web-reporter.net><br /></br>Frédéric Sultan Remix The Commons <fredericsultan@gmail.com><br /></br>Camille Pène Labo de l’édition <camille.pene@labodeledition.com></p></br><h2>Programme</h2></br><p>13:45 à 14:00 Accueil<br /></br>14:00 à 14:15 Bienvenue, présentation des participants et inscription des ateliers et répartition.<br /></br>14:15 à 14:45 Premier set de 3 ateliers<br /></br>14:45 à 14:50 Rendu du premier set d’ateliers<br /></br>15:00 à 15:30 Deuxième set de 3 ateliers<br /></br>15:30 à 15:40 Rendu du deuxième set d’ateliers<br /></br>15:40 à 16:00 Pause<br /></br>16:00 à 16:30 Troisième set de 3 ateliers<br /></br>16:30 à 16:40 Rendu du troisième set d’ateliers<br /></br>16:45 à 17:30 Atelier : Comment allons nous plus loin ?</p></br><h2>Expériences</h2></br><p><strong>Sideways – web-série documentaire participative et collaborative : <a href=" http://side-ways.net">http://side-ways.net </a></strong><br /></br>Nous nous sommes posés cette question de la gestion, de la réutilisation et du partage des rushes au moment de l’élaboration de ce projet de web-série documentaire. Cette série met en avant des initiatives solidaires et innovantes insufflées par des personnes qui ont à coeur de partager leur vision. Une fois nos épisodes montés, une quantité importante de matière reste inutilisée et pourtant, tout aussi riche et pertinente. A nos yeux, il s’agit, quelque part, de gaspillage à la fois par rapport aux contenus mais aussi vis à vis de notre travail.<br /></br>Dans le cas de SideWays, la réutilisation des rushes peut s’effectuer de différentes manières : un remix des épisodes réalisés, une utilisation dans une nouvelle oeuvre ou encore en complément de travaux multimédias sur le web. Il nous a paru essentiel, au vu du sujet que nous traitons, de nous interroger sur cette gestion des images non-exploitées.</p></br><p><strong>Remix The Commons – plateforme de partage de documents sur les biens communs. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></strong><br /></br>Le défi de produire et remixer des documents qui traitent des biens communs, à la fois comme une notion, une idée, un paradigme et comme un vaste ensemble de pratiques sociales et culturelles, nous incite à expérimenter aussi bien dans les domaines techniques, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.<br /></br>Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.</p></br><h2>Pour participer</h2></br><p>S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :</p></br><ul></br>Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net<br /></br>Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com<br /></br>Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com</ul>, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.<br /> Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.</p> <h2>Pour participer</h2> <p>S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :</p> <ul> Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net<br /> Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com<br /> Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com</ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>To encourage re<blockquote><p>To encourage reflection on the integration of commons knowledge in the visions and perspectives of the actors involved in the transition, we propose a seminar around the FLOK Society project with Michel Bauwens on 22 and 23 September 2014 near Paris.</p></blockquote></br><p>The project FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge) is the first attempt to make practical proposals on the scale of a country for a transition to a society based on free and open knowledge. It aims to create the conditions for a simultaneous transformation of civil society, market and government based on the paradigm of commons knowledge.</p></br><p>The FLOK Society project has been developed in Ecuador at the request of governmental institutions. It was directed by Michel Bauwens, leading P2P Foundation, which mobilized around him a large team of researchers and activists in Ecuador, Latin America and worldwide. The work put into perspective the four major mobilizing and producing common knowledge sectors: education and culture, science, industry, agriculture and services, citizenship and participation (ref: <a href="http://tinyurl.com/obd9jdh">http://tinyurl.com/obd9jdh</a>), for brushing an analysis of the effects of changes in the market, the state and civil society, and propose cross-sectoral guidelines and public policies to social knowledge economy which contributes to the emergence of a social, economical and environmental transition. These proposals are the specific recommendations to the Ecuadorian local context of a more general matrix.</p></br><p>Regardless of how they are (or not) included in the public policies by the government or civil society initiatives in Ecuador, the work done within the FLOK Society project provides a corpus of proposals and methodology that deserve be tested in other contexts than Ecuador. This seminar invites to identify and deepen FLOK Society project proposals and put them into perspective with the existing research, experiments and initiatives in the French and European context.</p></br><p>In this context, the actors of the transition are involved in an history and an agenda of struggles, demonstrations and experiments. This seminar aims to help integrate the paradigm of commons knowledge, in a useful and effective perspective, in their political visions by the actors of the transition, such as social movements, trade unionism, and the Social Economy Solidarity.</p></br><p>How reflection on the place of commons knowledge will it inspire? What agendas build or join? In which territories and scale should we mobilize commons knowledge for social, cultural, economic and political change towards a conscious, fairer and more inclusive society in respect of the limits of the planet?</p></br><p>The seminar is structured around three phases corresponding to the three axes objects transformation: the market, the public authorities and civil society. For each of these times, it is to analyze the contributions of commons knowledge in the debates and social and political struggles in progress, to the extent possibilities, develop proposals, clear lines of force and improve the convergence of the sectoral and territorial strategies. These three areas of work will be preceded by a presentation of the project and FLOK Society and followed by a time of assessment of the seminar.</p></br><p>This seminary will take place at Villarceaux, OEcocentre de la Bergerie with the support of Fondation Charles Léopold Mayer – FPH</p></br><p>More information : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p> with the support of Fondation Charles Léopold Mayer – FPH</p> <p>More information : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Un CommonsCamp <blockquote><p>Un CommonsCamp aura lieu à Grenoble (France) du 22 au 26 août, lors de l’<a href="https://ue2018.org/">Université d’été des mouvements sociaux français</a>.</p></blockquote></br><figure style="width: 275px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/thumb/Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg/723px-Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg" alt="CommonsCamp programme" width="275" height="390" /><figcaption class="wp-caption-text">CommonsCamp programme</figcaption></figure></br><p>Rassemblement ouvert et auto-organisé, cet événement est structuré en 3 modules: COMMUNS, MUNICIPALISME et DROITS À LA VILLE et CARTOGRAPHIE et SYNERGY, deux réunions dédiés à la fabrication d’outils numériques pour les commoners. Le CommonsCamp se terminera par un atelier destiné à identifier les suites possibles ou les prochaines étapes.<br /></br>Deux expositions seront organisées lors de l’événement: « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Expo_sur_les_communs">Les communs</a> » et « <a href="https://www.facebook.com/events/1651602484889455/">Les voies de la démocratie</a>« .</p></br><p>Ce CommonsCamp se concentrera sur le partage des connaissances et des compétences pratiques déployées dans le domaine des communs urbains. Il vise à stimuler l’émergence et la réalisation de projets concrets et de collaborations futures entre les commoners.</p></br><p>Pour plus d’informations, jetez un oeil au programme: en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/ryZjgnXZm#">ANGLAIS</a><br /></br>ou bien en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/SyLhb9ff7">FRANÇAIS</a>, à la liste des <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/By5srebX7#">contributeurs / participants</a>.</p></br><p>Toutes les informations (programme, préparation, contributeurs, actions, budget sont accessibles <a href="https://frama.link/commonscamp2018-sommaire">en ligne</a>.</p></br><p>Le CommonsCAmp bénéficie d’une interprétation en FR et EN lors des réunions plénières. Pour les autres activités, les organisateurs et le facilitateur feront en sorte que tout le monde soit en mesure de participer (ex: interprétation en chuchotant).</p></br><p>La documentation (prise de notes, photos, audio / vidéo) sera un effort collectif, chacun étant invité à contribuer à notre récolte collective de connaissances. Un groupe de bénévoles assistera quotidiennement à la récolte et à la publication du contenu sur le Web.</p></br><p>Vous pouvez déjà commencer à contribuer en envoyant des messages à cette liste, en<br /></br>éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p></br><p>Bel été à tous !</p>buer en envoyant des messages à cette liste, en<br /> éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p> <p>Bel été à tous !</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une rencontre p<blockquote><p>Une rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 au Centre Pompidou à Paris. </p></br><p><strong>Attention changement de salle ! La rencontre se déroule dans la Petite Salle du Centre Pompidou.</strong></p></br><p>Les <a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">inscriptions</a> sont clauses. Il ne reste plus de place disponible pour cette rencontre. </p></br></blockquote></br><p>Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu’il faut créer les conditions de la transition d’un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L’enjeu est d’abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l’automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s’agit également de repenser l’intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles. </p></br><p>Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l’Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l’individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché. </p></br><p>C’est en tout cas l’hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d’une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler. </p></br><p>Quel est le rôle de l’État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l’économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ? Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l’économie et des innovations sociales ? Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs – comme l’économie numérique – et permettre un passage à l’échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> et <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> vous invitent à aborder ces questions avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler au cours d’une rencontre publique qui se déroulera le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 dans la Salle Triangle du Centre Pompidou, à Paris.</p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></br><p>Michel Bauwens est un théoricien de la coopération P2P (de pair à pair), leader de la <a href="http://p2pfoundation.net">P2P Foundation</a>, qu’il a créée en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair ». Il présentera le projet <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Main_Page">FLOK Society</a> qu’il a dirigé en Équateur tout au long du premier semestre 2014. Cette initiative est née de la volonté du gouvernement équatorien d’élaborer un plan de transition global vers une société basée sur le bien vivre (buen vivir), inscrit dans la constitution du pays. Michel Bauwens, avec une équipe internationale de chercheurs et d’activistes, a élaboré des modèles de production et des instruments juridiques, basés sur la collaboration de pair à pair et le partage de la connaissance en biens communs et proposé une matrice et des politiques dont le gouvernement peut s’inspirer pour une application concrète en Équateur.<br /></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignleft"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure>Bernard Stiegler est philosophe, fondateur et président du groupe de réflexion philosophique <a href="http://arsindustrialis.org">Ars industrialis</a> créé en 2005. Il dirige depuis 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du Centre Georges-Pompidou. L’IRI organise chaque année les Entretiens du Nouveau Monde Industriel (ENMI) consacrés à l’exploration des mutations des pratiques culturelles permises par les technologies numériques. Bernard Stiegler inscrit ses travaux dans le champ des digital studies. Pour lui, le numérique qui transforme radicalement notre façon de penser, de parler, de nous représenter le monde, fait apparaître une “organologie des savoirs” pour laquelle il faut définir de nouveaux concepts, théoriser et conceptualiser les pratiques sociales et culturelles et les technologies qui leurs sont associées. L’IRI est aussi engagé dans un projet de coopération avec le ministère de l’enseignement supérieur de l’Équateur qui vise à refonder l’université dans ce pays. </p></br><p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>sité dans ce pays. </p> <p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>italiano sotto&<blockquote><p>italiano sotto</p></blockquote></br><p><strong>Festival International des communs, Chieri, Italie, Dimanche, 12 juillet, de 12:00 à 18:00.</strong><br /></br>Salle : Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Reconquérir, protéger et créer des communs dans nos quartiers et dans nos villes, les communs urbains, contribue à la réalisation effective et quotidienne de droits fondamentaux et de droits sociaux.</p></br><p>En pratique, ces luttes prennent des formes multiples. Toutes sont confrontées à la nécessité de la création et de l’usage d’instruments juridiques originaux qui permettent d’administrer des ressources partagées en communs en vue de répondre à un besoin spécifique au sein d’une communauté. Chacune de ces créations juridiques est singulière. Elle correspond à un contexte, à une vision, à une culture.</p></br><p>Elle nous renseigne sur l’inventivité et l’imagination créative des commoners et sur la relation qu’ils entretiennent avec l’État à l’échelle locale, nationale ou même international.</p></br><p>La connaissance de ces expériences juridiques permet d’enrichir celles des autres commoners. L’analyse des pratiques qui les ont produites ou inspirées, est un facteur potentiel de développement et de multiplication des communs. Dans le cadre du Festival des communs de Chieri, nous proposons un atelier pour élaborer collaborativement un outil d’analyse des instruments juridiques, des statuts, des chartes et des règlements pour les communs. Cet outil, l’Atlas des chartes des communs urbains, servira à connaître la nature, comprendre le fonctionnement, les effets et les conditions de développement des instruments juridiques favorables aux communs. Ce sera une ressource opérationnelle et critique pour les échanges et les collaborations entre collectifs de commoners engagés dans la revendication de communs urbains, dans des projets de différentes natures, situés dans différents contextes culturels, droits locaux et nationaux.</p></br><p>L’atelier sera organisé en deux temps distincts auxquels il est possible de participer indépendamment :</p></br><p><strong>De 12:00 à 15:00.</strong><br /></br>– le premier atelier permettra de faire l’inventaire et de partager toutes les démarches et les expériences qui valorisent les instruments juridiques des communs urbains, afin de faciliter la coopération entre les militants, les initiatives et les organisations engagées;</p></br><p><strong>De 15:00 à 18:00.</strong><br /></br>– le deuxième temps permettra une mise en pratique de l’analyse d’instruments juridiques, statuts, délibération, règlements et chartes des communs urbains, à partir d’une première grille de lecture qui servira de matrice à l’Atlas des chartes des communs urbains. L’objectif sera de réaliser une première itération de cette grille d’analyse, afin de pouvoir l’améliorer. Il s’agira aussi élaborer un ou plusieurs scénario d’usage de cet outil correspondant à des besoins identifiés.</p></br><p>Les deux ateliers seront animés par : Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p><strong>Inscription recommandées afin de faciliter l’organisation de l’atelier : </strong><a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p></br><blockquote><p>ITALIANO</p></blockquote></br><h2>WORKSHOP: Creazione di un Atlante degli statuti dei Commons Urbani</h2></br><p><strong>Festival Internazionale dei Beni Comuni, Domenica 12 luglio dalle 12:00 alle 18:00.</strong><br /></br>Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Rivendicare, proteggere e creare commons nei nostri quartieri e nelle le nostre città contribuisce all’attuazione effettiva e quotidiana di diritti fondamentali e di diritti sociali.</p></br><p>Nella pratica, le lotte per i beni comuni urbani possono assumere forme eterogenee. Tutte si trovano confrontate, tuttavia, alla necessità di usare o creare regole e strumenti giuridici che permettano di governare risorse condivise per rispondere a esigenze specifiche di un comunità. Tali strumenti hanno caratteri propri. Corrispondono a determinati contesti e visioni e sono espressioni di determinate culture. Forniscono informazioni sull’inventività e l’immaginazione creativa dei commoners e la relazione che questi hanno con lo Stato a livello locale, nazionale, internazionale.</p></br><p>La conoscenza di queste esperienze giuridiche può arricchire gli altri commoners. L’analisi delle pratiche che le hanno prodotte o ispirate è un potenziale fattore di sviluppo e moltiplicazione dei commons. Nel contesto del Festival dei beni comune di Chieri, proponiamo un workshop per elaborare collettivamente uno strumento di analisi di statuti, dichiarazioni e regolamenti che si sono prodotti a partire dai beni comuni. Questo strumento, “Atlante degli statuti dei commons urbani”, servirà a comprenderne la natura, analizzarne il funzionamento e gli effetti e individuare le condizioni e le premesse per lo sviluppo di strumenti giuridici che possano favorire i commons. Sarà una risorsa critica e operativa per gli scambi e la cooperazione tra i collettivi di commoners impegnati nella rivendicazione dei diversi beni comuni urbani situati in diversi contesti culturali e giuridici.</p></br><p>Il workshop sarà organizzato in due momenti diversi ai quali è possibile partecipare in modo indipendente:</p></br><p><strong>Delle 12:00 alle 15:00:</strong><br /></br>– Il primo workshop si propone di individuare e condividere le pratiche e le esperienze ascrivibili alle rivendicazioni di urban commons per facilitare la cooperazione tra attivisti, esperienze e realtà presenti;</p></br><p><strong>Dalle 15:00 alle 18:00:</strong><br /></br>– Il seconda workshop consentirà di sperimentare l’analisi dei diversi strumenti giuridici elaborati: statuti, regolamenti, delibere, linee guida a partire da una prima griglia di lettura che servirà da matrice per L’Atlante degli statuti dei commons urbani.</p></br><p>L’obiettivo è quello di realizzare una prima sperimentazione della griglia d’analisi per correggerla e migliorarla e di proporre uno o più scenari di utilizzo dello strumento corrispondente alle necessità emerse durante l’insieme dei lavori.</p></br><p>Entrambi i laboratori saranno condotti da: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p>Registrazione raccomanda di facilitare lo svolgimento del workshop : <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>/doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p> <p><strong>Contact : </strong><br /> <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /> <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /> <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /> <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<div class="mx_EventTile mx_EventTile_1<div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><div class="mx_EventTile_line"></br><figure id="attachment_6635" aria-describedby="caption-attachment-6635" style="width: 342px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6635 " src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg" alt="La révolution des communs et le droit" width="342" height="222" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-607x395.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-768x499.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-1536x999.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240.jpg 1958w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" /><figcaption id="caption-attachment-6635" class="wp-caption-text">La révolution des communs et le droit</figcaption></figure></br></div></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Étienne Le Roy est l’un des pères de l’anthropologie du droit, dont le creuset a été la connaissance des formes de partage de la terre dans les cultures africaines. </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Dans cet ouvrage il nous propose de mettre ce savoir au service d’une compréhension des communs émergents dans nos sociétés modernes. Déroulant le fil de la juridicité des communs, l’auteur nous amène à distinguer les néo-communs, ceux qui sont produits par la société capitaliste elle-même, pour en comprendre toute la complexité et dégager les implications autant politiques et juridiques que scientifiques, de leur émergence. </span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Ouvrage posthume, La révolution des communs et le droit nous transmet toute l’énergie que son auteur n’a cessé de puiser dans le dialogue interculturel et la conviction que le pluralisme normatif nous apporte des outils pour nous projeter dans la postmodernité.</span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Publié en collaboration par les <a href="https://www.editionscienceetbiencommun.org/la-revolution-des-communs-et-le-droit/" target="_blank" rel="noopener">Éditions Science et Bien Commun</a> </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">et Remix the Commons.</span></span></p></br><div class="mx_MessageActionBar" role="toolbar" aria-label="Actions de message" aria-live="off"></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_replyButton" tabindex="-1" role="button" aria-label="Répondre"></br><div>Pour accéder au <a href="https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/communsdroit/" target="_blank" rel="noopener">livre en version html, cliquez ici</a>.<br /></br>Pour télécharger le <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.5730710" target="_blank" rel="noopener">PDF, cliquez ici</a>.</div></br><div>La version papier est à prix libre avec contribution aux frais de port (5,91€ pour un envoi en France métropolitaine et sur consultation pour l’Europe et le reste du monde). Rendez vous sur <a href="https://opencollective.com/la-revolution-des-communs#category-ABOUT">Open Collective</a>.</div></br></div></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_optionsButton" tabindex="-1" role="button" aria-haspopup="true" aria-expanded="false" aria-label="Options"></br><div></div></br></div></br></div></br></div></br><div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /></br></span></span></p></br></div>="true"> <p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /> </span></span></p> </div>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6619" aria-descr<figure id="attachment_6619" aria-describedby="caption-attachment-6619" style="width: 512px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6619" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris.jpg" alt="<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons" width="512" height="384" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris.jpg 512w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris-342x257.jpg 342w" sizes="(max-width: 512px) 100vw, 512px" /><figcaption id="caption-attachment-6619" class="wp-caption-text"><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons</figcaption></figure></br><p>Adopté par l’Assemblée nationale, le projet de loi confortant le respect des principes de la République a fait l’objet de deux saisines du Conseil Constitutionnel. L’une sur l’article 49 de la loi, relatif à l’enseignement en famille par les députés des groupes LR, UDI et Libertés et Territoires (<a href="https://www.deputes-les-republicains.fr/images/documents/Saisine-CC-PJL-respect-principes-de-la-Republique-et-lutte-contre-le-separatisme.pdf">lien</a>) et l’autre sur les articles 4, 6, 7, 8, 14 bis AA et 18 par 71 députés des groupes Gauche démocrate et républicaine, La France insoumise et Socialistes et apparentés (<a href="https://lafranceinsoumise.fr/2021/07/23/loi-separatisme-la-france-insoumise-participe-au-recours-collectif-devant-le-conseil-constitutionnel/">lien</a>). Le Conseil Constitutionnel prévoit de rendre sa décision le 13 août (<a href="https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir">https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir</a>).</p></br><p><strong>Remix est co-signataire de la contribution extérieure associative demandant la censure de plusieurs articles du projet de loi envoyée le lundi 26 juillet au Conseil Constitutionnel. </strong><strong>Vous retrouverez l’intégralité de la contribution extérieure sur le site de L.A. Coalition pour les libertés associatives en cliquant ici</strong> : <a href="https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a></p>.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6626" aria-descr<figure id="attachment_6626" aria-describedby="caption-attachment-6626" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6626 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg" alt="" width="607" height="273" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-342x154.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-768x346.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6626" class="wp-caption-text">Photo Vincent Calle</figcaption></figure></br><h2>Appel en commun</h2></br><p>le 19 février 2021.Rencontre avec Joël Lecussan, coordinateur de Mix’art Myris et une personne membre d’un lieu, une réalité sociale du réseau italien des communs urbains, à partir des questions suivantes : <strong>Comment créer et maintenir des conditions d’une pérennité des lieux indépendants en communs ? Quelles stratégies ont été mises en place ? Quelles expériences partager et quelles solidarités pour soutenir les lieux menacés ?</strong></p></br><p style="padding-left: 40px;">Date : mardi 23/02/2021<br /></br>Heure : de 20 h à 21 h CET (Paris) – 14 h à 15 h EDT (Montréal)<br /></br>Rencontre en ligne : <a href="https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw">https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw</a><br /></br>(utilisez votre navigateur – aucune installation d’application n’est nécessaire)<br /></br>La rencontre se déroulera en français.</p></br><p>Un grand nombre de lieux occupés fonctionnent sur la base des communs. Les artistes y trouvent un espace de travail collectif alors qu’ils sont souvent confrontés à la rareté des espaces accessibles en milieu urbain. Ils sont le creuset où s’élabore la production artistique à laquelle aura accès le public. Ces lieux sont aussi des espaces les communautés produisent, diffusent et reproduisent de la connaissance utile à leur membres. Ils permettent de satisfaire de nombreux besoins d’utilisatrices et d’utilisateurs dans des domaines très variés : santé, alimentation, éducation, accès aux droits, accueil des réfugié-e-s pour ne citer que les plus courants. Ce rapport à la communauté en fait de véritables lieux en commun, de l’agir en commun : auto-organisation et horizontalité de la gouvernance, partage des ressources, soin apporté à la communauté et ses conditions d’existence.</p></br><p>Pourtant, l’existence de ces lieux est fragile. Leur rôle est remis en cause et ils sont souvent menacés d’expulsion sur des bases administratives. C’est ce qui arrive aujourd’hui à Mix’art à Toulouse. Mix’art Myris, c’est pourtant le squat emblématique de la scène artistique et sociale de la ville rose. Des générations de plasticiens, sculpteurs, circaciens s’y sont retrouvés. Et ces dernières années, le lieu est devenu un point de ralliement pour le mouvement des gilets jaunes. L’appel en commun sera l’occasion d’un échange sur entre militants français et italiens qui font face à ces questions et imaginent des stratégies pour défendre les lieux communs.</p>éfendre les lieux communs.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<h2>Background</h2> <p>I<h2>Background</h2></br><p>In fall 2012 , I was invited to accompany a group of thirteen teenagers in an intercultural and humanitarian experience as a documentary filmmaker. Organized by the Department of animation to the spiritual life and community involvement of Collège Sainte-Anne de Lachine, stay took place in Benin (from 4 to 22 January 2013) with the Society of African Missions. My mandate : make a film about the Benin experience. Being at that time in Communautique, humanitarian trip was an opportunity to build relationships with my workplace. So I proposed the creation of video clips on the commons in Benin.</p></br><p>To prepare for the experience abroad , there were two training camps. I prepared video workshops for imparting technical knowledge to experiment with youth and to script the vision of the video project. In the second camp, the notion of the common good has been addressed in parallel with the presentation Remix the Commons. I invited the young people to choose three themes that challenged them . They identified water , education and culture. These later became the subjects of discussions and observations to document our trip .</p></br><p>Stephanie L. Berube</p></br><p>documentary filmmaker</p></br><p> </p></br><h2>Final Draft : Benin Commons</h2></br><p>The project resulted in a series of five video clips , made from material collected , which opens opportunities remix .</p></br><h3>Chapter intangible culture</h3></br><p>History of spiritual practices , the common good is also reflected in the way people come together to support the intangible culture of their nation and of our humanity.</p></br><h3>The home</h3></br><p>What is the role of history in our understanding of democracy , human rights and ultimately the common good? How the past can explain the realities of today and make us think about the future ? In this video, the history of slavery in parallel (and in opposition ) with the notion of « home » in order to improve our understanding of the freedom of African countries and Africans. Where the home he starts ?</p></br><p style="padding-left: 30px;"><em>« The home is a birthright that nobody has the right to rape because it is the source of love , happiness , freedom of action , freedom of expression. I think the home begins in the home. [ … ] It refers to the court, the environment, locally, nationally organized . « ( Intervention introduction :  » How far are you from home breakfast joint in Kédougou « directed by Anne- Julie Rollet and Kër Thiossane in collaboration with The Companyia ? )</em></p></br><h3>The invisible world</h3></br><p>Shot during the International Day of Voodoo in Benin, this video presents a discussion with young people about their perception and understanding of the religious holiday. The ethnographic nature of this video shows the diversity and complexity of the opportunity to reflect on the intercultural approach in terms of public goods and metaphysics through questions such as: Where do your ideas come from the world ? How are they reflected in your actions , your integrity and , therefore, your approach to the common good ?</p></br><p> </p></br><h2>Future development</h2></br><p>Currently , this personal project is completed. Nevertheless, it has the potential for development and reuse to address common property in Africa or intercultural perspective of the commons .</p></br><p>The material can be used for remixes .</p></br><p>The caps on the water could be used in video projects on water according to different countries . For example, do a remix of  » Sô- AVA et ses heaurizons  » of Benin Commons and « Ô Saint-Laurent : une histoire de culture et d’appartenance » Communautique .</p></br><p>The chapter on education offers interesting material to cross in a global consideration of the diversity of projects and realities of education.</p></br><p>The two videos in the  » culture » deserve to be improved with new equipment to better frame the discussion ( what is a common good intangible cultural ? ) And thus clarified. Also, a remix can put parralèle new audiovisual materials that illustrate other examples.</p></br><p>The videos will be subtitled in French for web accessibility for deaf people , but could also be translated into English.</p></br><p> </p></br><h2>Collaborators</h2></br><p>And editing: Stephanie L. Bérubé .</p></br><p>Camera: collective shots ( thirteen youth group *) , under the direction of Stephanie L. Bérubé .</p></br><p>* Anne -Julie, Amélie , Ariane , Cassandra , Cedric , Charlotte, Daphne , Elaine , Matthew, Marika , Nathaniel , Roxanne and Zoe.</p></br><p>Accompanying Martin Chevalier François Gnonhoussou</p></br><p> </p></br><h2>Funding</h2></br><p>Production Communautique , with the support of the Department of animation to the spiritual life and community involvement ( SAVEC ) of the Collège Sainte-Anne de Lachine.</p></br><p> </p></br><h2>Contribution to the project ( Remix Benin Commons )</h2></br><p>The existence of such a project Remix common good has been the driving force in creating the vision of Benin common good as what his presence is a lever to the documentation of the common good . Remix the Commons also facilitates the re- use of the material produced as part of Benin Common Good.</p>( SAVEC ) of the Collège Sainte-Anne de Lachine.</p> <p> </p> <h2>Contribution to the project ( Remix Benin Commons )</h2> <p>The existence of such a project Remix common good has been the driving force in creating the vision of Benin common good as what his presence is a lever to the documentation of the common good . Remix the Commons also facilitates the re- use of the material produced as part of Benin Common Good.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Entrevue avec Joan Subirats. Bar<h2>Entrevue avec Joan Subirats. Barcelone, 20 avril 2017</h2></br><p><strong>A. Ambrosi et N. Thede<br /></br></strong></p></br><blockquote><p>Alors que le gouvernement pro-indépendantiste de Catalogne a créé une crise politique en Espagne en se proposant d’appeler à un référendum d’ici la fin de l’année 2017 qu’il soit reconnu ou pas par le gouvernement central, “ Catalogne en commun” se définit comme un nouvel « espace politique » de la gauche catalane au niveau autonomique. Initié sous le nom d’« Un pays en commun » par Barcelona en Comú un peu moins d’un an après son élection à la mairie de Barcelone, le projet a été lancé à la fin octobre 2016 après approbation des instances. Il proposait un court manifeste qui explicitait la nécessité de créer ce nouvel espace et mettait en discussion un « ideario politico » (‘projet’ politique) de plus de 100 pages selon un échéancier de 5 mois qui devait aboutir à l’assemblée constituante de l’entité le 8 avril.</p></br><p>Le nouveau sujet politique déclare d’emblée être « une formation de gauche et catalaniste avec l’ambition de gouverner qui prétend transformer les structures économiques, politiques et sociales de l’actuel système néo-libéral ». Ce qui fait son originalité dans le panorama politique de la gauche de Catalogne et d’Espagne est sa détermination à pratiquer « une nouvelle manière de faire de la politique, la politique du commun où les personnes et la communauté sont les protagonistes.». Pour ce faire, il se fait fort de son expérience toute récente de gouvernement municipal.</p></br><p>Et pour ceux qui ne voient son émergence que dans le seul contexte référendaire, il affirme : « Le changement de modèle économique, social, environnemental et politique du nouvel espace politique que nous proposons est un changement systémique, profond et révolutionnaire. »</p></br><p>Nous avons interviewé Joan Subirats quelques jours après l’Assemblée constituante. Joan est un universitaire connu tant par ses publications que son engagement politique. Spécialiste des politiques publiques et des questions urbaines, il a publié récemment sur les Communs et sur le nouveau municipalisme. Il est l’un des artisans de Barcelona en Comú et vient d’être élu au comité de coordination de ce qui, depuis le 20 mai, porte le nom de« Catalunya en Comú »</p></blockquote></br><h2>La genèse d’un nouvel espace politique</h2></br><p><strong>N.T : Peut-être pourrions-nous commencer par la trajectoire de l’émergence de cette nouvelle initiative. On parle beaucoup du 15M mais il semble que cela remonte plus loin et qu’il y a eu différents courants qui ont contribué à cette émergence.</strong></p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4740" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/06/Joan_Subirats_2013_cropped.jpg" alt="Joan_Subirats_2013_(cropped)" width="423" height="526" /><br /></br><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AJoan_Subirats_2013_(cropped).jpg">By Directa (youtube) [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons</a></p></br><p>JS : Partons de “Guanyem”<sup id="cite_ref-1" class="reference"><a href="#cite_note-1">[1]</a></sup> qui est à l’origine de Barcelona en Comú. Les premières réunions ont lieu en février mars de 2014 pour préparer les élections de 2015. À peu près au même moment, Podemos décide de se présenter aux élections du parlement européen qui auront lieu au mois de mai 2014. Guanyem se réunit pour préparer les élections municipales de 2015.<br /></br>Si on remonte un peu plus en arrière que se passe-t-il? Il y a une phase très intense de mobilisations contre l’austérité qui va de 2011 à 2013. Les chiffres du ministère de l’intérieur d’Espagne sur le nombre de manifestations sont spectaculaires. Jamais on n’avait vu autant de mobilisations que celles de ces années. Mais à partir de la moitié de 2013 on sent qu’il y a une limite à la mobilisation sociale qui, à partir du moment où le Parti Populaire a la majorité absolue, n’arrive plus à faire bouger les choses. Apparaît alors au sein des mouvements sociaux la question s’il convient ou pas de faire le saut vers les institutions.</p></br><p>Podemos l’envisage dans le meilleur scénario possible qui est celui des élections au parlement européen puisque ces élections se font par circonscription unique pour toute l’Espagne et le niveau de proportionnalité est très élevé. Avec peu de votes on obtient une forte représentation : sur les 60 députés Podemos avec 1 million de votes, a eu 5 députés. En plus ce sont élections où les gens votent avec beaucoup plus de liberté parce qu’il semble qu’il ne se joue rien d’important, le parlement européen est loin. Ce sont de bonnes élections pour tester l’électorat.<br /></br>Au contraire ici à Barcelone on a décidé de faire des élections un enjeu central parce qu’il y avait une logique municipaliste.</p></br><p>Cela nous situe avant le cycle électoral qui commence en 2014 avec le parlement européen, se continue avec les élections municipales de 2015 où à Madrid, Barcelone, Saragosse, Pamplona, c’est à dire quatre des 5 plus grandes villes, gagneront des alternatives qui ne sont ni du Parti Populaire, ni du Parti Socialiste, c’est-à-dire, les deux grands partis qui avaient dominé la scène politique depuis le retour à la démocratie en 1977. Ensuite, avec les élections dans les autonomies<sup id="cite_ref-2" class="reference"><a href="#cite_note-2">[2]</a></sup> commence un nouveau cycle politique dans lequel nous sommes.</p></br><p>Si nous allons encore plus loin en arrière et nous situons en 2011. Il y a des cartes qui montrent clairement que là où il y a eu le plus de mobilisations pendant le 15M sont apparues des candidatures municipalistes, citoyennes, etc.<br /></br>Autant Podemos que les candidats municipalistes se réfèrent tous au 15 M comme le moment fondateur. Mais comme vous le savez le 15 M n’est pas un mouvement, c’est un événement. Il y a une blague qui circule ici de l’étranger qui arrive et demande «Est-ce que je peux parler avec le 15M?» Non, parce qu’il il n’existe pas, il n’a pas de direction. Mais tout le monde lui donne beaucoup d’importance parce qu’il a profondément marqué la politique espagnole depuis. Mais qu’y avait-il avant le 15M?</p></br><p>Il y a en gros quatre grandes traditions qui se sont rejointes dans le 15M. Un tradition plus ancienne qui est celle des anti-globalistes qui est un mouvement intéressant d’où sortent la plupart des dirigeants politiques actuels et qui avait des formes de mobilisations différentes des formes traditionnelles.<br /></br>L’autre mouvement tout aussi important est le “Free Culture Forum”, mouvement de culture libre lié à l’apparition d’internet qui à Barcelone a été très puissant avec des personnes comme Simona Levi ou Gala Pin qui est maintenant une des commissaires à la mairie. C’est important de savoir que la culture digitale des réseaux est là depuis le début dans le processus, chose qui n’a pas été le cas partout.</p></br><p>Le troisième mouvement qui est essentiel est la Plateforme des personnes affectées par l’hypothèque (PAH). Il es né en 2009 et avait été précédé par « V de Vivienda (logement)» (S’inspirant du titre du film « V de vendetta ») avec déjà Ada Colau et d’autres qui tentaient de démontrer que les jeunes étaient exclus de l’émancipation sociale parce qu’ils n’avaient pas accès au logement. Le slogan qui s’utilisait alors était : « Tu ne vas pas avoir de maison dans ta putain de vie !». Les formes de mobilisation étaient aussi très nouvelles. Par exemple ils ont occupés les magasins IKEA en se couchant dans les lits au moment où la publicité était « IKEA : la république indépendante de ta maison ». C’était très jeune, alternatif, style casseur. Mais en 2009 quand se crée la PAH c’est complètement différent parce que les cibles sont alors les immigrants et les personnes qui perdaient leur maison à cause de la crise. Le slogan était : « Ce n’est pas une crise c’est une arnaque!». C’est un mouvement très important parce que c’est celui qui fait la connexion pas seulement avec les jeunes mais avec un type de population plus ouvrière, traditionnelle et d’immigrants. Au moment du 15M ici sur la place de Catalogne l’unique grande pancarte autour de laquelle on voyait des personnes différentes de la moyenne était celle de la PAH.</p></br><p>Et le quatrième mouvement qui était le plus propre au 15M est «la jeunesse sans futur ». Organisés principalement à Madrid, ce sont des jeunes avec un profil typique de la classe moyenne en études supérieures à l’université qui se sont soudainement rendu compte qu’ils ne trouveraient pas d’emplois, qu’il n’était pas vrai que leurs diplômes leur ouvriraient les portes, qu’ils étaient dans un état précaire .</p></br><p>Donc, ce sont ces quatre principaux courants qui sont dans le 15M. Mais bien évidemment ce qui a fait le «clic» et le plus surprenant de ce moment a été que ces 4 grandes tendances – qui n’étaient pas si importantes – ont été rapidement dépassées par le succès du mouvement qu’ils ont commencé quand de nouvelles personnes qui ont compris ce que signifiait cet événement se sont spontanément associées. C’est ce qui a vraiment créé le phénomène 15M. Il ne s’agissait pas seulement de ces groupes initiaux comme ça été le cas de «Nuit debout» à Paris, où les gens occupaient la place mais sans qu’on ait jamais senti que les leaders étaient dépassés par le mouvement.</p></br><p>Ainsi, lorsque les places sont évacuées, la consigne est «Allons dans les quartiers!». Tout à coup, dans les quartiers de Barcelone et de Madrid, des assemblées ont été organisées où les anciennes associations de quartier qui étaient devenues obsolètes avec une faible capacité de mobilisation et dont les membres étaient plus âgés (ma génération) rencontraient de nouveaux venus qui ont apporté de nouveaux thèmes de discussion comme l’écologie, l’énergie, le transport en bicyclettes, les coopératives, l’eau et mille choses différentes et qui ont créé de nouveaux espaces dans les quartiers où personne n’avait jamais pensé à se rencontrer et où les habitants ont recommencé à se réunir.</p></br><p>Je pense que cela explique la ré-émergence du municipalisme qui a suivi: les gens commencent à voir la ville comme un lieu où les changements sociaux divers des nombreuses mobilisations qui se déroulent isolément de manière parallèle et n’ont pas d’espace commun peuvent être articulés à l’échelle du territoire : L’eau en tant que bien commun, la transition énergétique, le transport durable, la santé publique, les espaces publics, l’éducation infantile … Tout à coup, il y avait quelque chose qui rassemblait les gens pour discuter de la ville, de quelle ville nous voulons. David Harvey mentionne dans un article que la ville est en fait l’usine de notre temps. C’est-à-dire que nous n’avons plus d’usines et la ville est le nouvel espace où les conflits apparaissent et où la vie quotidienne devient politisée : des problèmes comme les soins, la nourriture, la scolarité, les transports, les coûts énergétiques. C’est un nouvel espace pour articuler ces questions, une articulation qui n’avait pas été précédemment envisagée.</p></br><p>Je pense donc que là est la connexion: le 15-M comme un moment de débordement, la fin d’un cycle de mobilisation. Rappelez-vous qu’il y a eu une pétition qui a recueilli plus d’un million et demi de signatures pour modifier la législation sur les prêts hypothécaires, qu’Ada Colau a présenté au Congrès national où elle a accusé les députés du PP d’assassins à cause de ce qu’ils faisaient. Cette mobilisation n’a eu aucun effet dans la loi. Un député du PP a alors déclaré “Si ces gens-là veulent changer les lois, qu’ils se fassent élire.” Donc les gens ont commencé à penser ‘D’accord, si c’est comme ça on va se faire élire!’</p></br><p>C’est le début du changement de cycle de 2014. Et les 4 mêmes mouvements du 15M étaient présents dans les réunions pour créer Guanyem et plus tard Barcelona en Comú, surtout ceux de la PAH. Il y avait aussi la participation d’un certain nombre d’intellectuels progressistes universitaires et autres et des militants de mouvements sur l’eau, le transport, l’énergie et autres. C’était le noyau de départ ici à Barcelone – à Madrid c’était différent, la génération Podemos y avait une logique distincte.</p></br><p>Ici nous voulions créer un mouvement de la base vers le haut et éviter une logique de coalition de partis: c’était très clair des le départ. Nous ne voulions pas reconstruire la gauche sur la base d’ententes entre les partis. Dans le cas de Podemos c’était distinct: la leur était une logique coup de poing, ils voulaient créer un groupe très puissant avec beaucoup d’idées dans un court laps de temps pour créer une machine de guerre électorale qui pourrait mener “l’assaut des cieux”<sup id="cite_ref-3" class="reference"><a href="#cite_note-3">[3]</a></sup> et prendre le pouvoir. Ici, au contraire, nous envisagions un processus plus long de construction d’un mouvement citoyen qui imposerait ses conditions aux partis. On commencerait au niveau des municipalités et après, on verrait.</p></br><p>Guanyem a été lancé en juin 2014, onze mois avant les élections municipales de 2015, et on a proposé un programme minimal en 4 points disant:<br /></br>1) “On veut reprendre la ville”, elle est en train d’être enlevée des mains des citoyens; des gens d’affaires viennent et parlent de ‘business-friendly’, de ‘ville globale’ de reconstruire le port pour accueillir des yachts. Ils exproprient la ville, nous en avons perdu le contrôle;<br /></br>2) On est dans une situation d’urgence sociale et beaucoup de problèmes ne reçoivent pas de réponse;<br /></br>3) Nous voulons que les citoyens aient la capacité de décider sur ce qui se passe dans la ville, donc une co-production des politiques, une participation plus intense des citoyens dans les élections municipales;<br /></br>4) Nous voulons moraliser la politique: ici, les points principaux sont la non-répétition des mandats, des limites aux salaires des élus, des mesures contre la corruption, pour la transparence, etc.</p></br><p>On a donc présenté cette plateforme en juin 2014 et nous avons décidé que nous nous donnerions un délai jusqu’en septembre pour recueillir 30,000 signatures en appui à ce manifeste et, si on réussissait, nous présenterions des candidats aux élections municipales. En un mois nous avons recueilli les 30000 signatures! En plus de recueillir les signatures en personne et en ligne, nous avons organisé des assemblées de quartier pour présenter le manifeste; on a tenu 30 ou 40 de ces assemblées où on a dit “On a pensé à telles et telles priorités, à cette manière de fonctionner, etc. qu’en dites-vous?” Bref, en septembre 2014, nous avons décidé d’aller de l’avant. Une fois prise la décision de présenter une liste électorale, nous avons commencé à discuter avec les partis. Mais là on était en position de force avec 30000 personnes qui nous appuyaient et la dynamique dans les quartiers. En décembre 2014 nous nous sommes mis d’accord avec les partis pour créer Barcelona en Comú. On voulait qu’il porte le nom de Guanyem mais quelqu’un d’autre avait déjà enregistré ce nom, donc on a eu beaucoup de discussion sur un nouveau nom, il y a eu plusieurs propositions: “Revolucion democratica”, “Primavera democratica” (Printemps démocratique), l’idée des communs a semblé intéressante et je l’ai poussée car elle faisait le lien avec le mouvement des communs, avec l’idée d’un “Public” qui n’est pas limité à l’institutionnel. C’était là un aspect clef. C’était important aussi que lors des élections municipales antérieures en 2011 seulement 52% des gens avaient voté, l’abstention était plus élevée dans les quartiers pauvres que dans les quartiers nantis. On a calculé qu’une augmentation de la participation de 10% dans les quartiers pauvres affectés par la crise nous permettrait de gagner. C’est ce qu’on a visé et c’est ce qui est arrivé. En 2015, le taux de participation a été de 63%, mais dans les quartiers pauvres la participation a augmenté de 40%. Dans les quartiers riches, le même nombre a voté qu’en 2011. Ainsi, notre pari n’était pas impossible. Dès le départ, notre objectif était de gagner. Nous n’avions pas construit cette machine pour être l’opposition, nous voulions gouverner. Le résultat a été serré, puisque nous avons gagné 11 des 41 sièges, mais nous étions la liste la plus avec le plus de votes et nous avons été élus. L’espace existait donc.</p></br><p>Dès la création de Guanyem en juin 2014, d’autres mouvements similaires apparaissaient un peu partout en Espagne sous le nom de Guanyem ou En commun : en Galicie, en Andalousie, à Valencia, Saragosse, Madrid. L’un de nos grands avantages à Barcelone est le fait que nous avions Ada Colau, parce qu’il est essentiel d’avoir un dirigeant incontesté qui est en mesure de réunir tous les morceaux du mouvement: les écologistes, les travailleurs de la santé, de l’éducation…Elle avait indiscutablement cette capacité d’articulation et sa seule présence explique beaucoup de choses. À Madrid ils ont trouvé Manuela Carmena, excellent symbole anti-franquiste avec un parcours judiciaire important, elle est très populaire mais elle n’a pas ce contact avec les mouvements et maintenant ils ont beaucoup plus de problèmes de coordination politique qu’ici.</p></br><h2>Un sujet politique nouveau dans la nouvelle ère politique</h2></br><p><strong>AA: Catalunya en comú se veut un nouvel espace politique de gauche, mais l’histoire récente de la Catalogne foisonne de ce type de coalitions. On pense notamment au PSUC<sup id="cite_ref-4" class="reference"><a href="#cite_note-4">[4]</a></sup> en 1936, mais il y en a eu beaucoup d’autres depuis. Qu’a de différent cette initiative?<br /></br></strong><br /></br>JS: Si on élargit la perspective et regardons plus globalement, je pense que ce qui justifie l’idée qu’il s’agit d’un nouvel espace politique est le fait que le moment est nouveau. Nous sommes dans une nouvelle ère. Il est donc très important de comprendre que si ce nouveau moment politique reproduit les modèles et les paradigmes conceptuels de l’ancienne gauche et du fordisme de la fin du XXe siècle, nous n’aurons pas progressé du tout. La crise de la social-démocratie est aussi une crise d’une manière de comprendre la transformation sociale avec des clefs qui n’existent plus. En conséquence, la mesure du succès de ce nouvel espace politique n’est pas tant dans quelle mesure elle peut rassembler diverses forces politiques, mais plutôt sa capacité à comprendre ce nouveau scénario dans lequel nous nous trouvons. Un scénario où la transformation numérique change tout, où nous ne savons plus ce qu’est le «travail», où l’hétérogénéité et la diversité sociales apparaissent comme des facteurs non pas de complexité mais de valeur positive, où la structure des générations ne fonctionne plus comme avant, où tout est en transformation. Nous ne pouvons plus continuer à appliquer des schémas qui sont des «concepts zombies», mort-vivants, comme le disait Ulrich Beck. Nous forçons la marche avec nos sacs à dos bourrés de concepts du vingtième siècle, en les appliquant à des réalités qui n’ont plus rien à voir avec eux. Il est facile de voir les défauts des concepts anciens et traditionnels, mais il est très difficile d’en construire de nouveaux parce que nous ne savons pas vraiment ce qui va se passer ni où nous nous dirigeons. Le débat en France entre Valls et Hamon est un exemple. Selon un résumé dans Le Monde, Valls a soutenu qu’il serait possible de revenir à une situation de plein emploi et Hamon a dit que c’était impossible, qu’il faut aller vers une allocation universelle de base. En fin de compte, Hamon est plus proche de la vérité que Valls, mais Hamon n’est pas capable de l’expliquer de manière crédible. Et c’est en effet très difficile de l’expliquer de manière crédible. Ici, quand nous parlons des communs et d’une sphère publique non institutionnelle, nous revendiquons plus de présence de l’administration publique alors que cela ne serait probablement pas nécessaire. Mais comme nous n’avons pas une idée claire de comment construire du nouveau, nous agissons toujours comme des esclaves de l’ancien. C’est là où je pense que le concept du commun, du coopératif, du collaboratif, les idées nouvelles concernant l’économie numérique sont plus difficiles à structurer parce que nous sommes également conscients que le capitalisme n’est plus seulement industriel ou même financier mais qu’il est maintenant numérique et il contrôle tous les réseaux de transmission de données et du même coup les données elles-mêmes, qui sont probablement la richesse du futur. Donc, bien sûr, nous pouvons faire des choses vraiment intéressantes à Barcelone mais en face il y a GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) qui a ses propres logiques et cela complique les choses.</p></br><p>Pour ce nouveau sujet politique que nous voulons créer, il est évident que nous avons besoin de quelque chose de nouveau mais ce qui n’est pas si évident sont les concepts dont nous avons besoin pour créer ce nouveau sujet. Donc, si vous regardez les documents publiés par “Catalunya en Comú”, c’est ce que vous verrez: un langage différent, une autre façon d’utiliser les concepts, mais en même temps une trace de l’héritage de la gauche traditionnelle.</p></br><p>Le journal «Nous Horizons»ii vient de publier un nouveau numéro spécial sur «La politique en commun» qui rassemble beaucoup de ces éléments<sup id="cite_ref-5" class="reference"><a href="#cite_note-5">[5]</a></sup>. L’impression que certains d’entre nous avaient dans l’assemblée l’autre jour à Vall d’Hebron (l’assemblée de fondation du mouvement) était que les anciennes façons continuent à nous plomber, qu’il y a beaucoup de difficulté à générer une dynamique innovante.</p></br><p><strong>NT: C’était clair dans la composition du public.<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui bien sûr parce que les gens de Podemos n’y étaient pas. Ils ne sont venus pour diverses raisons: probablement parce que beaucoup n’étaient pas d’accord avec Albano-Dante<sup id="cite_ref-6" class="reference"><a href="#cite_note-6">[6]</a></sup> mais ils ont vu aussi qu’il y avait beaucoup de problèmes et donc ils ont préféré ne pas venir. C’est le genre de public qui non seulement remplit les salles mais en modifie également la dynamique et comme les organisations qui prédominaient (Iniciativa o EUIA) étaient d’un type plus traditionnel, il y avait dans cette assemblée probablement plus d’ancien que de nouveau. C’est un peu inévitable et ce que nous devons faire maintenant, c’est de voir si nous pouvons changer cette dynamique.</p></br><p><strong>AA: Quand on lit l’ «Ideario politico» (le projet politique de Catalunya en Comú), c’est une sorte de leçon d’économie politique et de philosophie politique mais aussi un vaste programme. La gauche n’a jamais présenté ce type de programme que ce soit en Catalogne, en Espagne ou même probablement à l’échelle internationale. Comment voyez-vous la contribution de ces propositions dans l’écosystème du mouvement des communs? Il y a eu des expériences des communs qui ne portaient pas ce label, comme en Amérique latine par exemple …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, en Catalogne, le mouvement anarcho-sindicaliste …</p></br><p><strong>AA: Bien sûr, mais plus récemment, l’idée de ‘Buen Vivir’ …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, mais en Amérique latine, tout tourne autour de l’État. Ici, nous essayons de ne pas être centrés sur l’État. Nous essayons d’éviter l’idée que la seule transformation possible dépend de l’Etat.</p></br><p><strong>AA: Mais dans l’ «Ideario», beaucoup des propositions sont consacrées aux services publics, ce qui implique une certaine forme d’État. Dans le vocabulaire des communs, il y a le concept d’«État-partenaire» qui n’apparaît pas dans l’Ideario …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, il y a une nuance: la résilience de la nouvelle politique dépend davantage de la capacité de créer des espaces collectifs – publics, collectifs, communs – musclés que de l’occupation des institutions. Mais sans l’occupation des institutions, il est très difficile de construire ces espaces. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui de Copenhague. Ce sont les coopératives des travailleurs des syndicats qui ont construit les grandes coopératives d’habitation aujourd’hui existantes et plus tard, le gouvernement municipal, lorsque la gauche était au pouvoir, a construit beaucoup de logements publics. Quand un gouvernement de droite est arrivé au pouvoir, il a privatisé tout le logement public, mais il ne pouvait pas privatiser les coopératives. Donc, en fin de compte, les choses strictement étatiques sont plus vulnérables que lorsque vous créez une force collective. Donc, si nous sommes en mesure de bénéficier de ces espaces afin de construire du «muscle collectif» en utilisant notre présence dans les institutions, cela finira par être plus résilient, plus stable au fil du temps que si nous mettons tous nos œufs dans le panier de l’Etat. Ainsi, le gouvernement de la ville de Barcelone a des centres sociaux civiques qui sont de propriété municipale, mais ce qui est important c’est de réussir à faire en sorte que ces centres soient contrôlés par la communauté, que chaque communauté les approprie et que, même si la propriété est officiellement de la municipalité, ils soient gérés dans un processus communautaire. Donc, vous devez construire dans la communauté un processus d’appropriation des institutions qui finit par être plus fort que si tout dépendait de l’État. Comment le gouvernement de la ville peut utiliser ce que nous appelons maintenant le patrimoine citoyen, ses propriétés, maisons, bâtiments et peut les céder pendant une certaine période afin de construire des espaces collectifs. Par exemple, 8 sites de construction qui appartiennent à la municipalité ont été mis aux enchères aux baux de 100 ans pour les organismes communautaires pour construire des coopératives d’habitation. Cela ne retire pas la propriété de la sphère publique et, en même temps, ça génère de la force collective. Mais un certain secteur de la gauche politique ici, la CUP, critique cela comme une privatisation de l’espace public. Ils pensent que Barcelona en Comú devrait construire plutôt des logements publics appartenant à l’État. C’est une grande différence. Et les gens sont conscients de cela, mais en même temps, il y a des doutes quant à savoir si cela a du sens, s’il y a une force suffisante au sein de la communauté pour que cela fonctionne. La critique la plus courante que nous entendons est du style «vous avez une idée du public, du collectif, du commun, qui implique des capacités qui ne sont présentes que dans les classes moyennes qui ont la connaissance, la capacité organisationnelle, etc.” C’est donc une vision très élitiste du collectif parce que cela suppose que les secteurs populaires, sans le soutien de l’Etat, ne pourront pas le faire. Bien, nous allons essayer d’y voir afin ça puisse fonctionner, mais nous ne voulons pas continuer à convertir le “public” en “étatique”.</p></br><p>Nancy Fraser a écrit un article sur le triple mouvement à partir du travail de Polanyi sur le «double mouvement» dans la Grande Transformation, le mouvement vers la marchandisation et le mouvement opposé qu’il génère de protection. Polanyi parle de la confrontation de ces 2 mouvements au début du XXe siècle, et l’Etat – sous sa forme soviétique ou sous sa forme fasciste – est une réponse protectionniste de la société qui exige une protection face à l’incertitude, à la fragilité engendrée par le double mouvement. Nancy Fraser dit que tout cela est vrai, mais nous ne sommes plus au 20ème siècle, nous sommes au 21ème siècle et des facteurs comme l’émancipation individuelle, la diversité, le féminisme sont tous très importants – nous ne devrions donc pas prôner un mouvement protectionniste qui restera patriarcal et hiérarchique. Nous avons besoin d’un mouvement de protection qui génère de l’autonomie. Et là réside ce que je pense être l’une des clés du mouvement des communs. L’idée de pouvoir se protéger – donc, une capacité de réaction contre la dynamique des attaques du marché – sans perdre la force de la diversité, de l’émancipation personnelle, du féminisme, du non hiérarchique, du non patriarcal – l’idée que quelqu’un décide pour moi ce qu’il faut faire et comment je serai protégé. Permettez-moi de m’auto-protéger, permettez-moi d’être un protagoniste de cette protection. Et cela est contradictoire avec la tradition centrée sur l’État.</p></br><h2>Économie des communs, participation et co-production de politiques</h2></br><p><strong>AA: Le premier thème de l’«Ideario» est l’économie. Vous êtes un économiste. Comment se traduit le programme économique en termes de communs? On discute beaucoup actuellement sur le «coopérativisme ouvert» mais ce que vous dites au sujet du mouvement coopératif ici, est qu’il est très fort mais pas suffisant … </strong></p></br><p>JS: Sous certains aspects, non. Par exemple, la ville voulait ouvrir un nouveau contrat pour les communications (téléphone, internet) qui sont aujourd’hui avec de grandes entreprises comme Telefonica, Movistar, Vodafone, Orange, etc.. Il existe une coopérative appelée «Som Connexion» (Nous sommes connexion) et une autre «Som Energia» (Nous sommes énergie), beaucoup plus grande qui compte 40 000 membres. Ce serait fantastique que la ville leur donne le contrat d’énergie ou de communication, mais elles ne sont pas capables de gérer cela en ce moment. Si elles le prenaient, nous aurions tous de grands problèmes: connexions défectueuses, manque de puissance électrique – parce qu’elles grandissent c’est sûr, mais elles n’ont pas encore le «muscle», la capacité qu’il faut pour cela.</p></br><p>Nous devons donc continuer à investir dans ce domaine, il ne se résoudra pas de lui-même.</p></br><p>D’autre part, dans d’autres domaines, nous avons des coopératives très fortes comme les services à domicile pour les personnes âgées, ou encore Abacus, une coopérative de distribution de livres qui compte 800 000 membres et il en existe d’autres. Mais en général, plus la coopérative est forte, moins elle est politisée. Elles ont tendance à se transformer en grandes entreprises de services. Mais aujourd’hui, elles comprennent que peut-être il serait de leur intérêt d’avoir une vision différente. Il y a eu un mouvement très politisé dans les coopératives de base qui est à l’opposé de la tendance entrepreneuriale des grandes coopératives. Nous sommes donc en ce moment dans la situation où, avec une tradition coopérative très forte, il existe des coopératives très grandes et très puissantes et il y a aussi des projets plus petits, plus politiques, mais qui n’ont pas encore suffisamment de muscle.</p></br><p><strong>AA: Lorsqu’on regarde la participation, la coproduction des politiques, c’est aussi une question de culture, une culture de coproduction qui n’existe pas. Dans les quartiers, oui, il y a une tendance à revigorer la participation, mais quand on parle aux gens dans les comités au niveau local, ils disent: « Bien sûr, les gens viennent aux réunions, mais parce qu’ils veulent un arbre planté ici … » et ils n’ont pas cette vision du ‘faire ensemble’. Tout d’abord, il doit y avoir une sorte de révolution culturelle ?<br /></br></strong><br /></br>JS: Il y a des endroits où il y a eu une tradition communautaire plus forte qui seraient plus à même de s’y engager. Certains quartiers comme Roquetes, par exemple, ou Barceloneta ou Sants, ont des traditions associatives très fortes. Si vous allez à Roquetes à la réunion du plan communautaire, tout le monde y est: les personnes du centre de services médicaux primaires, les médecins, les écoles, la police locale, les travailleurs sociaux. Ils tiennent des réunions toutes les 2 semaines, ils savent tout ce qui se passe dans le quartier et ils se concertent sur des problèmes : «nous avons détecté ce cas, comment pouvons-nous y faire face? etc.” . Le tissu communautaire dans ces quartiers fonctionne très bien. Alors la question est: que peut-on ajouter à ce tissu afin qu’il puisse aller un peu plus loin?”</p></br><p>Ailleurs, dans d’autres quartiers comme Ciutat Meridiana, en 5 ans, 50% de la population a changé et il est très difficile de créer une communauté là où le niveau d’expulsions de logements et de changement est si élevé. Dans Sants, à Ca Batlló, il y a une expérience très intéressante où les gens veulent créer un quartier coopératif et il y a toute une polémique parce qu’ils veulent créer une école publique sans utiliser de fonds publics mais avec l’argent des participants eux-mêmes. La tradition coopérative à Sants est très anarchiste, libertaire et ils font la promotion de l’idée d’une école publique ouverte à tous, mais sans utiliser des fonds publics. Elle aurait sa propre philosophie éducative, et n’aurait pas à se soumettre à la discipline éducative. Des groupes dédiés à l’éducation partagée sont apparus dans différents quartiers où il n’y a pas d’école maternelle pour les enfants de 0 à 3 ans ou certains préfèrent ne pas emmener les enfants dans les écoles préscolaires publiques parce qu’ils les trouvent trop rigides, alors ils préfèrent s’organiser entre parents pour générer des solutions. Alors, quel devrait être le rôle du gouvernement de la ville à l’égard de ces initiatives? Devrait-il les faciliter ou non? Il y a un débat sur la façon de positionner la municipalité par rapport à ces initiatives qui sont intéressantes, mais lorsque, au sein de Barcelona en Comú ou Catalunya en Comú, la personne responsable de ces questions adhère à une perspective syndicale plus traditionnelle et dit « Ça n’a pas de sens, ce qu’il faut faire c’est créer des écoles publiques avec des enseignants qui sont des fonctionnaires publics. Ces expériences sont bonnes pour les zones gentrifiées”. Et ces gens ont en partie raison.</p></br><p>Nous sommes donc dans ce genre de situation un peu ambivalente. Nous sommes conscients que nous devons aller au-delà d’une approche axée sur l’État, mais en même temps, nous devons être conscients que si nous ne renforçons pas le rôle institutionnel, les fragilités sociales sont très aiguës.</p></br><h2>Les communs et les questions de souveraineté, inter-dépendance et “droit à décider”.</h2></br><p><strong>AA: Une autre question très débattue est celle de la souveraineté. La manière dont elle est présentée dans l’Ideario est critiquée à droite comme à gauche à la fois par ceux qui veulent une Espagne unifiée et par ceux qui veulent l’indépendance catalane. Pour beaucoup, la souveraineté est une façon déguisée de parler de l’indépendance. Mais la façon dont elle est présentée dans l’Ideario est plus complexe, liée à l’autonomie.<br /></br></strong><br /></br>JS: Exactement: c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. L’idée est un peu comme ce que j’ai dit plus tôt sur la ville, que nous voulons reprendre la ville. Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement: souveraineté dans le sens de la capacité de décider sur ce qui nous affecte. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. Et cela a des effets évidents à tous les niveaux. Par exemple, nous essayons de développer une carte de transit qui serait valable pour toutes les formes de transport en commun – comme l’Oyster à Londres et beaucoup d’autres villes en ont – une carte électronique que vous pouvez utiliser pour le train, le métro, le bus. La première chose que le gouvernement de la ville de Barcelone a fait était de poser la question «Qui sera le propriétaire des données? » C’est une question de souveraineté. L’entité qui contrôle les données sur qui se déplace et comment dans la métropole de Barcelone, possédera un stock incroyable d’informations d’une valeur commerciale évidente. Est-ce que cela appartient à la société qui incorpore la technologie? Ou les données appartiendront-elles à la municipalité et la municipalité fera d’elles ce dont elle a besoin? Actuellement, on est en train d’installer des compteurs d’électricité numériques et des compteurs d’eau numériques: mais à qui appartiennent les données? Parce que ce sont des concessions publiques, des concessions aux entreprises afin qu’elles fournissent un service public mais qui possède les données? C’est un enjeu central.</p></br><p>Et la question de la souveraineté est présente dans de nombreux autres domaines comme la souveraineté alimentaire par exemple. Nous voulons veiller à ce que, à l’avenir, Barcelone soit moins dépendante de l’extérieur pour ses besoins alimentaires, dans la mesure du possible. Donc, vous devez travailler pour obtenir des produits alimentaires locaux, contrôler les produits qui entrent – et cela implique une souveraineté alimentaire, cela implique de discuter de tout cela. Donc, sans dire que la souveraineté de la Catalogne n’est pas importante, nous devons discuter des autres souverainetés. Parce que, supposons que nous atteignons la souveraineté de la Catalogne en tant qu’État indépendant, mais nous sommes encore très dépendants dans tous les autres domaines. Nous devons faire face à cela. Je ne crois pas que c’est une façon d’éviter le problème, c’est un moyen de rendre la question plus complexe, de comprendre qu’aujourd’hui, la notion westphalienne de souveraineté de l’Etat n’a plus beaucoup de sens. Je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Nous sommes très interdépendants, alors, comment choisissons-nous nos interdépendances? Cela devrait être la véritable souveraineté: ne pas vouloir être indépendant parce que c’est impossible, mais plutôt comment mieux choisir les interdépendances afin qu’elles aient du sens pour le bien public.</p></br><p><strong>AA: Parlant d’interdépendance, vient la question de l’internationalisme. Barcelona en Comú y met beaucoup l’accent en disant : «Il n’y a pas de municipalisme sans internationalisme». Dans son discours inaugural en 2015, Ada Colau a déclaré vouloir construire un mouvement des Villes de la Méditerranée. Depuis l’approche s’est précisée et élargie avec la participation de Barcelone dans les principales conférences internationales des villes. Quelle est, d’après vous, l’importance de cet internationalisme dans l’écosystème des communs?<br /></br></strong><br /></br>JS: Il y a 2 aspects clés pour moi. Tout d’abord, les villes sont clairement l’espace politique et de convergence sociale le plus global qui existe. En apparence, lorsque nous parlons de villes, nous parlons de quelque chose de local, mais les villes sont en réalité très globalisées. Benjamin Barber a écrit un livre sur «Pourquoi les maires devraient gouverner le monde». Et il a donné ce qui me semble très bon un exemple: si le maire de Montréal rencontre Ada et le maire de Nairobi et le maire de Santiago du Chili et le maire de Hong Kong, après 5 minutes ensemble, ils parleront des mêmes choses. Parce que les problèmes des villes sont très semblables d’un endroit à l’autre malgré les différences d’échelle. Des questions d’énergie, de transport, d’eau, de services, de nourriture … Si nous essayons d’imaginer cette même réunion entre les chefs d’État de ces mêmes pays, la complexité des systèmes politiques, les traditions culturelles, les modèles constitutionnels, etc., font qu’il sera beaucoup plus complexe d’arriver à une approche commune. Cela ne signifie pas que les villes sont les acteurs qui vont résoudre le changement climatique, mais certainement le fait que Oslo, Copenhague, Amsterdam, Barcelone et Paris conviennent qu’en 2025 il n’y aura plus de voitures diesel circulant aura plus d’impact qu’une réunion des chefs d’État. Avec AirBnB, Barcelone est en constante confrontation, la ville a leur a mis une amende de 600 000 euros, mais Barcelone seule ne peut pas combattre AirBnB. Mais New York, Paris, Londres, Amsterdam et Barcelone sont parvenus à un accord pour négocier conjointement avec AirBnb et, ensemble, ces cinq villes peuvent le faire. C’est beaucoup plus un problème des villes que des États. Et AirBnB utilise le numérique pour occuper des espaces peu normés. C’est ce qui arrive aussi avec Uber, Deliveroo et d’autres plateformes de l’économie dite «collaborative» mais qui est plutôt une économie extractive: ils utilisent les vides réglementaires. Les personnes qui travaillent pour Uber ou Deliveroo ne sont pas des employés, ce sont des entrepreneurs indépendants mais qui travaillent dans des conditions du 19ème siècle. S’attaquer à ce problème à partir de la ville peut produire de nouvelles solutions.</p></br><p>Je pense que lorsque nous avons décidé en 2014-2015 de tenter de travailler au niveau municipal à Barcelone, nous savions que Barcelone n’est pas n’importe quelle ville: Barcelone avait déjà une présence internationale importante et nous voulions utiliser cela pour exercer une influence internationale sur les enjeux urbains dans le monde entier. Ada Colau a participé à la conférence d’Habitat à Quito en octobre 2016, et avant cela à la réunion des autorités locales à Bogota, elle est maintenant co-présidente de l’Union mondiale des municipalités. Il y a donc un investissement qui n’a pas débuté avec nous, il a commencé dans la période où Maragall<sup id="cite_ref-7" class="reference"><a href="#cite_note-7">[7]</a></sup> était maire, un investissement très élevé de participation de Barcelone dans cette sphère internationale des villes. Cela renforce Barcelone dans ses confrontations avec l’Etat et avec l’entreprise privée aussi. Cela joue un rôle important. Il existe une commission internationale au sein de Barcelone en Comú qui travaille constamment avec d’autres villes dans le monde: ils sont allés en France, ils ont un lien étroit avec Grenoble et vont à une réunion des villes françaises en septembre pour discuter d’une collaboration potentielle, ils vont souvent en Italie, ils sont allés à Belgrade, en Pologne. Ils organisent au mois de juin la réunion Fearless cities (Villes sans peur) avec la présence de plusieurs maires européens et d’ailleurs au monde.</p></br><p>La dimension globale est donc très présente, et au niveau de l’Espagne aussi. Le problème est qu’il y a des interférences politiques. Par exemple à Madrid, le regroupement municipal “Ahora Madrid” est très divisé à l’interne, alors parfois vous vous adressez à un groupe et les autres n’aiment pas ça. Nous avons de très bonnes relations avec la Galicie: La Coruña et Santiago de Compostela, également avec Valencia, mais Valencia a sa propre dynamique. Saragosse. Chaque ville a sa propre dynamique, il est parfois compliqué d’établir des relations suivies.</p></br><p><strong>AA: Qu’en est-il de Cadix?<br /></br></strong><br /></br>JS: Bien sûr, Cadix fait également partie de cette tendance, mais le groupe fait partie de la faction anticapitaliste de Podemos. Il y a toujours des nuances.</p></br><p><strong>NT: Vous aviez mentionné 2 points concernant l’internationalisme …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, d’abord, il y avait la perspective mondiale générale sur les villes et la seconde est l’intérêt concret et propre de Barcelone. La première est plus globale, c’est-à-dire que n’importe quelle ville dans le monde a aujourd’hui beaucoup plus de possibilités si elle veut jouer un rôle stratégique mondial et, si elle veut renforcer sa position, elle doit fonctionner au niveau mondial.<br /></br>Dans le cas de Barcelone, il y a aussi une volonté qui est traditionnelle, parce qu’elle a commencé avec Maragall. Il faut se rappeler qu’ici à Barcelone il y a 10 districts, et pendant la guerre des Balkans, Maragall a créé le District 11, qui était Sarajevo: les techniciens de la ville sont allés travailler à Sarajevo et, encore aujourd’hui, il y a des techniciens municipaux qui se rendent régulièrement à Gaza ou à La Havane pour y travailler. En d’autres termes, il y a un engagement internationaliste clairement établi dans la municipalité. En outre, le siège de l’“Union mondiale des gouvernements locaux” est à Barcelone. Le siège international de “Educating Cities” est à Barcelone. Il y a donc toujours eu une volonté d’être présent sur la scène internationale depuis Maragall, Cela se poursuit aujourd’hui mais avec une nouvelle orientation politique. Peut-être il y avait avant l’idée d’exporter le modèle de Barcelone, de ‘vendre’ la “marque Barcelone” mais ce n’est plus le cas. Il y a une organisation très intense à l’échelle mondiale, si Ada acceptait toutes les invitations qu’elle recevait, elle serait probablement tout le temps en voyage.</p></br><p><strong>AA: Pour revenir à la question de la souveraineté versus l’indépendance et du droit à décider, comment cela se joue-t-il dans la conjoncture politique catalane et espagnole actuelle ?<br /></br></strong><br /></br>JS: La question de l’indépendance est très complexe avec des positions différentes. Je pense qu’il y a un accord général sur 3 points :<br /></br>1. La Catalogne a son propre démos et donc est un sujet politique qui doit être reconnu,<br /></br>2. il doit pouvoir décider comment s’articuler avec les autres sujets politiques dans l’Espagne et en Europe, il doit avoir le droit, la capacité de décider;<br /></br>3. cela nécessite la construction d’un État propre.</p></br><p>C’est sur le quatrième point que nous ne sommes pas d’accord: cet État doit-il être indépendant ou être, d’une manière ou autre, allié, confédéré avec le reste de la péninsule ibérique, avec l’Espagne, le Portugal ou avec l’Europe ?</p></br><p>Mais les 3 points initiaux sont suffisamment importants et c’est pourquoi Un Pais en Comú et Barcelona en Comú font partie du large espace souverainiste en Catalogne. Cependant, ils ne font pas une partie de l’espace indépendantiste. Malgré le fait que, selon moi, environ 30 à 40% des membres sont indépendantistes et le reste ne le sont pas. C’est un enjeu qui nous divise. Mais ce que nous essayons de faire, c’est de mener ce débat sur la base de nos propres critères, pas sur ceux d’autres mouvements. Les critères des autres sont « vous êtes indépendantiste ou pas ». Nos critères à nous sont: oui, nous sommes souverainistes, nous discutons des souverainetés et nous verrons. Puisque nous sommes d’accord sur ce qui est le plus important (c’est-à-dire – un sujet politique autonome, le droit à décider, un état autonome), discutons comment nous pouvons nous coordonner. En plus, nous avons des relations fraternelles avec 4 millions de personnes dans le reste de l’Espagne qui sont d’accord avec nous sur les 3 premiers critères. Donc, la question clé serait probablement: la Catalogne veut-elle se séparer du reste de l’Espagne ou de cette Espagne? La réponse standard serait «Nous n’avons jamais connu d’autre. Nous avons toujours vu la même Espagne, donc il n’y a pas d’autre Espagne ». Donc, le débat que nous pouvons avoir est sur «Oui, une autre Espagne est possible». Un peu comme le débat sur quitter ou non l’Europe: voulons-nous quitter l’Europe ou quitter cette Europe? Mais une autre Europe est-elle possible ou non?</p></br><h2>Les défis d’un passage à l’échelle</h2></br><p><strong>NT: Je suis frappée par le fait que chaque fois que nous nous référons à l’initiative d’Catalunya en Comú , vous répondez en donnant l’exemple de ce qui se passe à Barcelone: voyez-vous Barcelone comme modèle pour Catalunya en Comú? </strong></p></br><p>JS: Cela nous plairait mais c’est très difficile. Non, je ne pense pas que c’est le modèle. Il y a même une petite crainte au sein de Barcelona en Comú que cette nouvelle initiative politique peut avoir des conséquences négatives pour Barcelona en Comú. L’expérience de Barcelona en Comú a très bien fonctionné: au sein de BeC, les partis politiques continuent à exister (Podemos, Iniciativa, EUIA, Guanyem)<sup id="cite_ref-8" class="reference"><a href="#cite_note-8">[8]</a></sup> et tous conviennent qu’il faut construire ce sujet politique, car il est clair que les villes développent des rôles de plus en plus importants mais leurs capacités de décider continuent d’être très limitées et, surtout, leurs ressources sont très limitées. Il y a une phrase d’un ancien maire de Vitoria dans le Pays basque qui dit: « Là où mes capacités finissent, mes responsabilités commencent ». Il y a un déséquilibre entre les capacités et les responsabilités, entre ce que les villes pourraient faire et ce qu’elles peuvent réellement faire (Villes-refuge et mille autres choses)</p></br><p>Ainsi, à l’intérieur de Barcelona en Comú, on comprend l’intérêt de créer Catalunya en Comú pour avoir une influence sur d’autres paliers de gouvernement. Nous avions présenté des candidats aux élections en Espagne avec “En Comú Podem” parce qu’être représentés à Madrid est également important. Mais bien sûr que parfois, cette expansion peut nous faire perdre l’aspect le plus original, à savoir l’accent mis sur le municipalisme, la capacité de créer ces espaces. Il y a une certaine tension. Et évidemment, lorsque vous allez à l’extérieur de Barcelone en Catalogne, les réalités locales et territoriales sont très différentes. Vous ne contrôlez plus le type de personnes qui se joignent et vous pouvez avoir des surprises bonnes et mauvaises. Il y a donc des doutes, c’est une crise de croissance. Vous devez grandir, mais comment cela affectera-t-il ce que nous avons construit jusqu’ici, nos façons de travailler etc. ?</p></br><p>Si je me réfère toujours à Barcelona en Comú c’est parce que nous existons depuis plus longtemps, nous avons une sorte de «tradition» dans la façon dont nous travaillons. Et quand on voit l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú on se pose des questions : Combien de temps allons-nous pouvoir maintenir la fraîcheur, éviter de tomber dans les vices traditionnels des partis politiques? Xavi (Domenech) est un très bon candidat, il a ce que j’appelle un ADN de Guanyem, mais il n’est pas évident que nous pouvons y arriver. Voilà où est le doute.</p></br><p><strong>NT: Comment évaluez-vous les résultats de l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú? Êtes-vous content de ce qui en est sorti?<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, je suis satisfait, même si je ne pense pas que les résultats ont été optimaux. Mais nous sommes coincés par un calendrier politique que nous ne contrôlons pas. Il est très probable qu’il y aura des élections cette année en Catalogne. Alors, aurait-il été préférable de reproduire le modèle Barcelona en Comú: prendre plus de temps et travailler plus à la base, organiser des assemblées sur tout le territoire (nous en avons tenu environ 70 ou 80, mais il aurait été préférable d’en faire beaucoup d’autres); faire les choses plus lentement et regarder autour, construire des liens avec les mouvements locaux, les mêmes qu’à Barcelone mais au niveau de la Catalogne (énergie, eau, etc.); reconstruire le même processus ? Mais c’est évident qu’ils vont appeler des élections ou un référendum en 2 jours. Ce qui est clair, c’est que nous ne voulons pas créer un rejeton politique comme l’a été «Catalunya si que es pot » (Oui, Catalogne est possible)<sup id="cite_ref-9" class="reference"><a href="#cite_note-9">[9]</a></sup> qui était une coalition de partis et qui n’a pas marché. C’est pour cela que le processus – malgré le fait que, je pense, il était bien conçu – n’est pas optimal. Alors je dirais que, dans le cadre des possibles, cela a été accompli avec une beaucoup de dignité.</p></br><p><strong>NT: Et en ce qui concerne le processus délibératif utilisé pour arriver au document final?<br /></br></strong><br /></br>JS: Dans le fond, la même chose: cela aurait pu être mieux fait, avec des débats plus profonds dans chaque domaine, cela a été fait très rapidement, beaucoup d’enjeux abordés dans une courte période de temps. La tâche était très complexe et je pense que le résultat est digne. Nous avons essayé d’éviter le jargon et les paramètres standardisés, pour en faire un produit différent. Alors maintenant, nous verrons. Hier, l’exécutif s’est réuni pour la première fois et le 13 mai on aura la première réunion du groupe de coordination de 120 personnes<sup id="cite_ref-10" class="reference"><a href="#cite_note-10">[10]</a></sup>. Nous devrons donc voir comment tout cela démarre. Je ne suis pas convaincu que tout sera fonctionnel à temps pour les élections catalanes. Pour moi, la date importante est le mois de mai 2019 qui sont les prochaines élections municipales. Ensuite, nous verrons si cela a vraiment pris forme et si nous pouvons avoir une présence significative sur l’ensemble du territoire. Cette vision territoriale est très importante pour éviter une construction par en haut. L’enjeu central en Catalogne est de le faire avec dignité et de ne pas se laisser piéger dans cette logique dualiste de l’indépendance ou non et être capable de rassembler une force sociale qui choisisse cette option.</p></br><p>NOTES</p></br><ol class="references"></br><li id="cite_note-1"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-1">↑</a></span> <span class="reference-text">Guanyem ( « Gagnons! ») est le premier nom donné en 2014 à la coalition qui se présentera aux municipales de 2015. Il deviendra « Barcelone en commun » parce que le nom avait été enregistré par un tiers.</span></li></br><li id="cite_note-2"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-2">↑</a></span> <span class="reference-text">Les élections autonomiques sont les élections des 17 Communautés autonomes d’Espagne créées par la constitution de 1978.</span></li></br><li id="cite_note-3"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-3">↑</a></span> <span class="reference-text">« Asalto a los cielos » est l’expression utilisée par Pablo Iglesias lors du congrès de fondation de Podemos en 2014 pour affirmer son option d’entrer dans les institutions.</span></li></br><li id="cite_note-4"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-4">↑</a></span> <span class="reference-text">Le Parti socialiste unifié de Catalogne ou PSUC Créé en 1936, il regroupe autour du Parti communiste les principaux partis de la gauche catalane. il est dissous en 1987.</span></li></br><li id="cite_note-5"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-5">↑</a></span> <span class="reference-text">« La Politica de Comù » in Nous horitzons (Nouveaux horizons) no 215 , 2017. À l’origine sous le nom d’ « Horitzons » la revue est créée en 1960 dans la clandestinité et publiée en catalan à l’étranger par des intellectuels liés au PSUC. Éditée en Catalogne depuis 1972 la revue s’est ouverte récemment à d’autres courants</span></li></br><li id="cite_note-6"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-6">↑</a></span> <span class="reference-text">Albano Dante Fachin député au parlement catalan est le chef de Podem (l’aile catalane du parti Podemos). Il s’est opposé à la participation de son parti à l’Assemblée fondatrice d’un Pais en Comù ce qui a créé une crise dans les rangs de Podemos tant au niveau catalan que national. Le chef du parti Pablo Iglesias ne l’a pas désavoué mais a délégué son principal lieutenant Pablo Echenique à l’assemblée.</span></li></br><li id="cite_note-7"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-7">↑</a></span> <span class="reference-text">Pasqual Maragall, membre puis président du Parti Socialiste Catalan, est devenu maire de Barcelone avec le soutien des élus du Parti Socialiste Unifié de Catalogne (PSUC). Il restera à ce poste pendant près de 15 ans sans jamais disposer d’une majorité au conseil municipal. Il deviendra ensuite président de la Generalitat de Catalogne</span></li></br><li id="cite_note-8"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-8">↑</a></span> <span class="reference-text">« Iniciativa pour la Catalogne-Verts » est un regroupement qui date de 1995 de Iniciativa pour la Catalogne, lui même une coalition de 1987 de partis de gauche autour du nouveau parti communiste catalan , avec Les verts . EUIA (Gauche unie et alternative) est le référent catalan de Izquierda Unida (Gauche Unie) d’obédience communiste.</span></li></br><li id="cite_note-9"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-9">↑</a></span> <span class="reference-text">Catalunya Sí que es Pot (CSQP, « Catalogne Oui c’est Possible » est une coalition de gauche créée pour les élections autonomiques de l’automne 2015. Barcelona en Comù, elle-même une coalition au niveau municipal, avait été élue en mai 2015 mais avait renoncé à se présenter au niveau autonomique.</span></li></br><li id="cite_note-10"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-10">↑</a></span> <span class="reference-text">Sans surprise, Xavier Domenech membre de l’éxécutif de Barcelona en comù, député au parlement espagnol sous les couleurs de En comu-podem et artisan du projet Un pais en Comu préside la Commission éxécutive et Ada Colau, l’actuelle mairesse de Barcelone préside la coordination . Après une consultation et un appel au vote de 5 jours les membres ont choisi le nouveau nom de l’entité préférant « Catalunya en Comù» à «En Comù podem » . Ce choix est très significatif au plan politique et symbolique puisque, en se distinguant de “En comu podem” qui était le nom de la coalition intégérée par Podemos qui a envoyé 14 députés au parlement espagnol en décembre 2015, il renforce l’aile « Barcelona en Comù » face aux partisans de Podemos dans le nouvel espace.</span></li></br></ol>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Entrevue avec Ugo Mattei. Chieri<h2>Entrevue avec Ugo Mattei. Chieri, 14 juillet 2015</h2></br><p><strong>Auteur : Irene Favero</strong><br /></br><strong>Traduction de Camille Le Crosnier</strong></p></br><p>Cette interview a été réalisée sous la forme d’une promenade, partant de la mairie de Chieri, point central du Festival International des Communs, jusqu’à Ex Tabasso, une friche industrielle de 3000m2, située en centre ville, récupérée pour y instituer un espace en-commun.</p></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/images/Ugo_Mattei_-_Biennale_Democrazia_2013.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/Ugo_Mattei_-_Biennale_Democrazia_2013.jpg" width="512" height="700" /></a></p></br><p> </p></br><h3><span id="Histoire_d.27un_festival" class="mw-headline">Histoire d’un festival</span></h3></br><p>Ce festival est une tentative de travail sur l’alphabétisation des peuples par rapport aux biens communs. Dans un processus révolutionnaire il est nécessaire de ne pas retomber dans les erreurs du passé. Jusqu’à présent tous les processus révolutionnaires ont fini par retomber dans les mêmes mécanismes de pouvoir en se limitant à changer les personnes qui détiennent ces pouvoirs.</p></br><p>J’ai consacré presque toute ma carrière scientifique et académique à essayer de former des générations et des groupes de personnes qui pourront devenir des leaders une fois la révolution faite, sans retomber dans les erreurs du passé.</p></br><p>La fondation de l’IUC1 n’avait pas comme but de faire la révolution, puisqu’elle viendra de toute façon, mais de me préoccuper de ce qui viendra après. Pendant un certain temps j’ai pensé que cela pouvait se réaliser uniquement grâce aux élites, que l’on pourrait imaginer la construction d’une avant-garde. À partir de 2010-2011 environ, de la période de la première organisation du référendum, j’ai réalisé que les élites sont trop facilement corruptibles et qu’au contraire les masses ne peuvent pas être corrompues, sinon par des processus extrêmement complexes.</p></br><p>J’ai donc pensé que les biens communs devaient devenir une grammaire de masse, que l’on doive arriver d’abord à une fertilisation intellectuelle des personnes, pour leur faire comprendre ce que sont les biens communs, les risques que l’on encourt si on ne s’en préoccupe pas, la joie que l’on ressent à s’en occuper, en bref toutes ces expériences qui rendent la vie digne d’être vécue non pas comme une expérience de masturbation solipsiste mais comme une expérience plus sociale, politique. J’ai donc réfléchi à la façon de contaminer le plus de personnes possible. C’est ce que j’ai essayé de faire à Naples, avec l’idée d’alphabétisation écologique. J’avais introduit, dans le statut de l’Azienda Spéciale ABC (Acqua Bene Comune) de Naples, un chapitre consacré à cette question : investir dans la construction d’une conscience écologique dans les écoles etc. Et je l’ai fait en partie, mais ensuite l’expérience napolitaine s’est arrêtée, d’une façon plutôt dramatique d’ailleurs, et puis je me suis retrouvé avec cette opportunité.</p></br><h3><span id="Contexte_politique_de_Chieri" class="mw-headline">Contexte politique de Chieri</span></h3></br><p>Je n’aurais jamais imaginé participer à une élection administrative et encore moins vouloir devenir maire de Chieri. J’y ai une maison de vacances, mais je n’avais jamais fréquenté l’environnement politique de cette ville. Puis, un groupe de camarades m’ont dit « Ici, c’est l’ennui total, ils sont tous pareils, le Parti démocrate (centre gauche) est comme le PDL (centre droite)… », donc j’ai dit « Si vous voulez utiliser mon nom pour les menacer d’une candidature, allez-y », et ces camarades ont répandu la rumeur selon laquelle j’aurais voulu me porter candidat aux élections locales. Le Parti démocrate, surestimant mes possibilités de gagner l’élection, du fait de ma présence dans le contexte politique national, a proposé de faire un accord politique plutôt que de me laisser participer. Et dans cet accord j’ai négocié un certain nombre de points.</p></br><p>Le premier étant le refus de la construction du Périphérique Est, qui était un grand chantier qui devait se faire, voulu par le Parti démocrate, et ils ont finalement accepté malgré des désaccords importants. Le deuxième était la création d’un règlement pour le gouvernement des biens communs sur lequel j’aurais eu la main, donc différent et plus avancé que celui de Bologne et des autres plus subsidiaires, et qui puisse fonctionner d’une autre façon. Le troisième point était l’organisation d’un festival international des biens communs.</p></br><p>C’était donc un accord d’un an, un accord politique que j’ai respecté. Et nous avons donc organisé le festival avec les camarades : Freddy, Roberta, Ettore, Michele Spanò, les camarades de l’IUC, et toutes les personnes qui ont collaboré.</p></br><p>J’ai vu le festival comme un moyen de faire repartir en Italie le discours sur les biens communs après le référendum sur « l’Acqua bene commune », en remettant les communs au centre de la discussion, avec une dimension nationale et même internationale et pas seulement purement locale. L’idée était de sensibiliser cette population locale qui en a bien besoin : Chieri est une petite ville riche, petite-bourgeoise, très catholique, qui a donc un véritable besoin de pensée critique. Mais il y a aussi une dimension nationale, on voulait essayer de voir combien de personnes ayant participé aux luttes pour les biens communs ces dernières années voulaient y prendre part, et elles sont nombreuses. Il s’agissait d’ouvrir de nouveaux scénarios de dialogue international. L’équilibre entre le monde académique et les activistes en ce qui concerne les communs</p></br><p>Deux choses importantes se sont passées ici. La première étant celle de la réflexion politique : il y a eu un rapprochement en Italie entre les praticiens des biens communs « gentils », donc Rodotà et le monde issu de la commission sur les biens communs (les biens communs libéraux si on peux les appeler ainsi), et les praticiens des biens communs « méchants », les « méchants maîtres », Negri, EuroNomade etc… Et cette recomposition a eu lieu, c’est à dire que nous avons parlé un langage commun, nous nous sommes mis ensemble autour de la table, nous avons repris des conversations qui étaient en suspend depuis longtemps. C’était un point important. À cela s’est ajouté un fait nouveau très important, que l’on comprendra mieux avec le temps : le passage, dans la doctrine catholique relative aux biens communs, de la vision transcendante à la vision immanente. C’est l’un des sujets de discussion que l’on a fait avancer.</p></br><p>Il existe un acte constitutionnel (je prends le point de vue du juriste que je suis) du plus ancien système juridique occidental, celui de l’église catholique, qui a mis dans sa constitution le devoir pour plus d’un milliard de personnes de traiter les biens communs immanents, ceux de la terre, avec une attitude de soin et de protection. Avec une composition de ce type, on est face à une composition constituante. Remettre en jeu, contre le néolibéralisme et contre la pensée unique, une masse très vaste et hétérogène mais réunie autour d’un processus de résistance, cela a une importance énorme. Et cela a fonctionné comme cadre théorique.</p></br><p>Pour ce qui est de la participation citoyenne, il y a eu beaucoup de monde, il y a eu quelques articles dans les journaux, on en a parlé… Bien sûr, nombre de ces séminaires n’étaient pas simples, mais ils ont représenté un moment de discussion et beaucoup de personnes ont participé. Lors des conférences matinales, qui étaient pensées comme des moments d’étude, hier, vendredi matin, il y avait 150-160 personnes engagées dans les trois séminaires, ce matin, samedi, une centaine. Cela signifie qu’environ 250 personnes ont pensé aux communs avec un niveau technique plutôt avancé. Et puis on a parlé de beaucoup d’autres choses aussi, dont l’« Area Tabasso bene comune ».</p></br><p>C’est clair qu’il faut trouver des équilibres, mais on fait ce qu’on peut, c’était une première édition et on verra dans le futur. La suite</p></br><p>Dans l’idéologie de la modernité je refuse l’idée de l’obligation de résultat, l’important c’est le processus. Cette idée du résultat est un peu phallique, ce qui m’intéresse c’est le processus qui conduit au résultat. Ce festival est une partie d’un chemin, qui m’occupe complètement et qui occupe d’autres personnes aussi, qui est le chemin qui doit conduire à l’incendie du grand tas de bois mouillé qu’est le capitalisme, qui peut être incendié mais en s’y prenant de différentes façons. Si tu essayes d’incendier un tas de bois mouillé à partir d’un seul endroit tu n’y arriveras jamais, si tu t’y mets de différents endroits tu y arrives. Comme on ne sait pas quel pourrait être l’endroit le plus adapté, moi, de façon peut-être désordonnée, j’essaye à chaque fois que je peux et d’où je peux. Si chacun fait de même, ensemble, on construit un chemin d’émancipation, et cela serait très beau à mon avis.</p></br><h3><span id="La_dimension_internationale" class="mw-headline">La dimension internationale</span></h3></br><p>Il a été très important d’avoir avec nous le réseau francophone, les camarades des Balkans, des gens comme Bollier, très actif aux Etats Unis, des personnes venues de l’Allemagne, etc… Et pas que des activistes, par exemple des personnes de la European Cultural Foundation qui ont aussi soutenu ce festival et ont été, comme d’habitude, très éclairés. Donc il y a eu des premiers pas. Bien sûr, s’il fallait organiser des états généraux des communs en Europe on pourrait les faire mais il faudrait des ressources, un lieu un peu plus central que Chieri. On pourrait imaginer les mettre en place, mais pour le moment on a fait ce qu’on était en mesure de faire dans ce contexte.</p></br><h3><span id="Que_peut_apporter_Chieri_dans_un_contexte_international_?"></span><span id="Que_peut_apporter_Chieri_dans_un_contexte_international_.3F" class="mw-headline">Que peut apporter Chieri dans un contexte international ?</span></h3></br><p>Chieri, dans ce processus, amène une pratique et une expérimentation, le dépassement d’une fermeture culturelle et intellectuelle plutôt forte qui était là et que l’on a essayé de faire sauter avec ce festival. La politique de la représentativité n’a pas encore été comprise : je perdrai probablement mon poste de maire adjoint suite à ce festival, malgré le succès, à cause des polémiques… mais ça a donné des résultats. Ça a démontré que, dans n’importe quel contexte, il est possible de faire passer la discussion sur les biens communs. Je pense qu’à Chieri aujourd’hui beaucoup de personnes savent ce que sont les biens communs, ou en tout cas en ont entendu parler.</p></br><p>À chaque action correspond une réaction. Il y a des réactions qu’il vaut la peine de contraster et d’autres non. Je ne sais pas si ça en vaut la peine ici, ça dépend des capacités évolutives d’un chemin politique. Chacun n’a qu’une vie, je mène une lutte politique qui n’est pas locale, c’est une lutte politique pour les communs. Ici comme à Naples, qui sont les deux expériences d’administrateur public que j’ai eues, j’ai laissé une marque culturelle, beaucoup de monde a changé sa façon de voir les organisations hiérarchico-administratives suite au passage des biens communs et du travail que l’on a mené dans ces contextes. Et puis est-ce que ça vaut la peine de résister ? Ça dépend, peut-être que si on résistait on pourrait rester, mais ça dépend pour quoi faire. C’est un match politique ouvert. Nous referons sans doute le festival, ici ou ailleurs, à un moment ou un autre. Dans combien de temps ? On verra, on est libre. Si la formule a marché ça on le comprendra après…</p></br><h3><span id="Ex_Tabasso,_friche_et_charte_des_communs"></span><span id="Ex_Tabasso.2C_friche_et_charte_des_communs" class="mw-headline">Ex Tabasso, friche et charte des communs</span></h3></br><p>Cet endroit est une ancienne filature de coton qui a du fermer suite à la mondialisation, du jour au lendemain. L’endroit a été abandonné puis racheté par la mairie dans une opération visionnaire et en dépensant un peu de sous. La mairie a essayé ensuite d’en faire un project financing, elle voulait le transformer en un lieu avec un cinéma, un supermarché et des parkings, en le détruisant et le reconstruisant. Heureusement, le project financing a échoué à cause de la crise, et maintenant se pose la question de ce qu’on peut en faire. Par exemple, au cours de cette première année de mon mandat électoral, j’ai constaté que l’Area Tabasso avait de fait été déclarée bien commun par la population de Chieri, avec des pratiques, un comité qui s’est mis en place, des discussions… C’est un lieu important dans l’imaginaire des gens du coin… et si tu y penses ça ne peux être qu’ainsi pour les citoyens de Chieri. C’est une construction de 33000m2, énorme, très belle, on pourrait y faire beaucoup de choses, une partie de leur vie est liée à ce lieu, c’est leur histoire, le textile est très lié aux conditions de cette ville, donc c’est un endroit idéal…</p></br><p>Je dois dire (en parlant en tant que camarade et non en tant que maire-adjoint) que dans la plupart des autres contextes ce lieu aurait déjà été occupé. Ça aurait été une belle occasion d’occuper un lieu en ayant une administration qui parle de biens communs, on aurait pu voir quelle était la dynamique réelle sous-jacente et quelle part j’aurais pu jouer dans ce sens. Si on pense à une autre expérience comme celle du Colorificio (ancienne usine de peinture) à Pise, c’est une zone plus petite et moins belle que celle-ci, elle a été occupée en très peu de temps et a commencé à revivre. Ici, depuis un an que l’on en parle, aujourd’hui, pour un grand nombre d’habitants de Chieri, c’est la première fois qu’ils ont eu l’intérêt de venir voir et qu’ils sont rentrés, grâce à l’organisation de cette promenade. Cela démontre le type de tissu social existant à Chieri.</p></br><p>Ce festival a ouvert cet espace aux citoyens. Il a ré-ouvert aussi le Bastione della mina où se tiennent ce soir des performances, il y en a une magnifique où l’on va voir les étoiles tous ensemble. C’est un lieu magnifique, public, fermé depuis des années, personne n’y rentrait plus et nous l’avons ré-ouvert pour le festival. On a fait un pacte de partage avec un de mes amis qui s’est occupé de l’ouvrir, qui l’a nettoyé et remis aux normes. La population de Chieri sait maintenant qu’il y a un parc là, qu’elle ne connaissait pas avant. C’est un endroit émouvant de beauté. Chieri n’est pas une belle ville, elle a des côtés très beaux dans un tissu urbain qui a été transformé brutalement par un développement très extractif, il y a des grands immeubles très moches juste à côté de belles constructions du moyen âge. Ce Bastione est une forteresse médiévale qui défendait la ville, et il y a un parc magnifique à l’intérieur. La cour de la mairie, où nous avons fait l’ouverture du festival, est normalement le parking où se garent les employés et c’est un endroit très beau, et la partie devant la mairie c’est normalement l’endroit où on fait la queue pour payer les amendes…</p></br><h3><span id="Le_règlement_:_un_moyen_pour_étudier_un_projet_pour_l’Area_Tabasso"></span><span id="Le_r.C3.A8glement_:_un_moyen_pour_.C3.A9tudier_un_projet_pour_l.E2.80.99Area_Tabasso" class="mw-headline">Le règlement : un moyen pour étudier un projet pour l’Area Tabasso</span></h3></br><p>Le règlement prévoit déjà un avis pour la constitution d’une entité que l’on souhaite voir devenir l’entité de référence pour cet endroit. Si je restais maire-adjoint je soignerais en particulier l’interprétation du règlement, il y a toujours un risque que les règlements soient appliqués d’une façon détournée… Mais si on arrivait à mettre en place une entité autonome, partagée, avec des processus délibératifs de type démocratique, inclusive et non-verticale, cette entité deviendrait la titulaire de l’Area Tabasso et déciderait de ce qui se passe ici, ce qui est quelque chose d’énorme qui ne s’est jamais produit auparavant. Évidemment, il est très difficile de mettre en place cette entité, nous avons mis à disposition un espace public où un groupe de personnes se rencontre tous les mardis, c’est toujours un peu les mêmes mais ce sont eux qui ont organisé tout ça. L’idée est de commencer en transformant le lieu en un espace ouvert, une sorte de place couverte, en faisant les travaux minimum nécessaires pour garantir la sécurité du lieu et que ce soit peu coûteux. Ça serait un endroit où l’on puisse mettre 700 chaises et une scène pour faire des spectacles, y faire du skate, du parkour, du sport, ce qu’on veut… Ici il fait très froid l’hiver, donc avoir un endroit couvert comme celui-ci peut être utile.</p></br><h3><span id="Ne_pas_perdre_de_vue_la_dimension_festive_des_biens_communs" class="mw-headline">Ne pas perdre de vue la dimension festive des biens communs</span></h3></br><p>As-tu jamais essayé de récolter des cerises ? C’est un travail chiant. Au temps des biens communs les paysans récoltaient les cerises tous ensemble, en un jour, en faisant la fête des cerises. Donc, une même activité qui faite tout seul devient l’un des travaux les plus aliénants et ennuyeux qui existent, si faite dans un cadre festif devient une belle chose. On récolte les cerises tous ensemble, on moissonne tous ensemble, et ça devient un travail qui se transforme grâce à la dimension festive. La dimension festive pour les communs est fondamentale parce que tu peux faire la révolution avec le visage triste, tu peux essayer d’être révolutionnaire d’une façon sérieuse ou pensive, ou tu peux faire une révolution en riant. Et l’une des choses que l’on a appris c’est qu’on ne fait pas de révolution si on ne s’amuse pas. Donc oui, la dimension festive est incroyablement importante.</p></br><p>Ici il y aura la place couverte, si on la fait, de là bas jusqu’ici. Et ici c’est un théâtre naturel, il n’y aurait qu’à creuser là, ici tu mets les gradins, là-bas tu mets les écrans, et c’est un théâtre. Avec très peu tu peux imaginer de mettre une structure en bois et en faire une vraie salle de théâtre, dont on a un besoin dramatique dans cette petite ville.</p></br><p>Ça, ça appartient à tous les habitants de Chieri. Du fait de l’avoir ouvert, les gens maintenant se disent « ça c’est à nous ! à notre communauté, on peut construire de la cohésion, en travaillant dur et en investissant de l’argent dedans, mais en ayant un projet commun ». Et le processus pour définir cette vision commune devient un processus démocratique. Ce qui m’intéresserait, mais je ne sais pas si je vais y arriver, c’est de prendre tout ça et de le faire devenir un bien commun d’un point de vue juridique. Que ça ne soit plus public, que ça ne dépende plus de qui a gagné l’élection municipale, que ça ne dépende plus du fait qu’il y ait un maire praticien des biens communs, un maire du Parti démocrate ou un maire du PDL, mais que ça devienne un bien commun pour toujours, que ça devienne une fondation dans l’intérêt des générations futures, que ça devienne un Community Land Trust, que ça devienne une structure juridique différente, nouvelle, complètement autonome par rapport à la machine politique.</p></br><p>Le règlement permet de faire des pas dans ce sens. Évidemment il faut aussi une volonté politique, qui ne sera jamais accordée si le mouvement ne devient pas suffisamment fort autour de tout ça. Les luttes pour l’émancipation ne peuvent jamais être imposées d’en haut. Si socialement, dans cette petite ville, dans cette population, il y a une envie de lutter afin que ce lieu devienne une expérimentation au niveau international, les conditions sont déjà là pour pouvoir le faire et nous les avons construites également d’un point de vue juridique. Si cette volonté politique de la base n’est pas là, il y aura une volonté politique d’en haut, mais je doute fortement qu’elle accepte de se priver d’un bien d’une aussi grande valeur.</p></br><h3><span id="Quelles_convergences_entre_loi_et_pratiques_autour_des_communs_?"></span><span id="Quelles_convergences_entre_loi_et_pratiques_autour_des_communs_.3F" class="mw-headline">Quelles convergences entre loi et pratiques autour des communs ?</span></h3></br><p>En ce qui concerne le contexte de Chieri, jusqu’ici la partie légale est en avance par rapport à la partie sociale, qui n’est pas encore là. Il y a du mouvement autour de ça, je ne sais pas si c’est un mouvement structurellement relevant des communs, ni quels intérêts il y a derrière, mais c’est un processus, donc on verra bien. Ce que je sais c’est qu’il y a du scepticisme du côté électoral, donc on verra, c’est une bataille politique. Mais la partie légale est prête : on peut maintenant suivre un chemin légal pour arriver à ce que l’Area Tabasso soit un bien commun pour toujours. C’est déjà en place, on va voir si on peut remplir ce cadre légal. La loi est juste un contenant, tout dépend de ce que tu mets dedans.</p></br><p>D’une façon plus générale : la relation entre loi et mouvements sociaux est extrêmement compliquée. Je ne suis qu’un juriste, pas un philosophe, donc je ne sais pas vraiment comment faire abstraction de ça. Je me considère comme la preuve vivante du fait qu’on peut être juriste et praticien des biens communs en même temps. Tu peux être juriste et raisonner dans le cadre mental de la loi, qui se développe d’une façon très traditionnelle : s’il faut aller aux tribunaux, je vais aux tribunaux… Mais en même temps j’essaie d’être aux côtés des personnes qui essayent de se battre pour quelque chose et de prendre part à ces luttes, et de comprendre que la loi est là pour les citoyens et essayer de l’interpréter, donc je crois que c’est possible…</p></br><p>Nous avons une classe de juristes qui est prête à travailler dans ce sens, ils ne sont pas nombreux mais ça sera sans doute le cas pour les plus jeunes. Et quelques autres fous plus âgés… même plus âgés que moi !</p></br><p> </p>les citoyens et essayer de l’interpréter, donc je crois que c’est possible…</p> <p>Nous avons une classe de juristes qui est prête à travailler dans ce sens, ils ne sont pas nombreux mais ça sera sans doute le cas pour les plus jeunes. Et quelques autres fous plus âgés… même plus âgés que moi !</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires !</h2></br></br></br></br><blockquote class="wp-block-quote"><p>L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021</p></blockquote></br></br></br></br><figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure></br></br></br></br><p>Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-<br>tendre notre propre voix.</p></br></br></br></br><p>A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…</p></br></br></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><p>A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).</p></br><p>Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.</p></br><p>Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).</p></br><p>Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.</p></br><p>A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.<br />Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p></br><p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p> <p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>)
  • Chargement/Site  + (<ol> <li style="list-style-type: <ol></br><li style="list-style-type: none;"></br><ol>Original publication 21 of May 2016 by Hervé Le Crosnier in</ol></br></li></br></ol></br><p><a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a></p></br><ol>. Translation by Nicole Leonard</ol></br><blockquote><p>In 1928 Ravel composed Boléro, a piece that would become a worldwide success with hundreds of versions and arrangements. A harmonic crescendo that was also worth millions.</p></br><p>An excellent series of nine 8-minute videos, directed by Fabian Caus-Lahalle and distributed by France’s National Audiovisual Institute, tells the story of the post-mortem reach of this gem from Maurice Ravel, who barely profited from it, rapidly falling ill and dying less than 10 years later.</p></blockquote></br><p>The series looks like a detective story, with treachery, secret markets, fiscal paradises, and a masseuse on one side, and political men inundated by lobbies and incapable of defending the public domain on the other. Here we have a saga that shows the harmfulness of the notion of “rights-holders” – the hijacking of laws and cultural practices by businessmen who then use this acquired power to influence politics and further reduce the public domain.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/2885055/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN5464180431/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Everything is set against a background of Bolero and many interpretations of his work from around the world, in all musical styles and from all time periods.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7910555309/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN6248963306/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Tax havens hide the money coming from the ashes of Maurice Ravel, who died without children and left everything to his brother, who was also childless.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN2464909165/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>But it’s a real political affair in which the cultural industry lobbies pre-empted public powers and our dear political men, ready to be seduced.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN8716173688/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Switzerland, Monaco, Gibraltar, Panama.. culture does not know borders, and neither does money.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN9205650456/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN4764653149/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7455517816/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>It is interesting that it would be the National Audiovisual Institute who produced this rant, just one day after the government’s retraction of Article 8 of the Lemaire Act, following pressure from the supposed “culture” lobbies. This law aimed to protect the information commons, particularly by allowing specialized associations to submit complaints to defend the public domain against enclosure.</p></br><p>This needs to be shown to members of the mixed Senate-National Assembly commission that will definitively define this law. It also needs to be shown to all of our elected officials so that they see how their lack of interest for the protection of the public domain is nothing in reality but a submission to scammers, to lobbies, to monied powers, and to the disregard of society and its desire for cultural sharing and creative reinterpretations of cultural works. They can no longer close their eyes: they are responsible for what they steal from the public domaine for the profit of Panamanian or Monacan society.</p></br><p>What would Maurice Ravel say? He wrote, “Take a model, imitate it. If you have something to say, your personality will never be more evident than your unconscious infidelity” (this sentence is the conclusion to this superb documentary).</p></br><p>Publication 21 of May 2016 by Hervé Le Crosnier in <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a>. Translation by Nicole Leonard</p>gt; <p>What would Maurice Ravel say? He wrote, “Take a model, imitate it. If you have something to say, your personality will never be more evident than your unconscious infidelity” (this sentence is the conclusion to this superb documentary).</p> <p>Publication 21 of May 2016 by Hervé Le Crosnier in <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a>. Translation by Nicole Leonard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p lang="fr-CA"><b>Au cours de<p lang="fr-CA"><b>Au cours des dernières années, la notion de communs a été placée sur le devant de la scène. Ce terme est devenu le marqueur d’une volonté de changer la société en poussant pour davantage de démocratie et de participation citoyenne dans les affaires publiques. Ce changement est porté notamment par l’intuition qu’un nouveau type de communs, les communs urbains, constitue un enjeu politique clé de la production de l’espace public.</b></p></br><p><span lang="fr-CA">Nous devons à des chercheurs engagés comme </span><span lang="fr-CA">D. </span><span lang="fr-CA">Harvey, </span><span lang="fr-CA">C. </span><span lang="fr-CA">Vercelone et </span><span lang="fr-CA">S. </span><span lang="fr-CA">Rodotà le dépassement d’une vision naturaliste des biens communs, qui s’intéressait principalement à la gestion des ressources à l’intérieur d’un groupe d’individus déterminé. Ils ont mis en lumière l’importance primordiale </span><span lang="fr-CA">du processus de</span><span lang="fr-CA"> mise en commun (« commoning ») </span><span lang="fr-CA">dans la transformation </span><span lang="fr-CA">d’un bien ou d’un service, public ou privé, </span><span lang="fr-CA">en</span><span lang="fr-CA"> commun. Ce qui importe, ce ne sont pas les caractéristiques intrinsèques </span><span lang="fr-CA">de l’objet mis en </span><span lang="fr-CA">partage</span><span lang="fr-CA">, mais </span><span lang="fr-CA">bien</span><span lang="fr-CA"> le processus qui génère et modifie son statut et la manière dont il est utilisé </span><span lang="fr-CA">et perçu par les acteurs. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">es </span><span lang="fr-CA">communs urbains entraînent </span><span lang="fr-CA">ainsi </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">conséquences </span><span lang="fr-CA">sur les plans </span><span lang="fr-CA">social, culturel et politique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">À </span><span lang="fr-CA">cet égard, l</span><span lang="fr-CA">e </span><span lang="fr-CA">processus de constitution de</span><span lang="fr-CA">s communs urbains questionne ce qu’on entend par territoire. Les communs urbains transcendent les échelles de territoires qui sont habituellement considérées comme un emboîtent du local, dans le national, et l’international.</span> <span lang="fr-CA">Si l’action apparaît toujours ancrée « quelque part », </span><span lang="fr-CA">elle est soutenue par les dynamiques </span><span lang="fr-CA">propres à l’</span><span lang="fr-CA">économie de la connaissance, les </span><span lang="fr-CA">pratiques de </span><span lang="fr-CA">pairs à pairs (P2P) et les mécanismes d’intelligence collective.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">Les communs urbains </span><span lang="fr-CA">apparaissent </span><span lang="fr-CA">comme un projet politique qui poursuit et renforce les luttes antérieures pour l’essor des communs : mouvement pour la culture et la connaissance libre, mouvement pour l’eau bien commun, les premiers à se penser comme mouvement des communs, mais aussi les mouvements pour l’écologie, ou le bien être. </span><span lang="fr-CA"> Ils offrent un référentiel pour appréhender le territoire à partir de cette complexité globale,</span><span lang="fr-CA"> une </span><span lang="fr-CA">alternati</span><span lang="fr-CA">ve</span><span lang="fr-CA"> puissante au narratif du capitalisme néolibéral qui se prétend hégémonique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Dans ses actions des dernières années, R</span><span lang="fr-CA">emix </span><span lang="fr-CA">s’est affirmée comme l’un des lieux au croisement des dynamiques qui animent le mouvement des communs en France, en Europe et dans la </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">rancophonie. Le collectif </span><span lang="fr-CA">s’est</span><span lang="fr-CA"> engagé de longue date </span><span lang="fr-CA">dans </span><span lang="fr-CA">un travail </span><span lang="fr-CA">de collaboration</span><span lang="fr-CA"> avec </span><span lang="fr-CA">les chercheurs de différentes disciplines et les militants de différents secteur</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">afin de co-construire</span><span lang="fr-CA"> des outils pour développer la culture des communs et </span><span lang="fr-CA">pour promouvoir </span><span lang="fr-CA">l’ingénierie de politiques fondées sur les communs. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">En effet, l</span><span lang="fr-CA">a culture des communs </span><span lang="fr-CA">naît et </span><span lang="fr-CA">se nourrit </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA">s pratiques et des connaissances sur les communs, les commoners et </span><span lang="fr-CA">plus généralement </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">c</span><span lang="fr-CA">e mouvement </span><span lang="fr-CA">dans la société</span><span lang="fr-CA">. Les notions et les définitions des communs ont évolué au cours de la décennie, plaçant à coté d’une description fine des mécanismes de </span><span lang="fr-CA">gestion, une vision holistique des communs qui redessine une </span><span lang="fr-CA">figure du commoner et </span><span lang="fr-CA">déploie un</span><span lang="fr-CA"> vocabulaire </span><span lang="fr-CA">nouveau de l’action collective</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces perspectives sont explorées par Remix à travers les démarche</span><span lang="fr-CA">s de l’éc</span><span lang="fr-CA">ole des communs et d</span><span lang="fr-CA">e l</span><span lang="fr-CA">’art de l’en-commun. </span><span lang="fr-CA">Nous mettons en lumière l’importance du </span><span lang="fr-CA">partage de l</span><span lang="fr-CA">’expérience acquise </span><span lang="fr-CA">dans le </span><span lang="fr-CA">groupe </span><span lang="fr-CA">à travers la pratique du commoning</span><span lang="fr-CA">. Les communs, </span><span lang="fr-CA">quelque soit leur domaine</span><span lang="fr-CA">, sont des espaces, ou des actions, dans lesquelles nous co-produisons, nous partageons et nous transformons </span><span lang="fr-CA">la connaissance </span><span lang="fr-CA">qui nous est essentielle pour répondre à nos besoins et </span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">xercer nos droits. </span><span lang="fr-CA">Cette connaissance s’étend à l’expérience vécue et </span><span lang="fr-CA">se </span><span lang="fr-CA">constitue </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA"> « modes de faire </span><span lang="fr-CA">ensemble</span><span lang="fr-CA"> » partagés, </span><span lang="fr-CA">construits pas à pas dans les pratiques de production et de reproduction de la communauté</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour poursuivre cette démarche, </span><span lang="fr-CA">Remix documente et diffuse largement les pratiques en structurant l’information pour qu’elle devienne un véritable levier d’apprentissage et de transformation sociale par les communs. </span><span lang="fr-CA">Ce projet est adossé à nos travaux plus anciens sur le vocabulaire des communs élaboré à partir de l’analyse des pratiques et des recherches académiques. Celui-ci </span><span lang="fr-CA">s’enrichit</span><span lang="fr-CA"> de </span><span lang="fr-CA">nouvelles</span><span lang="fr-CA"> collaborations </span><span lang="fr-CA">avec des partenaires </span><span lang="fr-CA">en Europ</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA"> autour </span><span lang="fr-CA">de la mise en œuvre d’outils</span><span lang="fr-CA"> de web sémantique </span><span lang="fr-CA">et de la cartographie des alternatives et aussi de l</span>’exploration des patterns (modèles) de commoning à l’occasion de la traduction en français de l’ouvrage de Silke Helfrich et David Bollier (Fair, Free and Alive. The Insurgent Power of the Commons).</p></br><p><span lang="fr-CA">À</span> <span lang="fr-CA">plus</span><span lang="fr-CA"> long terme, nous travaillons à la </span><span lang="fr-CA"><b>reconnaissance d’une culture du partage et de la participation inclusive et émancipatrice</b></span><span lang="fr-CA">. Cette dimension de l’action de Remix est stratégique </span><span lang="fr-CA">parce qu’elle</span> <span lang="fr-CA">contribue à</span> <span lang="fr-CA">l’</span><span lang="fr-CA">émerge</span><span lang="fr-CA">nce</span> <span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">un récit </span><span lang="fr-CA">et d’un projet </span><span lang="fr-CA">partagé</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA"> sur les communs et </span><span lang="fr-CA">sur</span><span lang="fr-CA"> leur rôle comme alternative au capitalisme néolibéral. </span><span lang="fr-CA">On</span><span lang="fr-CA"> s’accorde à penser l</span><span lang="fr-CA">es communs </span><span lang="fr-CA">comme </span><span lang="fr-CA">une forme de résistance aux nouvelles « enclosures » du savoir, du vivant et des institutions d</span><span lang="fr-CA">e la protection sociale</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">S’ils sont une réaction aux pratiques prédatrices du </span><span lang="fr-CA">capitalisme, </span><span lang="fr-CA">ils incarnent </span><span lang="fr-CA">aussi </span><span lang="fr-CA">une alternative au monopole du binôme public-privé qui a </span><span lang="fr-CA">marqué l’âge du capitalisme industriel de son sceau. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">e projet </span><span lang="fr-CA">des communs </span><span lang="fr-CA">ne pourrait se développer sans un fondement culturel puissant </span><span lang="fr-CA">qui revisite notre conception de l’action publique pour en faire un espace de co-production de normes et de politiques dans lequel la société civile fait sa part. </span><span lang="fr-CA">C’est pourquoi Remix au cours de la décennie à venir s’attachera à une transformation de la culture des acteurs publics. </span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L’identification, le recueil </b></span><span lang="fr-CA"><b>et l’invention </b></span><span lang="fr-CA"><b>des mécanismes qui </b></span><span lang="fr-CA"><b>forme</b></span><span lang="fr-CA"><b>nt</b></span><span lang="fr-CA"><b> l’ingénierie des communs </b></span><span lang="fr-CA">est </span><span lang="fr-CA">le </span><span lang="fr-CA">troisième</span><span lang="fr-CA"> axe de travail à long terme de Remix. </span><span lang="fr-CA">Les politiques publiques sont aujourd’hui enserrées dans le carcan d’un État largement dominé par le projet du capitalisme néo-libéral. Les communs doivent passer du discours aux actes </span><span lang="fr-CA">et entamer la reconquête de l’État</span><span lang="fr-CA">. La mise en lumière des outils et des mécanismes existants dans le domaine juridico-économique est un</span><span lang="fr-CA">e nécessité</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs. Les exemples sont nombreux et parfois illustrés par des initiatives connues du grand public : fiducie foncière, propriété d’usage, licences obligatoire</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA">, marchés régionaux de circuits courts, comptabilités, partenariat public-com</span><span lang="fr-CA">mun</span><span lang="fr-CA">, </span><span lang="fr-CA">etc.</span> <span lang="fr-CA">Ces exemples </span><span lang="fr-CA">démontrent qu’il existe un ensemble de propositions, d’expériences et d’outils pour </span><span lang="fr-CA">construire et </span><span lang="fr-CA">conduire des politiques de commu</span><span lang="fr-CA">ns</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Au vue des dynamiques de la recherche action dans ce domaine, nul doute que d</span><span lang="fr-CA">’autres seront développées</span> <span lang="fr-CA">au cours des prochaines années. </span><span lang="fr-CA">Nous attendons des années à venir une multiplication de l’implantation de ces dispositifs et l’émergence d’une force structurée qui soutiendra cette dynamique comme cela s’est vu dans le domaine du logiciel libre par exemple. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Le rôle de Remix </span><span lang="fr-CA">sera </span><span lang="fr-CA">de </span><span lang="fr-CA"><b>faire connaître ces initiatives et leurs mises en </b></span><span lang="fr-CA"><b>pratique </b></span><span lang="fr-CA"><b>et</b></span><b> </b><span lang="fr-CA"><b>d’</b></span><span lang="fr-CA"><b>accompagner leur </b></span><span lang="fr-CA"><b>transform</b></span><span lang="fr-CA"><b>ation en </b></span><span lang="fr-CA"><b>propositions politiques </b></span><span lang="fr-CA"><b>qui pourront être portées dans la sphère publique</b></span><span lang="fr-CA">. C’est ce qui a été commencé avec </span><span lang="fr-CA">la série de dossiers « C</span><span lang="fr-CA">ahier</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">olitiques des communs », dont le premier à été élaboré à l’occasion de la campagne des élections municipales. Deux nouveaux cahiers sont en projets : l’un sur la « </span><span lang="fr-CA">S</span><span lang="fr-CA">anté </span><span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">ublique </span><span lang="fr-CA">en commun » </span><span lang="fr-CA">et l’autre sur « </span><span lang="fr-CA">É</span><span lang="fr-CA">conomie et </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">inance </span><span lang="fr-CA">en commun »</span><span lang="fr-CA">. Ces deux nouvelles publications </span><span lang="fr-CA">entendent </span><span lang="fr-CA">montrer le potentiel des communs pour traiter de questions transversales (la santé) et pour outiller des problématiques macro (l’économie et la finance). </span><span lang="fr-CA">La pénétration de ces propositions dans les milieux des collectivités sera d’autant plus importante qu’elles seront l’objet d’un travail collaboratif avec les militants pour les communs originaires des différents pays permettant de prendre en compte les différences de cultures juridiques, d’accompagner leur mise en place </span><span lang="fr-CA">dans des milieux divers et de faire connaître les expériences</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">L’</span><span lang="fr-CA">un des enjeux </span><span lang="fr-CA">critiques</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs et </span><span lang="fr-CA">pour</span><span lang="fr-CA"> Remix </span><span lang="fr-CA">consiste</span> <span lang="fr-CA"><b>à rendre tangibles l</b></span><span lang="fr-CA"><b>a place</b></span><span lang="fr-CA"><b> de l’économie des communs jusqu’ici invisibilisés</b></span><span lang="fr-CA"> par la distinction entre économie formelle et informelle. Remix est engagé dans les projets de recherche action conduits par AAA </span><span lang="fr-CA">autour de des agrocités et de R’urban.</span> <span lang="fr-CA">E</span><span lang="fr-CA">n collaboration avec </span><span lang="fr-CA">la chercheure australienne</span><span lang="fr-CA"> K. Gibson, </span><span lang="fr-CA">ces travaux</span><span lang="fr-CA"> conduiront à terme à l’élaboration de calculateurs capables de mettre en évidence </span><span lang="fr-CA">l’ampleur et la portée de </span><span lang="fr-CA">cette économie </span><span lang="fr-CA">invisible</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de la démarche, pionnière de </span><span lang="fr-CA">R</span><span lang="fr-CA">emix, d’analyse des outils juridiques (</span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">chartes des communs </span><span lang="fr-CA">urbains</span><span lang="fr-CA">) commencé en 2015 </span><span lang="fr-CA">sur lesquels il est possible de s’appuyer pour penser la gouvernance de complexes de commoning</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">A </span><span lang="fr-CA">terme, nous espérons contribuer à la multiplication des </span><span lang="fr-CA">méthodes, outils et indicateurs </span><span lang="fr-CA">qui permettront de faire reconnaître les évaluations en </span><span lang="fr-CA">triple bottom line </span><span lang="fr-CA">par les institutions publiques. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour conduire ces démarches, </span><span lang="fr-CA"><b>Remix mobilise les militants et les chercheurs autour de projets </b></span><span lang="fr-CA"><b>opérationnels </b></span><span lang="fr-CA">qui font vivre l’expérience du commoning en même temps qu’ils dotent le mouvement des communs de nouveaux outils méthodologiques et techniques</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Formats de rencontres (Appel en commun, Commons Camp, …) de publication collective (Dossier Remix, Cahiers Politiques des communs, Horizons communs, ..) Outils de co-gestion des resources (budget ouverts) multinguisme (FSMET commons, Commons camp, meet.coop) sont des outils originaux co-construits que l’on voit </span><span lang="fr-CA">être </span><span lang="fr-CA">réappropriés par les acteurs des mouvements sociaux qui gravitent autour de Remix. </span><span lang="fr-CA">Dans la continuité de cette dynamique, Remix poursuivra le </span><span lang="fr-CA">développement d’une </span><span lang="fr-CA">infrastructure </span><span lang="fr-CA">partagée </span><span lang="fr-CA">des communs basée sur le</span><span lang="fr-CA">s modèles de la fédération (F</span><span lang="fr-CA">ediverse</span><span lang="fr-CA">) et </span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">plateformes coopérative</span><span lang="fr-CA">s dont les premières briques sont le</span><span lang="fr-CA"> konbit </span><span lang="fr-CA">numérique et</span><span lang="fr-CA"> meet.coop. </span><span lang="fr-CA">Remix </span><span lang="fr-CA"> recherche</span><span lang="fr-CA">ra</span> <span lang="fr-CA">les conditions d’une </span><span lang="fr-CA">fédération inclusive des acteurs </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">médias sur les communs pour ouvrir un espace communicatio</span><span lang="fr-CA">n</span><span lang="fr-CA">/computationnel </span><span lang="fr-CA">au service des projets et du mouvement des communs </span><span lang="fr-CA">basé </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">des va</span><span lang="fr-CA">l</span><span lang="fr-CA">eurs </span><span lang="fr-CA">de s</span><span lang="fr-CA">ouveraineté numérique, </span><span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">écologique </span><span lang="fr-CA">et d’éthique.</span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L</b></span><span lang="fr-CA"><b>es initiatives </b></span><span lang="fr-CA"><b>de Remix </b></span><span lang="fr-CA"><b>sont aussi le terrain privilégié pour constituer des alliances </b></span><span lang="fr-CA">au sein des mouvements sociaux </span><span lang="fr-CA">avec les acteurs engagés dans la redéfinition de l’espace public (Lieux intermédiaires, Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p></br><p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p> Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p> <p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p> <p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p> <p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://bollier.org/bl<p><a href="http://bollier.org/blog/crds-common-learning-about-commons-through-play" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Article original de David Bollier</a></p></br><blockquote><p>Parce que les pratiques de mise en commun se confrontent à la culture marchande, elles sont fréquemment mal comprises. Quelle est la nature de ce processus de collaboration engagé autour d’objectifs partagés, peut-on se demander. Comment cela fonctionne-t-il, surtout lorsque de nombreuses industries souhaitent privatiser le contrôle des ressources ou empêcher la concurrence par l’action en commun ?</br></p></blockquote></br><p>Matthieu Rhéaume, un commoner et créateur de jeux qui vit à Montréal, a décidé qu’un jeu de cartes pourrait être un excellent véhicule pour faire connaître les communs. « C@rtes en Commun : un jeu de collaboration politique» est le résultat de ses efforts. « Ce jeu a un potentiel immense en associant le sens et le plaisir », m’a expliqué Matthieu. « Les gens peuvent jouer de façon décontractée tout en étant surpris par le méta-apprentissage [sur les communs] qui en résulte ».</p></br><p><iframe loading="lazy" title="Les communs en jeu ... de cartes" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/ISGk4-pf2Ww?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Tout a commencé lors du Forum social mondial (FSM) à Montréal en août 2016. Matthieu Rhéaume a proposé de saisir cette opportunité pour synthétiser les points de vue sur les communs des participants et d’utiliser les résultats pour développer le jeu de cartes. Il a persuadé la Fondation Charles Léopold Mayer et Gazibo, toutes deux basées en France, de soutenir le développement de ce jeu. Quelques cinquante commoners ont ainsi co-créé le jeu avec l’aide d’une petite équipe constituée pour l’occasion. (Le processus est décrit <a href="http://cartesencommun.cc/index.php?title=Documentation_sur_le_processus_de_cr%C3%A9ation" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a> )</p></br><p>En tant que concepteur de jeux, Matthieu Rhéaume s’est rendu compte que les jeux réussis et amusants doivent comporter une certaine « rhétorique procédurale » et récompenser les récits. Il avait apprécié de jouer à « Magic: The Gathering », un jeu de cartes multijoueur très populaire et se demandait à quoi ce jeu ressemblerait s’il était collaboratif.</p></br><p>Au FSM, Matthieu Rhéaume a demandé aux participants de partager leurs propres idées sur les biens communs en créant des cartes dans six catégories. Les quatre premières composent le groupe des « cartes communes », comportant des « ressources », des « cartes d’action », des « cartes de proje t» et des «cartes d’attitude ». Deux autres catégories de cartes, les cartes des « forces oppressives », avec des dos noirs, donnent au jeu son moteur, en ce qu’elles appliquent des « effets négatifs » à « l’arène politique » que représente le plateau du jeu. Les effets négatifs sont les « accaparements (enclosures) » et les « crises » contre lesquelles les commoners doivent répondre dans un temps limité en s’organisant collectivement.</p></br><p>Conçu pour être joué par deux à cinq joueurs, une partie dure habituellement entre 60 et 90 minutes. Le principe de base est assez simple pour être compris facilement, mais assez sophistiqué et complexe pour être imprévisible et intéressant. L’objectif principal du jeu est de « créer un contexte politique assez résilient pour défendre les communs contre les crises et les accaparements ». Les joueurs gagnent quand il n’y a plus de cartes des « forces oppressives » dans l’arène politique. Ils perdent s’il y a plus de cinq de ces cartes présentes sur le plateau.</p></br><p>Au dos des cartes des forces oppressives figure un conquistador avec une lance et un texte : « Je suis là pour prendre les communs ». Une des cartes de « forces oppressives », «Élection de Trump!», a pour effet de démobiliser chaque campagne en cours pour les communs. Une autre de ces cartes, « Old Inner Culture », interdit l’usage des cartes d’attitude (qui pourraient autrement aider la mise en commun). Une carte « Peur de l’inconnu » interdit aux joueurs de tirer de nouvelles cartes pendant un tour de table. En revanche, les cartes communes comportent des choses telles que les jardins urbains, les Premières nations, la décroissance et les médias indépendants. La série de cartes « Attitude » influe sur la capacité d’un joueur à coopérer.</p></br><p>Les participants au FSM ont contribué au jeu en proposant et illustrant 240 cartes, fournissant de nombreux exemples de la mise en commun et des accaparements. Pour produire la première version du jeu, Matthieu Rheaume, en a retenu 120 qu’il a fait imprimer. Cela lui a permis de tester le jeu C@rtes en commun (plus de 25 parties) et quatre itérations de conception, essayant de rapprocher le taux de réussite au jeu de 50 %. Les joueurs vont découvrir que la coopération devient de plus en plus complexe à mesure que de nouvelles variables sont introduites sur le plateau de jeu. Un livret décrit comment les joueurs peuvent rendre la partie encore plus difficile – en accélérant les phénomènes d’enclosure et en réduisant le temps de mobilisation de la société civile.</p></br><p>Matthieu Rhéaume reconnait que la première partie de C@rtes en commun peut être difficile, mais il a réalisé des vidéos accessibles en ligne pour aider les nouveaux joueurs à apprendre à jouer. (Voir cette <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5lr5Ohtn2sQ" target="_blank" rel="noopener noreferrer">vidéo d’introduction</a> qui présente le projet et ce tutoriel vidéo « <a href="https://www.youtube.com/watch?v=awK3Vft55LM" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comment jouer</a> »)</p></br><p>Matthieu Rhéaume souhaite améliorer le jeu – en réduisant le nombre de cartes trop spécifiquement rattachées au contexte du FSM, ou en uniformisant la langue des cartes (présentement en français et en anglais). Mais il se félicite déjà que le jeu aide à faire connaître aux joueurs la vision du monde des communs et à susciter des conversations plus approfondies à ce sujet. Suite à la plupart des parties, les joueurs réfléchissent sur ce qui s’est passé et racontent des histoires de collaborations réussies ou d’enclosures.</p></br><p>Le jeu a été publié en février 2017. Un lancement s’est déroulé en Europe, supervisé par Fréderic Sultan de Remix biens communs, et il y a maintenant près de 70 jeux C@rtes en commun en circulation [ aujourd’hui, plus d’une centaine].</p></br><p>Le lancement canadien du jeu aura lieu à Montréal le 11 mai à 17h30 à 20h30 au 5248, boulevard Saint-Laurent à Montréal. Pour vous inscrire à l’événement (gratuit), voici le lien – <a href="http://www.brownpapertickets.com/event/2932824">http://www.brownpapertickets.com/event/2932824</a>.</p></br><p>Le jeu, dans sa version actuelle, peut être acheté directement, à prix coûtant, via un distributeur commercial <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.thegamecrafter.com/</a>. Jusqu’au 31 mai, les québécois peuvent acquérir le jeu à moindre coût en s’inscrivant à une commande groupée sur cette <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfjXe9GOd2HLAXwz1S2-y0jiE1vxrPg2Z1fGti2cAEApWx0XQ/viewform?c=0&w=1&fbzx=-5456162131876975000">page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.</p></br><p>David Bollier</p>;page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.</p> <p>David Bollier</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><a href="http://wearelegionthe<p><a href="http://wearelegionthedocumentary.com/">We Are Legion | The Story of the Hacktivists Official Website.</a>.</p></br><p>2012</p></br><p>In recent years, the radical online community known as Anonymous has been associated with attacks or “raids” on hundreds of targets. Angered by issues as diverse as copyright abuse and police brutality, they’ve taken on child pornographers, the Bay Area Rapid Transit system and even forced a standoff with Mexican drug cartels. They’ve hit corporate targets like Sony, cyber-security firms like HBGary Federal and would-be web controllers like the Church of Scientology.</p></br><p>They shut down Mastercard, Visa and Paypal after those groups froze financial transactions to Wikileaks. Along with other hacktivist groups like Telecomix, they’ve launched cyber attacks against foreign governments in support of the Arab Spring. They served as tech support for the Occupy movement and have put their mark on countless uprisings around the world. One participant described their protests as “ultra coordinated motherfuckery.”</p></br><p>So who is Anonymous?</p></br><p>They’ve been called criminals, “hackers on steroids” and even terrorists. But the vast majority of those who identify as Anonymous don’t break the law. They see themselves as activists and protectors of free speech, and tend to rise up most powerfully when they perceive a threat to internet freedom or personal privacy. Whether you are a soccer mom or a member of Congress, you live in an electronic landscape that has exploded with largely unchecked intrusion and surveillance. You are tracked by government databases while corporate advertisers are looking to buy your personal data for pennies. In this landscape, the existence of the collective internet culture called Anonymous makes the case for anonymity.</p></br><p>Using tools of disruption and spectacle, they have also become the face of dissent for a variety of human rights and information freedom groups around the globe. They are a legion of loud but largely masked geeks, hackers, pranksters and outraged citizens who have unwittingly redefined civil disobedience for the digital age, and found themselves in the middle of one of the most important battles of our time.</p></br><p>WE ARE LEGION: The Story of the Hacktivists, takes us inside the complex culture and history of Anonymous. The film explores early hacktivist groups like Cult of the Dead Cow and Electronic Disturbance Theater, and then moves to Anonymous’ own raucous and unruly beginnings on the website 4Chan.</p></br><p>Through interviews with current members – some recently returned from prison, others still awaiting trial – as well as writers, academics and major players in various “raids,” WE ARE LEGION traces the collective’s breathtaking evolution from merry pranksters to a full-blown, global movement, one armed with new weapons of civil disobedience for an online world.