Rechercher par propriété

De Remix Biens Communs
Aller à :navigation, rechercher

Cette page fournit une simple interface de navigation pour trouver des entités décrites par une propriété et une valeur nommée. D’autres interfaces de recherche disponibles comprennent la page recherche de propriété, et le constructeur de requêtes « ask ».

Rechercher par propriété

Une liste de toutes les pages qui ont la propriété « Description » avec la valeur « Compiled by Dr. Lisinka Ulatowska (commonsActionUN@gmail.com) for the UN Major Group Commons Cluster, a network of UN ECOSOC accredited Civil Society Organizations and inspaniduals that advocates commons-based approaches to sustainable develop at the UN. See also www.commonsactionfortheUnitedNations.org ». Puisqu’il n’y a que quelques résultats, les valeurs proches sont également affichées.

Affichage de 250 résultats à partir du nº 1.

Voir (500 précédentes | 500 suivantes) (20 | 50 | 100 | 250 | 500)


    

Liste de résultats

  • Georges Por sur les communs de l'éducation  + (Une interview avec Georges Por réalisée par AMBROSI Alain lors de la conference Economics and the Commons à Berlin le 23 mai 2013.)
  • 11 Notice sur "Culture and the commons" dossier de la revue Eurozine  + (Une notice sur ''Culture and the commons'', dossier de la revue Eurozine. Eurozine – «Focal Point», Eurozine et European Cultural Foundation, 2016 (Articles rédigés entre 2014 et 2016). http://www.eurozine.com/focal-points/ culture-and-the-commons/)
  • 09 Notice sur "Le droit à l'épreuve de la résurgence des commons" de Serge Gurwirth et Isabelle Stengers  + (Une notice sur l'article « Le droit à l'épreuve de la résurgence des commons » de Serge Gurwirth et Isabelle Stengers, paru dans ''La Revue juridique de l’Environnement'', 2016/2, volume 41, Lavoisier, p. 306-343.)
  • Entrevues International Commons Conference Berlin 2010  + (Une récolte de fichiers audio contenant les interventions des participants à l'International Commons Conference, organisée à Berlin en 2010. Les fichiers ont comme objet des définitions sur les biens communs et des réflexions sur les commons.)
  • Entrevues International Commons Conference Berlin 2013  + (Une récolte de fichiers audio produits pendant l'International Commons Conference organisé à Berlin en 2013, qui a eu comme objet la dimension économique des commons, la culture des communs et la politique des communs.)
  • Conversations With Great Minds  + (Une émission sur les communs avec David BoUne émission sur les communs avec David Bollier,activiste et co-fondeur de "Commons Strategies Group", animée par Thom Hartmann. L'émission présente les communs comme une alternative au monde hypercapitaliste et néolibéral qui croit à la supériorité de la propriété privée. Elle raconte d'un nouveau mode d'organisation, une organisation faite en commun.isation, une organisation faite en commun.)
  • Revisiter l'engagement citoyen avec les communs urbains  + (Vidéo de l'atelier organisé par la GEF (GrVidéo de l'atelier organisé par la GEF (Green European Fondation) en partenariat avec la FEP (Fondation pour lEcologie Politique) organisé dans le cadre de la journée de convergence du festival LE TEMPS DES COMMUNS en Ile-de-France et du projet de la Green European Foundation RECLAIM THE COMMONS (http://gef.eu/projects/reclaim-the-commons/). </br>Centre de Recherche Interdisciplinaire (CRI), 10 Rue Charles V 75004 Paris.</br></br>Participants à l'atelier : FESTA Daniela, juriste et géographe sociale, auteur de Fare spazio. Pratiche del comune e diritto alla città (Kosmos 10), Milano/Udine: Mimesis, mai 2015; LABOREY Claire, réalisatrice du documentaire "Mainmise sur les villes"(Arte, 2015); LARGETEAU Quitterie, biologiste, fondatrice de Biohacking Safari.</br>Animation: Silvia Marcon, directrice de la Fondation de l'Ecologie Politique.e de la Fondation de l'Ecologie Politique.)
  • Mouvement des communs, Prélude  + (Vidéo réalisée pour la conférence Economics Commons Conference Berlin 2013 Sous-titrage: Anglais, français, espagnol)
  • Public works  + (We are a none for profit organisation withWe are a none for profit organisation with the prime interest in finding methods of constructing urban or knowledge commons. </br></br>Public works is a not-for-profit critical design practice, set up in 2004, that works within the terrain of architecture, art and design activism to bring about positive social and environmental change and support urban democracy. Together with out extended interdisciplinary network, we re-work spatial, social and economic opportunities towards citizen driven development with the intention to improve civic life. We forge long-term relationships with our clients and collaborators to build trust and enable co-authorship in city making. Our projects, research and teaching methods act as catalysts for this.Our outputs include discursive events, campaigns, urban strategies, participatory art and architecture across all scales. Its aesthetic and scale are determined by the external collaborators involved and project locality, which makes every public works project unique.</br></br>Currently all of our projects are experimenting with and examining methods with which we can claim land from the private sector into common ownership. We work both with local authorities and policies to negotiate on behalf or sometimes with community groups in their engagement in self governance and development of their neighbourhoods.e and development of their neighbourhoods.)
  • Great Lakes Commons Charter Declaration  + (http://greatlakescommons.org La charte dehttp://greatlakescommons.org</br></br>La charte de Great Lakes Commons vise à incarner une philosophie de gouvernance commune pour les Grands Lacs. Elle définit 3 objectifs : </br>:partagez et développez les principes pour prendre soin des Eaux. </br>:encouragez les gens de la région à participer aux décisions pour une gestion des eaux selon ces principes. </br>:préparez les fondations d’une approche commune pour la protection et la gouvernance des eaux</br></br>Cette charte existe en 5 langues : Spanish Commons Charter, Mphawk Commons Charter, French Commons Charter, Anishinaabemowin Commons Charter, English Commons Charter. Commons Charter, English Commons Charter.)
  • Penser les Communs: David Bollier à Berlin  + (http://p2pfoundation.net/David_Bollier Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun.)
  • Tactical Chartering Manifesto  + ( :This document is a overencompassing guid</br>:This document is a overencompassing guide that helps to create a commons charter written with the objective to assist in the self-governance of an urban commons. </br></br>:Ce document est une tentative de guide pour aider à la création de chartes des communs urbains.</br>la création de chartes des communs urbains. )
  • Chargement/Site  + (<blockquote> <div align="center"&<blockquote></br><div align="center">Edition française de Free Fair and Alive, The Insurgent Power Of The Commons est disponible en librairie à partir du 18 novembre 2022</div></br></blockquote></br><div align="center"><b>LE POUVOIR SUBVERSIF DES COMMUNS</b><br /></br>DAVID BOLLIER ET SILKE HELFRICH<br /></br>Traduction française coordonnée par Olivier Petitjean</div></br><p align="center"><i>Les communs ne se résument pas à des projets à petite échelle visant à améliorer la vie quotidienne. Ils sont une vision séminale pour réimaginer ensemble notre avenir et réinventer notre organisation sociale, notre économie, nos infrastructures, notre politique et le pouvoir de l’État lui-même.</i></p></br><p>Alors que le monde d’aujourd’hui est confronté aux risques de rupture climatique et de pénuries énergétiques, ce livre ose imaginer comment d’innombrables actes de partage peuvent construire une nouvelle culture et une économie politique révolutionnaire. Il ambitionne de conceptualiser les communs en tant que système social, dynamique et créatif, vivant de l’ingéniosité quotidienne et des valeurs coopératives.</p></br><p>Il développer un appareil théorique décrivant de manière fine et détaillée un ensemble de modèles de l’action en commun orienté vers ce qui est utile et équitable et de dessiner ainsi un terrain d’émancipation et de démocratie réelle.</p></br><p>En s’appuyant sur des exemples concrets de pratiques des communs à travers le monde, depuis les forêts communautaires de l’Inde et les communes urbaines d’Italie, jusqu’aux coopératives de plateformes sur internet et aux soins infirmiers de quartier aux Pays-Bas, David Bollier et Silke Helfrich démontrent que nous pouvons être des personnes libres et créatives et nous gouverner nous-mêmes grâce à des institutions justes et responsables.</p></br><h3>Les auteurs : David Bollier et Silke Helfrich</h3></br><p><strong>David Bollier</strong> est directeur du programme “Reinventing the Commons” au Schumacher Center for a New Economics et cofondateur du “Commons Strategies Group”. Auteur de La Renaissance des communs (ECLM, 2014), entre autres livres, il vit à Amherst, dans le Massachusetts, aux États-Unis.</p></br><p>Militante, universitaire et conférencière, <strong>Silke Helfrich</strong> a cofondé le “Commons Strategies Group” et le “Commons Institute”. Elle a été l’éditrice et la coautrice de plusieurs livres sur les communs et vivait à Neudenau, en Allemagne.</p></br><p><strong>Page web de l’éditeur :</strong></p></br><blockquote class="wp-embedded-content" data-secret="iI96aqajXR"><p><a href="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/">Le pouvoir subversif des communs</a></p></blockquote></br><p><iframe class="wp-embedded-content" sandbox="allow-scripts" security="restricted" style="position: absolute; clip: rect(1px, 1px, 1px, 1px);" title="« Le pouvoir subversif des communs » — ECLM" src="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/embed/#?secret=iI96aqajXR" data-secret="iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><strong>Contact presse :</strong><br /></br>Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr<br /></br>Partenariat de diffusion Remix the commons</p>"iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /> <strong>Contact presse :</strong><br /> Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr<br /> Partenariat de diffusion Remix the commons</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p> Interview de P<blockquote><p> Interview de Philippe Minard sur l’ouvrage de l’historien britannique E. P. Thompson: Whigs and Hunters : The Origin of the Black Act, traduit et publié en français en 2014.</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" frameborder="0" width="400" height="225" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x1b1xbe?logo=0" allowfullscreen></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1b1xbe_philippe-minard-boite-a-idees_news" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Minard. Boîte à Idées</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/Mediapart" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mediapart</a></i></p></br><p>A propos de la Guerre des Forêts, de Edward P. Thompson</p></br><p>L’ouvrage, paru à Londres en 1975, est une enquête vivante d’histoire sociale : au début du XVIIIe siècle, un conflit oppose, d’un côté, les propriétaires et administrateurs de la forêt – celle de Windsor notamment – et, de l’autre, ses usagers. Au point qu’une loi promulguée en 1723 punit de mort certains des usages coutumiers : ce « Black Act », ainsi nommé parce que les braconniers se couvraient le visage de suie, est particulièrement impitoyable : si un vol de cerf est un crime capital, l’abattage de jeunes arbres ou la mutilation du bétail peuvent conduire aussi la potence. Les habitants des forêts opposent, à cette répression « sanguinaire », le droit coutumier des usages collectifs (droits de pâturage, d’extraction de tourbe, d’abattage et de ramassage du bois…).</p></br><p>Ainsi, outre la mise en place d’une évidente « politique de classes », ce que Thompson, grande figure intellectuelle inspirée par le marxisme et pionnier de « l’histoire par le bas », nous oblige à penser, c’est un monde dans lequel survivaient, avant que le XVIIIe siècle ne les arase au profit d’une conception exclusive, des modes et des degrés de propriété fort différents : « Ce qui était en jeu, écrit-il, (…) c’était des définitions concurrentes du droit de la propriété : pour le propriétaire terrien, l’enclosure ; pour le petit paysan, les droits collectifs ; pour les autorités de la forêt, les “chasses gardées” des cerfs ; pour les habitants des forêts, le droit de prélever de la tourbe ».</p></br><p>Selon Philippe Minard, c’est l’un des aspects les plus frappants de cet ouvrage : « Thompson nous aide à penser la diversité des régimes d’accès possibles, tout ce qui existe entre la propriété individuelle et l’absence totale de propriété. » Resurgi dans les années 1970, à la faveur de l’écologie (quand il a fallu déterminer à qui appartenaient les forêts, les océans ou encore l’atmosphère, en passe d’être durablement souillés), ce questionnement s’est poursuivi avec le développement d’Internet. Depuis la fin des années 1990, des activistes se battent contre tout ce qui entrave la circulation et l’appropriation collective des connaissances, en faisant explicitement référence aux pratiques des droits collectifs et des commons. Il se déroule sur le Net, selon eux, ce que Thompson décrivait dans les forêts anglaises : « Un conflit entre les utilisateurs et les exploiteurs. »</p></br><p>Extrait de : A l’usage de tous. « La Guerre des forêts », d’Edward P. Thompson dans LE MONDE DES LIVRES | 23.01.2014 | Julie Clarini </p>;/p> <p>Extrait de : A l’usage de tous. « La Guerre des forêts », d’Edward P. Thompson dans LE MONDE DES LIVRES | 23.01.2014 | Julie Clarini </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>6 months after <blockquote><p>6 months after the World Social Forum, our Documentation / Card Play tool on the commons is ready to circulate, to animate conversations and to help you to move the commons close to you!</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" /></p></br><p>C@rds in Common is a game where 2 to 5 players collaborate to build a resilient civil society that defends the commons against the forces of monopolization. Apart from the pleasure of playing, C@rds in common was conceived as a means of documenting the presence of the commons at the Commons Space, an ephemeral encounter at the World Social Forum in Montreal in August 2016. The cards that composed the game were designed by volunteers who shared their vision and experience of the commons and the game mecanism designed by Mathieu Rhéaume and his team. This experience suggests that it would be possible to use the same approach and these methodological tools to document the commons in other local contexts, alike your neighborhood, or thematics as the commons of knowledge for example. We look forward to such experiments!</p></br><p>To learn more about the game, have a look at the <a href="http://cartesencommun.cc">website</a>.</p></br><p>The game is released on demand by The Game Crafter in the US for $ 22.99 each plus shipping and customs via: <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rds-in-common">https://www.thegamecrafter.com</a></p></br><p>To reduce shipping and customs for Europeans, we are launching a bulk order and hopefully this will bring the cost of each game delivered to Europe to around US $ 30/35.</p></br><p>If you wish to participate in this first bulk order, fill in <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfVa7DsY3rbjkxPoui-KzHqpPtmhhV1_KBstEMebKWVceaPnQ/viewform?c=0&w=1">the form</a> before March 18th at 20:00 GMT.</p></br><p>You will also have to pay an advance corresponding only to the price of the game(s) ordered. The remainder to be paid (port and customs) will be asked when the order is completed, when we will know the costs of postage and customs.</p></br><p>Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.</p>>Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #3</em>, is the third serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 16 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #2</em>, is the second serie of 10 videos of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a>. This serie has been gathered at the World Science and Democracy Forum, organized at Dakar in February 2011, </p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>hase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #1</em>, is the first serie of 20 videos and remixes of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The commons</em></a>. This serie has been gathered at the <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin, November 1 and 2, 2010,</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.</p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.</p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ork of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #5</em>, is the fifth serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 12 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #5</em>, is the fifth serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 12 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #3</em>, is the third serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 16 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #1</em>, is the first serie of 20 videos and remixes of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The commons</em></a>. This serie has been gathered at the <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin, November 1 and 2, 2010,</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.</p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.</p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ork of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #2</em>, is the second serie of 10 videos of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a>. This serie has been gathered at the World Science and Democracy Forum, organized at Dakar in February 2011, </p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>hase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #5</em>, is the fifth serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 12 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #5</em>, is the fifth serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 12 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la cinquième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 12 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la quatrième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la troisième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #1</em>, est la première série de 20 capsules vidéos et remix de définitions des communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet <em>Définir les communs</em></a>. Cette série à été réalisée à l’occasion de la <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Commons (ECC)</a> co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a> à Berlin les 1er et 2 novembre 2010,</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Définir les communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.</p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.</p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #2</em>, est la deuxième série de 10 capsules vidéos de définitions des biens communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Cette série a été réalisée à l’occasion du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se déroulait à Dakar en Février 2011.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.</p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit.  Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.</p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>tenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la cinquième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 12 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la quatrième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la troisième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #2</em>, est la deuxième série de 10 capsules vidéos de définitions des biens communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Cette série a été réalisée à l’occasion du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se déroulait à Dakar en Février 2011.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.</p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit.  Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.</p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>tenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #1</em>, est la première série de 20 capsules vidéos et remix de définitions des communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet <em>Définir les communs</em></a>. Cette série à été réalisée à l’occasion de la <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Commons (ECC)</a> co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a> à Berlin les 1er et 2 novembre 2010,</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Définir les communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.</p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.</p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>A CommonsCamp w<blockquote><p>A CommonsCamp will take place at Grenoble (France) August 22 to 26, during the <a href="https://ue2018.org/">Summer University of the French social movements</a>.</p></blockquote></br><figure style="width: 275px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/thumb/Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg/723px-Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg" alt="CommonsCamp programme" width="275" height="390" /><figcaption class="wp-caption-text">CommonsCamp programme</figcaption></figure></br><p>An open and self-organized gathering, this event is structured into 3 modules: COMMONS, MUNICIPALISM and RIGHTS TO THE CITY and MAPS and SYNERGY meetings, both dedicated to making digital tools for the commoners. The CommonsCamp will end with a workshop dedicated to identify possible follow-ups or next steps.</p></br><p>Two exhibitions will be held during the event : « Les communs » (Commons) and « Les voies de la démocratie » (Ways of democracy).</p></br><p>This CommonsCamp will be focussing on actionable knowledge and skills in the field of urban commons. It intends to stimulate the emergence and the realisation of concrete projects and collaboration between the commoners.</p></br><p>For more information, have a look at the program: <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/ryZjgnXZm#">FR</a> or <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/SyLhb9ff7"> EN</a>, to the <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/By5srebX7#">list of contributors/participants</a>.</p></br><p>All the information (program, preparation, contributors, actions, budget already online) is accessible <a href="https://frama.link/commonscamp2018-sommaire">here</a>.</p></br><p>There will be interpreting in FR and EN during the plenary meetings. For the other activities, the organisers and facilitator will make sure that everybody will be able to participate (ex. : through whispering interpreting).</p></br><p>Documentation (note taking, photos, audio/video) will be a collective endeavour, everybody being invited to contribute to our collective pool of knowledge. A group of volunteers will assist the harvest and publishing of the content on the web, on a daily basis.</p></br><p>You can already start to contribute by sending messages to this list, by editing a pad or by sending requests or materials to Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> or Frédéric Sultan : fredericsultan@gmail.com.</p>y basis.</p> <p>You can already start to contribute by sending messages to this list, by editing a pad or by sending requests or materials to Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> or Frédéric Sultan : fredericsultan@gmail.com.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>A must read ! &<blockquote><p>A must read !</br></p></blockquote></br><p>PM Press has published the last book of Peter Linebaugh: <a href=" http://ift.tt/O62hZa ">Stop, Thief: The Commons, Enclosures, and Resistance</a>. </p></br><p> with chapters on Karl Marx, the Luddites, William Morris, Thomas Paine, indigenous peoples, is scheduled for March 1, but it is already available in ibook also … author of Magna Carta which can be found in the introduction of<a href="http://ift.tt/AmSWqc"> Libres Savoirs </a>.</p></br><p>Note that 2015 will be the 800th anniversary of the signing of the Magna Carta in Britain. It is a date to commemorate in 2015, while the same year will take place the COP 21 climate negotiations, the MDGs and probably, at the same time will happen the end of the negotiation of the transatlantic agreement (TAFTA). </p>and probably, at the same time will happen the end of the negotiation of the transatlantic agreement (TAFTA). </p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>A must read ! &<blockquote><p>A must read !</br></p></blockquote></br><p>PM Press has published the last book of Peter Linebaugh: <a href=" http://ift.tt/O62hZa ">Stop, Thief: The Commons, Enclosures, and Resistance</a>. </p></br><p> with chapters on Karl Marx, the Luddites, William Morris, Thomas Paine, indigenous peoples, is scheduled for March 1, but it is already available in ibook also … author of Magna Carta which can be found in the introduction of<a href="http://ift.tt/AmSWqc"> Libres Savoirs </a>.</p></br><p>Note that 2015 will be the 800th anniversary of the signing of the Magna Carta in Britain. It is a date to commemorate in 2015, while the same year will take place the COP 21 climate negotiations, the MDGs and probably, at the same time will happen the end of the negotiation of the transatlantic agreement (TAFTA). </p>and probably, at the same time will happen the end of the negotiation of the transatlantic agreement (TAFTA). </p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>A workshop <<blockquote><p>A workshop <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> will take place at Rio (Brazil) from 18 to 26 of october 2013, coordinated by <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> with the collaboration of <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> and the support of MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons was developed by Pablo Soto. This initiative aims to produce with inhabitants, activists in the place, living maps, consisting of short video documentaries and vidéoposts. The proposed approach takes the form of an intense multi-day workshop with communication students and activists to find the Commons, define and make them visible in the territory by producing media that form the map.</p></br><p>Pablo Soto initiated this approach around urban commons of <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istanbul</a> and <a href = "http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/"> Athens </ a>. See the work done about <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/"> Taksim Square </a>, whose privatization was one of the starting points of protest in Turkey this year. The mapping is a strategic tool. To research of the urban commons is a process of mapping the space, that Pablo Soto understand « as proposed by Deleuze and Guattari, and used many artists and activists during the last decade, as a <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php"> performance</a> which can be thinking, artistic work, or social change ».</p></br><p>On 20 March 2013, a wikisprint was performed in Barcelona using the same principles and methodology . Under the title  » Global P2P  » , it was to map Common practices and P2P in Latin America and southern Europe. See in English <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/"> # GlobalP2P , the wind that shook the net </a>.</p></br><p>Rio next step Mapping the commons is one of the cities that comes from living like the rest of Brazil, an intense social and political mobilization against international festivities that tend to <a href= "http:// scinfolex.wordpress.com/?s=Olympic"> privatize public space </a>. Many consider these mobilizations, their claims and modes of organization fall within the paradigm of Commons. See analysis on the subject of Bernardo Gutierrez in <a href="http://blogs.20minutos.es/codigo-abierto/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">el viento that desordeno las redes</a> and Alexandre Mendes in <a href ="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade uma das democracia mobilizacoes do comum e</a>.</p></br><p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>lt;p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>A workshop <<blockquote><p>A workshop <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> will take place at Rio (Brazil) from 18 to 26 of october 2013, coordinated by <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> with the collaboration of <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> and the support of MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons was developed by Pablo Soto. This initiative aims to produce with inhabitants, activists in the place, living maps, consisting of short video documentaries and vidéoposts. The proposed approach takes the form of an intense multi-day workshop with communication students and activists to find the Commons, define and make them visible in the territory by producing media that form the map.</p></br><p>Pablo Soto initiated this approach around urban commons of <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istanbul</a> and <a href = "http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/"> Athens </ a>. See the work done about <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/"> Taksim Square </a>, whose privatization was one of the starting points of protest in Turkey this year. The mapping is a strategic tool. To research of the urban commons is a process of mapping the space, that Pablo Soto understand « as proposed by Deleuze and Guattari, and used many artists and activists during the last decade, as a <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php"> performance</a> which can be thinking, artistic work, or social change ».</p></br><p>On 20 March 2013, a wikisprint was performed in Barcelona using the same principles and methodology . Under the title  » Global P2P  » , it was to map Common practices and P2P in Latin America and southern Europe. See in English <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/"> # GlobalP2P , the wind that shook the net </a>.</p></br><p>Rio next step Mapping the commons is one of the cities that comes from living like the rest of Brazil, an intense social and political mobilization against international festivities that tend to <a href= "http:// scinfolex.wordpress.com/?s=Olympic"> privatize public space </a>. Many consider these mobilizations, their claims and modes of organization fall within the paradigm of Commons. See analysis on the subject of Bernardo Gutierrez in <a href="http://blogs.20minutos.es/codigo-abierto/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">el viento that desordeno las redes</a> and Alexandre Mendes in <a href ="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade uma das democracia mobilizacoes do comum e</a>.</p></br><p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>lt;p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Afin de nourrir<blockquote><p>Afin de nourrir la réflexion sur l’intégration des communs de la connaissance dans les visions et perspectives des acteurs engagés dans la transition, nous proposons un séminaire autour du projet FLOK Society ave c Michel Bauwens les 22 et 23 septembre 2014 en région parisienne.</p></blockquote></br><p>Le projet FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge) est la première tentative d’apporter des propositions opérationnelles à l’échelle d’un pays pour une transition vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte. Il vise à créer les conditions d’une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics basée sur une appropriation du paradigme des communs de la connaissance.</p></br><p>Le projet FLOK Society a été élaborer en Équateur à la demande d’institutions gouvernementales. Il a été dirigé par Michel Bauwens, leader de la P2P Foudation, qui a mobilisé autour de lui une large équipe de chercheurs et d’activistes en Équateur, en Amérique Latine et à travers le monde. Les travaux ont mis en perspective les quatre grandes filières mobilisant et produisant les communs de la connaissance : éducation et culture, science, industrie agriculture et services, et citoyenneté et participation (ref : <a href="http://tinyurl.com/obd9jdh">http://tinyurl.com/obd9jdh</a>), pour brosser une analyse de leurs effets de transformations sur le marché, l’État et la société civile, et proposer des orientations transversales et sectorielles de politiques publiques pour faire émerger une économie sociale de la connaissance qui contribue à une transition sociale, économique et environnementale. Ces propositions sont la déclinaison d’une matrice à caractère générale, sous forme de préconisations spécifiques au contexte local équatorien.</p></br><p>Indépendamment de la manière dont celles-ci seront (ou non) reprises sous formes de politiques publiques par le gouvernement ou d’initiatives de la société civile en Équateur, les travaux du projet FLOK Society offrent un corpus de propositions et une méthodologie qui méritent d’être mis à l’épreuve d’autres contextes que celui de l’Équateur. Ce séminaire invite à identifier et approfondir les propositions du projet FLOK Society et les mettre en perspective avec la recherche, les expériences et les mobilisations dans le contexte français et européen.</p></br><p>Dans ce contexte, les acteurs de la transition sont inscrits dans une histoire et un agenda de luttes, de mobilisations et d’expérimentations. Ce séminaire vise à permettre d’intégrer le paradigme des communs de la connaissance de manière utile et efficace dans les visions politiques des familles de pensée qui constituent les forces de la transition, que sont les mouvements sociaux, le syndicalisme, et l’Economie Sociale et Solidaire.</p></br><p>Comment la réflexion sur la place des communs de la connaissance va-t-elle inspirer ces familles de pensée ? Quels agendas bâtir ou rejoindre ? Sur quels territoires et à quelles échelles doit-on mobiliser les communs de la connaissance pour une transformation sociale, culturelle, économique et politique vers une société plus juste, plus participative et, consciente et respectueuse des limites de la planète ?</p></br><p>Le séminaire se structure autour de trois temps, correspondant aux trois axes objets en transformation : le marché, la puissance publique et la société civile. Pour chacun de ces temps, il s’agit d’analyser les apports des communs de la connaissance aux débats et aux luttes sociales et politiques en cours, pour, dans la mesure du possible, élaborer des propositions, dégager des lignes de forces et des stratégies de convergence sectorielles et territoriales. Ces trois axes de travail seront précédés d’une présentation du projet FLOK Society et suivi d’un temps de bilan du séminaire.</p></br><p>Le séminaire se déroule à Villarceaux, OEcocentre de la Bergerie, avec le soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer – FPH</p></br><p>Information complémentaire : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>ericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>As Alain Ambros<blockquote><p>As Alain Ambrosi wrote in 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Commons is on everyone’s lips</a>« 1. In order to make this notion known and to avoid its dilution in sometimes too vague speeches, the collective Remix the Commons endeavors to decipher the practices and to sketch out the semantic and conceptual field of the movement of the commons from the collection and analysis of the documents it produces. The development of this vocabulary, which uses the tools of the semantic web, makes it possible to link the initiatives of documentation and promotion of the commons without erasing what makes their identities unique. By doing that, the movement of the commons has a space for strategic collaboration.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>It is in 2010 that Remix the Commons initiates a process of documentation of the commons. Initially, the collective has a simple web site to identify and report content, mostly video, accessible online. At the same time, an initial series of video interviews was conducted at an international meeting in Berlin (2010). Others will follow the rhythm of World Social Forums or local initiatives in France, Senegal, Quebec first, and then in many countries on different continents. It quickly becomes necessary to allow each person to search by using key words in this documentation.</p></br><h1>From key words to the commons vocabulary</h1></br><p>When cataloging media objects on the Remix the Commons wiki (more than 500 media objects now), we describe the content of each production according to four axes which helps to position it in the field of the commons: object or resource to be commonified, stakes, associated actions and expected results. To date, more than 400 « key concepts » have been identified from the corpus gathered on the site. After that, ech concept is a card that uses the information on the Remix the Commons wiki, but also data from other sources accessible by using linking techniques by wikis and the semantic web. From each record, the user accesses information from the main documentary collections associated with the commons (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) and the large reference databases DBpedia, Wikidata, VIAF And WorldCat. Each concept is accompanied by definitions in several languages, resources published around the world that illustrate the point or refer to practices.</p></br><p>This set of key concepts provides a vivid and moving description of the world from the point of view of the commons. This collection is freely accessible, usable by all and open to contribution. Although this work is still at an experimental stage, it opens up interesting perspectives in terms of research, the production and the dissemination of knowledge about the commons. Holes, gaps and nuances between sources of information, between languages and cultures can be identified, documented and discussed among the actors involved in the field of the commons.</p></br><p>The vocabulary of the commons highlighted can support the emerging practices and contribute to the enrichment of the contents in Wikipedia and Wikidata, for example. The associations and collectives that contribute to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>te to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Au cours de pro<blockquote><p>Au cours de prochains mois, trois des partenaires de Remix The Commons vont initier une expérience visant à formaliser des ateliers populaires de cartographie des biens communs, développer des outils de cartographie et un manuel pratique libre et ouvert, un manuel FLOSS, permettant de partager ce travail avec celles et ceux qui voudront le mener dans leur communauté, ou sur leur territoire. </p></blockquote></br><p>Cartographie des Communs en Afrique est une initiative dont le centre de gravité est situé au Sénégal, entre Saint Louis et Dakar. Elle consiste à concevoir un dispositif ambitieux et populaire d’appropriation des communs. Elle mobilise les activistes, les intellectuels et les chercheurs de différents horizons géographiques et culturels et disciplinaires qui partagent l’ambition de refonder l’engagement et la participation citoyenne sur les biens communs. </p></br><p>Les biens communs sont des biens ou des choses qui n’appartiennent à personne en particulier, mais dont l’usage est commun à tous, et la gestion instituée sur une base coopérative et démocratique, c’est à dire qu’elle permet à chacun de prendre part à l’élaboration des règles et des décisions qui l’affectent.</p></br><p>Interroger les biens communs du point de vue de la production du lien social et symbolique, c’est interroger la manière dont les hommes font ensemble communauté humaine et comment ensemble, par accident ou par nécessité, ils se montrent capables de savoir ou non qu’ils sont en train de consolider ce lien ou de le perdre, comment ils sont capables ou non d’édifier des biens communs en le protégeant (Abdourahmane Seck). </p></br><p>Partant des expériences et des enjeux propres au continent Africain, le projet Cartographie des Communs en Afrique consiste à développer des méthodes d’interprétation et de représentation, notamment cartographique, des problématiques des biens communs, à les systématiser et organiser leur mutualisation et leur enrichissement sur une base ouverte et collaborative à des fins d’émancipation des populations. Ce projet contribuera à la constitution de réseaux d’acteurs des communs en Afrique, et à renforcer leur interaction avec ceux du reste du Monde, à travers le partage de visions et de pratiques des communs et la contribution à l’élaboration de méthodes et d’outils de cartographie des communs.</p></br><h1>A l’origine du projet </h1></br><p>Ce projet est née à la suite de la <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">rencontre Internationale « Economics and the Commons »</a> qui s’est déroulée à Berlin en mai 2013. Cette rencontre a sérieusement contribué au brassage humain des militants des Biens Communs et au renforcement des capacités de compréhension de la dynamique de coalition autour des biens communs. Ce mouvement a fait montre d’une réelle capacité de propositions théoriques dans des aspects divers, de même qu’une grande richesse géographique. Mais, la rencontre a aussi reflété certaines faiblesses que traduit notamment l’inégale répartition de son potentiel tribunicien qui accorde une place plus importante à l’Europe. Le niveau de relative faiblesse des Communs en Afrique, ou même encore la faiblesse des niveaux d’engagements financiers pour y développer un mouvement, ne peuvent justifier à eux seuls une telle trajectoire. Au niveau stratégique, il y a une alternative à opérer afin de ne pas reconduire deux travers fréquents du mouvement plus global de l’économie sociale altermondialiste. </p></br><p>Le premier travers à éviter concerne la tendance aux enrôlements à partir, toujours, des mêmes espace (Europe / Nord) et ensuite les excès de la professionnalisation des engagements, qui se traduisent par le renforcement des positions de domination symboliques et de la distinction sociale dans les contextes locaux. Le problème concerne aussi bien les militants du Sud, que ceux du Nord. Il nous faut veiller à ce que le mouvement autour des biens communs grandisse de manière diffuse et multi-centrée, de sortes à éviter des formes singulières de transactions qui opèrent sur la base des inégalités Nord/Sud ; Instruit/non instruits / Réseauté/non réseauté ; etc… </p></br><p>Une autre équation à résoudre concerne la nécessité de ne pas spécialiser le mouvement autour des biens communs à un petit nombre de domaines plus visibles qui risquent d’exclure les autres. Par exemple, si il est évident que les luttes pour l’informatique libre jouent un rôle important dans le renouveau des biens communs, nous devons prêter attention et imaginer des manières de communiquer qui insistent sur le fait que les biens communs sont partout et concernent tous les élans, disciplines et matières. Nul ne doit se sentir exclus. </p></br><h1>Une dynamique endogène autour des communs </h1></br><p>En Afrique, les intellectuels, les cadres des mouvements sociaux, les militants, etc…, sont objectivement à même de porter une dynamique d’appropriation des biens communs, susceptible de rentrer en dialogue avec le reste de la communauté mondiale, d’en assumer la charge et les contradictions, et d’impliquer les populations dans la production de ses propres discours savants – ce qui ne veut pas dire scientifique – sur la gestion des ressources en biens communs. Les pensées qui émergent en Afrique et les pratiques traditionnelles et néo-communautaires entrent en résonance. Les biens communs mobilisent, sans jamais se réduire à une seule dimension, les acteurs des mutimédias, des économistes, des leaders socio-communautaires, des intellectuels-militants, les conteurs traditionnels …etc, à travers des démarches pluri-thématiques et distribuées dans l’espace, de recherche-actions pour accompagner la gestion collective traditionnelle des ressources en biens communs ou la création de nouveaux communs. Le développement d’un mouvement autour des biens communs en Afrique dépend largement de l’existence de telles démarches, et de la diffusion et du partage des résultats. </p></br><p>En d’autres termes, le laboratoire des communs en Afrique devrait être des observations, des recherches documentaires, des enquêtes et études de cas, des focus-groupes, des recherches participatives …etc, ainsi qu’une réflexion intellectuelle, portant sur l’exercice du pouvoir et de la participation à la gouvernance des ressources, réalisés avec les composantes de la population. Dans de telles recherches participatives, les experts en économie, en droit , les chercheurs, ou bien les activistes dans le domaine mutlimédia, les utilisateurs des outils de communication, peuvent être sollicités pour contribuer et enrichir ces analyses. </p></br><p>Notre proposition consiste donc à développer un réseau autour des biens communs en Afrique, à travers d’une part, la mise en relation de projets de recherches-action sur les biens communs qui répondent aux problématiques propres au continent, et d’autre part, l’analyse et le partage des réflexions dans les cercles internationaux sur les défis des communs la société africaine contemporaine. </p></br><p>Pour engager la population dans l’observation des pratiques de gestions des ressources en biens communs et le dévoilement des enjeux des communs en Afrique, nous choisirons de partir des domaines qui touchent à la vie quotidienne de chacun dans le continent africain, à savoir : l’alimentation, les transports, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation.<br /></br>Vis à vis du reste du monde, l’expérience africaine apporte un éclairage singulier sur les rapports de pouvoir et les modes de gouvernance, les relations des communs avec les politiques publiques, la notion d’intérêt général. Elle met en évidence les nécessités de renouvellement et de convergences des mouvements de la Réciprocité, des Communs et de l’économie sociale et solidaire. </p></br><h1>Développer des instruments d’appropriation des biens communs</h1></br><p>L’appropriation et la (re)politisation des communs est un processus dialectique qui articule réflexion et action, au cours duquel les membres des communautés et des collectifs, militants, activistes, chercheurs ou cadres des mouvements, gagnent à mobiliser un large éventail d’instruments, de méthodes et d’outils. Dans ce sens, déployer à grande échelle dans une logique d’éducation populaire, une démarche facilitant la réflexion et l’action autour des communs, est un enjeu stratégique pour le mouvement des communs. Le projet a pour ambition de concevoir et expérimenter avec les acteurs du milieu des biens communs, un appareil de cette nature pour la réflexion et l’action sur les communs. Il s’appuie sur une démarche de documentation et de cartographie des pratiques et problématiques des communs. </p></br><p>D’une manière générale, l’élaboration de documentations ou de carte par un collectif, lui permet de faire la recension de ses richesses. C’est un outil mobilisable lors de ses délibérations internes pour décider de leur devenir. C’est aussi un outil de médiation pour faire reconnaître le rôle du collectif dans gestion et la gouvernance de ces ressources. L’élaboration par les populations elles-mêmes de la documentation de leur pratiques et de la cartographie de leurs ressources et richesses, permet de développer leurs capacités de transformation sociale et contribue à la fois à leur inscription dans le mouvement des communs et à son renforcement. Dans ce sens, le développement, sur une base ouverte et collaborative, de méthodes d’interprétation systématique et de représentation des problématiques des biens communs, est conçu comme un facteur d’émancipation des populations. </p></br><p>L’expérience que nous engageons vise à élaborer sur une année, un modèle qui pourra ensuite se déployer, dans les réseaux au Sénégal, en France et à travers les collaborations que permettra notamment le réseau francophone des biens communs, dont les initiateurs de ce projet sont parties prenantes.</p></br><p><em>Pour suivre ces travaux, reportez-vous au <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">wiki</a></em></p>t;</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Avec la mise en<blockquote><p>Avec la mise en ligne de 76 clips vidéo, totalisant environ 8 heures de visionnement, réalisée lors de la conférence internationale <em>Economic and the Commons</em> à Berlin, Remix Biens Communs propose deux nouveaux dossiers sur les communs et complète la collection des capsules vidéos sur les définitions des biens communs.</p></blockquote></br><p>Le premier dossier a pour sujet <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Économies et Communs</a>. Il est composé de 13 vidéos sous forme d’entrevues individuelles ou de tables rondes avec les intervenants et les animateurs de la conférence. Ces conversations complètent et approfondissent les sujets abordés lors de la conférence : Terre et Nature, Travail, Connaissance, Culture et Sciences en Communs, Monnaie, Marché, Valeur et Communs et Infrastructures pour les communs. Leur durée varie entre 5 et 35 minutes et totalisent 5 heures de visionnement.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">Un agenda pour les Communs</a> comprend 11 vidéos qui explorent les enjeux des communs autour des thèmes comme l’éducation et la culture des communs, la recherche, la dimension politique et le rapport à l’État. Leur durée totale est de 3 heures et 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir les Communs</a> comprend 53 nouvelles brèves vidéos répondant à la question : « si vous aviez à définir les Communs en une phrase, quelle serait-elle? ». La plupart de ces entrevues sont en anglais, mais 28 sont aussi dans la langue originale du participant. La série de vidéos Define/définir/definir les Communs avait été inaugurée durant la conférence de Berlin de novembre 2010 et s’est enrichie au cours de différentes rencontres internationales de mouvement sociaux à travers le monde. La série compte maintenant 100 clips.</p></br><p>Les 76 clips vidéo produits à l’occasion de la conférence de Berlin totalisent environ 8 heures de visionnement. Ils se veulent une contribution à la documentation de la conférence et viennent ainsi en complément à l’excellent<a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">rapport réalisé par David Bollier</a> et aux <a href="http://commonsandeconomics.org">sites de la conférence</a> de la Fondation Henrich Boell.</p></br><p>L’inscription de tous les clips dans le catalogue Remix The Commons facilite la consultation et la recherche dans cette collection, par exemple par sujet, intervenant, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.</p></br><p>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</p>, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.</p> <p>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Avec la mise en<blockquote><p>Avec la mise en ligne de 76 clips vidéo, totalisant environ 8 heures de visionnement, réalisée lors de la conférence internationale <em>Economic and the Commons</em> à Berlin, Remix Biens Communs propose deux nouveaux dossiers sur les communs et complète la collection des capsules vidéos sur les définitions des biens communs.</p></blockquote></br><p>Le premier dossier a pour sujet <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Économies et Communs</a>. Il est composé de 13 vidéos sous forme d’entrevues individuelles ou de tables rondes avec les intervenants et les animateurs de la conférence. Ces conversations complètent et approfondissent les sujets abordés lors de la conférence : Terre et Nature, Travail, Connaissance, Culture et Sciences en Communs, Monnaie, Marché, Valeur et Communs et Infrastructures pour les communs. Leur durée varie entre 5 et 35 minutes et totalisent 5 heures de visionnement.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">Un agenda pour les Communs</a> comprend 11 vidéos qui explorent les enjeux des communs autour des thèmes comme l’éducation et la culture des communs, la recherche, la dimension politique et le rapport à l’État. Leur durée totale est de 3 heures et 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir les Communs</a> comprend 53 nouvelles brèves vidéos répondant à la question : « si vous aviez à définir les Communs en une phrase, quelle serait-elle? ». La plupart de ces entrevues sont en anglais, mais 28 sont aussi dans la langue originale du participant. La série de vidéos Define/définir/definir les Communs avait été inaugurée durant la conférence de Berlin de novembre 2010 et s’est enrichie au cours de différentes rencontres internationales de mouvement sociaux à travers le monde. La série compte maintenant 100 clips.</p></br><p>Les 76 clips vidéo produits à l’occasion de la conférence de Berlin totalisent environ 8 heures de visionnement. Ils se veulent une contribution à la documentation de la conférence et viennent ainsi en complément à l’excellent<a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">rapport réalisé par David Bollier</a> et aux <a href="http://commonsandeconomics.org">sites de la conférence</a> de la Fondation Henrich Boell.</p></br><p>L’inscription de tous les clips dans le catalogue Remix The Commons facilite la consultation et la recherche dans cette collection, par exemple par sujet, intervenant, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.</p></br><p>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</p>, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.</p> <p>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>By posting the <blockquote><p>By posting the 76 clips of the video interviews totalling 8 hours run time, produced at the Berlin <em>Economics and the Commons conference</em>, Remix the Commons initiates two new series on the Commons while adding to the already existing series on the definitions of the Commons.</p></blockquote></br><p>The first series named <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Economics and the Commons </a>includes 13 video individual interviews and round table discussions facilitated by us or the event organisers. The themes chosen reflect the conference streams on topics like: Natural commons management; Working and Caring; Knowledge,Culture and Science; Money, Market and Value; Infrastructures. Their duration varies between 5 and 35 minutes and the series totals 5 hours run time.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">An Agenda for the Commons</a> includes 11 videos covering themes such as education and the culture of the Commons, research, the political dimension and the relationship to the State.They total 3 hours and 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir the Commons</a> is composed of 53 short interviews responding to the question : « If you had to define the Commons in one sentence, what would it be?” Most of the interviews are in English, but 28 of them are in the original language of the participant. This series was begun at the 2010 Berlin conference and has been enriched during several international meetings of different social movements around the world since then. The series counts more than a hundred clips now.</p></br><p>The 76 clips of the video interviews done at the ECC in Berlin totals around 8 hours run time. Their aim is to contribute to documenting the conference, and they should thus be seen as a complement to the <a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">excellent report</a> by David Bollier and the <a href="http://commonsandeconomics.org">websites</a> prepared by the Heinrich Boell Foundation</p></br><p>All the clips have been catalogued on the Remix The Commons platform allowing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p></br><p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>wing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p> <p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>By posting the <blockquote><p>By posting the 76 clips of the video interviews totalling 8 hours run time, produced at the Berlin <em>Economics and the Commons conference</em>, Remix the Commons initiates two new series on the Commons while adding to the already existing series on the definitions of the Commons.</p></blockquote></br><p>The first series named <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Economics and the Commons </a>includes 13 video individual interviews and round table discussions facilitated by us or the event organisers. The themes chosen reflect the conference streams on topics like: Natural commons management; Working and Caring; Knowledge,Culture and Science; Money, Market and Value; Infrastructures. Their duration varies between 5 and 35 minutes and the series totals 5 hours run time.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">An Agenda for the Commons</a> includes 11 videos covering themes such as education and the culture of the Commons, research, the political dimension and the relationship to the State.They total 3 hours and 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir the Commons</a> is composed of 53 short interviews responding to the question : « If you had to define the Commons in one sentence, what would it be?” Most of the interviews are in English, but 28 of them are in the original language of the participant. This series was begun at the 2010 Berlin conference and has been enriched during several international meetings of different social movements around the world since then. The series counts more than a hundred clips now.</p></br><p>The 76 clips of the video interviews done at the ECC in Berlin totals around 8 hours run time. Their aim is to contribute to documenting the conference, and they should thus be seen as a complement to the <a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">excellent report</a> by David Bollier and the <a href="http://commonsandeconomics.org">websites</a> prepared by the Heinrich Boell Foundation</p></br><p>All the clips have been catalogued on the Remix The Commons platform allowing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p></br><p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>wing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p> <p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ce post est la <blockquote><p>Ce post est la traduction de la présentation par David Bollier sur son <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">blog, </a>du rapport d’un atelier international de deux jours, sur le thème « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 en Allemagne.</p></blockquote></br><p>Est-il possible d’imaginer une nouvelle sorte de synthèse ou de synergie entre le mouvcement émergent des communs et de la production entre pairs (P2P production) d’une part, et les éléments novateurs du mouvement de l’économie de coopération et de solidarité qui se développent de l’autre?</p></br><p>C’est la question qui animait un atelier de deux jours, « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 et qui fait l’objet d’un nouveau rapport rédigé par l’expert du coopérativisme en Grande bretagne, Pat Conaty et moi-même. (Pat est membre de la New Economics Foundation et un associé de recherche des coopératives Royaume-Uni, et a assisté à l’atelier.)</p></br><p>L’atelier a été organisé parce que le mouvement des communs et de la production par les pairs partage une grande partie de leurs valeurs et de leurs approches avec les coopératives …. mais diffèrent aussi de manière profonde sur certains points. Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale est une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><p>L’atelier a exploré ce sujet, comme capturé par le sous-titre du rapport: «Une nouvelle économie sociale fondée sur les plates-formes ouvertes, des modèles coopératifs et les communs», organisée par le Commons Strategies Group à Berlin en Allemagne, le 27 Août et 28 2014. l’atelier a été soutenu par la Fondation Heinrich Böll, et la Fondation Charles Léopold Mayer.</p></br><p>Vous trouverez ci-dessous, l’introduction du rapport suivi par la table des matières. Vous pouvez télécharger une version PDF du rapport complet (28 pages) ici [http://bollier.org/open-co-operativism-report]. Le rapport complet est distribué sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) licence 3.0, alors ne hésitez pas à le diffuser.</p></br><h1>Extrait de l’introduction</h1></br><p>Pour les personnes qui participent aux communs, à la production par les pairs ou aux coopératives, l’économie émergente présente un paradoxe frustrant du fait de l’énorme décalage entre culture coopérative d’une part et les formes d’organisation qui peuvent soutenir et faire avancer le grand bien-être de la société, d’autre part.</p></br><p>Les nouvelles formes de production par les pairs génèrent de nouvelles de ressources en communs, de la connaissance, du code et du design et des secteurs de production et de gouvernance socio-économico-techniques entièrement nouveaux. Ce mouvement tentaculaire, éclectique, basé sur le logiciel libre, la connaissance ouverte, la conception ouverte et production ouverte repose sur la collaboration et du partage, et aspire à devenir un secteur auto-suffisant et autonome des communs.</p></br><p>Malheureusement, parce que ces formats économiques sont généralement intégrées dans les économies capitalistes – dépendantes d’une conception fermée de la propriété intellectuelle, du modèle de financement du capital risque, de structures d’entreprises à but lucratif, et ainsi de suite – les nouveaux «modèles ouverts» sont généralement subordonnées aux marchés hyper-concurrentiel et rattrapés par la dynamique capitaliste. La revendication du potentiel libérateur de «l’économie de partage, et de la production par les pairs sur les plates-formes ouvertes pourrait se limiter à remplacer les formes plus classiques du capitalisme propriétaire par une forme hybride d’entreprise/communs qui captent divers communs pour finalement servir les intérêts du capital.</p></br><p>Pendant ce temps, le mouvement coopératif, dans de nombreuses parties du monde, fait face à ses propres défis, en rapport avec les technologies et l’économie politique contemporaines. Certaines grandes coopératives ont acquis une envergure mondiale, et agissent sur le marché avec les cultures organisationnelles et styles de gestion correspondant. Elles ne sont pas totalement à l’abri de menaces de privatisation. Leurs gestionnaires et dirigeant fonctionnent sans véritablement impliquer les membres de la coopérative qui, souvent, ne participent plus activement ou ne partagent plus la culture coopérative. De même, pour les petites coopératives, beaucoup ont été repoussées aux marges à la fois du marché et de la société par les grandes forces dominantes. Ainsi, sans solutions créatives, ces acteurs sont incapables de soutenir la concurrence sur les grands marchés, concentrés ou adopter les technologies de réseautage qui pourraient améliorer leurs capacités coopératives.</p></br><p>Pour ces raisons et d’autres, le mouvement coopératif, en dépit de son illustre histoire et des impressionnants modèles organisationnels et financiers, n’inspire plus l’imaginaire social populaire à l’image de l’élan des années 1890, 1920 ou 1970. Le pouvoir du capital mondial et des marchés, les technologies numériques et la culture consumériste ont fonctionnés de manière perverse pour freiner les ambitions de certaines composantes du mouvement coopératif. Cependant, ces dernières années ont vu un renouvellement de la confiance dans le secteur coopératif international. Les Nations Unies ont déclaré 2012 «Année internationale des coopératives», et dans la même année, l’Alliance coopérative internationale rajeunie, a adopté un plan ambitieux pour une «décennie de coopération » destiné à établir un leadership d’un modèle coopératif et écologique qui repose sur l’association plus étroite des parties-prenantes de l’entreprise. L’idée de l’open coopérativisme rencontre une attention croissante, comme on le voit dans le livre de Robin Murray, Coopération à l’ère de Google (Co-operation in the Age of Google), un thème qui fait écho au premier principe cardinal du mouvement coopératif, de l’adhésion « ouverte et inclusive».</p></br><p>Ces évolutions sont les bienvenues, car un affaiblissement des coopératives diminuerait le bien-être général de la société. Le grand public a de moins en moins d’alternatives face aux grandes sociétés prédatrices dont les comportements anti-sociaux sont souvent sanctionnés par les législateurs et les bureaucraties d’État. Bien que l ‘«économie sociale» gagne du terrain dans de nombreuses régions du monde et certains secteurs d’activité, ces avantages sont souvent tués dans l’oeuf ou maintenus dans des limites strictes. Le duopole marché / Etat, qui divise la responsabilité de la production et de la gouvernance, tout en poussant un agenda de croissance économique implacable et des politiques néolibérales, continue d’être largement incontrôlé.</p></br><p>Tout cela nous amène donc à la question: Est-il possible d’imaginer une nouvelle synthèse ou synergie entre le mouvement des communs produits entre pairs naissant d’une part, et les éléments toujours plus novateurs des mouvements de l’économie de la coopération et de la solidarité de l’autre? Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale puise être une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><h1>Explorer les possibilités d’un Open Coopérativisme</h1></br><p>Cet atelier a exploré la question suivante : Comment la coopération sociale dans la vie contemporaine peut-elle être structurée de façon à mieux servir les intérêts des coopérateurs / commoners et la société en général, dans une économie de techno/politique qui favorise actuellement l’appropriation de la plus-value par le capital privé ?</p></br><p>Les commoners ont tendance à aborder cette question à travers une perspective et une vision historique différentes de celle du mouvement coopératif. Cela résulte par exemple, du fait que les commoners ont tendance à occuper un espace à l’extérieur des marchés, alors que les coopératives sont généralement elles-mêmes des entités du marché. Les commoners ont tendance à avoir peu de ressources institutionnelles ou sources de revenus, mais plutôt à compter sur de puissants réseaux de collaboration basés sur des plates-formes ouvertes.</p></br><p>En revanche, les coopératives constituent aujourd’hui une partie importante de l’économie moderne. Il y a plus d’un milliard de coopérateurs dans 2,6 coopératives à travers le monde, et ils génèrent un revenu annuel estimé à 2,98 milliards de Dollar. A l’échelle des états, cette économie serait le cinquième plus grande économie dans le monde, après l’Allemagne. Pourtant, l’impact transformateur de ce pouvoir économique est plus faible que ce que sa taille suggère. Là où il y a une présence de coopérative forte, comme dans le secteur de la banque locale en Allemagne, le logement en Suède ou l’agriculture en Inde, les coopératives peuvent changer les effets du marché. Mais là où elles sont un minoritaires, en dehors de cas singuliers de coopératives particulièrement innovantes, de nombreuses coopératives se sont tout simplement adaptées aux pratiques et à l’éthique de l’économie capitaliste et à la politique de concurrence, plutôt que d lutter pour réinventer le modèles du « commonwealth coopératif» de notre temps. Leur influence sur la vie politique nationale n’est plus ce qu’elle a put être de par le passé, ni comme vecteur d’une vision progressiste et novatrice, ni comme axe d’amélioration du sort des citoyens ordinaires. Il y a plusieurs raisons à cela : l’échelle des anciennes entreprises coopératives, la distance entre les gestionnaires et les membres bénéficiaires, les termes passéistes de la législation existante sur les coopératives, et les affinités culturelles entre les «nouvelles coopératives» et le mouvement de l’économie sociale et solidaire.</p></br><p>Le but de cet atelier était d’explorer les possibilités d’efforts convergence entre les commoners et les coopérateurs, en particulier dans le rencontre du savoir-faire institutionnel et financier des coopératives avec la puissance explosive des technologies numériques et des réseaux ouverts. Pouvons-nous trouver de nouvelles façons de marier les éthiques participatives novatrices de la production par les pairs, à l’expérience historique et la sagesse du mouvement coopératif ? Quelles fructueuses convergences entre ces deux formes de coopération sociale pourrions-nous identifier et de cultiver? Quelles sont les possibilités pour la réalisation de nouvelles formes «d’accumulation de coopération », dans lequel les contributions des individus aux communs seraient couplés avec des services à valeur ajoutée qui génèrent des revenus et des moyens en nature pour les coopérateurs/commoners ?</p></br><p>Un projet de l’open coopératisme aborderait deux importantes questions non résolues : 1) le problème des moyens de subsistance d’une économie des communs numériques (comment l’économie peut-elle se renouveler et initier une logique sociale et économique différente, si tout le monde travaille sans rémunération); et 2) le défi des coopératives et de l’économie solidaire est de savoir tirer parti de l’énorme potentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en évitant la subordination à la logique et à la discipline du capital.</p></br><p>«L’accumulation coopérative» pourrait occuper un espace entre les communs, qui ont peu ou pas d’engagements sur les marchés, et les entreprises capitalistes, qui cherchent à extraire des bénéfices privés et accumuler du capital. Cette forme intermédiaire, ouverte de coopérativisme, pourrait constituer un nouveau secteur dans lequel les commoners pourraient gérer leurs ressources en communs, les allouer de façon équitable et durable, et gagner leur vie en tant que membres de coopératives – plus ou moins à l’extérieur des marchés capitalistes classiques. Ce que nous envisageons ici, est la création et la gouvernance de nouveaux types de marchés non capitalistes ou post-capitaliste qui réintègrent en leur sein les communautés sociales et les structures de responsabilisation.<b></b></p></br><p>La clé, bien sûr, est de savoir comment conceptualiser et mettre en œuvre cette convergence. Comme nous le verrons ci-dessous [dans le rapport], un certain nombre d’idées prometteuses ont été proposées, comme les entrepreneurs coopératifs co-producteurs de communs ; les coalitions d’entrepreneurs éthiques qui utiliseraient des licences de droit d’auteur pour créer des zones de production protégée du capital et les marchés traditionnels; et de nouveaux modèles de production locale distribuée reliés à des réseaux de connaissance partagée à l’échelle mondiale. D’autres idées intrigantes mais encore peu développées, telles que le rôle potentiel que la gouvernance coopérative pourrait jouer dans la production par les pairs basée sur les communs et, inversement, la façon dont l’auto-gouvernance largement expérimentée dans les secteurs numériques, pourraient être appliquée dans la coopérative et l’économie sociale et solidarité.<br /></br>Etant donné que ce rapport est le résultat d’un dialogue au sein de l’atelier, de nombreux points de vue différents sont représentés, de nombreuses idées suggérées sont incomplètes . Ce n’est donc pas un plan clair pour savoir comment aller de l’avant. Notre espoir, cependant, est que ce rapport stimulera utilement la recherche, le débat, l’innovation et une nouvelle convergence des mouvements.</p></br><p>Traduction : Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Comme l’écrivai<blockquote><p>Comme l’écrivait Alain Ambrosi en 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le bien commun est sur toutes les lèvres</a> ». Pour faire connaître cette notion, et aussi éviter sa dilution dans des discours parfois trop flous, le collectif Remix the Commons s’attache à décrypter les pratiques et à esquisser les contours du champ sémantique et conceptuel du mouvement des communs à partir de la collecte et de l’analyse des documents qu’il produit. L’élaboration de ce vocabulaire, qui utilise les outils du web sémantique, permet de relier entre elles les initiatives de documentation et de promotion des communs sans gommer ce qui fait leurs identités propres. Ce faisant, le mouvement des communs se dote d’un espace de collaboration stratégique.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>C’est en 2010 que Remix the Commons initie une démarche de documentation des communs. Au départ, le collectif s’est doté d’un simple site web pour identifier et signaler des contenus, vidéo pour la plupart, accessibles en ligne. Parallèlement une première série d’interviews vidéos est réalisée à l’occasion d’une rencontre internationale à Berlin (2010). D’autres suivront au rythme des forums sociaux mondiaux ou d’initiatives locales en France, au Sénégal, au Québec d’abord, puis dans de nombreux pays sur plusieurs continents. Rapidement, il devient nécessaire de permettre à chacun de faire des recherches à partir de mots clefs dans cette documentation.</p></br><h1>Des mots clefs au vocabulaire des communs</h1></br><p>Lors du catalogage d’objets médias sur le wiki de Remix the Commons (plus de 500 objets médias), nous décrivons le contenu de chaque production selon quatre axes qui aide à la positionner dans le champ d’action des communs : objet/ressource du commun, enjeux associés, actions et résultats attendus. Jusqu’à ce jour, plus de 400 « concepts clés » ont été identifiés à partir du corpus réuni sur le site. À leur tour, les concepts fontt l’objet de fiches qui utilisent les informations présentes sur le wiki de Remix the Commons, mais aussi celles en provenance d’autres sources d’information, en recourant pour ce faire aux techniques de liaison de données offertes par les wikis et le web sémantique. À partir de chaque fiche, l’utilisateur accède à l’information en provenance des principales collections documentaires associées aux Communs (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) et des grandes bases de données de référence que sont DBpedia, Wikidata, VIAF et WorldCat. Chaque concept est assorti de définitions dans plusieurs langues, de ressources publiées à travers le monde entier qui illustrent le propos ou renvoient vers des pratiques.</p></br><p>Cet ensemble de concepts clefs fournit une description vivante et mouvante du monde du point de vue des communs. Cette collection est librement accessible, utilisable par tous et ouverte à la contribution. Bien que ce travail en soit encore à une étape d’expérimentation, il ouvre sur des perspectives intéressantes tant sur le plan de la recherche, de la production de la connaissance que sur celui de la diffusion des savoirs sur les communs. Les trous, les écarts et les nuances entre les sources d’information, entre les langues et les cultures peuvent être identifiés, documentés et discutés entre les acteurs engagés sur le terrain des communs.</p></br><p>Le vocabulaire des communs ainsi mis en évidence peut appuyer les pratiques et contribuer à l’enrichissement des contenus dans Wikipedia et Wikidata, par exemple. Les associations et les collectifs qui contribuent à la documentation des communs, disposent ainsi d’une ressource qui leur permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>r permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Comment traduir<blockquote><p>Comment traduire les communs en processus de transformation systématique de la société ? L’équateur lance une initiative qui vise à faire se rencontrer les hackers et les communautés indigènes autour du partage de la connaissance.</p></blockquote></br><p>Traduction de l’<a href="http://floksociety.org/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">article original : Michel Bauwens arriba al Ecuador</a>.</p></br><p>FLOK Society souhaite la bienvenue à Michel Bauwens en Equateur. Michel Bauwens, l’un des fondateurs de la Fondation P2P, est arrivé à Quito le 17 septembre pour participer au projet de réinvention fondamentale de l’Equateur. Bauwens dirigera une équipe de recherche qui se propose de déclencher un processus participatif mondial avec une mise en œuvre immédiate en Equateur. Le processus vise à retourner aux racines de l’économie équatorienne, pour déclencher une transition vers une société de la connaissance libre et ouverte.</p></br><p>Au cours du premier semestre de 2014, Michel Bauwens participera à la mise en place d’un réseau mondial de chercheurs sur la transition. La Fondation P2P est un réseau mondial de chercheurs qui documente le passage à des pratiques ouvertes, participatives et basées sur les communs dans tous les domaines de l’activité humaine, et plus particulièrement dans celui de la connaissance et du code ouvert, et le passage à la coopération en matière de conception ouverte, de production ouverte, de science ouverte, de gouvernement ouvert, d’agriculture ouverte et production ouverte qui ont un fort potentiel d’amélioration des processus agricoles et industriels durables.</p></br><p>L’Equateur est le premier pays à s’engager dans la création d’une société basée sur la connaissance ouverte comme biens communs. Afin de réaliser la transition vers un « bien savoir », ou une société de «bonne connaissance» <a href="http://plan2009.senplades.gob.ec/web/en" rel="nofollow">http://plan2009.senplades.gob.ec/web/en</a>, qui est une extension de la stratégie officielle pour une société basée sur le « buen vivir ». L’Institut d’études avancées (IAEN sigle espagnol ) à Quito, Équateur, dirigé par le recteur Carlos Prieto, a lancé un processus stratégique, appelé Project Society FLOK, qui vise à organiser une conférence internationale en Mars 2014 et produire 10 documents stratégiques proposant des politiques de transition vers une société de la bonne connaissance, qui sera présenté aux citoyens équatoriens à travers des processus participatifs intensifs, semblables à ceux qui ont eu lieu lors de la rédaction de la nouvelle Constitution et les plans nationaux ambitieux, qui fixent les orientations de la politique du gouvernement.</p></br><p>Alors que le Buen Vivir vise à remplacer l’accumulation aveugle de la croissance économique par une forme de croissance qui profite directement au bien-être du peuple équatorien. Buen Saber vise à créer des communs de la connaissance ouvert qui faciliteront une telle transition. FLOK signifie « Free Libre and Open Knowledge ». Pour établir ces nouvelles orientations et documents, IAEN s’est mis en lien avec le mouvement international hacker et logiciels libres, mais aussi avec ses extensions à travers les nombreuses initiatives pairs à pairs qui ont pour objectif de constituer un corps de connaissance pour la production physique dans l’agriculture et l’industrie.</p></br><p>La base de connaissances de la Fondation P2P met également l’accent sur la documentation des nouvelles politiques et des cadres juridiques mis en place par les villes ouvertes au partage, telles que Séoul, San Francisco, et Naples, et les régions telles que Bordeaux, Open Commons Region de Linz, en Autriche, au Soudan du Sud, le Cabineto Digital de Rio del Sur, et plus encore. La base de données de 22.000 initiatives sur les communs à travers le monde a été vu près de 25 millions de fois et attire 25.000 chercheurs, activistes, utilisateurs et des lecteurs chaque jour. Michel Bauwens est également l’auteur d’une synthése de l’économie collaborative, l’expert externe pour l’Académie pontificale des sciences sociales, un membre du Forum Hangwang à Chengdu qui étudie la viabilité industrielle, et s’est engagé dans un projet de recherche de l’Université Leuphana sur la démocratie liquide numérique. En tant que membre fondateur et partenaire du Commons Strategies Group, il a co-organisé deux réunions mondiales sur les biens communs, la dernière en mai 2013 à Berlin a été dédiée au domaine émergent de l’Économie basée sur les communs.</p></br><p>En Mars 2013, la Fondation P2P a organisé un « wikisprint hispanique mondiale» , avec l’aide de l’activiste ispano-brésilien Bernardo Gutierrez, au cours de laquelle plus de 500 participants individuels et collectifs, dans plus de 60 villes et 23 pays, ont cartographié les initiatives P2P, de partage et de biens communs dans leur région et les zones d’activités , permettant l’interconnexion d’un réseau de militants et d’universitaires latino-américains.</p></br><p>IAEN estime que la collaboration entre les communautés hacktivistes, la Société FLOK et les réseaux mondiaux et hispaniques actifs dans la construction des biens communs ouverts sera essentielle pour créer une synergie avec les acteurs locaux de la société équatorienne, et aidera à atteindre le but que le pays s’est donné.</p></br><p>Traduction de l’article <a href="http://floksociety.org/en/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">Michel Bauwens arrives in Ecuador</a> par F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>En Catalogne, l<blockquote><p>En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.</p></blockquote></br><figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><pre>Cet article est dérivé de contenus sous <strong>Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA)</strong>. Voir accréditation en pied de page.</pre></br><h2 style="text-align: left;">Introduction aux communs</h2></br><p style="text-align: left;"><strong>Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs.</strong> Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.</p></br><p> </p></br><p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a><br /></br><a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a></p></br><p style="text-align: left;">Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.</p></br><p style="text-align: left;"><strong>Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. </strong>Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et <strong>le coopérativisme</strong>. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).</p></br><p style="text-align: left;"><strong>L’écologie </strong>nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont renouvelés par la culture <strong>libriste</strong>, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).</p></br><p style="text-align: left;">« Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »<br /></br><em>Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.</em></p></br><p style="text-align: left;">Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et <strong>l’économie féministe</strong>, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.</p></br><blockquote></br><p style="text-align: left;">La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.<br /></br><em>Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.</em></p></br></blockquote></br><h2>Faire place aux communs</h2></br><p>Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.</p></br><figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><p>De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.</p></br><p>Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’<strong>un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier</strong> et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).</p></br><h2>Leur donner de la puissance</h2></br><p>Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.</p></br><p>Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le <strong>Modèle de soutenabilité des communs </strong>qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /></p></br><p>Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.</p></br><p>En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.</p></br><p><strong>Pilier communautaire. </strong>Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.</p></br><p><strong>Pilier de mobilisation des ressources.</strong> Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.</p></br><p><strong>Pilier de coproduction.</strong>  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.</p></br><p><strong>Pilier de la co-gouvernance. </strong>Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.</p></br><p><strong>Pilier de partage. </strong>La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.</p></br><pre><strong>Travail dérivé de :</strong> Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr.<strong> </br>Auteurs:</strong> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. </br><strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre></br><p> </p>ng> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. <strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Last 6, 7 and 8<blockquote><p>Last 6, 7 and 8 of November, the Art of commoning, an event the community Art of Hosting Montreal, saw 70 people come together to explore the commons and commoning, and develop a culture from the posture of commoner. The first two days were held in the beautiful local gardens Space for Life (Espace pour la vie) partner of the event. The third day, the participants were divided in different places (Tiers lieux) with commons projects throughout the city of Montreal.</p></br><p>David Bollier who participated with Silke Hefrich, Alain Ambrosi and myself, made a <a href="http://bollier.org/blog/art-commoning"> review of the meeting on his blog </a>. For more information you can look at the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/11/lart-de-len-commun/">full article</a> (in French only)</p></blockquote></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-large wp-image-4035" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027-1024x576.jpg" alt="20141107_162027" width="1024" height="576" /></a></p>g/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027-1024x576.jpg" alt="20141107_162027" width="1024" height="576" /></a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Le 12 octobre, <blockquote><p>Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.</br></p></blockquote></br><figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure></br><p>A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.<br /></br>A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.<br /></br>L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.<br /></br><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a><br /></br>Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.<br /></br>Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.</p></br><p>F. Sultan</p>es leçons ne soient tirées de l’expérience.</p> <p>F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Le 12 octobre, <blockquote><p>Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.</br></p></blockquote></br><figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure></br><p>A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.<br /></br>A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.<br /></br>L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.<br /></br><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a><br /></br>Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.<br /></br>Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.</p></br><p>F. Sultan</p>es leçons ne soient tirées de l’expérience.</p> <p>F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Les 6, 7 et 8 n<blockquote><p>Les 6, 7 et 8 novembre, l’Art de l’en-commun, un événement de la communauté Art of Hosting Montréal, a vu 70 personnes se rencontrer pour explorer les biens communs et le commoning, et développer une culture à partir de la posture de commoner. Les deux premiers jours se sont déroulés dans les magnifiques locaux-jardins de l’Espace pour la Vie partenaire de l’événement. Le troisième jour, les participants se sont répartis dans différents tiers-lieux porteurs de projets de communs à travers la ville de Montréal.</p></blockquote></br><h2>Au croisement de Art of Hosting et du commoning</h2></br><p>Art of Hosting, ou l’<a href="http://www.aohmontreal.org/art-of-hosting-2">Art d’Accueillir des Conversations qui comptent</a> pour faire émerger la capacité d’auto-organisation et la sagesse collective des groupes, part de l’hypothèse que les gens mettent leur énergie et leurs compétences au service de ce qui compte le plus pour eux, au travail comme dans la vie. Cette pratique recouvre un ensemble de processus de conversation puissants, qui invitent les personnes à s’engager et à prendre en charge les défis qu’elles rencontrent. Pour en savoir plus, je vous invite aussi à voir l’<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=reflections-on-art-of-hosting-and-the-commons">interview</a> de Toke Moeller, l’un des fondateurs de ce mouvement, réalisée à Montréal, à l’occasion de Ville en biens communs 2013.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4035" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027-300x168.jpg" alt="20141107_162027" width="300" height="168" /></a> Tout au long de ces trois jours, cette pratique a été mise au service d’une découverte approfondie des biens communs, de la posture du commoner et du commoning. Le premier jour a permis de poser les piliers de ces pratiques à travers des conversations entre les invités et les participants. La première d’entre elle consistait à demander aux invités étrangers, « experts » des communs, de raconter en se placant au centre d’un cercle, les défis qu’ils rencontrent lorsqu’ils doivent parler des biens communs. S’en suivait une ronde au cours de laquelle chaque personne qui le souhaitait pouvait prendre place au centre du cercle pour dialoguer avec l’expert. Une autre conversation visait à partager des piliers du commoning dans un temps de co-apprentissage.</p></br><p>Le lendemain, c’est autour d’une histoire de biens communs que la conversation s’est poursuivie. Chaque personne dans le cercle est<br /></br>invitée à écouter l’histoire avec une grille de lecture particulière afin que le groupe dans son ensemble se donne une capacité de réflexion et d’analyse collective démultipliée. Après ces explorations, les participants sont invités à élaborer un ensemble de questions fortes sur les biens communs et l’en-commun. Toutes ces questions seront collectées sous formes de capsules vidéos grâce à l’installation de <em>Com-fessional</em> proposée par Remix The Commons. Ces questions ouvrent la voie à des suites possibles pour l’Art de l’en-commun.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141109_054124.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4034" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141109_054124-300x168.jpg" alt="20141109_054124" width="300" height="168" /></a> Le troisième jour de rencontre a été consacré à contribuer à des communs vivants ou en projet : 14 initiatives ont été proposées par leurs initiateurs dans différents tiers-lieux de Montréal. Les participants avaient été invités à constituer une « banque de temps » volontairement dédié aux biens communs au moment de leur inscription. Une partie de ce temps à donc été dépensé lors de cette journée. Ce qu’il en reste pourra être mis au service des biens communs dans le futur proche. Avec Alain Ambrosi, nous avons invité les participants à prendre part au projet de « l’école des communs ». Nous avons commencé par partager l’histoire des écoles des communs telle que nous la connaissons. Nous avons présenté la chronologie des événements qui s’y rapportent depuis quelques années, ainsi que la diversité des pratiques qui s’y rattachent : festival, rencontres, ateliers, université d’été, plateforme de documentation des communs et du commoning, exploration et développement d’un vocabulaire des communs. Dans un deuxième temps, nous avons approfondies les visions de l’école des communs dans une conversation ouverte et alimentée par la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/Synth%C3%A8se%20%C3%A9cole%20des%20communs%20Montr%C3%A9al%202013.odt">synthèse du premier cercle d’Aprentissage sur l’école des communs</a> qui s’était déroulé à Montréal en 2013. Enfin, nous avons répondu à la question : « de quoi avons-nous besoin pour faire ensemble l’école des communs ? » Au cours de cet atelier, une vingtaine de personnes se sont engagées et ont proposé de dédier volontairement un quota d’heures à ce projet. Il y aura donc là aussi des suites. La journée s’est terminée par la célébration de notre rencontre des communs et l’art de l’en-commun, une fête conviviale ouverte aux personnes qui n’avaient pas pu rejoindre les trois jours.</p></br><h2>Mais qui fait la vaisselle ?</h2></br><p>Au cours de cette rencontre, le collectif organisateur a constamment cherché à rendre chaque moment vécu de la rencontre cohérent avec la posture du commoner et la culture du partage propre aux biens communs. Il a fait montre d’un souci de prendre en compte les personnes pour ce qu’elle sont, en recherchant pour chacun les meilleures conditions pour qu’il ou elle puisse découvrir, s’exprimer et partager son expérience et sa connaissance.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_190821-e1415896747655.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4044" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_190821-e1415896747655-210x300.jpg" alt="20141107_190821" width="210" height="300" /></a>Cela a été par exemple le cas pour les repas pris ensemble. Pour le premier jour, il a été fait appel à un traiteur bio et végétarien de très grande qualité afin de s’assurer de satisfaire les besoins de chacun. L’accent a été mis sur la convivialité et l’accueil des participants. Ce repas a été un régal et personne n’a pu résister à leur brownies ! Le deuxième jour, les participants ont été invités à préparer ce qui leur ferait plaisir de partager et à apporter de quoi manger pour 2 personnes. Une tablée magnifique, longue de 70 convivesn, a été dressée à l’heure du déjeuner et chacun a pu déguster les mets de son choix. Enfin le troisième jour, le repas (pour la soirée de célébration) a été cuisiné en commun et servi à table dans une agréable ambiance festive.</p></br><p>Le matin du troisième jours, la tâche de faire la vaisselle qui avait été partagée spontanément, a fait l’objet d’une discussion lors d’un atelier sur les « patterns » du commoning animé par Silke Helfrich. Cette tâche – faire la vaisselle – loin d’être anodine, a permis de mettre en exergue les conditions du commoning et d’alimenter une réflexion sur les rôles de chacun dans les processus de partage et la (re)connaissance des enjeux de pouvoir dans le commoning. Finalement, comme nous avions encore l’opportunité d’expérimenter sur ce point, notre réflexion collective a donné lieu à la création d’un jeu autour du partage des tâches de vaisselle de la dernière soirée de la rencontre.</p></br><h2>La récolte</h2></br><p>Ce jeu, tout comme les capsules vidéos du Com-fessional fera partie de la récolte de la rencontre. Tout au long de ces trois jours, le collectif a eu le souci constant de récolter et d’inviter chacun à partager, images, son, textes, notes pour en faire une richesse collective dans laquelle chacun pourra puiser pour la suite.</p></br><p>A la veille de la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/EcoledescommunsParisProgr20141014.pdf">rencontre sur l’école des communs</a> qui se déroule à Paris cette fin de semaine, la capacité à mettre en cohérence des pratiques avec des valeurs portées par les commoners jusque dans les tâches les plus humbles et anodines, celles qui se déroulent précisément dans les communs, l’arrière cour et la cuisine, permet de penser que l’Art de l’en-commun sera une graine féconde et libératrice dans le jardin de la pédagogie des communs.</p></br><p>David Bollier qui y participait avec Silke Hefrich, Alain Ambrosi et moi même, a fait une <a href="http://bollier.org/blog/art-commoning">recension de cette rencontre sur son blog</a>.</p></br><p><em>Merci à tous pour cette belle rencontre.</em></p>/p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Pour aider à re<blockquote><p>Pour aider à reconquérir, protéger et créer les communs dans nos quartiers et dans nos villes, nous proposons de créer un Atlas interactif des chartes des communs urbains. Le processus collaboratif de création permettra de développer, sur un mode interculturel et inter-disciplinaire, la production et le partage de connaissances sur les outils juridiques qui permettent de faire vivre les communs dans nos villes. Au cours d’ateliers et autres animations culturelles, nous explorerons avec les commoners/habitants les chartes des communs qui existent et leurs applications et nous contribuerons à la création de nouvelles. Une fois constitué, l’Atlas sera une plateforme de rencontre et d’interaction qui invitera les commoners à créer ou récupérer leurs communs urbains.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4247" aria-describedby="caption-attachment-4247" style="width: 826px" class="wp-caption aligncenter"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4247" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg" alt="Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)" width="826" height="59" /></a><figcaption id="caption-attachment-4247" class="wp-caption-text">Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)</figcaption></figure></br><h2>S’inspirer et créer des chartes des communs urbains</h2></br><p>Les chartes des communs urbains sont des règles d’auto-gouvernance dont se dote une communauté de personnes pour faire vivre leurs communs dans leur quartier, leur ville, leur région. Elles peuvent devenir des instruments juridiques qui formalisent la reconnaissance des droits et la souveraineté des individus et de la communauté sur leurs richesses communes. Elles sont aussi un instrument pour organiser le commoning en vue de conserver, de partager et de transmettre les biens communs. Elles s’accompagnent d’une multitude d’activités, de récits, créations, illustrations, célébrations, fêtes, études, qui sont le coeur de la culture des communs et que nous voulons faire vivre et transmettre de génération en génération.</p></br><p>Nous voulons utiliser ce vecteur pour nous inspirer mutuellement et nourrir l’imaginaire autant que les pratiques des communs dans les villes à travers le monde.</p></br><p>La documentation vivante et collective, décentralisée et autogérée de l’expérience de chaque charte des communs, est une manière de faire culture commune. Notre proposition consiste à élaborer et rendre disponibles aux commoners des formats de documentation propices au partage de l’expérience des chartes des communs.</p></br><p>Nous envisageons d’organiser des camps, des résidences culturelles et de réaliser collectivement un Atlas des chartes des communs urbains sous forme d’une cartographie interactive en web sémantique.</p></br><p>Cette démarche est exploratoire, pragmatique, pédagogique, et politique. Elle est à la fois interdisciplinaire et Interculturelle. Elle permet de formaliser son expérience, de la relier avec les membres de sa communauté et de la partager avec ceux des autres communautés. Elle permet aussi de partager les outils juridiques élaborés au fil du temps et l’expérience accumulée à travers le monde (avec l’assistance de juristes et de designers urbains). Elle vise à faire connaître et reconnaître ce processus comme l’un des principaux leviers de la démocratie et d’une vie harmonieuse en société dans la ville.</p></br><h2>Apprendre de l’expérience historique et contemporaine des chartes</h2></br><p>Nos activités de documentation et d’animation sur les communs à remixthecommons nous ont fait découvrir la variété et la richesse des initiatives et propositions citoyennes en milieux urbain et territoriaux sur divers continents. Dans le processus de constitution d’un commun, les voisins et citoyens passent toujours par l’ importante et nécessaire étape de se doter de règles d’auto-gouvernance et de les formaliser. Des pratiques innovantes en la matière apparaissent entre voisins au niveau des quartiers comme à Dakar ou au niveau de villes entière comme à Bologne ou Djakarta pour ne citer que celles-là.</p></br><p>Les pratiques, pour nous les plus exemplaires, sont celles où les initiatives des citoyens ont su mobiliser des compétences et expertises diverses issues de différents secteurs d’activités (coopérativistes, activistes, architectes, juristes, designers urbains, informaticiens, etc) pour faire des propositions à la fois innovantes et pragmatiques qui invitent, encouragent, assurent et encadrent la participation active des citoyens dans la récupération, la construction et la gestion des communs urbains.</p></br><p>En Europe les exemples italiens de ABC de Milan et des Chartes des communs municipaux, maintenant adoptés dans plusieurs villes sont inspirants. D’autres initiatives émergent en Angleterre, en Espagne et ailleurs. Elles ne demandent qu’à être partagées, remixées et adaptées à un autre contexte socio-culturel et politique.</p></br><p>Cette floraison de chartes est un incitatif pour les apprentis commoners à partager avec leurs pairs et coproduire des connaissances et propositions dans leur localité.</p></br><p>La montée en puissance au niveau européen des réseaux d’activistes des communs garantit des échanges et une cross fertilisation interculturelle. En témoignent les récents séminaires franco-italiens sur le sujet.</p></br><p>Nous pensons finalement que cette mobilisation collective autour des chartes urbaines est une belle manière de célébrer le huit-centième anniversaire de la Magna Carta (1215)  qui a marqué l’histoire des communs.</p></br><h2>Une invitation à l’échange</h2></br><p>Nous souhaitons mettre en place un prototype numérique de l’Atlas des chartes des communs urbains. Il sera co-créé lors d’un premier atelier et amélioré de manière itérative. Ateliers en présentiel et en ligne vont stimuler la documentation de chartes existantes et la création de nouvelles, adaptées à leurs contextes et à aux droits locaux. Ces actions feront se croiser disciplines scientifiques et savoir-faire populaire. Et nous prendrons soin de disposer diversifier les procédés de travail pour être accessibles à tous, d’assurer le partage des données, comme celui de la conception des usages et des services inspirés par l’Atlas.</p></br><p>Nous sommes heureux d’inviter à participer tous les militants et les chercheurs motivés par les communes, en particulier ceux partie-prenante du réseau de francophone pour les communs, les organisations telles que Commons Josephat (Bruxelles), Marx Dormoy Labs (Paris) les Journées des Alternatives Urbaines (Lausanne ), ou la maison des communs (Montpellier), le LARTES à Dakar, … etc, ainsi que les collectifs européens comme Comuns Urban Activists à Barcelone, P2p plazas à Madrid, … etc.</p></br><p>Cette initiative nous conduira aussi à collaborer avec les militants des Droits à la Ville, comme en France, la coordination « Pas sans nous! ou le Collectif pour la Transition sur la Citoyenneté, et l’Alliance Internationale des Habitants.</p></br><p>Certaines municipalités et gouvernements locaux s’engagent déjà à soutenir les communs et ont leur propre charte. Ce sont autant d’espaces qui permettent d’expérimenter notre approche. Le Festival des communs à Chieri, en Italie (Juillet 2015) pourrait être une première occasion.</p></br><h2>L’apport de Remix the commons</h2></br><p>Remix the commons jouera son rôle d’incubateur de projet et partagera son expérience, tant en matière de cartographie interactive interculturelle et multilingue du <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">projet de définition des communs</a>, que d’animation des processus de co-création (voir ‘<a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning’)</a>. et la connaissance des réseaux européen et notamment en France, Espagne, Italie et Allemagne.  L’un des premiers rendez-vous que nous pouvons nous donner sera le Festival francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).</p>al francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Pour que l’appr<blockquote><p>Pour que l’appropriation sociale des biens communs soit émancipatrice, elle doit être ancrée dans un contexte géographico-socio-historique, partir des pratiques, traditions et réflexions locales passées ou contemporaines, tout en tenant compte des apports extérieurs et en étant ouverte à l’hybridation.</p></blockquote></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs">Itinéraires en biens communs</a> est un outil interactif qui vise à permettre aux participants du projet remix biens communs de contribuer de manière créative à la définition et l’appropriation des concepts et des pratiques des Communs.</p></br><h2>Définition</h2></br><p>On parle de « bien commun » chaque fois qu’une communauté de personnes est unie par le même désir de prendre en charge une ressource dont elle hérite ou qu’elle crée et qu’elle s’auto-organise de manière démocratique, conviviale et responsable pour en assurer l’accès , l’usage et la pérennité dans l’intérêt général et le souci du ‘bien vivre’ ensemble et du bien vivre des générations à venir.</p></br><p>Cette définition est le fruit d’un remix de lectures, conférences, conversations et réflexions faites sur le sujet en partant d’une expérience personnelle, d’un contexte socio-culturel et finalement, d’un désir de communiquer et de contribuer à la culture en mouvement des biens communs.</p></br><p>A partir de cette définition, chacun peut suivre son chemin au long d’un texte, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs#Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l.C3.A8vres">Les communs sont sur toutes les lèvres</a>« , dont chaque étape, sous la forme d’un hyperlien renvoie à des ressources directement utilisables par les participants. Itinéraire en biens communs est un lieu de d’échange dans lequel les participants peuvent enrichir la définition des Communs.</p></br><h2>Tracés</h2></br><p>Itinéraire en biens communs est une invitation à l’initiation par l’exploration de cette définition sous différents angles thématiques en fonction du contexte ou des rencontres interculturelles de co-création. On propose de faire l’inventaire et une typologie des différentes formes de biens communs matériels et immatériels. Les ressources, identifiées par une icône, se situent sur plusieurs niveaux allant de l’usage le plus simple (ou du plus accessible) au plus compliqué. Le texte est une ressource en même temps qu’un terrain de jeu.</p></br><p>On constate alors que ces biens communs réfèrent à un système de valeurs qui correspond à une même lecture critique de la réalité et à des pratiques sociétales (sociales, économiques, culturelles) qui sont attestées dans l’histoire ancienne autant que de nos jours.</p></br><h2>Futur développement</h2></br><p>Traduit en trois langues, le texte « Les communs sont sur toutes les lèvres » sera proposé comme trame pour une démarche de co-création collaborative d’oeuvres multimédia dans les réseaux des radios communautaires.</p></br><h2>Collaborateurs/trices</h2></br><p>Alain Ambrosi, auteur du texte et de la définition, et l’équipe de Communautique.</p></br><h2>Financement</h2></br><p>Itinéraire en biens communs est un projet basé sur la contribution volontaire.</p></br><h2>Rôle de Remix Biens Communs</h2></br><p>Itinéraire en biens communs s’inspire de Remix Biens Communs, et mobilise les outils de communication de la plateforme.</p></br><p><a title="Par Tesseract2 (Travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons" href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AEarthRender.png"><img decoding="async" alt="EarthRender" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/EarthRender.png/400px-EarthRender.png" width="400" /></a></p>rthRender" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/EarthRender.png/400px-EarthRender.png" width="400" /></a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Pour que l’appr<blockquote><p>Pour que l’appropriation sociale des biens communs soit émancipatrice, elle doit être ancrée dans un contexte géographico-socio-historique, partir des pratiques, traditions et réflexions locales passées ou contemporaines, tout en tenant compte des apports extérieurs et en étant ouverte à l’hybridation.</p></blockquote></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs">Itinéraires en biens communs</a> est un outil interactif qui vise à permettre aux participants du projet remix biens communs de contribuer de manière créative à la définition et l’appropriation des concepts et des pratiques des Communs.</p></br><h2>Définition</h2></br><p>On parle de « bien commun » chaque fois qu’une communauté de personnes est unie par le même désir de prendre en charge une ressource dont elle hérite ou qu’elle crée et qu’elle s’auto-organise de manière démocratique, conviviale et responsable pour en assurer l’accès , l’usage et la pérennité dans l’intérêt général et le souci du ‘bien vivre’ ensemble et du bien vivre des générations à venir.</p></br><p>Cette définition est le fruit d’un remix de lectures, conférences, conversations et réflexions faites sur le sujet en partant d’une expérience personnelle, d’un contexte socio-culturel et finalement, d’un désir de communiquer et de contribuer à la culture en mouvement des biens communs.</p></br><p>A partir de cette définition, chacun peut suivre son chemin au long d’un texte, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs#Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l.C3.A8vres">Les communs sont sur toutes les lèvres</a>« , dont chaque étape, sous la forme d’un hyperlien renvoie à des ressources directement utilisables par les participants. Itinéraire en biens communs est un lieu de d’échange dans lequel les participants peuvent enrichir la définition des Communs.</p></br><h2>Tracés</h2></br><p>Itinéraire en biens communs est une invitation à l’initiation par l’exploration de cette définition sous différents angles thématiques en fonction du contexte ou des rencontres interculturelles de co-création. On propose de faire l’inventaire et une typologie des différentes formes de biens communs matériels et immatériels. Les ressources, identifiées par une icône, se situent sur plusieurs niveaux allant de l’usage le plus simple (ou du plus accessible) au plus compliqué. Le texte est une ressource en même temps qu’un terrain de jeu.</p></br><p>On constate alors que ces biens communs réfèrent à un système de valeurs qui correspond à une même lecture critique de la réalité et à des pratiques sociétales (sociales, économiques, culturelles) qui sont attestées dans l’histoire ancienne autant que de nos jours.</p></br><h2>Futur développement</h2></br><p>Traduit en trois langues, le texte « Les communs sont sur toutes les lèvres » sera proposé comme trame pour une démarche de co-création collaborative d’oeuvres multimédia dans les réseaux des radios communautaires.</p></br><h2>Collaborateurs/trices</h2></br><p>Alain Ambrosi, auteur du texte et de la définition, et l’équipe de Communautique.</p></br><h2>Financement</h2></br><p>Itinéraire en biens communs est un projet basé sur la contribution volontaire.</p></br><h2>Rôle de Remix Biens Communs</h2></br><p>Itinéraire en biens communs s’inspire de Remix Biens Communs, et mobilise les outils de communication de la plateforme.</p></br><p><a title="Par Tesseract2 (Travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons" href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AEarthRender.png"><img decoding="async" alt="EarthRender" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/EarthRender.png/400px-EarthRender.png" width="400" /></a></p>rthRender" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/EarthRender.png/400px-EarthRender.png" width="400" /></a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Préserver et en<blockquote><p>Préserver et enrichir le vocabulaire des biens communs est un double enjeu pour le mouvement des communs. En élaborant des définitions, les acteurs des biens communs proposent une grille de lecture du réel basée sur le paradigme des biens communs. En outre cette démarche contribue aussi à lutter contre les phénomènes de « commons washing » qui émergent aujourd’hui. Le vocabulaire des communs est un bien commun.</p></blockquote></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/08/nuage-de-mots.png"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-2706" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/08/nuage-de-mots.png" alt="Nuage de mots Les biens communs sont sur toutes les lèvres" width="600" height="296" /></a></p></br><p>Ce constat est à l’origine de l’<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Glossaire_des_biens_communs">idée</a> de rassembler des termes assez largement utilisés par le milieu qui s’identifie à la défense des biens communs, dans un processus de définition dynamique et participatif.</p></br><p>Un tel processus devra certainement s’attacher à croiser des définitions émanent de points de vues différents, différents acteurs, différents domaines d’action ou disciplines, différents registres de définition, … et permettre leur mise en regard, leur commentaire afin que cela s’offre comme une possibilité d’appropriation dynamique du paradigme des communs. Les ressources documentaires en rapport avec chacun de ces termes, qu’ils soient bribes de conversations numériques ou bien réflexions approfondies ou créations originales, permettent d’explorer de manière plus ou moins approfondie en mettant aussi en évidence les variations au sein du réseau des acteurs des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs comme rassemblement d’un corpus de termes a des .</p></br><p>Cette démarche croise les initiatives du groupe d’étudiants qui avec <a href="http://www.sylvia-fredriksson.net">Sylvia Fredriksson</a>, Enseignante et designer, ont réalisé le <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/ www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Une <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/#contexte">première collaboration</a> s’échafaude autour des forums ouverts de <a href="http://villes.bienscommuns.org/">Ville en biens communs en octobre 2013</a>. Il s’agit de travailler sur les mots et les variations d’usage pour, selon Hélène Casado et Maxime Antremont, produire « un nouveau référentiel subtil, multiple et instantané. » et « permettre à un flux de médias de traduire un flux de pensées et de capter l’essence de la notion de biens communs aujourd’hui. »</p></br><p>Sylvia Fredriksson propose déjà quelques exemples intéressants de collages sonores de définitions avec <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-defintions/">« Biens communs. 10 définitions »</a> réalisé à partir de sa <a href="soundcloud.com/sylviafredriksson">collection</a>. Cette démarche nous ramène aussi à l’origine de Remix The Commons et à la série Define the commons <a href="http://https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">I</a>, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-ii">II</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-iii">III</a> réalisée à Berlin en 2010 à partir des interviews des participants à la<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.</p></br><p>Cette démarche revisite des initiatives plus classiques</p>a<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.</p> <p>Cette démarche revisite des initiatives plus classiques</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Préserver et en<blockquote><p>Préserver et enrichir le vocabulaire des biens communs est un double enjeu pour le mouvement des communs. En élaborant des définitions, les acteurs des biens communs proposent une grille de lecture du réel basée sur le paradigme des biens communs. En outre cette démarche contribue aussi à lutter contre les phénomènes de « commons washing » qui émergent aujourd’hui. Le vocabulaire des communs est un bien commun.</p></blockquote></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/08/nuage-de-mots.png"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-2706" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/08/nuage-de-mots.png" alt="Nuage de mots Les biens communs sont sur toutes les lèvres" width="600" height="296" /></a></p></br><p>Ce constat est à l’origine de l’<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Glossaire_des_biens_communs">idée</a> de rassembler des termes assez largement utilisés par le milieu qui s’identifie à la défense des biens communs, dans un processus de définition dynamique et participatif.</p></br><p>Un tel processus devra certainement s’attacher à croiser des définitions émanent de points de vues différents, différents acteurs, différents domaines d’action ou disciplines, différents registres de définition, … et permettre leur mise en regard, leur commentaire afin que cela s’offre comme une possibilité d’appropriation dynamique du paradigme des communs. Les ressources documentaires en rapport avec chacun de ces termes, qu’ils soient bribes de conversations numériques ou bien réflexions approfondies ou créations originales, permettent d’explorer de manière plus ou moins approfondie en mettant aussi en évidence les variations au sein du réseau des acteurs des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs comme rassemblement d’un corpus de termes a des .</p></br><p>Cette démarche croise les initiatives du groupe d’étudiants qui avec <a href="http://www.sylvia-fredriksson.net">Sylvia Fredriksson</a>, Enseignante et designer, ont réalisé le <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/ www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Une <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/#contexte">première collaboration</a> s’échafaude autour des forums ouverts de <a href="http://villes.bienscommuns.org/">Ville en biens communs en octobre 2013</a>. Il s’agit de travailler sur les mots et les variations d’usage pour, selon Hélène Casado et Maxime Antremont, produire « un nouveau référentiel subtil, multiple et instantané. » et « permettre à un flux de médias de traduire un flux de pensées et de capter l’essence de la notion de biens communs aujourd’hui. »</p></br><p>Sylvia Fredriksson propose déjà quelques exemples intéressants de collages sonores de définitions avec <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-defintions/">« Biens communs. 10 définitions »</a> réalisé à partir de sa <a href="soundcloud.com/sylviafredriksson">collection</a>. Cette démarche nous ramène aussi à l’origine de Remix The Commons et à la série Define the commons <a href="http://https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">I</a>, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-ii">II</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-iii">III</a> réalisée à Berlin en 2010 à partir des interviews des participants à la<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.</p></br><p>Cette démarche revisite des initiatives plus classiques</p>a<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.</p> <p>Cette démarche revisite des initiatives plus classiques</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Quelques expéri<blockquote><p>Quelques expériences de cartographie des communs, à partir des définitions et des descriptions brèves d’actions ou d’initiatives de commoning, avec une instance de Chimère installée par Frédéric Léon à Brest. Chimère permet de placer sur des cartes des « points d’intérêts » (définis par leur coordonnées géographiques) du texte + des documents multimédia (video, audio, images). Les points d’intérêts peuvent être classés dans des catégories organisées par familles. Les cartes par zones sont des sélections de territoires géographiques et de catégories.