</p></br><p>BRIAN KNAPPENBERGER (Director/Writer/Producer)</p></br><p>Director, Writer, Producer Brian Knappenberger has created numerous documentaries, commercials and feature films for the Sundance Channel, PBS FRONTLINE/World, The Travel Channel, National Geographic and the Discovery Channel. He is also Executive Producer of the 23 part Bloomberg Television documentary series “Bloomberg Game Changers” which chronicles luminary figures like Steve Jobs, Mark Zuckerberg and the Twitter and Google co-founders. His films have explored the changing politics and tensions in post 9/11 southern Afghanistan in “Life After War” along with abuses of power and freedom of speech issues with the killing of a journalist in Ukraine for “A Murder in Kyiv.” Other documentary work has ranged from tracking the changing climate conditions in the Arctic, to how advanced technology is changing our physical bodies in his film “Into The Body.” His work often centers on technology, its possibilities and the transformative effect it has on our lives, communication and culture.</p></br><p>ANDY ROBERTSON (Editor)</p></br><p>Andy developed a keen interest in filmmaking after his 4th grade art teacher assigned a Super-8mm film as a class project. His career highlights include editing the feature documentaries RHYME & REASON and the documentary television series AMERICAN HIGH and 30 DAYS. He received two Emmy Nominations for PROJECT RUNWAY, the first reality show to win a Peabody Award.</p></br><p>JOHN DRAGONETTI (Composer)</p></br><p>ToneTiger is the moniker of John Dragonetti, a music composer and producer living in Los Angeles, California. In the past few years John has the scored the music for several award-winning TV shows which have aired on HBO, Showtime, Sundance Channel, NBC and E!. He also composed the music for Doug Pray’s documentary film, Surfwise as well as the Broken Lizard produced comedy feature, Freeloaders.</p></br><p>John is also a founding member, along with Blake Hazard, of the band The Submarines. The group has released three critically acclaimed albums and continues to record and tour internationally.</p></br><p>As a record producer he started with the Boston based pop group, Jack Drag, recording five albums, the last of which was co-produced by Chris Shaw (Bob Dylan, Public Enemy, Weezer). Dragonetti collaborated with mixer, John O’Mahony (Metric, Cold Play) on the latest Submarines album. He has also just completed producing and mixing Simmerkane-II the solo project of Dispatch and State Radio singer, Chadwick Stokes. John had done authorized remixes for Josh, Ritter, Avril Lavigne, Leigh Nash and others.</p>on the latest Submarines album. He has also just completed producing and mixing Simmerkane-II the solo project of Dispatch and State Radio singer, Chadwick Stokes. John had done authorized remixes for Josh, Ritter, Avril Lavigne, Leigh Nash and others.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://wearelegionthe<p><a href="http://wearelegionthedocumentary.com/">We Are Legion | The Story of the Hacktivists Official Website.</a>.</p></br><p>2012</p></br><p>In recent years, the radical online community known as Anonymous has been associated with attacks or “raids” on hundreds of targets. Angered by issues as diverse as copyright abuse and police brutality, they’ve taken on child pornographers, the Bay Area Rapid Transit system and even forced a standoff with Mexican drug cartels. They’ve hit corporate targets like Sony, cyber-security firms like HBGary Federal and would-be web controllers like the Church of Scientology.</p></br><p>They shut down Mastercard, Visa and Paypal after those groups froze financial transactions to Wikileaks. Along with other hacktivist groups like Telecomix, they’ve launched cyber attacks against foreign governments in support of the Arab Spring. They served as tech support for the Occupy movement and have put their mark on countless uprisings around the world. One participant described their protests as “ultra coordinated motherfuckery.”</p></br><p>So who is Anonymous?</p></br><p>They’ve been called criminals, “hackers on steroids” and even terrorists. But the vast majority of those who identify as Anonymous don’t break the law. They see themselves as activists and protectors of free speech, and tend to rise up most powerfully when they perceive a threat to internet freedom or personal privacy. Whether you are a soccer mom or a member of Congress, you live in an electronic landscape that has exploded with largely unchecked intrusion and surveillance. You are tracked by government databases while corporate advertisers are looking to buy your personal data for pennies. In this landscape, the existence of the collective internet culture called Anonymous makes the case for anonymity.</p></br><p>Using tools of disruption and spectacle, they have also become the face of dissent for a variety of human rights and information freedom groups around the globe. They are a legion of loud but largely masked geeks, hackers, pranksters and outraged citizens who have unwittingly redefined civil disobedience for the digital age, and found themselves in the middle of one of the most important battles of our time.</p></br><p>WE ARE LEGION: The Story of the Hacktivists, takes us inside the complex culture and history of Anonymous. The film explores early hacktivist groups like Cult of the Dead Cow and Electronic Disturbance Theater, and then moves to Anonymous’ own raucous and unruly beginnings on the website 4Chan.</p></br><p>Through interviews with current members – some recently returned from prison, others still awaiting trial – as well as writers, academics and major players in various “raids,” WE ARE LEGION traces the collective’s breathtaking evolution from merry pranksters to a full-blown, global movement, one armed with new weapons of civil disobedience for an online world.</p></br><p>BRIAN KNAPPENBERGER (Director/Writer/Producer)</p></br><p>Director, Writer, Producer Brian Knappenberger has created numerous documentaries, commercials and feature films for the Sundance Channel, PBS FRONTLINE/World, The Travel Channel, National Geographic and the Discovery Channel. He is also Executive Producer of the 23 part Bloomberg Television documentary series “Bloomberg Game Changers” which chronicles luminary figures like Steve Jobs, Mark Zuckerberg and the Twitter and Google co-founders. His films have explored the changing politics and tensions in post 9/11 southern Afghanistan in “Life After War” along with abuses of power and freedom of speech issues with the killing of a journalist in Ukraine for “A Murder in Kyiv.” Other documentary work has ranged from tracking the changing climate conditions in the Arctic, to how advanced technology is changing our physical bodies in his film “Into The Body.” His work often centers on technology, its possibilities and the transformative effect it has on our lives, communication and culture.</p></br><p>ANDY ROBERTSON (Editor)</p></br><p>Andy developed a keen interest in filmmaking after his 4th grade art teacher assigned a Super-8mm film as a class project. His career highlights include editing the feature documentaries RHYME & REASON and the documentary television series AMERICAN HIGH and 30 DAYS. He received two Emmy Nominations for PROJECT RUNWAY, the first reality show to win a Peabody Award.</p></br><p>JOHN DRAGONETTI (Composer)</p></br><p>ToneTiger is the moniker of John Dragonetti, a music composer and producer living in Los Angeles, California. In the past few years John has the scored the music for several award-winning TV shows which have aired on HBO, Showtime, Sundance Channel, NBC and E!. He also composed the music for Doug Pray’s documentary film, Surfwise as well as the Broken Lizard produced comedy feature, Freeloaders.</p></br><p>John is also a founding member, along with Blake Hazard, of the band The Submarines. The group has released three critically acclaimed albums and continues to record and tour internationally.</p></br><p>As a record producer he started with the Boston based pop group, Jack Drag, recording five albums, the last of which was co-produced by Chris Shaw (Bob Dylan, Public Enemy, Weezer). Dragonetti collaborated with mixer, John O’Mahony (Metric, Cold Play) on the latest Submarines album. He has also just completed producing and mixing Simmerkane-II the solo project of Dispatch and State Radio singer, Chadwick Stokes. John had done authorized remixes for Josh, Ritter, Avril Lavigne, Leigh Nash and others.</p>on the latest Submarines album. He has also just completed producing and mixing Simmerkane-II the solo project of Dispatch and State Radio singer, Chadwick Stokes. John had done authorized remixes for Josh, Ritter, Avril Lavigne, Leigh Nash and others.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://www.bollier.or<p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Original publication by David Bollier</a></p></br><p>Just released: a terrific 25-minute video overview of the commons as seen by frontline activists from around the world, “<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Commons in Political Spaces: For a Post-capitalist Transition</a>,” along with more than a dozen separate interviews with activists on the frontlines of commons work around the globe. The videos were shot at the World Social Forum in Montreal last August, capturing the flavor of discussion and organizing there.</p></br><p>A big thanks to Remix the Commons and Commons Spaces – two groups in Montreal, and to Alain Ambrosi, Frédéric Sultan and Stépanie Lessard-Bérubé — for pulling together this wonderful snapshot of the commons world. The overview video is no introduction to the commons, but a wonderfully insightful set of advanced commentaries about the political and strategic promise of the commons paradigm today.Frédéric Sultan of Remix the Commons</p></br><p>The overview video (“Les communs dans l’espace politique,” with English subtitles as needed) is striking in its focus on frontier developments: the emerging political alliances of commoners with conventional movements, ideas about how commons should interact with state power, and ways in which commons thinking is entering policy debate and the general culture.</p></br><p>The video features commentary by people like Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione, and Jason Nardi, among others.</p></br><p>The individual interviews with each of these people are quite absorbing. (See the full listing of videos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">here</a>.) Six of these interviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>nterviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="https://aoc.media/opi<p><a href="https://aoc.media/opinion/2021/03/14/de-loccupation-des-lieux-culturels-a-lassemblee-des-communs" target="_blank" rel="noopener">Tribune de Frédéric Sultan et Michel Bauwens publiée par AOC le 14 mars 2021</a></p></br><blockquote><p>L’occupation des théâtres et des lieux culturels depuis le mois de février 2021 n’est pas seulement motivée par l’urgence de sauver une activité en péril économique. C’est aussi la revendication d’un usage de l’espace public, du droit d’expression et de création et de la reconnaissance que la culture est un commun, socle de notre société.</p></blockquote></br><p>Les communs sont plus que l’addition, par ailleurs indispensables, d’initiatives de partage et d’entre-aide et que l’ingénierie juridico-économique qui leur permet de se déployer. Ils sont l’expression d’un large élan de la société pour la démocratie et la participation active qui rencontre les mobilisations féministe, anti-raciste, décolonialiste, et écologiste actuelles, afin que nous prenions soin de la vie et l’épanouissement de chacune et chacun et de l’état la planète Terre.<br /></br>Transformer cet horizon en un nouveau pacte social et écologique ne se fera pas sans la production d’une base culturelle et politique solide, un récit à même de contrer le risque d’une récupération et d’une dilution dans la grande lessiveuse à idées qu’est devenu le capitalisme financiarisé à tendance autoritaire. C’est à relever ce défi que nos organisations travaillent avec acharnement.</p></br><h2>Renouveler l’engagement par les communs</h2></br><p>Les communs recouvrent toutes sortes d’actions qui consistent, pour les personnes concernées, à s’auto-organiser, coopérer et co-produire les gestes de solidarité dont elles ont besoin pour bien vivre et dessiner un avenir meilleur pour les générations futures. Les communs sont le moteur encore largement invisible d’une société solidaire, basée sur la coopération et la mutualisation des ressources. En quelques décennies, la coopération de pair à pair (P2P) a profondément renouvelé les relations entre usagers et producteurs, dans des domaines aussi divers que la recherche, l’éducation, les services, la culture, l’alimentation, la mobilité, la production industrielle ou la santé. La perspective des communs témoigne de la volonté que le partage soit juste.</p></br><p>Les communs sont porteurs d’une alternative politique, et ne sauraient être réduits à leur seule dimension d’ingénierie juridico-économique. Jardins partagés, lieux de fabrication, épiceries solidaires, coopératives d’énergie, encyclopédies libres, … sont autant d’espaces d’engagement que l’on reconnaît comme des communs de par leur destination : combler un besoin socialisé par la coopération plutôt que par la compétition. Mais leurs membres y revendiquent aussi de vivre l’expérience des communs, et de voir reconnue leur valeur dans notre culture. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce qu’un travail de fond conduit au sein de collectifs agissants a mis en lumière une nouvelle manière d’agir collectivement, d’agir en-commun, comme commoners.</p></br><p>Tout comme les engagements écologiste, ou féministe par exemples, celui de commoner s’incarne à la fois dans l’exercice d’un rôle pratique dans des dispositifs sociaux singuliers, et dans une orientation de la citoyenneté. L’engagement du ou de la commoner se constitue à partir de ses communautés d’appartenance. Celles-ci le relient à son territoire, à des pratiques sociales ou des modes de vie singuliers, que le droit peine encore souvent à reconnaître. La protection et le soin apportés à ces communautés et aux ressources vitales pour leur renouvellement, et l’auto-organisation participent des pratiques d’émancipation. L’adhésion au projet de société qu’emporte le mouvement des communs se fonde en même temps sur le souci de préserver les domaines de l’inappropriable et empêcher la transformation de l’homme et de la nature en marchandise.</p></br><p>La culture des communs transforme aujourd’hui jusqu’aux mouvements sociaux et politiques, l’éducation populaire et la participation citoyenne. Rien de tel que d’observer les modes d’organisation des militants fondés sur les assemblées ouvertes, la gouvernance collégiale, les élections sans candidats, les outils et les principes de fédération, pour se rendre compte de l’impact des communs dans le domaine politique. Le mouvement néo-municipaliste, couronné de succès dans plusieurs villes européennes ces dernières années, a su s’appuyer sur cette culture politique. Il faudra savoir s’appuyer sur cette expérience pour élargir son horizon d’action sans sous-estimer l’effort d’inventivité que cela représente.</p></br><figure id="attachment_6666" aria-describedby="caption-attachment-6666" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6666 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg" alt="Les communs à l'ère de l'anthropocène - Fish-Bowl animation Bernard Brunet" width="607" height="341" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-342x192.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-768x432.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1536x864.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-2048x1152.jpg 2048w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1920x1080.jpg 1920w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6666" class="wp-caption-text">Assemblée des communs – Frédéric Sultan – CC.BC.SA.2021</figcaption></figure></br><h2>Renouveler les alliances</h2></br><p>Face à l’accélération des dynamiques néo-libérales, le mouvement des communs offre un espace pour recomposer des alliances entre les acteurs sociaux. La puissance des communs est de faire savoir, tant par la force de l’expérience vécue, que par les valeurs défendues, que l’action publique ne saurait être le monopole de la puissance publique et l’économie celui du secteur privé. Revendiquer une part d’autonomie dans l’action publique est devenu une urgence à l’heure où l’État est mis au service d’une quasi toute puissante idéologie néo-libérale. La généralisation de la financiarisation, le New public management et la techno-bureaucratisation, dont on a vu se révéler au grand jour les effets dans le domaine de la santé à chaque étape de la crise COVID19, sont à l’œuvre dans toutes les sphères de l’action publique.</p></br><p>Cette revendication est portée de longue date par le mouvement associationniste qui a vécu au cours des dernières décennies une marche forcée vers la marchandisation. Celle-ci est caractérisée par une baisse massive des ressources et une montée en puissance des logiques d’appel d’offre au détriment de celles des subventions, et aujourd’hui l’arrivée des Social Impact Bonds. Ces mécanismes financiers visent à enfermer celles et ceux qui traitent des questions sociales dans la logique du marché capitaliste. Depuis le début des années 2000, RGPP et MAP (Révision Générale des Politiques Publiques et Modernisation de l’action publique) ont transformé les associations en délégataire de service public et créé une dépendance à la fois financière, stratégique et politique aux pouvoirs publics. A cela s’ajoute parfois l’ambivalence d’acteurs, qui ont baigné dans la culture du faire, et sont guidés par un appel à agir et à l’efficacité dans l’action publique, qui à leurs yeux, relègue à l’arrière-plan les conséquences de la privatisation du domaine du social et de l’écologie. Le champ du numérique et bientôt des lieux de l’innovation sociale : tiers lieux, lieux culturels alternatifs, espaces dédiés au social, à l’éducation populaire… etc, secteurs d’activités émergent du P2P et des communs, sont nombreux à passer rapidement d’un projet de transformation de la société à de simples services marchands.</p></br><p>Pour lutter contre ces phénomènes, plusieurs visions se côtoient. L’une consiste à reconquérir des services publics pour les administrer comme des communs, c’est à dire avec une participation plus importante des citoyens. Elle s’appuie sur l’expérience historique de l’État social du siècle passé et défend le renforcement de la représentation des usagers. Elle passe par la réforme de la culture du service public, la transformation des agents et des institutions, et pour certains par l’administration publique des communs. L’expérience montre que les mécanismes de représentation peinent à éviter le risque d’une amplification de l’asymétrie du pouvoir entre l’administration et les usagers, renforcée aujourd’hui par la numérisation des services publics. Cette perspective offre néanmoins une possibilité de partenariats entre les communs et la puissance publique, si cette dernière se dote d’une éthique de la participation citoyenne renouvelée.<br /></br>Une autre vision passe par la mise en place d’espaces d’autonomie à même d’établir des interactions avec les acteurs de la puissance publique et du marché (ou au contraire de s’en isoler) et de transformer leurs règles en faisant émerger d’autres pratiques et d’autres normes. Cette approche remet en cause l’hégémonie des représentants élus sur la production des règles de droit. Dans les communs, les acteurs font la preuve de leur capacité à produire des règles qui montrent leur utilité pour eux-mêmes, mais aussi au bénéfice de la société dans son ensemble. Ils revendiquent la reconnaissance d’une pluralité des sources du droit. Plus généralement, dans cette perspective, les communs revendiquent d’être reconnus comme des acteurs à part entière de la sphère publique plutôt que subordonnés à la puissance publique, et s’organisent sous forme d’assemblées, de collectifs, qui peuvent produire et mettre en œuvre des propositions nouvelles.</p></br><h2>Renouveler notre culture juridique</h2></br><p>Si on veut éviter que les communs ne soient finalement l’objet d’une prédation ou d’instrumentalisation, sinon organisée par les tenants d’un État néolibéral, au moins consentie par des commoners qui en sont largement dépendants, ces configurations emportent avec elles deux conséquences.</p></br><p>D’abord, il s’agit de construire les infrastructures collectives, libres et souveraines des communs à l’opposé de la « start-upisation » de la nation. Cet enjeu se traduit aussi bien dans le domaine des idées que celui d’une ingénierie socio-technique. Théorie de la valeur contributive et du pair-à-pair, reconnaissance de la contribution à l’intérêt général, ne peuvent se résumer à la rémunération des commoners et à la marchandisation de leur activité, mais oblige à imaginer une économie dans laquelle nous sommes tous des commoners en devenir ! Les outils juridiques, les logiciels, les outils sémantiques, les lieux et autres outils de transition ouverts sont les chantiers de recherche et d’expérimentation actuels. De nombreux acteurs y travaillent avec une variété d’approches, qu’il faut préserver afin de nourrir les dimensions épistémologiques, phénoménologiques et politiques des communs.</p></br><p>La souveraineté des communs questionne le droit et appelle une autre culture juridique. Le droit des communs résulte des règles et des gestes de l’engagement mutuel plutôt que des lois nationales et universelles. Pour exister dans la société contemporaine, et pouvoir la transformer, les commoners doivent accepter d’articuler leurs mécanismes juridiques (et leurs souverainetés) avec ceux de la démocratie, qui constitue l’espace où se mesure la compatibilité des communs avec l’intérêt général. Ce que les communs nous disent du droit, c’est qu’il n’est pas réductible à la loi, et que le domaine juridique doit être appréhendé comme un terrain de luttes et de créativité. L’usage créatif du droit consiste à chaque fois que cela est possible, à faire reconnaître les communs comme l’une des formes de mise en œuvre concrète des principes, qui sinon restent trop souvent lettres mortes, des droits civils et sociaux (DESC), de l’égalité, de la fonction sociale de la propriété, des droits à la participation et de la possibilité de voir la gestion des services essentiels attribuée aux travailleurs et usagers en coopération. Cette leçon, nous l’avons apprise de l’expérience du réseau national des biens communs italiens.</p></br><h2>Reconnaissance et politique des communs</h2></br><p>Pour cette lutte créative, nous appelons les commoners et leurs collectifs à se réunir en Assemblée des communs afin de construire des alliances, répondre à leurs besoins par l’auto-organisation et interpeller l’État et les institutions. Rares sont aujourd’hui les politiques en mesure de penser la société avec un autre vocabulaire que celui de la propriété individuelle, qui se décline d’abord en droit d’entreprendre. C’est précisément pour cela qu’il nous faut continuer à élaborer le vocabulaire des communs, à le faire émerger et permettre son appropriation. Sa valeur tient à son lien étroit avec l’action collective, en ce qu’il permet d’en coconstruire le sens. La reconnaissance des communs ne pourra être que le résultat des conditions que les contributeurs et contributrices à ces actions sauront faire valoir ensemble. Il ne s’agit pas seulement de se voir labellisé par un ministère ou une agence de l’État, mais bien d’éprouver et de légitimer les mécanismes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p></br><p>FS MB 14/03/2021</p>smes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p> <p>FS MB 14/03/2021</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>This interview of Etienne Le Roy, made in Paris March 4, 2014, while presenting his work on land ownership synthesized in his book ‘The land of the other. An anthropology of land ownership schemes’ introduces us in the heart of anthropological paths of one of the founders of French anthropology of Law and awakens our curiosity to question otherwise, and by sharing with others, our world.</p></br><p>« The other is not a gap to fill. It is a fullness to discover. » Christoph Eberhard</p></br><p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/U4rDt0-pQG8" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>idth="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Pour Étienne Le Roy, l’anthropologie est la science de l’homme parce que fondamentalement science de l’autre. « J’ai souvent commenté cette observation de Jean-Jacques Rousseau dans son ‘Essai sur l’origine des langues’, que cite Claude Lévi-Strauss: ‘Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi; mais pour étudier l’homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin; il faut d’abord observer les différences pour découvrir les propriétés.’ Au sens de Jean-Jacques Rousseau, découvrir les propriétés, c’est mettre à jour les attributs de l’homme, les critères qui en fondent l’humanité dans leur plus grande généralité. Mais on ne pourra s’empêcher, dans un ouvrage consacré à l’appropriation de la terre et, pour une part, au régime de ‘propriété’ foncière, d’user de l’ambivalence de la dernière phrase (observer les différences pour découvrir les propriétés) et ainsi justifier un point de vue qui use d’un regard sur l’autre pour découvrir le sens que les hommes donnent, généralement mais aussi spécifiquement, au cas par cas, aux rapports de propriété. »</p></br><p>Étienne Le Roy « Le choix d’une démarche anthropologique pour traiter des régimes d’appropriation des terres et des ressources m’a conduit à plusieurs options de méthode et, en particulier, a obligé le lecteur à entrer dans l’étude du droit de propriété par la prise de conscience que cette forme juridique ne fait que traduire procéduralement une représentation du monde, de l’homme et de la nature originale et profondément liée à l’expérience de la modernité en Occident. Pour répondre à la vocation de l’anthropologie de réunir une connaissance valable pour l’ensemble du développement humain, il convenait de traiter analogiquement les autres civilisations et chercher derrière les réponses coutumières ou rituelles les représentations de l’espace qu’elles véhiculaient. »</p></br><p>Dans cette interview réalisée à Paris le 4 mars 2014, Étienne Le Roy, tout en présentant ses travaux sur les régimes d’appropriation foncière synthétisés dans son ouvrage ‘La terre de l’autre », nous introduit au coeur de l’anthropologie du droit francophone qu’il a participé à fondée et éveille notre curiosité de commoner sensible aux mécanismes juridiques et à ce qui les fait advenir dans la société d’interroger autrement, et dans le partage avec d’autres, le monde dans lequel nous vivons.</p></br><p>« L’autre n’est pas un vide à remplir. C’est une plénitude à découvrir. » Christoph Eberhard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/95117190" width="400" height="225" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> </p></br><p><a href="http://vimeo.com/95117190">Pêche durable en Méditarranée</a>, une capsule documentaire réalisée par <a href="http://www.l-encre-de-mer.fr/2014-05-26-mediterranee-une-peche-durable-video-de-france-nature-environnement"> FNE PACA</a>avec le soutien de la Fondation Ita.</p></br><p>Une video interessante sur les pratiques oubliées et marginalisées de la pêche côtiere en Méditerranée avec l’institution des prudhommies. Les pêcheurs élisent les membres du bureau de la prudhommies qui vont contrôler les pratiques de pêche en fonction des règles établies, qui éventuellement vont juger des pêcheurs qui auraient déroger aux règles établies…) . On se demande encore comment ces instituions ont pu résister et se maintenir vu les pressions de toutes parts qu’elles ont subies pour disparaître.</p></br><p>Pratiquée de longue date en Méditerranée, la pêche aux « petits métiers » est une pratique de pêche durable à différents égards. Découvrez dans ce reportage quelles sont les spécificités de ces pratiques, et plus encore, quels en sont les atouts pour le milieu littoral et les petits fonds si riches et diversifiés de nos côtes méditerranéennes.</p></br><p>France Nature Environnement Paca <br /></br>Fond de dotation ITANCIA<br /></br>2014</p>diterranéennes.</p> <p>France Nature Environnement Paca <br /> Fond de dotation ITANCIA<br /> 2014</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>This interview of Etienne Le Roy, made in Paris March 4, 2014, while presenting his work on land ownership synthesized in his book ‘The land of the other. An anthropology of land ownership schemes’ introduces us in the heart of anthropological paths of one of the founders of French anthropology of Law and awakens our curiosity to question otherwise, and by sharing with others, our world.</p></br><p>« The other is not a gap to fill. It is a fullness to discover. » Christoph Eberhard</p></br><p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/U4rDt0-pQG8" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>idth="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/95117190" width="400" height="225" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> </p></br><p><a href="http://vimeo.com/95117190">Pêche durable en Méditarranée</a>, a short documentary published by<a href="http://www.l-encre-de-mer.fr/2014-05-26-mediterranee-une-peche-durable-video-de-france-nature-environnement"> FNE PACA </a>with the support of Fondation Itancia.</p></br><p>Language : French</p></br><p>An interesting video on the very practical forgotten and marginalized coastal fisheries in the Mediterranean with the institution of prudhommies. Fishermen elect the office prudhommies who will control fishing practices based on established rules, which eventually will judge fishermen who would depart from the rules. One wonders how these institutions will have to resist and maintain given the pressure from all sides they suffered to go.</p></br><p>Long practiced in the Mediterranean fisheries « small business » is a practice of sustainable fisheries in several respects. Find out in this story what are the specifics of these practices, and more importantly, what are the advantages for the nearshore and shallow so rich and diversified our Mediterranean coasts.</p></br><p>France Nature Environnement Paca<br /></br>Fond de dotation ITANCIA<br /> <br /></br>2014</p>d diversified our Mediterranean coasts.</p> <p>France Nature Environnement Paca<br /> Fond de dotation ITANCIA<br /> <br /> 2014</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/95117190" width="400" height="225" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> </p></br><p><a href="http://vimeo.com/95117190">Pêche durable en Méditarranée</a>, une capsule documentaire réalisée par <a href="http://www.l-encre-de-mer.fr/2014-05-26-mediterranee-une-peche-durable-video-de-france-nature-environnement"> FNE PACA</a>avec le soutien de la Fondation Ita.</p></br><p>Une video interessante sur les pratiques oubliées et marginalisées de la pêche côtiere en Méditerranée avec l’institution des prudhommies. Les pêcheurs élisent les membres du bureau de la prudhommies qui vont contrôler les pratiques de pêche en fonction des règles établies, qui éventuellement vont juger des pêcheurs qui auraient déroger aux règles établies…) . On se demande encore comment ces instituions ont pu résister et se maintenir vu les pressions de toutes parts qu’elles ont subies pour disparaître.</p></br><p>Pratiquée de longue date en Méditerranée, la pêche aux « petits métiers » est une pratique de pêche durable à différents égards. Découvrez dans ce reportage quelles sont les spécificités de ces pratiques, et plus encore, quels en sont les atouts pour le milieu littoral et les petits fonds si riches et diversifiés de nos côtes méditerranéennes.</p></br><p>France Nature Environnement Paca <br /></br>Fond de dotation ITANCIA<br /></br>2014</p>diterranéennes.</p> <p>France Nature Environnement Paca <br /> Fond de dotation ITANCIA<br /> 2014</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/95117190" width="400" height="225" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> </p></br><p><a href="http://vimeo.com/95117190">Pêche durable en Méditarranée</a>, a short documentary published by<a href="http://www.l-encre-de-mer.fr/2014-05-26-mediterranee-une-peche-durable-video-de-france-nature-environnement"> FNE PACA </a>with the support of Fondation Itancia.</p></br><p>Language : French</p></br><p>An interesting video on the very practical forgotten and marginalized coastal fisheries in the Mediterranean with the institution of prudhommies. Fishermen elect the office prudhommies who will control fishing practices based on established rules, which eventually will judge fishermen who would depart from the rules. One wonders how these institutions will have to resist and maintain given the pressure from all sides they suffered to go.</p></br><p>Long practiced in the Mediterranean fisheries « small business » is a practice of sustainable fisheries in several respects. Find out in this story what are the specifics of these practices, and more importantly, what are the advantages for the nearshore and shallow so rich and diversified our Mediterranean coasts.</p></br><p>France Nature Environnement Paca<br /></br>Fond de dotation ITANCIA<br /> <br /></br>2014</p>d diversified our Mediterranean coasts.</p> <p>France Nature Environnement Paca<br /> Fond de dotation ITANCIA<br /> <br /> 2014</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Pour Étienne Le Roy, l’anthropologie est la science de l’homme parce que fondamentalement science de l’autre. « J’ai souvent commenté cette observation de Jean-Jacques Rousseau dans son ‘Essai sur l’origine des langues’, que cite Claude Lévi-Strauss: ‘Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi; mais pour étudier l’homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin; il faut d’abord observer les différences pour découvrir les propriétés.’ Au sens de Jean-Jacques Rousseau, découvrir les propriétés, c’est mettre à jour les attributs de l’homme, les critères qui en fondent l’humanité dans leur plus grande généralité. Mais on ne pourra s’empêcher, dans un ouvrage consacré à l’appropriation de la terre et, pour une part, au régime de ‘propriété’ foncière, d’user de l’ambivalence de la dernière phrase (observer les différences pour découvrir les propriétés) et ainsi justifier un point de vue qui use d’un regard sur l’autre pour découvrir le sens que les hommes donnent, généralement mais aussi spécifiquement, au cas par cas, aux rapports de propriété. »</p></br><p>Étienne Le Roy « Le choix d’une démarche anthropologique pour traiter des régimes d’appropriation des terres et des ressources m’a conduit à plusieurs options de méthode et, en particulier, a obligé le lecteur à entrer dans l’étude du droit de propriété par la prise de conscience que cette forme juridique ne fait que traduire procéduralement une représentation du monde, de l’homme et de la nature originale et profondément liée à l’expérience de la modernité en Occident. Pour répondre à la vocation de l’anthropologie de réunir une connaissance valable pour l’ensemble du développement humain, il convenait de traiter analogiquement les autres civilisations et chercher derrière les réponses coutumières ou rituelles les représentations de l’espace qu’elles véhiculaient. »</p></br><p>Dans cette interview réalisée à Paris le 4 mars 2014, Étienne Le Roy, tout en présentant ses travaux sur les régimes d’appropriation foncière synthétisés dans son ouvrage ‘La terre de l’autre », nous introduit au coeur de l’anthropologie du droit francophone qu’il a participé à fondée et éveille notre curiosité de commoner sensible aux mécanismes juridiques et à ce qui les fait advenir dans la société d’interroger autrement, et dans le partage avec d’autres, le monde dans lequel nous vivons.</p></br><p>« L’autre n’est pas un vide à remplir. C’est une plénitude à découvrir. » Christoph Eberhard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Published Marsh 1st, 2012</p></br><p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br /></br>Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p></br><p>READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p></br><p>HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p></br><p>Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth.</p></br><p>Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being.</p></br><p>This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org<br /></br></a></p></br><p><strong>FULL CREDITS</strong></p></br><p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br /></br>Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br /></br>Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br /></br>Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br /></br>Music: Chris Zabriskie<br /></br>Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /></br>Stills: Kris Krug, NASA<br /></br>Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>dam Giangregorio, Brian Duffy<br /> Music: Chris Zabriskie<br /> Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /> Stills: Kris Krug, NASA<br /> Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Published Marsh 1st, 2012</p></br><p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br /></br>Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p></br><p>READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p></br><p>HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p></br><p>Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth.</p></br><p>Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being.</p></br><p>This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org<br /></br></a></p></br><p><strong>FULL CREDITS</strong></p></br><p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br /></br>Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br /></br>Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br /></br>Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br /></br>Music: Chris Zabriskie<br /></br>Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /></br>Stills: Kris Krug, NASA<br /></br>Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>dam Giangregorio, Brian Duffy<br /> Music: Chris Zabriskie<br /> Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /> Stills: Kris Krug, NASA<br /> Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4963" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2019/07/pla_barcelona_digital_city_in-2.jpg" alt="" width="600" height="300" /><br /></br>In the last elections in May, Barcelona en Comù has formed an alliance with the Catalan Socialist Party to form a new municipal government with a common agenda and Ada Colau was re-elected for another 4-year term. The first term of office 2015-2019 was held with a minority government and in a regional and national context that was politically and ideologically unfavourable to the development of a « new municipalism of the commons » and an « alternative way of doing politics » that Barcelona claimed to be « en Comù ».</p></br><p>The time has come to take stock and, of course, many will have something to say about the achievements made by comparing them to the initial programme. But when we see on the one hand the concrete achievements that often go beyond or question the competences of a municipality (housing, mobility, civic income, health, immigration, tourism, feminisation of politics, energy and technological sovereignty, etc) and on the other hand, what has been done to put transparency in the relationship between the institution, the social movements and the neighbourhood assemblies and the research, for a co-production of policies, we can affirm that the results are generally positive.</p></br><p>The commons movement members and the supporters of a new municipalism, can be pleased that, thanks to a coalition of social movements, that has had the courage (and it is necessary) to invest an institution impregnated with neo-liberal practices and a logic of political parties fights, that is often far from the needs and realities of residents, Barcelona remains one of the most dynamic laboratories of urban commons and a model to which to refer.</p></br><p>The <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/digital/sites/default/files/pla_barcelona_digital_city_in.pdf_barcelona_digital_city_in.pdf">review of the digital plan</a> implemented during the first mandate proposed here is characteristic of the achievements, critical path and creativity of this laboratory.</p></br><p>Here is how the city summarizes the principles of its action:</p></br><blockquote><p>Establish itself as a global reference point as a city of commons and collaborative production<br /></br>End privatisation and transfer of public assets in private hands, while promoting remunicipalisation of critical urban infrastructures<br /></br>Massively reduce the cost of basic services like housing, transport, education and health, in order to assist those in the most precarious strata of the population<br /></br>Institute a citizens basic income focused on targeting proverty and social exclusion Barcelona Digital City Plan (2015-2019)<br /></br>Build data-driven models of the economy, with real inputs (using real time data analytics) so that participatory democracy could model complex decisions<br /></br>Prefer and promote collaborative organisations over both the centralised state and the market solutions (start investing higher percentages of public budget in innovative SMEs and the cooperative sector)<br /></br>Build city data commons: decree that the networked data of the population generated in the context of using public services cannot be owned by services operators</p></blockquote></br><p>These principles are embodied in an action programme, the effects of which are detailed in this document. In addition to the emblematic 13,000 policy proposals from the inhabitants, of which 9.245 (72%) have been accepted, there have been 126 cases of corruption reported through the Transparency mailbox since 2017 or the inclusion of gender differences in the STEAM education and technological training programme.</p></br><p>Finally, Barcelona, here as in other areas, is building on and strengthening city networks. It initiated – with New York and Amsterdam – the Coalition of Cities for Digital Rights and launched the campaign « 100 Cities in 100 Days » to defend 5 principles of digital policy:</p></br><blockquote></br><ul></br><li>Equal and universal access to Internet and computer literacy Barcelona Digital City Plan (2015-2019)</li></br><li>Privacy, data protection and security</li></br><li>Transparency, accountability and non-discrimination in data, content and algorithms</li></br><li>Participatory democracy, diversity, and inclusion</li></br><li>Open and ethical digital service standards</li></br></ul></br></blockquote></br><p>The cities of the Coalition are developing common roadmaps, laws, tools, actions and resources to protect the digital rights of residents and visitors.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</strong></p></br><p><em>For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a> </em></p> protect the digital rights of residents and visitors.</p> <p><strong>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</strong></p> <p><em>For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a> </em></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-medium wp-image-6624" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-342x184.png" alt="" width="342" height="184" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-342x184.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-607x327.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-768x414.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1.png 1164w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" />Depuis plus d’un an, à <a href="https://meet.coop">meet.coop</a>, en tant que coopérative comptant plus d’une centaine de membres répartis sur neuf fuseaux horaires, nous gérons une plateforme de vidéo conférence en ligne, alimentée par des énergies renouvelables et fonctionnant sur un logiciel libre open source, avec un engagement en faveur de la protection des données personnelles et de la confidentialité. Cependant, la gestion d’une plateforme coopérative de ce type nécessite de surmonter des défis pratiques où les précédents familiers (comme les logiciels libres P2P, les coopératives traditionnelles, les organisations de type mouvements « politiques », les groupes d’intérêts « sectoriels », etc.) n’apportent pas nécessairement toutes les solutions nécessaires.</p></br><p>Pour explorer ces défis permanents des communs, meet.coop ouvre<br /></br>commons.hour, un espace mensuel d’échange de pratiques, de réflexion et de conception avec sa communauté chaque 4eme lundi de 18:00h UTC / 19:00h CET.</p></br><p>La première  session se déroule le 27 septembre. Elle établira le cadre du projet et permettra aux participants de faire connaissance avec les personnes impliquées . Vous pouvez vous inscrire via le forum meet.coop<br /></br>: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708">https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708</a><br /></br>La rencontre se déroulera ici : <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi">https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi</a></p></br><p>Pendant toute l’année, les rdv de Commons.hour traiteront de questions telles que :</p></br><p>– Comment gouverner une trame complexe de contributions, rémunérées ou non, entre membres utilisateurs et membres opérationnels ?</p></br><p>– Comment décider ce qui peut se trouver dans un commun culturel ouvert, quels espaces doivent être ouverts aux seuls membres de la coopérative, et quelle doit être la relation entre la « boîte à outils » que nous fournissons aux membres-utilisateurs (dont la plupart sont aussi des organisations) et la boîte à outils opérationnelle que nous utilisons nous-mêmes « dans le back-office » ?</p></br><p>– Quels services gérer, quels coûts supporter par qui, et quels privilèges et obligations attacher aux différents espaces que nous fournissons : espaces de plateforme (par exemple BigBlueButton), espaces de médias (par exemple le Forum), espaces de lieu (par exemple commons.hour) ?</p></br><p>– Quels outils de communication, canaux et protocoles devrions-nous fournir et déployer, pour faciliter la participation et la contribution de nos membres, et la capacité des communautés progressistes et activistes plus larges dans lesquelles nos membres travaillent ?</p></br><p>– Comment faire vivre une plateforme coopérative tout en étant une organisation en mouvement, contribuant à l’économie transformatrive ?</p></br><p>La documentation de ces rencontres constituera une ressource libre : un modèle de constitution multipartite, et le mode de conception qui le sous-tend, un manuel de pratiques coopératives multipartite, orientée vers la contribution, non consumériste, des ressources méthodologiques</p></br><p>Le programme se trouve ici :<br /></br><a class="moz-txt-link-freetext" href="https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a></p>ons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4963" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2019/07/pla_barcelona_digital_city_in-2.jpg" alt="" width="600" height="300"><br /></br>Aux dernières élections  de mai,  Barcelone en Commun a fait alliance avec le Parti socialiste Catalan pour former un nouveau gouvernement municipal avec un programme commun et Ada Colau a été réélue  pour un autre mandat de 4 ans. Le premier mandat 2015-2019 s’est  effectué avec un gouvernement minoritaire et  dans un contexte régional et national politiquement et idéologiquement peu propice au développement d’un «  nouveau municipalisme des communs » et d’« une autre manière de faire de la politique»  dont se réclamait Barcelona en Comù. L’heure est au bilan et, bien sûr, beaucoup auront à dire sur les réalisations effectuées en les comparant au  programme initial. Mais quand on voit d’une part les réalisations concrètes qui dépassent souvent  ou questionnent les compétences d’une municipalité  (logement, mobilité, revenu  civique, santé, immigration, tourisme, féminisation de la politique, souveraineté énergétique  et technologique, etc.) et d’autre part ce qui a été mis en place pour transformer la relation entre l’institution, les mouvements sociaux et les assemblées de quartiers dans la transparence et la recherche de co-production de politiques, on peut affirmer que le bilan est globalement positif.</p></br><p>Le mouvement des communs et les tenants d’un nouveau municipalisme ne peuvent que se féliciter que, grâce à une coalition de mouvements sociaux qui a eu le courage (et il en faut) d’investir  une institution aux pratiques imprégnées de néo- libéralisme et dans une logique de partis souvent éloignée des besoins et réalités des résidents,  Barcelone demeure un des laboratoires des communs urbains les plus dynamiques et un modèle auquel se référer.</p></br><p>Le <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/digital/sites/default/files/pla_barcelona_digital_city_in.pdf">bilan du plan numérique</a> mis en place au cours du premier mandat que l’on propose ici est caractéristique des réalisations, du cheminement critique et de la créativité de ce laboratoire.</p></br><p>Voici comment la ville y résume les principes de son action :</p></br><blockquote></br><ul></br><li>S’imposer comme une référence mondiale en tant que ville des communs et de la production collaborative.</li></br><li>Mettre fin à la privatisation et au transfert des actifs publics au secteur privé, tout en encourageant la re-municipalisation des infrastructures urbaines critiques.</li></br><li>Réduire massivement le coût des services de base tels que le logement, les transports, l’éducation et la santé, afin d’aider les couches les plus précaires de la population.</li></br><li>Instituer un revenu de base des citoyens axé sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale</li></br><li>Construire des modèles de l’économie guidés par les données, avec des intrants réels (en utilisant des analyses de données en temps réel) afin que la démocratie participative puisse modéliser des décisions complexes.</li></br><li>Préférer et promouvoir les organisations collaboratives plutôt que les solutions centralisées de l’État et du marché (augmenter la proportion des investissements du budget public dans les PME innovantes et le secteur coopératif).</li></br><li>Construire le patrimoine commun de données de la ville : décréter que les données de la population générées dans le cadre de l’utilisation des services publics ne peuvent être la propriété des opérateurs de services.</li></br></ul></br></blockquote></br><p>Ces principes s’incarnent dans un programme d’actions dont ce document détaille les effets. À coté des emblématiques 13 000 propositions politiques qui émanent des habitants, dont 9,245 (72%) ont été acceptées, on relève par exemple les 126 cas de corruption dénoncés à travers la boite courriel de la transparence (Transparency mailbox) depuis 2017 ou la prise en compte de la différence des genres dans le programme STEAM d’éducation et de formation technologique .</p></br><p>Enfin, Barcelone, ici comme dans d’autres domaines, s’appuie et renforce les réseaux de villes. Elle a initié – avec New-York et Amsterdam – la Coalition des villes pour les droits numériques et lancé la campagne « 100 villes en 100 jours »pour défendre 5 principes de politique numérique :</p></br><blockquote></br><ul></br><li>l’accès égal et universel à l’Internet et à la culture numérique</li></br><li>la protection de la vie privée et la sécurité des données</li></br><li>la transparence, la responsabilité et la non-discrimination dans l’usage les données, les contenus et les algorithmes</li></br><li>la démocratie participative, la diversité et l’inclusion</li></br><li>l’ouverture des services numériques et des normes éthiques</li></br></ul></br></blockquote></br><p>Les villes de la Coalition développent des feuilles de route, lois, outils, actions et ressources communes pour protéger les droits numériques des résidents et des visiteurs.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</strong></p></br><p><em>Pour un bilan plus exhaustif voir le bilan secteur par secteur sur le <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">site de Barcelone en Commun (en espagnol)</a> ou bien l’actualité sur le <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/en/">site de la mairie de Barcelone (en anglais) </a>.</em></p><a href="https://barcelonaencomu.cat/es">site de Barcelone en Commun (en espagnol)</a> ou bien l’actualité sur le <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/en/">site de la mairie de Barcelone (en anglais) </a>.</em></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-large wp-image-5910" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-607x383.jpg" alt="" width="607" height="383" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-607x383.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-342x216.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-768x485.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance.jpg 984w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><blockquote><p>Quelles propositions et politiques pour défendre et promouvoir les communs dans le contexte municipal ? Le Cahier de propositions en contexte municipal présente un échantillon d’outils et de propositions qui peuvent être appliqués dans les champs d’action relevant des communes et intercommunalités.</p></blockquote></br><p>Découvrez les outils, les propositions politiques du mouvement des communs, pour influencer et contribuer à l’action publique, inspirer les collectifs engagés dans l’action, les élus et les agents de la puissance publique qui veulent faire progresser leur commune sur la voie de la transition solidaire et écologique.</p></br><p><a href="https://politiquesdescommuns.cc">Dossier réalisé en partenariat avec le tiers lieu La Myne en 2020.</a></p></br><pre class="western"># SOMMAIRE du CAHIER DE PROPOSITIONS EN CONTEXTE MUNICIPAL </br> </br>## IDÉES </br> </br>### Idées pour les communs dans le contexte municipal </br> </br>## THEMES </br> </br>### Sols en commun </br> </br>La question foncière relie un grand nombre de problématiques entre elles, telles que l’agriculture, le logement, l’énergie, l’urbanisme. Dans chacun de ces domaines, des politiques et pratiques foncières en commun revisitent les notions d'accès et d'usages, de propriété, de valeur et de transaction, de conservation et de protection des terres. </br> </br>### Habitat et logement en commun </br> </br>Dans le domaine du logement, la perspective du projet des communs consiste à la fois à déployer une autre manière d’habiter, et à répondre aux difficultés d’accès au logement dans un contexte d’intensification de la spéculation et de crise économique et financière. </br> </br>### Résilience urbaine en commun </br> </br>Plutôt que de perpétuer des rapports de domination et d'exploitation de nos milieux de vie, hérités d'une approche libérale des politiques environnementales, plusieurs théoriciens de la transition proposent d'expérimenter des voies alternatives. </br> </br>### Eau en commun </br> </br>Problématique discrète de nos vies quotidiennes, la gestion de l'eau et de ses infrastructures sont des questions primordiales dont on ne pense plus systématiquement les très nombreuses implications pour nos territoires et nos modes de vies communes. </br> </br>## OUTILS </br> </br>### Négocier des communs urbains </br> </br>Des dispositifs d'encadrement de la collaboration entre les citoyens et leur municipalité autour de la prise en charge, ou l'engagement dans des communs urbains sont mis en place par les administrations publiques. Ces dispositifs associent une règlementation et un ensemble d'outils qui forme une ingénierie pour la ville participative. </br> </br>### Partenariat Public Commun </br> </br>La popularité des appels à la nationalisation des services publics est révélatrice du rejet par beaucoup de la marchandisation des services essentiels. Pourtant, la simple propriété de l'État n'est pas une alternative satisfaisante. Les PPP offrent une autre conception institutionnelle qui nous permet de dépasser ces limites. </br> </br>### Assemblée des communs </br> </br>Une Assemblée des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs administré par et pour les citoyens. </br> </br>### Chambre des communs </br> </br>La Chambre des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs par et pour les acteurs économiques. </br> </br>### Appel à communs </br> </br>L'application de la règle des marchés est basée sur la mise en concurrence des acteurs d'un territoire alors que celui-ci à tout à gagner à leur permettre de travailler en collaboration là où cela est possible. Un appel à communs vise à produire des communs utiles pour un écosystème d’acteurs. </br> </br>### Bureau municipal des communs </br> </br>La collectivité peut jouer un rôle actif dans le mouvement des communs en permettant le développement d'une expertise sur les communs à l'intérieur de l'administration qui peut conduire à un processus d'appropriation juridico-politique de la notion de commun par la ville. </br> </br>### Faire tiers-lieux </br> </br>“Faire tiers-lieux” renvoie à la fois aux usages et pratiques d'un espace par des personnes, aux processus qui régissent aussi bien cet espace que les interactions qui s'y déploient, et enfin à une pluralité d’héritages théoriques et pratiques qui, par leurs croisements et diversités, permettent l'émergence de configurations sociales particulières. </br> </br>### Propriété d’usage </br> </br>La propriété d’usage d’un bien est une forme de propriété légitimée par l’usage de ce bien, plutôt que par la détention d’un titre de propriété marchand. </br> </br>### Reconnaître les communs culturels, Convention de Faro </br> </br>On a souvent une vision assez restreinte de la culture, comme un ensemble d'objets faits de pierres, de monuments, un patrimoine figé et officiel. Pourtant, la ville et le contexte municipal ne sauraient être définis sans les récits élaborés et partagés au sein des sociétés. </br> </br>### Bassin versant solidaire </br> </br>Le mécanisme des bassins versants solidaires vise à constituer des espaces de gestion collective des usages de l’eau avec les différentes actrices et acteurs d'un même bassin versant. </br> </br>## ACTIONS </br> </br>### Les forces du changement </br> </br>Le changement ne dépend pas seulement de la dissémination d'expériences singulières. Le mouvement des communs est un agencement de forces qui agissent, comme levier de changement culturel, renouvelant les questions de solidarité et leur place dans l’agenda politique. Pour rejoindre les communs, agissons en commoner ! </br> </br>### Porter les communs aux municipales, RFBC </br> </br>Cette fiche propose un regard sur l'histoire de la structuration du "Réseau francophone autour des biens communs", les acteurs qui le composent, son rôle et les enjeux politiques adressés par ses actions. </br> </br>### Remunicipaliser la gestion de l'eau, Coordination EAU Île-de-France </br> </br>Cette fiche témoigne de l'action de la Coordination EAU Île-de France qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français. </br> </br>### Acculturer les administrations aux communs, 27e Région </br> </br>La 27e Région est un laboratoire de transformation publique qui conçoit la transformation des services et les administrations publiques. Avec le projet Enacting the commons, elle explore les possibles ouverts par les communs dans différents territoires européens. </br> </br>### Recommander des politiques pour les communs, P2P Foundation </br> </br>La P2P Fondation est un réseau international de chercheurs œuvrant à l’émergence d’une nouvelle économie centrée sur la «production entre pairs». Cette fiche restitue l’expérience de cette organisation en matière de plaidoyer pour les communs. </br> </br>### Outiller les commoners, Remix the commons </br> </br>Collectif engagé pour la culture des communs, Remix expérimente et diffuse des outils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs. </br> </br> </br>## GLOSSAIRE </br> </br> </br>Glossaire</pre></br><p> </p>ils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs. ## GLOSSAIRE Glossaire</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p><span id="result_box" class=""<p><span id="result_box" class="" lang="en"><span class="hps">The</span> <span class="hps">world needs</span> <span class="hps">ideas for a better</span> <span class="hps">and sustainable future</span>, <span class="hps">but the ideas</span> <span class="hps">are not enough.</span> <span class="hps">The</span> <span class="hps">Futureperfect</span> <span class="hps">platform is</span> <span class="hps">a virtual</span> <span class="hps">encyclopedia</span> <span class="hps">of</span> <span class="hps">people</span> <span class="hps">taking</span> <span class="hps">initiatives</span><span class="">, organizations</span> <span class="hps">and businesses</span> <span class="hps">who</span> <span class="hps">move from</span> <span class="hps">thinking</span> <span class="hps">to action.</span> Sharing these<span class="hps"> stories</span> <span class="hps">aims to</span> <span class="hps">inform about</span> <span class="hps">alternative lifestyles</span> <span class="hps">and</span> <span class="hps">to</span> <span class="hps">encourage</span> <span class="hps">civic engagement</span>.</span></p></br><p><span class="hps">The</span> <span class="hps">French</span> <span class="hps">partners of</span> <span class="hps">Futureperfect</span>, the <span class="hps">German</span> <span class="hps">team of FUTURZWEI</span>, activists <span class="hps">and all</span> <span class="hps">interested public</span> <span class="hps">will meet to</span> <span class="hps">discuss</span> <span class="hps">the role of media</span> <span class="hps">in the developpement of</span> <span class="hps">social economy</span> <span class="hps">practices and</span> <span class="hps">sustainable lifestyles</span>.</p></br><div class="row"></br><div class="span12 nurText"></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-4335 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a></p></br><p><span class="hps">Debate</span> <span class="hps">part of la Semaine des cultures étrangères</span> <span class="hps">held by the</span> <span class="hps">FICEP</span> <span class="hps">and</span> <span class="hps">in cooperation with the<a href="http://tempsdescommuns.org"> Festival Temps des communs</a></span>.</p></br><ul></br><li><strong>Barnabé Binctin</strong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li></br><li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li></br><li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>and<strong> Hélène Legay</strong>,</i> <i>SideWays</i></li></br><li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i><i>On passe à l’acte</i></li></br></ul></br><p>Moderated by <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI and <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p></br></div></br><div class="span12 nurText"> Goethe-Institut Paris</div></br><aside class="span6 artikelspalte nurText"></br><div class="teaserBox"></br><p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /></br>75116 Paris</p></br></div></br><p>Langage : En français et en allemand<br /></br>Free entry, registration : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p></br></aside></br></div>ong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li> <li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li> <li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>and<strong> Hélène Legay</strong>,</i> <i>SideWays</i></li> <li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i><i>On passe à l’acte</i></li> </ul> <p>Moderated by <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI and <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p> </div> <div class="span12 nurText"> Goethe-Institut Paris</div> <aside class="span6 artikelspalte nurText"> <div class="teaserBox"> <p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /> 75116 Paris</p> </div> <p>Langage : En français et en allemand<br /> Free entry, registration : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p> </aside> </div>)
  • Chargement/Site  + (<p><span style="color: #000000;"&<p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Alain Ambrosi</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Avant même le dénouement de la crise dans laquelle se trouvent les Catalans après l’ultimatum lancé par le gouvernement espagnol, il est important de faire circuler dans l’écosystème des communs la tournure des événements en Catalogne et la position que prennent les organismes, institutions et associations catalanes qui se réclament des communs.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Rappelons les faits : après avoir réprimé violemment les manifestations pacifiques des Catalans partisans de la tenue d’un référendum qu’ils soient pour ou contre l’indépendance, le gouvernement de Mariano Rajoy vient d’emprisonner Jordi Sànchez et Jordi Cuixart sous l’accusation de sédition pour avoir appelé à ces manifestations pacifiques. Par ce geste, le gouvernent espagnol viole les droits fondamentaux d’expression et de manifestation consignés dans la Déclaration des droits de l’homme en 1948 et reproduits depuis dans nombre de conventions dont celle de l’Europe sur la Protection des droits humains et des libertés fondamentales de 1950. Cette escalade dans la répression de revendications pacifiques dans un cadre démocratique est appuyée sans hésitations par les partis espagnols de droite (Parti Populaire) et de centre droit (Ciudadanos) et les sociaux démocrates du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) ce qui présage mal pour la suite des événements qui, selon l’Article 155 de la constitution, pourrait mettre fin au statut d’autonomie de la Catalogne.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Sans être indépendantistes ni pour la tenue d’un référendum unilatéral, Barcelona en Comù (l’organisation de la maire de Barcelone Ada Colau minoritaire au conseil de ville de Barcelone depuis 2015) et Catalunya en Comù (le nouvel espace politique catalan créé en avril de cette année) avaient appelé, au nom du « droit  à décider », à la mobilisation populaire lors du référendum du 1er octobre et aux manifestations pacifiques qui l’ont précédé et suivi. Après l’arrestation des deux dirigeants indépendantistes, les deux organisations ont annulé leurs activités courantes et </span></span></span><a href="https://www.barcelonaencomu.cat/ca/premsa/barcelona-en-comu-considera-un-atac-gravissim-la-democracia-i-als-drets-basics-lempresonament"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>ont condamné vertement</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> ce geste anti-démocratique et appelé la population à se joindre aux manifestations pacifiques prévues le 17 octobre. Le communiqué de Catalunya en Comù l’exprime ainsi : </span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Il est absolument intolérable dans toute démocratie d’emprisonner des représentants de la société civile pour leurs idées politiques et des manifestations pacifiques. Nous exigeons la liberté immédiate de ceux qui sont désormais des prisonniers politiques et demandons à toutes les forces politiques de ne pas être complices de cette attaque aux libertés fondamentales. Nous appelons à participer aux manifestations d’aujourd’hui [heures et lieux].</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">De nombreuses autres organisations de la société civile se joignent à cette position dont en particulier le Réseau de l’Économie Solidaire (</span></span></span><a href="http://xes.cat/2017/10/17/comunicat-rebuig-detencio-dels-presidents-lanc-omnium/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>Xarxa de Economia Solidaria</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">) qui est partie prenante de l’économie coopérative en plateforme dans l’écosystème catalan des communs aux côtés de la mairie de Barcelone.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">De son côté, la mairie de Barcelone publie </span></span></span><a href="http://eldigital.barcelona.cat/es/declaracion-institucional-de-rechazo-al-encarcelamiento-de-jordi-sanchez-y-jordi-cuixart_563009.html"><span style="font-size: large;">une déclaration institutionnelle</span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> condamnant les arrestations et appelant la population à manifester pacifiquement. Il est à noter que cette déclaration est signée par tous les partis sauf les  partis de droite et centre droit (Parti Populaire, Ciudadanos) ainsi que le PSC Parti socialiste Catalan – qui en prenant cette position confirme son alignement sur le PSOE national et met en question l’appui qu’il donnait à Barcelona en Comù au sein de la municipalité.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Au lendemain des impressionnantes manifestations aux chandelles effectuées dans le calme pour la libération des deux accusés, une nouvelle coalition vient de se former pour coordonner les manifestations pacifiques. Sous le nom de </span></span></span><a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/neix-en-peu-de-pau-una-iniciativa-per-coordinar-les-mobilizaciones-pacifiques/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>« En Peu de Pau »</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">  (littéralement « En pied de paix »), ce regroupement initié par douze organismes réunit des entités qui vont des Collectifs de pompiers aux Universités pour la démocratie. Il inclut également les deux organisations des accusés, l’ANC et Omnium Cultural. Dans la présentation, la philosophe Marina Garces, connue entre autres pour ses écrits et son engagement sur les Communs, voit cette nouvelle initiative comme « un espace d’intelligence collective basé sur la confiance contre le mécanisme de la peur ».</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Pour vous donner une idée de la répression et de l’attitude des manifestants, je propose la </span></span></span><a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/a-video-denounces-spains-authoritarianism-help-catalonia-save-europe/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>un vidéo</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> qui donne une idée de la répression et de l’attitude des manifestants. Il est réalisé par </span></span></span><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Òmnium_Cultural"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>Omnium Cultural</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">catala</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">nes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.</span></span></span></p>: large;"><u>Omnium Cultural</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">catala</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">nes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.</span></span></span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>How to equip the in<p><strong>How to equip the inhabitants with tools and methods that allow them to claim the consideration of a joint management of the social, cultural and economic resources of urban life? We believe that knowledge and mastery of legal mechanisms that allow urban commons to prosper, is an essential part of the answer to this question.</strong></p></br><p>Atlas of the Charters of the Urban Commons is to provide socio-technical device to appropriate these tools, by articulating three actions:</p></br><ol></br><li>achieve and maintain an open and interactive inventory of legal mechanisms dedicated to the implementation of urban commons.</li></br><li>provide a collective space for analysis and interpretation of the governance mechanisms of the urban commons that will produce a new shared knowledge among commoners in a cross-cultural perspective.</li></br><li>provide a space for exchange and mutual aid around the development of charters and legal instruments for the regeneration or creation of urban commons.</li></br></ol></br><p>Analysis of the Bologna regulation :</p></br><p><iframe style="width: 900px; height: 500px; border: 1px solid black;" src="https://framindmap.org/c/maps/198701/embed?zoom=1"> </iframe></p></br><p>To contribute to this work, please use<br /></br><a href="https://framindmap.org/c/maps/198701/edit">framindmap.org</a><br /></br>(You need to be identified)</p></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a></p></br><p> </p>p.org</a><br /> (You need to be identified)</p> <p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>Le 21 mars de 17:00<p><strong>Le 21 mars de 17:00 à 20:00, Venez, REMIXER LES BIENS COMMUNS, à la Fondation Charles Léopold Mayer, (38 rue Saint-Sabin – Paris). </strong></p></br><p>Le 21 mars, profitant d’une session de travail du réseau en France, nous vous proposons un moment de dialogue convivial et de partage des initiatives culturelles et médiatiques sur les biens communs avec <a href="http://www.communautique.qc.ca/">Communautique</a>, Le <a href="http://www.forumalternatives.org/">Forum Marocain des Alternatives Solidaires</a>, <a href="http://www.ker-thiossane.org/">Ker Thiossane,</a> le <a href="http://www.lartes-ifan.gouv.sn/">LARTES</a> et <a href="http://vecam.org">VECAM</a>,.</p></br><p>Nous vous invitons à partager vos initiatives au même titre que celles du réseau Remix the Commons : la mosaïque et les chapitres de la collection multimédia, et de ses membres : les Petits déjeuners en-communs, À l’école des communs à Montréal, la Réparation Communautaire pour la transition dans la justice au Maroc, Afropixel, festival d’arts numériques sur les biens communs, les Chartes de gouvernance démocratique au Sénégal…</p></br><p>Nous vous proposerons également de participer à la préparation d’une démarche de curation des médias sur les thèmes de la conférence : <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a>, qui se déroule à Berlin du 22 au 24 mai.</p></br><p>Enfin, de 19:00 à 20:00, nous vous proposerons de profiter de la présence de membres du réseau francophone des biens communs venus de Montréal, Dakar et Rabat pour faire un tour d’horizon des initiatives en cours et un point sur le fonctionnement collectif.</p></br><p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p> <p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><strong>Le 21 mars de 17:00<p><strong>Le 21 mars de 17:00 à 20:00, Venez, REMIXER LES BIENS COMMUNS, à la Fondation Charles Léopold Mayer, (38 rue Saint-Sabin – Paris). </strong></p></br><p>Le 21 mars, profitant d’une session de travail du réseau en France, nous vous proposons un moment de dialogue convivial et de partage des initiatives culturelles et médiatiques sur les biens communs avec <a href="http://www.communautique.qc.ca/">Communautique</a>, Le <a href="http://www.forumalternatives.org/">Forum Marocain des Alternatives Solidaires</a>, <a href="http://www.ker-thiossane.org/">Ker Thiossane,</a> le <a href="http://www.lartes-ifan.gouv.sn/">LARTES</a> et <a href="http://vecam.org">VECAM</a>,.</p></br><p>Nous vous invitons à partager vos initiatives au même titre que celles du réseau Remix the Commons : la mosaïque et les chapitres de la collection multimédia, et de ses membres : les Petits déjeuners en-communs, À l’école des communs à Montréal, la Réparation Communautaire pour la transition dans la justice au Maroc, Afropixel, festival d’arts numériques sur les biens communs, les Chartes de gouvernance démocratique au Sénégal…</p></br><p>Nous vous proposerons également de participer à la préparation d’une démarche de curation des médias sur les thèmes de la conférence : <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a>, qui se déroule à Berlin du 22 au 24 mai.</p></br><p>Enfin, de 19:00 à 20:00, nous vous proposerons de profiter de la présence de membres du réseau francophone des biens communs venus de Montréal, Dakar et Rabat pour faire un tour d’horizon des initiatives en cours et un point sur le fonctionnement collectif.</p></br><p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p> <p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>A great new documentary that is c<p>A great new documentary that is currently in production, documenting the water struggles around Greece. The working title of the new documentary is « Wa(te)rdrops », and it aims to present, through in-depth research and fieldwork, struggles concerning water around Greece, including the struggle against the privatization of Thessaloniki’s water company (EYATH), against the gold mines in Chalkidiki and against local water reserve appropriation efforts in Volos and Crete.</p></br><p>First few trailers in the documentary’s <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en">web page</a>. Make sure you activate the subtitles (English or Spanish) on the top right corner of the player.</p></br><p>It is being filmed by a group of militant filmmakers coordinated by researcher Nelly Psarou. The same people did « Golfland? » a few years ago, a doc about the disastrous effect of golf course development on the environment and local communities. You can watch « Golfland? » online <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php">here</a> (Soon in the Remix Catalogue). </p></br><p>It is a_proudly independent production_ relying on crowdfunding for its completion, and the outcome will be freely accessible under a creative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>reative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>A great new documentary that is c<p>A great new documentary that is currently in production, documenting the water struggles around Greece. The working title of the new documentary is « Wa(te)rdrops », and it aims to present, through in-depth research and fieldwork, struggles concerning water around Greece, including the struggle against the privatization of Thessaloniki’s water company (EYATH), against the gold mines in Chalkidiki and against local water reserve appropriation efforts in Volos and Crete.</p></br><p>First few trailers in the documentary’s <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en">web page</a>. Make sure you activate the subtitles (English or Spanish) on the top right corner of the player.</p></br><p>It is being filmed by a group of militant filmmakers coordinated by researcher Nelly Psarou. The same people did « Golfland? » a few years ago, a doc about the disastrous effect of golf course development on the environment and local communities. You can watch « Golfland? » online <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php">here</a> (Soon in the Remix Catalogue). </p></br><p>It is a_proudly independent production_ relying on crowdfunding for its completion, and the outcome will be freely accessible under a creative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>reative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>After the festival « Temps des co<p>After the festival « Temps des communes », (October 2015), a small group has decided to produce an exhibition on the commons. The idea was to do a light, self editable and easy to use collection of posters. It is dedicated to places that welcome an audience that is not particularly sensitive to the commons. We were thinking for example of community centers, libraries or schools. After a few exchanges, notably around the game <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a>, which had been prototyped by <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> a few months before during a European meeting, we produced an exhibition of 12 posters that explain and illustrate the commons.</p></br><figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" width="1240" height="1753" alt=" Expo Les communs page1 CC-BY-SA." class="size-medium" /><figcaption class="wp-caption-text"><br /></br>Expo Les communs page1 CC-BY-SA.</figcaption></figure></br><p>The exhibition proposes to discover the common through their definition and concrete illustration. The panels make us walk through different facets of the commons: the fragility of natural commons, the relationship between use and ownership, the role of hackers in the renewal of commons, the place of knowledge, and the reconquest of political space by commoners. Finally, it also proposes resources based on other cultural initiatives: Communauthèque, a best of bibliography of the 50 books on the commons, the game C@rds in common or Remix the commons of course!</p></br><p>This exhibition is a collective work leaded by Thierry Pasquier, and edited by Rosie Howe, with the support of Espace Mendès France at Poitiers, a center for scientific, technical and industrial culture in New Aquitaine, Vecam, and Remix the commons. The publication under the license « Attribution – Sharing under the same conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » allows free imagination for the diffusion and adaptation of the exhibition to each context … and languages. The next step will be to set up a dedicated website that will allow each to publish according to his/her needs. We will give you news of this project in the coming months!</p></br><p>The PDF light version of the exhibition is available on the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. In the next few weeks we will install a wiki with the content, including Pdf in high definition, texts images that can modified, as well as all associated media and InDesign sources. Do not hesitate to ask us for any specific request or offer your help.</p></br><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>edia and InDesign sources. Do not hesitate to ask us for any specific request or offer your help.</p> <p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à contributions</p> &<p>Appel à contributions</p></br><p><a title="Auteur inconnuUnknown author, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Silke_Helfrich,_Autorin,_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg"><img decoding="async" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg/1024px-Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg" alt="Silke Helfrich, Autorin, Forscherin und Aktivistin zu Gemeingütern und Commons" width="1024" /></a><br /></br>Silke Helfrich est décédée le matin du 10 novembre 2021dans un accident de montagne au Liechtenstein, alors qu’elle participait à une rencontre dans les Alpes. Elle a été la leader incontestée du mouvement des communs depuis 2009 lorsqu’elle a initié l’une des premières rencontres internationales sur les communs à Crotorf en Allemagne. Celle-ci a permis la rencontre de chercheur·se·s de nombreuses disciplines et de militant·e·s des communs, contribuant à faire advenir une nouvelle culture politique basée sur l’expérience à la fois ancestrale et moderne des communs.</p></br><blockquote><p>les communs sortent de la sphère de l’économie pour devenir un vocabulaire de l’action collective orientée vers la transition.</p></blockquote></br><p>Crottorf 2009, c’est à l’occasion de ce séminaire, qui rassemble un panel idéal d’universitaires et de militant·e·s des communs, que sera publié le <a href="http://1https://www2.world-governance.org/IMG/pdf_009._Bollier_Crottorf_-_The_Future_of_the_Commons.pdf)">Manifeste The Future of the Commons</a> et imaginées les deux conférences internationales sur les communs qui seront organisées à Berlin au siège de la Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013. Chacune d’elles rassemble près de 300 militant·e·s, universitaires, activistes et personnalités politiques venus du monde entier. Ensemble, elles marqueront un tournant pour le mouvement des communs, qui va s’épanouir, touchants tous les domaines de la vie personnelle et sociale, culturelle, économique, morale et politique, de la connaissance et du vivant. Ces conférences inscrivent les communs au coeur du projet de transition socio-écologique.</p></br><p>Pour Silke Helfrich, l’intention du mouvement des communs, qui se cristallisent au cours de ces rencontres, ne se limite pas simplement à étudier les biens communs en tant que ressources économiques ou nouvelle forme de propriétés. Elle vise à développer les communs comme un nouveau paradigme, une vision du monde qui pourrait servir à transformer profondément le système capitaliste. C’est une démarche qui s’attache à créer les conditions pour revisiter la nature même de la politique, de la culture, du droit, de l’éthique et des conceptions modernes de la vie elle-même.</p></br><p>L’impulsion donnée par le travail d’animation de Silke Helfrich touche un panel très large et varié de militant·e·s et de chercheur·se·s tels que Massimo De Angelis, Stefan Meretz, Peter Linebaugh, Silvia Federici, George Caffentzis, Michel Bauwens, Wolfgang Sachs, etc. Cette variété concerne autant les disciplines de recherche que les champs et les contextes d’actions et d’engagement qui balaient l’ensemble du spectre des sciences sociales et sciences du vivant et des mouvements sociaux mondiaux. Forte de cette dynamique, Silke Helfrich et, avec elle, les militants du mouvement des communs développent des actions qui visent à approfondir la connaissance des communs au service de la transition sociale et économique.</p></br><p>Dans le même temps, avec David Bollier et Michael Bauwens, Silke Helfrich fonde le Commons Strategies Group (CSG). (Michel Bauwens quitte le CSG en 2018), un espace de recherche et d’appel à mobilisation pour les communs à même de développer et faire circuler le discours sur les communs. Trois livres naîtront de cette collaboration. C’est d’abord les anthologies «The Wealth of the Commons » (2012) et « Patterns of Commoning » (2015). Ces ouvrages collectifs mettent en lumière les caractères des communs dans une perspective holistique et transdisciplinaire. Ces deux anthologies ont permis de présenter la diversité des communs contemporains afin de montrer qu’ils ne sont ni une relique de l’époque médiévale, ni une forme économique archaïque persistante dans le Sud global. Les communs qui y sont décrits apparaîssent comme un ensemble tout à fait contemporain et robuste d’alternatives au système marché/État.</p></br><blockquote><p>la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif</p></blockquote></br><p>Ces livres contribuent à faire connaître la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif. Cette notion va progressivement faire évoluer le discours sur les communs, passant d’une approche souvent naturaliste, principalement économique, à un processus social, culturel et politique qui croise et se nourrit des savoirs situés des acteurs et la revendication des droits sociaux, culturels et économiques portée par les mouvements sociaux (paysans, numérique, droit à la ville, féminisme, décolonial, décroissance, l’économie sociale, etc.). L’impact de ce travail est difficile de mesurer notamment du fait que le mouvement des communs ne s’est pas structuré autour d’un plaidoyer politique unifié, mais comme une culture politique renouvelée.</p></br><p>Le troisième ouvrage, « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » (2019) est une démarche ambitieuse de conceptualisation des communs en tant que système social. Il développe une synthèse théorique qui permet de décrire plus précisément la diversité empirique des communs. Inspiré par les travaux de Christopher Alexander sur le langage des formes et modèles d’action (« pattern language »), les auteurs de cet ouvrage, David Bollier et Silke Helfrich cherchent à expliquer les communs comme une forme sociale intemporelle qui échappe à l’ontologie de l’individualisme et de l’économie de marché moderne. Silke Helfrich et David Bollier rendent possible une lecture des communs comme réalités (en Italie, les militants juristes parlent de réalités sociales) qui ne peuvent être exprimées par l’épistémologie des droits de propriété ou par la « rationalité » du marché et de l’individualisme. Pour se faire, ils développent la « Triade de la mise en commun » et la notion de « propriété relationnelle », et décrivent de manière fine et détaillé un ensemble de modèles de l’action en commun : les patterns de commoning, dont ils établissent une première liste.</p></br><blockquote><p>développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays</p></blockquote></br><p>Silke Helfrich poursuivra ce travail après la publication « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » avec la volonté de le diffuser le plus largement possible auprès des acteurs engagés dans la transition sociale et environnementale. Pour cela, polyglotte, elle s’est engagée dans la traduction en plusieurs langues (allemande, espagnol, grecque, français) de l’ouvrage. Elle a aussi commencer à développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays et contextes linguistiques afin d’affiner et enrichir le corpus initial.</p></br><p>En France, la traduction de « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » est engagée. La publication est prévue pour l’automne 2022 par les Éditions ECLM. À l’occasion de cette traduction, un chantier de traduction-adaptation autour des patterns de commoning s’est aussi engagé. Celui-ci vise à explorer les formulations possibles en français des nouveaux concepts et modèles proposés dans l’ouvrage et à enrichir le corpus d’illustration des patterns déjà identifiés dans l’ouvrage puis dans les travaux de recherche menés dans divers pays. Ces travaux sont déjà mobilisés par exemple par les démarches d’École des communs, qui visent à instituer des réseaux de partage de connaissance dans des domaines comme l’alimentation ou la gouvernance, (Paris, Montreuil Toulouse, Marseille , … etc). Free, Fair and Alive aide à structurer un vocabulaire et une grammaire de l’action collective basée sur la matrice des communs, c’est à dire qui ne se définit plus à partir de la dichotomie public/privé, individuel/collectif, mais dans une approche holistique. Enfin, ces démarches invitent à revisiter la relation des communs et des commoners avec la recherche.</p></br><p>C’est pourquoi nous proposons de rendre un hommage à Silke Helfrich en permettant le partage et la poursuite de ses travaux. D’une part, il est important de rendre visible et accessible l’héritage laissé par Silke au mouvement des communs, d’autre part il est indispensable de créer les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p></br><p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>er les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p> <p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à idées !</p> <p&g<p>Appel à idées !</p></br><p>Soumettez une idée qui encourage l’Europe en laquelle nous croyons : une Europe fondée sur la solidarité et l’ouverture, façonné et nourrie par le peuple.</p></br><p>Nous vivons et travaillons dans un environnement de plus en plus complexe. À travers l’Europe et ses pays voisins, un nombre croissant de personnes sont confrontées quotidiennement à la discrimination et à l’exclusion, que ce soit sur un plan économique, politique ou culturel. </p></br><p>Un tel phénomène a pour conséquence une fragmentation croissante des sociétés, une montée de l’extrémisme et une division toujours plus grande entre les peuples, mais aussi entres les individus et les institutions qui les gouvernent.</p></br><p>Les mouvements migratoires, la méfiance envers les institutions traditionnelles et l’écart grandissant entre l’idée d’une Europe démocratique et la réalité d’un continent divisé sont parmi les plus grands défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. </p></br><p>Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils ont atteint un degré qui affecte directement les systèmes et les politiques existantes, tant au niveau national qu’au niveau européen.<br /></br>La troisième édition de l’Idea Camp portée par l’European Cultural Foundation (ECF) et intitulée « Communautés en mouvement », s’attachera à mettre en lumière les mouvements de résistance qui s’attachent à contrer des pratiques anti-démocratiques. </p></br><p>Organisé en collaboration avec Platoniq, l’Idea Camp aura lieu du 1er au 3 Mars 2017 en Espagne et réunira 50 participants dont les idées novatrices démontrent la ferme volonté d’encourager l’imagination politique, favoriser la construction de liens et contribuer au développement d’une société fondée sur le principe de justice sociale. Basé sur des valeurs de partage, d’inclusion et d’ouverture, l’Idea Camp offre aux participants une occasion unique de rencontrer des pairs venus de toute l’Europe et de ses pays voisins, dont les pratiques sont porteuses devisions différentes.<br /></br>Suite à l’appel à idées, 50 participants sont sélectionnés sur critères. ECF couvrira, pour la durée de l’Idea Camp, les frais de déplacement et de séjour en Espagne d’un représentant pour chaque idée.<br /></br>Après l’Idea Camp, les participants seront invités à soumettre une proposition concrète de recherche ou d’implémentation de leur idée. 25 propositions seront retenues et recevront une bourse de recherche et développement d’un montant maximum de 10.000 €. </p></br><p>Initié en 2014, l’Idea Camp est organisé dans le cadre de « Connected Action for the Commons », un programme d’action et de recherche développé par ECF en collaboration avec six organisation culturelles implantées dans toute l’Europe: Culture 2 Commons (Croatie), Les Têtes de l’Art (France), KrytykaPolityczna (Pologne), Oberliht (Moldavie), Platoniq – Goteo (Espagne) et Subtopia (Suède).</p></br><p>Pour soumettre votre idée, remplissez le formulaire en ligne suivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>ivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Après le festival Temps des commu<p>Après le festival Temps des communs, (octobre 2015), un petit groupe s’était retrouvé sur l’idée de produire une exposition sur les communs, légère, éditable à la demande et utilisable dans des lieux qui accueillent un public qui n’est pas spécialement sensible à ce sujet. Nous pensions alors aux centres sociaux, aux bibliothèques ou aux établissements scolaires par exemple. Après quelques échanges, notamment autour du jeu <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a> qui avait été prototypé par <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> quelques mois avant lors d’une rencontre européenne, nous avons produit 12 panneaux d’exposition qui expliquent et illustrent les communs.</p></br><figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-medium" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" alt="Expo Les communs" width="1240" height="1753" /><figcaption class="wp-caption-text">Expo Les communs – CC-BY-SA.</figcaption></figure></br><p>L’exposition propose de découvrir les communs à travers des éléments de définition et leur illustration concrète. Les panneaux font cheminer à travers différentes facettes des communs : la fragilité des communs naturels, la relation entre usage et propriété, le rôle des hackers dans le renouvellement des communs, la place de la connaissance, et la reconquête de l’espace politique par les commoners. Enfin, elle propose aussi des ressources en s’appuyant sur d’autres initiatives culturelles autour des communs : Communauthèque et sa bibliographie, le jeu C@rtes en commun ou encore Remix the commons of course !</p></br><p>L’exposition est un travail collectif autour de Thierry Pasquier, mis en forme graphique par Rosie Howe, avec le soutien de l’Espace Mendès France — Poitiers, centre de culture scientifique, technique et industrielle en Nouvelle-Aquitaine, de l’association Vecam, et de Remix the commons. La publication sous la licence « Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » permet de laisser libre court à son imagination pour la diffusion et d’adaptation de l’exposition à chaque contexte. La prochaine étape consistera à mettre en place un site Web dédié qui permettra à chacun de publier selon ses besoins. Nous vous donnerons donc des nouvelles de ce projet dans les mois qui viennent !</p></br><p>Une version PDF légère de l’exposition est disponible sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. Dans les semaines qui viennent, nous allons mettre en place un site web pour recevoir des PDF en haute définition pour l’impression en différents formats, les textes afin de permettre leur modification, correction, amendement, etc, ainsi que l’ensemble des médias associés et les sources InDesign. Le temps de mettre tout ça en place. N’hésitez pas à nous solliciter pour toute demande spécifique ou bien proposer de l’aide.</p></br><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>By Samantha Slade</p> <p<p>By Samantha Slade</p></br><p>« From where I stand today, one of the challenges of advancing an emerging movement such as the commons lies in how we build the community and how we meet in ways that embody the values of commoning. This involves the thorny question: How can we honour the vast experience and expertise on the commons and come together inclusively and equitably in a participatory commoning fashion? The Art of Hosting certainly has something to offer here, but also, and most importantly, those that are consciously living and doing the daily work of commoning, in all its complexity, have deep learnings to share to the benefit of building our collective capacity. »</p></br><p>see the <a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>ww.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>By Samantha Slade</p> <p<p>By Samantha Slade</p></br><p>« From where I stand today, one of the challenges of advancing an emerging movement such as the commons lies in how we build the community and how we meet in ways that embody the values of commoning. This involves the thorny question: How can we honour the vast experience and expertise on the commons and come together inclusively and equitably in a participatory commoning fashion? The Art of Hosting certainly has something to offer here, but also, and most importantly, those that are consciously living and doing the daily work of commoning, in all its complexity, have deep learnings to share to the benefit of building our collective capacity. »</p></br><p>see the <a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>ww.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Call for Ideas !</p> <p&<p>Call for Ideas !</p></br><p>Please submit an idea that fosters the Europe we believe in: a Europe of solidarity and openness, shaped and nurtured by people.</p></br><p>We are living and working in an increasingly complex environment. Across Europe and its neighbouring countries, more and more people are confronted with discrimination and exclusion on a daily basis – whether economically, politically or culturally. As a result, societies are becoming increasingly fragmented, extremism is on the rise, and the divisions between people – and between individuals and institutions – are growing ever wider.</p></br><p>Migration, distrust towards traditional institutions and the widening gap between the idea of a democratic Europe and the reality of a divided continent are among the biggest challenges that we are facing at present. These challenges are not new, but they have reached a degree that directly affects existing systems and policies, both at national and European levels.</p></br><p>Living with a constant flow of images and information that sustains a ‘permanent state of emergency’, we often adopt defeat, the feeling that there’s-nothing-to-be-done. However, in this worrying situation, it is heartening to see citizens gathering together and taking action: countless bottom-up local, national, and transnational initiatives are enthusiastically showing that there-is-something-to-be-done, and that a more democratic, inclusive, egalitarian, and caring society is not only desired but possible.</p></br><p>In this continent of rapidly changing communities, building bridges to help us live alongside each other is an urgent imperative. We need to reinvent and jointly value our present and develop our future together. We need to recreate shared common values and foster open and inclusive communities and societies – with a focus on social justice and human rights.</p></br><p>Co-hosted by Platoniq in Spain, ECF’s third Idea Camp will take place from 1 to 3 March 2017. Following local elections in May 2015, which have seen several major cities and smaller towns now governed by citizen lists of candidates, Spain is on track to reinvent itself amidst a hive of social, cultural, and political activism. The many exciting new challenges this hive of activity has raised include a more inclusive and participatory society, ‘a home for all’. Although not free from contradictions, there are many tangible examples across different sectors (cultural, political, economical and social) that interweave inspiring institutional and grassroots actions. The myriad of different cross-sectoral practices in Spain constitute a resourceful laboratory for sharing and highlighting ways in which communities can promote change in Europe.</p></br><p>Organized in collaboration with Platoniq, Idea Camp will be held from 1 to 3 March 2017 in Spain and will bring together 50 participants whose innovative ideas demonstrate a firm commitment to encourage political imagination, encourage building links and contribute to the development a society based on the principle of social justice. Based on shared values, inclusion and openness, Idea Camp offers participants a unique opportunity to meet peers from all over Europe and its neighboring countries, whose practices are different carrier chatted.<br /></br>Following the call for ideas, 50 participants are selected on criteria. ECF cover for the duration of the Idea Camp, the cost of travel and living in Spain a representative for each idea.<br /></br>After the Idea Camp, participants will be invited to submit a concrete proposal for research or implementation of their idea. 25 proposals will be selected and will receive a fellowship and development to a maximum of € 10,000.</p></br><p>Initiated in 2014, Idea Camp is organized within the framework of « Connected Action for the Commons », an action and research program developed by ECF in collaboration with six cultural organization established in Europe: Culture 2 Commons (Croatia), Les Têtes de l’Art (France), KrytykaPolityczna (Poland), Oberliht (Moldavia), Platoniq – Goteo (Spain) et Subtopia (Sweden).</p></br><p>To submit your idea, please fill in the application form here: http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>et Subtopia (Sweden).</p> <p>To submit your idea, please fill in the application form here: http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Cet article a été repris et publi<p>Cet article a été repris et publié initialement sur le site <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a></p></br><blockquote><p>Commons Josaphat, une plate-forme indépendante d’habitants de quartier, de militants et d’associations. C’est une des initiatives emblématiques de reconquête de la ville par ses habitants en Europe.</p></br><p>Commons Josaphat a besoin du soutien des commoners pour faire valoir le travail accomplie au cours des deux dernières années auprès des autorités publiques à Bruxelles.</p></br><p>Apportez votre soutien en envoyant votre message directement au collectif.</p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" /></p></br><p><H1>Le projet de quartier en bien commun</H1></p></br><p>Commons Josaphat veut construire une proposition de développement de la ville en bien commun sur la friche de l’ancienne gare de formation Josaphat. Un nouveau morceau de ville y sera développé dans les prochaines années. L’enjeu consiste à transformer cette réserve foncière, qui est une propriété publique, en territoire où s’érige une ville en bien commun, un quartier de ville imaginé et développé en partenariat public-citoyens. Notre proposition, résultat de deux an d’échange et de réflexion commune, est condensée <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">dans ce document</a>.</p></br><p><H1>Commons Josaphat aujourd’hui</H1></p></br><p>Le collectif continue à travailler dans un triple sens :</p></br><p>1. Occupation effective de la friche avec d’autres partenaires en vue de « faire » la ville, d’occuper déjà ses places et ses espaces en l’utilisant. L’accord sur les limites mises à l’utilisation des uns pour préserver l’utilisation des autres est un premier terrain d’expérience d’une nouvelle gouvernance ;</p></br><p>2. Développement d’un îlot « modèle » en commun. Cet îlot doit concrétiser la ville en commun (accessibilité au plus grand nombre sur le très long terme, décision collective sur les rentes foncières, intégration environnementale, économie solidaire et open source, une santé inscrite dans le dessin de la ville, ancrage dans les quartiers voisins…). Mais il doit être réaliste par apport aux nécessités des pouvoirs publics (recettes générées, temps de réalisation et quantités réalisées). Cet îlot doit servir de point d’évaluation à l’issue de la première phase du schéma directeur porté par la région ;</p></br><p> 3. Construction du rapport de conviction politique :</p></br><li>En renforçant le soutien social à la proposition « Josaphat en commun » : soutiens des associations, des académiques, des intellectuels, des syndicats, des mutualités…<br /></br>En renforçant la coopération avec les riverains pour impliquer toutes les personnes concernées par ce morceau de ville dès aujourd’hui<br /></br>En améliorant les soutiens politiques classiques : obtenir le soutien des PS, MR, FdF, Ecolo, PTB et CDH ainsi que leurs pendants néerlandophones à l’échelle régionale et communale.</br></li></br><p><H1><br /></br>Nous reproduisons ici leur appel.<br /></br></H1><br /></br>Vous avez entendu parler de Commons Josaphat au cours des deux dernières années en organisant une action en partenariat, en participant à l’appel à idées pour le développement de ce futur quartier ou aux groupes de travail qui en sont issus.</p></br><p>Peut-être avez-vous pratiqué la friche lors de l’actuel festival d’été ou encore en participant aux multiples conférences organisées autour de la possibilité de construire la ville en bien commun.</p></br><p>Nous voulons aujourd’hui mettre en lumière ces soutiens, convergences, coopérations à la production de la ville en commun pour peser dans le débat public ! </p></br><p><H1>Ce que vous pouvez faire ?</H1></p></br><p>Pour manifester votre soutien :</p></br><p>Envoyez un mail à : i<a href="mailto:deascommonsjosaphat@gmail.com">deascommonsjosaphat@gmail.com</a></p></br><p>Des associations comme le BRAL, Pass-âge, le Rassemblement Bruxellois pour l’Habitat (RBDH), les Equipes Populaires de Schaerbeek, Santé-communauté -participation asbl….l’ont déjà fait. Des académiciens tels que Christian Laval ou Tine de Moor en ont fait autant. Ces soutiens seront repris sur le site internet de Commons Josaphat et appuieront la proposition dans le débat public.</p></br><p>Pour participer à la construction des connaissances sur les communs déclinés à l’échelle de la production de la ville : envoyez un mail à : <a href="mailto:commons_jos_transversal@lists.entransition.be">commons_jos_transversal@lists.entransition.be</a></p></br><p>Pour vous engager et vous associer concrètement au projet de transition de la friche vers un quartier en bien commun. Venez aux prochains dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a></p></br><p>Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !</p> dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a></p> <p>Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Chaque troisième mardi du mois, d<p>Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à 21 h (CET – heure de Paris), Remix propose un rendez-vous public sur le modèle du « community call » pour traiter une question et partager de l’information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le domaine des communs, tout en laissant une trace pour les absents.</p></br><p>Le rendez-vous est structuré selon un protocole toujours identique : durée de 60 minutes, présentation de 5 minutes, discussion de l’objet de l’appel pendant 45 minutes et enfin, conclusion et appel au prochain appel 10 minutes. Les appels en commun font l’objet d’un enregistrement audio et d’une prise de note collective sur un pad (bloc note numérique) pour préparer la rencontre, la documenter et en garder la mémoire.</p></br><p>L’archive audio et texte des Appels en commun est accessible via le <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">wiki de Remix</a>.</p></br><p>Pour être informé des prochains appels en commun, abonnez-vous à la liste de diffusion <strong>appel@bienscommuns.org</strong> (basse fréquence) en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.</p></br><p>Remix the commons ne fait aucun autre usage, ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!</p> ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Dans le cadre de l’initiative por<p>Dans le cadre de l’initiative portée par l’UNESCO sur les futurs de l’éducation, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL, Hambourg) a publié récemment un rapport d’experts multidisciplinaires de prospective sur la culture de l’apprentissage tout au long de la vie (« <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">Lifelong Learning </a>»)*. Dans un contexte où beaucoup d’États peinent à répondre aux besoins éducatifs de base de leur population et où les inégalités d’accès à la culture et aux savoirs se creusent de plus en plus, comment (re)donner toute sa place à une culture de l’apprentissage ouverte, accessible et inclusive qui permet à toute personne de pouvoir définir et réaliser ses projets de développement de sa capacité d’agir dans un monde de plus en plus complexe et exigeant?</p></br><p>S’inscrivant directement dans la filiation humaniste de l’éducation des adultes (Commission internationale sur l’éducation au XXIe siècle, UNESCO 1996), les auteurs présentent une série de recommandations parmi lesquelles figure celle de faire de l’apprentissage tout au long de la vie un bien commun. Dans leur énoncé de vision de la situation idéale de l’apprentissage tout au long de la vie en 2050, ils décrivent :</p></br><blockquote><p> /To ensure that learning opportunities are accessible to all, learning spaces beyond educational institutions have been reinvented to promote and support learning. Besides using public spaces and infrastructure for learning, there are also learner-friendly work environments in all sectors and opportunities for self-employed people. To enhance the free availability of learning resources further, an educational commons has been developed. p. 13/ **</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" title="Les communs et l'éducation tout au long de la vie" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/r7c5UA5lluI?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>À titre de président du conseil d’administration de l’UIL, Daniel Baril, directeur général de l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (Montréal, Canada) a participé aux travaux du groupe d’expert.e.s. Dans le cadre de l’appel en commun, il nous partage ses réflexions sur le processus qui a mené à l’élaboration de ces recommandations, mais surtout sur la manière dont la notion de communs peut s’imbriquer dans l’élaboration des instruments normatifs internationaux en éducation.</p></br><p>* Document : <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">UNESCO Institute for Lifelong Learning Embracing a culture of lifelong learning: contribution to the Futures of Education initiative. UNESCO Institute for Lifelong Learning, 2020</a>.</p></br><p>** Traduction : /Afin de garantir que les possibilités d’apprentissage soient accessibles à tous, les espaces d’apprentissage au-delà des établissements d’enseignement ont été réinventés pour promouvoir et soutenir l’apprentissage. Outre l’utilisation d’espaces et d’infrastructures publics pour l’apprentissage, il existe également des environnements de travail conviviaux pour les apprenants dans tous les secteurs, et des possibilités pour les travailleurs indépendants. Afin d’améliorer encore la disponibilité gratuite des ressources d’apprentissage, un patrimoine éducatif commun a été développé. p. 13/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Every 3rd Tuesday of the month fr<p>Every 3rd Tuesday of the month from 8pm to 9pm (CET – Paris time), Remix offers a public meeting on the model of the « community call » to address a question and share information on current projects or hot topics in the field of commons, while leaving a trace for those who are absent.</p></br><p>The appointment is structured according to the same protocol: duration 60 minutes, presentation 5 minutes, discussion of the topic of the call 45 minutes and finally, conclusion and appeal for the next call 10 minutes.Audio recording and collective note-taking on a pad (digital notepad) are done and shared after the meeting, for documenting it and keeping the memory of it.</p></br><p>The audio and text archives of the Commons Calls are accessible via the <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">remix wiki </a>.</p></br><p>To be informed about future calls, send a message to the following e-mail address: <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.</p></br><div class="input-prepend">Remix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !</div>mix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !</div>)
  • Chargement/Site  + (<p>Facing economic, social and ecolo<p>Facing economic, social and ecological crises, many of us think that we must create the conditions for a transition from a productivist industrial world to an economy based on sharing knowledge commons and collaborative and contributing productions. The first challenge is to forge new concepts to understand the effects of automation and rethink the general interest and solidarity as possible horizons. For this, the state, as local and national authorities, the University and organized civil society, must invent all together, alternatives to individualism ownership and to the governance based on the duopoly state / market. </p></br><p>In Ecuador, the government held a major study to try to clarify howto create the conditions for a transition based on the commons. Several researchers and international experts were mobilized, including Michel Bauwens and Bernard Stiegler.</p></br><p>What is the role of national and local governments in the transformation of the economy towards a production of goods and services based on the principles of the commons? What should be the legal and economic instruments invented? what are the alliances between the actors involved in alternative forms of economic and social innovation needed? How to go beyond the niches successfully developed in some sectors – such as the digital economy – and enable scaling to modes of production of goods and services based on the principles of the commons?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> and <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> invite you to discuss these issues with Michel Bauwens and Bernard Stiegler during a public meeting to be held September 16, 2014 from 6:00 p.m. to 8:30 p.m. in Salle Triangle, Centre Pompidou, Paris France. </ strong><br /></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></p></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignright"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure></br><p><H2><a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">Registration</a> is over. </H2></p></br><p>More information in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>. </p></br><p>This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>. </p> <p>This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La Charte de la Forêt – <a hre<p>La Charte de la Forêt – <a href="http://www.nationalarchives.gov.uk/education/resources/magna-carta/charter-forest-1225-westminster/">Carta de Foresta</a> – publiée en 1217, est reconnue comme le premier acte officiel qui étend les protections et les droits essentielles de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta">Magna Carta</a> aux commoners anglais contre les abus de l’aristocratie. En vertu de cette charte, le peuple se voit garantir le droit l’accès aux ressources des forêts. L’impact de cette charte a été révolutionnaire. Elle est généralement considérée comme une des pierres angulaires de la Constitution Britannique et <a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html">inspiration de la Constitution Américaine</a>. Elle a permi de rendre de vastes étendues de terres aux paysans, de s’opposer au pillage des biens communs par la monarchie et l’aristocratie. Au 17ème siècle, elle inspire les Diggers et les Levellers et par la suite les protestations contre l’enclosure des terres par la bourgeoisie capitaliste. Mais elle sera abrogée en 1971, par un gouvernement conservateur, permettant ainsi la privatisation de ressources comme l’eau au bénéfice d’entreprises multinationales.</p></br><p>Aujourd’hui, les forêts demeurent des ressources essentielles pour l’habitat, la souveraineté alimentaire, et sont essentielles pour lutter contre les crises environnementales. Une <a href="http://charteroftheforest800.org/">campagne</a> de célébration de la Charte de la Forêt a commencé en Grande Bretagne au mois de Septembre et se poursuit en Novembre. La Lincoln Record Society a organisé une conférence internationale sur la Charte de la Forêt qui a débuté par un voyage en péniche sur la Tamise de Windsor à Runnymede, lieu de signature de la Magna Carta. Des experts ont présenté la Charte de la Forêt, son histoire et ses implications contemporaines. Les participants ont également pu voir l’un des exemplaires originaux et participer à une visite guidée de la Forêt de Sherwood que nous connaissons à travers l’histoire de Robin des Bois.</p></br><p>Aujourd’hui même, 7 novembre, se déroule un débat présidé par John McDonnell, Député et soutien de Jeremy Corbyn, les professeurs Peter Linebaugh et Guy Standing, et Julie Timbrell de <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. Ce débat fait parti d’un <a href="http://charteroftheforest800.org/november-2017/">programme </a> étalé sur une semaine qui appelle à la création d’un nouveau <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">Domesday Book</a>, un recensement national des propriétaires terriens britanniques et l’identification des communs ainsi qu’à une nouvelle Charte des communs et des Chartes locales. Il s’agit d’interroger la notion de propriété foncière dans un pays où elle est l’une des plus concentrée des pays occidentaux et d’élaborer des propositions politiques, y compris à travers une taxe sur la propriété foncière, pour une meilleure répartition des droits et des responsabilités sur les terres,</p></br><p>Merci à Yves Otis de m’avoir signalé l’article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta </a></p></br><p>Transcription de la Charte de la Forêt : <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Le monde a besoin d’idées pour un<p>Le monde a besoin d’idées pour un avenir meilleur et durable, mais les idées ne suffisent pas. La plate-forme FuturePerfect est une encyclopédie virtuelle reprenant les initiatives de personnes, d’organisations et d’entreprises qui ont osé passer de la pensée à l’acte. Ces histoires visent à informer sur les modes de vie alternatifs et à inciter à l’engagement citoyen.</p></br><p>Les partenaires français de FuturePerfect, l’équipe allemande de FUTURZWEI, des militants et tout public intéressé se retrouveront pour débattre du rôle des médias dans une perspective de pratiques d’économie sociale et de modes de vie durables.</p></br><div class="row"></br><div class="span12 nurText"></br><div class="span12 nurText"></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4335 size-full aligncenter" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a></p></br></div></br><p>Débat organisé dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères organisée par le FICEP et en coopération avec le festival Temps des Communs</p></br><p>Avec la participation de :</p></br><ul></br><li><strong>Barnabé Binctin</strong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li></br><li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li></br><li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>et<strong> Hélène Legay</strong>, </i>fondateurs <i>SideWays</i></li></br><li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i>fondateur <i>On passe à l’acte</i></li></br></ul></br><p>Modéré par <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI et <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p></br></div></br><div class="span12 nurText">Goethe-Institut Paris</div></br><aside class="span6 artikelspalte nurText"></br><div class="teaserBox"></br><p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /></br>75116 Paris</p></br></div></br><p>Langue: En français et en allemand<br /></br>Entrée libre, inscription : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p></br></aside></br></div>gt;, <i>Remix the commons </i></p> </div> <div class="span12 nurText">Goethe-Institut Paris</div> <aside class="span6 artikelspalte nurText"> <div class="teaserBox"> <p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /> 75116 Paris</p> </div> <p>Langue: En français et en allemand<br /> Entrée libre, inscription : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p> </aside> </div>)
  • Chargement/Site  + (<p>Les 11 et 12 novembre derniers, l<p>Les 11 et 12 novembre derniers, le <a href="http://www.deeep.org">projet DEEEP</a>, un programme co-financé par l’Union européenne, a rassemblé à Johannesburg (Afrique du Sud) 200 militants venus du monde entier, pour repenser le cadre d’action de ONG de développement et engager la construction d’un « mouvement citoyen mondial ». Cette rencontre est le point de départ d’un processus qui durera deux ans de mobilisation citoyenne pour le changement et la justice globale. Une <a href="http://movement.deeep.org">plateforme numérique</a> lui est dédiée. Au cours de cette conférence, les participants ont commencé à tirer les leçons de l’action de la société civile, de ses modes d’organisation et d’action dans différents domaines à travers le monde et produit un document,<a href="http://www.deeep.org/component/content/article/395.html"> « The Johannesburg Compass: Questions and orientations » (Boussole de Johannesburg) </a> pour définir les principes qui pourraient guider les travaux des deux prochaines années. </p></br><p>Invité à participer à ce processus, j’ai pu contribuer aux discussions et à la rédaction du texte pour le nourrir autant que possible de la notion des communs. Pensé au départ comme une déclaration de principes appuyée sur une vision partagée, ce document est devenu un guide pour le processus lui-même, basé sur quelques idées fortes telles que la nécessité de dé-coloniser nos esprits et dé-institutionnaliser les organisations du développement. Le résultat reflète la volonté de renouvellement à la fois des formes et des contenus de l’action, mais laisse sans réponse, au moins pour l’instant, les interrogations sur la nature d’un mouvement citoyen mondial si c’en est un, et sur la nature du processus des deux années de travail qui s’engagent à la suite de cette conférence. </p></br><p>Alors comment l’idée des communs pourrait-elle nourrir cette démarche ? Au-delà du processus d’écriture, le contenu du texte est assez général et plutôt généreux. Les communs y sont considérés comme des ressources à gérer. Le texte appelle à revendiquer les communs « reclaim, protect and nurture our commons », et à gérer les ressources comme des « propriétés communes » (the earth’s natural environment, ecosystems and knowledge are common property, and should be managed for the common good). Il appelle au respect de ces ressources mais ignore la dimension participative des communs. On est encore assez loin de considérer les biens communs comme des processus qui permettent de faire société, et donc comme un moyen de renforcement des communautés, d’émancipation dont les ONG pourraient se saisir pour refonder leur mode d’action.</p></br><p>Il me semble qu’aujourd’hui, un mouvement mondial de citoyens devrait révolutionner la manière pour chacun d’exercer sa citoyenneté, et d’en avoir conscience. L’un des rôles des ONG et des CSO ne devrait-il pas être de prendre en compte et accompagner la politisation de la vie quotidienne dans le domaine de la santé, de l’alimentation, de l’éducation, du travail, …. etc, en les inscrivant dans la perspective des biens communs ? Comment faire cela à une échelle massive ? Sans que cela exclue la conduite de campagnes d’action sur des objectifs stratégiques à l’échelle régionale ou mondiale, par les organisations qui composent l’infrastructure de la société civile, il s’agit de renouveler et d’articuler ce qu’en France on appelle l’éducation populaire en s’appuyant sur les pratiques sociales de voisinage et celles médiatisées par les réseaux informatiques. Une telle dynamique permettrait que chacun s’inscrive dans une perspective plus large et de donner sens pour chacun à l’agenda international. L’enjeu est donc de construire des ponts avec les multiples communautés d’appartenance, non pas pour leur offrir le leadership des ONG ou des mouvements, mais pour reconnaître et légitimer leurs leaderships aux différents échelles d’exercice du pouvoir (du local au mondial). </p></br><p>A entendre les participants à la conférence de Johannesbourg, on dirait qu’il faut en passer aussi par la (re)découverte des communs au sein même des organisations (ce qui fait projet commun), quelque soit leur taille ou leur objet pour les refonder. Cela peut être une perspective à l’échelle de l’organisation (ONG/OCS) pour poursuivre le travail engagé à Johburg. Dans ce sens, mieux vaudra nommer et travailler sur SES communs que définir LES communs et essayer de transformer les organisations en travaillant sur leurs valeurs, leur projet et actions plutôt que de chercher un cadre théorique ou idéologique général. </p></br><p>Une autre piste consiste à partager les leçons des activistes des communs immatériels et de la connaissance, qui depuis l’émergence de l’informatique ont su construire un mouvement qui défend ses valeurs, des formes de collaboration distribuées, l’ouverture et la liberté, le partage et la solidarité, l’émancipation personnelle et la participation au collectif, l’agir à petite échelle tout en s’inscrivant dans une vision universelle. Ce mouvement est globalement invisible en tant que mouvement pour les personnes qui n’en sont pas les militants. Chacun utilise des logiciels libres, accède à la culture et au savoir libre, la plupart du temps sans y prêter attention. Pourtant les organisations du savoir et de la culture libre se sont structurées et sont des « ONG » ou des « OCS » de poids. Il suffit pour s’en rendre compte de considérer les plus visibles du public comme wikimédia fondation, ou le poids de ce mouvement dans le secteur industriel (IBM, Android, …) ou encore le travail des groupes de pression (EFF, Quadrature du net, …) pour s’en rendre compte. C’est un mouvement à maturité. Cette expérience et la culture qu’elle développe vaut la peine d’être partagée. Ne serait-il pas utile de penser un mouvement équivalent dans le domaine des communs matériels, urbains, ruraux et naturels ? </p></br><p>Frédéric Sultan </p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Les 11 et 12 novembre derniers, l<p>Les 11 et 12 novembre derniers, le <a href="http://www.deeep.org">projet DEEEP</a>, un programme co-financé par l’Union européenne, a rassemblé à Johannesburg (Afrique du Sud) 200 militants venus du monde entier, pour repenser le cadre d’action de ONG de développement et engager la construction d’un « mouvement citoyen mondial ». Cette rencontre est le point de départ d’un processus qui durera deux ans de mobilisation citoyenne pour le changement et la justice globale. Une <a href="http://movement.deeep.org">plateforme numérique</a> lui est dédiée. Au cours de cette conférence, les participants ont commencé à tirer les leçons de l’action de la société civile, de ses modes d’organisation et d’action dans différents domaines à travers le monde et produit un document,<a href="http://www.deeep.org/component/content/article/395.html"> « The Johannesburg Compass: Questions and orientations » (Boussole de Johannesburg) </a> pour définir les principes qui pourraient guider les travaux des deux prochaines années. </p></br><p>Invité à participer à ce processus, j’ai pu contribuer aux discussions et à la rédaction du texte pour le nourrir autant que possible de la notion des communs. Pensé au départ comme une déclaration de principes appuyée sur une vision partagée, ce document est devenu un guide pour le processus lui-même, basé sur quelques idées fortes telles que la nécessité de dé-coloniser nos esprits et dé-institutionnaliser les organisations du développement. Le résultat reflète la volonté de renouvellement à la fois des formes et des contenus de l’action, mais laisse sans réponse, au moins pour l’instant, les interrogations sur la nature d’un mouvement citoyen mondial si c’en est un, et sur la nature du processus des deux années de travail qui s’engagent à la suite de cette conférence. </p></br><p>Alors comment l’idée des communs pourrait-elle nourrir cette démarche ? Au-delà du processus d’écriture, le contenu du texte est assez général et plutôt généreux. Les communs y sont considérés comme des ressources à gérer. Le texte appelle à revendiquer les communs « reclaim, protect and nurture our commons », et à gérer les ressources comme des « propriétés communes » (the earth’s natural environment, ecosystems and knowledge are common property, and should be managed for the common good). Il appelle au respect de ces ressources mais ignore la dimension participative des communs. On est encore assez loin de considérer les biens communs comme des processus qui permettent de faire société, et donc comme un moyen de renforcement des communautés, d’émancipation dont les ONG pourraient se saisir pour refonder leur mode d’action.</p></br><p>Il me semble qu’aujourd’hui, un mouvement mondial de citoyens devrait révolutionner la manière pour chacun d’exercer sa citoyenneté, et d’en avoir conscience. L’un des rôles des ONG et des CSO ne devrait-il pas être de prendre en compte et accompagner la politisation de la vie quotidienne dans le domaine de la santé, de l’alimentation, de l’éducation, du travail, …. etc, en les inscrivant dans la perspective des biens communs ? Comment faire cela à une échelle massive ? Sans que cela exclue la conduite de campagnes d’action sur des objectifs stratégiques à l’échelle régionale ou mondiale, par les organisations qui composent l’infrastructure de la société civile, il s’agit de renouveler et d’articuler ce qu’en France on appelle l’éducation populaire en s’appuyant sur les pratiques sociales de voisinage et celles médiatisées par les réseaux informatiques. Une telle dynamique permettrait que chacun s’inscrive dans une perspective plus large et de donner sens pour chacun à l’agenda international. L’enjeu est donc de construire des ponts avec les multiples communautés d’appartenance, non pas pour leur offrir le leadership des ONG ou des mouvements, mais pour reconnaître et légitimer leurs leaderships aux différents échelles d’exercice du pouvoir (du local au mondial). </p></br><p>A entendre les participants à la conférence de Johannesbourg, on dirait qu’il faut en passer aussi par la (re)découverte des communs au sein même des organisations (ce qui fait projet commun), quelque soit leur taille ou leur objet pour les refonder. Cela peut être une perspective à l’échelle de l’organisation (ONG/OCS) pour poursuivre le travail engagé à Johburg. Dans ce sens, mieux vaudra nommer et travailler sur SES communs que définir LES communs et essayer de transformer les organisations en travaillant sur leurs valeurs, leur projet et actions plutôt que de chercher un cadre théorique ou idéologique général. </p></br><p>Une autre piste consiste à partager les leçons des activistes des communs immatériels et de la connaissance, qui depuis l’émergence de l’informatique ont su construire un mouvement qui défend ses valeurs, des formes de collaboration distribuées, l’ouverture et la liberté, le partage et la solidarité, l’émancipation personnelle et la participation au collectif, l’agir à petite échelle tout en s’inscrivant dans une vision universelle. Ce mouvement est globalement invisible en tant que mouvement pour les personnes qui n’en sont pas les militants. Chacun utilise des logiciels libres, accède à la culture et au savoir libre, la plupart du temps sans y prêter attention. Pourtant les organisations du savoir et de la culture libre se sont structurées et sont des « ONG » ou des « OCS » de poids. Il suffit pour s’en rendre compte de considérer les plus visibles du public comme wikimédia fondation, ou le poids de ce mouvement dans le secteur industriel (IBM, Android, …) ou encore le travail des groupes de pression (EFF, Quadrature du net, …) pour s’en rendre compte. C’est un mouvement à maturité. Cette expérience et la culture qu’elle développe vaut la peine d’être partagée. Ne serait-il pas utile de penser un mouvement équivalent dans le domaine des communs matériels, urbains, ruraux et naturels ? </p></br><p>Frédéric Sultan </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Les récentes élections municipale<p>Les récentes élections municipales et de quelques unes des communautés autonomes (régions) bouleversent l’échiquier politique espagnol. Les victoires inattendues aux municipales de nouvelles coalitions citoyennes issues des mouvements associatifs et de petits partis de gauche combinées à l’ irruption décisive des nouveaux partis nationaux Podemos et Ciudadanos dans les communautés autonomes met en échec le bipartidisme (Parti Populaire/Parti Socialiste) dominant depuis la Transition  démocratique de 1975. Vainqueurs dans 7 grandes villes  du nord au sud du pays dont les trois plus importantes , Madrid, Barcelone et Valencia, ces coalitions appellent à une transition d’un autre type en bousculant les mentalités et la culture politique et en forçant, dans la plupart des cas, à gouverner en mode minoritaire c’est à dire à composer avec les différents partis. À noter ici que le jeune parti de gauche Podemos qui a fait une apparition fulgurante au niveau européen en 2014 et fait aujourd’hui une entrée remarquée dans les communautés autonomes ne présentait pas de candidats aux municipales mais participait ou, le plus souvent, appuyait les coalitions citoyennes dans plusieurs villes.</p></br><h2>Ré-inventer les communs urbains du XXIème siècle</h2></br><p>Les nouveaux venus dans l’espace politique municipal se réclament des Communs allant pour certains jusqu’à associer ce terme à leur sigle : Barcelona en Comù, Zaragoza en Comun. Une lecture tant des programmes que des processus d’élaboration de ceux-ci montrent que, loin d’un simple effet de mode, la référence aux communs, introduit un nouveau discours et un nouvel horizon politique mais surtout une nouvelle manière de faire de la politique . Les nouveaux élus sont issus des mouvements sociaux et font leurs premiers pas en politique active. Leurs « non-partis » ont, pour la plupart , au plus une année d’existence mais les associations où ils ont milité ont connu des mobilisations et des victoires locales significatives. À y regarder de plus près, la nouvelle culture politique qu’ils proposent est ancrée dans des traditions de luttes urbaines aujourd’hui revues et améliorées par les initiatives citoyennes issues de la crise de 2008, des indignados en 2011 et des différentes «  marées » ou mobilisations qui ont suivi dans les domaines du logement, de la santé, de l’éducation, de la culture et de l’écologie urbaine. Ces traditions d’autogestion et d’ « auto-gouvernement » aux racines le plus souvent libertaires et connues sous le nom de « municipalisme » ont été revisitées par les cultures et pratiques des mouvements anti-croissance, écologiste, altermondialiste et de culture libre dans la foulée et dans l’esprit des indignados de 2011 avec une maîtrise et une utilisation raisonnée et intelligente des nouvelles technologies et des médias audiovisuels.</p></br><p>Les défis qui attendent ce nouveau municipalisme sont immenses dans un pays où au lendemain même des élections du 24 mai deux rapports internationaux faisaient état, l’un (1), d’une augmentation exponentielle (de 9 à 18%) de la pauvreté depuis le début de la crise et l’autre (2), de l’augmentation des grandes fortunes (40%) pendant la même période. Pour rajouter à la morosité régnante et bien planter le décor, le FMI n’a pas manqué, quelques jours avant les investitures municipales, de féliciter le gouvernement espagnol pour ses résultats économiques « encourageants » tout en lui rappelant qu’il devait continuer ses mesures d’austérité en augmentant les impôts indirects, en coupant les dépenses de santé et d’éducation et en baissant les salaires. Fallait-il s’attendre à moins des chantres de l’austérité ?</p></br><h2>Un Bien Vivre dans la dignité restaurée</h2></br><p>Mais cela ne semble pas entamer la confiance des nouveaux titulaires des mairies qui ont mené campagne et bâti leur programme sur des politiques anti-austérité et mettent déjà en place, comme à Barcelone, les mesures de leur « plan de choc » sur le logement, l’alimentation, l’accès garanti et à moindre coût aux services de base, le transport et une allocation municipale. Ce plan auquel ils consacrent des budgets significatifs de façon jusque là inédite au niveau municipal, vise à contrer la « déshumanisation » des politiques d’austérité et « restaurer la dignité » des personnes les plus démunies .</p></br><p>Cependant, l’ambition affichée des nouvelles administrations va bien au delà de ces mesures d’urgence des premiers mois de leur mandat. Ils veulent faire de leurs villes des lieux d’expérimentation et de promotion d’un Bien Vivre urbain qui interpelle les politiques sociales et économiques autant que les compétences et les pratiques démocratiques au plan municipal mais aussi régional, national et international. Dans son discours inaugural à la mairie de Barcelone, Ada Colau a évoqué la création « d’un réseau des villes démocratiques d’Europe du sud ».</p></br><h2>Transparence et Participation</h2></br><p>Cette petite révolution dans la culture et la pratique politique se fait dans la transparence la plus totale, en se donnant un code d’éthique, en réduisant les salaires des élus et supprimant leurs divers avantages collatéraux (voitures de service, perdiems, etc.), et surtout, en misant sur l’intelligence collective et la participation effective des citoyens. Beaucoup de ceux-ci sont d’ailleurs d ‘ores et déjà partie prenante du programme de la municipalité pour y avoir contribué avant et pendant la campagne au cours des nombreuses assemblées de « voisins » dans les quartiers et des différents moments de « crowdsourcing » sur une plateforme virtuelle. Le programme très structuré qui en résulte reste ouvert et est une invitation à participer. La page web de Barcelona en Comù l’annonce d’emblée : «  Le programme que tu as devant les yeux est un programme En Commun et, comme tu pourras voir, cela suppose un changement très important par rapport aux programmes politiques traditionnels. (…) c’est un document qui prétend être utile au dialogue citoyen. (…) »(3)</p></br><p>Lors de l’acte inaugural Ada Colau affirmait qu’  « il est indispensable de créer une nouvelle forme de gouvernance » , rappelait qu’elle n’est que « l’une des milliers de voisines » , qu’elle compte « gouverner en obéissant » et que si son équipe ne fait pas ce qui est promis dans le programme :«  Mettez nous dehors!». Les milliers de personnes qui l’attendaient sur la Place Saint Jaume à la fin de son discours diffusé sur de grands écrans, l’ont accueillie avec le « Si se puede » (Oui, c’est possible) qui avait scandé toutes les assemblées au cours de la campagne. Dans une foule dense où elle avait du mal à avancer mais visiblement à l’aise au milieu de ses « voisins », compagnons et partisans, Ada a retrouvé les mots et la manière de la présidente et militante de la PAH (4). Et à cette multitude enthousiaste elle pouvait dire avec un grand sourire « ça va être dur de gouverner  mais nous ne sommes pas seuls » et appeler à participer et se responsabiliser. Elle concluait en parlant d’empathie<br /></br>et en invitant à organiser une manifestation de soutien aux travailleurs de la compagnie de téléphonie Movistar, présents dans la foule, dont elle avait appuyé la grève avant et pendant la campagne.</p></br><p>Le ton est donné et donne à penser qu’avec les communs c’est aussi les Indignés qui sont entrés à l’Hotel de Ville.</p></br><h2>Le réalisme des communs.</h2></br><p>Dans un article intitulé « L’heure est au réalisme » Josep Ramoneda, chroniqueur du quotidien barcelonais ARA, opposait les propositions de Barcelone en Commun aux derniers diktats du FMI en montrant que les « utopistes nihilistes » , termes souvent utilisés par les médias et le parti au pouvoir pour dénigrer les alternatives de gauche, sont plutôt du côté des tenants du néolobéralisme incapables de sortir de la crise et creusant les inégalités. Il concluait en disant : « Soyons réalistes, pensons au bien commun »(5) Commentaire assez surprenant dans ce journal en langue catalane plus connu pour son indépendentisme que son « commun-isme ». Commentaire qui laisse entendre que les communs ne sont pas seulement entrés dans les hôtels de ville mais aussi dans l’imaginaire collectif et le discours politique et qu’il faudra maintenant compter avec eux.</p></br><h2>Un laboratoire vivant qui invite au commoning</h2></br><p>Le mouvement émergeant des commoners et apprentis commoners du local à l’international devront prêter une attention particulière à ce véritable laboratoire vivant des communs urbains.</p></br><p>Il y a beaucoup à apprendre de ces communs en action sur la nature même des communs, le faire en commun (commoning) et la possible transition vers une société des communs? C’est aussi une occasion unique de pouvoir y contribuer de « pair à pair » en y apportant les compétences, expériences et expertises développées sous différentes latitudes et dans les différents contextes socio-culturels où se réinventent les communs depuis une dizaine d’années.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi, Barcelone, 17 juin 2015</strong></p></br><p>(1) Rapport de l’OCDE mai 2015 <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en">http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en</a><br /></br>(2) Rapport réalisé par Capgemini et Royal Bank of Canada (RBC) Wealth Management. (El Pais du 17 juin 2015)<br /></br>(3) <a href="https://barcelonaencomu.cat">https://barcelonaencomu.cat</a><br /></br>(4) PAH Plateforme des affectés par l’hypothèque ( contre les expulsions) créée en 2009 à Barcelone et qui compte aujourd’hui 200 associations en Espagne.<br /></br>(5) ARA du 10 juin 2015</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Lors de la dernière rencontre du <p>Lors de la dernière rencontre du réseau francophone des biens communs, les démarches d’éducation populaire ont été évoquées à plusieurs reprises. Des groupes de travail doivent se mettre en place afin de poursuivre dans cette logique, dont un notamment, autour de l’idée d’école ou d’université populaire des communs.</p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012.  </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post  détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer  de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à  définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer  en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.  <br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan  http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>rcelona</li>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Lors de la dernière rencontre du <p>Lors de la dernière rencontre du réseau francophone des biens communs, les démarches d’éducation populaire ont été évoquées à plusieurs reprises. Des groupes de travail doivent se mettre en place afin de poursuivre dans cette logique, dont un notamment, autour de l’idée d’école ou d’université populaire des communs.</p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012.  </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post  détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer  de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à  définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer  en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.  <br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan  http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>rcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>Maxime Combes a produit un <a <p>Maxime Combes a produit un <a href="https://www.boell.de/en/2014/01/21/valuing-natural-capital-or-devaluing-nature">rapport sur le premier « Forum mondial sur le capital naturel »</a> qui se déroulait fin novembre 2013 à Edimbourg.</p></br><p>Ce document décrypte le processus d’élaboration des nouveaux outils de comptabilité du « capital naturel » qui valorise la nature et les services éco-systémiques en capital à grande échelle. Cette démarche est aune traduction très concrète de Rio+20 et de l’économie verte qui se justifie encore avec l’argument de la tragédie des communs.</p></br><p>On est face à un enjeu majeur pour les communs dits naturels. Il confirme l’importance de définir des outils et les principes de gestion qui permettent de préserver les communs et la nature.</p></br><p>Rapport réalisé pour la Fondation Heinrich Boll</p>.</p> <p>Rapport réalisé pour la Fondation Heinrich Boll</p>)
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  • Chargement/Site  + (<p>Maxime Combes produced a <a hr<p>Maxime Combes produced a <a href="http://www.boell.de/en/2014/01/21/valuing-natural-capital-or-devaluing-nature"> report on the first « Global Forum on natural capital » </a> which took place in late November 2013 in Edinburgh (Scotland).</p></br><p>The document decrypts the process of developing new tools for natural capital accounting based on the valuation of the natural and ecosystemic services in large-scale capital. This approach is a very concrete translation of the consequences of Rio +20 results and the green economy that continues to be justified with the argument of the tragedy of the commons.</p></br><p>We are facing a major challenge for so-called natural commons. It confirms the importance of defining the tools of accounting and management principles that preserve commons and nature.</p></br><p>Report for the Heinrich Boll Foundation </p>hat preserve commons and nature.</p> <p>Report for the Heinrich Boll Foundation </p>)
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  • Chargement/Site  + (<p>Organisé par Remix The Commons, V<p>Organisé par Remix The Commons, VECAM et la radio Libre@Toi</p></br><blockquote><p>Projection débat : Les communs dans l’espace politique,<br /></br>retransmis en direct par la radio Libre@Toi,<br /></br>le 7 avril 2017, de 18:30 à 20:30<br /></br>à la Fondation pour le Progrès de l’Homme, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></blockquote></br><p><H2>Quels sont les rapports des communs à la politique ?</H2></p></br><p>Entre conquête du pouvoir par les candidats aux couleurs des communs dans les grandes villes espagnoles , introduction dans la constitution du « buen vivir » (Bien vivre) en Bolivie et en Équateur, développement de chartes des communs à l’échelle des communautés en Grande Bretagne et adoption de règlements pour la protection des biens communs par les villes italiennes, ZADisme et expérience zapatiste, assemblées de commoners à travers le monde occidental, … ces dernières années ont vu les communs enrichir leur expérience du politique. Comment celle-ci peut-elle nous inspirer en France ?</p></br><p>Venez débattre à la suite de la projection du court documentaire « Les communs dans l’espace politique » (23′), réalisé à partir des témoignages des acteurs impliqués dans toutes ces initiatives, de la place des communs dans la transformation de la politique, des leçons qui peuvent être tirées de certaines de ces expériences, des défis et des dynamiques portées par le mouvement des communs.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" class="aligncenter size-full wp-image-4658" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>Au moment où la campagne des présidentielles bat son plein. Quel candidat n’a pas encore intégré dans son vocabulaire cette notion, jouant parfois sur la polysémie des termes et naviguant entre « Bien Commun », « communs » ou « biens communs »? Cet écho signale à la fois une grande pénétration de cette notion dans la société et un besoin de donner une consistance plus forte autour de l’idée que nous sommes capables de développer des mécanismes de coopération qui repartent de nos besoins et des usages pour construire de nouveaux droits.</p></br><p>Au cours de ce débat, nous nous intéresserons plus à la transformation des pratiques possibles dans la séquence politique qui est la notre, élections, perte de crédit du système institutionnel, qu’à faire l’inventaire ou le comparatif des mesures ou des promesses électorales des candidats et des partis.</p></br><p>« Les communs dans l’espace politique » (23′) est un document réalisé à partir d’interviews de militants rencontrés à l’occasion du Forum Social Mondial et du Forum mondial de l’économie sociale GSEF qui se sont déroulés à Montréal en Août et Septembre 2016. Le documentaire et les interviews seront disponibles sur le site http://remixthecommons.org dans les prochains jours.</p></br><p>Remix Biens Communs est un espace interculturel de partage et de co-création de documents multimédias sur les biens communs. Le projet est porté par un collectif interculturel, composé de personnes et d’organisations qui pensent que le recueil, l’échange et le remix des récits, des définitions et des images … des biens communs sont une manière active et conviviale de s’approprier cette notion et de la diffuser dans la société. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></p></br><p>La radio Libre @ Toi diffusera ce débat en direct et podcast, préfigurant ainsi les activités de la radio Causes Communes sur les ondes en région Ile de France. <a href="http://asso.libre-a-toi.org">http://asso.libre-a-toi.org</a></p></br><p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Organized by Remix The Commons, V<p>Organized by Remix The Commons, VECAM and radio Libre @ Toi</p></br><blockquote><p>Projection debate: Commons in political space,<br /></br>Broadcast live by the radio Libre @ Toi,<br /></br>7 April 2017, from 18:30 to 20:30<br /></br>At the Foundation for the Progress of Man, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></br><h2>What are the relations between commons and politic?</h2></br><p>After the conquest of city governement by the commons candidates in the large Spanish cities, the introduction in the constitution of « buen vivir » (Bolivia and Ecuador), the development of community’s charters in Great Britain and the regulations for the protection of the common goods by Italian cities, ZADIism and Zapatista experience, assemblies of commoners throughout the Western world, … recent years have seen the commons enrich their experience of politics. How can it inspire us in France?</p></br><p>Come to debate after the screening of the short documentary « Les communs dans l’espace politique » (23 ‘), based on the testimonies of the actors involved in all these initiatives, of the place of the commons in the transformation of politics, the lessons that can be drawn from some of these experiences, and the challenges and dynamics of the commons movement.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4658" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>At the moment when the presidential campaign is in full swing in France. Which candidate has not yet incorporated this notion in his vocabulary, sometimes playing on the polysemy of terms and sailing between « Common Good », « common » or « common goods »? This echo indicates both a great penetration of this notion in society and a need to give a stronger consistency around the idea that we are able to develop mechanisms of cooperation that start from our needs and usages to build new rights.</p></br><p>In this debate, we will focus more on the transformation of possible practices in the French political sequence, elections, loss of credit for the institutional system, than to make an inventory or a comparison of electoral measures or promises of the candidates and parties.</p></br><p>« The commons in the political space » (23 ‘) is a document realized from interviews of activists met on the occasion of the World Social Forum and the World Forum of social economy GSEF which took place in Montreal in August and September 2016. The documentary and interviews will be available on http://remixthecommons.org in the coming days.</p></br><p>Remix The Commons is an intercultural space for sharing and co-creating multimedia documents on the commons. The project is carried out by an intercultural collective composed of people and organizations who believe that the collection, exchange and remix of stories, definitions and images … of the commons are an active and convivial way to disseminate it in society. <a href="http://remixthecommons.org"> http://remixthecommons.org </a></p></br><p>Radio Libre @ Toi will broadcast this live debate and podcast, prefiguring the activities of the radio Causes Communes on the airwaves. <a href="http://asso.libre-a-toi.org"> http://asso.libre-a-toi.org </a></p></br><p>Vecam is an association that contributes to the political and social decoding of the digital age since 1995. <a href="http://vecam.org"> http://vecam.org </a></p></blockquote>gt;</p> <p>Vecam is an association that contributes to the political and social decoding of the digital age since 1995. <a href="http://vecam.org"> http://vecam.org </a></p></blockquote>)
  • Chargement/Site  + (<p>Original : <a href="https://bl<p>Original : <a href="https://blogs.mediapart.fr/gkrikorian/blog/260920/refuser-de-financer-la-recherche-vaccinale-en-double-aveugle">Refuser de financer la recherche vaccinale en «double aveugle»</a> 26 sept. 2020</p></br><blockquote><p>The scale of the COVID epidemic has led to strong and rapid public commitments by national governments. In particular, more than 10 billion Euros have been released in just a few months for vaccine research. Public investment and collective risk should go hand in hand with full transparency in the use of funds and research results. But the reality is very different.</p></blockquote></br><p>In normal times State support to medical research that takes place via funding of research programmes and public research institutions, partnerships with private firms, tax credits and of course, the purchase or reimbursement of health products, generally goes unnoticed. The billions being spent currently on for vaccine for Covid19 gives an unusually high-profile to the massive and dazzling involvement of public authorities in this medical research. This therefore justifies the common sense view that any effective vaccines that are developed should be considered and treated as common goods, i.e. an essential resource developed through a collective effort, whose production and access should be organised and governed in a transparent and collective manner.</p></br><p>However, the opacity which usually prevails in the pharmaceutical economy and the control by a few actors, is still in place. On the one hand, countries with more resources are seeking to monopolise the first (and best) future vaccines through bilateral contracts with firms: the United States, France, the United Kingdom, Italy, etc. have signed agreements with AstraZeneca, BioNTech and Pfizer, Novavax, Moderna, GSK, Johnson & Johnson, etc. They wish to cover themselves politically by securing access to possible vaccines for part of their population, but clearly do not feel more accountable than that for the use of public resources. They transfer massive amounts of public money to industry while leaving the corporations with property rights over future products, and keeping their people unaware of any of the details and the conditions of the use of the billions.</p></br><p>The big pharmaceutical companies, on the other hand, are proving to be very bold and are using the situation to push their lobbying agenda forward. In addition to colossal public funding for Research & Development (R&D) they require the advance purchase of large quantities of the potential vaccines that will be developed. They also demand streamlined product registration systems that exempt them from providing all the data for efficacy and safety usually required, and at the same time they wish to be relieved of responsibility in the event of side effects and even be compensated by governments. Meanwhile they claim the need for confidentiality of contracts, clinical trial results, manufacturing costs and pricing structures for future vaccines – all in the name of business secrecy.</p></br><p>The firms want to take the risk out of their actions as much as possible while still ensuring their profits. The public in contrast should assume the risks, both financial and health-related. The public finances and supplies hospitals, medical staff and volunteers by the hundreds of thousands throughout the world1. The public invests its resources without any guarantee of effectiveness or protection from dangerous side effects, or even any control over effectiveness or possibilities of dangerous side effects (since the requirements of the drug agencies are being revised downwards. The Food and Drug Administration (FDA) has led the way2 and the European Medical Agency (EMA) seems determined to do the same). The public to which we all belong does not have the capacity to appreciate what prices should be – since it has no access to cost data, nor to the exact sums that are granted to individual firms, the conditions under which these sums are allocated, or even to the CVs of the handful of « experts » who negotiate with the industry.</p></br><p>The leaders of many Western countries condemned or ridiculed the positions taken by former US president Donald Trump, denounced those of conspirators and demagogues of all stripes, and claim to be the proponents of science, the real science, the one based on evidence and validated methods (« evidence-based »). However, under the pretext of urgency, the requirements are being scrapped, the transparency within the pharmaceutical field that has emerged in recent years as an imperative social demand and a political necessity is being pushed aside3. The collective risks that the world’s population is currently taking for the development of vaccines justifies public access to the results of vaccine trials in real time, to allow the greatest number of scientists (from the public, private and civil society sectors) to independently analyse the data and understand what these candidate vaccines will do not only to the virus but also to the organisms of the individuals vaccinated. This is especially true when testing technologies that have never been validated before (such as messenger RNA vaccines).<br /></br>And yet, things continue to be done in the secrecy demanded by a handful of firms – the new « double blind ».</p></br><p>In these conditions, in demanding equitable access to the COVID vaccine, there is a growing feeling that this is above all a manoeuvre in the service of a few firms. In the name of the right to access, and because we know that there will be no effective fight against the virus on a global scale without sharing technologies, we demand access for all. But we cannot ignore the fact that, despite the rhetoric, no real solidarity is being put in place. The COVAX initiative is collecting crumbs, and behind what looks like a charity mechanism on the fringes, we are witnessing the consolidation of an international practice of pre-purchasing (« market advance commitment ») without clear information on costs, funding received by each companies, contracts or prices, the vast majority of which benefits the multinationals. The social demand for access then serves above all to justify the rush of public commitments without transparency or conditions; and one accepts turning a blind eye to an absurd economy, which corrupts science and medicine and makes global health look like a playground for financiers and other investment funds.</p></br><p>As the experiences of 2020 have shown, and in particular with the fiasco in terms of care capacity and shortages of basic health products in wealthy countries, this global epidemic should lead us to seriously review the way we fund medical research and health: how we govern public resources, protect the public interest and involve the public in achieving access to health for all. Instead of this necessary reformulation of public health policies, we are witnessing a forced shift to a market logic that benefits only a few actors, and every day excludes a little more people from the right to health, in poor countries as well as in rich countries.</p></br><p>(*) The practice of double-blinding in clinical trials consists of ensuring that neither the doctor nor the patient knows whether it is the active product being tested or a placebo that is being used. On the other hand the « double-blind » approach to research funding, which consists of refusing to make public, information on the use of resources and the results of trials leaving the public « blind », – is totally inappropriate. One scenario is designed to create impartiality and fairness the other to favour special interests and create injustice. </p></br><p>1 Many candidate vaccines have been or still are currently being tested in dozens of phase III trials, i.e. efficacy and benefit/risk ratio trials on volunteers; and nearly 200 candidate vaccines are being developed worldwide. See the Landscape of COVID-19, a World Health Organization (WHO) candidate vaccine: https://www.who.int/publications/m/item/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines</p></br><p>2 See statements by Stephen Hahn, Director of the Food and Drug Administration (FDA) at the end of August 2020: https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a</p></br><p>3 See the resolution adopted by the WHO on 28 May 2019: https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=yRefuser to fund « double-blind » vaccine research</p>gt;3 See the resolution adopted by the WHO on 28 May 2019: https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=yRefuser to fund « double-blind » vaccine research</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Original publication from <a h<p>Original publication from <a href="https://blog.p2pfoundation.net/european-commons-assembly-at-medialab-prado/2017/07/24">P2P Fondation blog</a></p></br><blockquote><p>The European Commons Assembly (ECA) is a network of grassroots initiatives promoting commons management practices at the European level. The next stop for the network will be Medialab Prado, Madrid. These activities are part of the Transeuropa Festival program, a large meeting of political, social and environmental alternatives.</p></blockquote></br><p>The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th.</p></br><p>Form</p></br><p><a title="18.05.16 Taller" href="https://www.flickr.com/photos/medialab-prado/28100107155/" data-flickr-embed="true" data-footer="true"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://farm8.staticflickr.com/7379/28100107155_1659853c90_c.jpg" alt="18.05.16 Taller" width="800" height="500" /></a><script async src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" charset="utf-8"></script></p></br><p>The European Commons Assembly was launched in November 2016 with public events that took place in several spaces in Brussels, Belgium, including the Zinneke social center and European Parliament. This meeting gathered from different parts of Europe more than 150 commoners to promote public policies for the commons at the European level and to develop mutual support networks that enable long-term sustainability..</p></br><p>The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th. Proposed topics related to the urban commons include:</p></br><ul></br><li>Public space<br /></br>Migrations and refugees<br /></br>Citizen participation in urban politics<br /></br>Culture<br /></br>Food<br /></br>Housing<br /></br>Health<br /></br>Currency and financing for the commons<br /></br>Laws and legal mechanisms to protect the commons<br /></br>Technology for citizenship.</li></br></ul></br><p>You may also propose a topic not already on this list; fill out the form to propose the organization of a specific workshop, and/or to participate in any of the workshops that you find interesting.</p></br><p>Each workshop will be co-organized by both a local and an international community project around the proposed topic. Workshops will be coordinated to offer valuable knowledge and strategies to apply to other, ongoing experiences. To this end, the ECA Madrid coordination team will hold several video conferences to connect the different initiatives and develop the workshop contents prior to the meeting. Workshops will employ facilitation methodology designed to guide the coordination team members in structuring and eventual documentation of the contents generated.</p></br><p>When completing the form, you may indicate if you need the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.</p></br><p>You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.</p>the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.</p> <p>You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Project « Justice transitionnelle<p>Project « Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine » plans to share those extremely important Moroccan experiences about transitional justice and community reparation. </p></br><p>In Morocco, from 1959 to 1999, Former King Hassan II often ruled his country with an iron fist. That period is called as the years of lead in Morocco, during which those who were considered a threat to the regime were subject to a wide range of human rights violations. Thousands were subjected to arbitrary arrest, torture, and enforced disappearance, leaving behind a bitter legacy.</p></br><p>However, starting in the early 1990s, a gradual process of dealing with the past began to take root, culminating most recently in the work of the Moroccan Equity and Reconciliation Commission (Instance Équité et Réconciliation (IER)), established by the successor to the throne, King Mohammed VI.</p></br><p>On January 7, 2004, the IER was created, which is the first truth commission in the Arab world. This also has been hailed internationally as a big step forward, and an example to the Arab world. Since that, the IER has been working on addressing the terrible legacy of this era by investigating some of the worst abuses in Morocco and arranging reparations for victims and their families.</p></br><p>Over the duration of its mandate, the IER has amassed an archive of more than 20,000 personal testimonies from victims and their families, which has been organized in a central database in Rabat. It has conducted a range of meetings, conferences, and seminars around a multitude of issues that are keys to understanding Morocco’s past and present.</p></br><p>It has also taken the monumental step of holding public hearings to give victims a platform from which to share their sufferings. Throughout its work, the Commission has aimed to document, preserve, and analyze the roots of the crisis in an attempt to help Morocco come to terms with its past. </p></br><p>Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine aims to share videos about this process of transitional justice and community reparation. For Morocco, the Community Reparation Project is a huge project contributed to transitional justice. A total sum of 159 million Dirhams was mobilized and total number of completed projects was 149.</p></br><p>These videos talked about how to preserve memory of victim communities during “the years of lead” in Morocco and what kinds of public hearings took place, in fact those hearings gave the highlight of an extensive process of citizen deliberation, compassion and free expression in Morocco. They also talked about lots of stories about how community reparation project aimed to improve the living conditions of the people in victim communities and empower them. In fact, those materials mainly focused on women and children.</p></br><p>Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine believes Moroccan experiences in transitional justice as commons are useful and valuable to other countries, especially to Arabic countries have the similar history of transitional justice, such as Iraq, Egypt, Tunisia, Syria, Lebanon, Palestine, Algeria and so on.</p></br><p>As open resources, these documentaries, videos and reports are free to use for the public goods. </p></br><h3>Futur development</h3></br><p>In the next step, Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine will keep on sharing more historical videos and materials about experiences in transitional justice, such as the videos of public hearings, the videos of public seminars and conferences, historical pictures and final reports of the community reparation project.</p></br><h3>People involved</h3></br><p>Ning and Mohamed Leghtas, from Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p></br><h3>Ressources</h3></br><p>The project Transitional Justice: the Moroccan experience is financed by the funds of the Equity and Reconciliation Commission (IER)</p></br><h3>Contribution to the projet « Justice transitionnelle</h3></br><p>Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p>IER)</p> <h3>Contribution to the projet « Justice transitionnelle</h3> <p>Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Project « Justice transitionnelle<p>Project « Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine » plans to share those extremely important Moroccan experiences about transitional justice and community reparation. </p></br><p>In Morocco, from 1959 to 1999, Former King Hassan II often ruled his country with an iron fist. That period is called as the years of lead in Morocco, during which those who were considered a threat to the regime were subject to a wide range of human rights violations. Thousands were subjected to arbitrary arrest, torture, and enforced disappearance, leaving behind a bitter legacy.</p></br><p>However, starting in the early 1990s, a gradual process of dealing with the past began to take root, culminating most recently in the work of the Moroccan Equity and Reconciliation Commission (Instance Équité et Réconciliation (IER)), established by the successor to the throne, King Mohammed VI.</p></br><p>On January 7, 2004, the IER was created, which is the first truth commission in the Arab world. This also has been hailed internationally as a big step forward, and an example to the Arab world. Since that, the IER has been working on addressing the terrible legacy of this era by investigating some of the worst abuses in Morocco and arranging reparations for victims and their families.</p></br><p>Over the duration of its mandate, the IER has amassed an archive of more than 20,000 personal testimonies from victims and their families, which has been organized in a central database in Rabat. It has conducted a range of meetings, conferences, and seminars around a multitude of issues that are keys to understanding Morocco’s past and present.</p></br><p>It has also taken the monumental step of holding public hearings to give victims a platform from which to share their sufferings. Throughout its work, the Commission has aimed to document, preserve, and analyze the roots of the crisis in an attempt to help Morocco come to terms with its past. </p></br><p>Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine aims to share videos about this process of transitional justice and community reparation. For Morocco, the Community Reparation Project is a huge project contributed to transitional justice. A total sum of 159 million Dirhams was mobilized and total number of completed projects was 149.</p></br><p>These videos talked about how to preserve memory of victim communities during “the years of lead” in Morocco and what kinds of public hearings took place, in fact those hearings gave the highlight of an extensive process of citizen deliberation, compassion and free expression in Morocco. They also talked about lots of stories about how community reparation project aimed to improve the living conditions of the people in victim communities and empower them. In fact, those materials mainly focused on women and children.</p></br><p>Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine believes Moroccan experiences in transitional justice as commons are useful and valuable to other countries, especially to Arabic countries have the similar history of transitional justice, such as Iraq, Egypt, Tunisia, Syria, Lebanon, Palestine, Algeria and so on.</p></br><p>As open resources, these documentaries, videos and reports are free to use for the public goods. </p></br><h3>Futur development</h3></br><p>In the next step, Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine will keep on sharing more historical videos and materials about experiences in transitional justice, such as the videos of public hearings, the videos of public seminars and conferences, historical pictures and final reports of the community reparation project.</p></br><h3>People involved</h3></br><p>Ning and Mohamed Leghtas, from Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p></br><h3>Ressources</h3></br><p>The project Transitional Justice: the Moroccan experience is financed by the funds of the Equity and Reconciliation Commission (IER)</p></br><h3>Contribution to the projet « Justice transitionnelle</h3></br><p>Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p>IER)</p> <h3>Contribution to the projet « Justice transitionnelle</h3> <p>Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Publication originale : <a hre<p>Publication originale : <a href="https://blogs.mediapart.fr/gkrikorian/blog/260920/refuser-de-financer-la-recherche-vaccinale-en-double-aveugle">Refuser de financer la recherche vaccinale en «double aveugle»</a> 26 sept. 2020. </p></br><blockquote><p></br>L’ampleur de l’épidémie de COVID a entraîné des engagements publics aussi conséquents que rapides. Plus de 10 milliards ont notamment été débloqués en quelques mois pour la recherche vaccinale. Investissements publics et risques pris collectivement devraient aller de pair avec une totale transparence de l’usage des fonds et des résultats de la recherche. La réalité est pourtant bien différente.</p></blockquote></br><p>Ces milliards témoignent de façon plus médiatisée que d’ordinaire de l’implication majeure de la puissance publique dans la recherche médicale. Elle le fait généralement au travers du financement de programmes de recherche, d’institutions publiques de recherche, de partenariats avec des firmes privées, de crédit d’impôts, et naturellement de l’achat ou du remboursement des produits de santé. Dans le cas de la recherche pour un vaccin contre le Covid, ce financement est massif et fulgurant. De quoi justifier que les éventuels vaccins efficaces mis au point soient considérés et traités comme des biens communs, c’est-à-dire une ressource essentielle développée grâce à un effort collectif, dont la production et l’accès devrait être organisés et gouvernés de façon transparente et collective.</p></br><p>Pourtant, l’opacité et la mainmise de quelques acteurs, qui prévalent d’ordinaire au sein de l’économie pharmaceutique, restent de mise. D’un côté, les pays disposant de plus de ressources cherchent à s’accaparer les premiers (meilleurs) futurs vaccins à travers la signature de contrats bilatéraux avec les firmes : Etats-Unis, France, Royaume Uni, Italie, etc. ont signé des accords avec AstraZeneca, BioNTech et Pfizer, Novavax, Moderna, GSK, Johnson & Jonhson, etc. Ils souhaitent se couvrir politiquement en sécurisant un accès aux éventuels vaccins pour une partie de leur population, mais ne se sentent visiblement tenus d’aucun compte à rendre concernant l’utilisation des ressources publiques. Ils transfèrent massivement de l’argent public vers l’industrie tout en lui laissant des droits de propriété sur les futurs produits.</p></br><p>De l’autre côté, les grandes firmes pharmaceutiques font, quant à elles, preuves de toutes les audaces et profitent du contexte pour avancer leur agenda de lobbying. Outre des financements publics colossaux de la R&D, elles requièrent l’achat à l’avance de grandes quantités des potentiels vaccins qui seront développés. Elles exigent également des dispositifs allégés d’enregistrement des produits qui les dispensent de fournir l’ensemble des données d’efficacité et d’innocuité d’ordinaire nécessaire, souhaitent être déresponsabilisées voire dédommagées par les Etats en cas d’apparition d’effets secondaires, tout en clamant la nécessité d’une confidentialité des contrats, des résultats des essais cliniques, des coûts de fabrication et des structures de prix des futurs vaccins, ce au nom du secret des affaires.</p></br><p>Les firmes souhaitent « dérisquer » au maximum leur action tout en assurant leurs profits. Le public lui devrait assumer les risques, financiers comme sanitaires. Il finance, il fournit les hôpitaux, le personnel médical, les volontaires par centaines de milliers à travers le monde.[2] Il investit ses ressources sans aucune garantie sur l’efficacité ou les effets secondaires dangereux, ni même sur le contrôle de l’efficacité ou des effets secondaires dangereux (puisque les exigences des agences du médicament sont revues à la baisse. La FDA a ouvert la voie[3] et l’Agence européenne du médicale (EMA) semble bien déterminée à en faire autant). Le public auquel nous appartenons tous n’a pas la capacité d’apprécier ce que devraient être les prix – puisqu’il n’a accès ni aux données sur les coûts, ni aux sommes exactes qui sont accordées aux différentes firmes, aux conditions dans lesquelles ces sommes sont allouées, ou même au CV de la poignée « d’experts » qui négocient avec les industriels.</p></br><p>Les dirigeants de nombreux pays occidentaux condamnent ou raillent les prises de position de Donald Trump, ils dénoncent celles des complotistes et démagogues de tous poils et se revendiquent comme les tenants de la science, la vraie, celle qui s’appuie sur des preuves et des méthodes validées (« evidence based »). Pourtant au prétexte de l’urgence, les exigences sont rabotées, la transparence au sein du champs pharmaceutique qui a émergé ces dernières années comme une demande sociale impérative et une nécessité politique est écartée[4]. Les risques collectifs que la population mondiale prend actuellement pour le développement de vaccins justifieraient un accès public aux résultats des essais vaccinaux en temps réels, pour permettent au plus grand nombre de scientifiques (du public, du privé, de la société civile) d’analyser de façon indépendante les données et comprendre ce que ces candidats vaccins vont faire non seulement au virus, mais aussi aux organismes des individus vaccinés. A fortiori quand on expérimente des technologies qui n’ont jamais été validées jusqu’ici (comme les vaccins à ARN messager).</p></br><p>Et pourtant, les choses continuent de se faire dans le secret que demande une poignée de firmes.<br /></br>Dans ces conditions en revendiquant un accès équitable au vaccin contre le COVID on a de plus en plus le sentiment d’alimenter avant tout une manœuvre au service de quelques firmes. Au nom du droit à l’accès, et parce qu’on sait qu’il n’y aura de lutte efficace contre le virus à l’échelle de la planète sans partage des technologies, on réclame l’accès pour tou.te.s. Mais l’on ne peut ignorer qu’en dépit des discours de façade aucune solidarité réelle n’est mise en place. L’initiative COVAX recueille des miettes, et derrière ce qui ressemble à un mécanisme de charité à la marge de plus on assiste à la consolidation d’une pratique internationale de préachats (« market advance commitment ») sans informations claires sur les coûts, les contrats ou les prix qui bénéficie dans son immense majorité aux multinationales. La demande sociale d’accès sert alors surtout à justifier la précipitation d’engagements publics sans transparence ni conditions ; et l’on accepte de fermer les yeux sur une économie absurde, qui corrompt la science et la médecine et donne à la santé globale des allures de terrain de jeu pour financiers et autres fonds d’investissements.</p></br><p>Comme l’ont montré les neuf premiers mois de l’année, et notamment le fiasco en terme de capacité de prise en charge ou les pénuries en produits de santé de base dans les pays riches, cette épidémie globale devrait nous amener à sérieusement revoir la façon dont nous finançons la recherche médicale et la santé : de quelle façon nous gouvernons les ressources publiques, protégeons l’intérêt général et impliquons le public dans la réalisation de l’accès à la santé pour tous. Au lieu de cette nécessaire reformulation des politiques publiques de santé, on assiste au passage en marche forcée d’une logique de marché qui ne profite qu’à quelques acteurs, et chaque jour exclut un peu plus de personnes du droit à la santé, dans les pays pauvres, comme dans les pays riches.</p></br><p>* La pratique du double aveugle lors d’essais cliniques consister à assurer que ni le médecin ni le patient ne savent si c’est le produit actif testé ou un placebo qui est utilisé. Le « double aveugle » en matière de financements de la recherche qui consiste à refuser de rendre public l’information sur l’usage des ressources et sur les résultats des essais est en revanche totalement inadapté…</p></br><p>[1] Voir la communication de la Commission européenne le 31 août 2020 : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_20_1540</p></br><p>[2] Neuf candidats vaccins sont actuellement testés dans une dizaine d’essais de phase III, c’est-à-dire des essais d’efficacité et du rapport bénéfices/risques sur des volontaires ; et près de 200 candidats vaccins sont développés dans le monde. Voir le Landscape of COVID-19, candidate vaccines de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): https://www.who.int/publications/m/item/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines</p></br><p>[3] Voir les déclarations de Stephen Hahn, directeur de la Food and Drug Administration (FDA) fin août 2020 : https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a</p></br><p>[4] Voir la résolution adoptée par l’OMS le 28 mai 2019 : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=y</p>0 : https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a</p> <p>[4] Voir la résolution adoptée par l’OMS le 28 mai 2019 : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=y</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Spain’s recent municipal and regi<p>Spain’s recent municipal and regional elections have transformed the entire political scene. New citizen coalitions with roots in community groups allied with small progressive political parties won unexpected victories in several large cities. This, plus the fact that two new national political parties – Podemos and Ciudadanos – burst decisively onto the political stage in the regional elections, has blocked the bipartisan (PP-PSOE) system created with the 1975 democratic transition. Victorious in 7 major cities throughout the country, including the 3 largest ones (Madrid, Barcelona, Valencia), these coalitions open the door to a different sort of transition, questioning the dominant political culture and mentality, and in most cases putting in place minority governments, thus obliging various parties to negotiate joint platforms. It is interesting to note that Podemos, the young political party that made a surprise showing in the 2014 European elections and made strong gains on the regional level this year, decided not to present its own candidates in the municipal elections, but rather participated in or – more frequently – supported the new citizen coalitions in various cities.</p></br><h2>Reinventing Urban Commons for the XXIst Century</h2></br><p>These newcomers to the municipal political scene identifiy with the Commons, and in some cases even include the term in their names : Barcelona en Comù, Zaragoza en Comun… A perusal of their programmes and of the manner in which they were developed demonstrates that this is not simply an empty phrase, but the reference to the Commons introduces instead a new political discourse and horizon and, above all, a new way of ‘doing’ politics. The new candidates-elect come from different social movements and this is their first experience in electoral politics. Their ‘non-parties’ are in general less than a year old but the organisations they come from have held massive mobilisations and won significant local victories. On analysis, the new political culture they aim for is rooted in the tradition of urban struggle now revisited and improved on the basis of the citizen movements that originated in the 2008 financial crisis, the indignados of 2011, and the successive ‘waves’ (mareas) that followed in the housing, health, education, culture and urban ecology sectors. The tradition of self-management and ‘self-government’ often rooted in libertarianism and long known as ‘municipalism’ has been revisited by the culture and practices of the many anti-growth, ecological, alter-globalisation, and cultural movements inspired by the spirit of the Indignados of 2011 with an impressive mastery and intelligent use of new technologies and audiovisual media.</p></br><p>The challenges facing this new municipalism are enormous : the problems are illustrated by the findings of two international reports revealed immediately following the May 24 elections. The firsti underlined the explosion of the level of poverty since the beginning of the crisis (increase from 9% to 18%) while the secondii demonstrated an increase of 40% of the number of extremely rich during the same period. Adding to the general morosity by reiterating prevailing logic, the IMF seized the occasion, shortly prior to the investiture of the new municipal governments, to congratulate the Spanish government on its ‘encouraging’ economic results while publicly reminding it that it must continue its austerity measures by increasing indirect taxes, cutting health and education budgets still more and lowering wages. What else could be expected from the fans of austerity?</p></br><h2>The Re-dignified Good Life In Common</h2></br><p>But such dire pronouncements do not scathe the confidence of the new mayors whose campaigns were run and programmes built on an anti-austerity stance; they are already putting in place (Barcelona is a good example) some of the measures set out in their plan of attack for affordable housing, food, accessible public utilities and transportation, and a basic living allowance. They are dedicating an unprecedented quantity of resources for municipal governments to these measures in an explicit attempt to counter the ‘de-humanising’ effects of austerity policies and to ‘restore the dignity’ of the most vulnerable. But the declared intentions of the new municipal leaders go far beyond the emergency measures of the first few months of their term. They want to turn their cities into living experiments in promoting an urban Good Life that redefines economic and social policy and municipal responsabilities as well as democratic practices on the municipal but also the regional, national and international levels. In her inaugural speech as Mayor of Barcelona, Ada Colau called for the creation of a ‘network of democratic cities in Southern Europe’.</p></br><h2>Transparency and Participation</h2></br><p>This incipient revolution in political culture and practice is taking place with total transparency, with the creation of a code of ethics, cutting the salaries of the elected representatives and eliminating statutory perks (official cars, per diems, etc) and, above all, by wagering on the collective intelligence and active participation of local citizens. Indeed, many of them have already taken part in the municipal programme by contributing to its elaboration prior to and during the campaign in the many neighbourhood meetings and various ‘crowd-sourcing’ moments on virtual platforms. The resulting highly structured programme remains an open document and is in itself an invitation to participate. The web page of Barcelona en Comù boldly states : ‘The programme you have before you is a programme In Common and, as you can see, that requires a major change from traditional political programmes […] it’s a document that aims to be useful to dialogue amongst citizens.’ iii</p></br><p>During her inauguration ceremony, Ada Colau asserted that ‘it is indispensable to create a new form of governance’, reminding the crowd that she is but ‘one of thousands of neighbours’, that she plans to ‘govern by obeying’ and that if she and her team do not deliver on their programme promises ‘Kick us out!’. The thousands of people watching the ceremony on giant screens in Plaza Sant Jaume greeted her speech with shouts of ‘Yes we can!’ (Si se puede), echoing the slogans of the public meetings held throughout the campaign. In a crowd so dense that she could hardly make her way through, but clearly at ease surrounded by ‘neighbours’, comrades and partisans, Ada slipped into the discourse and manner of the ex-president and activist of the PAHiv. With her charming smile, she declared to the enthusiastic crowd that ‘governing will not be easy but we are not alone’ and called on them to show responsability and to actively participate. She concluded evoking the need for empathy and invited the crowd to organise a demonstration in support of the strking telephone workers of Movistar, present in the crowd, and whose struggle she has supported throughout the campaign. The tone has been set, and indicates that it is not only the Commons but also the spirit of the Indignados movement that has come to City Hall.</p></br><h2>The Realism of the Commons</h2></br><p>In an article titled ‘It’s time for realism’, Josep Ramoneda, columnist for the catalan daily Ara, compared the proposals of Barcelona en Comù to the latest demands of the IMF, demonstrating that the ‘nihilist utopias’ – a label often used by the media and the governing right wing PP party to denigrate progressive alternatives – are instead found in the proposals of the neoliberal hardliners, incapable as they have shown themselves to be of finding a solution to the economic crisis and deepening inequality. He concludes by affirming ‘Let’s be realistic, let us consider the common good’v – a somewhat astonishing comment in this newpaper reputed to be more interested in supporting independence than the Commons. A comment that also reveals that the Commons have come not only to Town Hall, but are emerging in the collective imagination and in political discourse.</p></br><h2>A Living Laboratory, an Invitation to Commoning</h2></br><p>The emerging glocal movement of commoners and their apprentices should observe closely what transpires in this living laboratory of the urban commons. There is a lot to learn from this commons in action about the nature of the commons, the process of commoning and the possible transition to a commons society. This is also a unique opportunity to contribute peer-to-peer with our own experiences and know-how, developed all over the globe in the many different socio-cultural contexts where the Commons are being reinvented in recent years.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi, Barcelona, 17 June 2015</strong></p></br><p>1 OECD, May 2015 <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en">http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en</a><br /></br>2 Capgemini and Royal Bank of Canada (RBC) Wealth Management. Cited in El Pais 17 June 2015.<br /></br>3 <a href="https://barcelonaencomu.cat">https://barcelonaencomu.cat</a><br /></br>4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.<br /></br>5 Ara, 10 June 2015.</p>;/a><br /> 4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.<br /> 5 Ara, 10 June 2015.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>The 11 and 12 November, the <a<p>The 11 and 12 November, the <a href=" http://www.deeep.org/"> DEEEP project </a> , co-funded by the European Union program , gathered in Johannesburg (South Africa) 200 activists from around the world to rethink the framework of development NGOs and initiate the construction of a  » World Citizens Movement . » This meeting is the starting point of a process that will last two years of citizen mobilization for change and global justice. <a Href="http://movement.deeep.org"> A digital platform </a> is dedicated to it. During the conference, the participants began to learn from the work of civil society, its modes of organization and action in different areas around the world and produced a document, <a href = " http://www.deeep.org/component/content/article/395.html " >« The Johannesburg Compass: Questions and orientations »</a> to define the principles that should guide the work of the two coming years.</p></br><p>Invited to participate in this process, I have contributed to discussions and writing text to feed as much as possible of the concept of the commons. Conceived initially as a declaration of principles supported by a shared vision, this document has become a guide for the process itself, based on a few key ideas such as the need to de-colonize our minds and de-institutionalize development organizations. The result reflects the will of renewal in both form and content of the action, but leaves unanswered, at least for the moment, questions about the nature of a worl citizen movement, if it is one motion, and the nature of the process of the two next years of workfollowing the conference.</p></br><p>It seems to me that today , a world citizens movement has to revolutionize the way for everyone to exercise their citizenship, and to be aware of. One of the roles of NGOs and CSOs should be to support the politicization of everyday life in the field of health , nutrition , education , work, .. .. etc, within the perspective of the commons. How to do this on a massive scale ? Appart from action campaigns on strategic objectives at the regional or global level, made by organizations, that are the infrastructure of civil society, it is to renew and articulate what is in France called popular education by integration of social neighborhood and mediated by computer networks practices. Such a dynamic would allow each to be more confortable with broader perspective and the international agenda. The challenge is to build bridges with multiple communities of belonging, not to provide them with the leadership of NGOs and movements, but to recognize and legitimize their leaderships at different scales of power (from local to global).</p></br><p>To listen to the conference participants at Johannesburg , it looks like it must also go through the (re)discovery of the commons within organizations, regardless of their size or intended to rebuild the project itself. This can be a wide perspective of the organization (NGOs / CSOs ) to continue the work from Johburg. In this sense, it will be better to work on Our commons than to define THE commons and to try to transform organizations working on their values, projects and actions, rather than seeking Commons as a theoretical or ideological framework.</p></br><p>Another avenue is to share les lessons learned by activists of the intangible and knowledge commons that, since the emergence of the computer have been able to build a movement that defends their values, distributed forms of collaboration , openness and freedom , sharing and solidarity , personal empowerment and participation in collectives, acting on a small scale while remaining in a universal vision. This movement is generally invisible as a social movement for people who are not activists. Everyone uses free software, access to culture and free knowledge, most of the time without paying attention. Yet organizations of knowledge and free culture are structured and are  » NGO  » or  » OCS  » weighty. Just consider the most visible in the public area alike Wikimedia Foundation, or the weight of this movement in the industrial sector (IBM , Android, …) or the work of lobbying done by groups aloke EFF Quadrature net, to realize that. It is a movement to maturity. This experience and the culture it develops worth sharing. </p></br><p>Would not it be helpful to think a similar movement in the field of materials, urban, rural and natural commons?</p></br><p>Frédéric Sultan</p>ould not it be helpful to think a similar movement in the field of materials, urban, rural and natural commons?</p> <p>Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The 11 and 12 November, the <a<p>The 11 and 12 November, the <a href=" http://www.deeep.org/"> DEEEP project </a> , co-funded by the European Union program , gathered in Johannesburg (South Africa) 200 activists from around the world to rethink the framework of development NGOs and initiate the construction of a  » World Citizens Movement . » This meeting is the starting point of a process that will last two years of citizen mobilization for change and global justice. <a Href="http://movement.deeep.org"> A digital platform </a> is dedicated to it. During the conference, the participants began to learn from the work of civil society, its modes of organization and action in different areas around the world and produced a document, <a href = " http://www.deeep.org/component/content/article/395.html " >« The Johannesburg Compass: Questions and orientations »</a> to define the principles that should guide the work of the two coming years.</p></br><p>Invited to participate in this process, I have contributed to discussions and writing text to feed as much as possible of the concept of the commons. Conceived initially as a declaration of principles supported by a shared vision, this document has become a guide for the process itself, based on a few key ideas such as the need to de-colonize our minds and de-institutionalize development organizations. The result reflects the will of renewal in both form and content of the action, but leaves unanswered, at least for the moment, questions about the nature of a worl citizen movement, if it is one motion, and the nature of the process of the two next years of workfollowing the conference.</p></br><p>It seems to me that today , a world citizens movement has to revolutionize the way for everyone to exercise their citizenship, and to be aware of. One of the roles of NGOs and CSOs should be to support the politicization of everyday life in the field of health , nutrition , education , work, .. .. etc, within the perspective of the commons. How to do this on a massive scale ? Appart from action campaigns on strategic objectives at the regional or global level, made by organizations, that are the infrastructure of civil society, it is to renew and articulate what is in France called popular education by integration of social neighborhood and mediated by computer networks practices. Such a dynamic would allow each to be more confortable with broader perspective and the international agenda. The challenge is to build bridges with multiple communities of belonging, not to provide them with the leadership of NGOs and movements, but to recognize and legitimize their leaderships at different scales of power (from local to global).</p></br><p>To listen to the conference participants at Johannesburg , it looks like it must also go through the (re)discovery of the commons within organizations, regardless of their size or intended to rebuild the project itself. This can be a wide perspective of the organization (NGOs / CSOs ) to continue the work from Johburg. In this sense, it will be better to work on Our commons than to define THE commons and to try to transform organizations working on their values, projects and actions, rather than seeking Commons as a theoretical or ideological framework.</p></br><p>Another avenue is to share les lessons learned by activists of the intangible and knowledge commons that, since the emergence of the computer have been able to build a movement that defends their values, distributed forms of collaboration , openness and freedom , sharing and solidarity , personal empowerment and participation in collectives, acting on a small scale while remaining in a universal vision. This movement is generally invisible as a social movement for people who are not activists. Everyone uses free software, access to culture and free knowledge, most of the time without paying attention. Yet organizations of knowledge and free culture are structured and are  » NGO  » or  » OCS  » weighty. Just consider the most visible in the public area alike Wikimedia Foundation, or the weight of this movement in the industrial sector (IBM , Android, …) or the work of lobbying done by groups aloke EFF Quadrature net, to realize that. It is a movement to maturity. This experience and the culture it develops worth sharing. </p></br><p>Would not it be helpful to think a similar movement in the field of materials, urban, rural and natural commons?</p></br><p>Frédéric Sultan</p>ould not it be helpful to think a similar movement in the field of materials, urban, rural and natural commons?</p> <p>Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The Charter of the Forest – Carta<p>The Charter of the Forest – Carta de Foresta – published in 1217, is recognized as the first official act that extends the protections and essential rights of the Magna Carta to the English commoners against the abuses of the aristocracy. Under this charter, the people are guaranteed the right to access forest resources. The impact of this charter has been revolutionary. It is generally considered one of the cornerstones of the British Constitution and<a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html"> inspiration of the American Constitution</a> (2). It has made it possible to render vast expanses of land to the peasants, to oppose the plundering of the common goods by the monarchy and the aristocracy. In the 17th century, it has inspired the Diggers and Levellers and later protests against the enclosure of lands by the capitalist bourgeoisie. But it was repealed in 1971 by a conservative government, allowing the privatization of resources such as water for the benefit of multinational companies.</p></br><p>Today, forests remain essential resources for housing, food sovereignty, and are essential for fighting environmental crises. A <a href="http://charteroftheforest800.org/">campaign</a> to celebrate the Forest Charter began in Britain in September and continues in November. The Lincoln Record Society has organized an international conference on the Charter of the Forest that began with a houseboat trip on the River Thames from Windsor to Runnymede, the place where was signed the Magna Carta. Experts presented the Charter of the Forest, its history and its contemporary implications. Participants were also able to see one of the original copies of the Forest Charter and participated in a guided tour of the Forest of Sherwood that (in France) we know through Robin Hood story.</p></br><p>Today, there is a debate chaired by the Shadow Chancellor, John McDonnell MP, with Professors Peter Linebaugh and Guy Standing, and Julie Timbrell of <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. This debate is part of a week-long program (6) calling for the creation of a <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">new Domesday Book</a>, a national census of UK landowners and the identification of the common goods as well as a new Commons Charter and Communities Charters. This is to question the notion of land ownership in a country where it is one of the most concentrated in the western countries, and to elaborate proposals, including a possible tax on land ownership, for a better distribution of rights and responsibilities to land.</p></br><p>Thanks to Yves Otis for reporting the article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta</a></p></br><p>Transcript of the Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p> Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The violent destruction of the co<p>The violent destruction of the commons of the ZAD (Zone To Defend) of Notre-Dame-des-Landes by the French government is an infamous and revolting act. The current police offensive, led by several thousand gendarmes and CRS equipped with armored vehicles and helicopters is only the exercise of the purest State violence against a set of collective practices that are in progress or in preparation. This includes their fragile material conditions (buildings, meeting places, work tools, herds), and they  are now destroyed by bulldozers and police squads.</p></br><p>Since the first day of assault on the ZAD of Notre-Dame-des-Landes, the destruction of the farm of the «Cents Noms» was a true declaration of social and political war. The destruction of this place was by no means imperative given the criteria invoked by the government in its « communication ». Nicole Klein, Prefect of Loire Region(<a href="#note1" name="retour au texte1"> 1</a>), justifies the police operation by claiming that the «Cents Noms» had not submitted an agricultural project. This is obviously false: the inhabitants of this farm were carrying an alternative agricultural project and some of them had submitted a request for regularization.</p></br><p>What is the real reason for this destructive rage? It is not the absence of a project, it is the nature of the projects that is at stake. The State and its representatives do not support the life forms that are experimented here and now, and for the past 10 years. These life forms prefigure a society free from the ownership logic in all its dimensions. From this point of view, it is of the highest symbolic value that the inhabitants and defenders of the zone propose the Assembly of Uses to take charge of the collective management of lands and spaces from the beginning. This solution would’ve had the advantage to straightly extend the experience initiated and pursued for so many years: to make the logic of the common use which is a logic of care and nurture, or to prevail over the logic of land ownership which is a destructive and deadly logic.</p></br><p>It is not the « Constitutional State » that defends itself, as the Prime Minister affirms, it is a State of force that wants to eliminate as quickly and completely as possible all actions that could perform the principle of the Common: associations, consumers and workers cooperatives, agricultural and craft projects, convivial modes of exchange and of life. The government wants to prevent the invention of what is a real way of producing and living by using its excessive police force. It also wants to eliminate a solidary and ecological model of life that we need today.</p></br><p>The State shows its true face here. It is not only protecting  private ownership, but it is itself completely under the logic of ownership. It is the Owner State in war against the commons. It must be defeated at all costs to preserve the treasure threatened of the commons.<br /></br><strong><br /></br>Pierre Dardot and Christian Laval</strong></p></br><p>—–</p></br><p>Note :<br /></br><a name="note1"></a>(1) The Prefect is a representative of the public authority in the department, directly appointed by the President of the Republic (and not elected as mayors).</p></br><p>—–<br /></br>Original edition : <a href="http://questionmarx.typepad.fr/question-marx/2018/04/nddl-non-a-la-violence-de-letat-contre-les-communs-.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p></br><p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>gt;NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p> <p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Un nouveau documentaire est actue<p>Un nouveau documentaire est actuellement en production, sur les luttes en relation avec l’eau en Grèce. Le titre de travail du documentaire est  » Wa(te)rdrops « , et il a pour objectif de mettre en perspective recherches approfondies et travail sur le terrain, les luttes concernant l’eau autour en Grèce, y compris la lutte contre la privatisation de la compagnie des eaux de Thessalonique ( EYATH ), contre les mines d’or en Chalcidique et contre les l’accaparement des réserves d’eau locales à Volos et en Crète.</p></br><p>Premières trailers sont visibles dans la page web <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en"> du documentaire </a> . Assurez-vous d’activer les sous-titres (anglais ou espagnol) dans le coin supérieur droit du lecteur.</p></br><p>Ce documentaire est filmé par un groupe de cinéastes militants coordonnée par le chercheur Nelly Psarou. Les mêmes personnes ont travaillé sur  » Golfland ?  » il ya quelques années, un document sur l’effet désastreux du développement de terrains de golf sur l’environnement et les communautés locales. Vous pouvez regarder  » Golfland ?  » en ligne <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php"> ici </a> (Bientôt dans le catalogue Remix ).</p></br><p>Il est fièrement produit en toute indépendance en s’appuyant sur crowdfunding, et le résultat sera librement accessible sous une licence creative commons.<br /></br>Bouton « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>n « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Un nouveau documentaire est actue<p>Un nouveau documentaire est actuellement en production, sur les luttes en relation avec l’eau en Grèce. Le titre de travail du documentaire est  » Wa(te)rdrops « , et il a pour objectif de mettre en perspective recherches approfondies et travail sur le terrain, les luttes concernant l’eau autour en Grèce, y compris la lutte contre la privatisation de la compagnie des eaux de Thessalonique ( EYATH ), contre les mines d’or en Chalcidique et contre les l’accaparement des réserves d’eau locales à Volos et en Crète.</p></br><p>Premières trailers sont visibles dans la page web <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en"> du documentaire </a> . Assurez-vous d’activer les sous-titres (anglais ou espagnol) dans le coin supérieur droit du lecteur.</p></br><p>Ce documentaire est filmé par un groupe de cinéastes militants coordonnée par le chercheur Nelly Psarou. Les mêmes personnes ont travaillé sur  » Golfland ?  » il ya quelques années, un document sur l’effet désastreux du développement de terrains de golf sur l’environnement et les communautés locales. Vous pouvez regarder  » Golfland ?  » en ligne <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php"> ici </a> (Bientôt dans le catalogue Remix ).</p></br><p>Il est fièrement produit en toute indépendance en s’appuyant sur crowdfunding, et le résultat sera librement accessible sous une licence creative commons.<br /></br>Bouton « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>n « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Video créée par Connor Turland po<p>Video créée par Connor Turland pour la campagne de collecte de fonds pour l’organisation du séminaire « Commons based economy » de Quilligan School of Commoning à Londres</p></br><p>Texte de la vidéo : </p></br><blockquote><p>There are at least 2 major factors at play in the universe.<br /></br>For our purposes we’ll call them Unity … and Diversity.<br /></br>Generally today, we tend to you think that you just can’t have both.<br /></br>And consequently, as a human, you can’t be working towards both. You’re either working towards this. Or this. And that decides which camp you’re in, warring against the other.<br /></br>Predictably, this gets us a net progress of … NOWHERE.<br /></br>The same place that 1 dimensional, polaristic thinking is getting us.<br /></br>So what if we thought in another dimension.<br /></br>Collectively, what we’ve gained over here…we’ve lost over here.<br /></br>The Commons is the word that encompasses all those things that have been depleted to get us where we are today.<br /></br>We are rapidly depleting the social, cultural, intellectual, natural, genetic, and material commons.<br /></br>But can we replenish this…<br /></br>Without losing what we’ve gained?<br /></br>Frankly, millions of people, and institutions, businesses, and even countries already are.<br /></br>And whether everyone knows it or not, we all seem to be converging…<br /></br>On what? … we could call it a Commons-Based Economy.<br /></br>But time is of the essence! As other forces threaten to throw us into a worse dark age than ever.<br /></br>That’s why the people in this campaign are working tirelessly for me AND we to support the emergence of a commons-based economy.<br /></br>Help us help the world as we build a commons for the commons.<br /></br>That means learning resources, a learning platform, and sharing the vital work of James Quilligan, who just gave 12 seminars in 12 days on the emergence of a commons-based economy.<br /></br>It will take all of our collective intentions and intelligence to learn our way together towards the more beautiful world our hearts tell us is possible.<br /></br>To take the human project to the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /></br>Internet, your move.</p></blockquote>next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /> Internet, your move.</p></blockquote>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Video créée par Connor Turland po<p>Video créée par Connor Turland pour la campagne de collecte de fonds pour l’organisation du séminaire « Commons based economy » de Quilligan School of Commoning à Londres</p></br><p>Texte de la vidéo : </p></br><blockquote><p>There are at least 2 major factors at play in the universe.<br /></br>For our purposes we’ll call them Unity … and Diversity.<br /></br>Generally today, we tend to you think that you just can’t have both.<br /></br>And consequently, as a human, you can’t be working towards both. You’re either working towards this. Or this. And that decides which camp you’re in, warring against the other.<br /></br>Predictably, this gets us a net progress of … NOWHERE.<br /></br>The same place that 1 dimensional, polaristic thinking is getting us.<br /></br>So what if we thought in another dimension.<br /></br>Collectively, what we’ve gained over here…we’ve lost over here.<br /></br>The Commons is the word that encompasses all those things that have been depleted to get us where we are today.<br /></br>We are rapidly depleting the social, cultural, intellectual, natural, genetic, and material commons.<br /></br>But can we replenish this…<br /></br>Without losing what we’ve gained?<br /></br>Frankly, millions of people, and institutions, businesses, and even countries already are.<br /></br>And whether everyone knows it or not, we all seem to be converging…<br /></br>On what? … we could call it a Commons-Based Economy.<br /></br>But time is of the essence! As other forces threaten to throw us into a worse dark age than ever.<br /></br>That’s why the people in this campaign are working tirelessly for me AND we to support the emergence of a commons-based economy.<br /></br>Help us help the world as we build a commons for the commons.<br /></br>That means learning resources, a learning platform, and sharing the vital work of James Quilligan, who just gave 12 seminars in 12 days on the emergence of a commons-based economy.<br /></br>It will take all of our collective intentions and intelligence to learn our way together towards the more beautiful world our hearts tell us is possible.<br /></br>To take the human project to the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /></br>Internet, your move.</p></blockquote>next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /> Internet, your move.</p></blockquote>)
  • Chargement/Site  + (<p>Video that Connor created for the<p>Video that Connor created for the School of Commoning crowdfunding that allowed us to organize the Quilligan seminar series in London.</p></br><p>Text : </p></br><blockquote><p>There are at least 2 major factors at play in the universe.<br /></br>For our purposes we’ll call them Unity … and Diversity.<br /></br>Generally today, we tend to you think that you just can’t have both.<br /></br>And consequently, as a human, you can’t be working towards both. You’re either working towards this. Or this. And that decides which camp you’re in, warring against the other.<br /></br>Predictably, this gets us a net progress of … NOWHERE.<br /></br>The same place that 1 dimensional, polaristic thinking is getting us.<br /></br>So what if we thought in another dimension.<br /></br>Collectively, what we’ve gained over here…we’ve lost over here.<br /></br>The Commons is the word that encompasses all those things that have been depleted to get us where we are today.<br /></br>We are rapidly depleting the social, cultural, intellectual, natural, genetic, and material commons.<br /></br>But can we replenish this…<br /></br>Without losing what we’ve gained?<br /></br>Frankly, millions of people, and institutions, businesses, and even countries already are.<br /></br>And whether everyone knows it or not, we all seem to be converging…<br /></br>On what? … we could call it a Commons-Based Economy.<br /></br>But time is of the essence! As other forces threaten to throw us into a worse dark age than ever.<br /></br>That’s why the people in this campaign are working tirelessly for me AND we to support the emergence of a commons-based economy.<br /></br>Help us help the world as we build a commons for the commons.<br /></br>That means learning resources, a learning platform, and sharing the vital work of James Quilligan, who just gave 12 seminars in 12 days on the emergence of a commons-based economy.<br /></br>It will take all of our collective intentions and intelligence to learn our way together towards the more beautiful world our hearts tell us is possible.<br /></br>To take the human project to the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /></br>Internet, your move.</p></blockquote>o the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /> Internet, your move.</p></blockquote>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Video that Connor created for the<p>Video that Connor created for the School of Commoning crowdfunding that allowed us to organize the Quilligan seminar series in London.</p></br><p>Text : </p></br><blockquote><p>There are at least 2 major factors at play in the universe.<br /></br>For our purposes we’ll call them Unity … and Diversity.<br /></br>Generally today, we tend to you think that you just can’t have both.<br /></br>And consequently, as a human, you can’t be working towards both. You’re either working towards this. Or this. And that decides which camp you’re in, warring against the other.<br /></br>Predictably, this gets us a net progress of … NOWHERE.<br /></br>The same place that 1 dimensional, polaristic thinking is getting us.<br /></br>So what if we thought in another dimension.<br /></br>Collectively, what we’ve gained over here…we’ve lost over here.<br /></br>The Commons is the word that encompasses all those things that have been depleted to get us where we are today.<br /></br>We are rapidly depleting the social, cultural, intellectual, natural, genetic, and material commons.<br /></br>But can we replenish this…<br /></br>Without losing what we’ve gained?<br /></br>Frankly, millions of people, and institutions, businesses, and even countries already are.<br /></br>And whether everyone knows it or not, we all seem to be converging…<br /></br>On what? … we could call it a Commons-Based Economy.<br /></br>But time is of the essence! As other forces threaten to throw us into a worse dark age than ever.<br /></br>That’s why the people in this campaign are working tirelessly for me AND we to support the emergence of a commons-based economy.<br /></br>Help us help the world as we build a commons for the commons.<br /></br>That means learning resources, a learning platform, and sharing the vital work of James Quilligan, who just gave 12 seminars in 12 days on the emergence of a commons-based economy.<br /></br>It will take all of our collective intentions and intelligence to learn our way together towards the more beautiful world our hearts tell us is possible.<br /></br>To take the human project to the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /></br>Internet, your move.</p></blockquote>o the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /> Internet, your move.</p></blockquote>)
  • Chargement/Site  + (<p>We are organising a Barcamp dedic<p>We are organising a Barcamp dedicated to video as commons in Paris <strong>the 4th of october from 14:00 to 18:00 at <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris.<br /></br></strong><br /></br>Documentary production provides a largely untapped source of video, images and audio files. For each documentary produced, many hours of rushes are carried out and a large part will seldom be used. It is estimated that for every documentary produced several dozen hours of rushes for only 52 minutes used.</p></br><p>However, the pooling of rushes could multiply the forms of collaboration such as productions geographically distributed, creations adapted to local contexts, or adopting the point of view of different producers and multiple users for the same subject or content. In addition, the sharing of rushes may be accompanied by other exchanges: tools, know-how, good ideas and ultimately generate new projects.</p></br><p>The idea that these resources can be shared and remixed is the basis of projects such as Remix The Commons and sideways. So we invite directors, producers and users of multimedia content to explore the possibiliies of sharing and re-use in the field the documentary video.</p></br><p><strong>See the details of the <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>We are organising a Barcamp dedic<p>We are organising a Barcamp dedicated to video as commons in Paris <strong>the 4th of october from 14:00 to 18:00 at <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris.<br /></br></strong><br /></br>Documentary production provides a largely untapped source of video, images and audio files. For each documentary produced, many hours of rushes are carried out and a large part will seldom be used. It is estimated that for every documentary produced several dozen hours of rushes for only 52 minutes used.</p></br><p>However, the pooling of rushes could multiply the forms of collaboration such as productions geographically distributed, creations adapted to local contexts, or adopting the point of view of different producers and multiple users for the same subject or content. In addition, the sharing of rushes may be accompanied by other exchanges: tools, know-how, good ideas and ultimately generate new projects.</p></br><p>The idea that these resources can be shared and remixed is the basis of projects such as Remix The Commons and sideways. So we invite directors, producers and users of multimedia content to explore the possibiliies of sharing and re-use in the field the documentary video.</p></br><p><strong>See the details of the <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>)
  • Chargement/Site  + (<ul> We invite you to participate in<ul></br>We invite you to participate in the Commons Space which will be hosted at the the World Social Forum 2016 taking place from the 9th to the14th of August in Montreal.<br class="autobr" /> This is a space for experimentation, exchange and construction of commons based alternatives to the current economic model. This space will welcome and support the strategic process of convergence of commoners and social movements throughout the WSF. Here is the invitation.</br></ul></br><h3 class="spip">Commons…</h3></br><p>In 2009 at the Social Forum in Belem Chico Whitaker launched the Manifesto Reclaim the Commons which was adopted by members of the International Council of the WSF<br class="autobr" /> [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=du&c=nfg1de" rel="nofollow external">http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=du&c=nfg1de</a>]. Since then, social movements have adopted this cause. At the WSF in Dakar in 2011, Silke Helfrich reported on the increased visibility of workshops and activities sharing the theme of<br class="autobr" /> thecommons.[<a class="spip_url spip_out auto" href="http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/" rel="nofollow external">http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/</a>].</p></br><p>In 2012, the commons was the central slogan of the People’s Summit in Rio calling « for Social and Environmental Justice in defense of the commons, against the commodification of life ».[<a class="spip_url spip_out auto" href="http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20/" rel="nofollow external">http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20/</a>] Again in 2012 on International Earth Day in Montreal at one of the biggest rallies of the « Printemps érable » (Maple Spring) protestors carried signs, flags and banners calling for the protection of the commons from privatization.</p></br><p>Ideas and practices based on Commons, P2P, Open Cooperativism continue to grow and are being developed by activists in many areas : Social Solidarity Economy, Collaborative & Sharing Economy, resistance to enclosure such as land grabs, defending water as a commons,Struggles against financialization and Climate change to name but a few. Activists find each other at events and festivals dedicated to the commons, like Afropixel (Dakar, 2012), Pixelache Festival (Helsinki,, 2014), Art of Commoning (Montreal, 2014), International Festival of the Commons (Chieri, Italy, 2015), Festival Temps des communs (Francophonie, 2015), CommonsFest (Athens, 2015), Procomun (Barcelona, 2016), and many more.</p></br><p>With a shared ambition to make another world possible activists are working together to develop commons based policies that deepen citizen participation. In local assemblies and civic laboratories, new spaces for civic engagement based on the commons are emerging. Commons are playing a leading role in the development of new thinking essential to the renewal of democracy.</p></br><p>Sharing practices and building alliances for the defense and creation of the commons,<br class="autobr" /> Developing and sharing commons based policies for cities, regions and countries, Building a convergence of commoners through continued dialogue on shared causes and strategies with movements working on transition such as : Degrowth, Political Ecology, Social Solidarity Economy, etc.</p></br><h3 class="spip">Self organized and distributed Commons Space</h3></br><p>The Commons Space at the WSF in Montreal will be open for the duration of the forum to anyone or any organization that is concerned with the commons, and wants to organize a workshop or any activity.</p></br><p>We propose a space in the spirit of the School of the Commons which aims<br class="autobr" /> at :</p></br><ul class="spip"></br><li>documenting and disseminating knowledge on the Commons based on shared experiences and learning.</li></br><li>to concretely support the creation, reappropriation or conservation of existing and emerging commons through actions or projects based on mutual assistance and commitment.</li></br><li>to develop the practice of Commoning based on creative and collaborative skills and as a way of life.</li></br></ul></br><p>There will be an open and flexible schedule to accommodate a variety of activities and topics including both pre-programmed events and space for impromtu sessions. Most importantly we wish invite you to participate in the assemblies and convergence sessions.</p></br><p>The following topics have already been proposed :</p></br><ul class="spip"></br><li>Urban Commons/City as a Commons/Municipal Movements</li></br><li>The Common as a New Political Subject</li></br><li>Open/Platform Cooperativism</li></br></ul></br><p>The Commons Space will be open and distributed in Montréal, in collaboration with the coworking spaces in the city. Its headquarters will be located at ECTO, a coworking coop [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.ecto.coop" rel="nofollow external">www.ecto.coop</a>] in the heart of creative Montreal. Other coworking spaces (Salon 1861, Temps libre) and inter-cultural places will host activities.</p></br><p>The WSF is a unique opportunity to connect and work with activists from all over the world North/South/East/West to progress the cause of the Commons. This is an open call for proposals and activities. We invite you and your organisation to participate in co-organizing and facilitating the Commons Space. You can express your interest in participating and submit proposals for workshops, presentation, arts and cultural interventions simply by writing to the signatories of this announcement. To participate in discussion and to keep informed as the program of activities develops you can sign up to our mailing list.</p></br><p><a class="spip_url spip_out auto" href="http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016" rel="nofollow external">http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016</a></p></br><p>Looking forward seeing you in MTL</p></br><ul class="spip"></br><li>Frédéric Sultan [fredericsultan@gmail.com]</li></br><li>Yves Otis [yves@percolab.com]</li></br><li>Kevin Flanagan [kevin@p2pfoundation.net] – <a class="spip_url spip_out auto" href="http://blog.p2pfoundation.net/" rel="nofollow external">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li></br><li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li></br><li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li></br><li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li></br><li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li></br></ul></br><p>This is an initiative of Gazibo, Remix the Commons, Communautique,<br class="autobr" /> LARTES, percolab, P2P Foundation, VECAM, and supported by the Foundation<br class="autobr" /> for Human Progress.</p>l">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li> <li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li> <li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li> <li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li> <li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li> </ul> <p>This is an initiative of Gazibo, Remix the Commons, Communautique,<br class="autobr" /> LARTES, percolab, P2P Foundation, VECAM, and supported by the Foundation<br class="autobr" /> for Human Progress.</p>)
  • Murs à Pêches de Montreuil  + (Cette page rassemble la documentation sur les initiatives de conservation des murs à pêche à Montreuil en Ile de France)
  • Manque d'eau : comment affronter la catastrophe ?  + (Charlène Descollonges, hydrologue, touche Charlène Descollonges, hydrologue, touche le problème des crises de l'eau, de plus en plus urgent en France et ailleurs dans les dernières années à cause de longues périodes de sécheresse dues au réchauffement climatique. L'hydrologue dessine des solutions possibles et des stratégies d'adaptation face à cette émergence. </br>Cette situation risque d’augmenter encore les tensions sur la répartition de l’eau avec notamment les manifestations contre les méga bassines. Pour Descollonges « la question de l’eau est éminemment politique et démocratique », c'est pour cela qu'elle envisage une gouvernance partagée des ressources en eau.ouvernance partagée des ressources en eau.)
  • Recours d'urgence pour l'accès à l'eau (Mayotte a soif)  + (Dans ce dossier de presse conjoint les assDans ce dossier de presse conjoint les associations Mayotte a soif et Notre Affaire à Tous dénonce la crise de l'eau que les habitant.e.s de Mayotte sont en train d'affronter en expliquant les raisons de cette crise. Via un référé liberté, ces associations ainsi que 15 victimes requérantes demandent au tribunal administratif de Paris de reconnaître l'impact de la crise sur les droits fondamentaux et la réponse insuffisante de l'État. Pour eux, la situation à Mayotte est le résultat de plusieurs années d’un désengagement de l’État sur ces questions et d’une inadaptation discriminatoire des politiques publiques déployées.atoire des politiques publiques déployées.)
  • Épisode 2 L'homme augmenté en eau  + (Dans ce podcast Jean-Sébastien Steyer (palDans ce podcast Jean-Sébastien Steyer (paléontologue au CNRS et au MNHN de Paris), Christian Clot (explorateur-chercheur) et Guillaume Levrier (chercheur au CEVIPOF en Politique Comparée) nous parle des possibilités d'adaptation de l'humain dans des conditions de rareté des ressources en eau à la croisée entre démarche scientifique et science-fiction. Chacun avec sa propre perspective, les intervenants approche cette question sous différents angles : technologique, scientifique et comportemental.nologique, scientifique et comportemental.)
  • Épisode 1 Croissance sobre, oxymore ou projet de société ?  + (Dans ce podcast on peut écouter Emma HazizDans ce podcast on peut écouter Emma Haziza (hydrologue), Laurence Lemouzy (docteure en sciences politiques) et Eric Vidalenc (directeur régional adjoint à l'ADEME Hauts-de-France) aborder la question de la croissance économique à la lumière des urgences écologiques contemporaines. Dans cet effort de concilier incitations économiques et exigences climatiques en refléchissant à une version sobre de la croissance les intervenant.e.s questionne en particulier la place de l'eau dans le processus de transition. de l'eau dans le processus de transition.)
  • Manque d'eau : comment éviter la catastrophe ?  + (Dans cet entretien Emma Haziza, hydrologueDans cet entretien Emma Haziza, hydrologue, aborde le problème du manque d'eau, de plus en plus urgent en France dans les dernières années à cause de longues périodes de sécheresse dues au réchauffement climatique. L'hydrologue dessine des solutions possibles et des stratégies d'adaptation face à cette émergence.égies d'adaptation face à cette émergence.)
  • Les résistances territorialisées aux réformes de modernisation des services d'eau  + (Dans cette vidéo Antoine Brochet nous faitDans cette vidéo Antoine Brochet nous fait une synthèse de son travail de recherche. Le titre étant « Les résistances territorialisées aux réformes de modernisation des services d'eau » la thèse porte justement sur les reformes européennes et d'inspiration économique qui visent à croître la performance des services d'eau.croître la performance des services d'eau.)
  • La Gestion de l'eau en France  + (Dans cette vidéo de la chaîne Youtube « LeDans cette vidéo de la chaîne Youtube « Le monde de l'hydrobiologie » il nous est expliqué comment la gestion de l'eau s'articule en France. On retrouve une présentation synthétique des trois grandes lois (1964 Gestion de l'eau par grands bassins, 1992 Loi sur l'eau, 2006 Loi sur l'eau et les milieux aquatiques) autour desquelles cette gestion est aménagée. Pour chacune des lois il y a une description des mesures et des organes spécifiques mis en place pour régler la gestion de l'eau. en place pour régler la gestion de l'eau.)
  • Méga-bassines, sécheresse : la France va-t-elle manquer d'eau ?  + (Dans cette vidéo il nous est expliqué la cDans cette vidéo il nous est expliqué la crise de l'eau que depuis quelques années traverse la France. Avec le changement climatique, les vagues de chaleurs et la sécheresse, la question qu'il faut se poser est si la France aura assez d’eau pour cultiver ses champs et nourrir sa population. Ici on retrouve des témoignages d'agriculteurs et une problématisation de la crise de l'eau qui vise à mettre en exergue les facteurs qui la causent, les enjeux et les solutions possible.ent, les enjeux et les solutions possible.)
  • Co-construction d’une nouvelle structure tarifaire solidaire et environnementale  + (Dans le contexte de la mise en place de laDans le contexte de la mise en place de la Régie publique de l’Eau, la Métropole de Lyon et la Régie ont proposé un</br>premier cycle de travail à l’Assemblée des Usagers de l'eau sur la mise en place d’une tarification solidaire et environnementale de l’eau potable. Ce projet s’inscrit dans une réflexion plus large sur le « droit à l’eau ». La spécificité de la démarche proposée par la Métropole et la Régie à l’Assemblée a résidé dans sa volonté d’une co-construction des évolutions du cadre tarifaire entre les usagers, à travers l’Assemblée, les services de la Métropole et de la Régie et les élus. Dans ce bilan on retrouve décrit le processus qui a accompagné cette démarche, ses résultats et ses perspectives futures.ses résultats et ses perspectives futures.)
  • Sécheresse hivernale, manque d'eau : la catastrophe qui se profile  + (La journaliste Paloma Moritz nous montre dLa journaliste Paloma Moritz nous montre dans cette vidéo les implications de la période de sécheresse hivernale qui a touché la France du 21 janvier au 22 février 2023. Elle explore les risques liés au manque d'eau, risques qui affectent à la fois l'usage de l'eau dans l'agriculture et la disponibilité d'eau potable.culture et la disponibilité d'eau potable.)
  • Administration coopérative et communs à Grenoble  + (Le 28 mars 2022, le conseil municipal de Grenoble a délibéré et validé les principes d’une politique de démocratie plus contributive en s’appuyant sur la notion des communs, de la coopération et des exemples italiens des pactes de collaboration.)
  • European Commons Assembly  + (European Commons Assembly is an ongoing prEuropean Commons Assembly is an ongoing process that facilitates pluralistic debate regarding the strategy and agenda for a fundamentally united political vision. It supports activists’ continued engagement in concrete, collaborative and bottom-up actions and campaigns in Europe, and ultimately helps to build a flourishing European political civil society movement for the commons. </br></br>The main objectives were defined in the initial meeting CommonsWatch (see Commons Watch Report):</br>* to stand in solidarity around our diverse struggles for the commons,</br>* to exchange experiences, case studies and other information,</br>* to develop and govern resources in an open, participatory and inclusive manner (funding, infrastructures...) to support our activities,</br>* to develop policies to preserve the commons and commoners and participate in lawmaking processes,</br>* to strenghten, gain visibility and campaign betterghten, gain visibility and campaign better)
  • Réseau des salles de spectacles en biens communs  + (Les MJC d'Ile de France disposent de 44 saLes MJC d'Ile de France disposent de 44 salles de spectacle équipées. Ces salles sont souvent mal ou déconsidérées dans le milieu culturel. Comment faire de ce réseau de salles, un véritable bien commun culturel ? </br></br>Comment explorer et expérimenter ensemble l'idée de réseau de salles de spectacle et mobiliser les parties prenantes de cette initiative autour de l'élaboration d'un projet original ? Ce projet intervient à la fois à une échelle globale et au niveau de chaque salle. Il part des problèmes rencontrés et des défis à relever pour créer des solidarités entre les salles et entre les parties prenantes de l'usage de ces salles.arties prenantes de l'usage de ces salles.)
  • Quelle stratégie participative pour la gestion locale de l’eau avec les citoyens ? Volume 5 - Rapport final  + (« Dans le cadre du projet « Quelle stratég« Dans le cadre du projet « Quelle stratégie participative pour la gestion locale de l’eau avec les</br>citoyens ? », cinq terrains ont été accompagnés par IRSTEA dans la construction et la mise en</br>œuvre de leur démarche participative. Ces terrains sont représentatifs de différentes zones du bassin Rhône Méditerranée Corse et de différents enjeux auxquels cherchent à répondre les gestionnaires de l’eau: restauration</br>hydromorphologique, partage de l’eau entre différentes usages, inondations et gestion intégrée.</br>L’objectif était que les retours d’expérience de ces cinq démarches participatives puissent être utiles à d’autres gestionnaires de l’eau voulant mettre en place des démarches participatives sur leurs territoires.</br>Ce document a donc été construit autour des questions que se sont posées les gestionnaires de l’eau de ces cinq terrains avant, pendant et après leurs démarches participatives. Nous avons fait l’hypothèse que d’autres gestionnaires se poseraient les mêmes questions et qu’ils seraient donc intéressés par les choix qu’ont fait les cinq terrains pour y répondre et les enseignements qu’ils en ont tiré » (p. 6) enseignements qu’ils en ont tiré » (p. 6))
 (This document is written for the urban cit s written, but it is still in effect today)
  • Du public au commun  + ("Contribuer à frayer de nouvelles voies à la pensée sociale et politique", telle était l’ambition du séminaire « Du public au commun » qui s'est tenue en 2010-2011 à Paris.)
  • 19.09 L'engagement du mouvement des communs dans le FSMET Barcelone 2020  + ('''L'Appel en commun de septembre 2019''' '''L'Appel en commun de septembre 2019''' a été dédié à un temps d'échange sur l'engagement du mouvement des communs dans le FSMET. Dans la logique de l'Assemblée Européenne des communs, et du Commons camp, nous sommes nombreux à inscrire le Forum Barcelone juin 2020 (FSMET) à notre agenda pour faire de cette rencontre un point d'étape pour organiser, renforcer et propager des initiatives du mouvement des communs. La préparation a commencé. Ateliers, rencontres sont en cours ou programmées : autour de la cartographie (dès les 24 et 25 septembre à Paris), de l'élaboration et du partage d'outils juridiques des communs urbains, de l'organisation d'un Commons camp en janvier à Marseille. L'appel en commun sera consacré à un partage d'information pour permettre à chacun et chacune de s'engager dans les espaces et avec les acteurs.trices de cette dynamique.vec les acteurs.trices de cette dynamique.)
  • 19.10 Plaidoyers pour les communs dans le contexte municipal  + ('''L'Appel en commun du 23 octobre 2019''''''L'Appel en commun du 23 octobre 2019''' était dédié à un temps d'échange sur les différentes formes de plaidoyers pour les communs dans le contexte municipal et leurs enjeux. A quelques mois des élections municipales (en France), que ces démarches soient engagées de longue date, ou bien des initiatives nouvelles et en construction, leur mise en lumière offre l'opportunité de revisiter la géographie du mouvement des communs sous l'angle des relations entre société civile et puissance publique.ntre société civile et puissance publique.)
  • Facilitatrice, protectrice, instituante, contributrice - la loi et les communs  + ('''Résumé par l'auteur :''' Après l’expér'''Résumé par l'auteur :'''</br></br>Après l’expérience déceptive de la loi numérique adoptée en France 2016, la question de la pertinence de l’outil législatif pour protéger et / où encourager les communs reste ouverte. Après un retour sur l’expérience vécue en 2015/2016 tout au long de la double consultation en ligne menée en amont de la loi et sur les résultats de cette consultation, nous nous interrogerons sur les entrées juridiques susceptibles d’être convoquées (droit d’auteur, droit du travail, loi ESS réformée...) pour solidifier les communs comme sur l’intérêt et le calendrier possible de cette mobilisation. Plus généralement, nous nous demanderons comment l’acteur public étatique ou territorial peut se positionner à l’égard des communs.peut se positionner à l’égard des communs.)
  • Le bien commun : l'assaut final  + (... une charge très argumentée, très démon... une charge très argumentée, très démonstrative contre la mondialisation libérale, nourrie de reportages et de témoignages recueillis au Canada, au Mexique, aux États-Unis, en Inde, en France. Avec les exemples très parlants de la marchandisation en cours de tous ces « biens publics mondiaux » que sont l’eau, les semences, la santé, les gênes, les connaissances et pratiques ancestrales ou nouvelles… ( Bernard Langlois, Politis)ou nouvelles… ( Bernard Langlois, Politis))
  • Balade urbaine autour des communs  + (3 balades urbaines sur le thème des communs, organisées à Paris, Marseille et Lille.)
  • Chargement/Site  + (<blockquote> <div class="clearfix<blockquote></br><div class="clearfix with-navigation">This post is a re-publication of the introduction of David Bollier’s blog from <span class="submitted">Monday 01/19/2015. David Bollier is presenting the report of a two-day workshop, “Toward an Open Co-operativism,” held in August 2014 in Germany. This post is translated in the French and available in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2015/01/the-promise-of-open-co-operativism-david-bollier/">French part of blog Remix The Commons</a>. You can read the introduction below and the original <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">there</a>. </span></div></br><div class="clearfix with-navigation"></div></br></blockquote></br><div id="main" class="clearfix with-navigation"></br><p>Is it possible to imagine a new sort of synthesis or synergy between the emerging peer production and commons movement on the one hand, and growing, innovative elements of the co-operative and solidarity economy movements on the other?</p></br><div id="content" class="column"></br><div class="section"></br><div id="content-area"></br><div id="node-1138" class="node node-type-blog node-promoted build-mode-full clearfix"></br><div class="content"></br><p>That was the animating question behind a two-day workshop, “Toward an Open Co-operativism,” held in August 2014 and now chronicled in <a href="http://bollier.org/open-co-operativism-report">a new report </a>by UK co-operative expert Pat Conaty and me.  (Pat is a Fellow of the New Economics Foundation and a Research Associate of Co-operatives UK, and attended the workshop.)</p></br><p>The workshop was convened because the commons movement and peer production share a great deal with co-operatives….but they also differ in profound ways.  Both share a deep commitment to social cooperation as a constructive social and economic force.  Yet both draw upon very different histories, cultures, identities and aspirations in formulating their visions of the future.  There is great promise in the two movements growing more closely together, but also significant barriers to that occurring.</p></br><p>The workshop explored this topic, as captured by the subtitle of the report:  “A New Social Economy Based on Open Platforms, Co-operative Models and the Commons,” hosted by the Commons Strategies Group in Berlin, Germany, on August 27 and 28, 2014. The workshop was supported by the Heinrich Böll Foundation, with assistance with the Charles Léopold Mayer Foundation of France.</p></br><p>Below, the Introduction to the report followed by the Contents page. You can download a pdf of the full report (28 pages) <a href="http://bollier.org/open-co-operativism-report">here.</a> The entire report is licensed under a Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) 3.0 license, so feel free to re-post it.</p></br><p>Read on <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">David Bollier’s blog </a></p></br></div></br></div></br></div></br></div></br></div></br></div>A) 3.0 license, so feel free to re-post it.</p> <p>Read on <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">David Bollier’s blog </a></p> </div> </div> </div> </div> </div> </div>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p> Du 15 au 17 No<blockquote><p></br>Du 15 au 17 Novembre 2016, une Assemblée européenne des communs aura lieu à Bruxelles. Les commoners se réuniront, pour discuter, partager leur expérience, et réclamer une autre Europe. L’après-midi du 16, une réunion se déroulera au Parlement Européen, avec 150 d’entre eux, organisée en collaboration avec l’Intergroupe Parlementaire sur les biens communs et les services publics (dirigé par Marisa Matias, Dario Tamburrano, Ernesto Urtasun, Sergio Cofferati). Dans le même temps, d’autres événements et des assemblées locales auront lieu en dehors du Parlement, à Bruxelles et dans toute l’Europe.</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2016/09/ECA-300x212.jpg" alt="eca" width="900" height="636" class="aligncenter size-medium wp-image-4561" /><br /></br>Author: TILL GENTZSCH</p></br><p><H1>Autour du paradigme des communs</H1></p></br><p>Le 26 Septembre, un groupe d’organismes sans but lucratif, de fondations et d’autres organisations de la société civile publient conjointement un «Appel pour une Assemblée européenne des communs ». Le document rédigé collectivement, qui continue de recueillir les signatures collectives et individuelles à travers toute l’Europe, sert d’appel dans le but de constituer un réseau de «commoners».</p></br><p>L’Assemblée cherche à unir les citoyens dans un élan de solidarité trans-local et trans-européen pour faire face aux défis actuels de l’Europe et relancer le processus politique pour le 21e siècle. Les biens communs peuvent être compris comme un paradigme de transition qui met l’accent sur la coopération dans la gestion des ressources, des connaissances, des outils et des espaces aussi divers que l’eau, Wikipedia, le crowdfunding, ou un jardin communautaire. Leur appel décrit les communs comme :</p></br><ol></br>… les initiatives locales de coopération partant des habitants, basées sur le réseau qui sont déjà soutenues par des millions de personnes à travers l’Europe et le monde. Ces initiatives créent des systèmes autogérés qui répondent à des besoins importants. Elles opèrent à l’extérieur des marchés dominants et des programmes traditionnels de l’Etat et expérimentent de nouvelles structures hybrides.</ol></br><p>La proposition d’Assemblée Européenne des Communs a émergé en mai 2016, initiée par une communauté pilote de 28 militants issus de 15 pays européens, équilibré sur le plan du genre, travaillant dans différents champs des biens communs. Ce groupe est rejoint chaque jour par de nouveaux militants qui insistent sur le fait que l’Assemblée Européenne des communs est inclusive et ouverte, de sorte qu’un mouvement européen large et fluide puisse formé une large alliance citoyenne et démocratique. Elle cherche à rendre visibles les actes de mise en commun des citoyens pour les citoyens, tout en favorisant l’interaction avec les politiques et les institutions aux niveaux national et européen.</p></br><p><H1>Prendre part à un large mouvement </H1><br /></br>L’adoption rapide des communs comme une alternative durable et une vision du monde sociale et holistique, est en partie l’expression d’un malaise face au système économique actuel injuste et aux carences démocratiques. Le mouvement des communes a explosé ces dernières années, suite à l’attribution du prix Nobel d’économie à Elinor Ostrom en 2009 pour son travail sur la gestion des ressources communes. Il fusionne avec d’autres mouvements, comme les mouvements pour une économie de la solidarité et du partage, pour la production pairs à pairs, et pour la décroissance.</p></br><p>Michel Bauwens, figure de premier plan dans le mouvement peer-to-peer, qui fait partie de l’Assemblée Européenne des Communs (ECA), explique: <em>Partout dans le monde, un nouveau mouvement social émerge, qui conteste les présupposés « extractivites » de l’économie politique dominante, sème des formes co-construites d’une société durable et solidaire. Les commoners prennent la parole, par exemple, dans les assemblées des communs qui émergent dans les villes françaises et ailleurs. Le temps est venu pour une transformation du monde politique, à travers une Assemblée européenne des communs.</em></p></br><p>L’Appel inclue une invitation à participer à une rencontre ouverte à Bruxelles du 15 au 17 Novembre 2016 pour trois jours d’activités et de réflexion partagée sur la façon de protéger et de promouvoir les communs. Cette rencontre inclue une session officielle au Parlement européen, accueillie par l’Intergroupe parlementaire sur les biens communs et services publics, le 16 Novembre (le nombre de place est limité).</p></br><p>Vous pouvez lire et <a href="http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/">signer le texte intégral</a> de l’appel, également disponible en français, en espagnol, et bientôt dans d’autres langues européennes, sur le <a href="http://europeancommonsassembly.eu">site Web</a> de l’Assemblée Européenne des Communs (ECA). Cette signature (http://europeancommonsassembly.eu/sign-call/) peut être individuelle ou au nom d’organisations de la société civile. </p></br><p>Pour plus d’informations, visitez le site web <a href="http://europeancommonsassembly.eu/"> http://europeancommonsassembly.eu/ </a>ou suivez les mises à jour régulières via @CommonsAssembly sur Twitter.</p></br><p>Contact pour les médias: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu</p></br><p>Appel pour un processus d’assemblée européenne des communs :<br /></br><a href="http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/">http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/</a></p></br><p>Traduction de de l’article original publié sur : <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/</a></p> l’article original publié sur : <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p> Some experimen<blockquote><p> Some experiments for mapping the commons, from the definitions and brief descriptions of commoning actions or initiatives, with an instance of Chimere installed by Frédéric Léon at Brest. Chimere allows to place on a maps « points of interest » as defined by their geographic coordinates, text + multimedia documents (video , audio, images). Points of interest can be classified into categories organized by families. Maps are defined by selections of geographical zones and categories.<br /></br></ blockquote></p></br><p><iframe width='660' height='350' frameborder='0' scrolling='no' marginheight='0' marginwidth='0' src='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple'></iframe><br /><a target='_blank' href='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons' rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a target='_blank' href='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/' rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>The first idea, starting this experiment was to locate on a map hundred of definitions of the commons made since the Berlin Conference of 2010, and look at how to use this medium as a collective means of expression on the notion of commons. For the test, a douzen of definitions is placed on the map. The integration of all the hundreds of available definitions give more card provided. They are searchable by language. Sorting by tag does not exist. It is the next step we are chalenging. It will allow to make more visible the « issues » generated on the Remix The Commons website. The integration of this map in the site remix is done by widget in a blog post or page. Eventually, the card could be powered by mashup multimedia services.</p></br><p>Second experiment : <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">mapping documents of commoning practices</a> by category « types of commons » (only with the parents of the categories of Charlotte Hess’ classification, used on the web site Remix the Commons) . The maps can be made by geographical areas. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Here</a> a map of a few points in Quebec .</p></br><p>Chimere freely allows the addition of new points of interest by users via <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">a form</a> pretty simple. Each zone provides to the users a form that allows to classify points of interest by the category of the zone.</p></br><p>At this level, it would be useful to complete chimere with elements such as a device of tags of points of interest, a synchronization of files on the map, a synchronization of the points of interest in the catalog of Remix the Commons.</p></br><p>But to go further, it should be necessary to work on approaches of mapping the commons. The identification of resources is the first degree of a mapping of the commons. Should imagine mapping commons based modes of administration of resources, or models of distribution of property rights, or value systems attached to commoning practices and certainly other things.</p></br><p>Frédéric Sultan</p>ng commons based modes of administration of resources, or models of distribution of property rights, or value systems attached to commoning practices and certainly other things.</p> <p>Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>6 mois après l’<blockquote><p>6 mois après l’espace des communs au Forum Social Mondial, notre outil de documentation / jeu de carte sur les communs est prêt à circuler, animer des conversations et vous aider à faire avancer les communs près de chez vous !</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" /></p></br><p>C@rtes en Commun est un jeu où 2 à 5 joueurs collaborant pour construire une société civile résiliente qui défend les communs contre les forces d’accaparement. Outre le plaisir de jouer, C@rtes en commun a été imaginé comme un moyen de documenter la présence des communs à l’Espace de communs, dispositif éphémère de rencontre au Forum Social Mondial à Montréal qui se déroulait en août 2016. Les cartes qui composent le jeu ont été conçues par les personnes présentes volontaires qui ont partagé leur vision et leur expérience des communs sur la base d’un design du jeu réalisé par Mathhieu Rhéaume et son équipe. Cette expérience permet de penser qu’il serait possible d’utiliser une même approche et ces outils méthodologiques pour documenter les communs dans d’autres contextes locaux, votre quartier, ou thématique comme les communs de la connaissance par exemple. Nous avons hâte de pouvoir mener de telles expériences ! </p></br><p>Pour en savoir plus sur le jeu, visitez le <a href="http://cartesencommun.cc/">site Internet</a>. Le jeu est publié à la demande par The Game Crafter aux USA pour le prix de 22,99 $US l’unité plus frais de port et de douane via : <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun">https://www.thegamecrafter.com/</a> </p></br><p>Pour réduire les frais de port et douane pour les européens, nous lançons une commande groupée et nous espérons que cela ramènera le coût de chaque jeu livré en Europe à environ de 30/35 $US. </p></br><p>Si vous souhaitez participer à cette première commande groupée, <a href="https://goo.gl/forms/UdXsgNWxqklo4bJq2">remplissez le formulaire</a> avant le 18 mars à 20:00 GMT: </p></br><p>Vous devrez aussi versez une avance correspondant uniquement au prix du ou des jeux commandés. Le reste à payer (port et douane) vous sera demandé une fois la commande terminée, lorsque nous connaîtrons les coûts des frais postaux et de douane. </p></br><p>Ensuite, soyez patient ! La commande groupée sera initiée le 18 mars et arrivera à Paris au cours du mois d’avril. Dès leur arrivée à Paris, les jeux seront expédiés par la poste à leurs destinataires. </p>et arrivera à Paris au cours du mois d’avril. Dès leur arrivée à Paris, les jeux seront expédiés par la poste à leurs destinataires. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>6 months after <blockquote><p>6 months after the World Social Forum, our Documentation / Card Play tool on the commons is ready to circulate, to animate conversations and to help you to move the commons close to you!</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" /></p></br><p>C@rds in Common is a game where 2 to 5 players collaborate to build a resilient civil society that defends the commons against the forces of monopolization. Apart from the pleasure of playing, C@rds in common was conceived as a means of documenting the presence of the commons at the Commons Space, an ephemeral encounter at the World Social Forum in Montreal in August 2016. The cards that composed the game were designed by volunteers who shared their vision and experience of the commons and the game mecanism designed by Mathieu Rhéaume and his team. This experience suggests that it would be possible to use the same approach and these methodological tools to document the commons in other local contexts, alike your neighborhood, or thematics as the commons of knowledge for example. We look forward to such experiments!</p></br><p>To learn more about the game, have a look at the <a href="http://cartesencommun.cc">website</a>.</p></br><p>The game is released on demand by The Game Crafter in the US for $ 22.99 each plus shipping and customs via: <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rds-in-common">https://www.thegamecrafter.com</a></p></br><p>To reduce shipping and customs for Europeans, we are launching a bulk order and hopefully this will bring the cost of each game delivered to Europe to around US $ 30/35.</p></br><p>If you wish to participate in this first bulk order, fill in <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfVa7DsY3rbjkxPoui-KzHqpPtmhhV1_KBstEMebKWVceaPnQ/viewform?c=0&w=1">the form</a> before March 18th at 20:00 GMT.</p></br><p>You will also have to pay an advance corresponding only to the price of the game(s) ordered. The remainder to be paid (port and customs) will be asked when the order is completed, when we will know the costs of postage and customs.</p></br><p>Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.</p>>Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>E<blockquote><p><strong>Entrevue avec Joan Subirats(1) par Alain Ambrosi Mai 2018 </strong></p></blockquote></br><blockquote><p>Joan Subirats est commissaire à la culture de la ville de Barcelone, dirigée par le groupe Barcelona en comu. Il est également professeur de sciences politiques à l’Universitat autonoma de Barcelona et fondateur de l’Institut sur la gouvernance et les politiques publiques (IGOP). Dans cette interview en anglais, il présente les enjeux de la politique culturelle pour la municipalité de Barcelone actuellement dirigée par Barcelona en Comù.</p></blockquote></br><figure style="width: 800px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/b/4/cf4cf4f48af794bc54dc5384e88975c9e7cd020dbccf80dc35882a989230be/joan%20subirats.jpg?u=http%3A%2F%2Fwww.fepsu.es%2Fimage%2Fjoan%2520subirats.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1" alt="Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016" width="800" height="400" /><figcaption class="wp-caption-text">Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016</figcaption></figure></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your recent article in La Vanguardia(2), you set out a framework for a cultural policy, you refer to putting into practice the key community values that should underpin that policy… Maybe we could start there?</ul></br><p><strong>JS</strong>: For me, whereas in the 20th century the defining conflict was between freedom and equality – and this marked the tension between right and left throughout the 20th century because in a way this is the frame in which capitalism and the need for social protection evolved together with the commodification of life while at the same time the market called for freedom – ie: no rules, no submission. But the need for protection demanded equality. But in the 21st century there is rejection of the notion of protection linked to statism: Nancy Fraser published an article(3) in the New Left Review, it is a re-reading of Polanyi and she claims that this double movement between commodification and protection is still valid, but that the State-based protection typical of the 20th century, where equality is guaranteed by the State, clashes since the end of the 20th century with the growing importance of heterogeneity, diversity and personal autonomy. Therefore, if in order to obtain equality, we have to be dependent on what the State does, this is going to be a contradiction…. So we could translate those values that informed the definition of policies in the 20th century, in 21st century terms they would be the idea of freedom (or personal autonomy, the idea of empowerment, not subjection, non-dependence) and at the same time equality, but no longer simply equality of opportunities but also equality of condition because we have to compensate for what is not the same (equal) in society. If you say « equal opportunities », that everyone has access to cultural facilities, to libraries, you are disregarding the fact that the starting conditions of people are not the same, this is the great contribution of Amartya Sen, no? You have to compensate for unequal starting situations because otherwise you depoliticize inequality and consider that inequality is the result of people’s lack of effort to get out of poverty. So equality yes, but the approach is different. And we must incorporate the idea of diversity as a key element in the recognition of people and groups on the basis of their specific dignity. That seems easy to say, but in reality it is complicated, especially if you relate it to culture, because culture has to do with all these things: it has to do with the construction of your personality, it has to do with equal access to culture just as cultural rights and culture have to do with the recognition of different forms of knowledge and culture – canonical culture, high culture, popular culture, everyday culture, neighbourhood culture …<br /></br>So for me, a cultural policy should be framed within the triple focus of personal autonomy, equality and diversity. And this is contradictory, in part, with the cultural policies developed in the past, where there is usually confusion between equality and homogeneity. In other words, the left has tended to consider that equality meant the same thing for everyone and that is wrong, isn’t it?, because you are confusing equality with homogeneity. The opposite of equality is inequality, the opposite of homogeneity is diversity. So you have to work with equality and diversity as values that are not antagonistic, but can be complementary. And this is a challenge for public institutions because they do not like heterogeneity, they find it complicated because it is simpler to treat everyone the same, as the administrative law manual used to prescribe `indifferent efficiency’: it is a way of understanding inequality as indifference, right?</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your article you also talk about the opposition between investing in infrastructures versus creating spaces and environments that are attractive to creators and you put an emphasis on the generation of spaces. What is being done, what has been done, what could be done about this?</ul></br><p><strong>JS</strong> : In Barcelona we want to ensure that the city’s cultural policies do not imply producing culture itself, but rather to try to influence the values in the production processes that already exist, in the facilities, in the cultural and artistic infrastructures: the role of the city council, of the municipality, is not so much to produce culture as to contribute to the production of culture. Which is different, helping to produce culture…. Obviously, the city council will give priority to those initiatives that coincide with the values, with the normative approach that we promote. There are some exceptions, for example, the Grec festival in Barcelona(4) in July, or the Mercé(5), which is the Festa Mayor, where the city council does in fact subsidize the production of culture, so some productions are subsidised but generally what we have is a policy of aid to creators. What is being done is that 11 creative factories (fablabs) have been built, these are factories with collectives that manage them chosen through public tenders. There are now 3 factories of circus and visual arts, 2 factories of dance creation, one factory of more global creation housed at Fabra & Coats, 3 theatre factories and 2 visual arts and technology sites. So there are 11 factories of different sorts and there are plans to create others, for example in the field of feminist culture where we are in discussion with a very well consolidated group : normally all these creative factories have their management entrusted to collectives that already become highly consolidated in the process of creation and that need a space to ensure their continuity. Often the city council will cede municipal spaces to these collectives, sometimes through public competitions where the creators are asked to present their project for directing a factory. This is one aspect. Another aspect is what is called living culture, which is a programme for the promotion of cultural activities that arise from the community or from collectives in the form of cooperatives and this is a process of aid to collectives that are already functioning, or occasionally to highlight cultural activities and cultural dynamics that have existed for a long time but have not been dignified, that have not been valued, for example the Catalan rumba of the Gypsies, which is a very important movement in Barcelona that emerged from the gypsy community of El Raval, where there were some very famous artists like Peret. There we invested in creating a group to work on the historical memory of the rumba, looking for the roots of this movement, where it came from and why. Then some signposts were set up in streets where this took place, such as La Cera in El Raval, where there are two murals that symbolise the history of the Catalan rumba and the gypsy community in this area so that this type of thing is publicly visible. That is the key issue for culture: a recognition that there are many different cultures.</p></br><p>Then there is the area of civic centres: approximately 15% of the civic centres in the city are managed by civic entities as citizen heritage, and those civic centres also have cultural activities that they decide on, and the city council, the municipality helps them develop the ideas put forward by the entities that manage those centres.</p></br><p>So, if we put all those things together, we could talk about a culture of the urban commons. It is still early stages, this is still more of a concept than a reality, but the underlying idea is that in the end the density and the autonomous cultural-social fabric will be strong enough to be resilient to political changes. In other words, that you have helped to build cultural practices and communities that are strong and autonomous enough that they are not dependent on the political conjuncture. This would be ideal. A bit like the example I often cite about the housing cooperatives in Copenhagen, that there was 50% public housing in Copenhagen, and a right-wing government privatised 17% of that public housing, but it couldn’t touch the 33% of housing that was in the hands of co-operatives. Collective social capital has been more resilient than state assets: the latter is more vulnerable to changes in political majorities.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: You also speak of situated culture which I think is very important: setting it in time and space. Now Facebook has announced it is coming to Barcelona so the Barcelona brand is going to be a brand that includes Facebook and its allies. But your conception of a situated culture is more about a culture where social innovation, participation, popular creativity in the community are very important…</ul></br><p><strong>JS</strong> : Yes, it seems contradictory. In fact what you’re asking is the extent to which it makes sense to talk about situated culture in an increasingly globalized environment which is more and more dependent on global platforms. I believe that tension exists and conflict exists, this is undeniable, the city is a zone of conflict, therefore, the first thing we have to accept is that the city is a battleground between political alternatives with different cultural models. It is very difficult for a city council to set out univocal views of a cultural reality that is intrinsically plural. Talking about situated culture is an attempt to highlight the significance of the distinguishing factors that Barcelona possesses in its cultural production. This does not mean that this situated culture should be a strictly localist culture – a situated culture does not mean a culture that cuts off global links – it is a culture that relates to the global on the basis of its own specificity. What is most reprehensible from my point of view are cultural dynamics that have a global logic but that can just as well be here or anywhere else. And it’s true that the platforms generate this. An example: the other day the former minister of culture of Brazil, Lluca Ferreira, was here and talked about a program of living culture they developed, and they posted a photograph of some indigenous people where the man wore something that covered his pubic parts but the woman’s breasts were naked. So Facebook took the photograph off the site, and when the Minister called Facebook Brazil to say ‘what is going on?’, they told him that they didn’t have any duty towards the Brazilian government, that the only control over them was from a judge in San Francisco and that, therefore, if the judge in San Francisco forced them to put the photograph back, they would put it back, otherwise they wouldn’t have to listen to any minister from Brazil or anywhere else. In the end, there was a public movement of protest, and they put the photo back. The same thing happened here a few days ago, a group from a municipal theatre creation factory put up a poster with a man’s ass advertising a play by Virginia Wolff and Facebook took their entire account off the net – not just the photograph, they totally removed them from Facebook. And here too Facebook said that they are independent and that only the judge from San Francisco and so on. I believe that this is the opposite of situated culture because it is a global cultural logic, but at the same time it allows itself to be censored in Saudi Arabia, in China, that is to say it has different codes in each place. So to speak of situated culture means to speak of social transformation, of the relationship between culture and social transformation situated in the context in which you are working. But at the same time to have the will to dialogue with similar processes that exist in any other part of the world and that is the strength of a situated culture. And those processes of mutuality, of hybridization, that can happen when you have a Pakistani community here, you have a Filipino community, you have a Chinese community, you have a Gypsy community, you have an Italian community, you have an Argentinean community: they can be treated as typical folkloric elements in a theme park, or you can try to generate hybridization processes. Now at the Festival Grec this year there will be poetry in Urdu from the Pakistanis, there will be a Filipino theatre coming and a Filipino film fest at the Filmoteca – and this means mixing, situating, the cultural debate in the space where it is happening and trying to steep it in issues of cultural diversity. What I understand is that we need to strive for a local that is increasingly global, that this dialogue between the local and the global is very important.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: Returning to social innovation and popular creativity, social innovation is also a concept taken up pretty much everywhere: how is it understood here? Taking into account that in the world of the commons, Catalonia, and especially Barcelona, is very well known for its fablabs, which are also situated in this new era. How then do you understand social innovation and how do you see the relationship between education and social innovation?</ul></br><p><strong>JS</strong> : What I am trying to convey is that the traditional education system is doing little to prepare people and to enhance inclusive logics in our changing and transforming society, so in very broad lines I would say that if health and education were the basic redistributive policies of the 20th century, in the 21st century we must incorporate culture as a basic redistributive policy. Because before, the job market had very specific demands for the education sector: it knew very well what types of job profiles it needed because there was a very Taylorist logic to the world of work – what is the profile of a baker, of a plumber, of a miller? How many years you have to study for this kind of work. There is now a great deal of uncertainty about the future of the labour market, about how people will be able to work in the future and the key words that appear are innovation, creativity, entrepreneurship, flexibility, ability to understand a diverse world, teamwork , being open to new ideas: this has little to do with traditional educational profiles, but it has much to do with culture, with things that allow you to acquire that backpack of basic tools that will help you navigate in a much more uncertain environment. And for me, to find the right connection between culture and education is very important because it allows the educational system to constantly transform itself by taking advantage of the creative potential of an environment that is much more accessible now than before because of new technologies, and therefore to make the transition from a deductive system where there is a teacher who knows and tells people what they need to know – to an inductive system: how do we explore what we need to know in order to be able to act. And that more inductive, more experimental logic has to do with creativity whereas the traditional education system didn’t postulate creativity, it postulated your ability to learn what someone else had decided you needed to study. It’s art, it is culture that allows you to play in that field much more easily …</p></br><p><strong> Translated from Spanish by Nancy Thede.</strong></p></br><p>1 Joan Subirats is Commissioner for culture in the city government of Barcelona led by the group Barcelona en comu. He is also professor of political science at the Universitat<br /></br>autonoma de Barcelona and founder of the Institute on Governance and Public Policy.</p></br><p>2 « Salvara la cultura a las ciudades? », La Vanguardia (Barcelona), Culturals supplement, 12<br /></br>May 2018, pp. 20-21. https://www.lavanguardia.com/cultura/20180511/443518454074/cultura-ciudadesbarcelona-crisis.html</p></br><p>3 Nancy Fraser, « A Triple Movement », New Left Review 81, May-June 2013. Published in Spanish in Jean-Louis Laville and José Luis Coraggio (Eds.), La izquierda del<br /></br>siglo XXI. Ideas y diálogo Norte-Sur para un proyecto necesario Icaria, Madrid 2018.</p></br><p>4 Festival Grec, an annual multidisciplinary festival in Barcelona, now in its 42nd year. It is<br /></br>named for the Greek Theatre built for the 1929 Universal Exhibition in Barcelona:<br /></br>http://lameva.barcelona.cat/grec/en/.</p></br><p>5 Barcelona’s annual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>nnual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>E<blockquote><p><strong>Entrevue avec Joan Subirats(1) par Alain Ambrosi Mai 2018 </strong></p></blockquote></br><blockquote><p>Joan Subirats est commissaire à la culture de la ville de Barcelone, dirigée par le groupe Barcelona en comu. Il est également professeur de sciences politiques à l’Universitat autonoma de Barcelona et fondateur de l’Institut sur la gouvernance et les politiques publiques (IGOP). Dans cette interview en anglais, il présente les enjeux de la politique culturelle pour la municipalité de Barcelone actuellement dirigée par Barcelona en Comù.</p></blockquote></br><figure style="width: 800px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/b/4/cf4cf4f48af794bc54dc5384e88975c9e7cd020dbccf80dc35882a989230be/joan%20subirats.jpg?u=http%3A%2F%2Fwww.fepsu.es%2Fimage%2Fjoan%2520subirats.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1" alt="Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016" width="800" height="400" /><figcaption class="wp-caption-text">Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016</figcaption></figure></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your recent article in La Vanguardia(2), you set out a framework for a cultural policy, you refer to putting into practice the key community values that should underpin that policy… Maybe we could start there?</ul></br><p><strong>JS</strong>: For me, whereas in the 20th century the defining conflict was between freedom and equality – and this marked the tension between right and left throughout the 20th century because in a way this is the frame in which capitalism and the need for social protection evolved together with the commodification of life while at the same time the market called for freedom – ie: no rules, no submission. But the need for protection demanded equality. But in the 21st century there is rejection of the notion of protection linked to statism: Nancy Fraser published an article(3) in the New Left Review, it is a re-reading of Polanyi and she claims that this double movement between commodification and protection is still valid, but that the State-based protection typical of the 20th century, where equality is guaranteed by the State, clashes since the end of the 20th century with the growing importance of heterogeneity, diversity and personal autonomy. Therefore, if in order to obtain equality, we have to be dependent on what the State does, this is going to be a contradiction…. So we could translate those values that informed the definition of policies in the 20th century, in 21st century terms they would be the idea of freedom (or personal autonomy, the idea of empowerment, not subjection, non-dependence) and at the same time equality, but no longer simply equality of opportunities but also equality of condition because we have to compensate for what is not the same (equal) in society. If you say « equal opportunities », that everyone has access to cultural facilities, to libraries, you are disregarding the fact that the starting conditions of people are not the same, this is the great contribution of Amartya Sen, no? You have to compensate for unequal starting situations because otherwise you depoliticize inequality and consider that inequality is the result of people’s lack of effort to get out of poverty. So equality yes, but the approach is different. And we must incorporate the idea of diversity as a key element in the recognition of people and groups on the basis of their specific dignity. That seems easy to say, but in reality it is complicated, especially if you relate it to culture, because culture has to do with all these things: it has to do with the construction of your personality, it has to do with equal access to culture just as cultural rights and culture have to do with the recognition of different forms of knowledge and culture – canonical culture, high culture, popular culture, everyday culture, neighbourhood culture …<br /></br>So for me, a cultural policy should be framed within the triple focus of personal autonomy, equality and diversity. And this is contradictory, in part, with the cultural policies developed in the past, where there is usually confusion between equality and homogeneity. In other words, the left has tended to consider that equality meant the same thing for everyone and that is wrong, isn’t it?, because you are confusing equality with homogeneity. The opposite of equality is inequality, the opposite of homogeneity is diversity. So you have to work with equality and diversity as values that are not antagonistic, but can be complementary. And this is a challenge for public institutions because they do not like heterogeneity, they find it complicated because it is simpler to treat everyone the same, as the administrative law manual used to prescribe `indifferent efficiency’: it is a way of understanding inequality as indifference, right?</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your article you also talk about the opposition between investing in infrastructures versus creating spaces and environments that are attractive to creators and you put an emphasis on the generation of spaces. What is being done, what has been done, what could be done about this?</ul></br><p><strong>JS</strong> : In Barcelona we want to ensure that the city’s cultural policies do not imply producing culture itself, but rather to try to influence the values in the production processes that already exist, in the facilities, in the cultural and artistic infrastructures: the role of the city council, of the municipality, is not so much to produce culture as to contribute to the production of culture. Which is different, helping to produce culture…. Obviously, the city council will give priority to those initiatives that coincide with the values, with the normative approach that we promote. There are some exceptions, for example, the Grec festival in Barcelona(4) in July, or the Mercé(5), which is the Festa Mayor, where the city council does in fact subsidize the production of culture, so some productions are subsidised but generally what we have is a policy of aid to creators. What is being done is that 11 creative factories (fablabs) have been built, these are factories with collectives that manage them chosen through public tenders. There are now 3 factories of circus and visual arts, 2 factories of dance creation, one factory of more global creation housed at Fabra & Coats, 3 theatre factories and 2 visual arts and technology sites. So there are 11 factories of different sorts and there are plans to create others, for example in the field of feminist culture where we are in discussion with a very well consolidated group : normally all these creative factories have their management entrusted to collectives that already become highly consolidated in the process of creation and that need a space to ensure their continuity. Often the city council will cede municipal spaces to these collectives, sometimes through public competitions where the creators are asked to present their project for directing a factory. This is one aspect. Another aspect is what is called living culture, which is a programme for the promotion of cultural activities that arise from the community or from collectives in the form of cooperatives and this is a process of aid to collectives that are already functioning, or occasionally to highlight cultural activities and cultural dynamics that have existed for a long time but have not been dignified, that have not been valued, for example the Catalan rumba of the Gypsies, which is a very important movement in Barcelona that emerged from the gypsy community of El Raval, where there were some very famous artists like Peret. There we invested in creating a group to work on the historical memory of the rumba, looking for the roots of this movement, where it came from and why. Then some signposts were set up in streets where this took place, such as La Cera in El Raval, where there are two murals that symbolise the history of the Catalan rumba and the gypsy community in this area so that this type of thing is publicly visible. That is the key issue for culture: a recognition that there are many different cultures.</p></br><p>Then there is the area of civic centres: approximately 15% of the civic centres in the city are managed by civic entities as citizen heritage, and those civic centres also have cultural activities that they decide on, and the city council, the municipality helps them develop the ideas put forward by the entities that manage those centres.</p></br><p>So, if we put all those things together, we could talk about a culture of the urban commons. It is still early stages, this is still more of a concept than a reality, but the underlying idea is that in the end the density and the autonomous cultural-social fabric will be strong enough to be resilient to political changes. In other words, that you have helped to build cultural practices and communities that are strong and autonomous enough that they are not dependent on the political conjuncture. This would be ideal. A bit like the example I often cite about the housing cooperatives in Copenhagen, that there was 50% public housing in Copenhagen, and a right-wing government privatised 17% of that public housing, but it couldn’t touch the 33% of housing that was in the hands of co-operatives. Collective social capital has been more resilient than state assets: the latter is more vulnerable to changes in political majorities.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: You also speak of situated culture which I think is very important: setting it in time and space. Now Facebook has announced it is coming to Barcelona so the Barcelona brand is going to be a brand that includes Facebook and its allies. But your conception of a situated culture is more about a culture where social innovation, participation, popular creativity in the community are very important…</ul></br><p><strong>JS</strong> : Yes, it seems contradictory. In fact what you’re asking is the extent to which it makes sense to talk about situated culture in an increasingly globalized environment which is more and more dependent on global platforms. I believe that tension exists and conflict exists, this is undeniable, the city is a zone of conflict, therefore, the first thing we have to accept is that the city is a battleground between political alternatives with different cultural models. It is very difficult for a city council to set out univocal views of a cultural reality that is intrinsically plural. Talking about situated culture is an attempt to highlight the significance of the distinguishing factors that Barcelona possesses in its cultural production. This does not mean that this situated culture should be a strictly localist culture – a situated culture does not mean a culture that cuts off global links – it is a culture that relates to the global on the basis of its own specificity. What is most reprehensible from my point of view are cultural dynamics that have a global logic but that can just as well be here or anywhere else. And it’s true that the platforms generate this. An example: the other day the former minister of culture of Brazil, Lluca Ferreira, was here and talked about a program of living culture they developed, and they posted a photograph of some indigenous people where the man wore something that covered his pubic parts but the woman’s breasts were naked. So Facebook took the photograph off the site, and when the Minister called Facebook Brazil to say ‘what is going on?’, they told him that they didn’t have any duty towards the Brazilian government, that the only control over them was from a judge in San Francisco and that, therefore, if the judge in San Francisco forced them to put the photograph back, they would put it back, otherwise they wouldn’t have to listen to any minister from Brazil or anywhere else. In the end, there was a public movement of protest, and they put the photo back. The same thing happened here a few days ago, a group from a municipal theatre creation factory put up a poster with a man’s ass advertising a play by Virginia Wolff and Facebook took their entire account off the net – not just the photograph, they totally removed them from Facebook. And here too Facebook said that they are independent and that only the judge from San Francisco and so on. I believe that this is the opposite of situated culture because it is a global cultural logic, but at the same time it allows itself to be censored in Saudi Arabia, in China, that is to say it has different codes in each place. So to speak of situated culture means to speak of social transformation, of the relationship between culture and social transformation situated in the context in which you are working. But at the same time to have the will to dialogue with similar processes that exist in any other part of the world and that is the strength of a situated culture. And those processes of mutuality, of hybridization, that can happen when you have a Pakistani community here, you have a Filipino community, you have a Chinese community, you have a Gypsy community, you have an Italian community, you have an Argentinean community: they can be treated as typical folkloric elements in a theme park, or you can try to generate hybridization processes. Now at the Festival Grec this year there will be poetry in Urdu from the Pakistanis, there will be a Filipino theatre coming and a Filipino film fest at the Filmoteca – and this means mixing, situating, the cultural debate in the space where it is happening and trying to steep it in issues of cultural diversity. What I understand is that we need to strive for a local that is increasingly global, that this dialogue between the local and the global is very important.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: Returning to social innovation and popular creativity, social innovation is also a concept taken up pretty much everywhere: how is it understood here? Taking into account that in the world of the commons, Catalonia, and especially Barcelona, is very well known for its fablabs, which are also situated in this new era. How then do you understand social innovation and how do you see the relationship between education and social innovation?</ul></br><p><strong>JS</strong> : What I am trying to convey is that the traditional education system is doing little to prepare people and to enhance inclusive logics in our changing and transforming society, so in very broad lines I would say that if health and education were the basic redistributive policies of the 20th century, in the 21st century we must incorporate culture as a basic redistributive policy. Because before, the job market had very specific demands for the education sector: it knew very well what types of job profiles it needed because there was a very Taylorist logic to the world of work – what is the profile of a baker, of a plumber, of a miller? How many years you have to study for this kind of work. There is now a great deal of uncertainty about the future of the labour market, about how people will be able to work in the future and the key words that appear are innovation, creativity, entrepreneurship, flexibility, ability to understand a diverse world, teamwork , being open to new ideas: this has little to do with traditional educational profiles, but it has much to do with culture, with things that allow you to acquire that backpack of basic tools that will help you navigate in a much more uncertain environment. And for me, to find the right connection between culture and education is very important because it allows the educational system to constantly transform itself by taking advantage of the creative potential of an environment that is much more accessible now than before because of new technologies, and therefore to make the transition from a deductive system where there is a teacher who knows and tells people what they need to know – to an inductive system: how do we explore what we need to know in order to be able to act. And that more inductive, more experimental logic has to do with creativity whereas the traditional education system didn’t postulate creativity, it postulated your ability to learn what someone else had decided you needed to study. It’s art, it is culture that allows you to play in that field much more easily …</p></br><p><strong> Translated from Spanish by Nancy Thede.</strong></p></br><p>1 Joan Subirats is Commissioner for culture in the city government of Barcelona led by the group Barcelona en comu. He is also professor of political science at the Universitat<br /></br>autonoma de Barcelona and founder of the Institute on Governance and Public Policy.</p></br><p>2 « Salvara la cultura a las ciudades? », La Vanguardia (Barcelona), Culturals supplement, 12<br /></br>May 2018, pp. 20-21. https://www.lavanguardia.com/cultura/20180511/443518454074/cultura-ciudadesbarcelona-crisis.html</p></br><p>3 Nancy Fraser, « A Triple Movement », New Left Review 81, May-June 2013. Published in Spanish in Jean-Louis Laville and José Luis Coraggio (Eds.), La izquierda del<br /></br>siglo XXI. Ideas y diálogo Norte-Sur para un proyecto necesario Icaria, Madrid 2018.</p></br><p>4 Festival Grec, an annual multidisciplinary festival in Barcelona, now in its 42nd year. It is<br /></br>named for the Greek Theatre built for the 1929 Universal Exhibition in Barcelona:<br /></br>http://lameva.barcelona.cat/grec/en/.</p></br><p>5 Barcelona’s annual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>nnual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>A workshop <<blockquote><p>A workshop <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> will take place at Rio (Brazil) from 18 to 26 of october 2013, coordinated by <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> with the collaboration of <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> and the support of MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons was developed by Pablo Soto. This initiative aims to produce with inhabitants, activists in the place, living maps, consisting of short video documentaries and vidéoposts. The proposed approach takes the form of an intense multi-day workshop with communication students and activists to find the Commons, define and make them visible in the territory by producing media that form the map.</p></br><p>Pablo Soto initiated this approach around urban commons of <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istanbul</a> and <a href = "http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/"> Athens </ a>. See the work done about <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/"> Taksim Square </a>, whose privatization was one of the starting points of protest in Turkey this year. The mapping is a strategic tool. To research of the urban commons is a process of mapping the space, that Pablo Soto understand « as proposed by Deleuze and Guattari, and used many artists and activists during the last decade, as a <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php"> performance</a> which can be thinking, artistic work, or social change ».</p></br><p>On 20 March 2013, a wikisprint was performed in Barcelona using the same principles and methodology . Under the title  » Global P2P  » , it was to map Common practices and P2P in Latin America and southern Europe. See in English <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/"> # GlobalP2P , the wind that shook the net </a>.</p></br><p>Rio next step Mapping the commons is one of the cities that comes from living like the rest of Brazil, an intense social and political mobilization against international festivities that tend to <a href= "http:// scinfolex.wordpress.com/?s=Olympic"> privatize public space </a>. Many consider these mobilizations, their claims and modes of organization fall within the paradigm of Commons. See analysis on the subject of Bernardo Gutierrez in <a href="http://blogs.20minutos.es/codigo-abierto/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">el viento that desordeno las redes</a> and Alexandre Mendes in <a href ="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade uma das democracia mobilizacoes do comum e</a>.