</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" src="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple" width="900" height="550" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>La première idée, en commençant cette expérience, était de situer sur une carte la centaine de définition des biens communs réalisées depuis Berlin 2010 et de regarder comment utiliser ce support comme un moyen d’expression collectif sur la notion de biens communs. Pour le test, une quinzaine de définitions sont placées sur la carte. L’intégration de l’ensemble de la centaine de définitions disponibles donnera une carte plus fournie. Elles sont consultables par langues. Le tri par tag n’existe pas. Sa mise en place est la prochaine étape à mettre en oeuvre. Il permettra de rendre plus visible les «enjeux» mis en évidence via le site Remix The Commons. L’intégration de cette carte dans le site de remix se fait par widget dans un article de blog ou une page. A terme, la carte pourrait être alimentée par mashup de services multimédia.</p></br><p>Deuxième expérience : le placement sur une <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">carte de documents descriptifs des pratiques de commoning</a> par catégories « types de communs » (uniquement avec les catégories parents de la classification de Charlotte Hess utilisée sur le site de Remix The Commons). Les cartes peuvent être réalisées par espaces géographiques. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Ici </a>une carte de quelques points situés au Quebec.</p></br><p>Chimère permet librement l’ajout de nouveaux points d’intérêt par les utilisateurs via un <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">formulaire</a> assez simple. Ce formulaire est configuré pour proposer aux utilisateurs de classer les points d’intérêts selon les catégories de la carte à laquelle on propose un nouveau point.</p></br><p>A ce stade, il serait utile de compléter Chimère avec les éléments tels qu’un dispositif de tags des points d’intérêts, la synchronisation des fiches sur les cartes, la synchronisation des points d’intérêts dans le catalogue de Remix.</p></br><p>Mais pour aller plus loin, il faudrait travailler sur les approches de cartographie des communs. Le recensement de ressources est le premier degré d’une cartographie des communs. Il faudrait imaginer de cartographier les éléments constitutifs des communs tels que les modes d’administration des ressources ou de répartition de droits de propriété, les systèmes de valeurs attachées aux pratiques de commoning et certainement d’autres choses encore.</p></br><p>Frédéric Sultan</p></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>or-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Quelques expéri<blockquote><p>Quelques expériences de cartographie des communs, à partir des définitions et des descriptions brèves d’actions ou d’initiatives de commoning, avec une instance de Chimère installée par Frédéric Léon à Brest. Chimère permet de placer sur des cartes des « points d’intérêts » (définis par leur coordonnées géographiques) du texte + des documents multimédia (video, audio, images). Les points d’intérêts peuvent être classés dans des catégories organisées par familles. Les cartes par zones sont des sélections de territoires géographiques et de catégories.</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" src="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple" width="900" height="550" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>La première idée, en commençant cette expérience, était de situer sur une carte la centaine de définition des biens communs réalisées depuis Berlin 2010 et de regarder comment utiliser ce support comme un moyen d’expression collectif sur la notion de biens communs. Pour le test, une quinzaine de définitions sont placées sur la carte. L’intégration de l’ensemble de la centaine de définitions disponibles donnera une carte plus fournie. Elles sont consultables par langues. Le tri par tag n’existe pas. Sa mise en place est la prochaine étape à mettre en oeuvre. Il permettra de rendre plus visible les «enjeux» mis en évidence via le site Remix The Commons. L’intégration de cette carte dans le site de remix se fait par widget dans un article de blog ou une page. A terme, la carte pourrait être alimentée par mashup de services multimédia.</p></br><p>Deuxième expérience : le placement sur une <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">carte de documents descriptifs des pratiques de commoning</a> par catégories « types de communs » (uniquement avec les catégories parents de la classification de Charlotte Hess utilisée sur le site de Remix The Commons). Les cartes peuvent être réalisées par espaces géographiques. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Ici </a>une carte de quelques points situés au Quebec.</p></br><p>Chimère permet librement l’ajout de nouveaux points d’intérêt par les utilisateurs via un <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">formulaire</a> assez simple. Ce formulaire est configuré pour proposer aux utilisateurs de classer les points d’intérêts selon les catégories de la carte à laquelle on propose un nouveau point.</p></br><p>A ce stade, il serait utile de compléter Chimère avec les éléments tels qu’un dispositif de tags des points d’intérêts, la synchronisation des fiches sur les cartes, la synchronisation des points d’intérêts dans le catalogue de Remix.</p></br><p>Mais pour aller plus loin, il faudrait travailler sur les approches de cartographie des communs. Le recensement de ressources est le premier degré d’une cartographie des communs. Il faudrait imaginer de cartographier les éléments constitutifs des communs tels que les modes d’administration des ressources ou de répartition de droits de propriété, les systèmes de valeurs attachées aux pratiques de commoning et certainement d’autres choses encore.</p></br><p>Frédéric Sultan</p></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>or-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Remix Biens Com<blockquote><p>Remix Biens Communs est invité à présenter une sélection de vidéos sur le thème Biens communs de la connaissance à la BNF le 18 novembre prochain !</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture et la BnF, proposent de consacrer leur troisième rendez-vous aux biens communs de la connaissance le 18 novembre 2013 avec la lecture collective du livre collectif <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance</em> et la projection d’entretiens vidéos sélectionnés dans le catalogue interculturel, libre et collaboratif Remix The Commons. Cette journée permettra d’explorer les enjeux de la production collective, du partage et de la diffusion des connaissances en Biens Communs.</p></br><p>Elle se déroule à la Bibliothèque nationale de France, Entrée Ouest, Quai François Mauriac, Paris XIII.</p></br><p>Métro Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>Pour toute précision, n’hésitez pas à contacter Adrien Thoreau ou Alexane à l’Union Peuple et Culture, 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80<br /></br><strong><br /></br>La liste des documents projetés : </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix Biens Com<blockquote><p>Remix Biens Communs est invité à présenter une sélection de vidéos sur le thème Biens communs de la connaissance à la BNF le 18 novembre prochain !</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture et la BnF, proposent de consacrer leur troisième rendez-vous aux biens communs de la connaissance le 18 novembre 2013 avec la lecture collective du livre collectif <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance</em> et la projection d’entretiens vidéos sélectionnés dans le catalogue interculturel, libre et collaboratif Remix The Commons. Cette journée permettra d’explorer les enjeux de la production collective, du partage et de la diffusion des connaissances en Biens Communs.</p></br><p>Elle se déroule à la Bibliothèque nationale de France, Entrée Ouest, Quai François Mauriac, Paris XIII.</p></br><p>Métro Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>Pour toute précision, n’hésitez pas à contacter Adrien Thoreau ou Alexane à l’Union Peuple et Culture, 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80<br /></br><strong><br /></br>La liste des documents projetés : </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Remix the Commo<blockquote><p>Remix the Commons is invited to present a selection of videos on the subject of common property knowledge to the BNF on November 18.</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture and the National Library of France (BNF), will devoting their third workshop to the knowledge commons the 18 of November 2013, with a collective reading of the book <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance </ em> and the show of video interviews selected in our catalog Remix the Commons. It aims at explore the issues of collective production, sharing and dissemination of knowledge as commons .</em></p></br><p>It takes place at the National Library of France , West Entrance , Quai François Mauriac , Paris XIII.</p></br><p>Metro : Quai de la Gare or Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>For further information, please contact Adrien Thoreau or Alexane the Peuple et Culture Union , 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80</p></br><p><strong><br /></br>List document presented: </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>ents-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix the Commo<blockquote><p>Remix the Commons is invited to present a selection of videos on the subject of common property knowledge to the BNF on November 18.</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture and the National Library of France (BNF), will devoting their third workshop to the knowledge commons the 18 of November 2013, with a collective reading of the book <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance </ em> and the show of video interviews selected in our catalog Remix the Commons. It aims at explore the issues of collective production, sharing and dissemination of knowledge as commons .</em></p></br><p>It takes place at the National Library of France , West Entrance , Quai François Mauriac , Paris XIII.</p></br><p>Metro : Quai de la Gare or Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>For further information, please contact Adrien Thoreau or Alexane the Peuple et Culture Union , 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80</p></br><p><strong><br /></br>List document presented: </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>ents-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Se déroulera le<blockquote><p>Se déroulera le 4 octobre 2013, au <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris</p></blockquote></br><p></strong>Rendez-vous aux utilisateurs, aux réalisateurs et aux producteurs de documents multimédias pour croiser nos expériences de partage et de collaboration en matière d’archivage, de production, d’exploitation et de diffusion des documents multimédia.</p></br><p>Cette rencontre vise à aller de l’avant pour :</p></br><ul></br><li>Identifier les ressources pour le partage et le remix de documents multimédia.</li></br><li>Imaginer les outils et les moyens à développer</li></br><li>Identifier et mettre en lien les personnes et les initiatives intéressées par le partage de rushs, d’outils, de savoir-faire pour la production multimédia.</li></br><li>Définir et programmer des expériences à réaliser, concrétiser des outils, rassembler et organiser des ressources pour la production multimédia</li></br></ul></br><p><H2>Partage des rushs en communs</H2><br /></br>La production documentaire offre une source peu exploitée de vidéo, d’images et de documents sonores. Pour chaque oeuvre documentaire produite, de nombreuses heures de rushs sont réalisées et une très grande partie ne sera que rarement utilisés. On peut estimer que pour chaque documentaire produit, plusieurs dizaines d’heures de rushs sont tournés pour 52 minutes de montage.</p></br><p>Or, la mise en commun de rushs pourrait multiplier les formes de collaborations telles les productions géographiquement distribuées, les créations adaptées aux contextes locaux, ou adoptant le point de vue de réalisateurs et d’utilisateurs multiples pour un même sujet ou contenu. De plus, le partage des rushs peut s’accompagner d’autres échanges : outils, savoir-faire, bonnes idées et finalement nouveaux projets de production.</p></br><p>L’idée que ces ressources puissent être partagées et remixées est à la base de projets comme Remix The Commons et SideWays et nous incite à inviter réalisateurs, producteurs et utilisateurs de contenus multimédias à explorer le chantier du partage et du ré-usage dans le champ de la vidéo documentaire.</p></br><p>Les difficultés rencontrées pour partager et utiliser de manière collaborative les contenus sont diverses. On peut en particulier citer les points suivants :</p></br><ul></br><li>le stockage et l’archivage des documents ne sont généralement pas conçus pour permettre facilement l’accès aux rushs. Il est donc difficile pour les uns de savoir ce qui existe et pour les autres de faire savoir ce dont ils disposent. Les supports de stockages, jusqu’à il y a peu de temps ne permettaient pas d’accès à distance à l’information sur les documents et encore moins l’accès aux documents eux-mêmes.</li></br><li>la multiplicité des formats et des types d’encodage d’image et d’audio est un frein au partage et à l’ouverture des contenus. La réalisation d’une oeuvre documentaire exige une certaine uniformité, aussi bien en terme de qualité des sources, qu’en terme de compatibilité technique (format, logiciels et hardware).</li></br><li>les droits d’auteurs associés à chaque document ne sont pas facile à connaître, souvent peu ou mal définis, notamment parce que les rushs n’ont pas vocation à être mis en circulation. Qu’en est-il aussi des droits d’auteurs pour des documents qui n’ont pas encore été publiés par leur auteur ?</li></br><li>la crainte de voir utiliser des documents par d’autres avant même qu’ils aient pu être exploiter par leur auteur peut être aussi un frein au partage.</li></br></ul></br><h2>Quelques suggestions de pistes à explorer ensemble</h2></br><li><strong>Archiver</strong></li></br><p>Du peer to peer à l’archivage massif en commun, quelles infrastructures pour stocker et donner accès aux contenus en toute sécurité et que ce mode de partage soit générateur de collaboration ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Video sharing P2P : http://p2pfoundation.net/Video-Sharing_Network#P2P_for_Video-sharing<br /></br>Archiver la vidéo sur le web : <a href="http://archive.org">http://archive.org</a></p></br><li><strong>– Indéxer, classer etcataloguer</strong></li></br><p>Comment permettre une identification fine des contenus de documents vidéo et audio par nature complexes ? quelles sont les index et les catalogues disponibles et utilisables ? Quels sont ceux que nous pouvons élaborer et ouvrir à la contribution dans une démarche collaborative ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Ligne de temps (IRI) : <a href="http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/">http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/</a><br /></br>Popcorn (Mozilla) : <a href="http://popcornjs.org/">http://popcornjs.org/</a> et<a href=" https://wiki.mozilla.org/"> https://wiki.mozilla.org/</a></p></br><li><strong>– Licence</strong></li></br><p>Quelle(s) licence(s) faciliterai(en)t le partage de rushes et de production, la diffusion et le ré-usage des contenus produits mais pas encore utilisés par leur auteurs ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Peer Production License : <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License</a></p></br><li><strong>– Workflow</strong></li></br><p>Quelles infrastructures pour faciliter le travail collaboratif tout au long du cycle de vie du document ? La transcription, la traduction, le commentaire des documents peuvent être réalisés de manière collaboratives, à distance afin de mettre à disposition des sources enrichies.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Amara : <a href="http://www.amara.org/">http://www.amara.org/</a><br /></br>Participatory Culture Foundation : <a href="http://pculture.org/">http://pculture.org/</a></p></br><li><strong>– HTML5, format et encodage</strong></li></br><p>Quels sont les moyens d’enrichir l’expérience de l’utilisateur de document multimédia ? Passer de la vidéo au multimédia, relier des ressources à nos documents, permettre de suivre la trâce ou bien pouvoir remonter aux sources des documents originaux semblent être parmi les promesses des dernières générations du HTML.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Donald Duck Meets Glenn Beck est un <a href="http://www.rebelliouspixels.com/2010/right-wing-radio-duck-donald-discovers-glenn-beck">remix</a> créé par Jonathan McIntosh qui fait un usage de la balise html5</p></br><li><strong>– Nouvelles écritures(transmédia)</strong></li></br><p>Depuis de nombreuses années, nous explorons de nouvelles manières de raconter et de diffuser des histoires en utilisant les technologies que le web nous apporte. Le terrain d’exploration est encore vaste et le partage / remix des images est sans aucun doute une piste intéressante où il reste encore beaucoup à investiguer.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>L’expérience du documentaire de Laetitia Masson, “The End, etc.”, donne une idée de mixage de vidéo à partir de mots clés (<a href="http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr">http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr</a>/)</p></br><h2>Et après ?</h2></br><p>Lors du Barcamp, nous définirons les prochains rendez-vous qui permettront de poursuivre ce travail et notamment passer de la réflexion à l’action à travers les projets de productions et de hackathons autour du remix vidéo.</p></br><h2>Où ?</h2></br><p>Labo de l’édition<br /></br>2, rue Saint-Médard, 75005 Paris<br /></br>Tél : +33 1 83 64 89 00</p></br><p>Le Labo de l’édition est un incubateur associé à un espace de coworking situé dans le 5e arrondissement à Paris, dédié aux professionnels de l’édition, ayant pour objectifs de soutenir les jeunes structures innovantes et d’accompagner les acteurs du secteur traditionnel dans leur adaptation aux enjeux du numérique.</p></br><p><a href="http://labodeledition.com/">http://labodeledition.com/</a> @labodeledition</p></br><h2>Date et horaire</h2></br><p>Jeudi 4 octobre : 13:45 à 17h30</p></br><h2>Organisateurs/trices</h2></br><p>Benoît Cassegrain Sideways <benoit.cassegrain@web-reporter.net><br /></br>Frédéric Sultan Remix The Commons <fredericsultan@gmail.com><br /></br>Camille Pène Labo de l’édition <camille.pene@labodeledition.com></p></br><h2>Programme</h2></br><p>13:45 à 14:00 Accueil<br /></br>14:00 à 14:15 Bienvenue, présentation des participants et inscription des ateliers et répartition.<br /></br>14:15 à 14:45 Premier set de 3 ateliers<br /></br>14:45 à 14:50 Rendu du premier set d’ateliers<br /></br>15:00 à 15:30 Deuxième set de 3 ateliers<br /></br>15:30 à 15:40 Rendu du deuxième set d’ateliers<br /></br>15:40 à 16:00 Pause<br /></br>16:00 à 16:30 Troisième set de 3 ateliers<br /></br>16:30 à 16:40 Rendu du troisième set d’ateliers<br /></br>16:45 à 17:30 Atelier : Comment allons nous plus loin ?</p></br><h2>Expériences</h2></br><p><strong>Sideways – web-série documentaire participative et collaborative : <a href=" http://side-ways.net">http://side-ways.net </a></strong><br /></br>Nous nous sommes posés cette question de la gestion, de la réutilisation et du partage des rushes au moment de l’élaboration de ce projet de web-série documentaire. Cette série met en avant des initiatives solidaires et innovantes insufflées par des personnes qui ont à coeur de partager leur vision. Une fois nos épisodes montés, une quantité importante de matière reste inutilisée et pourtant, tout aussi riche et pertinente. A nos yeux, il s’agit, quelque part, de gaspillage à la fois par rapport aux contenus mais aussi vis à vis de notre travail.<br /></br>Dans le cas de SideWays, la réutilisation des rushes peut s’effectuer de différentes manières : un remix des épisodes réalisés, une utilisation dans une nouvelle oeuvre ou encore en complément de travaux multimédias sur le web. Il nous a paru essentiel, au vu du sujet que nous traitons, de nous interroger sur cette gestion des images non-exploitées.</p></br><p><strong>Remix The Commons – plateforme de partage de documents sur les biens communs. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></strong><br /></br>Le défi de produire et remixer des documents qui traitent des biens communs, à la fois comme une notion, une idée, un paradigme et comme un vaste ensemble de pratiques sociales et culturelles, nous incite à expérimenter aussi bien dans les domaines techniques, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.<br /></br>Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.</p></br><h2>Pour participer</h2></br><p>S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :</p></br><ul></br>Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net<br /></br>Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com<br /></br>Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com</ul>, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.<br /> Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.</p> <h2>Pour participer</h2> <p>S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :</p> <ul> Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net<br /> Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com<br /> Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com</ul>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Se déroulera le<blockquote><p>Se déroulera le 4 octobre 2013, au <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris</p></blockquote></br><p></strong>Rendez-vous aux utilisateurs, aux réalisateurs et aux producteurs de documents multimédias pour croiser nos expériences de partage et de collaboration en matière d’archivage, de production, d’exploitation et de diffusion des documents multimédia.</p></br><p>Cette rencontre vise à aller de l’avant pour :</p></br><ul></br><li>Identifier les ressources pour le partage et le remix de documents multimédia.</li></br><li>Imaginer les outils et les moyens à développer</li></br><li>Identifier et mettre en lien les personnes et les initiatives intéressées par le partage de rushs, d’outils, de savoir-faire pour la production multimédia.</li></br><li>Définir et programmer des expériences à réaliser, concrétiser des outils, rassembler et organiser des ressources pour la production multimédia</li></br></ul></br><p><H2>Partage des rushs en communs</H2><br /></br>La production documentaire offre une source peu exploitée de vidéo, d’images et de documents sonores. Pour chaque oeuvre documentaire produite, de nombreuses heures de rushs sont réalisées et une très grande partie ne sera que rarement utilisés. On peut estimer que pour chaque documentaire produit, plusieurs dizaines d’heures de rushs sont tournés pour 52 minutes de montage.</p></br><p>Or, la mise en commun de rushs pourrait multiplier les formes de collaborations telles les productions géographiquement distribuées, les créations adaptées aux contextes locaux, ou adoptant le point de vue de réalisateurs et d’utilisateurs multiples pour un même sujet ou contenu. De plus, le partage des rushs peut s’accompagner d’autres échanges : outils, savoir-faire, bonnes idées et finalement nouveaux projets de production.</p></br><p>L’idée que ces ressources puissent être partagées et remixées est à la base de projets comme Remix The Commons et SideWays et nous incite à inviter réalisateurs, producteurs et utilisateurs de contenus multimédias à explorer le chantier du partage et du ré-usage dans le champ de la vidéo documentaire.</p></br><p>Les difficultés rencontrées pour partager et utiliser de manière collaborative les contenus sont diverses. On peut en particulier citer les points suivants :</p></br><ul></br><li>le stockage et l’archivage des documents ne sont généralement pas conçus pour permettre facilement l’accès aux rushs. Il est donc difficile pour les uns de savoir ce qui existe et pour les autres de faire savoir ce dont ils disposent. Les supports de stockages, jusqu’à il y a peu de temps ne permettaient pas d’accès à distance à l’information sur les documents et encore moins l’accès aux documents eux-mêmes.</li></br><li>la multiplicité des formats et des types d’encodage d’image et d’audio est un frein au partage et à l’ouverture des contenus. La réalisation d’une oeuvre documentaire exige une certaine uniformité, aussi bien en terme de qualité des sources, qu’en terme de compatibilité technique (format, logiciels et hardware).</li></br><li>les droits d’auteurs associés à chaque document ne sont pas facile à connaître, souvent peu ou mal définis, notamment parce que les rushs n’ont pas vocation à être mis en circulation. Qu’en est-il aussi des droits d’auteurs pour des documents qui n’ont pas encore été publiés par leur auteur ?</li></br><li>la crainte de voir utiliser des documents par d’autres avant même qu’ils aient pu être exploiter par leur auteur peut être aussi un frein au partage.</li></br></ul></br><h2>Quelques suggestions de pistes à explorer ensemble</h2></br><li><strong>Archiver</strong></li></br><p>Du peer to peer à l’archivage massif en commun, quelles infrastructures pour stocker et donner accès aux contenus en toute sécurité et que ce mode de partage soit générateur de collaboration ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Video sharing P2P : http://p2pfoundation.net/Video-Sharing_Network#P2P_for_Video-sharing<br /></br>Archiver la vidéo sur le web : <a href="http://archive.org">http://archive.org</a></p></br><li><strong>– Indéxer, classer etcataloguer</strong></li></br><p>Comment permettre une identification fine des contenus de documents vidéo et audio par nature complexes ? quelles sont les index et les catalogues disponibles et utilisables ? Quels sont ceux que nous pouvons élaborer et ouvrir à la contribution dans une démarche collaborative ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Ligne de temps (IRI) : <a href="http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/">http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/</a><br /></br>Popcorn (Mozilla) : <a href="http://popcornjs.org/">http://popcornjs.org/</a> et<a href=" https://wiki.mozilla.org/"> https://wiki.mozilla.org/</a></p></br><li><strong>– Licence</strong></li></br><p>Quelle(s) licence(s) faciliterai(en)t le partage de rushes et de production, la diffusion et le ré-usage des contenus produits mais pas encore utilisés par leur auteurs ?<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Peer Production License : <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License</a></p></br><li><strong>– Workflow</strong></li></br><p>Quelles infrastructures pour faciliter le travail collaboratif tout au long du cycle de vie du document ? La transcription, la traduction, le commentaire des documents peuvent être réalisés de manière collaboratives, à distance afin de mettre à disposition des sources enrichies.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Amara : <a href="http://www.amara.org/">http://www.amara.org/</a><br /></br>Participatory Culture Foundation : <a href="http://pculture.org/">http://pculture.org/</a></p></br><li><strong>– HTML5, format et encodage</strong></li></br><p>Quels sont les moyens d’enrichir l’expérience de l’utilisateur de document multimédia ? Passer de la vidéo au multimédia, relier des ressources à nos documents, permettre de suivre la trâce ou bien pouvoir remonter aux sources des documents originaux semblent être parmi les promesses des dernières générations du HTML.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>Donald Duck Meets Glenn Beck est un <a href="http://www.rebelliouspixels.com/2010/right-wing-radio-duck-donald-discovers-glenn-beck">remix</a> créé par Jonathan McIntosh qui fait un usage de la balise html5</p></br><li><strong>– Nouvelles écritures(transmédia)</strong></li></br><p>Depuis de nombreuses années, nous explorons de nouvelles manières de raconter et de diffuser des histoires en utilisant les technologies que le web nous apporte. Le terrain d’exploration est encore vaste et le partage / remix des images est sans aucun doute une piste intéressante où il reste encore beaucoup à investiguer.<br /></br><em>Sources d’inspiration</em><br /></br>L’expérience du documentaire de Laetitia Masson, “The End, etc.”, donne une idée de mixage de vidéo à partir de mots clés (<a href="http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr">http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr</a>/)</p></br><h2>Et après ?</h2></br><p>Lors du Barcamp, nous définirons les prochains rendez-vous qui permettront de poursuivre ce travail et notamment passer de la réflexion à l’action à travers les projets de productions et de hackathons autour du remix vidéo.</p></br><h2>Où ?</h2></br><p>Labo de l’édition<br /></br>2, rue Saint-Médard, 75005 Paris<br /></br>Tél : +33 1 83 64 89 00</p></br><p>Le Labo de l’édition est un incubateur associé à un espace de coworking situé dans le 5e arrondissement à Paris, dédié aux professionnels de l’édition, ayant pour objectifs de soutenir les jeunes structures innovantes et d’accompagner les acteurs du secteur traditionnel dans leur adaptation aux enjeux du numérique.</p></br><p><a href="http://labodeledition.com/">http://labodeledition.com/</a> @labodeledition</p></br><h2>Date et horaire</h2></br><p>Jeudi 4 octobre : 13:45 à 17h30</p></br><h2>Organisateurs/trices</h2></br><p>Benoît Cassegrain Sideways <benoit.cassegrain@web-reporter.net><br /></br>Frédéric Sultan Remix The Commons <fredericsultan@gmail.com><br /></br>Camille Pène Labo de l’édition <camille.pene@labodeledition.com></p></br><h2>Programme</h2></br><p>13:45 à 14:00 Accueil<br /></br>14:00 à 14:15 Bienvenue, présentation des participants et inscription des ateliers et répartition.<br /></br>14:15 à 14:45 Premier set de 3 ateliers<br /></br>14:45 à 14:50 Rendu du premier set d’ateliers<br /></br>15:00 à 15:30 Deuxième set de 3 ateliers<br /></br>15:30 à 15:40 Rendu du deuxième set d’ateliers<br /></br>15:40 à 16:00 Pause<br /></br>16:00 à 16:30 Troisième set de 3 ateliers<br /></br>16:30 à 16:40 Rendu du troisième set d’ateliers<br /></br>16:45 à 17:30 Atelier : Comment allons nous plus loin ?</p></br><h2>Expériences</h2></br><p><strong>Sideways – web-série documentaire participative et collaborative : <a href=" http://side-ways.net">http://side-ways.net </a></strong><br /></br>Nous nous sommes posés cette question de la gestion, de la réutilisation et du partage des rushes au moment de l’élaboration de ce projet de web-série documentaire. Cette série met en avant des initiatives solidaires et innovantes insufflées par des personnes qui ont à coeur de partager leur vision. Une fois nos épisodes montés, une quantité importante de matière reste inutilisée et pourtant, tout aussi riche et pertinente. A nos yeux, il s’agit, quelque part, de gaspillage à la fois par rapport aux contenus mais aussi vis à vis de notre travail.<br /></br>Dans le cas de SideWays, la réutilisation des rushes peut s’effectuer de différentes manières : un remix des épisodes réalisés, une utilisation dans une nouvelle oeuvre ou encore en complément de travaux multimédias sur le web. Il nous a paru essentiel, au vu du sujet que nous traitons, de nous interroger sur cette gestion des images non-exploitées.</p></br><p><strong>Remix The Commons – plateforme de partage de documents sur les biens communs. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></strong><br /></br>Le défi de produire et remixer des documents qui traitent des biens communs, à la fois comme une notion, une idée, un paradigme et comme un vaste ensemble de pratiques sociales et culturelles, nous incite à expérimenter aussi bien dans les domaines techniques, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.<br /></br>Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.</p></br><h2>Pour participer</h2></br><p>S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :</p></br><ul></br>Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net<br /></br>Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com<br /></br>Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com</ul>, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.<br /> Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.</p> <h2>Pour participer</h2> <p>S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :</p> <ul> Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net<br /> Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com<br /> Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com</ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>To help reclaim<blockquote><p>To help reclaiming, protecting and creating commons in our neighborhoods and cities, we offer to co-create an interactive Atlas of the charters of urban commons. The collaborative creation process will develop on an intercultural and interdisciplinary fashion, production and sharing of knowledge on legal tools that make alive the urban commons. Through workshops, camps, and cultural residencies, with the commoners, we will co-produce the Atlas (a mapping tool), that will be a place to meet and to interact for creating or recovering our urban commons.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4247" aria-describedby="caption-attachment-4247" style="width: 644px" class="wp-caption aligncenter"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-4247" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg" alt="Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)" width="644" height="46" /></a><figcaption id="caption-attachment-4247" class="wp-caption-text">Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)</figcaption></figure></br><h1>The charters of the urban commons as inspiration</h1></br><p>Urban commons charters are rules of self-governance established by a community for their commons in their neighbourhood, city, region… They can be transformed into legal instruments that formally recognize the rights and sovereignty of individuals and of the community over their common goods. They are also an instrument for organizing commoning with a view to preserving, sharing and transmitting those common goods. They are accompanied by a multitude of activities, narratives, creations, illustrations, celebrations, and studies that are the heart of the commons culture and that we want to conserve and hand on from generation to generation.</p></br><p>We aim to evolve within this commons culture to generate mutual inspiration and to nourish the imagination as well as the practices of the urban commons around the world.</p></br><p>Documenting commons charters experiences in an iterative, collective, decentralized and self-managed manner is in itself a way of making a common culture. Our proposal is to develop and make available to commoners various modes of documentation adapted to sharing the experiences of commons charters.</p></br><p>We plan to organise camps and cultural residencies and to collectively create an Atlas of urban commons charters through interactive mapping in semantic web.</p></br><p>This process is intended to be exploratory, pragmatic, pedagogical and political; it is as well both interdisciplinary and inter-cultural. It allows commoners to formalise their experience, to link it with that of other members of their community and to share it with other communities. It also allows to share both the legal tools developed over time and the experience accumulated around the world (with input from legal experts and urban designers). It aims to make this process known and recognized as one of the mainsprings of democracy and of the good life in an urban environment.</p></br><h1>Learning from the historical and contemporary experience of the charters of the commons</h1></br><p>The documentation and facilitation activities on the commons in the context of remixthecommons led us to discover the wealth and variety of citizen initiatives and proposals on urban and broader territorial scaleson various continents. In the process of constituting a commons, neighbours and citizens consistently take the key step of creating and formalizing rules of self-governance. Innovative practices in this domain exist at the neighbourhood level (as in Dakar) and on the scale of entire cities (Bologna, Djakarta and others). The experiences that appear to us exemplary are those where citizen initiatives have been able to mobilise a broad range of expertise from various sectors (cooperatives, activists, architects, lawyers, urban designers, informatics, etc) in order to advance proposals that are at one and the same time innovative and pragmatic, that welcome, encourage, ensure and guide active participation by citizens in regenerating, constituting and managing urban commons.</p></br><p>In Europe, the Italian examples of the self-managed cultural spaces, the AquaBeneComune in Milan and various municipal commons charters adopted in several cities are inspiring and hold the potential of being shared, remixed and adapted to other socio-cultural and political contexts.</p></br><p>This blooming of urban charters is a stimulus for commoners apprentices to share and co-produce knowledge and proposals with their pairs.</p></br><p>The consolidation of networks of commons activists on the European level has engendered a dynamic of exchange and intercultural cross-fertilisation. Recent seminars on the subject between France and Italy are an example.</p></br><p>In addition, this collective mobilisation in favour of urban commons charters is a superb way of celebrating le 800th anniversary of the Magna Carta, which profoundly marked the history of the commons.</p></br><h1>An invitation to collaborate</h1></br><p>We wish to implement a digital prototype of the atlas of the charters of urban commons. It will be co-created during a first workshop and improved by an iterative process. Workshops with people and online will stimulate documentation of existing charters and the creation of new adapted to their contexts and to their local rights. These actions will crossed scientific disciplines and popular know-how. And we will take care to have diversified processes of work and to ensure the sharing of data, of the design of uses and of the services inspired by the Atlas.</p></br><p>We are pleased to invite to participate all the activists and researchers motivated by the commons, especially those part of the Francophone network of commoners, and the organizations such as Commons Josephat (Brussels), Marx Dormoy Labs (Paris) Days of Urban Alternatives (Lausanne), or the House of the commons (Montpellier), LARTES in Dakar, …etc, and the European collectives such as Comuns urban activists in Barcelona, P2p plazas in Madrid, …etc.</p></br><p>This initiative will also lead us to collaborate with activists of the Rights to The City, such as in France, the Coordination “Pas sans nous! (Not Without Us!) and the Collective for Citizenship Transition, and the International Alliance of Inhabitants.</p></br><p>Some municipalities and local governments are already committed to support the commons and have their own charter. They offer spaces which allow to experiment our approach. The Festival of the Commons at Chieri in Italy (July 2015) could be the first opportunity.</p></br><h1>The contribution of Remix the commons</h1></br><p>Remix the commons incubates the project. We will share our experience of intercultural and multilingual projects such as <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">Mapping the Definition of the Commons</a>, of co-creation processes (see « <a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning</a>» ) and our knowledge of European networks, including France, Spain, Italy and Germany. One of the first dates that we can give us, will be the Francophone Festival « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (from 5 to 18 October 2015).</p>e « <a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning</a>» ) and our knowledge of European networks, including France, Spain, Italy and Germany. One of the first dates that we can give us, will be the Francophone Festival « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (from 5 to 18 October 2015).</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Un CommonsCamp <blockquote><p>Un CommonsCamp aura lieu à Grenoble (France) du 22 au 26 août, lors de l’<a href="https://ue2018.org/">Université d’été des mouvements sociaux français</a>.</p></blockquote></br><figure style="width: 275px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/thumb/Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg/723px-Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg" alt="CommonsCamp programme" width="275" height="390" /><figcaption class="wp-caption-text">CommonsCamp programme</figcaption></figure></br><p>Rassemblement ouvert et auto-organisé, cet événement est structuré en 3 modules: COMMUNS, MUNICIPALISME et DROITS À LA VILLE et CARTOGRAPHIE et SYNERGY, deux réunions dédiés à la fabrication d’outils numériques pour les commoners. Le CommonsCamp se terminera par un atelier destiné à identifier les suites possibles ou les prochaines étapes.<br /></br>Deux expositions seront organisées lors de l’événement: « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Expo_sur_les_communs">Les communs</a> » et « <a href="https://www.facebook.com/events/1651602484889455/">Les voies de la démocratie</a>« .</p></br><p>Ce CommonsCamp se concentrera sur le partage des connaissances et des compétences pratiques déployées dans le domaine des communs urbains. Il vise à stimuler l’émergence et la réalisation de projets concrets et de collaborations futures entre les commoners.</p></br><p>Pour plus d’informations, jetez un oeil au programme: en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/ryZjgnXZm#">ANGLAIS</a><br /></br>ou bien en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/SyLhb9ff7">FRANÇAIS</a>, à la liste des <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/By5srebX7#">contributeurs / participants</a>.</p></br><p>Toutes les informations (programme, préparation, contributeurs, actions, budget sont accessibles <a href="https://frama.link/commonscamp2018-sommaire">en ligne</a>.</p></br><p>Le CommonsCAmp bénéficie d’une interprétation en FR et EN lors des réunions plénières. Pour les autres activités, les organisateurs et le facilitateur feront en sorte que tout le monde soit en mesure de participer (ex: interprétation en chuchotant).</p></br><p>La documentation (prise de notes, photos, audio / vidéo) sera un effort collectif, chacun étant invité à contribuer à notre récolte collective de connaissances. Un groupe de bénévoles assistera quotidiennement à la récolte et à la publication du contenu sur le Web.</p></br><p>Vous pouvez déjà commencer à contribuer en envoyant des messages à cette liste, en<br /></br>éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p></br><p>Bel été à tous !</p>buer en envoyant des messages à cette liste, en<br /> éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p> <p>Bel été à tous !</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une expérience <blockquote><p>Une expérience d’autogestion d’infrastructure computationnelle pour inscrire la souveraineté numérique dans le cadre de la réflexion sur la transition et passer à l’acte !</p></blockquote></br><p>Avec d’autres personnes et organisations, et en collaboration avec <a href="https://www.koumbit.org/">Koumbit</a>, Remix the commons développe une réponse collective aux besoins d’outils et d’infrastructures numériques. L’idée est d’assurer la pleine souveraineté numérique sur nos travaux, nos échanges et nos données en s’inscrivant dans la vision énoncée dans la Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future.</p></br><p>Après avoir testé avec Koumbit hébergeur indépendant et solidaire de Montréal, notre capacité à mettre en place et gérer certains outils basés sur le libre et les communs sur un serveur partagé, nous avons conçu un dispositif de coopération sur un modèle proche de celui des AMAP, que nous appelons le Konbit numérique, en référence au<a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Konbit"> konbit des paysans haïtiens</a>. Le Konbit numérique est un prototype de « commun computationnel » au service des projets de commoners. Il propose une infrastructure de travail qui permet d’atteindre progressivement des objectifs d’indépendance et de souveraineté pour faire face aux besoins d’usages numériques.</p></br><p>Notre Konbit numérique est constitué par un groupe d’utilisateurs identifiés et un administrateur de serveur, coopérateur de Koumbit. Il repose sur un serveur de 6 To hébergé par Koumbit à Montréal (<a href="https://nuage.en-commun.net">https://nuage.en-commun.net)</a>, dans lequel sont installées les applications dont nous avons besoin, outils basés sur le libre et les communs : partage de fichiers, calendriers, gestion de taches, édition en ligne de documents textes, tableau, courriel, …et surtout ferme de wiki. Cela couvre une large part des usages numériques actuels de nos organisations.</p></br><p>Les utilisateurs prennent part à la gouvernance, et autant que faire se peut à la maintenance. Le travail de l’administrateur du serveur est pris en charge par le collectif à travers un système de crédit temps d’intervention mensuel. Celui-ci inclue en plus du temps dédié à la maintenance du serveur, du temps réservé à des développements techniques futurs qui sera affecté en fonction des besoins du Konbit. L’idée est donc de préfinancer solidairement une infrastructure numérique dédiée au collectif. Cette infrastructure sort d’une logique capitaliste. Elle ne cherche pas à faire plus rentabilité pour extraire un profit, mais à satisfaire les besoins du collectif. Elle permet d’entamer un processus en vue de « degoogliser » nos pratiques numériques.</p></br><p>Chaque personne engagé dans les projets des partenaires, parties prenantes de cette initiative, a accès à cet espace et l’utilise dans le cadre de ses activités en lien avec les communs. Chaque partenaire peut contribuer à faire vivre et à assurer l’évolution du konbit en souscrivant une ou plusieurs parts de soutien solidaire (montant suggéré : 15 € – 20 $CAD par mois, ou selon les budgets et les besoins des projets), et selon le principe qui vise à découpler usage et commerce (principe 3 de la Charte mentionnée ci-dessus). Nous nous sommes fixé comme objectif d’élargir progressivement le premier collectif jusqu’à un équilibre entre besoin/capacité technique et financement/gouvernance. On estime qu’une 20aine de membres serait une taille du collectif intéressante. Puis d’autres Konbits pourraient voir le jour et permettre un fonctionnement de type fédéré.</p></br><p>Le konbit numérique n’est pas une structure ouverte comme peut l’être un chaton (service en ligne ouvert à tous), encore moins un hébergeur alternatif, mais une expérience d’autogestion d’infrastructure computationnelle par ses usagers. Il est encore un peu tôt pour tirer des leçons de cette démarche, mais on peut penser que cette initiative permet aux organisations d’inscrire la souveraineté numérique dans le cadre de leur réflexion sur la transition et de passer à l’acte. Nous espérons que l’accompagnement de tels processus pourrait être un défi qui intéresse les libristes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une rencontre p<blockquote><p>Une rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 au Centre Pompidou à Paris. </p></br><p><strong>Attention changement de salle ! La rencontre se déroule dans la Petite Salle du Centre Pompidou.</strong></p></br><p>Les <a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">inscriptions</a> sont clauses. Il ne reste plus de place disponible pour cette rencontre. </p></br></blockquote></br><p>Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu’il faut créer les conditions de la transition d’un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L’enjeu est d’abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l’automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s’agit également de repenser l’intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles. </p></br><p>Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l’Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l’individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché. </p></br><p>C’est en tout cas l’hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d’une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler. </p></br><p>Quel est le rôle de l’État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l’économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ? Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l’économie et des innovations sociales ? Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs – comme l’économie numérique – et permettre un passage à l’échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> et <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> vous invitent à aborder ces questions avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler au cours d’une rencontre publique qui se déroulera le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 dans la Salle Triangle du Centre Pompidou, à Paris.</p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></br><p>Michel Bauwens est un théoricien de la coopération P2P (de pair à pair), leader de la <a href="http://p2pfoundation.net">P2P Foundation</a>, qu’il a créée en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair ». Il présentera le projet <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Main_Page">FLOK Society</a> qu’il a dirigé en Équateur tout au long du premier semestre 2014. Cette initiative est née de la volonté du gouvernement équatorien d’élaborer un plan de transition global vers une société basée sur le bien vivre (buen vivir), inscrit dans la constitution du pays. Michel Bauwens, avec une équipe internationale de chercheurs et d’activistes, a élaboré des modèles de production et des instruments juridiques, basés sur la collaboration de pair à pair et le partage de la connaissance en biens communs et proposé une matrice et des politiques dont le gouvernement peut s’inspirer pour une application concrète en Équateur.<br /></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignleft"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure>Bernard Stiegler est philosophe, fondateur et président du groupe de réflexion philosophique <a href="http://arsindustrialis.org">Ars industrialis</a> créé en 2005. Il dirige depuis 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du Centre Georges-Pompidou. L’IRI organise chaque année les Entretiens du Nouveau Monde Industriel (ENMI) consacrés à l’exploration des mutations des pratiques culturelles permises par les technologies numériques. Bernard Stiegler inscrit ses travaux dans le champ des digital studies. Pour lui, le numérique qui transforme radicalement notre façon de penser, de parler, de nous représenter le monde, fait apparaître une “organologie des savoirs” pour laquelle il faut définir de nouveaux concepts, théoriser et conceptualiser les pratiques sociales et culturelles et les technologies qui leurs sont associées. L’IRI est aussi engagé dans un projet de coopération avec le ministère de l’enseignement supérieur de l’Équateur qui vise à refonder l’université dans ce pays. </p></br><p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>sité dans ce pays. </p> <p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<blockquote><p>Une session de <blockquote><p>Une session de <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> se déroulera à Rio du 18 to 26 october 2013 coordonnée par <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> en collaboration avec <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> et le soutien de MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons est un projet développé par Pablo de Soto. Cette initiative vise à produire avec les habitants, les activistes dans le territoire, des cartographies vivantes, composées de courtes vidéos documentaires et de vidéoposts. La démarche proposée prend la forme d’un intense atelier de plusieurs jours avec des étudiants en communication et des activistes pour rechercher les communs, les définir et rendre visible sur le territoire en produisant les médias qui constitueront la carte.</p></br><p>Pablo de Soto a initié cette approche autour des biens communs urbains d’<a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istambul</a> et <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/">Athènes</a>, On peut voir en particulier qu’un travail avait été conduit sur <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/">Taksim Square</a>, dont la privatisation a été l’un des points de départ de la contestation en Turquie cette année. La cartographie est un outil stratégique. Mais la recherche des biens communs est un processus de cartographie de l’espace urbains qui doit se comprendre, bien sur « ainsi que le proposent Deleuze et Guattari, et l’ont utilisé de nombreux artistes et activistes durant la dernière décade, comme une <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php">performance</a> qui peut devenir réflexion, travail artistique, ou action de transformation sociale » (Pablo Soto).</p></br><p>Le 20 mars 2013 un wikisprint a été réalisé à Barcelone utilisant les mêmes principes et méthodologie. Sous le titre de « Global P2P », il s’agissait de cartographier les pratiques de Communs et de P2P en Amérique latine et en Europe du sud. Voir en anglais <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/">#GlobalP2P, the wind that shook the net</a>. </p></br><p>Rio, prochaine étape de Mapping the commons, est l’une des villes qui vient de vivre, comme le reste du Brésil, des mobilisations sociales et politiques intenses contre des festivités internationales à venir qui tendent à <a href="http://scinfolex.wordpress.com/?s=olympique">privatiser l’espace public</a>. Beaucoup considèrent que ces mobilisations, leurs revendications et leurs modes d’organisation relèvent du paradigme des Communs. Voir les analyses sur le sujet de Bernardo Guttierez dans <a href="http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">globalp2p el viento que desordeno las redes</a> et d’Alexandre Mendes dans <a href="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade de uma democracia das mobilizacoes e do comum/</a></p></br><p>Pour aller plus loin, lire l’article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop">Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul</a>, Pablo De Soto, Daphne Dragona, Aslıhan Şenel, Demitri Delinikolas, José Pérez de Lama</p>"http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop">Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul</a>, Pablo De Soto, Daphne Dragona, Aslıhan Şenel, Demitri Delinikolas, José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une session de <blockquote><p>Une session de <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> se déroulera à Rio du 18 to 26 october 2013 coordonnée par <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> en collaboration avec <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> et le soutien de MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons est un projet développé par Pablo de Soto. Cette initiative vise à produire avec les habitants, les activistes dans le territoire, des cartographies vivantes, composées de courtes vidéos documentaires et de vidéoposts. La démarche proposée prend la forme d’un intense atelier de plusieurs jours avec des étudiants en communication et des activistes pour rechercher les communs, les définir et rendre visible sur le territoire en produisant les médias qui constitueront la carte.</p></br><p>Pablo de Soto a initié cette approche autour des biens communs urbains d’<a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istambul</a> et <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/">Athènes</a>, On peut voir en particulier qu’un travail avait été conduit sur <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/">Taksim Square</a>, dont la privatisation a été l’un des points de départ de la contestation en Turquie cette année. La cartographie est un outil stratégique. Mais la recherche des biens communs est un processus de cartographie de l’espace urbains qui doit se comprendre, bien sur « ainsi que le proposent Deleuze et Guattari, et l’ont utilisé de nombreux artistes et activistes durant la dernière décade, comme une <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php">performance</a> qui peut devenir réflexion, travail artistique, ou action de transformation sociale » (Pablo Soto).</p></br><p>Le 20 mars 2013 un wikisprint a été réalisé à Barcelone utilisant les mêmes principes et méthodologie. Sous le titre de « Global P2P », il s’agissait de cartographier les pratiques de Communs et de P2P en Amérique latine et en Europe du sud. Voir en anglais <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/">#GlobalP2P, the wind that shook the net</a>. </p></br><p>Rio, prochaine étape de Mapping the commons, est l’une des villes qui vient de vivre, comme le reste du Brésil, des mobilisations sociales et politiques intenses contre des festivités internationales à venir qui tendent à <a href="http://scinfolex.wordpress.com/?s=olympique">privatiser l’espace public</a>. Beaucoup considèrent que ces mobilisations, leurs revendications et leurs modes d’organisation relèvent du paradigme des Communs. Voir les analyses sur le sujet de Bernardo Guttierez dans <a href="http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">globalp2p el viento que desordeno las redes</a> et d’Alexandre Mendes dans <a href="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade de uma democracia das mobilizacoes e do comum/</a></p></br><p>Pour aller plus loin, lire l’article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop">Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul</a>, Pablo De Soto, Daphne Dragona, Aslıhan Şenel, Demitri Delinikolas, José Pérez de Lama</p>"http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop">Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul</a>, Pablo De Soto, Daphne Dragona, Aslıhan Şenel, Demitri Delinikolas, José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>italiano sotto&<blockquote><p>italiano sotto</p></blockquote></br><p><strong>Festival International des communs, Chieri, Italie, Dimanche, 12 juillet, de 12:00 à 18:00.</strong><br /></br>Salle : Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Reconquérir, protéger et créer des communs dans nos quartiers et dans nos villes, les communs urbains, contribue à la réalisation effective et quotidienne de droits fondamentaux et de droits sociaux.</p></br><p>En pratique, ces luttes prennent des formes multiples. Toutes sont confrontées à la nécessité de la création et de l’usage d’instruments juridiques originaux qui permettent d’administrer des ressources partagées en communs en vue de répondre à un besoin spécifique au sein d’une communauté. Chacune de ces créations juridiques est singulière. Elle correspond à un contexte, à une vision, à une culture.</p></br><p>Elle nous renseigne sur l’inventivité et l’imagination créative des commoners et sur la relation qu’ils entretiennent avec l’État à l’échelle locale, nationale ou même international.</p></br><p>La connaissance de ces expériences juridiques permet d’enrichir celles des autres commoners. L’analyse des pratiques qui les ont produites ou inspirées, est un facteur potentiel de développement et de multiplication des communs. Dans le cadre du Festival des communs de Chieri, nous proposons un atelier pour élaborer collaborativement un outil d’analyse des instruments juridiques, des statuts, des chartes et des règlements pour les communs. Cet outil, l’Atlas des chartes des communs urbains, servira à connaître la nature, comprendre le fonctionnement, les effets et les conditions de développement des instruments juridiques favorables aux communs. Ce sera une ressource opérationnelle et critique pour les échanges et les collaborations entre collectifs de commoners engagés dans la revendication de communs urbains, dans des projets de différentes natures, situés dans différents contextes culturels, droits locaux et nationaux.