</p></br><p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>lt;p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Afin de nourrir<blockquote><p>Afin de nourrir la réflexion sur l’intégration des communs de la connaissance dans les visions et perspectives des acteurs engagés dans la transition, nous proposons un séminaire autour du projet FLOK Society ave c Michel Bauwens les 22 et 23 septembre 2014 en région parisienne.</p></blockquote></br><p>Le projet FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge) est la première tentative d’apporter des propositions opérationnelles à l’échelle d’un pays pour une transition vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte. Il vise à créer les conditions d’une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics basée sur une appropriation du paradigme des communs de la connaissance.</p></br><p>Le projet FLOK Society a été élaborer en Équateur à la demande d’institutions gouvernementales. Il a été dirigé par Michel Bauwens, leader de la P2P Foudation, qui a mobilisé autour de lui une large équipe de chercheurs et d’activistes en Équateur, en Amérique Latine et à travers le monde. Les travaux ont mis en perspective les quatre grandes filières mobilisant et produisant les communs de la connaissance : éducation et culture, science, industrie agriculture et services, et citoyenneté et participation (ref : <a href="http://tinyurl.com/obd9jdh">http://tinyurl.com/obd9jdh</a>), pour brosser une analyse de leurs effets de transformations sur le marché, l’État et la société civile, et proposer des orientations transversales et sectorielles de politiques publiques pour faire émerger une économie sociale de la connaissance qui contribue à une transition sociale, économique et environnementale. Ces propositions sont la déclinaison d’une matrice à caractère générale, sous forme de préconisations spécifiques au contexte local équatorien.</p></br><p>Indépendamment de la manière dont celles-ci seront (ou non) reprises sous formes de politiques publiques par le gouvernement ou d’initiatives de la société civile en Équateur, les travaux du projet FLOK Society offrent un corpus de propositions et une méthodologie qui méritent d’être mis à l’épreuve d’autres contextes que celui de l’Équateur. Ce séminaire invite à identifier et approfondir les propositions du projet FLOK Society et les mettre en perspective avec la recherche, les expériences et les mobilisations dans le contexte français et européen.</p></br><p>Dans ce contexte, les acteurs de la transition sont inscrits dans une histoire et un agenda de luttes, de mobilisations et d’expérimentations. Ce séminaire vise à permettre d’intégrer le paradigme des communs de la connaissance de manière utile et efficace dans les visions politiques des familles de pensée qui constituent les forces de la transition, que sont les mouvements sociaux, le syndicalisme, et l’Economie Sociale et Solidaire.</p></br><p>Comment la réflexion sur la place des communs de la connaissance va-t-elle inspirer ces familles de pensée ? Quels agendas bâtir ou rejoindre ? Sur quels territoires et à quelles échelles doit-on mobiliser les communs de la connaissance pour une transformation sociale, culturelle, économique et politique vers une société plus juste, plus participative et, consciente et respectueuse des limites de la planète ?</p></br><p>Le séminaire se structure autour de trois temps, correspondant aux trois axes objets en transformation : le marché, la puissance publique et la société civile. Pour chacun de ces temps, il s’agit d’analyser les apports des communs de la connaissance aux débats et aux luttes sociales et politiques en cours, pour, dans la mesure du possible, élaborer des propositions, dégager des lignes de forces et des stratégies de convergence sectorielles et territoriales. Ces trois axes de travail seront précédés d’une présentation du projet FLOK Society et suivi d’un temps de bilan du séminaire.</p></br><p>Le séminaire se déroule à Villarceaux, OEcocentre de la Bergerie, avec le soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer – FPH</p></br><p>Information complémentaire : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>ericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Alors que nous <blockquote><p>Alors que nous préparons une rencontre publique, le 16 septembre prochain à Paris, avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler, sur les enjeux de la connaissance libre et de la transition écologique, sociale et économique, nous présentons ici, la traduction en français de l’interview conduite par Richard Poynder, de Michel Bauwens au sujet du projet FLOK Society. Cette interview a été publiée à la veille du sommet FLOK society à Quito, en mai 2014, sous le titre original : <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/05/working-for-phase-transition-to-open.html">Working for a phase transition to an open commons-based knowledge society: Interview with Michel Bauwens</a>. de Michel Bauwens présente le projet FLOK Society, les résultats escomptés en Équateur et plus généralement pour le mouvement P2P, sans occulter les difficultés qu’il a rencontré avec son équipe de recherche.</p></blockquote></br><p>Richard Poynder est un journaliste indépendant et blogueur passionné par le mouvement Open Access, la communication scientifique, la science ouverte, et les technologies de communication et la propriété intellectuelle. Son <a href="http://poynder.blogspot.co.uk">Blog </a> est une mine d’or pour toute personne qui s’intéresse à ce sujet.basée sur l’ouverture</p></br><p>L’interview de Michel Bauwens a été publiée sous Licence : CC BY NC ND. La traduction a été réalisé par Frédéric Sultan.</p></br><p><em>Mardi, 27 mai 2014</em></p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" alt="" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons</figcaption></figure></br><p>Aujourd’hui, un <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">sommet commence à Quito,</a> en Équateur qui discutera des façons dont le pays peut se transformer en une société de la connaissance ouverte basée sur les communs. L’équipe qui a élaboré ces propositions est dirigé par Michel Bauwens, fondateur de la <a href="http://p2pfoundation.net/">Fondation pour les alternatives Peer-to-Peer (P2P Foundation)</a>. Quel est le contexte de ce plan, et quelle est la probabilité que ses fruits apportent un réel changement ? C’est dans l’espoir de trouver une réponse à ces questions que j’ai récemment interviewé Michel Bauwens.</p></br><p>Internet a suscité l’émergence et la croissance des mouvements libres et ouverts, comme ceux des logiciels libres et open source, de la politique ouverte, du gouvernement ouvert, des données ouvertes, le journalisme citoyen, creative commons, la science ouverte, les ressources éducatives libres (REL), le libre accès etc.</p></br><p>Bien que ces mouvements se soient fixé des objectifs souvent assez limités (par exemple, libérer la littérature scientifique revue par un comité de lecture – e.g. “freeing the refereed literature”) certains théoriciens du réseau affirment que le phénomène qu’ils représentent a le potentiel non seulement de remplacer les pratiques fermées et propriétaires traditionnelles par des approches plus ouvertes et transparentes, mais aussi, de subordonner les intérêts commerciaux étroits à la satisfaction des besoins croissants des communautés et la société en général, et qu’en permettant aux citoyens ordinaires de collaborer ensemble d’une manière distribuée (et sans les organisations hiérarchiques traditionnelles) sur les grands projets, le réseau pourrait avoir un impact significatif sur la façon dont les sociétés et les économies s’organisent.</p></br><p>Dans son livre influent « The Wealth of Networks », par exemple, Yochai Benkler identifie et décrit une nouvelle forme de production qu’il voit émerger sur Internet – ce qu’il appelle «la production par les pairs basée sur les communs ». Ceci, dit-il, crée une nouvelle économie de l’information en réseau.</p></br><p>Ancien bibliothécaire et théoricien du réseau, le belge Michel Bauwens va jusqu’à dire qu’en permettant la collaboration de pair à pair (P2P), l’Internet a créé un nouveau modèle pour le développement de la société humaine. En plus de la production par les pairs, il m’a expliqué en 2006 que le réseau encourage également la création de propriété par les pairs (c’est à dire de propriété détenue en commun), et de la gouvernance par les pairs (gouvernance qui repose sur la société civile plutôt que sur la démocratie représentative).</p></br><p>En outre, ce qui est frappant avec la production par les pairs, c’est qu’elle émerge et fonctionne en dehors des structures traditionnelles du pouvoir et des systèmes de marché. Et quand ceux qui travaillent dans ce domaine cherchent un financement, ils délaissent le système bancaire traditionnel, pour de nouvelles pratiques de P2P comme le crowdfunding et le prêt social.</p></br><p>Lorsque j’ai demandé en 2006 à Michel Bauwens à quoi ce nouveau monde pourrait ressembler dans la pratique, il a répondu, «Je vois une civilisation de P2P qui devra être post-capitaliste, dans le sens où la survie de l’humanité ne peut pas coexister avec un système qui détruit la biosphère; mais il y aura néanmoins un marché en plein essor. Au cœur d’une telle société – où la production immatérielle est la forme primaire – la production de la valeur grâce à la production par les pairs non-réciproque, devrait probablement être soutenue par un revenu de base « .</p></br><h1>Irréaliste et utopique?</h1></br><p>Convaincu du potentiel du P2P, Bauwens a fondé la P2P Foundation (Fondation pour les alternatives Peer-to-Peer) en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair »</p></br><p>Les critiques rejettent les idées de Bauwens comme irréalistes et utopiques, et durant les huit ans écoulées depuis la première fois que je lui ai parlé, beaucoup de choses sont arrivées qui pourraient sembler venir en renfort des arguments des sceptiques. Plutôt que d’être discrédité par la crise financière de 2008, les marchés traditionnels et le néolibéralisme ont par exemple resserré leur emprise sur les sociétés, dans toutes les parties du monde.</p></br><p>Dans le même temps, le potentiel de démocratie et d’ouverture que Bauwens considère comme caractéristique du réseau, est mis en cause. Alors que les plates-formes de réseaux sociaux comme Facebook permettent le genre de partage et de collaboration que Bauwens définie comme le cœur d’une société de P2P, il y a par exemple un sentiment croissant que ces services sont en fait une nouvelle forme d’exploitation, notamment en raison de la valeur importante créée par les utilisateurs de ces services et monétisée non pas au bénéfice des utilisateurs eux-mêmes, mais pour celui exclusif des grandes sociétés qui en sont propriétaires.</p></br><p>Nous avons également vu une forte croissance dans le domaine des appareils mobiles propriétaires, et le déluge d’applications nécessaires à leur usage – un développement qui amène l’ancien rédacteur en chef de Wired, Chris Anderson à conclure que nous assistons à un mouvement dramatique qui nous entraine « de la grande ouverte du Web vers les plates-formes à demi fermées ». Et ce nouveau paradigme, a-t-il ajouté, « reflète le cours inévitable du capitalisme ».</p></br><p>En d’autres termes, plutôt que de mettre au défi ou de contourner le marché traditionnel et le néolibéralisme, le réseau semble destiné à être affecté par eux – un risque qu’un grand nombre considère confirmé par la récente déréglementation de la neutralité du net aux États-Unis.</p></br><p>Il semblerait également que certains des mouvements pour le libre et l’ouverture soient progressivement appropriés et / ou subvertis par des intérêts commerciaux (par exemple les mouvements pour l’accès libre et ouvert aux ressources pédagogiques).</p></br><p>Tout en admettant que la version capitaliste du P2P a commencé à émerger, Bauwens soutient que cela rend d’autant plus nécessaire de soutenir et de promouvoir des formes sociales de P2P. Et ici, il suggère des indices positifs, le nombre de mouvements libres et ouvertes continue de croître et le modèle P2P se répand à partir du monde de la «production immatérielle» pour englober la production matérielle – par exemple avec la conception ouverte (open design) et les mouvements de machines ouvertes (open hardware), un développement encouragé par l’utilisation croissante des imprimantes 3D (3D printers).</p></br><p>Bauwens souligne également une croissance de la mutualisation, et l’émergence de nouvelles pratiques basées sur le partage des ressources physiques et des équipements.</p></br><p>Fait intéressant, ces derniers développements sont souvent moins visibles que l’on pourrait s’y attendre, car une grande partie de ce qu’il se passe dans ce domaine semble avoir lieu hors de la vue des médias traditionnels dans l’hémisphère Nord.</p></br><p>Enfin, dit Bauwens, le mouvement de P2P, ou du commoning (comme certains préfèrent l’appeler), est de plus en plus politisé. Entre autres choses, on a vu l’émergence de nouveaux partis politiques comme les Partis Pirates.</p></br><p>Surtout, Bauwens estime que le succès à long terme du P2P est assuré parce que sa philosophie et ses pratiques sont beaucoup plus durables que le système basé sur le marché actuel. « Aujourd’hui, nous considérons la nature infinie et nous croyons que les ressources infinies devraient être raréfiées afin de protéger les acteurs monopolistiques», dit-il et « Demain, nous devrons considérer la nature comme une ressource finie, et nous devrons respecter l’abondance de la nature et de l’esprit humain. »</p></br><h1>De la périphérie au mainstream</h1></br><p>Et comme le besoin de durabilité devient de plus en plus évident, de plus en plus de gens se laisseront convaincre par ce que Bauwens a à dire. En effet, quel meilleur indice d’une reconnaissance du P2P que l’invitation l’année dernière par trois institutions gouvernementales équatoriennes, de Bauwens à diriger une équipe chargée d’apporter des <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Pl">propositions pour la transition </a>du pays vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte ?</p></br><p>L’organisation responsable du projet est la FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge Society). Lors de l’annonce du projet, David Bollier, en tant que «commoners», a expliqué, que l’équipe de Bauwens a été invité à examiner de nombreux thèmes interdépendants », dont l’éducation ouverte; l’innovation et la science ouverte; les activités de création (de sens et artistiques) »»; la conception ouverte en communs; la fabrication distribuée; l’agriculture durable; et la production industrielle ouverte ».</p></br><p>Bollier a ajouté: «Ce projet de recherche examinera également des cadres juridiques et institutionnels pour soutenir les capacités productives ouvertes; de nouveaux types d’infrastructures et des systèmes pour la vie privée, la sécurité, la propriété des données et des droits numériques techniques ouvertes; et les moyens de mutualiser les infrastructures physiques de la vie collective et de promouvoir la consommation collaborative.  »</p></br><p>En d’autres termes, dit Bollier, l’Equateur « n’a pas simplement assume – comme « le monde développé » le fait que plus d’iPhone et de fours à micro-ondes apportent la prospérité, la modernité et le bonheur. » Au contraire, il est à la recherche de solutions durables qui favorisent «l’égalité sociale et territoriale, la cohésion et l’intégration de la diversité. »</p></br><p>Le résultat, en Avril l’équipe de Bauwens a publié une série de propositions destinées à faire entrer l’Equateur dans ce qu’il appelle une économie de P2P civique durable. Et ces propositions seront discutées lors d’un sommet qui se tiendra cette semaine dans la capitale de l’Equateur (Quito).</p></br><p>« Comme vous pouvez le voir sur nos propositions, nous visons une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics», explique Bauwens. « Et nous le faisons sans inventer ou imposer des utopies, mais par l’extension des prototypes fonctionnels des commoners et les producteurs de pairs à pairs eux-mêmes. »</p></br><p>Mais Bauwens sait que Rome ne s’est pas construite en un jour, et il se rend compte qu’il a pris sur lui une tâche énorme, lourde de difficultés. Le processus d’élaboration des propositions a rencontré des défis considérables. Peu de temps après leur arrivée en Equateur, par exemple, on leur a dit que le financement du projet avait été annulé (financement qui a heureusement été rétabli plus tard). Et pour le moment, on ne sait même pas si une partie (ou la totalité) des propositions FLOK verra jamais le jour.</p></br><p>Bauwens est néanmoins optimiste. Quel que soit le résultat en Equateur, dit-il, une première tentative a été faite, et c’est important, pour créer un modèle de transition d’un État-nation du modèle dépassé d’aujourd’hui vers une société post-capitaliste de connaissance sociale.</p></br><p>« Ce que nous avons maintenant que nous n’avions pas avant, indépendamment de la mise en œuvre en Equateur, est le premier plan global des communs pour la transition, et plusieurs propositions législatives concrètes, » dit-il. «Elles sont loin d’être parfaites, mais elles seront une référence que d’autres localités, villes, (bio)régions et États pourront s’approprier et adapter à leurs contextes. »</p></br><p>Dans l’interview ci-dessous Bauwens présente le projet plus en détail, y compris l’arrière plan et les défis auxquels lui et le projet FLOK Society ont dû faire face.</p></br><h1>Début de l’interview</h1></br><p><strong>RP: La dernière fois que nous nous sommes parlé, en 2006, vous aviez présenté vos idées sur une société P2P (pair-à-pair), qui je crois, est désignée par David Bollier comme un « mode du commun » – le commoning. Brièvement, qu’avons nous appris depuis cette date, au sujet des opportunités et des défis que l’on rencontre en essayant de créer une société du P2P, et comment vos réflexions sur le P2P ont-elles changées / évoluées ?</strong></p></br><p>MB: À l’époque, la dynamique P2P étaient surtout visible dans le processus de «production immatérielle», c’est à dire dans les communautés qui ont créé des communs de la connaissance et du code. La tendance a depuis embrassé la production matérielle elle-même, grâce à la conception ouverte (open-design) qui est lié à la production de machines ouverte (open hardware).</p></br><p>Une autre tendance est la mutualisation des ressources physiques. Nous avons vu d’une part une explosion dans la mutualisation des espaces de travail ouverts (hackerspaces, fab-labs, co-travail) et l’explosion de l’économie dite du partage et de la consommation collaborative.</p></br><p>Ceci est bien sûr liée à l’émergence de pratiques et de technologies distribuées pour la finance (financement par la foule, prêt social – crowd-funding, social lending); et pour les machines elles-mêmes (l’impression en 3D et d’autres formes de production distribuées). D’où l’émergence et la croissance de la dynamique P2P est maintenant clairement liés à la « distribution de tout ».</p></br><p>Il n’existe pas aujourd’hui de lieu où nous allions, où les initiatives sociales en P2P ne se développent pas de manière exponentielle. Le P2P est maintenant un fait social.</p></br><p>Depuis la crise de 2008, nous percevons également beaucoup plus clairement la dimension politique et économique du P2P. Il y a maintenant clairement, à la fois un secteur capitaliste P2P (louer et travailler gratuitement est maintenant appelé partager, ce qui exerce une pression à la baisse sur les niveaux de revenu du travail) et un secteur social. Tout d’abord, la crise généralisée de notre système économique a poussé plus de personnes à la recherche de telles solutions de rechange pratiques. Deuxièmement, la plupart des dynamiques P2P sont clairement contrôlées par les forces économiques, c’est à dire la nouvelle « net-archie » (hiérarchie du réseau) des plates-formes.</p></br><p>Enfin, nous voyons la politisation croissante du P2P, avec l’émergence de Partis Pirates, des partis en réseau (Partido X en Espagne) etc.</p></br><p>Nous avons maintenant à décider plus clairement qu’auparavant, si nous voulons plus de production par des pairs autonomes, c’est à dire, s’assurer de la domination d’une logique sociale d’agrégation libre qui permet de générer des moyens de subsistance autogérés, ou, si nous sommes heureux avec un système dans lequel la création de valeur est contrôlée et exploitée par les propriétaires de plateformes et d’autres intermédiaires.</p></br><p>Le résultat de tout cela est que mes propres réflexions sont maintenant plus directement politiques. Nous avons élaboré des propositions concrètes et des stratégies pour créer des contre-économies basées sur le P2P qui soient dissociées de l’accumulation du capital, mais orientées vers l’accumulation de coopération et vers l’autonomie de la production des biens communs.</p></br><p><strong>RP: En effet, l’année dernière, on vous a demandé de diriger une équipe en vue de présenter des propositions pour « refonder l’économie de l’Équateur, en initiant une transition vers une société de la connaissance libre et ouverte ». Si je comprends bien, elle serait fondée sur les principes des réseaux ouverts, la production par les pairs et sur le « mode du commun » (commoning). Pouvez-vous dire quelque chose sur le projet et ce que vous espérez qu’il va en résulter ? Est-ce le gouvernement équatorien lui-même qui vous a fait cette commande, ou bien un organisme gouvernemental ou non gouvernemental en Equateur?</strong></p></br><p>MB: Le projet, appelé <a href="http://floksociety.org/">FLOK Society (floksociety.org</a>), a été commandité par trois institutions gouvernementales équatoriennes, à savoir le Ministère de coordination des connaissances et des talents humains ( Coordinating Ministry of Knowledge and Human Talent), la SENESCYT (Secretaría Nacional de Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación) et la IAEN (Instituto de Altos Estudios del Estado).</p></br><p>La légitimité et la logique du projet provient du <a href="http://www.unosd.org/content/documents/96National%20Plan%20for%20Good%20Living%20Ecuador.pdf">Plan national de l’Équateur,</a> qui est basée sur la notion de Bien Vivre (Buen Vivir), qui est une manière, non réductionniste, non-exclusive de regarder la vie économique et sociale, inspirée par les valeurs traditionnelles des peuples autochtones des Andes. Le but de FLOK est d’ajouter la « Bonne connaissance » (Buen Conocer) comme un catalyseur et facilitateur de bonne vie.</p></br><p>Le point important à souligner est qu’il est impossible pour les pays et les personnes qui sont encore sous la dépendance néo-coloniale d’évoluer vers des sociétés plus équitables, sans accès à la connaissance partageable. Et cette connaissance, exprimée dans divers communs, correspondent aux différents domaines de la vie sociale (éducation, science, agriculture, industrie), ne peut elle-même se développer sans que soit examinées à la fois les conditions matérielles et immatérielles qui permettront sa création et son expansion.</p></br><h1>Sommet FLOK</h1></br><p><strong>RP: Pour cela, vous avez élaboré un plan de transition. Cela comprend une série de propositions (disponible <a href="http://bollier.org/blog/ecuador%E2%80%99s-pathbreaking-plan-commons-based-peer-production-update">ici</a> ), et un rapport principal (<a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">ici</a> ). Je suppose que votre plan peut être ou ne pas être pris en compte par l’Équateur. Quelle est la procédure pour le faire avancer, et êtes-vous optimiste sur le fait que l’Equateur se lancera dans la transition que vous envisagez?</strong></p></br><p>MB: Le plan de transition fournit un cadre permettant de passer d’une économie que nous appelons «cognitive», fondée sur le capitalisme net-archique (« netarchical ») (basé respectivement sur l’exploitation de rentes de la propriété intellectuelle ou de plates-formes de médias sociaux) à une «économie civique basée sur le P2P» mature.</p></br><p>La logique ici est que les formes économiques dominantes aujourd’hui se caractérisent par une crise de la valeur, la valeur extraite dans cette logique ne s’écoule pas vers les créateurs qui en sont à l’origine. L’idée est de passer à une économie dans laquelle cette boucle de rétroaction de la valeur est restaurée.</p></br><p>Donc, une quinzaine de nos propositions de politiques appliquent cette idée générale à des domaines spécifiques, et suggèrent comment les communs de la connaissance ouverte peuvent être créés et développés dans ces domaines particuliers. Nous avons publié ces propositions le 1er Avril sur co-ment, un logiciel open source qui permet aux gens de faire des commentaires sur les concepts, les phrases ou les paragraphes spécifiques.</p></br><p>Cette semaine (du 27 au 30 mai 2014), le sommet FLOK qui discute ces propositions sera crucial. Il rassemblera les institutions gouvernementales, les défenseurs des mouvements sociaux et des experts, à la fois en Équateur et à l’étranger.</p></br><p>L’idée est de consacrer trois jours à la recherche d’un consensus entre ces différents groupes, et puis d’essayer de parvenir à un accord avec les institutions gouvernementales capables de mettre en œuvre ces propositions. Il y aura donc deux filtres: le sommet lui-même, puis le suivi ultérieur, ce qui clairement confronte des intérêts différents.</p></br><p>Ce n’est pas un projet facile, sachant qu’il n’est possible de réaliser tout cela par décret.</p></br><p><strong>RP: Plus tôt cette année vous avez fait une<a href="http://bollier.org/blog/flok-society-vision-post-capitalist-economy"> série de vidéo</a>s pour discuter des questions découlant de ce que vous essayez de faire – qui consiste essentiellement à créer «une société post-capitaliste de la connaissance sociale» ou «une société de la connaissance ouverte basée sur les communs ». Dans une vidéo vous discutez de trois régimes différents de la valeur, et je note que vous parlez de ceux-ci dans votre dernière réponse – c’est à dire le capitalisme cognitif, le capitalisme net-archique et une économie civique du P2P. Pouvez-vous en dire un peu plus sur la façon dont ces trois régimes diffèrent et pourquoi à votre avis le régime en P2P est une meilleure approche que les deux autres?</strong></p></br><p>MB: Je définis le capitalisme cognitif comme un régime dans lequel la valeur est générée par une combinaison d’extraction de rente à travers le contrôle de la propriété intellectuelle et des réseaux de production mondiaux, et exprimée en termes de monétisation.</p></br><p>Ce que nous avons appris, c’est que la démocratisation des réseaux, qui fournit également de nouveaux moyens de production et de distribution de la valeur, signifie que ce type d’extraction de valeur est de plus en plus difficile à réaliser, et pour être maintenu nécessite soit la suppression de droits (ce qui érode sa légitimité), soit le sabotage technologique pur et simple (DRM). Ces deux stratégies ne sont pas viables à long terme.</p></br><p>Ce que nous avons aussi appris, c’est que le réseau a provoqué l’ émergence d’un nouveau modèle, adapté à l’âge du P2P, et que j’appelle le capitalisme net-archique, c’est à dire « la hiérarchie du réseau ». Dans ce modèle, nous voyons l’exploitation directe de la coopération humaine par le biais de plates-formes propriétaires qui à la fois permettent et exploitent la coopération humaine. Surtout, alors que leur valeur est dérivée de notre communication, notre partage et notre coopération (une plate-forme vide n’a pas de valeur), et de la valeur d’usage que nous sommes en train de créer de façon exponentielle (Google, Facebook ne produisent pas le contenu, c’est nous qui le faisons), la valeur de l’échange est exclusivement extraite par les propriétaires de ces plate-formes. Ce n’est pas viable, car il est facile de voir qu’un régime dans lequel les créateurs de la valeur ne reçoivent aucun revenu de leur création n’est pas viable à long terme et pose donc des problèmes pour le capitalisme. Après tout, qui va acheter des marchandises sans revenus?</p></br><p>Donc, la question clé est: comment pouvons-nous recréer la boucle de valeur entre la création, la distribution et le revenu? La réponse pour moi est la création d’une « économie civique P2P » mature, qui combine des communautés ouvertes contributives, les coalitions entrepreneuriales éthiques capables de créer des moyens de subsistance pour les « commoners », et des institutions « for-benefit » qui vont « rendre possible et renforcer les infrastructures de la coopération ».</p></br><p>Pensez au modèle de base de notre économie comme l’économie Linux au sens large, mais dans lequel les entreprises sont en fait dans les mains des créateurs de valeurs eux-mêmes. Imaginez ce modèle micro-économique à l’échelle macro de toute une société. La société civile devient une série de communs avec les citoyens en tant que contributeurs; le marché de l’actionnariat devient une place de marché éthique des parties prenantes; et l’État devient un État partenaire, qui «permet et autorise la production sociale» à travers la « communalisation » des services publics et des partenariats publics communs (PPC).</p></br><h1>Défis et méfiance</h1></br><p><strong>RP: Comme vous l’avez dit plus tôt, ce n’est pas un projet facile que vous avez entrepris en Equateur, en particulier parce que c’est une tentative d’intervenir au niveau d’un État-nation. Gordon Cook a dit du projet: « C’est avant même de s’être posé sur place que le projet s’est fracassé sur des obstacles pourtant anticipés » Pouvez-vous dire quelque chose au sujet de ces obstacles et la façon dont vous les avez surmontés?</strong></p></br><p>MB: Il est vrai que le projet a commencé sous des auspices assez négatives. Il est par exemple, devenu la victime de luttes de factions internes au sein du gouvernement, et son financement a même été annulé pour un temps après notre arrivée; les institutions n’ont pas payés nos salaires pendant près de trois mois, ce qui était un problème grave au regard des moyens financiers dont disposent les militants précaires qui composent l’équipe de recherche.</p></br><p>Toutefois, en mars (lorsque l’une des parties du différend a perdu, il s’agit du promoteur initial Carlos Prieto, recteur de l’IAEN), nous avons renouvelé l’engagement des deux autres institutions. Depuis le soutien politique s’est renforcé, et le sommet est sur le point de démarrer.</p></br><p>Quant à Gordon, il est devenu une victime de ce que nous allons appeler poliment, une série d’engagements mal interprétés sur le financement de sa participation, et il est tout à fait compréhensible qu’il soit devenu critique du processus.</p></br><p>La vérité est que le projet a été extrêmement contradictoire de différentes façons, mais c’est la réalité du monde politique partout, pas seulement en Equateur.</p></br><p>En effet, le gouvernement équatorien est lui-même engagé dans des politiques parfois contradictoires et la société civile considère qu’un grand nombre des premières idées du mouvement civique qui l’a porté au pouvoir ont été abandonnées. Ainsi, nos tentatives de participation plus large, ont été étouffées par la méfiance que de nombreux militants civiques ont vis à vis du gouvernement, et la sincérité de notre projet a été mise en doute.</p></br><p>En outre, les dynamiques sociales du P2P, qui bien sûr existent comme dans de nombreux autres pays, ne sont pas particulièrement développées dans des formes modernes supportées par le numérique en Equateur. Le fait qu’il n’a pas été possible à l’équipe dirigeante du projet de recherche de se connecter directement avec les dirigeants politiques afin de tester leur engagement réel n’a pas faciliter le projet. Cela a été extrêmement frustrant.</p></br><p>Sur le plan positif, nous avons été entièrement libres de mener nos recherches et de formuler nos propositions, et il est difficile de ne pas croire que le niveau de financement dont le projet a bénéficié ne reflète pas un certain degré d’engagement.</p></br><p>Ainsi, le sommet est sur la bonne voie, et nous avons reçu de nouveaux engagements. Il est clair, cependant, qu’il faudra juger sur pièces lors du sommet et de ses suites.</p></br><p>Quel que soit le résultat final, j’ai toujours été convaincu que la formulation du premier « Plan de Transition vers les communs » (que vos lecteurs trouveront ici) légitimé par un Etat-nation, place le mouvement P2P et des communs sur un niveau géopolitique supérieur. En tant que tel, il peut être considéré comme faisant partie de la maturation globale de l’approche P2P/communs, même si il s’avère ne pas fonctionner complètement en Équateur.</p></br><p><strong>RP: Je crois que l’une des questions qui a surgi en concevant les propositions FLOK est que les Equatoriens, qui vivent dans les zones rurales, craignent qu’un système basé sur le partage ne tend à mettre leurs savoirs traditionnels au service d’intérêts privés. Pouvez-vous dire quelque chose à propos de cette peur et comment vous croyez que votre plan peut répondre à ces préoccupations?</strong></p></br><p>MB: Comme vous le savez, les communautés traditionnelles ont souffert de la biopiraterie systématique au cours des dernières décennies, de la part des scientifiques occidentaux qui étudient leur connaissance de la botanique, extraient des résultats scientifiques brevetables, puis les commercialisent à l’Ouest.</p></br><p>L’usage de licences de partage total comme la GPL, permettent de protéger la connaissance comme un bien commun, mais permettraient encore la commercialisation complète sans le retour d’avantages matériels à l’Equateur. Donc, ce que nous proposons est une discussion sur un nouveau type de licence, que nous appelons Licence de réciprocité basée sur le commun (<a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">Commons-Based Reciprocity Licensing</a>). Cette idée a d’abord été conçue par Dmytri Kleiner, un pionnier de la Peer Production Licence.</p></br><p>Ces licences seraient conçus pour une utilisation particulière, par exemple la recherche de la biodiversité dans une série de communautés traditionnelles. Elles permettent le partage non-commercial, l’utilisation commerciale par des entités à but non lucratif, et même s’adresse à des entités à but lucratif qui contribuent en retour. Surtout, elles créent une frontière vis à vis des acteurs à but lucratif qui ne contribuent pas en retour, et leur demande de payer.</p></br><p>Ce qui est essentiel ici, ce n’est pas seulement le flux financier potentiel, mais c’est d’introduire le principe de réciprocité dans le marché, créant ainsi une économie éthique. L’idée est que les communautés traditionnelles peuvent créer leurs propres véhicules (processus) éthiques, et créer une économie dont elles peuvent également bénéficier, et qui reste sous leur contrôle.</p></br><p>Ce concept commence à attirer l’attention des communautés de production ouvertes (open Hardware). Cependant, le débat en Equateur ne fait que commencer. Paradoxalement, les communautés traditionnelles sont aujourd’hui soit à la recherche de la protection de la propriété intellectuelle traditionnelle, qui ne fonctionne pas vraiment pour eux, soit pour des options de non-partage.</p></br><p>Donc nous avons vraiment besoin de développer des solutions éthiques intermédiaires pour ceux à qui elles peuvent être utiles, tout <em>en les mettant dans le siège du conducteur</em>, selon l’expression de Sheila Greer.</p></br><h1>Le renversement fondamental de notre civilisation</h1></br><p><strong>RP: Dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, où pratiquement tout le monde et tout semble être interconnecté et soumis aux règles du néolibéralisme et du marché, est-il vraiment possible pour un pays comme l’Equateur de partir dans une direction différente qui lui serait propre?</strong></p></br><p>MB: Une transition complète est en effet probablement une affaire mondiale, mais les micro-transitions doivent partir de la base, et un gouvernement progressiste qui serait en mesure de créer des politiques et des projets exemplaires montrerait le chemin.</p></br><p>L’Équateur, dans une situation néo-coloniale difficile, est soumis aux pressions du marché mondial et des groupes sociaux internes qui lui sont affiliés. Il y a des signes clairs que, depuis 2010, le gouvernement équatorien s’est éloigné des idées radicales originales exprimées dans la Constitution et le Plan national, comme nous l’avons entendu relaté par la plupart des mouvements civiques que nous avons rencontré.</p></br><p>Le passage à une économie sociale de la connaissance est d’une importance stratégique pour dé-colonialiser l’Equateur mais cela ne signifie pas que cela va effectivement se produire. Cependant, les forces progressistes n’ont pas complètement disparu des institutions gouvernementales.</p></br><p>Aujourd’hui, il est vraiment difficile de prédire quelle sera le résultat de ce projet. Mais comme je le dis, compte tenu de l’investissement que le gouvernement a fait dans le processus, nous croyons qu’il y aura des progrès. Mon opinion personnelle est que la combinaison de nos réalisations politiques et théoriques, et l’existence des documents de propositions politiques, signifie que même avec des progrès modestes dans les lois et sur le terrain, nous pouvons être certains que nous aurons fait une différence.</p></br><p>Le plus probable est que le résultat sur place se révélera être un mélange hybride d’acceptation et de refus de nos propositions, et très certainement la situation n’est pas encore suffisamment mature pour que soit acceptée la logique sous-jacente de notre Plan de Transition pour les Communs (Commons Transition Plan) dans sa totalité.</p></br><p>En d’autres termes, ce que nous pouvons espérer de mieux, c’est la publication et le dialogue sur le plan lui-même, et des actions concrètes, des cadres législatifs, et des projets pilotes. Cela aura pour effet de donner une vraie légitimité à notre approche et de placer les communs à un niveau géo-politique. Que pouvons-nous espérer de plus?</p></br><p>Personnellement, je crois que même si seulement 20% de nos propositions sont retenues pour l’action, nous pouvons considérer qu’il s’agit d’un succès relatif. C’est la première fois qu’une telle transition même partielle aura des effets à l’échelle d’une nation et, comme je le vois, cela donne une légitimité à un nouvel ensemble d’idées sur la transition sociétale. Donc, je crois que nous sommes dignes de notre engagement.</p></br><p>Nous devons accepter que les réalités du pouvoir politique soient incompatibles avec les attentes d’un processus propre pour un changement aussi fondamental de politique. Mais nous espérons que certaines propositions essentielles du projet feront une différence, à la fois pour les Equatoriens et pour tous ceux qui regardent le projet.</p></br><p>Pour l’avenir, toutefois, je dois dire que je m’interroge sérieusement sur l’idée d’essayer de « pirater une société » (“hack a society”) ce qui était la philosophie initiale du projet et des personnes qui nous ont embauchés. Vous ne pouvez pas pirater une société, car une société n’est pas un programme exécutable. Le changement politique a besoin d’une base sociale et politique, et celle-ci était très faible depuis le début dans cette affaire.</p></br><p>C’est pourquoi je crois que les projets futurs devraient d’abord se concentrer sur les niveaux inférieurs de l’organisation politique, comme les villes et les régions, où la politique est plus proche des besoins de la population. Cependant, l’Histoire est toujours pleine de surprises, et des paris audacieux peuvent donner des résultats. Donc FLOK peut encore surprendre les sceptiques.</p></br><p><strong>RP: Si l’Équateur adoptait votre plan (ou une partie substantielle de celui-ci), quelles seraient les conséquences à votre avis, pour l’Equateur, pour les autres pays, et pour les différents mouvements libres et ouverts? Et quelles seraient les conséquences si rien n’était retenu ?</strong></p></br><p>MB: Comme je le dis, à ce stade, dans le meilleur des cas, je vois seulement qu’il sera possible que se réalisent quelques avancées juridiques et des projets pilotes. Ceux-ci seraient importants, ce sont des graines pour l’Equateur, et cela donnerait une crédibilité supplémentaire à notre effort.</p></br><p>Je me rends compte que cela peut vous surprendre de me l’entendre dire, mais je ne pense pas que cela soit l’essentiel. Nous avons déjà des milliers de projets dans le monde qui sont engagés dans des formes de production par les pairs et de transitions vers communs, et cette tendance profonde ne va pas changer. Les efforts visant à changer la logique économique et social vont aller de l’avant avec ou sans l’Equateur.</p></br><p>Comme je l’ai mentionné, ce que nous avons maintenant que nous n’avions pas avant, indépendamment de la mise en œuvre en Equateur, est un premier plan global de transition basé sur les communs, et plusieurs propositions législatives concrètes. C’est loin d’être parfait, mais c’est une référence que d’autres, localités, villes, (bio)régions et États seront en mesure de prendre à leur compte et d’adapter.</p></br><p>Dans le même temps, nous devons poursuivre la transformation à la base et reconstruire des coalitions orientées vers les communs à tous les niveaux, local, régional, national et mondial. Cela prendra du temps, mais puisque la croissance infinie n’est pas possible dans une économie fini, un certain type de transition est inévitable. Espérons juste que ce sera pour le bénéfice des « commoners » et de la majorité de la population mondiale.</p></br><p>Ce dont nous avons besoin, c’est essentiellement de semer les graines de la nouvelle contre-économie, et le mouvement social qui peut la défendre, faciliter son emergence et la développer. Chaque expression politique et formulation de politique publique est un bonus.</p></br><p>Quant à la fin du jeu, vous avez bien deviné. Ce qui distingue l’effort de la Fondation P2P et de nombreux chercheurs FLOK, c’est que nous ne sommes pas seulement engagés dans une démarche pour l’ajout de certaines communs et de la dynamique de P2P le cadre capitaliste existant, mais que nous visons une « phase de transtion » profonde.</p></br><p>Travailler pour une société et une économie durable est absolument crucial pour l’avenir de l’humanité, et en même temps que nous respectons les libertés des gens de s’engager dans la dynamique de marché pour l’allocation des biens rivaux, on ne peut pas se permettre un système basé sur une croissance infinie et une rareté de l’ingénierie, ce qu’est en fait le capitalisme.</p></br><p>En d’autres termes, aujourd’hui, nous considérons la nature infinie et nous croyons que les ressources qui sont infinies devraient être rares, afin de protéger les acteurs monopolistiques; demain, nous devrons considérer la nature comme une ressource finie, et nous devrons respecter l’abondance de la nature et de l’esprit humain.</p></br><p>Aussi, notre but est-il de parvenir à ce renversement fondamental de notre civilisation, rien de moins. Comme vous pouvez le voir sur nos propositions, nous visons une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics. Et nous le faisons sans inventer ou imposer des utopies, mais par l’extension des prototypes fonctionnels des commoners et des producteurs en pair à pair eux-mêmes.</p></br><p><strong>RP: Merci pour cette conversation. Bonne chance pour le sommet.</strong></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>An experience o<blockquote><p>An experience of self-management of computational infrastructure, that allows organizations to embed digital sovereignty into their thinking on transition and take action!</p></blockquote></br><p>Together with other individuals and organizations, and in collaboration with <a href="https://www.koumbit.org/">Koumbit</a>, Remix the commons is developing a collective response to the need for digital tools and infrastructures. The idea is to ensure full digital sovereignty over our work, exchanges and data in coherence with the vision set out in the Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future.</p></br><p>After having tested with Koumbit, an independent and solidary hosting company in Montreal, our ability to set up and manage some tools based on open source and the commons on a shared server, we designed a cooperation system based on a model similar to that of AMAPs, which we call the « Konbit numerique », in reference to the konbit of Haitian farmers. <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Konbit">Konbit</a> numerique is a prototype of « computational commons » for commoners’ projects. It proposes a working infrastructure that makes it possible to gradually achieve the objectives of independence and sovereignty on information and communication technology.</p></br><p>Our Konbit numerique consists of a group of identified users and a server administrator, Koumbit cooperator. It is based on a 6 TB server hosted by Koumbit in Montreal (<a href="https://nuage.en-commun.net">https://nuage.en-commun.net)</a>, in which are installed the applications we need, tools based on open source and commons: file sharing, calendars, task management, online editing of text documents, table, email,… and most importantly for us a wiki farm. This is coverering a large part of the current digital uses of our organizations.</p></br><p>Users are involved in the governance, and as much as possible in maintenance. The work of the server administrator is handled by the collective through a monthly intervention time credit system. This includes, in addition to the time dedicated to server maintenance, time reserved for future technical developments that will be allocated according to the Konbit’s needs. The idea is therefore to jointly pre-finance a digital infrastructure dedicated to the collective. This infrastructure is not based on capitalist logic. It does not seek to make more profit in the perspective of extraction, but to satisfy the needs of the collective. It allows us to start a process to degoogling our digital practices.</p></br><p>Each person involved in the projects of the partners, stakeholders of this initiative, has access to this space and uses it within the framework of their activities in relation to the commons. Each partner can contribute to the life and development of the konbit by subscribing one or more shares of solidarity support (suggested amount: 15 € – 20 $CAD per month, or according to the budgets and needs of the projects), and according to the principle which aims to decouple use and trade (principle 3 of the Charter mentioned above). We have set ourselves the objective of gradually expanding the first collective to a balance between technical need/capacity and finance/governance. It is estimated that about 20 members would be an interesting size of the collective. Then other Konbits could be created and allow a federated type of operation.</p></br><p>The konbit numerique is not an open structure like a Chaton (online service open to all), or an alternative hoster, but an experience of self-management of computational infrastructure by its users. It is still a little early to draw lessons from this approach, but it is likely that this initiative allows organizations to embed digital sovereignty into their thinking on transition and take action. We hope that accompanying such processes could be a challenge of interest to free software activists.</p>hinking on transition and take action. We hope that accompanying such processes could be a challenge of interest to free software activists.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>As Alain Ambros<blockquote><p>As Alain Ambrosi wrote in 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Commons is on everyone’s lips</a>« 1. In order to make this notion known and to avoid its dilution in sometimes too vague speeches, the collective Remix the Commons endeavors to decipher the practices and to sketch out the semantic and conceptual field of the movement of the commons from the collection and analysis of the documents it produces. The development of this vocabulary, which uses the tools of the semantic web, makes it possible to link the initiatives of documentation and promotion of the commons without erasing what makes their identities unique. By doing that, the movement of the commons has a space for strategic collaboration.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>It is in 2010 that Remix the Commons initiates a process of documentation of the commons. Initially, the collective has a simple web site to identify and report content, mostly video, accessible online. At the same time, an initial series of video interviews was conducted at an international meeting in Berlin (2010). Others will follow the rhythm of World Social Forums or local initiatives in France, Senegal, Quebec first, and then in many countries on different continents. It quickly becomes necessary to allow each person to search by using key words in this documentation.</p></br><h1>From key words to the commons vocabulary</h1></br><p>When cataloging media objects on the Remix the Commons wiki (more than 500 media objects now), we describe the content of each production according to four axes which helps to position it in the field of the commons: object or resource to be commonified, stakes, associated actions and expected results. To date, more than 400 « key concepts » have been identified from the corpus gathered on the site. After that, ech concept is a card that uses the information on the Remix the Commons wiki, but also data from other sources accessible by using linking techniques by wikis and the semantic web. From each record, the user accesses information from the main documentary collections associated with the commons (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) and the large reference databases DBpedia, Wikidata, VIAF And WorldCat. Each concept is accompanied by definitions in several languages, resources published around the world that illustrate the point or refer to practices.</p></br><p>This set of key concepts provides a vivid and moving description of the world from the point of view of the commons. This collection is freely accessible, usable by all and open to contribution. Although this work is still at an experimental stage, it opens up interesting perspectives in terms of research, the production and the dissemination of knowledge about the commons. Holes, gaps and nuances between sources of information, between languages and cultures can be identified, documented and discussed among the actors involved in the field of the commons.</p></br><p>The vocabulary of the commons highlighted can support the emerging practices and contribute to the enrichment of the contents in Wikipedia and Wikidata, for example. The associations and collectives that contribute to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>te to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Au cours de pro<blockquote><p>Au cours de prochains mois, trois des partenaires de Remix The Commons vont initier une expérience visant à formaliser des ateliers populaires de cartographie des biens communs, développer des outils de cartographie et un manuel pratique libre et ouvert, un manuel FLOSS, permettant de partager ce travail avec celles et ceux qui voudront le mener dans leur communauté, ou sur leur territoire. </p></blockquote></br><p>Cartographie des Communs en Afrique est une initiative dont le centre de gravité est situé au Sénégal, entre Saint Louis et Dakar. Elle consiste à concevoir un dispositif ambitieux et populaire d’appropriation des communs. Elle mobilise les activistes, les intellectuels et les chercheurs de différents horizons géographiques et culturels et disciplinaires qui partagent l’ambition de refonder l’engagement et la participation citoyenne sur les biens communs. </p></br><p>Les biens communs sont des biens ou des choses qui n’appartiennent à personne en particulier, mais dont l’usage est commun à tous, et la gestion instituée sur une base coopérative et démocratique, c’est à dire qu’elle permet à chacun de prendre part à l’élaboration des règles et des décisions qui l’affectent.</p></br><p>Interroger les biens communs du point de vue de la production du lien social et symbolique, c’est interroger la manière dont les hommes font ensemble communauté humaine et comment ensemble, par accident ou par nécessité, ils se montrent capables de savoir ou non qu’ils sont en train de consolider ce lien ou de le perdre, comment ils sont capables ou non d’édifier des biens communs en le protégeant (Abdourahmane Seck). </p></br><p>Partant des expériences et des enjeux propres au continent Africain, le projet Cartographie des Communs en Afrique consiste à développer des méthodes d’interprétation et de représentation, notamment cartographique, des problématiques des biens communs, à les systématiser et organiser leur mutualisation et leur enrichissement sur une base ouverte et collaborative à des fins d’émancipation des populations. Ce projet contribuera à la constitution de réseaux d’acteurs des communs en Afrique, et à renforcer leur interaction avec ceux du reste du Monde, à travers le partage de visions et de pratiques des communs et la contribution à l’élaboration de méthodes et d’outils de cartographie des communs.</p></br><h1>A l’origine du projet </h1></br><p>Ce projet est née à la suite de la <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">rencontre Internationale « Economics and the Commons »</a> qui s’est déroulée à Berlin en mai 2013. Cette rencontre a sérieusement contribué au brassage humain des militants des Biens Communs et au renforcement des capacités de compréhension de la dynamique de coalition autour des biens communs. Ce mouvement a fait montre d’une réelle capacité de propositions théoriques dans des aspects divers, de même qu’une grande richesse géographique. Mais, la rencontre a aussi reflété certaines faiblesses que traduit notamment l’inégale répartition de son potentiel tribunicien qui accorde une place plus importante à l’Europe. Le niveau de relative faiblesse des Communs en Afrique, ou même encore la faiblesse des niveaux d’engagements financiers pour y développer un mouvement, ne peuvent justifier à eux seuls une telle trajectoire. Au niveau stratégique, il y a une alternative à opérer afin de ne pas reconduire deux travers fréquents du mouvement plus global de l’économie sociale altermondialiste. </p></br><p>Le premier travers à éviter concerne la tendance aux enrôlements à partir, toujours, des mêmes espace (Europe / Nord) et ensuite les excès de la professionnalisation des engagements, qui se traduisent par le renforcement des positions de domination symboliques et de la distinction sociale dans les contextes locaux. Le problème concerne aussi bien les militants du Sud, que ceux du Nord. Il nous faut veiller à ce que le mouvement autour des biens communs grandisse de manière diffuse et multi-centrée, de sortes à éviter des formes singulières de transactions qui opèrent sur la base des inégalités Nord/Sud ; Instruit/non instruits / Réseauté/non réseauté ; etc… </p></br><p>Une autre équation à résoudre concerne la nécessité de ne pas spécialiser le mouvement autour des biens communs à un petit nombre de domaines plus visibles qui risquent d’exclure les autres. Par exemple, si il est évident que les luttes pour l’informatique libre jouent un rôle important dans le renouveau des biens communs, nous devons prêter attention et imaginer des manières de communiquer qui insistent sur le fait que les biens communs sont partout et concernent tous les élans, disciplines et matières. Nul ne doit se sentir exclus. </p></br><h1>Une dynamique endogène autour des communs </h1></br><p>En Afrique, les intellectuels, les cadres des mouvements sociaux, les militants, etc…, sont objectivement à même de porter une dynamique d’appropriation des biens communs, susceptible de rentrer en dialogue avec le reste de la communauté mondiale, d’en assumer la charge et les contradictions, et d’impliquer les populations dans la production de ses propres discours savants – ce qui ne veut pas dire scientifique – sur la gestion des ressources en biens communs. Les pensées qui émergent en Afrique et les pratiques traditionnelles et néo-communautaires entrent en résonance. Les biens communs mobilisent, sans jamais se réduire à une seule dimension, les acteurs des mutimédias, des économistes, des leaders socio-communautaires, des intellectuels-militants, les conteurs traditionnels …etc, à travers des démarches pluri-thématiques et distribuées dans l’espace, de recherche-actions pour accompagner la gestion collective traditionnelle des ressources en biens communs ou la création de nouveaux communs. Le développement d’un mouvement autour des biens communs en Afrique dépend largement de l’existence de telles démarches, et de la diffusion et du partage des résultats. </p></br><p>En d’autres termes, le laboratoire des communs en Afrique devrait être des observations, des recherches documentaires, des enquêtes et études de cas, des focus-groupes, des recherches participatives …etc, ainsi qu’une réflexion intellectuelle, portant sur l’exercice du pouvoir et de la participation à la gouvernance des ressources, réalisés avec les composantes de la population. Dans de telles recherches participatives, les experts en économie, en droit , les chercheurs, ou bien les activistes dans le domaine mutlimédia, les utilisateurs des outils de communication, peuvent être sollicités pour contribuer et enrichir ces analyses. </p></br><p>Notre proposition consiste donc à développer un réseau autour des biens communs en Afrique, à travers d’une part, la mise en relation de projets de recherches-action sur les biens communs qui répondent aux problématiques propres au continent, et d’autre part, l’analyse et le partage des réflexions dans les cercles internationaux sur les défis des communs la société africaine contemporaine. </p></br><p>Pour engager la population dans l’observation des pratiques de gestions des ressources en biens communs et le dévoilement des enjeux des communs en Afrique, nous choisirons de partir des domaines qui touchent à la vie quotidienne de chacun dans le continent africain, à savoir : l’alimentation, les transports, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation.<br /></br>Vis à vis du reste du monde, l’expérience africaine apporte un éclairage singulier sur les rapports de pouvoir et les modes de gouvernance, les relations des communs avec les politiques publiques, la notion d’intérêt général. Elle met en évidence les nécessités de renouvellement et de convergences des mouvements de la Réciprocité, des Communs et de l’économie sociale et solidaire. </p></br><h1>Développer des instruments d’appropriation des biens communs</h1></br><p>L’appropriation et la (re)politisation des communs est un processus dialectique qui articule réflexion et action, au cours duquel les membres des communautés et des collectifs, militants, activistes, chercheurs ou cadres des mouvements, gagnent à mobiliser un large éventail d’instruments, de méthodes et d’outils. Dans ce sens, déployer à grande échelle dans une logique d’éducation populaire, une démarche facilitant la réflexion et l’action autour des communs, est un enjeu stratégique pour le mouvement des communs. Le projet a pour ambition de concevoir et expérimenter avec les acteurs du milieu des biens communs, un appareil de cette nature pour la réflexion et l’action sur les communs. Il s’appuie sur une démarche de documentation et de cartographie des pratiques et problématiques des communs. </p></br><p>D’une manière générale, l’élaboration de documentations ou de carte par un collectif, lui permet de faire la recension de ses richesses. C’est un outil mobilisable lors de ses délibérations internes pour décider de leur devenir. C’est aussi un outil de médiation pour faire reconnaître le rôle du collectif dans gestion et la gouvernance de ces ressources. L’élaboration par les populations elles-mêmes de la documentation de leur pratiques et de la cartographie de leurs ressources et richesses, permet de développer leurs capacités de transformation sociale et contribue à la fois à leur inscription dans le mouvement des communs et à son renforcement. Dans ce sens, le développement, sur une base ouverte et collaborative, de méthodes d’interprétation systématique et de représentation des problématiques des biens communs, est conçu comme un facteur d’émancipation des populations. </p></br><p>L’expérience que nous engageons vise à élaborer sur une année, un modèle qui pourra ensuite se déployer, dans les réseaux au Sénégal, en France et à travers les collaborations que permettra notamment le réseau francophone des biens communs, dont les initiateurs de ce projet sont parties prenantes.</p></br><p><em>Pour suivre ces travaux, reportez-vous au <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">wiki</a></em></p>t;</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>By posting the <blockquote><p>By posting the 76 clips of the video interviews totalling 8 hours run time, produced at the Berlin <em>Economics and the Commons conference</em>, Remix the Commons initiates two new series on the Commons while adding to the already existing series on the definitions of the Commons.</p></blockquote></br><p>The first series named <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Economics and the Commons </a>includes 13 video individual interviews and round table discussions facilitated by us or the event organisers. The themes chosen reflect the conference streams on topics like: Natural commons management; Working and Caring; Knowledge,Culture and Science; Money, Market and Value; Infrastructures. Their duration varies between 5 and 35 minutes and the series totals 5 hours run time.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">An Agenda for the Commons</a> includes 11 videos covering themes such as education and the culture of the Commons, research, the political dimension and the relationship to the State.They total 3 hours and 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir the Commons</a> is composed of 53 short interviews responding to the question : « If you had to define the Commons in one sentence, what would it be?” Most of the interviews are in English, but 28 of them are in the original language of the participant. This series was begun at the 2010 Berlin conference and has been enriched during several international meetings of different social movements around the world since then. The series counts more than a hundred clips now.</p></br><p>The 76 clips of the video interviews done at the ECC in Berlin totals around 8 hours run time. Their aim is to contribute to documenting the conference, and they should thus be seen as a complement to the <a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">excellent report</a> by David Bollier and the <a href="http://commonsandeconomics.org">websites</a> prepared by the Heinrich Boell Foundation</p></br><p>All the clips have been catalogued on the Remix The Commons platform allowing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p></br><p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>wing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p> <p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ce post est la <blockquote><p>Ce post est la traduction de la présentation par David Bollier sur son <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">blog, </a>du rapport d’un atelier international de deux jours, sur le thème « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 en Allemagne.</p></blockquote></br><p>Est-il possible d’imaginer une nouvelle sorte de synthèse ou de synergie entre le mouvcement émergent des communs et de la production entre pairs (P2P production) d’une part, et les éléments novateurs du mouvement de l’économie de coopération et de solidarité qui se développent de l’autre?</p></br><p>C’est la question qui animait un atelier de deux jours, « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 et qui fait l’objet d’un nouveau rapport rédigé par l’expert du coopérativisme en Grande bretagne, Pat Conaty et moi-même. (Pat est membre de la New Economics Foundation et un associé de recherche des coopératives Royaume-Uni, et a assisté à l’atelier.)</p></br><p>L’atelier a été organisé parce que le mouvement des communs et de la production par les pairs partage une grande partie de leurs valeurs et de leurs approches avec les coopératives …. mais diffèrent aussi de manière profonde sur certains points. Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale est une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><p>L’atelier a exploré ce sujet, comme capturé par le sous-titre du rapport: «Une nouvelle économie sociale fondée sur les plates-formes ouvertes, des modèles coopératifs et les communs», organisée par le Commons Strategies Group à Berlin en Allemagne, le 27 Août et 28 2014. l’atelier a été soutenu par la Fondation Heinrich Böll, et la Fondation Charles Léopold Mayer.</p></br><p>Vous trouverez ci-dessous, l’introduction du rapport suivi par la table des matières. Vous pouvez télécharger une version PDF du rapport complet (28 pages) ici [http://bollier.org/open-co-operativism-report]. Le rapport complet est distribué sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) licence 3.0, alors ne hésitez pas à le diffuser.</p></br><h1>Extrait de l’introduction</h1></br><p>Pour les personnes qui participent aux communs, à la production par les pairs ou aux coopératives, l’économie émergente présente un paradoxe frustrant du fait de l’énorme décalage entre culture coopérative d’une part et les formes d’organisation qui peuvent soutenir et faire avancer le grand bien-être de la société, d’autre part.</p></br><p>Les nouvelles formes de production par les pairs génèrent de nouvelles de ressources en communs, de la connaissance, du code et du design et des secteurs de production et de gouvernance socio-économico-techniques entièrement nouveaux. Ce mouvement tentaculaire, éclectique, basé sur le logiciel libre, la connaissance ouverte, la conception ouverte et production ouverte repose sur la collaboration et du partage, et aspire à devenir un secteur auto-suffisant et autonome des communs.</p></br><p>Malheureusement, parce que ces formats économiques sont généralement intégrées dans les économies capitalistes – dépendantes d’une conception fermée de la propriété intellectuelle, du modèle de financement du capital risque, de structures d’entreprises à but lucratif, et ainsi de suite – les nouveaux «modèles ouverts» sont généralement subordonnées aux marchés hyper-concurrentiel et rattrapés par la dynamique capitaliste. La revendication du potentiel libérateur de «l’économie de partage, et de la production par les pairs sur les plates-formes ouvertes pourrait se limiter à remplacer les formes plus classiques du capitalisme propriétaire par une forme hybride d’entreprise/communs qui captent divers communs pour finalement servir les intérêts du capital.</p></br><p>Pendant ce temps, le mouvement coopératif, dans de nombreuses parties du monde, fait face à ses propres défis, en rapport avec les technologies et l’économie politique contemporaines. Certaines grandes coopératives ont acquis une envergure mondiale, et agissent sur le marché avec les cultures organisationnelles et styles de gestion correspondant. Elles ne sont pas totalement à l’abri de menaces de privatisation. Leurs gestionnaires et dirigeant fonctionnent sans véritablement impliquer les membres de la coopérative qui, souvent, ne participent plus activement ou ne partagent plus la culture coopérative. De même, pour les petites coopératives, beaucoup ont été repoussées aux marges à la fois du marché et de la société par les grandes forces dominantes. Ainsi, sans solutions créatives, ces acteurs sont incapables de soutenir la concurrence sur les grands marchés, concentrés ou adopter les technologies de réseautage qui pourraient améliorer leurs capacités coopératives.</p></br><p>Pour ces raisons et d’autres, le mouvement coopératif, en dépit de son illustre histoire et des impressionnants modèles organisationnels et financiers, n’inspire plus l’imaginaire social populaire à l’image de l’élan des années 1890, 1920 ou 1970. Le pouvoir du capital mondial et des marchés, les technologies numériques et la culture consumériste ont fonctionnés de manière perverse pour freiner les ambitions de certaines composantes du mouvement coopératif. Cependant, ces dernières années ont vu un renouvellement de la confiance dans le secteur coopératif international. Les Nations Unies ont déclaré 2012 «Année internationale des coopératives», et dans la même année, l’Alliance coopérative internationale rajeunie, a adopté un plan ambitieux pour une «décennie de coopération » destiné à établir un leadership d’un modèle coopératif et écologique qui repose sur l’association plus étroite des parties-prenantes de l’entreprise. L’idée de l’open coopérativisme rencontre une attention croissante, comme on le voit dans le livre de Robin Murray, Coopération à l’ère de Google (Co-operation in the Age of Google), un thème qui fait écho au premier principe cardinal du mouvement coopératif, de l’adhésion « ouverte et inclusive».</p></br><p>Ces évolutions sont les bienvenues, car un affaiblissement des coopératives diminuerait le bien-être général de la société. Le grand public a de moins en moins d’alternatives face aux grandes sociétés prédatrices dont les comportements anti-sociaux sont souvent sanctionnés par les législateurs et les bureaucraties d’État. Bien que l ‘«économie sociale» gagne du terrain dans de nombreuses régions du monde et certains secteurs d’activité, ces avantages sont souvent tués dans l’oeuf ou maintenus dans des limites strictes. Le duopole marché / Etat, qui divise la responsabilité de la production et de la gouvernance, tout en poussant un agenda de croissance économique implacable et des politiques néolibérales, continue d’être largement incontrôlé.</p></br><p>Tout cela nous amène donc à la question: Est-il possible d’imaginer une nouvelle synthèse ou synergie entre le mouvement des communs produits entre pairs naissant d’une part, et les éléments toujours plus novateurs des mouvements de l’économie de la coopération et de la solidarité de l’autre? Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale puise être une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><h1>Explorer les possibilités d’un Open Coopérativisme</h1></br><p>Cet atelier a exploré la question suivante : Comment la coopération sociale dans la vie contemporaine peut-elle être structurée de façon à mieux servir les intérêts des coopérateurs / commoners et la société en général, dans une économie de techno/politique qui favorise actuellement l’appropriation de la plus-value par le capital privé ?</p></br><p>Les commoners ont tendance à aborder cette question à travers une perspective et une vision historique différentes de celle du mouvement coopératif. Cela résulte par exemple, du fait que les commoners ont tendance à occuper un espace à l’extérieur des marchés, alors que les coopératives sont généralement elles-mêmes des entités du marché. Les commoners ont tendance à avoir peu de ressources institutionnelles ou sources de revenus, mais plutôt à compter sur de puissants réseaux de collaboration basés sur des plates-formes ouvertes.</p></br><p>En revanche, les coopératives constituent aujourd’hui une partie importante de l’économie moderne. Il y a plus d’un milliard de coopérateurs dans 2,6 coopératives à travers le monde, et ils génèrent un revenu annuel estimé à 2,98 milliards de Dollar. A l’échelle des états, cette économie serait le cinquième plus grande économie dans le monde, après l’Allemagne. Pourtant, l’impact transformateur de ce pouvoir économique est plus faible que ce que sa taille suggère. Là où il y a une présence de coopérative forte, comme dans le secteur de la banque locale en Allemagne, le logement en Suède ou l’agriculture en Inde, les coopératives peuvent changer les effets du marché. Mais là où elles sont un minoritaires, en dehors de cas singuliers de coopératives particulièrement innovantes, de nombreuses coopératives se sont tout simplement adaptées aux pratiques et à l’éthique de l’économie capitaliste et à la politique de concurrence, plutôt que d lutter pour réinventer le modèles du « commonwealth coopératif» de notre temps. Leur influence sur la vie politique nationale n’est plus ce qu’elle a put être de par le passé, ni comme vecteur d’une vision progressiste et novatrice, ni comme axe d’amélioration du sort des citoyens ordinaires. Il y a plusieurs raisons à cela : l’échelle des anciennes entreprises coopératives, la distance entre les gestionnaires et les membres bénéficiaires, les termes passéistes de la législation existante sur les coopératives, et les affinités culturelles entre les «nouvelles coopératives» et le mouvement de l’économie sociale et solidaire.</p></br><p>Le but de cet atelier était d’explorer les possibilités d’efforts convergence entre les commoners et les coopérateurs, en particulier dans le rencontre du savoir-faire institutionnel et financier des coopératives avec la puissance explosive des technologies numériques et des réseaux ouverts. Pouvons-nous trouver de nouvelles façons de marier les éthiques participatives novatrices de la production par les pairs, à l’expérience historique et la sagesse du mouvement coopératif ? Quelles fructueuses convergences entre ces deux formes de coopération sociale pourrions-nous identifier et de cultiver? Quelles sont les possibilités pour la réalisation de nouvelles formes «d’accumulation de coopération », dans lequel les contributions des individus aux communs seraient couplés avec des services à valeur ajoutée qui génèrent des revenus et des moyens en nature pour les coopérateurs/commoners ?</p></br><p>Un projet de l’open coopératisme aborderait deux importantes questions non résolues : 1) le problème des moyens de subsistance d’une économie des communs numériques (comment l’économie peut-elle se renouveler et initier une logique sociale et économique différente, si tout le monde travaille sans rémunération); et 2) le défi des coopératives et de l’économie solidaire est de savoir tirer parti de l’énorme potentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en évitant la subordination à la logique et à la discipline du capital.</p></br><p>«L’accumulation coopérative» pourrait occuper un espace entre les communs, qui ont peu ou pas d’engagements sur les marchés, et les entreprises capitalistes, qui cherchent à extraire des bénéfices privés et accumuler du capital. Cette forme intermédiaire, ouverte de coopérativisme, pourrait constituer un nouveau secteur dans lequel les commoners pourraient gérer leurs ressources en communs, les allouer de façon équitable et durable, et gagner leur vie en tant que membres de coopératives – plus ou moins à l’extérieur des marchés capitalistes classiques. Ce que nous envisageons ici, est la création et la gouvernance de nouveaux types de marchés non capitalistes ou post-capitaliste qui réintègrent en leur sein les communautés sociales et les structures de responsabilisation.<b></b></p></br><p>La clé, bien sûr, est de savoir comment conceptualiser et mettre en œuvre cette convergence. Comme nous le verrons ci-dessous [dans le rapport], un certain nombre d’idées prometteuses ont été proposées, comme les entrepreneurs coopératifs co-producteurs de communs ; les coalitions d’entrepreneurs éthiques qui utiliseraient des licences de droit d’auteur pour créer des zones de production protégée du capital et les marchés traditionnels; et de nouveaux modèles de production locale distribuée reliés à des réseaux de connaissance partagée à l’échelle mondiale. D’autres idées intrigantes mais encore peu développées, telles que le rôle potentiel que la gouvernance coopérative pourrait jouer dans la production par les pairs basée sur les communs et, inversement, la façon dont l’auto-gouvernance largement expérimentée dans les secteurs numériques, pourraient être appliquée dans la coopérative et l’économie sociale et solidarité.<br /></br>Etant donné que ce rapport est le résultat d’un dialogue au sein de l’atelier, de nombreux points de vue différents sont représentés, de nombreuses idées suggérées sont incomplètes . Ce n’est donc pas un plan clair pour savoir comment aller de l’avant. Notre espoir, cependant, est que ce rapport stimulera utilement la recherche, le débat, l’innovation et une nouvelle convergence des mouvements.</p></br><p>Traduction : Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Cet article est<blockquote><p>Cet article est la version longue d’une présentation faite à la rencontre <a class="Internet_20_link" href="http://www.ccic-cerisy.asso.fr/commun17.html"><span class="T10">« L’Alternative du Commun » de Cerisy</span></a><span class="T10"> début septembre 2017 sous le titre de « Glanage et grappillage en térritoires de commun(s) ». Il avait été écrit avant les attentats de Barcelone et Cambrils du mois d’août et bien sûr avant la répression politico-policière du gouvernement espagnol pour interdire le droit à décider des catalans lors du référendum du 1 er octobre. Nous résumons dans l’épilogue les prises de positions et les activités réalisées par la mairie de Barcelone et Barcelona en Comù pendant cette période.</span></p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-large wp-image-4818" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/10/Capture-d’écran-2017-10-12-à-17.02.50-1024x518.png" alt="Capture d’écran 2017-10-12 à 17.02.50" width="1024" height="518" /></p></br><p>Depuis que les statistiques de la météorologie existent il n’avait jamais fait aussi chaud à Barcelone un mois de juin  :14 jours consécutifs à plus de 35˚ C. Les changements climatiques bien sûr. Mais on ne peut s’empêcher de penser que l’arrivée massive de milliers de commoners et apprentis commoners de tous horizons dans un climat politique lui aussi surchauffé, y est pour quelque chose. En cette fin de printemps se sont succédées une série de réunions, séminaires et rencontres locales et internationales qui ont confirmé, comme on pouvait le prévoir depuis <a class="Internet_20_link" href="https://www.remixthecommons.org/2015/06/les-communs-entrent-a-lhotel-de-ville-1/">l’entrée de Barcelona en Comù à la mairie</a> en 2015, que <span class="T1">Barcelone est devenue la ville référence des communs, le laboratoire du nouveau municipalisme et la promotrice d’un nouveau cosmopolitisme.</span></p></br><p class="P9">Il est bon de dresser le décor.</p></br><p class="P9">Côté cour:</p></br><ul></br><li></br><p class="P30" style="margin-left: 0cm;">Un climat pré-référendaire qui, parce que le référendum est « illégal », met les relations Catalogne /Espagne sous tension et, parce qu’il est jugé par certains trop précipité, exacerbe chez les Catalans les divisions entre indépendantistes purs et durs, les simples souverainistes et les « espagnolistes ».</p></br></li></br><li></br><p class="P33" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Barcelona en Comù vient de célébrer fin mai ses deux ans à la tête de la mairie de Barcelone., </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.barcelonaencomu.cat/es/post/el-cambio-en-hechos-2-anos-transformando-barcelona"><span class="T15">un bilan reconnu globalement positif</span></a><span class="T15"> pour un gouvernement municipal qui a toujours été minoritaire et qui a du composer avec les arcanes de l’institution. Les critiques ne manquent pas : </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.elcritic.cat/actualitat/que-opinen-els-moviments-socials-de-barcelona-dels-dos-primers-anys-de-mandat-dada-colau-15474"><span class="T15">critiques souvent constructives de la part des mouvements sociaux</span></a><span class="T15"> qui reprochent avant tout la lenteur de la mise en place des mesures annoncées; et critiques plus idéologiques que sur le bilan lui-même, de la part de l’opposition nationaliste de droite comme de gauche qui reproche à Barcelona en Comù de ne pas adhérer inconditionnellement à l’idée d’indépendance et fait obstacle à ses initiatives politiques. En tout cas, on ne peut reprocher à Barcelone son manque de transparence puisque la ville a été </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.lavanguardia.com/local/barcelona/20170813/43545596067/el-ayuntamiento-de-barcelona-de-los-mas-transparentes-segun-tres-organismos-externos.html"><span class="T15">reconnue la plus transparente d’Espagne</span></a><span class="T15"> par des organismes indépendants. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P33" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Catalunya en Comù, qui se veut un nouvel « espace politique » catalan lancé fin avril par Barcelone en Comù sur la scène de la communauté autonome de </span><span class="T15">Catalogne, vient justement de confirmer </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgM2xCT0d3NTNXcGs/view"><span class="T15">sa position sur le « droit à décider »</span></a><span class="T15"> mais contre le référendum unilatéral. </span></p></br></li></br></ul></br><p class="P9">Côté jardin :</p></br><p class="P9">Les revendications des mouvements sociaux et organisations spontanées qui, en répétant chaque mois leurs manifestations de rue spectaculaires, donnent le ton d’une mobilisation citoyenne qui interpelle les institutions dans une dynamique que certains qualifient de « conflit et complicité ».</p></br><p class="P9">On ne s’étonnera pas que ces manifestations portent avant tout sur les questions du logement et du transport contre l’économie collaborative d’entreprise ou « capitalisme de plateforme »(UBER, Cabify, Airbnb et les promoteurs immobiliers spéculateurs locaux).</p></br><p class="P9">Début juin, des marches venant <span class="T2">de différents quartiers ont convergé vers le centre de Barcelone où plus de 3 000 personnes se sont massées devant des immeubles où les locataires étaient menacés d’expulsion. </span><span class="T6">Organisée par </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.llibertat.cat/2017/01/barcelona-no-esta-en-venda-37418"><span class="T6">« Barcelone n’est pas à vendre »</span></a><span class="T6"> une coalition qui regroupe une trentaine d’organisations citoyennes et syndicales dont la bien connue </span><a class="Internet_20_link" href="http://afectadosporlahipoteca.com/"><span class="T6">PAH</span></a><span class="T6">, la </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.favb.cat/content/què-és-la-favb"><span class="T6">Fédération des voisins et voisines des quartiers</span></a><span class="T6">, la Fédération des assemblées pour un tourisme durable, le tout nouveau </span><a class="Internet_20_link" href="http://sindicatdellogateres.org/"><span class="T6">Syndicat des locataires</span></a><span class="T6"> et la CGT une des centrales syndicales historiques de Catalogne. </span>Fin juin, les chauffeurs de taxi paralysent la ville entière pendant 12 heures en bloquant même l’accès et les départs de transports en commun vers l’aéroport. À noter que ce genre de grèves des taxis sont coordonnées entre les grandes villes Madrid et Barcelona.</p></br><p class="P9">C’est donc dans ce « climat » que convergent par centaines dans les différentes rencontres de ce mois de juin des élus des villes invitées, des théoriciens des communs et autres commoners et apprentis commoners :</p></br><ul></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://fearlesscities.com/programme/#10th-june"><span class="T16">Fearless Cities</span></a><span class="T15"> (Les villes sans peur) le premier sommet municipaliste international reçoit élu(e)s et activistes de 180 villes de 40 pays;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/co-creation-of-new-proposals-for-the-collaborative-economy/"><span class="T16">Procomuns,</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/co-creation-of-new-proposals-for-the-collaborative-economy/"><span class="T15">la deuxième édition de la rencontre</span></a><span class="T15"> qui réunit les principaux acteurs de l’ « écosystème public- communs » de la ville de Barcelone et qui fait depuis </span><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/policy/"><span class="T15">2016 des propositions et recommandations</span></a><span class="T15"> aux municipalités, aux états et à la communauté européenne sur l’implantation d’une culture et une économie des communs dans les villes;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T15">la </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T16">Comuna</span></a><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T15">, l’école des communs</span></a><span class="T15"> initiait un cycle de débats sur les « Droits et défense des communs » en recevant Yochai Benkler en dialogue avec des responsables de la municipalité sur le thème « Économie</span><span class="T16">s</span><span class="T15"> des biens communs »;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">la municipalité de Barcelone organisait la rencontre </span><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T15">« </span></a><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T16">Démocratie</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T16">directe </span></a><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T15">» </span></a><span class="T15">qui coïncidait avec la consultation publique préalable au vote </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5"><span class="T15">des nouvelles </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5"><span class="T15">normes de participation citoyenne</span></a><span class="T15"> élaboré par le </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=2XgfqzojQv%20I"><span class="T15">Département de participation et démocratie active</span></a><span class="T15"> de la mairie. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Le</span><span class="T16"> MACBA</span><span class="T15"> (Musée d’Art contemporain de Barcelone) faisait le </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.macba.cat/en/la-pesadilla-que-no-acaba-nunca-marina-garces-christian-laval"><span class="T15">lancement de la version espagnole de « Ce cauchemar qui n’en finit pas »</span></a><span class="T15"> le livre de Dardot et Laval sous forme de dialogue entre Christian Laval et Marina Garces, philosophe, auteure prolifique et activiste des communs. </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.ed-bellaterra.com/php/llibresInfo.php?idLlibre=731"><span class="T15">Son livre « Un monde commun » est paru en 2013</span></a><span class="T15"> et on lui doit, entre autres, depuis</span><a class="Internet_20_link" href="https://www.goodreads.com/book/show/33287757-fuera-de-clase-textos-de-filosof-a-de-guerrilla"><span class="T15"> « Hors des murs : </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://www.goodreads.com/book/show/33287757-fuera-de-clase-textos-de-filosof-a-de-guerrilla"><span class="T15">philosophie de guerilla »</span></a><span class="T15">.</span></p></br></li></br></ul></br><p class="P9">En laissant le lecteur se référer aux différentes recensions et bilans de chacune de ces rencontres, je m’attacherai plus aux réflexions et propositions transversales glanées dans les unes et les autres. Elles reflètent, selon moi, l’état des lieux du mouvement des communs avec ses avancées et questionnements tant au plan théorique que dans ses applications sur le terrain.</p></br><p class="P9">J’ai relevé <span class="T1">11 réflexions/propositions</span> qui semblent faire consensus pour présider à la construction d’une société des communs. Les quatre premières sont de l’ordre du diagnostic et de la vision qui semblent être partagés par les commoners. Je développe un peu plus les propositions suivantes de mises en pratique en prenant l’exemple de Barcelone.</p></br><h4>1- Face au néolibéralisme triomphant, l’imaginaire politique de la gauche traditionnelle n’a rien à proposer si ce n’est un retour à l’État.</h4></br><p class="P14"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/videos-commons-bades-collaborative-economies-procomuns-2017/"><span class="T15">Yochai Benkler en fait le constat</span></a><span class="T15"> en </span><span class="T17">analysant</span><span class="T15"> les élections récentes aux États-Unis, en Angleterre et en France et en pointant les programmes de Sanders et de Corbyn. On pourra de notre côté y inclure la gauche dite populiste tant dans les pays d’Amérique latine (</span><span class="T24">Bolivie,</span><span class="T15"> Équateur, Venezuela) que dans certains pays d’Europe (l’Espagne de Podemos et la France de France insoumise). Cela rejoint l’analyse de Dardot et Laval sur la contribution de la gauche dans l’édification du </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Ce_cauchemar_qui_n__en_finit_pas-9782707188526.html"><span class="T15">néolibéralisme en système</span></a><span class="T15"> (p177). </span></p></br><p class="P9">Le néolibéralisme renaîtrait donc une fois de plus de ses cendres par un néo-technocratisme ou, dans les termes de Benkler, un « technolibertarianisme » soustrait à tout contrôle démocratique. Il semblerait donc que le <span class="T1">TINA</span> (« There is no alternative ») de Margaret Thatcher reste encore bien vivant, que les parcs d’attractions du GAFA-world vont se multiplier et qu’ il nous faut prendre au sérieux la candidature de Zuckerberg président de Facebook à la pérsidence des États-Unis. On serait donc loin de se réveiller de <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Ce_cauchemar_qui_n__en_finit_pas-9782707188526.html">« ce cauchemar qui n’en finit pas »</a>.</p></br><h4>2- Il existe cependant des quantités d’alternatives (There Are Plenty of Alternatives).</h4></br><p><span class="T25">Comme nouvel imaginaire, autant que par la diversité des acteurs, des motivations, des pratiques et des institutions qu’ils mettent en œuvre, l</span><span class="T16">es Communs sont « </span><span class="T22">la seule </span><span class="T22">alternative cohérente</span><span class="T16"> »</span><span class="T25">.</span><span class="T15"> C’est ce qu’affirme Yochai </span><span class="T25">Benkler qui</span><span class="T15"> rejoint par là aussi le diagnostic de </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.bollier.org/blog/there-are-plenty-alternatives"><span class="T15">Bollier</span></a><span class="T15"> et </span><a class="Internet_20_link" href="http://patternsofcommoning.org/"><span class="T15">Helfrich</span></a><span class="T15"> . Ce même diagnostic se voit renforcé par Dardot et Laval </span><span class="T25">qui, en posant </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html"><span class="T25">le Commun </span></a><span class="T25">comme un </span><span class="T21">« principe politique »,</span><span class="T25"> affirment que le XXIème siècle sera celui des communs. </span></p></br><h4>3- Nous vivons le moment historique de la « transition » vers une société des communs, transition dans laquelle il faut refonder une démocratie radicale et bâtir une économie collaborative des communs.</h4></br><p class="P9"><span class="T10">Il faut pour cela inventer « une autre manière de faire de la politique » </span><span class="T13">qui doit tout à la fois occuper les institutions et favoriser l’auto-organisation et la participation des mouvements sociaux, des organisations et initiatives citoyennes. Ce nouveau</span> <span class="T10">partenariat public/communs</span><span class="T13"> permettra de </span><span class="T10">co-produire</span><span class="T13"> des politiques, de </span><span class="T10">transformer</span><span class="T13"> les institutions et créer les conditions pour que se mette en place une économie collaborative des communs.</span></p></br><h4>4- Tout est pourtant à inventer et, pour affronter la complexité et l’incertitude, le mouvement des communs doit miser sur sa diversité et expérimenter dès maintenant et dans la durée.</h4></br><p class="P9"><span class="T10">Pluralité, diversité, expérimentation, proximité et nouveau rapport au temps</span><span class="T26"> sont les mots clés de la transition vers une société des communs tant en économie que dans l’espace politique. </span></p></br><h4>5- Une démocratie radicale est à inventer et elle ne peut se faire ou du moins s’initier qu’au niveau local et en partant de la proximité</h4></br><p class="P14"><span class="T15">S’il faut refonder la démocratie ce n’est pas sur les ruines des institutions étatiques aujourd’hui néo-libéralisées. « </span><span class="T23">Il faut démocratiser ce qui est démocratisable</span><span class="T15"> » ressortait dans la conversation de Christian Laval et Marina Garces. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">La </span><span class="T23">proximité</span><span class="T15"> est au centre du paradigme des communs et d’une autre manière de faire de la politique. </span><span class="T23">Partir du local</span><span class="T15"> questionne l’approche historique des gauches qui préconise la conquête de l’état. Cette vision stratégique et sa mise en pratique ont une résonance politique toute particulière en Espagne où elle divise la « gauche de la gauche ». Au congrès fondateur de Podemos en 2014, Pablo Iglesias avait utilisé l’expression « Asaltar los cielos » (« À l’assaut des cieux ») pour signifier la volonté du nouveau parti de prendre le pouvoir à son plus niveau, celui de l’état national. Les partisans des communs et du </span><span class="T23">nouveau municipalisme des communs</span><span class="T15"> préfèrent dire </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.traficantes.net/libros/rebeldias-en-comun"><span class="T15">« Asaltar los suelos » (« À l’assaut des sols »</span></a><span class="T15">(p159) À l’assaut de chaque rue, place, territoire urbain … et au delà même des villes.</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Élu de la ville de A Coruña, </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=5_preguntas_a_Iago_Martínez"><span class="T15">Iago Martinez nous parlait</span></a><span class="T15"> des « </span><span class="T23">tranchées de la proximité </span><span class="T15">» pour se défendre des assauts du néolibéralisme avec ses mesures d’austérité et son déficit démocratique et à partir desquelles reconquérir dignité et droits pour contribuer à la construction des communs.</span></p></br><h4>6- Le « nouveau municipalisme » ou « municipalime des communs » se propose de réinventer la démocratie en partant du local.</h4></br><p class="P14"><span class="T15">Hérité du municipalisme libertaire, c’est sous cette bannière que se sont regroupés les élus et activistes des Villes sans Peur. Appelé </span><a class="Internet_20_link" href="../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/%20http://politicalcritique.org/world/2017/from-citizen-platforms-to-fearless-cities-europes-new-municipalism/"><span class="T15">selon les contextes socio-historiques</span></a><span class="T15"> mutualisme, comunalisme, municipalisme, municipalisme libertaire, fédéralisme démocratique, le nouveau municipalisme a été théorisé et remis à l’ordre du jour par</span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosociete.org/livres/une-societe-a-refaire"><span class="T15"> Murray Bookchin au milieu du XXème siècle</span></a><span class="T15"> qui crée </span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosociete.org/livres/au-dela-de-la-rarete"><span class="T23">l’écologie sociale</span></a><span class="T15">. « Il se fonde sur la tradition et les pratiques libertaires d’auto-gouvernement, de décentralisation, de fédéralisme, de coopération, de durabilité et d’équité. » (</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icariaeditorial.com/libros.php?id=1513"><span class="T15">Territorios en democracia</span></a><span class="T15">, pp. 19 et 49).</span></p></br><p class="P9">Les témoignages des différents représentants des villes sans peur de toutes les latitudes ont montré la variété des traditions et pratiques d’auto-organisation dans des villes qui souvent, tout comme c’est le cas pour les « communs », faisaient du municipalisme sans lui en donner le nom.</p></br><p class="P14"><span class="T15">Il était intéressant et émouvant d’entendre </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.t13.cl/noticia/politica/Jorge-Sharp-sorprende-y-se-convierte-en-el-nuevo-alcalde-de-Valparaiso"><span class="T15">Jorge Sharp</span></a><span class="T15">, issu du mouvement étudiant et récemment élu maire de Valparaiso au Chili se réclamer dans sa pratique municipaliste de </span><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Emilio_Recabarren"><span class="T15">Recabarren</span></a><span class="T15"> considéré comme l’un des pères du mouvement ouvrier chilien au début du XXème siècle. Tout aussi intéressants étaient les témoignages de la vivacité actuelle du municipalime </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/new-municipal-movements/"><span class="T15">aux États-Unis</span></a><span class="T15"> en </span><a class="Internet_20_link" href="https://euroalter.com/2017/new-municipalism-poland%20"><span class="T15">Pologne</span></a><span class="T15"> sans oublier bien sûr la </span><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rojava"><span class="T15">région de </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rojava"><span class="T15">Rojava</span></a><span class="T15"> déjà mieux connue.</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Selon Ismael Blanco et Ricard Goma, </span><span class="T23">« </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icariaeditorial.com/libros.php?id=1581"><span class="T23">Le municipalisme du bien commun</span></a><span class="T23"> veut explorer un nouveau champ d’interactions entre pratiques citoyennes et innovations institutionnelles, entre politiques publiques d’un nouveau type et les processus de base. C’est aussi un engagement à faire du local le cadre concret des processus sociopolitiques qui feront la transition [vers l’ère post-néolibérale] à partir des valeurs de démocratie, coopération, égalité, autonomie, écologie et solidarité ». </span></p></br><p class="P14"><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/municipalism-feminization-urban-politics/"><span class="T15">Laura Roth et Kate Shea Bird</span></a><span class="T15"> membres de Barcelona en Comù et organisatrices de la conférence, en précisent les différentes caractéristiques en se basant sur les récentes expériences espagnoles.</span></p></br><p class="P27">« Le municipalisme, tel que nous le comprenons, est défini par un ensemble de caractéristiques connexes.</p></br><p class="P27">Premièrement, par la construction d’une organisation politique distincte qui reflète la diversité du paysage politique local et répond aux problèmes et aux situations locales.</p></br><p class="P27">Deuxièmement, par des processus décisionnels ouverts et participatifs qui reflètent l’intelligence collective de la communauté.</p></br><p class="P27">Troisièmement, par une structure organisationnelle relativement horizontale (par exemple, fondée sur des assemblées de quartier) et qui guide le travail des élus.</p></br><p class="P27">Quatrièmement, par une tension créative entre les personnes à l’intérieur et à l’extérieur des institutions locales: le municipalisme comprend que la capacité d’action institutionnelle dépend de mouvements forts et organisés dans les rues qui font pression sur les dirigeants élus.</p></br><p class="P27">Enfin, le municipalisme cherche un rôle pour les institutions locales qui va au-delà de celui du plus bas échelon de l’échelle de gouvernement – il veut qu’elles deviennent des mécanismes d’auto-gouvernance. Compris de cette façon, le municipalisme n’est pas seulement une affaire des grandes villes. Le mouvement peut et joue un rôle important dans les petites villes, les districts, les quartiers et les zones rurales. »</p></br><p class="P9">Selon ces auteurs, le projet municipaliste a des ambitions qui dépassent le niveau local qui, même si il en est la pièce maitresse, ne constitue qu’une étape pour refonder la démocratie et construire la justice sociale et écologique au niveau global.</p></br><h4>7- Féminiser la politique : « Le XXIème siècle sera celui des femmes et des villes »</h4></br><p class="P9">C’est Ada Colau, maire de Barcelone, qui le dit lors d’une conversation très émouvante et instructive avec Manuela Carmena la maire de Madrid lors du lancement public de la rencontre Fearless Cities. Bien placée pour en parler, Ada Colau qui vient de donner naissance à son deuxième enfant il y a un peu plus d’un mois, a été suivie sur l’estrade de la Plaza dels Angels par des élues et activistes représentantes de villes en provenance de 40 pays dont une majorité de femmes : Rosario (Argentine), Belo-Horizonte (Brésil), Philadelphie (USA), Vancouver (Canada), Rojava (Kurdistan), Varsovie (Pologne), et près de 175 autres qui se déclarent villes sans peur et mettent en place cette autre manière de faire de la politique. L’actualité récente tend aussi à lui donner raison quand on voit les mobilisations des femmes contre Trump aux États-unis, celle des polonaises ou celles de Rojava du Kurdistan.</p></br><p class="P14"><span class="T15">Mais si il est question de féminisme, il prend ici une tournure radicale. Comme on le débattra dans la suite de la rencontre, il s’agit avant tout de </span><span class="T23">féminisation de la politique qui, s</span><span class="T15">elon </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/municipalism-feminization-urban-politics/"><span class="T15">Laura Roth et Kate Shea Bird</span></a><span class="T15">, </span><span class="T17">signifie trois choses </span><span class="T15">:</span></p></br><p class="P28"><span class="T7">« </span><span class="T14">D’abord, l’égalité de genre dans la représentation au sein des institutions et dans la participation à la chose publique. Ensuite, un engagement à développer des politiques publiques qui mettent en question les rôles de genre et visent à éliminer le patriarcat. Enfin, une manière différente de faire la politique, enracinée dans des valeurs et des pratiques qui priorisent la vie quotidienne, les relations sociales, le rôle de la communauté et le bien commun. »</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Selon ces auteures, la radicalité de cette féminisation questionne </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/essays/left-populism-feminization-politics/"><span class="T15">autant le populisme </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/essays/left-populism-feminization-politics/"><span class="T15">de gauche que le féminisme lui même</span></a><span class="T15">. (Le rôle et les valeurs attribués aux femmes serait, selon certains courants féministes, une construction sociale des hommes et fait donc partie des valeurs du patriarcat).</span></p></br><p class="P9">La féminisation de la politique est un nouveau mème qui est de plus en plus partagé et promu par les élus hommes et fait maintenant partie du vocabulaire des communs. Dans son intervention lors de l’inauguration des Villes sans peur, Ada Colau disait « Si nous féminisons la politique, nous allons tous et toutes y gagner ». Gerard Pisarello, le vice maire de Barcelone, ajoutait pour sa part <span class="T8">« Nous sommes fiers des femmes qui transforment la politique de nos villes. L’unique manière de les rendre viables et de repenser nos politiques à travers le regard des femmes ».</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Pisarello était l’un des panélistes de la plénière d’ouverture de la rencontre « Fearless Cities » qui avait pour thème « Nouveau municipalisme et féminisation de la politique » et dont </span><a class="Internet_20_link" href="http://fearlesscities.com/opening-plenary-municipalism-and-the-feminization-of-politics/"><span class="T15">le panel de quatre personnes était paritaire femmes/hommes</span></a><span class="T15">.</span></p></br><p class="P7">Dans la pratique cependant, la féminisation de la politique est loin d’être une réalité et semble être l’un des défis difficiles des communs.</p></br><p class="P14"><span class="T15">On sait qu’il y a encore du chemin à faire pour atteindre la parité qui est la première des revendications. Même dans les pays dits du nord démocratique, si je prends l’exemple du </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.csf.gouv.qc.ca/speciale/femmes-en-politique/"><span class="T15">Québec, la parité est loin d’être un acquis</span></a><span class="T15"> à tous les paliers de gouvernement. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Certains pourraient s’étonner que la nouvelle économie branchée de Silicon Valley et consorts fasse de la discrimination envers les femmes. C’est pourtant le cas si on en croit les dernières révélations faisant état de l’existence d’</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/08/07/le-genant-manifeste-antidiversite-d-un-employe-de-google_5169624_4408996.html?xtor=RSS-3208"><span class="T15">un manifeste anti-diversité</span></a><span class="T15"> chez Google.C’est aussi </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.susanjfowler.com/blog/2017/2/19/reflecting-on-one-very-strange-year-at-uber"><span class="T15">le cas d’Uber selon Susan Fowler</span></a><span class="T15"> qui y a exercé longtemps. Sans atteindre ces excès, </span><span class="T25">la difficulté du passage à l’échelle de la féminisation se note aussi dans les expériences les plus iconiques de communs</span><span class="T15">. C’est le cas de </span><a class="Internet_20_link" href="https://blog.wikimedia.org/2015/04/30/how-many-women-edit-wikipedia/"><span class="T15">Wikipedia qui le constate et le déplore </span></a><span class="T15">sans encore arriver à le corriger.</span></p></br><p class="P15"><span class="T15">L’économie sociale et solidaire n’y échappe pas non plus. Des études terrain de pratiques d’économie sociale et solidaire en milieu rural en Équateur démontrent aussi que, loin de féminiser les rapports et la manière de faire la politique, les modes d’organisation collaboratives dans le travail et les prises de décisions rajouteraient plutôt une troisième charge aux femmes</span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosfron.org/wp-content/uploads/Dossieres-EsF-25-El-enfoque-de-género-en-la-ESS.pdf"><span class="T15"> selon une étude très documentée</span></a><span class="T15"> de Jhonny Jimenez : </span><span class="T23">« Ainsi apparaît une triple charge de travail pour les femmes : la première en relation avec les travaux de reproduction, la seconde avec les travaux de production et la troisième avec la participation dans les processus organisatifs et communautaires ». </span><span class="T15">Pour l’auteure, la féminisation de la politique consisterait aussi à construire de « </span><span class="T23">nouvelles formes de masculinité ». </span><span class="T17">À suivre.</span></p></br><h4>8- Co-construire un « écosystème public/communs » qui s’oppose au « bloc oligarchique néo-libéral » en instituant des passerelles, outils et méthodologies entre les différents acteurs sociaux pour permettre la co-production de politiques.</h4></br><p class="P9">Tel que défini par Dardot et Laval, ce bloc oligarchique <span class="T11">regroupe quatre composantes principales : les dirigeants des gouvernements et hauts cadres de l’administration, les propriétaires du capital et les propriétaires et managers des grandes corporations, les dirigeants des médias et, enfin, les universitaires. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Un écosystème public/communs inclurait les différents acteurs sociaux selon ce que Christian Iaione appelle en prenant l</span><a class="Internet_20_link" href="./../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/PDF%20-%20REGULATION%20ON%20COLLABORATION%20BETWEEN%20CITIZENS%20AND%20THE%20CITY%20FOR%20THE%20CARE%20AND%20REGENERATION%20OF%20URBAN%20COMMONS%20-%20bolognaregulation.pdf"><span class="T15">‘exemple devenu iconique de Bologne </span></a><span class="T15">une </span><a class="Internet_20_link" href="https://wiki.p2pfoundation.net/Quintuple_Helix_of_Commons-Based_Urban_Governance"><span class="T15">quintuple hélice pour la </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://wiki.p2pfoundation.net/Quintuple_Helix_of_Commons-Based_Urban_Governance"><span class="T15">gouvernance en commun des villes</span></a><span class="T15"> qui regroupe le public, le privé, les universités (et médias) (knowledge), les organisations de la société civile et les communs avec ses organisations, pratiques et institutions. L’important pour Iaione est de faire des communs un acteur à part entière.</span></p></br><p class="P20"><span class="T15">L’écosystème public/communs de Barcelone tel que présenté par Mayo Fuster suit ce modèle des cinq acteurs mais est plus précis dans l’institutionalisation de passerelles entre les différents acteurs. </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Spécial:Liste_des_fichiers"><span class="T15">Dans une entrevue à l’occasion de la rencontre Procomuns 2017</span></a><span class="T15">, Fuster parle d’un écosystème de co-création de politiques qui s’articule sur plusieurs niveaux :</span></p></br><ol></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/about-2/barcola/"><span class="T17">Barcola</span></a><span class="T17"> (Barcelona colabora) qui est un groupe de travail entre la mairie de Barcelone et 50 représentants d’entités de l’Économie du procomun (dans différents secteurs : technologie, levée de fonds, économie solidaire, etc) et quatre universités de Catalogne qui gèrent quatre projets de recherche financés par l’ Europe dont les finalités et méthodologies sont décidées par le groupe. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=lmb1ARj1QsM"><span class="T17">Procomuns</span></a><span class="T17"> une rencontre annuelle qui se définit comme </span><span class="T23">« un événement-action ». « Nous utilisons des méthodologies de co-création pour élaborer de nouvelles propositions de politiques publiques appropriées à la mise en place d’une économie collaborative des communs »</span><span class="T17">. Procomuns fait des propositions aux différents paliers de gouvernement et à la Commission Européenne sur les politiques urbaines et l’économie collaborative. Selon Fuster, Procomuns est aussi un « meetlab » ouvert de plateformes (« platform meetlab ») sur des thèmes et problématiques qui ont émergé au cours de l’année. C’est aussi l’occasion de créer et tester des outils et méthodologies qui facilitent le rapprochement et la collaboration entre les institutions et les nouveaux entrepreneurs des communs. Ce peut être des outils de localisation comme</span><a class="Internet_20_link" href="http://pamapam.org/ca"><span class="T17"> Pamapam </span></a><span class="T17">ou des </span><span class="T23">outils d’évaluation des pratiques d’économie collaborative</span><span class="T17"> comme l’ « </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=lmb1ARj1QsM"><span class="T17">Étoile d’évaluation de qualité des commun</span></a><span class="T17">s ». En 2016, Procomuns avait fait 120 propositions à l’administration de Barcelone ainsi que des </span><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/wp-content/uploads/2016/05/CommonsDeclarationPolicies_eng_v03.pdf"><span class="T17">recommandations à l’Europe.</span></a></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/?locale=es"><span class="T17">Decidim Barcelona</span></a><span class="T17"> une plateforme participative en ligne qui facilite le design </span><span class="T17">collaboratif de propositions et politiques avec les citoyens. L’année passée les les 120 propositions de Procomuns ont été discutées sur le site. À noter que la plateforme Decidim Barcelona est elle même l’objet d’un </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/12/f/33"><span class="T17">re-design ouvert et permanent </span></a><span class="T17">invitant les partenaires et citoyens à préciser les thèmes et méthodologies des consultations. La réforme en cours des règlements de participation de la Ville (voir infra) utilisent cette plateforme.</span></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><span class="T17">Une</span><span class="T23"> commission interdépartementale</span><span class="T17"> au sein de la mairie pour aider à articuler et coordonner les différents thèmes et enjeux de la politique urbaine : par ex. mobilité et transport, bibliothèques, emploi parce que, selon Fuster, « le thème de l’économie collaborative est très transversal et touche beaucoup de secteurs de l’administration ».</span></p></br><p class="P31" style="margin-left: 0cm;"><span class="Numbering_20_Symbols" style="display: block; float: left; min-width: 0cm;"><!-- --></span></p></br></li></br></ol></br><p class="P20"><span class="T17">D’autres initiatives qui contribuent à cet écosystème mériteraient aussi d’être citées comme la </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.teixidora.net/wiki/···"><span class="T17">Teixedora</span></a><span class="T17"> (le métier à tisser) qui, encore en phase pilote, se veut un projet participatif pour partager la documentation et interconnecter les débats et thématiques qui se donnent sur différentes plateformes en créant pour ce faire des outils ett des méthodologies de travail. </span></p></br><h4>9- La construction d’<a class="Internet_20_link" href="http://lab.cccb.org/es/una-nueva-economia-social-procomun-feminista-y-ecologica/"><span class="T16">une véritable économie collaborative des communs</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://lab.cccb.org/es/una-nueva-economia-social-procomun-feminista-y-ecologica/"><span class="T16">féministe et écologique </span></a><span class="T16">s’oppose à la « nouvelle » économie de partage dite « collaborative » des grandes corporations du style Uber, Airbnb et consorts. </span></h4></br><p class="P14"> <span class="T25">Face au capitalisme des plateformes des GAFA s’érige un </span><a class="Internet_20_link" href="https://platform.coop/about/fr"><span class="T16">coopérativisme en plateformes</span></a><span class="T25"> qui se fonde sur l’économie pair à pair des communs (« Commons-based P2P Economy »).</span><span class="T15"> Le coopérativisme en plateformes est en train de constituer un </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.rosalux-nyc.org/wp-content/files_mf/scholz_platformcoop_5.9.2016.pdf"><span class="T15">écosystème coopératif</span></a><span class="T15"> qui contribue à inventer une économie circulaire des communs et à mettre en réseau les différents modèles économiques de communs. Pour plus de détails sur le modèle écosystémique et la relation avec l’état « partenaire », on se référera à </span><a class="Internet_20_link" href="http://dimmons.net/"><span class="T18">Dimmons</span></a><span class="T18">, membre barcelonais de la </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.p2pvalue.eu/"><span class="T18">Plateforme P2P Value</span></a> <span class="T19">, </span><span class="T15">aux écrits de Trebor Sholz et Nathan Schneider tous deux très présents à Barcelone et, last but not least, à la P2P Foundation et aux principales thèses et propositions de de </span><a class="Internet_20_link" href="https://blog.p2pfoundation.net/peer-to-peer-production-and-the-partner-state/2017/08/30?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+P2pFoundation+(P2P+Foundation)"><span class="T15">Michel Bauwens et Kostakis</span></a><span class="T15">.</span></p></br><h4>10- Créer les conditions pour que se développe une nouvelle culture des communs.</h4></br><p class="P4">Les valeurs et institutions du néo-libéralisme basés sur l’individualisme, la compétition et une démocratie qui, quand elle n’est pas simplement confisquée, est dénaturée par des formes édulcorées de consultation et de « participation » ont imprégné pendant des décennies les habitus individuels et collectifs.</p></br><p class="P4">Malgré son ancrage dans l’histoire sous toutes latitudes et malgré ses réalisations modernes souvent spectaculaires, le « faire ensemble » des communs qui se fonde sur le partage et la collaboration a encore du chemin à faire pour entrer dans les mentalités. La participation citoyenne dans la co-construction d’institutions et de politiques n’est pas évidente pour des citoyens habitués à attendre et exiger de l’état social qu’il réponde ou subvienne à ses besoins.</p></br><p class="P4">Dans une ville comme Barcelone, les valeurs du nouveau municipalisme se heurtent d’une part aux partisans (de droite comme de gauche) des vieilles politiques de l’état-providence et d’autre part à ceux qui prônent et pratiquent déjà dans les quartiers l’auto-gouvernement dans la tradition libertaire dont la ville a été un modèle au cours de l’histoire récente.</p></br><p class="P16"><span class="T23">La démocratie active</span><span class="T15"> que signifie la participation des citoyens au design et à la prise de décision de politiques est à construire. </span><span class="T23">« Sans participation directe et sans vécu de nouvelles formes de relations sociales, il n’y aura pas de changements sociaux déterminants et capables de perdurer »</span><span class="T15"> peut on lire dans </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.traficantes.net/libros/rebeldias-en-comun"><span class="T15">Rebeldias en comùn </span></a><span class="T15">sous la plume de Gonzales Reyes et Bellver (p205). </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.catarata.org/libro/mostrar/id/1174"><span class="T15">Joan Subirats</span></a><span class="T15"> de son côté fait appel « à ce que tout le monde se sente co-responsable de ce qui se passe dans la communauté » (p114).</span></p></br><p class="P4">Ces auteurs s’entendent avec de nombreux autres sur le fait que le « citoyen-commoner » se réalise comme sujet (se « subjective ») dans le faire en-commun et qu’il en est transformé en tant que personne. Comme le disent plusieurs auteurs, ce caractère transformateur de l’individu aux institutions fait que les communs sont « alteratifs » plutôt que simplement alternatifs .</p></br><p class="P5">C’est donc une <span class="T9">véritable révolution culturelle</span> que le municipalisme des communs doit entreprendre par l’institutionalisation progressive de pratiques de démocratie directe et de différents modes d’ éducation et auto-éducation. À Barcelone une diversité d’acteurs multiplient les initiatives.</p></br><p class="P19"><span class="T25">Au plan institutionnel</span><span class="T15">, le département de la participation et démocratie active de la mairie de Barcelone a mis en place un </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5/steps"><span class="T15">processus participatif ouvert</span></a><span class="T15"> sur une durée de 18 mois pour poduire les nouvelles </span><a class="Internet_20_link" href="https://decidim-barcelona.s3.amazonaws.com/uploads/decidim/attachment/file/1491/RPC__12-04-2017-CONSOLIDAT_a_comissio_presidencia_190417.pdf"><span class="T15">« normes de participation citoyenne »</span></a><span class="T15"> qui seront soumises au vote du gouvernement municipal à la fin septembre 2017. La discussion du nouveau règlement partait des normes antérieures de la municipalité datant de 2002. Les nouvelles définitions et les nouveaux processus introduits traduisent les valeurs du nouveau municipalisme . </span><span class="T17">On notera par exemple celle de </span><span class="T23">coproduction</span><span class="T17"> qui vient s’ajouter à la définition révisée de </span><span class="T23">diagnostic participatif</span><span class="T17"> déjà pratiquée par les administrations sociales démocrates antérieures. La question et mécanismes des référendums populaires y trouve aussi un place importante. </span></p></br><p class="P9"><span class="T11">Dans une entrevue donnée à l’occasion </span>du séminaire « Participacion democratica » <span class="T11">Fernando Pindado commissaire à la participation et démocratie active à la mairie de Barcelone nous disait que la différence avec les normes antérieures est que « </span><span class="T8">nous avons essayé de faire correspondre les normes à la réalité sociale ……nous avons défini que le moteur de la participation n’est pas l’institution mais bien les initiatives </span><span class="T8">citoyennes »</span><span class="T11">. Pindado reconnait les difficultés de communication et d’application de ce nouveau règlement de 114 articles qui restera cependant ouvert à la discussion et propositions sur le site Decidim-Barcelona. </span></p></br><p class="P4">Sur le plan éducation/formation plusieurs instances institutionnelles créent des espaces d’apprentissage et partage de connaissances ouverts qui se veulent de véritables <span class="T8">écoles de communs</span>.</p></br><p class="P21"><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/sites/default/files/flyerlacomuna-2016-2.pdf"><span class="T18">La Comuna</span></a><span class="T18">, impulsée par Barcelona en Commun se définit comme </span><span class="T21">« École du Commun, espace de reflexion, d’apprentissage et d’empowerment collectif. Une école qui veut débattre avec les citoyens sur le modèle de ville que nous voulons, sur les biens communs et les stratégies pour transformer Barcelone. Un espace pour proposer des outils aux personnes militant dans les quartiers qui veulent contribuer au mouvement municipaliste et à la défense des droits humains et sociaux. »</span><span class="T18"> Les responsables des différents départements de la mairie sont présents aux côtés de commoners et d’unversitaires dans les différents ateliers et espaces de débats. </span></p></br><p class="P21"><span class="T18">D’autres initiatives venant de la municipalité comme </span><a class="Internet_20_link" href="../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/%20http://municilab.cat/"><span class="T18">Municilab</span></a><span class="T18"> créent des ateliers de style laboratoires dans les districts en fonction de la dynamique initiée par les citoyens. De pareils laboratoires sont fréquents aussi à </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.urbanews.fr/2016/01/11/50396-laboratoires-citoyens-madrilenes-fabrique-communs-urbains/"><span class="T18">Madrid</span></a><span class="T18">. </span></p></br><p class="P21"><span class="T18">Les universités offrent aussi des cours sur les communs comme c’est le cas de </span><a class="Internet_20_link" href="http://barcelonagov.net/barcelonagov/"><span class="T18">Barcelona’gov</span></a><span class="T18"> un réseau de centres de recherche et de formation spécialisée sur les questions de gouvernance et de politiques publiques de Barcelone. </span><a class="Internet_20_link" href="http://platformcoop.newschool.edu/index.php/about/mission/"><span class="T18">Le consortium de la plateforme de cooperativ</span></a><span class="T18">isme a aussi comme composante une école des communs.</span></p></br><p class="P21"><span class="T18">Les avancées de la mairie de Barcelone dans la création de </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/escolesbressol/es/el-modelo-educativo-de-las-escoles-bressol-municipales"><span class="T18">réseaux de garderies municipales</span></a><span class="T18">; les réseaux citoyens de résistance aux lois sur l’éducation par </span><a class="Internet_20_link" href="https://xarxaescolesinsubmises.wordpress.com/acerca-de/"><span class="T18">le réseau d’écoles insoumises</span></a><span class="T18"> ; la floraison </span><a class="Internet_20_link" href="http://diarieducacio.cat/el-model-descoles-lliures-guanya-cada-cop-mes-pes/"><span class="T18">d’écoles libres</span></a><span class="T18"> ou </span><a class="Internet_20_link" href="https://cooperativa.cat/en/cooperative-public-system/6014-2/"><span class="T18">alternatives</span></a><span class="T18"> gérées par les citoyens, sont autant d’initiatives qui montrent que la question de l’éducation est considérée centrale pour bâtir une nouvelle culture des communs et qu’elle doit être posée en termes politiques pour contrer ce que Christian Laval appelle </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L____cole_n__est_pas_une_entreprise-9782707144027.html"><span class="T18">« l’assaut du néolibéralisme à l’enseignement pub</span></a><a id="docTitle"></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L____cole_n__est_pas_une_entreprise-9782707144027.html"><span class="T18">lic »</span></a><span class="T18">. </span></p></br><p class="P10"><span class="T13">Ces pratiques souvent inspirées par les diverses traditions d’éducation populaire autonome et éducation tout au long de la vie sont amenées à questionner le système d’enseignement. Il reste cependant que ces nouveaux modes d’éducation, si ils veulent correspondre aux valeurs et au paradigme des communs du </span><span class="T10">faire en-commun</span><span class="T13"> devraient revisiter le rapport entre l’Apprendre et de l’Agir en questionnant autant les acteurs et leur rôle que le contenu, la pédagogie, les temps, lieux et institutions des partages des savoirs.</span></p></br><p class="P17"><span class="T15">Signalons ici l’exemple du Québec où les objectifs et pratiques bien implantés de </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.educationpopulaireautonome.org/qu-est-ce-que-l-epa"><span class="T15">l’éducation populaire autonome</span></a><span class="T15"> et ceux de l</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icea.qc.ca/site/"><span class="T15">‘éducation des adultes</span></a><span class="T15"> vont dans ce sens et rejoignent ainsi </span><a class="Internet_20_link" href="http://cdeacf.ca/organisation/conseil-international-deducation-adultes-icae"><span class="T15">les réseaux internationaux progressistes d’éducation populaire</span></a><span class="T15"> qui ont déjà une longue histoire et se démarquent de certaines approches institutionnelles comme le récent </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T15">Manifesto for Adult Learning in the 21</span></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T27">th</span></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T15"> Century</span></a><span class="T15"> européen. Venant des organisations citoyennes les rencontres sur </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.remixthecommons.org/2014/11/lart-de-len-commun/"><span class="T15">l’Art de l’en commun (« Art of Commoning »)</span></a><span class="T15"> utilisent des espaces et méthodologies participatives propres au « faire en-commun. » </span></p></br><h4>11 – Bâtir un nouveau cosmopolitisme des communs en fédérant les actions des différents commoners et institutions de communs.</h4></br><p class="P18"> <span class="T3">Les villes d’Espagne sont déjà regroupées au niveau national pour s’opposer à la </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.boe.es/boe/dias/2013/12%20"><span class="T3">Loi Montoro</span></a><span class="T3"> qui, au nom de l’austérité, reporte le poids du service de la dette nationale sur les villes en limitant leurs dépenses aux dépens, bien entendu, des services publics. Ce front municipaliste national a produit </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.cadtm.org/Manifeste-d-Oviedo"><span class="T3">Le manifeste d ‘Oviedo</span></a><span class="T3"> signé par 700 élus politiques dont 40 maires en octobre 2016 Début juin 2017, quelques jours avant la rencontre des </span><span class="T4">Villes sans peur </span><span class="T3">ce nouveau front municipaliste </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.cadtm.org/Espagne-A-Cadix-le-Reseau"><span class="T3">réunissait de nouveau à Cadix </span></a><span class="T3"> près de 77 municipalités.</span></p></br><p class="P20"><span class="T18">De leur côté les villes qui se réclament du nouveau municipalisme sont connectées et se concertent sur une base régulière à travers des rencontres </span><a class="Internet_20_link" href="http://mac3.uno/"><span class="T18">MAC </span></a><span class="T18">(Muncipalismo, Autogobierno y Contrapoder). La conférence des </span><span class="T21">Villes sans peur </span><span class="T18">du mois de juin était une nouvelle occasion de se rencontrer cette fois au plan trans-local et d’initier un réseau global. Selon les organisateurs de la rencontre en effet, </span><a class="Internet_20_link" href="https://medium.com/@BComuGlobal/le-municipalisme-sera-internationaliste-ou-ne-sera-pas-46838e13c5c6"><span class="T18">le nouveau municipalisme ne peut être qu’internationaliste</span></a><span class="T18"> et c’est avec l’ objectif avoué de </span><span class="T21">« construire des réseaux globaux de solidarité et d’espoir face à la haine,aux murs et frontières » </span><span class="T18">que s’est déroulée la rencontre.</span></p></br><p class="P4">C’est aussi sur cette note que Debbie Bookchin (la fille de Murray Bookchin) l’une des panélistes a conclu son intervention <span class="T8">«Si nous voulons sortir de la spirale de la mort que des décennies de néolibéralisme nous ont imposée… nous devons créer un réseau mondial de villes et de villages sans peur. Nous ne méritons rien de moins. »</span></p></br><p class="P22"><span class="T4">Les échanges se multiplient entre les villes « rebelles » ou « sans peur » au delà des frontières nationales. Des actions communes sont en cours sur </span><a class="Internet_20_link" href="http://ciutatrefugi.barcelona/es/la-accion-exterior"><span class="T4">la question des réfugiés,</span></a><span class="T4"> de l’eau, du changement climatique, des transports, etc. sans passer par les structures étatiques nationales et allant le plus souvent à l’encontre de leurs politiques comme c’est le cas à Barcelone sur la question des réfugiés. </span><a class="Internet_20_link" href="http://ciutatrefugi.barcelona/es/la-accion-exterior"><span class="T4">Le programme « de Ville à ville »</span></a><span class="T4"> mis sur pieds par le plan </span><span class="T5">« Barcelona,ville refuge »</span><span class="T4"> établit une coopération directe entre villes les plus directement touchées par l’afflux de réfugiés en transit que sont Athènes </span><span class="T4">et Lesbos en Grèce et Lampedusa en Italie. </span></p></br><p class="P22"><span class="T25">Il est important de noter ici que ce nouveau cosmopolitisme qui se met en place se démarque radicalement des projets cosmopolites qui ont émaillé l’histoire. La citoyenneté globale dont il est question n’est pas trans-</span><span class="T21">nationale</span><span class="T25"> et elle ne consiste pas non plus à créer de nouvelles institutions ou des réseaux mondiaux ou régionaux. Elle §n’est pas non plus basée sur les droits comme le propose par exemple le </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.institut-gouvernance.org/fr/analyse/fiche-analyse-296.html"><span class="T25">cosmopolitanisme de David Held.</span></a></p></br><p class="P23">Ce nouveau cosmopolitisme relève du paradigme des communs et <span class="T8">se définit dans le « faire en-commun» par l’ échange et la fédération de pratiques.autant que d’actions et prises de position communes.</span> Ces actions en commun des villes réfèrent plutôt au concept de « citoyenneté politique non étatique et non nationale » prôné par <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">Dardot et </a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">Laval </a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">(pp567-568)</a></p></br><h4>En guise de conclusion: L’ère du communocène est-elle commencée?</h4></br><p class="P26"><span class="T18">Ce glanage de propostions des promoteurs et acteurs des communs réunis à Barcelone f</span><span class="T15">ait un portrait de l’ écosystème des communs </span><span class="T18">en date de juin 2017</span><span class="T15">. </span><span class="T17">Étant elle-même laboratoire et fabrique de communs où ces expérimentations et co-créations public-commun se vivent au jour le jour dans un sain et constant questionnement avec les mouvements sociaux, la municipalité de Barcelone, par sa présence active à toutes ces rencontres donnait le ton aux débats et discussions.</span></p></br><p class="P26"><span class="T17">On ne peut qu’être impressionné par</span> <span class="T17">la richesse des échanges de savoirs et de pratiques aussi divers que les acteurs, leurs provenances et leurs motivations. On note aussi chez les commoners la conscience de vivre un processus continu d’experimentations et de créations instituantes visant à transformer en profondeur les institutions existantes et (ré)inventer un « vivre en-commun » qui va bien au delà d’un simple « vivre ensemble ». Nul ne prétend avoir de réponse à tout et surtout pas de réponse immédiate. Il s’agit plutôt d’ un prototypage permanent fait d’essais et erreurs qui s’inscrit dans la durée. On est loin du grand soir et de la prise du Palais d’hiver. </span></p></br><p class="P26"><span class="T17">Par contre, le premier sommet international du nouveau municipalisme en appelant à </span><span class="T20">la fédération des pratiques et des propositions d’actions communes </span><span class="T17">à partir du local évoque une vision stratégique pour un passage à l’échelle. Il préfigure aussi un nouveau cosmopolitisme des communs qui fait primer le trans-localisme sur l’inter-nationalisme. </span></p></br><p class="P2">Cet état des lieux nous fait mesurer l’évolution fulgurante des communs aux plans théorique et empirique dans les dix dernières années. Aux colloques d’universitaires et aux rencontres qui ont suivi entre théoriciens et praticiens organisées à Belem au cours du FSM de 2009 puis à Berlin par le Commons Strategy Group et la <a class="Internet_20_link" href="https://www.boell.de/en/2013/10/25/economics-and-commons-conference-report">Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013</a> puis à toutes les rencontres et autres « festivals » sur les communs, rares étaient ceux qui auraient pu prédire le passage de la « défense et récupération des biens communs » au « principe politique » qu’est devenu le commun et son entrée dans les institutions avec le projet de les transformer dans un horizon post-capitaliste.</p></br><p class="P26"><span class="T29">Ce portrait d’un « mouvement » qui propose rien de moins qu’une alternative systémique au néolibéralisme et au capitalisme reste bien évidemment incomplet.</span><span class="T15"> Les rencontres ne pouvaient rendre compte de l’immense production de connaissances et enquêtes terrains sur les pratiques de communs en chantier en Catalogne. On pense par exemple à l’importance cruciale du Mouvement de la Culture Libre et de la place et usage des nouvelles technologies dans la conception même puis les pratiques d’une « nouvelle manière de faire de la politique » et la « co-production de politiques publiques ». Comme le rappellent Mayo Fuster et Joan Subirats dans le chapitre conclusif de </span><a class="Internet_20_link" href="http://icariaeditorial.com/pdf_libros/procomun%20digital%20y%20cultura%20libre.pdf"><span class="T15">« Procomun digital et culture libre, Hacia un cambio de época? »</span></a><span class="T15"> (Les communs numériques et la culture libre, Vers un changement d’époque?), Barcelona en Commun est né dans la mouvance de la culture libre qui avait joué un rôle déterminant dans le 15M et ses suivis dans l’arène politique.</span></p></br><p class="P26"><span class="T17"> On pense aussi aux questions et débats que Catalunya en Comù a introduits concernant le passage à l’échelle des communs sur la scène de la comunauté autonome catalane. De création trop récente (mai 2017) ces nouvelles propositonsi n’ont pas donné lieu à discussions. On pense ici en particulier à la </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgWHMwemZBekZNd0U/view"><span class="T30">redéfinition de la souveraineté dans une logique de commun et sa nécessaire conjugaison au pluriel (alimentaire, énergétique, numérique, technologique, politique)</span></a><span class="T17"> developpée dans le chapitre 9 de son </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgWHMwemZBekZNd0U/view"><span class="T17">Programme politique</span></a><span class="T17"> et que Joan Subirats résume ainsi : « Exactement, c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. … Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. »</span></p></br><p class="P26"><span class="T15">Finalement, cet état des lieux montre aussi les limites et angles morts du mouvement dont certains ont été identifiés comme on l’a vu pour la féminisation et comme on a pu le noter sur la dimension écologique peu présente dans des débats . On pourrait dire aussi que, dans l’enthousiasme du « faire en-commun », le mouvement des communs péche peut être par un excès de confiance et donne peu de priorité au nécessaire processus de convergence avec d’autres propositions alternatives. Comme nous le disait l’ancien membre du gouvernement Bolivien </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l’espace_politique"><span class="T15">Pablo Solon dans une entrevue à l’occasion du dernier Forum Social Mondial</span></a><span class="T15">, les communs ne sont qu’une des pièces du puzzle d’une alternative systémique au côté du «buen vivir », de la décroissance, de l’ écoféminisme, de l’ écosocialisme. Encore, </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_monde_qui_émerge-518-1-1-0-1.html"><span class="T15">précise Solon dans un livre récent</span></a><span class="T15">, faut-il choisir le sens « rebelle » du buen vivir et non ce qu’il est devenu après son institutionalisation par la nouvelle gauche latino américaine en Bolivie et en Équateur. Les avatars du « Buen vivir » dans l’arène politique et sa récupération par les institutions jusqu’à la Banque Mondiale, forcent à penser un horizon stratégique qui va au delà de l’anti-capitalisme. Le « buen vivir » dans sa version originale aujourd’hui « rebelle » impose un anti-anthropocentrisme. Les dérives populistes des gouvernements de gauche en Amérique latine appellent à un anti-extractivisme, un </span><span class="T15">anti-productivisme et un anti-patriarcat.</span></p></br><p class="P26"><span class="T15"> À l’heure du « commons washing » sous toutes les latitudes, le mouvement des communs devrait tirer les leçons de ce passé récent et s’attacher à inscrire son alternative en complémentarité avec les autres </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Utopies_r__elles-9782707191076.html"><span class="T15">« utopies réelles »</span></a><span class="T15"> alter-systémiques.</span></p></br><h3 class="P6">Épilogue :</h3></br><p class="Standard"><span class="T25">La veille de la déclaration très attendue du président de la Generalitat Carles Puigdemont devant le parlement catalan, la maire de Barcelone </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/alcaldessa/es/noticia/abandonemos-las-trincheras-ahora-es-el-momento-del-dizalogo-y-de-imaginar-nuevos-caminos"><span class="T25">Ada Colau s’est prononcée le 9 octobre </span></a><span class="T25">sur la suite à donner au référendum du 1-O. Selon elle, « les résultats ouvrent la porte au dialogue sans conditions et à la médiation internationale et à avancer vers de nouveaux scénarios d’auto-gouvernement ». Cette proposition suit en toute continuité les prises de positions de Barcelona en Comù et de Catalunya en Comù qui , tout en se prononçant contre le référendum, avaient appelé à une mobilisation citoyenne le 1er Octobre sans donner aucune consigne de vote. La mairie avait mis à disposition des édifices publics pour le vote et créé des centres de secours et d’appui psychologique pendant les manifestations. Finalement, la mairie et Barcelona en Comù ont repris leurs activités avant même la déclaration du parlement du 10 octobre. Les </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/participaciociutadana/ca/documentacio-juridica"><span class="T25">nouvelles normes de participation citoyenne de la municipalité</span></a><span class="T25"> ont été votées le 6 octobre alors que La Comuna, l’école des Communs, tenait un colloque Municilab ouvert au public sur le thème </span><a class="Internet_20_link" href="https://municilab.cat/"><span class="T25">« Droits, libertés, souverainetés »</span></a><span class="T25"> du 7 au 9 octobre ouvert par un débat entre Ada Colau ,Susan Georges et Yayo Herrero. </span></p></br><p class="P32">Cataunya en Comù de son côté continue ses rencontres publiques en appelant le 17 octobre à un débat sur le thème « Erradiquons la pauvreté, construisons en commun une Catalogne plus égalitaire ». La convocation commence par la phrase « La Catalogne est l’un des pays où les inégalités ont augmenté le plus ces dernières années ». Autrement dit, on met la souveraineté au pluriel et on n’oublie pas de s’attaquer aux autres questions du jour.</p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p>, les communs ne sont qu’une des pièces du puzzle d’une alternative systémique au côté du «buen vivir », de la décroissance, de l’ écoféminisme, de l’ écosocialisme. Encore, </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_monde_qui_émerge-518-1-1-0-1.html"><span class="T15">précise Solon dans un livre récent</span></a><span class="T15">, faut-il choisir le sens « rebelle » du buen vivir et non ce qu’il est devenu après son institutionalisation par la nouvelle gauche latino américaine en Bolivie et en Équateur. Les avatars du « Buen vivir » dans l’arène politique et sa récupération par les institutions jusqu’à la Banque Mondiale, forcent à penser un horizon stratégique qui va au delà de l’anti-capitalisme. Le « buen vivir » dans sa version originale aujourd’hui « rebelle » impose un anti-anthropocentrisme. Les dérives populistes des gouvernements de gauche en Amérique latine appellent à un anti-extractivisme, un </span><span class="T15">anti-productivisme et un anti-patriarcat.</span></p> <p class="P26"><span class="T15"> À l’heure du « commons washing » sous toutes les latitudes, le mouvement des communs devrait tirer les leçons de ce passé récent et s’attacher à inscrire son alternative en complémentarité avec les autres </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Utopies_r__elles-9782707191076.html"><span class="T15">« utopies réelles »</span></a><span class="T15"> alter-systémiques.</span></p> <h3 class="P6">Épilogue :</h3> <p class="Standard"><span class="T25">La veille de la déclaration très attendue du président de la Generalitat Carles Puigdemont devant le parlement catalan, la maire de Barcelone </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/alcaldessa/es/noticia/abandonemos-las-trincheras-ahora-es-el-momento-del-dizalogo-y-de-imaginar-nuevos-caminos"><span class="T25">Ada Colau s’est prononcée le 9 octobre </span></a><span class="T25">sur la suite à donner au référendum du 1-O. Selon elle, « les résultats ouvrent la porte au dialogue sans conditions et à la médiation internationale et à avancer vers de nouveaux scénarios d’auto-gouvernement ». Cette proposition suit en toute continuité les prises de positions de Barcelona en Comù et de Catalunya en Comù qui , tout en se prononçant contre le référendum, avaient appelé à une mobilisation citoyenne le 1er Octobre sans donner aucune consigne de vote. La mairie avait mis à disposition des édifices publics pour le vote et créé des centres de secours et d’appui psychologique pendant les manifestations. Finalement, la mairie et Barcelona en Comù ont repris leurs activités avant même la déclaration du parlement du 10 octobre. Les </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/participaciociutadana/ca/documentacio-juridica"><span class="T25">nouvelles normes de participation citoyenne de la municipalité</span></a><span class="T25"> ont été votées le 6 octobre alors que La Comuna, l’école des Communs, tenait un colloque Municilab ouvert au public sur le thème </span><a class="Internet_20_link" href="https://municilab.cat/"><span class="T25">« Droits, libertés, souverainetés »</span></a><span class="T25"> du 7 au 9 octobre ouvert par un débat entre Ada Colau ,Susan Georges et Yayo Herrero. </span></p> <p class="P32">Cataunya en Comù de son côté continue ses rencontres publiques en appelant le 17 octobre à un débat sur le thème « Erradiquons la pauvreté, construisons en commun une Catalogne plus égalitaire ». La convocation commence par la phrase « La Catalogne est l’un des pays où les inégalités ont augmenté le plus ces dernières années ». Autrement dit, on met la souveraineté au pluriel et on n’oublie pas de s’attaquer aux autres questions du jour.</p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Cet article est<blockquote><p>Cet article est la version longue d’une présentation faite à la rencontre <a class="Internet_20_link" href="http://www.ccic-cerisy.asso.fr/commun17.html"><span class="T10">« L’Alternative du Commun » de Cerisy</span></a><span class="T10"> début septembre 2017 sous le titre de « Glanage et grappillage en térritoires de commun(s) ». Il avait été écrit avant les attentats de Barcelone et Cambrils du mois d’août et bien sûr avant la répression politico-policière du gouvernement espagnol pour interdire le droit à décider des catalans lors du référendum du 1 er octobre. Nous résumons dans l’épilogue les prises de positions et les activités réalisées par la mairie de Barcelone et Barcelona en Comù pendant cette période.</span></p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-large wp-image-4818" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/10/Capture-d’écran-2017-10-12-à-17.02.50-1024x518.png" alt="Capture d’écran 2017-10-12 à 17.02.50" width="1024" height="518" /></p></br><p>Depuis que les statistiques de la météorologie existent il n’avait jamais fait aussi chaud à Barcelone un mois de juin  :14 jours consécutifs à plus de 35˚ C. Les changements climatiques bien sûr. Mais on ne peut s’empêcher de penser que l’arrivée massive de milliers de commoners et apprentis commoners de tous horizons dans un climat politique lui aussi surchauffé, y est pour quelque chose. En cette fin de printemps se sont succédées une série de réunions, séminaires et rencontres locales et internationales qui ont confirmé, comme on pouvait le prévoir depuis <a class="Internet_20_link" href="https://www.remixthecommons.org/2015/06/les-communs-entrent-a-lhotel-de-ville-1/">l’entrée de Barcelona en Comù à la mairie</a> en 2015, que <span class="T1">Barcelone est devenue la ville référence des communs, le laboratoire du nouveau municipalisme et la promotrice d’un nouveau cosmopolitisme.</span></p></br><p class="P9">Il est bon de dresser le décor.</p></br><p class="P9">Côté cour:</p></br><ul></br><li></br><p class="P30" style="margin-left: 0cm;">Un climat pré-référendaire qui, parce que le référendum est « illégal », met les relations Catalogne /Espagne sous tension et, parce qu’il est jugé par certains trop précipité, exacerbe chez les Catalans les divisions entre indépendantistes purs et durs, les simples souverainistes et les « espagnolistes ».</p></br></li></br><li></br><p class="P33" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Barcelona en Comù vient de célébrer fin mai ses deux ans à la tête de la mairie de Barcelone., </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.barcelonaencomu.cat/es/post/el-cambio-en-hechos-2-anos-transformando-barcelona"><span class="T15">un bilan reconnu globalement positif</span></a><span class="T15"> pour un gouvernement municipal qui a toujours été minoritaire et qui a du composer avec les arcanes de l’institution. Les critiques ne manquent pas : </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.elcritic.cat/actualitat/que-opinen-els-moviments-socials-de-barcelona-dels-dos-primers-anys-de-mandat-dada-colau-15474"><span class="T15">critiques souvent constructives de la part des mouvements sociaux</span></a><span class="T15"> qui reprochent avant tout la lenteur de la mise en place des mesures annoncées; et critiques plus idéologiques que sur le bilan lui-même, de la part de l’opposition nationaliste de droite comme de gauche qui reproche à Barcelona en Comù de ne pas adhérer inconditionnellement à l’idée d’indépendance et fait obstacle à ses initiatives politiques. En tout cas, on ne peut reprocher à Barcelone son manque de transparence puisque la ville a été </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.lavanguardia.com/local/barcelona/20170813/43545596067/el-ayuntamiento-de-barcelona-de-los-mas-transparentes-segun-tres-organismos-externos.html"><span class="T15">reconnue la plus transparente d’Espagne</span></a><span class="T15"> par des organismes indépendants. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P33" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Catalunya en Comù, qui se veut un nouvel « espace politique » catalan lancé fin avril par Barcelone en Comù sur la scène de la communauté autonome de </span><span class="T15">Catalogne, vient justement de confirmer </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgM2xCT0d3NTNXcGs/view"><span class="T15">sa position sur le « droit à décider »</span></a><span class="T15"> mais contre le référendum unilatéral. </span></p></br></li></br></ul></br><p class="P9">Côté jardin :</p></br><p class="P9">Les revendications des mouvements sociaux et organisations spontanées qui, en répétant chaque mois leurs manifestations de rue spectaculaires, donnent le ton d’une mobilisation citoyenne qui interpelle les institutions dans une dynamique que certains qualifient de « conflit et complicité ».</p></br><p class="P9">On ne s’étonnera pas que ces manifestations portent avant tout sur les questions du logement et du transport contre l’économie collaborative d’entreprise ou « capitalisme de plateforme »(UBER, Cabify, Airbnb et les promoteurs immobiliers spéculateurs locaux).</p></br><p class="P9">Début juin, des marches venant <span class="T2">de différents quartiers ont convergé vers le centre de Barcelone où plus de 3 000 personnes se sont massées devant des immeubles où les locataires étaient menacés d’expulsion. </span><span class="T6">Organisée par </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.llibertat.cat/2017/01/barcelona-no-esta-en-venda-37418"><span class="T6">« Barcelone n’est pas à vendre »</span></a><span class="T6"> une coalition qui regroupe une trentaine d’organisations citoyennes et syndicales dont la bien connue </span><a class="Internet_20_link" href="http://afectadosporlahipoteca.com/"><span class="T6">PAH</span></a><span class="T6">, la </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.favb.cat/content/què-és-la-favb"><span class="T6">Fédération des voisins et voisines des quartiers</span></a><span class="T6">, la Fédération des assemblées pour un tourisme durable, le tout nouveau </span><a class="Internet_20_link" href="http://sindicatdellogateres.org/"><span class="T6">Syndicat des locataires</span></a><span class="T6"> et la CGT une des centrales syndicales historiques de Catalogne. </span>Fin juin, les chauffeurs de taxi paralysent la ville entière pendant 12 heures en bloquant même l’accès et les départs de transports en commun vers l’aéroport. À noter que ce genre de grèves des taxis sont coordonnées entre les grandes villes Madrid et Barcelona.</p></br><p class="P9">C’est donc dans ce « climat » que convergent par centaines dans les différentes rencontres de ce mois de juin des élus des villes invitées, des théoriciens des communs et autres commoners et apprentis commoners :</p></br><ul></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://fearlesscities.com/programme/#10th-june"><span class="T16">Fearless Cities</span></a><span class="T15"> (Les villes sans peur) le premier sommet municipaliste international reçoit élu(e)s et activistes de 180 villes de 40 pays;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/co-creation-of-new-proposals-for-the-collaborative-economy/"><span class="T16">Procomuns,</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/co-creation-of-new-proposals-for-the-collaborative-economy/"><span class="T15">la deuxième édition de la rencontre</span></a><span class="T15"> qui réunit les principaux acteurs de l’ « écosystème public- communs » de la ville de Barcelone et qui fait depuis </span><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/policy/"><span class="T15">2016 des propositions et recommandations</span></a><span class="T15"> aux municipalités, aux états et à la communauté européenne sur l’implantation d’une culture et une économie des communs dans les villes;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T15">la </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T16">Comuna</span></a><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/ca/activitat/economies-dels-bens-comuns-la-gestio-del-recursos-compartits"><span class="T15">, l’école des communs</span></a><span class="T15"> initiait un cycle de débats sur les « Droits et défense des communs » en recevant Yochai Benkler en dialogue avec des responsables de la municipalité sur le thème « Économie</span><span class="T16">s</span><span class="T15"> des biens communs »;</span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">la municipalité de Barcelone organisait la rencontre </span><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T15">« </span></a><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T16">Démocratie</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T16">directe </span></a><a class="Internet_20_link" href="http://eldigital.barcelona.cat/es/el-reto-democratico-de-decidir-sin-intermediarios_526355.html"><span class="T15">» </span></a><span class="T15">qui coïncidait avec la consultation publique préalable au vote </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5"><span class="T15">des nouvelles </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5"><span class="T15">normes de participation citoyenne</span></a><span class="T15"> élaboré par le </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=2XgfqzojQv%20I"><span class="T15">Département de participation et démocratie active</span></a><span class="T15"> de la mairie. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P34" style="margin-left: 0cm;"><span class="T15">Le</span><span class="T16"> MACBA</span><span class="T15"> (Musée d’Art contemporain de Barcelone) faisait le </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.macba.cat/en/la-pesadilla-que-no-acaba-nunca-marina-garces-christian-laval"><span class="T15">lancement de la version espagnole de « Ce cauchemar qui n’en finit pas »</span></a><span class="T15"> le livre de Dardot et Laval sous forme de dialogue entre Christian Laval et Marina Garces, philosophe, auteure prolifique et activiste des communs. </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.ed-bellaterra.com/php/llibresInfo.php?idLlibre=731"><span class="T15">Son livre « Un monde commun » est paru en 2013</span></a><span class="T15"> et on lui doit, entre autres, depuis</span><a class="Internet_20_link" href="https://www.goodreads.com/book/show/33287757-fuera-de-clase-textos-de-filosof-a-de-guerrilla"><span class="T15"> « Hors des murs : </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://www.goodreads.com/book/show/33287757-fuera-de-clase-textos-de-filosof-a-de-guerrilla"><span class="T15">philosophie de guerilla »</span></a><span class="T15">.</span></p></br></li></br></ul></br><p class="P9">En laissant le lecteur se référer aux différentes recensions et bilans de chacune de ces rencontres, je m’attacherai plus aux réflexions et propositions transversales glanées dans les unes et les autres. Elles reflètent, selon moi, l’état des lieux du mouvement des communs avec ses avancées et questionnements tant au plan théorique que dans ses applications sur le terrain.</p></br><p class="P9">J’ai relevé <span class="T1">11 réflexions/propositions</span> qui semblent faire consensus pour présider à la construction d’une société des communs. Les quatre premières sont de l’ordre du diagnostic et de la vision qui semblent être partagés par les commoners. Je développe un peu plus les propositions suivantes de mises en pratique en prenant l’exemple de Barcelone.</p></br><h4>1- Face au néolibéralisme triomphant, l’imaginaire politique de la gauche traditionnelle n’a rien à proposer si ce n’est un retour à l’État.</h4></br><p class="P14"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/videos-commons-bades-collaborative-economies-procomuns-2017/"><span class="T15">Yochai Benkler en fait le constat</span></a><span class="T15"> en </span><span class="T17">analysant</span><span class="T15"> les élections récentes aux États-Unis, en Angleterre et en France et en pointant les programmes de Sanders et de Corbyn. On pourra de notre côté y inclure la gauche dite populiste tant dans les pays d’Amérique latine (</span><span class="T24">Bolivie,</span><span class="T15"> Équateur, Venezuela) que dans certains pays d’Europe (l’Espagne de Podemos et la France de France insoumise). Cela rejoint l’analyse de Dardot et Laval sur la contribution de la gauche dans l’édification du </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Ce_cauchemar_qui_n__en_finit_pas-9782707188526.html"><span class="T15">néolibéralisme en système</span></a><span class="T15"> (p177). </span></p></br><p class="P9">Le néolibéralisme renaîtrait donc une fois de plus de ses cendres par un néo-technocratisme ou, dans les termes de Benkler, un « technolibertarianisme » soustrait à tout contrôle démocratique. Il semblerait donc que le <span class="T1">TINA</span> (« There is no alternative ») de Margaret Thatcher reste encore bien vivant, que les parcs d’attractions du GAFA-world vont se multiplier et qu’ il nous faut prendre au sérieux la candidature de Zuckerberg président de Facebook à la pérsidence des États-Unis. On serait donc loin de se réveiller de <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Ce_cauchemar_qui_n__en_finit_pas-9782707188526.html">« ce cauchemar qui n’en finit pas »</a>.</p></br><h4>2- Il existe cependant des quantités d’alternatives (There Are Plenty of Alternatives).</h4></br><p><span class="T25">Comme nouvel imaginaire, autant que par la diversité des acteurs, des motivations, des pratiques et des institutions qu’ils mettent en œuvre, l</span><span class="T16">es Communs sont « </span><span class="T22">la seule </span><span class="T22">alternative cohérente</span><span class="T16"> »</span><span class="T25">.</span><span class="T15"> C’est ce qu’affirme Yochai </span><span class="T25">Benkler qui</span><span class="T15"> rejoint par là aussi le diagnostic de </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.bollier.org/blog/there-are-plenty-alternatives"><span class="T15">Bollier</span></a><span class="T15"> et </span><a class="Internet_20_link" href="http://patternsofcommoning.org/"><span class="T15">Helfrich</span></a><span class="T15"> . Ce même diagnostic se voit renforcé par Dardot et Laval </span><span class="T25">qui, en posant </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html"><span class="T25">le Commun </span></a><span class="T25">comme un </span><span class="T21">« principe politique »,</span><span class="T25"> affirment que le XXIème siècle sera celui des communs. </span></p></br><h4>3- Nous vivons le moment historique de la « transition » vers une société des communs, transition dans laquelle il faut refonder une démocratie radicale et bâtir une économie collaborative des communs.</h4></br><p class="P9"><span class="T10">Il faut pour cela inventer « une autre manière de faire de la politique » </span><span class="T13">qui doit tout à la fois occuper les institutions et favoriser l’auto-organisation et la participation des mouvements sociaux, des organisations et initiatives citoyennes. Ce nouveau</span> <span class="T10">partenariat public/communs</span><span class="T13"> permettra de </span><span class="T10">co-produire</span><span class="T13"> des politiques, de </span><span class="T10">transformer</span><span class="T13"> les institutions et créer les conditions pour que se mette en place une économie collaborative des communs.</span></p></br><h4>4- Tout est pourtant à inventer et, pour affronter la complexité et l’incertitude, le mouvement des communs doit miser sur sa diversité et expérimenter dès maintenant et dans la durée.</h4></br><p class="P9"><span class="T10">Pluralité, diversité, expérimentation, proximité et nouveau rapport au temps</span><span class="T26"> sont les mots clés de la transition vers une société des communs tant en économie que dans l’espace politique. </span></p></br><h4>5- Une démocratie radicale est à inventer et elle ne peut se faire ou du moins s’initier qu’au niveau local et en partant de la proximité</h4></br><p class="P14"><span class="T15">S’il faut refonder la démocratie ce n’est pas sur les ruines des institutions étatiques aujourd’hui néo-libéralisées. « </span><span class="T23">Il faut démocratiser ce qui est démocratisable</span><span class="T15"> » ressortait dans la conversation de Christian Laval et Marina Garces. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">La </span><span class="T23">proximité</span><span class="T15"> est au centre du paradigme des communs et d’une autre manière de faire de la politique. </span><span class="T23">Partir du local</span><span class="T15"> questionne l’approche historique des gauches qui préconise la conquête de l’état. Cette vision stratégique et sa mise en pratique ont une résonance politique toute particulière en Espagne où elle divise la « gauche de la gauche ». Au congrès fondateur de Podemos en 2014, Pablo Iglesias avait utilisé l’expression « Asaltar los cielos » (« À l’assaut des cieux ») pour signifier la volonté du nouveau parti de prendre le pouvoir à son plus niveau, celui de l’état national. Les partisans des communs et du </span><span class="T23">nouveau municipalisme des communs</span><span class="T15"> préfèrent dire </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.traficantes.net/libros/rebeldias-en-comun"><span class="T15">« Asaltar los suelos » (« À l’assaut des sols »</span></a><span class="T15">(p159) À l’assaut de chaque rue, place, territoire urbain … et au delà même des villes.</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Élu de la ville de A Coruña, </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=5_preguntas_a_Iago_Martínez"><span class="T15">Iago Martinez nous parlait</span></a><span class="T15"> des « </span><span class="T23">tranchées de la proximité </span><span class="T15">» pour se défendre des assauts du néolibéralisme avec ses mesures d’austérité et son déficit démocratique et à partir desquelles reconquérir dignité et droits pour contribuer à la construction des communs.</span></p></br><h4>6- Le « nouveau municipalisme » ou « municipalime des communs » se propose de réinventer la démocratie en partant du local.</h4></br><p class="P14"><span class="T15">Hérité du municipalisme libertaire, c’est sous cette bannière que se sont regroupés les élus et activistes des Villes sans Peur. Appelé </span><a class="Internet_20_link" href="../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/%20http://politicalcritique.org/world/2017/from-citizen-platforms-to-fearless-cities-europes-new-municipalism/"><span class="T15">selon les contextes socio-historiques</span></a><span class="T15"> mutualisme, comunalisme, municipalisme, municipalisme libertaire, fédéralisme démocratique, le nouveau municipalisme a été théorisé et remis à l’ordre du jour par</span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosociete.org/livres/une-societe-a-refaire"><span class="T15"> Murray Bookchin au milieu du XXème siècle</span></a><span class="T15"> qui crée </span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosociete.org/livres/au-dela-de-la-rarete"><span class="T23">l’écologie sociale</span></a><span class="T15">. « Il se fonde sur la tradition et les pratiques libertaires d’auto-gouvernement, de décentralisation, de fédéralisme, de coopération, de durabilité et d’équité. » (</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icariaeditorial.com/libros.php?id=1513"><span class="T15">Territorios en democracia</span></a><span class="T15">, pp. 19 et 49).</span></p></br><p class="P9">Les témoignages des différents représentants des villes sans peur de toutes les latitudes ont montré la variété des traditions et pratiques d’auto-organisation dans des villes qui souvent, tout comme c’est le cas pour les « communs », faisaient du municipalisme sans lui en donner le nom.</p></br><p class="P14"><span class="T15">Il était intéressant et émouvant d’entendre </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.t13.cl/noticia/politica/Jorge-Sharp-sorprende-y-se-convierte-en-el-nuevo-alcalde-de-Valparaiso"><span class="T15">Jorge Sharp</span></a><span class="T15">, issu du mouvement étudiant et récemment élu maire de Valparaiso au Chili se réclamer dans sa pratique municipaliste de </span><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Emilio_Recabarren"><span class="T15">Recabarren</span></a><span class="T15"> considéré comme l’un des pères du mouvement ouvrier chilien au début du XXème siècle. Tout aussi intéressants étaient les témoignages de la vivacité actuelle du municipalime </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/new-municipal-movements/"><span class="T15">aux États-Unis</span></a><span class="T15"> en </span><a class="Internet_20_link" href="https://euroalter.com/2017/new-municipalism-poland%20"><span class="T15">Pologne</span></a><span class="T15"> sans oublier bien sûr la </span><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rojava"><span class="T15">région de </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rojava"><span class="T15">Rojava</span></a><span class="T15"> déjà mieux connue.</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Selon Ismael Blanco et Ricard Goma, </span><span class="T23">« </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icariaeditorial.com/libros.php?id=1581"><span class="T23">Le municipalisme du bien commun</span></a><span class="T23"> veut explorer un nouveau champ d’interactions entre pratiques citoyennes et innovations institutionnelles, entre politiques publiques d’un nouveau type et les processus de base. C’est aussi un engagement à faire du local le cadre concret des processus sociopolitiques qui feront la transition [vers l’ère post-néolibérale] à partir des valeurs de démocratie, coopération, égalité, autonomie, écologie et solidarité ». </span></p></br><p class="P14"><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/municipalism-feminization-urban-politics/"><span class="T15">Laura Roth et Kate Shea Bird</span></a><span class="T15"> membres de Barcelona en Comù et organisatrices de la conférence, en précisent les différentes caractéristiques en se basant sur les récentes expériences espagnoles.</span></p></br><p class="P27">« Le municipalisme, tel que nous le comprenons, est défini par un ensemble de caractéristiques connexes.</p></br><p class="P27">Premièrement, par la construction d’une organisation politique distincte qui reflète la diversité du paysage politique local et répond aux problèmes et aux situations locales.</p></br><p class="P27">Deuxièmement, par des processus décisionnels ouverts et participatifs qui reflètent l’intelligence collective de la communauté.</p></br><p class="P27">Troisièmement, par une structure organisationnelle relativement horizontale (par exemple, fondée sur des assemblées de quartier) et qui guide le travail des élus.</p></br><p class="P27">Quatrièmement, par une tension créative entre les personnes à l’intérieur et à l’extérieur des institutions locales: le municipalisme comprend que la capacité d’action institutionnelle dépend de mouvements forts et organisés dans les rues qui font pression sur les dirigeants élus.</p></br><p class="P27">Enfin, le municipalisme cherche un rôle pour les institutions locales qui va au-delà de celui du plus bas échelon de l’échelle de gouvernement – il veut qu’elles deviennent des mécanismes d’auto-gouvernance. Compris de cette façon, le municipalisme n’est pas seulement une affaire des grandes villes. Le mouvement peut et joue un rôle important dans les petites villes, les districts, les quartiers et les zones rurales. »</p></br><p class="P9">Selon ces auteurs, le projet municipaliste a des ambitions qui dépassent le niveau local qui, même si il en est la pièce maitresse, ne constitue qu’une étape pour refonder la démocratie et construire la justice sociale et écologique au niveau global.</p></br><h4>7- Féminiser la politique : « Le XXIème siècle sera celui des femmes et des villes »</h4></br><p class="P9">C’est Ada Colau, maire de Barcelone, qui le dit lors d’une conversation très émouvante et instructive avec Manuela Carmena la maire de Madrid lors du lancement public de la rencontre Fearless Cities. Bien placée pour en parler, Ada Colau qui vient de donner naissance à son deuxième enfant il y a un peu plus d’un mois, a été suivie sur l’estrade de la Plaza dels Angels par des élues et activistes représentantes de villes en provenance de 40 pays dont une majorité de femmes : Rosario (Argentine), Belo-Horizonte (Brésil), Philadelphie (USA), Vancouver (Canada), Rojava (Kurdistan), Varsovie (Pologne), et près de 175 autres qui se déclarent villes sans peur et mettent en place cette autre manière de faire de la politique. L’actualité récente tend aussi à lui donner raison quand on voit les mobilisations des femmes contre Trump aux États-unis, celle des polonaises ou celles de Rojava du Kurdistan.</p></br><p class="P14"><span class="T15">Mais si il est question de féminisme, il prend ici une tournure radicale. Comme on le débattra dans la suite de la rencontre, il s’agit avant tout de </span><span class="T23">féminisation de la politique qui, s</span><span class="T15">elon </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/municipalism-feminization-urban-politics/"><span class="T15">Laura Roth et Kate Shea Bird</span></a><span class="T15">, </span><span class="T17">signifie trois choses </span><span class="T15">:</span></p></br><p class="P28"><span class="T7">« </span><span class="T14">D’abord, l’égalité de genre dans la représentation au sein des institutions et dans la participation à la chose publique. Ensuite, un engagement à développer des politiques publiques qui mettent en question les rôles de genre et visent à éliminer le patriarcat. Enfin, une manière différente de faire la politique, enracinée dans des valeurs et des pratiques qui priorisent la vie quotidienne, les relations sociales, le rôle de la communauté et le bien commun. »</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Selon ces auteures, la radicalité de cette féminisation questionne </span><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/essays/left-populism-feminization-politics/"><span class="T15">autant le populisme </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/essays/left-populism-feminization-politics/"><span class="T15">de gauche que le féminisme lui même</span></a><span class="T15">. (Le rôle et les valeurs attribués aux femmes serait, selon certains courants féministes, une construction sociale des hommes et fait donc partie des valeurs du patriarcat).</span></p></br><p class="P9">La féminisation de la politique est un nouveau mème qui est de plus en plus partagé et promu par les élus hommes et fait maintenant partie du vocabulaire des communs. Dans son intervention lors de l’inauguration des Villes sans peur, Ada Colau disait « Si nous féminisons la politique, nous allons tous et toutes y gagner ». Gerard Pisarello, le vice maire de Barcelone, ajoutait pour sa part <span class="T8">« Nous sommes fiers des femmes qui transforment la politique de nos villes. L’unique manière de les rendre viables et de repenser nos politiques à travers le regard des femmes ».</span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Pisarello était l’un des panélistes de la plénière d’ouverture de la rencontre « Fearless Cities » qui avait pour thème « Nouveau municipalisme et féminisation de la politique » et dont </span><a class="Internet_20_link" href="http://fearlesscities.com/opening-plenary-municipalism-and-the-feminization-of-politics/"><span class="T15">le panel de quatre personnes était paritaire femmes/hommes</span></a><span class="T15">.</span></p></br><p class="P7">Dans la pratique cependant, la féminisation de la politique est loin d’être une réalité et semble être l’un des défis difficiles des communs.</p></br><p class="P14"><span class="T15">On sait qu’il y a encore du chemin à faire pour atteindre la parité qui est la première des revendications. Même dans les pays dits du nord démocratique, si je prends l’exemple du </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.csf.gouv.qc.ca/speciale/femmes-en-politique/"><span class="T15">Québec, la parité est loin d’être un acquis</span></a><span class="T15"> à tous les paliers de gouvernement. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Certains pourraient s’étonner que la nouvelle économie branchée de Silicon Valley et consorts fasse de la discrimination envers les femmes. C’est pourtant le cas si on en croit les dernières révélations faisant état de l’existence d’</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/08/07/le-genant-manifeste-antidiversite-d-un-employe-de-google_5169624_4408996.html?xtor=RSS-3208"><span class="T15">un manifeste anti-diversité</span></a><span class="T15"> chez Google.C’est aussi </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.susanjfowler.com/blog/2017/2/19/reflecting-on-one-very-strange-year-at-uber"><span class="T15">le cas d’Uber selon Susan Fowler</span></a><span class="T15"> qui y a exercé longtemps. Sans atteindre ces excès, </span><span class="T25">la difficulté du passage à l’échelle de la féminisation se note aussi dans les expériences les plus iconiques de communs</span><span class="T15">. C’est le cas de </span><a class="Internet_20_link" href="https://blog.wikimedia.org/2015/04/30/how-many-women-edit-wikipedia/"><span class="T15">Wikipedia qui le constate et le déplore </span></a><span class="T15">sans encore arriver à le corriger.</span></p></br><p class="P15"><span class="T15">L’économie sociale et solidaire n’y échappe pas non plus. Des études terrain de pratiques d’économie sociale et solidaire en milieu rural en Équateur démontrent aussi que, loin de féminiser les rapports et la manière de faire la politique, les modes d’organisation collaboratives dans le travail et les prises de décisions rajouteraient plutôt une troisième charge aux femmes</span><a class="Internet_20_link" href="http://ecosfron.org/wp-content/uploads/Dossieres-EsF-25-El-enfoque-de-género-en-la-ESS.pdf"><span class="T15"> selon une étude très documentée</span></a><span class="T15"> de Jhonny Jimenez : </span><span class="T23">« Ainsi apparaît une triple charge de travail pour les femmes : la première en relation avec les travaux de reproduction, la seconde avec les travaux de production et la troisième avec la participation dans les processus organisatifs et communautaires ». </span><span class="T15">Pour l’auteure, la féminisation de la politique consisterait aussi à construire de « </span><span class="T23">nouvelles formes de masculinité ». </span><span class="T17">À suivre.</span></p></br><h4>8- Co-construire un « écosystème public/communs » qui s’oppose au « bloc oligarchique néo-libéral » en instituant des passerelles, outils et méthodologies entre les différents acteurs sociaux pour permettre la co-production de politiques.</h4></br><p class="P9">Tel que défini par Dardot et Laval, ce bloc oligarchique <span class="T11">regroupe quatre composantes principales : les dirigeants des gouvernements et hauts cadres de l’administration, les propriétaires du capital et les propriétaires et managers des grandes corporations, les dirigeants des médias et, enfin, les universitaires. </span></p></br><p class="P14"><span class="T15">Un écosystème public/communs inclurait les différents acteurs sociaux selon ce que Christian Iaione appelle en prenant l</span><a class="Internet_20_link" href="./../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/PDF%20-%20REGULATION%20ON%20COLLABORATION%20BETWEEN%20CITIZENS%20AND%20THE%20CITY%20FOR%20THE%20CARE%20AND%20REGENERATION%20OF%20URBAN%20COMMONS%20-%20bolognaregulation.pdf"><span class="T15">‘exemple devenu iconique de Bologne </span></a><span class="T15">une </span><a class="Internet_20_link" href="https://wiki.p2pfoundation.net/Quintuple_Helix_of_Commons-Based_Urban_Governance"><span class="T15">quintuple hélice pour la </span></a><a class="Internet_20_link" href="https://wiki.p2pfoundation.net/Quintuple_Helix_of_Commons-Based_Urban_Governance"><span class="T15">gouvernance en commun des villes</span></a><span class="T15"> qui regroupe le public, le privé, les universités (et médias) (knowledge), les organisations de la société civile et les communs avec ses organisations, pratiques et institutions. L’important pour Iaione est de faire des communs un acteur à part entière.</span></p></br><p class="P20"><span class="T15">L’écosystème public/communs de Barcelone tel que présenté par Mayo Fuster suit ce modèle des cinq acteurs mais est plus précis dans l’institutionalisation de passerelles entre les différents acteurs. </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Spécial:Liste_des_fichiers"><span class="T15">Dans une entrevue à l’occasion de la rencontre Procomuns 2017</span></a><span class="T15">, Fuster parle d’un écosystème de co-création de politiques qui s’articule sur plusieurs niveaux :</span></p></br><ol></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/about-2/barcola/"><span class="T17">Barcola</span></a><span class="T17"> (Barcelona colabora) qui est un groupe de travail entre la mairie de Barcelone et 50 représentants d’entités de l’Économie du procomun (dans différents secteurs : technologie, levée de fonds, économie solidaire, etc) et quatre universités de Catalogne qui gèrent quatre projets de recherche financés par l’ Europe dont les finalités et méthodologies sont décidées par le groupe. </span></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=lmb1ARj1QsM"><span class="T17">Procomuns</span></a><span class="T17"> une rencontre annuelle qui se définit comme </span><span class="T23">« un événement-action ». « Nous utilisons des méthodologies de co-création pour élaborer de nouvelles propositions de politiques publiques appropriées à la mise en place d’une économie collaborative des communs »</span><span class="T17">. Procomuns fait des propositions aux différents paliers de gouvernement et à la Commission Européenne sur les politiques urbaines et l’économie collaborative. Selon Fuster, Procomuns est aussi un « meetlab » ouvert de plateformes (« platform meetlab ») sur des thèmes et problématiques qui ont émergé au cours de l’année. C’est aussi l’occasion de créer et tester des outils et méthodologies qui facilitent le rapprochement et la collaboration entre les institutions et les nouveaux entrepreneurs des communs. Ce peut être des outils de localisation comme</span><a class="Internet_20_link" href="http://pamapam.org/ca"><span class="T17"> Pamapam </span></a><span class="T17">ou des </span><span class="T23">outils d’évaluation des pratiques d’économie collaborative</span><span class="T17"> comme l’ « </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=lmb1ARj1QsM"><span class="T17">Étoile d’évaluation de qualité des commun</span></a><span class="T17">s ». En 2016, Procomuns avait fait 120 propositions à l’administration de Barcelone ainsi que des </span><a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/wp-content/uploads/2016/05/CommonsDeclarationPolicies_eng_v03.pdf"><span class="T17">recommandations à l’Europe.</span></a></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/?locale=es"><span class="T17">Decidim Barcelona</span></a><span class="T17"> une plateforme participative en ligne qui facilite le design </span><span class="T17">collaboratif de propositions et politiques avec les citoyens. L’année passée les les 120 propositions de Procomuns ont été discutées sur le site. À noter que la plateforme Decidim Barcelona est elle même l’objet d’un </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/12/f/33"><span class="T17">re-design ouvert et permanent </span></a><span class="T17">invitant les partenaires et citoyens à préciser les thèmes et méthodologies des consultations. La réforme en cours des règlements de participation de la Ville (voir infra) utilisent cette plateforme.</span></p></br></li></br><li></br><p class="P35" style="margin-left: 0cm;"><span class="T17">Une</span><span class="T23"> commission interdépartementale</span><span class="T17"> au sein de la mairie pour aider à articuler et coordonner les différents thèmes et enjeux de la politique urbaine : par ex. mobilité et transport, bibliothèques, emploi parce que, selon Fuster, « le thème de l’économie collaborative est très transversal et touche beaucoup de secteurs de l’administration ».</span></p></br><p class="P31" style="margin-left: 0cm;"><span class="Numbering_20_Symbols" style="display: block; float: left; min-width: 0cm;"><!-- --></span></p></br></li></br></ol></br><p class="P20"><span class="T17">D’autres initiatives qui contribuent à cet écosystème mériteraient aussi d’être citées comme la </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.teixidora.net/wiki/···"><span class="T17">Teixedora</span></a><span class="T17"> (le métier à tisser) qui, encore en phase pilote, se veut un projet participatif pour partager la documentation et interconnecter les débats et thématiques qui se donnent sur différentes plateformes en créant pour ce faire des outils ett des méthodologies de travail. </span></p></br><h4>9- La construction d’<a class="Internet_20_link" href="http://lab.cccb.org/es/una-nueva-economia-social-procomun-feminista-y-ecologica/"><span class="T16">une véritable économie collaborative des communs</span></a> <a class="Internet_20_link" href="http://lab.cccb.org/es/una-nueva-economia-social-procomun-feminista-y-ecologica/"><span class="T16">féministe et écologique </span></a><span class="T16">s’oppose à la « nouvelle » économie de partage dite « collaborative » des grandes corporations du style Uber, Airbnb et consorts. </span></h4></br><p class="P14"> <span class="T25">Face au capitalisme des plateformes des GAFA s’érige un </span><a class="Internet_20_link" href="https://platform.coop/about/fr"><span class="T16">coopérativisme en plateformes</span></a><span class="T25"> qui se fonde sur l’économie pair à pair des communs (« Commons-based P2P Economy »).</span><span class="T15"> Le coopérativisme en plateformes est en train de constituer un </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.rosalux-nyc.org/wp-content/files_mf/scholz_platformcoop_5.9.2016.pdf"><span class="T15">écosystème coopératif</span></a><span class="T15"> qui contribue à inventer une économie circulaire des communs et à mettre en réseau les différents modèles économiques de communs. Pour plus de détails sur le modèle écosystémique et la relation avec l’état « partenaire », on se référera à </span><a class="Internet_20_link" href="http://dimmons.net/"><span class="T18">Dimmons</span></a><span class="T18">, membre barcelonais de la </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.p2pvalue.eu/"><span class="T18">Plateforme P2P Value</span></a> <span class="T19">, </span><span class="T15">aux écrits de Trebor Sholz et Nathan Schneider tous deux très présents à Barcelone et, last but not least, à la P2P Foundation et aux principales thèses et propositions de de </span><a class="Internet_20_link" href="https://blog.p2pfoundation.net/peer-to-peer-production-and-the-partner-state/2017/08/30?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+P2pFoundation+(P2P+Foundation)"><span class="T15">Michel Bauwens et Kostakis</span></a><span class="T15">.</span></p></br><h4>10- Créer les conditions pour que se développe une nouvelle culture des communs.</h4></br><p class="P4">Les valeurs et institutions du néo-libéralisme basés sur l’individualisme, la compétition et une démocratie qui, quand elle n’est pas simplement confisquée, est dénaturée par des formes édulcorées de consultation et de « participation » ont imprégné pendant des décennies les habitus individuels et collectifs.</p></br><p class="P4">Malgré son ancrage dans l’histoire sous toutes latitudes et malgré ses réalisations modernes souvent spectaculaires, le « faire ensemble » des communs qui se fonde sur le partage et la collaboration a encore du chemin à faire pour entrer dans les mentalités. La participation citoyenne dans la co-construction d’institutions et de politiques n’est pas évidente pour des citoyens habitués à attendre et exiger de l’état social qu’il réponde ou subvienne à ses besoins.</p></br><p class="P4">Dans une ville comme Barcelone, les valeurs du nouveau municipalisme se heurtent d’une part aux partisans (de droite comme de gauche) des vieilles politiques de l’état-providence et d’autre part à ceux qui prônent et pratiquent déjà dans les quartiers l’auto-gouvernement dans la tradition libertaire dont la ville a été un modèle au cours de l’histoire récente.</p></br><p class="P16"><span class="T23">La démocratie active</span><span class="T15"> que signifie la participation des citoyens au design et à la prise de décision de politiques est à construire. </span><span class="T23">« Sans participation directe et sans vécu de nouvelles formes de relations sociales, il n’y aura pas de changements sociaux déterminants et capables de perdurer »</span><span class="T15"> peut on lire dans </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.traficantes.net/libros/rebeldias-en-comun"><span class="T15">Rebeldias en comùn </span></a><span class="T15">sous la plume de Gonzales Reyes et Bellver (p205). </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.catarata.org/libro/mostrar/id/1174"><span class="T15">Joan Subirats</span></a><span class="T15"> de son côté fait appel « à ce que tout le monde se sente co-responsable de ce qui se passe dans la communauté » (p114).</span></p></br><p class="P4">Ces auteurs s’entendent avec de nombreux autres sur le fait que le « citoyen-commoner » se réalise comme sujet (se « subjective ») dans le faire en-commun et qu’il en est transformé en tant que personne. Comme le disent plusieurs auteurs, ce caractère transformateur de l’individu aux institutions fait que les communs sont « alteratifs » plutôt que simplement alternatifs .</p></br><p class="P5">C’est donc une <span class="T9">véritable révolution culturelle</span> que le municipalisme des communs doit entreprendre par l’institutionalisation progressive de pratiques de démocratie directe et de différents modes d’ éducation et auto-éducation. À Barcelone une diversité d’acteurs multiplient les initiatives.</p></br><p class="P19"><span class="T25">Au plan institutionnel</span><span class="T15">, le département de la participation et démocratie active de la mairie de Barcelone a mis en place un </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5/steps"><span class="T15">processus participatif ouvert</span></a><span class="T15"> sur une durée de 18 mois pour poduire les nouvelles </span><a class="Internet_20_link" href="https://decidim-barcelona.s3.amazonaws.com/uploads/decidim/attachment/file/1491/RPC__12-04-2017-CONSOLIDAT_a_comissio_presidencia_190417.pdf"><span class="T15">« normes de participation citoyenne »</span></a><span class="T15"> qui seront soumises au vote du gouvernement municipal à la fin septembre 2017. La discussion du nouveau règlement partait des normes antérieures de la municipalité datant de 2002. Les nouvelles définitions et les nouveaux processus introduits traduisent les valeurs du nouveau municipalisme . </span><span class="T17">On notera par exemple celle de </span><span class="T23">coproduction</span><span class="T17"> qui vient s’ajouter à la définition révisée de </span><span class="T23">diagnostic participatif</span><span class="T17"> déjà pratiquée par les administrations sociales démocrates antérieures. La question et mécanismes des référendums populaires y trouve aussi un place importante. </span></p></br><p class="P9"><span class="T11">Dans une entrevue donnée à l’occasion </span>du séminaire « Participacion democratica » <span class="T11">Fernando Pindado commissaire à la participation et démocratie active à la mairie de Barcelone nous disait que la différence avec les normes antérieures est que « </span><span class="T8">nous avons essayé de faire correspondre les normes à la réalité sociale ……nous avons défini que le moteur de la participation n’est pas l’institution mais bien les initiatives </span><span class="T8">citoyennes »</span><span class="T11">. Pindado reconnait les difficultés de communication et d’application de ce nouveau règlement de 114 articles qui restera cependant ouvert à la discussion et propositions sur le site Decidim-Barcelona. </span></p></br><p class="P4">Sur le plan éducation/formation plusieurs instances institutionnelles créent des espaces d’apprentissage et partage de connaissances ouverts qui se veulent de véritables <span class="T8">écoles de communs</span>.</p></br><p class="P21"><a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/sites/default/files/flyerlacomuna-2016-2.pdf"><span class="T18">La Comuna</span></a><span class="T18">, impulsée par Barcelona en Commun se définit comme </span><span class="T21">« École du Commun, espace de reflexion, d’apprentissage et d’empowerment collectif. Une école qui veut débattre avec les citoyens sur le modèle de ville que nous voulons, sur les biens communs et les stratégies pour transformer Barcelone. Un espace pour proposer des outils aux personnes militant dans les quartiers qui veulent contribuer au mouvement municipaliste et à la défense des droits humains et sociaux. »</span><span class="T18"> Les responsables des différents départements de la mairie sont présents aux côtés de commoners et d’unversitaires dans les différents ateliers et espaces de débats. </span></p></br><p class="P21"><span class="T18">D’autres initiatives venant de la municipalité comme </span><a class="Internet_20_link" href="../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/%20http://municilab.cat/"><span class="T18">Municilab</span></a><span class="T18"> créent des ateliers de style laboratoires dans les districts en fonction de la dynamique initiée par les citoyens. De pareils laboratoires sont fréquents aussi à </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.urbanews.fr/2016/01/11/50396-laboratoires-citoyens-madrilenes-fabrique-communs-urbains/"><span class="T18">Madrid</span></a><span class="T18">. </span></p></br><p class="P21"><span class="T18">Les universités offrent aussi des cours sur les communs comme c’est le cas de </span><a class="Internet_20_link" href="http://barcelonagov.net/barcelonagov/"><span class="T18">Barcelona’gov</span></a><span class="T18"> un réseau de centres de recherche et de formation spécialisée sur les questions de gouvernance et de politiques publiques de Barcelone. </span><a class="Internet_20_link" href="http://platformcoop.newschool.edu/index.php/about/mission/"><span class="T18">Le consortium de la plateforme de cooperativ</span></a><span class="T18">isme a aussi comme composante une école des communs.</span></p></br><p class="P21"><span class="T18">Les avancées de la mairie de Barcelone dans la création de </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/escolesbressol/es/el-modelo-educativo-de-las-escoles-bressol-municipales"><span class="T18">réseaux de garderies municipales</span></a><span class="T18">; les réseaux citoyens de résistance aux lois sur l’éducation par </span><a class="Internet_20_link" href="https://xarxaescolesinsubmises.wordpress.com/acerca-de/"><span class="T18">le réseau d’écoles insoumises</span></a><span class="T18"> ; la floraison </span><a class="Internet_20_link" href="http://diarieducacio.cat/el-model-descoles-lliures-guanya-cada-cop-mes-pes/"><span class="T18">d’écoles libres</span></a><span class="T18"> ou </span><a class="Internet_20_link" href="https://cooperativa.cat/en/cooperative-public-system/6014-2/"><span class="T18">alternatives</span></a><span class="T18"> gérées par les citoyens, sont autant d’initiatives qui montrent que la question de l’éducation est considérée centrale pour bâtir une nouvelle culture des communs et qu’elle doit être posée en termes politiques pour contrer ce que Christian Laval appelle </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L____cole_n__est_pas_une_entreprise-9782707144027.html"><span class="T18">« l’assaut du néolibéralisme à l’enseignement pub</span></a><a id="docTitle"></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L____cole_n__est_pas_une_entreprise-9782707144027.html"><span class="T18">lic »</span></a><span class="T18">. </span></p></br><p class="P10"><span class="T13">Ces pratiques souvent inspirées par les diverses traditions d’éducation populaire autonome et éducation tout au long de la vie sont amenées à questionner le système d’enseignement. Il reste cependant que ces nouveaux modes d’éducation, si ils veulent correspondre aux valeurs et au paradigme des communs du </span><span class="T10">faire en-commun</span><span class="T13"> devraient revisiter le rapport entre l’Apprendre et de l’Agir en questionnant autant les acteurs et leur rôle que le contenu, la pédagogie, les temps, lieux et institutions des partages des savoirs.</span></p></br><p class="P17"><span class="T15">Signalons ici l’exemple du Québec où les objectifs et pratiques bien implantés de </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.educationpopulaireautonome.org/qu-est-ce-que-l-epa"><span class="T15">l’éducation populaire autonome</span></a><span class="T15"> et ceux de l</span><a class="Internet_20_link" href="http://www.icea.qc.ca/site/"><span class="T15">‘éducation des adultes</span></a><span class="T15"> vont dans ce sens et rejoignent ainsi </span><a class="Internet_20_link" href="http://cdeacf.ca/organisation/conseil-international-deducation-adultes-icae"><span class="T15">les réseaux internationaux progressistes d’éducation populaire</span></a><span class="T15"> qui ont déjà une longue histoire et se démarquent de certaines approches institutionnelles comme le récent </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T15">Manifesto for Adult Learning in the 21</span></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T27">th</span></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"><span class="T15"> Century</span></a><span class="T15"> européen. Venant des organisations citoyennes les rencontres sur </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.remixthecommons.org/2014/11/lart-de-len-commun/"><span class="T15">l’Art de l’en commun (« Art of Commoning »)</span></a><span class="T15"> utilisent des espaces et méthodologies participatives propres au « faire en-commun. » </span></p></br><h4>11 – Bâtir un nouveau cosmopolitisme des communs en fédérant les actions des différents commoners et institutions de communs.</h4></br><p class="P18"> <span class="T3">Les villes d’Espagne sont déjà regroupées au niveau national pour s’opposer à la </span><a class="Internet_20_link" href="https://www.boe.es/boe/dias/2013/12%20"><span class="T3">Loi Montoro</span></a><span class="T3"> qui, au nom de l’austérité, reporte le poids du service de la dette nationale sur les villes en limitant leurs dépenses aux dépens, bien entendu, des services publics. Ce front municipaliste national a produit </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.cadtm.org/Manifeste-d-Oviedo"><span class="T3">Le manifeste d ‘Oviedo</span></a><span class="T3"> signé par 700 élus politiques dont 40 maires en octobre 2016 Début juin 2017, quelques jours avant la rencontre des </span><span class="T4">Villes sans peur </span><span class="T3">ce nouveau front municipaliste </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.cadtm.org/Espagne-A-Cadix-le-Reseau"><span class="T3">réunissait de nouveau à Cadix </span></a><span class="T3"> près de 77 municipalités.</span></p></br><p class="P20"><span class="T18">De leur côté les villes qui se réclament du nouveau municipalisme sont connectées et se concertent sur une base régulière à travers des rencontres </span><a class="Internet_20_link" href="http://mac3.uno/"><span class="T18">MAC </span></a><span class="T18">(Muncipalismo, Autogobierno y Contrapoder). La conférence des </span><span class="T21">Villes sans peur </span><span class="T18">du mois de juin était une nouvelle occasion de se rencontrer cette fois au plan trans-local et d’initier un réseau global. Selon les organisateurs de la rencontre en effet, </span><a class="Internet_20_link" href="https://medium.com/@BComuGlobal/le-municipalisme-sera-internationaliste-ou-ne-sera-pas-46838e13c5c6"><span class="T18">le nouveau municipalisme ne peut être qu’internationaliste</span></a><span class="T18"> et c’est avec l’ objectif avoué de </span><span class="T21">« construire des réseaux globaux de solidarité et d’espoir face à la haine,aux murs et frontières » </span><span class="T18">que s’est déroulée la rencontre.</span></p></br><p class="P4">C’est aussi sur cette note que Debbie Bookchin (la fille de Murray Bookchin) l’une des panélistes a conclu son intervention <span class="T8">«Si nous voulons sortir de la spirale de la mort que des décennies de néolibéralisme nous ont imposée… nous devons créer un réseau mondial de villes et de villages sans peur. Nous ne méritons rien de moins. »</span></p></br><p class="P22"><span class="T4">Les échanges se multiplient entre les villes « rebelles » ou « sans peur » au delà des frontières nationales. Des actions communes sont en cours sur </span><a class="Internet_20_link" href="http://ciutatrefugi.barcelona/es/la-accion-exterior"><span class="T4">la question des réfugiés,</span></a><span class="T4"> de l’eau, du changement climatique, des transports, etc. sans passer par les structures étatiques nationales et allant le plus souvent à l’encontre de leurs politiques comme c’est le cas à Barcelone sur la question des réfugiés. </span><a class="Internet_20_link" href="http://ciutatrefugi.barcelona/es/la-accion-exterior"><span class="T4">Le programme « de Ville à ville »</span></a><span class="T4"> mis sur pieds par le plan </span><span class="T5">« Barcelona,ville refuge »</span><span class="T4"> établit une coopération directe entre villes les plus directement touchées par l’afflux de réfugiés en transit que sont Athènes </span><span class="T4">et Lesbos en Grèce et Lampedusa en Italie. </span></p></br><p class="P22"><span class="T25">Il est important de noter ici que ce nouveau cosmopolitisme qui se met en place se démarque radicalement des projets cosmopolites qui ont émaillé l’histoire. La citoyenneté globale dont il est question n’est pas trans-</span><span class="T21">nationale</span><span class="T25"> et elle ne consiste pas non plus à créer de nouvelles institutions ou des réseaux mondiaux ou régionaux. Elle §n’est pas non plus basée sur les droits comme le propose par exemple le </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.institut-gouvernance.org/fr/analyse/fiche-analyse-296.html"><span class="T25">cosmopolitanisme de David Held.</span></a></p></br><p class="P23">Ce nouveau cosmopolitisme relève du paradigme des communs et <span class="T8">se définit dans le « faire en-commun» par l’ échange et la fédération de pratiques.autant que d’actions et prises de position communes.</span> Ces actions en commun des villes réfèrent plutôt au concept de « citoyenneté politique non étatique et non nationale » prôné par <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">Dardot et </a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">Laval </a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">(pp567-568)</a></p></br><h4>En guise de conclusion: L’ère du communocène est-elle commencée?</h4></br><p class="P26"><span class="T18">Ce glanage de propostions des promoteurs et acteurs des communs réunis à Barcelone f</span><span class="T15">ait un portrait de l’ écosystème des communs </span><span class="T18">en date de juin 2017</span><span class="T15">. </span><span class="T17">Étant elle-même laboratoire et fabrique de communs où ces expérimentations et co-créations public-commun se vivent au jour le jour dans un sain et constant questionnement avec les mouvements sociaux, la municipalité de Barcelone, par sa présence active à toutes ces rencontres donnait le ton aux débats et discussions.</span></p></br><p class="P26"><span class="T17">On ne peut qu’être impressionné par</span> <span class="T17">la richesse des échanges de savoirs et de pratiques aussi divers que les acteurs, leurs provenances et leurs motivations. On note aussi chez les commoners la conscience de vivre un processus continu d’experimentations et de créations instituantes visant à transformer en profondeur les institutions existantes et (ré)inventer un « vivre en-commun » qui va bien au delà d’un simple « vivre ensemble ». Nul ne prétend avoir de réponse à tout et surtout pas de réponse immédiate. Il s’agit plutôt d’ un prototypage permanent fait d’essais et erreurs qui s’inscrit dans la durée. On est loin du grand soir et de la prise du Palais d’hiver. </span></p></br><p class="P26"><span class="T17">Par contre, le premier sommet international du nouveau municipalisme en appelant à </span><span class="T20">la fédération des pratiques et des propositions d’actions communes </span><span class="T17">à partir du local évoque une vision stratégique pour un passage à l’échelle. Il préfigure aussi un nouveau cosmopolitisme des communs qui fait primer le trans-localisme sur l’inter-nationalisme. </span></p></br><p class="P2">Cet état des lieux nous fait mesurer l’évolution fulgurante des communs aux plans théorique et empirique dans les dix dernières années. Aux colloques d’universitaires et aux rencontres qui ont suivi entre théoriciens et praticiens organisées à Belem au cours du FSM de 2009 puis à Berlin par le Commons Strategy Group et la <a class="Internet_20_link" href="https://www.boell.de/en/2013/10/25/economics-and-commons-conference-report">Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013</a> puis à toutes les rencontres et autres « festivals » sur les communs, rares étaient ceux qui auraient pu prédire le passage de la « défense et récupération des biens communs » au « principe politique » qu’est devenu le commun et son entrée dans les institutions avec le projet de les transformer dans un horizon post-capitaliste.</p></br><p class="P26"><span class="T29">Ce portrait d’un « mouvement » qui propose rien de moins qu’une alternative systémique au néolibéralisme et au capitalisme reste bien évidemment incomplet.</span><span class="T15"> Les rencontres ne pouvaient rendre compte de l’immense production de connaissances et enquêtes terrains sur les pratiques de communs en chantier en Catalogne. On pense par exemple à l’importance cruciale du Mouvement de la Culture Libre et de la place et usage des nouvelles technologies dans la conception même puis les pratiques d’une « nouvelle manière de faire de la politique » et la « co-production de politiques publiques ». Comme le rappellent Mayo Fuster et Joan Subirats dans le chapitre conclusif de </span><a class="Internet_20_link" href="http://icariaeditorial.com/pdf_libros/procomun%20digital%20y%20cultura%20libre.pdf"><span class="T15">« Procomun digital et culture libre, Hacia un cambio de época? »</span></a><span class="T15"> (Les communs numériques et la culture libre, Vers un changement d’époque?), Barcelona en Commun est né dans la mouvance de la culture libre qui avait joué un rôle déterminant dans le 15M et ses suivis dans l’arène politique.</span></p></br><p class="P26"><span class="T17"> On pense aussi aux questions et débats que Catalunya en Comù a introduits concernant le passage à l’échelle des communs sur la scène de la comunauté autonome catalane. De création trop récente (mai 2017) ces nouvelles propositonsi n’ont pas donné lieu à discussions. On pense ici en particulier à la </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgWHMwemZBekZNd0U/view"><span class="T30">redéfinition de la souveraineté dans une logique de commun et sa nécessaire conjugaison au pluriel (alimentaire, énergétique, numérique, technologique, politique)</span></a><span class="T17"> developpée dans le chapitre 9 de son </span><a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgWHMwemZBekZNd0U/view"><span class="T17">Programme politique</span></a><span class="T17"> et que Joan Subirats résume ainsi : « Exactement, c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. … Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. »</span></p></br><p class="P26"><span class="T15">Finalement, cet état des lieux montre aussi les limites et angles morts du mouvement dont certains ont été identifiés comme on l’a vu pour la féminisation et comme on a pu le noter sur la dimension écologique peu présente dans des débats . On pourrait dire aussi que, dans l’enthousiasme du « faire en-commun », le mouvement des communs péche peut être par un excès de confiance et donne peu de priorité au nécessaire processus de convergence avec d’autres propositions alternatives. Comme nous le disait l’ancien membre du gouvernement Bolivien </span><a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l’espace_politique"><span class="T15">Pablo Solon dans une entrevue à l’occasion du dernier Forum Social Mondial</span></a><span class="T15">, les communs ne sont qu’une des pièces du puzzle d’une alternative systémique au côté du «buen vivir », de la décroissance, de l’ écoféminisme, de l’ écosocialisme. Encore, </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_monde_qui_émerge-518-1-1-0-1.html"><span class="T15">précise Solon dans un livre récent</span></a><span class="T15">, faut-il choisir le sens « rebelle » du buen vivir et non ce qu’il est devenu après son institutionalisation par la nouvelle gauche latino américaine en Bolivie et en Équateur. Les avatars du « Buen vivir » dans l’arène politique et sa récupération par les institutions jusqu’à la Banque Mondiale, forcent à penser un horizon stratégique qui va au delà de l’anti-capitalisme. Le « buen vivir » dans sa version originale aujourd’hui « rebelle » impose un anti-anthropocentrisme. Les dérives populistes des gouvernements de gauche en Amérique latine appellent à un anti-extractivisme, un </span><span class="T15">anti-productivisme et un anti-patriarcat.</span></p></br><p class="P26"><span class="T15"> À l’heure du « commons washing » sous toutes les latitudes, le mouvement des communs devrait tirer les leçons de ce passé récent et s’attacher à inscrire son alternative en complémentarité avec les autres </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Utopies_r__elles-9782707191076.html"><span class="T15">« utopies réelles »</span></a><span class="T15"> alter-systémiques.</span></p></br><h3 class="P6">Épilogue :</h3></br><p class="Standard"><span class="T25">La veille de la déclaration très attendue du président de la Generalitat Carles Puigdemont devant le parlement catalan, la maire de Barcelone </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/alcaldessa/es/noticia/abandonemos-las-trincheras-ahora-es-el-momento-del-dizalogo-y-de-imaginar-nuevos-caminos"><span class="T25">Ada Colau s’est prononcée le 9 octobre </span></a><span class="T25">sur la suite à donner au référendum du 1-O. Selon elle, « les résultats ouvrent la porte au dialogue sans conditions et à la médiation internationale et à avancer vers de nouveaux scénarios d’auto-gouvernement ». Cette proposition suit en toute continuité les prises de positions de Barcelona en Comù et de Catalunya en Comù qui , tout en se prononçant contre le référendum, avaient appelé à une mobilisation citoyenne le 1er Octobre sans donner aucune consigne de vote. La mairie avait mis à disposition des édifices publics pour le vote et créé des centres de secours et d’appui psychologique pendant les manifestations. Finalement, la mairie et Barcelona en Comù ont repris leurs activités avant même la déclaration du parlement du 10 octobre. Les </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/participaciociutadana/ca/documentacio-juridica"><span class="T25">nouvelles normes de participation citoyenne de la municipalité</span></a><span class="T25"> ont été votées le 6 octobre alors que La Comuna, l’école des Communs, tenait un colloque Municilab ouvert au public sur le thème </span><a class="Internet_20_link" href="https://municilab.cat/"><span class="T25">« Droits, libertés, souverainetés »</span></a><span class="T25"> du 7 au 9 octobre ouvert par un débat entre Ada Colau ,Susan Georges et Yayo Herrero. </span></p></br><p class="P32">Cataunya en Comù de son côté continue ses rencontres publiques en appelant le 17 octobre à un débat sur le thème « Erradiquons la pauvreté, construisons en commun une Catalogne plus égalitaire ». La convocation commence par la phrase « La Catalogne est l’un des pays où les inégalités ont augmenté le plus ces dernières années ». Autrement dit, on met la souveraineté au pluriel et on n’oublie pas de s’attaquer aux autres questions du jour.</p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p></br><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p>, les communs ne sont qu’une des pièces du puzzle d’une alternative systémique au côté du «buen vivir », de la décroissance, de l’ écoféminisme, de l’ écosocialisme. Encore, </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_monde_qui_émerge-518-1-1-0-1.html"><span class="T15">précise Solon dans un livre récent</span></a><span class="T15">, faut-il choisir le sens « rebelle » du buen vivir et non ce qu’il est devenu après son institutionalisation par la nouvelle gauche latino américaine en Bolivie et en Équateur. Les avatars du « Buen vivir » dans l’arène politique et sa récupération par les institutions jusqu’à la Banque Mondiale, forcent à penser un horizon stratégique qui va au delà de l’anti-capitalisme. Le « buen vivir » dans sa version originale aujourd’hui « rebelle » impose un anti-anthropocentrisme. Les dérives populistes des gouvernements de gauche en Amérique latine appellent à un anti-extractivisme, un </span><span class="T15">anti-productivisme et un anti-patriarcat.</span></p> <p class="P26"><span class="T15"> À l’heure du « commons washing » sous toutes les latitudes, le mouvement des communs devrait tirer les leçons de ce passé récent et s’attacher à inscrire son alternative en complémentarité avec les autres </span><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Utopies_r__elles-9782707191076.html"><span class="T15">« utopies réelles »</span></a><span class="T15"> alter-systémiques.</span></p> <h3 class="P6">Épilogue :</h3> <p class="Standard"><span class="T25">La veille de la déclaration très attendue du président de la Generalitat Carles Puigdemont devant le parlement catalan, la maire de Barcelone </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/alcaldessa/es/noticia/abandonemos-las-trincheras-ahora-es-el-momento-del-dizalogo-y-de-imaginar-nuevos-caminos"><span class="T25">Ada Colau s’est prononcée le 9 octobre </span></a><span class="T25">sur la suite à donner au référendum du 1-O. Selon elle, « les résultats ouvrent la porte au dialogue sans conditions et à la médiation internationale et à avancer vers de nouveaux scénarios d’auto-gouvernement ». Cette proposition suit en toute continuité les prises de positions de Barcelona en Comù et de Catalunya en Comù qui , tout en se prononçant contre le référendum, avaient appelé à une mobilisation citoyenne le 1er Octobre sans donner aucune consigne de vote. La mairie avait mis à disposition des édifices publics pour le vote et créé des centres de secours et d’appui psychologique pendant les manifestations. Finalement, la mairie et Barcelona en Comù ont repris leurs activités avant même la déclaration du parlement du 10 octobre. Les </span><a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/participaciociutadana/ca/documentacio-juridica"><span class="T25">nouvelles normes de participation citoyenne de la municipalité</span></a><span class="T25"> ont été votées le 6 octobre alors que La Comuna, l’école des Communs, tenait un colloque Municilab ouvert au public sur le thème </span><a class="Internet_20_link" href="https://municilab.cat/"><span class="T25">« Droits, libertés, souverainetés »</span></a><span class="T25"> du 7 au 9 octobre ouvert par un débat entre Ada Colau ,Susan Georges et Yayo Herrero. </span></p> <p class="P32">Cataunya en Comù de son côté continue ses rencontres publiques en appelant le 17 octobre à un débat sur le thème « Erradiquons la pauvreté, construisons en commun une Catalogne plus égalitaire ». La convocation commence par la phrase « La Catalogne est l’un des pays où les inégalités ont augmenté le plus ces dernières années ». Autrement dit, on met la souveraineté au pluriel et on n’oublie pas de s’attaquer aux autres questions du jour.</p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 450px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p> <p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 210px; left: 20px;">Enregistrer</span></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Comme l’écrivai<blockquote><p>Comme l’écrivait Alain Ambrosi en 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le bien commun est sur toutes les lèvres</a> ». Pour faire connaître cette notion, et aussi éviter sa dilution dans des discours parfois trop flous, le collectif Remix the Commons s’attache à décrypter les pratiques et à esquisser les contours du champ sémantique et conceptuel du mouvement des communs à partir de la collecte et de l’analyse des documents qu’il produit. L’élaboration de ce vocabulaire, qui utilise les outils du web sémantique, permet de relier entre elles les initiatives de documentation et de promotion des communs sans gommer ce qui fait leurs identités propres. Ce faisant, le mouvement des communs se dote d’un espace de collaboration stratégique.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>C’est en 2010 que Remix the Commons initie une démarche de documentation des communs. Au départ, le collectif s’est doté d’un simple site web pour identifier et signaler des contenus, vidéo pour la plupart, accessibles en ligne. Parallèlement une première série d’interviews vidéos est réalisée à l’occasion d’une rencontre internationale à Berlin (2010). D’autres suivront au rythme des forums sociaux mondiaux ou d’initiatives locales en France, au Sénégal, au Québec d’abord, puis dans de nombreux pays sur plusieurs continents. Rapidement, il devient nécessaire de permettre à chacun de faire des recherches à partir de mots clefs dans cette documentation.</p></br><h1>Des mots clefs au vocabulaire des communs</h1></br><p>Lors du catalogage d’objets médias sur le wiki de Remix the Commons (plus de 500 objets médias), nous décrivons le contenu de chaque production selon quatre axes qui aide à la positionner dans le champ d’action des communs : objet/ressource du commun, enjeux associés, actions et résultats attendus. Jusqu’à ce jour, plus de 400 « concepts clés » ont été identifiés à partir du corpus réuni sur le site. À leur tour, les concepts fontt l’objet de fiches qui utilisent les informations présentes sur le wiki de Remix the Commons, mais aussi celles en provenance d’autres sources d’information, en recourant pour ce faire aux techniques de liaison de données offertes par les wikis et le web sémantique. À partir de chaque fiche, l’utilisateur accède à l’information en provenance des principales collections documentaires associées aux Communs (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) et des grandes bases de données de référence que sont DBpedia, Wikidata, VIAF et WorldCat. Chaque concept est assorti de définitions dans plusieurs langues, de ressources publiées à travers le monde entier qui illustrent le propos ou renvoient vers des pratiques.</p></br><p>Cet ensemble de concepts clefs fournit une description vivante et mouvante du monde du point de vue des communs. Cette collection est librement accessible, utilisable par tous et ouverte à la contribution. Bien que ce travail en soit encore à une étape d’expérimentation, il ouvre sur des perspectives intéressantes tant sur le plan de la recherche, de la production de la connaissance que sur celui de la diffusion des savoirs sur les communs. Les trous, les écarts et les nuances entre les sources d’information, entre les langues et les cultures peuvent être identifiés, documentés et discutés entre les acteurs engagés sur le terrain des communs.</p></br><p>Le vocabulaire des communs ainsi mis en évidence peut appuyer les pratiques et contribuer à l’enrichissement des contenus dans Wikipedia et Wikidata, par exemple. Les associations et les collectifs qui contribuent à la documentation des communs, disposent ainsi d’une ressource qui leur permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>r permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Comme l’écrivai<blockquote><p>Comme l’écrivait Alain Ambrosi en 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le bien commun est sur toutes les lèvres</a> ». Pour faire connaître cette notion, et aussi éviter sa dilution dans des discours parfois trop flous, le collectif Remix the Commons s’attache à décrypter les pratiques et à esquisser les contours du champ sémantique et conceptuel du mouvement des communs à partir de la collecte et de l’analyse des documents qu’il produit. L’élaboration de ce vocabulaire, qui utilise les outils du web sémantique, permet de relier entre elles les initiatives de documentation et de promotion des communs sans gommer ce qui fait leurs identités propres. Ce faisant, le mouvement des communs se dote d’un espace de collaboration stratégique.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>C’est en 2010 que Remix the Commons initie une démarche de documentation des communs. Au départ, le collectif s’est doté d’un simple site web pour identifier et signaler des contenus, vidéo pour la plupart, accessibles en ligne. Parallèlement une première série d’interviews vidéos est réalisée à l’occasion d’une rencontre internationale à Berlin (2010). D’autres suivront au rythme des forums sociaux mondiaux ou d’initiatives locales en France, au Sénégal, au Québec d’abord, puis dans de nombreux pays sur plusieurs continents. Rapidement, il devient nécessaire de permettre à chacun de faire des recherches à partir de mots clefs dans cette documentation.</p></br><h1>Des mots clefs au vocabulaire des communs</h1></br><p>Lors du catalogage d’objets médias sur le wiki de Remix the Commons (plus de 500 objets médias), nous décrivons le contenu de chaque production selon quatre axes qui aide à la positionner dans le champ d’action des communs : objet/ressource du commun, enjeux associés, actions et résultats attendus. Jusqu’à ce jour, plus de 400 « concepts clés » ont été identifiés à partir du corpus réuni sur le site. À leur tour, les concepts fontt l’objet de fiches qui utilisent les informations présentes sur le wiki de Remix the Commons, mais aussi celles en provenance d’autres sources d’information, en recourant pour ce faire aux techniques de liaison de données offertes par les wikis et le web sémantique. À partir de chaque fiche, l’utilisateur accède à l’information en provenance des principales collections documentaires associées aux Communs (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) et des grandes bases de données de référence que sont DBpedia, Wikidata, VIAF et WorldCat. Chaque concept est assorti de définitions dans plusieurs langues, de ressources publiées à travers le monde entier qui illustrent le propos ou renvoient vers des pratiques.</p></br><p>Cet ensemble de concepts clefs fournit une description vivante et mouvante du monde du point de vue des communs. Cette collection est librement accessible, utilisable par tous et ouverte à la contribution. Bien que ce travail en soit encore à une étape d’expérimentation, il ouvre sur des perspectives intéressantes tant sur le plan de la recherche, de la production de la connaissance que sur celui de la diffusion des savoirs sur les communs. Les trous, les écarts et les nuances entre les sources d’information, entre les langues et les cultures peuvent être identifiés, documentés et discutés entre les acteurs engagés sur le terrain des communs.</p></br><p>Le vocabulaire des communs ainsi mis en évidence peut appuyer les pratiques et contribuer à l’enrichissement des contenus dans Wikipedia et Wikidata, par exemple. Les associations et les collectifs qui contribuent à la documentation des communs, disposent ainsi d’une ressource qui leur permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>r permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>En Catalogne, l<blockquote><p>En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.</p></blockquote></br><figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><pre>Cet article est dérivé de contenus sous <strong>Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA)</strong>. Voir accréditation en pied de page.</pre></br><h2 style="text-align: left;">Introduction aux communs</h2></br><p style="text-align: left;"><strong>Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs.</strong> Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.</p></br><p> </p></br><p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a><br /></br><a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a></p></br><p style="text-align: left;">Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.</p></br><p style="text-align: left;"><strong>Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. </strong>Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et <strong>le coopérativisme</strong>. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).</p></br><p style="text-align: left;"><strong>L’écologie </strong>nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont renouvelés par la culture <strong>libriste</strong>, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).</p></br><p style="text-align: left;">« Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »<br /></br><em>Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.</em></p></br><p style="text-align: left;">Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et <strong>l’économie féministe</strong>, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.</p></br><blockquote></br><p style="text-align: left;">La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.<br /></br><em>Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.</em></p></br></blockquote></br><h2>Faire place aux communs</h2></br><p>Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.</p></br><figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><p>De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.</p></br><p>Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’<strong>un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier</strong> et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).</p></br><h2>Leur donner de la puissance</h2></br><p>Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.</p></br><p>Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le <strong>Modèle de soutenabilité des communs </strong>qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /></p></br><p>Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.</p></br><p>En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.</p></br><p><strong>Pilier communautaire. </strong>Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.</p></br><p><strong>Pilier de mobilisation des ressources.</strong> Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.</p></br><p><strong>Pilier de coproduction.</strong>  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.</p></br><p><strong>Pilier de la co-gouvernance. </strong>Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.</p></br><p><strong>Pilier de partage. </strong>La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.</p></br><pre><strong>Travail dérivé de :</strong> Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr.<strong> </br>Auteurs:</strong> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. </br><strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre></br><p> </p>ng> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. <strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>En Catalogne, l<blockquote><p>En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.</p></blockquote></br><figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><pre>Cet article est dérivé de contenus sous <strong>Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA)</strong>. Voir accréditation en pied de page.</pre></br><h2 style="text-align: left;">Introduction aux communs</h2></br><p style="text-align: left;"><strong>Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs.</strong> Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.</p></br><p> </p></br><p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a><br /></br><a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a></p></br><p style="text-align: left;">Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.</p></br><p style="text-align: left;"><strong>Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. </strong>Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et <strong>le coopérativisme</strong>. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).</p></br><p style="text-align: left;"><strong>L’écologie </strong>nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont renouvelés par la culture <strong>libriste</strong>, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).</p></br><p style="text-align: left;">« Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »<br /></br><em>Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.</em></p></br><p style="text-align: left;">Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et <strong>l’économie féministe</strong>, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.</p></br><blockquote></br><p style="text-align: left;">La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.<br /></br><em>Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.</em></p></br></blockquote></br><h2>Faire place aux communs</h2></br><p>Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.</p></br><figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><p>De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.</p></br><p>Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’<strong>un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier</strong> et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).</p></br><h2>Leur donner de la puissance</h2></br><p>Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.</p></br><p>Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le <strong>Modèle de soutenabilité des communs </strong>qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /></p></br><p>Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.</p></br><p>En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.</p></br><p><strong>Pilier communautaire. </strong>Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.</p></br><p><strong>Pilier de mobilisation des ressources.</strong> Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.</p></br><p><strong>Pilier de coproduction.</strong>  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.</p></br><p><strong>Pilier de la co-gouvernance. </strong>Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.</p></br><p><strong>Pilier de partage. </strong>La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.</p></br><pre><strong>Travail dérivé de :</strong> Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr.<strong> </br>Auteurs:</strong> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. </br><strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre></br><p> </p>ng> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. <strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>En Catalogne, l<blockquote><p>En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.</p></blockquote></br><figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><pre>Cet article est dérivé de contenus sous <strong>Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA)</strong>. Voir accréditation en pied de page.</pre></br><h2 style="text-align: left;">Introduction aux communs</h2></br><p style="text-align: left;"><strong>Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs.</strong> Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.</p></br><p> </p></br><p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a><br /></br><a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a></p></br><p style="text-align: left;">Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.</p></br><p style="text-align: left;"><strong>Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. </strong>Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et <strong>le coopérativisme</strong>. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).</p></br><p style="text-align: left;"><strong>L’écologie </strong>nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont renouvelés par la culture <strong>libriste</strong>, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).</p></br><p style="text-align: left;">« Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »<br /></br><em>Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.</em></p></br><p style="text-align: left;">Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et <strong>l’économie féministe</strong>, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.</p></br><blockquote></br><p style="text-align: left;">La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.<br /></br><em>Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.</em></p></br></blockquote></br><h2>Faire place aux communs</h2></br><p>Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.</p></br><figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><p>De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.</p></br><p>Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’<strong>un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier</strong> et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).</p></br><h2>Leur donner de la puissance</h2></br><p>Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.</p></br><p>Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le <strong>Modèle de soutenabilité des communs </strong>qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /></p></br><p>Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.</p></br><p>En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.</p></br><p><strong>Pilier communautaire. </strong>Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.</p></br><p><strong>Pilier de mobilisation des ressources.</strong> Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.</p></br><p><strong>Pilier de coproduction.</strong>  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.</p></br><p><strong>Pilier de la co-gouvernance. </strong>Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.</p></br><p><strong>Pilier de partage. </strong>La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.</p></br><pre><strong>Travail dérivé de :</strong> Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr.<strong> </br>Auteurs:</strong> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. </br><strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre></br><p> </p>ng> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. <strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>From the 15th-1<blockquote><p>From the 15th-17th of November 2016 a European Commons Assembly will take place in Brussels. The commoners will convene, discuss, showcase, and reclaim Europe. On the afternoon of the 16th, around 150 will partcipate in a meeting in the European Parliament, organized in cooperation with the EP intergroup on Common Goods and Public Services (Led by Marisa Matias, Dario Tamburrano, Ernesto Urtasun, Sergio Cofferati). A variety of other events (and local assemblies) will take place outside Parliament, both in Brussels and across Europe.</br></p></blockquote></br><p><H1>Networking, unity and policy around the commons paradigm </H1></p></br><p>On September 26, a group of nonprofits, foundations, and other civil society organizations jointly publish a “Call for a European Commons Assembly” (https://europeancommonsassembly.eu/#section1). The collectively drafted document, which continues to garner signatures from groups and individuals around Europe, serves as a declaration of purpose for a distributed network of “commoners.”<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2016/09/ECA-300x212.jpg" alt="eca" width="900" height="636" class="aligncenter size-medium wp-image-4561" /><br /></br>Author: TILL GENTZSCH</p></br><p>The Assembly seeks to unite citizens in trans-local and trans-european solidarity to overcome Europe’s current challenges and reinvigorate the political process for the 21st century. The commons can be understood as a bridging paradigm that stresses cooperation in management of resources, knowledge, tools, and spaces as diverse as water, Wikipedia, a crowdfund, or a community garden. Their Call describes commoning as:</p></br><ul></br>…the network-based cooperation and localized bottom-up initiatives already sustained by millions of people around Europe and the world. These initiatives create self-managed systems that satisfy important needs, and often work outside of dominant markets and traditional state programmes while pioneering new hybrid structures.</ul></br><p> The Assembly emerged in May from a diverse, gender balanced pilot community of 28 activists from 15 European countries, working in different domains of the commons. New people are joining the Assembly every week, and ECA is inclusive and open for others to join, so that a broad and resilient European movement can coalesce. It seeks to visibilize acts of commoning by citizens for citizens, while promoting interaction with policy and institutions at both the national and European levels. </p></br><p><H1>Part of a broader movement</H1><br /></br>The rapid embrace of commons as an alternative holistic, sustainable and social worldview is in part an expression of unease with the unjust current economic system and democratic deficiencies. The commons movement has exploded in recent years, following the award of the Nobel Prize in Economics to Elinor Ostrom in 2009 for her work on managing common resources. It has also seen overlap with other movements, such as the Social and Solidarity and Sharing Economy movements, peer to peer production, and Degrowth.</p></br><p>Michel Bauwens, part of the ECA who is also a prominent figure in the peer-to-peer movement, explains: <em>All over the world, a new social movement is emerging, which is challenging the ‘extractive’ premises of the mainstream political economy and which is co-constructing the seed forms of a sustainable and solidary society. Commoners are also getting a voice, for example through the Assemblies of the Commons that are emerging in French cities and elsewhere. The time is ripe for a shoutout to the political world, through a European Assembly of the Commons.</em></p></br><p>The Call includes an open invitation to Brussels from November 15 to 17, 2016 for three days of activities and shared reflection on how to protect and promote the commons. It will include an official session in the European Parliament, hosted by the Intergroup on Common Goods and Public Services, on November 16 (limited capacity). </p></br><p>You can read and sign the full text of the Call, also available in French, Spanish, and soon other European languages, on the <a href="http://europeancommonsassembly.eu">ECA website</a>. There is an <a href="http://europeancommonsassembly.eu/sign-call/">option to sign</a> as an individual or an organization.</p></br><p>For more information, visit <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/ </a> or follow @CommonsAssembly on Twitter for regular updates.</p></br><p><strong>Media Contact: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu<br /></br></strong><br /></br>Keywords: Commons, European, Citizens, Parliament, Participatory Democracy, Civil Society</p>/ </a> or follow @CommonsAssembly on Twitter for regular updates.</p> <p><strong>Media Contact: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu<br /> </strong><br /> Keywords: Commons, European, Citizens, Parliament, Participatory Democracy, Civil Society</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>How commons cou<blockquote><p>How commons could be the base of a transition of the society? The equator is launching an initiative to bring together hackers and indigenous communities around the sharing of knowledge.</p></blockquote></br><p>Original article published <a href="http://floksociety.org/en/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">here</a></p></br><p>The FLOK Society welcomes Michel Bauwens to Ecuador. Bauwens, a founder of the P2P Foundation, flew into Quito on Sept. 17 to begin collaborating towards a fundamental reimagination of Ecuador.</p></br><p>Bauwens will lead a research team that is proposing to unleash a participatory, global process with an immediate implementation in Ecuador. The process will remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge.</p></br><p>In the first semester of 2014, Bauwens will assist in setting up a global network of transition researchers. The P2P Foundation is a global network of researchers that is documenting the shift towards open, participatory and commons-oriented practices in every domain of human activity, but especially also the shift from collaboration on open knowledge and code, towards cooperation in open design, open hardware, open science, open government, and the shift towards open agricultural and open machining practices that have great potential for increasing the productivity and sustainability of farming and industrial processes.</p></br><p>Ecuador is the first country in the world which is committing itself to the creation of a open commons knowlege based society. In order to achieve the transition to a ‘buen saber’, or ‘good knowledge’ society, which is an extension of the official strategy towards a ‘buen vivir’-based society, the Advanced Studies Institute (IAEN by its ]Spanish initials) in Quito, Ecuador, led by the rector Carlos Prieto, has initiated a strategic process, called the FLOK Society Project, which aims to organize a major international conference in March 2014, and will produce 10 strategic documents proposing transition policies towards the good knowledge society, which will be presented to the Ecuadorian citizens through intensive participatory processes, similar to those that took place for the establishment of the new Constitution and the ambitious National Plans, which set the guidelines for government policy.</p></br><p>While Buen Vivir aims to replace mindless accumulative economic growth to a form of growth that directly benefits the wellbeing of the Ecuadorian people, Buen Saber aims to create the open knowledge commons which will facilitate such a transition. FLOK stands for ‘Free Libre and Open Knowledge. In order to establish these transition policies and documents, IAEN has connected itself with the global hacker and free software movement, but also with its extension in the many peer to peer initiatives that directly aim to create a body of knowledge for physical production in agriculture and industry.</p></br><p>The P2P Foundation knowledge base has also focused on documenting new policy and legal frameworks being set up by sharing cities such as Seoul, San Francisco, and Naples ; and regions such as Bordeaux, Open Commons Region Linz in Austria, South Sudan, the Cabineto Digital of Rio del Sur, and more. It’s database of 22,000 global commons initiatives has been viewed nearly 25 million times and attracts 25,000 researchers, activists, users and readers on a daily basis. Michel Bauwens is also the author of a Synthetic Overview of the Collaborative Economy, an external expert for the Pontifical Academy of Social Sciences, a member of the Hangwang Forum in Chengdu that works on industrial sustainability, and engaged in a research project for Leuphana University on digital liquid democracy. As a founding member and partner of the Commons Strategies Group, he co-organized two global meetings on the commons, the last one in May 2013 in Berlin was dedicated to the emerging field of Commons-oriented Economics.</p></br><p>In March, the P2P Foundation organized a ‘global hispanic wikisprint’, with the help of Spanish-Brazilian activist Bernardo Gutierrez, in which more than registered 500 individuals and collectives, in more than 60 cities and 23 countries, mapped the open, p2p, sharing and commons initiatives in their region and areas of activities, resulting in a Latin American network of connected activists and scholars.</p></br><p>IAEN believes that the connection between the hacktivism communities, the FLOK Society, and the global and hispanic networks active in constructing open commons will be vital to create a synergy with the local actors of Ecuadorian society, and will help us accomplish the mayor goal we have set for ourselves as a country.</p>g open commons will be vital to create a synergy with the local actors of Ecuadorian society, and will help us accomplish the mayor goal we have set for ourselves as a country.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Interview Joan <blockquote><p>Interview Joan Subirats(1) by Alain Ambrosi May 2018</p></blockquote></br><figure style="width: 700px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/b/4/cf4cf4f48af794bc54dc5384e88975c9e7cd020dbccf80dc35882a989230be/joan%20subirats.jpg?u=http%3A%2F%2Fwww.fepsu.es%2Fimage%2Fjoan%2520subirats.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1" alt="Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016" width="700" height="400" /><figcaption class="wp-caption-text">Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016</figcaption></figure></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your recent article in La Vanguardia(2), you set out a framework for a cultural policy, you refer to putting into practice the key community values that should underpin that policy… Maybe we could start there?</ul></br><p><strong>JS</strong>: For me, whereas in the 20th century the defining conflict was between freedom and equality – and this marked the tension between right and left throughout the 20th century because in a way this is the frame in which capitalism and the need for social protection evolved together with the commodification of life while at the same time the market called for freedom – ie: no rules, no submission. But the need for protection demanded equality. But in the 21st century there is rejection of the notion of protection linked to statism: Nancy Fraser published an article(3) in the New Left Review, it is a re-reading of Polanyi and she claims that this double movement between commodification and protection is still valid, but that the State-based protection typical of the 20th century, where equality is guaranteed by the State, clashes since the end of the 20th century with the growing importance of heterogeneity, diversity and personal autonomy. Therefore, if in order to obtain equality, we have to be dependent on what the State does, this is going to be a contradiction…. So we could translate those values that informed the definition of policies in the 20th century, in 21st century terms they would be the idea of freedom (or personal autonomy, the idea of empowerment, not subjection, non-dependence) and at the same time equality, but no longer simply equality of opportunities but also equality of condition because we have to compensate for what is not the same (equal) in society. If you say « equal opportunities », that everyone has access to cultural facilities, to libraries, you are disregarding the fact that the starting conditions of people are not the same, this is the great contribution of Amartya Sen, no? You have to compensate for unequal starting situations because otherwise you depoliticize inequality and consider that inequality is the result of people’s lack of effort to get out of poverty. So equality yes, but the approach is different. And we must incorporate the idea of diversity as a key element in the recognition of people and groups on the basis of their specific dignity. That seems easy to say, but in reality it is complicated, especially if you relate it to culture, because culture has to do with all these things: it has to do with the construction of your personality, it has to do with equal access to culture just as cultural rights and culture have to do with the recognition of different forms of knowledge and culture – canonical culture, high culture, popular culture, everyday culture, neighbourhood culture …<br /></br>So for me, a cultural policy should be framed within the triple focus of personal autonomy, equality and diversity. And this is contradictory, in part, with the cultural policies developed in the past, where there is usually confusion between equality and homogeneity. In other words, the left has tended to consider that equality meant the same thing for everyone and that is wrong, isn’t it?, because you are confusing equality with homogeneity. The opposite of equality is inequality, the opposite of homogeneity is diversity. So you have to work with equality and diversity as values that are not antagonistic, but can be complementary. And this is a challenge for public institutions because they do not like heterogeneity, they find it complicated because it is simpler to treat everyone the same, as the administrative law manual used to prescribe `indifferent efficiency’: it is a way of understanding inequality as indifference, right?</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: In your article you also talk about the opposition between investing in infrastructures versus creating spaces and environments that are attractive to creators and you put an emphasis on the generation of spaces. What is being done, what has been done, what could be done about this?</ul></br><p><strong>JS</strong> : In Barcelona we want to ensure that the city’s cultural policies do not imply producing culture itself, but rather to try to influence the values in the production processes that already exist, in the facilities, in the cultural and artistic infrastructures: the role of the city council, of the municipality, is not so much to produce culture as to contribute to the production of culture. Which is different, helping to produce culture…. Obviously, the city council will give priority to those initiatives that coincide with the values, with the normative approach that we promote. There are some exceptions, for example, the Grec festival in Barcelona(4) in July, or the Mercé(5), which is the Festa Mayor, where the city council does in fact subsidize the production of culture, so some productions are subsidised but generally what we have is a policy of aid to creators. What is being done is that 11 creative factories (fablabs) have been built, these are factories with collectives that manage them chosen through public tenders. There are now 3 factories of circus and visual arts, 2 factories of dance creation, one factory of more global creation housed at Fabra & Coats, 3 theatre factories and 2 visual arts and technology sites. So there are 11 factories of different sorts and there are plans to create others, for example in the field of feminist culture where we are in discussion with a very well consolidated group : normally all these creative factories have their management entrusted to collectives that already become highly consolidated in the process of creation and that need a space to ensure their continuity. Often the city council will cede municipal spaces to these collectives, sometimes through public competitions where the creators are asked to present their project for directing a factory. This is one aspect. Another aspect is what is called living culture, which is a programme for the promotion of cultural activities that arise from the community or from collectives in the form of cooperatives and this is a process of aid to collectives that are already functioning, or occasionally to highlight cultural activities and cultural dynamics that have existed for a long time but have not been dignified, that have not been valued, for example the Catalan rumba of the Gypsies, which is a very important movement in Barcelona that emerged from the gypsy community of El Raval, where there were some very famous artists like Peret. There we invested in creating a group to work on the historical memory of the rumba, looking for the roots of this movement, where it came from and why. Then some signposts were set up in streets where this took place, such as La Cera in El Raval, where there are two murals that symbolise the history of the Catalan rumba and the gypsy community in this area so that this type of thing is publicly visible. That is the key issue for culture: a recognition that there are many different cultures.</p></br><p>Then there is the area of civic centres: approximately 15% of the civic centres in the city are managed by civic entities as citizen heritage, and those civic centres also have cultural activities that they decide on, and the city council, the municipality helps them develop the ideas put forward by the entities that manage those centres.</p></br><p>So, if we put all those things together, we could talk about a culture of the urban commons. It is still early stages, this is still more of a concept than a reality, but the underlying idea is that in the end the density and the autonomous cultural-social fabric will be strong enough to be resilient to political changes. In other words, that you have helped to build cultural practices and communities that are strong and autonomous enough that they are not dependent on the political conjuncture. This would be ideal. A bit like the example I often cite about the housing cooperatives in Copenhagen, that there was 50% public housing in Copenhagen, and a right-wing government privatised 17% of that public housing, but it couldn’t touch the 33% of housing that was in the hands of co-operatives. Collective social capital has been more resilient than state assets: the latter is more vulnerable to changes in political majorities.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: You also speak of situated culture which I think is very important: setting it in time and space. Now Facebook has announced it is coming to Barcelona so the Barcelona brand is going to be a brand that includes Facebook and its allies. But your conception of a situated culture is more about a culture where social innovation, participation, popular creativity in the community are very important…</ul></br><p><strong>JS</strong> : Yes, it seems contradictory. In fact what you’re asking is the extent to which it makes sense to talk about situated culture in an increasingly globalized environment which is more and more dependent on global platforms. I believe that tension exists and conflict exists, this is undeniable, the city is a zone of conflict, therefore, the first thing we have to accept is that the city is a battleground between political alternatives with different cultural models. It is very difficult for a city council to set out univocal views of a cultural reality that is intrinsically plural. Talking about situated culture is an attempt to highlight the significance of the distinguishing factors that Barcelona possesses in its cultural production. This does not mean that this situated culture should be a strictly localist culture – a situated culture does not mean a culture that cuts off global links – it is a culture that relates to the global on the basis of its own specificity. What is most reprehensible from my point of view are cultural dynamics that have a global logic but that can just as well be here or anywhere else. And it’s true that the platforms generate this. An example: the other day the former minister of culture of Brazil, Lluca Ferreira, was here and talked about a program of living culture they developed, and they posted a photograph of some indigenous people where the man wore something that covered his pubic parts but the woman’s breasts were naked. So Facebook took the photograph off the site, and when the Minister called Facebook Brazil to say ‘what is going on?’, they told him that they didn’t have any duty towards the Brazilian government, that the only control over them was from a judge in San Francisco and that, therefore, if the judge in San Francisco forced them to put the photograph back, they would put it back, otherwise they wouldn’t have to listen to any minister from Brazil or anywhere else. In the end, there was a public movement of protest, and they put the photo back. The same thing happened here a few days ago, a group from a municipal theatre creation factory put up a poster with a man’s ass advertising a play by Virginia Wolff and Facebook took their entire account off the net – not just the photograph, they totally removed them from Facebook. And here too Facebook said that they are independent and that only the judge from San Francisco and so on. I believe that this is the opposite of situated culture because it is a global cultural logic, but at the same time it allows itself to be censored in Saudi Arabia, in China, that is to say it has different codes in each place. So to speak of situated culture means to speak of social transformation, of the relationship between culture and social transformation situated in the context in which you are working. But at the same time to have the will to dialogue with similar processes that exist in any other part of the world and that is the strength of a situated culture. And those processes of mutuality, of hybridization, that can happen when you have a Pakistani community here, you have a Filipino community, you have a Chinese community, you have a Gypsy community, you have an Italian community, you have an Argentinean community: they can be treated as typical folkloric elements in a theme park, or you can try to generate hybridization processes. Now at the Festival Grec this year there will be poetry in Urdu from the Pakistanis, there will be a Filipino theatre coming and a Filipino film fest at the Filmoteca – and this means mixing, situating, the cultural debate in the space where it is happening and trying to steep it in issues of cultural diversity. What I understand is that we need to strive for a local that is increasingly global, that this dialogue between the local and the global is very important.</p></br><p><strong>AA</strong></p></br><ul>: Returning to social innovation and popular creativity, social innovation is also a concept taken up pretty much everywhere: how is it understood here? Taking into account that in the world of the commons, Catalonia, and especially Barcelona, is very well known for its fablabs, which are also situated in this new era. How then do you understand social innovation and how do you see the relationship between education and social innovation?</ul></br><p><strong>JS</strong> : What I am trying to convey is that the traditional education system is doing little to prepare people and to enhance inclusive logics in our changing and transforming society, so in very broad lines I would say that if health and education were the basic redistributive policies of the 20th century, in the 21st century we must incorporate culture as a basic redistributive policy. Because before, the job market had very specific demands for the education sector: it knew very well what types of job profiles it needed because there was a very Taylorist logic to the world of work – what is the profile of a baker, of a plumber, of a miller? How many years you have to study for this kind of work. There is now a great deal of uncertainty about the future of the labour market, about how people will be able to work in the future and the key words that appear are innovation, creativity, entrepreneurship, flexibility, ability to understand a diverse world, teamwork , being open to new ideas: this has little to do with traditional educational profiles, but it has much to do with culture, with things that allow you to acquire that backpack of basic tools that will help you navigate in a much more uncertain environment. And for me, to find the right connection between culture and education is very important because it allows the educational system to constantly transform itself by taking advantage of the creative potential of an environment that is much more accessible now than before because of new technologies, and therefore to make the transition from a deductive system where there is a teacher who knows and tells people what they need to know – to an inductive system: how do we explore what we need to know in order to be able to act. And that more inductive, more experimental logic has to do with creativity whereas the traditional education system didn’t postulate creativity, it postulated your ability to learn what someone else had decided you needed to study. It’s art, it is culture that allows you to play in that field much more easily …</p></br><p><strong> Translated from Spanish by Nancy Thede.</strong></p></br><p>1 Joan Subirats is Commissioner for culture in the city government of Barcelona led by the group Barcelona en comu. He is also professor of political science at the Universitat<br /></br>autonoma de Barcelona and founder of the Institute on Governance and Public Policy.</p></br><p>2 « Salvara la cultura a las ciudades? », La Vanguardia (Barcelona), Culturals supplement, 12<br /></br>May 2018, pp. 20-21. https://www.lavanguardia.com/cultura/20180511/443518454074/cultura-ciudadesbarcelona-crisis.html</p></br><p>3 Nancy Fraser, « A Triple Movement », New Left Review 81, May-June 2013. Published in Spanish in Jean-Louis Laville and José Luis Coraggio (Eds.), La izquierda del<br /></br>siglo XXI. Ideas y diálogo Norte-Sur para un proyecto necesario Icaria, Madrid 2018.</p></br><p>4 Festival Grec, an annual multidisciplinary festival in Barcelona, now in its 42nd year. It is<br /></br>named for the Greek Theatre built for the 1929 Universal Exhibition in Barcelona:<br /></br>http://lameva.barcelona.cat/grec/en/.</p></br><p>5 Barcelona’s annual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>vals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Le 12 octobre, <blockquote><p>Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.</br></p></blockquote></br><figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure></br><p>A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.<br /></br>A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.<br /></br>L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.<br /></br><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a><br /></br>Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.<br /></br>Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.</p></br><p>F. Sultan</p>es leçons ne soient tirées de l’expérience.</p> <p>F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Les 6, 7 et 8 n<blockquote><p>Les 6, 7 et 8 novembre, l’Art de l’en-commun, un événement de la communauté Art of Hosting Montréal, a vu 70 personnes se rencontrer pour explorer les biens communs et le commoning, et développer une culture à partir de la posture de commoner. Les deux premiers jours se sont déroulés dans les magnifiques locaux-jardins de l’Espace pour la Vie partenaire de l’événement. Le troisième jour, les participants se sont répartis dans différents tiers-lieux porteurs de projets de communs à travers la ville de Montréal.</p></blockquote></br><h2>Au croisement de Art of Hosting et du commoning</h2></br><p>Art of Hosting, ou l’<a href="http://www.aohmontreal.org/art-of-hosting-2">Art d’Accueillir des Conversations qui comptent</a> pour faire émerger la capacité d’auto-organisation et la sagesse collective des groupes, part de l’hypothèse que les gens mettent leur énergie et leurs compétences au service de ce qui compte le plus pour eux, au travail comme dans la vie. Cette pratique recouvre un ensemble de processus de conversation puissants, qui invitent les personnes à s’engager et à prendre en charge les défis qu’elles rencontrent. Pour en savoir plus, je vous invite aussi à voir l’<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=reflections-on-art-of-hosting-and-the-commons">interview</a> de Toke Moeller, l’un des fondateurs de ce mouvement, réalisée à Montréal, à l’occasion de Ville en biens communs 2013.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4035" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027-300x168.jpg" alt="20141107_162027" width="300" height="168" /></a> Tout au long de ces trois jours, cette pratique a été mise au service d’une découverte approfondie des biens communs, de la posture du commoner et du commoning. Le premier jour a permis de poser les piliers de ces pratiques à travers des conversations entre les invités et les participants. La première d’entre elle consistait à demander aux invités étrangers, « experts » des communs, de raconter en se placant au centre d’un cercle, les défis qu’ils rencontrent lorsqu’ils doivent parler des biens communs. S’en suivait une ronde au cours de laquelle chaque personne qui le souhaitait pouvait prendre place au centre du cercle pour dialoguer avec l’expert. Une autre conversation visait à partager des piliers du commoning dans un temps de co-apprentissage.</p></br><p>Le lendemain, c’est autour d’une histoire de biens communs que la conversation s’est poursuivie. Chaque personne dans le cercle est<br /></br>invitée à écouter l’histoire avec une grille de lecture particulière afin que le groupe dans son ensemble se donne une capacité de réflexion et d’analyse collective démultipliée. Après ces explorations, les participants sont invités à élaborer un ensemble de questions fortes sur les biens communs et l’en-commun. Toutes ces questions seront collectées sous formes de capsules vidéos grâce à l’installation de <em>Com-fessional</em> proposée par Remix The Commons. Ces questions ouvrent la voie à des suites possibles pour l’Art de l’en-commun.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141109_054124.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4034" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141109_054124-300x168.jpg" alt="20141109_054124" width="300" height="168" /></a> Le troisième jour de rencontre a été consacré à contribuer à des communs vivants ou en projet : 14 initiatives ont été proposées par leurs initiateurs dans différents tiers-lieux de Montréal. Les participants avaient été invités à constituer une « banque de temps » volontairement dédié aux biens communs au moment de leur inscription. Une partie de ce temps à donc été dépensé lors de cette journée. Ce qu’il en reste pourra être mis au service des biens communs dans le futur proche. Avec Alain Ambrosi, nous avons invité les participants à prendre part au projet de « l’école des communs ». Nous avons commencé par partager l’histoire des écoles des communs telle que nous la connaissons. Nous avons présenté la chronologie des événements qui s’y rapportent depuis quelques années, ainsi que la diversité des pratiques qui s’y rattachent : festival, rencontres, ateliers, université d’été, plateforme de documentation des communs et du commoning, exploration et développement d’un vocabulaire des communs. Dans un deuxième temps, nous avons approfondies les visions de l’école des communs dans une conversation ouverte et alimentée par la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/Synth%C3%A8se%20%C3%A9cole%20des%20communs%20Montr%C3%A9al%202013.odt">synthèse du premier cercle d’Aprentissage sur l’école des communs</a> qui s’était déroulé à Montréal en 2013. Enfin, nous avons répondu à la question : « de quoi avons-nous besoin pour faire ensemble l’école des communs ? » Au cours de cet atelier, une vingtaine de personnes se sont engagées et ont proposé de dédier volontairement un quota d’heures à ce projet. Il y aura donc là aussi des suites. La journée s’est terminée par la célébration de notre rencontre des communs et l’art de l’en-commun, une fête conviviale ouverte aux personnes qui n’avaient pas pu rejoindre les trois jours.</p></br><h2>Mais qui fait la vaisselle ?</h2></br><p>Au cours de cette rencontre, le collectif organisateur a constamment cherché à rendre chaque moment vécu de la rencontre cohérent avec la posture du commoner et la culture du partage propre aux biens communs. Il a fait montre d’un souci de prendre en compte les personnes pour ce qu’elle sont, en recherchant pour chacun les meilleures conditions pour qu’il ou elle puisse découvrir, s’exprimer et partager son expérience et sa connaissance.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_190821-e1415896747655.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4044" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_190821-e1415896747655-210x300.jpg" alt="20141107_190821" width="210" height="300" /></a>Cela a été par exemple le cas pour les repas pris ensemble. Pour le premier jour, il a été fait appel à un traiteur bio et végétarien de très grande qualité afin de s’assurer de satisfaire les besoins de chacun. L’accent a été mis sur la convivialité et l’accueil des participants. Ce repas a été un régal et personne n’a pu résister à leur brownies ! Le deuxième jour, les participants ont été invités à préparer ce qui leur ferait plaisir de partager et à apporter de quoi manger pour 2 personnes. Une tablée magnifique, longue de 70 convivesn, a été dressée à l’heure du déjeuner et chacun a pu déguster les mets de son choix. Enfin le troisième jour, le repas (pour la soirée de célébration) a été cuisiné en commun et servi à table dans une agréable ambiance festive.</p></br><p>Le matin du troisième jours, la tâche de faire la vaisselle qui avait été partagée spontanément, a fait l’objet d’une discussion lors d’un atelier sur les « patterns » du commoning animé par Silke Helfrich. Cette tâche – faire la vaisselle – loin d’être anodine, a permis de mettre en exergue les conditions du commoning et d’alimenter une réflexion sur les rôles de chacun dans les processus de partage et la (re)connaissance des enjeux de pouvoir dans le commoning. Finalement, comme nous avions encore l’opportunité d’expérimenter sur ce point, notre réflexion collective a donné lieu à la création d’un jeu autour du partage des tâches de vaisselle de la dernière soirée de la rencontre.</p></br><h2>La récolte</h2></br><p>Ce jeu, tout comme les capsules vidéos du Com-fessional fera partie de la récolte de la rencontre. Tout au long de ces trois jours, le collectif a eu le souci constant de récolter et d’inviter chacun à partager, images, son, textes, notes pour en faire une richesse collective dans laquelle chacun pourra puiser pour la suite.</p></br><p>A la veille de la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/EcoledescommunsParisProgr20141014.pdf">rencontre sur l’école des communs</a> qui se déroule à Paris cette fin de semaine, la capacité à mettre en cohérence des pratiques avec des valeurs portées par les commoners jusque dans les tâches les plus humbles et anodines, celles qui se déroulent précisément dans les communs, l’arrière cour et la cuisine, permet de penser que l’Art de l’en-commun sera une graine féconde et libératrice dans le jardin de la pédagogie des communs.</p></br><p>David Bollier qui y participait avec Silke Hefrich, Alain Ambrosi et moi même, a fait une <a href="http://bollier.org/blog/art-commoning">recension de cette rencontre sur son blog</a>.</p></br><p><em>Merci à tous pour cette belle rencontre.</em></p>/p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Pour aider à re<blockquote><p>Pour aider à reconquérir, protéger et créer les communs dans nos quartiers et dans nos villes, nous proposons de créer un Atlas interactif des chartes des communs urbains. Le processus collaboratif de création permettra de développer, sur un mode interculturel et inter-disciplinaire, la production et le partage de connaissances sur les outils juridiques qui permettent de faire vivre les communs dans nos villes. Au cours d’ateliers et autres animations culturelles, nous explorerons avec les commoners/habitants les chartes des communs qui existent et leurs applications et nous contribuerons à la création de nouvelles. Une fois constitué, l’Atlas sera une plateforme de rencontre et d’interaction qui invitera les commoners à créer ou récupérer leurs communs urbains.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4247" aria-describedby="caption-attachment-4247" style="width: 826px" class="wp-caption aligncenter"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4247" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg" alt="Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)" width="826" height="59" /></a><figcaption id="caption-attachment-4247" class="wp-caption-text">Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)</figcaption></figure></br><h2>S’inspirer et créer des chartes des communs urbains</h2></br><p>Les chartes des communs urbains sont des règles d’auto-gouvernance dont se dote une communauté de personnes pour faire vivre leurs communs dans leur quartier, leur ville, leur région. Elles peuvent devenir des instruments juridiques qui formalisent la reconnaissance des droits et la souveraineté des individus et de la communauté sur leurs richesses communes. Elles sont aussi un instrument pour organiser le commoning en vue de conserver, de partager et de transmettre les biens communs. Elles s’accompagnent d’une multitude d’activités, de récits, créations, illustrations, célébrations, fêtes, études, qui sont le coeur de la culture des communs et que nous voulons faire vivre et transmettre de génération en génération.</p></br><p>Nous voulons utiliser ce vecteur pour nous inspirer mutuellement et nourrir l’imaginaire autant que les pratiques des communs dans les villes à travers le monde.</p></br><p>La documentation vivante et collective, décentralisée et autogérée de l’expérience de chaque charte des communs, est une manière de faire culture commune. Notre proposition consiste à élaborer et rendre disponibles aux commoners des formats de documentation propices au partage de l’expérience des chartes des communs.</p></br><p>Nous envisageons d’organiser des camps, des résidences culturelles et de réaliser collectivement un Atlas des chartes des communs urbains sous forme d’une cartographie interactive en web sémantique.</p></br><p>Cette démarche est exploratoire, pragmatique, pédagogique, et politique. Elle est à la fois interdisciplinaire et Interculturelle. Elle permet de formaliser son expérience, de la relier avec les membres de sa communauté et de la partager avec ceux des autres communautés. Elle permet aussi de partager les outils juridiques élaborés au fil du temps et l’expérience accumulée à travers le monde (avec l’assistance de juristes et de designers urbains). Elle vise à faire connaître et reconnaître ce processus comme l’un des principaux leviers de la démocratie et d’une vie harmonieuse en société dans la ville.</p></br><h2>Apprendre de l’expérience historique et contemporaine des chartes</h2></br><p>Nos activités de documentation et d’animation sur les communs à remixthecommons nous ont fait découvrir la variété et la richesse des initiatives et propositions citoyennes en milieux urbain et territoriaux sur divers continents. Dans le processus de constitution d’un commun, les voisins et citoyens passent toujours par l’ importante et nécessaire étape de se doter de règles d’auto-gouvernance et de les formaliser. Des pratiques innovantes en la matière apparaissent entre voisins au niveau des quartiers comme à Dakar ou au niveau de villes entière comme à Bologne ou Djakarta pour ne citer que celles-là.</p></br><p>Les pratiques, pour nous les plus exemplaires, sont celles où les initiatives des citoyens ont su mobiliser des compétences et expertises diverses issues de différents secteurs d’activités (coopérativistes, activistes, architectes, juristes, designers urbains, informaticiens, etc) pour faire des propositions à la fois innovantes et pragmatiques qui invitent, encouragent, assurent et encadrent la participation active des citoyens dans la récupération, la construction et la gestion des communs urbains.</p></br><p>En Europe les exemples italiens de ABC de Milan et des Chartes des communs municipaux, maintenant adoptés dans plusieurs villes sont inspirants. D’autres initiatives émergent en Angleterre, en Espagne et ailleurs. Elles ne demandent qu’à être partagées, remixées et adaptées à un autre contexte socio-culturel et politique.</p></br><p>Cette floraison de chartes est un incitatif pour les apprentis commoners à partager avec leurs pairs et coproduire des connaissances et propositions dans leur localité.</p></br><p>La montée en puissance au niveau européen des réseaux d’activistes des communs garantit des échanges et une cross fertilisation interculturelle. En témoignent les récents séminaires franco-italiens sur le sujet.</p></br><p>Nous pensons finalement que cette mobilisation collective autour des chartes urbaines est une belle manière de célébrer le huit-centième anniversaire de la Magna Carta (1215)  qui a marqué l’histoire des communs.</p></br><h2>Une invitation à l’échange</h2></br><p>Nous souhaitons mettre en place un prototype numérique de l’Atlas des chartes des communs urbains. Il sera co-créé lors d’un premier atelier et amélioré de manière itérative. Ateliers en présentiel et en ligne vont stimuler la documentation de chartes existantes et la création de nouvelles, adaptées à leurs contextes et à aux droits locaux. Ces actions feront se croiser disciplines scientifiques et savoir-faire populaire. Et nous prendrons soin de disposer diversifier les procédés de travail pour être accessibles à tous, d’assurer le partage des données, comme celui de la conception des usages et des services inspirés par l’Atlas.</p></br><p>Nous sommes heureux d’inviter à participer tous les militants et les chercheurs motivés par les communes, en particulier ceux partie-prenante du réseau de francophone pour les communs, les organisations telles que Commons Josephat (Bruxelles), Marx Dormoy Labs (Paris) les Journées des Alternatives Urbaines (Lausanne ), ou la maison des communs (Montpellier), le LARTES à Dakar, … etc, ainsi que les collectifs européens comme Comuns Urban Activists à Barcelone, P2p plazas à Madrid, … etc.</p></br><p>Cette initiative nous conduira aussi à collaborer avec les militants des Droits à la Ville, comme en France, la coordination « Pas sans nous! ou le Collectif pour la Transition sur la Citoyenneté, et l’Alliance Internationale des Habitants.</p></br><p>Certaines municipalités et gouvernements locaux s’engagent déjà à soutenir les communs et ont leur propre charte. Ce sont autant d’espaces qui permettent d’expérimenter notre approche. Le Festival des communs à Chieri, en Italie (Juillet 2015) pourrait être une première occasion.</p></br><h2>L’apport de Remix the commons</h2></br><p>Remix the commons jouera son rôle d’incubateur de projet et partagera son expérience, tant en matière de cartographie interactive interculturelle et multilingue du <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">projet de définition des communs</a>, que d’animation des processus de co-création (voir ‘<a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning’)</a>. et la connaissance des réseaux européen et notamment en France, Espagne, Italie et Allemagne.  L’un des premiers rendez-vous que nous pouvons nous donner sera le Festival francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).</p>al francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Quelques expéri<blockquote><p>Quelques expériences de cartographie des communs, à partir des définitions et des descriptions brèves d’actions ou d’initiatives de commoning, avec une instance de Chimère installée par Frédéric Léon à Brest. Chimère permet de placer sur des cartes des « points d’intérêts » (définis par leur coordonnées géographiques) du texte + des documents multimédia (video, audio, images). Les points d’intérêts peuvent être classés dans des catégories organisées par familles. Les cartes par zones sont des sélections de territoires géographiques et de catégories.</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" src="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple" width="900" height="550" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>La première idée, en commençant cette expérience, était de situer sur une carte la centaine de définition des biens communs réalisées depuis Berlin 2010 et de regarder comment utiliser ce support comme un moyen d’expression collectif sur la notion de biens communs. Pour le test, une quinzaine de définitions sont placées sur la carte. L’intégration de l’ensemble de la centaine de définitions disponibles donnera une carte plus fournie. Elles sont consultables par langues. Le tri par tag n’existe pas. Sa mise en place est la prochaine étape à mettre en oeuvre. Il permettra de rendre plus visible les «enjeux» mis en évidence via le site Remix The Commons. L’intégration de cette carte dans le site de remix se fait par widget dans un article de blog ou une page. A terme, la carte pourrait être alimentée par mashup de services multimédia.</p></br><p>Deuxième expérience : le placement sur une <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">carte de documents descriptifs des pratiques de commoning</a> par catégories « types de communs » (uniquement avec les catégories parents de la classification de Charlotte Hess utilisée sur le site de Remix The Commons). Les cartes peuvent être réalisées par espaces géographiques. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Ici </a>une carte de quelques points situés au Quebec.</p></br><p>Chimère permet librement l’ajout de nouveaux points d’intérêt par les utilisateurs via un <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">formulaire</a> assez simple. Ce formulaire est configuré pour proposer aux utilisateurs de classer les points d’intérêts selon les catégories de la carte à laquelle on propose un nouveau point.</p></br><p>A ce stade, il serait utile de compléter Chimère avec les éléments tels qu’un dispositif de tags des points d’intérêts, la synchronisation des fiches sur les cartes, la synchronisation des points d’intérêts dans le catalogue de Remix.</p></br><p>Mais pour aller plus loin, il faudrait travailler sur les approches de cartographie des communs. Le recensement de ressources est le premier degré d’une cartographie des communs. Il faudrait imaginer de cartographier les éléments constitutifs des communs tels que les modes d’administration des ressources ou de répartition de droits de propriété, les systèmes de valeurs attachées aux pratiques de commoning et certainement d’autres choses encore.</p></br><p>Frédéric Sultan</p></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>or-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix Biens Com<blockquote><p>Remix Biens Communs est invité à présenter une sélection de vidéos sur le thème Biens communs de la connaissance à la BNF le 18 novembre prochain !</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture et la BnF, proposent de consacrer leur troisième rendez-vous aux biens communs de la connaissance le 18 novembre 2013 avec la lecture collective du livre collectif <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance</em> et la projection d’entretiens vidéos sélectionnés dans le catalogue interculturel, libre et collaboratif Remix The Commons. Cette journée permettra d’explorer les enjeux de la production collective, du partage et de la diffusion des connaissances en Biens Communs.</p></br><p>Elle se déroule à la Bibliothèque nationale de France, Entrée Ouest, Quai François Mauriac, Paris XIII.</p></br><p>Métro Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>Pour toute précision, n’hésitez pas à contacter Adrien Thoreau ou Alexane à l’Union Peuple et Culture, 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80<br /></br><strong><br /></br>La liste des documents projetés : </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix the Commo<blockquote><p>Remix the Commons is invited to present a selection of videos on the subject of common property knowledge to the BNF on November 18.</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture and the National Library of France (BNF), will devoting their third workshop to the knowledge commons the 18 of November 2013, with a collective reading of the book <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance </ em> and the show of video interviews selected in our catalog Remix the Commons. It aims at explore the issues of collective production, sharing and dissemination of knowledge as commons .</em></p></br><p>It takes place at the National Library of France , West Entrance , Quai François Mauriac , Paris XIII.</p></br><p>Metro : Quai de la Gare or Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>For further information, please contact Adrien Thoreau or Alexane the Peuple et Culture Union , 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80</p></br><p><strong><br /></br>List document presented: </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>ents-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Un CommonsCamp <blockquote><p>Un CommonsCamp aura lieu à Grenoble (France) du 22 au 26 août, lors de l’<a href="https://ue2018.org/">Université d’été des mouvements sociaux français</a>.</p></blockquote></br><figure style="width: 275px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/thumb/Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg/723px-Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg" alt="CommonsCamp programme" width="275" height="390" /><figcaption class="wp-caption-text">CommonsCamp programme</figcaption></figure></br><p>Rassemblement ouvert et auto-organisé, cet événement est structuré en 3 modules: COMMUNS, MUNICIPALISME et DROITS À LA VILLE et CARTOGRAPHIE et SYNERGY, deux réunions dédiés à la fabrication d’outils numériques pour les commoners. Le CommonsCamp se terminera par un atelier destiné à identifier les suites possibles ou les prochaines étapes.<br /></br>Deux expositions seront organisées lors de l’événement: « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Expo_sur_les_communs">Les communs</a> » et « <a href="https://www.facebook.com/events/1651602484889455/">Les voies de la démocratie</a>« .</p></br><p>Ce CommonsCamp se concentrera sur le partage des connaissances et des compétences pratiques déployées dans le domaine des communs urbains. Il vise à stimuler l’émergence et la réalisation de projets concrets et de collaborations futures entre les commoners.</p></br><p>Pour plus d’informations, jetez un oeil au programme: en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/ryZjgnXZm#">ANGLAIS</a><br /></br>ou bien en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/SyLhb9ff7">FRANÇAIS</a>, à la liste des <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/By5srebX7#">contributeurs / participants</a>.</p></br><p>Toutes les informations (programme, préparation, contributeurs, actions, budget sont accessibles <a href="https://frama.link/commonscamp2018-sommaire">en ligne</a>.</p></br><p>Le CommonsCAmp bénéficie d’une interprétation en FR et EN lors des réunions plénières. Pour les autres activités, les organisateurs et le facilitateur feront en sorte que tout le monde soit en mesure de participer (ex: interprétation en chuchotant).</p></br><p>La documentation (prise de notes, photos, audio / vidéo) sera un effort collectif, chacun étant invité à contribuer à notre récolte collective de connaissances. Un groupe de bénévoles assistera quotidiennement à la récolte et à la publication du contenu sur le Web.</p></br><p>Vous pouvez déjà commencer à contribuer en envoyant des messages à cette liste, en<br /></br>éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p></br><p>Bel été à tous !</p>buer en envoyant des messages à cette liste, en<br /> éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p> <p>Bel été à tous !</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une rencontre p<blockquote><p>Une rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 au Centre Pompidou à Paris. </p></br><p><strong>Attention changement de salle ! La rencontre se déroule dans la Petite Salle du Centre Pompidou.</strong></p></br><p>Les <a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">inscriptions</a> sont clauses. Il ne reste plus de place disponible pour cette rencontre. </p></br></blockquote></br><p>Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu’il faut créer les conditions de la transition d’un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L’enjeu est d’abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l’automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s’agit également de repenser l’intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles. </p></br><p>Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l’Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l’individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché. </p></br><p>C’est en tout cas l’hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d’une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler. </p></br><p>Quel est le rôle de l’État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l’économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ? Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l’économie et des innovations sociales ? Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs – comme l’économie numérique – et permettre un passage à l’échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> et <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> vous invitent à aborder ces questions avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler au cours d’une rencontre publique qui se déroulera le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 dans la Salle Triangle du Centre Pompidou, à Paris.</p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></br><p>Michel Bauwens est un théoricien de la coopération P2P (de pair à pair), leader de la <a href="http://p2pfoundation.net">P2P Foundation</a>, qu’il a créée en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair ». Il présentera le projet <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Main_Page">FLOK Society</a> qu’il a dirigé en Équateur tout au long du premier semestre 2014. Cette initiative est née de la volonté du gouvernement équatorien d’élaborer un plan de transition global vers une société basée sur le bien vivre (buen vivir), inscrit dans la constitution du pays. Michel Bauwens, avec une équipe internationale de chercheurs et d’activistes, a élaboré des modèles de production et des instruments juridiques, basés sur la collaboration de pair à pair et le partage de la connaissance en biens communs et proposé une matrice et des politiques dont le gouvernement peut s’inspirer pour une application concrète en Équateur.<br /></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignleft"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure>Bernard Stiegler est philosophe, fondateur et président du groupe de réflexion philosophique <a href="http://arsindustrialis.org">Ars industrialis</a> créé en 2005. Il dirige depuis 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du Centre Georges-Pompidou. L’IRI organise chaque année les Entretiens du Nouveau Monde Industriel (ENMI) consacrés à l’exploration des mutations des pratiques culturelles permises par les technologies numériques. Bernard Stiegler inscrit ses travaux dans le champ des digital studies. Pour lui, le numérique qui transforme radicalement notre façon de penser, de parler, de nous représenter le monde, fait apparaître une “organologie des savoirs” pour laquelle il faut définir de nouveaux concepts, théoriser et conceptualiser les pratiques sociales et culturelles et les technologies qui leurs sont associées. L’IRI est aussi engagé dans un projet de coopération avec le ministère de l’enseignement supérieur de l’Équateur qui vise à refonder l’université dans ce pays. </p></br><p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>sité dans ce pays. </p> <p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>italiano sotto&<blockquote><p>italiano sotto</p></blockquote></br><p><strong>Festival International des communs, Chieri, Italie, Dimanche, 12 juillet, de 12:00 à 18:00.</strong><br /></br>Salle : Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Reconquérir, protéger et créer des communs dans nos quartiers et dans nos villes, les communs urbains, contribue à la réalisation effective et quotidienne de droits fondamentaux et de droits sociaux.</p></br><p>En pratique, ces luttes prennent des formes multiples. Toutes sont confrontées à la nécessité de la création et de l’usage d’instruments juridiques originaux qui permettent d’administrer des ressources partagées en communs en vue de répondre à un besoin spécifique au sein d’une communauté. Chacune de ces créations juridiques est singulière. Elle correspond à un contexte, à une vision, à une culture.</p></br><p>Elle nous renseigne sur l’inventivité et l’imagination créative des commoners et sur la relation qu’ils entretiennent avec l’État à l’échelle locale, nationale ou même international.</p></br><p>La connaissance de ces expériences juridiques permet d’enrichir celles des autres commoners. L’analyse des pratiques qui les ont produites ou inspirées, est un facteur potentiel de développement et de multiplication des communs. Dans le cadre du Festival des communs de Chieri, nous proposons un atelier pour élaborer collaborativement un outil d’analyse des instruments juridiques, des statuts, des chartes et des règlements pour les communs. Cet outil, l’Atlas des chartes des communs urbains, servira à connaître la nature, comprendre le fonctionnement, les effets et les conditions de développement des instruments juridiques favorables aux communs. Ce sera une ressource opérationnelle et critique pour les échanges et les collaborations entre collectifs de commoners engagés dans la revendication de communs urbains, dans des projets de différentes natures, situés dans différents contextes culturels, droits locaux et nationaux.</p></br><p>L’atelier sera organisé en deux temps distincts auxquels il est possible de participer indépendamment :</p></br><p><strong>De 12:00 à 15:00.</strong><br /></br>– le premier atelier permettra de faire l’inventaire et de partager toutes les démarches et les expériences qui valorisent les instruments juridiques des communs urbains, afin de faciliter la coopération entre les militants, les initiatives et les organisations engagées;</p></br><p><strong>De 15:00 à 18:00.</strong><br /></br>– le deuxième temps permettra une mise en pratique de l’analyse d’instruments juridiques, statuts, délibération, règlements et chartes des communs urbains, à partir d’une première grille de lecture qui servira de matrice à l’Atlas des chartes des communs urbains. L’objectif sera de réaliser une première itération de cette grille d’analyse, afin de pouvoir l’améliorer. Il s’agira aussi élaborer un ou plusieurs scénario d’usage de cet outil correspondant à des besoins identifiés.</p></br><p>Les deux ateliers seront animés par : Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p><strong>Inscription recommandées afin de faciliter l’organisation de l’atelier : </strong><a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p></br><blockquote><p>ITALIANO</p></blockquote></br><h2>WORKSHOP: Creazione di un Atlante degli statuti dei Commons Urbani</h2></br><p><strong>Festival Internazionale dei Beni Comuni, Domenica 12 luglio dalle 12:00 alle 18:00.</strong><br /></br>Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Rivendicare, proteggere e creare commons nei nostri quartieri e nelle le nostre città contribuisce all’attuazione effettiva e quotidiana di diritti fondamentali e di diritti sociali.</p></br><p>Nella pratica, le lotte per i beni comuni urbani possono assumere forme eterogenee. Tutte si trovano confrontate, tuttavia, alla necessità di usare o creare regole e strumenti giuridici che permettano di governare risorse condivise per rispondere a esigenze specifiche di un comunità. Tali strumenti hanno caratteri propri. Corrispondono a determinati contesti e visioni e sono espressioni di determinate culture. Forniscono informazioni sull’inventività e l’immaginazione creativa dei commoners e la relazione che questi hanno con lo Stato a livello locale, nazionale, internazionale.</p></br><p>La conoscenza di queste esperienze giuridiche può arricchire gli altri commoners. L’analisi delle pratiche che le hanno prodotte o ispirate è un potenziale fattore di sviluppo e moltiplicazione dei commons. Nel contesto del Festival dei beni comune di Chieri, proponiamo un workshop per elaborare collettivamente uno strumento di analisi di statuti, dichiarazioni e regolamenti che si sono prodotti a partire dai beni comuni. Questo strumento, “Atlante degli statuti dei commons urbani”, servirà a comprenderne la natura, analizzarne il funzionamento e gli effetti e individuare le condizioni e le premesse per lo sviluppo di strumenti giuridici che possano favorire i commons. Sarà una risorsa critica e operativa per gli scambi e la cooperazione tra i collettivi di commoners impegnati nella rivendicazione dei diversi beni comuni urbani situati in diversi contesti culturali e giuridici.</p></br><p>Il workshop sarà organizzato in due momenti diversi ai quali è possibile partecipare in modo indipendente:</p></br><p><strong>Delle 12:00 alle 15:00:</strong><br /></br>– Il primo workshop si propone di individuare e condividere le pratiche e le esperienze ascrivibili alle rivendicazioni di urban commons per facilitare la cooperazione tra attivisti, esperienze e realtà presenti;</p></br><p><strong>Dalle 15:00 alle 18:00:</strong><br /></br>– Il seconda workshop consentirà di sperimentare l’analisi dei diversi strumenti giuridici elaborati: statuti, regolamenti, delibere, linee guida a partire da una prima griglia di lettura che servirà da matrice per L’Atlante degli statuti dei commons urbani.</p></br><p>L’obiettivo è quello di realizzare una prima sperimentazione della griglia d’analisi per correggerla e migliorarla e di proporre uno o più scenari di utilizzo dello strumento corrispondente alle necessità emerse durante l’insieme dei lavori.</p></br><p>Entrambi i laboratori saranno condotti da: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p>Registrazione raccomanda di facilitare lo svolgimento del workshop : <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>/doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p> <p><strong>Contact : </strong><br /> <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /> <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /> <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /> <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<div class="mx_EventTile mx_EventTile_1<div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><div class="mx_EventTile_line"></br><figure id="attachment_6635" aria-describedby="caption-attachment-6635" style="width: 342px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6635 " src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg" alt="La révolution des communs et le droit" width="342" height="222" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-607x395.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-768x499.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-1536x999.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240.jpg 1958w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" /><figcaption id="caption-attachment-6635" class="wp-caption-text">La révolution des communs et le droit</figcaption></figure></br></div></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Étienne Le Roy est l’un des pères de l’anthropologie du droit, dont le creuset a été la connaissance des formes de partage de la terre dans les cultures africaines. </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Dans cet ouvrage il nous propose de mettre ce savoir au service d’une compréhension des communs émergents dans nos sociétés modernes. Déroulant le fil de la juridicité des communs, l’auteur nous amène à distinguer les néo-communs, ceux qui sont produits par la société capitaliste elle-même, pour en comprendre toute la complexité et dégager les implications autant politiques et juridiques que scientifiques, de leur émergence. </span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Ouvrage posthume, La révolution des communs et le droit nous transmet toute l’énergie que son auteur n’a cessé de puiser dans le dialogue interculturel et la conviction que le pluralisme normatif nous apporte des outils pour nous projeter dans la postmodernité.</span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Publié en collaboration par les <a href="https://www.editionscienceetbiencommun.org/la-revolution-des-communs-et-le-droit/" target="_blank" rel="noopener">Éditions Science et Bien Commun</a> </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">et Remix the Commons.</span></span></p></br><div class="mx_MessageActionBar" role="toolbar" aria-label="Actions de message" aria-live="off"></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_replyButton" tabindex="-1" role="button" aria-label="Répondre"></br><div>Pour accéder au <a href="https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/communsdroit/" target="_blank" rel="noopener">livre en version html, cliquez ici</a>.<br /></br>Pour télécharger le <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.5730710" target="_blank" rel="noopener">PDF, cliquez ici</a>.</div></br><div>La version papier est à prix libre avec contribution aux frais de port (5,91€ pour un envoi en France métropolitaine et sur consultation pour l’Europe et le reste du monde). Rendez vous sur <a href="https://opencollective.com/la-revolution-des-communs#category-ABOUT">Open Collective</a>.</div></br></div></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_optionsButton" tabindex="-1" role="button" aria-haspopup="true" aria-expanded="false" aria-label="Options"></br><div></div></br></div></br></div></br></div></br><div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /></br></span></span></p></br></div>="true"> <p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /> </span></span></p> </div>)