</p></br><p>L’atelier sera organisé en deux temps distincts auxquels il est possible de participer indépendamment :</p></br><p><strong>De 12:00 à 15:00.</strong><br /></br>– le premier atelier permettra de faire l’inventaire et de partager toutes les démarches et les expériences qui valorisent les instruments juridiques des communs urbains, afin de faciliter la coopération entre les militants, les initiatives et les organisations engagées;</p></br><p><strong>De 15:00 à 18:00.</strong><br /></br>– le deuxième temps permettra une mise en pratique de l’analyse d’instruments juridiques, statuts, délibération, règlements et chartes des communs urbains, à partir d’une première grille de lecture qui servira de matrice à l’Atlas des chartes des communs urbains. L’objectif sera de réaliser une première itération de cette grille d’analyse, afin de pouvoir l’améliorer. Il s’agira aussi élaborer un ou plusieurs scénario d’usage de cet outil correspondant à des besoins identifiés.</p></br><p>Les deux ateliers seront animés par : Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p><strong>Inscription recommandées afin de faciliter l’organisation de l’atelier : </strong><a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p></br><blockquote><p>ITALIANO</p></blockquote></br><h2>WORKSHOP: Creazione di un Atlante degli statuti dei Commons Urbani</h2></br><p><strong>Festival Internazionale dei Beni Comuni, Domenica 12 luglio dalle 12:00 alle 18:00.</strong><br /></br>Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Rivendicare, proteggere e creare commons nei nostri quartieri e nelle le nostre città contribuisce all’attuazione effettiva e quotidiana di diritti fondamentali e di diritti sociali.</p></br><p>Nella pratica, le lotte per i beni comuni urbani possono assumere forme eterogenee. Tutte si trovano confrontate, tuttavia, alla necessità di usare o creare regole e strumenti giuridici che permettano di governare risorse condivise per rispondere a esigenze specifiche di un comunità. Tali strumenti hanno caratteri propri. Corrispondono a determinati contesti e visioni e sono espressioni di determinate culture. Forniscono informazioni sull’inventività e l’immaginazione creativa dei commoners e la relazione che questi hanno con lo Stato a livello locale, nazionale, internazionale.</p></br><p>La conoscenza di queste esperienze giuridiche può arricchire gli altri commoners. L’analisi delle pratiche che le hanno prodotte o ispirate è un potenziale fattore di sviluppo e moltiplicazione dei commons. Nel contesto del Festival dei beni comune di Chieri, proponiamo un workshop per elaborare collettivamente uno strumento di analisi di statuti, dichiarazioni e regolamenti che si sono prodotti a partire dai beni comuni. Questo strumento, “Atlante degli statuti dei commons urbani”, servirà a comprenderne la natura, analizzarne il funzionamento e gli effetti e individuare le condizioni e le premesse per lo sviluppo di strumenti giuridici che possano favorire i commons. Sarà una risorsa critica e operativa per gli scambi e la cooperazione tra i collettivi di commoners impegnati nella rivendicazione dei diversi beni comuni urbani situati in diversi contesti culturali e giuridici.</p></br><p>Il workshop sarà organizzato in due momenti diversi ai quali è possibile partecipare in modo indipendente:</p></br><p><strong>Delle 12:00 alle 15:00:</strong><br /></br>– Il primo workshop si propone di individuare e condividere le pratiche e le esperienze ascrivibili alle rivendicazioni di urban commons per facilitare la cooperazione tra attivisti, esperienze e realtà presenti;</p></br><p><strong>Dalle 15:00 alle 18:00:</strong><br /></br>– Il seconda workshop consentirà di sperimentare l’analisi dei diversi strumenti giuridici elaborati: statuti, regolamenti, delibere, linee guida a partire da una prima griglia di lettura che servirà da matrice per L’Atlante degli statuti dei commons urbani.</p></br><p>L’obiettivo è quello di realizzare una prima sperimentazione della griglia d’analisi per correggerla e migliorarla e di proporre uno o più scenari di utilizzo dello strumento corrispondente alle necessità emerse durante l’insieme dei lavori.</p></br><p>Entrambi i laboratori saranno condotti da: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p>Registrazione raccomanda di facilitare lo svolgimento del workshop : <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>/doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p> <p><strong>Contact : </strong><br /> <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /> <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /> <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /> <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<div class="mx_EventTile mx_EventTile_1<div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><div class="mx_EventTile_line"></br><figure id="attachment_6635" aria-describedby="caption-attachment-6635" style="width: 342px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6635 " src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg" alt="La révolution des communs et le droit" width="342" height="222" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-607x395.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-768x499.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-1536x999.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240.jpg 1958w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" /><figcaption id="caption-attachment-6635" class="wp-caption-text">La révolution des communs et le droit</figcaption></figure></br></div></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Étienne Le Roy est l’un des pères de l’anthropologie du droit, dont le creuset a été la connaissance des formes de partage de la terre dans les cultures africaines. </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Dans cet ouvrage il nous propose de mettre ce savoir au service d’une compréhension des communs émergents dans nos sociétés modernes. Déroulant le fil de la juridicité des communs, l’auteur nous amène à distinguer les néo-communs, ceux qui sont produits par la société capitaliste elle-même, pour en comprendre toute la complexité et dégager les implications autant politiques et juridiques que scientifiques, de leur émergence. </span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Ouvrage posthume, La révolution des communs et le droit nous transmet toute l’énergie que son auteur n’a cessé de puiser dans le dialogue interculturel et la conviction que le pluralisme normatif nous apporte des outils pour nous projeter dans la postmodernité.</span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Publié en collaboration par les <a href="https://www.editionscienceetbiencommun.org/la-revolution-des-communs-et-le-droit/" target="_blank" rel="noopener">Éditions Science et Bien Commun</a> </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">et Remix the Commons.</span></span></p></br><div class="mx_MessageActionBar" role="toolbar" aria-label="Actions de message" aria-live="off"></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_replyButton" tabindex="-1" role="button" aria-label="Répondre"></br><div>Pour accéder au <a href="https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/communsdroit/" target="_blank" rel="noopener">livre en version html, cliquez ici</a>.<br /></br>Pour télécharger le <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.5730710" target="_blank" rel="noopener">PDF, cliquez ici</a>.</div></br><div>La version papier est à prix libre avec contribution aux frais de port (5,91€ pour un envoi en France métropolitaine et sur consultation pour l’Europe et le reste du monde). Rendez vous sur <a href="https://opencollective.com/la-revolution-des-communs#category-ABOUT">Open Collective</a>.</div></br></div></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_optionsButton" tabindex="-1" role="button" aria-haspopup="true" aria-expanded="false" aria-label="Options"></br><div></div></br></div></br></div></br></div></br><div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /></br></span></span></p></br></div>="true"> <p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /> </span></span></p> </div>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6619" aria-descr<figure id="attachment_6619" aria-describedby="caption-attachment-6619" style="width: 512px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6619" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris.jpg" alt="<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons" width="512" height="384" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris.jpg 512w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris-342x257.jpg 342w" sizes="(max-width: 512px) 100vw, 512px" /><figcaption id="caption-attachment-6619" class="wp-caption-text"><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons</figcaption></figure></br><p>Adopté par l’Assemblée nationale, le projet de loi confortant le respect des principes de la République a fait l’objet de deux saisines du Conseil Constitutionnel. L’une sur l’article 49 de la loi, relatif à l’enseignement en famille par les députés des groupes LR, UDI et Libertés et Territoires (<a href="https://www.deputes-les-republicains.fr/images/documents/Saisine-CC-PJL-respect-principes-de-la-Republique-et-lutte-contre-le-separatisme.pdf">lien</a>) et l’autre sur les articles 4, 6, 7, 8, 14 bis AA et 18 par 71 députés des groupes Gauche démocrate et républicaine, La France insoumise et Socialistes et apparentés (<a href="https://lafranceinsoumise.fr/2021/07/23/loi-separatisme-la-france-insoumise-participe-au-recours-collectif-devant-le-conseil-constitutionnel/">lien</a>). Le Conseil Constitutionnel prévoit de rendre sa décision le 13 août (<a href="https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir">https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir</a>).</p></br><p><strong>Remix est co-signataire de la contribution extérieure associative demandant la censure de plusieurs articles du projet de loi envoyée le lundi 26 juillet au Conseil Constitutionnel. </strong><strong>Vous retrouverez l’intégralité de la contribution extérieure sur le site de L.A. Coalition pour les libertés associatives en cliquant ici</strong> : <a href="https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a></p>.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<h2>Background</h2> <p>I<h2>Background</h2></br><p>In fall 2012 , I was invited to accompany a group of thirteen teenagers in an intercultural and humanitarian experience as a documentary filmmaker. Organized by the Department of animation to the spiritual life and community involvement of Collège Sainte-Anne de Lachine, stay took place in Benin (from 4 to 22 January 2013) with the Society of African Missions. My mandate : make a film about the Benin experience. Being at that time in Communautique, humanitarian trip was an opportunity to build relationships with my workplace. So I proposed the creation of video clips on the commons in Benin.</p></br><p>To prepare for the experience abroad , there were two training camps. I prepared video workshops for imparting technical knowledge to experiment with youth and to script the vision of the video project. In the second camp, the notion of the common good has been addressed in parallel with the presentation Remix the Commons. I invited the young people to choose three themes that challenged them . They identified water , education and culture. These later became the subjects of discussions and observations to document our trip .</p></br><p>Stephanie L. Berube</p></br><p>documentary filmmaker</p></br><p> </p></br><h2>Final Draft : Benin Commons</h2></br><p>The project resulted in a series of five video clips , made from material collected , which opens opportunities remix .</p></br><h3>Chapter intangible culture</h3></br><p>History of spiritual practices , the common good is also reflected in the way people come together to support the intangible culture of their nation and of our humanity.</p></br><h3>The home</h3></br><p>What is the role of history in our understanding of democracy , human rights and ultimately the common good? How the past can explain the realities of today and make us think about the future ? In this video, the history of slavery in parallel (and in opposition ) with the notion of « home » in order to improve our understanding of the freedom of African countries and Africans. Where the home he starts ?</p></br><p style="padding-left: 30px;"><em>« The home is a birthright that nobody has the right to rape because it is the source of love , happiness , freedom of action , freedom of expression. I think the home begins in the home. [ … ] It refers to the court, the environment, locally, nationally organized . « ( Intervention introduction :  » How far are you from home breakfast joint in Kédougou « directed by Anne- Julie Rollet and Kër Thiossane in collaboration with The Companyia ? )</em></p></br><h3>The invisible world</h3></br><p>Shot during the International Day of Voodoo in Benin, this video presents a discussion with young people about their perception and understanding of the religious holiday. The ethnographic nature of this video shows the diversity and complexity of the opportunity to reflect on the intercultural approach in terms of public goods and metaphysics through questions such as: Where do your ideas come from the world ? How are they reflected in your actions , your integrity and , therefore, your approach to the common good ?</p></br><p> </p></br><h2>Future development</h2></br><p>Currently , this personal project is completed. Nevertheless, it has the potential for development and reuse to address common property in Africa or intercultural perspective of the commons .</p></br><p>The material can be used for remixes .</p></br><p>The caps on the water could be used in video projects on water according to different countries . For example, do a remix of  » Sô- AVA et ses heaurizons  » of Benin Commons and « Ô Saint-Laurent : une histoire de culture et d’appartenance » Communautique .</p></br><p>The chapter on education offers interesting material to cross in a global consideration of the diversity of projects and realities of education.</p></br><p>The two videos in the  » culture » deserve to be improved with new equipment to better frame the discussion ( what is a common good intangible cultural ? ) And thus clarified. Also, a remix can put parralèle new audiovisual materials that illustrate other examples.</p></br><p>The videos will be subtitled in French for web accessibility for deaf people , but could also be translated into English.</p></br><p> </p></br><h2>Collaborators</h2></br><p>And editing: Stephanie L. Bérubé .</p></br><p>Camera: collective shots ( thirteen youth group *) , under the direction of Stephanie L. Bérubé .</p></br><p>* Anne -Julie, Amélie , Ariane , Cassandra , Cedric , Charlotte, Daphne , Elaine , Matthew, Marika , Nathaniel , Roxanne and Zoe.</p></br><p>Accompanying Martin Chevalier François Gnonhoussou</p></br><p> </p></br><h2>Funding</h2></br><p>Production Communautique , with the support of the Department of animation to the spiritual life and community involvement ( SAVEC ) of the Collège Sainte-Anne de Lachine.</p></br><p> </p></br><h2>Contribution to the project ( Remix Benin Commons )</h2></br><p>The existence of such a project Remix common good has been the driving force in creating the vision of Benin common good as what his presence is a lever to the documentation of the common good . Remix the Commons also facilitates the re- use of the material produced as part of Benin Common Good.</p>( SAVEC ) of the Collège Sainte-Anne de Lachine.</p> <p> </p> <h2>Contribution to the project ( Remix Benin Commons )</h2> <p>The existence of such a project Remix common good has been the driving force in creating the vision of Benin common good as what his presence is a lever to the documentation of the common good . Remix the Commons also facilitates the re- use of the material produced as part of Benin Common Good.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Entrevue avec Joan Subirats. Bar<h2>Entrevue avec Joan Subirats. Barcelone, 20 avril 2017</h2></br><p><strong>A. Ambrosi et N. Thede<br /></br></strong></p></br><blockquote><p>Alors que le gouvernement pro-indépendantiste de Catalogne a créé une crise politique en Espagne en se proposant d’appeler à un référendum d’ici la fin de l’année 2017 qu’il soit reconnu ou pas par le gouvernement central, “ Catalogne en commun” se définit comme un nouvel « espace politique » de la gauche catalane au niveau autonomique. Initié sous le nom d’« Un pays en commun » par Barcelona en Comú un peu moins d’un an après son élection à la mairie de Barcelone, le projet a été lancé à la fin octobre 2016 après approbation des instances. Il proposait un court manifeste qui explicitait la nécessité de créer ce nouvel espace et mettait en discussion un « ideario politico » (‘projet’ politique) de plus de 100 pages selon un échéancier de 5 mois qui devait aboutir à l’assemblée constituante de l’entité le 8 avril.</p></br><p>Le nouveau sujet politique déclare d’emblée être « une formation de gauche et catalaniste avec l’ambition de gouverner qui prétend transformer les structures économiques, politiques et sociales de l’actuel système néo-libéral ». Ce qui fait son originalité dans le panorama politique de la gauche de Catalogne et d’Espagne est sa détermination à pratiquer « une nouvelle manière de faire de la politique, la politique du commun où les personnes et la communauté sont les protagonistes.». Pour ce faire, il se fait fort de son expérience toute récente de gouvernement municipal.</p></br><p>Et pour ceux qui ne voient son émergence que dans le seul contexte référendaire, il affirme : « Le changement de modèle économique, social, environnemental et politique du nouvel espace politique que nous proposons est un changement systémique, profond et révolutionnaire. »</p></br><p>Nous avons interviewé Joan Subirats quelques jours après l’Assemblée constituante. Joan est un universitaire connu tant par ses publications que son engagement politique. Spécialiste des politiques publiques et des questions urbaines, il a publié récemment sur les Communs et sur le nouveau municipalisme. Il est l’un des artisans de Barcelona en Comú et vient d’être élu au comité de coordination de ce qui, depuis le 20 mai, porte le nom de« Catalunya en Comú »</p></blockquote></br><h2>La genèse d’un nouvel espace politique</h2></br><p><strong>N.T : Peut-être pourrions-nous commencer par la trajectoire de l’émergence de cette nouvelle initiative. On parle beaucoup du 15M mais il semble que cela remonte plus loin et qu’il y a eu différents courants qui ont contribué à cette émergence.</strong></p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4740" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/06/Joan_Subirats_2013_cropped.jpg" alt="Joan_Subirats_2013_(cropped)" width="423" height="526" /><br /></br><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AJoan_Subirats_2013_(cropped).jpg">By Directa (youtube) [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons</a></p></br><p>JS : Partons de “Guanyem”<sup id="cite_ref-1" class="reference"><a href="#cite_note-1">[1]</a></sup> qui est à l’origine de Barcelona en Comú. Les premières réunions ont lieu en février mars de 2014 pour préparer les élections de 2015. À peu près au même moment, Podemos décide de se présenter aux élections du parlement européen qui auront lieu au mois de mai 2014. Guanyem se réunit pour préparer les élections municipales de 2015.<br /></br>Si on remonte un peu plus en arrière que se passe-t-il? Il y a une phase très intense de mobilisations contre l’austérité qui va de 2011 à 2013. Les chiffres du ministère de l’intérieur d’Espagne sur le nombre de manifestations sont spectaculaires. Jamais on n’avait vu autant de mobilisations que celles de ces années. Mais à partir de la moitié de 2013 on sent qu’il y a une limite à la mobilisation sociale qui, à partir du moment où le Parti Populaire a la majorité absolue, n’arrive plus à faire bouger les choses. Apparaît alors au sein des mouvements sociaux la question s’il convient ou pas de faire le saut vers les institutions.</p></br><p>Podemos l’envisage dans le meilleur scénario possible qui est celui des élections au parlement européen puisque ces élections se font par circonscription unique pour toute l’Espagne et le niveau de proportionnalité est très élevé. Avec peu de votes on obtient une forte représentation : sur les 60 députés Podemos avec 1 million de votes, a eu 5 députés. En plus ce sont élections où les gens votent avec beaucoup plus de liberté parce qu’il semble qu’il ne se joue rien d’important, le parlement européen est loin. Ce sont de bonnes élections pour tester l’électorat.<br /></br>Au contraire ici à Barcelone on a décidé de faire des élections un enjeu central parce qu’il y avait une logique municipaliste.</p></br><p>Cela nous situe avant le cycle électoral qui commence en 2014 avec le parlement européen, se continue avec les élections municipales de 2015 où à Madrid, Barcelone, Saragosse, Pamplona, c’est à dire quatre des 5 plus grandes villes, gagneront des alternatives qui ne sont ni du Parti Populaire, ni du Parti Socialiste, c’est-à-dire, les deux grands partis qui avaient dominé la scène politique depuis le retour à la démocratie en 1977. Ensuite, avec les élections dans les autonomies<sup id="cite_ref-2" class="reference"><a href="#cite_note-2">[2]</a></sup> commence un nouveau cycle politique dans lequel nous sommes.</p></br><p>Si nous allons encore plus loin en arrière et nous situons en 2011. Il y a des cartes qui montrent clairement que là où il y a eu le plus de mobilisations pendant le 15M sont apparues des candidatures municipalistes, citoyennes, etc.<br /></br>Autant Podemos que les candidats municipalistes se réfèrent tous au 15 M comme le moment fondateur. Mais comme vous le savez le 15 M n’est pas un mouvement, c’est un événement. Il y a une blague qui circule ici de l’étranger qui arrive et demande «Est-ce que je peux parler avec le 15M?» Non, parce qu’il il n’existe pas, il n’a pas de direction. Mais tout le monde lui donne beaucoup d’importance parce qu’il a profondément marqué la politique espagnole depuis. Mais qu’y avait-il avant le 15M?</p></br><p>Il y a en gros quatre grandes traditions qui se sont rejointes dans le 15M. Un tradition plus ancienne qui est celle des anti-globalistes qui est un mouvement intéressant d’où sortent la plupart des dirigeants politiques actuels et qui avait des formes de mobilisations différentes des formes traditionnelles.<br /></br>L’autre mouvement tout aussi important est le “Free Culture Forum”, mouvement de culture libre lié à l’apparition d’internet qui à Barcelone a été très puissant avec des personnes comme Simona Levi ou Gala Pin qui est maintenant une des commissaires à la mairie. C’est important de savoir que la culture digitale des réseaux est là depuis le début dans le processus, chose qui n’a pas été le cas partout.</p></br><p>Le troisième mouvement qui est essentiel est la Plateforme des personnes affectées par l’hypothèque (PAH). Il es né en 2009 et avait été précédé par « V de Vivienda (logement)» (S’inspirant du titre du film « V de vendetta ») avec déjà Ada Colau et d’autres qui tentaient de démontrer que les jeunes étaient exclus de l’émancipation sociale parce qu’ils n’avaient pas accès au logement. Le slogan qui s’utilisait alors était : « Tu ne vas pas avoir de maison dans ta putain de vie !». Les formes de mobilisation étaient aussi très nouvelles. Par exemple ils ont occupés les magasins IKEA en se couchant dans les lits au moment où la publicité était « IKEA : la république indépendante de ta maison ». C’était très jeune, alternatif, style casseur. Mais en 2009 quand se crée la PAH c’est complètement différent parce que les cibles sont alors les immigrants et les personnes qui perdaient leur maison à cause de la crise. Le slogan était : « Ce n’est pas une crise c’est une arnaque!». C’est un mouvement très important parce que c’est celui qui fait la connexion pas seulement avec les jeunes mais avec un type de population plus ouvrière, traditionnelle et d’immigrants. Au moment du 15M ici sur la place de Catalogne l’unique grande pancarte autour de laquelle on voyait des personnes différentes de la moyenne était celle de la PAH.</p></br><p>Et le quatrième mouvement qui était le plus propre au 15M est «la jeunesse sans futur ». Organisés principalement à Madrid, ce sont des jeunes avec un profil typique de la classe moyenne en études supérieures à l’université qui se sont soudainement rendu compte qu’ils ne trouveraient pas d’emplois, qu’il n’était pas vrai que leurs diplômes leur ouvriraient les portes, qu’ils étaient dans un état précaire .</p></br><p>Donc, ce sont ces quatre principaux courants qui sont dans le 15M. Mais bien évidemment ce qui a fait le «clic» et le plus surprenant de ce moment a été que ces 4 grandes tendances – qui n’étaient pas si importantes – ont été rapidement dépassées par le succès du mouvement qu’ils ont commencé quand de nouvelles personnes qui ont compris ce que signifiait cet événement se sont spontanément associées. C’est ce qui a vraiment créé le phénomène 15M. Il ne s’agissait pas seulement de ces groupes initiaux comme ça été le cas de «Nuit debout» à Paris, où les gens occupaient la place mais sans qu’on ait jamais senti que les leaders étaient dépassés par le mouvement.</p></br><p>Ainsi, lorsque les places sont évacuées, la consigne est «Allons dans les quartiers!». Tout à coup, dans les quartiers de Barcelone et de Madrid, des assemblées ont été organisées où les anciennes associations de quartier qui étaient devenues obsolètes avec une faible capacité de mobilisation et dont les membres étaient plus âgés (ma génération) rencontraient de nouveaux venus qui ont apporté de nouveaux thèmes de discussion comme l’écologie, l’énergie, le transport en bicyclettes, les coopératives, l’eau et mille choses différentes et qui ont créé de nouveaux espaces dans les quartiers où personne n’avait jamais pensé à se rencontrer et où les habitants ont recommencé à se réunir.</p></br><p>Je pense que cela explique la ré-émergence du municipalisme qui a suivi: les gens commencent à voir la ville comme un lieu où les changements sociaux divers des nombreuses mobilisations qui se déroulent isolément de manière parallèle et n’ont pas d’espace commun peuvent être articulés à l’échelle du territoire : L’eau en tant que bien commun, la transition énergétique, le transport durable, la santé publique, les espaces publics, l’éducation infantile … Tout à coup, il y avait quelque chose qui rassemblait les gens pour discuter de la ville, de quelle ville nous voulons. David Harvey mentionne dans un article que la ville est en fait l’usine de notre temps. C’est-à-dire que nous n’avons plus d’usines et la ville est le nouvel espace où les conflits apparaissent et où la vie quotidienne devient politisée : des problèmes comme les soins, la nourriture, la scolarité, les transports, les coûts énergétiques. C’est un nouvel espace pour articuler ces questions, une articulation qui n’avait pas été précédemment envisagée.</p></br><p>Je pense donc que là est la connexion: le 15-M comme un moment de débordement, la fin d’un cycle de mobilisation. Rappelez-vous qu’il y a eu une pétition qui a recueilli plus d’un million et demi de signatures pour modifier la législation sur les prêts hypothécaires, qu’Ada Colau a présenté au Congrès national où elle a accusé les députés du PP d’assassins à cause de ce qu’ils faisaient. Cette mobilisation n’a eu aucun effet dans la loi. Un député du PP a alors déclaré “Si ces gens-là veulent changer les lois, qu’ils se fassent élire.” Donc les gens ont commencé à penser ‘D’accord, si c’est comme ça on va se faire élire!’</p></br><p>C’est le début du changement de cycle de 2014. Et les 4 mêmes mouvements du 15M étaient présents dans les réunions pour créer Guanyem et plus tard Barcelona en Comú, surtout ceux de la PAH. Il y avait aussi la participation d’un certain nombre d’intellectuels progressistes universitaires et autres et des militants de mouvements sur l’eau, le transport, l’énergie et autres. C’était le noyau de départ ici à Barcelone – à Madrid c’était différent, la génération Podemos y avait une logique distincte.</p></br><p>Ici nous voulions créer un mouvement de la base vers le haut et éviter une logique de coalition de partis: c’était très clair des le départ. Nous ne voulions pas reconstruire la gauche sur la base d’ententes entre les partis. Dans le cas de Podemos c’était distinct: la leur était une logique coup de poing, ils voulaient créer un groupe très puissant avec beaucoup d’idées dans un court laps de temps pour créer une machine de guerre électorale qui pourrait mener “l’assaut des cieux”<sup id="cite_ref-3" class="reference"><a href="#cite_note-3">[3]</a></sup> et prendre le pouvoir. Ici, au contraire, nous envisagions un processus plus long de construction d’un mouvement citoyen qui imposerait ses conditions aux partis. On commencerait au niveau des municipalités et après, on verrait.</p></br><p>Guanyem a été lancé en juin 2014, onze mois avant les élections municipales de 2015, et on a proposé un programme minimal en 4 points disant:<br /></br>1) “On veut reprendre la ville”, elle est en train d’être enlevée des mains des citoyens; des gens d’affaires viennent et parlent de ‘business-friendly’, de ‘ville globale’ de reconstruire le port pour accueillir des yachts. Ils exproprient la ville, nous en avons perdu le contrôle;<br /></br>2) On est dans une situation d’urgence sociale et beaucoup de problèmes ne reçoivent pas de réponse;<br /></br>3) Nous voulons que les citoyens aient la capacité de décider sur ce qui se passe dans la ville, donc une co-production des politiques, une participation plus intense des citoyens dans les élections municipales;<br /></br>4) Nous voulons moraliser la politique: ici, les points principaux sont la non-répétition des mandats, des limites aux salaires des élus, des mesures contre la corruption, pour la transparence, etc.</p></br><p>On a donc présenté cette plateforme en juin 2014 et nous avons décidé que nous nous donnerions un délai jusqu’en septembre pour recueillir 30,000 signatures en appui à ce manifeste et, si on réussissait, nous présenterions des candidats aux élections municipales. En un mois nous avons recueilli les 30000 signatures! En plus de recueillir les signatures en personne et en ligne, nous avons organisé des assemblées de quartier pour présenter le manifeste; on a tenu 30 ou 40 de ces assemblées où on a dit “On a pensé à telles et telles priorités, à cette manière de fonctionner, etc. qu’en dites-vous?” Bref, en septembre 2014, nous avons décidé d’aller de l’avant. Une fois prise la décision de présenter une liste électorale, nous avons commencé à discuter avec les partis. Mais là on était en position de force avec 30000 personnes qui nous appuyaient et la dynamique dans les quartiers. En décembre 2014 nous nous sommes mis d’accord avec les partis pour créer Barcelona en Comú. On voulait qu’il porte le nom de Guanyem mais quelqu’un d’autre avait déjà enregistré ce nom, donc on a eu beaucoup de discussion sur un nouveau nom, il y a eu plusieurs propositions: “Revolucion democratica”, “Primavera democratica” (Printemps démocratique), l’idée des communs a semblé intéressante et je l’ai poussée car elle faisait le lien avec le mouvement des communs, avec l’idée d’un “Public” qui n’est pas limité à l’institutionnel. C’était là un aspect clef. C’était important aussi que lors des élections municipales antérieures en 2011 seulement 52% des gens avaient voté, l’abstention était plus élevée dans les quartiers pauvres que dans les quartiers nantis. On a calculé qu’une augmentation de la participation de 10% dans les quartiers pauvres affectés par la crise nous permettrait de gagner. C’est ce qu’on a visé et c’est ce qui est arrivé. En 2015, le taux de participation a été de 63%, mais dans les quartiers pauvres la participation a augmenté de 40%. Dans les quartiers riches, le même nombre a voté qu’en 2011. Ainsi, notre pari n’était pas impossible. Dès le départ, notre objectif était de gagner. Nous n’avions pas construit cette machine pour être l’opposition, nous voulions gouverner. Le résultat a été serré, puisque nous avons gagné 11 des 41 sièges, mais nous étions la liste la plus avec le plus de votes et nous avons été élus. L’espace existait donc.</p></br><p>Dès la création de Guanyem en juin 2014, d’autres mouvements similaires apparaissaient un peu partout en Espagne sous le nom de Guanyem ou En commun : en Galicie, en Andalousie, à Valencia, Saragosse, Madrid. L’un de nos grands avantages à Barcelone est le fait que nous avions Ada Colau, parce qu’il est essentiel d’avoir un dirigeant incontesté qui est en mesure de réunir tous les morceaux du mouvement: les écologistes, les travailleurs de la santé, de l’éducation…Elle avait indiscutablement cette capacité d’articulation et sa seule présence explique beaucoup de choses. À Madrid ils ont trouvé Manuela Carmena, excellent symbole anti-franquiste avec un parcours judiciaire important, elle est très populaire mais elle n’a pas ce contact avec les mouvements et maintenant ils ont beaucoup plus de problèmes de coordination politique qu’ici.</p></br><h2>Un sujet politique nouveau dans la nouvelle ère politique</h2></br><p><strong>AA: Catalunya en comú se veut un nouvel espace politique de gauche, mais l’histoire récente de la Catalogne foisonne de ce type de coalitions. On pense notamment au PSUC<sup id="cite_ref-4" class="reference"><a href="#cite_note-4">[4]</a></sup> en 1936, mais il y en a eu beaucoup d’autres depuis. Qu’a de différent cette initiative?<br /></br></strong><br /></br>JS: Si on élargit la perspective et regardons plus globalement, je pense que ce qui justifie l’idée qu’il s’agit d’un nouvel espace politique est le fait que le moment est nouveau. Nous sommes dans une nouvelle ère. Il est donc très important de comprendre que si ce nouveau moment politique reproduit les modèles et les paradigmes conceptuels de l’ancienne gauche et du fordisme de la fin du XXe siècle, nous n’aurons pas progressé du tout. La crise de la social-démocratie est aussi une crise d’une manière de comprendre la transformation sociale avec des clefs qui n’existent plus. En conséquence, la mesure du succès de ce nouvel espace politique n’est pas tant dans quelle mesure elle peut rassembler diverses forces politiques, mais plutôt sa capacité à comprendre ce nouveau scénario dans lequel nous nous trouvons. Un scénario où la transformation numérique change tout, où nous ne savons plus ce qu’est le «travail», où l’hétérogénéité et la diversité sociales apparaissent comme des facteurs non pas de complexité mais de valeur positive, où la structure des générations ne fonctionne plus comme avant, où tout est en transformation. Nous ne pouvons plus continuer à appliquer des schémas qui sont des «concepts zombies», mort-vivants, comme le disait Ulrich Beck. Nous forçons la marche avec nos sacs à dos bourrés de concepts du vingtième siècle, en les appliquant à des réalités qui n’ont plus rien à voir avec eux. Il est facile de voir les défauts des concepts anciens et traditionnels, mais il est très difficile d’en construire de nouveaux parce que nous ne savons pas vraiment ce qui va se passer ni où nous nous dirigeons. Le débat en France entre Valls et Hamon est un exemple. Selon un résumé dans Le Monde, Valls a soutenu qu’il serait possible de revenir à une situation de plein emploi et Hamon a dit que c’était impossible, qu’il faut aller vers une allocation universelle de base. En fin de compte, Hamon est plus proche de la vérité que Valls, mais Hamon n’est pas capable de l’expliquer de manière crédible. Et c’est en effet très difficile de l’expliquer de manière crédible. Ici, quand nous parlons des communs et d’une sphère publique non institutionnelle, nous revendiquons plus de présence de l’administration publique alors que cela ne serait probablement pas nécessaire. Mais comme nous n’avons pas une idée claire de comment construire du nouveau, nous agissons toujours comme des esclaves de l’ancien. C’est là où je pense que le concept du commun, du coopératif, du collaboratif, les idées nouvelles concernant l’économie numérique sont plus difficiles à structurer parce que nous sommes également conscients que le capitalisme n’est plus seulement industriel ou même financier mais qu’il est maintenant numérique et il contrôle tous les réseaux de transmission de données et du même coup les données elles-mêmes, qui sont probablement la richesse du futur. Donc, bien sûr, nous pouvons faire des choses vraiment intéressantes à Barcelone mais en face il y a GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) qui a ses propres logiques et cela complique les choses.</p></br><p>Pour ce nouveau sujet politique que nous voulons créer, il est évident que nous avons besoin de quelque chose de nouveau mais ce qui n’est pas si évident sont les concepts dont nous avons besoin pour créer ce nouveau sujet. Donc, si vous regardez les documents publiés par “Catalunya en Comú”, c’est ce que vous verrez: un langage différent, une autre façon d’utiliser les concepts, mais en même temps une trace de l’héritage de la gauche traditionnelle.</p></br><p>Le journal «Nous Horizons»ii vient de publier un nouveau numéro spécial sur «La politique en commun» qui rassemble beaucoup de ces éléments<sup id="cite_ref-5" class="reference"><a href="#cite_note-5">[5]</a></sup>. L’impression que certains d’entre nous avaient dans l’assemblée l’autre jour à Vall d’Hebron (l’assemblée de fondation du mouvement) était que les anciennes façons continuent à nous plomber, qu’il y a beaucoup de difficulté à générer une dynamique innovante.</p></br><p><strong>NT: C’était clair dans la composition du public.<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui bien sûr parce que les gens de Podemos n’y étaient pas. Ils ne sont venus pour diverses raisons: probablement parce que beaucoup n’étaient pas d’accord avec Albano-Dante<sup id="cite_ref-6" class="reference"><a href="#cite_note-6">[6]</a></sup> mais ils ont vu aussi qu’il y avait beaucoup de problèmes et donc ils ont préféré ne pas venir. C’est le genre de public qui non seulement remplit les salles mais en modifie également la dynamique et comme les organisations qui prédominaient (Iniciativa o EUIA) étaient d’un type plus traditionnel, il y avait dans cette assemblée probablement plus d’ancien que de nouveau. C’est un peu inévitable et ce que nous devons faire maintenant, c’est de voir si nous pouvons changer cette dynamique.</p></br><p><strong>AA: Quand on lit l’ «Ideario politico» (le projet politique de Catalunya en Comú), c’est une sorte de leçon d’économie politique et de philosophie politique mais aussi un vaste programme. La gauche n’a jamais présenté ce type de programme que ce soit en Catalogne, en Espagne ou même probablement à l’échelle internationale. Comment voyez-vous la contribution de ces propositions dans l’écosystème du mouvement des communs? Il y a eu des expériences des communs qui ne portaient pas ce label, comme en Amérique latine par exemple …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, en Catalogne, le mouvement anarcho-sindicaliste …</p></br><p><strong>AA: Bien sûr, mais plus récemment, l’idée de ‘Buen Vivir’ …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, mais en Amérique latine, tout tourne autour de l’État. Ici, nous essayons de ne pas être centrés sur l’État. Nous essayons d’éviter l’idée que la seule transformation possible dépend de l’Etat.</p></br><p><strong>AA: Mais dans l’ «Ideario», beaucoup des propositions sont consacrées aux services publics, ce qui implique une certaine forme d’État. Dans le vocabulaire des communs, il y a le concept d’«État-partenaire» qui n’apparaît pas dans l’Ideario …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, il y a une nuance: la résilience de la nouvelle politique dépend davantage de la capacité de créer des espaces collectifs – publics, collectifs, communs – musclés que de l’occupation des institutions. Mais sans l’occupation des institutions, il est très difficile de construire ces espaces. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui de Copenhague. Ce sont les coopératives des travailleurs des syndicats qui ont construit les grandes coopératives d’habitation aujourd’hui existantes et plus tard, le gouvernement municipal, lorsque la gauche était au pouvoir, a construit beaucoup de logements publics. Quand un gouvernement de droite est arrivé au pouvoir, il a privatisé tout le logement public, mais il ne pouvait pas privatiser les coopératives. Donc, en fin de compte, les choses strictement étatiques sont plus vulnérables que lorsque vous créez une force collective. Donc, si nous sommes en mesure de bénéficier de ces espaces afin de construire du «muscle collectif» en utilisant notre présence dans les institutions, cela finira par être plus résilient, plus stable au fil du temps que si nous mettons tous nos œufs dans le panier de l’Etat. Ainsi, le gouvernement de la ville de Barcelone a des centres sociaux civiques qui sont de propriété municipale, mais ce qui est important c’est de réussir à faire en sorte que ces centres soient contrôlés par la communauté, que chaque communauté les approprie et que, même si la propriété est officiellement de la municipalité, ils soient gérés dans un processus communautaire. Donc, vous devez construire dans la communauté un processus d’appropriation des institutions qui finit par être plus fort que si tout dépendait de l’État. Comment le gouvernement de la ville peut utiliser ce que nous appelons maintenant le patrimoine citoyen, ses propriétés, maisons, bâtiments et peut les céder pendant une certaine période afin de construire des espaces collectifs. Par exemple, 8 sites de construction qui appartiennent à la municipalité ont été mis aux enchères aux baux de 100 ans pour les organismes communautaires pour construire des coopératives d’habitation. Cela ne retire pas la propriété de la sphère publique et, en même temps, ça génère de la force collective. Mais un certain secteur de la gauche politique ici, la CUP, critique cela comme une privatisation de l’espace public. Ils pensent que Barcelona en Comú devrait construire plutôt des logements publics appartenant à l’État. C’est une grande différence. Et les gens sont conscients de cela, mais en même temps, il y a des doutes quant à savoir si cela a du sens, s’il y a une force suffisante au sein de la communauté pour que cela fonctionne. La critique la plus courante que nous entendons est du style «vous avez une idée du public, du collectif, du commun, qui implique des capacités qui ne sont présentes que dans les classes moyennes qui ont la connaissance, la capacité organisationnelle, etc.” C’est donc une vision très élitiste du collectif parce que cela suppose que les secteurs populaires, sans le soutien de l’Etat, ne pourront pas le faire. Bien, nous allons essayer d’y voir afin ça puisse fonctionner, mais nous ne voulons pas continuer à convertir le “public” en “étatique”.</p></br><p>Nancy Fraser a écrit un article sur le triple mouvement à partir du travail de Polanyi sur le «double mouvement» dans la Grande Transformation, le mouvement vers la marchandisation et le mouvement opposé qu’il génère de protection. Polanyi parle de la confrontation de ces 2 mouvements au début du XXe siècle, et l’Etat – sous sa forme soviétique ou sous sa forme fasciste – est une réponse protectionniste de la société qui exige une protection face à l’incertitude, à la fragilité engendrée par le double mouvement. Nancy Fraser dit que tout cela est vrai, mais nous ne sommes plus au 20ème siècle, nous sommes au 21ème siècle et des facteurs comme l’émancipation individuelle, la diversité, le féminisme sont tous très importants – nous ne devrions donc pas prôner un mouvement protectionniste qui restera patriarcal et hiérarchique. Nous avons besoin d’un mouvement de protection qui génère de l’autonomie. Et là réside ce que je pense être l’une des clés du mouvement des communs. L’idée de pouvoir se protéger – donc, une capacité de réaction contre la dynamique des attaques du marché – sans perdre la force de la diversité, de l’émancipation personnelle, du féminisme, du non hiérarchique, du non patriarcal – l’idée que quelqu’un décide pour moi ce qu’il faut faire et comment je serai protégé. Permettez-moi de m’auto-protéger, permettez-moi d’être un protagoniste de cette protection. Et cela est contradictoire avec la tradition centrée sur l’État.</p></br><h2>Économie des communs, participation et co-production de politiques</h2></br><p><strong>AA: Le premier thème de l’«Ideario» est l’économie. Vous êtes un économiste. Comment se traduit le programme économique en termes de communs? On discute beaucoup actuellement sur le «coopérativisme ouvert» mais ce que vous dites au sujet du mouvement coopératif ici, est qu’il est très fort mais pas suffisant … </strong></p></br><p>JS: Sous certains aspects, non. Par exemple, la ville voulait ouvrir un nouveau contrat pour les communications (téléphone, internet) qui sont aujourd’hui avec de grandes entreprises comme Telefonica, Movistar, Vodafone, Orange, etc.. Il existe une coopérative appelée «Som Connexion» (Nous sommes connexion) et une autre «Som Energia» (Nous sommes énergie), beaucoup plus grande qui compte 40 000 membres. Ce serait fantastique que la ville leur donne le contrat d’énergie ou de communication, mais elles ne sont pas capables de gérer cela en ce moment. Si elles le prenaient, nous aurions tous de grands problèmes: connexions défectueuses, manque de puissance électrique – parce qu’elles grandissent c’est sûr, mais elles n’ont pas encore le «muscle», la capacité qu’il faut pour cela.</p></br><p>Nous devons donc continuer à investir dans ce domaine, il ne se résoudra pas de lui-même.</p></br><p>D’autre part, dans d’autres domaines, nous avons des coopératives très fortes comme les services à domicile pour les personnes âgées, ou encore Abacus, une coopérative de distribution de livres qui compte 800 000 membres et il en existe d’autres. Mais en général, plus la coopérative est forte, moins elle est politisée. Elles ont tendance à se transformer en grandes entreprises de services. Mais aujourd’hui, elles comprennent que peut-être il serait de leur intérêt d’avoir une vision différente. Il y a eu un mouvement très politisé dans les coopératives de base qui est à l’opposé de la tendance entrepreneuriale des grandes coopératives. Nous sommes donc en ce moment dans la situation où, avec une tradition coopérative très forte, il existe des coopératives très grandes et très puissantes et il y a aussi des projets plus petits, plus politiques, mais qui n’ont pas encore suffisamment de muscle.</p></br><p><strong>AA: Lorsqu’on regarde la participation, la coproduction des politiques, c’est aussi une question de culture, une culture de coproduction qui n’existe pas. Dans les quartiers, oui, il y a une tendance à revigorer la participation, mais quand on parle aux gens dans les comités au niveau local, ils disent: « Bien sûr, les gens viennent aux réunions, mais parce qu’ils veulent un arbre planté ici … » et ils n’ont pas cette vision du ‘faire ensemble’. Tout d’abord, il doit y avoir une sorte de révolution culturelle ?<br /></br></strong><br /></br>JS: Il y a des endroits où il y a eu une tradition communautaire plus forte qui seraient plus à même de s’y engager. Certains quartiers comme Roquetes, par exemple, ou Barceloneta ou Sants, ont des traditions associatives très fortes. Si vous allez à Roquetes à la réunion du plan communautaire, tout le monde y est: les personnes du centre de services médicaux primaires, les médecins, les écoles, la police locale, les travailleurs sociaux. Ils tiennent des réunions toutes les 2 semaines, ils savent tout ce qui se passe dans le quartier et ils se concertent sur des problèmes : «nous avons détecté ce cas, comment pouvons-nous y faire face? etc.” . Le tissu communautaire dans ces quartiers fonctionne très bien. Alors la question est: que peut-on ajouter à ce tissu afin qu’il puisse aller un peu plus loin?”</p></br><p>Ailleurs, dans d’autres quartiers comme Ciutat Meridiana, en 5 ans, 50% de la population a changé et il est très difficile de créer une communauté là où le niveau d’expulsions de logements et de changement est si élevé. Dans Sants, à Ca Batlló, il y a une expérience très intéressante où les gens veulent créer un quartier coopératif et il y a toute une polémique parce qu’ils veulent créer une école publique sans utiliser de fonds publics mais avec l’argent des participants eux-mêmes. La tradition coopérative à Sants est très anarchiste, libertaire et ils font la promotion de l’idée d’une école publique ouverte à tous, mais sans utiliser des fonds publics. Elle aurait sa propre philosophie éducative, et n’aurait pas à se soumettre à la discipline éducative. Des groupes dédiés à l’éducation partagée sont apparus dans différents quartiers où il n’y a pas d’école maternelle pour les enfants de 0 à 3 ans ou certains préfèrent ne pas emmener les enfants dans les écoles préscolaires publiques parce qu’ils les trouvent trop rigides, alors ils préfèrent s’organiser entre parents pour générer des solutions. Alors, quel devrait être le rôle du gouvernement de la ville à l’égard de ces initiatives? Devrait-il les faciliter ou non? Il y a un débat sur la façon de positionner la municipalité par rapport à ces initiatives qui sont intéressantes, mais lorsque, au sein de Barcelona en Comú ou Catalunya en Comú, la personne responsable de ces questions adhère à une perspective syndicale plus traditionnelle et dit « Ça n’a pas de sens, ce qu’il faut faire c’est créer des écoles publiques avec des enseignants qui sont des fonctionnaires publics. Ces expériences sont bonnes pour les zones gentrifiées”. Et ces gens ont en partie raison.</p></br><p>Nous sommes donc dans ce genre de situation un peu ambivalente. Nous sommes conscients que nous devons aller au-delà d’une approche axée sur l’État, mais en même temps, nous devons être conscients que si nous ne renforçons pas le rôle institutionnel, les fragilités sociales sont très aiguës.</p></br><h2>Les communs et les questions de souveraineté, inter-dépendance et “droit à décider”.</h2></br><p><strong>AA: Une autre question très débattue est celle de la souveraineté. La manière dont elle est présentée dans l’Ideario est critiquée à droite comme à gauche à la fois par ceux qui veulent une Espagne unifiée et par ceux qui veulent l’indépendance catalane. Pour beaucoup, la souveraineté est une façon déguisée de parler de l’indépendance. Mais la façon dont elle est présentée dans l’Ideario est plus complexe, liée à l’autonomie.<br /></br></strong><br /></br>JS: Exactement: c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. L’idée est un peu comme ce que j’ai dit plus tôt sur la ville, que nous voulons reprendre la ville. Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement: souveraineté dans le sens de la capacité de décider sur ce qui nous affecte. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. Et cela a des effets évidents à tous les niveaux. Par exemple, nous essayons de développer une carte de transit qui serait valable pour toutes les formes de transport en commun – comme l’Oyster à Londres et beaucoup d’autres villes en ont – une carte électronique que vous pouvez utiliser pour le train, le métro, le bus. La première chose que le gouvernement de la ville de Barcelone a fait était de poser la question «Qui sera le propriétaire des données? » C’est une question de souveraineté. L’entité qui contrôle les données sur qui se déplace et comment dans la métropole de Barcelone, possédera un stock incroyable d’informations d’une valeur commerciale évidente. Est-ce que cela appartient à la société qui incorpore la technologie? Ou les données appartiendront-elles à la municipalité et la municipalité fera d’elles ce dont elle a besoin? Actuellement, on est en train d’installer des compteurs d’électricité numériques et des compteurs d’eau numériques: mais à qui appartiennent les données? Parce que ce sont des concessions publiques, des concessions aux entreprises afin qu’elles fournissent un service public mais qui possède les données? C’est un enjeu central.</p></br><p>Et la question de la souveraineté est présente dans de nombreux autres domaines comme la souveraineté alimentaire par exemple. Nous voulons veiller à ce que, à l’avenir, Barcelone soit moins dépendante de l’extérieur pour ses besoins alimentaires, dans la mesure du possible. Donc, vous devez travailler pour obtenir des produits alimentaires locaux, contrôler les produits qui entrent – et cela implique une souveraineté alimentaire, cela implique de discuter de tout cela. Donc, sans dire que la souveraineté de la Catalogne n’est pas importante, nous devons discuter des autres souverainetés. Parce que, supposons que nous atteignons la souveraineté de la Catalogne en tant qu’État indépendant, mais nous sommes encore très dépendants dans tous les autres domaines. Nous devons faire face à cela. Je ne crois pas que c’est une façon d’éviter le problème, c’est un moyen de rendre la question plus complexe, de comprendre qu’aujourd’hui, la notion westphalienne de souveraineté de l’Etat n’a plus beaucoup de sens. Je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Nous sommes très interdépendants, alors, comment choisissons-nous nos interdépendances? Cela devrait être la véritable souveraineté: ne pas vouloir être indépendant parce que c’est impossible, mais plutôt comment mieux choisir les interdépendances afin qu’elles aient du sens pour le bien public.</p></br><p><strong>AA: Parlant d’interdépendance, vient la question de l’internationalisme. Barcelona en Comú y met beaucoup l’accent en disant : «Il n’y a pas de municipalisme sans internationalisme». Dans son discours inaugural en 2015, Ada Colau a déclaré vouloir construire un mouvement des Villes de la Méditerranée. Depuis l’approche s’est précisée et élargie avec la participation de Barcelone dans les principales conférences internationales des villes. Quelle est, d’après vous, l’importance de cet internationalisme dans l’écosystème des communs?<br /></br></strong><br /></br>JS: Il y a 2 aspects clés pour moi. Tout d’abord, les villes sont clairement l’espace politique et de convergence sociale le plus global qui existe. En apparence, lorsque nous parlons de villes, nous parlons de quelque chose de local, mais les villes sont en réalité très globalisées. Benjamin Barber a écrit un livre sur «Pourquoi les maires devraient gouverner le monde». Et il a donné ce qui me semble très bon un exemple: si le maire de Montréal rencontre Ada et le maire de Nairobi et le maire de Santiago du Chili et le maire de Hong Kong, après 5 minutes ensemble, ils parleront des mêmes choses. Parce que les problèmes des villes sont très semblables d’un endroit à l’autre malgré les différences d’échelle. Des questions d’énergie, de transport, d’eau, de services, de nourriture … Si nous essayons d’imaginer cette même réunion entre les chefs d’État de ces mêmes pays, la complexité des systèmes politiques, les traditions culturelles, les modèles constitutionnels, etc., font qu’il sera beaucoup plus complexe d’arriver à une approche commune. Cela ne signifie pas que les villes sont les acteurs qui vont résoudre le changement climatique, mais certainement le fait que Oslo, Copenhague, Amsterdam, Barcelone et Paris conviennent qu’en 2025 il n’y aura plus de voitures diesel circulant aura plus d’impact qu’une réunion des chefs d’État. Avec AirBnB, Barcelone est en constante confrontation, la ville a leur a mis une amende de 600 000 euros, mais Barcelone seule ne peut pas combattre AirBnB. Mais New York, Paris, Londres, Amsterdam et Barcelone sont parvenus à un accord pour négocier conjointement avec AirBnb et, ensemble, ces cinq villes peuvent le faire. C’est beaucoup plus un problème des villes que des États. Et AirBnB utilise le numérique pour occuper des espaces peu normés. C’est ce qui arrive aussi avec Uber, Deliveroo et d’autres plateformes de l’économie dite «collaborative» mais qui est plutôt une économie extractive: ils utilisent les vides réglementaires. Les personnes qui travaillent pour Uber ou Deliveroo ne sont pas des employés, ce sont des entrepreneurs indépendants mais qui travaillent dans des conditions du 19ème siècle. S’attaquer à ce problème à partir de la ville peut produire de nouvelles solutions.</p></br><p>Je pense que lorsque nous avons décidé en 2014-2015 de tenter de travailler au niveau municipal à Barcelone, nous savions que Barcelone n’est pas n’importe quelle ville: Barcelone avait déjà une présence internationale importante et nous voulions utiliser cela pour exercer une influence internationale sur les enjeux urbains dans le monde entier. Ada Colau a participé à la conférence d’Habitat à Quito en octobre 2016, et avant cela à la réunion des autorités locales à Bogota, elle est maintenant co-présidente de l’Union mondiale des municipalités. Il y a donc un investissement qui n’a pas débuté avec nous, il a commencé dans la période où Maragall<sup id="cite_ref-7" class="reference"><a href="#cite_note-7">[7]</a></sup> était maire, un investissement très élevé de participation de Barcelone dans cette sphère internationale des villes. Cela renforce Barcelone dans ses confrontations avec l’Etat et avec l’entreprise privée aussi. Cela joue un rôle important. Il existe une commission internationale au sein de Barcelone en Comú qui travaille constamment avec d’autres villes dans le monde: ils sont allés en France, ils ont un lien étroit avec Grenoble et vont à une réunion des villes françaises en septembre pour discuter d’une collaboration potentielle, ils vont souvent en Italie, ils sont allés à Belgrade, en Pologne. Ils organisent au mois de juin la réunion Fearless cities (Villes sans peur) avec la présence de plusieurs maires européens et d’ailleurs au monde.</p></br><p>La dimension globale est donc très présente, et au niveau de l’Espagne aussi. Le problème est qu’il y a des interférences politiques. Par exemple à Madrid, le regroupement municipal “Ahora Madrid” est très divisé à l’interne, alors parfois vous vous adressez à un groupe et les autres n’aiment pas ça. Nous avons de très bonnes relations avec la Galicie: La Coruña et Santiago de Compostela, également avec Valencia, mais Valencia a sa propre dynamique. Saragosse. Chaque ville a sa propre dynamique, il est parfois compliqué d’établir des relations suivies.</p></br><p><strong>AA: Qu’en est-il de Cadix?<br /></br></strong><br /></br>JS: Bien sûr, Cadix fait également partie de cette tendance, mais le groupe fait partie de la faction anticapitaliste de Podemos. Il y a toujours des nuances.</p></br><p><strong>NT: Vous aviez mentionné 2 points concernant l’internationalisme …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, d’abord, il y avait la perspective mondiale générale sur les villes et la seconde est l’intérêt concret et propre de Barcelone. La première est plus globale, c’est-à-dire que n’importe quelle ville dans le monde a aujourd’hui beaucoup plus de possibilités si elle veut jouer un rôle stratégique mondial et, si elle veut renforcer sa position, elle doit fonctionner au niveau mondial.<br /></br>Dans le cas de Barcelone, il y a aussi une volonté qui est traditionnelle, parce qu’elle a commencé avec Maragall. Il faut se rappeler qu’ici à Barcelone il y a 10 districts, et pendant la guerre des Balkans, Maragall a créé le District 11, qui était Sarajevo: les techniciens de la ville sont allés travailler à Sarajevo et, encore aujourd’hui, il y a des techniciens municipaux qui se rendent régulièrement à Gaza ou à La Havane pour y travailler. En d’autres termes, il y a un engagement internationaliste clairement établi dans la municipalité. En outre, le siège de l’“Union mondiale des gouvernements locaux” est à Barcelone. Le siège international de “Educating Cities” est à Barcelone. Il y a donc toujours eu une volonté d’être présent sur la scène internationale depuis Maragall, Cela se poursuit aujourd’hui mais avec une nouvelle orientation politique. Peut-être il y avait avant l’idée d’exporter le modèle de Barcelone, de ‘vendre’ la “marque Barcelone” mais ce n’est plus le cas. Il y a une organisation très intense à l’échelle mondiale, si Ada acceptait toutes les invitations qu’elle recevait, elle serait probablement tout le temps en voyage.</p></br><p><strong>AA: Pour revenir à la question de la souveraineté versus l’indépendance et du droit à décider, comment cela se joue-t-il dans la conjoncture politique catalane et espagnole actuelle ?<br /></br></strong><br /></br>JS: La question de l’indépendance est très complexe avec des positions différentes. Je pense qu’il y a un accord général sur 3 points :<br /></br>1. La Catalogne a son propre démos et donc est un sujet politique qui doit être reconnu,<br /></br>2. il doit pouvoir décider comment s’articuler avec les autres sujets politiques dans l’Espagne et en Europe, il doit avoir le droit, la capacité de décider;<br /></br>3. cela nécessite la construction d’un État propre.</p></br><p>C’est sur le quatrième point que nous ne sommes pas d’accord: cet État doit-il être indépendant ou être, d’une manière ou autre, allié, confédéré avec le reste de la péninsule ibérique, avec l’Espagne, le Portugal ou avec l’Europe ?</p></br><p>Mais les 3 points initiaux sont suffisamment importants et c’est pourquoi Un Pais en Comú et Barcelona en Comú font partie du large espace souverainiste en Catalogne. Cependant, ils ne font pas une partie de l’espace indépendantiste. Malgré le fait que, selon moi, environ 30 à 40% des membres sont indépendantistes et le reste ne le sont pas. C’est un enjeu qui nous divise. Mais ce que nous essayons de faire, c’est de mener ce débat sur la base de nos propres critères, pas sur ceux d’autres mouvements. Les critères des autres sont « vous êtes indépendantiste ou pas ». Nos critères à nous sont: oui, nous sommes souverainistes, nous discutons des souverainetés et nous verrons. Puisque nous sommes d’accord sur ce qui est le plus important (c’est-à-dire – un sujet politique autonome, le droit à décider, un état autonome), discutons comment nous pouvons nous coordonner. En plus, nous avons des relations fraternelles avec 4 millions de personnes dans le reste de l’Espagne qui sont d’accord avec nous sur les 3 premiers critères. Donc, la question clé serait probablement: la Catalogne veut-elle se séparer du reste de l’Espagne ou de cette Espagne? La réponse standard serait «Nous n’avons jamais connu d’autre. Nous avons toujours vu la même Espagne, donc il n’y a pas d’autre Espagne ». Donc, le débat que nous pouvons avoir est sur «Oui, une autre Espagne est possible». Un peu comme le débat sur quitter ou non l’Europe: voulons-nous quitter l’Europe ou quitter cette Europe? Mais une autre Europe est-elle possible ou non?</p></br><h2>Les défis d’un passage à l’échelle</h2></br><p><strong>NT: Je suis frappée par le fait que chaque fois que nous nous référons à l’initiative d’Catalunya en Comú , vous répondez en donnant l’exemple de ce qui se passe à Barcelone: voyez-vous Barcelone comme modèle pour Catalunya en Comú? </strong></p></br><p>JS: Cela nous plairait mais c’est très difficile. Non, je ne pense pas que c’est le modèle. Il y a même une petite crainte au sein de Barcelona en Comú que cette nouvelle initiative politique peut avoir des conséquences négatives pour Barcelona en Comú. L’expérience de Barcelona en Comú a très bien fonctionné: au sein de BeC, les partis politiques continuent à exister (Podemos, Iniciativa, EUIA, Guanyem)<sup id="cite_ref-8" class="reference"><a href="#cite_note-8">[8]</a></sup> et tous conviennent qu’il faut construire ce sujet politique, car il est clair que les villes développent des rôles de plus en plus importants mais leurs capacités de décider continuent d’être très limitées et, surtout, leurs ressources sont très limitées. Il y a une phrase d’un ancien maire de Vitoria dans le Pays basque qui dit: « Là où mes capacités finissent, mes responsabilités commencent ». Il y a un déséquilibre entre les capacités et les responsabilités, entre ce que les villes pourraient faire et ce qu’elles peuvent réellement faire (Villes-refuge et mille autres choses)</p></br><p>Ainsi, à l’intérieur de Barcelona en Comú, on comprend l’intérêt de créer Catalunya en Comú pour avoir une influence sur d’autres paliers de gouvernement. Nous avions présenté des candidats aux élections en Espagne avec “En Comú Podem” parce qu’être représentés à Madrid est également important. Mais bien sûr que parfois, cette expansion peut nous faire perdre l’aspect le plus original, à savoir l’accent mis sur le municipalisme, la capacité de créer ces espaces. Il y a une certaine tension. Et évidemment, lorsque vous allez à l’extérieur de Barcelone en Catalogne, les réalités locales et territoriales sont très différentes. Vous ne contrôlez plus le type de personnes qui se joignent et vous pouvez avoir des surprises bonnes et mauvaises. Il y a donc des doutes, c’est une crise de croissance. Vous devez grandir, mais comment cela affectera-t-il ce que nous avons construit jusqu’ici, nos façons de travailler etc. ?</p></br><p>Si je me réfère toujours à Barcelona en Comú c’est parce que nous existons depuis plus longtemps, nous avons une sorte de «tradition» dans la façon dont nous travaillons. Et quand on voit l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú on se pose des questions : Combien de temps allons-nous pouvoir maintenir la fraîcheur, éviter de tomber dans les vices traditionnels des partis politiques? Xavi (Domenech) est un très bon candidat, il a ce que j’appelle un ADN de Guanyem, mais il n’est pas évident que nous pouvons y arriver. Voilà où est le doute.</p></br><p><strong>NT: Comment évaluez-vous les résultats de l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú? Êtes-vous content de ce qui en est sorti?<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, je suis satisfait, même si je ne pense pas que les résultats ont été optimaux. Mais nous sommes coincés par un calendrier politique que nous ne contrôlons pas. Il est très probable qu’il y aura des élections cette année en Catalogne. Alors, aurait-il été préférable de reproduire le modèle Barcelona en Comú: prendre plus de temps et travailler plus à la base, organiser des assemblées sur tout le territoire (nous en avons tenu environ 70 ou 80, mais il aurait été préférable d’en faire beaucoup d’autres); faire les choses plus lentement et regarder autour, construire des liens avec les mouvements locaux, les mêmes qu’à Barcelone mais au niveau de la Catalogne (énergie, eau, etc.); reconstruire le même processus ? Mais c’est évident qu’ils vont appeler des élections ou un référendum en 2 jours. Ce qui est clair, c’est que nous ne voulons pas créer un rejeton politique comme l’a été «Catalunya si que es pot » (Oui, Catalogne est possible)<sup id="cite_ref-9" class="reference"><a href="#cite_note-9">[9]</a></sup> qui était une coalition de partis et qui n’a pas marché. C’est pour cela que le processus – malgré le fait que, je pense, il était bien conçu – n’est pas optimal. Alors je dirais que, dans le cadre des possibles, cela a été accompli avec une beaucoup de dignité.</p></br><p><strong>NT: Et en ce qui concerne le processus délibératif utilisé pour arriver au document final?<br /></br></strong><br /></br>JS: Dans le fond, la même chose: cela aurait pu être mieux fait, avec des débats plus profonds dans chaque domaine, cela a été fait très rapidement, beaucoup d’enjeux abordés dans une courte période de temps. La tâche était très complexe et je pense que le résultat est digne. Nous avons essayé d’éviter le jargon et les paramètres standardisés, pour en faire un produit différent. Alors maintenant, nous verrons. Hier, l’exécutif s’est réuni pour la première fois et le 13 mai on aura la première réunion du groupe de coordination de 120 personnes<sup id="cite_ref-10" class="reference"><a href="#cite_note-10">[10]</a></sup>. Nous devrons donc voir comment tout cela démarre. Je ne suis pas convaincu que tout sera fonctionnel à temps pour les élections catalanes. Pour moi, la date importante est le mois de mai 2019 qui sont les prochaines élections municipales. Ensuite, nous verrons si cela a vraiment pris forme et si nous pouvons avoir une présence significative sur l’ensemble du territoire. Cette vision territoriale est très importante pour éviter une construction par en haut. L’enjeu central en Catalogne est de le faire avec dignité et de ne pas se laisser piéger dans cette logique dualiste de l’indépendance ou non et être capable de rassembler une force sociale qui choisisse cette option.</p></br><p>NOTES</p></br><ol class="references"></br><li id="cite_note-1"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-1">↑</a></span> <span class="reference-text">Guanyem ( « Gagnons! ») est le premier nom donné en 2014 à la coalition qui se présentera aux municipales de 2015. Il deviendra « Barcelone en commun » parce que le nom avait été enregistré par un tiers.</span></li></br><li id="cite_note-2"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-2">↑</a></span> <span class="reference-text">Les élections autonomiques sont les élections des 17 Communautés autonomes d’Espagne créées par la constitution de 1978.</span></li></br><li id="cite_note-3"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-3">↑</a></span> <span class="reference-text">« Asalto a los cielos » est l’expression utilisée par Pablo Iglesias lors du congrès de fondation de Podemos en 2014 pour affirmer son option d’entrer dans les institutions.</span></li></br><li id="cite_note-4"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-4">↑</a></span> <span class="reference-text">Le Parti socialiste unifié de Catalogne ou PSUC Créé en 1936, il regroupe autour du Parti communiste les principaux partis de la gauche catalane. il est dissous en 1987.</span></li></br><li id="cite_note-5"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-5">↑</a></span> <span class="reference-text">« La Politica de Comù » in Nous horitzons (Nouveaux horizons) no 215 , 2017. À l’origine sous le nom d’ « Horitzons » la revue est créée en 1960 dans la clandestinité et publiée en catalan à l’étranger par des intellectuels liés au PSUC. Éditée en Catalogne depuis 1972 la revue s’est ouverte récemment à d’autres courants</span></li></br><li id="cite_note-6"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-6">↑</a></span> <span class="reference-text">Albano Dante Fachin député au parlement catalan est le chef de Podem (l’aile catalane du parti Podemos). Il s’est opposé à la participation de son parti à l’Assemblée fondatrice d’un Pais en Comù ce qui a créé une crise dans les rangs de Podemos tant au niveau catalan que national. Le chef du parti Pablo Iglesias ne l’a pas désavoué mais a délégué son principal lieutenant Pablo Echenique à l’assemblée.</span></li></br><li id="cite_note-7"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-7">↑</a></span> <span class="reference-text">Pasqual Maragall, membre puis président du Parti Socialiste Catalan, est devenu maire de Barcelone avec le soutien des élus du Parti Socialiste Unifié de Catalogne (PSUC). Il restera à ce poste pendant près de 15 ans sans jamais disposer d’une majorité au conseil municipal. Il deviendra ensuite président de la Generalitat de Catalogne</span></li></br><li id="cite_note-8"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-8">↑</a></span> <span class="reference-text">« Iniciativa pour la Catalogne-Verts » est un regroupement qui date de 1995 de Iniciativa pour la Catalogne, lui même une coalition de 1987 de partis de gauche autour du nouveau parti communiste catalan , avec Les verts . EUIA (Gauche unie et alternative) est le référent catalan de Izquierda Unida (Gauche Unie) d’obédience communiste.</span></li></br><li id="cite_note-9"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-9">↑</a></span> <span class="reference-text">Catalunya Sí que es Pot (CSQP, « Catalogne Oui c’est Possible » est une coalition de gauche créée pour les élections autonomiques de l’automne 2015. Barcelona en Comù, elle-même une coalition au niveau municipal, avait été élue en mai 2015 mais avait renoncé à se présenter au niveau autonomique.</span></li></br><li id="cite_note-10"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-10">↑</a></span> <span class="reference-text">Sans surprise, Xavier Domenech membre de l’éxécutif de Barcelona en comù, député au parlement espagnol sous les couleurs de En comu-podem et artisan du projet Un pais en Comu préside la Commission éxécutive et Ada Colau, l’actuelle mairesse de Barcelone préside la coordination . Après une consultation et un appel au vote de 5 jours les membres ont choisi le nouveau nom de l’entité préférant « Catalunya en Comù» à «En Comù podem » . Ce choix est très significatif au plan politique et symbolique puisque, en se distinguant de “En comu podem” qui était le nom de la coalition intégérée par Podemos qui a envoyé 14 députés au parlement espagnol en décembre 2015, il renforce l’aile « Barcelona en Comù » face aux partisans de Podemos dans le nouvel espace.</span></li></br></ol>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires !</h2></br></br></br></br><blockquote class="wp-block-quote"><p>L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021</p></blockquote></br></br></br></br><figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure></br></br></br></br><p>Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-<br>tendre notre propre voix.</p></br></br></br></br><p>A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…</p></br></br></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><p>A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).</p></br><p>Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.</p></br><p>Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).</p></br><p>Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.</p></br><p>A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.<br />Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p></br><p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p> <p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<h3>Presentation</h3> <p><h3>Presentation</h3></br><p><em></em><em><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Framing the commons</a></em> is a series of interviews made during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Boll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, took place in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to talk about their vision of the Commons and of the future of the movement.</p></br><p>Framing the commons is the second chapter produced by Remix The Commons in 2010/2011.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Alain Ambrosi and Abeille Tard</p>s is the second chapter produced by Remix The Commons in 2010/2011.</p> <h3>Collaborators</h3> <p>Alain Ambrosi and Abeille Tard</p>)
  • Chargement/Site  + (<h3>Presentation</h3> <p><h3>Presentation</h3></br><p><em></em><em><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Framing the commons</a></em> is a series of interviews made during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Boll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, took place in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to talk about their vision of the Commons and of the future of the movement.</p></br><p>Framing the commons is the second chapter produced by Remix The Commons in 2010/2011.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Alain Ambrosi and Abeille Tard</p>s is the second chapter produced by Remix The Commons in 2010/2011.</p> <h3>Collaborators</h3> <p>Alain Ambrosi and Abeille Tard</p>)
  • Chargement/Site  + (<h3>Présentation</h3> <p><h3>Présentation</h3></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Penser les communs</a> est une série d’entrevues réalisées lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Boell et le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à s’exprimer sur leur vision sur les biens communs et de l’avenir du mouvement des communs.</p></br><p>Framing the commons est le deuxième chapitre produit par Remix The Commons en 2010/2011.</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Alain Ambrosi et Abeille Tard</p>The Commons en 2010/2011.</p> <h3>Collaborateurs</h3> <p>Alain Ambrosi et Abeille Tard</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<h3>Présentation</h3> <p><h3>Présentation</h3></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Penser les communs</a> est une série d’entrevues réalisées lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Boell et le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à s’exprimer sur leur vision sur les biens communs et de l’avenir du mouvement des communs.</p></br><p>Framing the commons est le deuxième chapitre produit par Remix The Commons en 2010/2011.</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Alain Ambrosi et Abeille Tard</p>The Commons en 2010/2011.</p> <h3>Collaborateurs</h3> <p>Alain Ambrosi et Abeille Tard</p>)
  • Chargement/Site  + (<ol> <li style="list-style-type: <ol></br><li style="list-style-type: none;"></br><ol>Original publication 21 of May 2016 by Hervé Le Crosnier in</ol></br></li></br></ol></br><p><a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a></p></br><ol>. Translation by Nicole Leonard</ol></br><blockquote><p>In 1928 Ravel composed Boléro, a piece that would become a worldwide success with hundreds of versions and arrangements. A harmonic crescendo that was also worth millions.</p></br><p>An excellent series of nine 8-minute videos, directed by Fabian Caus-Lahalle and distributed by France’s National Audiovisual Institute, tells the story of the post-mortem reach of this gem from Maurice Ravel, who barely profited from it, rapidly falling ill and dying less than 10 years later.</p></blockquote></br><p>The series looks like a detective story, with treachery, secret markets, fiscal paradises, and a masseuse on one side, and political men inundated by lobbies and incapable of defending the public domain on the other. Here we have a saga that shows the harmfulness of the notion of “rights-holders” – the hijacking of laws and cultural practices by businessmen who then use this acquired power to influence politics and further reduce the public domain.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/2885055/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN5464180431/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Everything is set against a background of Bolero and many interpretations of his work from around the world, in all musical styles and from all time periods.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7910555309/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN6248963306/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Tax havens hide the money coming from the ashes of Maurice Ravel, who died without children and left everything to his brother, who was also childless.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN2464909165/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>But it’s a real political affair in which the cultural industry lobbies pre-empted public powers and our dear political men, ready to be seduced.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN8716173688/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Switzerland, Monaco, Gibraltar, Panama.. culture does not know borders, and neither does money.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN9205650456/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN4764653149/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7455517816/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>It is interesting that it would be the National Audiovisual Institute who produced this rant, just one day after the government’s retraction of Article 8 of the Lemaire Act, following pressure from the supposed “culture” lobbies. This law aimed to protect the information commons, particularly by allowing specialized associations to submit complaints to defend the public domain against enclosure.</p></br><p>This needs to be shown to members of the mixed Senate-National Assembly commission that will definitively define this law. It also needs to be shown to all of our elected officials so that they see how their lack of interest for the protection of the public domain is nothing in reality but a submission to scammers, to lobbies, to monied powers, and to the disregard of society and its desire for cultural sharing and creative reinterpretations of cultural works. They can no longer close their eyes: they are responsible for what they steal from the public domaine for the profit of Panamanian or Monacan society.</p></br><p>What would Maurice Ravel say? He wrote, “Take a model, imitate it. If you have something to say, your personality will never be more evident than your unconscious infidelity” (this sentence is the conclusion to this superb documentary).</p></br><p>Publication 21 of May 2016 by Hervé Le Crosnier in <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a>. Translation by Nicole Leonard</p>gt; <p>What would Maurice Ravel say? He wrote, “Take a model, imitate it. If you have something to say, your personality will never be more evident than your unconscious infidelity” (this sentence is the conclusion to this superb documentary).</p> <p>Publication 21 of May 2016 by Hervé Le Crosnier in <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a>. Translation by Nicole Leonard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p lang="fr-CA"><b>Au cours de<p lang="fr-CA"><b>Au cours des dernières années, la notion de communs a été placée sur le devant de la scène. Ce terme est devenu le marqueur d’une volonté de changer la société en poussant pour davantage de démocratie et de participation citoyenne dans les affaires publiques. Ce changement est porté notamment par l’intuition qu’un nouveau type de communs, les communs urbains, constitue un enjeu politique clé de la production de l’espace public.</b></p></br><p><span lang="fr-CA">Nous devons à des chercheurs engagés comme </span><span lang="fr-CA">D. </span><span lang="fr-CA">Harvey, </span><span lang="fr-CA">C. </span><span lang="fr-CA">Vercelone et </span><span lang="fr-CA">S. </span><span lang="fr-CA">Rodotà le dépassement d’une vision naturaliste des biens communs, qui s’intéressait principalement à la gestion des ressources à l’intérieur d’un groupe d’individus déterminé. Ils ont mis en lumière l’importance primordiale </span><span lang="fr-CA">du processus de</span><span lang="fr-CA"> mise en commun (« commoning ») </span><span lang="fr-CA">dans la transformation </span><span lang="fr-CA">d’un bien ou d’un service, public ou privé, </span><span lang="fr-CA">en</span><span lang="fr-CA"> commun. Ce qui importe, ce ne sont pas les caractéristiques intrinsèques </span><span lang="fr-CA">de l’objet mis en </span><span lang="fr-CA">partage</span><span lang="fr-CA">, mais </span><span lang="fr-CA">bien</span><span lang="fr-CA"> le processus qui génère et modifie son statut et la manière dont il est utilisé </span><span lang="fr-CA">et perçu par les acteurs. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">es </span><span lang="fr-CA">communs urbains entraînent </span><span lang="fr-CA">ainsi </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">conséquences </span><span lang="fr-CA">sur les plans </span><span lang="fr-CA">social, culturel et politique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">À </span><span lang="fr-CA">cet égard, l</span><span lang="fr-CA">e </span><span lang="fr-CA">processus de constitution de</span><span lang="fr-CA">s communs urbains questionne ce qu’on entend par territoire. Les communs urbains transcendent les échelles de territoires qui sont habituellement considérées comme un emboîtent du local, dans le national, et l’international.</span> <span lang="fr-CA">Si l’action apparaît toujours ancrée « quelque part », </span><span lang="fr-CA">elle est soutenue par les dynamiques </span><span lang="fr-CA">propres à l’</span><span lang="fr-CA">économie de la connaissance, les </span><span lang="fr-CA">pratiques de </span><span lang="fr-CA">pairs à pairs (P2P) et les mécanismes d’intelligence collective.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">Les communs urbains </span><span lang="fr-CA">apparaissent </span><span lang="fr-CA">comme un projet politique qui poursuit et renforce les luttes antérieures pour l’essor des communs : mouvement pour la culture et la connaissance libre, mouvement pour l’eau bien commun, les premiers à se penser comme mouvement des communs, mais aussi les mouvements pour l’écologie, ou le bien être. </span><span lang="fr-CA"> Ils offrent un référentiel pour appréhender le territoire à partir de cette complexité globale,</span><span lang="fr-CA"> une </span><span lang="fr-CA">alternati</span><span lang="fr-CA">ve</span><span lang="fr-CA"> puissante au narratif du capitalisme néolibéral qui se prétend hégémonique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Dans ses actions des dernières années, R</span><span lang="fr-CA">emix </span><span lang="fr-CA">s’est affirmée comme l’un des lieux au croisement des dynamiques qui animent le mouvement des communs en France, en Europe et dans la </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">rancophonie. Le collectif </span><span lang="fr-CA">s’est</span><span lang="fr-CA"> engagé de longue date </span><span lang="fr-CA">dans </span><span lang="fr-CA">un travail </span><span lang="fr-CA">de collaboration</span><span lang="fr-CA"> avec </span><span lang="fr-CA">les chercheurs de différentes disciplines et les militants de différents secteur</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">afin de co-construire</span><span lang="fr-CA"> des outils pour développer la culture des communs et </span><span lang="fr-CA">pour promouvoir </span><span lang="fr-CA">l’ingénierie de politiques fondées sur les communs. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">En effet, l</span><span lang="fr-CA">a culture des communs </span><span lang="fr-CA">naît et </span><span lang="fr-CA">se nourrit </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA">s pratiques et des connaissances sur les communs, les commoners et </span><span lang="fr-CA">plus généralement </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">c</span><span lang="fr-CA">e mouvement </span><span lang="fr-CA">dans la société</span><span lang="fr-CA">. Les notions et les définitions des communs ont évolué au cours de la décennie, plaçant à coté d’une description fine des mécanismes de </span><span lang="fr-CA">gestion, une vision holistique des communs qui redessine une </span><span lang="fr-CA">figure du commoner et </span><span lang="fr-CA">déploie un</span><span lang="fr-CA"> vocabulaire </span><span lang="fr-CA">nouveau de l’action collective</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces perspectives sont explorées par Remix à travers les démarche</span><span lang="fr-CA">s de l’éc</span><span lang="fr-CA">ole des communs et d</span><span lang="fr-CA">e l</span><span lang="fr-CA">’art de l’en-commun. </span><span lang="fr-CA">Nous mettons en lumière l’importance du </span><span lang="fr-CA">partage de l</span><span lang="fr-CA">’expérience acquise </span><span lang="fr-CA">dans le </span><span lang="fr-CA">groupe </span><span lang="fr-CA">à travers la pratique du commoning</span><span lang="fr-CA">. Les communs, </span><span lang="fr-CA">quelque soit leur domaine</span><span lang="fr-CA">, sont des espaces, ou des actions, dans lesquelles nous co-produisons, nous partageons et nous transformons </span><span lang="fr-CA">la connaissance </span><span lang="fr-CA">qui nous est essentielle pour répondre à nos besoins et </span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">xercer nos droits. </span><span lang="fr-CA">Cette connaissance s’étend à l’expérience vécue et </span><span lang="fr-CA">se </span><span lang="fr-CA">constitue </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA"> « modes de faire </span><span lang="fr-CA">ensemble</span><span lang="fr-CA"> » partagés, </span><span lang="fr-CA">construits pas à pas dans les pratiques de production et de reproduction de la communauté</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour poursuivre cette démarche, </span><span lang="fr-CA">Remix documente et diffuse largement les pratiques en structurant l’information pour qu’elle devienne un véritable levier d’apprentissage et de transformation sociale par les communs. </span><span lang="fr-CA">Ce projet est adossé à nos travaux plus anciens sur le vocabulaire des communs élaboré à partir de l’analyse des pratiques et des recherches académiques. Celui-ci </span><span lang="fr-CA">s’enrichit</span><span lang="fr-CA"> de </span><span lang="fr-CA">nouvelles</span><span lang="fr-CA"> collaborations </span><span lang="fr-CA">avec des partenaires </span><span lang="fr-CA">en Europ</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA"> autour </span><span lang="fr-CA">de la mise en œuvre d’outils</span><span lang="fr-CA"> de web sémantique </span><span lang="fr-CA">et de la cartographie des alternatives et aussi de l</span>’exploration des patterns (modèles) de commoning à l’occasion de la traduction en français de l’ouvrage de Silke Helfrich et David Bollier (Fair, Free and Alive. The Insurgent Power of the Commons).</p></br><p><span lang="fr-CA">À</span> <span lang="fr-CA">plus</span><span lang="fr-CA"> long terme, nous travaillons à la </span><span lang="fr-CA"><b>reconnaissance d’une culture du partage et de la participation inclusive et émancipatrice</b></span><span lang="fr-CA">. Cette dimension de l’action de Remix est stratégique </span><span lang="fr-CA">parce qu’elle</span> <span lang="fr-CA">contribue à</span> <span lang="fr-CA">l’</span><span lang="fr-CA">émerge</span><span lang="fr-CA">nce</span> <span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">un récit </span><span lang="fr-CA">et d’un projet </span><span lang="fr-CA">partagé</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA"> sur les communs et </span><span lang="fr-CA">sur</span><span lang="fr-CA"> leur rôle comme alternative au capitalisme néolibéral. </span><span lang="fr-CA">On</span><span lang="fr-CA"> s’accorde à penser l</span><span lang="fr-CA">es communs </span><span lang="fr-CA">comme </span><span lang="fr-CA">une forme de résistance aux nouvelles « enclosures » du savoir, du vivant et des institutions d</span><span lang="fr-CA">e la protection sociale</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">S’ils sont une réaction aux pratiques prédatrices du </span><span lang="fr-CA">capitalisme, </span><span lang="fr-CA">ils incarnent </span><span lang="fr-CA">aussi </span><span lang="fr-CA">une alternative au monopole du binôme public-privé qui a </span><span lang="fr-CA">marqué l’âge du capitalisme industriel de son sceau. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">e projet </span><span lang="fr-CA">des communs </span><span lang="fr-CA">ne pourrait se développer sans un fondement culturel puissant </span><span lang="fr-CA">qui revisite notre conception de l’action publique pour en faire un espace de co-production de normes et de politiques dans lequel la société civile fait sa part. </span><span lang="fr-CA">C’est pourquoi Remix au cours de la décennie à venir s’attachera à une transformation de la culture des acteurs publics. </span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L’identification, le recueil </b></span><span lang="fr-CA"><b>et l’invention </b></span><span lang="fr-CA"><b>des mécanismes qui </b></span><span lang="fr-CA"><b>forme</b></span><span lang="fr-CA"><b>nt</b></span><span lang="fr-CA"><b> l’ingénierie des communs </b></span><span lang="fr-CA">est </span><span lang="fr-CA">le </span><span lang="fr-CA">troisième</span><span lang="fr-CA"> axe de travail à long terme de Remix. </span><span lang="fr-CA">Les politiques publiques sont aujourd’hui enserrées dans le carcan d’un État largement dominé par le projet du capitalisme néo-libéral. Les communs doivent passer du discours aux actes </span><span lang="fr-CA">et entamer la reconquête de l’État</span><span lang="fr-CA">. La mise en lumière des outils et des mécanismes existants dans le domaine juridico-économique est un</span><span lang="fr-CA">e nécessité</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs. Les exemples sont nombreux et parfois illustrés par des initiatives connues du grand public : fiducie foncière, propriété d’usage, licences obligatoire</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA">, marchés régionaux de circuits courts, comptabilités, partenariat public-com</span><span lang="fr-CA">mun</span><span lang="fr-CA">, </span><span lang="fr-CA">etc.</span> <span lang="fr-CA">Ces exemples </span><span lang="fr-CA">démontrent qu’il existe un ensemble de propositions, d’expériences et d’outils pour </span><span lang="fr-CA">construire et </span><span lang="fr-CA">conduire des politiques de commu</span><span lang="fr-CA">ns</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Au vue des dynamiques de la recherche action dans ce domaine, nul doute que d</span><span lang="fr-CA">’autres seront développées</span> <span lang="fr-CA">au cours des prochaines années. </span><span lang="fr-CA">Nous attendons des années à venir une multiplication de l’implantation de ces dispositifs et l’émergence d’une force structurée qui soutiendra cette dynamique comme cela s’est vu dans le domaine du logiciel libre par exemple. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Le rôle de Remix </span><span lang="fr-CA">sera </span><span lang="fr-CA">de </span><span lang="fr-CA"><b>faire connaître ces initiatives et leurs mises en </b></span><span lang="fr-CA"><b>pratique </b></span><span lang="fr-CA"><b>et</b></span><b> </b><span lang="fr-CA"><b>d’</b></span><span lang="fr-CA"><b>accompagner leur </b></span><span lang="fr-CA"><b>transform</b></span><span lang="fr-CA"><b>ation en </b></span><span lang="fr-CA"><b>propositions politiques </b></span><span lang="fr-CA"><b>qui pourront être portées dans la sphère publique</b></span><span lang="fr-CA">. C’est ce qui a été commencé avec </span><span lang="fr-CA">la série de dossiers « C</span><span lang="fr-CA">ahier</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">olitiques des communs », dont le premier à été élaboré à l’occasion de la campagne des élections municipales. Deux nouveaux cahiers sont en projets : l’un sur la « </span><span lang="fr-CA">S</span><span lang="fr-CA">anté </span><span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">ublique </span><span lang="fr-CA">en commun » </span><span lang="fr-CA">et l’autre sur « </span><span lang="fr-CA">É</span><span lang="fr-CA">conomie et </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">inance </span><span lang="fr-CA">en commun »</span><span lang="fr-CA">. Ces deux nouvelles publications </span><span lang="fr-CA">entendent </span><span lang="fr-CA">montrer le potentiel des communs pour traiter de questions transversales (la santé) et pour outiller des problématiques macro (l’économie et la finance). </span><span lang="fr-CA">La pénétration de ces propositions dans les milieux des collectivités sera d’autant plus importante qu’elles seront l’objet d’un travail collaboratif avec les militants pour les communs originaires des différents pays permettant de prendre en compte les différences de cultures juridiques, d’accompagner leur mise en place </span><span lang="fr-CA">dans des milieux divers et de faire connaître les expériences</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">L’</span><span lang="fr-CA">un des enjeux </span><span lang="fr-CA">critiques</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs et </span><span lang="fr-CA">pour</span><span lang="fr-CA"> Remix </span><span lang="fr-CA">consiste</span> <span lang="fr-CA"><b>à rendre tangibles l</b></span><span lang="fr-CA"><b>a place</b></span><span lang="fr-CA"><b> de l’économie des communs jusqu’ici invisibilisés</b></span><span lang="fr-CA"> par la distinction entre économie formelle et informelle. Remix est engagé dans les projets de recherche action conduits par AAA </span><span lang="fr-CA">autour de des agrocités et de R’urban.</span> <span lang="fr-CA">E</span><span lang="fr-CA">n collaboration avec </span><span lang="fr-CA">la chercheure australienne</span><span lang="fr-CA"> K. Gibson, </span><span lang="fr-CA">ces travaux</span><span lang="fr-CA"> conduiront à terme à l’élaboration de calculateurs capables de mettre en évidence </span><span lang="fr-CA">l’ampleur et la portée de </span><span lang="fr-CA">cette économie </span><span lang="fr-CA">invisible</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de la démarche, pionnière de </span><span lang="fr-CA">R</span><span lang="fr-CA">emix, d’analyse des outils juridiques (</span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">chartes des communs </span><span lang="fr-CA">urbains</span><span lang="fr-CA">) commencé en 2015 </span><span lang="fr-CA">sur lesquels il est possible de s’appuyer pour penser la gouvernance de complexes de commoning</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">A </span><span lang="fr-CA">terme, nous espérons contribuer à la multiplication des </span><span lang="fr-CA">méthodes, outils et indicateurs </span><span lang="fr-CA">qui permettront de faire reconnaître les évaluations en </span><span lang="fr-CA">triple bottom line </span><span lang="fr-CA">par les institutions publiques. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour conduire ces démarches, </span><span lang="fr-CA"><b>Remix mobilise les militants et les chercheurs autour de projets </b></span><span lang="fr-CA"><b>opérationnels </b></span><span lang="fr-CA">qui font vivre l’expérience du commoning en même temps qu’ils dotent le mouvement des communs de nouveaux outils méthodologiques et techniques</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Formats de rencontres (Appel en commun, Commons Camp, …) de publication collective (Dossier Remix, Cahiers Politiques des communs, Horizons communs, ..) Outils de co-gestion des resources (budget ouverts) multinguisme (FSMET commons, Commons camp, meet.coop) sont des outils originaux co-construits que l’on voit </span><span lang="fr-CA">être </span><span lang="fr-CA">réappropriés par les acteurs des mouvements sociaux qui gravitent autour de Remix. </span><span lang="fr-CA">Dans la continuité de cette dynamique, Remix poursuivra le </span><span lang="fr-CA">développement d’une </span><span lang="fr-CA">infrastructure </span><span lang="fr-CA">partagée </span><span lang="fr-CA">des communs basée sur le</span><span lang="fr-CA">s modèles de la fédération (F</span><span lang="fr-CA">ediverse</span><span lang="fr-CA">) et </span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">plateformes coopérative</span><span lang="fr-CA">s dont les premières briques sont le</span><span lang="fr-CA"> konbit </span><span lang="fr-CA">numérique et</span><span lang="fr-CA"> meet.coop. </span><span lang="fr-CA">Remix </span><span lang="fr-CA"> recherche</span><span lang="fr-CA">ra</span> <span lang="fr-CA">les conditions d’une </span><span lang="fr-CA">fédération inclusive des acteurs </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">médias sur les communs pour ouvrir un espace communicatio</span><span lang="fr-CA">n</span><span lang="fr-CA">/computationnel </span><span lang="fr-CA">au service des projets et du mouvement des communs </span><span lang="fr-CA">basé </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">des va</span><span lang="fr-CA">l</span><span lang="fr-CA">eurs </span><span lang="fr-CA">de s</span><span lang="fr-CA">ouveraineté numérique, </span><span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">écologique </span><span lang="fr-CA">et d’éthique.</span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L</b></span><span lang="fr-CA"><b>es initiatives </b></span><span lang="fr-CA"><b>de Remix </b></span><span lang="fr-CA"><b>sont aussi le terrain privilégié pour constituer des alliances </b></span><span lang="fr-CA">au sein des mouvements sociaux </span><span lang="fr-CA">avec les acteurs engagés dans la redéfinition de l’espace public (Lieux intermédiaires, Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p></br><p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p> Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p> <p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p> <p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p> <p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://bollier.org/bl<p><a href="http://bollier.org/blog/crds-common-learning-about-commons-through-play" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Article original de David Bollier</a></p></br><blockquote><p>Parce que les pratiques de mise en commun se confrontent à la culture marchande, elles sont fréquemment mal comprises. Quelle est la nature de ce processus de collaboration engagé autour d’objectifs partagés, peut-on se demander. Comment cela fonctionne-t-il, surtout lorsque de nombreuses industries souhaitent privatiser le contrôle des ressources ou empêcher la concurrence par l’action en commun ?</br></p></blockquote></br><p>Matthieu Rhéaume, un commoner et créateur de jeux qui vit à Montréal, a décidé qu’un jeu de cartes pourrait être un excellent véhicule pour faire connaître les communs. « C@rtes en Commun : un jeu de collaboration politique» est le résultat de ses efforts. « Ce jeu a un potentiel immense en associant le sens et le plaisir », m’a expliqué Matthieu. « Les gens peuvent jouer de façon décontractée tout en étant surpris par le méta-apprentissage [sur les communs] qui en résulte ».</p></br><p><iframe loading="lazy" title="Les communs en jeu ... de cartes" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/ISGk4-pf2Ww?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Tout a commencé lors du Forum social mondial (FSM) à Montréal en août 2016. Matthieu Rhéaume a proposé de saisir cette opportunité pour synthétiser les points de vue sur les communs des participants et d’utiliser les résultats pour développer le jeu de cartes. Il a persuadé la Fondation Charles Léopold Mayer et Gazibo, toutes deux basées en France, de soutenir le développement de ce jeu. Quelques cinquante commoners ont ainsi co-créé le jeu avec l’aide d’une petite équipe constituée pour l’occasion. (Le processus est décrit <a href="http://cartesencommun.cc/index.php?title=Documentation_sur_le_processus_de_cr%C3%A9ation" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a> )</p></br><p>En tant que concepteur de jeux, Matthieu Rhéaume s’est rendu compte que les jeux réussis et amusants doivent comporter une certaine « rhétorique procédurale » et récompenser les récits. Il avait apprécié de jouer à « Magic: The Gathering », un jeu de cartes multijoueur très populaire et se demandait à quoi ce jeu ressemblerait s’il était collaboratif.</p></br><p>Au FSM, Matthieu Rhéaume a demandé aux participants de partager leurs propres idées sur les biens communs en créant des cartes dans six catégories. Les quatre premières composent le groupe des « cartes communes », comportant des « ressources », des « cartes d’action », des « cartes de proje t» et des «cartes d’attitude ». Deux autres catégories de cartes, les cartes des « forces oppressives », avec des dos noirs, donnent au jeu son moteur, en ce qu’elles appliquent des « effets négatifs » à « l’arène politique » que représente le plateau du jeu. Les effets négatifs sont les « accaparements (enclosures) » et les « crises » contre lesquelles les commoners doivent répondre dans un temps limité en s’organisant collectivement.</p></br><p>Conçu pour être joué par deux à cinq joueurs, une partie dure habituellement entre 60 et 90 minutes. Le principe de base est assez simple pour être compris facilement, mais assez sophistiqué et complexe pour être imprévisible et intéressant. L’objectif principal du jeu est de « créer un contexte politique assez résilient pour défendre les communs contre les crises et les accaparements ». Les joueurs gagnent quand il n’y a plus de cartes des « forces oppressives » dans l’arène politique. Ils perdent s’il y a plus de cinq de ces cartes présentes sur le plateau.</p></br><p>Au dos des cartes des forces oppressives figure un conquistador avec une lance et un texte : « Je suis là pour prendre les communs ». Une des cartes de « forces oppressives », «Élection de Trump!», a pour effet de démobiliser chaque campagne en cours pour les communs. Une autre de ces cartes, « Old Inner Culture », interdit l’usage des cartes d’attitude (qui pourraient autrement aider la mise en commun). Une carte « Peur de l’inconnu » interdit aux joueurs de tirer de nouvelles cartes pendant un tour de table. En revanche, les cartes communes comportent des choses telles que les jardins urbains, les Premières nations, la décroissance et les médias indépendants. La série de cartes « Attitude » influe sur la capacité d’un joueur à coopérer.</p></br><p>Les participants au FSM ont contribué au jeu en proposant et illustrant 240 cartes, fournissant de nombreux exemples de la mise en commun et des accaparements. Pour produire la première version du jeu, Matthieu Rheaume, en a retenu 120 qu’il a fait imprimer. Cela lui a permis de tester le jeu C@rtes en commun (plus de 25 parties) et quatre itérations de conception, essayant de rapprocher le taux de réussite au jeu de 50 %. Les joueurs vont découvrir que la coopération devient de plus en plus complexe à mesure que de nouvelles variables sont introduites sur le plateau de jeu. Un livret décrit comment les joueurs peuvent rendre la partie encore plus difficile – en accélérant les phénomènes d’enclosure et en réduisant le temps de mobilisation de la société civile.</p></br><p>Matthieu Rhéaume reconnait que la première partie de C@rtes en commun peut être difficile, mais il a réalisé des vidéos accessibles en ligne pour aider les nouveaux joueurs à apprendre à jouer. (Voir cette <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5lr5Ohtn2sQ" target="_blank" rel="noopener noreferrer">vidéo d’introduction</a> qui présente le projet et ce tutoriel vidéo « <a href="https://www.youtube.com/watch?v=awK3Vft55LM" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comment jouer</a> »)</p></br><p>Matthieu Rhéaume souhaite améliorer le jeu – en réduisant le nombre de cartes trop spécifiquement rattachées au contexte du FSM, ou en uniformisant la langue des cartes (présentement en français et en anglais). Mais il se félicite déjà que le jeu aide à faire connaître aux joueurs la vision du monde des communs et à susciter des conversations plus approfondies à ce sujet. Suite à la plupart des parties, les joueurs réfléchissent sur ce qui s’est passé et racontent des histoires de collaborations réussies ou d’enclosures.</p></br><p>Le jeu a été publié en février 2017. Un lancement s’est déroulé en Europe, supervisé par Fréderic Sultan de Remix biens communs, et il y a maintenant près de 70 jeux C@rtes en commun en circulation [ aujourd’hui, plus d’une centaine].</p></br><p>Le lancement canadien du jeu aura lieu à Montréal le 11 mai à 17h30 à 20h30 au 5248, boulevard Saint-Laurent à Montréal. Pour vous inscrire à l’événement (gratuit), voici le lien – <a href="http://www.brownpapertickets.com/event/2932824">http://www.brownpapertickets.com/event/2932824</a>.</p></br><p>Le jeu, dans sa version actuelle, peut être acheté directement, à prix coûtant, via un distributeur commercial <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.thegamecrafter.com/</a>. Jusqu’au 31 mai, les québécois peuvent acquérir le jeu à moindre coût en s’inscrivant à une commande groupée sur cette <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfjXe9GOd2HLAXwz1S2-y0jiE1vxrPg2Z1fGti2cAEApWx0XQ/viewform?c=0&w=1&fbzx=-5456162131876975000">page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.</p></br><p>David Bollier</p>;page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.</p> <p>David Bollier</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://www.bollier.or<p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Original publication by David Bollier</a></p></br><p>Just released: a terrific 25-minute video overview of the commons as seen by frontline activists from around the world, “<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Commons in Political Spaces: For a Post-capitalist Transition</a>,” along with more than a dozen separate interviews with activists on the frontlines of commons work around the globe. The videos were shot at the World Social Forum in Montreal last August, capturing the flavor of discussion and organizing there.</p></br><p>A big thanks to Remix the Commons and Commons Spaces – two groups in Montreal, and to Alain Ambrosi, Frédéric Sultan and Stépanie Lessard-Bérubé — for pulling together this wonderful snapshot of the commons world. The overview video is no introduction to the commons, but a wonderfully insightful set of advanced commentaries about the political and strategic promise of the commons paradigm today.Frédéric Sultan of Remix the Commons</p></br><p>The overview video (“Les communs dans l’espace politique,” with English subtitles as needed) is striking in its focus on frontier developments: the emerging political alliances of commoners with conventional movements, ideas about how commons should interact with state power, and ways in which commons thinking is entering policy debate and the general culture.</p></br><p>The video features commentary by people like Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione, and Jason Nardi, among others.</p></br><p>The individual interviews with each of these people are quite absorbing. (See the full listing of videos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">here</a>.) Six of these interviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>nterviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="https://www.remixthec<p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/01/Move-North-South-Water.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4194" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/01/Move-North-South-Water-198x300.jpg" alt="Move North South Water" width="198" height="300" /></a></p></br><p>Le « Nan Shui Bei Diao » – littéralement Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Sur les traces de ce chantier colossal, le film d’Antoine Boutet dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent forêts, où peu à peu des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose.</p></br><p>Sud Eau Nord Déplacer sortira mercredi 28 janvier 2915 dans les salles de cinéma. Si vous souhaitez vous associer à une de ces projections, contactez la salle de cinéma concernée ou la distribution du film : mdecout@zeugmafilms.fr. Si vous souhaitez accompagner une projection dans une ville où le film n’est pas encore programmé, contactez-nous : hague.philippe@gmail.com</p>film n’est pas encore programmé, contactez-nous : hague.philippe@gmail.com</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="https://www.remixthec<p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/01/Move-North-South-Water.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4194" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/01/Move-North-South-Water-198x300.jpg" alt="Move North South Water" width="198" height="300" /></a></p></br><p>The « Nan Shui Bei Diao » – literally South North Water Move – is the largest water transfer project in the world, between the southern and northern China. In the footsteps of this colossal project, the film stands by Antoine Boutet eventful mapping a territory where cement beats plains, rivers leave their beds, deserts become forests, which gradually voices are in demand of justice and the right to speak. While the material decomposes and individuals are alarmed, a landscape of science fiction, against nature, is recomposed.</p></br><p>Move North South Water released Wednesday, January 28th. If you want to associate yourself with one projection, contact the respective theater or distribution of the film: mdecout@zeugmafilms.fr. And if you want to support a projection in a city where the film is not yet scheduled, contact us: hague.philippe@gmail.com</p> where the film is not yet scheduled, contact us: hague.philippe@gmail.com</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/ihDoZ5dYapw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Self-management and integral cooperativism: an experiment of the community on the length scale.</p></br><p>A group of coop at Barquisimeto (northeastern Venezuela), totally self-managed. More than 1,200 workers, no leader, no manager, no hierarchical structure, a lot of participation, confidence and learning, constant rotation in all workplaces … and more</p></br><p>For more information, see the article in <a href="http://www.utopiasproject.lautre.net/reportages/article/venezuela" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.utopiasproject.lautre.net/</a>…</p></br><p>See CECOSESOLA web site</p></br><p><a href="http://www.cecosesolaorg.bugs3.com/index.php/publicaciones/experiencias-en-video?videoid=yejPDL6mKSA">http://www.cecosesolaorg.bugs3.com/index.php/publicaciones/experiencias-en-video?videoid=yejPDL6mKSA</a></p></br><p>See also the remixthecommons productions:</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=cecosesola-vivir-lo-comun-dia-a-dia">https://www.remixthecommons.org/?fiche=cecosesola-vivir-lo-comun-dia-a-dia</a></p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-noel-vale-valera">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-noel-vale-valera</a></p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath</a></p>-noel-vale-valera</a></p> <p><a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/fbzUurdT_EY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=fbzUurdT_EY">Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013 – YouTube</a>.</p>ramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013 – YouTube</a>.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Published Marsh 1st, 2012</p></br><p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br /></br>Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p></br><p>READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p></br><p>HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p></br><p>Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth.</p></br><p>Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being.</p></br><p>This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org<br /></br></a></p></br><p><strong>FULL CREDITS</strong></p></br><p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br /></br>Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br /></br>Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br /></br>Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br /></br>Music: Chris Zabriskie<br /></br>Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /></br>Stills: Kris Krug, NASA<br /></br>Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>dam Giangregorio, Brian Duffy<br /> Music: Chris Zabriskie<br /> Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /> Stills: Kris Krug, NASA<br /> Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Les communs dans l'espace politique" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/bM72NS_P72g?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Publication originale en anglais par David Bollier</a></p></br><p>Vient de sortir : un superbe aperçu vidéo de 25 minutes sur les communs vu par les militants venus du monde entier, «<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les communs dans l’espace politique: pour une transition post-capitaliste</a>», ainsi que plus d’une douzaine d’entretiens individuels sur leur travail autour des communs. Les vidéos ont été tournées au Forum social mondial à Montréal en août dernier, et donnent à voir l’atmosphère et l’organisation sur place.</p></br><p>Un grand merci à Remix the Commons et Commons Spaces – deux groupes à Montréal, à Alain Ambrosi, Frédéric Sultan et Stépanie Lessard-Bérubé – pour avoir rassemblé ce superbe instantané sur le monde des commun. La vidéo d’ensemble n’est pas une introduction aux biens communs, mais plutôt une série de commentaires approfondis sur les stratégies et la promesse politique du paradigme des communs.</p></br><p>«Les communs dans l’espace politique», (avec les sous-titres anglais, espagnol et français) met l’accent sur les développements du mouvement des communs: quelles sont les alliances politiques émergentes des commoners avec les mouvements sociaux conventionnels ? Quelles sont les idées sur la manière dont les communs devraient interagir avec la puissance publique et l’État et de quelle manière la pensée sur les communs entre-t-elle dans le débat politique et la culture générale?</p></br><p>La vidéo comporte des commentaires de personnes comme Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione et Jason Nardi, entre autres.</p></br><p>Les entretiens individuels avec chacune de ces personnes sont tout à fait absorbants. (Voir la liste complète des vidéos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.) Six de ces entretiens sont en anglais, neuf sont en français et trois sont en espagnol. Ils vont de dix minutes à vingt-sept minutes.</p>uf sont en français et trois sont en espagnol. Ils vont de dix minutes à vingt-sept minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Published Marsh 1st, 2012</p></br><p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br /></br>Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p></br><p>READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p></br><p>HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p></br><p>Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth.</p></br><p>Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being.</p></br><p>This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org<br /></br></a></p></br><p><strong>FULL CREDITS</strong></p></br><p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br /></br>Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br /></br>Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br /></br>Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br /></br>Music: Chris Zabriskie<br /></br>Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /></br>Stills: Kris Krug, NASA<br /></br>Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>dam Giangregorio, Brian Duffy<br /> Music: Chris Zabriskie<br /> Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /> Stills: Kris Krug, NASA<br /> Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Espace urbain – Théories & Pratiques (Co-production) de SchoolofCommoning</p></br><p>Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by.</p></br><p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p></br><p>Licence YouTube standard</p></br><p>X CanadaX FoodX GardenX JardinX nourritureX Permaculture</p>lt;p>Licence YouTube standard</p> <p>X CanadaX FoodX GardenX JardinX nourritureX Permaculture</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/fbzUurdT_EY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=fbzUurdT_EY">Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013 – YouTube</a>.</p>ramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013 – YouTube</a>.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Espace urbain – Théories & Pratiques (Co-production) de SchoolofCommoning</p></br><p>Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by.</p></br><p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p></br><p>Licence YouTube standard</p></br><p>X CanadaX FoodX GardenX JardinX nourritureX Permaculture</p>lt;p>Licence YouTube standard</p> <p>X CanadaX FoodX GardenX JardinX nourritureX Permaculture</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by.