  • Chargement/Site  + (<div class="mx_EventTile mx_EventTile_1<div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><div class="mx_EventTile_line"></br><figure id="attachment_6635" aria-describedby="caption-attachment-6635" style="width: 342px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6635 " src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg" alt="La révolution des communs et le droit" width="342" height="222" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-607x395.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-768x499.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-1536x999.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240.jpg 1958w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" /><figcaption id="caption-attachment-6635" class="wp-caption-text">La révolution des communs et le droit</figcaption></figure></br></div></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Étienne Le Roy est l’un des pères de l’anthropologie du droit, dont le creuset a été la connaissance des formes de partage de la terre dans les cultures africaines. </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Dans cet ouvrage il nous propose de mettre ce savoir au service d’une compréhension des communs émergents dans nos sociétés modernes. Déroulant le fil de la juridicité des communs, l’auteur nous amène à distinguer les néo-communs, ceux qui sont produits par la société capitaliste elle-même, pour en comprendre toute la complexité et dégager les implications autant politiques et juridiques que scientifiques, de leur émergence. </span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Ouvrage posthume, La révolution des communs et le droit nous transmet toute l’énergie que son auteur n’a cessé de puiser dans le dialogue interculturel et la conviction que le pluralisme normatif nous apporte des outils pour nous projeter dans la postmodernité.</span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Publié en collaboration par les <a href="https://www.editionscienceetbiencommun.org/la-revolution-des-communs-et-le-droit/" target="_blank" rel="noopener">Éditions Science et Bien Commun</a> </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">et Remix the Commons.</span></span></p></br><div class="mx_MessageActionBar" role="toolbar" aria-label="Actions de message" aria-live="off"></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_replyButton" tabindex="-1" role="button" aria-label="Répondre"></br><div>Pour accéder au <a href="https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/communsdroit/" target="_blank" rel="noopener">livre en version html, cliquez ici</a>.<br /></br>Pour télécharger le <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.5730710" target="_blank" rel="noopener">PDF, cliquez ici</a>.</div></br><div>La version papier est à prix libre avec contribution aux frais de port (5,91€ pour un envoi en France métropolitaine et sur consultation pour l’Europe et le reste du monde). Rendez vous sur <a href="https://opencollective.com/la-revolution-des-communs#category-ABOUT">Open Collective</a>.</div></br></div></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_optionsButton" tabindex="-1" role="button" aria-haspopup="true" aria-expanded="false" aria-label="Options"></br><div></div></br></div></br></div></br></div></br><div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /></br></span></span></p></br></div>="true"> <p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /> </span></span></p> </div>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6619" aria-descr<figure id="attachment_6619" aria-describedby="caption-attachment-6619" style="width: 512px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6619" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris.jpg" alt="<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons" width="512" height="384" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris.jpg 512w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris-342x257.jpg 342w" sizes="(max-width: 512px) 100vw, 512px" /><figcaption id="caption-attachment-6619" class="wp-caption-text"><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons</figcaption></figure></br><p>Adopté par l’Assemblée nationale, le projet de loi confortant le respect des principes de la République a fait l’objet de deux saisines du Conseil Constitutionnel. L’une sur l’article 49 de la loi, relatif à l’enseignement en famille par les députés des groupes LR, UDI et Libertés et Territoires (<a href="https://www.deputes-les-republicains.fr/images/documents/Saisine-CC-PJL-respect-principes-de-la-Republique-et-lutte-contre-le-separatisme.pdf">lien</a>) et l’autre sur les articles 4, 6, 7, 8, 14 bis AA et 18 par 71 députés des groupes Gauche démocrate et républicaine, La France insoumise et Socialistes et apparentés (<a href="https://lafranceinsoumise.fr/2021/07/23/loi-separatisme-la-france-insoumise-participe-au-recours-collectif-devant-le-conseil-constitutionnel/">lien</a>). Le Conseil Constitutionnel prévoit de rendre sa décision le 13 août (<a href="https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir">https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir</a>).</p></br><p><strong>Remix est co-signataire de la contribution extérieure associative demandant la censure de plusieurs articles du projet de loi envoyée le lundi 26 juillet au Conseil Constitutionnel. </strong><strong>Vous retrouverez l’intégralité de la contribution extérieure sur le site de L.A. Coalition pour les libertés associatives en cliquant ici</strong> : <a href="https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a></p>.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6626" aria-descr<figure id="attachment_6626" aria-describedby="caption-attachment-6626" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6626 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg" alt="" width="607" height="273" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-342x154.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-768x346.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6626" class="wp-caption-text">Photo Vincent Calle</figcaption></figure></br><h2>Appel en commun</h2></br><p>le 19 février 2021.Rencontre avec Joël Lecussan, coordinateur de Mix’art Myris et une personne membre d’un lieu, une réalité sociale du réseau italien des communs urbains, à partir des questions suivantes : <strong>Comment créer et maintenir des conditions d’une pérennité des lieux indépendants en communs ? Quelles stratégies ont été mises en place ? Quelles expériences partager et quelles solidarités pour soutenir les lieux menacés ?</strong></p></br><p style="padding-left: 40px;">Date : mardi 23/02/2021<br /></br>Heure : de 20 h à 21 h CET (Paris) – 14 h à 15 h EDT (Montréal)<br /></br>Rencontre en ligne : <a href="https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw">https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw</a><br /></br>(utilisez votre navigateur – aucune installation d’application n’est nécessaire)<br /></br>La rencontre se déroulera en français.</p></br><p>Un grand nombre de lieux occupés fonctionnent sur la base des communs. Les artistes y trouvent un espace de travail collectif alors qu’ils sont souvent confrontés à la rareté des espaces accessibles en milieu urbain. Ils sont le creuset où s’élabore la production artistique à laquelle aura accès le public. Ces lieux sont aussi des espaces les communautés produisent, diffusent et reproduisent de la connaissance utile à leur membres. Ils permettent de satisfaire de nombreux besoins d’utilisatrices et d’utilisateurs dans des domaines très variés : santé, alimentation, éducation, accès aux droits, accueil des réfugié-e-s pour ne citer que les plus courants. Ce rapport à la communauté en fait de véritables lieux en commun, de l’agir en commun : auto-organisation et horizontalité de la gouvernance, partage des ressources, soin apporté à la communauté et ses conditions d’existence.</p></br><p>Pourtant, l’existence de ces lieux est fragile. Leur rôle est remis en cause et ils sont souvent menacés d’expulsion sur des bases administratives. C’est ce qui arrive aujourd’hui à Mix’art à Toulouse. Mix’art Myris, c’est pourtant le squat emblématique de la scène artistique et sociale de la ville rose. Des générations de plasticiens, sculpteurs, circaciens s’y sont retrouvés. Et ces dernières années, le lieu est devenu un point de ralliement pour le mouvement des gilets jaunes. L’appel en commun sera l’occasion d’un échange sur entre militants français et italiens qui font face à ces questions et imaginent des stratégies pour défendre les lieux communs.</p>éfendre les lieux communs.</p>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6626" aria-descr<figure id="attachment_6626" aria-describedby="caption-attachment-6626" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6626 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg" alt="" width="607" height="273" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-342x154.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-768x346.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6626" class="wp-caption-text">Photo Vincent Calle</figcaption></figure></br><h2>Appel en commun</h2></br><p>le 19 février 2021.Rencontre avec Joël Lecussan, coordinateur de Mix’art Myris et une personne membre d’un lieu, une réalité sociale du réseau italien des communs urbains, à partir des questions suivantes : <strong>Comment créer et maintenir des conditions d’une pérennité des lieux indépendants en communs ? Quelles stratégies ont été mises en place ? Quelles expériences partager et quelles solidarités pour soutenir les lieux menacés ?</strong></p></br><p style="padding-left: 40px;">Date : mardi 23/02/2021<br /></br>Heure : de 20 h à 21 h CET (Paris) – 14 h à 15 h EDT (Montréal)<br /></br>Rencontre en ligne : <a href="https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw">https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw</a><br /></br>(utilisez votre navigateur – aucune installation d’application n’est nécessaire)<br /></br>La rencontre se déroulera en français.</p></br><p>Un grand nombre de lieux occupés fonctionnent sur la base des communs. Les artistes y trouvent un espace de travail collectif alors qu’ils sont souvent confrontés à la rareté des espaces accessibles en milieu urbain. Ils sont le creuset où s’élabore la production artistique à laquelle aura accès le public. Ces lieux sont aussi des espaces les communautés produisent, diffusent et reproduisent de la connaissance utile à leur membres. Ils permettent de satisfaire de nombreux besoins d’utilisatrices et d’utilisateurs dans des domaines très variés : santé, alimentation, éducation, accès aux droits, accueil des réfugié-e-s pour ne citer que les plus courants. Ce rapport à la communauté en fait de véritables lieux en commun, de l’agir en commun : auto-organisation et horizontalité de la gouvernance, partage des ressources, soin apporté à la communauté et ses conditions d’existence.</p></br><p>Pourtant, l’existence de ces lieux est fragile. Leur rôle est remis en cause et ils sont souvent menacés d’expulsion sur des bases administratives. C’est ce qui arrive aujourd’hui à Mix’art à Toulouse. Mix’art Myris, c’est pourtant le squat emblématique de la scène artistique et sociale de la ville rose. Des générations de plasticiens, sculpteurs, circaciens s’y sont retrouvés. Et ces dernières années, le lieu est devenu un point de ralliement pour le mouvement des gilets jaunes. L’appel en commun sera l’occasion d’un échange sur entre militants français et italiens qui font face à ces questions et imaginent des stratégies pour défendre les lieux communs.</p>éfendre les lieux communs.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Entrevue avec Joan Subirats. Bar<h2>Entrevue avec Joan Subirats. Barcelone, 20 avril 2017</h2></br><p><strong>A. Ambrosi et N. Thede<br /></br></strong></p></br><blockquote><p>Alors que le gouvernement pro-indépendantiste de Catalogne a créé une crise politique en Espagne en se proposant d’appeler à un référendum d’ici la fin de l’année 2017 qu’il soit reconnu ou pas par le gouvernement central, “ Catalogne en commun” se définit comme un nouvel « espace politique » de la gauche catalane au niveau autonomique. Initié sous le nom d’« Un pays en commun » par Barcelona en Comú un peu moins d’un an après son élection à la mairie de Barcelone, le projet a été lancé à la fin octobre 2016 après approbation des instances. Il proposait un court manifeste qui explicitait la nécessité de créer ce nouvel espace et mettait en discussion un « ideario politico » (‘projet’ politique) de plus de 100 pages selon un échéancier de 5 mois qui devait aboutir à l’assemblée constituante de l’entité le 8 avril.</p></br><p>Le nouveau sujet politique déclare d’emblée être « une formation de gauche et catalaniste avec l’ambition de gouverner qui prétend transformer les structures économiques, politiques et sociales de l’actuel système néo-libéral ». Ce qui fait son originalité dans le panorama politique de la gauche de Catalogne et d’Espagne est sa détermination à pratiquer « une nouvelle manière de faire de la politique, la politique du commun où les personnes et la communauté sont les protagonistes.». Pour ce faire, il se fait fort de son expérience toute récente de gouvernement municipal.</p></br><p>Et pour ceux qui ne voient son émergence que dans le seul contexte référendaire, il affirme : « Le changement de modèle économique, social, environnemental et politique du nouvel espace politique que nous proposons est un changement systémique, profond et révolutionnaire. »</p></br><p>Nous avons interviewé Joan Subirats quelques jours après l’Assemblée constituante. Joan est un universitaire connu tant par ses publications que son engagement politique. Spécialiste des politiques publiques et des questions urbaines, il a publié récemment sur les Communs et sur le nouveau municipalisme. Il est l’un des artisans de Barcelona en Comú et vient d’être élu au comité de coordination de ce qui, depuis le 20 mai, porte le nom de« Catalunya en Comú »</p></blockquote></br><h2>La genèse d’un nouvel espace politique</h2></br><p><strong>N.T : Peut-être pourrions-nous commencer par la trajectoire de l’émergence de cette nouvelle initiative. On parle beaucoup du 15M mais il semble que cela remonte plus loin et qu’il y a eu différents courants qui ont contribué à cette émergence.</strong></p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4740" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/06/Joan_Subirats_2013_cropped.jpg" alt="Joan_Subirats_2013_(cropped)" width="423" height="526" /><br /></br><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AJoan_Subirats_2013_(cropped).jpg">By Directa (youtube) [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons</a></p></br><p>JS : Partons de “Guanyem”<sup id="cite_ref-1" class="reference"><a href="#cite_note-1">[1]</a></sup> qui est à l’origine de Barcelona en Comú. Les premières réunions ont lieu en février mars de 2014 pour préparer les élections de 2015. À peu près au même moment, Podemos décide de se présenter aux élections du parlement européen qui auront lieu au mois de mai 2014. Guanyem se réunit pour préparer les élections municipales de 2015.<br /></br>Si on remonte un peu plus en arrière que se passe-t-il? Il y a une phase très intense de mobilisations contre l’austérité qui va de 2011 à 2013. Les chiffres du ministère de l’intérieur d’Espagne sur le nombre de manifestations sont spectaculaires. Jamais on n’avait vu autant de mobilisations que celles de ces années. Mais à partir de la moitié de 2013 on sent qu’il y a une limite à la mobilisation sociale qui, à partir du moment où le Parti Populaire a la majorité absolue, n’arrive plus à faire bouger les choses. Apparaît alors au sein des mouvements sociaux la question s’il convient ou pas de faire le saut vers les institutions.</p></br><p>Podemos l’envisage dans le meilleur scénario possible qui est celui des élections au parlement européen puisque ces élections se font par circonscription unique pour toute l’Espagne et le niveau de proportionnalité est très élevé. Avec peu de votes on obtient une forte représentation : sur les 60 députés Podemos avec 1 million de votes, a eu 5 députés. En plus ce sont élections où les gens votent avec beaucoup plus de liberté parce qu’il semble qu’il ne se joue rien d’important, le parlement européen est loin. Ce sont de bonnes élections pour tester l’électorat.<br /></br>Au contraire ici à Barcelone on a décidé de faire des élections un enjeu central parce qu’il y avait une logique municipaliste.</p></br><p>Cela nous situe avant le cycle électoral qui commence en 2014 avec le parlement européen, se continue avec les élections municipales de 2015 où à Madrid, Barcelone, Saragosse, Pamplona, c’est à dire quatre des 5 plus grandes villes, gagneront des alternatives qui ne sont ni du Parti Populaire, ni du Parti Socialiste, c’est-à-dire, les deux grands partis qui avaient dominé la scène politique depuis le retour à la démocratie en 1977. Ensuite, avec les élections dans les autonomies<sup id="cite_ref-2" class="reference"><a href="#cite_note-2">[2]</a></sup> commence un nouveau cycle politique dans lequel nous sommes.</p></br><p>Si nous allons encore plus loin en arrière et nous situons en 2011. Il y a des cartes qui montrent clairement que là où il y a eu le plus de mobilisations pendant le 15M sont apparues des candidatures municipalistes, citoyennes, etc.<br /></br>Autant Podemos que les candidats municipalistes se réfèrent tous au 15 M comme le moment fondateur. Mais comme vous le savez le 15 M n’est pas un mouvement, c’est un événement. Il y a une blague qui circule ici de l’étranger qui arrive et demande «Est-ce que je peux parler avec le 15M?» Non, parce qu’il il n’existe pas, il n’a pas de direction. Mais tout le monde lui donne beaucoup d’importance parce qu’il a profondément marqué la politique espagnole depuis. Mais qu’y avait-il avant le 15M?</p></br><p>Il y a en gros quatre grandes traditions qui se sont rejointes dans le 15M. Un tradition plus ancienne qui est celle des anti-globalistes qui est un mouvement intéressant d’où sortent la plupart des dirigeants politiques actuels et qui avait des formes de mobilisations différentes des formes traditionnelles.<br /></br>L’autre mouvement tout aussi important est le “Free Culture Forum”, mouvement de culture libre lié à l’apparition d’internet qui à Barcelone a été très puissant avec des personnes comme Simona Levi ou Gala Pin qui est maintenant une des commissaires à la mairie. C’est important de savoir que la culture digitale des réseaux est là depuis le début dans le processus, chose qui n’a pas été le cas partout.</p></br><p>Le troisième mouvement qui est essentiel est la Plateforme des personnes affectées par l’hypothèque (PAH). Il es né en 2009 et avait été précédé par « V de Vivienda (logement)» (S’inspirant du titre du film « V de vendetta ») avec déjà Ada Colau et d’autres qui tentaient de démontrer que les jeunes étaient exclus de l’émancipation sociale parce qu’ils n’avaient pas accès au logement. Le slogan qui s’utilisait alors était : « Tu ne vas pas avoir de maison dans ta putain de vie !». Les formes de mobilisation étaient aussi très nouvelles. Par exemple ils ont occupés les magasins IKEA en se couchant dans les lits au moment où la publicité était « IKEA : la république indépendante de ta maison ». C’était très jeune, alternatif, style casseur. Mais en 2009 quand se crée la PAH c’est complètement différent parce que les cibles sont alors les immigrants et les personnes qui perdaient leur maison à cause de la crise. Le slogan était : « Ce n’est pas une crise c’est une arnaque!». C’est un mouvement très important parce que c’est celui qui fait la connexion pas seulement avec les jeunes mais avec un type de population plus ouvrière, traditionnelle et d’immigrants. Au moment du 15M ici sur la place de Catalogne l’unique grande pancarte autour de laquelle on voyait des personnes différentes de la moyenne était celle de la PAH.</p></br><p>Et le quatrième mouvement qui était le plus propre au 15M est «la jeunesse sans futur ». Organisés principalement à Madrid, ce sont des jeunes avec un profil typique de la classe moyenne en études supérieures à l’université qui se sont soudainement rendu compte qu’ils ne trouveraient pas d’emplois, qu’il n’était pas vrai que leurs diplômes leur ouvriraient les portes, qu’ils étaient dans un état précaire .</p></br><p>Donc, ce sont ces quatre principaux courants qui sont dans le 15M. Mais bien évidemment ce qui a fait le «clic» et le plus surprenant de ce moment a été que ces 4 grandes tendances – qui n’étaient pas si importantes – ont été rapidement dépassées par le succès du mouvement qu’ils ont commencé quand de nouvelles personnes qui ont compris ce que signifiait cet événement se sont spontanément associées. C’est ce qui a vraiment créé le phénomène 15M. Il ne s’agissait pas seulement de ces groupes initiaux comme ça été le cas de «Nuit debout» à Paris, où les gens occupaient la place mais sans qu’on ait jamais senti que les leaders étaient dépassés par le mouvement.</p></br><p>Ainsi, lorsque les places sont évacuées, la consigne est «Allons dans les quartiers!». Tout à coup, dans les quartiers de Barcelone et de Madrid, des assemblées ont été organisées où les anciennes associations de quartier qui étaient devenues obsolètes avec une faible capacité de mobilisation et dont les membres étaient plus âgés (ma génération) rencontraient de nouveaux venus qui ont apporté de nouveaux thèmes de discussion comme l’écologie, l’énergie, le transport en bicyclettes, les coopératives, l’eau et mille choses différentes et qui ont créé de nouveaux espaces dans les quartiers où personne n’avait jamais pensé à se rencontrer et où les habitants ont recommencé à se réunir.</p></br><p>Je pense que cela explique la ré-émergence du municipalisme qui a suivi: les gens commencent à voir la ville comme un lieu où les changements sociaux divers des nombreuses mobilisations qui se déroulent isolément de manière parallèle et n’ont pas d’espace commun peuvent être articulés à l’échelle du territoire : L’eau en tant que bien commun, la transition énergétique, le transport durable, la santé publique, les espaces publics, l’éducation infantile … Tout à coup, il y avait quelque chose qui rassemblait les gens pour discuter de la ville, de quelle ville nous voulons. David Harvey mentionne dans un article que la ville est en fait l’usine de notre temps. C’est-à-dire que nous n’avons plus d’usines et la ville est le nouvel espace où les conflits apparaissent et où la vie quotidienne devient politisée : des problèmes comme les soins, la nourriture, la scolarité, les transports, les coûts énergétiques. C’est un nouvel espace pour articuler ces questions, une articulation qui n’avait pas été précédemment envisagée.</p></br><p>Je pense donc que là est la connexion: le 15-M comme un moment de débordement, la fin d’un cycle de mobilisation. Rappelez-vous qu’il y a eu une pétition qui a recueilli plus d’un million et demi de signatures pour modifier la législation sur les prêts hypothécaires, qu’Ada Colau a présenté au Congrès national où elle a accusé les députés du PP d’assassins à cause de ce qu’ils faisaient. Cette mobilisation n’a eu aucun effet dans la loi. Un député du PP a alors déclaré “Si ces gens-là veulent changer les lois, qu’ils se fassent élire.” Donc les gens ont commencé à penser ‘D’accord, si c’est comme ça on va se faire élire!’</p></br><p>C’est le début du changement de cycle de 2014. Et les 4 mêmes mouvements du 15M étaient présents dans les réunions pour créer Guanyem et plus tard Barcelona en Comú, surtout ceux de la PAH. Il y avait aussi la participation d’un certain nombre d’intellectuels progressistes universitaires et autres et des militants de mouvements sur l’eau, le transport, l’énergie et autres. C’était le noyau de départ ici à Barcelone – à Madrid c’était différent, la génération Podemos y avait une logique distincte.</p></br><p>Ici nous voulions créer un mouvement de la base vers le haut et éviter une logique de coalition de partis: c’était très clair des le départ. Nous ne voulions pas reconstruire la gauche sur la base d’ententes entre les partis. Dans le cas de Podemos c’était distinct: la leur était une logique coup de poing, ils voulaient créer un groupe très puissant avec beaucoup d’idées dans un court laps de temps pour créer une machine de guerre électorale qui pourrait mener “l’assaut des cieux”<sup id="cite_ref-3" class="reference"><a href="#cite_note-3">[3]</a></sup> et prendre le pouvoir. Ici, au contraire, nous envisagions un processus plus long de construction d’un mouvement citoyen qui imposerait ses conditions aux partis. On commencerait au niveau des municipalités et après, on verrait.</p></br><p>Guanyem a été lancé en juin 2014, onze mois avant les élections municipales de 2015, et on a proposé un programme minimal en 4 points disant:<br /></br>1) “On veut reprendre la ville”, elle est en train d’être enlevée des mains des citoyens; des gens d’affaires viennent et parlent de ‘business-friendly’, de ‘ville globale’ de reconstruire le port pour accueillir des yachts. Ils exproprient la ville, nous en avons perdu le contrôle;<br /></br>2) On est dans une situation d’urgence sociale et beaucoup de problèmes ne reçoivent pas de réponse;<br /></br>3) Nous voulons que les citoyens aient la capacité de décider sur ce qui se passe dans la ville, donc une co-production des politiques, une participation plus intense des citoyens dans les élections municipales;<br /></br>4) Nous voulons moraliser la politique: ici, les points principaux sont la non-répétition des mandats, des limites aux salaires des élus, des mesures contre la corruption, pour la transparence, etc.</p></br><p>On a donc présenté cette plateforme en juin 2014 et nous avons décidé que nous nous donnerions un délai jusqu’en septembre pour recueillir 30,000 signatures en appui à ce manifeste et, si on réussissait, nous présenterions des candidats aux élections municipales. En un mois nous avons recueilli les 30000 signatures! En plus de recueillir les signatures en personne et en ligne, nous avons organisé des assemblées de quartier pour présenter le manifeste; on a tenu 30 ou 40 de ces assemblées où on a dit “On a pensé à telles et telles priorités, à cette manière de fonctionner, etc. qu’en dites-vous?” Bref, en septembre 2014, nous avons décidé d’aller de l’avant. Une fois prise la décision de présenter une liste électorale, nous avons commencé à discuter avec les partis. Mais là on était en position de force avec 30000 personnes qui nous appuyaient et la dynamique dans les quartiers. En décembre 2014 nous nous sommes mis d’accord avec les partis pour créer Barcelona en Comú. On voulait qu’il porte le nom de Guanyem mais quelqu’un d’autre avait déjà enregistré ce nom, donc on a eu beaucoup de discussion sur un nouveau nom, il y a eu plusieurs propositions: “Revolucion democratica”, “Primavera democratica” (Printemps démocratique), l’idée des communs a semblé intéressante et je l’ai poussée car elle faisait le lien avec le mouvement des communs, avec l’idée d’un “Public” qui n’est pas limité à l’institutionnel. C’était là un aspect clef. C’était important aussi que lors des élections municipales antérieures en 2011 seulement 52% des gens avaient voté, l’abstention était plus élevée dans les quartiers pauvres que dans les quartiers nantis. On a calculé qu’une augmentation de la participation de 10% dans les quartiers pauvres affectés par la crise nous permettrait de gagner. C’est ce qu’on a visé et c’est ce qui est arrivé. En 2015, le taux de participation a été de 63%, mais dans les quartiers pauvres la participation a augmenté de 40%. Dans les quartiers riches, le même nombre a voté qu’en 2011. Ainsi, notre pari n’était pas impossible. Dès le départ, notre objectif était de gagner. Nous n’avions pas construit cette machine pour être l’opposition, nous voulions gouverner. Le résultat a été serré, puisque nous avons gagné 11 des 41 sièges, mais nous étions la liste la plus avec le plus de votes et nous avons été élus. L’espace existait donc.</p></br><p>Dès la création de Guanyem en juin 2014, d’autres mouvements similaires apparaissaient un peu partout en Espagne sous le nom de Guanyem ou En commun : en Galicie, en Andalousie, à Valencia, Saragosse, Madrid. L’un de nos grands avantages à Barcelone est le fait que nous avions Ada Colau, parce qu’il est essentiel d’avoir un dirigeant incontesté qui est en mesure de réunir tous les morceaux du mouvement: les écologistes, les travailleurs de la santé, de l’éducation…Elle avait indiscutablement cette capacité d’articulation et sa seule présence explique beaucoup de choses. À Madrid ils ont trouvé Manuela Carmena, excellent symbole anti-franquiste avec un parcours judiciaire important, elle est très populaire mais elle n’a pas ce contact avec les mouvements et maintenant ils ont beaucoup plus de problèmes de coordination politique qu’ici.</p></br><h2>Un sujet politique nouveau dans la nouvelle ère politique</h2></br><p><strong>AA: Catalunya en comú se veut un nouvel espace politique de gauche, mais l’histoire récente de la Catalogne foisonne de ce type de coalitions. On pense notamment au PSUC<sup id="cite_ref-4" class="reference"><a href="#cite_note-4">[4]</a></sup> en 1936, mais il y en a eu beaucoup d’autres depuis. Qu’a de différent cette initiative?<br /></br></strong><br /></br>JS: Si on élargit la perspective et regardons plus globalement, je pense que ce qui justifie l’idée qu’il s’agit d’un nouvel espace politique est le fait que le moment est nouveau. Nous sommes dans une nouvelle ère. Il est donc très important de comprendre que si ce nouveau moment politique reproduit les modèles et les paradigmes conceptuels de l’ancienne gauche et du fordisme de la fin du XXe siècle, nous n’aurons pas progressé du tout. La crise de la social-démocratie est aussi une crise d’une manière de comprendre la transformation sociale avec des clefs qui n’existent plus. En conséquence, la mesure du succès de ce nouvel espace politique n’est pas tant dans quelle mesure elle peut rassembler diverses forces politiques, mais plutôt sa capacité à comprendre ce nouveau scénario dans lequel nous nous trouvons. Un scénario où la transformation numérique change tout, où nous ne savons plus ce qu’est le «travail», où l’hétérogénéité et la diversité sociales apparaissent comme des facteurs non pas de complexité mais de valeur positive, où la structure des générations ne fonctionne plus comme avant, où tout est en transformation. Nous ne pouvons plus continuer à appliquer des schémas qui sont des «concepts zombies», mort-vivants, comme le disait Ulrich Beck. Nous forçons la marche avec nos sacs à dos bourrés de concepts du vingtième siècle, en les appliquant à des réalités qui n’ont plus rien à voir avec eux. Il est facile de voir les défauts des concepts anciens et traditionnels, mais il est très difficile d’en construire de nouveaux parce que nous ne savons pas vraiment ce qui va se passer ni où nous nous dirigeons. Le débat en France entre Valls et Hamon est un exemple. Selon un résumé dans Le Monde, Valls a soutenu qu’il serait possible de revenir à une situation de plein emploi et Hamon a dit que c’était impossible, qu’il faut aller vers une allocation universelle de base. En fin de compte, Hamon est plus proche de la vérité que Valls, mais Hamon n’est pas capable de l’expliquer de manière crédible. Et c’est en effet très difficile de l’expliquer de manière crédible. Ici, quand nous parlons des communs et d’une sphère publique non institutionnelle, nous revendiquons plus de présence de l’administration publique alors que cela ne serait probablement pas nécessaire. Mais comme nous n’avons pas une idée claire de comment construire du nouveau, nous agissons toujours comme des esclaves de l’ancien. C’est là où je pense que le concept du commun, du coopératif, du collaboratif, les idées nouvelles concernant l’économie numérique sont plus difficiles à structurer parce que nous sommes également conscients que le capitalisme n’est plus seulement industriel ou même financier mais qu’il est maintenant numérique et il contrôle tous les réseaux de transmission de données et du même coup les données elles-mêmes, qui sont probablement la richesse du futur. Donc, bien sûr, nous pouvons faire des choses vraiment intéressantes à Barcelone mais en face il y a GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) qui a ses propres logiques et cela complique les choses.</p></br><p>Pour ce nouveau sujet politique que nous voulons créer, il est évident que nous avons besoin de quelque chose de nouveau mais ce qui n’est pas si évident sont les concepts dont nous avons besoin pour créer ce nouveau sujet. Donc, si vous regardez les documents publiés par “Catalunya en Comú”, c’est ce que vous verrez: un langage différent, une autre façon d’utiliser les concepts, mais en même temps une trace de l’héritage de la gauche traditionnelle.</p></br><p>Le journal «Nous Horizons»ii vient de publier un nouveau numéro spécial sur «La politique en commun» qui rassemble beaucoup de ces éléments<sup id="cite_ref-5" class="reference"><a href="#cite_note-5">[5]</a></sup>. L’impression que certains d’entre nous avaient dans l’assemblée l’autre jour à Vall d’Hebron (l’assemblée de fondation du mouvement) était que les anciennes façons continuent à nous plomber, qu’il y a beaucoup de difficulté à générer une dynamique innovante.</p></br><p><strong>NT: C’était clair dans la composition du public.<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui bien sûr parce que les gens de Podemos n’y étaient pas. Ils ne sont venus pour diverses raisons: probablement parce que beaucoup n’étaient pas d’accord avec Albano-Dante<sup id="cite_ref-6" class="reference"><a href="#cite_note-6">[6]</a></sup> mais ils ont vu aussi qu’il y avait beaucoup de problèmes et donc ils ont préféré ne pas venir. C’est le genre de public qui non seulement remplit les salles mais en modifie également la dynamique et comme les organisations qui prédominaient (Iniciativa o EUIA) étaient d’un type plus traditionnel, il y avait dans cette assemblée probablement plus d’ancien que de nouveau. C’est un peu inévitable et ce que nous devons faire maintenant, c’est de voir si nous pouvons changer cette dynamique.</p></br><p><strong>AA: Quand on lit l’ «Ideario politico» (le projet politique de Catalunya en Comú), c’est une sorte de leçon d’économie politique et de philosophie politique mais aussi un vaste programme. La gauche n’a jamais présenté ce type de programme que ce soit en Catalogne, en Espagne ou même probablement à l’échelle internationale. Comment voyez-vous la contribution de ces propositions dans l’écosystème du mouvement des communs? Il y a eu des expériences des communs qui ne portaient pas ce label, comme en Amérique latine par exemple …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, en Catalogne, le mouvement anarcho-sindicaliste …</p></br><p><strong>AA: Bien sûr, mais plus récemment, l’idée de ‘Buen Vivir’ …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, mais en Amérique latine, tout tourne autour de l’État. Ici, nous essayons de ne pas être centrés sur l’État. Nous essayons d’éviter l’idée que la seule transformation possible dépend de l’Etat.</p></br><p><strong>AA: Mais dans l’ «Ideario», beaucoup des propositions sont consacrées aux services publics, ce qui implique une certaine forme d’État. Dans le vocabulaire des communs, il y a le concept d’«État-partenaire» qui n’apparaît pas dans l’Ideario …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, il y a une nuance: la résilience de la nouvelle politique dépend davantage de la capacité de créer des espaces collectifs – publics, collectifs, communs – musclés que de l’occupation des institutions. Mais sans l’occupation des institutions, il est très difficile de construire ces espaces. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui de Copenhague. Ce sont les coopératives des travailleurs des syndicats qui ont construit les grandes coopératives d’habitation aujourd’hui existantes et plus tard, le gouvernement municipal, lorsque la gauche était au pouvoir, a construit beaucoup de logements publics. Quand un gouvernement de droite est arrivé au pouvoir, il a privatisé tout le logement public, mais il ne pouvait pas privatiser les coopératives. Donc, en fin de compte, les choses strictement étatiques sont plus vulnérables que lorsque vous créez une force collective. Donc, si nous sommes en mesure de bénéficier de ces espaces afin de construire du «muscle collectif» en utilisant notre présence dans les institutions, cela finira par être plus résilient, plus stable au fil du temps que si nous mettons tous nos œufs dans le panier de l’Etat. Ainsi, le gouvernement de la ville de Barcelone a des centres sociaux civiques qui sont de propriété municipale, mais ce qui est important c’est de réussir à faire en sorte que ces centres soient contrôlés par la communauté, que chaque communauté les approprie et que, même si la propriété est officiellement de la municipalité, ils soient gérés dans un processus communautaire. Donc, vous devez construire dans la communauté un processus d’appropriation des institutions qui finit par être plus fort que si tout dépendait de l’État. Comment le gouvernement de la ville peut utiliser ce que nous appelons maintenant le patrimoine citoyen, ses propriétés, maisons, bâtiments et peut les céder pendant une certaine période afin de construire des espaces collectifs. Par exemple, 8 sites de construction qui appartiennent à la municipalité ont été mis aux enchères aux baux de 100 ans pour les organismes communautaires pour construire des coopératives d’habitation. Cela ne retire pas la propriété de la sphère publique et, en même temps, ça génère de la force collective. Mais un certain secteur de la gauche politique ici, la CUP, critique cela comme une privatisation de l’espace public. Ils pensent que Barcelona en Comú devrait construire plutôt des logements publics appartenant à l’État. C’est une grande différence. Et les gens sont conscients de cela, mais en même temps, il y a des doutes quant à savoir si cela a du sens, s’il y a une force suffisante au sein de la communauté pour que cela fonctionne. La critique la plus courante que nous entendons est du style «vous avez une idée du public, du collectif, du commun, qui implique des capacités qui ne sont présentes que dans les classes moyennes qui ont la connaissance, la capacité organisationnelle, etc.” C’est donc une vision très élitiste du collectif parce que cela suppose que les secteurs populaires, sans le soutien de l’Etat, ne pourront pas le faire. Bien, nous allons essayer d’y voir afin ça puisse fonctionner, mais nous ne voulons pas continuer à convertir le “public” en “étatique”.</p></br><p>Nancy Fraser a écrit un article sur le triple mouvement à partir du travail de Polanyi sur le «double mouvement» dans la Grande Transformation, le mouvement vers la marchandisation et le mouvement opposé qu’il génère de protection. Polanyi parle de la confrontation de ces 2 mouvements au début du XXe siècle, et l’Etat – sous sa forme soviétique ou sous sa forme fasciste – est une réponse protectionniste de la société qui exige une protection face à l’incertitude, à la fragilité engendrée par le double mouvement. Nancy Fraser dit que tout cela est vrai, mais nous ne sommes plus au 20ème siècle, nous sommes au 21ème siècle et des facteurs comme l’émancipation individuelle, la diversité, le féminisme sont tous très importants – nous ne devrions donc pas prôner un mouvement protectionniste qui restera patriarcal et hiérarchique. Nous avons besoin d’un mouvement de protection qui génère de l’autonomie. Et là réside ce que je pense être l’une des clés du mouvement des communs. L’idée de pouvoir se protéger – donc, une capacité de réaction contre la dynamique des attaques du marché – sans perdre la force de la diversité, de l’émancipation personnelle, du féminisme, du non hiérarchique, du non patriarcal – l’idée que quelqu’un décide pour moi ce qu’il faut faire et comment je serai protégé. Permettez-moi de m’auto-protéger, permettez-moi d’être un protagoniste de cette protection. Et cela est contradictoire avec la tradition centrée sur l’État.</p></br><h2>Économie des communs, participation et co-production de politiques</h2></br><p><strong>AA: Le premier thème de l’«Ideario» est l’économie. Vous êtes un économiste. Comment se traduit le programme économique en termes de communs? On discute beaucoup actuellement sur le «coopérativisme ouvert» mais ce que vous dites au sujet du mouvement coopératif ici, est qu’il est très fort mais pas suffisant … </strong></p></br><p>JS: Sous certains aspects, non. Par exemple, la ville voulait ouvrir un nouveau contrat pour les communications (téléphone, internet) qui sont aujourd’hui avec de grandes entreprises comme Telefonica, Movistar, Vodafone, Orange, etc.. Il existe une coopérative appelée «Som Connexion» (Nous sommes connexion) et une autre «Som Energia» (Nous sommes énergie), beaucoup plus grande qui compte 40 000 membres. Ce serait fantastique que la ville leur donne le contrat d’énergie ou de communication, mais elles ne sont pas capables de gérer cela en ce moment. Si elles le prenaient, nous aurions tous de grands problèmes: connexions défectueuses, manque de puissance électrique – parce qu’elles grandissent c’est sûr, mais elles n’ont pas encore le «muscle», la capacité qu’il faut pour cela.</p></br><p>Nous devons donc continuer à investir dans ce domaine, il ne se résoudra pas de lui-même.</p></br><p>D’autre part, dans d’autres domaines, nous avons des coopératives très fortes comme les services à domicile pour les personnes âgées, ou encore Abacus, une coopérative de distribution de livres qui compte 800 000 membres et il en existe d’autres. Mais en général, plus la coopérative est forte, moins elle est politisée. Elles ont tendance à se transformer en grandes entreprises de services. Mais aujourd’hui, elles comprennent que peut-être il serait de leur intérêt d’avoir une vision différente. Il y a eu un mouvement très politisé dans les coopératives de base qui est à l’opposé de la tendance entrepreneuriale des grandes coopératives. Nous sommes donc en ce moment dans la situation où, avec une tradition coopérative très forte, il existe des coopératives très grandes et très puissantes et il y a aussi des projets plus petits, plus politiques, mais qui n’ont pas encore suffisamment de muscle.</p></br><p><strong>AA: Lorsqu’on regarde la participation, la coproduction des politiques, c’est aussi une question de culture, une culture de coproduction qui n’existe pas. Dans les quartiers, oui, il y a une tendance à revigorer la participation, mais quand on parle aux gens dans les comités au niveau local, ils disent: « Bien sûr, les gens viennent aux réunions, mais parce qu’ils veulent un arbre planté ici … » et ils n’ont pas cette vision du ‘faire ensemble’. Tout d’abord, il doit y avoir une sorte de révolution culturelle ?<br /></br></strong><br /></br>JS: Il y a des endroits où il y a eu une tradition communautaire plus forte qui seraient plus à même de s’y engager. Certains quartiers comme Roquetes, par exemple, ou Barceloneta ou Sants, ont des traditions associatives très fortes. Si vous allez à Roquetes à la réunion du plan communautaire, tout le monde y est: les personnes du centre de services médicaux primaires, les médecins, les écoles, la police locale, les travailleurs sociaux. Ils tiennent des réunions toutes les 2 semaines, ils savent tout ce qui se passe dans le quartier et ils se concertent sur des problèmes : «nous avons détecté ce cas, comment pouvons-nous y faire face? etc.” . Le tissu communautaire dans ces quartiers fonctionne très bien. Alors la question est: que peut-on ajouter à ce tissu afin qu’il puisse aller un peu plus loin?”</p></br><p>Ailleurs, dans d’autres quartiers comme Ciutat Meridiana, en 5 ans, 50% de la population a changé et il est très difficile de créer une communauté là où le niveau d’expulsions de logements et de changement est si élevé. Dans Sants, à Ca Batlló, il y a une expérience très intéressante où les gens veulent créer un quartier coopératif et il y a toute une polémique parce qu’ils veulent créer une école publique sans utiliser de fonds publics mais avec l’argent des participants eux-mêmes. La tradition coopérative à Sants est très anarchiste, libertaire et ils font la promotion de l’idée d’une école publique ouverte à tous, mais sans utiliser des fonds publics. Elle aurait sa propre philosophie éducative, et n’aurait pas à se soumettre à la discipline éducative. Des groupes dédiés à l’éducation partagée sont apparus dans différents quartiers où il n’y a pas d’école maternelle pour les enfants de 0 à 3 ans ou certains préfèrent ne pas emmener les enfants dans les écoles préscolaires publiques parce qu’ils les trouvent trop rigides, alors ils préfèrent s’organiser entre parents pour générer des solutions. Alors, quel devrait être le rôle du gouvernement de la ville à l’égard de ces initiatives? Devrait-il les faciliter ou non? Il y a un débat sur la façon de positionner la municipalité par rapport à ces initiatives qui sont intéressantes, mais lorsque, au sein de Barcelona en Comú ou Catalunya en Comú, la personne responsable de ces questions adhère à une perspective syndicale plus traditionnelle et dit « Ça n’a pas de sens, ce qu’il faut faire c’est créer des écoles publiques avec des enseignants qui sont des fonctionnaires publics. Ces expériences sont bonnes pour les zones gentrifiées”. Et ces gens ont en partie raison.</p></br><p>Nous sommes donc dans ce genre de situation un peu ambivalente. Nous sommes conscients que nous devons aller au-delà d’une approche axée sur l’État, mais en même temps, nous devons être conscients que si nous ne renforçons pas le rôle institutionnel, les fragilités sociales sont très aiguës.</p></br><h2>Les communs et les questions de souveraineté, inter-dépendance et “droit à décider”.</h2></br><p><strong>AA: Une autre question très débattue est celle de la souveraineté. La manière dont elle est présentée dans l’Ideario est critiquée à droite comme à gauche à la fois par ceux qui veulent une Espagne unifiée et par ceux qui veulent l’indépendance catalane. Pour beaucoup, la souveraineté est une façon déguisée de parler de l’indépendance. Mais la façon dont elle est présentée dans l’Ideario est plus complexe, liée à l’autonomie.<br /></br></strong><br /></br>JS: Exactement: c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. L’idée est un peu comme ce que j’ai dit plus tôt sur la ville, que nous voulons reprendre la ville. Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement: souveraineté dans le sens de la capacité de décider sur ce qui nous affecte. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. Et cela a des effets évidents à tous les niveaux. Par exemple, nous essayons de développer une carte de transit qui serait valable pour toutes les formes de transport en commun – comme l’Oyster à Londres et beaucoup d’autres villes en ont – une carte électronique que vous pouvez utiliser pour le train, le métro, le bus. La première chose que le gouvernement de la ville de Barcelone a fait était de poser la question «Qui sera le propriétaire des données? » C’est une question de souveraineté. L’entité qui contrôle les données sur qui se déplace et comment dans la métropole de Barcelone, possédera un stock incroyable d’informations d’une valeur commerciale évidente. Est-ce que cela appartient à la société qui incorpore la technologie? Ou les données appartiendront-elles à la municipalité et la municipalité fera d’elles ce dont elle a besoin? Actuellement, on est en train d’installer des compteurs d’électricité numériques et des compteurs d’eau numériques: mais à qui appartiennent les données? Parce que ce sont des concessions publiques, des concessions aux entreprises afin qu’elles fournissent un service public mais qui possède les données? C’est un enjeu central.</p></br><p>Et la question de la souveraineté est présente dans de nombreux autres domaines comme la souveraineté alimentaire par exemple. Nous voulons veiller à ce que, à l’avenir, Barcelone soit moins dépendante de l’extérieur pour ses besoins alimentaires, dans la mesure du possible. Donc, vous devez travailler pour obtenir des produits alimentaires locaux, contrôler les produits qui entrent – et cela implique une souveraineté alimentaire, cela implique de discuter de tout cela. Donc, sans dire que la souveraineté de la Catalogne n’est pas importante, nous devons discuter des autres souverainetés. Parce que, supposons que nous atteignons la souveraineté de la Catalogne en tant qu’État indépendant, mais nous sommes encore très dépendants dans tous les autres domaines. Nous devons faire face à cela. Je ne crois pas que c’est une façon d’éviter le problème, c’est un moyen de rendre la question plus complexe, de comprendre qu’aujourd’hui, la notion westphalienne de souveraineté de l’Etat n’a plus beaucoup de sens. Je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Nous sommes très interdépendants, alors, comment choisissons-nous nos interdépendances? Cela devrait être la véritable souveraineté: ne pas vouloir être indépendant parce que c’est impossible, mais plutôt comment mieux choisir les interdépendances afin qu’elles aient du sens pour le bien public.</p></br><p><strong>AA: Parlant d’interdépendance, vient la question de l’internationalisme. Barcelona en Comú y met beaucoup l’accent en disant : «Il n’y a pas de municipalisme sans internationalisme». Dans son discours inaugural en 2015, Ada Colau a déclaré vouloir construire un mouvement des Villes de la Méditerranée. Depuis l’approche s’est précisée et élargie avec la participation de Barcelone dans les principales conférences internationales des villes. Quelle est, d’après vous, l’importance de cet internationalisme dans l’écosystème des communs?<br /></br></strong><br /></br>JS: Il y a 2 aspects clés pour moi. Tout d’abord, les villes sont clairement l’espace politique et de convergence sociale le plus global qui existe. En apparence, lorsque nous parlons de villes, nous parlons de quelque chose de local, mais les villes sont en réalité très globalisées. Benjamin Barber a écrit un livre sur «Pourquoi les maires devraient gouverner le monde». Et il a donné ce qui me semble très bon un exemple: si le maire de Montréal rencontre Ada et le maire de Nairobi et le maire de Santiago du Chili et le maire de Hong Kong, après 5 minutes ensemble, ils parleront des mêmes choses. Parce que les problèmes des villes sont très semblables d’un endroit à l’autre malgré les différences d’échelle. Des questions d’énergie, de transport, d’eau, de services, de nourriture … Si nous essayons d’imaginer cette même réunion entre les chefs d’État de ces mêmes pays, la complexité des systèmes politiques, les traditions culturelles, les modèles constitutionnels, etc., font qu’il sera beaucoup plus complexe d’arriver à une approche commune. Cela ne signifie pas que les villes sont les acteurs qui vont résoudre le changement climatique, mais certainement le fait que Oslo, Copenhague, Amsterdam, Barcelone et Paris conviennent qu’en 2025 il n’y aura plus de voitures diesel circulant aura plus d’impact qu’une réunion des chefs d’État. Avec AirBnB, Barcelone est en constante confrontation, la ville a leur a mis une amende de 600 000 euros, mais Barcelone seule ne peut pas combattre AirBnB. Mais New York, Paris, Londres, Amsterdam et Barcelone sont parvenus à un accord pour négocier conjointement avec AirBnb et, ensemble, ces cinq villes peuvent le faire. C’est beaucoup plus un problème des villes que des États. Et AirBnB utilise le numérique pour occuper des espaces peu normés. C’est ce qui arrive aussi avec Uber, Deliveroo et d’autres plateformes de l’économie dite «collaborative» mais qui est plutôt une économie extractive: ils utilisent les vides réglementaires. Les personnes qui travaillent pour Uber ou Deliveroo ne sont pas des employés, ce sont des entrepreneurs indépendants mais qui travaillent dans des conditions du 19ème siècle. S’attaquer à ce problème à partir de la ville peut produire de nouvelles solutions.</p></br><p>Je pense que lorsque nous avons décidé en 2014-2015 de tenter de travailler au niveau municipal à Barcelone, nous savions que Barcelone n’est pas n’importe quelle ville: Barcelone avait déjà une présence internationale importante et nous voulions utiliser cela pour exercer une influence internationale sur les enjeux urbains dans le monde entier. Ada Colau a participé à la conférence d’Habitat à Quito en octobre 2016, et avant cela à la réunion des autorités locales à Bogota, elle est maintenant co-présidente de l’Union mondiale des municipalités. Il y a donc un investissement qui n’a pas débuté avec nous, il a commencé dans la période où Maragall<sup id="cite_ref-7" class="reference"><a href="#cite_note-7">[7]</a></sup> était maire, un investissement très élevé de participation de Barcelone dans cette sphère internationale des villes. Cela renforce Barcelone dans ses confrontations avec l’Etat et avec l’entreprise privée aussi. Cela joue un rôle important. Il existe une commission internationale au sein de Barcelone en Comú qui travaille constamment avec d’autres villes dans le monde: ils sont allés en France, ils ont un lien étroit avec Grenoble et vont à une réunion des villes françaises en septembre pour discuter d’une collaboration potentielle, ils vont souvent en Italie, ils sont allés à Belgrade, en Pologne. Ils organisent au mois de juin la réunion Fearless cities (Villes sans peur) avec la présence de plusieurs maires européens et d’ailleurs au monde.</p></br><p>La dimension globale est donc très présente, et au niveau de l’Espagne aussi. Le problème est qu’il y a des interférences politiques. Par exemple à Madrid, le regroupement municipal “Ahora Madrid” est très divisé à l’interne, alors parfois vous vous adressez à un groupe et les autres n’aiment pas ça. Nous avons de très bonnes relations avec la Galicie: La Coruña et Santiago de Compostela, également avec Valencia, mais Valencia a sa propre dynamique. Saragosse. Chaque ville a sa propre dynamique, il est parfois compliqué d’établir des relations suivies.</p></br><p><strong>AA: Qu’en est-il de Cadix?<br /></br></strong><br /></br>JS: Bien sûr, Cadix fait également partie de cette tendance, mais le groupe fait partie de la faction anticapitaliste de Podemos. Il y a toujours des nuances.</p></br><p><strong>NT: Vous aviez mentionné 2 points concernant l’internationalisme …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, d’abord, il y avait la perspective mondiale générale sur les villes et la seconde est l’intérêt concret et propre de Barcelone. La première est plus globale, c’est-à-dire que n’importe quelle ville dans le monde a aujourd’hui beaucoup plus de possibilités si elle veut jouer un rôle stratégique mondial et, si elle veut renforcer sa position, elle doit fonctionner au niveau mondial.<br /></br>Dans le cas de Barcelone, il y a aussi une volonté qui est traditionnelle, parce qu’elle a commencé avec Maragall. Il faut se rappeler qu’ici à Barcelone il y a 10 districts, et pendant la guerre des Balkans, Maragall a créé le District 11, qui était Sarajevo: les techniciens de la ville sont allés travailler à Sarajevo et, encore aujourd’hui, il y a des techniciens municipaux qui se rendent régulièrement à Gaza ou à La Havane pour y travailler. En d’autres termes, il y a un engagement internationaliste clairement établi dans la municipalité. En outre, le siège de l’“Union mondiale des gouvernements locaux” est à Barcelone. Le siège international de “Educating Cities” est à Barcelone. Il y a donc toujours eu une volonté d’être présent sur la scène internationale depuis Maragall, Cela se poursuit aujourd’hui mais avec une nouvelle orientation politique. Peut-être il y avait avant l’idée d’exporter le modèle de Barcelone, de ‘vendre’ la “marque Barcelone” mais ce n’est plus le cas. Il y a une organisation très intense à l’échelle mondiale, si Ada acceptait toutes les invitations qu’elle recevait, elle serait probablement tout le temps en voyage.</p></br><p><strong>AA: Pour revenir à la question de la souveraineté versus l’indépendance et du droit à décider, comment cela se joue-t-il dans la conjoncture politique catalane et espagnole actuelle ?<br /></br></strong><br /></br>JS: La question de l’indépendance est très complexe avec des positions différentes. Je pense qu’il y a un accord général sur 3 points :<br /></br>1. La Catalogne a son propre démos et donc est un sujet politique qui doit être reconnu,<br /></br>2. il doit pouvoir décider comment s’articuler avec les autres sujets politiques dans l’Espagne et en Europe, il doit avoir le droit, la capacité de décider;<br /></br>3. cela nécessite la construction d’un État propre.</p></br><p>C’est sur le quatrième point que nous ne sommes pas d’accord: cet État doit-il être indépendant ou être, d’une manière ou autre, allié, confédéré avec le reste de la péninsule ibérique, avec l’Espagne, le Portugal ou avec l’Europe ?</p></br><p>Mais les 3 points initiaux sont suffisamment importants et c’est pourquoi Un Pais en Comú et Barcelona en Comú font partie du large espace souverainiste en Catalogne. Cependant, ils ne font pas une partie de l’espace indépendantiste. Malgré le fait que, selon moi, environ 30 à 40% des membres sont indépendantistes et le reste ne le sont pas. C’est un enjeu qui nous divise. Mais ce que nous essayons de faire, c’est de mener ce débat sur la base de nos propres critères, pas sur ceux d’autres mouvements. Les critères des autres sont « vous êtes indépendantiste ou pas ». Nos critères à nous sont: oui, nous sommes souverainistes, nous discutons des souverainetés et nous verrons. Puisque nous sommes d’accord sur ce qui est le plus important (c’est-à-dire – un sujet politique autonome, le droit à décider, un état autonome), discutons comment nous pouvons nous coordonner. En plus, nous avons des relations fraternelles avec 4 millions de personnes dans le reste de l’Espagne qui sont d’accord avec nous sur les 3 premiers critères. Donc, la question clé serait probablement: la Catalogne veut-elle se séparer du reste de l’Espagne ou de cette Espagne? La réponse standard serait «Nous n’avons jamais connu d’autre. Nous avons toujours vu la même Espagne, donc il n’y a pas d’autre Espagne ». Donc, le débat que nous pouvons avoir est sur «Oui, une autre Espagne est possible». Un peu comme le débat sur quitter ou non l’Europe: voulons-nous quitter l’Europe ou quitter cette Europe? Mais une autre Europe est-elle possible ou non?</p></br><h2>Les défis d’un passage à l’échelle</h2></br><p><strong>NT: Je suis frappée par le fait que chaque fois que nous nous référons à l’initiative d’Catalunya en Comú , vous répondez en donnant l’exemple de ce qui se passe à Barcelone: voyez-vous Barcelone comme modèle pour Catalunya en Comú? </strong></p></br><p>JS: Cela nous plairait mais c’est très difficile. Non, je ne pense pas que c’est le modèle. Il y a même une petite crainte au sein de Barcelona en Comú que cette nouvelle initiative politique peut avoir des conséquences négatives pour Barcelona en Comú. L’expérience de Barcelona en Comú a très bien fonctionné: au sein de BeC, les partis politiques continuent à exister (Podemos, Iniciativa, EUIA, Guanyem)<sup id="cite_ref-8" class="reference"><a href="#cite_note-8">[8]</a></sup> et tous conviennent qu’il faut construire ce sujet politique, car il est clair que les villes développent des rôles de plus en plus importants mais leurs capacités de décider continuent d’être très limitées et, surtout, leurs ressources sont très limitées. Il y a une phrase d’un ancien maire de Vitoria dans le Pays basque qui dit: « Là où mes capacités finissent, mes responsabilités commencent ». Il y a un déséquilibre entre les capacités et les responsabilités, entre ce que les villes pourraient faire et ce qu’elles peuvent réellement faire (Villes-refuge et mille autres choses)</p></br><p>Ainsi, à l’intérieur de Barcelona en Comú, on comprend l’intérêt de créer Catalunya en Comú pour avoir une influence sur d’autres paliers de gouvernement. Nous avions présenté des candidats aux élections en Espagne avec “En Comú Podem” parce qu’être représentés à Madrid est également important. Mais bien sûr que parfois, cette expansion peut nous faire perdre l’aspect le plus original, à savoir l’accent mis sur le municipalisme, la capacité de créer ces espaces. Il y a une certaine tension. Et évidemment, lorsque vous allez à l’extérieur de Barcelone en Catalogne, les réalités locales et territoriales sont très différentes. Vous ne contrôlez plus le type de personnes qui se joignent et vous pouvez avoir des surprises bonnes et mauvaises. Il y a donc des doutes, c’est une crise de croissance. Vous devez grandir, mais comment cela affectera-t-il ce que nous avons construit jusqu’ici, nos façons de travailler etc. ?</p></br><p>Si je me réfère toujours à Barcelona en Comú c’est parce que nous existons depuis plus longtemps, nous avons une sorte de «tradition» dans la façon dont nous travaillons. Et quand on voit l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú on se pose des questions : Combien de temps allons-nous pouvoir maintenir la fraîcheur, éviter de tomber dans les vices traditionnels des partis politiques? Xavi (Domenech) est un très bon candidat, il a ce que j’appelle un ADN de Guanyem, mais il n’est pas évident que nous pouvons y arriver. Voilà où est le doute.</p></br><p><strong>NT: Comment évaluez-vous les résultats de l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú? Êtes-vous content de ce qui en est sorti?<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, je suis satisfait, même si je ne pense pas que les résultats ont été optimaux. Mais nous sommes coincés par un calendrier politique que nous ne contrôlons pas. Il est très probable qu’il y aura des élections cette année en Catalogne. Alors, aurait-il été préférable de reproduire le modèle Barcelona en Comú: prendre plus de temps et travailler plus à la base, organiser des assemblées sur tout le territoire (nous en avons tenu environ 70 ou 80, mais il aurait été préférable d’en faire beaucoup d’autres); faire les choses plus lentement et regarder autour, construire des liens avec les mouvements locaux, les mêmes qu’à Barcelone mais au niveau de la Catalogne (énergie, eau, etc.); reconstruire le même processus ? Mais c’est évident qu’ils vont appeler des élections ou un référendum en 2 jours. Ce qui est clair, c’est que nous ne voulons pas créer un rejeton politique comme l’a été «Catalunya si que es pot » (Oui, Catalogne est possible)<sup id="cite_ref-9" class="reference"><a href="#cite_note-9">[9]</a></sup> qui était une coalition de partis et qui n’a pas marché. C’est pour cela que le processus – malgré le fait que, je pense, il était bien conçu – n’est pas optimal. Alors je dirais que, dans le cadre des possibles, cela a été accompli avec une beaucoup de dignité.</p></br><p><strong>NT: Et en ce qui concerne le processus délibératif utilisé pour arriver au document final?<br /></br></strong><br /></br>JS: Dans le fond, la même chose: cela aurait pu être mieux fait, avec des débats plus profonds dans chaque domaine, cela a été fait très rapidement, beaucoup d’enjeux abordés dans une courte période de temps. La tâche était très complexe et je pense que le résultat est digne. Nous avons essayé d’éviter le jargon et les paramètres standardisés, pour en faire un produit différent. Alors maintenant, nous verrons. Hier, l’exécutif s’est réuni pour la première fois et le 13 mai on aura la première réunion du groupe de coordination de 120 personnes<sup id="cite_ref-10" class="reference"><a href="#cite_note-10">[10]</a></sup>. Nous devrons donc voir comment tout cela démarre. Je ne suis pas convaincu que tout sera fonctionnel à temps pour les élections catalanes. Pour moi, la date importante est le mois de mai 2019 qui sont les prochaines élections municipales. Ensuite, nous verrons si cela a vraiment pris forme et si nous pouvons avoir une présence significative sur l’ensemble du territoire. Cette vision territoriale est très importante pour éviter une construction par en haut. L’enjeu central en Catalogne est de le faire avec dignité et de ne pas se laisser piéger dans cette logique dualiste de l’indépendance ou non et être capable de rassembler une force sociale qui choisisse cette option.</p></br><p>NOTES</p></br><ol class="references"></br><li id="cite_note-1"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-1">↑</a></span> <span class="reference-text">Guanyem ( « Gagnons! ») est le premier nom donné en 2014 à la coalition qui se présentera aux municipales de 2015. Il deviendra « Barcelone en commun » parce que le nom avait été enregistré par un tiers.</span></li></br><li id="cite_note-2"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-2">↑</a></span> <span class="reference-text">Les élections autonomiques sont les élections des 17 Communautés autonomes d’Espagne créées par la constitution de 1978.</span></li></br><li id="cite_note-3"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-3">↑</a></span> <span class="reference-text">« Asalto a los cielos » est l’expression utilisée par Pablo Iglesias lors du congrès de fondation de Podemos en 2014 pour affirmer son option d’entrer dans les institutions.</span></li></br><li id="cite_note-4"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-4">↑</a></span> <span class="reference-text">Le Parti socialiste unifié de Catalogne ou PSUC Créé en 1936, il regroupe autour du Parti communiste les principaux partis de la gauche catalane. il est dissous en 1987.</span></li></br><li id="cite_note-5"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-5">↑</a></span> <span class="reference-text">« La Politica de Comù » in Nous horitzons (Nouveaux horizons) no 215 , 2017. À l’origine sous le nom d’ « Horitzons » la revue est créée en 1960 dans la clandestinité et publiée en catalan à l’étranger par des intellectuels liés au PSUC. Éditée en Catalogne depuis 1972 la revue s’est ouverte récemment à d’autres courants</span></li></br><li id="cite_note-6"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-6">↑</a></span> <span class="reference-text">Albano Dante Fachin député au parlement catalan est le chef de Podem (l’aile catalane du parti Podemos). Il s’est opposé à la participation de son parti à l’Assemblée fondatrice d’un Pais en Comù ce qui a créé une crise dans les rangs de Podemos tant au niveau catalan que national. Le chef du parti Pablo Iglesias ne l’a pas désavoué mais a délégué son principal lieutenant Pablo Echenique à l’assemblée.</span></li></br><li id="cite_note-7"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-7">↑</a></span> <span class="reference-text">Pasqual Maragall, membre puis président du Parti Socialiste Catalan, est devenu maire de Barcelone avec le soutien des élus du Parti Socialiste Unifié de Catalogne (PSUC). Il restera à ce poste pendant près de 15 ans sans jamais disposer d’une majorité au conseil municipal. Il deviendra ensuite président de la Generalitat de Catalogne</span></li></br><li id="cite_note-8"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-8">↑</a></span> <span class="reference-text">« Iniciativa pour la Catalogne-Verts » est un regroupement qui date de 1995 de Iniciativa pour la Catalogne, lui même une coalition de 1987 de partis de gauche autour du nouveau parti communiste catalan , avec Les verts . EUIA (Gauche unie et alternative) est le référent catalan de Izquierda Unida (Gauche Unie) d’obédience communiste.</span></li></br><li id="cite_note-9"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-9">↑</a></span> <span class="reference-text">Catalunya Sí que es Pot (CSQP, « Catalogne Oui c’est Possible » est une coalition de gauche créée pour les élections autonomiques de l’automne 2015. Barcelona en Comù, elle-même une coalition au niveau municipal, avait été élue en mai 2015 mais avait renoncé à se présenter au niveau autonomique.</span></li></br><li id="cite_note-10"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-10">↑</a></span> <span class="reference-text">Sans surprise, Xavier Domenech membre de l’éxécutif de Barcelona en comù, député au parlement espagnol sous les couleurs de En comu-podem et artisan du projet Un pais en Comu préside la Commission éxécutive et Ada Colau, l’actuelle mairesse de Barcelone préside la coordination . Après une consultation et un appel au vote de 5 jours les membres ont choisi le nouveau nom de l’entité préférant « Catalunya en Comù» à «En Comù podem » . Ce choix est très significatif au plan politique et symbolique puisque, en se distinguant de “En comu podem” qui était le nom de la coalition intégérée par Podemos qui a envoyé 14 députés au parlement espagnol en décembre 2015, il renforce l’aile « Barcelona en Comù » face aux partisans de Podemos dans le nouvel espace.</span></li></br></ol>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Entrevue avec Ugo Mattei. Chieri<h2>Entrevue avec Ugo Mattei. Chieri, 14 juillet 2015</h2></br><p><strong>Auteur : Irene Favero</strong><br /></br><strong>Traduction de Camille Le Crosnier</strong></p></br><p>Cette interview a été réalisée sous la forme d’une promenade, partant de la mairie de Chieri, point central du Festival International des Communs, jusqu’à Ex Tabasso, une friche industrielle de 3000m2, située en centre ville, récupérée pour y instituer un espace en-commun.</p></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/images/Ugo_Mattei_-_Biennale_Democrazia_2013.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/Ugo_Mattei_-_Biennale_Democrazia_2013.jpg" width="512" height="700" /></a></p></br><p> </p></br><h3><span id="Histoire_d.27un_festival" class="mw-headline">Histoire d’un festival</span></h3></br><p>Ce festival est une tentative de travail sur l’alphabétisation des peuples par rapport aux biens communs. Dans un processus révolutionnaire il est nécessaire de ne pas retomber dans les erreurs du passé. Jusqu’à présent tous les processus révolutionnaires ont fini par retomber dans les mêmes mécanismes de pouvoir en se limitant à changer les personnes qui détiennent ces pouvoirs.</p></br><p>J’ai consacré presque toute ma carrière scientifique et académique à essayer de former des générations et des groupes de personnes qui pourront devenir des leaders une fois la révolution faite, sans retomber dans les erreurs du passé.</p></br><p>La fondation de l’IUC1 n’avait pas comme but de faire la révolution, puisqu’elle viendra de toute façon, mais de me préoccuper de ce qui viendra après. Pendant un certain temps j’ai pensé que cela pouvait se réaliser uniquement grâce aux élites, que l’on pourrait imaginer la construction d’une avant-garde. À partir de 2010-2011 environ, de la période de la première organisation du référendum, j’ai réalisé que les élites sont trop facilement corruptibles et qu’au contraire les masses ne peuvent pas être corrompues, sinon par des processus extrêmement complexes.</p></br><p>J’ai donc pensé que les biens communs devaient devenir une grammaire de masse, que l’on doive arriver d’abord à une fertilisation intellectuelle des personnes, pour leur faire comprendre ce que sont les biens communs, les risques que l’on encourt si on ne s’en préoccupe pas, la joie que l’on ressent à s’en occuper, en bref toutes ces expériences qui rendent la vie digne d’être vécue non pas comme une expérience de masturbation solipsiste mais comme une expérience plus sociale, politique. J’ai donc réfléchi à la façon de contaminer le plus de personnes possible. C’est ce que j’ai essayé de faire à Naples, avec l’idée d’alphabétisation écologique. J’avais introduit, dans le statut de l’Azienda Spéciale ABC (Acqua Bene Comune) de Naples, un chapitre consacré à cette question : investir dans la construction d’une conscience écologique dans les écoles etc. Et je l’ai fait en partie, mais ensuite l’expérience napolitaine s’est arrêtée, d’une façon plutôt dramatique d’ailleurs, et puis je me suis retrouvé avec cette opportunité.</p></br><h3><span id="Contexte_politique_de_Chieri" class="mw-headline">Contexte politique de Chieri</span></h3></br><p>Je n’aurais jamais imaginé participer à une élection administrative et encore moins vouloir devenir maire de Chieri. J’y ai une maison de vacances, mais je n’avais jamais fréquenté l’environnement politique de cette ville. Puis, un groupe de camarades m’ont dit « Ici, c’est l’ennui total, ils sont tous pareils, le Parti démocrate (centre gauche) est comme le PDL (centre droite)… », donc j’ai dit « Si vous voulez utiliser mon nom pour les menacer d’une candidature, allez-y », et ces camarades ont répandu la rumeur selon laquelle j’aurais voulu me porter candidat aux élections locales. Le Parti démocrate, surestimant mes possibilités de gagner l’élection, du fait de ma présence dans le contexte politique national, a proposé de faire un accord politique plutôt que de me laisser participer. Et dans cet accord j’ai négocié un certain nombre de points.</p></br><p>Le premier étant le refus de la construction du Périphérique Est, qui était un grand chantier qui devait se faire, voulu par le Parti démocrate, et ils ont finalement accepté malgré des désaccords importants. Le deuxième était la création d’un règlement pour le gouvernement des biens communs sur lequel j’aurais eu la main, donc différent et plus avancé que celui de Bologne et des autres plus subsidiaires, et qui puisse fonctionner d’une autre façon. Le troisième point était l’organisation d’un festival international des biens communs.</p></br><p>C’était donc un accord d’un an, un accord politique que j’ai respecté. Et nous avons donc organisé le festival avec les camarades : Freddy, Roberta, Ettore, Michele Spanò, les camarades de l’IUC, et toutes les personnes qui ont collaboré.</p></br><p>J’ai vu le festival comme un moyen de faire repartir en Italie le discours sur les biens communs après le référendum sur « l’Acqua bene commune », en remettant les communs au centre de la discussion, avec une dimension nationale et même internationale et pas seulement purement locale. L’idée était de sensibiliser cette population locale qui en a bien besoin : Chieri est une petite ville riche, petite-bourgeoise, très catholique, qui a donc un véritable besoin de pensée critique. Mais il y a aussi une dimension nationale, on voulait essayer de voir combien de personnes ayant participé aux luttes pour les biens communs ces dernières années voulaient y prendre part, et elles sont nombreuses. Il s’agissait d’ouvrir de nouveaux scénarios de dialogue international. L’équilibre entre le monde académique et les activistes en ce qui concerne les communs</p></br><p>Deux choses importantes se sont passées ici. La première étant celle de la réflexion politique : il y a eu un rapprochement en Italie entre les praticiens des biens communs « gentils », donc Rodotà et le monde issu de la commission sur les biens communs (les biens communs libéraux si on peux les appeler ainsi), et les praticiens des biens communs « méchants », les « méchants maîtres », Negri, EuroNomade etc… Et cette recomposition a eu lieu, c’est à dire que nous avons parlé un langage commun, nous nous sommes mis ensemble autour de la table, nous avons repris des conversations qui étaient en suspend depuis longtemps. C’était un point important. À cela s’est ajouté un fait nouveau très important, que l’on comprendra mieux avec le temps : le passage, dans la doctrine catholique relative aux biens communs, de la vision transcendante à la vision immanente. C’est l’un des sujets de discussion que l’on a fait avancer.</p></br><p>Il existe un acte constitutionnel (je prends le point de vue du juriste que je suis) du plus ancien système juridique occidental, celui de l’église catholique, qui a mis dans sa constitution le devoir pour plus d’un milliard de personnes de traiter les biens communs immanents, ceux de la terre, avec une attitude de soin et de protection. Avec une composition de ce type, on est face à une composition constituante. Remettre en jeu, contre le néolibéralisme et contre la pensée unique, une masse très vaste et hétérogène mais réunie autour d’un processus de résistance, cela a une importance énorme. Et cela a fonctionné comme cadre théorique.</p></br><p>Pour ce qui est de la participation citoyenne, il y a eu beaucoup de monde, il y a eu quelques articles dans les journaux, on en a parlé… Bien sûr, nombre de ces séminaires n’étaient pas simples, mais ils ont représenté un moment de discussion et beaucoup de personnes ont participé. Lors des conférences matinales, qui étaient pensées comme des moments d’étude, hier, vendredi matin, il y avait 150-160 personnes engagées dans les trois séminaires, ce matin, samedi, une centaine. Cela signifie qu’environ 250 personnes ont pensé aux communs avec un niveau technique plutôt avancé. Et puis on a parlé de beaucoup d’autres choses aussi, dont l’« Area Tabasso bene comune ».</p></br><p>C’est clair qu’il faut trouver des équilibres, mais on fait ce qu’on peut, c’était une première édition et on verra dans le futur. La suite</p></br><p>Dans l’idéologie de la modernité je refuse l’idée de l’obligation de résultat, l’important c’est le processus. Cette idée du résultat est un peu phallique, ce qui m’intéresse c’est le processus qui conduit au résultat. Ce festival est une partie d’un chemin, qui m’occupe complètement et qui occupe d’autres personnes aussi, qui est le chemin qui doit conduire à l’incendie du grand tas de bois mouillé qu’est le capitalisme, qui peut être incendié mais en s’y prenant de différentes façons. Si tu essayes d’incendier un tas de bois mouillé à partir d’un seul endroit tu n’y arriveras jamais, si tu t’y mets de différents endroits tu y arrives. Comme on ne sait pas quel pourrait être l’endroit le plus adapté, moi, de façon peut-être désordonnée, j’essaye à chaque fois que je peux et d’où je peux. Si chacun fait de même, ensemble, on construit un chemin d’émancipation, et cela serait très beau à mon avis.</p></br><h3><span id="La_dimension_internationale" class="mw-headline">La dimension internationale</span></h3></br><p>Il a été très important d’avoir avec nous le réseau francophone, les camarades des Balkans, des gens comme Bollier, très actif aux Etats Unis, des personnes venues de l’Allemagne, etc… Et pas que des activistes, par exemple des personnes de la European Cultural Foundation qui ont aussi soutenu ce festival et ont été, comme d’habitude, très éclairés. Donc il y a eu des premiers pas. Bien sûr, s’il fallait organiser des états généraux des communs en Europe on pourrait les faire mais il faudrait des ressources, un lieu un peu plus central que Chieri. On pourrait imaginer les mettre en place, mais pour le moment on a fait ce qu’on était en mesure de faire dans ce contexte.</p></br><h3><span id="Que_peut_apporter_Chieri_dans_un_contexte_international_?"></span><span id="Que_peut_apporter_Chieri_dans_un_contexte_international_.3F" class="mw-headline">Que peut apporter Chieri dans un contexte international ?</span></h3></br><p>Chieri, dans ce processus, amène une pratique et une expérimentation, le dépassement d’une fermeture culturelle et intellectuelle plutôt forte qui était là et que l’on a essayé de faire sauter avec ce festival. La politique de la représentativité n’a pas encore été comprise : je perdrai probablement mon poste de maire adjoint suite à ce festival, malgré le succès, à cause des polémiques… mais ça a donné des résultats. Ça a démontré que, dans n’importe quel contexte, il est possible de faire passer la discussion sur les biens communs. Je pense qu’à Chieri aujourd’hui beaucoup de personnes savent ce que sont les biens communs, ou en tout cas en ont entendu parler.</p></br><p>À chaque action correspond une réaction. Il y a des réactions qu’il vaut la peine de contraster et d’autres non. Je ne sais pas si ça en vaut la peine ici, ça dépend des capacités évolutives d’un chemin politique. Chacun n’a qu’une vie, je mène une lutte politique qui n’est pas locale, c’est une lutte politique pour les communs. Ici comme à Naples, qui sont les deux expériences d’administrateur public que j’ai eues, j’ai laissé une marque culturelle, beaucoup de monde a changé sa façon de voir les organisations hiérarchico-administratives suite au passage des biens communs et du travail que l’on a mené dans ces contextes. Et puis est-ce que ça vaut la peine de résister ? Ça dépend, peut-être que si on résistait on pourrait rester, mais ça dépend pour quoi faire. C’est un match politique ouvert. Nous referons sans doute le festival, ici ou ailleurs, à un moment ou un autre. Dans combien de temps ? On verra, on est libre. Si la formule a marché ça on le comprendra après…</p></br><h3><span id="Ex_Tabasso,_friche_et_charte_des_communs"></span><span id="Ex_Tabasso.2C_friche_et_charte_des_communs" class="mw-headline">Ex Tabasso, friche et charte des communs</span></h3></br><p>Cet endroit est une ancienne filature de coton qui a du fermer suite à la mondialisation, du jour au lendemain. L’endroit a été abandonné puis racheté par la mairie dans une opération visionnaire et en dépensant un peu de sous. La mairie a essayé ensuite d’en faire un project financing, elle voulait le transformer en un lieu avec un cinéma, un supermarché et des parkings, en le détruisant et le reconstruisant. Heureusement, le project financing a échoué à cause de la crise, et maintenant se pose la question de ce qu’on peut en faire. Par exemple, au cours de cette première année de mon mandat électoral, j’ai constaté que l’Area Tabasso avait de fait été déclarée bien commun par la population de Chieri, avec des pratiques, un comité qui s’est mis en place, des discussions… C’est un lieu important dans l’imaginaire des gens du coin… et si tu y penses ça ne peux être qu’ainsi pour les citoyens de Chieri. C’est une construction de 33000m2, énorme, très belle, on pourrait y faire beaucoup de choses, une partie de leur vie est liée à ce lieu, c’est leur histoire, le textile est très lié aux conditions de cette ville, donc c’est un endroit idéal…</p></br><p>Je dois dire (en parlant en tant que camarade et non en tant que maire-adjoint) que dans la plupart des autres contextes ce lieu aurait déjà été occupé. Ça aurait été une belle occasion d’occuper un lieu en ayant une administration qui parle de biens communs, on aurait pu voir quelle était la dynamique réelle sous-jacente et quelle part j’aurais pu jouer dans ce sens. Si on pense à une autre expérience comme celle du Colorificio (ancienne usine de peinture) à Pise, c’est une zone plus petite et moins belle que celle-ci, elle a été occupée en très peu de temps et a commencé à revivre. Ici, depuis un an que l’on en parle, aujourd’hui, pour un grand nombre d’habitants de Chieri, c’est la première fois qu’ils ont eu l’intérêt de venir voir et qu’ils sont rentrés, grâce à l’organisation de cette promenade. Cela démontre le type de tissu social existant à Chieri.</p></br><p>Ce festival a ouvert cet espace aux citoyens. Il a ré-ouvert aussi le Bastione della mina où se tiennent ce soir des performances, il y en a une magnifique où l’on va voir les étoiles tous ensemble. C’est un lieu magnifique, public, fermé depuis des années, personne n’y rentrait plus et nous l’avons ré-ouvert pour le festival. On a fait un pacte de partage avec un de mes amis qui s’est occupé de l’ouvrir, qui l’a nettoyé et remis aux normes. La population de Chieri sait maintenant qu’il y a un parc là, qu’elle ne connaissait pas avant. C’est un endroit émouvant de beauté. Chieri n’est pas une belle ville, elle a des côtés très beaux dans un tissu urbain qui a été transformé brutalement par un développement très extractif, il y a des grands immeubles très moches juste à côté de belles constructions du moyen âge. Ce Bastione est une forteresse médiévale qui défendait la ville, et il y a un parc magnifique à l’intérieur. La cour de la mairie, où nous avons fait l’ouverture du festival, est normalement le parking où se garent les employés et c’est un endroit très beau, et la partie devant la mairie c’est normalement l’endroit où on fait la queue pour payer les amendes…</p></br><h3><span id="Le_règlement_:_un_moyen_pour_étudier_un_projet_pour_l’Area_Tabasso"></span><span id="Le_r.C3.A8glement_:_un_moyen_pour_.C3.A9tudier_un_projet_pour_l.E2.80.99Area_Tabasso" class="mw-headline">Le règlement : un moyen pour étudier un projet pour l’Area Tabasso</span></h3></br><p>Le règlement prévoit déjà un avis pour la constitution d’une entité que l’on souhaite voir devenir l’entité de référence pour cet endroit. Si je restais maire-adjoint je soignerais en particulier l’interprétation du règlement, il y a toujours un risque que les règlements soient appliqués d’une façon détournée… Mais si on arrivait à mettre en place une entité autonome, partagée, avec des processus délibératifs de type démocratique, inclusive et non-verticale, cette entité deviendrait la titulaire de l’Area Tabasso et déciderait de ce qui se passe ici, ce qui est quelque chose d’énorme qui ne s’est jamais produit auparavant. Évidemment, il est très difficile de mettre en place cette entité, nous avons mis à disposition un espace public où un groupe de personnes se rencontre tous les mardis, c’est toujours un peu les mêmes mais ce sont eux qui ont organisé tout ça. L’idée est de commencer en transformant le lieu en un espace ouvert, une sorte de place couverte, en faisant les travaux minimum nécessaires pour garantir la sécurité du lieu et que ce soit peu coûteux. Ça serait un endroit où l’on puisse mettre 700 chaises et une scène pour faire des spectacles, y faire du skate, du parkour, du sport, ce qu’on veut… Ici il fait très froid l’hiver, donc avoir un endroit couvert comme celui-ci peut être utile.</p></br><h3><span id="Ne_pas_perdre_de_vue_la_dimension_festive_des_biens_communs" class="mw-headline">Ne pas perdre de vue la dimension festive des biens communs</span></h3></br><p>As-tu jamais essayé de récolter des cerises ? C’est un travail chiant. Au temps des biens communs les paysans récoltaient les cerises tous ensemble, en un jour, en faisant la fête des cerises. Donc, une même activité qui faite tout seul devient l’un des travaux les plus aliénants et ennuyeux qui existent, si faite dans un cadre festif devient une belle chose. On récolte les cerises tous ensemble, on moissonne tous ensemble, et ça devient un travail qui se transforme grâce à la dimension festive. La dimension festive pour les communs est fondamentale parce que tu peux faire la révolution avec le visage triste, tu peux essayer d’être révolutionnaire d’une façon sérieuse ou pensive, ou tu peux faire une révolution en riant. Et l’une des choses que l’on a appris c’est qu’on ne fait pas de révolution si on ne s’amuse pas. Donc oui, la dimension festive est incroyablement importante.</p></br><p>Ici il y aura la place couverte, si on la fait, de là bas jusqu’ici. Et ici c’est un théâtre naturel, il n’y aurait qu’à creuser là, ici tu mets les gradins, là-bas tu mets les écrans, et c’est un théâtre. Avec très peu tu peux imaginer de mettre une structure en bois et en faire une vraie salle de théâtre, dont on a un besoin dramatique dans cette petite ville.</p></br><p>Ça, ça appartient à tous les habitants de Chieri. Du fait de l’avoir ouvert, les gens maintenant se disent « ça c’est à nous ! à notre communauté, on peut construire de la cohésion, en travaillant dur et en investissant de l’argent dedans, mais en ayant un projet commun ». Et le processus pour définir cette vision commune devient un processus démocratique. Ce qui m’intéresserait, mais je ne sais pas si je vais y arriver, c’est de prendre tout ça et de le faire devenir un bien commun d’un point de vue juridique. Que ça ne soit plus public, que ça ne dépende plus de qui a gagné l’élection municipale, que ça ne dépende plus du fait qu’il y ait un maire praticien des biens communs, un maire du Parti démocrate ou un maire du PDL, mais que ça devienne un bien commun pour toujours, que ça devienne une fondation dans l’intérêt des générations futures, que ça devienne un Community Land Trust, que ça devienne une structure juridique différente, nouvelle, complètement autonome par rapport à la machine politique.</p></br><p>Le règlement permet de faire des pas dans ce sens. Évidemment il faut aussi une volonté politique, qui ne sera jamais accordée si le mouvement ne devient pas suffisamment fort autour de tout ça. Les luttes pour l’émancipation ne peuvent jamais être imposées d’en haut. Si socialement, dans cette petite ville, dans cette population, il y a une envie de lutter afin que ce lieu devienne une expérimentation au niveau international, les conditions sont déjà là pour pouvoir le faire et nous les avons construites également d’un point de vue juridique. Si cette volonté politique de la base n’est pas là, il y aura une volonté politique d’en haut, mais je doute fortement qu’elle accepte de se priver d’un bien d’une aussi grande valeur.</p></br><h3><span id="Quelles_convergences_entre_loi_et_pratiques_autour_des_communs_?"></span><span id="Quelles_convergences_entre_loi_et_pratiques_autour_des_communs_.3F" class="mw-headline">Quelles convergences entre loi et pratiques autour des communs ?</span></h3></br><p>En ce qui concerne le contexte de Chieri, jusqu’ici la partie légale est en avance par rapport à la partie sociale, qui n’est pas encore là. Il y a du mouvement autour de ça, je ne sais pas si c’est un mouvement structurellement relevant des communs, ni quels intérêts il y a derrière, mais c’est un processus, donc on verra bien. Ce que je sais c’est qu’il y a du scepticisme du côté électoral, donc on verra, c’est une bataille politique. Mais la partie légale est prête : on peut maintenant suivre un chemin légal pour arriver à ce que l’Area Tabasso soit un bien commun pour toujours. C’est déjà en place, on va voir si on peut remplir ce cadre légal. La loi est juste un contenant, tout dépend de ce que tu mets dedans.</p></br><p>D’une façon plus générale : la relation entre loi et mouvements sociaux est extrêmement compliquée. Je ne suis qu’un juriste, pas un philosophe, donc je ne sais pas vraiment comment faire abstraction de ça. Je me considère comme la preuve vivante du fait qu’on peut être juriste et praticien des biens communs en même temps. Tu peux être juriste et raisonner dans le cadre mental de la loi, qui se développe d’une façon très traditionnelle : s’il faut aller aux tribunaux, je vais aux tribunaux… Mais en même temps j’essaie d’être aux côtés des personnes qui essayent de se battre pour quelque chose et de prendre part à ces luttes, et de comprendre que la loi est là pour les citoyens et essayer de l’interpréter, donc je crois que c’est possible…</p></br><p>Nous avons une classe de juristes qui est prête à travailler dans ce sens, ils ne sont pas nombreux mais ça sera sans doute le cas pour les plus jeunes. Et quelques autres fous plus âgés… même plus âgés que moi !</p></br><p> </p>les citoyens et essayer de l’interpréter, donc je crois que c’est possible…</p> <p>Nous avons une classe de juristes qui est prête à travailler dans ce sens, ils ne sont pas nombreux mais ça sera sans doute le cas pour les plus jeunes. Et quelques autres fous plus âgés… même plus âgés que moi !</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires !</h2></br></br></br></br><blockquote class="wp-block-quote"><p>L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021</p></blockquote></br></br></br></br><figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure></br></br></br></br><p>Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-<br>tendre notre propre voix.</p></br></br></br></br><p>A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…</p></br></br></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><p>A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).</p></br><p>Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.</p></br><p>Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).</p></br><p>Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.</p></br><p>A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.<br />Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p></br><p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p> <p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires !</h2></br></br></br></br><blockquote class="wp-block-quote"><p>L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021</p></blockquote></br></br></br></br><figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure></br></br></br></br><p>Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-<br>tendre notre propre voix.</p></br></br></br></br><p>A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…</p></br></br></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><p>A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).</p></br><p>Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.</p></br><p>Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).</p></br><p>Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.</p></br><p>A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.<br />Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p></br><p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p> <p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p lang="fr-CA"><b>Au cours de<p lang="fr-CA"><b>Au cours des dernières années, la notion de communs a été placée sur le devant de la scène. Ce terme est devenu le marqueur d’une volonté de changer la société en poussant pour davantage de démocratie et de participation citoyenne dans les affaires publiques. Ce changement est porté notamment par l’intuition qu’un nouveau type de communs, les communs urbains, constitue un enjeu politique clé de la production de l’espace public.</b></p></br><p><span lang="fr-CA">Nous devons à des chercheurs engagés comme </span><span lang="fr-CA">D. </span><span lang="fr-CA">Harvey, </span><span lang="fr-CA">C. </span><span lang="fr-CA">Vercelone et </span><span lang="fr-CA">S. </span><span lang="fr-CA">Rodotà le dépassement d’une vision naturaliste des biens communs, qui s’intéressait principalement à la gestion des ressources à l’intérieur d’un groupe d’individus déterminé. Ils ont mis en lumière l’importance primordiale </span><span lang="fr-CA">du processus de</span><span lang="fr-CA"> mise en commun (« commoning ») </span><span lang="fr-CA">dans la transformation </span><span lang="fr-CA">d’un bien ou d’un service, public ou privé, </span><span lang="fr-CA">en</span><span lang="fr-CA"> commun. Ce qui importe, ce ne sont pas les caractéristiques intrinsèques </span><span lang="fr-CA">de l’objet mis en </span><span lang="fr-CA">partage</span><span lang="fr-CA">, mais </span><span lang="fr-CA">bien</span><span lang="fr-CA"> le processus qui génère et modifie son statut et la manière dont il est utilisé </span><span lang="fr-CA">et perçu par les acteurs. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">es </span><span lang="fr-CA">communs urbains entraînent </span><span lang="fr-CA">ainsi </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">conséquences </span><span lang="fr-CA">sur les plans </span><span lang="fr-CA">social, culturel et politique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">À </span><span lang="fr-CA">cet égard, l</span><span lang="fr-CA">e </span><span lang="fr-CA">processus de constitution de</span><span lang="fr-CA">s communs urbains questionne ce qu’on entend par territoire. Les communs urbains transcendent les échelles de territoires qui sont habituellement considérées comme un emboîtent du local, dans le national, et l’international.</span> <span lang="fr-CA">Si l’action apparaît toujours ancrée « quelque part », </span><span lang="fr-CA">elle est soutenue par les dynamiques </span><span lang="fr-CA">propres à l’</span><span lang="fr-CA">économie de la connaissance, les </span><span lang="fr-CA">pratiques de </span><span lang="fr-CA">pairs à pairs (P2P) et les mécanismes d’intelligence collective.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">Les communs urbains </span><span lang="fr-CA">apparaissent </span><span lang="fr-CA">comme un projet politique qui poursuit et renforce les luttes antérieures pour l’essor des communs : mouvement pour la culture et la connaissance libre, mouvement pour l’eau bien commun, les premiers à se penser comme mouvement des communs, mais aussi les mouvements pour l’écologie, ou le bien être. </span><span lang="fr-CA"> Ils offrent un référentiel pour appréhender le territoire à partir de cette complexité globale,</span><span lang="fr-CA"> une </span><span lang="fr-CA">alternati</span><span lang="fr-CA">ve</span><span lang="fr-CA"> puissante au narratif du capitalisme néolibéral qui se prétend hégémonique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Dans ses actions des dernières années, R</span><span lang="fr-CA">emix </span><span lang="fr-CA">s’est affirmée comme l’un des lieux au croisement des dynamiques qui animent le mouvement des communs en France, en Europe et dans la </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">rancophonie. Le collectif </span><span lang="fr-CA">s’est</span><span lang="fr-CA"> engagé de longue date </span><span lang="fr-CA">dans </span><span lang="fr-CA">un travail </span><span lang="fr-CA">de collaboration</span><span lang="fr-CA"> avec </span><span lang="fr-CA">les chercheurs de différentes disciplines et les militants de différents secteur</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">afin de co-construire</span><span lang="fr-CA"> des outils pour développer la culture des communs et </span><span lang="fr-CA">pour promouvoir </span><span lang="fr-CA">l’ingénierie de politiques fondées sur les communs. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">En effet, l</span><span lang="fr-CA">a culture des communs </span><span lang="fr-CA">naît et </span><span lang="fr-CA">se nourrit </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA">s pratiques et des connaissances sur les communs, les commoners et </span><span lang="fr-CA">plus généralement </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">c</span><span lang="fr-CA">e mouvement </span><span lang="fr-CA">dans la société</span><span lang="fr-CA">. Les notions et les définitions des communs ont évolué au cours de la décennie, plaçant à coté d’une description fine des mécanismes de </span><span lang="fr-CA">gestion, une vision holistique des communs qui redessine une </span><span lang="fr-CA">figure du commoner et </span><span lang="fr-CA">déploie un</span><span lang="fr-CA"> vocabulaire </span><span lang="fr-CA">nouveau de l’action collective</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces perspectives sont explorées par Remix à travers les démarche</span><span lang="fr-CA">s de l’éc</span><span lang="fr-CA">ole des communs et d</span><span lang="fr-CA">e l</span><span lang="fr-CA">’art de l’en-commun. </span><span lang="fr-CA">Nous mettons en lumière l’importance du </span><span lang="fr-CA">partage de l</span><span lang="fr-CA">’expérience acquise </span><span lang="fr-CA">dans le </span><span lang="fr-CA">groupe </span><span lang="fr-CA">à travers la pratique du commoning</span><span lang="fr-CA">. Les communs, </span><span lang="fr-CA">quelque soit leur domaine</span><span lang="fr-CA">, sont des espaces, ou des actions, dans lesquelles nous co-produisons, nous partageons et nous transformons </span><span lang="fr-CA">la connaissance </span><span lang="fr-CA">qui nous est essentielle pour répondre à nos besoins et </span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">xercer nos droits. </span><span lang="fr-CA">Cette connaissance s’étend à l’expérience vécue et </span><span lang="fr-CA">se </span><span lang="fr-CA">constitue </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA"> « modes de faire </span><span lang="fr-CA">ensemble</span><span lang="fr-CA"> » partagés, </span><span lang="fr-CA">construits pas à pas dans les pratiques de production et de reproduction de la communauté</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour poursuivre cette démarche, </span><span lang="fr-CA">Remix documente et diffuse largement les pratiques en structurant l’information pour qu’elle devienne un véritable levier d’apprentissage et de transformation sociale par les communs. </span><span lang="fr-CA">Ce projet est adossé à nos travaux plus anciens sur le vocabulaire des communs élaboré à partir de l’analyse des pratiques et des recherches académiques. Celui-ci </span><span lang="fr-CA">s’enrichit</span><span lang="fr-CA"> de </span><span lang="fr-CA">nouvelles</span><span lang="fr-CA"> collaborations </span><span lang="fr-CA">avec des partenaires </span><span lang="fr-CA">en Europ</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA"> autour </span><span lang="fr-CA">de la mise en œuvre d’outils</span><span lang="fr-CA"> de web sémantique </span><span lang="fr-CA">et de la cartographie des alternatives et aussi de l</span>’exploration des patterns (modèles) de commoning à l’occasion de la traduction en français de l’ouvrage de Silke Helfrich et David Bollier (Fair, Free and Alive. The Insurgent Power of the Commons).</p></br><p><span lang="fr-CA">À</span> <span lang="fr-CA">plus</span><span lang="fr-CA"> long terme, nous travaillons à la </span><span lang="fr-CA"><b>reconnaissance d’une culture du partage et de la participation inclusive et émancipatrice</b></span><span lang="fr-CA">. Cette dimension de l’action de Remix est stratégique </span><span lang="fr-CA">parce qu’elle</span> <span lang="fr-CA">contribue à</span> <span lang="fr-CA">l’</span><span lang="fr-CA">émerge</span><span lang="fr-CA">nce</span> <span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">un récit </span><span lang="fr-CA">et d’un projet </span><span lang="fr-CA">partagé</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA"> sur les communs et </span><span lang="fr-CA">sur</span><span lang="fr-CA"> leur rôle comme alternative au capitalisme néolibéral. </span><span lang="fr-CA">On</span><span lang="fr-CA"> s’accorde à penser l</span><span lang="fr-CA">es communs </span><span lang="fr-CA">comme </span><span lang="fr-CA">une forme de résistance aux nouvelles « enclosures » du savoir, du vivant et des institutions d</span><span lang="fr-CA">e la protection sociale</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">S’ils sont une réaction aux pratiques prédatrices du </span><span lang="fr-CA">capitalisme, </span><span lang="fr-CA">ils incarnent </span><span lang="fr-CA">aussi </span><span lang="fr-CA">une alternative au monopole du binôme public-privé qui a </span><span lang="fr-CA">marqué l’âge du capitalisme industriel de son sceau. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">e projet </span><span lang="fr-CA">des communs </span><span lang="fr-CA">ne pourrait se développer sans un fondement culturel puissant </span><span lang="fr-CA">qui revisite notre conception de l’action publique pour en faire un espace de co-production de normes et de politiques dans lequel la société civile fait sa part. </span><span lang="fr-CA">C’est pourquoi Remix au cours de la décennie à venir s’attachera à une transformation de la culture des acteurs publics. </span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L’identification, le recueil </b></span><span lang="fr-CA"><b>et l’invention </b></span><span lang="fr-CA"><b>des mécanismes qui </b></span><span lang="fr-CA"><b>forme</b></span><span lang="fr-CA"><b>nt</b></span><span lang="fr-CA"><b> l’ingénierie des communs </b></span><span lang="fr-CA">est </span><span lang="fr-CA">le </span><span lang="fr-CA">troisième</span><span lang="fr-CA"> axe de travail à long terme de Remix. </span><span lang="fr-CA">Les politiques publiques sont aujourd’hui enserrées dans le carcan d’un État largement dominé par le projet du capitalisme néo-libéral. Les communs doivent passer du discours aux actes </span><span lang="fr-CA">et entamer la reconquête de l’État</span><span lang="fr-CA">. La mise en lumière des outils et des mécanismes existants dans le domaine juridico-économique est un</span><span lang="fr-CA">e nécessité</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs. Les exemples sont nombreux et parfois illustrés par des initiatives connues du grand public : fiducie foncière, propriété d’usage, licences obligatoire</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA">, marchés régionaux de circuits courts, comptabilités, partenariat public-com</span><span lang="fr-CA">mun</span><span lang="fr-CA">, </span><span lang="fr-CA">etc.</span> <span lang="fr-CA">Ces exemples </span><span lang="fr-CA">démontrent qu’il existe un ensemble de propositions, d’expériences et d’outils pour </span><span lang="fr-CA">construire et </span><span lang="fr-CA">conduire des politiques de commu</span><span lang="fr-CA">ns</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Au vue des dynamiques de la recherche action dans ce domaine, nul doute que d</span><span lang="fr-CA">’autres seront développées</span> <span lang="fr-CA">au cours des prochaines années. </span><span lang="fr-CA">Nous attendons des années à venir une multiplication de l’implantation de ces dispositifs et l’émergence d’une force structurée qui soutiendra cette dynamique comme cela s’est vu dans le domaine du logiciel libre par exemple. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Le rôle de Remix </span><span lang="fr-CA">sera </span><span lang="fr-CA">de </span><span lang="fr-CA"><b>faire connaître ces initiatives et leurs mises en </b></span><span lang="fr-CA"><b>pratique </b></span><span lang="fr-CA"><b>et</b></span><b> </b><span lang="fr-CA"><b>d’</b></span><span lang="fr-CA"><b>accompagner leur </b></span><span lang="fr-CA"><b>transform</b></span><span lang="fr-CA"><b>ation en </b></span><span lang="fr-CA"><b>propositions politiques </b></span><span lang="fr-CA"><b>qui pourront être portées dans la sphère publique</b></span><span lang="fr-CA">. C’est ce qui a été commencé avec </span><span lang="fr-CA">la série de dossiers « C</span><span lang="fr-CA">ahier</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">olitiques des communs », dont le premier à été élaboré à l’occasion de la campagne des élections municipales. Deux nouveaux cahiers sont en projets : l’un sur la « </span><span lang="fr-CA">S</span><span lang="fr-CA">anté </span><span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">ublique </span><span lang="fr-CA">en commun » </span><span lang="fr-CA">et l’autre sur « </span><span lang="fr-CA">É</span><span lang="fr-CA">conomie et </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">inance </span><span lang="fr-CA">en commun »</span><span lang="fr-CA">. Ces deux nouvelles publications </span><span lang="fr-CA">entendent </span><span lang="fr-CA">montrer le potentiel des communs pour traiter de questions transversales (la santé) et pour outiller des problématiques macro (l’économie et la finance). </span><span lang="fr-CA">La pénétration de ces propositions dans les milieux des collectivités sera d’autant plus importante qu’elles seront l’objet d’un travail collaboratif avec les militants pour les communs originaires des différents pays permettant de prendre en compte les différences de cultures juridiques, d’accompagner leur mise en place </span><span lang="fr-CA">dans des milieux divers et de faire connaître les expériences</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">L’</span><span lang="fr-CA">un des enjeux </span><span lang="fr-CA">critiques</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs et </span><span lang="fr-CA">pour</span><span lang="fr-CA"> Remix </span><span lang="fr-CA">consiste</span> <span lang="fr-CA"><b>à rendre tangibles l</b></span><span lang="fr-CA"><b>a place</b></span><span lang="fr-CA"><b> de l’économie des communs jusqu’ici invisibilisés</b></span><span lang="fr-CA"> par la distinction entre économie formelle et informelle. Remix est engagé dans les projets de recherche action conduits par AAA </span><span lang="fr-CA">autour de des agrocités et de R’urban.</span> <span lang="fr-CA">E</span><span lang="fr-CA">n collaboration avec </span><span lang="fr-CA">la chercheure australienne</span><span lang="fr-CA"> K. Gibson, </span><span lang="fr-CA">ces travaux</span><span lang="fr-CA"> conduiront à terme à l’élaboration de calculateurs capables de mettre en évidence </span><span lang="fr-CA">l’ampleur et la portée de </span><span lang="fr-CA">cette économie </span><span lang="fr-CA">invisible</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de la démarche, pionnière de </span><span lang="fr-CA">R</span><span lang="fr-CA">emix, d’analyse des outils juridiques (</span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">chartes des communs </span><span lang="fr-CA">urbains</span><span lang="fr-CA">) commencé en 2015 </span><span lang="fr-CA">sur lesquels il est possible de s’appuyer pour penser la gouvernance de complexes de commoning</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">A </span><span lang="fr-CA">terme, nous espérons contribuer à la multiplication des </span><span lang="fr-CA">méthodes, outils et indicateurs </span><span lang="fr-CA">qui permettront de faire reconnaître les évaluations en </span><span lang="fr-CA">triple bottom line </span><span lang="fr-CA">par les institutions publiques. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour conduire ces démarches, </span><span lang="fr-CA"><b>Remix mobilise les militants et les chercheurs autour de projets </b></span><span lang="fr-CA"><b>opérationnels </b></span><span lang="fr-CA">qui font vivre l’expérience du commoning en même temps qu’ils dotent le mouvement des communs de nouveaux outils méthodologiques et techniques</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Formats de rencontres (Appel en commun, Commons Camp, …) de publication collective (Dossier Remix, Cahiers Politiques des communs, Horizons communs, ..) Outils de co-gestion des resources (budget ouverts) multinguisme (FSMET commons, Commons camp, meet.coop) sont des outils originaux co-construits que l’on voit </span><span lang="fr-CA">être </span><span lang="fr-CA">réappropriés par les acteurs des mouvements sociaux qui gravitent autour de Remix. </span><span lang="fr-CA">Dans la continuité de cette dynamique, Remix poursuivra le </span><span lang="fr-CA">développement d’une </span><span lang="fr-CA">infrastructure </span><span lang="fr-CA">partagée </span><span lang="fr-CA">des communs basée sur le</span><span lang="fr-CA">s modèles de la fédération (F</span><span lang="fr-CA">ediverse</span><span lang="fr-CA">) et </span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">plateformes coopérative</span><span lang="fr-CA">s dont les premières briques sont le</span><span lang="fr-CA"> konbit </span><span lang="fr-CA">numérique et</span><span lang="fr-CA"> meet.coop. </span><span lang="fr-CA">Remix </span><span lang="fr-CA"> recherche</span><span lang="fr-CA">ra</span> <span lang="fr-CA">les conditions d’une </span><span lang="fr-CA">fédération inclusive des acteurs </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">médias sur les communs pour ouvrir un espace communicatio</span><span lang="fr-CA">n</span><span lang="fr-CA">/computationnel </span><span lang="fr-CA">au service des projets et du mouvement des communs </span><span lang="fr-CA">basé </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">des va</span><span lang="fr-CA">l</span><span lang="fr-CA">eurs </span><span lang="fr-CA">de s</span><span lang="fr-CA">ouveraineté numérique, </span><span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">écologique </span><span lang="fr-CA">et d’éthique.</span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L</b></span><span lang="fr-CA"><b>es initiatives </b></span><span lang="fr-CA"><b>de Remix </b></span><span lang="fr-CA"><b>sont aussi le terrain privilégié pour constituer des alliances </b></span><span lang="fr-CA">au sein des mouvements sociaux </span><span lang="fr-CA">avec les acteurs engagés dans la redéfinition de l’espace public (Lieux intermédiaires, Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p></br><p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p> Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p> <p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p> <p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p> <p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p lang="fr-CA"><b>Au cours de<p lang="fr-CA"><b>Au cours des dernières années, la notion de communs a été placée sur le devant de la scène. Ce terme est devenu le marqueur d’une volonté de changer la société en poussant pour davantage de démocratie et de participation citoyenne dans les affaires publiques. Ce changement est porté notamment par l’intuition qu’un nouveau type de communs, les communs urbains, constitue un enjeu politique clé de la production de l’espace public.</b></p></br><p><span lang="fr-CA">Nous devons à des chercheurs engagés comme </span><span lang="fr-CA">D. </span><span lang="fr-CA">Harvey, </span><span lang="fr-CA">C. </span><span lang="fr-CA">Vercelone et </span><span lang="fr-CA">S. </span><span lang="fr-CA">Rodotà le dépassement d’une vision naturaliste des biens communs, qui s’intéressait principalement à la gestion des ressources à l’intérieur d’un groupe d’individus déterminé. Ils ont mis en lumière l’importance primordiale </span><span lang="fr-CA">du processus de</span><span lang="fr-CA"> mise en commun (« commoning ») </span><span lang="fr-CA">dans la transformation </span><span lang="fr-CA">d’un bien ou d’un service, public ou privé, </span><span lang="fr-CA">en</span><span lang="fr-CA"> commun. Ce qui importe, ce ne sont pas les caractéristiques intrinsèques </span><span lang="fr-CA">de l’objet mis en </span><span lang="fr-CA">partage</span><span lang="fr-CA">, mais </span><span lang="fr-CA">bien</span><span lang="fr-CA"> le processus qui génère et modifie son statut et la manière dont il est utilisé </span><span lang="fr-CA">et perçu par les acteurs. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">es </span><span lang="fr-CA">communs urbains entraînent </span><span lang="fr-CA">ainsi </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">conséquences </span><span lang="fr-CA">sur les plans </span><span lang="fr-CA">social, culturel et politique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">À </span><span lang="fr-CA">cet égard, l</span><span lang="fr-CA">e </span><span lang="fr-CA">processus de constitution de</span><span lang="fr-CA">s communs urbains questionne ce qu’on entend par territoire. Les communs urbains transcendent les échelles de territoires qui sont habituellement considérées comme un emboîtent du local, dans le national, et l’international.</span> <span lang="fr-CA">Si l’action apparaît toujours ancrée « quelque part », </span><span lang="fr-CA">elle est soutenue par les dynamiques </span><span lang="fr-CA">propres à l’</span><span lang="fr-CA">économie de la connaissance, les </span><span lang="fr-CA">pratiques de </span><span lang="fr-CA">pairs à pairs (P2P) et les mécanismes d’intelligence collective.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">Les communs urbains </span><span lang="fr-CA">apparaissent </span><span lang="fr-CA">comme un projet politique qui poursuit et renforce les luttes antérieures pour l’essor des communs : mouvement pour la culture et la connaissance libre, mouvement pour l’eau bien commun, les premiers à se penser comme mouvement des communs, mais aussi les mouvements pour l’écologie, ou le bien être. </span><span lang="fr-CA"> Ils offrent un référentiel pour appréhender le territoire à partir de cette complexité globale,</span><span lang="fr-CA"> une </span><span lang="fr-CA">alternati</span><span lang="fr-CA">ve</span><span lang="fr-CA"> puissante au narratif du capitalisme néolibéral qui se prétend hégémonique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Dans ses actions des dernières années, R</span><span lang="fr-CA">emix </span><span lang="fr-CA">s’est affirmée comme l’un des lieux au croisement des dynamiques qui animent le mouvement des communs en France, en Europe et dans la </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">rancophonie. Le collectif </span><span lang="fr-CA">s’est</span><span lang="fr-CA"> engagé de longue date </span><span lang="fr-CA">dans </span><span lang="fr-CA">un travail </span><span lang="fr-CA">de collaboration</span><span lang="fr-CA"> avec </span><span lang="fr-CA">les chercheurs de différentes disciplines et les militants de différents secteur</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">afin de co-construire</span><span lang="fr-CA"> des outils pour développer la culture des communs et </span><span lang="fr-CA">pour promouvoir </span><span lang="fr-CA">l’ingénierie de politiques fondées sur les communs. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">En effet, l</span><span lang="fr-CA">a culture des communs </span><span lang="fr-CA">naît et </span><span lang="fr-CA">se nourrit </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA">s pratiques et des connaissances sur les communs, les commoners et </span><span lang="fr-CA">plus généralement </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">c</span><span lang="fr-CA">e mouvement </span><span lang="fr-CA">dans la société</span><span lang="fr-CA">. Les notions et les définitions des communs ont évolué au cours de la décennie, plaçant à coté d’une description fine des mécanismes de </span><span lang="fr-CA">gestion, une vision holistique des communs qui redessine une </span><span lang="fr-CA">figure du commoner et </span><span lang="fr-CA">déploie un</span><span lang="fr-CA"> vocabulaire </span><span lang="fr-CA">nouveau de l’action collective</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces perspectives sont explorées par Remix à travers les démarche</span><span lang="fr-CA">s de l’éc</span><span lang="fr-CA">ole des communs et d</span><span lang="fr-CA">e l</span><span lang="fr-CA">’art de l’en-commun. </span><span lang="fr-CA">Nous mettons en lumière l’importance du </span><span lang="fr-CA">partage de l</span><span lang="fr-CA">’expérience acquise </span><span lang="fr-CA">dans le </span><span lang="fr-CA">groupe </span><span lang="fr-CA">à travers la pratique du commoning</span><span lang="fr-CA">. Les communs, </span><span lang="fr-CA">quelque soit leur domaine</span><span lang="fr-CA">, sont des espaces, ou des actions, dans lesquelles nous co-produisons, nous partageons et nous transformons </span><span lang="fr-CA">la connaissance </span><span lang="fr-CA">qui nous est essentielle pour répondre à nos besoins et </span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">xercer nos droits. </span><span lang="fr-CA">Cette connaissance s’étend à l’expérience vécue et </span><span lang="fr-CA">se </span><span lang="fr-CA">constitue </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA"> « modes de faire </span><span lang="fr-CA">ensemble</span><span lang="fr-CA"> » partagés, </span><span lang="fr-CA">construits pas à pas dans les pratiques de production et de reproduction de la communauté</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour poursuivre cette démarche, </span><span lang="fr-CA">Remix documente et diffuse largement les pratiques en structurant l’information pour qu’elle devienne un véritable levier d’apprentissage et de transformation sociale par les communs. </span><span lang="fr-CA">Ce projet est adossé à nos travaux plus anciens sur le vocabulaire des communs élaboré à partir de l’analyse des pratiques et des recherches académiques. Celui-ci </span><span lang="fr-CA">s’enrichit</span><span lang="fr-CA"> de </span><span lang="fr-CA">nouvelles</span><span lang="fr-CA"> collaborations </span><span lang="fr-CA">avec des partenaires </span><span lang="fr-CA">en Europ</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA"> autour </span><span lang="fr-CA">de la mise en œuvre d’outils</span><span lang="fr-CA"> de web sémantique </span><span lang="fr-CA">et de la cartographie des alternatives et aussi de l</span>’exploration des patterns (modèles) de commoning à l’occasion de la traduction en français de l’ouvrage de Silke Helfrich et David Bollier (Fair, Free and Alive. The Insurgent Power of the Commons).</p></br><p><span lang="fr-CA">À</span> <span lang="fr-CA">plus</span><span lang="fr-CA"> long terme, nous travaillons à la </span><span lang="fr-CA"><b>reconnaissance d’une culture du partage et de la participation inclusive et émancipatrice</b></span><span lang="fr-CA">. Cette dimension de l’action de Remix est stratégique </span><span lang="fr-CA">parce qu’elle</span> <span lang="fr-CA">contribue à</span> <span lang="fr-CA">l’</span><span lang="fr-CA">émerge</span><span lang="fr-CA">nce</span> <span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">un récit </span><span lang="fr-CA">et d’un projet </span><span lang="fr-CA">partagé</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA"> sur les communs et </span><span lang="fr-CA">sur</span><span lang="fr-CA"> leur rôle comme alternative au capitalisme néolibéral. </span><span lang="fr-CA">On</span><span lang="fr-CA"> s’accorde à penser l</span><span lang="fr-CA">es communs </span><span lang="fr-CA">comme </span><span lang="fr-CA">une forme de résistance aux nouvelles « enclosures » du savoir, du vivant et des institutions d</span><span lang="fr-CA">e la protection sociale</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">S’ils sont une réaction aux pratiques prédatrices du </span><span lang="fr-CA">capitalisme, </span><span lang="fr-CA">ils incarnent </span><span lang="fr-CA">aussi </span><span lang="fr-CA">une alternative au monopole du binôme public-privé qui a </span><span lang="fr-CA">marqué l’âge du capitalisme industriel de son sceau. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">e projet </span><span lang="fr-CA">des communs </span><span lang="fr-CA">ne pourrait se développer sans un fondement culturel puissant </span><span lang="fr-CA">qui revisite notre conception de l’action publique pour en faire un espace de co-production de normes et de politiques dans lequel la société civile fait sa part. </span><span lang="fr-CA">C’est pourquoi Remix au cours de la décennie à venir s’attachera à une transformation de la culture des acteurs publics. </span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L’identification, le recueil </b></span><span lang="fr-CA"><b>et l’invention </b></span><span lang="fr-CA"><b>des mécanismes qui </b></span><span lang="fr-CA"><b>forme</b></span><span lang="fr-CA"><b>nt</b></span><span lang="fr-CA"><b> l’ingénierie des communs </b></span><span lang="fr-CA">est </span><span lang="fr-CA">le </span><span lang="fr-CA">troisième</span><span lang="fr-CA"> axe de travail à long terme de Remix. </span><span lang="fr-CA">Les politiques publiques sont aujourd’hui enserrées dans le carcan d’un État largement dominé par le projet du capitalisme néo-libéral. Les communs doivent passer du discours aux actes </span><span lang="fr-CA">et entamer la reconquête de l’État</span><span lang="fr-CA">. La mise en lumière des outils et des mécanismes existants dans le domaine juridico-économique est un</span><span lang="fr-CA">e nécessité</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs. Les exemples sont nombreux et parfois illustrés par des initiatives connues du grand public : fiducie foncière, propriété d’usage, licences obligatoire</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA">, marchés régionaux de circuits courts, comptabilités, partenariat public-com</span><span lang="fr-CA">mun</span><span lang="fr-CA">, </span><span lang="fr-CA">etc.</span> <span lang="fr-CA">Ces exemples </span><span lang="fr-CA">démontrent qu’il existe un ensemble de propositions, d’expériences et d’outils pour </span><span lang="fr-CA">construire et </span><span lang="fr-CA">conduire des politiques de commu</span><span lang="fr-CA">ns</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Au vue des dynamiques de la recherche action dans ce domaine, nul doute que d</span><span lang="fr-CA">’autres seront développées</span> <span lang="fr-CA">au cours des prochaines années. </span><span lang="fr-CA">Nous attendons des années à venir une multiplication de l’implantation de ces dispositifs et l’émergence d’une force structurée qui soutiendra cette dynamique comme cela s’est vu dans le domaine du logiciel libre par exemple. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Le rôle de Remix </span><span lang="fr-CA">sera </span><span lang="fr-CA">de </span><span lang="fr-CA"><b>faire connaître ces initiatives et leurs mises en </b></span><span lang="fr-CA"><b>pratique </b></span><span lang="fr-CA"><b>et</b></span><b> </b><span lang="fr-CA"><b>d’</b></span><span lang="fr-CA"><b>accompagner leur </b></span><span lang="fr-CA"><b>transform</b></span><span lang="fr-CA"><b>ation en </b></span><span lang="fr-CA"><b>propositions politiques </b></span><span lang="fr-CA"><b>qui pourront être portées dans la sphère publique</b></span><span lang="fr-CA">. C’est ce qui a été commencé avec </span><span lang="fr-CA">la série de dossiers « C</span><span lang="fr-CA">ahier</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">olitiques des communs », dont le premier à été élaboré à l’occasion de la campagne des élections municipales. Deux nouveaux cahiers sont en projets : l’un sur la « </span><span lang="fr-CA">S</span><span lang="fr-CA">anté </span><span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">ublique </span><span lang="fr-CA">en commun » </span><span lang="fr-CA">et l’autre sur « </span><span lang="fr-CA">É</span><span lang="fr-CA">conomie et </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">inance </span><span lang="fr-CA">en commun »</span><span lang="fr-CA">. Ces deux nouvelles publications </span><span lang="fr-CA">entendent </span><span lang="fr-CA">montrer le potentiel des communs pour traiter de questions transversales (la santé) et pour outiller des problématiques macro (l’économie et la finance). </span><span lang="fr-CA">La pénétration de ces propositions dans les milieux des collectivités sera d’autant plus importante qu’elles seront l’objet d’un travail collaboratif avec les militants pour les communs originaires des différents pays permettant de prendre en compte les différences de cultures juridiques, d’accompagner leur mise en place </span><span lang="fr-CA">dans des milieux divers et de faire connaître les expériences</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">L’</span><span lang="fr-CA">un des enjeux </span><span lang="fr-CA">critiques</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs et </span><span lang="fr-CA">pour</span><span lang="fr-CA"> Remix </span><span lang="fr-CA">consiste</span> <span lang="fr-CA"><b>à rendre tangibles l</b></span><span lang="fr-CA"><b>a place</b></span><span lang="fr-CA"><b> de l’économie des communs jusqu’ici invisibilisés</b></span><span lang="fr-CA"> par la distinction entre économie formelle et informelle. Remix est engagé dans les projets de recherche action conduits par AAA </span><span lang="fr-CA">autour de des agrocités et de R’urban.</span> <span lang="fr-CA">E</span><span lang="fr-CA">n collaboration avec </span><span lang="fr-CA">la chercheure australienne</span><span lang="fr-CA"> K. Gibson, </span><span lang="fr-CA">ces travaux</span><span lang="fr-CA"> conduiront à terme à l’élaboration de calculateurs capables de mettre en évidence </span><span lang="fr-CA">l’ampleur et la portée de </span><span lang="fr-CA">cette économie </span><span lang="fr-CA">invisible</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de la démarche, pionnière de </span><span lang="fr-CA">R</span><span lang="fr-CA">emix, d’analyse des outils juridiques (</span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">chartes des communs </span><span lang="fr-CA">urbains</span><span lang="fr-CA">) commencé en 2015 </span><span lang="fr-CA">sur lesquels il est possible de s’appuyer pour penser la gouvernance de complexes de commoning</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">A </span><span lang="fr-CA">terme, nous espérons contribuer à la multiplication des </span><span lang="fr-CA">méthodes, outils et indicateurs </span><span lang="fr-CA">qui permettront de faire reconnaître les évaluations en </span><span lang="fr-CA">triple bottom line </span><span lang="fr-CA">par les institutions publiques. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour conduire ces démarches, </span><span lang="fr-CA"><b>Remix mobilise les militants et les chercheurs autour de projets </b></span><span lang="fr-CA"><b>opérationnels </b></span><span lang="fr-CA">qui font vivre l’expérience du commoning en même temps qu’ils dotent le mouvement des communs de nouveaux outils méthodologiques et techniques</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Formats de rencontres (Appel en commun, Commons Camp, …) de publication collective (Dossier Remix, Cahiers Politiques des communs, Horizons communs, ..) Outils de co-gestion des resources (budget ouverts) multinguisme (FSMET commons, Commons camp, meet.coop) sont des outils originaux co-construits que l’on voit </span><span lang="fr-CA">être </span><span lang="fr-CA">réappropriés par les acteurs des mouvements sociaux qui gravitent autour de Remix. </span><span lang="fr-CA">Dans la continuité de cette dynamique, Remix poursuivra le </span><span lang="fr-CA">développement d’une </span><span lang="fr-CA">infrastructure </span><span lang="fr-CA">partagée </span><span lang="fr-CA">des communs basée sur le</span><span lang="fr-CA">s modèles de la fédération (F</span><span lang="fr-CA">ediverse</span><span lang="fr-CA">) et </span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">plateformes coopérative</span><span lang="fr-CA">s dont les premières briques sont le</span><span lang="fr-CA"> konbit </span><span lang="fr-CA">numérique et</span><span lang="fr-CA"> meet.coop. </span><span lang="fr-CA">Remix </span><span lang="fr-CA"> recherche</span><span lang="fr-CA">ra</span> <span lang="fr-CA">les conditions d’une </span><span lang="fr-CA">fédération inclusive des acteurs </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">médias sur les communs pour ouvrir un espace communicatio</span><span lang="fr-CA">n</span><span lang="fr-CA">/computationnel </span><span lang="fr-CA">au service des projets et du mouvement des communs </span><span lang="fr-CA">basé </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">des va</span><span lang="fr-CA">l</span><span lang="fr-CA">eurs </span><span lang="fr-CA">de s</span><span lang="fr-CA">ouveraineté numérique, </span><span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">écologique </span><span lang="fr-CA">et d’éthique.</span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L</b></span><span lang="fr-CA"><b>es initiatives </b></span><span lang="fr-CA"><b>de Remix </b></span><span lang="fr-CA"><b>sont aussi le terrain privilégié pour constituer des alliances </b></span><span lang="fr-CA">au sein des mouvements sociaux </span><span lang="fr-CA">avec les acteurs engagés dans la redéfinition de l’espace public (Lieux intermédiaires, Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p></br><p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p> Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p> <p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p> <p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p> <p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://bollier.org/bl<p><a href="http://bollier.org/blog/crds-common-learning-about-commons-through-play" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Article original de David Bollier</a></p></br><blockquote><p>Parce que les pratiques de mise en commun se confrontent à la culture marchande, elles sont fréquemment mal comprises. Quelle est la nature de ce processus de collaboration engagé autour d’objectifs partagés, peut-on se demander. Comment cela fonctionne-t-il, surtout lorsque de nombreuses industries souhaitent privatiser le contrôle des ressources ou empêcher la concurrence par l’action en commun ?</br></p></blockquote></br><p>Matthieu Rhéaume, un commoner et créateur de jeux qui vit à Montréal, a décidé qu’un jeu de cartes pourrait être un excellent véhicule pour faire connaître les communs. « C@rtes en Commun : un jeu de collaboration politique» est le résultat de ses efforts. « Ce jeu a un potentiel immense en associant le sens et le plaisir », m’a expliqué Matthieu. « Les gens peuvent jouer de façon décontractée tout en étant surpris par le méta-apprentissage [sur les communs] qui en résulte ».</p></br><p><iframe loading="lazy" title="Les communs en jeu ... de cartes" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/ISGk4-pf2Ww?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Tout a commencé lors du Forum social mondial (FSM) à Montréal en août 2016. Matthieu Rhéaume a proposé de saisir cette opportunité pour synthétiser les points de vue sur les communs des participants et d’utiliser les résultats pour développer le jeu de cartes. Il a persuadé la Fondation Charles Léopold Mayer et Gazibo, toutes deux basées en France, de soutenir le développement de ce jeu. Quelques cinquante commoners ont ainsi co-créé le jeu avec l’aide d’une petite équipe constituée pour l’occasion. (Le processus est décrit <a href="http://cartesencommun.cc/index.php?title=Documentation_sur_le_processus_de_cr%C3%A9ation" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a> )</p></br><p>En tant que concepteur de jeux, Matthieu Rhéaume s’est rendu compte que les jeux réussis et amusants doivent comporter une certaine « rhétorique procédurale » et récompenser les récits. Il avait apprécié de jouer à « Magic: The Gathering », un jeu de cartes multijoueur très populaire et se demandait à quoi ce jeu ressemblerait s’il était collaboratif.</p></br><p>Au FSM, Matthieu Rhéaume a demandé aux participants de partager leurs propres idées sur les biens communs en créant des cartes dans six catégories. Les quatre premières composent le groupe des « cartes communes », comportant des « ressources », des « cartes d’action », des « cartes de proje t» et des «cartes d’attitude ». Deux autres catégories de cartes, les cartes des « forces oppressives », avec des dos noirs, donnent au jeu son moteur, en ce qu’elles appliquent des « effets négatifs » à « l’arène politique » que représente le plateau du jeu. Les effets négatifs sont les « accaparements (enclosures) » et les « crises » contre lesquelles les commoners doivent répondre dans un temps limité en s’organisant collectivement.</p></br><p>Conçu pour être joué par deux à cinq joueurs, une partie dure habituellement entre 60 et 90 minutes. Le principe de base est assez simple pour être compris facilement, mais assez sophistiqué et complexe pour être imprévisible et intéressant. L’objectif principal du jeu est de « créer un contexte politique assez résilient pour défendre les communs contre les crises et les accaparements ». Les joueurs gagnent quand il n’y a plus de cartes des « forces oppressives » dans l’arène politique. Ils perdent s’il y a plus de cinq de ces cartes présentes sur le plateau.</p></br><p>Au dos des cartes des forces oppressives figure un conquistador avec une lance et un texte : « Je suis là pour prendre les communs ». Une des cartes de « forces oppressives », «Élection de Trump!», a pour effet de démobiliser chaque campagne en cours pour les communs. Une autre de ces cartes, « Old Inner Culture », interdit l’usage des cartes d’attitude (qui pourraient autrement aider la mise en commun). Une carte « Peur de l’inconnu » interdit aux joueurs de tirer de nouvelles cartes pendant un tour de table. En revanche, les cartes communes comportent des choses telles que les jardins urbains, les Premières nations, la décroissance et les médias indépendants. La série de cartes « Attitude » influe sur la capacité d’un joueur à coopérer.</p></br><p>Les participants au FSM ont contribué au jeu en proposant et illustrant 240 cartes, fournissant de nombreux exemples de la mise en commun et des accaparements. Pour produire la première version du jeu, Matthieu Rheaume, en a retenu 120 qu’il a fait imprimer. Cela lui a permis de tester le jeu C@rtes en commun (plus de 25 parties) et quatre itérations de conception, essayant de rapprocher le taux de réussite au jeu de 50 %. Les joueurs vont découvrir que la coopération devient de plus en plus complexe à mesure que de nouvelles variables sont introduites sur le plateau de jeu. Un livret décrit comment les joueurs peuvent rendre la partie encore plus difficile – en accélérant les phénomènes d’enclosure et en réduisant le temps de mobilisation de la société civile.</p></br><p>Matthieu Rhéaume reconnait que la première partie de C@rtes en commun peut être difficile, mais il a réalisé des vidéos accessibles en ligne pour aider les nouveaux joueurs à apprendre à jouer. (Voir cette <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5lr5Ohtn2sQ" target="_blank" rel="noopener noreferrer">vidéo d’introduction</a> qui présente le projet et ce tutoriel vidéo « <a href="https://www.youtube.com/watch?v=awK3Vft55LM" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comment jouer</a> »)</p></br><p>Matthieu Rhéaume souhaite améliorer le jeu – en réduisant le nombre de cartes trop spécifiquement rattachées au contexte du FSM, ou en uniformisant la langue des cartes (présentement en français et en anglais). Mais il se félicite déjà que le jeu aide à faire connaître aux joueurs la vision du monde des communs et à susciter des conversations plus approfondies à ce sujet. Suite à la plupart des parties, les joueurs réfléchissent sur ce qui s’est passé et racontent des histoires de collaborations réussies ou d’enclosures.</p></br><p>Le jeu a été publié en février 2017. Un lancement s’est déroulé en Europe, supervisé par Fréderic Sultan de Remix biens communs, et il y a maintenant près de 70 jeux C@rtes en commun en circulation [ aujourd’hui, plus d’une centaine].</p></br><p>Le lancement canadien du jeu aura lieu à Montréal le 11 mai à 17h30 à 20h30 au 5248, boulevard Saint-Laurent à Montréal. Pour vous inscrire à l’événement (gratuit), voici le lien – <a href="http://www.brownpapertickets.com/event/2932824">http://www.brownpapertickets.com/event/2932824</a>.</p></br><p>Le jeu, dans sa version actuelle, peut être acheté directement, à prix coûtant, via un distributeur commercial <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.thegamecrafter.com/</a>. Jusqu’au 31 mai, les québécois peuvent acquérir le jeu à moindre coût en s’inscrivant à une commande groupée sur cette <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfjXe9GOd2HLAXwz1S2-y0jiE1vxrPg2Z1fGti2cAEApWx0XQ/viewform?c=0&w=1&fbzx=-5456162131876975000">page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.</p></br><p>David Bollier</p>;page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.</p> <p>David Bollier</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://www.bollier.or<p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Original publication by David Bollier</a></p></br><p>Just released: a terrific 25-minute video overview of the commons as seen by frontline activists from around the world, “<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Commons in Political Spaces: For a Post-capitalist Transition</a>,” along with more than a dozen separate interviews with activists on the frontlines of commons work around the globe. The videos were shot at the World Social Forum in Montreal last August, capturing the flavor of discussion and organizing there.</p></br><p>A big thanks to Remix the Commons and Commons Spaces – two groups in Montreal, and to Alain Ambrosi, Frédéric Sultan and Stépanie Lessard-Bérubé — for pulling together this wonderful snapshot of the commons world. The overview video is no introduction to the commons, but a wonderfully insightful set of advanced commentaries about the political and strategic promise of the commons paradigm today.Frédéric Sultan of Remix the Commons</p></br><p>The overview video (“Les communs dans l’espace politique,” with English subtitles as needed) is striking in its focus on frontier developments: the emerging political alliances of commoners with conventional movements, ideas about how commons should interact with state power, and ways in which commons thinking is entering policy debate and the general culture.</p></br><p>The video features commentary by people like Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione, and Jason Nardi, among others.</p></br><p>The individual interviews with each of these people are quite absorbing. (See the full listing of videos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">here</a>.) Six of these interviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>nterviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://www.bollier.or<p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Original publication by David Bollier</a></p></br><p>Just released: a terrific 25-minute video overview of the commons as seen by frontline activists from around the world, “<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Commons in Political Spaces: For a Post-capitalist Transition</a>,” along with more than a dozen separate interviews with activists on the frontlines of commons work around the globe. The videos were shot at the World Social Forum in Montreal last August, capturing the flavor of discussion and organizing there.</p></br><p>A big thanks to Remix the Commons and Commons Spaces – two groups in Montreal, and to Alain Ambrosi, Frédéric Sultan and Stépanie Lessard-Bérubé — for pulling together this wonderful snapshot of the commons world. The overview video is no introduction to the commons, but a wonderfully insightful set of advanced commentaries about the political and strategic promise of the commons paradigm today.Frédéric Sultan of Remix the Commons</p></br><p>The overview video (“Les communs dans l’espace politique,” with English subtitles as needed) is striking in its focus on frontier developments: the emerging political alliances of commoners with conventional movements, ideas about how commons should interact with state power, and ways in which commons thinking is entering policy debate and the general culture.</p></br><p>The video features commentary by people like Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione, and Jason Nardi, among others.</p></br><p>The individual interviews with each of these people are quite absorbing. (See the full listing of videos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">here</a>.) Six of these interviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>nterviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="https://aoc.media/opi<p><a href="https://aoc.media/opinion/2021/03/14/de-loccupation-des-lieux-culturels-a-lassemblee-des-communs" target="_blank" rel="noopener">Tribune de Frédéric Sultan et Michel Bauwens publiée par AOC le 14 mars 2021</a></p></br><blockquote><p>L’occupation des théâtres et des lieux culturels depuis le mois de février 2021 n’est pas seulement motivée par l’urgence de sauver une activité en péril économique. C’est aussi la revendication d’un usage de l’espace public, du droit d’expression et de création et de la reconnaissance que la culture est un commun, socle de notre société.</p></blockquote></br><p>Les communs sont plus que l’addition, par ailleurs indispensables, d’initiatives de partage et d’entre-aide et que l’ingénierie juridico-économique qui leur permet de se déployer. Ils sont l’expression d’un large élan de la société pour la démocratie et la participation active qui rencontre les mobilisations féministe, anti-raciste, décolonialiste, et écologiste actuelles, afin que nous prenions soin de la vie et l’épanouissement de chacune et chacun et de l’état la planète Terre.<br /></br>Transformer cet horizon en un nouveau pacte social et écologique ne se fera pas sans la production d’une base culturelle et politique solide, un récit à même de contrer le risque d’une récupération et d’une dilution dans la grande lessiveuse à idées qu’est devenu le capitalisme financiarisé à tendance autoritaire. C’est à relever ce défi que nos organisations travaillent avec acharnement.</p></br><h2>Renouveler l’engagement par les communs</h2></br><p>Les communs recouvrent toutes sortes d’actions qui consistent, pour les personnes concernées, à s’auto-organiser, coopérer et co-produire les gestes de solidarité dont elles ont besoin pour bien vivre et dessiner un avenir meilleur pour les générations futures. Les communs sont le moteur encore largement invisible d’une société solidaire, basée sur la coopération et la mutualisation des ressources. En quelques décennies, la coopération de pair à pair (P2P) a profondément renouvelé les relations entre usagers et producteurs, dans des domaines aussi divers que la recherche, l’éducation, les services, la culture, l’alimentation, la mobilité, la production industrielle ou la santé. La perspective des communs témoigne de la volonté que le partage soit juste.</p></br><p>Les communs sont porteurs d’une alternative politique, et ne sauraient être réduits à leur seule dimension d’ingénierie juridico-économique. Jardins partagés, lieux de fabrication, épiceries solidaires, coopératives d’énergie, encyclopédies libres, … sont autant d’espaces d’engagement que l’on reconnaît comme des communs de par leur destination : combler un besoin socialisé par la coopération plutôt que par la compétition. Mais leurs membres y revendiquent aussi de vivre l’expérience des communs, et de voir reconnue leur valeur dans notre culture. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce qu’un travail de fond conduit au sein de collectifs agissants a mis en lumière une nouvelle manière d’agir collectivement, d’agir en-commun, comme commoners.</p></br><p>Tout comme les engagements écologiste, ou féministe par exemples, celui de commoner s’incarne à la fois dans l’exercice d’un rôle pratique dans des dispositifs sociaux singuliers, et dans une orientation de la citoyenneté. L’engagement du ou de la commoner se constitue à partir de ses communautés d’appartenance. Celles-ci le relient à son territoire, à des pratiques sociales ou des modes de vie singuliers, que le droit peine encore souvent à reconnaître. La protection et le soin apportés à ces communautés et aux ressources vitales pour leur renouvellement, et l’auto-organisation participent des pratiques d’émancipation. L’adhésion au projet de société qu’emporte le mouvement des communs se fonde en même temps sur le souci de préserver les domaines de l’inappropriable et empêcher la transformation de l’homme et de la nature en marchandise.</p></br><p>La culture des communs transforme aujourd’hui jusqu’aux mouvements sociaux et politiques, l’éducation populaire et la participation citoyenne. Rien de tel que d’observer les modes d’organisation des militants fondés sur les assemblées ouvertes, la gouvernance collégiale, les élections sans candidats, les outils et les principes de fédération, pour se rendre compte de l’impact des communs dans le domaine politique. Le mouvement néo-municipaliste, couronné de succès dans plusieurs villes européennes ces dernières années, a su s’appuyer sur cette culture politique. Il faudra savoir s’appuyer sur cette expérience pour élargir son horizon d’action sans sous-estimer l’effort d’inventivité que cela représente.</p></br><figure id="attachment_6666" aria-describedby="caption-attachment-6666" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6666 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg" alt="Les communs à l'ère de l'anthropocène - Fish-Bowl animation Bernard Brunet" width="607" height="341" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-342x192.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-768x432.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1536x864.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-2048x1152.jpg 2048w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1920x1080.jpg 1920w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6666" class="wp-caption-text">Assemblée des communs – Frédéric Sultan – CC.BC.SA.2021</figcaption></figure></br><h2>Renouveler les alliances</h2></br><p>Face à l’accélération des dynamiques néo-libérales, le mouvement des communs offre un espace pour recomposer des alliances entre les acteurs sociaux. La puissance des communs est de faire savoir, tant par la force de l’expérience vécue, que par les valeurs défendues, que l’action publique ne saurait être le monopole de la puissance publique et l’économie celui du secteur privé. Revendiquer une part d’autonomie dans l’action publique est devenu une urgence à l’heure où l’État est mis au service d’une quasi toute puissante idéologie néo-libérale. La généralisation de la financiarisation, le New public management et la techno-bureaucratisation, dont on a vu se révéler au grand jour les effets dans le domaine de la santé à chaque étape de la crise COVID19, sont à l’œuvre dans toutes les sphères de l’action publique.</p></br><p>Cette revendication est portée de longue date par le mouvement associationniste qui a vécu au cours des dernières décennies une marche forcée vers la marchandisation. Celle-ci est caractérisée par une baisse massive des ressources et une montée en puissance des logiques d’appel d’offre au détriment de celles des subventions, et aujourd’hui l’arrivée des Social Impact Bonds. Ces mécanismes financiers visent à enfermer celles et ceux qui traitent des questions sociales dans la logique du marché capitaliste. Depuis le début des années 2000, RGPP et MAP (Révision Générale des Politiques Publiques et Modernisation de l’action publique) ont transformé les associations en délégataire de service public et créé une dépendance à la fois financière, stratégique et politique aux pouvoirs publics. A cela s’ajoute parfois l’ambivalence d’acteurs, qui ont baigné dans la culture du faire, et sont guidés par un appel à agir et à l’efficacité dans l’action publique, qui à leurs yeux, relègue à l’arrière-plan les conséquences de la privatisation du domaine du social et de l’écologie. Le champ du numérique et bientôt des lieux de l’innovation sociale : tiers lieux, lieux culturels alternatifs, espaces dédiés au social, à l’éducation populaire… etc, secteurs d’activités émergent du P2P et des communs, sont nombreux à passer rapidement d’un projet de transformation de la société à de simples services marchands.