</p></br><p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p></br><p>Licence YouTube standard</p>gt; <p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p> <p>Licence YouTube standard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by.</p></br><p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p></br><p>Licence YouTube standard</p>gt; <p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p> <p>Licence YouTube standard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4963" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2019/07/pla_barcelona_digital_city_in-2.jpg" alt="" width="600" height="300" /><br /></br>In the last elections in May, Barcelona en Comù has formed an alliance with the Catalan Socialist Party to form a new municipal government with a common agenda and Ada Colau was re-elected for another 4-year term. The first term of office 2015-2019 was held with a minority government and in a regional and national context that was politically and ideologically unfavourable to the development of a « new municipalism of the commons » and an « alternative way of doing politics » that Barcelona claimed to be « en Comù ».</p></br><p>The time has come to take stock and, of course, many will have something to say about the achievements made by comparing them to the initial programme. But when we see on the one hand the concrete achievements that often go beyond or question the competences of a municipality (housing, mobility, civic income, health, immigration, tourism, feminisation of politics, energy and technological sovereignty, etc) and on the other hand, what has been done to put transparency in the relationship between the institution, the social movements and the neighbourhood assemblies and the research, for a co-production of policies, we can affirm that the results are generally positive.</p></br><p>The commons movement members and the supporters of a new municipalism, can be pleased that, thanks to a coalition of social movements, that has had the courage (and it is necessary) to invest an institution impregnated with neo-liberal practices and a logic of political parties fights, that is often far from the needs and realities of residents, Barcelona remains one of the most dynamic laboratories of urban commons and a model to which to refer.</p></br><p>The <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/digital/sites/default/files/pla_barcelona_digital_city_in.pdf_barcelona_digital_city_in.pdf">review of the digital plan</a> implemented during the first mandate proposed here is characteristic of the achievements, critical path and creativity of this laboratory.</p></br><p>Here is how the city summarizes the principles of its action:</p></br><blockquote><p>Establish itself as a global reference point as a city of commons and collaborative production<br /></br>End privatisation and transfer of public assets in private hands, while promoting remunicipalisation of critical urban infrastructures<br /></br>Massively reduce the cost of basic services like housing, transport, education and health, in order to assist those in the most precarious strata of the population<br /></br>Institute a citizens basic income focused on targeting proverty and social exclusion Barcelona Digital City Plan (2015-2019)<br /></br>Build data-driven models of the economy, with real inputs (using real time data analytics) so that participatory democracy could model complex decisions<br /></br>Prefer and promote collaborative organisations over both the centralised state and the market solutions (start investing higher percentages of public budget in innovative SMEs and the cooperative sector)<br /></br>Build city data commons: decree that the networked data of the population generated in the context of using public services cannot be owned by services operators</p></blockquote></br><p>These principles are embodied in an action programme, the effects of which are detailed in this document. In addition to the emblematic 13,000 policy proposals from the inhabitants, of which 9.245 (72%) have been accepted, there have been 126 cases of corruption reported through the Transparency mailbox since 2017 or the inclusion of gender differences in the STEAM education and technological training programme.</p></br><p>Finally, Barcelona, here as in other areas, is building on and strengthening city networks. It initiated – with New York and Amsterdam – the Coalition of Cities for Digital Rights and launched the campaign « 100 Cities in 100 Days » to defend 5 principles of digital policy:</p></br><blockquote></br><ul></br><li>Equal and universal access to Internet and computer literacy Barcelona Digital City Plan (2015-2019)</li></br><li>Privacy, data protection and security</li></br><li>Transparency, accountability and non-discrimination in data, content and algorithms</li></br><li>Participatory democracy, diversity, and inclusion</li></br><li>Open and ethical digital service standards</li></br></ul></br></blockquote></br><p>The cities of the Coalition are developing common roadmaps, laws, tools, actions and resources to protect the digital rights of residents and visitors.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</strong></p></br><p><em>For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a> </em></p> protect the digital rights of residents and visitors.</p> <p><strong>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</strong></p> <p><em>For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a> </em></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-medium wp-image-6624" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-342x184.png" alt="" width="342" height="184" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-342x184.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-607x327.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-768x414.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1.png 1164w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" />Depuis plus d’un an, à <a href="https://meet.coop">meet.coop</a>, en tant que coopérative comptant plus d’une centaine de membres répartis sur neuf fuseaux horaires, nous gérons une plateforme de vidéo conférence en ligne, alimentée par des énergies renouvelables et fonctionnant sur un logiciel libre open source, avec un engagement en faveur de la protection des données personnelles et de la confidentialité. Cependant, la gestion d’une plateforme coopérative de ce type nécessite de surmonter des défis pratiques où les précédents familiers (comme les logiciels libres P2P, les coopératives traditionnelles, les organisations de type mouvements « politiques », les groupes d’intérêts « sectoriels », etc.) n’apportent pas nécessairement toutes les solutions nécessaires.</p></br><p>Pour explorer ces défis permanents des communs, meet.coop ouvre<br /></br>commons.hour, un espace mensuel d’échange de pratiques, de réflexion et de conception avec sa communauté chaque 4eme lundi de 18:00h UTC / 19:00h CET.</p></br><p>La première  session se déroule le 27 septembre. Elle établira le cadre du projet et permettra aux participants de faire connaissance avec les personnes impliquées . Vous pouvez vous inscrire via le forum meet.coop<br /></br>: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708">https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708</a><br /></br>La rencontre se déroulera ici : <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi">https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi</a></p></br><p>Pendant toute l’année, les rdv de Commons.hour traiteront de questions telles que :</p></br><p>– Comment gouverner une trame complexe de contributions, rémunérées ou non, entre membres utilisateurs et membres opérationnels ?</p></br><p>– Comment décider ce qui peut se trouver dans un commun culturel ouvert, quels espaces doivent être ouverts aux seuls membres de la coopérative, et quelle doit être la relation entre la « boîte à outils » que nous fournissons aux membres-utilisateurs (dont la plupart sont aussi des organisations) et la boîte à outils opérationnelle que nous utilisons nous-mêmes « dans le back-office » ?</p></br><p>– Quels services gérer, quels coûts supporter par qui, et quels privilèges et obligations attacher aux différents espaces que nous fournissons : espaces de plateforme (par exemple BigBlueButton), espaces de médias (par exemple le Forum), espaces de lieu (par exemple commons.hour) ?</p></br><p>– Quels outils de communication, canaux et protocoles devrions-nous fournir et déployer, pour faciliter la participation et la contribution de nos membres, et la capacité des communautés progressistes et activistes plus larges dans lesquelles nos membres travaillent ?</p></br><p>– Comment faire vivre une plateforme coopérative tout en étant une organisation en mouvement, contribuant à l’économie transformatrive ?</p></br><p>La documentation de ces rencontres constituera une ressource libre : un modèle de constitution multipartite, et le mode de conception qui le sous-tend, un manuel de pratiques coopératives multipartite, orientée vers la contribution, non consumériste, des ressources méthodologiques</p></br><p>Le programme se trouve ici :<br /></br><a class="moz-txt-link-freetext" href="https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a></p>ons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-large wp-image-6609" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin-607x455.jpeg" alt="" width="607" height="455" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin-607x455.jpeg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin-342x257.jpeg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin-768x576.jpeg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin.jpeg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><br /></br>Une <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Prendre_soin_ensemble" target="_blank" rel="noopener">collection de témoignages</a> autour des pratiques de soin en santé et des communs à partir desquels ont été produits trois montages, un triptyque Soin empêché / La santé sous pression néo-libérale / Auto-organiser le soin en commun. Cette série est une contribution de Remix the commons à l’Atelier pour la refondation du service public hospitalier, réalisée en collaboration avec <a class="external text" href="http://www.primitivi.org/Soigner-comme-neige-au-soleil-ou-l-Obsolescence-programmee-des-secteurs-de?" rel="nofollow">Primitivi</a> du 3 et 4 juillet 2021 à Marseille.</p> rel="nofollow">Primitivi</a> du 3 et 4 juillet 2021 à Marseille.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-large wp-image-5910" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-607x383.jpg" alt="" width="607" height="383" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-607x383.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-342x216.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-768x485.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance.jpg 984w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><blockquote><p>Quelles propositions et politiques pour défendre et promouvoir les communs dans le contexte municipal ? Le Cahier de propositions en contexte municipal présente un échantillon d’outils et de propositions qui peuvent être appliqués dans les champs d’action relevant des communes et intercommunalités.</p></blockquote></br><p>Découvrez les outils, les propositions politiques du mouvement des communs, pour influencer et contribuer à l’action publique, inspirer les collectifs engagés dans l’action, les élus et les agents de la puissance publique qui veulent faire progresser leur commune sur la voie de la transition solidaire et écologique.</p></br><p><a href="https://politiquesdescommuns.cc">Dossier réalisé en partenariat avec le tiers lieu La Myne en 2020.</a></p></br><pre class="western"># SOMMAIRE du CAHIER DE PROPOSITIONS EN CONTEXTE MUNICIPAL </br> </br>## IDÉES </br> </br>### Idées pour les communs dans le contexte municipal </br> </br>## THEMES </br> </br>### Sols en commun </br> </br>La question foncière relie un grand nombre de problématiques entre elles, telles que l’agriculture, le logement, l’énergie, l’urbanisme. Dans chacun de ces domaines, des politiques et pratiques foncières en commun revisitent les notions d'accès et d'usages, de propriété, de valeur et de transaction, de conservation et de protection des terres. </br> </br>### Habitat et logement en commun </br> </br>Dans le domaine du logement, la perspective du projet des communs consiste à la fois à déployer une autre manière d’habiter, et à répondre aux difficultés d’accès au logement dans un contexte d’intensification de la spéculation et de crise économique et financière. </br> </br>### Résilience urbaine en commun </br> </br>Plutôt que de perpétuer des rapports de domination et d'exploitation de nos milieux de vie, hérités d'une approche libérale des politiques environnementales, plusieurs théoriciens de la transition proposent d'expérimenter des voies alternatives. </br> </br>### Eau en commun </br> </br>Problématique discrète de nos vies quotidiennes, la gestion de l'eau et de ses infrastructures sont des questions primordiales dont on ne pense plus systématiquement les très nombreuses implications pour nos territoires et nos modes de vies communes. </br> </br>## OUTILS </br> </br>### Négocier des communs urbains </br> </br>Des dispositifs d'encadrement de la collaboration entre les citoyens et leur municipalité autour de la prise en charge, ou l'engagement dans des communs urbains sont mis en place par les administrations publiques. Ces dispositifs associent une règlementation et un ensemble d'outils qui forme une ingénierie pour la ville participative. </br> </br>### Partenariat Public Commun </br> </br>La popularité des appels à la nationalisation des services publics est révélatrice du rejet par beaucoup de la marchandisation des services essentiels. Pourtant, la simple propriété de l'État n'est pas une alternative satisfaisante. Les PPP offrent une autre conception institutionnelle qui nous permet de dépasser ces limites. </br> </br>### Assemblée des communs </br> </br>Une Assemblée des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs administré par et pour les citoyens. </br> </br>### Chambre des communs </br> </br>La Chambre des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs par et pour les acteurs économiques. </br> </br>### Appel à communs </br> </br>L'application de la règle des marchés est basée sur la mise en concurrence des acteurs d'un territoire alors que celui-ci à tout à gagner à leur permettre de travailler en collaboration là où cela est possible. Un appel à communs vise à produire des communs utiles pour un écosystème d’acteurs. </br> </br>### Bureau municipal des communs </br> </br>La collectivité peut jouer un rôle actif dans le mouvement des communs en permettant le développement d'une expertise sur les communs à l'intérieur de l'administration qui peut conduire à un processus d'appropriation juridico-politique de la notion de commun par la ville. </br> </br>### Faire tiers-lieux </br> </br>“Faire tiers-lieux” renvoie à la fois aux usages et pratiques d'un espace par des personnes, aux processus qui régissent aussi bien cet espace que les interactions qui s'y déploient, et enfin à une pluralité d’héritages théoriques et pratiques qui, par leurs croisements et diversités, permettent l'émergence de configurations sociales particulières. </br> </br>### Propriété d’usage </br> </br>La propriété d’usage d’un bien est une forme de propriété légitimée par l’usage de ce bien, plutôt que par la détention d’un titre de propriété marchand. </br> </br>### Reconnaître les communs culturels, Convention de Faro </br> </br>On a souvent une vision assez restreinte de la culture, comme un ensemble d'objets faits de pierres, de monuments, un patrimoine figé et officiel. Pourtant, la ville et le contexte municipal ne sauraient être définis sans les récits élaborés et partagés au sein des sociétés. </br> </br>### Bassin versant solidaire </br> </br>Le mécanisme des bassins versants solidaires vise à constituer des espaces de gestion collective des usages de l’eau avec les différentes actrices et acteurs d'un même bassin versant. </br> </br>## ACTIONS </br> </br>### Les forces du changement </br> </br>Le changement ne dépend pas seulement de la dissémination d'expériences singulières. Le mouvement des communs est un agencement de forces qui agissent, comme levier de changement culturel, renouvelant les questions de solidarité et leur place dans l’agenda politique. Pour rejoindre les communs, agissons en commoner ! </br> </br>### Porter les communs aux municipales, RFBC </br> </br>Cette fiche propose un regard sur l'histoire de la structuration du "Réseau francophone autour des biens communs", les acteurs qui le composent, son rôle et les enjeux politiques adressés par ses actions. </br> </br>### Remunicipaliser la gestion de l'eau, Coordination EAU Île-de-France </br> </br>Cette fiche témoigne de l'action de la Coordination EAU Île-de France qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français. </br> </br>### Acculturer les administrations aux communs, 27e Région </br> </br>La 27e Région est un laboratoire de transformation publique qui conçoit la transformation des services et les administrations publiques. Avec le projet Enacting the commons, elle explore les possibles ouverts par les communs dans différents territoires européens. </br> </br>### Recommander des politiques pour les communs, P2P Foundation </br> </br>La P2P Fondation est un réseau international de chercheurs œuvrant à l’émergence d’une nouvelle économie centrée sur la «production entre pairs». Cette fiche restitue l’expérience de cette organisation en matière de plaidoyer pour les communs. </br> </br>### Outiller les commoners, Remix the commons </br> </br>Collectif engagé pour la culture des communs, Remix expérimente et diffuse des outils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs. </br> </br> </br>## GLOSSAIRE </br> </br> </br>Glossaire</pre></br><p> </p>ils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs. ## GLOSSAIRE Glossaire</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p><span id="result_box" class=""<p><span id="result_box" class="" lang="en"><span class="hps">The</span> <span class="hps">world needs</span> <span class="hps">ideas for a better</span> <span class="hps">and sustainable future</span>, <span class="hps">but the ideas</span> <span class="hps">are not enough.</span> <span class="hps">The</span> <span class="hps">Futureperfect</span> <span class="hps">platform is</span> <span class="hps">a virtual</span> <span class="hps">encyclopedia</span> <span class="hps">of</span> <span class="hps">people</span> <span class="hps">taking</span> <span class="hps">initiatives</span><span class="">, organizations</span> <span class="hps">and businesses</span> <span class="hps">who</span> <span class="hps">move from</span> <span class="hps">thinking</span> <span class="hps">to action.</span> Sharing these<span class="hps"> stories</span> <span class="hps">aims to</span> <span class="hps">inform about</span> <span class="hps">alternative lifestyles</span> <span class="hps">and</span> <span class="hps">to</span> <span class="hps">encourage</span> <span class="hps">civic engagement</span>.</span></p></br><p><span class="hps">The</span> <span class="hps">French</span> <span class="hps">partners of</span> <span class="hps">Futureperfect</span>, the <span class="hps">German</span> <span class="hps">team of FUTURZWEI</span>, activists <span class="hps">and all</span> <span class="hps">interested public</span> <span class="hps">will meet to</span> <span class="hps">discuss</span> <span class="hps">the role of media</span> <span class="hps">in the developpement of</span> <span class="hps">social economy</span> <span class="hps">practices and</span> <span class="hps">sustainable lifestyles</span>.</p></br><div class="row"></br><div class="span12 nurText"></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-4335 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a></p></br><p><span class="hps">Debate</span> <span class="hps">part of la Semaine des cultures étrangères</span> <span class="hps">held by the</span> <span class="hps">FICEP</span> <span class="hps">and</span> <span class="hps">in cooperation with the<a href="http://tempsdescommuns.org"> Festival Temps des communs</a></span>.</p></br><ul></br><li><strong>Barnabé Binctin</strong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li></br><li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li></br><li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>and<strong> Hélène Legay</strong>,</i> <i>SideWays</i></li></br><li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i><i>On passe à l’acte</i></li></br></ul></br><p>Moderated by <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI and <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p></br></div></br><div class="span12 nurText"> Goethe-Institut Paris</div></br><aside class="span6 artikelspalte nurText"></br><div class="teaserBox"></br><p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /></br>75116 Paris</p></br></div></br><p>Langage : En français et en allemand<br /></br>Free entry, registration : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p></br></aside></br></div>ong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li> <li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li> <li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>and<strong> Hélène Legay</strong>,</i> <i>SideWays</i></li> <li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i><i>On passe à l’acte</i></li> </ul> <p>Moderated by <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI and <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p> </div> <div class="span12 nurText"> Goethe-Institut Paris</div> <aside class="span6 artikelspalte nurText"> <div class="teaserBox"> <p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /> 75116 Paris</p> </div> <p>Langage : En français et en allemand<br /> Free entry, registration : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p> </aside> </div>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><strong>Glossary of the com<p><strong>Glossary of the commons</strong></p></br><p>The aim is to have a definition exercice, in French, of the vocabulary used in our community. The Glossary will be multi-dimensional using multimedia tools and different level of meanings. We intend also to work as well with non french speaking people to set up the list of terms. It will use Charlotte Hess mapping approach to classify terms into different fields.</p></br><p>See more information in the<a href="https://www.remixthecommons.org/2013/08/un-chantier-po…-biens-communs/"> french version</a> of this post.</p>mmons.org/2013/08/un-chantier-po…-biens-communs/"> french version</a> of this post.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>Glossary of the com<p><strong>Glossary of the commons</strong></p></br><p>The aim is to have a definition exercice, in French, of the vocabulary used in our community. The Glossary will be multi-dimensional using multimedia tools and different level of meanings. We intend also to work as well with non french speaking people to set up the list of terms. It will use Charlotte Hess mapping approach to classify terms into different fields.</p></br><p>See more information in the<a href="https://www.remixthecommons.org/2013/08/un-chantier-po…-biens-communs/"> french version</a> of this post.</p>mmons.org/2013/08/un-chantier-po…-biens-communs/"> french version</a> of this post.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>How to equip the in<p><strong>How to equip the inhabitants with tools and methods that allow them to claim the consideration of a joint management of the social, cultural and economic resources of urban life? We believe that knowledge and mastery of legal mechanisms that allow urban commons to prosper, is an essential part of the answer to this question.</strong></p></br><p>Atlas of the Charters of the Urban Commons is to provide socio-technical device to appropriate these tools, by articulating three actions:</p></br><ol></br><li>achieve and maintain an open and interactive inventory of legal mechanisms dedicated to the implementation of urban commons.</li></br><li>provide a collective space for analysis and interpretation of the governance mechanisms of the urban commons that will produce a new shared knowledge among commoners in a cross-cultural perspective.</li></br><li>provide a space for exchange and mutual aid around the development of charters and legal instruments for the regeneration or creation of urban commons.</li></br></ol></br><p>Analysis of the Bologna regulation :</p></br><p><iframe style="width: 900px; height: 500px; border: 1px solid black;" src="https://framindmap.org/c/maps/198701/embed?zoom=1"> </iframe></p></br><p>To contribute to this work, please use<br /></br><a href="https://framindmap.org/c/maps/198701/edit">framindmap.org</a><br /></br>(You need to be identified)</p></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a></p></br><p> </p>p.org</a><br /> (You need to be identified)</p> <p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>Le 21 mars de 17:00<p><strong>Le 21 mars de 17:00 à 20:00, Venez, REMIXER LES BIENS COMMUNS, à la Fondation Charles Léopold Mayer, (38 rue Saint-Sabin – Paris). </strong></p></br><p>Le 21 mars, profitant d’une session de travail du réseau en France, nous vous proposons un moment de dialogue convivial et de partage des initiatives culturelles et médiatiques sur les biens communs avec <a href="http://www.communautique.qc.ca/">Communautique</a>, Le <a href="http://www.forumalternatives.org/">Forum Marocain des Alternatives Solidaires</a>, <a href="http://www.ker-thiossane.org/">Ker Thiossane,</a> le <a href="http://www.lartes-ifan.gouv.sn/">LARTES</a> et <a href="http://vecam.org">VECAM</a>,.</p></br><p>Nous vous invitons à partager vos initiatives au même titre que celles du réseau Remix the Commons : la mosaïque et les chapitres de la collection multimédia, et de ses membres : les Petits déjeuners en-communs, À l’école des communs à Montréal, la Réparation Communautaire pour la transition dans la justice au Maroc, Afropixel, festival d’arts numériques sur les biens communs, les Chartes de gouvernance démocratique au Sénégal…</p></br><p>Nous vous proposerons également de participer à la préparation d’une démarche de curation des médias sur les thèmes de la conférence : <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a>, qui se déroule à Berlin du 22 au 24 mai.</p></br><p>Enfin, de 19:00 à 20:00, nous vous proposerons de profiter de la présence de membres du réseau francophone des biens communs venus de Montréal, Dakar et Rabat pour faire un tour d’horizon des initiatives en cours et un point sur le fonctionnement collectif.</p></br><p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p> <p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p><strong>Le 21 mars de 17:00<p><strong>Le 21 mars de 17:00 à 20:00, Venez, REMIXER LES BIENS COMMUNS, à la Fondation Charles Léopold Mayer, (38 rue Saint-Sabin – Paris). </strong></p></br><p>Le 21 mars, profitant d’une session de travail du réseau en France, nous vous proposons un moment de dialogue convivial et de partage des initiatives culturelles et médiatiques sur les biens communs avec <a href="http://www.communautique.qc.ca/">Communautique</a>, Le <a href="http://www.forumalternatives.org/">Forum Marocain des Alternatives Solidaires</a>, <a href="http://www.ker-thiossane.org/">Ker Thiossane,</a> le <a href="http://www.lartes-ifan.gouv.sn/">LARTES</a> et <a href="http://vecam.org">VECAM</a>,.</p></br><p>Nous vous invitons à partager vos initiatives au même titre que celles du réseau Remix the Commons : la mosaïque et les chapitres de la collection multimédia, et de ses membres : les Petits déjeuners en-communs, À l’école des communs à Montréal, la Réparation Communautaire pour la transition dans la justice au Maroc, Afropixel, festival d’arts numériques sur les biens communs, les Chartes de gouvernance démocratique au Sénégal…</p></br><p>Nous vous proposerons également de participer à la préparation d’une démarche de curation des médias sur les thèmes de la conférence : <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a>, qui se déroule à Berlin du 22 au 24 mai.</p></br><p>Enfin, de 19:00 à 20:00, nous vous proposerons de profiter de la présence de membres du réseau francophone des biens communs venus de Montréal, Dakar et Rabat pour faire un tour d’horizon des initiatives en cours et un point sur le fonctionnement collectif.</p></br><p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p> <p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>A great new documentary that is c<p>A great new documentary that is currently in production, documenting the water struggles around Greece. The working title of the new documentary is « Wa(te)rdrops », and it aims to present, through in-depth research and fieldwork, struggles concerning water around Greece, including the struggle against the privatization of Thessaloniki’s water company (EYATH), against the gold mines in Chalkidiki and against local water reserve appropriation efforts in Volos and Crete.</p></br><p>First few trailers in the documentary’s <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en">web page</a>. Make sure you activate the subtitles (English or Spanish) on the top right corner of the player.</p></br><p>It is being filmed by a group of militant filmmakers coordinated by researcher Nelly Psarou. The same people did « Golfland? » a few years ago, a doc about the disastrous effect of golf course development on the environment and local communities. You can watch « Golfland? » online <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php">here</a> (Soon in the Remix Catalogue). </p></br><p>It is a_proudly independent production_ relying on crowdfunding for its completion, and the outcome will be freely accessible under a creative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>reative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>A great new documentary that is c<p>A great new documentary that is currently in production, documenting the water struggles around Greece. The working title of the new documentary is « Wa(te)rdrops », and it aims to present, through in-depth research and fieldwork, struggles concerning water around Greece, including the struggle against the privatization of Thessaloniki’s water company (EYATH), against the gold mines in Chalkidiki and against local water reserve appropriation efforts in Volos and Crete.</p></br><p>First few trailers in the documentary’s <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en">web page</a>. Make sure you activate the subtitles (English or Spanish) on the top right corner of the player.</p></br><p>It is being filmed by a group of militant filmmakers coordinated by researcher Nelly Psarou. The same people did « Golfland? » a few years ago, a doc about the disastrous effect of golf course development on the environment and local communities. You can watch « Golfland? » online <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php">here</a> (Soon in the Remix Catalogue). </p></br><p>It is a_proudly independent production_ relying on crowdfunding for its completion, and the outcome will be freely accessible under a creative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>reative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à contributions</p> &<p>Appel à contributions</p></br><p><a title="Auteur inconnuUnknown author, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Silke_Helfrich,_Autorin,_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg"><img decoding="async" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg/1024px-Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg" alt="Silke Helfrich, Autorin, Forscherin und Aktivistin zu Gemeingütern und Commons" width="1024" /></a><br /></br>Silke Helfrich est décédée le matin du 10 novembre 2021dans un accident de montagne au Liechtenstein, alors qu’elle participait à une rencontre dans les Alpes. Elle a été la leader incontestée du mouvement des communs depuis 2009 lorsqu’elle a initié l’une des premières rencontres internationales sur les communs à Crotorf en Allemagne. Celle-ci a permis la rencontre de chercheur·se·s de nombreuses disciplines et de militant·e·s des communs, contribuant à faire advenir une nouvelle culture politique basée sur l’expérience à la fois ancestrale et moderne des communs.</p></br><blockquote><p>les communs sortent de la sphère de l’économie pour devenir un vocabulaire de l’action collective orientée vers la transition.</p></blockquote></br><p>Crottorf 2009, c’est à l’occasion de ce séminaire, qui rassemble un panel idéal d’universitaires et de militant·e·s des communs, que sera publié le <a href="http://1https://www2.world-governance.org/IMG/pdf_009._Bollier_Crottorf_-_The_Future_of_the_Commons.pdf)">Manifeste The Future of the Commons</a> et imaginées les deux conférences internationales sur les communs qui seront organisées à Berlin au siège de la Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013. Chacune d’elles rassemble près de 300 militant·e·s, universitaires, activistes et personnalités politiques venus du monde entier. Ensemble, elles marqueront un tournant pour le mouvement des communs, qui va s’épanouir, touchants tous les domaines de la vie personnelle et sociale, culturelle, économique, morale et politique, de la connaissance et du vivant. Ces conférences inscrivent les communs au coeur du projet de transition socio-écologique.</p></br><p>Pour Silke Helfrich, l’intention du mouvement des communs, qui se cristallisent au cours de ces rencontres, ne se limite pas simplement à étudier les biens communs en tant que ressources économiques ou nouvelle forme de propriétés. Elle vise à développer les communs comme un nouveau paradigme, une vision du monde qui pourrait servir à transformer profondément le système capitaliste. C’est une démarche qui s’attache à créer les conditions pour revisiter la nature même de la politique, de la culture, du droit, de l’éthique et des conceptions modernes de la vie elle-même.</p></br><p>L’impulsion donnée par le travail d’animation de Silke Helfrich touche un panel très large et varié de militant·e·s et de chercheur·se·s tels que Massimo De Angelis, Stefan Meretz, Peter Linebaugh, Silvia Federici, George Caffentzis, Michel Bauwens, Wolfgang Sachs, etc. Cette variété concerne autant les disciplines de recherche que les champs et les contextes d’actions et d’engagement qui balaient l’ensemble du spectre des sciences sociales et sciences du vivant et des mouvements sociaux mondiaux. Forte de cette dynamique, Silke Helfrich et, avec elle, les militants du mouvement des communs développent des actions qui visent à approfondir la connaissance des communs au service de la transition sociale et économique.</p></br><p>Dans le même temps, avec David Bollier et Michael Bauwens, Silke Helfrich fonde le Commons Strategies Group (CSG). (Michel Bauwens quitte le CSG en 2018), un espace de recherche et d’appel à mobilisation pour les communs à même de développer et faire circuler le discours sur les communs. Trois livres naîtront de cette collaboration. C’est d’abord les anthologies «The Wealth of the Commons » (2012) et « Patterns of Commoning » (2015). Ces ouvrages collectifs mettent en lumière les caractères des communs dans une perspective holistique et transdisciplinaire. Ces deux anthologies ont permis de présenter la diversité des communs contemporains afin de montrer qu’ils ne sont ni une relique de l’époque médiévale, ni une forme économique archaïque persistante dans le Sud global. Les communs qui y sont décrits apparaîssent comme un ensemble tout à fait contemporain et robuste d’alternatives au système marché/État.</p></br><blockquote><p>la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif</p></blockquote></br><p>Ces livres contribuent à faire connaître la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif. Cette notion va progressivement faire évoluer le discours sur les communs, passant d’une approche souvent naturaliste, principalement économique, à un processus social, culturel et politique qui croise et se nourrit des savoirs situés des acteurs et la revendication des droits sociaux, culturels et économiques portée par les mouvements sociaux (paysans, numérique, droit à la ville, féminisme, décolonial, décroissance, l’économie sociale, etc.). L’impact de ce travail est difficile de mesurer notamment du fait que le mouvement des communs ne s’est pas structuré autour d’un plaidoyer politique unifié, mais comme une culture politique renouvelée.</p></br><p>Le troisième ouvrage, « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » (2019) est une démarche ambitieuse de conceptualisation des communs en tant que système social. Il développe une synthèse théorique qui permet de décrire plus précisément la diversité empirique des communs. Inspiré par les travaux de Christopher Alexander sur le langage des formes et modèles d’action (« pattern language »), les auteurs de cet ouvrage, David Bollier et Silke Helfrich cherchent à expliquer les communs comme une forme sociale intemporelle qui échappe à l’ontologie de l’individualisme et de l’économie de marché moderne. Silke Helfrich et David Bollier rendent possible une lecture des communs comme réalités (en Italie, les militants juristes parlent de réalités sociales) qui ne peuvent être exprimées par l’épistémologie des droits de propriété ou par la « rationalité » du marché et de l’individualisme. Pour se faire, ils développent la « Triade de la mise en commun » et la notion de « propriété relationnelle », et décrivent de manière fine et détaillé un ensemble de modèles de l’action en commun : les patterns de commoning, dont ils établissent une première liste.</p></br><blockquote><p>développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays</p></blockquote></br><p>Silke Helfrich poursuivra ce travail après la publication « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » avec la volonté de le diffuser le plus largement possible auprès des acteurs engagés dans la transition sociale et environnementale. Pour cela, polyglotte, elle s’est engagée dans la traduction en plusieurs langues (allemande, espagnol, grecque, français) de l’ouvrage. Elle a aussi commencer à développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays et contextes linguistiques afin d’affiner et enrichir le corpus initial.</p></br><p>En France, la traduction de « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » est engagée. La publication est prévue pour l’automne 2022 par les Éditions ECLM. À l’occasion de cette traduction, un chantier de traduction-adaptation autour des patterns de commoning s’est aussi engagé. Celui-ci vise à explorer les formulations possibles en français des nouveaux concepts et modèles proposés dans l’ouvrage et à enrichir le corpus d’illustration des patterns déjà identifiés dans l’ouvrage puis dans les travaux de recherche menés dans divers pays. Ces travaux sont déjà mobilisés par exemple par les démarches d’École des communs, qui visent à instituer des réseaux de partage de connaissance dans des domaines comme l’alimentation ou la gouvernance, (Paris, Montreuil Toulouse, Marseille , … etc). Free, Fair and Alive aide à structurer un vocabulaire et une grammaire de l’action collective basée sur la matrice des communs, c’est à dire qui ne se définit plus à partir de la dichotomie public/privé, individuel/collectif, mais dans une approche holistique. Enfin, ces démarches invitent à revisiter la relation des communs et des commoners avec la recherche.</p></br><p>C’est pourquoi nous proposons de rendre un hommage à Silke Helfrich en permettant le partage et la poursuite de ses travaux. D’une part, il est important de rendre visible et accessible l’héritage laissé par Silke au mouvement des communs, d’autre part il est indispensable de créer les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p></br><p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>er les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p> <p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à idées !</p> <p&g<p>Appel à idées !</p></br><p>Soumettez une idée qui encourage l’Europe en laquelle nous croyons : une Europe fondée sur la solidarité et l’ouverture, façonné et nourrie par le peuple.</p></br><p>Nous vivons et travaillons dans un environnement de plus en plus complexe. À travers l’Europe et ses pays voisins, un nombre croissant de personnes sont confrontées quotidiennement à la discrimination et à l’exclusion, que ce soit sur un plan économique, politique ou culturel. </p></br><p>Un tel phénomène a pour conséquence une fragmentation croissante des sociétés, une montée de l’extrémisme et une division toujours plus grande entre les peuples, mais aussi entres les individus et les institutions qui les gouvernent.</p></br><p>Les mouvements migratoires, la méfiance envers les institutions traditionnelles et l’écart grandissant entre l’idée d’une Europe démocratique et la réalité d’un continent divisé sont parmi les plus grands défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. </p></br><p>Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils ont atteint un degré qui affecte directement les systèmes et les politiques existantes, tant au niveau national qu’au niveau européen.<br /></br>La troisième édition de l’Idea Camp portée par l’European Cultural Foundation (ECF) et intitulée « Communautés en mouvement », s’attachera à mettre en lumière les mouvements de résistance qui s’attachent à contrer des pratiques anti-démocratiques. </p></br><p>Organisé en collaboration avec Platoniq, l’Idea Camp aura lieu du 1er au 3 Mars 2017 en Espagne et réunira 50 participants dont les idées novatrices démontrent la ferme volonté d’encourager l’imagination politique, favoriser la construction de liens et contribuer au développement d’une société fondée sur le principe de justice sociale. Basé sur des valeurs de partage, d’inclusion et d’ouverture, l’Idea Camp offre aux participants une occasion unique de rencontrer des pairs venus de toute l’Europe et de ses pays voisins, dont les pratiques sont porteuses devisions différentes.<br /></br>Suite à l’appel à idées, 50 participants sont sélectionnés sur critères. ECF couvrira, pour la durée de l’Idea Camp, les frais de déplacement et de séjour en Espagne d’un représentant pour chaque idée.<br /></br>Après l’Idea Camp, les participants seront invités à soumettre une proposition concrète de recherche ou d’implémentation de leur idée. 25 propositions seront retenues et recevront une bourse de recherche et développement d’un montant maximum de 10.000 €. </p></br><p>Initié en 2014, l’Idea Camp est organisé dans le cadre de « Connected Action for the Commons », un programme d’action et de recherche développé par ECF en collaboration avec six organisation culturelles implantées dans toute l’Europe: Culture 2 Commons (Croatie), Les Têtes de l’Art (France), KrytykaPolityczna (Pologne), Oberliht (Moldavie), Platoniq – Goteo (Espagne) et Subtopia (Suède).</p></br><p>Pour soumettre votre idée, remplissez le formulaire en ligne suivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>ivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Après le festival Temps des commu<p>Après le festival Temps des communs, (octobre 2015), un petit groupe s’était retrouvé sur l’idée de produire une exposition sur les communs, légère, éditable à la demande et utilisable dans des lieux qui accueillent un public qui n’est pas spécialement sensible à ce sujet. Nous pensions alors aux centres sociaux, aux bibliothèques ou aux établissements scolaires par exemple. Après quelques échanges, notamment autour du jeu <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a> qui avait été prototypé par <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> quelques mois avant lors d’une rencontre européenne, nous avons produit 12 panneaux d’exposition qui expliquent et illustrent les communs.</p></br><figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-medium" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" alt="Expo Les communs" width="1240" height="1753" /><figcaption class="wp-caption-text">Expo Les communs – CC-BY-SA.</figcaption></figure></br><p>L’exposition propose de découvrir les communs à travers des éléments de définition et leur illustration concrète. Les panneaux font cheminer à travers différentes facettes des communs : la fragilité des communs naturels, la relation entre usage et propriété, le rôle des hackers dans le renouvellement des communs, la place de la connaissance, et la reconquête de l’espace politique par les commoners. Enfin, elle propose aussi des ressources en s’appuyant sur d’autres initiatives culturelles autour des communs : Communauthèque et sa bibliographie, le jeu C@rtes en commun ou encore Remix the commons of course !</p></br><p>L’exposition est un travail collectif autour de Thierry Pasquier, mis en forme graphique par Rosie Howe, avec le soutien de l’Espace Mendès France — Poitiers, centre de culture scientifique, technique et industrielle en Nouvelle-Aquitaine, de l’association Vecam, et de Remix the commons. La publication sous la licence « Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » permet de laisser libre court à son imagination pour la diffusion et d’adaptation de l’exposition à chaque contexte. La prochaine étape consistera à mettre en place un site Web dédié qui permettra à chacun de publier selon ses besoins. Nous vous donnerons donc des nouvelles de ce projet dans les mois qui viennent !</p></br><p>Une version PDF légère de l’exposition est disponible sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. Dans les semaines qui viennent, nous allons mettre en place un site web pour recevoir des PDF en haute définition pour l’impression en différents formats, les textes afin de permettre leur modification, correction, amendement, etc, ainsi que l’ensemble des médias associés et les sources InDesign. Le temps de mettre tout ça en place. N’hésitez pas à nous solliciter pour toute demande spécifique ou bien proposer de l’aide.</p></br><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>By Samantha Slade</p> <p<p>By Samantha Slade</p></br><p>« From where I stand today, one of the challenges of advancing an emerging movement such as the commons lies in how we build the community and how we meet in ways that embody the values of commoning. This involves the thorny question: How can we honour the vast experience and expertise on the commons and come together inclusively and equitably in a participatory commoning fashion? The Art of Hosting certainly has something to offer here, but also, and most importantly, those that are consciously living and doing the daily work of commoning, in all its complexity, have deep learnings to share to the benefit of building our collective capacity. »</p></br><p>see the <a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>ww.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>By Samantha Slade</p> <p<p>By Samantha Slade</p></br><p>« From where I stand today, one of the challenges of advancing an emerging movement such as the commons lies in how we build the community and how we meet in ways that embody the values of commoning. This involves the thorny question: How can we honour the vast experience and expertise on the commons and come together inclusively and equitably in a participatory commoning fashion? The Art of Hosting certainly has something to offer here, but also, and most importantly, those that are consciously living and doing the daily work of commoning, in all its complexity, have deep learnings to share to the benefit of building our collective capacity. »</p></br><p>see the <a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>ww.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Cet article a été repris et publi<p>Cet article a été repris et publié initialement sur le site <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a></p></br><blockquote><p>Commons Josaphat, une plate-forme indépendante d’habitants de quartier, de militants et d’associations. C’est une des initiatives emblématiques de reconquête de la ville par ses habitants en Europe.</p></br><p>Commons Josaphat a besoin du soutien des commoners pour faire valoir le travail accomplie au cours des deux dernières années auprès des autorités publiques à Bruxelles.</p></br><p>Apportez votre soutien en envoyant votre message directement au collectif.</p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" /></p></br><p><H1>Le projet de quartier en bien commun</H1></p></br><p>Commons Josaphat veut construire une proposition de développement de la ville en bien commun sur la friche de l’ancienne gare de formation Josaphat. Un nouveau morceau de ville y sera développé dans les prochaines années. L’enjeu consiste à transformer cette réserve foncière, qui est une propriété publique, en territoire où s’érige une ville en bien commun, un quartier de ville imaginé et développé en partenariat public-citoyens. Notre proposition, résultat de deux an d’échange et de réflexion commune, est condensée <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">dans ce document</a>.</p></br><p><H1>Commons Josaphat aujourd’hui</H1></p></br><p>Le collectif continue à travailler dans un triple sens :</p></br><p>1. Occupation effective de la friche avec d’autres partenaires en vue de « faire » la ville, d’occuper déjà ses places et ses espaces en l’utilisant. L’accord sur les limites mises à l’utilisation des uns pour préserver l’utilisation des autres est un premier terrain d’expérience d’une nouvelle gouvernance ;</p></br><p>2. Développement d’un îlot « modèle » en commun. Cet îlot doit concrétiser la ville en commun (accessibilité au plus grand nombre sur le très long terme, décision collective sur les rentes foncières, intégration environnementale, économie solidaire et open source, une santé inscrite dans le dessin de la ville, ancrage dans les quartiers voisins…). Mais il doit être réaliste par apport aux nécessités des pouvoirs publics (recettes générées, temps de réalisation et quantités réalisées). Cet îlot doit servir de point d’évaluation à l’issue de la première phase du schéma directeur porté par la région ;</p></br><p> 3. Construction du rapport de conviction politique :</p></br><li>En renforçant le soutien social à la proposition « Josaphat en commun » : soutiens des associations, des académiques, des intellectuels, des syndicats, des mutualités…<br /></br>En renforçant la coopération avec les riverains pour impliquer toutes les personnes concernées par ce morceau de ville dès aujourd’hui<br /></br>En améliorant les soutiens politiques classiques : obtenir le soutien des PS, MR, FdF, Ecolo, PTB et CDH ainsi que leurs pendants néerlandophones à l’échelle régionale et communale.</br></li></br><p><H1><br /></br>Nous reproduisons ici leur appel.<br /></br></H1><br /></br>Vous avez entendu parler de Commons Josaphat au cours des deux dernières années en organisant une action en partenariat, en participant à l’appel à idées pour le développement de ce futur quartier ou aux groupes de travail qui en sont issus.</p></br><p>Peut-être avez-vous pratiqué la friche lors de l’actuel festival d’été ou encore en participant aux multiples conférences organisées autour de la possibilité de construire la ville en bien commun.</p></br><p>Nous voulons aujourd’hui mettre en lumière ces soutiens, convergences, coopérations à la production de la ville en commun pour peser dans le débat public ! </p></br><p><H1>Ce que vous pouvez faire ?</H1></p></br><p>Pour manifester votre soutien :</p></br><p>Envoyez un mail à : i<a href="mailto:deascommonsjosaphat@gmail.com">deascommonsjosaphat@gmail.com</a></p></br><p>Des associations comme le BRAL, Pass-âge, le Rassemblement Bruxellois pour l’Habitat (RBDH), les Equipes Populaires de Schaerbeek, Santé-communauté -participation asbl….l’ont déjà fait. Des académiciens tels que Christian Laval ou Tine de Moor en ont fait autant. Ces soutiens seront repris sur le site internet de Commons Josaphat et appuieront la proposition dans le débat public.</p></br><p>Pour participer à la construction des connaissances sur les communs déclinés à l’échelle de la production de la ville : envoyez un mail à : <a href="mailto:commons_jos_transversal@lists.entransition.be">commons_jos_transversal@lists.entransition.be</a></p></br><p>Pour vous engager et vous associer concrètement au projet de transition de la friche vers un quartier en bien commun. Venez aux prochains dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a></p></br><p>Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !</p> dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a></p> <p>Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Chaque troisième mardi du mois, d<p>Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à 21 h (CET – heure de Paris), Remix propose un rendez-vous public sur le modèle du « community call » pour traiter une question et partager de l’information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le domaine des communs, tout en laissant une trace pour les absents.</p></br><p>Le rendez-vous est structuré selon un protocole toujours identique : durée de 60 minutes, présentation de 5 minutes, discussion de l’objet de l’appel pendant 45 minutes et enfin, conclusion et appel au prochain appel 10 minutes. Les appels en commun font l’objet d’un enregistrement audio et d’une prise de note collective sur un pad (bloc note numérique) pour préparer la rencontre, la documenter et en garder la mémoire.</p></br><p>L’archive audio et texte des Appels en commun est accessible via le <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">wiki de Remix</a>.</p></br><p>Pour être informé des prochains appels en commun, abonnez-vous à la liste de diffusion <strong>appel@bienscommuns.org</strong> (basse fréquence) en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.</p></br><p>Remix the commons ne fait aucun autre usage, ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!</p> ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Dans le cadre de l’initiative por<p>Dans le cadre de l’initiative portée par l’UNESCO sur les futurs de l’éducation, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL, Hambourg) a publié récemment un rapport d’experts multidisciplinaires de prospective sur la culture de l’apprentissage tout au long de la vie (« <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">Lifelong Learning </a>»)*. Dans un contexte où beaucoup d’États peinent à répondre aux besoins éducatifs de base de leur population et où les inégalités d’accès à la culture et aux savoirs se creusent de plus en plus, comment (re)donner toute sa place à une culture de l’apprentissage ouverte, accessible et inclusive qui permet à toute personne de pouvoir définir et réaliser ses projets de développement de sa capacité d’agir dans un monde de plus en plus complexe et exigeant?</p></br><p>S’inscrivant directement dans la filiation humaniste de l’éducation des adultes (Commission internationale sur l’éducation au XXIe siècle, UNESCO 1996), les auteurs présentent une série de recommandations parmi lesquelles figure celle de faire de l’apprentissage tout au long de la vie un bien commun. Dans leur énoncé de vision de la situation idéale de l’apprentissage tout au long de la vie en 2050, ils décrivent :</p></br><blockquote><p> /To ensure that learning opportunities are accessible to all, learning spaces beyond educational institutions have been reinvented to promote and support learning. Besides using public spaces and infrastructure for learning, there are also learner-friendly work environments in all sectors and opportunities for self-employed people. To enhance the free availability of learning resources further, an educational commons has been developed. p. 13/ **</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" title="Les communs et l'éducation tout au long de la vie" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/r7c5UA5lluI?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>À titre de président du conseil d’administration de l’UIL, Daniel Baril, directeur général de l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (Montréal, Canada) a participé aux travaux du groupe d’expert.e.s. Dans le cadre de l’appel en commun, il nous partage ses réflexions sur le processus qui a mené à l’élaboration de ces recommandations, mais surtout sur la manière dont la notion de communs peut s’imbriquer dans l’élaboration des instruments normatifs internationaux en éducation.</p></br><p>* Document : <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">UNESCO Institute for Lifelong Learning Embracing a culture of lifelong learning: contribution to the Futures of Education initiative. UNESCO Institute for Lifelong Learning, 2020</a>.</p></br><p>** Traduction : /Afin de garantir que les possibilités d’apprentissage soient accessibles à tous, les espaces d’apprentissage au-delà des établissements d’enseignement ont été réinventés pour promouvoir et soutenir l’apprentissage. Outre l’utilisation d’espaces et d’infrastructures publics pour l’apprentissage, il existe également des environnements de travail conviviaux pour les apprenants dans tous les secteurs, et des possibilités pour les travailleurs indépendants. Afin d’améliorer encore la disponibilité gratuite des ressources d’apprentissage, un patrimoine éducatif commun a été développé. p. 13/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Defining « the commons »</p><p>Defining « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/aXzbcgj9F54?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The importance of « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/rbTuUMCNZvg?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>IASC Projects, goals and dreams</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/3v8ApjhECwc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The achievements of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/QVv5_GM1RPs?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Main challenges of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/bAv0FaAPEP8?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The agenda of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/YJcJGf6I7Sc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The future of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/qQZ_lyZq--U?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Work to be done</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p> </p>ight="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p>Work to be done</p> <p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Defining « the commons »</p><p>Defining « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/aXzbcgj9F54?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The importance of « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/rbTuUMCNZvg?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>IASC Projects, goals and dreams</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/3v8ApjhECwc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The achievements of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/QVv5_GM1RPs?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Main challenges of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/bAv0FaAPEP8?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The agenda of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/YJcJGf6I7Sc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The future of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/qQZ_lyZq--U?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Work to be done</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p> </p>ight="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p>Work to be done</p> <p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Defining « the commons »</p><p>Defining « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/aXzbcgj9F54?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The importance of « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/rbTuUMCNZvg?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>IASC Projects, goals and dreams</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/3v8ApjhECwc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The achievements of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/QVv5_GM1RPs?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Main challenges of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/bAv0FaAPEP8?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The agenda of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/YJcJGf6I7Sc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The future of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/qQZ_lyZq--U?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Work to be done</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p> </p>ight="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p>Work to be done</p> <p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Defining « the commons »</p><p>Defining « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/aXzbcgj9F54?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The importance of « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/rbTuUMCNZvg?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>IASC Projects, goals and dreams</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/3v8ApjhECwc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The achievements of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/QVv5_GM1RPs?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Main challenges of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/bAv0FaAPEP8?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The agenda of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/YJcJGf6I7Sc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The future of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/qQZ_lyZq--U?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Work to be done</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p> </p>ight="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p>Work to be done</p> <p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Droits en biens communs vise à do<p>Droits en biens communs vise à documenter la place du droit basé sur les biens communs dans le contexte des négociations de Rio+20.</p></br><p>Au cours de l’année 2011, la préparation de la conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) avec le Collectif (français) Rio+20 et les participants au Forum Social Mondial, nous a amené à proposer de faire des droits basés sur les biens communs un horizon de revendication à l’échelle internationale. Encore faudrait-il être en mesure d’expliciter ce que serait le contenu de ces droits et d’envisager de quelles manières ils pourraient être mis en oeuvre. Pour tenter de répondre à cette question, un<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Des_droits_bas%C3%A9s_sur_les_biens_communs"> premier texte</a> à été rédigé par Silke Helfrich et Frédéric Sultan à la suite du Forum Social de Porto Alegre.</p></br><p>Le projet de Remix « Droits en Biens Communs » est une continuation de ce travail par la voie de la vidéo et du remix réalisé à partir de captation de vidéo au cours de la conférence des Nations Unies et du Sommet des Peuples.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>Le projet Droits en biens communs se prolonge à travers l’organisation d’un atelier lors de la conférence Economics, Commons Conférence le 22 mai 2°13 à Berlin. Il s’agit de poursuivre le travail d’élaboration engagé et notamment de tester les hypothèses sous-jacentes sur divers domaines et exemples, pour essayer d’avoir une vision plus globale.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Frédéric Sultan coordonne ce projet. Emilano Bazan s’est chargé de la réalisation des vidéos.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet Droits en biens communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs a été un espace facilitant la coopération entre Communautique et VECAM pour réaliser les vidéos pendant le sommet des peuples de Rio + 20.</p>tant la coopération entre Communautique et VECAM pour réaliser les vidéos pendant le sommet des peuples de Rio + 20.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Droits en biens communs vise à do<p>Droits en biens communs vise à documenter la place du droit basé sur les biens communs dans le contexte des négociations de Rio+20.</p></br><p>Au cours de l’année 2011, la préparation de la conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) avec le Collectif (français) Rio+20 et les participants au Forum Social Mondial, nous a amené à proposer de faire des droits basés sur les biens communs un horizon de revendication à l’échelle internationale. Encore faudrait-il être en mesure d’expliciter ce que serait le contenu de ces droits et d’envisager de quelles manières ils pourraient être mis en oeuvre. Pour tenter de répondre à cette question, un<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Des_droits_bas%C3%A9s_sur_les_biens_communs"> premier texte</a> à été rédigé par Silke Helfrich et Frédéric Sultan à la suite du Forum Social de Porto Alegre.</p></br><p>Le projet de Remix « Droits en Biens Communs » est une continuation de ce travail par la voie de la vidéo et du remix réalisé à partir de captation de vidéo au cours de la conférence des Nations Unies et du Sommet des Peuples.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>Le projet Droits en biens communs se prolonge à travers l’organisation d’un atelier lors de la conférence Economics, Commons Conférence le 22 mai 2°13 à Berlin. Il s’agit de poursuivre le travail d’élaboration engagé et notamment de tester les hypothèses sous-jacentes sur divers domaines et exemples, pour essayer d’avoir une vision plus globale.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Frédéric Sultan coordonne ce projet. Emilano Bazan s’est chargé de la réalisation des vidéos.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet Droits en biens communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs a été un espace facilitant la coopération entre Communautique et VECAM pour réaliser les vidéos pendant le sommet des peuples de Rio + 20.</p>tant la coopération entre Communautique et VECAM pour réaliser les vidéos pendant le sommet des peuples de Rio + 20.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Every 3rd Tuesday of the month fr<p>Every 3rd Tuesday of the month from 8pm to 9pm (CET – Paris time), Remix offers a public meeting on the model of the « community call » to address a question and share information on current projects or hot topics in the field of commons, while leaving a trace for those who are absent.</p></br><p>The appointment is structured according to the same protocol: duration 60 minutes, presentation 5 minutes, discussion of the topic of the call 45 minutes and finally, conclusion and appeal for the next call 10 minutes.Audio recording and collective note-taking on a pad (digital notepad) are done and shared after the meeting, for documenting it and keeping the memory of it.</p></br><p>The audio and text archives of the Commons Calls are accessible via the <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">remix wiki </a>.</p></br><p>To be informed about future calls, send a message to the following e-mail address: <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.</p></br><div class="input-prepend">Remix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !</div>mix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !</div>)