</p></br><p>Pour lutter contre ces phénomènes, plusieurs visions se côtoient. L’une consiste à reconquérir des services publics pour les administrer comme des communs, c’est à dire avec une participation plus importante des citoyens. Elle s’appuie sur l’expérience historique de l’État social du siècle passé et défend le renforcement de la représentation des usagers. Elle passe par la réforme de la culture du service public, la transformation des agents et des institutions, et pour certains par l’administration publique des communs. L’expérience montre que les mécanismes de représentation peinent à éviter le risque d’une amplification de l’asymétrie du pouvoir entre l’administration et les usagers, renforcée aujourd’hui par la numérisation des services publics. Cette perspective offre néanmoins une possibilité de partenariats entre les communs et la puissance publique, si cette dernière se dote d’une éthique de la participation citoyenne renouvelée.<br /></br>Une autre vision passe par la mise en place d’espaces d’autonomie à même d’établir des interactions avec les acteurs de la puissance publique et du marché (ou au contraire de s’en isoler) et de transformer leurs règles en faisant émerger d’autres pratiques et d’autres normes. Cette approche remet en cause l’hégémonie des représentants élus sur la production des règles de droit. Dans les communs, les acteurs font la preuve de leur capacité à produire des règles qui montrent leur utilité pour eux-mêmes, mais aussi au bénéfice de la société dans son ensemble. Ils revendiquent la reconnaissance d’une pluralité des sources du droit. Plus généralement, dans cette perspective, les communs revendiquent d’être reconnus comme des acteurs à part entière de la sphère publique plutôt que subordonnés à la puissance publique, et s’organisent sous forme d’assemblées, de collectifs, qui peuvent produire et mettre en œuvre des propositions nouvelles.</p></br><h2>Renouveler notre culture juridique</h2></br><p>Si on veut éviter que les communs ne soient finalement l’objet d’une prédation ou d’instrumentalisation, sinon organisée par les tenants d’un État néolibéral, au moins consentie par des commoners qui en sont largement dépendants, ces configurations emportent avec elles deux conséquences.</p></br><p>D’abord, il s’agit de construire les infrastructures collectives, libres et souveraines des communs à l’opposé de la « start-upisation » de la nation. Cet enjeu se traduit aussi bien dans le domaine des idées que celui d’une ingénierie socio-technique. Théorie de la valeur contributive et du pair-à-pair, reconnaissance de la contribution à l’intérêt général, ne peuvent se résumer à la rémunération des commoners et à la marchandisation de leur activité, mais oblige à imaginer une économie dans laquelle nous sommes tous des commoners en devenir ! Les outils juridiques, les logiciels, les outils sémantiques, les lieux et autres outils de transition ouverts sont les chantiers de recherche et d’expérimentation actuels. De nombreux acteurs y travaillent avec une variété d’approches, qu’il faut préserver afin de nourrir les dimensions épistémologiques, phénoménologiques et politiques des communs.</p></br><p>La souveraineté des communs questionne le droit et appelle une autre culture juridique. Le droit des communs résulte des règles et des gestes de l’engagement mutuel plutôt que des lois nationales et universelles. Pour exister dans la société contemporaine, et pouvoir la transformer, les commoners doivent accepter d’articuler leurs mécanismes juridiques (et leurs souverainetés) avec ceux de la démocratie, qui constitue l’espace où se mesure la compatibilité des communs avec l’intérêt général. Ce que les communs nous disent du droit, c’est qu’il n’est pas réductible à la loi, et que le domaine juridique doit être appréhendé comme un terrain de luttes et de créativité. L’usage créatif du droit consiste à chaque fois que cela est possible, à faire reconnaître les communs comme l’une des formes de mise en œuvre concrète des principes, qui sinon restent trop souvent lettres mortes, des droits civils et sociaux (DESC), de l’égalité, de la fonction sociale de la propriété, des droits à la participation et de la possibilité de voir la gestion des services essentiels attribuée aux travailleurs et usagers en coopération. Cette leçon, nous l’avons apprise de l’expérience du réseau national des biens communs italiens.</p></br><h2>Reconnaissance et politique des communs</h2></br><p>Pour cette lutte créative, nous appelons les commoners et leurs collectifs à se réunir en Assemblée des communs afin de construire des alliances, répondre à leurs besoins par l’auto-organisation et interpeller l’État et les institutions. Rares sont aujourd’hui les politiques en mesure de penser la société avec un autre vocabulaire que celui de la propriété individuelle, qui se décline d’abord en droit d’entreprendre. C’est précisément pour cela qu’il nous faut continuer à élaborer le vocabulaire des communs, à le faire émerger et permettre son appropriation. Sa valeur tient à son lien étroit avec l’action collective, en ce qu’il permet d’en coconstruire le sens. La reconnaissance des communs ne pourra être que le résultat des conditions que les contributeurs et contributrices à ces actions sauront faire valoir ensemble. Il ne s’agit pas seulement de se voir labellisé par un ministère ou une agence de l’État, mais bien d’éprouver et de légitimer les mécanismes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p></br><p>FS MB 14/03/2021</p>smes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p> <p>FS MB 14/03/2021</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="https://aoc.media/opi<p><a href="https://aoc.media/opinion/2021/03/14/de-loccupation-des-lieux-culturels-a-lassemblee-des-communs" target="_blank" rel="noopener">Tribune de Frédéric Sultan et Michel Bauwens publiée par AOC le 14 mars 2021</a></p></br><blockquote><p>L’occupation des théâtres et des lieux culturels depuis le mois de février 2021 n’est pas seulement motivée par l’urgence de sauver une activité en péril économique. C’est aussi la revendication d’un usage de l’espace public, du droit d’expression et de création et de la reconnaissance que la culture est un commun, socle de notre société.</p></blockquote></br><p>Les communs sont plus que l’addition, par ailleurs indispensables, d’initiatives de partage et d’entre-aide et que l’ingénierie juridico-économique qui leur permet de se déployer. Ils sont l’expression d’un large élan de la société pour la démocratie et la participation active qui rencontre les mobilisations féministe, anti-raciste, décolonialiste, et écologiste actuelles, afin que nous prenions soin de la vie et l’épanouissement de chacune et chacun et de l’état la planète Terre.<br /></br>Transformer cet horizon en un nouveau pacte social et écologique ne se fera pas sans la production d’une base culturelle et politique solide, un récit à même de contrer le risque d’une récupération et d’une dilution dans la grande lessiveuse à idées qu’est devenu le capitalisme financiarisé à tendance autoritaire. C’est à relever ce défi que nos organisations travaillent avec acharnement.</p></br><h2>Renouveler l’engagement par les communs</h2></br><p>Les communs recouvrent toutes sortes d’actions qui consistent, pour les personnes concernées, à s’auto-organiser, coopérer et co-produire les gestes de solidarité dont elles ont besoin pour bien vivre et dessiner un avenir meilleur pour les générations futures. Les communs sont le moteur encore largement invisible d’une société solidaire, basée sur la coopération et la mutualisation des ressources. En quelques décennies, la coopération de pair à pair (P2P) a profondément renouvelé les relations entre usagers et producteurs, dans des domaines aussi divers que la recherche, l’éducation, les services, la culture, l’alimentation, la mobilité, la production industrielle ou la santé. La perspective des communs témoigne de la volonté que le partage soit juste.</p></br><p>Les communs sont porteurs d’une alternative politique, et ne sauraient être réduits à leur seule dimension d’ingénierie juridico-économique. Jardins partagés, lieux de fabrication, épiceries solidaires, coopératives d’énergie, encyclopédies libres, … sont autant d’espaces d’engagement que l’on reconnaît comme des communs de par leur destination : combler un besoin socialisé par la coopération plutôt que par la compétition. Mais leurs membres y revendiquent aussi de vivre l’expérience des communs, et de voir reconnue leur valeur dans notre culture. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce qu’un travail de fond conduit au sein de collectifs agissants a mis en lumière une nouvelle manière d’agir collectivement, d’agir en-commun, comme commoners.</p></br><p>Tout comme les engagements écologiste, ou féministe par exemples, celui de commoner s’incarne à la fois dans l’exercice d’un rôle pratique dans des dispositifs sociaux singuliers, et dans une orientation de la citoyenneté. L’engagement du ou de la commoner se constitue à partir de ses communautés d’appartenance. Celles-ci le relient à son territoire, à des pratiques sociales ou des modes de vie singuliers, que le droit peine encore souvent à reconnaître. La protection et le soin apportés à ces communautés et aux ressources vitales pour leur renouvellement, et l’auto-organisation participent des pratiques d’émancipation. L’adhésion au projet de société qu’emporte le mouvement des communs se fonde en même temps sur le souci de préserver les domaines de l’inappropriable et empêcher la transformation de l’homme et de la nature en marchandise.</p></br><p>La culture des communs transforme aujourd’hui jusqu’aux mouvements sociaux et politiques, l’éducation populaire et la participation citoyenne. Rien de tel que d’observer les modes d’organisation des militants fondés sur les assemblées ouvertes, la gouvernance collégiale, les élections sans candidats, les outils et les principes de fédération, pour se rendre compte de l’impact des communs dans le domaine politique. Le mouvement néo-municipaliste, couronné de succès dans plusieurs villes européennes ces dernières années, a su s’appuyer sur cette culture politique. Il faudra savoir s’appuyer sur cette expérience pour élargir son horizon d’action sans sous-estimer l’effort d’inventivité que cela représente.</p></br><figure id="attachment_6666" aria-describedby="caption-attachment-6666" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6666 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg" alt="Les communs à l'ère de l'anthropocène - Fish-Bowl animation Bernard Brunet" width="607" height="341" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-342x192.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-768x432.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1536x864.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-2048x1152.jpg 2048w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1920x1080.jpg 1920w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6666" class="wp-caption-text">Assemblée des communs – Frédéric Sultan – CC.BC.SA.2021</figcaption></figure></br><h2>Renouveler les alliances</h2></br><p>Face à l’accélération des dynamiques néo-libérales, le mouvement des communs offre un espace pour recomposer des alliances entre les acteurs sociaux. La puissance des communs est de faire savoir, tant par la force de l’expérience vécue, que par les valeurs défendues, que l’action publique ne saurait être le monopole de la puissance publique et l’économie celui du secteur privé. Revendiquer une part d’autonomie dans l’action publique est devenu une urgence à l’heure où l’État est mis au service d’une quasi toute puissante idéologie néo-libérale. La généralisation de la financiarisation, le New public management et la techno-bureaucratisation, dont on a vu se révéler au grand jour les effets dans le domaine de la santé à chaque étape de la crise COVID19, sont à l’œuvre dans toutes les sphères de l’action publique.</p></br><p>Cette revendication est portée de longue date par le mouvement associationniste qui a vécu au cours des dernières décennies une marche forcée vers la marchandisation. Celle-ci est caractérisée par une baisse massive des ressources et une montée en puissance des logiques d’appel d’offre au détriment de celles des subventions, et aujourd’hui l’arrivée des Social Impact Bonds. Ces mécanismes financiers visent à enfermer celles et ceux qui traitent des questions sociales dans la logique du marché capitaliste. Depuis le début des années 2000, RGPP et MAP (Révision Générale des Politiques Publiques et Modernisation de l’action publique) ont transformé les associations en délégataire de service public et créé une dépendance à la fois financière, stratégique et politique aux pouvoirs publics. A cela s’ajoute parfois l’ambivalence d’acteurs, qui ont baigné dans la culture du faire, et sont guidés par un appel à agir et à l’efficacité dans l’action publique, qui à leurs yeux, relègue à l’arrière-plan les conséquences de la privatisation du domaine du social et de l’écologie. Le champ du numérique et bientôt des lieux de l’innovation sociale : tiers lieux, lieux culturels alternatifs, espaces dédiés au social, à l’éducation populaire… etc, secteurs d’activités émergent du P2P et des communs, sont nombreux à passer rapidement d’un projet de transformation de la société à de simples services marchands.</p></br><p>Pour lutter contre ces phénomènes, plusieurs visions se côtoient. L’une consiste à reconquérir des services publics pour les administrer comme des communs, c’est à dire avec une participation plus importante des citoyens. Elle s’appuie sur l’expérience historique de l’État social du siècle passé et défend le renforcement de la représentation des usagers. Elle passe par la réforme de la culture du service public, la transformation des agents et des institutions, et pour certains par l’administration publique des communs. L’expérience montre que les mécanismes de représentation peinent à éviter le risque d’une amplification de l’asymétrie du pouvoir entre l’administration et les usagers, renforcée aujourd’hui par la numérisation des services publics. Cette perspective offre néanmoins une possibilité de partenariats entre les communs et la puissance publique, si cette dernière se dote d’une éthique de la participation citoyenne renouvelée.<br /></br>Une autre vision passe par la mise en place d’espaces d’autonomie à même d’établir des interactions avec les acteurs de la puissance publique et du marché (ou au contraire de s’en isoler) et de transformer leurs règles en faisant émerger d’autres pratiques et d’autres normes. Cette approche remet en cause l’hégémonie des représentants élus sur la production des règles de droit. Dans les communs, les acteurs font la preuve de leur capacité à produire des règles qui montrent leur utilité pour eux-mêmes, mais aussi au bénéfice de la société dans son ensemble. Ils revendiquent la reconnaissance d’une pluralité des sources du droit. Plus généralement, dans cette perspective, les communs revendiquent d’être reconnus comme des acteurs à part entière de la sphère publique plutôt que subordonnés à la puissance publique, et s’organisent sous forme d’assemblées, de collectifs, qui peuvent produire et mettre en œuvre des propositions nouvelles.</p></br><h2>Renouveler notre culture juridique</h2></br><p>Si on veut éviter que les communs ne soient finalement l’objet d’une prédation ou d’instrumentalisation, sinon organisée par les tenants d’un État néolibéral, au moins consentie par des commoners qui en sont largement dépendants, ces configurations emportent avec elles deux conséquences.</p></br><p>D’abord, il s’agit de construire les infrastructures collectives, libres et souveraines des communs à l’opposé de la « start-upisation » de la nation. Cet enjeu se traduit aussi bien dans le domaine des idées que celui d’une ingénierie socio-technique. Théorie de la valeur contributive et du pair-à-pair, reconnaissance de la contribution à l’intérêt général, ne peuvent se résumer à la rémunération des commoners et à la marchandisation de leur activité, mais oblige à imaginer une économie dans laquelle nous sommes tous des commoners en devenir ! Les outils juridiques, les logiciels, les outils sémantiques, les lieux et autres outils de transition ouverts sont les chantiers de recherche et d’expérimentation actuels. De nombreux acteurs y travaillent avec une variété d’approches, qu’il faut préserver afin de nourrir les dimensions épistémologiques, phénoménologiques et politiques des communs.</p></br><p>La souveraineté des communs questionne le droit et appelle une autre culture juridique. Le droit des communs résulte des règles et des gestes de l’engagement mutuel plutôt que des lois nationales et universelles. Pour exister dans la société contemporaine, et pouvoir la transformer, les commoners doivent accepter d’articuler leurs mécanismes juridiques (et leurs souverainetés) avec ceux de la démocratie, qui constitue l’espace où se mesure la compatibilité des communs avec l’intérêt général. Ce que les communs nous disent du droit, c’est qu’il n’est pas réductible à la loi, et que le domaine juridique doit être appréhendé comme un terrain de luttes et de créativité. L’usage créatif du droit consiste à chaque fois que cela est possible, à faire reconnaître les communs comme l’une des formes de mise en œuvre concrète des principes, qui sinon restent trop souvent lettres mortes, des droits civils et sociaux (DESC), de l’égalité, de la fonction sociale de la propriété, des droits à la participation et de la possibilité de voir la gestion des services essentiels attribuée aux travailleurs et usagers en coopération. Cette leçon, nous l’avons apprise de l’expérience du réseau national des biens communs italiens.</p></br><h2>Reconnaissance et politique des communs</h2></br><p>Pour cette lutte créative, nous appelons les commoners et leurs collectifs à se réunir en Assemblée des communs afin de construire des alliances, répondre à leurs besoins par l’auto-organisation et interpeller l’État et les institutions. Rares sont aujourd’hui les politiques en mesure de penser la société avec un autre vocabulaire que celui de la propriété individuelle, qui se décline d’abord en droit d’entreprendre. C’est précisément pour cela qu’il nous faut continuer à élaborer le vocabulaire des communs, à le faire émerger et permettre son appropriation. Sa valeur tient à son lien étroit avec l’action collective, en ce qu’il permet d’en coconstruire le sens. La reconnaissance des communs ne pourra être que le résultat des conditions que les contributeurs et contributrices à ces actions sauront faire valoir ensemble. Il ne s’agit pas seulement de se voir labellisé par un ministère ou une agence de l’État, mais bien d’éprouver et de légitimer les mécanismes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p></br><p>FS MB 14/03/2021</p>smes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p> <p>FS MB 14/03/2021</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Pour Étienne Le Roy, l’anthropologie est la science de l’homme parce que fondamentalement science de l’autre. « J’ai souvent commenté cette observation de Jean-Jacques Rousseau dans son ‘Essai sur l’origine des langues’, que cite Claude Lévi-Strauss: ‘Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi; mais pour étudier l’homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin; il faut d’abord observer les différences pour découvrir les propriétés.’ Au sens de Jean-Jacques Rousseau, découvrir les propriétés, c’est mettre à jour les attributs de l’homme, les critères qui en fondent l’humanité dans leur plus grande généralité. Mais on ne pourra s’empêcher, dans un ouvrage consacré à l’appropriation de la terre et, pour une part, au régime de ‘propriété’ foncière, d’user de l’ambivalence de la dernière phrase (observer les différences pour découvrir les propriétés) et ainsi justifier un point de vue qui use d’un regard sur l’autre pour découvrir le sens que les hommes donnent, généralement mais aussi spécifiquement, au cas par cas, aux rapports de propriété. »</p></br><p>Étienne Le Roy « Le choix d’une démarche anthropologique pour traiter des régimes d’appropriation des terres et des ressources m’a conduit à plusieurs options de méthode et, en particulier, a obligé le lecteur à entrer dans l’étude du droit de propriété par la prise de conscience que cette forme juridique ne fait que traduire procéduralement une représentation du monde, de l’homme et de la nature originale et profondément liée à l’expérience de la modernité en Occident. Pour répondre à la vocation de l’anthropologie de réunir une connaissance valable pour l’ensemble du développement humain, il convenait de traiter analogiquement les autres civilisations et chercher derrière les réponses coutumières ou rituelles les représentations de l’espace qu’elles véhiculaient. »</p></br><p>Dans cette interview réalisée à Paris le 4 mars 2014, Étienne Le Roy, tout en présentant ses travaux sur les régimes d’appropriation foncière synthétisés dans son ouvrage ‘La terre de l’autre », nous introduit au coeur de l’anthropologie du droit francophone qu’il a participé à fondée et éveille notre curiosité de commoner sensible aux mécanismes juridiques et à ce qui les fait advenir dans la société d’interroger autrement, et dans le partage avec d’autres, le monde dans lequel nous vivons.</p></br><p>« L’autre n’est pas un vide à remplir. C’est une plénitude à découvrir. » Christoph Eberhard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/95117190" width="400" height="225" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> </p></br><p><a href="http://vimeo.com/95117190">Pêche durable en Méditarranée</a>, a short documentary published by<a href="http://www.l-encre-de-mer.fr/2014-05-26-mediterranee-une-peche-durable-video-de-france-nature-environnement"> FNE PACA </a>with the support of Fondation Itancia.</p></br><p>Language : French</p></br><p>An interesting video on the very practical forgotten and marginalized coastal fisheries in the Mediterranean with the institution of prudhommies. Fishermen elect the office prudhommies who will control fishing practices based on established rules, which eventually will judge fishermen who would depart from the rules. One wonders how these institutions will have to resist and maintain given the pressure from all sides they suffered to go.</p></br><p>Long practiced in the Mediterranean fisheries « small business » is a practice of sustainable fisheries in several respects. Find out in this story what are the specifics of these practices, and more importantly, what are the advantages for the nearshore and shallow so rich and diversified our Mediterranean coasts.</p></br><p>France Nature Environnement Paca<br /></br>Fond de dotation ITANCIA<br /> <br /></br>2014</p>d diversified our Mediterranean coasts.</p> <p>France Nature Environnement Paca<br /> Fond de dotation ITANCIA<br /> <br /> 2014</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/95117190" width="400" height="225" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> </p></br><p><a href="http://vimeo.com/95117190">Pêche durable en Méditarranée</a>, une capsule documentaire réalisée par <a href="http://www.l-encre-de-mer.fr/2014-05-26-mediterranee-une-peche-durable-video-de-france-nature-environnement"> FNE PACA</a>avec le soutien de la Fondation Ita.</p></br><p>Une video interessante sur les pratiques oubliées et marginalisées de la pêche côtiere en Méditerranée avec l’institution des prudhommies. Les pêcheurs élisent les membres du bureau de la prudhommies qui vont contrôler les pratiques de pêche en fonction des règles établies, qui éventuellement vont juger des pêcheurs qui auraient déroger aux règles établies…) . On se demande encore comment ces instituions ont pu résister et se maintenir vu les pressions de toutes parts qu’elles ont subies pour disparaître.</p></br><p>Pratiquée de longue date en Méditerranée, la pêche aux « petits métiers » est une pratique de pêche durable à différents égards. Découvrez dans ce reportage quelles sont les spécificités de ces pratiques, et plus encore, quels en sont les atouts pour le milieu littoral et les petits fonds si riches et diversifiés de nos côtes méditerranéennes.</p></br><p>France Nature Environnement Paca <br /></br>Fond de dotation ITANCIA<br /></br>2014</p>diterranéennes.</p> <p>France Nature Environnement Paca <br /> Fond de dotation ITANCIA<br /> 2014</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>This interview of Etienne Le Roy, made in Paris March 4, 2014, while presenting his work on land ownership synthesized in his book ‘The land of the other. An anthropology of land ownership schemes’ introduces us in the heart of anthropological paths of one of the founders of French anthropology of Law and awakens our curiosity to question otherwise, and by sharing with others, our world.</p></br><p>« The other is not a gap to fill. It is a fullness to discover. » Christoph Eberhard</p></br><p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/U4rDt0-pQG8" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>idth="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Published Marsh 1st, 2012</p></br><p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br /></br>Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p></br><p>READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p></br><p>HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p></br><p>Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth.</p></br><p>Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being.</p></br><p>This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org<br /></br></a></p></br><p><strong>FULL CREDITS</strong></p></br><p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br /></br>Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br /></br>Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br /></br>Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br /></br>Music: Chris Zabriskie<br /></br>Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /></br>Stills: Kris Krug, NASA<br /></br>Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>dam Giangregorio, Brian Duffy<br /> Music: Chris Zabriskie<br /> Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /> Stills: Kris Krug, NASA<br /> Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4963" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2019/07/pla_barcelona_digital_city_in-2.jpg" alt="" width="600" height="300" /><br /></br>In the last elections in May, Barcelona en Comù has formed an alliance with the Catalan Socialist Party to form a new municipal government with a common agenda and Ada Colau was re-elected for another 4-year term. The first term of office 2015-2019 was held with a minority government and in a regional and national context that was politically and ideologically unfavourable to the development of a « new municipalism of the commons » and an « alternative way of doing politics » that Barcelona claimed to be « en Comù ».</p></br><p>The time has come to take stock and, of course, many will have something to say about the achievements made by comparing them to the initial programme. But when we see on the one hand the concrete achievements that often go beyond or question the competences of a municipality (housing, mobility, civic income, health, immigration, tourism, feminisation of politics, energy and technological sovereignty, etc) and on the other hand, what has been done to put transparency in the relationship between the institution, the social movements and the neighbourhood assemblies and the research, for a co-production of policies, we can affirm that the results are generally positive.</p></br><p>The commons movement members and the supporters of a new municipalism, can be pleased that, thanks to a coalition of social movements, that has had the courage (and it is necessary) to invest an institution impregnated with neo-liberal practices and a logic of political parties fights, that is often far from the needs and realities of residents, Barcelona remains one of the most dynamic laboratories of urban commons and a model to which to refer.</p></br><p>The <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/digital/sites/default/files/pla_barcelona_digital_city_in.pdf_barcelona_digital_city_in.pdf">review of the digital plan</a> implemented during the first mandate proposed here is characteristic of the achievements, critical path and creativity of this laboratory.</p></br><p>Here is how the city summarizes the principles of its action:</p></br><blockquote><p>Establish itself as a global reference point as a city of commons and collaborative production<br /></br>End privatisation and transfer of public assets in private hands, while promoting remunicipalisation of critical urban infrastructures<br /></br>Massively reduce the cost of basic services like housing, transport, education and health, in order to assist those in the most precarious strata of the population<br /></br>Institute a citizens basic income focused on targeting proverty and social exclusion Barcelona Digital City Plan (2015-2019)<br /></br>Build data-driven models of the economy, with real inputs (using real time data analytics) so that participatory democracy could model complex decisions<br /></br>Prefer and promote collaborative organisations over both the centralised state and the market solutions (start investing higher percentages of public budget in innovative SMEs and the cooperative sector)<br /></br>Build city data commons: decree that the networked data of the population generated in the context of using public services cannot be owned by services operators</p></blockquote></br><p>These principles are embodied in an action programme, the effects of which are detailed in this document. In addition to the emblematic 13,000 policy proposals from the inhabitants, of which 9.245 (72%) have been accepted, there have been 126 cases of corruption reported through the Transparency mailbox since 2017 or the inclusion of gender differences in the STEAM education and technological training programme.</p></br><p>Finally, Barcelona, here as in other areas, is building on and strengthening city networks. It initiated – with New York and Amsterdam – the Coalition of Cities for Digital Rights and launched the campaign « 100 Cities in 100 Days » to defend 5 principles of digital policy:</p></br><blockquote></br><ul></br><li>Equal and universal access to Internet and computer literacy Barcelona Digital City Plan (2015-2019)</li></br><li>Privacy, data protection and security</li></br><li>Transparency, accountability and non-discrimination in data, content and algorithms</li></br><li>Participatory democracy, diversity, and inclusion</li></br><li>Open and ethical digital service standards</li></br></ul></br></blockquote></br><p>The cities of the Coalition are developing common roadmaps, laws, tools, actions and resources to protect the digital rights of residents and visitors.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</strong></p></br><p><em>For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a> </em></p> protect the digital rights of residents and visitors.</p> <p><strong>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</strong></p> <p><em>For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a> </em></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4963" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2019/07/pla_barcelona_digital_city_in-2.jpg" alt="" width="600" height="300"><br /></br>Aux dernières élections  de mai,  Barcelone en Commun a fait alliance avec le Parti socialiste Catalan pour former un nouveau gouvernement municipal avec un programme commun et Ada Colau a été réélue  pour un autre mandat de 4 ans. Le premier mandat 2015-2019 s’est  effectué avec un gouvernement minoritaire et  dans un contexte régional et national politiquement et idéologiquement peu propice au développement d’un «  nouveau municipalisme des communs » et d’« une autre manière de faire de la politique»  dont se réclamait Barcelona en Comù. L’heure est au bilan et, bien sûr, beaucoup auront à dire sur les réalisations effectuées en les comparant au  programme initial. Mais quand on voit d’une part les réalisations concrètes qui dépassent souvent  ou questionnent les compétences d’une municipalité  (logement, mobilité, revenu  civique, santé, immigration, tourisme, féminisation de la politique, souveraineté énergétique  et technologique, etc.) et d’autre part ce qui a été mis en place pour transformer la relation entre l’institution, les mouvements sociaux et les assemblées de quartiers dans la transparence et la recherche de co-production de politiques, on peut affirmer que le bilan est globalement positif.</p></br><p>Le mouvement des communs et les tenants d’un nouveau municipalisme ne peuvent que se féliciter que, grâce à une coalition de mouvements sociaux qui a eu le courage (et il en faut) d’investir  une institution aux pratiques imprégnées de néo- libéralisme et dans une logique de partis souvent éloignée des besoins et réalités des résidents,  Barcelone demeure un des laboratoires des communs urbains les plus dynamiques et un modèle auquel se référer.</p></br><p>Le <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/digital/sites/default/files/pla_barcelona_digital_city_in.pdf">bilan du plan numérique</a> mis en place au cours du premier mandat que l’on propose ici est caractéristique des réalisations, du cheminement critique et de la créativité de ce laboratoire.</p></br><p>Voici comment la ville y résume les principes de son action :</p></br><blockquote></br><ul></br><li>S’imposer comme une référence mondiale en tant que ville des communs et de la production collaborative.</li></br><li>Mettre fin à la privatisation et au transfert des actifs publics au secteur privé, tout en encourageant la re-municipalisation des infrastructures urbaines critiques.</li></br><li>Réduire massivement le coût des services de base tels que le logement, les transports, l’éducation et la santé, afin d’aider les couches les plus précaires de la population.</li></br><li>Instituer un revenu de base des citoyens axé sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale</li></br><li>Construire des modèles de l’économie guidés par les données, avec des intrants réels (en utilisant des analyses de données en temps réel) afin que la démocratie participative puisse modéliser des décisions complexes.</li></br><li>Préférer et promouvoir les organisations collaboratives plutôt que les solutions centralisées de l’État et du marché (augmenter la proportion des investissements du budget public dans les PME innovantes et le secteur coopératif).</li></br><li>Construire le patrimoine commun de données de la ville : décréter que les données de la population générées dans le cadre de l’utilisation des services publics ne peuvent être la propriété des opérateurs de services.</li></br></ul></br></blockquote></br><p>Ces principes s’incarnent dans un programme d’actions dont ce document détaille les effets. À coté des emblématiques 13 000 propositions politiques qui émanent des habitants, dont 9,245 (72%) ont été acceptées, on relève par exemple les 126 cas de corruption dénoncés à travers la boite courriel de la transparence (Transparency mailbox) depuis 2017 ou la prise en compte de la différence des genres dans le programme STEAM d’éducation et de formation technologique .</p></br><p>Enfin, Barcelone, ici comme dans d’autres domaines, s’appuie et renforce les réseaux de villes. Elle a initié – avec New-York et Amsterdam – la Coalition des villes pour les droits numériques et lancé la campagne « 100 villes en 100 jours »pour défendre 5 principes de politique numérique :</p></br><blockquote></br><ul></br><li>l’accès égal et universel à l’Internet et à la culture numérique</li></br><li>la protection de la vie privée et la sécurité des données</li></br><li>la transparence, la responsabilité et la non-discrimination dans l’usage les données, les contenus et les algorithmes</li></br><li>la démocratie participative, la diversité et l’inclusion</li></br><li>l’ouverture des services numériques et des normes éthiques</li></br></ul></br></blockquote></br><p>Les villes de la Coalition développent des feuilles de route, lois, outils, actions et ressources communes pour protéger les droits numériques des résidents et des visiteurs.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</strong></p></br><p><em>Pour un bilan plus exhaustif voir le bilan secteur par secteur sur le <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">site de Barcelone en Commun (en espagnol)</a> ou bien l’actualité sur le <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/en/">site de la mairie de Barcelone (en anglais) </a>.</em></p><a href="https://barcelonaencomu.cat/es">site de Barcelone en Commun (en espagnol)</a> ou bien l’actualité sur le <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/en/">site de la mairie de Barcelone (en anglais) </a>.</em></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-large wp-image-5910" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-607x383.jpg" alt="" width="607" height="383" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-607x383.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-342x216.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-768x485.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance.jpg 984w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><blockquote><p>Quelles propositions et politiques pour défendre et promouvoir les communs dans le contexte municipal ? Le Cahier de propositions en contexte municipal présente un échantillon d’outils et de propositions qui peuvent être appliqués dans les champs d’action relevant des communes et intercommunalités.</p></blockquote></br><p>Découvrez les outils, les propositions politiques du mouvement des communs, pour influencer et contribuer à l’action publique, inspirer les collectifs engagés dans l’action, les élus et les agents de la puissance publique qui veulent faire progresser leur commune sur la voie de la transition solidaire et écologique.</p></br><p><a href="https://politiquesdescommuns.cc">Dossier réalisé en partenariat avec le tiers lieu La Myne en 2020.</a></p></br><pre class="western"># SOMMAIRE du CAHIER DE PROPOSITIONS EN CONTEXTE MUNICIPAL </br> </br>## IDÉES </br> </br>### Idées pour les communs dans le contexte municipal </br> </br>## THEMES </br> </br>### Sols en commun </br> </br>La question foncière relie un grand nombre de problématiques entre elles, telles que l’agriculture, le logement, l’énergie, l’urbanisme. Dans chacun de ces domaines, des politiques et pratiques foncières en commun revisitent les notions d'accès et d'usages, de propriété, de valeur et de transaction, de conservation et de protection des terres. </br> </br>### Habitat et logement en commun </br> </br>Dans le domaine du logement, la perspective du projet des communs consiste à la fois à déployer une autre manière d’habiter, et à répondre aux difficultés d’accès au logement dans un contexte d’intensification de la spéculation et de crise économique et financière. </br> </br>### Résilience urbaine en commun </br> </br>Plutôt que de perpétuer des rapports de domination et d'exploitation de nos milieux de vie, hérités d'une approche libérale des politiques environnementales, plusieurs théoriciens de la transition proposent d'expérimenter des voies alternatives. </br> </br>### Eau en commun </br> </br>Problématique discrète de nos vies quotidiennes, la gestion de l'eau et de ses infrastructures sont des questions primordiales dont on ne pense plus systématiquement les très nombreuses implications pour nos territoires et nos modes de vies communes. </br> </br>## OUTILS </br> </br>### Négocier des communs urbains </br> </br>Des dispositifs d'encadrement de la collaboration entre les citoyens et leur municipalité autour de la prise en charge, ou l'engagement dans des communs urbains sont mis en place par les administrations publiques. Ces dispositifs associent une règlementation et un ensemble d'outils qui forme une ingénierie pour la ville participative. </br> </br>### Partenariat Public Commun </br> </br>La popularité des appels à la nationalisation des services publics est révélatrice du rejet par beaucoup de la marchandisation des services essentiels. Pourtant, la simple propriété de l'État n'est pas une alternative satisfaisante. Les PPP offrent une autre conception institutionnelle qui nous permet de dépasser ces limites. </br> </br>### Assemblée des communs </br> </br>Une Assemblée des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs administré par et pour les citoyens. </br> </br>### Chambre des communs </br> </br>La Chambre des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs par et pour les acteurs économiques. </br> </br>### Appel à communs </br> </br>L'application de la règle des marchés est basée sur la mise en concurrence des acteurs d'un territoire alors que celui-ci à tout à gagner à leur permettre de travailler en collaboration là où cela est possible. Un appel à communs vise à produire des communs utiles pour un écosystème d’acteurs. </br> </br>### Bureau municipal des communs </br> </br>La collectivité peut jouer un rôle actif dans le mouvement des communs en permettant le développement d'une expertise sur les communs à l'intérieur de l'administration qui peut conduire à un processus d'appropriation juridico-politique de la notion de commun par la ville. </br> </br>### Faire tiers-lieux </br> </br>“Faire tiers-lieux” renvoie à la fois aux usages et pratiques d'un espace par des personnes, aux processus qui régissent aussi bien cet espace que les interactions qui s'y déploient, et enfin à une pluralité d’héritages théoriques et pratiques qui, par leurs croisements et diversités, permettent l'émergence de configurations sociales particulières. </br> </br>### Propriété d’usage </br> </br>La propriété d’usage d’un bien est une forme de propriété légitimée par l’usage de ce bien, plutôt que par la détention d’un titre de propriété marchand. </br> </br>### Reconnaître les communs culturels, Convention de Faro </br> </br>On a souvent une vision assez restreinte de la culture, comme un ensemble d'objets faits de pierres, de monuments, un patrimoine figé et officiel. Pourtant, la ville et le contexte municipal ne sauraient être définis sans les récits élaborés et partagés au sein des sociétés. </br> </br>### Bassin versant solidaire </br> </br>Le mécanisme des bassins versants solidaires vise à constituer des espaces de gestion collective des usages de l’eau avec les différentes actrices et acteurs d'un même bassin versant. </br> </br>## ACTIONS </br> </br>### Les forces du changement </br> </br>Le changement ne dépend pas seulement de la dissémination d'expériences singulières. Le mouvement des communs est un agencement de forces qui agissent, comme levier de changement culturel, renouvelant les questions de solidarité et leur place dans l’agenda politique. Pour rejoindre les communs, agissons en commoner ! </br> </br>### Porter les communs aux municipales, RFBC </br> </br>Cette fiche propose un regard sur l'histoire de la structuration du "Réseau francophone autour des biens communs", les acteurs qui le composent, son rôle et les enjeux politiques adressés par ses actions. </br> </br>### Remunicipaliser la gestion de l'eau, Coordination EAU Île-de-France </br> </br>Cette fiche témoigne de l'action de la Coordination EAU Île-de France qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français. </br> </br>### Acculturer les administrations aux communs, 27e Région </br> </br>La 27e Région est un laboratoire de transformation publique qui conçoit la transformation des services et les administrations publiques. Avec le projet Enacting the commons, elle explore les possibles ouverts par les communs dans différents territoires européens. </br> </br>### Recommander des politiques pour les communs, P2P Foundation </br> </br>La P2P Fondation est un réseau international de chercheurs œuvrant à l’émergence d’une nouvelle économie centrée sur la «production entre pairs». Cette fiche restitue l’expérience de cette organisation en matière de plaidoyer pour les communs. </br> </br>### Outiller les commoners, Remix the commons </br> </br>Collectif engagé pour la culture des communs, Remix expérimente et diffuse des outils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs. </br> </br> </br>## GLOSSAIRE </br> </br> </br>Glossaire</pre></br><p> </p>ils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs. ## GLOSSAIRE Glossaire</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-medium wp-image-6624" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-342x184.png" alt="" width="342" height="184" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-342x184.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-607x327.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-768x414.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1.png 1164w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" />Depuis plus d’un an, à <a href="https://meet.coop">meet.coop</a>, en tant que coopérative comptant plus d’une centaine de membres répartis sur neuf fuseaux horaires, nous gérons une plateforme de vidéo conférence en ligne, alimentée par des énergies renouvelables et fonctionnant sur un logiciel libre open source, avec un engagement en faveur de la protection des données personnelles et de la confidentialité. Cependant, la gestion d’une plateforme coopérative de ce type nécessite de surmonter des défis pratiques où les précédents familiers (comme les logiciels libres P2P, les coopératives traditionnelles, les organisations de type mouvements « politiques », les groupes d’intérêts « sectoriels », etc.) n’apportent pas nécessairement toutes les solutions nécessaires.</p></br><p>Pour explorer ces défis permanents des communs, meet.coop ouvre<br /></br>commons.hour, un espace mensuel d’échange de pratiques, de réflexion et de conception avec sa communauté chaque 4eme lundi de 18:00h UTC / 19:00h CET.</p></br><p>La première  session se déroule le 27 septembre. Elle établira le cadre du projet et permettra aux participants de faire connaissance avec les personnes impliquées . Vous pouvez vous inscrire via le forum meet.coop<br /></br>: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708">https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708</a><br /></br>La rencontre se déroulera ici : <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi">https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi</a></p></br><p>Pendant toute l’année, les rdv de Commons.hour traiteront de questions telles que :</p></br><p>– Comment gouverner une trame complexe de contributions, rémunérées ou non, entre membres utilisateurs et membres opérationnels ?</p></br><p>– Comment décider ce qui peut se trouver dans un commun culturel ouvert, quels espaces doivent être ouverts aux seuls membres de la coopérative, et quelle doit être la relation entre la « boîte à outils » que nous fournissons aux membres-utilisateurs (dont la plupart sont aussi des organisations) et la boîte à outils opérationnelle que nous utilisons nous-mêmes « dans le back-office » ?</p></br><p>– Quels services gérer, quels coûts supporter par qui, et quels privilèges et obligations attacher aux différents espaces que nous fournissons : espaces de plateforme (par exemple BigBlueButton), espaces de médias (par exemple le Forum), espaces de lieu (par exemple commons.hour) ?</p></br><p>– Quels outils de communication, canaux et protocoles devrions-nous fournir et déployer, pour faciliter la participation et la contribution de nos membres, et la capacité des communautés progressistes et activistes plus larges dans lesquelles nos membres travaillent ?</p></br><p>– Comment faire vivre une plateforme coopérative tout en étant une organisation en mouvement, contribuant à l’économie transformatrive ?</p></br><p>La documentation de ces rencontres constituera une ressource libre : un modèle de constitution multipartite, et le mode de conception qui le sous-tend, un manuel de pratiques coopératives multipartite, orientée vers la contribution, non consumériste, des ressources méthodologiques</p></br><p>Le programme se trouve ici :<br /></br><a class="moz-txt-link-freetext" href="https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a></p>ons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><span id="result_box" class=""<p><span id="result_box" class="" lang="en"><span class="hps">The</span> <span class="hps">world needs</span> <span class="hps">ideas for a better</span> <span class="hps">and sustainable future</span>, <span class="hps">but the ideas</span> <span class="hps">are not enough.</span> <span class="hps">The</span> <span class="hps">Futureperfect</span> <span class="hps">platform is</span> <span class="hps">a virtual</span> <span class="hps">encyclopedia</span> <span class="hps">of</span> <span class="hps">people</span> <span class="hps">taking</span> <span class="hps">initiatives</span><span class="">, organizations</span> <span class="hps">and businesses</span> <span class="hps">who</span> <span class="hps">move from</span> <span class="hps">thinking</span> <span class="hps">to action.</span> Sharing these<span class="hps"> stories</span> <span class="hps">aims to</span> <span class="hps">inform about</span> <span class="hps">alternative lifestyles</span> <span class="hps">and</span> <span class="hps">to</span> <span class="hps">encourage</span> <span class="hps">civic engagement</span>.</span></p></br><p><span class="hps">The</span> <span class="hps">French</span> <span class="hps">partners of</span> <span class="hps">Futureperfect</span>, the <span class="hps">German</span> <span class="hps">team of FUTURZWEI</span>, activists <span class="hps">and all</span> <span class="hps">interested public</span> <span class="hps">will meet to</span> <span class="hps">discuss</span> <span class="hps">the role of media</span> <span class="hps">in the developpement of</span> <span class="hps">social economy</span> <span class="hps">practices and</span> <span class="hps">sustainable lifestyles</span>.</p></br><div class="row"></br><div class="span12 nurText"></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-4335 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a></p></br><p><span class="hps">Debate</span> <span class="hps">part of la Semaine des cultures étrangères</span> <span class="hps">held by the</span> <span class="hps">FICEP</span> <span class="hps">and</span> <span class="hps">in cooperation with the<a href="http://tempsdescommuns.org"> Festival Temps des communs</a></span>.</p></br><ul></br><li><strong>Barnabé Binctin</strong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li></br><li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li></br><li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>and<strong> Hélène Legay</strong>,</i> <i>SideWays</i></li></br><li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i><i>On passe à l’acte</i></li></br></ul></br><p>Moderated by <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI and <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p></br></div></br><div class="span12 nurText"> Goethe-Institut Paris</div></br><aside class="span6 artikelspalte nurText"></br><div class="teaserBox"></br><p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /></br>75116 Paris</p></br></div></br><p>Langage : En français et en allemand<br /></br>Free entry, registration : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p></br></aside></br></div>ong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li> <li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li> <li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>and<strong> Hélène Legay</strong>,</i> <i>SideWays</i></li> <li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i><i>On passe à l’acte</i></li> </ul> <p>Moderated by <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI and <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p> </div> <div class="span12 nurText"> Goethe-Institut Paris</div> <aside class="span6 artikelspalte nurText"> <div class="teaserBox"> <p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /> 75116 Paris</p> </div> <p>Langage : En français et en allemand<br /> Free entry, registration : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p> </aside> </div>)
  • Chargement/Site  + (<p><span style="color: #000000;"&<p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Alain Ambrosi</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Avant même le dénouement de la crise dans laquelle se trouvent les Catalans après l’ultimatum lancé par le gouvernement espagnol, il est important de faire circuler dans l’écosystème des communs la tournure des événements en Catalogne et la position que prennent les organismes, institutions et associations catalanes qui se réclament des communs.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Rappelons les faits : après avoir réprimé violemment les manifestations pacifiques des Catalans partisans de la tenue d’un référendum qu’ils soient pour ou contre l’indépendance, le gouvernement de Mariano Rajoy vient d’emprisonner Jordi Sànchez et Jordi Cuixart sous l’accusation de sédition pour avoir appelé à ces manifestations pacifiques. Par ce geste, le gouvernent espagnol viole les droits fondamentaux d’expression et de manifestation consignés dans la Déclaration des droits de l’homme en 1948 et reproduits depuis dans nombre de conventions dont celle de l’Europe sur la Protection des droits humains et des libertés fondamentales de 1950. Cette escalade dans la répression de revendications pacifiques dans un cadre démocratique est appuyée sans hésitations par les partis espagnols de droite (Parti Populaire) et de centre droit (Ciudadanos) et les sociaux démocrates du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) ce qui présage mal pour la suite des événements qui, selon l’Article 155 de la constitution, pourrait mettre fin au statut d’autonomie de la Catalogne.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Sans être indépendantistes ni pour la tenue d’un référendum unilatéral, Barcelona en Comù (l’organisation de la maire de Barcelone Ada Colau minoritaire au conseil de ville de Barcelone depuis 2015) et Catalunya en Comù (le nouvel espace politique catalan créé en avril de cette année) avaient appelé, au nom du « droit  à décider », à la mobilisation populaire lors du référendum du 1er octobre et aux manifestations pacifiques qui l’ont précédé et suivi. Après l’arrestation des deux dirigeants indépendantistes, les deux organisations ont annulé leurs activités courantes et </span></span></span><a href="https://www.barcelonaencomu.cat/ca/premsa/barcelona-en-comu-considera-un-atac-gravissim-la-democracia-i-als-drets-basics-lempresonament"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>ont condamné vertement</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> ce geste anti-démocratique et appelé la population à se joindre aux manifestations pacifiques prévues le 17 octobre. Le communiqué de Catalunya en Comù l’exprime ainsi : </span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Il est absolument intolérable dans toute démocratie d’emprisonner des représentants de la société civile pour leurs idées politiques et des manifestations pacifiques. Nous exigeons la liberté immédiate de ceux qui sont désormais des prisonniers politiques et demandons à toutes les forces politiques de ne pas être complices de cette attaque aux libertés fondamentales. Nous appelons à participer aux manifestations d’aujourd’hui [heures et lieux].</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">De nombreuses autres organisations de la société civile se joignent à cette position dont en particulier le Réseau de l’Économie Solidaire (</span></span></span><a href="http://xes.cat/2017/10/17/comunicat-rebuig-detencio-dels-presidents-lanc-omnium/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>Xarxa de Economia Solidaria</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">) qui est partie prenante de l’économie coopérative en plateforme dans l’écosystème catalan des communs aux côtés de la mairie de Barcelone.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">De son côté, la mairie de Barcelone publie </span></span></span><a href="http://eldigital.barcelona.cat/es/declaracion-institucional-de-rechazo-al-encarcelamiento-de-jordi-sanchez-y-jordi-cuixart_563009.html"><span style="font-size: large;">une déclaration institutionnelle</span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> condamnant les arrestations et appelant la population à manifester pacifiquement. Il est à noter que cette déclaration est signée par tous les partis sauf les  partis de droite et centre droit (Parti Populaire, Ciudadanos) ainsi que le PSC Parti socialiste Catalan – qui en prenant cette position confirme son alignement sur le PSOE national et met en question l’appui qu’il donnait à Barcelona en Comù au sein de la municipalité.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Au lendemain des impressionnantes manifestations aux chandelles effectuées dans le calme pour la libération des deux accusés, une nouvelle coalition vient de se former pour coordonner les manifestations pacifiques. Sous le nom de </span></span></span><a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/neix-en-peu-de-pau-una-iniciativa-per-coordinar-les-mobilizaciones-pacifiques/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>« En Peu de Pau »</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">  (littéralement « En pied de paix »), ce regroupement initié par douze organismes réunit des entités qui vont des Collectifs de pompiers aux Universités pour la démocratie. Il inclut également les deux organisations des accusés, l’ANC et Omnium Cultural. Dans la présentation, la philosophe Marina Garces, connue entre autres pour ses écrits et son engagement sur les Communs, voit cette nouvelle initiative comme « un espace d’intelligence collective basé sur la confiance contre le mécanisme de la peur ».</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Pour vous donner une idée de la répression et de l’attitude des manifestants, je propose la </span></span></span><a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/a-video-denounces-spains-authoritarianism-help-catalonia-save-europe/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>un vidéo</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> qui donne une idée de la répression et de l’attitude des manifestants. Il est réalisé par </span></span></span><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Òmnium_Cultural"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>Omnium Cultural</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">catala</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">nes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.</span></span></span></p>: large;"><u>Omnium Cultural</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">catala</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">nes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.</span></span></span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>How to equip the in<p><strong>How to equip the inhabitants with tools and methods that allow them to claim the consideration of a joint management of the social, cultural and economic resources of urban life? We believe that knowledge and mastery of legal mechanisms that allow urban commons to prosper, is an essential part of the answer to this question.</strong></p></br><p>Atlas of the Charters of the Urban Commons is to provide socio-technical device to appropriate these tools, by articulating three actions:</p></br><ol></br><li>achieve and maintain an open and interactive inventory of legal mechanisms dedicated to the implementation of urban commons.</li></br><li>provide a collective space for analysis and interpretation of the governance mechanisms of the urban commons that will produce a new shared knowledge among commoners in a cross-cultural perspective.</li></br><li>provide a space for exchange and mutual aid around the development of charters and legal instruments for the regeneration or creation of urban commons.</li></br></ol></br><p>Analysis of the Bologna regulation :</p></br><p><iframe style="width: 900px; height: 500px; border: 1px solid black;" src="https://framindmap.org/c/maps/198701/embed?zoom=1"> </iframe></p></br><p>To contribute to this work, please use<br /></br><a href="https://framindmap.org/c/maps/198701/edit">framindmap.org</a><br /></br>(You need to be identified)</p></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a></p></br><p> </p>p.org</a><br /> (You need to be identified)</p> <p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>Le 21 mars de 17:00<p><strong>Le 21 mars de 17:00 à 20:00, Venez, REMIXER LES BIENS COMMUNS, à la Fondation Charles Léopold Mayer, (38 rue Saint-Sabin – Paris). </strong></p></br><p>Le 21 mars, profitant d’une session de travail du réseau en France, nous vous proposons un moment de dialogue convivial et de partage des initiatives culturelles et médiatiques sur les biens communs avec <a href="http://www.communautique.qc.ca/">Communautique</a>, Le <a href="http://www.forumalternatives.org/">Forum Marocain des Alternatives Solidaires</a>, <a href="http://www.ker-thiossane.org/">Ker Thiossane,</a> le <a href="http://www.lartes-ifan.gouv.sn/">LARTES</a> et <a href="http://vecam.org">VECAM</a>,.</p></br><p>Nous vous invitons à partager vos initiatives au même titre que celles du réseau Remix the Commons : la mosaïque et les chapitres de la collection multimédia, et de ses membres : les Petits déjeuners en-communs, À l’école des communs à Montréal, la Réparation Communautaire pour la transition dans la justice au Maroc, Afropixel, festival d’arts numériques sur les biens communs, les Chartes de gouvernance démocratique au Sénégal…</p></br><p>Nous vous proposerons également de participer à la préparation d’une démarche de curation des médias sur les thèmes de la conférence : <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a>, qui se déroule à Berlin du 22 au 24 mai.</p></br><p>Enfin, de 19:00 à 20:00, nous vous proposerons de profiter de la présence de membres du réseau francophone des biens communs venus de Montréal, Dakar et Rabat pour faire un tour d’horizon des initiatives en cours et un point sur le fonctionnement collectif.</p></br><p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p> <p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>A great new documentary that is c<p>A great new documentary that is currently in production, documenting the water struggles around Greece. The working title of the new documentary is « Wa(te)rdrops », and it aims to present, through in-depth research and fieldwork, struggles concerning water around Greece, including the struggle against the privatization of Thessaloniki’s water company (EYATH), against the gold mines in Chalkidiki and against local water reserve appropriation efforts in Volos and Crete.</p></br><p>First few trailers in the documentary’s <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en">web page</a>. Make sure you activate the subtitles (English or Spanish) on the top right corner of the player.</p></br><p>It is being filmed by a group of militant filmmakers coordinated by researcher Nelly Psarou. The same people did « Golfland? » a few years ago, a doc about the disastrous effect of golf course development on the environment and local communities. You can watch « Golfland? » online <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php">here</a> (Soon in the Remix Catalogue). </p></br><p>It is a_proudly independent production_ relying on crowdfunding for its completion, and the outcome will be freely accessible under a creative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>reative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>After the festival « Temps des co<p>After the festival « Temps des communes », (October 2015), a small group has decided to produce an exhibition on the commons. The idea was to do a light, self editable and easy to use collection of posters. It is dedicated to places that welcome an audience that is not particularly sensitive to the commons. We were thinking for example of community centers, libraries or schools. After a few exchanges, notably around the game <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a>, which had been prototyped by <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> a few months before during a European meeting, we produced an exhibition of 12 posters that explain and illustrate the commons.</p></br><figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" width="1240" height="1753" alt=" Expo Les communs page1 CC-BY-SA." class="size-medium" /><figcaption class="wp-caption-text"><br /></br>Expo Les communs page1 CC-BY-SA.</figcaption></figure></br><p>The exhibition proposes to discover the common through their definition and concrete illustration. The panels make us walk through different facets of the commons: the fragility of natural commons, the relationship between use and ownership, the role of hackers in the renewal of commons, the place of knowledge, and the reconquest of political space by commoners. Finally, it also proposes resources based on other cultural initiatives: Communauthèque, a best of bibliography of the 50 books on the commons, the game C@rds in common or Remix the commons of course!</p></br><p>This exhibition is a collective work leaded by Thierry Pasquier, and edited by Rosie Howe, with the support of Espace Mendès France at Poitiers, a center for scientific, technical and industrial culture in New Aquitaine, Vecam, and Remix the commons. The publication under the license « Attribution – Sharing under the same conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » allows free imagination for the diffusion and adaptation of the exhibition to each context … and languages. The next step will be to set up a dedicated website that will allow each to publish according to his/her needs. We will give you news of this project in the coming months!</p></br><p>The PDF light version of the exhibition is available on the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. In the next few weeks we will install a wiki with the content, including Pdf in high definition, texts images that can modified, as well as all associated media and InDesign sources. Do not hesitate to ask us for any specific request or offer your help.</p></br><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>edia and InDesign sources. Do not hesitate to ask us for any specific request or offer your help.</p> <p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à contributions</p> &<p>Appel à contributions</p></br><p><a title="Auteur inconnuUnknown author, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Silke_Helfrich,_Autorin,_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg"><img decoding="async" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg/1024px-Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg" alt="Silke Helfrich, Autorin, Forscherin und Aktivistin zu Gemeingütern und Commons" width="1024" /></a><br /></br>Silke Helfrich est décédée le matin du 10 novembre 2021dans un accident de montagne au Liechtenstein, alors qu’elle participait à une rencontre dans les Alpes. Elle a été la leader incontestée du mouvement des communs depuis 2009 lorsqu’elle a initié l’une des premières rencontres internationales sur les communs à Crotorf en Allemagne. Celle-ci a permis la rencontre de chercheur·se·s de nombreuses disciplines et de militant·e·s des communs, contribuant à faire advenir une nouvelle culture politique basée sur l’expérience à la fois ancestrale et moderne des communs.</p></br><blockquote><p>les communs sortent de la sphère de l’économie pour devenir un vocabulaire de l’action collective orientée vers la transition.</p></blockquote></br><p>Crottorf 2009, c’est à l’occasion de ce séminaire, qui rassemble un panel idéal d’universitaires et de militant·e·s des communs, que sera publié le <a href="http://1https://www2.world-governance.org/IMG/pdf_009._Bollier_Crottorf_-_The_Future_of_the_Commons.pdf)">Manifeste The Future of the Commons</a> et imaginées les deux conférences internationales sur les communs qui seront organisées à Berlin au siège de la Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013. Chacune d’elles rassemble près de 300 militant·e·s, universitaires, activistes et personnalités politiques venus du monde entier. Ensemble, elles marqueront un tournant pour le mouvement des communs, qui va s’épanouir, touchants tous les domaines de la vie personnelle et sociale, culturelle, économique, morale et politique, de la connaissance et du vivant. Ces conférences inscrivent les communs au coeur du projet de transition socio-écologique.</p></br><p>Pour Silke Helfrich, l’intention du mouvement des communs, qui se cristallisent au cours de ces rencontres, ne se limite pas simplement à étudier les biens communs en tant que ressources économiques ou nouvelle forme de propriétés. Elle vise à développer les communs comme un nouveau paradigme, une vision du monde qui pourrait servir à transformer profondément le système capitaliste. C’est une démarche qui s’attache à créer les conditions pour revisiter la nature même de la politique, de la culture, du droit, de l’éthique et des conceptions modernes de la vie elle-même.</p></br><p>L’impulsion donnée par le travail d’animation de Silke Helfrich touche un panel très large et varié de militant·e·s et de chercheur·se·s tels que Massimo De Angelis, Stefan Meretz, Peter Linebaugh, Silvia Federici, George Caffentzis, Michel Bauwens, Wolfgang Sachs, etc. Cette variété concerne autant les disciplines de recherche que les champs et les contextes d’actions et d’engagement qui balaient l’ensemble du spectre des sciences sociales et sciences du vivant et des mouvements sociaux mondiaux. Forte de cette dynamique, Silke Helfrich et, avec elle, les militants du mouvement des communs développent des actions qui visent à approfondir la connaissance des communs au service de la transition sociale et économique.</p></br><p>Dans le même temps, avec David Bollier et Michael Bauwens, Silke Helfrich fonde le Commons Strategies Group (CSG). (Michel Bauwens quitte le CSG en 2018), un espace de recherche et d’appel à mobilisation pour les communs à même de développer et faire circuler le discours sur les communs. Trois livres naîtront de cette collaboration. C’est d’abord les anthologies «The Wealth of the Commons » (2012) et « Patterns of Commoning » (2015). Ces ouvrages collectifs mettent en lumière les caractères des communs dans une perspective holistique et transdisciplinaire. Ces deux anthologies ont permis de présenter la diversité des communs contemporains afin de montrer qu’ils ne sont ni une relique de l’époque médiévale, ni une forme économique archaïque persistante dans le Sud global. Les communs qui y sont décrits apparaîssent comme un ensemble tout à fait contemporain et robuste d’alternatives au système marché/État.</p></br><blockquote><p>la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif</p></blockquote></br><p>Ces livres contribuent à faire connaître la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif. Cette notion va progressivement faire évoluer le discours sur les communs, passant d’une approche souvent naturaliste, principalement économique, à un processus social, culturel et politique qui croise et se nourrit des savoirs situés des acteurs et la revendication des droits sociaux, culturels et économiques portée par les mouvements sociaux (paysans, numérique, droit à la ville, féminisme, décolonial, décroissance, l’économie sociale, etc.). L’impact de ce travail est difficile de mesurer notamment du fait que le mouvement des communs ne s’est pas structuré autour d’un plaidoyer politique unifié, mais comme une culture politique renouvelée.</p></br><p>Le troisième ouvrage, « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » (2019) est une démarche ambitieuse de conceptualisation des communs en tant que système social. Il développe une synthèse théorique qui permet de décrire plus précisément la diversité empirique des communs. Inspiré par les travaux de Christopher Alexander sur le langage des formes et modèles d’action (« pattern language »), les auteurs de cet ouvrage, David Bollier et Silke Helfrich cherchent à expliquer les communs comme une forme sociale intemporelle qui échappe à l’ontologie de l’individualisme et de l’économie de marché moderne. Silke Helfrich et David Bollier rendent possible une lecture des communs comme réalités (en Italie, les militants juristes parlent de réalités sociales) qui ne peuvent être exprimées par l’épistémologie des droits de propriété ou par la « rationalité » du marché et de l’individualisme. Pour se faire, ils développent la « Triade de la mise en commun » et la notion de « propriété relationnelle », et décrivent de manière fine et détaillé un ensemble de modèles de l’action en commun : les patterns de commoning, dont ils établissent une première liste.</p></br><blockquote><p>développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays</p></blockquote></br><p>Silke Helfrich poursuivra ce travail après la publication « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » avec la volonté de le diffuser le plus largement possible auprès des acteurs engagés dans la transition sociale et environnementale. Pour cela, polyglotte, elle s’est engagée dans la traduction en plusieurs langues (allemande, espagnol, grecque, français) de l’ouvrage. Elle a aussi commencer à développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays et contextes linguistiques afin d’affiner et enrichir le corpus initial.</p></br><p>En France, la traduction de « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » est engagée. La publication est prévue pour l’automne 2022 par les Éditions ECLM. À l’occasion de cette traduction, un chantier de traduction-adaptation autour des patterns de commoning s’est aussi engagé. Celui-ci vise à explorer les formulations possibles en français des nouveaux concepts et modèles proposés dans l’ouvrage et à enrichir le corpus d’illustration des patterns déjà identifiés dans l’ouvrage puis dans les travaux de recherche menés dans divers pays. Ces travaux sont déjà mobilisés par exemple par les démarches d’École des communs, qui visent à instituer des réseaux de partage de connaissance dans des domaines comme l’alimentation ou la gouvernance, (Paris, Montreuil Toulouse, Marseille , … etc). Free, Fair and Alive aide à structurer un vocabulaire et une grammaire de l’action collective basée sur la matrice des communs, c’est à dire qui ne se définit plus à partir de la dichotomie public/privé, individuel/collectif, mais dans une approche holistique. Enfin, ces démarches invitent à revisiter la relation des communs et des commoners avec la recherche.</p></br><p>C’est pourquoi nous proposons de rendre un hommage à Silke Helfrich en permettant le partage et la poursuite de ses travaux. D’une part, il est important de rendre visible et accessible l’héritage laissé par Silke au mouvement des communs, d’autre part il est indispensable de créer les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p></br><p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>er les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p> <p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à idées !</p> <p&g<p>Appel à idées !</p></br><p>Soumettez une idée qui encourage l’Europe en laquelle nous croyons : une Europe fondée sur la solidarité et l’ouverture, façonné et nourrie par le peuple.</p></br><p>Nous vivons et travaillons dans un environnement de plus en plus complexe. À travers l’Europe et ses pays voisins, un nombre croissant de personnes sont confrontées quotidiennement à la discrimination et à l’exclusion, que ce soit sur un plan économique, politique ou culturel. </p></br><p>Un tel phénomène a pour conséquence une fragmentation croissante des sociétés, une montée de l’extrémisme et une division toujours plus grande entre les peuples, mais aussi entres les individus et les institutions qui les gouvernent.</p></br><p>Les mouvements migratoires, la méfiance envers les institutions traditionnelles et l’écart grandissant entre l’idée d’une Europe démocratique et la réalité d’un continent divisé sont parmi les plus grands défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. </p></br><p>Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils ont atteint un degré qui affecte directement les systèmes et les politiques existantes, tant au niveau national qu’au niveau européen.<br /></br>La troisième édition de l’Idea Camp portée par l’European Cultural Foundation (ECF) et intitulée « Communautés en mouvement », s’attachera à mettre en lumière les mouvements de résistance qui s’attachent à contrer des pratiques anti-démocratiques. </p></br><p>Organisé en collaboration avec Platoniq, l’Idea Camp aura lieu du 1er au 3 Mars 2017 en Espagne et réunira 50 participants dont les idées novatrices démontrent la ferme volonté d’encourager l’imagination politique, favoriser la construction de liens et contribuer au développement d’une société fondée sur le principe de justice sociale. Basé sur des valeurs de partage, d’inclusion et d’ouverture, l’Idea Camp offre aux participants une occasion unique de rencontrer des pairs venus de toute l’Europe et de ses pays voisins, dont les pratiques sont porteuses devisions différentes.<br /></br>Suite à l’appel à idées, 50 participants sont sélectionnés sur critères. ECF couvrira, pour la durée de l’Idea Camp, les frais de déplacement et de séjour en Espagne d’un représentant pour chaque idée.<br /></br>Après l’Idea Camp, les participants seront invités à soumettre une proposition concrète de recherche ou d’implémentation de leur idée. 25 propositions seront retenues et recevront une bourse de recherche et développement d’un montant maximum de 10.000 €. </p></br><p>Initié en 2014, l’Idea Camp est organisé dans le cadre de « Connected Action for the Commons », un programme d’action et de recherche développé par ECF en collaboration avec six organisation culturelles implantées dans toute l’Europe: Culture 2 Commons (Croatie), Les Têtes de l’Art (France), KrytykaPolityczna (Pologne), Oberliht (Moldavie), Platoniq – Goteo (Espagne) et Subtopia (Suède).</p></br><p>Pour soumettre votre idée, remplissez le formulaire en ligne suivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>ivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Après le festival Temps des commu<p>Après le festival Temps des communs, (octobre 2015), un petit groupe s’était retrouvé sur l’idée de produire une exposition sur les communs, légère, éditable à la demande et utilisable dans des lieux qui accueillent un public qui n’est pas spécialement sensible à ce sujet. Nous pensions alors aux centres sociaux, aux bibliothèques ou aux établissements scolaires par exemple. Après quelques échanges, notamment autour du jeu <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a> qui avait été prototypé par <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> quelques mois avant lors d’une rencontre européenne, nous avons produit 12 panneaux d’exposition qui expliquent et illustrent les communs.</p></br><figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-medium" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" alt="Expo Les communs" width="1240" height="1753" /><figcaption class="wp-caption-text">Expo Les communs – CC-BY-SA.</figcaption></figure></br><p>L’exposition propose de découvrir les communs à travers des éléments de définition et leur illustration concrète. Les panneaux font cheminer à travers différentes facettes des communs : la fragilité des communs naturels, la relation entre usage et propriété, le rôle des hackers dans le renouvellement des communs, la place de la connaissance, et la reconquête de l’espace politique par les commoners. Enfin, elle propose aussi des ressources en s’appuyant sur d’autres initiatives culturelles autour des communs : Communauthèque et sa bibliographie, le jeu C@rtes en commun ou encore Remix the commons of course !</p></br><p>L’exposition est un travail collectif autour de Thierry Pasquier, mis en forme graphique par Rosie Howe, avec le soutien de l’Espace Mendès France — Poitiers, centre de culture scientifique, technique et industrielle en Nouvelle-Aquitaine, de l’association Vecam, et de Remix the commons. La publication sous la licence « Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » permet de laisser libre court à son imagination pour la diffusion et d’adaptation de l’exposition à chaque contexte. La prochaine étape consistera à mettre en place un site Web dédié qui permettra à chacun de publier selon ses besoins. Nous vous donnerons donc des nouvelles de ce projet dans les mois qui viennent !</p></br><p>Une version PDF légère de l’exposition est disponible sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. Dans les semaines qui viennent, nous allons mettre en place un site web pour recevoir des PDF en haute définition pour l’impression en différents formats, les textes afin de permettre leur modification, correction, amendement, etc, ainsi que l’ensemble des médias associés et les sources InDesign. Le temps de mettre tout ça en place. N’hésitez pas à nous solliciter pour toute demande spécifique ou bien proposer de l’aide.</p></br><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Après le festival Temps des commu<p>Après le festival Temps des communs, (octobre 2015), un petit groupe s’était retrouvé sur l’idée de produire une exposition sur les communs, légère, éditable à la demande et utilisable dans des lieux qui accueillent un public qui n’est pas spécialement sensible à ce sujet. Nous pensions alors aux centres sociaux, aux bibliothèques ou aux établissements scolaires par exemple. Après quelques échanges, notamment autour du jeu <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a> qui avait été prototypé par <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> quelques mois avant lors d’une rencontre européenne, nous avons produit 12 panneaux d’exposition qui expliquent et illustrent les communs.</p></br><figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-medium" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" alt="Expo Les communs" width="1240" height="1753" /><figcaption class="wp-caption-text">Expo Les communs – CC-BY-SA.</figcaption></figure></br><p>L’exposition propose de découvrir les communs à travers des éléments de définition et leur illustration concrète. Les panneaux font cheminer à travers différentes facettes des communs : la fragilité des communs naturels, la relation entre usage et propriété, le rôle des hackers dans le renouvellement des communs, la place de la connaissance, et la reconquête de l’espace politique par les commoners. Enfin, elle propose aussi des ressources en s’appuyant sur d’autres initiatives culturelles autour des communs : Communauthèque et sa bibliographie, le jeu C@rtes en commun ou encore Remix the commons of course !</p></br><p>L’exposition est un travail collectif autour de Thierry Pasquier, mis en forme graphique par Rosie Howe, avec le soutien de l’Espace Mendès France — Poitiers, centre de culture scientifique, technique et industrielle en Nouvelle-Aquitaine, de l’association Vecam, et de Remix the commons. La publication sous la licence « Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » permet de laisser libre court à son imagination pour la diffusion et d’adaptation de l’exposition à chaque contexte. La prochaine étape consistera à mettre en place un site Web dédié qui permettra à chacun de publier selon ses besoins. Nous vous donnerons donc des nouvelles de ce projet dans les mois qui viennent !</p></br><p>Une version PDF légère de l’exposition est disponible sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. Dans les semaines qui viennent, nous allons mettre en place un site web pour recevoir des PDF en haute définition pour l’impression en différents formats, les textes afin de permettre leur modification, correction, amendement, etc, ainsi que l’ensemble des médias associés et les sources InDesign. Le temps de mettre tout ça en place. N’hésitez pas à nous solliciter pour toute demande spécifique ou bien proposer de l’aide.</p></br><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>By Samantha Slade</p> <p<p>By Samantha Slade</p></br><p>« From where I stand today, one of the challenges of advancing an emerging movement such as the commons lies in how we build the community and how we meet in ways that embody the values of commoning. This involves the thorny question: How can we honour the vast experience and expertise on the commons and come together inclusively and equitably in a participatory commoning fashion? The Art of Hosting certainly has something to offer here, but also, and most importantly, those that are consciously living and doing the daily work of commoning, in all its complexity, have deep learnings to share to the benefit of building our collective capacity. »</p></br><p>see the <a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>ww.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Call for Ideas !</p> <p&<p>Call for Ideas !</p></br><p>Please submit an idea that fosters the Europe we believe in: a Europe of solidarity and openness, shaped and nurtured by people.</p></br><p>We are living and working in an increasingly complex environment. Across Europe and its neighbouring countries, more and more people are confronted with discrimination and exclusion on a daily basis – whether economically, politically or culturally. As a result, societies are becoming increasingly fragmented, extremism is on the rise, and the divisions between people – and between individuals and institutions – are growing ever wider.</p></br><p>Migration, distrust towards traditional institutions and the widening gap between the idea of a democratic Europe and the reality of a divided continent are among the biggest challenges that we are facing at present. These challenges are not new, but they have reached a degree that directly affects existing systems and policies, both at national and European levels.</p></br><p>Living with a constant flow of images and information that sustains a ‘permanent state of emergency’, we often adopt defeat, the feeling that there’s-nothing-to-be-done. However, in this worrying situation, it is heartening to see citizens gathering together and taking action: countless bottom-up local, national, and transnational initiatives are enthusiastically showing that there-is-something-to-be-done, and that a more democratic, inclusive, egalitarian, and caring society is not only desired but possible.</p></br><p>In this continent of rapidly changing communities, building bridges to help us live alongside each other is an urgent imperative. We need to reinvent and jointly value our present and develop our future together. We need to recreate shared common values and foster open and inclusive communities and societies – with a focus on social justice and human rights.</p></br><p>Co-hosted by Platoniq in Spain, ECF’s third Idea Camp will take place from 1 to 3 March 2017. Following local elections in May 2015, which have seen several major cities and smaller towns now governed by citizen lists of candidates, Spain is on track to reinvent itself amidst a hive of social, cultural, and political activism. The many exciting new challenges this hive of activity has raised include a more inclusive and participatory society, ‘a home for all’. Although not free from contradictions, there are many tangible examples across different sectors (cultural, political, economical and social) that interweave inspiring institutional and grassroots actions. The myriad of different cross-sectoral practices in Spain constitute a resourceful laboratory for sharing and highlighting ways in which communities can promote change in Europe.</p></br><p>Organized in collaboration with Platoniq, Idea Camp will be held from 1 to 3 March 2017 in Spain and will bring together 50 participants whose innovative ideas demonstrate a firm commitment to encourage political imagination, encourage building links and contribute to the development a society based on the principle of social justice. Based on shared values, inclusion and openness, Idea Camp offers participants a unique opportunity to meet peers from all over Europe and its neighboring countries, whose practices are different carrier chatted.<br /></br>Following the call for ideas, 50 participants are selected on criteria. ECF cover for the duration of the Idea Camp, the cost of travel and living in Spain a representative for each idea.<br /></br>After the Idea Camp, participants will be invited to submit a concrete proposal for research or implementation of their idea. 25 proposals will be selected and will receive a fellowship and development to a maximum of € 10,000.</p></br><p>Initiated in 2014, Idea Camp is organized within the framework of « Connected Action for the Commons », an action and research program developed by ECF in collaboration with six cultural organization established in Europe: Culture 2 Commons (Croatia), Les Têtes de l’Art (France), KrytykaPolityczna (Poland), Oberliht (Moldavia), Platoniq – Goteo (Spain) et Subtopia (Sweden).</p></br><p>To submit your idea, please fill in the application form here: http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>et Subtopia (Sweden).</p> <p>To submit your idea, please fill in the application form here: http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Cet article a été repris et publi<p>Cet article a été repris et publié initialement sur le site <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a></p></br><blockquote><p>Commons Josaphat, une plate-forme indépendante d’habitants de quartier, de militants et d’associations. C’est une des initiatives emblématiques de reconquête de la ville par ses habitants en Europe.</p></br><p>Commons Josaphat a besoin du soutien des commoners pour faire valoir le travail accomplie au cours des deux dernières années auprès des autorités publiques à Bruxelles.</p></br><p>Apportez votre soutien en envoyant votre message directement au collectif.</p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" /></p></br><p><H1>Le projet de quartier en bien commun</H1></p></br><p>Commons Josaphat veut construire une proposition de développement de la ville en bien commun sur la friche de l’ancienne gare de formation Josaphat. Un nouveau morceau de ville y sera développé dans les prochaines années. L’enjeu consiste à transformer cette réserve foncière, qui est une propriété publique, en territoire où s’érige une ville en bien commun, un quartier de ville imaginé et développé en partenariat public-citoyens. Notre proposition, résultat de deux an d’échange et de réflexion commune, est condensée <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">dans ce document</a>.</p></br><p><H1>Commons Josaphat aujourd’hui</H1></p></br><p>Le collectif continue à travailler dans un triple sens :</p></br><p>1. Occupation effective de la friche avec d’autres partenaires en vue de « faire » la ville, d’occuper déjà ses places et ses espaces en l’utilisant. L’accord sur les limites mises à l’utilisation des uns pour préserver l’utilisation des autres est un premier terrain d’expérience d’une nouvelle gouvernance ;</p></br><p>2. Développement d’un îlot « modèle » en commun. Cet îlot doit concrétiser la ville en commun (accessibilité au plus grand nombre sur le très long terme, décision collective sur les rentes foncières, intégration environnementale, économie solidaire et open source, une santé inscrite dans le dessin de la ville, ancrage dans les quartiers voisins…). Mais il doit être réaliste par apport aux nécessités des pouvoirs publics (recettes générées, temps de réalisation et quantités réalisées). Cet îlot doit servir de point d’évaluation à l’issue de la première phase du schéma directeur porté par la région ;</p></br><p> 3. Construction du rapport de conviction politique :</p></br><li>En renforçant le soutien social à la proposition « Josaphat en commun » : soutiens des associations, des académiques, des intellectuels, des syndicats, des mutualités…<br /></br>En renforçant la coopération avec les riverains pour impliquer toutes les personnes concernées par ce morceau de ville dès aujourd’hui<br /></br>En améliorant les soutiens politiques classiques : obtenir le soutien des PS, MR, FdF, Ecolo, PTB et CDH ainsi que leurs pendants néerlandophones à l’échelle régionale et communale.</br></li></br><p><H1><br /></br>Nous reproduisons ici leur appel.<br /></br></H1><br /></br>Vous avez entendu parler de Commons Josaphat au cours des deux dernières années en organisant une action en partenariat, en participant à l’appel à idées pour le développement de ce futur quartier ou aux groupes de travail qui en sont issus.</p></br><p>Peut-être avez-vous pratiqué la friche lors de l’actuel festival d’été ou encore en participant aux multiples conférences organisées autour de la possibilité de construire la ville en bien commun.</p></br><p>Nous voulons aujourd’hui mettre en lumière ces soutiens, convergences, coopérations à la production de la ville en commun pour peser dans le débat public ! </p></br><p><H1>Ce que vous pouvez faire ?</H1></p></br><p>Pour manifester votre soutien :</p></br><p>Envoyez un mail à : i<a href="mailto:deascommonsjosaphat@gmail.com">deascommonsjosaphat@gmail.com</a></p></br><p>Des associations comme le BRAL, Pass-âge, le Rassemblement Bruxellois pour l’Habitat (RBDH), les Equipes Populaires de Schaerbeek, Santé-communauté -participation asbl….l’ont déjà fait. Des académiciens tels que Christian Laval ou Tine de Moor en ont fait autant. Ces soutiens seront repris sur le site internet de Commons Josaphat et appuieront la proposition dans le débat public.</p></br><p>Pour participer à la construction des connaissances sur les communs déclinés à l’échelle de la production de la ville : envoyez un mail à : <a href="mailto:commons_jos_transversal@lists.entransition.be">commons_jos_transversal@lists.entransition.be</a></p></br><p>Pour vous engager et vous associer concrètement au projet de transition de la friche vers un quartier en bien commun. Venez aux prochains dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a></p></br><p>Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !</p> dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a></p> <p>Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Chaque troisième mardi du mois, d<p>Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à 21 h (CET – heure de Paris), Remix propose un rendez-vous public sur le modèle du « community call » pour traiter une question et partager de l’information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le domaine des communs, tout en laissant une trace pour les absents.</p></br><p>Le rendez-vous est structuré selon un protocole toujours identique : durée de 60 minutes, présentation de 5 minutes, discussion de l’objet de l’appel pendant 45 minutes et enfin, conclusion et appel au prochain appel 10 minutes. Les appels en commun font l’objet d’un enregistrement audio et d’une prise de note collective sur un pad (bloc note numérique) pour préparer la rencontre, la documenter et en garder la mémoire.</p></br><p>L’archive audio et texte des Appels en commun est accessible via le <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">wiki de Remix</a>.</p></br><p>Pour être informé des prochains appels en commun, abonnez-vous à la liste de diffusion <strong>appel@bienscommuns.org</strong> (basse fréquence) en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.</p></br><p>Remix the commons ne fait aucun autre usage, ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!</p> ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Dans le cadre de l’initiative por<p>Dans le cadre de l’initiative portée par l’UNESCO sur les futurs de l’éducation, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL, Hambourg) a publié récemment un rapport d’experts multidisciplinaires de prospective sur la culture de l’apprentissage tout au long de la vie (« <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">Lifelong Learning </a>»)*. Dans un contexte où beaucoup d’États peinent à répondre aux besoins éducatifs de base de leur population et où les inégalités d’accès à la culture et aux savoirs se creusent de plus en plus, comment (re)donner toute sa place à une culture de l’apprentissage ouverte, accessible et inclusive qui permet à toute personne de pouvoir définir et réaliser ses projets de développement de sa capacité d’agir dans un monde de plus en plus complexe et exigeant?</p></br><p>S’inscrivant directement dans la filiation humaniste de l’éducation des adultes (Commission internationale sur l’éducation au XXIe siècle, UNESCO 1996), les auteurs présentent une série de recommandations parmi lesquelles figure celle de faire de l’apprentissage tout au long de la vie un bien commun. Dans leur énoncé de vision de la situation idéale de l’apprentissage tout au long de la vie en 2050, ils décrivent :</p></br><blockquote><p> /To ensure that learning opportunities are accessible to all, learning spaces beyond educational institutions have been reinvented to promote and support learning. Besides using public spaces and infrastructure for learning, there are also learner-friendly work environments in all sectors and opportunities for self-employed people. To enhance the free availability of learning resources further, an educational commons has been developed. p. 13/ **</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" title="Les communs et l'éducation tout au long de la vie" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/r7c5UA5lluI?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>À titre de président du conseil d’administration de l’UIL, Daniel Baril, directeur général de l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (Montréal, Canada) a participé aux travaux du groupe d’expert.e.s. Dans le cadre de l’appel en commun, il nous partage ses réflexions sur le processus qui a mené à l’élaboration de ces recommandations, mais surtout sur la manière dont la notion de communs peut s’imbriquer dans l’élaboration des instruments normatifs internationaux en éducation.</p></br><p>* Document : <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">UNESCO Institute for Lifelong Learning Embracing a culture of lifelong learning: contribution to the Futures of Education initiative. UNESCO Institute for Lifelong Learning, 2020</a>.</p></br><p>** Traduction : /Afin de garantir que les possibilités d’apprentissage soient accessibles à tous, les espaces d’apprentissage au-delà des établissements d’enseignement ont été réinventés pour promouvoir et soutenir l’apprentissage. Outre l’utilisation d’espaces et d’infrastructures publics pour l’apprentissage, il existe également des environnements de travail conviviaux pour les apprenants dans tous les secteurs, et des possibilités pour les travailleurs indépendants. Afin d’améliorer encore la disponibilité gratuite des ressources d’apprentissage, un patrimoine éducatif commun a été développé. p. 13/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Every 3rd Tuesday of the month fr<p>Every 3rd Tuesday of the month from 8pm to 9pm (CET – Paris time), Remix offers a public meeting on the model of the « community call » to address a question and share information on current projects or hot topics in the field of commons, while leaving a trace for those who are absent.</p></br><p>The appointment is structured according to the same protocol: duration 60 minutes, presentation 5 minutes, discussion of the topic of the call 45 minutes and finally, conclusion and appeal for the next call 10 minutes.Audio recording and collective note-taking on a pad (digital notepad) are done and shared after the meeting, for documenting it and keeping the memory of it.</p></br><p>The audio and text archives of the Commons Calls are accessible via the <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">remix wiki </a>.</p></br><p>To be informed about future calls, send a message to the following e-mail address: <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.</p></br><div class="input-prepend">Remix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !</div>mix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !</div>)
  • Chargement/Site  + (<p>Facing economic, social and ecolo<p>Facing economic, social and ecological crises, many of us think that we must create the conditions for a transition from a productivist industrial world to an economy based on sharing knowledge commons and collaborative and contributing productions. The first challenge is to forge new concepts to understand the effects of automation and rethink the general interest and solidarity as possible horizons. For this, the state, as local and national authorities, the University and organized civil society, must invent all together, alternatives to individualism ownership and to the governance based on the duopoly state / market. </p></br><p>In Ecuador, the government held a major study to try to clarify howto create the conditions for a transition based on the commons. Several researchers and international experts were mobilized, including Michel Bauwens and Bernard Stiegler.</p></br><p>What is the role of national and local governments in the transformation of the economy towards a production of goods and services based on the principles of the commons? What should be the legal and economic instruments invented? what are the alliances between the actors involved in alternative forms of economic and social innovation needed? How to go beyond the niches successfully developed in some sectors – such as the digital economy – and enable scaling to modes of production of goods and services based on the principles of the commons?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> and <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> invite you to discuss these issues with Michel Bauwens and Bernard Stiegler during a public meeting to be held September 16, 2014 from 6:00 p.m. to 8:30 p.m. in Salle Triangle, Centre Pompidou, Paris France. </ strong><br /></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></p></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignright"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure></br><p><H2><a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">Registration</a> is over. </H2></p></br><p>More information in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>. </p></br><p>This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>. </p> <p>This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La Charte de la Forêt – <a hre<p>La Charte de la Forêt – <a href="http://www.nationalarchives.gov.uk/education/resources/magna-carta/charter-forest-1225-westminster/">Carta de Foresta</a> – publiée en 1217, est reconnue comme le premier acte officiel qui étend les protections et les droits essentielles de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta">Magna Carta</a> aux commoners anglais contre les abus de l’aristocratie. En vertu de cette charte, le peuple se voit garantir le droit l’accès aux ressources des forêts. L’impact de cette charte a été révolutionnaire. Elle est généralement considérée comme une des pierres angulaires de la Constitution Britannique et <a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html">inspiration de la Constitution Américaine</a>. Elle a permi de rendre de vastes étendues de terres aux paysans, de s’opposer au pillage des biens communs par la monarchie et l’aristocratie. Au 17ème siècle, elle inspire les Diggers et les Levellers et par la suite les protestations contre l’enclosure des terres par la bourgeoisie capitaliste. Mais elle sera abrogée en 1971, par un gouvernement conservateur, permettant ainsi la privatisation de ressources comme l’eau au bénéfice d’entreprises multinationales.</p></br><p>Aujourd’hui, les forêts demeurent des ressources essentielles pour l’habitat, la souveraineté alimentaire, et sont essentielles pour lutter contre les crises environnementales. Une <a href="http://charteroftheforest800.org/">campagne</a> de célébration de la Charte de la Forêt a commencé en Grande Bretagne au mois de Septembre et se poursuit en Novembre. La Lincoln Record Society a organisé une conférence internationale sur la Charte de la Forêt qui a débuté par un voyage en péniche sur la Tamise de Windsor à Runnymede, lieu de signature de la Magna Carta. Des experts ont présenté la Charte de la Forêt, son histoire et ses implications contemporaines. Les participants ont également pu voir l’un des exemplaires originaux et participer à une visite guidée de la Forêt de Sherwood que nous connaissons à travers l’histoire de Robin des Bois.</p></br><p>Aujourd’hui même, 7 novembre, se déroule un débat présidé par John McDonnell, Député et soutien de Jeremy Corbyn, les professeurs Peter Linebaugh et Guy Standing, et Julie Timbrell de <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. Ce débat fait parti d’un <a href="http://charteroftheforest800.org/november-2017/">programme </a> étalé sur une semaine qui appelle à la création d’un nouveau <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">Domesday Book</a>, un recensement national des propriétaires terriens britanniques et l’identification des communs ainsi qu’à une nouvelle Charte des communs et des Chartes locales. Il s’agit d’interroger la notion de propriété foncière dans un pays où elle est l’une des plus concentrée des pays occidentaux et d’élaborer des propositions politiques, y compris à travers une taxe sur la propriété foncière, pour une meilleure répartition des droits et des responsabilités sur les terres,</p></br><p>Merci à Yves Otis de m’avoir signalé l’article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta </a></p></br><p>Transcription de la Charte de la Forêt : <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La Charte de la Forêt – <a hre<p>La Charte de la Forêt – <a href="http://www.nationalarchives.gov.uk/education/resources/magna-carta/charter-forest-1225-westminster/">Carta de Foresta</a> – publiée en 1217, est reconnue comme le premier acte officiel qui étend les protections et les droits essentielles de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta">Magna Carta</a> aux commoners anglais contre les abus de l’aristocratie. En vertu de cette charte, le peuple se voit garantir le droit l’accès aux ressources des forêts. L’impact de cette charte a été révolutionnaire. Elle est généralement considérée comme une des pierres angulaires de la Constitution Britannique et <a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html">inspiration de la Constitution Américaine</a>. Elle a permi de rendre de vastes étendues de terres aux paysans, de s’opposer au pillage des biens communs par la monarchie et l’aristocratie. Au 17ème siècle, elle inspire les Diggers et les Levellers et par la suite les protestations contre l’enclosure des terres par la bourgeoisie capitaliste. Mais elle sera abrogée en 1971, par un gouvernement conservateur, permettant ainsi la privatisation de ressources comme l’eau au bénéfice d’entreprises multinationales.</p></br><p>Aujourd’hui, les forêts demeurent des ressources essentielles pour l’habitat, la souveraineté alimentaire, et sont essentielles pour lutter contre les crises environnementales. Une <a href="http://charteroftheforest800.org/">campagne</a> de célébration de la Charte de la Forêt a commencé en Grande Bretagne au mois de Septembre et se poursuit en Novembre. La Lincoln Record Society a organisé une conférence internationale sur la Charte de la Forêt qui a débuté par un voyage en péniche sur la Tamise de Windsor à Runnymede, lieu de signature de la Magna Carta. Des experts ont présenté la Charte de la Forêt, son histoire et ses implications contemporaines. Les participants ont également pu voir l’un des exemplaires originaux et participer à une visite guidée de la Forêt de Sherwood que nous connaissons à travers l’histoire de Robin des Bois.</p></br><p>Aujourd’hui même, 7 novembre, se déroule un débat présidé par John McDonnell, Député et soutien de Jeremy Corbyn, les professeurs Peter Linebaugh et Guy Standing, et Julie Timbrell de <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. Ce débat fait parti d’un <a href="http://charteroftheforest800.org/november-2017/">programme </a> étalé sur une semaine qui appelle à la création d’un nouveau <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">Domesday Book</a>, un recensement national des propriétaires terriens britanniques et l’identification des communs ainsi qu’à une nouvelle Charte des communs et des Chartes locales. Il s’agit d’interroger la notion de propriété foncière dans un pays où elle est l’une des plus concentrée des pays occidentaux et d’élaborer des propositions politiques, y compris à travers une taxe sur la propriété foncière, pour une meilleure répartition des droits et des responsabilités sur les terres,</p></br><p>Merci à Yves Otis de m’avoir signalé l’article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta </a></p></br><p>Transcription de la Charte de la Forêt : <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Le monde a besoin d’idées pour un<p>Le monde a besoin d’idées pour un avenir meilleur et durable, mais les idées ne suffisent pas. La plate-forme FuturePerfect est une encyclopédie virtuelle reprenant les initiatives de personnes, d’organisations et d’entreprises qui ont osé passer de la pensée à l’acte. Ces histoires visent à informer sur les modes de vie alternatifs et à inciter à l’engagement citoyen.</p></br><p>Les partenaires français de FuturePerfect, l’équipe allemande de FUTURZWEI, des militants et tout public intéressé se retrouveront pour débattre du rôle des médias dans une perspective de pratiques d’économie sociale et de modes de vie durables.</p></br><div class="row"></br><div class="span12 nurText"></br><div class="span12 nurText"></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4335 size-full aligncenter" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a></p></br></div></br><p>Débat organisé dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères organisée par le FICEP et en coopération avec le festival Temps des Communs</p></br><p>Avec la participation de :</p></br><ul></br><li><strong>Barnabé Binctin</strong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li></br><li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li></br><li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>et<strong> Hélène Legay</strong>, </i>fondateurs <i>SideWays</i></li></br><li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i>fondateur <i>On passe à l’acte</i></li></br></ul></br><p>Modéré par <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI et <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p></br></div></br><div class="span12 nurText">Goethe-Institut Paris</div></br><aside class="span6 artikelspalte nurText"></br><div class="teaserBox"></br><p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /></br>75116 Paris</p></br></div></br><p>Langue: En français et en allemand<br /></br>Entrée libre, inscription : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p></br></aside></br></div>gt;, <i>Remix the commons </i></p> </div> <div class="span12 nurText">Goethe-Institut Paris</div> <aside class="span6 artikelspalte nurText"> <div class="teaserBox"> <p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /> 75116 Paris</p> </div> <p>Langue: En français et en allemand<br /> Entrée libre, inscription : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p> </aside> </div>)
  • Chargement/Site  + (<p>Les 11 et 12 novembre derniers, l<p>Les 11 et 12 novembre derniers, le <a href="http://www.deeep.org">projet DEEEP</a>, un programme co-financé par l’Union européenne, a rassemblé à Johannesburg (Afrique du Sud) 200 militants venus du monde entier, pour repenser le cadre d’action de ONG de développement et engager la construction d’un « mouvement citoyen mondial ». Cette rencontre est le point de départ d’un processus qui durera deux ans de mobilisation citoyenne pour le changement et la justice globale. Une <a href="http://movement.deeep.org">plateforme numérique</a> lui est dédiée. Au cours de cette conférence, les participants ont commencé à tirer les leçons de l’action de la société civile, de ses modes d’organisation et d’action dans différents domaines à travers le monde et produit un document,<a href="http://www.deeep.org/component/content/article/395.html"> « The Johannesburg Compass: Questions and orientations » (Boussole de Johannesburg) </a> pour définir les principes qui pourraient guider les travaux des deux prochaines années. </p></br><p>Invité à participer à ce processus, j’ai pu contribuer aux discussions et à la rédaction du texte pour le nourrir autant que possible de la notion des communs. Pensé au départ comme une déclaration de principes appuyée sur une vision partagée, ce document est devenu un guide pour le processus lui-même, basé sur quelques idées fortes telles que la nécessité de dé-coloniser nos esprits et dé-institutionnaliser les organisations du développement. Le résultat reflète la volonté de renouvellement à la fois des formes et des contenus de l’action, mais laisse sans réponse, au moins pour l’instant, les interrogations sur la nature d’un mouvement citoyen mondial si c’en est un, et sur la nature du processus des deux années de travail qui s’engagent à la suite de cette conférence. </p></br><p>Alors comment l’idée des communs pourrait-elle nourrir cette démarche ? Au-delà du processus d’écriture, le contenu du texte est assez général et plutôt généreux. Les communs y sont considérés comme des ressources à gérer. Le texte appelle à revendiquer les communs « reclaim, protect and nurture our commons », et à gérer les ressources comme des « propriétés communes » (the earth’s natural environment, ecosystems and knowledge are common property, and should be managed for the common good). Il appelle au respect de ces ressources mais ignore la dimension participative des communs. On est encore assez loin de considérer les biens communs comme des processus qui permettent de faire société, et donc comme un moyen de renforcement des communautés, d’émancipation dont les ONG pourraient se saisir pour refonder leur mode d’action.</p></br><p>Il me semble qu’aujourd’hui, un mouvement mondial de citoyens devrait révolutionner la manière pour chacun d’exercer sa citoyenneté, et d’en avoir conscience. L’un des rôles des ONG et des CSO ne devrait-il pas être de prendre en compte et accompagner la politisation de la vie quotidienne dans le domaine de la santé, de l’alimentation, de l’éducation, du travail, …. etc, en les inscrivant dans la perspective des biens communs ? Comment faire cela à une échelle massive ? Sans que cela exclue la conduite de campagnes d’action sur des objectifs stratégiques à l’échelle régionale ou mondiale, par les organisations qui composent l’infrastructure de la société civile, il s’agit de renouveler et d’articuler ce qu’en France on appelle l’éducation populaire en s’appuyant sur les pratiques sociales de voisinage et celles médiatisées par les réseaux informatiques. Une telle dynamique permettrait que chacun s’inscrive dans une perspective plus large et de donner sens pour chacun à l’agenda international. L’enjeu est donc de construire des ponts avec les multiples communautés d’appartenance, non pas pour leur offrir le leadership des ONG ou des mouvements, mais pour reconnaître et légitimer leurs leaderships aux différents échelles d’exercice du pouvoir (du local au mondial). </p></br><p>A entendre les participants à la conférence de Johannesbourg, on dirait qu’il faut en passer aussi par la (re)découverte des communs au sein même des organisations (ce qui fait projet commun), quelque soit leur taille ou leur objet pour les refonder. Cela peut être une perspective à l’échelle de l’organisation (ONG/OCS) pour poursuivre le travail engagé à Johburg. Dans ce sens, mieux vaudra nommer et travailler sur SES communs que définir LES communs et essayer de transformer les organisations en travaillant sur leurs valeurs, leur projet et actions plutôt que de chercher un cadre théorique ou idéologique général. </p></br><p>Une autre piste consiste à partager les leçons des activistes des communs immatériels et de la connaissance, qui depuis l’émergence de l’informatique ont su construire un mouvement qui défend ses valeurs, des formes de collaboration distribuées, l’ouverture et la liberté, le partage et la solidarité, l’émancipation personnelle et la participation au collectif, l’agir à petite échelle tout en s’inscrivant dans une vision universelle. Ce mouvement est globalement invisible en tant que mouvement pour les personnes qui n’en sont pas les militants. Chacun utilise des logiciels libres, accède à la culture et au savoir libre, la plupart du temps sans y prêter attention. Pourtant les organisations du savoir et de la culture libre se sont structurées et sont des « ONG » ou des « OCS » de poids. Il suffit pour s’en rendre compte de considérer les plus visibles du public comme wikimédia fondation, ou le poids de ce mouvement dans le secteur industriel (IBM, Android, …) ou encore le travail des groupes de pression (EFF, Quadrature du net, …) pour s’en rendre compte. C’est un mouvement à maturité. Cette expérience et la culture qu’elle développe vaut la peine d’être partagée. Ne serait-il pas utile de penser un mouvement équivalent dans le domaine des communs matériels, urbains, ruraux et naturels ? </p></br><p>Frédéric Sultan </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Les récentes élections municipale<p>Les récentes élections municipales et de quelques unes des communautés autonomes (régions) bouleversent l’échiquier politique espagnol. Les victoires inattendues aux municipales de nouvelles coalitions citoyennes issues des mouvements associatifs et de petits partis de gauche combinées à l’ irruption décisive des nouveaux partis nationaux Podemos et Ciudadanos dans les communautés autonomes met en échec le bipartidisme (Parti Populaire/Parti Socialiste) dominant depuis la Transition  démocratique de 1975. Vainqueurs dans 7 grandes villes  du nord au sud du pays dont les trois plus importantes , Madrid, Barcelone et Valencia, ces coalitions appellent à une transition d’un autre type en bousculant les mentalités et la culture politique et en forçant, dans la plupart des cas, à gouverner en mode minoritaire c’est à dire à composer avec les différents partis. À noter ici que le jeune parti de gauche Podemos qui a fait une apparition fulgurante au niveau européen en 2014 et fait aujourd’hui une entrée remarquée dans les communautés autonomes ne présentait pas de candidats aux municipales mais participait ou, le plus souvent, appuyait les coalitions citoyennes dans plusieurs villes.</p></br><h2>Ré-inventer les communs urbains du XXIème siècle</h2></br><p>Les nouveaux venus dans l’espace politique municipal se réclament des Communs allant pour certains jusqu’à associer ce terme à leur sigle : Barcelona en Comù, Zaragoza en Comun. Une lecture tant des programmes que des processus d’élaboration de ceux-ci montrent que, loin d’un simple effet de mode, la référence aux communs, introduit un nouveau discours et un nouvel horizon politique mais surtout une nouvelle manière de faire de la politique . Les nouveaux élus sont issus des mouvements sociaux et font leurs premiers pas en politique active. Leurs « non-partis » ont, pour la plupart , au plus une année d’existence mais les associations où ils ont milité ont connu des mobilisations et des victoires locales significatives. À y regarder de plus près, la nouvelle culture politique qu’ils proposent est ancrée dans des traditions de luttes urbaines aujourd’hui revues et améliorées par les initiatives citoyennes issues de la crise de 2008, des indignados en 2011 et des différentes «  marées » ou mobilisations qui ont suivi dans les domaines du logement, de la santé, de l’éducation, de la culture et de l’écologie urbaine. Ces traditions d’autogestion et d’ « auto-gouvernement » aux racines le plus souvent libertaires et connues sous le nom de « municipalisme » ont été revisitées par les cultures et pratiques des mouvements anti-croissance, écologiste, altermondialiste et de culture libre dans la foulée et dans l’esprit des indignados de 2011 avec une maîtrise et une utilisation raisonnée et intelligente des nouvelles technologies et des médias audiovisuels.</p></br><p>Les défis qui attendent ce nouveau municipalisme sont immenses dans un pays où au lendemain même des élections du 24 mai deux rapports internationaux faisaient état, l’un (1), d’une augmentation exponentielle (de 9 à 18%) de la pauvreté depuis le début de la crise et l’autre (2), de l’augmentation des grandes fortunes (40%) pendant la même période. Pour rajouter à la morosité régnante et bien planter le décor, le FMI n’a pas manqué, quelques jours avant les investitures municipales, de féliciter le gouvernement espagnol pour ses résultats économiques « encourageants » tout en lui rappelant qu’il devait continuer ses mesures d’austérité en augmentant les impôts indirects, en coupant les dépenses de santé et d’éducation et en baissant les salaires. Fallait-il s’attendre à moins des chantres de l’austérité ?</p></br><h2>Un Bien Vivre dans la dignité restaurée</h2></br><p>Mais cela ne semble pas entamer la confiance des nouveaux titulaires des mairies qui ont mené campagne et bâti leur programme sur des politiques anti-austérité et mettent déjà en place, comme à Barcelone, les mesures de leur « plan de choc » sur le logement, l’alimentation, l’accès garanti et à moindre coût aux services de base, le transport et une allocation municipale. Ce plan auquel ils consacrent des budgets significatifs de façon jusque là inédite au niveau municipal, vise à contrer la « déshumanisation » des politiques d’austérité et « restaurer la dignité » des personnes les plus démunies .</p></br><p>Cependant, l’ambition affichée des nouvelles administrations va bien au delà de ces mesures d’urgence des premiers mois de leur mandat. Ils veulent faire de leurs villes des lieux d’expérimentation et de promotion d’un Bien Vivre urbain qui interpelle les politiques sociales et économiques autant que les compétences et les pratiques démocratiques au plan municipal mais aussi régional, national et international. Dans son discours inaugural à la mairie de Barcelone, Ada Colau a évoqué la création « d’un réseau des villes démocratiques d’Europe du sud ».</p></br><h2>Transparence et Participation</h2></br><p>Cette petite révolution dans la culture et la pratique politique se fait dans la transparence la plus totale, en se donnant un code d’éthique, en réduisant les salaires des élus et supprimant leurs divers avantages collatéraux (voitures de service, perdiems, etc.), et surtout, en misant sur l’intelligence collective et la participation effective des citoyens. Beaucoup de ceux-ci sont d’ailleurs d ‘ores et déjà partie prenante du programme de la municipalité pour y avoir contribué avant et pendant la campagne au cours des nombreuses assemblées de « voisins » dans les quartiers et des différents moments de « crowdsourcing » sur une plateforme virtuelle. Le programme très structuré qui en résulte reste ouvert et est une invitation à participer. La page web de Barcelona en Comù l’annonce d’emblée : «  Le programme que tu as devant les yeux est un programme En Commun et, comme tu pourras voir, cela suppose un changement très important par rapport aux programmes politiques traditionnels. (…) c’est un document qui prétend être utile au dialogue citoyen. (…) »(3)</p></br><p>Lors de l’acte inaugural Ada Colau affirmait qu’  « il est indispensable de créer une nouvelle forme de gouvernance » , rappelait qu’elle n’est que « l’une des milliers de voisines » , qu’elle compte « gouverner en obéissant » et que si son équipe ne fait pas ce qui est promis dans le programme :«  Mettez nous dehors!». Les milliers de personnes qui l’attendaient sur la Place Saint Jaume à la fin de son discours diffusé sur de grands écrans, l’ont accueillie avec le « Si se puede » (Oui, c’est possible) qui avait scandé toutes les assemblées au cours de la campagne. Dans une foule dense où elle avait du mal à avancer mais visiblement à l’aise au milieu de ses « voisins », compagnons et partisans, Ada a retrouvé les mots et la manière de la présidente et militante de la PAH (4). Et à cette multitude enthousiaste elle pouvait dire avec un grand sourire « ça va être dur de gouverner  mais nous ne sommes pas seuls » et appeler à participer et se responsabiliser. Elle concluait en parlant d’empathie<br /></br>et en invitant à organiser une manifestation de soutien aux travailleurs de la compagnie de téléphonie Movistar, présents dans la foule, dont elle avait appuyé la grève avant et pendant la campagne.</p></br><p>Le ton est donné et donne à penser qu’avec les communs c’est aussi les Indignés qui sont entrés à l’Hotel de Ville.</p></br><h2>Le réalisme des communs.</h2></br><p>Dans un article intitulé « L’heure est au réalisme » Josep Ramoneda, chroniqueur du quotidien barcelonais ARA, opposait les propositions de Barcelone en Commun aux derniers diktats du FMI en montrant que les « utopistes nihilistes » , termes souvent utilisés par les médias et le parti au pouvoir pour dénigrer les alternatives de gauche, sont plutôt du côté des tenants du néolobéralisme incapables de sortir de la crise et creusant les inégalités. Il concluait en disant : « Soyons réalistes, pensons au bien commun »(5) Commentaire assez surprenant dans ce journal en langue catalane plus connu pour son indépendentisme que son « commun-isme ». Commentaire qui laisse entendre que les communs ne sont pas seulement entrés dans les hôtels de ville mais aussi dans l’imaginaire collectif et le discours politique et qu’il faudra maintenant compter avec eux.</p></br><h2>Un laboratoire vivant qui invite au commoning</h2></br><p>Le mouvement émergeant des commoners et apprentis commoners du local à l’international devront prêter une attention particulière à ce véritable laboratoire vivant des communs urbains.</p></br><p>Il y a beaucoup à apprendre de ces communs en action sur la nature même des communs, le faire en commun (commoning) et la possible transition vers une société des communs? C’est aussi une occasion unique de pouvoir y contribuer de « pair à pair » en y apportant les compétences, expériences et expertises développées sous différentes latitudes et dans les différents contextes socio-culturels où se réinventent les communs depuis une dizaine d’années.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi, Barcelone, 17 juin 2015</strong></p></br><p>(1) Rapport de l’OCDE mai 2015 <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en">http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en</a><br /></br>(2) Rapport réalisé par Capgemini et Royal Bank of Canada (RBC) Wealth Management. (El Pais du 17 juin 2015)<br /></br>(3) <a href="https://barcelonaencomu.cat">https://barcelonaencomu.cat</a><br /></br>(4) PAH Plateforme des affectés par l’hypothèque ( contre les expulsions) créée en 2009 à Barcelone et qui compte aujourd’hui 200 associations en Espagne.<br /></br>(5) ARA du 10 juin 2015</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Maxime Combes a produit un <a <p>Maxime Combes a produit un <a href="https://www.boell.de/en/2014/01/21/valuing-natural-capital-or-devaluing-nature">rapport sur le premier « Forum mondial sur le capital naturel »</a> qui se déroulait fin novembre 2013 à Edimbourg.</p></br><p>Ce document décrypte le processus d’élaboration des nouveaux outils de comptabilité du « capital naturel » qui valorise la nature et les services éco-systémiques en capital à grande échelle. Cette démarche est aune traduction très concrète de Rio+20 et de l’économie verte qui se justifie encore avec l’argument de la tragédie des communs.</p></br><p>On est face à un enjeu majeur pour les communs dits naturels. Il confirme l’importance de définir des outils et les principes de gestion qui permettent de préserver les communs et la nature.</p></br><p>Rapport réalisé pour la Fondation Heinrich Boll</p>.</p> <p>Rapport réalisé pour la Fondation Heinrich Boll</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Maxime Combes produced a <a hr<p>Maxime Combes produced a <a href="http://www.boell.de/en/2014/01/21/valuing-natural-capital-or-devaluing-nature"> report on the first « Global Forum on natural capital » </a> which took place in late November 2013 in Edinburgh (Scotland).</p></br><p>The document decrypts the process of developing new tools for natural capital accounting based on the valuation of the natural and ecosystemic services in large-scale capital. This approach is a very concrete translation of the consequences of Rio +20 results and the green economy that continues to be justified with the argument of the tragedy of the commons.</p></br><p>We are facing a major challenge for so-called natural commons. It confirms the importance of defining the tools of accounting and management principles that preserve commons and nature.</p></br><p>Report for the Heinrich Boll Foundation </p>hat preserve commons and nature.</p> <p>Report for the Heinrich Boll Foundation </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Organisé par Remix The Commons, V<p>Organisé par Remix The Commons, VECAM et la radio Libre@Toi</p></br><blockquote><p>Projection débat : Les communs dans l’espace politique,<br /></br>retransmis en direct par la radio Libre@Toi,<br /></br>le 7 avril 2017, de 18:30 à 20:30<br /></br>à la Fondation pour le Progrès de l’Homme, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></blockquote></br><p><H2>Quels sont les rapports des communs à la politique ?</H2></p></br><p>Entre conquête du pouvoir par les candidats aux couleurs des communs dans les grandes villes espagnoles , introduction dans la constitution du « buen vivir » (Bien vivre) en Bolivie et en Équateur, développement de chartes des communs à l’échelle des communautés en Grande Bretagne et adoption de règlements pour la protection des biens communs par les villes italiennes, ZADisme et expérience zapatiste, assemblées de commoners à travers le monde occidental, … ces dernières années ont vu les communs enrichir leur expérience du politique. Comment celle-ci peut-elle nous inspirer en France ?</p></br><p>Venez débattre à la suite de la projection du court documentaire « Les communs dans l’espace politique » (23′), réalisé à partir des témoignages des acteurs impliqués dans toutes ces initiatives, de la place des communs dans la transformation de la politique, des leçons qui peuvent être tirées de certaines de ces expériences, des défis et des dynamiques portées par le mouvement des communs.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" class="aligncenter size-full wp-image-4658" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>Au moment où la campagne des présidentielles bat son plein. Quel candidat n’a pas encore intégré dans son vocabulaire cette notion, jouant parfois sur la polysémie des termes et naviguant entre « Bien Commun », « communs » ou « biens communs »? Cet écho signale à la fois une grande pénétration de cette notion dans la société et un besoin de donner une consistance plus forte autour de l’idée que nous sommes capables de développer des mécanismes de coopération qui repartent de nos besoins et des usages pour construire de nouveaux droits.</p></br><p>Au cours de ce débat, nous nous intéresserons plus à la transformation des pratiques possibles dans la séquence politique qui est la notre, élections, perte de crédit du système institutionnel, qu’à faire l’inventaire ou le comparatif des mesures ou des promesses électorales des candidats et des partis.</p></br><p>« Les communs dans l’espace politique » (23′) est un document réalisé à partir d’interviews de militants rencontrés à l’occasion du Forum Social Mondial et du Forum mondial de l’économie sociale GSEF qui se sont déroulés à Montréal en Août et Septembre 2016. Le documentaire et les interviews seront disponibles sur le site http://remixthecommons.org dans les prochains jours.</p></br><p>Remix Biens Communs est un espace interculturel de partage et de co-création de documents multimédias sur les biens communs. Le projet est porté par un collectif interculturel, composé de personnes et d’organisations qui pensent que le recueil, l’échange et le remix des récits, des définitions et des images … des biens communs sont une manière active et conviviale de s’approprier cette notion et de la diffuser dans la société. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></p></br><p>La radio Libre @ Toi diffusera ce débat en direct et podcast, préfigurant ainsi les activités de la radio Causes Communes sur les ondes en région Ile de France. <a href="http://asso.libre-a-toi.org">http://asso.libre-a-toi.org</a></p></br><p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Organisé par Remix The Commons, V<p>Organisé par Remix The Commons, VECAM et la radio Libre@Toi</p></br><blockquote><p>Projection débat : Les communs dans l’espace politique,<br /></br>retransmis en direct par la radio Libre@Toi,<br /></br>le 7 avril 2017, de 18:30 à 20:30<br /></br>à la Fondation pour le Progrès de l’Homme, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></blockquote></br><p><H2>Quels sont les rapports des communs à la politique ?</H2></p></br><p>Entre conquête du pouvoir par les candidats aux couleurs des communs dans les grandes villes espagnoles , introduction dans la constitution du « buen vivir » (Bien vivre) en Bolivie et en Équateur, développement de chartes des communs à l’échelle des communautés en Grande Bretagne et adoption de règlements pour la protection des biens communs par les villes italiennes, ZADisme et expérience zapatiste, assemblées de commoners à travers le monde occidental, … ces dernières années ont vu les communs enrichir leur expérience du politique. Comment celle-ci peut-elle nous inspirer en France ?</p></br><p>Venez débattre à la suite de la projection du court documentaire « Les communs dans l’espace politique » (23′), réalisé à partir des témoignages des acteurs impliqués dans toutes ces initiatives, de la place des communs dans la transformation de la politique, des leçons qui peuvent être tirées de certaines de ces expériences, des défis et des dynamiques portées par le mouvement des communs.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" class="aligncenter size-full wp-image-4658" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>Au moment où la campagne des présidentielles bat son plein. Quel candidat n’a pas encore intégré dans son vocabulaire cette notion, jouant parfois sur la polysémie des termes et naviguant entre « Bien Commun », « communs » ou « biens communs »? Cet écho signale à la fois une grande pénétration de cette notion dans la société et un besoin de donner une consistance plus forte autour de l’idée que nous sommes capables de développer des mécanismes de coopération qui repartent de nos besoins et des usages pour construire de nouveaux droits.</p></br><p>Au cours de ce débat, nous nous intéresserons plus à la transformation des pratiques possibles dans la séquence politique qui est la notre, élections, perte de crédit du système institutionnel, qu’à faire l’inventaire ou le comparatif des mesures ou des promesses électorales des candidats et des partis.</p></br><p>« Les communs dans l’espace politique » (23′) est un document réalisé à partir d’interviews de militants rencontrés à l’occasion du Forum Social Mondial et du Forum mondial de l’économie sociale GSEF qui se sont déroulés à Montréal en Août et Septembre 2016. Le documentaire et les interviews seront disponibles sur le site http://remixthecommons.org dans les prochains jours.</p></br><p>Remix Biens Communs est un espace interculturel de partage et de co-création de documents multimédias sur les biens communs. Le projet est porté par un collectif interculturel, composé de personnes et d’organisations qui pensent que le recueil, l’échange et le remix des récits, des définitions et des images … des biens communs sont une manière active et conviviale de s’approprier cette notion et de la diffuser dans la société. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></p></br><p>La radio Libre @ Toi diffusera ce débat en direct et podcast, préfigurant ainsi les activités de la radio Causes Communes sur les ondes en région Ile de France. <a href="http://asso.libre-a-toi.org">http://asso.libre-a-toi.org</a></p></br><p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Organized by Remix The Commons, V<p>Organized by Remix The Commons, VECAM and radio Libre @ Toi</p></br><blockquote><p>Projection debate: Commons in political space,<br /></br>Broadcast live by the radio Libre @ Toi,<br /></br>7 April 2017, from 18:30 to 20:30<br /></br>At the Foundation for the Progress of Man, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></br><h2>What are the relations between commons and politic?</h2></br><p>After the conquest of city governement by the commons candidates in the large Spanish cities, the introduction in the constitution of « buen vivir » (Bolivia and Ecuador), the development of community’s charters in Great Britain and the regulations for the protection of the common goods by Italian cities, ZADIism and Zapatista experience, assemblies of commoners throughout the Western world, … recent years have seen the commons enrich their experience of politics. How can it inspire us in France?</p></br><p>Come to debate after the screening of the short documentary « Les communs dans l’espace politique » (23 ‘), based on the testimonies of the actors involved in all these initiatives, of the place of the commons in the transformation of politics, the lessons that can be drawn from some of these experiences, and the challenges and dynamics of the commons movement.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4658" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>At the moment when the presidential campaign is in full swing in France. Which candidate has not yet incorporated this notion in his vocabulary, sometimes playing on the polysemy of terms and sailing between « Common Good », « common » or « common goods »? This echo indicates both a great penetration of this notion in society and a need to give a stronger consistency around the idea that we are able to develop mechanisms of cooperation that start from our needs and usages to build new rights.</p></br><p>In this debate, we will focus more on the transformation of possible practices in the French political sequence, elections, loss of credit for the institutional system, than to make an inventory or a comparison of electoral measures or promises of the candidates and parties.</p></br><p>« The commons in the political space » (23 ‘) is a document realized from interviews of activists met on the occasion of the World Social Forum and the World Forum of social economy GSEF which took place in Montreal in August and September 2016. The documentary and interviews will be available on http://remixthecommons.org in the coming days.</p></br><p>Remix The Commons is an intercultural space for sharing and co-creating multimedia documents on the commons. The project is carried out by an intercultural collective composed of people and organizations who believe that the collection, exchange and remix of stories, definitions and images … of the commons are an active and convivial way to disseminate it in society. <a href="http://remixthecommons.org"> http://remixthecommons.org </a></p></br><p>Radio Libre @ Toi will broadcast this live debate and podcast, prefiguring the activities of the radio Causes Communes on the airwaves. <a href="http://asso.libre-a-toi.org"> http://asso.libre-a-toi.org </a></p></br><p>Vecam is an association that contributes to the political and social decoding of the digital age since 1995. <a href="http://vecam.org"> http://vecam.org </a></p></blockquote>gt;</p> <p>Vecam is an association that contributes to the political and social decoding of the digital age since 1995. <a href="http://vecam.org"> http://vecam.org </a></p></blockquote>)
  • Chargement/Site  + (<p>Organized by Remix The Commons, V<p>Organized by Remix The Commons, VECAM and radio Libre @ Toi</p></br><blockquote><p>Projection debate: Commons in political space,<br /></br>Broadcast live by the radio Libre @ Toi,<br /></br>7 April 2017, from 18:30 to 20:30<br /></br>At the Foundation for the Progress of Man, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></br><h2>What are the relations between commons and politic?</h2></br><p>After the conquest of city governement by the commons candidates in the large Spanish cities, the introduction in the constitution of « buen vivir » (Bolivia and Ecuador), the development of community’s charters in Great Britain and the regulations for the protection of the common goods by Italian cities, ZADIism and Zapatista experience, assemblies of commoners throughout the Western world, … recent years have seen the commons enrich their experience of politics. How can it inspire us in France?</p></br><p>Come to debate after the screening of the short documentary « Les communs dans l’espace politique » (23 ‘), based on the testimonies of the actors involved in all these initiatives, of the place of the commons in the transformation of politics, the lessons that can be drawn from some of these experiences, and the challenges and dynamics of the commons movement.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4658" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>At the moment when the presidential campaign is in full swing in France. Which candidate has not yet incorporated this notion in his vocabulary, sometimes playing on the polysemy of terms and sailing between « Common Good », « common » or « common goods »? This echo indicates both a great penetration of this notion in society and a need to give a stronger consistency around the idea that we are able to develop mechanisms of cooperation that start from our needs and usages to build new rights.</p></br><p>In this debate, we will focus more on the transformation of possible practices in the French political sequence, elections, loss of credit for the institutional system, than to make an inventory or a comparison of electoral measures or promises of the candidates and parties.</p></br><p>« The commons in the political space » (23 ‘) is a document realized from interviews of activists met on the occasion of the World Social Forum and the World Forum of social economy GSEF which took place in Montreal in August and September 2016. The documentary and interviews will be available on http://remixthecommons.org in the coming days.</p></br><p>Remix The Commons is an intercultural space for sharing and co-creating multimedia documents on the commons. The project is carried out by an intercultural collective composed of people and organizations who believe that the collection, exchange and remix of stories, definitions and images … of the commons are an active and convivial way to disseminate it in society. <a href="http://remixthecommons.org"> http://remixthecommons.org </a></p></br><p>Radio Libre @ Toi will broadcast this live debate and podcast, prefiguring the activities of the radio Causes Communes on the airwaves. <a href="http://asso.libre-a-toi.org"> http://asso.libre-a-toi.org </a></p></br><p>Vecam is an association that contributes to the political and social decoding of the digital age since 1995. <a href="http://vecam.org"> http://vecam.org </a></p></blockquote>gt;</p> <p>Vecam is an association that contributes to the political and social decoding of the digital age since 1995. <a href="http://vecam.org"> http://vecam.org </a></p></blockquote>)