  • Chargement/Site  + (<p>La Charte de la Forêt – <a hre<p>La Charte de la Forêt – <a href="http://www.nationalarchives.gov.uk/education/resources/magna-carta/charter-forest-1225-westminster/">Carta de Foresta</a> – publiée en 1217, est reconnue comme le premier acte officiel qui étend les protections et les droits essentielles de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta">Magna Carta</a> aux commoners anglais contre les abus de l’aristocratie. En vertu de cette charte, le peuple se voit garantir le droit l’accès aux ressources des forêts. L’impact de cette charte a été révolutionnaire. Elle est généralement considérée comme une des pierres angulaires de la Constitution Britannique et <a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html">inspiration de la Constitution Américaine</a>. Elle a permi de rendre de vastes étendues de terres aux paysans, de s’opposer au pillage des biens communs par la monarchie et l’aristocratie. Au 17ème siècle, elle inspire les Diggers et les Levellers et par la suite les protestations contre l’enclosure des terres par la bourgeoisie capitaliste. Mais elle sera abrogée en 1971, par un gouvernement conservateur, permettant ainsi la privatisation de ressources comme l’eau au bénéfice d’entreprises multinationales.</p></br><p>Aujourd’hui, les forêts demeurent des ressources essentielles pour l’habitat, la souveraineté alimentaire, et sont essentielles pour lutter contre les crises environnementales. Une <a href="http://charteroftheforest800.org/">campagne</a> de célébration de la Charte de la Forêt a commencé en Grande Bretagne au mois de Septembre et se poursuit en Novembre. La Lincoln Record Society a organisé une conférence internationale sur la Charte de la Forêt qui a débuté par un voyage en péniche sur la Tamise de Windsor à Runnymede, lieu de signature de la Magna Carta. Des experts ont présenté la Charte de la Forêt, son histoire et ses implications contemporaines. Les participants ont également pu voir l’un des exemplaires originaux et participer à une visite guidée de la Forêt de Sherwood que nous connaissons à travers l’histoire de Robin des Bois.</p></br><p>Aujourd’hui même, 7 novembre, se déroule un débat présidé par John McDonnell, Député et soutien de Jeremy Corbyn, les professeurs Peter Linebaugh et Guy Standing, et Julie Timbrell de <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. Ce débat fait parti d’un <a href="http://charteroftheforest800.org/november-2017/">programme </a> étalé sur une semaine qui appelle à la création d’un nouveau <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">Domesday Book</a>, un recensement national des propriétaires terriens britanniques et l’identification des communs ainsi qu’à une nouvelle Charte des communs et des Chartes locales. Il s’agit d’interroger la notion de propriété foncière dans un pays où elle est l’une des plus concentrée des pays occidentaux et d’élaborer des propositions politiques, y compris à travers une taxe sur la propriété foncière, pour une meilleure répartition des droits et des responsabilités sur les terres,</p></br><p>Merci à Yves Otis de m’avoir signalé l’article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta </a></p></br><p>Transcription de la Charte de la Forêt : <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La plupart d’entre vous sont cert<p>La plupart d’entre vous sont certainement déjà au courant que le <a href="https://transformadora.org">FSMET</a> se tiendra finalement en ligne du 25 juin au 1er Juillet suivi d’une seconde rencontre qui se tiendra probablement au mois d’octobre. <br /><br />Quelques uns d’entre nous ont discuté de ce qu’il était possible de faire pour se reconnecter, continuer d’échanger nos points de vue et réunir des énergies autour des changements qui sont en train de se produire dans la perspective du mouvement des communs. <br /><br />Aussi nous avons commencé à réfléchir informellement à l’idée d’un processus de réflexion/discussion/production sur les communs qui peut servir le forum et les commoners. Nous avons appelé cela « Horizons communs » (titre temporaire). Nous nous sommes inspiré des dernières expériences de rencontres virtuelles en ajoutant plusieurs ingrédients : la production de ressources utiles pour les militants et la présentation de perspectives ou propositions basées sur les communs. Pour chaque thème traité, ces 3 éléments formeront un chapitre de « Horizons communs ». L’idée est de produire 3 chapitres, chacun sur un sujet différent. <br /><br />Une 1ere chose qui nous intéresse, c’est l’idée d’inscrire cette démarche tout au long du cycle du forum de Juin à octobre, car le forum n’est pas seulement une addition de conférences pendant 5 jours, mais un processus. <br /><br />Un deuxième point est que cette proposition pourrait se réaliser <br />collectivement avec les commoners intéressés et aussi être ouverte aux <br />personnes de différents mouvements sociaux engagées dans le forum pour les économies transformatives. <br /><br />Les premières notes sur cette idée sont sur le pad suivant : https:// <br />pad.femprocomuns.cat/p/Horizonscommuns en FR, EN et ES. <br /><br />Alors, si vous êtes intéressé, faites vos propositions de contenus dont vous souhaitez discuter : <br /><a href="https://pad.femprocomuns.cat/FSMETCOMMONS_EventOnline_Production">https://pad.femprocomuns.cat/FSMETCOMMONS_EventOnline_Production</a> <br /><br />Si vous souhaitez en savoir plus sur l’idée d’<strong>Horizons communs</strong> et participer, retrouvez nous à la réunion en ligne : <a href="https://meet.jit.si/fsmet_procomuns">https://meet.jit.si/fsmet_procomuns</a> le lundi 15 juin, de 16h à 18h – heure de Barcelone. (Si votre fuseau horaire ne vous permet pas de participer, faites vos contributions sur le pad, et faites-le nous savoir et nous pourrons faire une réunion le mardi 16, dans notre matinée) <br /><br />A bientôt <br /><br />Monica Garriga <br />femProcomuns.coop <br />Frédéric Sultan <br />Remix the commons</p>t;br />A bientôt <br /><br />Monica Garriga <br />femProcomuns.coop <br />Frédéric Sultan <br />Remix the commons</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Le 2 mars dernier, Marion Louisgr<p>Le 2 mars dernier, Marion Louisgrand et Marta Vallejo de Ker Thiossane, partenaire de Remix The Commons, ont organisé à Kédougou au Sénégal, un DEJEUNER EN COMMUN sur le thème de l’En-commun et du “vivre ensemble” autour de la question « Jusqu’où tu es chez toi ? ».</p></br><p><a title="Par gbaku (Flickr [1]) [CC-BY-SA-2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AKolaNutsKedougou.jpg"><img decoding="async" alt="KolaNutsKedougou" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1d/KolaNutsKedougou.jpg/400px-KolaNutsKedougou.jpg" width="400" /></a></p></br><p>Retrouvez une série de photos sur la<a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article147"> page web de Ker Thiossane</a>. Des émissions de radio ont été réalisées avec la radio communautaire. Enregistrement et des vidéos sont en cours de montage.</p></br><p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9dougou">Kédougou</a> se situe aux frontières du Sénégal, du Mali et de la Guinée. près du Parc national du Niokolo où vivent les derniers éléphants du Sénégal.</p></br><p>Le DEJEUNER EN COMMUN se passait dans le cadre du festival “La Nuit des Etoiles”, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou (CMC), dans le Jardin public de la commune, avec l’appui du collectif grenoblois Culture Ailleurs (<a href="http://www.cultureailleurs.com/">http://www.cultureailleurs.com/</a>).</p>’appui du collectif grenoblois Culture Ailleurs (<a href="http://www.cultureailleurs.com/">http://www.cultureailleurs.com/</a>).</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Le 2 mars dernier, Marion Louisgr<p>Le 2 mars dernier, Marion Louisgrand et Marta Vallejo de Ker Thiossane, partenaire de Remix The Commons, ont organisé à Kédougou au Sénégal, un DEJEUNER EN COMMUN sur le thème de l’En-commun et du “vivre ensemble” autour de la question « Jusqu’où tu es chez toi ? ».</p></br><p><a title="Par gbaku (Flickr [1]) [CC-BY-SA-2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AKolaNutsKedougou.jpg"><img decoding="async" alt="KolaNutsKedougou" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1d/KolaNutsKedougou.jpg/400px-KolaNutsKedougou.jpg" width="400" /></a></p></br><p>Retrouvez une série de photos sur la<a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article147"> page web de Ker Thiossane</a>. Des émissions de radio ont été réalisées avec la radio communautaire. Enregistrement et des vidéos sont en cours de montage.</p></br><p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9dougou">Kédougou</a> se situe aux frontières du Sénégal, du Mali et de la Guinée. près du Parc national du Niokolo où vivent les derniers éléphants du Sénégal.</p></br><p>Le DEJEUNER EN COMMUN se passait dans le cadre du festival “La Nuit des Etoiles”, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou (CMC), dans le Jardin public de la commune, avec l’appui du collectif grenoblois Culture Ailleurs (<a href="http://www.cultureailleurs.com/">http://www.cultureailleurs.com/</a>).</p>’appui du collectif grenoblois Culture Ailleurs (<a href="http://www.cultureailleurs.com/">http://www.cultureailleurs.com/</a>).</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Le monde a besoin d’idées pour un<p>Le monde a besoin d’idées pour un avenir meilleur et durable, mais les idées ne suffisent pas. La plate-forme FuturePerfect est une encyclopédie virtuelle reprenant les initiatives de personnes, d’organisations et d’entreprises qui ont osé passer de la pensée à l’acte. Ces histoires visent à informer sur les modes de vie alternatifs et à inciter à l’engagement citoyen.</p></br><p>Les partenaires français de FuturePerfect, l’équipe allemande de FUTURZWEI, des militants et tout public intéressé se retrouveront pour débattre du rôle des médias dans une perspective de pratiques d’économie sociale et de modes de vie durables.</p></br><div class="row"></br><div class="span12 nurText"></br><div class="span12 nurText"></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4335 size-full aligncenter" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a></p></br></div></br><p>Débat organisé dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères organisée par le FICEP et en coopération avec le festival Temps des Communs</p></br><p>Avec la participation de :</p></br><ul></br><li><strong>Barnabé Binctin</strong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li></br><li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li></br><li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>et<strong> Hélène Legay</strong>, </i>fondateurs <i>SideWays</i></li></br><li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i>fondateur <i>On passe à l’acte</i></li></br></ul></br><p>Modéré par <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI et <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p></br></div></br><div class="span12 nurText">Goethe-Institut Paris</div></br><aside class="span6 artikelspalte nurText"></br><div class="teaserBox"></br><p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /></br>75116 Paris</p></br></div></br><p>Langue: En français et en allemand<br /></br>Entrée libre, inscription : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p></br></aside></br></div>gt;, <i>Remix the commons </i></p> </div> <div class="span12 nurText">Goethe-Institut Paris</div> <aside class="span6 artikelspalte nurText"> <div class="teaserBox"> <p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /> 75116 Paris</p> </div> <p>Langue: En français et en allemand<br /> Entrée libre, inscription : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p> </aside> </div>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Les 11 et 12 novembre derniers, l<p>Les 11 et 12 novembre derniers, le <a href="http://www.deeep.org">projet DEEEP</a>, un programme co-financé par l’Union européenne, a rassemblé à Johannesburg (Afrique du Sud) 200 militants venus du monde entier, pour repenser le cadre d’action de ONG de développement et engager la construction d’un « mouvement citoyen mondial ». Cette rencontre est le point de départ d’un processus qui durera deux ans de mobilisation citoyenne pour le changement et la justice globale. Une <a href="http://movement.deeep.org">plateforme numérique</a> lui est dédiée. Au cours de cette conférence, les participants ont commencé à tirer les leçons de l’action de la société civile, de ses modes d’organisation et d’action dans différents domaines à travers le monde et produit un document,<a href="http://www.deeep.org/component/content/article/395.html"> « The Johannesburg Compass: Questions and orientations » (Boussole de Johannesburg) </a> pour définir les principes qui pourraient guider les travaux des deux prochaines années. </p></br><p>Invité à participer à ce processus, j’ai pu contribuer aux discussions et à la rédaction du texte pour le nourrir autant que possible de la notion des communs. Pensé au départ comme une déclaration de principes appuyée sur une vision partagée, ce document est devenu un guide pour le processus lui-même, basé sur quelques idées fortes telles que la nécessité de dé-coloniser nos esprits et dé-institutionnaliser les organisations du développement. Le résultat reflète la volonté de renouvellement à la fois des formes et des contenus de l’action, mais laisse sans réponse, au moins pour l’instant, les interrogations sur la nature d’un mouvement citoyen mondial si c’en est un, et sur la nature du processus des deux années de travail qui s’engagent à la suite de cette conférence. </p></br><p>Alors comment l’idée des communs pourrait-elle nourrir cette démarche ? Au-delà du processus d’écriture, le contenu du texte est assez général et plutôt généreux. Les communs y sont considérés comme des ressources à gérer. Le texte appelle à revendiquer les communs « reclaim, protect and nurture our commons », et à gérer les ressources comme des « propriétés communes » (the earth’s natural environment, ecosystems and knowledge are common property, and should be managed for the common good). Il appelle au respect de ces ressources mais ignore la dimension participative des communs. On est encore assez loin de considérer les biens communs comme des processus qui permettent de faire société, et donc comme un moyen de renforcement des communautés, d’émancipation dont les ONG pourraient se saisir pour refonder leur mode d’action.</p></br><p>Il me semble qu’aujourd’hui, un mouvement mondial de citoyens devrait révolutionner la manière pour chacun d’exercer sa citoyenneté, et d’en avoir conscience. L’un des rôles des ONG et des CSO ne devrait-il pas être de prendre en compte et accompagner la politisation de la vie quotidienne dans le domaine de la santé, de l’alimentation, de l’éducation, du travail, …. etc, en les inscrivant dans la perspective des biens communs ? Comment faire cela à une échelle massive ? Sans que cela exclue la conduite de campagnes d’action sur des objectifs stratégiques à l’échelle régionale ou mondiale, par les organisations qui composent l’infrastructure de la société civile, il s’agit de renouveler et d’articuler ce qu’en France on appelle l’éducation populaire en s’appuyant sur les pratiques sociales de voisinage et celles médiatisées par les réseaux informatiques. Une telle dynamique permettrait que chacun s’inscrive dans une perspective plus large et de donner sens pour chacun à l’agenda international. L’enjeu est donc de construire des ponts avec les multiples communautés d’appartenance, non pas pour leur offrir le leadership des ONG ou des mouvements, mais pour reconnaître et légitimer leurs leaderships aux différents échelles d’exercice du pouvoir (du local au mondial). </p></br><p>A entendre les participants à la conférence de Johannesbourg, on dirait qu’il faut en passer aussi par la (re)découverte des communs au sein même des organisations (ce qui fait projet commun), quelque soit leur taille ou leur objet pour les refonder. Cela peut être une perspective à l’échelle de l’organisation (ONG/OCS) pour poursuivre le travail engagé à Johburg. Dans ce sens, mieux vaudra nommer et travailler sur SES communs que définir LES communs et essayer de transformer les organisations en travaillant sur leurs valeurs, leur projet et actions plutôt que de chercher un cadre théorique ou idéologique général. </p></br><p>Une autre piste consiste à partager les leçons des activistes des communs immatériels et de la connaissance, qui depuis l’émergence de l’informatique ont su construire un mouvement qui défend ses valeurs, des formes de collaboration distribuées, l’ouverture et la liberté, le partage et la solidarité, l’émancipation personnelle et la participation au collectif, l’agir à petite échelle tout en s’inscrivant dans une vision universelle. Ce mouvement est globalement invisible en tant que mouvement pour les personnes qui n’en sont pas les militants. Chacun utilise des logiciels libres, accède à la culture et au savoir libre, la plupart du temps sans y prêter attention. Pourtant les organisations du savoir et de la culture libre se sont structurées et sont des « ONG » ou des « OCS » de poids. Il suffit pour s’en rendre compte de considérer les plus visibles du public comme wikimédia fondation, ou le poids de ce mouvement dans le secteur industriel (IBM, Android, …) ou encore le travail des groupes de pression (EFF, Quadrature du net, …) pour s’en rendre compte. C’est un mouvement à maturité. Cette expérience et la culture qu’elle développe vaut la peine d’être partagée. Ne serait-il pas utile de penser un mouvement équivalent dans le domaine des communs matériels, urbains, ruraux et naturels ? </p></br><p>Frédéric Sultan </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Les 11 et 12 novembre derniers, l<p>Les 11 et 12 novembre derniers, le <a href="http://www.deeep.org">projet DEEEP</a>, un programme co-financé par l’Union européenne, a rassemblé à Johannesburg (Afrique du Sud) 200 militants venus du monde entier, pour repenser le cadre d’action de ONG de développement et engager la construction d’un « mouvement citoyen mondial ». Cette rencontre est le point de départ d’un processus qui durera deux ans de mobilisation citoyenne pour le changement et la justice globale. Une <a href="http://movement.deeep.org">plateforme numérique</a> lui est dédiée. Au cours de cette conférence, les participants ont commencé à tirer les leçons de l’action de la société civile, de ses modes d’organisation et d’action dans différents domaines à travers le monde et produit un document,<a href="http://www.deeep.org/component/content/article/395.html"> « The Johannesburg Compass: Questions and orientations » (Boussole de Johannesburg) </a> pour définir les principes qui pourraient guider les travaux des deux prochaines années. </p></br><p>Invité à participer à ce processus, j’ai pu contribuer aux discussions et à la rédaction du texte pour le nourrir autant que possible de la notion des communs. Pensé au départ comme une déclaration de principes appuyée sur une vision partagée, ce document est devenu un guide pour le processus lui-même, basé sur quelques idées fortes telles que la nécessité de dé-coloniser nos esprits et dé-institutionnaliser les organisations du développement. Le résultat reflète la volonté de renouvellement à la fois des formes et des contenus de l’action, mais laisse sans réponse, au moins pour l’instant, les interrogations sur la nature d’un mouvement citoyen mondial si c’en est un, et sur la nature du processus des deux années de travail qui s’engagent à la suite de cette conférence. </p></br><p>Alors comment l’idée des communs pourrait-elle nourrir cette démarche ? Au-delà du processus d’écriture, le contenu du texte est assez général et plutôt généreux. Les communs y sont considérés comme des ressources à gérer. Le texte appelle à revendiquer les communs « reclaim, protect and nurture our commons », et à gérer les ressources comme des « propriétés communes » (the earth’s natural environment, ecosystems and knowledge are common property, and should be managed for the common good). Il appelle au respect de ces ressources mais ignore la dimension participative des communs. On est encore assez loin de considérer les biens communs comme des processus qui permettent de faire société, et donc comme un moyen de renforcement des communautés, d’émancipation dont les ONG pourraient se saisir pour refonder leur mode d’action.</p></br><p>Il me semble qu’aujourd’hui, un mouvement mondial de citoyens devrait révolutionner la manière pour chacun d’exercer sa citoyenneté, et d’en avoir conscience. L’un des rôles des ONG et des CSO ne devrait-il pas être de prendre en compte et accompagner la politisation de la vie quotidienne dans le domaine de la santé, de l’alimentation, de l’éducation, du travail, …. etc, en les inscrivant dans la perspective des biens communs ? Comment faire cela à une échelle massive ? Sans que cela exclue la conduite de campagnes d’action sur des objectifs stratégiques à l’échelle régionale ou mondiale, par les organisations qui composent l’infrastructure de la société civile, il s’agit de renouveler et d’articuler ce qu’en France on appelle l’éducation populaire en s’appuyant sur les pratiques sociales de voisinage et celles médiatisées par les réseaux informatiques. Une telle dynamique permettrait que chacun s’inscrive dans une perspective plus large et de donner sens pour chacun à l’agenda international. L’enjeu est donc de construire des ponts avec les multiples communautés d’appartenance, non pas pour leur offrir le leadership des ONG ou des mouvements, mais pour reconnaître et légitimer leurs leaderships aux différents échelles d’exercice du pouvoir (du local au mondial). </p></br><p>A entendre les participants à la conférence de Johannesbourg, on dirait qu’il faut en passer aussi par la (re)découverte des communs au sein même des organisations (ce qui fait projet commun), quelque soit leur taille ou leur objet pour les refonder. Cela peut être une perspective à l’échelle de l’organisation (ONG/OCS) pour poursuivre le travail engagé à Johburg. Dans ce sens, mieux vaudra nommer et travailler sur SES communs que définir LES communs et essayer de transformer les organisations en travaillant sur leurs valeurs, leur projet et actions plutôt que de chercher un cadre théorique ou idéologique général. </p></br><p>Une autre piste consiste à partager les leçons des activistes des communs immatériels et de la connaissance, qui depuis l’émergence de l’informatique ont su construire un mouvement qui défend ses valeurs, des formes de collaboration distribuées, l’ouverture et la liberté, le partage et la solidarité, l’émancipation personnelle et la participation au collectif, l’agir à petite échelle tout en s’inscrivant dans une vision universelle. Ce mouvement est globalement invisible en tant que mouvement pour les personnes qui n’en sont pas les militants. Chacun utilise des logiciels libres, accède à la culture et au savoir libre, la plupart du temps sans y prêter attention. Pourtant les organisations du savoir et de la culture libre se sont structurées et sont des « ONG » ou des « OCS » de poids. Il suffit pour s’en rendre compte de considérer les plus visibles du public comme wikimédia fondation, ou le poids de ce mouvement dans le secteur industriel (IBM, Android, …) ou encore le travail des groupes de pression (EFF, Quadrature du net, …) pour s’en rendre compte. C’est un mouvement à maturité. Cette expérience et la culture qu’elle développe vaut la peine d’être partagée. Ne serait-il pas utile de penser un mouvement équivalent dans le domaine des communs matériels, urbains, ruraux et naturels ? </p></br><p>Frédéric Sultan </p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Lors de la dernière rencontre du <p>Lors de la dernière rencontre du réseau francophone des biens communs, les démarches d’éducation populaire ont été évoquées à plusieurs reprises. Des groupes de travail doivent se mettre en place afin de poursuivre dans cette logique, dont un notamment, autour de l’idée d’école ou d’université populaire des communs.</p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012.  </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post  détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer  de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à  définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer  en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.  <br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan  http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>rcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>Lors de la dernière rencontre du <p>Lors de la dernière rencontre du réseau francophone des biens communs, les démarches d’éducation populaire ont été évoquées à plusieurs reprises. Des groupes de travail doivent se mettre en place afin de poursuivre dans cette logique, dont un notamment, autour de l’idée d’école ou d’université populaire des communs.</p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012.  </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post  détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer  de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à  définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer  en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.  <br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan  http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>rcelona</li>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>L’encyclopédie en ligne Wikipédia<p>L’encyclopédie en ligne Wikipédia est l’un des principaux biens communs intellectuels de notre temps. Pourtant, la thématique des biens communs y reste peu développée.</p></br><p>Afin de remédier à cette situation paradoxale, Frédéric Sultan (coordinateur de Remix the Commons) et Pierre-Carl Langlais (administrateur de la Wikipédia francophone) ont entrepris d’initier une série d’ateliers contributifs. Un premier atelier, organisé le 15 octobre, avait permis d’initier plusieurs articles fondamentaux sur l’histoire récente des biens communs (tels que le mouvement des communs).</p></br><p>Le prochain atelier aura lieu le 21 janvier de 17h30 à 20h30 à la Fondation Charles Mayer pour le Progrès de l’Homme (38 rue saint Sabin). Il portera sur les biens communs de la connaissance et plus spécifiquement sur le domaine public. En dépit de l’engagement durable des communautés wikimédiennes en faveur du domaine public, l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_public_%28propri%C3%A9t%C3%A9_intellectuelle%29">article sur le sujet</a> demeure une simple ébauche.</p></br><p>Cette série d’atelier s’inscrit dans le cadre du projet Biens communs. Ce projet de la Wikipédia francophone comprend une liste suggestive d’articles à améliorer ou à créer, ainsi qu’une compilation de références en ligne à utiliser. En vertu du principe de neutralité de point de vue, chaque information ajoutée sur Wikipédia doit en effet être étayée avec une source fiable.</p></br><p>Si vous souhaitez participer, vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur ce <a href="http://www.framadate.org/studs.php?sondage=p7dcl99c8n1ya3xn">formulaire</a>. Il est aussi possible de contribuer à distance.</p></br><p>Aucun prérequis n’est nécessaire : que vous soyez chercheur, praticien, wikipédien ou simple curieux, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.</p>’est nécessaire : que vous soyez chercheur, praticien, wikipédien ou simple curieux, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>L’encyclopédie en ligne Wikipédia<p>L’encyclopédie en ligne Wikipédia est l’un des principaux biens communs intellectuels de notre temps. Pourtant, la thématique des biens communs y reste peu développée.</p></br><p>Afin de remédier à cette situation paradoxale, Frédéric Sultan (coordinateur de Remix the Commons) et Pierre-Carl Langlais (administrateur de la Wikipédia francophone) ont entrepris d’initier une série d’ateliers contributifs. Un premier atelier, organisé le 15 octobre, avait permis d’initier plusieurs articles fondamentaux sur l’histoire récente des biens communs (tels que le mouvement des communs).</p></br><p>Le prochain atelier aura lieu le 21 janvier de 17h30 à 20h30 à la Fondation Charles Mayer pour le Progrès de l’Homme (38 rue saint Sabin). Il portera sur les biens communs de la connaissance et plus spécifiquement sur le domaine public. En dépit de l’engagement durable des communautés wikimédiennes en faveur du domaine public, l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_public_%28propri%C3%A9t%C3%A9_intellectuelle%29">article sur le sujet</a> demeure une simple ébauche.</p></br><p>Cette série d’atelier s’inscrit dans le cadre du projet Biens communs. Ce projet de la Wikipédia francophone comprend une liste suggestive d’articles à améliorer ou à créer, ainsi qu’une compilation de références en ligne à utiliser. En vertu du principe de neutralité de point de vue, chaque information ajoutée sur Wikipédia doit en effet être étayée avec une source fiable.</p></br><p>Si vous souhaitez participer, vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur ce <a href="http://www.framadate.org/studs.php?sondage=p7dcl99c8n1ya3xn">formulaire</a>. Il est aussi possible de contribuer à distance.</p></br><p>Aucun prérequis n’est nécessaire : que vous soyez chercheur, praticien, wikipédien ou simple curieux, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.</p>’est nécessaire : que vous soyez chercheur, praticien, wikipédien ou simple curieux, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>On April 19th 2012, Communautique<p>On April 19th 2012, Communautique organized the first working lunch <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">« Commons lunches »</a> at its offices in Montreal. The context of the event was remarkable; for two months already an unprecedented social movement initiated and driven by students had taken over the streets of Montreal and other cities in the province, mobilizing people across all layers of society with unrivaled levels of involvement. And on this 19th of April, during what was called a “printemps érable” (or maple spring), and rightly so by the depth of its demands, on the eve of the march for Earth Day, reaching what would be the climax of the union of all sectors of the civil society, the protest was held under no other theme but the Commons and gathered nearly 300 000 people. This lunch was indeed very relevant at a time when « the Commons was on every lips », a paper issued by Communautique was widely circulated on the web.<br /></br>Prior to this first of a series of four in 2012, Communautique had contributed to the animation of this subject of the Commons on various occasions by organizing workshops or taking part in events in the charged ambiance of the student protests, particularly suited for participation and innovation.<br /></br>Each of the meetings facilitated the exchange of knowledge in a horizontal way through discussions and « learning circles » following a proven animation methodology that is increasingly used in co-creation, co-design projects and bottom-up social innovation. These methods are described by Percolab, partner of Communautique, who facilitated the discussion at the event.<br /></br>Each lunch was video recorded but was also followed by video productions extending the debate by illustrating some activities of the participants’ activities through interviews and shots taken on their field of operation. These productions were eventually used to fuel the debates at the next breakfasts.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>The continuation of Montreal lunches could be an occasion for a remix, whether in Dakar or other cities.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>Alain Ambrosi and the Communautique team are assisted by Samatha Slade of Percolab.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>Video production of Montréal lunches is made possible by support from the Ministry of Education, Recreation and Sports in the training mission and a contribution of trainees from Industry Canada’s Youth Internship program.<br /></br><H3>Rôle of Remix Bien communs</H3><br /></br>Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>/> Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>On April 19th 2012, Communautique<p>On April 19th 2012, Communautique organized the first working lunch <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">« Commons lunches »</a> at its offices in Montreal. The context of the event was remarkable; for two months already an unprecedented social movement initiated and driven by students had taken over the streets of Montreal and other cities in the province, mobilizing people across all layers of society with unrivaled levels of involvement. And on this 19th of April, during what was called a “printemps érable” (or maple spring), and rightly so by the depth of its demands, on the eve of the march for Earth Day, reaching what would be the climax of the union of all sectors of the civil society, the protest was held under no other theme but the Commons and gathered nearly 300 000 people. This lunch was indeed very relevant at a time when « the Commons was on every lips », a paper issued by Communautique was widely circulated on the web.<br /></br>Prior to this first of a series of four in 2012, Communautique had contributed to the animation of this subject of the Commons on various occasions by organizing workshops or taking part in events in the charged ambiance of the student protests, particularly suited for participation and innovation.<br /></br>Each of the meetings facilitated the exchange of knowledge in a horizontal way through discussions and « learning circles » following a proven animation methodology that is increasingly used in co-creation, co-design projects and bottom-up social innovation. These methods are described by Percolab, partner of Communautique, who facilitated the discussion at the event.<br /></br>Each lunch was video recorded but was also followed by video productions extending the debate by illustrating some activities of the participants’ activities through interviews and shots taken on their field of operation. These productions were eventually used to fuel the debates at the next breakfasts.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>The continuation of Montreal lunches could be an occasion for a remix, whether in Dakar or other cities.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>Alain Ambrosi and the Communautique team are assisted by Samatha Slade of Percolab.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>Video production of Montréal lunches is made possible by support from the Ministry of Education, Recreation and Sports in the training mission and a contribution of trainees from Industry Canada’s Youth Internship program.<br /></br><H3>Rôle of Remix Bien communs</H3><br /></br>Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>/> Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Organisé par Remix The Commons, V<p>Organisé par Remix The Commons, VECAM et la radio Libre@Toi</p></br><blockquote><p>Projection débat : Les communs dans l’espace politique,<br /></br>retransmis en direct par la radio Libre@Toi,<br /></br>le 7 avril 2017, de 18:30 à 20:30<br /></br>à la Fondation pour le Progrès de l’Homme, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></blockquote></br><p><H2>Quels sont les rapports des communs à la politique ?</H2></p></br><p>Entre conquête du pouvoir par les candidats aux couleurs des communs dans les grandes villes espagnoles , introduction dans la constitution du « buen vivir » (Bien vivre) en Bolivie et en Équateur, développement de chartes des communs à l’échelle des communautés en Grande Bretagne et adoption de règlements pour la protection des biens communs par les villes italiennes, ZADisme et expérience zapatiste, assemblées de commoners à travers le monde occidental, … ces dernières années ont vu les communs enrichir leur expérience du politique. Comment celle-ci peut-elle nous inspirer en France ?</p></br><p>Venez débattre à la suite de la projection du court documentaire « Les communs dans l’espace politique » (23′), réalisé à partir des témoignages des acteurs impliqués dans toutes ces initiatives, de la place des communs dans la transformation de la politique, des leçons qui peuvent être tirées de certaines de ces expériences, des défis et des dynamiques portées par le mouvement des communs.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" class="aligncenter size-full wp-image-4658" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>Au moment où la campagne des présidentielles bat son plein. Quel candidat n’a pas encore intégré dans son vocabulaire cette notion, jouant parfois sur la polysémie des termes et naviguant entre « Bien Commun », « communs » ou « biens communs »? Cet écho signale à la fois une grande pénétration de cette notion dans la société et un besoin de donner une consistance plus forte autour de l’idée que nous sommes capables de développer des mécanismes de coopération qui repartent de nos besoins et des usages pour construire de nouveaux droits.</p></br><p>Au cours de ce débat, nous nous intéresserons plus à la transformation des pratiques possibles dans la séquence politique qui est la notre, élections, perte de crédit du système institutionnel, qu’à faire l’inventaire ou le comparatif des mesures ou des promesses électorales des candidats et des partis.</p></br><p>« Les communs dans l’espace politique » (23′) est un document réalisé à partir d’interviews de militants rencontrés à l’occasion du Forum Social Mondial et du Forum mondial de l’économie sociale GSEF qui se sont déroulés à Montréal en Août et Septembre 2016. Le documentaire et les interviews seront disponibles sur le site http://remixthecommons.org dans les prochains jours.</p></br><p>Remix Biens Communs est un espace interculturel de partage et de co-création de documents multimédias sur les biens communs. Le projet est porté par un collectif interculturel, composé de personnes et d’organisations qui pensent que le recueil, l’échange et le remix des récits, des définitions et des images … des biens communs sont une manière active et conviviale de s’approprier cette notion et de la diffuser dans la société. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></p></br><p>La radio Libre @ Toi diffusera ce débat en direct et podcast, préfigurant ainsi les activités de la radio Causes Communes sur les ondes en région Ile de France. <a href="http://asso.libre-a-toi.org">http://asso.libre-a-toi.org</a></p></br><p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Original publication from <a h<p>Original publication from <a href="https://blog.p2pfoundation.net/european-commons-assembly-at-medialab-prado/2017/07/24">P2P Fondation blog</a></p></br><blockquote><p>The European Commons Assembly (ECA) is a network of grassroots initiatives promoting commons management practices at the European level. The next stop for the network will be Medialab Prado, Madrid. These activities are part of the Transeuropa Festival program, a large meeting of political, social and environmental alternatives.</p></blockquote></br><p>The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th.</p></br><p>Form</p></br><p><a title="18.05.16 Taller" href="https://www.flickr.com/photos/medialab-prado/28100107155/" data-flickr-embed="true" data-footer="true"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://farm8.staticflickr.com/7379/28100107155_1659853c90_c.jpg" alt="18.05.16 Taller" width="800" height="500" /></a><script async src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" charset="utf-8"></script></p></br><p>The European Commons Assembly was launched in November 2016 with public events that took place in several spaces in Brussels, Belgium, including the Zinneke social center and European Parliament. This meeting gathered from different parts of Europe more than 150 commoners to promote public policies for the commons at the European level and to develop mutual support networks that enable long-term sustainability..</p></br><p>The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th. Proposed topics related to the urban commons include:</p></br><ul></br><li>Public space<br /></br>Migrations and refugees<br /></br>Citizen participation in urban politics<br /></br>Culture<br /></br>Food<br /></br>Housing<br /></br>Health<br /></br>Currency and financing for the commons<br /></br>Laws and legal mechanisms to protect the commons<br /></br>Technology for citizenship.</li></br></ul></br><p>You may also propose a topic not already on this list; fill out the form to propose the organization of a specific workshop, and/or to participate in any of the workshops that you find interesting.</p></br><p>Each workshop will be co-organized by both a local and an international community project around the proposed topic. Workshops will be coordinated to offer valuable knowledge and strategies to apply to other, ongoing experiences. To this end, the ECA Madrid coordination team will hold several video conferences to connect the different initiatives and develop the workshop contents prior to the meeting. Workshops will employ facilitation methodology designed to guide the coordination team members in structuring and eventual documentation of the contents generated.</p></br><p>When completing the form, you may indicate if you need the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.</p></br><p>You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.</p>the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.</p> <p>You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Original published on <a href=<p>Original published on <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a>. Translation by Nicole Leonard. </p></br><blockquote><p>Commons Josaphat is an independent platform of residents, activists and associations. You have heard talk of it as one of the flagship European initiatives for the reconquest of the city by its inhabitants. </p></br><p>Commons Josaphat needs support from commoners to assert the work that has been accomplished over the course of the last 2 years with the public authorities in Brussels. </p></br><p>Show your support by sending your message directly to the collective. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" /></p></br><p><H1>The common good neighborhood project </H1></p></br><p>Commons Josaphat wants to build a proposal for the development of the city as a commons on the vacant lot of the former Josaphat training station. A new part of town will be developed there in the coming years. The challenge is to transform this piece of land, which is public property, into territory where a city for the common good can be started and established, a city district imagined and developed through partnership between the public authorities and the citizens. Our proposal, the results of two years of exchange and reflection in common, is summarized <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">in this document</a>. </p></br><p><H1>Commons Josaphat today</H1></p></br><p>The collective continues to work in three main ways:</p></br><p>Effective occupation of the lot with other partners aiming to “make” this city as a commons, to immediately occupy its squares and spaces by using them. The agreement which places usage limits on individuals in order to preserve others’ use and access is an innovative first experience in the field for a new governance;</p></br><p>Development of an “example island” of commons. This island should shape the city in common (through accessibility to the largest number of people over the long run, collective decision-making on land rents, environmental integration, promotion of the solidarity economy and open source, inscribing values of health in the design of the city, anchoring in local neighborhoods…) But it must also be realistic about the needs of public authorities (revenues generated, realization times and amounts realized). This island should serve as a point of evaluation that follows the issuing of the first phase of the master plan for the region; </p></br><p>Building broad political conviction</p></br><li>1. Strengthening social support to the “Josaphat in common” proposal: support of associations, academics, intellectuals, unions, mutual societies<br /></br>2. Strengthening cooperation with local residents to involve all those concerned in this part of town today<br /></br>3. Improving conventional political support: obtain the support of PS, MR, ToT, Ecolo, PTB and CDH and their Dutch counterparts at regional and municipal levels.</br></li></br><p><H1>Here we reproduce their call</H1></p></br><p>You’ve heard of Commons Josaphat over the last two years, as they’ve been organizing action with partners – by participating in the call for ideas for the future development of the area or through the working groups themselves.<br /></br>Maybe you practiced fallow during the current summer festival or are participating in conferences organized around the possibility to construct the city as a commons. </p></br><p>Today we want to shed light on these examples of support, convergence, and cooperation around the production of the city as a commons, and give it weight in public debate!</p></br><p><H1>What can you do? </H1><br /></br>To show your support:<br /></br>Send an email to: <a href="mailto:ideascommonsjosaphat@gmail.com">ideascommonsjosaphat@gmail.com</a></p></br><p>Associations like BRAL, Pass-âge, RBDH (Rally for the right to housing), les Equipes Populaires de Schaerbeek, and SACOPAR (Health community participation non-profit association) have already done so. Academics such as Christian Laval and Tine de Moor have too. This support will be documented on the Commons Josaphat website and will support the proposal in public debate. </p></br><p>To participate in the construction of knowledge on the commons to be diffused to the city level of production, send an email to: <a href="mailto:commons_jos_transversal@lists.entransition.be">commons_jos_transversal@lists.entransition.be</a> </p></br><p>To get involved and work concretely with the project for transforming the lot into a common good, come to the lot the coming Sundays (7 July or 8 August), to the next general assembly on the 28th of August, or sign up on the list-serve: <a href="mailto:communs-dest@lists.entransition.be">communs-dest@lists.entransition.be</a></p></br><p>We count on your response from now until the 28th of August, the day of our next general assembly. We invite you there to declare your support during the aperitif planned at 19:30 (7:30pm)!</p></br><p>We’re hoping we can count on your participation.</p>h of August, or sign up on the list-serve: <a href="mailto:communs-dest@lists.entransition.be">communs-dest@lists.entransition.be</a></p> <p>We count on your response from now until the 28th of August, the day of our next general assembly. We invite you there to declare your support during the aperitif planned at 19:30 (7:30pm)!</p> <p>We’re hoping we can count on your participation.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Par Samantha Slade</p> <<p>Par Samantha Slade</p></br><p>« De là où je me trouve aujourd’hui , l’un des défis de l’émergence d’un mouvement tel que celui pour la promotion des communs, réside dans la façon dont nous construisons la communauté et la façon dont nous élaborons différentes manières d’incarner les valeurs de ce qui fait le commun. Il s’agit d’une question épineuse : comment pouvons-nous reconnaître la vaste expérience et expertise sur les biens communs et nous rassembler de façon inclusive et équitable en mode d’ « en-commun » participatif ? L’ art de recevoir (Art of Hosting) a certainement quelque chose à nous offrir ici, mais aussi , et surtout, ceux qui vivent et font consciemment le travail quotidien de  l' »en-commun » (commoning) dans toute sa complexité, ont de profonds enseignements à partager pour construire notre capacité collective. »</p></br><p>Voir<a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/"> l’article</a></p> l’article</a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Par Samantha Slade</p> <<p>Par Samantha Slade</p></br><p>« De là où je me trouve aujourd’hui , l’un des défis de l’émergence d’un mouvement tel que celui pour la promotion des communs, réside dans la façon dont nous construisons la communauté et la façon dont nous élaborons différentes manières d’incarner les valeurs de ce qui fait le commun. Il s’agit d’une question épineuse : comment pouvons-nous reconnaître la vaste expérience et expertise sur les biens communs et nous rassembler de façon inclusive et équitable en mode d’ « en-commun » participatif ? L’ art de recevoir (Art of Hosting) a certainement quelque chose à nous offrir ici, mais aussi , et surtout, ceux qui vivent et font consciemment le travail quotidien de  l' »en-commun » (commoning) dans toute sa complexité, ont de profonds enseignements à partager pour construire notre capacité collective. »</p></br><p>Voir<a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/"> l’article</a></p> l’article</a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Santiago Hoerth Moura de <a hr<p>Santiago Hoerth Moura de <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> a rencontré Alain Ambrosi à Mexico en novembre 2012 dans le cadre de la rencontre préparatoire à la <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">conférence Economics, Commons Conference</a>. Tous deux ont échangé sur les biens communs et le projet Remix Biens Communs. Santiago Hoerth Moura a publié l’interview suivante en espagnol.</p></br><h4></h4></br><h4></h4></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>emixthecommons.org</a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Santiago Hoerth Moura from <a <p>Santiago Hoerth Moura from <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> met Alain Ambrosi in Mexico City last November 2012 during the preparatory meeting for the <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">Economics, Commons Conference</a>. They have discussed about commons and about Remix the Commons project. Santiago Hoerth Moura has published the following interview in Spanish.</p></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p></a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Santiago Hoerth Moura from <a <p>Santiago Hoerth Moura from <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> met Alain Ambrosi in Mexico City last November 2012 during the preparatory meeting for the <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">Economics, Commons Conference</a>. They have discussed about commons and about Remix the Commons project. Santiago Hoerth Moura has published the following interview in Spanish.</p></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p></a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Spain’s recent municipal and regi<p>Spain’s recent municipal and regional elections have transformed the entire political scene. New citizen coalitions with roots in community groups allied with small progressive political parties won unexpected victories in several large cities. This, plus the fact that two new national political parties – Podemos and Ciudadanos – burst decisively onto the political stage in the regional elections, has blocked the bipartisan (PP-PSOE) system created with the 1975 democratic transition. Victorious in 7 major cities throughout the country, including the 3 largest ones (Madrid, Barcelona, Valencia), these coalitions open the door to a different sort of transition, questioning the dominant political culture and mentality, and in most cases putting in place minority governments, thus obliging various parties to negotiate joint platforms. It is interesting to note that Podemos, the young political party that made a surprise showing in the 2014 European elections and made strong gains on the regional level this year, decided not to present its own candidates in the municipal elections, but rather participated in or – more frequently – supported the new citizen coalitions in various cities.