  • Chargement/Site  + (<p>Original publication from <a h<p>Original publication from <a href="https://blog.p2pfoundation.net/european-commons-assembly-at-medialab-prado/2017/07/24">P2P Fondation blog</a></p></br><blockquote><p>The European Commons Assembly (ECA) is a network of grassroots initiatives promoting commons management practices at the European level. The next stop for the network will be Medialab Prado, Madrid. These activities are part of the Transeuropa Festival program, a large meeting of political, social and environmental alternatives.</p></blockquote></br><p>The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th.</p></br><p>Form</p></br><p><a title="18.05.16 Taller" href="https://www.flickr.com/photos/medialab-prado/28100107155/" data-flickr-embed="true" data-footer="true"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://farm8.staticflickr.com/7379/28100107155_1659853c90_c.jpg" alt="18.05.16 Taller" width="800" height="500" /></a><script async src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" charset="utf-8"></script></p></br><p>The European Commons Assembly was launched in November 2016 with public events that took place in several spaces in Brussels, Belgium, including the Zinneke social center and European Parliament. This meeting gathered from different parts of Europe more than 150 commoners to promote public policies for the commons at the European level and to develop mutual support networks that enable long-term sustainability..</p></br><p>The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th. Proposed topics related to the urban commons include:</p></br><ul></br><li>Public space<br /></br>Migrations and refugees<br /></br>Citizen participation in urban politics<br /></br>Culture<br /></br>Food<br /></br>Housing<br /></br>Health<br /></br>Currency and financing for the commons<br /></br>Laws and legal mechanisms to protect the commons<br /></br>Technology for citizenship.</li></br></ul></br><p>You may also propose a topic not already on this list; fill out the form to propose the organization of a specific workshop, and/or to participate in any of the workshops that you find interesting.</p></br><p>Each workshop will be co-organized by both a local and an international community project around the proposed topic. Workshops will be coordinated to offer valuable knowledge and strategies to apply to other, ongoing experiences. To this end, the ECA Madrid coordination team will hold several video conferences to connect the different initiatives and develop the workshop contents prior to the meeting. Workshops will employ facilitation methodology designed to guide the coordination team members in structuring and eventual documentation of the contents generated.</p></br><p>When completing the form, you may indicate if you need the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.</p></br><p>You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.</p>the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.</p> <p>You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Project « Justice transitionnelle<p>Project « Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine » plans to share those extremely important Moroccan experiences about transitional justice and community reparation. </p></br><p>In Morocco, from 1959 to 1999, Former King Hassan II often ruled his country with an iron fist. That period is called as the years of lead in Morocco, during which those who were considered a threat to the regime were subject to a wide range of human rights violations. Thousands were subjected to arbitrary arrest, torture, and enforced disappearance, leaving behind a bitter legacy.</p></br><p>However, starting in the early 1990s, a gradual process of dealing with the past began to take root, culminating most recently in the work of the Moroccan Equity and Reconciliation Commission (Instance Équité et Réconciliation (IER)), established by the successor to the throne, King Mohammed VI.</p></br><p>On January 7, 2004, the IER was created, which is the first truth commission in the Arab world. This also has been hailed internationally as a big step forward, and an example to the Arab world. Since that, the IER has been working on addressing the terrible legacy of this era by investigating some of the worst abuses in Morocco and arranging reparations for victims and their families.</p></br><p>Over the duration of its mandate, the IER has amassed an archive of more than 20,000 personal testimonies from victims and their families, which has been organized in a central database in Rabat. It has conducted a range of meetings, conferences, and seminars around a multitude of issues that are keys to understanding Morocco’s past and present.</p></br><p>It has also taken the monumental step of holding public hearings to give victims a platform from which to share their sufferings. Throughout its work, the Commission has aimed to document, preserve, and analyze the roots of the crisis in an attempt to help Morocco come to terms with its past. </p></br><p>Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine aims to share videos about this process of transitional justice and community reparation. For Morocco, the Community Reparation Project is a huge project contributed to transitional justice. A total sum of 159 million Dirhams was mobilized and total number of completed projects was 149.</p></br><p>These videos talked about how to preserve memory of victim communities during “the years of lead” in Morocco and what kinds of public hearings took place, in fact those hearings gave the highlight of an extensive process of citizen deliberation, compassion and free expression in Morocco. They also talked about lots of stories about how community reparation project aimed to improve the living conditions of the people in victim communities and empower them. In fact, those materials mainly focused on women and children.</p></br><p>Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine believes Moroccan experiences in transitional justice as commons are useful and valuable to other countries, especially to Arabic countries have the similar history of transitional justice, such as Iraq, Egypt, Tunisia, Syria, Lebanon, Palestine, Algeria and so on.</p></br><p>As open resources, these documentaries, videos and reports are free to use for the public goods. </p></br><h3>Futur development</h3></br><p>In the next step, Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine will keep on sharing more historical videos and materials about experiences in transitional justice, such as the videos of public hearings, the videos of public seminars and conferences, historical pictures and final reports of the community reparation project.</p></br><h3>People involved</h3></br><p>Ning and Mohamed Leghtas, from Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p></br><h3>Ressources</h3></br><p>The project Transitional Justice: the Moroccan experience is financed by the funds of the Equity and Reconciliation Commission (IER)</p></br><h3>Contribution to the projet « Justice transitionnelle</h3></br><p>Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p>IER)</p> <h3>Contribution to the projet « Justice transitionnelle</h3> <p>Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Publication originale : <a hre<p>Publication originale : <a href="https://blogs.mediapart.fr/gkrikorian/blog/260920/refuser-de-financer-la-recherche-vaccinale-en-double-aveugle">Refuser de financer la recherche vaccinale en «double aveugle»</a> 26 sept. 2020. </p></br><blockquote><p></br>L’ampleur de l’épidémie de COVID a entraîné des engagements publics aussi conséquents que rapides. Plus de 10 milliards ont notamment été débloqués en quelques mois pour la recherche vaccinale. Investissements publics et risques pris collectivement devraient aller de pair avec une totale transparence de l’usage des fonds et des résultats de la recherche. La réalité est pourtant bien différente.</p></blockquote></br><p>Ces milliards témoignent de façon plus médiatisée que d’ordinaire de l’implication majeure de la puissance publique dans la recherche médicale. Elle le fait généralement au travers du financement de programmes de recherche, d’institutions publiques de recherche, de partenariats avec des firmes privées, de crédit d’impôts, et naturellement de l’achat ou du remboursement des produits de santé. Dans le cas de la recherche pour un vaccin contre le Covid, ce financement est massif et fulgurant. De quoi justifier que les éventuels vaccins efficaces mis au point soient considérés et traités comme des biens communs, c’est-à-dire une ressource essentielle développée grâce à un effort collectif, dont la production et l’accès devrait être organisés et gouvernés de façon transparente et collective.</p></br><p>Pourtant, l’opacité et la mainmise de quelques acteurs, qui prévalent d’ordinaire au sein de l’économie pharmaceutique, restent de mise. D’un côté, les pays disposant de plus de ressources cherchent à s’accaparer les premiers (meilleurs) futurs vaccins à travers la signature de contrats bilatéraux avec les firmes : Etats-Unis, France, Royaume Uni, Italie, etc. ont signé des accords avec AstraZeneca, BioNTech et Pfizer, Novavax, Moderna, GSK, Johnson & Jonhson, etc. Ils souhaitent se couvrir politiquement en sécurisant un accès aux éventuels vaccins pour une partie de leur population, mais ne se sentent visiblement tenus d’aucun compte à rendre concernant l’utilisation des ressources publiques. Ils transfèrent massivement de l’argent public vers l’industrie tout en lui laissant des droits de propriété sur les futurs produits.</p></br><p>De l’autre côté, les grandes firmes pharmaceutiques font, quant à elles, preuves de toutes les audaces et profitent du contexte pour avancer leur agenda de lobbying. Outre des financements publics colossaux de la R&D, elles requièrent l’achat à l’avance de grandes quantités des potentiels vaccins qui seront développés. Elles exigent également des dispositifs allégés d’enregistrement des produits qui les dispensent de fournir l’ensemble des données d’efficacité et d’innocuité d’ordinaire nécessaire, souhaitent être déresponsabilisées voire dédommagées par les Etats en cas d’apparition d’effets secondaires, tout en clamant la nécessité d’une confidentialité des contrats, des résultats des essais cliniques, des coûts de fabrication et des structures de prix des futurs vaccins, ce au nom du secret des affaires.</p></br><p>Les firmes souhaitent « dérisquer » au maximum leur action tout en assurant leurs profits. Le public lui devrait assumer les risques, financiers comme sanitaires. Il finance, il fournit les hôpitaux, le personnel médical, les volontaires par centaines de milliers à travers le monde.[2] Il investit ses ressources sans aucune garantie sur l’efficacité ou les effets secondaires dangereux, ni même sur le contrôle de l’efficacité ou des effets secondaires dangereux (puisque les exigences des agences du médicament sont revues à la baisse. La FDA a ouvert la voie[3] et l’Agence européenne du médicale (EMA) semble bien déterminée à en faire autant). Le public auquel nous appartenons tous n’a pas la capacité d’apprécier ce que devraient être les prix – puisqu’il n’a accès ni aux données sur les coûts, ni aux sommes exactes qui sont accordées aux différentes firmes, aux conditions dans lesquelles ces sommes sont allouées, ou même au CV de la poignée « d’experts » qui négocient avec les industriels.</p></br><p>Les dirigeants de nombreux pays occidentaux condamnent ou raillent les prises de position de Donald Trump, ils dénoncent celles des complotistes et démagogues de tous poils et se revendiquent comme les tenants de la science, la vraie, celle qui s’appuie sur des preuves et des méthodes validées (« evidence based »). Pourtant au prétexte de l’urgence, les exigences sont rabotées, la transparence au sein du champs pharmaceutique qui a émergé ces dernières années comme une demande sociale impérative et une nécessité politique est écartée[4]. Les risques collectifs que la population mondiale prend actuellement pour le développement de vaccins justifieraient un accès public aux résultats des essais vaccinaux en temps réels, pour permettent au plus grand nombre de scientifiques (du public, du privé, de la société civile) d’analyser de façon indépendante les données et comprendre ce que ces candidats vaccins vont faire non seulement au virus, mais aussi aux organismes des individus vaccinés. A fortiori quand on expérimente des technologies qui n’ont jamais été validées jusqu’ici (comme les vaccins à ARN messager).</p></br><p>Et pourtant, les choses continuent de se faire dans le secret que demande une poignée de firmes.<br /></br>Dans ces conditions en revendiquant un accès équitable au vaccin contre le COVID on a de plus en plus le sentiment d’alimenter avant tout une manœuvre au service de quelques firmes. Au nom du droit à l’accès, et parce qu’on sait qu’il n’y aura de lutte efficace contre le virus à l’échelle de la planète sans partage des technologies, on réclame l’accès pour tou.te.s. Mais l’on ne peut ignorer qu’en dépit des discours de façade aucune solidarité réelle n’est mise en place. L’initiative COVAX recueille des miettes, et derrière ce qui ressemble à un mécanisme de charité à la marge de plus on assiste à la consolidation d’une pratique internationale de préachats (« market advance commitment ») sans informations claires sur les coûts, les contrats ou les prix qui bénéficie dans son immense majorité aux multinationales. La demande sociale d’accès sert alors surtout à justifier la précipitation d’engagements publics sans transparence ni conditions ; et l’on accepte de fermer les yeux sur une économie absurde, qui corrompt la science et la médecine et donne à la santé globale des allures de terrain de jeu pour financiers et autres fonds d’investissements.</p></br><p>Comme l’ont montré les neuf premiers mois de l’année, et notamment le fiasco en terme de capacité de prise en charge ou les pénuries en produits de santé de base dans les pays riches, cette épidémie globale devrait nous amener à sérieusement revoir la façon dont nous finançons la recherche médicale et la santé : de quelle façon nous gouvernons les ressources publiques, protégeons l’intérêt général et impliquons le public dans la réalisation de l’accès à la santé pour tous. Au lieu de cette nécessaire reformulation des politiques publiques de santé, on assiste au passage en marche forcée d’une logique de marché qui ne profite qu’à quelques acteurs, et chaque jour exclut un peu plus de personnes du droit à la santé, dans les pays pauvres, comme dans les pays riches.</p></br><p>* La pratique du double aveugle lors d’essais cliniques consister à assurer que ni le médecin ni le patient ne savent si c’est le produit actif testé ou un placebo qui est utilisé. Le « double aveugle » en matière de financements de la recherche qui consiste à refuser de rendre public l’information sur l’usage des ressources et sur les résultats des essais est en revanche totalement inadapté…</p></br><p>[1] Voir la communication de la Commission européenne le 31 août 2020 : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_20_1540</p></br><p>[2] Neuf candidats vaccins sont actuellement testés dans une dizaine d’essais de phase III, c’est-à-dire des essais d’efficacité et du rapport bénéfices/risques sur des volontaires ; et près de 200 candidats vaccins sont développés dans le monde. Voir le Landscape of COVID-19, candidate vaccines de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): https://www.who.int/publications/m/item/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines</p></br><p>[3] Voir les déclarations de Stephen Hahn, directeur de la Food and Drug Administration (FDA) fin août 2020 : https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a</p></br><p>[4] Voir la résolution adoptée par l’OMS le 28 mai 2019 : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=y</p>0 : https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a</p> <p>[4] Voir la résolution adoptée par l’OMS le 28 mai 2019 : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=y</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Publication originale : <a hre<p>Publication originale : <a href="https://blogs.mediapart.fr/gkrikorian/blog/260920/refuser-de-financer-la-recherche-vaccinale-en-double-aveugle">Refuser de financer la recherche vaccinale en «double aveugle»</a> 26 sept. 2020. </p></br><blockquote><p></br>L’ampleur de l’épidémie de COVID a entraîné des engagements publics aussi conséquents que rapides. Plus de 10 milliards ont notamment été débloqués en quelques mois pour la recherche vaccinale. Investissements publics et risques pris collectivement devraient aller de pair avec une totale transparence de l’usage des fonds et des résultats de la recherche. La réalité est pourtant bien différente.</p></blockquote></br><p>Ces milliards témoignent de façon plus médiatisée que d’ordinaire de l’implication majeure de la puissance publique dans la recherche médicale. Elle le fait généralement au travers du financement de programmes de recherche, d’institutions publiques de recherche, de partenariats avec des firmes privées, de crédit d’impôts, et naturellement de l’achat ou du remboursement des produits de santé. Dans le cas de la recherche pour un vaccin contre le Covid, ce financement est massif et fulgurant. De quoi justifier que les éventuels vaccins efficaces mis au point soient considérés et traités comme des biens communs, c’est-à-dire une ressource essentielle développée grâce à un effort collectif, dont la production et l’accès devrait être organisés et gouvernés de façon transparente et collective.</p></br><p>Pourtant, l’opacité et la mainmise de quelques acteurs, qui prévalent d’ordinaire au sein de l’économie pharmaceutique, restent de mise. D’un côté, les pays disposant de plus de ressources cherchent à s’accaparer les premiers (meilleurs) futurs vaccins à travers la signature de contrats bilatéraux avec les firmes : Etats-Unis, France, Royaume Uni, Italie, etc. ont signé des accords avec AstraZeneca, BioNTech et Pfizer, Novavax, Moderna, GSK, Johnson & Jonhson, etc. Ils souhaitent se couvrir politiquement en sécurisant un accès aux éventuels vaccins pour une partie de leur population, mais ne se sentent visiblement tenus d’aucun compte à rendre concernant l’utilisation des ressources publiques. Ils transfèrent massivement de l’argent public vers l’industrie tout en lui laissant des droits de propriété sur les futurs produits.</p></br><p>De l’autre côté, les grandes firmes pharmaceutiques font, quant à elles, preuves de toutes les audaces et profitent du contexte pour avancer leur agenda de lobbying. Outre des financements publics colossaux de la R&D, elles requièrent l’achat à l’avance de grandes quantités des potentiels vaccins qui seront développés. Elles exigent également des dispositifs allégés d’enregistrement des produits qui les dispensent de fournir l’ensemble des données d’efficacité et d’innocuité d’ordinaire nécessaire, souhaitent être déresponsabilisées voire dédommagées par les Etats en cas d’apparition d’effets secondaires, tout en clamant la nécessité d’une confidentialité des contrats, des résultats des essais cliniques, des coûts de fabrication et des structures de prix des futurs vaccins, ce au nom du secret des affaires.</p></br><p>Les firmes souhaitent « dérisquer » au maximum leur action tout en assurant leurs profits. Le public lui devrait assumer les risques, financiers comme sanitaires. Il finance, il fournit les hôpitaux, le personnel médical, les volontaires par centaines de milliers à travers le monde.[2] Il investit ses ressources sans aucune garantie sur l’efficacité ou les effets secondaires dangereux, ni même sur le contrôle de l’efficacité ou des effets secondaires dangereux (puisque les exigences des agences du médicament sont revues à la baisse. La FDA a ouvert la voie[3] et l’Agence européenne du médicale (EMA) semble bien déterminée à en faire autant). Le public auquel nous appartenons tous n’a pas la capacité d’apprécier ce que devraient être les prix – puisqu’il n’a accès ni aux données sur les coûts, ni aux sommes exactes qui sont accordées aux différentes firmes, aux conditions dans lesquelles ces sommes sont allouées, ou même au CV de la poignée « d’experts » qui négocient avec les industriels.</p></br><p>Les dirigeants de nombreux pays occidentaux condamnent ou raillent les prises de position de Donald Trump, ils dénoncent celles des complotistes et démagogues de tous poils et se revendiquent comme les tenants de la science, la vraie, celle qui s’appuie sur des preuves et des méthodes validées (« evidence based »). Pourtant au prétexte de l’urgence, les exigences sont rabotées, la transparence au sein du champs pharmaceutique qui a émergé ces dernières années comme une demande sociale impérative et une nécessité politique est écartée[4]. Les risques collectifs que la population mondiale prend actuellement pour le développement de vaccins justifieraient un accès public aux résultats des essais vaccinaux en temps réels, pour permettent au plus grand nombre de scientifiques (du public, du privé, de la société civile) d’analyser de façon indépendante les données et comprendre ce que ces candidats vaccins vont faire non seulement au virus, mais aussi aux organismes des individus vaccinés. A fortiori quand on expérimente des technologies qui n’ont jamais été validées jusqu’ici (comme les vaccins à ARN messager).</p></br><p>Et pourtant, les choses continuent de se faire dans le secret que demande une poignée de firmes.<br /></br>Dans ces conditions en revendiquant un accès équitable au vaccin contre le COVID on a de plus en plus le sentiment d’alimenter avant tout une manœuvre au service de quelques firmes. Au nom du droit à l’accès, et parce qu’on sait qu’il n’y aura de lutte efficace contre le virus à l’échelle de la planète sans partage des technologies, on réclame l’accès pour tou.te.s. Mais l’on ne peut ignorer qu’en dépit des discours de façade aucune solidarité réelle n’est mise en place. L’initiative COVAX recueille des miettes, et derrière ce qui ressemble à un mécanisme de charité à la marge de plus on assiste à la consolidation d’une pratique internationale de préachats (« market advance commitment ») sans informations claires sur les coûts, les contrats ou les prix qui bénéficie dans son immense majorité aux multinationales. La demande sociale d’accès sert alors surtout à justifier la précipitation d’engagements publics sans transparence ni conditions ; et l’on accepte de fermer les yeux sur une économie absurde, qui corrompt la science et la médecine et donne à la santé globale des allures de terrain de jeu pour financiers et autres fonds d’investissements.</p></br><p>Comme l’ont montré les neuf premiers mois de l’année, et notamment le fiasco en terme de capacité de prise en charge ou les pénuries en produits de santé de base dans les pays riches, cette épidémie globale devrait nous amener à sérieusement revoir la façon dont nous finançons la recherche médicale et la santé : de quelle façon nous gouvernons les ressources publiques, protégeons l’intérêt général et impliquons le public dans la réalisation de l’accès à la santé pour tous. Au lieu de cette nécessaire reformulation des politiques publiques de santé, on assiste au passage en marche forcée d’une logique de marché qui ne profite qu’à quelques acteurs, et chaque jour exclut un peu plus de personnes du droit à la santé, dans les pays pauvres, comme dans les pays riches.</p></br><p>* La pratique du double aveugle lors d’essais cliniques consister à assurer que ni le médecin ni le patient ne savent si c’est le produit actif testé ou un placebo qui est utilisé. Le « double aveugle » en matière de financements de la recherche qui consiste à refuser de rendre public l’information sur l’usage des ressources et sur les résultats des essais est en revanche totalement inadapté…</p></br><p>[1] Voir la communication de la Commission européenne le 31 août 2020 : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_20_1540</p></br><p>[2] Neuf candidats vaccins sont actuellement testés dans une dizaine d’essais de phase III, c’est-à-dire des essais d’efficacité et du rapport bénéfices/risques sur des volontaires ; et près de 200 candidats vaccins sont développés dans le monde. Voir le Landscape of COVID-19, candidate vaccines de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): https://www.who.int/publications/m/item/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines</p></br><p>[3] Voir les déclarations de Stephen Hahn, directeur de la Food and Drug Administration (FDA) fin août 2020 : https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a</p></br><p>[4] Voir la résolution adoptée par l’OMS le 28 mai 2019 : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=y</p>0 : https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a</p> <p>[4] Voir la résolution adoptée par l’OMS le 28 mai 2019 : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=y</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Spain’s recent municipal and regi<p>Spain’s recent municipal and regional elections have transformed the entire political scene. New citizen coalitions with roots in community groups allied with small progressive political parties won unexpected victories in several large cities. This, plus the fact that two new national political parties – Podemos and Ciudadanos – burst decisively onto the political stage in the regional elections, has blocked the bipartisan (PP-PSOE) system created with the 1975 democratic transition. Victorious in 7 major cities throughout the country, including the 3 largest ones (Madrid, Barcelona, Valencia), these coalitions open the door to a different sort of transition, questioning the dominant political culture and mentality, and in most cases putting in place minority governments, thus obliging various parties to negotiate joint platforms. It is interesting to note that Podemos, the young political party that made a surprise showing in the 2014 European elections and made strong gains on the regional level this year, decided not to present its own candidates in the municipal elections, but rather participated in or – more frequently – supported the new citizen coalitions in various cities.</p></br><h2>Reinventing Urban Commons for the XXIst Century</h2></br><p>These newcomers to the municipal political scene identifiy with the Commons, and in some cases even include the term in their names : Barcelona en Comù, Zaragoza en Comun… A perusal of their programmes and of the manner in which they were developed demonstrates that this is not simply an empty phrase, but the reference to the Commons introduces instead a new political discourse and horizon and, above all, a new way of ‘doing’ politics. The new candidates-elect come from different social movements and this is their first experience in electoral politics. Their ‘non-parties’ are in general less than a year old but the organisations they come from have held massive mobilisations and won significant local victories. On analysis, the new political culture they aim for is rooted in the tradition of urban struggle now revisited and improved on the basis of the citizen movements that originated in the 2008 financial crisis, the indignados of 2011, and the successive ‘waves’ (mareas) that followed in the housing, health, education, culture and urban ecology sectors. The tradition of self-management and ‘self-government’ often rooted in libertarianism and long known as ‘municipalism’ has been revisited by the culture and practices of the many anti-growth, ecological, alter-globalisation, and cultural movements inspired by the spirit of the Indignados of 2011 with an impressive mastery and intelligent use of new technologies and audiovisual media.</p></br><p>The challenges facing this new municipalism are enormous : the problems are illustrated by the findings of two international reports revealed immediately following the May 24 elections. The firsti underlined the explosion of the level of poverty since the beginning of the crisis (increase from 9% to 18%) while the secondii demonstrated an increase of 40% of the number of extremely rich during the same period. Adding to the general morosity by reiterating prevailing logic, the IMF seized the occasion, shortly prior to the investiture of the new municipal governments, to congratulate the Spanish government on its ‘encouraging’ economic results while publicly reminding it that it must continue its austerity measures by increasing indirect taxes, cutting health and education budgets still more and lowering wages. What else could be expected from the fans of austerity?</p></br><h2>The Re-dignified Good Life In Common</h2></br><p>But such dire pronouncements do not scathe the confidence of the new mayors whose campaigns were run and programmes built on an anti-austerity stance; they are already putting in place (Barcelona is a good example) some of the measures set out in their plan of attack for affordable housing, food, accessible public utilities and transportation, and a basic living allowance. They are dedicating an unprecedented quantity of resources for municipal governments to these measures in an explicit attempt to counter the ‘de-humanising’ effects of austerity policies and to ‘restore the dignity’ of the most vulnerable. But the declared intentions of the new municipal leaders go far beyond the emergency measures of the first few months of their term. They want to turn their cities into living experiments in promoting an urban Good Life that redefines economic and social policy and municipal responsabilities as well as democratic practices on the municipal but also the regional, national and international levels. In her inaugural speech as Mayor of Barcelona, Ada Colau called for the creation of a ‘network of democratic cities in Southern Europe’.</p></br><h2>Transparency and Participation</h2></br><p>This incipient revolution in political culture and practice is taking place with total transparency, with the creation of a code of ethics, cutting the salaries of the elected representatives and eliminating statutory perks (official cars, per diems, etc) and, above all, by wagering on the collective intelligence and active participation of local citizens. Indeed, many of them have already taken part in the municipal programme by contributing to its elaboration prior to and during the campaign in the many neighbourhood meetings and various ‘crowd-sourcing’ moments on virtual platforms. The resulting highly structured programme remains an open document and is in itself an invitation to participate. The web page of Barcelona en Comù boldly states : ‘The programme you have before you is a programme In Common and, as you can see, that requires a major change from traditional political programmes […] it’s a document that aims to be useful to dialogue amongst citizens.’ iii</p></br><p>During her inauguration ceremony, Ada Colau asserted that ‘it is indispensable to create a new form of governance’, reminding the crowd that she is but ‘one of thousands of neighbours’, that she plans to ‘govern by obeying’ and that if she and her team do not deliver on their programme promises ‘Kick us out!’. The thousands of people watching the ceremony on giant screens in Plaza Sant Jaume greeted her speech with shouts of ‘Yes we can!’ (Si se puede), echoing the slogans of the public meetings held throughout the campaign. In a crowd so dense that she could hardly make her way through, but clearly at ease surrounded by ‘neighbours’, comrades and partisans, Ada slipped into the discourse and manner of the ex-president and activist of the PAHiv. With her charming smile, she declared to the enthusiastic crowd that ‘governing will not be easy but we are not alone’ and called on them to show responsability and to actively participate. She concluded evoking the need for empathy and invited the crowd to organise a demonstration in support of the strking telephone workers of Movistar, present in the crowd, and whose struggle she has supported throughout the campaign. The tone has been set, and indicates that it is not only the Commons but also the spirit of the Indignados movement that has come to City Hall.</p></br><h2>The Realism of the Commons</h2></br><p>In an article titled ‘It’s time for realism’, Josep Ramoneda, columnist for the catalan daily Ara, compared the proposals of Barcelona en Comù to the latest demands of the IMF, demonstrating that the ‘nihilist utopias’ – a label often used by the media and the governing right wing PP party to denigrate progressive alternatives – are instead found in the proposals of the neoliberal hardliners, incapable as they have shown themselves to be of finding a solution to the economic crisis and deepening inequality. He concludes by affirming ‘Let’s be realistic, let us consider the common good’v – a somewhat astonishing comment in this newpaper reputed to be more interested in supporting independence than the Commons. A comment that also reveals that the Commons have come not only to Town Hall, but are emerging in the collective imagination and in political discourse.</p></br><h2>A Living Laboratory, an Invitation to Commoning</h2></br><p>The emerging glocal movement of commoners and their apprentices should observe closely what transpires in this living laboratory of the urban commons. There is a lot to learn from this commons in action about the nature of the commons, the process of commoning and the possible transition to a commons society. This is also a unique opportunity to contribute peer-to-peer with our own experiences and know-how, developed all over the globe in the many different socio-cultural contexts where the Commons are being reinvented in recent years.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi, Barcelona, 17 June 2015</strong></p></br><p>1 OECD, May 2015 <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en">http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en</a><br /></br>2 Capgemini and Royal Bank of Canada (RBC) Wealth Management. Cited in El Pais 17 June 2015.<br /></br>3 <a href="https://barcelonaencomu.cat">https://barcelonaencomu.cat</a><br /></br>4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.<br /></br>5 Ara, 10 June 2015.</p>;/a><br /> 4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.<br /> 5 Ara, 10 June 2015.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The 11 and 12 November, the <a<p>The 11 and 12 November, the <a href=" http://www.deeep.org/"> DEEEP project </a> , co-funded by the European Union program , gathered in Johannesburg (South Africa) 200 activists from around the world to rethink the framework of development NGOs and initiate the construction of a  » World Citizens Movement . » This meeting is the starting point of a process that will last two years of citizen mobilization for change and global justice. <a Href="http://movement.deeep.org"> A digital platform </a> is dedicated to it. During the conference, the participants began to learn from the work of civil society, its modes of organization and action in different areas around the world and produced a document, <a href = " http://www.deeep.org/component/content/article/395.html " >« The Johannesburg Compass: Questions and orientations »</a> to define the principles that should guide the work of the two coming years.</p></br><p>Invited to participate in this process, I have contributed to discussions and writing text to feed as much as possible of the concept of the commons. Conceived initially as a declaration of principles supported by a shared vision, this document has become a guide for the process itself, based on a few key ideas such as the need to de-colonize our minds and de-institutionalize development organizations. The result reflects the will of renewal in both form and content of the action, but leaves unanswered, at least for the moment, questions about the nature of a worl citizen movement, if it is one motion, and the nature of the process of the two next years of workfollowing the conference.</p></br><p>It seems to me that today , a world citizens movement has to revolutionize the way for everyone to exercise their citizenship, and to be aware of. One of the roles of NGOs and CSOs should be to support the politicization of everyday life in the field of health , nutrition , education , work, .. .. etc, within the perspective of the commons. How to do this on a massive scale ? Appart from action campaigns on strategic objectives at the regional or global level, made by organizations, that are the infrastructure of civil society, it is to renew and articulate what is in France called popular education by integration of social neighborhood and mediated by computer networks practices. Such a dynamic would allow each to be more confortable with broader perspective and the international agenda. The challenge is to build bridges with multiple communities of belonging, not to provide them with the leadership of NGOs and movements, but to recognize and legitimize their leaderships at different scales of power (from local to global).</p></br><p>To listen to the conference participants at Johannesburg , it looks like it must also go through the (re)discovery of the commons within organizations, regardless of their size or intended to rebuild the project itself. This can be a wide perspective of the organization (NGOs / CSOs ) to continue the work from Johburg. In this sense, it will be better to work on Our commons than to define THE commons and to try to transform organizations working on their values, projects and actions, rather than seeking Commons as a theoretical or ideological framework.</p></br><p>Another avenue is to share les lessons learned by activists of the intangible and knowledge commons that, since the emergence of the computer have been able to build a movement that defends their values, distributed forms of collaboration , openness and freedom , sharing and solidarity , personal empowerment and participation in collectives, acting on a small scale while remaining in a universal vision. This movement is generally invisible as a social movement for people who are not activists. Everyone uses free software, access to culture and free knowledge, most of the time without paying attention. Yet organizations of knowledge and free culture are structured and are  » NGO  » or  » OCS  » weighty. Just consider the most visible in the public area alike Wikimedia Foundation, or the weight of this movement in the industrial sector (IBM , Android, …) or the work of lobbying done by groups aloke EFF Quadrature net, to realize that. It is a movement to maturity. This experience and the culture it develops worth sharing. </p></br><p>Would not it be helpful to think a similar movement in the field of materials, urban, rural and natural commons?</p></br><p>Frédéric Sultan</p>ould not it be helpful to think a similar movement in the field of materials, urban, rural and natural commons?</p> <p>Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The Charter of the Forest – Carta<p>The Charter of the Forest – Carta de Foresta – published in 1217, is recognized as the first official act that extends the protections and essential rights of the Magna Carta to the English commoners against the abuses of the aristocracy. Under this charter, the people are guaranteed the right to access forest resources. The impact of this charter has been revolutionary. It is generally considered one of the cornerstones of the British Constitution and<a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html"> inspiration of the American Constitution</a> (2). It has made it possible to render vast expanses of land to the peasants, to oppose the plundering of the common goods by the monarchy and the aristocracy. In the 17th century, it has inspired the Diggers and Levellers and later protests against the enclosure of lands by the capitalist bourgeoisie. But it was repealed in 1971 by a conservative government, allowing the privatization of resources such as water for the benefit of multinational companies.</p></br><p>Today, forests remain essential resources for housing, food sovereignty, and are essential for fighting environmental crises. A <a href="http://charteroftheforest800.org/">campaign</a> to celebrate the Forest Charter began in Britain in September and continues in November. The Lincoln Record Society has organized an international conference on the Charter of the Forest that began with a houseboat trip on the River Thames from Windsor to Runnymede, the place where was signed the Magna Carta. Experts presented the Charter of the Forest, its history and its contemporary implications. Participants were also able to see one of the original copies of the Forest Charter and participated in a guided tour of the Forest of Sherwood that (in France) we know through Robin Hood story.</p></br><p>Today, there is a debate chaired by the Shadow Chancellor, John McDonnell MP, with Professors Peter Linebaugh and Guy Standing, and Julie Timbrell of <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. This debate is part of a week-long program (6) calling for the creation of a <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">new Domesday Book</a>, a national census of UK landowners and the identification of the common goods as well as a new Commons Charter and Communities Charters. This is to question the notion of land ownership in a country where it is one of the most concentrated in the western countries, and to elaborate proposals, including a possible tax on land ownership, for a better distribution of rights and responsibilities to land.</p></br><p>Thanks to Yves Otis for reporting the article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta</a></p></br><p>Transcript of the Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p> Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The violent destruction of the co<p>The violent destruction of the commons of the ZAD (Zone To Defend) of Notre-Dame-des-Landes by the French government is an infamous and revolting act. The current police offensive, led by several thousand gendarmes and CRS equipped with armored vehicles and helicopters is only the exercise of the purest State violence against a set of collective practices that are in progress or in preparation. This includes their fragile material conditions (buildings, meeting places, work tools, herds), and they  are now destroyed by bulldozers and police squads.</p></br><p>Since the first day of assault on the ZAD of Notre-Dame-des-Landes, the destruction of the farm of the «Cents Noms» was a true declaration of social and political war. The destruction of this place was by no means imperative given the criteria invoked by the government in its « communication ». Nicole Klein, Prefect of Loire Region(<a href="#note1" name="retour au texte1"> 1</a>), justifies the police operation by claiming that the «Cents Noms» had not submitted an agricultural project. This is obviously false: the inhabitants of this farm were carrying an alternative agricultural project and some of them had submitted a request for regularization.</p></br><p>What is the real reason for this destructive rage? It is not the absence of a project, it is the nature of the projects that is at stake. The State and its representatives do not support the life forms that are experimented here and now, and for the past 10 years. These life forms prefigure a society free from the ownership logic in all its dimensions. From this point of view, it is of the highest symbolic value that the inhabitants and defenders of the zone propose the Assembly of Uses to take charge of the collective management of lands and spaces from the beginning. This solution would’ve had the advantage to straightly extend the experience initiated and pursued for so many years: to make the logic of the common use which is a logic of care and nurture, or to prevail over the logic of land ownership which is a destructive and deadly logic.</p></br><p>It is not the « Constitutional State » that defends itself, as the Prime Minister affirms, it is a State of force that wants to eliminate as quickly and completely as possible all actions that could perform the principle of the Common: associations, consumers and workers cooperatives, agricultural and craft projects, convivial modes of exchange and of life. The government wants to prevent the invention of what is a real way of producing and living by using its excessive police force. It also wants to eliminate a solidary and ecological model of life that we need today.</p></br><p>The State shows its true face here. It is not only protecting  private ownership, but it is itself completely under the logic of ownership. It is the Owner State in war against the commons. It must be defeated at all costs to preserve the treasure threatened of the commons.<br /></br><strong><br /></br>Pierre Dardot and Christian Laval</strong></p></br><p>—–</p></br><p>Note :<br /></br><a name="note1"></a>(1) The Prefect is a representative of the public authority in the department, directly appointed by the President of the Republic (and not elected as mayors).</p></br><p>—–<br /></br>Original edition : <a href="http://questionmarx.typepad.fr/question-marx/2018/04/nddl-non-a-la-violence-de-letat-contre-les-communs-.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p></br><p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>gt;NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p> <p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The violent destruction of the co<p>The violent destruction of the commons of the ZAD (Zone To Defend) of Notre-Dame-des-Landes by the French government is an infamous and revolting act. The current police offensive, led by several thousand gendarmes and CRS equipped with armored vehicles and helicopters is only the exercise of the purest State violence against a set of collective practices that are in progress or in preparation. This includes their fragile material conditions (buildings, meeting places, work tools, herds), and they  are now destroyed by bulldozers and police squads.</p></br><p>Since the first day of assault on the ZAD of Notre-Dame-des-Landes, the destruction of the farm of the «Cents Noms» was a true declaration of social and political war. The destruction of this place was by no means imperative given the criteria invoked by the government in its « communication ». Nicole Klein, Prefect of Loire Region(<a href="#note1" name="retour au texte1"> 1</a>), justifies the police operation by claiming that the «Cents Noms» had not submitted an agricultural project. This is obviously false: the inhabitants of this farm were carrying an alternative agricultural project and some of them had submitted a request for regularization.</p></br><p>What is the real reason for this destructive rage? It is not the absence of a project, it is the nature of the projects that is at stake. The State and its representatives do not support the life forms that are experimented here and now, and for the past 10 years. These life forms prefigure a society free from the ownership logic in all its dimensions. From this point of view, it is of the highest symbolic value that the inhabitants and defenders of the zone propose the Assembly of Uses to take charge of the collective management of lands and spaces from the beginning. This solution would’ve had the advantage to straightly extend the experience initiated and pursued for so many years: to make the logic of the common use which is a logic of care and nurture, or to prevail over the logic of land ownership which is a destructive and deadly logic.</p></br><p>It is not the « Constitutional State » that defends itself, as the Prime Minister affirms, it is a State of force that wants to eliminate as quickly and completely as possible all actions that could perform the principle of the Common: associations, consumers and workers cooperatives, agricultural and craft projects, convivial modes of exchange and of life. The government wants to prevent the invention of what is a real way of producing and living by using its excessive police force. It also wants to eliminate a solidary and ecological model of life that we need today.</p></br><p>The State shows its true face here. It is not only protecting  private ownership, but it is itself completely under the logic of ownership. It is the Owner State in war against the commons. It must be defeated at all costs to preserve the treasure threatened of the commons.<br /></br><strong><br /></br>Pierre Dardot and Christian Laval</strong></p></br><p>—–</p></br><p>Note :<br /></br><a name="note1"></a>(1) The Prefect is a representative of the public authority in the department, directly appointed by the President of the Republic (and not elected as mayors).</p></br><p>—–<br /></br>Original edition : <a href="http://questionmarx.typepad.fr/question-marx/2018/04/nddl-non-a-la-violence-de-letat-contre-les-communs-.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p></br><p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>gt;NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p> <p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Un nouveau documentaire est actue<p>Un nouveau documentaire est actuellement en production, sur les luttes en relation avec l’eau en Grèce. Le titre de travail du documentaire est  » Wa(te)rdrops « , et il a pour objectif de mettre en perspective recherches approfondies et travail sur le terrain, les luttes concernant l’eau autour en Grèce, y compris la lutte contre la privatisation de la compagnie des eaux de Thessalonique ( EYATH ), contre les mines d’or en Chalcidique et contre les l’accaparement des réserves d’eau locales à Volos et en Crète.</p></br><p>Premières trailers sont visibles dans la page web <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en"> du documentaire </a> . Assurez-vous d’activer les sous-titres (anglais ou espagnol) dans le coin supérieur droit du lecteur.</p></br><p>Ce documentaire est filmé par un groupe de cinéastes militants coordonnée par le chercheur Nelly Psarou. Les mêmes personnes ont travaillé sur  » Golfland ?  » il ya quelques années, un document sur l’effet désastreux du développement de terrains de golf sur l’environnement et les communautés locales. Vous pouvez regarder  » Golfland ?  » en ligne <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php"> ici </a> (Bientôt dans le catalogue Remix ).</p></br><p>Il est fièrement produit en toute indépendance en s’appuyant sur crowdfunding, et le résultat sera librement accessible sous une licence creative commons.<br /></br>Bouton « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>n « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Video créée par Connor Turland po<p>Video créée par Connor Turland pour la campagne de collecte de fonds pour l’organisation du séminaire « Commons based economy » de Quilligan School of Commoning à Londres</p></br><p>Texte de la vidéo : </p></br><blockquote><p>There are at least 2 major factors at play in the universe.<br /></br>For our purposes we’ll call them Unity … and Diversity.<br /></br>Generally today, we tend to you think that you just can’t have both.<br /></br>And consequently, as a human, you can’t be working towards both. You’re either working towards this. Or this. And that decides which camp you’re in, warring against the other.<br /></br>Predictably, this gets us a net progress of … NOWHERE.<br /></br>The same place that 1 dimensional, polaristic thinking is getting us.<br /></br>So what if we thought in another dimension.<br /></br>Collectively, what we’ve gained over here…we’ve lost over here.<br /></br>The Commons is the word that encompasses all those things that have been depleted to get us where we are today.<br /></br>We are rapidly depleting the social, cultural, intellectual, natural, genetic, and material commons.<br /></br>But can we replenish this…<br /></br>Without losing what we’ve gained?<br /></br>Frankly, millions of people, and institutions, businesses, and even countries already are.<br /></br>And whether everyone knows it or not, we all seem to be converging…<br /></br>On what? … we could call it a Commons-Based Economy.<br /></br>But time is of the essence! As other forces threaten to throw us into a worse dark age than ever.<br /></br>That’s why the people in this campaign are working tirelessly for me AND we to support the emergence of a commons-based economy.<br /></br>Help us help the world as we build a commons for the commons.<br /></br>That means learning resources, a learning platform, and sharing the vital work of James Quilligan, who just gave 12 seminars in 12 days on the emergence of a commons-based economy.<br /></br>It will take all of our collective intentions and intelligence to learn our way together towards the more beautiful world our hearts tell us is possible.<br /></br>To take the human project to the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /></br>Internet, your move.</p></blockquote>next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /> Internet, your move.</p></blockquote>)
  • Chargement/Site  + (<p>Video that Connor created for the<p>Video that Connor created for the School of Commoning crowdfunding that allowed us to organize the Quilligan seminar series in London.</p></br><p>Text : </p></br><blockquote><p>There are at least 2 major factors at play in the universe.<br /></br>For our purposes we’ll call them Unity … and Diversity.<br /></br>Generally today, we tend to you think that you just can’t have both.<br /></br>And consequently, as a human, you can’t be working towards both. You’re either working towards this. Or this. And that decides which camp you’re in, warring against the other.<br /></br>Predictably, this gets us a net progress of … NOWHERE.<br /></br>The same place that 1 dimensional, polaristic thinking is getting us.<br /></br>So what if we thought in another dimension.<br /></br>Collectively, what we’ve gained over here…we’ve lost over here.<br /></br>The Commons is the word that encompasses all those things that have been depleted to get us where we are today.<br /></br>We are rapidly depleting the social, cultural, intellectual, natural, genetic, and material commons.<br /></br>But can we replenish this…<br /></br>Without losing what we’ve gained?<br /></br>Frankly, millions of people, and institutions, businesses, and even countries already are.<br /></br>And whether everyone knows it or not, we all seem to be converging…<br /></br>On what? … we could call it a Commons-Based Economy.<br /></br>But time is of the essence! As other forces threaten to throw us into a worse dark age than ever.<br /></br>That’s why the people in this campaign are working tirelessly for me AND we to support the emergence of a commons-based economy.<br /></br>Help us help the world as we build a commons for the commons.<br /></br>That means learning resources, a learning platform, and sharing the vital work of James Quilligan, who just gave 12 seminars in 12 days on the emergence of a commons-based economy.<br /></br>It will take all of our collective intentions and intelligence to learn our way together towards the more beautiful world our hearts tell us is possible.<br /></br>To take the human project to the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /></br>Internet, your move.</p></blockquote>o the next dimension, we need nothing less than a mass movement.<br /> Internet, your move.</p></blockquote>)
  • Chargement/Site  + (<p>We are organising a Barcamp dedic<p>We are organising a Barcamp dedicated to video as commons in Paris <strong>the 4th of october from 14:00 to 18:00 at <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris.<br /></br></strong><br /></br>Documentary production provides a largely untapped source of video, images and audio files. For each documentary produced, many hours of rushes are carried out and a large part will seldom be used. It is estimated that for every documentary produced several dozen hours of rushes for only 52 minutes used.</p></br><p>However, the pooling of rushes could multiply the forms of collaboration such as productions geographically distributed, creations adapted to local contexts, or adopting the point of view of different producers and multiple users for the same subject or content. In addition, the sharing of rushes may be accompanied by other exchanges: tools, know-how, good ideas and ultimately generate new projects.</p></br><p>The idea that these resources can be shared and remixed is the basis of projects such as Remix The Commons and sideways. So we invite directors, producers and users of multimedia content to explore the possibiliies of sharing and re-use in the field the documentary video.</p></br><p><strong>See the details of the <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>)
  • Chargement/Site  + (<ul> We invite you to participate in<ul></br>We invite you to participate in the Commons Space which will be hosted at the the World Social Forum 2016 taking place from the 9th to the14th of August in Montreal.<br class="autobr" /> This is a space for experimentation, exchange and construction of commons based alternatives to the current economic model. This space will welcome and support the strategic process of convergence of commoners and social movements throughout the WSF. Here is the invitation.</br></ul></br><h3 class="spip">Commons…</h3></br><p>In 2009 at the Social Forum in Belem Chico Whitaker launched the Manifesto Reclaim the Commons which was adopted by members of the International Council of the WSF<br class="autobr" /> [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=du&c=nfg1de" rel="nofollow external">http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=du&c=nfg1de</a>]. Since then, social movements have adopted this cause. At the WSF in Dakar in 2011, Silke Helfrich reported on the increased visibility of workshops and activities sharing the theme of<br class="autobr" /> thecommons.[<a class="spip_url spip_out auto" href="http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/" rel="nofollow external">http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/</a>].</p></br><p>In 2012, the commons was the central slogan of the People’s Summit in Rio calling « for Social and Environmental Justice in defense of the commons, against the commodification of life ».[<a class="spip_url spip_out auto" href="http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20/" rel="nofollow external">http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20/</a>] Again in 2012 on International Earth Day in Montreal at one of the biggest rallies of the « Printemps érable » (Maple Spring) protestors carried signs, flags and banners calling for the protection of the commons from privatization.</p></br><p>Ideas and practices based on Commons, P2P, Open Cooperativism continue to grow and are being developed by activists in many areas : Social Solidarity Economy, Collaborative & Sharing Economy, resistance to enclosure such as land grabs, defending water as a commons,Struggles against financialization and Climate change to name but a few. Activists find each other at events and festivals dedicated to the commons, like Afropixel (Dakar, 2012), Pixelache Festival (Helsinki,, 2014), Art of Commoning (Montreal, 2014), International Festival of the Commons (Chieri, Italy, 2015), Festival Temps des communs (Francophonie, 2015), CommonsFest (Athens, 2015), Procomun (Barcelona, 2016), and many more.</p></br><p>With a shared ambition to make another world possible activists are working together to develop commons based policies that deepen citizen participation. In local assemblies and civic laboratories, new spaces for civic engagement based on the commons are emerging. Commons are playing a leading role in the development of new thinking essential to the renewal of democracy.</p></br><p>Sharing practices and building alliances for the defense and creation of the commons,<br class="autobr" /> Developing and sharing commons based policies for cities, regions and countries, Building a convergence of commoners through continued dialogue on shared causes and strategies with movements working on transition such as : Degrowth, Political Ecology, Social Solidarity Economy, etc.</p></br><h3 class="spip">Self organized and distributed Commons Space</h3></br><p>The Commons Space at the WSF in Montreal will be open for the duration of the forum to anyone or any organization that is concerned with the commons, and wants to organize a workshop or any activity.</p></br><p>We propose a space in the spirit of the School of the Commons which aims<br class="autobr" /> at :</p></br><ul class="spip"></br><li>documenting and disseminating knowledge on the Commons based on shared experiences and learning.</li></br><li>to concretely support the creation, reappropriation or conservation of existing and emerging commons through actions or projects based on mutual assistance and commitment.</li></br><li>to develop the practice of Commoning based on creative and collaborative skills and as a way of life.</li></br></ul></br><p>There will be an open and flexible schedule to accommodate a variety of activities and topics including both pre-programmed events and space for impromtu sessions. Most importantly we wish invite you to participate in the assemblies and convergence sessions.</p></br><p>The following topics have already been proposed :</p></br><ul class="spip"></br><li>Urban Commons/City as a Commons/Municipal Movements</li></br><li>The Common as a New Political Subject</li></br><li>Open/Platform Cooperativism</li></br></ul></br><p>The Commons Space will be open and distributed in Montréal, in collaboration with the coworking spaces in the city. Its headquarters will be located at ECTO, a coworking coop [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.ecto.coop" rel="nofollow external">www.ecto.coop</a>] in the heart of creative Montreal. Other coworking spaces (Salon 1861, Temps libre) and inter-cultural places will host activities.</p></br><p>The WSF is a unique opportunity to connect and work with activists from all over the world North/South/East/West to progress the cause of the Commons. This is an open call for proposals and activities. We invite you and your organisation to participate in co-organizing and facilitating the Commons Space. You can express your interest in participating and submit proposals for workshops, presentation, arts and cultural interventions simply by writing to the signatories of this announcement. To participate in discussion and to keep informed as the program of activities develops you can sign up to our mailing list.</p></br><p><a class="spip_url spip_out auto" href="http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016" rel="nofollow external">http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016</a></p></br><p>Looking forward seeing you in MTL</p></br><ul class="spip"></br><li>Frédéric Sultan [fredericsultan@gmail.com]</li></br><li>Yves Otis [yves@percolab.com]</li></br><li>Kevin Flanagan [kevin@p2pfoundation.net] – <a class="spip_url spip_out auto" href="http://blog.p2pfoundation.net/" rel="nofollow external">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li></br><li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li></br><li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li></br><li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li></br><li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li></br></ul></br><p>This is an initiative of Gazibo, Remix the Commons, Communautique,<br class="autobr" /> LARTES, percolab, P2P Foundation, VECAM, and supported by the Foundation<br class="autobr" /> for Human Progress.</p>l">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li> <li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li> <li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li> <li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li> <li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li> </ul> <p>This is an initiative of Gazibo, Remix the Commons, Communautique,<br class="autobr" /> LARTES, percolab, P2P Foundation, VECAM, and supported by the Foundation<br class="autobr" /> for Human Progress.</p>)
  • Le projet des Jonquiers, un exemple de coopération territoriale autour du foncier agricole.  + (A Aubagne, ville du littoral à proximité dA Aubagne, ville du littoral à proximité de Marseille (France), le foncier agricole ne cesse d’être grignoté. Lorsqu’une grande surface décide d’agrandir son parking en faisant disparaître une exploitation et en goudronnant une terre limoneuse et irriguée, Terre de Liens et la Communauté d’Agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile décident d’unir leurs forces, avec l’aide de la Safer PACA, pour créer une « ferme commune », emblème de la résistance à l’artificialisation d’un territoire périurbain. </br></br>Ce court-métrage décrit les mécanismes d'acquisition collective de terre agricole à partir du projet des Jonquiers à Aubagne et met en avant les différents acteurs impliqués dans ce projet pour faire ressortir la problématique du foncier agricole périurbain en région PACA. </br></br>http://www.terredeliens.org/les-jonquiers http://www.terredeliens.org/les-jonquiers)
  • Charte de développement durable des vallées béarnaises et de protection de l'ours  + (A la suite du conflit entre les habitants A la suite du conflit entre les habitants des vallées du Haut Béarn et de l'administartion et des organisations de protection de la nature, une méthode innovante de "gestion en patrimoine commun" basée sur l'implication, la concertation et la décision partagée a été retenue comme alternative à un cadre réglementaire.</br></br>La Charte de Développement Durable des Vallées Béarnaises et de Protection de l'Ours a été signée le 31 janvier 1994. Par cette Charte, les partenaires se sont engagés pour concilier le développement socio-économique des vallées et la gestion de l'ours, de la faune et des milieux naturels. Elle permet aux habitants d'être les acteurs premiers de la maîtrise du développement de leurs vallées d'Ossau, d'Aspe et de Barétous et de la prise en charge de leur patrimoine naturel.</br></br>L'Institution Patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB) est un rassemblement de partenaires, chargée de l'application de cette charte. Elle permet la rencontre de tous les acteurs du territoire pour qu'ils réfléchissent aux solutions les mieux adaptées et construisent ensemble l'avenir des 3 vallées béarnaises OSSAU, ASPE et BARÉTOUS : élus, administrations, bergers, éleveurs, forestiers, associations de protection de la nature, pêcheurs, chasseurs, acteurs du tourisme, hydroélectriciens, agents de développement, chambres consulaires... de développement, chambres consulaires...)
  • 20.02 Présentation et discussion autour du Cahier Politiques des communs  + (Appel en commun dédié à une présentation et discussion autour du cahier de propositions politiques pour les communs dans le contexte municipal.)
  • 20.03 Mobilisation des commoners italiens dans le contexte du COVID-19  + (Appel en commun dédié à une présentation et discussion autour du cahier de propositions politiques pour les communs dans le contexte municipal (site politiquesdescommuns.cc).)
  • Cahier de propositions en contexte municipal  + (Cahier de propositions politiques pour les communs dans le contexte municipal)
  • Cartographie du non accueil à Paris  + (Capsule vidéo sur « une carte traumatique Capsule vidéo sur « une carte traumatique de Paris » celle des campements et squats constitués autour des migrant.es, réfugié.es, et éxilé.es depuis juin 2015. Pensée à partir d’un diagnostic issu du terrain, cette carte a pour but d’ouvrir à la ville et à ses usagers d’autres récits possibles, par superposition de données, d’histoires, d’expériences et parfois d’absurdités vécues sur le terrain. Elle tente de raconter la ville selon les migrant.es et les soutiens, usagers urbains invisibles à l’imaginaire venue d’ailleurs et à l’espoir chevillé aux corps. En creux, elle espère poser les premières bases de ce que serait, vu d’ici, de la rue, « une ville refuge » coincées entre urgence humanitaire et développement urbain.gence humanitaire et développement urbain.)
  • Demain, l'art sera libre et généreux ! 2/2  + (Captation live de la Conférence-manifeste Captation live de la Conférence-manifeste sur le thème "Demain, l'art sera libre et généreux !" qui a eu lieu samedi 15 juin 2013 au Forum des images, dans le cadre du MashUp Film Festival 2013 (3ème édition).</br></br>Une suite de rencontres, débats, projections, performances... animée par Xavier de La Porte, producteur à France Culture, divisée en deux parties :</br></br>1ère partie</br></br>Entre galère financière et formatage par le Marché, l’avenir de la création n’est pas forcément rose. Des raisons d’être optimiste ? Écoutons les artistes eux-mêmes !</br></br>Avec Emilie Brout & Maxime Marion, Olivier Cadiot, Caroline Delieutraz, Stéphane Elmadjian, André Gunthert, Luc Lagier, Julien Lahmi, Grégoire Pauly, Vincent Pompignoli, Antoine Moreau, Systaime (Michaël Borras)…</br></br>2ème partie : demain on partage tout</br></br>Partage, coopération, intelligence collective : ce qui s’invente aujourd’hui peut changer le monde !</br></br>Avec Calimaq (Lionel Maurel), Olivier Cadiot, Caroline Delieutraz, Pierre Giner, André Gunthert, Kino, Xavier de La Porte, Systaime (Michaël Borras)...vier de La Porte, Systaime (Michaël Borras)...)
  • Demain, l'art sera libre et généreux ! 1/2  + (Captation live de la Conférence-manifeste Captation live de la Conférence-manifeste sur le thème "Demain, l'art sera libre et généreux !" qui a eu lieu samedi 15 juin 2013 au Forum des images, dans le cadre du MashUp Film Festival 2013 (3ème édition).</br></br>Une suite de rencontres, débats, projections, performances... animée par Xavier de La Porte, producteur à France Culture, divisée en deux parties.</br></br>1ère partie</br></br>Entre galère financière et formatage par le Marché, l’avenir de la création n’est pas forcément rose. Des raisons d’être optimiste ? Écoutons les artistes eux-mêmes !</br></br>Avec Emilie Brout & Maxime Marion, Olivier Cadiot, Caroline Delieutraz, Stéphane Elmadjian, André Gunthert, Luc Lagier, Julien Lahmi, Grégoire Pauly, Vincent Pompignoli, Antoine Moreau, Systaime (Michaël Borras)…</br></br>2ème partie : demain on partage tout</br></br>Partage, coopération, intelligence collective : ce qui s’invente aujourd’hui peut changer le monde !</br>Avec Calimaq (Lionel Maurel), Olivier Cadiot, Caroline Delieutraz, Pierre Giner, André Gunthert, Kino, Xavier de La Porte, Systaime (Michaël Borras)...vier de La Porte, Systaime (Michaël Borras)...)
  • In case of emergency make your own city  + (Ce document donne les objectifs des communCe document donne les objectifs des communs et espaces publiques dans le Communs Josephat sur les sujets de economie plurielle,structures d'ecologie urbaine, habitat innovant, l'espace publique comme bien commun, mobilité durable, modele financier alternatif, et energie positive financier alternatif, et energie positive)
  • Déclaration Universelle Du Bien Commun de L'Humanité  + (Ce document est un appel a la communauté gCe document est un appel a la communauté globale de respecter la nature comme source de vie, et ca demontre des arguments de:</br>:1. Etablir la symbiose entre la terre et le genre humain</br>:2. Assurer l'harmonie entre tout les elements de la nature</br>:3. Proteger la terre physique, culturelle, spirituelle</br>:4. Garantir la regeneration de la terre</br>:5. Utiliser les formes social de production et de circulation</br>:6. Donner la priorité a la valeur d'usage sur la valeur d'echange</br>:7. Promouvoir un travail non exploité et digne</br>:8. Reconstruire le territoires</br>:9. Garantir l'accès aux biens communs et a une protection social universelle</br>:10. Généraliser la démocratie et assurer la construction du sujet</br>:11. Etablir une relations d'égalite entre hommes et femmes</br>:12. Interdire la guerre</br>:13. Construire l'Etat en fonction du Bien Commun</br>:14. Garantir les droits des peuples originaires</br>:15. Respecter le droit a la resistance</br>:16. Etablir l'interculturalité</br>:17. Assurer le droit a l'information et la circulation des savoirs</br>:18. Respecter l'application du paradigme du Bien commun de l'humanité du paradigme du Bien commun de l'humanité)
  • Ex Asilo Filangieri  + (Ce document présente l'Ex-Asilo FilangieriCe document présente l'Ex-Asilo Filangieri, lieu occupé à Naples, qui est à l'origine des Déclarations d'usage civique adoptées par la ville de Naples (Déclaration pour l'Usage Urbain Civique et Collectif - Urban Civic and Collective Use). Ces déclarations s'appuient sur une interprétation étendue des droits anciens "de la pêche et de pâturage sur les terres des petits et moyens hameaux ruraux" pour reconnaitre la légitimité de l’autogestion par les usagers de ressources dont dépend la satisfaction de leurs droits fondamentaux, dès lors qu’elle respecte des « principes de libre accessibilité, de convivialité, d’équité et d’inclusivité » convivialité, d’équité et d’inclusivité »)
  • Vivons ensemble! De la charte à la gouvernance de quartier 1  + (Ce document publié en avril 2015 se veut Ce document publié en avril 2015 se veut « un outil d’aide à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une charte de quartier, il se structure selon trois thèmes : gouvernance, bien-vivre social et activités, gestion durable des ressources. » Il a été élaboré sur une période de 18 mois sur un mode participatif en 29 rencontres de travail. Il faisait suite et complètait deux publications précédentes de l'Association : « MétamorphOSONS » en 2009 qui a proposé 140 recommandations pour l’écoquartier des Plaines-du-Loup à Lausanne et, en 2012 « CONSTRUISONS ENSEMBLE ! Recommandations et critères d’attribution des terrains pour la réalisation d’un écoquartier. »</br></br>En précisant les définitions de ce qu'est une charte, de son processus et calendrier d'élaboration, des différents acteurs impliqués ce document est une référence très utile et applicable dans toute démarche de constitution d'une charte de communs urbains sous toutes les latitudes.</br>Ces thèmes sont présentés au travers de deux types de support complémentaires ce qui en fait un outil très accessible.</br>– une brochure, qui présente la démarche et son contexte ; elle ne se veut pas exhaustive, mais introduit et illustre les thèmes en présentant notamment trois enjeux concrets pour chacun d’eux. </br>– des tableaux, qui présentent thématiquement les possibilités d’action des différentes parties prenantes. Ils sont destinés aux personnes qui souhaitent approfondir le sujetsonnes qui souhaitent approfondir le sujet)
  • Vivons ensemble! De la charte à la gouvernance de quartier 2  + (Ce document se veut « un outil d’aide à lCe document se veut « un outil d’aide à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une charte de quartier. Il se structure selon trois thèmes : gouvernance, bien-vivre social et activités, gestion durable des ressources. » Il a été élaboré sur une période de 18 mois sur un mode participatif en 29 rencontres de travail. Il faisait suite et complétait deux publications précédentes de l'Association : « MétamorphOSONS » en 2009 qui a proposé 140 recommandations pour l’écoquartier des Plaines-du-Loup à Lausanne et, en 2012 « CONSTRUISONS ENSEMBLE ! Recommandations et critères d’attribution des terrains pour la réalisation d’un écoquartier. »ns pour la réalisation d’un écoquartier. »)
  • Permis de végétaliser (Paris)  + (Cette initiative a été lancée le 30 juin 2Cette initiative a été lancée le 30 juin 2015 par la Mairie de Paris, et elle est en vigueur à ce jour. Elle vise à accroître la biodiversité à Paris tout en permettant aux résidents individuels de devenir acteurs de ce processus. Elle concerne les 20 arrondissements de la capitale. </br></br>Cette charte a un statut juridique. Le document précise que les résidents doivent obtenir l'autorisation de cultiver des plantes dans les espaces publics prédéfinis. De plus, la liste des espèces de plantes acceptées par l'autorité publique est précisée dans ce document. </br></br>Le contenu de ce document s'inscrit dans une initiative de la municipalité de Paris, accessible derrière ce lien (https://www.paris.fr/duvertpresdechezmoi).https://www.paris.fr/duvertpresdechezmoi).)
  • Appel en commun du réseau francophone  + (Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à 21 h (CET - heure de Paris), Remix the commons propose un rendez-vous public inspiré des « Community calls » pour traiter une question et partager de l'information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le domaine des communs, tout en laissant une trace pour les absents.ut en laissant une trace pour les absents.)
  • Libre Ambulantage à Dakar  + (Clip d'appel à crowdfunding (via http://wwClip d'appel à crowdfunding (via http://www.kisskissbankbank.com/libre-ambulantage-a-dakar) pour Libre Ambulantage à Dakar, un projet de WOS/agence des hypothèses/Claire DehoveéJulie Boillot-Savarin. </br></br>Ce projet consiste à construire un dispositif d’étals ambulants, pour et avec un groupe de femmes exerçant une activité originale de couture et de stylisme dans la banlieue de Dakar ainsi qu’un groupe d’artisans exposant dans un marché artisanal bi-annuel à l’Institut Français de Dakar. L'enjeu est de permettre à ces utilisateurs de disposer d’un outil personnalisé, transformable, adaptable et évolutif : un étal itinérant, qui leur apporte mobilité et autonomie dans leur activité.</br>C’est à la fois un chariot qui transporte des marchandises ou des matériaux, un atelier de création ambulant, un micro-espace d’exposition, d’étalage et de vente. Il contribue à la visibilité et à l’émancipation professionnelle des femmes.</br></br>La réalisation d'une vingtaine d'étals, qui pourra se regrouper dans la rue et les marchés de Dakar et ses alentours, engendre un dispositif-ressource. Ce dispositif permet la mutualisation des services qu'il génère. Il crée un pôle identitaire, repérable et mobilisateur pour ses utilisatrices. Il vise à terme à créer un modèle féministe et solidaire.</br>Si les étals sont des outils de vente et de présentation dans le marché, ils s’agit de créer des zones qui imbriquent tous les éléments et situations en présence : zones de débats, d’échanges, de performances, de projections vidéographiques et d’exposition autour des activités des usagers, des phases du projet, des problématiques engagées et des actions déployées.atiques engagées et des actions déployées.)
  • Aspects méconnus de l’agriculture urbaine 2 expériences entre humanisme et éveil pédagogique  + (Comment l’agriculture urbaine peut-elle paComment l’agriculture urbaine peut-elle participer d’une forme de justice sociale et environnementale ? Aux travers la présentation de deux expériences, la mise en place d’un jardin partagé dans un Centre d’Hébergement d’Urgence de migrants et l’installation d’une ferme urbaine dans un collège d’un réseau d’éducation prioritaire, ce document montrent les possibilités offertes par les initiatives de l’agriculture urbaine. les initiatives de l’agriculture urbaine.)
  • Institut Patrimonial du Haut Bearn  + (Communs et territoire rural : ITW Didier HCommuns et territoire rural : ITW Didier Hervé, directeur de l'IPHB. Oloron Sainte Marie dans les Pyrénées Atlantiques. Promoteur de la charte pour la gestion des ressources naturelles de la vallée d'Ossau.</br></br>L'Institut Patrimonial du Haut-Béarn ( Pyrénées Atlantiques) apparaît au XXI siècle comme une institution capable d'avoir une gestion des communs tout en respectant leur mémoire, leur perspective ancestrale et leu futur, à partir de la concertation et la participation des acteurs locaux et leur attachement territorial.</br></br>Plus d'infos: http://terre-citoyenne.org/des-ressources/ecadims/vallees-daspe-dossau-et-de-baretous-france.htmles-daspe-dossau-et-de-baretous-france.html)
  • Journée Assemblées des communs - Rapport exhaustif  + (Compte rendu de la rencontre Journée Assemblées des communs organisée à Paris le 23 septembre 2016.)
  • Qu'est ce que les communs ?  + (Contributions à la définition des communs, proposées par les participants de la rencontre organisée en Ile de France lors du festival Temps des communs en octobre 2015.)
  • Abuela Grillo  + (Court métrage d'animation adapté du mythe Court métrage d'animation adapté du mythe Ayoreo réalisé dans le cadre de l'atelier d'animation de Viborg, Danemark, par Nicobis et la Communauté des animateurs Boliviens, dirigé par Denis Chapon (français), avec l'appui du gouvernement du Danemark.Musique de l'ambassadeur de Bolivie en France. Un projet danois, production soutenue par le Mexique et l'Allemagne.on soutenue par le Mexique et l'Allemagne.)
  • Creative Commons s'engage pour le temps des communs  + (Danièle Bourcier présente les enjeux sur lesquels se mobilise Creative Commons France lors de la conférence de presse du festival organisée à l'occasion du 800 ième anniversaire de la signature de la Magna Carta.)
  • Festival Afropixel 2  + (Dans le cadre du Off de la Biennale 2010, Dans le cadre du Off de la Biennale 2010, Kër Thiossane accueille la deuxième édition du festival Afropixel. Afropixel 2010 a pour objectif de mettre en débat la place des TICS dans la société d’aujourd’hui et d’en envisager un usage actif.</br></br>Afropixel 2010 se décompose en plusieurs actions :</br>:Des résidences artistiques avec Audry Liseron-Monfils (Guyane / Belgique), Jean Katambayi Mukendi (RDC).</br>:Des expositions, des performances , des concerts, des projections de films. Les intervenants Stephen Hobbs & Marcus Neustetter pour « Trinity Session » (Johannesburg), Jean-Noël Montagne pour « Art Sensitif » (Paris).</br>:Des débats publics – colloques</br>:Des formations publiques – Ateliers</br>:Un laboratoire de pensée sur le futur « Le Laboratoire de Prospectives Singulières ». Le Laboratoire de Prospectives Singulières ».)
  • Décodex, "fact-checking", "post-vérité" - de quoi sont-ils le nom ?  + (Dany Caligula est étudiant en master de phDany Caligula est étudiant en master de philosophie à Toulouse et travaille sur Internet à plusieurs projets qui visent à rendre accessible des "moments de pensée", notamment pour les plus jeunes et les néophytes en sciences humaines.</br></br>Décodex, "fact-checking", "post-vérité" : de quoi sont-ils le nom ? est un document qui analyse le fact-checking, au moment où le journal Le Monde propose le Décodex, un outil qui se présente comme un rempart contre ces fameuses "fake news". Dany Caligula propose en alternative de considérer l'information comme un commun et d'inventer une InfoPédia.mme un commun et d'inventer une InfoPédia.)
  • De haute lutte !  + (De haute lutte ! est le titre d’un documentaire qui relate l’histoire d'une lutte de 15 ans (1992-2007) pour donner une utilité sociale et écologique à une friche ferroviaire urbaine qui deviendra Les Jardins d'Éole dans le 18em arrondissement à Paris.)
  • La gouvernance en expérimentation, modèles de partage du pouvoir et de la valeur dans l'économie collaborative  + (De la plateforme classique, à la coopératiDe la plateforme classique, à la coopérative, jusqu’au commun, les startups de l’économie collaborative font loupe sur les évolutions à l’oeuvre dans nos sociétés, vers des modes de production distribués et des modes de consommation circulaires. Parmi les derniers développements de services collaboratifs, des liens et des proximités se sont tissés avec l’ESS. D’autres, de culture plus classiquement "capitaliste numérique", font le choix rationnel d'associer les consommateurs et producteurs de services distribués aux décisions à prendre, voire à la valeur créée. Ainsi, à la croisée de courants d’appartenance différents, sont en train d’être inventés et expérimentés des schémas et pratiques de gouvernance fondées sur l’autonomie, l’implication des parties prenantes, la prise en compte des opinions.renantes, la prise en compte des opinions.)
  • Commun(s) - Partie 2 - Repenser le droit des communs avec Béatrice Parance  + (Devenons Citoyens vous emmène à la conféreDevenons Citoyens vous emmène à la conférence du Mouvement Utopia, "Les communs, pour quoi faire et jusqu'où?" Ici, Béatrice Parance (professeure de droit à l'université Paris 8) nous propose un bref historique du droit des communs et des biens communs avant de faire un état des lieux du droit des communs.re un état des lieux du droit des communs.)
  • Participez a l'écriture du manifeste commun  + (Document de travail pour la rédaction collective d'un manifeste pour les communs à Marseille pendant la quinzaine citoyenne)
  • La Chapelle- Histoire d'un quartier  + (Documentaire sur l'histoire du quartier La Chapelle de Paris, fait par ses habitants.)
  • Zones d’Autonomie Conventionnée partie 2/2  + (Documentaire sur les occupations éphémèresDocumentaire sur les occupations éphémères du quartier de la Chapelle (Paris).</br></br>Arrière-Cour 93, Jardin d'Alice, Ecobox, Théâtre de Verre, Shakirail, Bois Dormoy, lieux éphémères du quartier de la Chapelle dans le XVIIIe arrondissement, racontent leur histoire d'occupation de bâtiments vides et de parcelles nues transformés en ateliers d'artistes et jardins partagés. A l'occasion des événements organisés par les six lieux dans le cadre des Portes Ouvertes de la Chapelle en 2013, ce documentaire se veut un voyage entre leur existence quotidienne et leur relation avec le Paris en transformation. relation avec le Paris en transformation.)
  • Zones d’Autonomie Conventionnée partie 1/2  + (Documentaire sur les occupations éphémèresDocumentaire sur les occupations éphémères du quartier de la Chapelle (Paris).</br></br>Arrière-Cour 93, Jardin d'Alice, Ecobox, Théâtre de Verre, Shakirail, Bois Dormoy, lieux éphémères du quartier de la Chapelle dans le XVIIIe arrondissement, racontent leur histoire d'occupation de bâtiments vides et de parcelles nues transformés en ateliers d'artistes et jardins partagés. A l'occasion des événements organisés par les six lieux dans le cadre des Portes Ouvertes de la Chapelle en 2013, ce documentaire se veut un voyage entre leur existence quotidienne et leur relation avec le Paris en transformation. relation avec le Paris en transformation.)
  • En commun ! La propriété collective à l’épreuve de la modernité  + (Documentaire sur les sections de communes en France en 2022)
  • Les enclosures des bien communs - du vivant aux logiciels libres  + (Débat avec Richard Stallman et Jean PierreDébat avec Richard Stallman et Jean Pierre Berlan organisé par Jeremie Nestel, Bellinux et La Cantine à Paris.</br></br>Accéder aux versions libres sur https://archive.org/details/LesEnclosuresDesBienCommuns-DuVivantAuxLogiciels</br></br>Philippe Charles Nestel (animateur)ciels Philippe Charles Nestel (animateur))
  • Définir le Bien Commun: Hala Essalmawi à Berlin  + (Définition des biens communs par Hala Essalmawi à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010. Document bilingue : Arabe et Anglais)
  • A European Assembly for the Commons  + (EN On May 18-20, 2016, a diverse, gender-EN</br></br>On May 18-20, 2016, a diverse, gender-balanced group of 28 activist “commoners” from over 15 countries around Europe met in Villarceaux, France, to share their experiences. The meeting launched a process of shared visions and strategies around the commons in Europe, which are supporting the development of a flexible network to connect activists across issues and to mobilize them to impact European policy.o mobilize them to impact European policy.)
  • Food as a Common Good  + (EN :Food, a life enabler and a cultural coEN</br>:Food, a life enabler and a cultural cornerstone with multiple meanings, is governed as a mere commodity by the neoliberal food policies that prevail in Europe. These meanings so relevant to human are reduced to the one of tradeable good (see fig 1) and the value of food is mixed with reduced its price in the market. This video denounces that reductionist approach and presents an alternative narrative to revalue food as a commons (nothing but a social construct) and to recognise the benefits of existing commons-based food systems in Europe (rural-customary and urban-contemporary). This paradigm shift will open up a new set of food policies that will help Europe to transit to a fairer, healthier and more sustainable food system. For a detailed explanation of this approach, see here the policy document presented at the European Assembly of Commons (Brussels, 15-17 November 2016). </br>:See the paper: https://frama.link/Food_as_common_goods</br></br>FR</br>:La nourriture, un catalyseur de la vie et une pierre angulaire culturelle aux multiples sens, est gouvernée comme une simple marchandise par les politiques alimentaires néolibérales qui prévalent en Europe. Ces ressources si importantes pour les humains sont réduites à des biens négociables et la valeur de la nourriture est confondue avec son prix sur le marché. Cette vidéo dénonce cette approche réductionniste et présente un autre récit pour réévaluer l'alimentation en tant que commun (rien d'autre qu'une construction sociale) et pour reconnaître les avantages des systèmes alimentaires communautaires existants en Europe (rural-coutumier et urbain-contemporain). Ce changement de paradigme ouvrira une nouvelle série de politiques alimentaires qui aideront l'Europe dans sa transition vers un système alimentaire plus juste, plus sain et plus durable. Pour une explication détaillée de cette approche, voir aussi le document de proposition politique présenté à l'Assemblée européenne des Communes (Bruxelles, 15-17 novembre 2016).</br>:Voir la proposition : https://frama.link/Food_as_common_goods (en anglais)ama.link/Food_as_common_goods (en anglais))
  • Tension entre public et communs  + (En Espagne, une vague colorée est dans la En Espagne, une vague colorée est dans la rue: vert (éducation), blanc (professionnels de santé), orange (services sociaux) pour répondre aux compressions des budgets publics et aux politiques de privatisation. Le secteur public se mobilise pour sauver l'accès universel aux services de base pour la vie sociale. Il s'agit d'une défense passionnée qui implique aussi bien les professionnels que les citoyens, appelant à inverser la tendance d'une aversion du domaine public.</br></br>Session générale du groupe de travail de Medialab Prado sur la tension entre le public et l'Etat et sa relation avec les communs.et l'Etat et sa relation avec les communs.)
  • L' économie comme gestion des biens communs  + (En Septembre 2016, AGTER a organisé avec lEn Septembre 2016, AGTER a organisé avec le Réseau Mexicain d'Organisations Paysannes Forestières (Red MOCAF) un atelier dans deux ejidos de l'État de Puebla avec des membres de l'Alliance Mésoaméricaine des Peuples et des Forêts (AMPB) du Mexique, du Guatemala et du Panama, et des membres d'AGTER du Mexique, du Nicaragua et de France. </br></br>L'objectif de l'atelier était de contribuer à mettre au point des outils de gestion des territoires ruraux permettant aux habitants de choisir les projets qui répondent le mieux à leurs intérêts.s qui répondent le mieux à leurs intérêts.)
  • 5 preguntas a Iago Martínez  + (Entretien avec Iago Martinez, Chef de Cabinet à la mairie de La Coruña, lors de la réunion Villes Sans Peur (Fearless Cities) à Barcelone en Juin 2017.)
  • Entrevue David Bravo  + (Entrevue avec David Bravo, architecte barcelonais. Ancien conseiller en charge de la lutte contre la gentrification de la Mairie de Barcelone. Membre du collectif La ''Fira o la Vida''.)
  • Entrevue Fernando Pindado  + (Entrevue avec Fernando Pindado, commissaire à la participation et la démocratie active de la Mairie de Barcelone (depuis 2016) pendant le Forum d’Economies Collaboratives Procomuns 2017 à Barcelone.)
  • Interview Julie Bregeot  + (Entrevue avec une habitante du quartier dans le cadre de Dormoy Lab à La Chapelle (Paris 18eme))
  • Quelles pratiques des communs ?  + (Et en pratique, les communs ça veut dire quoi ? Les participants de la rencontre organisée en Ile de France lors du festival Temps des communs en octobre 2015, expliquent comment ils mettent en pratique les communs dans leurs domaines d'activités.)
  • Fiche Institut Patrimonial du Haut Bearn  + (Etude de cas réalisée dans le cadre de la Etude de cas réalisée dans le cadre de la préparation des rencontres de Guérande sur la gestion en bien commun de l’herbe, de l’eau et des forêts en vallées d’Aspe, d’Ossau et de Barétous, Pyrenées-atlantiques (France). </br></br>Dans les trois vallées d’Aspe, d’Ossau et de Barétous, situées dans le Haut-Béarn (Pyrénées-France), les forêts et les pâturages appartiennent, en commun aux usagers et aux communes. Les modes de gestion « en commun », qui en découlent sont une</br>particularité locale, fruit d’un héritage historique fort qui a su évoluer depuis le moyen-âge. Dans ces territoires de montagne qui subissent une crise économique depuis des décennies, l’hydroélectricité est aussi une opportunité économique importante pour la majorité des petits villages à la recherche de revenus locaux qui leur permettront de conserver leurs habitants, voir d’en attirer de nouveaux. habitants, voir d’en attirer de nouveaux.)
  • « Les espaces de vie à Ouakam » avec Elise Fitte-Duval  + (FITTE-DUVAL Elise visite Ouakam, l'une desFITTE-DUVAL Elise visite Ouakam, l'une des dix-neuf communes d'arrondissement de la ville de Dakar, propriété communautaire des lébous. Au cours d'une réunion publique (octobre 2009), le maire annonce sa décision de vendre les terrains qui appartiennent à l'autorité traditionnelle. Comment les lébous se mobilisent-ils pour contrer la pression foncière et attribuer les terres aux familles ?ère et attribuer les terres aux familles ?)
  • A Gathering of Commoners - Join the European Commons Assembly  + (FR Vidéo de la campagne pour la premièreFR </br></br>Vidéo de la campagne pour la première réunion de l'Assemblée Européenne des Communs.</br></br>Beaucoup de gens sont engagés dans des pratiques alternatives basées sur les communs et luttent pour la transition écologique, sociale et culturelle au sein de leurs communautés. Dans de nombreux domaines, l'approche des communs offre un nouveau vocabulaire pour l'action collective et la justice sociale. Elle ouvre des voies pour redéfinir les processus de gouvernance des ressources par les communautés elles-mêmes. Les pratiques basées sur les communs respectent les valeurs de partage et de coopération, d'équité et de diversité, de transparence et de durabilité.</br></br>L'idée des communs est en train de croître dans notre imaginaire collectif, mais reste sous-représentée en termes concrets. Il est temps d'agir conjointement pour revigorer la politique locale, nationale et européenne sur la base de ces valeurs.</br></br>EN</br></br>Video of the campaign for the first meeting of the European Commons Assembly</br></br>Many people are engaged in commons-based alternative practices, and are struggling for ecological, social and cultural transition within their communities. In many fields, the commons approach offers a new vocabulary for collective action and social justice. It opens up ways of reshaping processes for governance of resources by communities themselves. Commons-based practices respect values of sharing and cooperation, equity and diversity, transparency and sustainability. </br></br>The idea of commons is growing in our collective imaginary, but remains underrepresented in concrete terms. It is time to jointly act to reinvigorate local, national, and European politics on the basis of these values.ean politics on the basis of these values.)
  • Définition des communs selon Gaelle Krikorian  + (GAELLE KRIKORIAN (FRANCE). Entrevue filméeGAELLE KRIKORIAN (FRANCE). Entrevue filmée au cours de la conférence de Berlin 2010.</br></br>"Moi ça m'intéresse qu'on donne une définition des communs qui ne soit pas forcément la définition la plus intelligente ou intellectuelle qui soit mais qui soit une définition qui va permettre aux gens de se sentir concernés par ce truc-là et qui va avoir une efficacité politique. Au jour d'aujourd'hui, voilà: j'ai pas la réponse toute faite.", voilà: j'ai pas la réponse toute faite.")
  • Histoire de l'Assemblée des communs de Lille par Julien Lecaille  + (Histoire de l'Assemblée des communs de Lille racontée par Julien Lecaille pendant la journée de travail sur les assemblées des communs à Paris le 23 septembre 2016.)
  • Histoire de l'Assemblée des communs de Lille par Maïa Dereva  + (Histoire de l'Assemblée des communs de Lille racontée par Maïa Dereva pour la journée de travail sur les assemblées des communs à Paris le 23 septembre 2016)
  • Histoire de l'Assemblée européenne des communs par G. Krikorian  + (Histoire de l'Assemblée européenne des communs racontée par Gaelle Krikorian pour la journée de travail sur les assemblées des communs à Paris le 23 septembre 2016)
  • Les gardiens du nouveau monde, Hackers, hacktivistes, militants pour un Internet libre et neutre  + (Internet et le Web ont toujours véhiculé uInternet et le Web ont toujours véhiculé un esprit de liberté. Mais les affaires « Wikileaks », « Prism » ou « Snowden » battent en brèche cette affirmation. Ce documentaire-témoignage raconte l'émergence d'une nouvelle génération de militants hacktivistes, des lanceurs d'alerte qu'il est indispensable aujourd'hui d’écouter et de suivre. Le tournage a ainsi suivi différents activistes en France et à l'étranger dont le français Okhin. Là où la liberté d'expression est en danger.</br></br>Sous-titrage en anglaison est en danger. Sous-titrage en anglais)
  • Nuit Debout et les Communs, convergence réussie ou occasion manquée ?  + (Intervention de Lionel Maurel dans le cadrIntervention de Lionel Maurel dans le cadre du colloque "Vers une République des biens communs ?"</br></br>Né le 31 mars 2016 en opposition à la Loi Travail "et son monde", le mouvement Nuit Debout s'est transformé plusieurs mois durant en une occupation de la Place de la République à Paris, qui a essaimé dans de nombreuses villes de France et au-delà. S'inscrivant dans la filiation des mouvements d'occupation des places initiée avec les Indignés de Madrid et Occupy Wallstreet, les liens entre Nuit Debout et les Communs interrogent.</br></br>Les Communs ont en effet joué un rôle notable pendant ou après certains des mouvement sociaux anti-austérité de ces dernières années, que ce soit pendant le Printemps Érable au Québec en 2012, lors de l'occupation de la Place Syntagma en Grèce ou avec les listes politiques issues du 15 M en Espagne qui ont remporté les élections à Madrid et Barcelone. Pour Nuit Debout, ce lien est cependant plus complexe à établir. Alors même qu'un tissu des Communs s'est développé en France et commence à se structurer, on ne trouve que peu de références aux Communs dans les textes qui ont été produit par les militants de Nuit Debout. Les acteurs des Communs n'ont pas réellement produit en tant que tel un discours contre la loi Travail et s'ils ont été assez nombreux à participer à Nuit Debout à titre individuel, on ne peut pas dire que les Communs se soient emparés de ce mouvement collectivement. </br>Pourtant, lorsque l'on regarde le mode de fonctionnement concret de Nuit Debout, notamment au niveau de l'occupation de la Place de la République à Paris, on constate que beaucoup des composantes du mouvement se sont structurées comme des Communs pour faire face aux défis logistiques et organisationnels auxquels elles étaient confrontées. C'est le cas notamment des commissions structurelles de Nuit Debout (Accueil, Sérénité, Cantine, Infirmerie, Logistique, Bibliothèque) qui ont permis au mouvement de tenir dans la durée. Ces groupes ont géré des ressources partagées en se donnant des règles de gouvernance ouverte que l'on peut analyser selon les principes dégagés par Elinor Ostrom. La place est aussi devenue pour beaucoup de populations marginalisées un lieu où venir puiser des ressources, réactivant des pratiques de glanage liées depuis des temps immémoriaux aux Communs. Nuit Debout pose aussi la question de l'appropriation de l'espace public comme un Commun et le mouvement a dû affronter des phénomènes d'enclosure initiés par les pouvoirs publics ou par des des acteurs privés extérieurs. Il a dû aussi lutter contre des tentatives de capture de l'action collective opérées de l'intérieur, visant à confisquer la gouvernance du mouvement ou ses moyens de communication.</br></br>Le paradoxe de Nuit Debout est donc le suivant: ses acteurs ont agi au sein de processus qui peuvent être analysés comme des Communs et ils ont dû affronter les menaces qui pèsent traditionnellement sur les Communs. Mais seule une petite partie de ses membres l'ont fait consciemment et le discours des Communs transparaît au final peu dans les productions et revendications du mouvement. Pourtant, les Communs auraient sans doute pu apporter un élément qui a cruellement fait défaut au mouvement. Malgré l'objectif affiché de "convergence des luttes", Nuit Debout a en effet peiné à faire la synthèse entre les multiples revendications qui se sont exprimées en son sein, réfractées et éclatées parmi la multitude des commissions qui le composaient. Parvenant difficilement à dépasser des revendications vagues comme l'opposition au système capitaliste, Nuit Debout n'a pas réussi à articuler un projet alternatif cohérent. Or la pensée des Communs possède de son côté la capacité en embrasser un spectre très large, alliant questions sociales, économiques, environnementales, numériques, urbaines, éducatives et plus encore. Le "liant" théorique et idéologique qui a manqué à Nuit Debout aurait pu être trouvé du côté des Communs. Sachant par ailleurs que plusieurs penseurs des Communs, comme Michel Bauwens par exemple ou le duo Dardot et Laval, développent des discours révolutionnaires envisageant des scénarios de convergence sur la base d'alliances renouvelées entre groupes sociaux.</br></br>Y a-t-il eu dès lors convergence réussie ou rendez-vous manqué entre Nuit Debout et les Communs? Comment modifier le discours sur les Communs pour lui donner un impact politique plus explicite et une plus forte capacité de mobilisation lors de mouvements sociaux comme Nuit Debout? Quelles convergences intellectuelles peut-on construire avec certaines figures ayant inspiré ce mouvement (Le comité invisible, Frédéric Lordon, François Ruffin)? Sur quels groupes sociaux peut-on enfin s'appuyer pour enclencher la "révolution des Communs" que certains appellent de leurs voeux?ns" que certains appellent de leurs voeux?)
  • Rencontre avec Kristin Ross autour de "L'imaginaire de la Commune"  + (Interview de Kristin Ross, auteur de CommuInterview de Kristin Ross, auteur de Communal Luxery, The Political Imaginary of the Paris Commune, traduction : L’imaginaire politique de la Commune de Paris. </br></br>Article et interview dans La voie du Jaguar : https://www.lavoiedujaguar.net/Luxe-communal-L-imaginaireoiedujaguar.net/Luxe-communal-L-imaginaire)
  • Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future  + (It a charter introducing principles to make a data commons network and infrastructure, and to have that data usable and accessible by all citizens. Its principles will still be useful in pursuing the data commons movement.)
  • Fiction et histoire du temps présent- Jawhara, Fille de Prison  + (JAWHARA, petite fille fruit d’un viol dansJAWHARA, petite fille fruit d’un viol dans une prison, a grandi pendant six ans derrière les barreaux, aux côtés de sa mère. Avec son regard innocent, elle observe ce monde carcéral et raconte de sa voix juvénile l’histoire de ses parents, sa mère SAFIA, et son présumé père, SAID qui formaient un jeune couple fougueux, enthousiaste et idéaliste qui s’activait pleinement avec d’autres jeunes, au sein d’une troupe de théâtre, avant d’être incarcérés et de connaître les affres de la torture, de l’humiliation et des conditions de vie inhumaines et laborieuses du milieu carcéral. Sa recherche de la vérité la mène au drame...</br>Saad Chraïbi(Réalisateur),Né le 27 Juillet 1952 à Fès (Maroc). Frère d'Omar Chraïbi, il fait des études de médecine (1968-1970) à la Faculté de médecine de Casablanca. Il passe une année à l'Université de Fancine (France), option: communication. C'est dans le contexte du mouvement marocain pour le cinéma amateur (FNCCM) qu'il débute sa carrière de réalisateur, et fonde, en 1973, le ciné-club " Nadi Al Azaïm" à Casablanca qui va durer jusqu'à 1983. Il est l'un des co-réalisateurs du film collectif Les Cendres du clos / Ramâd al-zariba (1977) tandis qu'il réalise seul plusieurs courts et moyens métrages. Il a publié plusieurs articles de journaux et a surveillé l'animation de plusieurs assemblées et séminaires dans le cadre de l'université. Il s'occupe de réalisation, écriture de scénarios et direction de production.e de scénarios et direction de production.)
  • 20.11 Calculer la valeur des communs  + (L'appel d'aujourd'hui se déroule avec DoinL'appel d'aujourd'hui se déroule avec Doina Petrescu, architecte, professeure à l'école d'architecture de Shieffield en Grande Bretagne. Doina présente les outils et méthodologies de recherche qui ont permis de mesurer les effets des communs urbains en termes économique dans le cadre de R-Urban de Colombes.ique dans le cadre de R-Urban de Colombes.)
  • 18.10 Quelle contribution des communs à l'Archipel - Osons les jours heureux ?  + (L'appel en commun 5 s'est déroulé le 16 octobre 2018 de 20 h à 21 h (CET - heure de Paris) / 14 h à 15 h EDT (Montréal). Adresse du pad : https://frama.link/appelencommun5)
  • La Chapelle Marx Dormoy/Agriculture urbaine et Alimentation solidaire  + (L'objectif de ce volet du projet à La ChapL'objectif de ce volet du projet à La Chapelle Marx Dormoy est de se donner une idée générale des initiatives d'agriculture urbaine et d'alimentation solidaire dans le quartier de la Chapelle (Paris 18) et de mieux comprendre les liens qu'elles entretiennent entre elles et avec les autres initiatives citoyennes du quartier.autres initiatives citoyennes du quartier.)
  • École des communs La Chapelle  + (L'École des communs de La Chapelle est uneL'École des communs de La Chapelle est une expérience d'auto-apprentissage des modes de gouvernance des communs avec les habitant·e·s de La Chapelle et leurs collectifs et organisations. Le projet se développe dans le quartier de la Chapelle (Paris 18) avec ses habitants et sa communauté, composée de nombreux collectifs formels et informels. Il porté par Radio Raptz et Remix the Commons.orté par Radio Raptz et Remix the Commons.)
  • Menaces sur la foret francaise  + (L'électricité «biomasse» arrive en France.L'électricité «biomasse» arrive en France. Estampillée verte et renouvelable, cette énergie produite par la combustion de bois est encouragée par l'Union Européenne et largement subventionnée par l'Etat français. A Gardanne, en Provence, le groupe E-ON a entrepris dès 2012 la conversion d'une vieille centrale à charbon. Dégradation des paysages, pollution, industrialisation de l'exploitation forestière et destruction de la biodiversité : l'arrivée d'E-ON à Gardanne provoque l'indignation. De la France au Québec, militants, élus et scientifiques révèlent les menaces que l'industrie biomasse fait peser sur les forêts du monde.omasse fait peser sur les forêts du monde.)
  • Charte de Lampedusa  + (La Charte de Lampedusa est un pacte unissaLa Charte de Lampedusa est un pacte unissant les entités et les personnes qui, en la signant, s’engageant à porter, pratiquer et défendre les principes qu’elle expose, par tout moyen, parole et actes que tout/toute signataire trouvera approprié. Elle est issue d’un processus constituant et de construction d’un droit par le bas quis’est développé durant la rencontre de Lampedusa du 31 janvier au 2 février 2014, après la mort de plus de 600 femmes, hommes et enfants. Les naufrages des 3 et 11octobre 2013 témoignent que les politiques de gestion et de contrôle des migrations font de la Méditerranée un cimetière marin. La Charte de Lampedusa n’est ni une proposition de loi ni une demande adressée aux Etats et aux gouvernements. (extrait du document)t aux gouvernements. (extrait du document))
  • FRMJC d'Ile de France et les biens communs  + (La FRMJC d'Ile de France a lancé une démarche de reconstitution du projet des maisons de jeunes et de la culture comme biens communs.)
  • Fédération d'Ile de France des MJC  + (La Fédération d'Ile de France des MJC (maisons des jeunes et de la culture), tente de repenser les accords qui lient les habitants, les municipalités et la fédération pour faire MJC des communs urbains.)
  • La Hidra Cooperativa  + (La Hidra Cooperativa www.lahidra.net a "poLa Hidra Cooperativa www.lahidra.net a "political enterprise” (that’s the way we call our economic nodes) focused on a critical approach to the political economy, analyzing the collisions and relations between urban powers and urban commons. La Hidra is part of the Fundación de los Comunesra is part of the Fundación de los Comunes)
  • A Community Charter (Falkirk, UK)  + (La charte de Falkirk est un document élaboré par les communautés de Larbert, Stenhousemuir and Torwood; Avonbridge and Standburn; Bo'ness; and Shieldhill and California, en association avec Community Chartering.)
  • Convention de partenariat de l'Archipel de Chausey  + (La convention de partenariat de l'ArchipelLa convention de partenariat de l'Archipel de Chausey est un document élaboré entre les membres de la SCI de Chausey (propriétaires fonciers) et le Conservatoire du Littoral afin de gérer l'usage de ce territoire composé d'iles au large de la Normandie. </br></br>Cette Charte s'applique aux résidents permanents et temporaires (en particulier pendant la saison touristique) sur le territoire de l'archipel de Chausey. La charte conseille les pêcheurs sur les meilleures pratiques en matière d'extraction de poissons ou de coquillages / crustacés à Chausey afin de préserver cet environnement diversifié mais fragile. </br></br>Cette convention est divisée en 7 parties : </br>* la préservation des habitats naturels et des paysages </br>*Le maintien d'une diversité d'activité, notamment de la pêche</br>*L'accueil du public</br>*La préservation et l'amélioration du patrimoine bâti</br>*La consolidation des services publics</br>*La gouvernance</br>*La durée de la convention</br></br>Cette Charte a été lancée en 2016 pour une durée de 10 ans renouvelable. Elle est actuellement en vigueur.velable. Elle est actuellement en vigueur.)
  • Building Communities of Commons in Greece  + (La région de Sarantaporo, située au nord dLa région de Sarantaporo, située au nord de la Grèce, est une région agricole et d'élevage touchée par la crise. Mais avant même la crise, l'attention de l'État sur la région était inexistante. Les jeunes migraient vers les grandes villes ou à l'étranger. Il n'y avait pas de connexion Internet, et la population locale était isolée et privée de services de base comme l'aide médical.</br></br>En 2010, un groupe de personnes décide de mettre en place un réseau sans fil communautaire visant à relier les villages entre eux et avec le reste du monde. Avec le temps, et à mesure que le projet grandi, la communauté Sarantaporo.gr devient de plus en plus ambitieuse. Ses membres veulent être les catalyseurs locaux qui (ré)organisent des coopératives basées sur le réseau sans fil, et (re)dynamisent l'économie, la rendent durable, tournée vers l'extérieur et indépendante du contrôle étatique et du secteur privé.</br></br>Ce faisant, ils produisent des connaissances et établissent des ponts entre la technologie hi-tech d'une communauté en réseau numérique et les défis de la vie réelle d'une communauté rurale.</br></br>Quels sont ces défis ? Comment une communauté peut-elle naître et se transformer ou toucher les personnes réelles ? Quelles sont les histoires des personnes impliquées d'une manière ou d'une autre dans ce processus ? Comment les efforts d'une modeste population rurale, située dans une partie éloignée de la Grèce, menacée par la crise, permettent-ils de se relier à un projet de TIC de l'université de Catalogne, et de construire un nouvel espace d'entente entre les peuples en Europe ? Autant de question explorées dans le documentaire.</br></br>En octobre 2015, en collaboration avec l'équipe Sarantaporo.gr, le collectif Personal Cinema a lancé une campagne de crowdfunding sur la plate-forme espagnole goteo.org afin de collecter des fonds qui permettront la réalisation de ce documentaire.ettront la réalisation de ce documentaire.)
  • Remunicipalisation: vers une eau publique  + (La vidéo "Remunicipalisation: vers une eauLa vidéo "Remunicipalisation: vers une eau publique" explique comment des villes du monde entier ont repris en gestion publique les services d'eau confiés au privé. Elle explore les réussites et les défis de cette 'remunicipalisation' de l'eau à Paris et à Buenos Aires, puis encourage les citoyens de partout à reprendre le contrôle de l'eau pour que le bien-être des gens passe avant les profits.</br></br>Vous trouverez d'autres études de cas sur la transition de la gestion privée vers le public (Dar es Salaam, Tanzanie; Hamilton, Canada; et une initiative nationale en Malaisie) dans notre livre sur la question qui est téléchargeable gratuitement au https://www.youtube.com/redirect?q=http%3A%2F%2Fwww.municipalservicesproject.org%2Fpublication%2Fremunicipalisation-putting-water-back-public-hands&session_token=nYXQxQsUyE4r3sRCvvWyEiTvCLp8MTM2MzE5NjM5NkAxMzYzMTgxOTk24r3sRCvvWyEiTvCLp8MTM2MzE5NjM5NkAxMzYzMTgxOTk2)
  • Charte de cogestion du FONJEP  + (Le Fonjep (Fonds de coopération de lLe Fonjep (Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire) est un outil de gestion de fonds publics destinés à renforcer le développement global des projets associatifs. Le Fonjep est « une association dont le fonctionnement est cogéré par les représentant(e)s des membres institutionnels et les représentant(e)s des associations pour permettre la coopération entre les membres institutionnels (État, collectivités territoriales, leurs établissements publics) et les associations et autres organismes privés sans but lucratif concourant à la cohé-sion sociale. (Article 1 des statuts modifi és lors de l’AGE du 10 décembre 2013). La co-gestion permet la construction et la réalisation, en commun, du projet associatif défini et évalué ensemble. Elle intègre également le pilotage et l’administration de l’association Fonjep. La Charte est élaborée en 2016 à travers une démarche participative qui visait de partager un état des lieux et une vision prospective de l’exercice de la cogestion. La méthode de travail utilisée visait a faciliter les échanges pour une coconstruction de ce document entre les associations et l’administration.e les associations et l’administration.)
  • Délibération Grenoble  + (Le 28 mars 2022, le conseil municipal de Grenoble a délibéré et validé les principes d’une politique de démocratie plus contributive en s’appuyant sur la notion des communs, de la coopération et des exemples italiens des pactes de collaboration.)
  • Shakirail  + (Le Shakirail est un lieu situé à Paris, doLe Shakirail est un lieu situé à Paris, dont la SNCF est propriétaire, occupé par le collectif d'artistes Curry Vavart pour répondre aux besoins d'espace de travail des artistes de toutes les disciplines. Ce groupe a conçu un accord d'occupation (une convention) reconnue par la ville de Paris et développe une gouvernance horizontale. et développe une gouvernance horizontale.)
  • Construisons Ensemble!  + (Le document "Construisons ensemble ! RecomLe document "Construisons ensemble ! Recommandations et critères d’attribution des terrains pour la réalisation d’un écoquartier" fait suite à la publication métamorphOSONS ! Recommandations urbanistiques de l’Association écoquartier de 2009. Ses 140 recommandations pour l’écoquartier des Plaines-du-Loup à Lausanne, avaient été intégrées au cahier des charges du concours de projet d’urbanisme.charges du concours de projet d’urbanisme.)
  • Les Glaneurs et la Glaneuse  + (Les Glaneurs et la Glaneuse est un documenLes Glaneurs et la Glaneuse est un documentaire de la réalisatrice Agnès Varda sorti en France en 2000. Il s'intéresse aux glaneurs qui ratissent les champs fraîchement récoltés pour y trouver des restes de récolte mangeables et d'autres types de glaneurs.</br></br>Agnès Varda rencontre différentes personnes : jeunes, moins jeunes, agriculteurs, RMIstes, salariés, retraités, en ville ou à la campagne, qui vont glaner dans les champs ou grappiller dans les arbres après les récoltes, ramasser les légumes ou fruits hors calibre jetés par les entreprises vendant les fruits et légumes, récupérer de la nourriture dans les poubelles des supermarchés, boulangeries ou à la fin des marchés. Le film montre aussi les personnes récupérant des objets dans les poubelles ou dans les rues lors de la collecte des déchets encombrants. Ces objets sont réparés, réutilisés par ces personnes dans leur vie quotidienne ou par des artistes pour leurs œuvres d'art. Ces "glaneurs", comme les nomme Agnès Varda en référence à Des glaneuses de Jean-François Millet, sont proches des mouvements déchétariens. sont proches des mouvements déchétariens.)
  • Trois mots pour résumer les communs  + (Les participants à la rencontre organisée en Ile de France lors du festival Temps des communs se prettent au jeu de définir les communs en trois mots.)
  • 21.12 Plaidoyer 2022  + (Louise Guillot, Rémy Seillier et SébastienLouise Guillot, Rémy Seillier et Sébastien Shulz, tous les 3 acteurs de la puissance publique, rédacteurs et rédactrices d'un appel à la transformation des institutions et de livrets de propositions programmatiques thématiques sur l’entrepreneuriat, les services publics, la souveraineté numérique élaborés dans la perspective de l'agenda électoral national de 2022, nous présentent leur initiative. de 2022, nous présentent leur initiative.)
  • Ceux qui sèment  + (Mais quelle est donc cette agriculture famMais quelle est donc cette agriculture familiale qui emploie plus de 40% des actifs du monde et produit 80% de l’alimentation mondiale ? Et à quelles conditions peut-elle répondre aux enjeux de demain? 40 étudiants en agronomie ont choisi d'y répondre en réalisant un film documentaire de 52 minutes. En passant par l’Inde, la France, le Cameroun, l’Équateur et le Canada ce film évoque les avantages ainsi que les limites associés au caractère familial de l’agriculture.</br></br>Une invitation au voyage et à la réflexion, pour un public de tout âge et tout horizon.our un public de tout âge et tout horizon.)
  • Intervention de Michel Bauwens dans le cadre de la journée Assemblées des communs à Paris le 23 septembre 2016  + (Michel Bauwens présente le projet de transition P2P basé sur l'économie des communs dans le cadre de la journée Assemblées des communs à Paris le 23 septembre 2016)
  • Remix Art of Commoning/Art de l'en-commun  + (Montage réalisé au cours de l'atelier remiMontage réalisé au cours de l'atelier remix des vidéos de L'Art de l'en-commun (décembre 2014) , réalisé à Montréal, Paris et Barcelone le 19 avril 2015 . Participants: Ezra Bridgman, Anique Vered, Stéphanie Lessard-Bérubé, AMBROSI Alain, Daniel Torrico, SULTAN Frédéric, Pascale Chartier, Carlos Mateu. Réalisé par Daniel Torrico et AMBROSI Alain. </br></br>Ce remix, réalisé à partir de capsules vidéo auto-enregistrées par les contributeurs dans le "com-fessionnal" lors de la rencontre Art of Commoning / Art de l'en-commun, décline les communs en quatre chapitres : Définir, Vivre , Questionner et Créer.s : Définir, Vivre , Questionner et Créer.)
  • Les biens communs, modèle de gestion des ressources naturelles  + (Nous présentons ici un dossier réalisé en Nous présentons ici un dossier réalisé en 2010 par l'association RITIMO. </br></br>Télécharger le dossier en format PDF </br></br>Présentation par Olivier Petitjean</br></br>Les «communs», modes de création, de gestion et de partage collectifs et démocratiques basés sur la réciprocité, ont-ils un avenir en ce qui concerne la gestion des ressources naturelles ? Ou bien les crises climatique, alimentaire et environnementale sont-elles d’une telle ampleur qu’il faut désormais confier notre destin à de grandes structures économiques et technocratiques, qui seules seraient à même de gérer les problèmes de la planète ?</br></br>Les expériences et les analyses présentées dans les pages qui suivent montrent que les modes de gestion des ressources naturelles basés sur les communs ne doivent pas seulement être défendus au nom des communautés qui en vivent et qui en dépendent, mais aussi parce qu’ils sont porteurs d’un modèle viable de gestion des ressources non seulement au niveau local, mais aussi au niveau planétaire. Car on pourrait aller jusqu’à dire que c’est parce que les ressources «naturelles» dont il est question ici - et cela vaut aussi bien pour les terres et l’agriculture, les forêts, l’eau, les semences ou les poissons - sont gérées comme des biens communs localement qu’elles peuvent être préservées aussi comme des «biens communs mondiaux». </br></br>Ce dossier a été réalisé à l’occasion d’une rencontre sur le thème «Les biens communs, modèle de gestion des ressources naturelles» tenue à Paris le 26 mai 2010. L’un des objectifs de cette rencontre était de valoriser les analyses et les ressources accessibles sur les sites web des organisations et des réseaux qui participent à la Coredem (une initiative de mutualisation de ressources en ligne), dont plusieurs sont actives sur des thèmes liés aux ressources naturelles et aux communs. Aussi ce dossier ne reprend-il pas uniquement des articles tirés du site dph, comme le numéro précédent de Passerelle, mais des articles issus de sites aussi différents que celui du Réseau semences paysannes, de l’Agter (Association pour améliorer la gouvernance de la terre, de l’eau et des ressources naturelles), du Collectif Pêche & développement, de Vecam... La première partie, qui aborde l’enjeu des communs à un niveau plus général encore que celui des ressources naturelles, reprend également des articles issus d’un spectre plus large de sites et de revues amis et partenaires. "</br></br>==Fiche technique ==</br></br>Titre : Les biens communs, modèle de gestion des ressources naturelles</br></br>Production : Ritimo 21 ter rue Voltaire, 75 011 Paris</br></br>ISBN : 2-914180-38-1</br></br>Paris, mai 2010</br></br>Coordination et réalisation : Olivier Petitjean</br></br>Conception graphique : Elsa Lescure</br></br>Impression : Imprimerie Pérolle 01 40 10 06 00</br></br>Droits de reproduction</br></br>La reproduction et/ou la traduction dans d’autres langues de ce dossier sont non seulement autorisées mais encouragées, à la condition de mentionner l’édition originale et d’en informer Ritimo. </br></br>Illustrations : Sauf mention explicite du contraire, toutes les illustrations de ce dossier sont des images sous licence creative commons (cc) issues du site flickr : www.flickr.com/creativecommons</br></br>L’illustration de couverture (qthomasbower, cc-by-sa) est une recréation du sigle Creative Commons à partir de 2500 photos sous licence cc du site flickr de 2500 photos sous licence cc du site flickr)
  • Interview David Bollier / Benjamin Coriat, Part 1: State of the dispute of the commons  + (Part 1 of the discussion between David BolPart 1 of the discussion between David Bollier and Benjamin Coriat in June 2015 at Paris. </br></br>Benjamin Coriat and David Bollier discuss of the visions of the commons, starting from the question asked to Benjamin Coriat : you are an economist. You are working for the recognition of the commons, writer of "Le retour des communs", published last May. We are in 2015, what about the state of the dispute around the commons launched by the article of Harding The Tragedy Of The Commons today ? </br></br>It appears that there is now a large consensus around the idea that Harding's arguments are wrong for the local commons, but there is always debate for the global commons (climate, ocean, ...) and a need for a strong work in this fields.d a need for a strong work in this fields.)
  • Interview David Bollier / Benjamin Coriat, Part 2: Contributions of the recent French litterature on the commons  + (Part 2 of the discussion between David BolPart 2 of the discussion between David Bollier and Benjamin Coriat in June 2015 at Paris. </br></br>What is the contribution of the French litterature on the commons published during the two last years in France especially ? </br>Starting from this question, B. Coriat presents the complementarity of the works done on three directions : </br>*Ethos of the commons (Dardot and Laval)</br>*Nature and role of legal mecanisms and conceptions of the commons for thinking the commons (Repenser les biens communs,</br>Jacques De Saint-Victor and Béatrice Parence) </br>*problems relative to specific types of commons </br>Follows a discussion by B. Coriat and D. Bollier of the issues of democracy at stake (especially the need of a new theory of the bureaucraty for the left) beyond the persective supported by Dardot and Laval (Commons as a new attitude, lifestyle and behavior).s a new attitude, lifestyle and behavior).)
  • Interview David Bollier / Benjamin Coriat, Part 3: Contributions of Internet to democracy  + (Part 3 of the discussion between David BolPart 3 of the discussion between David Bollier and Benjamin Coriat in June 2015 at Paris. </br></br></br>What are the contributions of Internet to the democracy ? Internet is opening the possibility to play democratic processes at the large scale, both at the transnational and global levels.th at the transnational and global levels.)
  • Interview David Bollier / Benjamin Coriat, Part 4: Contributions of the French contemporary research  + (Part 4 of the discussion between David BolPart 4 of the discussion between David Bollier and Benjamin Coriat in June 2015 at Paris. </br></br>A new vision of the categories, that are defining the field of the commons, is comming by articulating the Ostrom perspective with the original action of free software movement (hack of the intellectual right property) and now, the italian legal imagination. It invites us to understand the "pluriversity" of the commons.erstand the "pluriversity" of the commons.)
  • Interview David Bollier / Benjamin Coriat, Part 5: Commons, movement and political agenda  + (Part 5 of the discussion between David BolPart 5 of the discussion between David Bollier and Benjamin Coriat in June 2015 at Paris. </br></br>B. Coriat and D. Bollier agree on two dynamics that must be reinforced for the futur of a commons movement. One is the interconnexion between activists and actions at a transnational level. The second is the revinvention of the State. In many cases, there are possibilities to experiment and involved state servants and representatives in opening commons based process of management of resources. based process of management of resources.)
  • La « gentrification » une lutte de classes dans l’espace urbain ?  + (Pour Anne Clerval, géographe la gentrificaPour Anne Clerval, géographe la gentrification « est une forme particulière d’embourgeoisement qui concerne les quartiers populaires. Elle passe par la transformation de l’habitat puis d’un quartier dans son ensemble en passant par les espaces publics et les commerces... » qui reflète une mise en concurrence politique qui articule le marché immobilier (comme espace critique de production de valeur du capital) avec le pouvoir de la classe bourgeoise nouvelle (Bourdieux) caractérisée par un capital culturel et la capacité d'influencer l'opinion (à travers l'accès aux médias, à la connaissance, ...) qui ne remet plus en cause la politique macro-économique. Anne Clerval analyse de la gentrification à partir de ses études sur Paris intra-muros.artir de ses études sur Paris intra-muros.)
  • 1- Comme Un Commun  + (Première émission "Comme un Commun" c'est Première émission "Comme un Commun" c'est l'émission animée par Interphaz (Lille, France) chaque vendredi de 10h à 11h sur les ondes de la radio RPL99FM. Cette émission aborde la notion de "Communs" sous différents angles (théorique, sociologique, économique,...) afin de permettre à tou·te·s de saisir les enjeux d'un monde en commun!On vous parle de communs. De quoi s'agit-il exactement? C'est à découvrir ici.Introduction aux Communs - Micro-trottoir autour du terme de "Commun"Micro-trottoir autour du terme de "Commun")
  • La quinzaine du blanc - Chantier des MJC  + (Projets de réappropriation des communs culturels développés par le réseau des MJC d'ile de France)
  • Atelier d'Architecture Autogérée - Collective Urban Architecture  + (Présentation de la démarche de l'Atelier dPrésentation de la démarche de l'Atelier d'Architecture Autogéré qui est orientée vers une activité de transformation des espaces comme moyen d'instituer de meilleures conditions de vie par les habitants. Les projets présentés sont développés à Paris dans le 18ème et 20ème arrondissements.is dans le 18ème et 20ème arrondissements.)
  • Présentation brève du projet Ferme des Bouillons  + (Présentation résumée du projet Ferme des bouillons lors de l'introduction du premier atelier d'exploration des communs urbains, le 29 février à Superpublic à Paris.)
  • Une troisième voie entre l'État et le Marché - échanges avec Elinor Ostrom  + (Présentation sommaire par Roland Perez : Présentation sommaire par Roland Perez : </br></br>"Une troisième voie entre l'Etat et le marché - échanges avec Elinor Ostrom" (Ed. Quae, 145 p) été édité par Martine Antona et François Bousquet, dont l'équipe GREEN du CIRAD, avait été, avec son fondateur Jacques Weber, à l'origine des premières collaborations entre l'équipe d'Ostrom à Bloomington et la France. Ce petit ouvrage, retardé par le décès des époux Ostrom et de Jacques Weber, sera également une référence précieuse et émouvante (avec notamment des textes inédits de Lin Ostrom, notamment ses conférences au Corum Montpellier et à l'UNESCO, ainsi que ses dialogues avec les chercheurs et les doctorants qu'elle avait souhaité rencontrer). </br></br>"Working together" comme elle nous y exhortait...."together" comme elle nous y exhortait....")
  • Politiques des communs  + (Publication de '''Cahiers de propositions Publication de '''Cahiers de propositions politiques pour les communs''' selon les besoins et les sujets choisis. Le premier cahier a été réalisé à l'occasion de la campagne des élections municipales 2020 en France. Il a pour titre [[Cahier de propositions en contexte municipal]]. Le deuxième, intitulé [[Prendre soin ensemble]], a été réalisé dans le cadre des Ateliers pour la refondation du service public hospitalier et témoigne des initiatives auto-organisées dans le domaine de la santé lors de la pandémie COVID19. Le troisième cahier a été réalisé en collaboration avec RITIMO sous la forme d'un numéro de Passerelle dédié à [https://www.remixthecommons.org/fr/passerelle-n23-finance-et-communs/ Finances et communs].-finance-et-communs/ Finances et communs].)
  • 20.12 Que penser de la proposition de loi sur les communs ?  + (Que penser du débat sur la proposition de loi "visant, face à la crise actuelle à construire le monde d’après fondé sur la préservation des biens communs", discutée au Sénat (en France) le 10 décembre dernier ?)
  • Définir le Bien Commun II  + (Remix de 3mn réalisé pour le projet Remix Remix de 3mn réalisé pour le projet Remix the Commons à partir d'entrevues réalisées à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun.L'usage du multilinguisme reflète la dimension interculturelle du projet Remix Biens Communs.Ce document utilise les vidéos de la Definir les Communs*Définir le Bien Commun: HELFRICH Silke à Berlín*Définir le Bien Commun: Michel Bauwens à Berlín*Définir le Bien Commun: Beatriz Busanich à Berlín*Définir le Bien Commun: David Bollier à Berlín*Définir le Bien Commun: Alberto Acosta à Berlin*Définir le Bien Commun: julio Lambing à Berlin*Définir le Bien Commun: Valérie Peugeot à Berlin*Définir le Bien Commun:Massimo Banzi à Berlin*Définir le Bien Commun: non identifiée*Définir le Bien Commun: Mazibuko Jara à Berlin*Définir le Bien Commun: Kirsten Grover à Berlin*Définir le Bien Commun: Roberto Verzola à Berlin*Définir le Bien Commun: Miguel Veira à Berlin*Définir le Bien Commun: non identifiée*Définir le Bien Commun: Gaell Krikorian à Berlin*Définir le Bien Commun: Jai Sen à Berlin*Définir le Bien Commun: Rosa Acevedo à Berlin*Définir le Bien Commun: Hervé Le Crosnier à Berlin*Définir le Bien Commun: Barbara Unmüssig à Berlin*Définir le Bien Commun: Pat Mooney à Berlin*Penser les Communs: Maria Fernanda Espinosa à Berlin*Définir le Bien Commun: Phlippe Aigrain à Berlin*Définir le Bien Commun: Imma Harms à Berlin*Définir le Bien Commun: SULTAN Frédéric à Berlin*Penser les Communs: HELFRICH Silke à Berlínenser les Communs: HELFRICH Silke à Berlín)
  • Du quartier à la métropole  + (Retour sur un programme de mobilisation des habitants et de développement de leur pouvoir d'agir dans le cadre de la mise en place de la métropole Paris Ile de France)
  • Rencontre avec Elinor OSTROM - part 2  + (Roland PEREZ ancien Président du RIODD, Et François SILVA introduisent et présentent les travaux réalisés à l'occasion de la rencontre à Montpellier et Paris.)
  • Remuer la terre, c’est remuer les consciences  + (Réalisé par Eric Oriot, « Remuer la terre,Réalisé par Eric Oriot, « Remuer la terre, c’est remuer les consciences » est un documentaire tourné pendant les Ateliers d’été de l’agriculture urbaine et de la biodiversité organisé par Natureparif du 30 juin au 2 juillet 2014 à Paris (France). A travers les témoignages recueillis lors de cette manifestation, ce documentaire explore les fondements et es conséquences du retour de l'agriculture dans la ville, aussi bien que les défis et les valeurs partagées par les chercheurs, militants associatifs, naturalistes, élus, activistes et habitants.turalistes, élus, activistes et habitants.)
  • Histoire de DormoyLabs par F. Sultan  + (Récit de l'histoire de DormoyLabs par Frédéric Sultan, habitant du quartier La chapelle Marx Dormoy à Paris)
  • Straddle3  + (Straddle3 is a Barcelona-based multidiscipStraddle3 is a Barcelona-based multidisciplinary collective that works on open source urban projects, like the transformation of vacant urban sites into community spaces, DIY houses built out of recycled materials, participatory social/cultural facilities and free software tools for collaborative urban action.</br></br>We believe in bottom-up collaboration projects, supported by open source platforms and technologies. The internet, when free and open, can be a fundamental tool for cooperation. That's why through the years we have taken part in the development of several free software tools for collaborative architecture and urban transformation: arquitecturascolectivas.net, grrr.tools, parcmalda.cat and publicspace.tools, among others.</br></br>Recently we have been working on improving Public Space Tools, a collaborative platform created to share experiences and good practices related to public space, and also to explain how they were carried out in practical terms. We want to focus on process, particularly from the perspective of legal and bureaucratic obstacles which can be solved more easily when shared, and to contribute to the common battle for the right to public space.mmon battle for the right to public space.)
  • Rencontre avec Elinor OSTROM - part 11  + (Synthèse des rencontres avec Elinor OSTROM à Montpellier et Paris. Synthèse du colloque : Claude MENARD, Université Paris 1, ISNIE, suivie d'une intervention d'Elinor OSTROM et clôture par Gérard ANDRECK, Président du CEGES et de la MACIF.)
  • Les biens communs, un enjeu politique  + (Table ronde sur les communs et les biens cTable ronde sur les communs et les biens communs présentée par Jean-Marie Harribey avec Benjamin Coriat (Université Paris 13) et Hervé Le Crosnier (Université de Caen) tenue dans le cadre de la filière "Transitions, Biens communs, Climat" le jeudi 27 août 2015. Vidéo réalisée par Serge Tostain d'Attac. Octobre 2015ée par Serge Tostain d'Attac. Octobre 2015)
  • Montréal Charter of Rights and Responsibilities  + (The Montreal Charter is created for the ciThe Montreal Charter is created for the citizens of Montreal. It demonstrates the values shared by the citizens of Montreal to facilitate and establish the principles of rights and responsibilities in Montreal's development and the ongoing improvement of public services. The charter was written and launched on the 20th of June 2005 has been edited several times over the years. The charter is still in effect. </br></br>La Charte de Montréal est créée pour les citoyens de Montréal. Il illustre les valeurs partagées par les citoyens de Montréal afin de faciliter et d’établir les principes des droits et responsabilités dans le développement de Montréal et de l’amélioration continue des services publics. La Charte a été écrite et lancée le 20 juin 2005 a été modifiée plusieurs fois au cours des années. La Charte est toujours en vigueur.années. La Charte est toujours en vigueur.)
  • St Ives Community Charter  + (This Charter of common is based in Saint YThis Charter of common is based in Saint Yves in Great Britain. This Charter was developed with Community Chartering to declare the basic rights and responsibilities of citizens to establish, preserve, and improve the cultural heritage dedicated to these cities. This Charter was started in 2016 and is still in effect currently.</br></br>Ce charte des communs est liée a Saint Yves en Grande Bretagne. Cette charte à été élaborée avec Community Chartering pour les citoyens de declarer les droits et responsibilités basiques pour etablir, preserver, et ameliorer l'heritages culturelles dedié a ces villes. Ce charte a etait commencé en 2016 et est toujours en vigeur actuellement.16 et est toujours en vigeur actuellement.)
  • Charte des maîtres d'ouvrage d'utilité publique en Suisse  + (This document concerns all the citizens ofThis document concerns all the citizens of Switzerland. It is a charter that introduces the concept of community shared housing (or co-housing) in order for people to move away from acquiring housing through the market. It was written in January 2013 and is still in effect today.January 2013 and is still in effect today.)
  • Charte de réseau MJC en Ile-de-France  + (This document is a charter written for theThis document is a charter written for the youth and its families in the Grand Paris metropolis, France. The charter proposes more young students (and their families) to participate, decide and engage in cultural activities within youth centers like Les Hauts de Belleville. It was written 2013 and is still in effect today.written 2013 and is still in effect today.)
  • Participez a l'écriture du manifeste commun.pdf  + (This document is a general document and doThis document is a general document and doesn't have a specified location. It is a call for participation to write a proper commons manifesto that municipalities, associations, citizens, and other forms of stakeholders can utilize to gain legal rights to commons. It is unclear when it was written, but it is in effect today.it was written, but it is in effect today.)
  • Moving toward the Implementation of the Right to the City in Latin America and Internationally  + (This document is a general document concerThis document is a general document concerning cities that have the potential maintain and manage commons on an international level, though much of the content focuses on Latin American cities. It is a publication explaining the international process of providing legal rights for urban residents who wish to pursue collaborative commons-based agendas for their communities. It was written in 2015 and is still in effect today.tten in 2015 and is still in effect today.)
  • Venezia Fortificata  + (This document is a map showing abandoned oThis document is a map showing abandoned or underused fortresses in the metropolitan/port area of Venice, Italy. Urban residents in the area want have the legal rights to use these fortresses for communitarian purposes. It is unclear when the document was published, but it is in effect or in discussion today.ut it is in effect or in discussion today.)
  • Quartiers Collaboratifs  + (This document is a pamphlet written by theThis document is a pamphlet written by the "Maison des Associations" in Geneva, Switzerland. It is a pamphlet suggesting citizens to treat their communities like commons to promote lifestyle habits that are sustainable, solidary, and democratic. It is unclear when the document was written, but it is in effect today.nt was written, but it is in effect today.)
  • Projecte normatiu Reglament de participació ciutadana  + (This document is about citizens' participation in municipal initiatives in Barcelona. It was written in March 2017 and is in Catalan.)
  • Community Chartering and Connecting Scotland Submission to the Scottish Unconventional Oil and Gas Consultation 2017  + (This document is an overall summary on theThis document is an overall summary on the support and facilitation of 16 group discussions facilitated by the Community Chartering Association and the communities who are fighting a legal battle against unconventional oil and gas in their territories. The group discussions are hosted by community councils representing the communities in action. From this discussion, it is evident that an overwhelming majority of community members are against unconventional oil and gas production in the area. They have collectively decided that oil and gas would not benefit their community in terms of employment, energy security, or reductions in household energy bills. As a result, this discussion allows a charter (written and decided upon by the communities with the facilitation and support of Community Chartering) to be proposed to the Scottish government to put a moratorium on oil and gas drilling in the area, a legal battle that is won by the communities. These discussions are important to highlight in this initiative because it shows many recurring themes existant throughout the Atlas of the Charter of Urban Commons project. Such recurring themes are evident in the creation of the charter and the positive outcomes this charter had in protecting the neighboring lands of the communities. the neighboring lands of the communities.)
  • Questionner sa pratique au regard de chacun des droits  + (This document is based in Fribourg, SwitzeThis document is based in Fribourg, Switzerland. It is a questionnaire for various stakeholders to address what legal tools and under what jurisdiction people are able to claim rights to participate democratically in political, economic, and social decisions that concern the whole city. It is unclear when the document was published, but it is still in effect today.ublished, but it is still in effect today.)
  • Les Hauts de Belleville  + (This document is written by the associatioThis document is written by the association affiliated with Les Hauts de Belleville in Paris, France. It is an overall summary of all the associations' ambitions and activities to integrate younger children and younger workers in discussions about worker rules and democratic politics. The document was written in 2013 and is still in effect today.tten in 2013 and is still in effect today.)
  • L'Accorderie de Lille  + (This document is written for an 'accorderie' in Lille, France. It is a pamphlet explaining the exchanges of services that happen between the accorderie's users. It is unsure when it was written, but it is still in effect today.)
  • Greater London National Park City Proposal  + (This document is written for the greater cThis document is written for the greater city of London, England. It is a proposal declaring the development of natural national parks inside the urban areas of London to increase carbon sequesters (and therefore better air quality), biodiversity, and areas of recreation for London's residents. It cites, "What’s the aim? For Londoners to declare Greater London the world’s first National Park City." This proposal was initiated by a group of London's citizens to address issues of access to public space and biodiversity to the municipality with the support of over 100 organizations, ranging from small community groups to universities and large companies. This charter has a legal status, and therefore citizens have the right and the access to use the legal tools available to pursue direct action on the initiative. The document was written in July 2015 and is still in effect today.in July 2015 and is still in effect today.)
  • Contribution collective au projet d'aménagement Saint-Sauveur.pdf  + (This document is written for the citizens This document is written for the citizens of Saint-Sauveur, France. It is a collective contribution of initiatives, action plans, recommendations, and discussions around the usages of common spaces and it involves and includes all stakeholders of the area. It was written in 2014 and is still in effect today.tten in 2014 and is still in effect today.)
  • Charte des mangroves d'Afrique de l'Ouest  + (This document is written for the mangrovesThis document is written for the mangroves located in the Western regions of Africa, including Gambie, Guinea, Guinea Bissau, Mauritania, Senegal, and Sierra Leone. It is a charter proposing different action plans to respond to pollution, overexploitation of natural resources, and environmental damage taking place in the mangroves of these above-mentioned countries. It also seeks sustainable measure to ensure the reusability of these mangroves by various stakeholders. The document was written in 2009 and is in effect today.as written in 2009 and is in effect today.)
  • Déclaration de Fribourg  + (This document is written for the cities ofThis document is written for the cities of Fribourg, Switzerland. It is a declaration encouraging its citizens to claim legal rights to commons-based initiatives in the area, especially in the field of culture. It was written in 2007 and is stillin effect today.itten in 2007 and is stillin effect today.)
  • Bonnybridge UOG Community Discussion Outcomes  + (This document shows the community discussiThis document shows the community discussion taking place in the territory of Bonnybridge, in Falkirk. The discussion took place on March 23rd, 2017 and hosted a total number of 70 attendees. Themes in the discussions included jobs, cheaper fuel for the consumer, government income, land-ownership, pollution, traffic, climate change, unstable hydrogeology, ineffective regulation, and health impacts. The overall result of these discussions is a general refusal on the part of the community to accept a social health license for the unconventional oil and gas industry and a demand to respect this decision.try and a demand to respect this decision.)
  • Denny and Dunipace UOG Community Discussion Outcomes  + (This document shows the community discussiThis document shows the community discussion taking place in the territory of Denny and Dunipace, in Falkirk. The discussion took place on May 1st, 2017 and hosted a total number of 60 attendees. Themes in the discussions included lack of economic benefits, jobs, energy security, government income, public and environmental health risks, ineffective regulation, geological risks, community impacts, and corporate power. The overall result of these discussions was a refusal for a social license for the unconventional oil and gas industry to operate within the community council area.operate within the community council area.)
  • Grangemouth and Skinflats UOG Community Discussion Outcomes  + (This document shows the community discussiThis document shows the community discussion taking place in the territory of Grangemouth and Skinflats, in Falkirk. The discussion took place on April 13th, 2017 and hosted a total number of 80 attendees. Themes in the discussions included lack of economic benefits, jobs, energy security, cheaper fuel for the consumer, lack of transparent information, environmental pollution, environmental and public health, cumulative community impacts, unknown hydrogeology, ineffective regulation, and private profit motives. The overall result of these discussions was a refusal for a social license for the unconventional oil and gas industry to operate within the community council area.operate within the community council area.)
  • Airth UOG Community Discussion Outcomes  + (This document shows the community discussiThis document shows the community discussion taking place in the territory of Airth, in Falkirk. The discussion took place in May 22nd, 2017 and hosted a total number of 47 attendees. Themes in the discussions included quality of roads, jobs, human health, community health, hydrogeology and environmental issues, housing, regulation, transport, and infrastructure. The overall result of these discussions was that the presence of unconventional oil and gas drilling would not be beneficial to the community, but would instead harm the community. The bottom of this document includes a series of questions challenging the Scottish Government to provide answers to the communities' well being if unconventional oil and gas drilling were to take place.l oil and gas drilling were to take place.)
  • Shieldhill and California UOG Community Discussion Outcomes  + (This document shows the community discussiThis document shows the community discussion taking place in the territory of Shieldhill and California, in Falkirk. The discussion took place on September 21st, 2016 and hosted a total number of 35 attendees. Themes in the discussions included jobs, community incentives, compensation, economic benefits, cheaper fuel bills, impact on properties, health implications, impacting on the economy in terms of farming, wildlife, and overall environment, hydrogeological impacts, impacts on local traffic and infrastructure, community setbacks, and lack of investment in renewable energy. The overall result of these discussions was that the presence of unconventional oil and gas drilling would not be beneficial to the community, but would instead harm the community. The bottom of this document includes a series of comments and issues challenging the Scottish Government to provide answers to the communities' well being (especially in themes such as trust in the regulatory framework, trust in information, community benefits and public services, and trust in elected representatives if unconventional oil and gas drilling is allowed.ventional oil and gas drilling is allowed.)
  • Avonbridge and Standburn UOG Community Discussion  + (This document shows the community discussiThis document shows the community discussion taking place in the territory of Avonbridge and Stanburn, in Falkirk. The discussion took place in August 21st, 2016 and hosted a total number of 30 attendees. Themes in the discussions included providing a broader context of 'transition' for Oil and Gas, the need for more details and specifics on benefits and costs, greater transparency, and the scope of consultation to communities. The overall result of these discussions was that the presence of unconventional oil and gas drilling has been unclear and untransparent, and the communities find that very troublesome as they seek better community health.some as they seek better community health.)
  • Bo'ness UOG Community Discussion  + (This document shows the community discussiThis document shows the community discussion taking place in the territory of Bo'ness, in Falkirk. The discussion took place in May 25th, 2017 and hosted a total number of 50 attendees. Themes in the discussions included quality of jobs, cheaper energy for consumers, impacts of environmental and public health, local geological impacts, lack of regulation, exploitation, and economic disbenefits. The overall result of these discussions was that the presence of unconventional oil and gas drilling would not be beneficial to the community, but would instead harm the community. The bottom of this document includes a formal request by the community to respect their position in the decision to allow or disallow conventional oil and gas drilling in the area.entional oil and gas drilling in the area.)
  • Charte de la Maison Régionale de l'Environnement et des Solidarités (MRES)  + (This document takes place in greater Ile dThis document takes place in greater Ile de France region of Paris. It is a charter that is trying to create a synergy of partners, associations, and affiliations to address rights of citizens in the fields of culture, environment, and solidarity. It is written in a more general framework rather than a specific case. This charter has no legal status, but is rather an incentive for the dissemination of ideas to preserve biodiversity, culture, and citizens' rights. The document was written in 2001 and is in effect today.as written in 2001 and is in effect today.)
  • Procomuns statement and policies for Commons Collaborative Economies at European Level  + (This document was created in Barcelona, buThis document was created in Barcelona, but is used for the European Union community. It serves as a proposal to help countries and cities across Europe develop commons-based initiatives in dealing with democratic issues and citizens' rights for certain commons-based resources. It was written in 2016 and is still operational today.en in 2016 and is still operational today.)
  • Maison Régionale de l'Environnement et des Solidarités STATUTS  + (This document was written by the Maison RéThis document was written by the Maison Régionale de l'Environnement et des Solidarités for Lille, France. It explains the statutes that allow residents to claim legal rights to certain municipal initiatives in Lille. It was written in 2013 and is in effect today.as written in 2013 and is in effect today.)
  • Josaphat en Commun d'une réserve fonciere a un quartier en bien commun  + (This document was written for a city-levelThis document was written for a city-level commons-based project in Brussels, Belgium. It is an informational package explaining the purpose of this project, its potential benefits, and recommendations for appropriation and application of this project. It was written in November 2015, and is still in effect today.vember 2015, and is still in effect today.)
  • European Charter of the Commons  + (This document was written for the InternatThis document was written for the International City Conference taking place in Brussels, Belgium. However, it is a charter that concerns all European cities to adopt charters for urban residents across Europe, and it was a charter used to foster discussions within the European Union. It was written in 2013 and is still in effect today.tten in 2013 and is still in effect today.)
  • Charte de végétalisation de l’espace public parisien  + (This document was written recently by the This document was written recently by the Mairie de Paris, and concerns all Parisian residents. It calls for citizens' participation in choosing and growing various plants that are native in Paris's bioregion but helpful for the city in combating climate change pressures. It is in effect today.e change pressures. It is in effect today.)