</p></br><h2>Reinventing Urban Commons for the XXIst Century</h2></br><p>These newcomers to the municipal political scene identifiy with the Commons, and in some cases even include the term in their names : Barcelona en Comù, Zaragoza en Comun… A perusal of their programmes and of the manner in which they were developed demonstrates that this is not simply an empty phrase, but the reference to the Commons introduces instead a new political discourse and horizon and, above all, a new way of ‘doing’ politics. The new candidates-elect come from different social movements and this is their first experience in electoral politics. Their ‘non-parties’ are in general less than a year old but the organisations they come from have held massive mobilisations and won significant local victories. On analysis, the new political culture they aim for is rooted in the tradition of urban struggle now revisited and improved on the basis of the citizen movements that originated in the 2008 financial crisis, the indignados of 2011, and the successive ‘waves’ (mareas) that followed in the housing, health, education, culture and urban ecology sectors. The tradition of self-management and ‘self-government’ often rooted in libertarianism and long known as ‘municipalism’ has been revisited by the culture and practices of the many anti-growth, ecological, alter-globalisation, and cultural movements inspired by the spirit of the Indignados of 2011 with an impressive mastery and intelligent use of new technologies and audiovisual media.</p></br><p>The challenges facing this new municipalism are enormous : the problems are illustrated by the findings of two international reports revealed immediately following the May 24 elections. The firsti underlined the explosion of the level of poverty since the beginning of the crisis (increase from 9% to 18%) while the secondii demonstrated an increase of 40% of the number of extremely rich during the same period. Adding to the general morosity by reiterating prevailing logic, the IMF seized the occasion, shortly prior to the investiture of the new municipal governments, to congratulate the Spanish government on its ‘encouraging’ economic results while publicly reminding it that it must continue its austerity measures by increasing indirect taxes, cutting health and education budgets still more and lowering wages. What else could be expected from the fans of austerity?</p></br><h2>The Re-dignified Good Life In Common</h2></br><p>But such dire pronouncements do not scathe the confidence of the new mayors whose campaigns were run and programmes built on an anti-austerity stance; they are already putting in place (Barcelona is a good example) some of the measures set out in their plan of attack for affordable housing, food, accessible public utilities and transportation, and a basic living allowance. They are dedicating an unprecedented quantity of resources for municipal governments to these measures in an explicit attempt to counter the ‘de-humanising’ effects of austerity policies and to ‘restore the dignity’ of the most vulnerable. But the declared intentions of the new municipal leaders go far beyond the emergency measures of the first few months of their term. They want to turn their cities into living experiments in promoting an urban Good Life that redefines economic and social policy and municipal responsabilities as well as democratic practices on the municipal but also the regional, national and international levels. In her inaugural speech as Mayor of Barcelona, Ada Colau called for the creation of a ‘network of democratic cities in Southern Europe’.</p></br><h2>Transparency and Participation</h2></br><p>This incipient revolution in political culture and practice is taking place with total transparency, with the creation of a code of ethics, cutting the salaries of the elected representatives and eliminating statutory perks (official cars, per diems, etc) and, above all, by wagering on the collective intelligence and active participation of local citizens. Indeed, many of them have already taken part in the municipal programme by contributing to its elaboration prior to and during the campaign in the many neighbourhood meetings and various ‘crowd-sourcing’ moments on virtual platforms. The resulting highly structured programme remains an open document and is in itself an invitation to participate. The web page of Barcelona en Comù boldly states : ‘The programme you have before you is a programme In Common and, as you can see, that requires a major change from traditional political programmes […] it’s a document that aims to be useful to dialogue amongst citizens.’ iii</p></br><p>During her inauguration ceremony, Ada Colau asserted that ‘it is indispensable to create a new form of governance’, reminding the crowd that she is but ‘one of thousands of neighbours’, that she plans to ‘govern by obeying’ and that if she and her team do not deliver on their programme promises ‘Kick us out!’. The thousands of people watching the ceremony on giant screens in Plaza Sant Jaume greeted her speech with shouts of ‘Yes we can!’ (Si se puede), echoing the slogans of the public meetings held throughout the campaign. In a crowd so dense that she could hardly make her way through, but clearly at ease surrounded by ‘neighbours’, comrades and partisans, Ada slipped into the discourse and manner of the ex-president and activist of the PAHiv. With her charming smile, she declared to the enthusiastic crowd that ‘governing will not be easy but we are not alone’ and called on them to show responsability and to actively participate. She concluded evoking the need for empathy and invited the crowd to organise a demonstration in support of the strking telephone workers of Movistar, present in the crowd, and whose struggle she has supported throughout the campaign. The tone has been set, and indicates that it is not only the Commons but also the spirit of the Indignados movement that has come to City Hall.</p></br><h2>The Realism of the Commons</h2></br><p>In an article titled ‘It’s time for realism’, Josep Ramoneda, columnist for the catalan daily Ara, compared the proposals of Barcelona en Comù to the latest demands of the IMF, demonstrating that the ‘nihilist utopias’ – a label often used by the media and the governing right wing PP party to denigrate progressive alternatives – are instead found in the proposals of the neoliberal hardliners, incapable as they have shown themselves to be of finding a solution to the economic crisis and deepening inequality. He concludes by affirming ‘Let’s be realistic, let us consider the common good’v – a somewhat astonishing comment in this newpaper reputed to be more interested in supporting independence than the Commons. A comment that also reveals that the Commons have come not only to Town Hall, but are emerging in the collective imagination and in political discourse.</p></br><h2>A Living Laboratory, an Invitation to Commoning</h2></br><p>The emerging glocal movement of commoners and their apprentices should observe closely what transpires in this living laboratory of the urban commons. There is a lot to learn from this commons in action about the nature of the commons, the process of commoning and the possible transition to a commons society. This is also a unique opportunity to contribute peer-to-peer with our own experiences and know-how, developed all over the globe in the many different socio-cultural contexts where the Commons are being reinvented in recent years.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi, Barcelona, 17 June 2015</strong></p></br><p>1 OECD, May 2015 <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en">http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en</a><br /></br>2 Capgemini and Royal Bank of Canada (RBC) Wealth Management. Cited in El Pais 17 June 2015.<br /></br>3 <a href="https://barcelonaencomu.cat">https://barcelonaencomu.cat</a><br /></br>4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.<br /></br>5 Ara, 10 June 2015.</p>;/a><br /> 4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.<br /> 5 Ara, 10 June 2015.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The Charter of the Forest – Carta<p>The Charter of the Forest – Carta de Foresta – published in 1217, is recognized as the first official act that extends the protections and essential rights of the Magna Carta to the English commoners against the abuses of the aristocracy. Under this charter, the people are guaranteed the right to access forest resources. The impact of this charter has been revolutionary. It is generally considered one of the cornerstones of the British Constitution and<a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html"> inspiration of the American Constitution</a> (2). It has made it possible to render vast expanses of land to the peasants, to oppose the plundering of the common goods by the monarchy and the aristocracy. In the 17th century, it has inspired the Diggers and Levellers and later protests against the enclosure of lands by the capitalist bourgeoisie. But it was repealed in 1971 by a conservative government, allowing the privatization of resources such as water for the benefit of multinational companies.</p></br><p>Today, forests remain essential resources for housing, food sovereignty, and are essential for fighting environmental crises. A <a href="http://charteroftheforest800.org/">campaign</a> to celebrate the Forest Charter began in Britain in September and continues in November. The Lincoln Record Society has organized an international conference on the Charter of the Forest that began with a houseboat trip on the River Thames from Windsor to Runnymede, the place where was signed the Magna Carta. Experts presented the Charter of the Forest, its history and its contemporary implications. Participants were also able to see one of the original copies of the Forest Charter and participated in a guided tour of the Forest of Sherwood that (in France) we know through Robin Hood story.</p></br><p>Today, there is a debate chaired by the Shadow Chancellor, John McDonnell MP, with Professors Peter Linebaugh and Guy Standing, and Julie Timbrell of <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. This debate is part of a week-long program (6) calling for the creation of a <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">new Domesday Book</a>, a national census of UK landowners and the identification of the common goods as well as a new Commons Charter and Communities Charters. This is to question the notion of land ownership in a country where it is one of the most concentrated in the western countries, and to elaborate proposals, including a possible tax on land ownership, for a better distribution of rights and responsibilities to land.</p></br><p>Thanks to Yves Otis for reporting the article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta</a></p></br><p>Transcript of the Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p> Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The violent destruction of the co<p>The violent destruction of the commons of the ZAD (Zone To Defend) of Notre-Dame-des-Landes by the French government is an infamous and revolting act. The current police offensive, led by several thousand gendarmes and CRS equipped with armored vehicles and helicopters is only the exercise of the purest State violence against a set of collective practices that are in progress or in preparation. This includes their fragile material conditions (buildings, meeting places, work tools, herds), and they  are now destroyed by bulldozers and police squads.</p></br><p>Since the first day of assault on the ZAD of Notre-Dame-des-Landes, the destruction of the farm of the «Cents Noms» was a true declaration of social and political war. The destruction of this place was by no means imperative given the criteria invoked by the government in its « communication ». Nicole Klein, Prefect of Loire Region(<a href="#note1" name="retour au texte1"> 1</a>), justifies the police operation by claiming that the «Cents Noms» had not submitted an agricultural project. This is obviously false: the inhabitants of this farm were carrying an alternative agricultural project and some of them had submitted a request for regularization.</p></br><p>What is the real reason for this destructive rage? It is not the absence of a project, it is the nature of the projects that is at stake. The State and its representatives do not support the life forms that are experimented here and now, and for the past 10 years. These life forms prefigure a society free from the ownership logic in all its dimensions. From this point of view, it is of the highest symbolic value that the inhabitants and defenders of the zone propose the Assembly of Uses to take charge of the collective management of lands and spaces from the beginning. This solution would’ve had the advantage to straightly extend the experience initiated and pursued for so many years: to make the logic of the common use which is a logic of care and nurture, or to prevail over the logic of land ownership which is a destructive and deadly logic.</p></br><p>It is not the « Constitutional State » that defends itself, as the Prime Minister affirms, it is a State of force that wants to eliminate as quickly and completely as possible all actions that could perform the principle of the Common: associations, consumers and workers cooperatives, agricultural and craft projects, convivial modes of exchange and of life. The government wants to prevent the invention of what is a real way of producing and living by using its excessive police force. It also wants to eliminate a solidary and ecological model of life that we need today.</p></br><p>The State shows its true face here. It is not only protecting  private ownership, but it is itself completely under the logic of ownership. It is the Owner State in war against the commons. It must be defeated at all costs to preserve the treasure threatened of the commons.<br /></br><strong><br /></br>Pierre Dardot and Christian Laval</strong></p></br><p>—–</p></br><p>Note :<br /></br><a name="note1"></a>(1) The Prefect is a representative of the public authority in the department, directly appointed by the President of the Republic (and not elected as mayors).</p></br><p>—–<br /></br>Original edition : <a href="http://questionmarx.typepad.fr/question-marx/2018/04/nddl-non-a-la-violence-de-letat-contre-les-communs-.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p></br><p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>gt;NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p> <p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The « At the school of Commons » <p>The « At the school of Commons » meeting has the goal of bringing in all sorts of creative people, activists and users of common goods, in order to help the exchange between these people and allow the development and social appropriation of the Commons. This contributes to the understanding, finding and preservation of the Commons.</p></br><p>Organized by Communautique and Remix the Commons, and in collaboration with the Nycole Turmel chair on public spaces and political innovations at UQÀM, the event « At the school of Commons », on November the 2nd and 3rd 2012, was the first event of the project. Participants were able to exchange on political, legal, economic and cultural prerequisites needed for the rise of an economy of commons in the presence of international guests Michel Bauwens, founder of the P2P foundation, Lionel Maurel a.k.a. « Calimaq », founder of Savoircom1 and their Quebecois counterparts Ianick Marcil, independent economist and Stéphane Guidoin from OpenNorth.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>« At the school of Commons » is structured around bespoke meetings. A following meeting should be scheduled for autumn 2013.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>The project is lead by Alain Ambrosi, supported by the Communautique team and Frédéric Sultan.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>The project receives financial help from « Organisation Internationnale de la Francophonie » through « Remix the Commons ».<br /></br><H3>The Contribution of Remix the Commons</H3><br /></br>Remix the Commons served as an infrastructure, and placed itself as a resource to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>urce to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>The « At the school of Commons » <p>The « At the school of Commons » meeting has the goal of bringing in all sorts of creative people, activists and users of common goods, in order to help the exchange between these people and allow the development and social appropriation of the Commons. This contributes to the understanding, finding and preservation of the Commons.</p></br><p>Organized by Communautique and Remix the Commons, and in collaboration with the Nycole Turmel chair on public spaces and political innovations at UQÀM, the event « At the school of Commons », on November the 2nd and 3rd 2012, was the first event of the project. Participants were able to exchange on political, legal, economic and cultural prerequisites needed for the rise of an economy of commons in the presence of international guests Michel Bauwens, founder of the P2P foundation, Lionel Maurel a.k.a. « Calimaq », founder of Savoircom1 and their Quebecois counterparts Ianick Marcil, independent economist and Stéphane Guidoin from OpenNorth.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>« At the school of Commons » is structured around bespoke meetings. A following meeting should be scheduled for autumn 2013.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>The project is lead by Alain Ambrosi, supported by the Communautique team and Frédéric Sultan.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>The project receives financial help from « Organisation Internationnale de la Francophonie » through « Remix the Commons ».<br /></br><H3>The Contribution of Remix the Commons</H3><br /></br>Remix the Commons served as an infrastructure, and placed itself as a resource to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>urce to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Un nouveau documentaire est actue<p>Un nouveau documentaire est actuellement en production, sur les luttes en relation avec l’eau en Grèce. Le titre de travail du documentaire est  » Wa(te)rdrops « , et il a pour objectif de mettre en perspective recherches approfondies et travail sur le terrain, les luttes concernant l’eau autour en Grèce, y compris la lutte contre la privatisation de la compagnie des eaux de Thessalonique ( EYATH ), contre les mines d’or en Chalcidique et contre les l’accaparement des réserves d’eau locales à Volos et en Crète.</p></br><p>Premières trailers sont visibles dans la page web <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en"> du documentaire </a> . Assurez-vous d’activer les sous-titres (anglais ou espagnol) dans le coin supérieur droit du lecteur.</p></br><p>Ce documentaire est filmé par un groupe de cinéastes militants coordonnée par le chercheur Nelly Psarou. Les mêmes personnes ont travaillé sur  » Golfland ?  » il ya quelques années, un document sur l’effet désastreux du développement de terrains de golf sur l’environnement et les communautés locales. Vous pouvez regarder  » Golfland ?  » en ligne <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php"> ici </a> (Bientôt dans le catalogue Remix ).</p></br><p>Il est fièrement produit en toute indépendance en s’appuyant sur crowdfunding, et le résultat sera librement accessible sous une licence creative commons.<br /></br>Bouton « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>n « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Un nouveau documentaire est actue<p>Un nouveau documentaire est actuellement en production, sur les luttes en relation avec l’eau en Grèce. Le titre de travail du documentaire est  » Wa(te)rdrops « , et il a pour objectif de mettre en perspective recherches approfondies et travail sur le terrain, les luttes concernant l’eau autour en Grèce, y compris la lutte contre la privatisation de la compagnie des eaux de Thessalonique ( EYATH ), contre les mines d’or en Chalcidique et contre les l’accaparement des réserves d’eau locales à Volos et en Crète.</p></br><p>Premières trailers sont visibles dans la page web <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en"> du documentaire </a> . Assurez-vous d’activer les sous-titres (anglais ou espagnol) dans le coin supérieur droit du lecteur.</p></br><p>Ce documentaire est filmé par un groupe de cinéastes militants coordonnée par le chercheur Nelly Psarou. Les mêmes personnes ont travaillé sur  » Golfland ?  » il ya quelques années, un document sur l’effet désastreux du développement de terrains de golf sur l’environnement et les communautés locales. Vous pouvez regarder  » Golfland ?  » en ligne <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php"> ici </a> (Bientôt dans le catalogue Remix ).</p></br><p>Il est fièrement produit en toute indépendance en s’appuyant sur crowdfunding, et le résultat sera librement accessible sous une licence creative commons.<br /></br>Bouton « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>n « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Un ouvrage incontournable ! </<p>Un ouvrage incontournable ! </p></br><p>La publication du dernier livre de Peter Linebaugh. <a href="http://ift.tt/O62hZa">Stop, Thief!: The Commons, Enclosures, and Resistance</a> (PM Press) avec des chapitres sur Karl Marx, les Luddites, William Morris, Thomas Paine, les peuples autochtones, est prévue pour le 1er mars, mais il est déjà accessible en ibook … par ailleurs auteur de Magna Carta dont on peut trouver l’introduction dans <a href="http://ift.tt/AmSWqc">Libres Savoirs</a>. </p></br><p>A noter que 2015 sera le 800ième anniversaire de la signature de la Magna Carta en Grande Bretagne, une date à commémorer alors que se dérouleront la même année la COP 21 sur le climat, les négociations sur les OMD et que nous serons probablement à la fin de la négociation de l’accord transatlantique (TAFTA).</p>obablement à la fin de la négociation de l’accord transatlantique (TAFTA).</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Un ouvrage incontournable ! </<p>Un ouvrage incontournable ! </p></br><p>La publication du dernier livre de Peter Linebaugh. <a href="http://ift.tt/O62hZa">Stop, Thief!: The Commons, Enclosures, and Resistance</a> (PM Press) avec des chapitres sur Karl Marx, les Luddites, William Morris, Thomas Paine, les peuples autochtones, est prévue pour le 1er mars, mais il est déjà accessible en ibook … par ailleurs auteur de Magna Carta dont on peut trouver l’introduction dans <a href="http://ift.tt/AmSWqc">Libres Savoirs</a>. </p></br><p>A noter que 2015 sera le 800ième anniversaire de la signature de la Magna Carta en Grande Bretagne, une date à commémorer alors que se dérouleront la même année la COP 21 sur le climat, les négociations sur les OMD et que nous serons probablement à la fin de la négociation de l’accord transatlantique (TAFTA).</p>obablement à la fin de la négociation de l’accord transatlantique (TAFTA).</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>We are organising a Barcamp dedic<p>We are organising a Barcamp dedicated to video as commons in Paris <strong>the 4th of october from 14:00 to 18:00 at <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris.<br /></br></strong><br /></br>Documentary production provides a largely untapped source of video, images and audio files. For each documentary produced, many hours of rushes are carried out and a large part will seldom be used. It is estimated that for every documentary produced several dozen hours of rushes for only 52 minutes used.</p></br><p>However, the pooling of rushes could multiply the forms of collaboration such as productions geographically distributed, creations adapted to local contexts, or adopting the point of view of different producers and multiple users for the same subject or content. In addition, the sharing of rushes may be accompanied by other exchanges: tools, know-how, good ideas and ultimately generate new projects.</p></br><p>The idea that these resources can be shared and remixed is the basis of projects such as Remix The Commons and sideways. So we invite directors, producers and users of multimedia content to explore the possibiliies of sharing and re-use in the field the documentary video.</p></br><p><strong>See the details of the <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>We are organising a Barcamp dedic<p>We are organising a Barcamp dedicated to video as commons in Paris <strong>the 4th of october from 14:00 to 18:00 at <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris.<br /></br></strong><br /></br>Documentary production provides a largely untapped source of video, images and audio files. For each documentary produced, many hours of rushes are carried out and a large part will seldom be used. It is estimated that for every documentary produced several dozen hours of rushes for only 52 minutes used.</p></br><p>However, the pooling of rushes could multiply the forms of collaboration such as productions geographically distributed, creations adapted to local contexts, or adopting the point of view of different producers and multiple users for the same subject or content. In addition, the sharing of rushes may be accompanied by other exchanges: tools, know-how, good ideas and ultimately generate new projects.</p></br><p>The idea that these resources can be shared and remixed is the basis of projects such as Remix The Commons and sideways. So we invite directors, producers and users of multimedia content to explore the possibiliies of sharing and re-use in the field the documentary video.</p></br><p><strong>See the details of the <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>)
  • Chargement/Site  + (<ul> Pendant toute la durée du Forum<ul></br>Pendant toute la durée du Forum Social Mondial, soit du 9 au 14 août 2016, un Espace des Communs sera mis en place, voué à l’expérimentation, à l’échange et à la construction d’alternatives au modèle économique actuellement dominant, basées sur les communs. Cet espace se propose d’accueillir et de soutenir le processus de convergence stratégique des commoners et des mouvements sociaux tout au long du Forum. Il est ouvert à participation. Voici l’invitation à participer. </ul></br><h3 class="spip">Communs en action</h3></br><p>Les communs ont fait leur apparition dans l’espace des Forum Sociaux en 2009 à Bélem lorsque Chico Whitaker a lancé un «  appel pour la récupération des biens communs   » qui sera repris par les membres du Conseil International<br class="autobr" /> <a class="spip_out" href="http://bienscommuns.org/signature/appel/?a=appel" rel="external">http://bienscommuns.org/signature/appel/?a=appel</a>. Depuis cette date, les mouvements sociaux s’emparent de cette cause. A Dakar, au FSM 2011, Silke Helfrich témoigne de l’omniprésence du thème des communs au sein des ateliers et activités du Forum <a class="spip_out" href="http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/" rel="external">http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/</a>.</p></br><p>En 2012, le Sommet mondial des Peuples à Rio en fait un slogan central : «   pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs  » <a class="spip_out" href="http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20" rel="external">http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20</a>.</p></br><p>En 2012 encore, à Montréal, les communs sont sur les drapeaux de l’une des plus grandes manifestations du « Printemps érable » au Québec lors du jour de la Terre.</p></br><p>Depuis, les idées et les pratiques basées sur le P2P, le coopérativisme ouvert et les communs sont montées en puissance. Elles sont portées par les militants engagés dans de nombreux domaines : économie sociale et solidaire, économie numérique basée sur le P2P, lutte contre l’accaparement des terres, défense de l’eau comme bien commun, lutte contre la financiarisation du monde, contre les changements climatiques<br class="autobr" /> et bien d’autres encore. Elles se retrouvent au centre d’événements et de festivals qu’ils leur sont dédiés, comme Afropixel (Dakar, 2012), Pixelache Festival (Helsinki, 2014), L’Art de l’en-commun (Montréal, 2014), Festival international des communs (Chieri, Italie, 2015), Festival Temps des communs (Francophonie, 2015), CommonsFest (Athènes, 2015), Procomun (Barcelone, 2016) et bien d’autres encore.</p></br><p>De nouveaux espaces d’engagement civique appuyés sur les communs émergent enfin sous forme d’assemblées locales ou de laboratoires civiques. Les communs y jouent un rôle moteur pour penser et expérimenter le renouvellement de la démocratie. Les militants y partagent l’ambition de faire advenir des politiques basées sur les communs, la coopération des citoyens pour qu’un autre monde soit possible :</p></br><ul class="spip"></br><li>Pour que soient partagées des pratiques et constitués des alliances autour de la défense et création des communs</li></br><li>Pour que des politiques basées sur les communs émergent dans les villes, les régions et les pays</li></br><li>Pour faire converger les commoners et poursuivre le dialogue avec les autres mouvements alternatifs de la transition (décroissance, écologie politique, économie sociale et solidaire, etc.) autour de causes et de stratégies communes.</li></br></ul></br><h3 class="spip">Un Espace des communs autogéré et distribué</h3></br><p>L’Espace des Communs, qui sera ouvert pendant le Forum Social Mondial de Montréal sera à la disposition de toute personne ou organisme, associé de près ou de loin au mouvement des communs, qui souhaite organiser un atelier, une session de travail ou une activité de réseautage.</p></br><p>L’espace que nous proposons s’inscrit dans l’esprit des écoles des communs, en ayant pour but de documenter et de diffuser le savoir sur les Communs à partir du partage de nos expériences et nos apprentissages, de soutenir concrètement les projets de constitution, de réappropriation et de conservation des communs, existants ou en émergence, par l’entraide et l’engagement, et de développer la posture de « commoner » par le développement les compétences créatives et collaboratives des personnes.</p></br><p>L’Espace des Communs sera autogéré. Pas de programmation préalable, ni de thématiques imposées, mais bien un agenda ouvert et flexible permettant d’accueillir une variété d’activités et de sujets. Déjà quelques thèmes ont été proposés :<br class="autobr" /> Communs urbains Communs comme nouvelle sujet politique Coopérativisme ouvert et plateformes de coopération</p></br><p>L’Espace des Communs prendra appui sur le réseau des espaces de travail partagé (coworkings) de Montréal. Son quartier général sera situé dans les locaux d’ECTO, coworking coop [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.ecto.coop" rel="nofollow external">www.ecto.coop</a>], au cœur du Montréal créatif. D’autres espaces de coworking (Salon 1861, Temps libre) et de rencontres interculturelles pourront accueillir des activités.</p></br><p>Le Forum social mondial est une occasion unique de rencontrer et de travailler avec des acteurs engagés du monde dans le développement des communs. Nous vous invitons à venir animer cet espace des Communs en soutenant sa réalisation, en organisant une activité ou en participant aux activités qui seront proposées. Vous pouvez le faire simplement en écrivant à l’un ou l’autre des signataires de ce message. Vous pouvez également vous abonner à la liste de diffusion que nous avons mise en place pour être tenu informé des développements du programme d’activités de l’Espace des communs :<br class="autobr" /> <a class="spip_out" href="http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016" rel="external">http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016</a></p></br><p>Au plaisir de vous rencontrer à Montréal !</p></br><ul class="spip"></br><li>Frédéric Sultan [fredericsultan@gmail.com]</li></br><li>Yves Otis [yves@percolab.com]</li></br><li>Kevin Flanagan [kevin@p2pfoundation.net] –</li></br><li><a class="spip_url spip_out auto" href="http://blog.p2pfoundation.net/" rel="nofollow external">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li></br><li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li></br><li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li></br><li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li></br><li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li></br></ul></br><p>Une initiative de Gazibo, RemixtheCommons, Communautique, LARTES, Percolab et P2P Foundation, VECAM, soutenue par la Fondation pour le Progrès de l’Homme.</p>.net/</a></li> <li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li> <li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li> <li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li> <li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li> </ul> <p>Une initiative de Gazibo, RemixtheCommons, Communautique, LARTES, Percolab et P2P Foundation, VECAM, soutenue par la Fondation pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Convention de financement structurel 2015 - 2017 par la Fondation pour le Progrès de l'Homme  + (Convention de soutien structurel pour Remix the commons)
  • Chartes de gouvernance au Sénégal  + (Nous reprenons ici le travail documentatioNous reprenons ici le travail documentation de l'élaboration de deux chartes de gouvernance réalisé par le LARTES IFAN en 2013 dans le cadre des démarches de préfiguration de Remix the commons. </br></br>L'une est la charte de bon voisinage d'une association d'ahabitants d'un quartier à Dakar, et l'autre est la charte de Gouvernance démocratique élaborée tout au long des Assises Nationales du Sénégal qui ont préparé les élections présidentielles au Sénégal en 2009.ctions présidentielles au Sénégal en 2009.)
  • Définition des communs  + (Une collection de fichiers vidéo contenantUne collection de fichiers vidéo contenant des définitions des communs, réalisés à partir d'entrevues faites à Berlin lors de la Conférence Internationale sur les communs en 2010. Dans cette collection, chacun et chacune utilise la langue de son choix , cette dimension linguistique reflète la dimension interculturelle du projet Remix the Commons. Cette collection s'est enrichie au fil du temps et des rencontres.nrichie au fil du temps et des rencontres.)
  • Entrevue David Bollier et Benjamin Coriat  + (Une discussion animée entre David Bollier Une discussion animée entre David Bollier et Benjamin Coriat en différents fichiers audio. Une recolte d'une contribution importante pour le débat sur les commons. Les fichiers audio contienent des réflexions de D.Bollier et B. Coriat sur le mouvement des communs, sur l'ambiance française, la litérature française sur les communs et l'apport sur les commons.r les communs et l'apport sur les commons.)
  • FLOK Society - Séminaire de Villarceaux  + (Comment la réflexion sur la place des commComment la réflexion sur la place des communs de la connaissance inspire-t-elle les forces de la transition ? Quels agendas bâtir ou rejoindre ? Sur quels territoires et à quelles échelles doit-on mobiliser les communs de la connaissance pour une transformation sociale, culturelle, économique et politique vers une société plus juste, plus participative et, consciente et respectueuse des limites de la planète ? Ce séminaire, loin d'épuiser le sujet, est un moment pour ébaucher les pistes de travail qui permettent de mobiliser les forces de la transition, qu'il s'agisse d'activistes ou de chercheurs, de acteurs publics ou de la société civile.</br></br>Pour explorer ces questions, le séminaire se structure autour de trois temps de dialogues, correspondant aux trois axes objets en transformation : le marché, la puissance publique et la société civile. Pour chacun de ces temps, il s'agit d'analyser les apports des communs de la connaissance aux débats et aux luttes sociales et politiques en cours, puis, dans la mesure du possible, d'élaborer des propositions, dégager des lignes de forces et des stratégies de convergence sectorielles et territoriales. Le dialogue sur ces trois axes de travail sera précédé d'une présentation du projet FLOK Society par Michel Bauwens et suivi d'un temps de bilan du séminaire.et suivi d'un temps de bilan du séminaire.)
  • European Commons Assembly  + (European Commons Assembly is an ongoing prEuropean Commons Assembly is an ongoing process that facilitates pluralistic debate regarding the strategy and agenda for a fundamentally united political vision. It supports activists’ continued engagement in concrete, collaborative and bottom-up actions and campaigns in Europe, and ultimately helps to build a flourishing European political civil society movement for the commons. </br></br>The main objectives were defined in the initial meeting CommonsWatch (see Commons Watch Report):</br>* to stand in solidarity around our diverse struggles for the commons,</br>* to exchange experiences, case studies and other information,</br>* to develop and govern resources in an open, participatory and inclusive manner (funding, infrastructures...) to support our activities,</br>* to develop policies to preserve the commons and commoners and participate in lawmaking processes,</br>* to strenghten, gain visibility and campaign betterghten, gain visibility and campaign better)
  • Ateliers populaire de cartographie des communs  + (Les ''Ateliers populaires de cartographie Les ''Ateliers populaires de cartographie des communs'' sont nées dans la dynamique de coalition autour des biens communs de la rencontre Internationale "Economics and the Commons" (Berlin 2013). Celle-ci a révélé la nécessité développer une pratique d'appropriation sociale, culturelle et politique des communs avec les militants africains. Les ''Ateliers populaires de cartographie des communs'' visent à développer la capacité du continent à produire des discours savants à propos des biens communs sur la base de recherche-action susceptibles de rentrer en dialogue avec le reste de la communauté des biens communs et ainsi contribuer au développement d'un mouvement autour des biens communs en Afrique. </br></br>Observations, recherches documentaires, enquêtes et études de cas, focus groupe, ... réalisés avec la population, portant sur l'alimentation, le transport, la Santé, l'environnement, l'information, l'éducation, ... défis actuels qui traversent la société africaine contemporaine, permettent de définir des projets concrets pour révéler les processus de Biens Communs en Afrique. Ces recherches-actions doivent nous permettre de dévoiler les pratiques et les enjeux des biens communs, d'articuler la recherche sur les communs, en Afrique, aux débats généraux sur les définitions et la cartographie des communs d’une part, et, d’autre part, de contribuer à enrichir l’agenda international des communs.richir l’agenda international des communs.)
  • Glossaire des biens communs  + (Préserver et enrichir le vocabulaire des bPréserver et enrichir le vocabulaire des biens communs en français est un double enjeu pour le mouvement des communs. En élaborant un glossaire, les acteurs des biens communs se donnent une base de définitions en même temps qu’ils proposent une grille de lecture du réel basée sur le paradigme des biens communs. En outre cette démarche contribue aussi à lutter contre les phénomènes de « commons washing » qui émergent aujourd’hui. </br></br>Notre projet vise à rassembler un ensemble de termes qui sont assez largement utilisés sans que leur définition soit toujours claire. Nous nous attacherons à croiser des définitions émanent de points de vues différents (différents acteurs, différents domaines d’action ou disciplines, différents registres de définition, …) et à les mettre en regard. Enfin, nous pourrons apporter des ressources documentaires sur ces termes.  ressources documentaires sur ces termes. )
 (Compiled by Dr. Lisinka Ulatowska (commons o www.commonsactionfortheUnitedNations.org)
  • Définition des communs selon Michel Bauwens (2013)  + ("Basically for me the commons is leading y"Basically for me the commons is leading your life and always thinking about how all other beings can benefit from it; so not only humanity but actually all living beings. So just yes it has to nourish yourself, but to do it in such a way that it also nourishes and spreads the benefits to more and more people. As opposed to the way it is supposed to work in our system which is simply as a question “how does it benefit me?”, and just hoping that somehow, indirectly, others may benefit from our selfishness. So I think we have to more directly pose the necessity and idea of everything we do has to create value for all living beings".as to create value for all living beings".)
  • 19.09 L'engagement du mouvement des communs dans le FSMET Barcelone 2020  + ('''L'Appel en commun de septembre 2019''' '''L'Appel en commun de septembre 2019''' a été dédié à un temps d'échange sur l'engagement du mouvement des communs dans le FSMET. Dans la logique de l'Assemblée Européenne des communs, et du Commons camp, nous sommes nombreux à inscrire le Forum Barcelone juin 2020 (FSMET) à notre agenda pour faire de cette rencontre un point d'étape pour organiser, renforcer et propager des initiatives du mouvement des communs. La préparation a commencé. Ateliers, rencontres sont en cours ou programmées : autour de la cartographie (dès les 24 et 25 septembre à Paris), de l'élaboration et du partage d'outils juridiques des communs urbains, de l'organisation d'un Commons camp en janvier à Marseille. L'appel en commun sera consacré à un partage d'information pour permettre à chacun et chacune de s'engager dans les espaces et avec les acteurs.trices de cette dynamique.vec les acteurs.trices de cette dynamique.)
  • Water (Istanbul Commons)  + (70% de la planète est recouvert d'eau. Tou70% de la planète est recouvert d'eau. Toute la vie sur la planète terre en dépend. Sa composition façonnée par des milliards d'années d'évolution sur Terre, en fait l'un des éléments de base de l'existence quotidienne de la vie ordinaire des humains. Avec l'air, l'eau est notre bien commun naturel le plus élémentaire.</br></br>Voir la suite sur Mapping The Commons (http://mappingthecommons.wordpress.com/2012/11/14/water-as-a-commons/#more-584)m/2012/11/14/water-as-a-commons/#more-584))
  • How Does the Commons Work?  + ( :FR Cette animation vidéo, illustre quelq</br>:FR</br>Cette animation vidéo, illustre quelques-unes des principales caractéristiques de la vision de David Bollier sur la façon dont nous pouvons gérer «les biens communs» de manière équitable pour transformer le système actuel sur la base du paradigme des communs.</br></br>:EN</br>How can we use "commoning" as a process to transform the social paradigm of our current system? In this paper for our "New Systems: Possibilities and Proposals" series exploring viable political-economic alternatives to the present order, economist David Bollier suggests we rethink the traditional "tragedy of the commons" argument, moving instead toward new and innovative ways to equitably manage shared resources. </br></br>In this stop-motion video animation, we illustrate some of the principal features of David Bollier’s vision for how we can manage "the commons" in an equitable fashion to transform our current system.</br>le fashion to transform our current system. )
  • Chargement/Site  + (<blockquote> <div align="center"&<blockquote></br><div align="center">Edition française de Free Fair and Alive, The Insurgent Power Of The Commons est disponible en librairie à partir du 18 novembre 2022</div></br></blockquote></br><div align="center"><b>LE POUVOIR SUBVERSIF DES COMMUNS</b><br /></br>DAVID BOLLIER ET SILKE HELFRICH<br /></br>Traduction française coordonnée par Olivier Petitjean</div></br><p align="center"><i>Les communs ne se résument pas à des projets à petite échelle visant à améliorer la vie quotidienne. Ils sont une vision séminale pour réimaginer ensemble notre avenir et réinventer notre organisation sociale, notre économie, nos infrastructures, notre politique et le pouvoir de l’État lui-même.</i></p></br><p>Alors que le monde d’aujourd’hui est confronté aux risques de rupture climatique et de pénuries énergétiques, ce livre ose imaginer comment d’innombrables actes de partage peuvent construire une nouvelle culture et une économie politique révolutionnaire. Il ambitionne de conceptualiser les communs en tant que système social, dynamique et créatif, vivant de l’ingéniosité quotidienne et des valeurs coopératives.</p></br><p>Il développer un appareil théorique décrivant de manière fine et détaillée un ensemble de modèles de l’action en commun orienté vers ce qui est utile et équitable et de dessiner ainsi un terrain d’émancipation et de démocratie réelle.</p></br><p>En s’appuyant sur des exemples concrets de pratiques des communs à travers le monde, depuis les forêts communautaires de l’Inde et les communes urbaines d’Italie, jusqu’aux coopératives de plateformes sur internet et aux soins infirmiers de quartier aux Pays-Bas, David Bollier et Silke Helfrich démontrent que nous pouvons être des personnes libres et créatives et nous gouverner nous-mêmes grâce à des institutions justes et responsables.</p></br><h3>Les auteurs : David Bollier et Silke Helfrich</h3></br><p><strong>David Bollier</strong> est directeur du programme “Reinventing the Commons” au Schumacher Center for a New Economics et cofondateur du “Commons Strategies Group”. Auteur de La Renaissance des communs (ECLM, 2014), entre autres livres, il vit à Amherst, dans le Massachusetts, aux États-Unis.</p></br><p>Militante, universitaire et conférencière, <strong>Silke Helfrich</strong> a cofondé le “Commons Strategies Group” et le “Commons Institute”. Elle a été l’éditrice et la coautrice de plusieurs livres sur les communs et vivait à Neudenau, en Allemagne.</p></br><p><strong>Page web de l’éditeur :</strong></p></br><blockquote class="wp-embedded-content" data-secret="iI96aqajXR"><p><a href="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/">Le pouvoir subversif des communs</a></p></blockquote></br><p><iframe class="wp-embedded-content" sandbox="allow-scripts" security="restricted" style="position: absolute; clip: rect(1px, 1px, 1px, 1px);" title="« Le pouvoir subversif des communs » — ECLM" src="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/embed/#?secret=iI96aqajXR" data-secret="iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><strong>Contact presse :</strong><br /></br>Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr<br /></br>Partenariat de diffusion Remix the commons</p>"iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /> <strong>Contact presse :</strong><br /> Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr<br /> Partenariat de diffusion Remix the commons</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote> <div align="center"&<blockquote></br><div align="center">Edition française de Free Fair and Alive, The Insurgent Power Of The Commons est disponible en librairie à partir du 18 novembre 2022</div></br></blockquote></br><div align="center"><b>LE POUVOIR SUBVERSIF DES COMMUNS</b><br /></br>DAVID BOLLIER ET SILKE HELFRICH<br /></br>Traduction française coordonnée par Olivier Petitjean</div></br><p align="center"><i>Les communs ne se résument pas à des projets à petite échelle visant à améliorer la vie quotidienne. Ils sont une vision séminale pour réimaginer ensemble notre avenir et réinventer notre organisation sociale, notre économie, nos infrastructures, notre politique et le pouvoir de l’État lui-même.</i></p></br><p>Alors que le monde d’aujourd’hui est confronté aux risques de rupture climatique et de pénuries énergétiques, ce livre ose imaginer comment d’innombrables actes de partage peuvent construire une nouvelle culture et une économie politique révolutionnaire. Il ambitionne de conceptualiser les communs en tant que système social, dynamique et créatif, vivant de l’ingéniosité quotidienne et des valeurs coopératives.</p></br><p>Il développer un appareil théorique décrivant de manière fine et détaillée un ensemble de modèles de l’action en commun orienté vers ce qui est utile et équitable et de dessiner ainsi un terrain d’émancipation et de démocratie réelle.</p></br><p>En s’appuyant sur des exemples concrets de pratiques des communs à travers le monde, depuis les forêts communautaires de l’Inde et les communes urbaines d’Italie, jusqu’aux coopératives de plateformes sur internet et aux soins infirmiers de quartier aux Pays-Bas, David Bollier et Silke Helfrich démontrent que nous pouvons être des personnes libres et créatives et nous gouverner nous-mêmes grâce à des institutions justes et responsables.</p></br><h3>Les auteurs : David Bollier et Silke Helfrich</h3></br><p><strong>David Bollier</strong> est directeur du programme “Reinventing the Commons” au Schumacher Center for a New Economics et cofondateur du “Commons Strategies Group”. Auteur de La Renaissance des communs (ECLM, 2014), entre autres livres, il vit à Amherst, dans le Massachusetts, aux États-Unis.</p></br><p>Militante, universitaire et conférencière, <strong>Silke Helfrich</strong> a cofondé le “Commons Strategies Group” et le “Commons Institute”. Elle a été l’éditrice et la coautrice de plusieurs livres sur les communs et vivait à Neudenau, en Allemagne.</p></br><p><strong>Page web de l’éditeur :</strong></p></br><blockquote class="wp-embedded-content" data-secret="iI96aqajXR"><p><a href="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/">Le pouvoir subversif des communs</a></p></blockquote></br><p><iframe class="wp-embedded-content" sandbox="allow-scripts" security="restricted" style="position: absolute; clip: rect(1px, 1px, 1px, 1px);" title="« Le pouvoir subversif des communs » — ECLM" src="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/embed/#?secret=iI96aqajXR" data-secret="iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><strong>Contact presse :</strong><br /></br>Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr<br /></br>Partenariat de diffusion Remix the commons</p>"iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /> <strong>Contact presse :</strong><br /> Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr<br /> Partenariat de diffusion Remix the commons</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote> <div align="center"&<blockquote></br><div align="center">Edition française de Free Fair and Alive, The Insurgent Power Of The Commons est disponible en librairie à partir du 18 novembre 2022</div></br></blockquote></br><div align="center"><b>LE POUVOIR SUBVERSIF DES COMMUNS</b><br /></br>DAVID BOLLIER ET SILKE HELFRICH<br /></br>Traduction française coordonnée par Olivier Petitjean</div></br><p align="center"><i>Les communs ne se résument pas à des projets à petite échelle visant à améliorer la vie quotidienne. Ils sont une vision séminale pour réimaginer ensemble notre avenir et réinventer notre organisation sociale, notre économie, nos infrastructures, notre politique et le pouvoir de l’État lui-même.</i></p></br><p>Alors que le monde d’aujourd’hui est confronté aux risques de rupture climatique et de pénuries énergétiques, ce livre ose imaginer comment d’innombrables actes de partage peuvent construire une nouvelle culture et une économie politique révolutionnaire. Il ambitionne de conceptualiser les communs en tant que système social, dynamique et créatif, vivant de l’ingéniosité quotidienne et des valeurs coopératives.</p></br><p>Il développer un appareil théorique décrivant de manière fine et détaillée un ensemble de modèles de l’action en commun orienté vers ce qui est utile et équitable et de dessiner ainsi un terrain d’émancipation et de démocratie réelle.</p></br><p>En s’appuyant sur des exemples concrets de pratiques des communs à travers le monde, depuis les forêts communautaires de l’Inde et les communes urbaines d’Italie, jusqu’aux coopératives de plateformes sur internet et aux soins infirmiers de quartier aux Pays-Bas, David Bollier et Silke Helfrich démontrent que nous pouvons être des personnes libres et créatives et nous gouverner nous-mêmes grâce à des institutions justes et responsables.</p></br><h3>Les auteurs : David Bollier et Silke Helfrich</h3></br><p><strong>David Bollier</strong> est directeur du programme “Reinventing the Commons” au Schumacher Center for a New Economics et cofondateur du “Commons Strategies Group”. Auteur de La Renaissance des communs (ECLM, 2014), entre autres livres, il vit à Amherst, dans le Massachusetts, aux États-Unis.</p></br><p>Militante, universitaire et conférencière, <strong>Silke Helfrich</strong> a cofondé le “Commons Strategies Group” et le “Commons Institute”. Elle a été l’éditrice et la coautrice de plusieurs livres sur les communs et vivait à Neudenau, en Allemagne.</p></br><p><strong>Page web de l’éditeur :</strong></p></br><blockquote class="wp-embedded-content" data-secret="iI96aqajXR"><p><a href="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/">Le pouvoir subversif des communs</a></p></blockquote></br><p><iframe class="wp-embedded-content" sandbox="allow-scripts" security="restricted" style="position: absolute; clip: rect(1px, 1px, 1px, 1px);" title="« Le pouvoir subversif des communs » — ECLM" src="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/embed/#?secret=iI96aqajXR" data-secret="iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><strong>Contact presse :</strong><br /></br>Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr<br /></br>Partenariat de diffusion Remix the commons</p>"iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /> <strong>Contact presse :</strong><br /> Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr<br /> Partenariat de diffusion Remix the commons</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p> Interview de P<blockquote><p> Interview de Philippe Minard sur l’ouvrage de l’historien britannique E. P. Thompson: Whigs and Hunters : The Origin of the Black Act, traduit et publié en français en 2014.</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" frameborder="0" width="400" height="225" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x1b1xbe?logo=0" allowfullscreen></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1b1xbe_philippe-minard-boite-a-idees_news" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Minard. Boîte à Idées</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/Mediapart" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mediapart</a></i></p></br><p>A propos de la Guerre des Forêts, de Edward P. Thompson</p></br><p>L’ouvrage, paru à Londres en 1975, est une enquête vivante d’histoire sociale : au début du XVIIIe siècle, un conflit oppose, d’un côté, les propriétaires et administrateurs de la forêt – celle de Windsor notamment – et, de l’autre, ses usagers. Au point qu’une loi promulguée en 1723 punit de mort certains des usages coutumiers : ce « Black Act », ainsi nommé parce que les braconniers se couvraient le visage de suie, est particulièrement impitoyable : si un vol de cerf est un crime capital, l’abattage de jeunes arbres ou la mutilation du bétail peuvent conduire aussi la potence. Les habitants des forêts opposent, à cette répression « sanguinaire », le droit coutumier des usages collectifs (droits de pâturage, d’extraction de tourbe, d’abattage et de ramassage du bois…).</p></br><p>Ainsi, outre la mise en place d’une évidente « politique de classes », ce que Thompson, grande figure intellectuelle inspirée par le marxisme et pionnier de « l’histoire par le bas », nous oblige à penser, c’est un monde dans lequel survivaient, avant que le XVIIIe siècle ne les arase au profit d’une conception exclusive, des modes et des degrés de propriété fort différents : « Ce qui était en jeu, écrit-il, (…) c’était des définitions concurrentes du droit de la propriété : pour le propriétaire terrien, l’enclosure ; pour le petit paysan, les droits collectifs ; pour les autorités de la forêt, les “chasses gardées” des cerfs ; pour les habitants des forêts, le droit de prélever de la tourbe ».</p></br><p>Selon Philippe Minard, c’est l’un des aspects les plus frappants de cet ouvrage : « Thompson nous aide à penser la diversité des régimes d’accès possibles, tout ce qui existe entre la propriété individuelle et l’absence totale de propriété. » Resurgi dans les années 1970, à la faveur de l’écologie (quand il a fallu déterminer à qui appartenaient les forêts, les océans ou encore l’atmosphère, en passe d’être durablement souillés), ce questionnement s’est poursuivi avec le développement d’Internet. Depuis la fin des années 1990, des activistes se battent contre tout ce qui entrave la circulation et l’appropriation collective des connaissances, en faisant explicitement référence aux pratiques des droits collectifs et des commons. Il se déroule sur le Net, selon eux, ce que Thompson décrivait dans les forêts anglaises : « Un conflit entre les utilisateurs et les exploiteurs. »</p></br><p>Extrait de : A l’usage de tous. « La Guerre des forêts », d’Edward P. Thompson dans LE MONDE DES LIVRES | 23.01.2014 | Julie Clarini </p>;/p> <p>Extrait de : A l’usage de tous. « La Guerre des forêts », d’Edward P. Thompson dans LE MONDE DES LIVRES | 23.01.2014 | Julie Clarini </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>6 months after <blockquote><p>6 months after the World Social Forum, our Documentation / Card Play tool on the commons is ready to circulate, to animate conversations and to help you to move the commons close to you!</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" /></p></br><p>C@rds in Common is a game where 2 to 5 players collaborate to build a resilient civil society that defends the commons against the forces of monopolization. Apart from the pleasure of playing, C@rds in common was conceived as a means of documenting the presence of the commons at the Commons Space, an ephemeral encounter at the World Social Forum in Montreal in August 2016. The cards that composed the game were designed by volunteers who shared their vision and experience of the commons and the game mecanism designed by Mathieu Rhéaume and his team. This experience suggests that it would be possible to use the same approach and these methodological tools to document the commons in other local contexts, alike your neighborhood, or thematics as the commons of knowledge for example. We look forward to such experiments!</p></br><p>To learn more about the game, have a look at the <a href="http://cartesencommun.cc">website</a>.</p></br><p>The game is released on demand by The Game Crafter in the US for $ 22.99 each plus shipping and customs via: <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rds-in-common">https://www.thegamecrafter.com</a></p></br><p>To reduce shipping and customs for Europeans, we are launching a bulk order and hopefully this will bring the cost of each game delivered to Europe to around US $ 30/35.</p></br><p>If you wish to participate in this first bulk order, fill in <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfVa7DsY3rbjkxPoui-KzHqpPtmhhV1_KBstEMebKWVceaPnQ/viewform?c=0&w=1">the form</a> before March 18th at 20:00 GMT.</p></br><p>You will also have to pay an advance corresponding only to the price of the game(s) ordered. The remainder to be paid (port and customs) will be asked when the order is completed, when we will know the costs of postage and customs.</p></br><p>Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.</p>>Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #1</em>, is the first serie of 20 videos and remixes of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The commons</em></a>. This serie has been gathered at the <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin, November 1 and 2, 2010,</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.</p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.</p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ork of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #3</em>, is the third serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 16 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #2</em>, is the second serie of 10 videos of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a>. This serie has been gathered at the World Science and Democracy Forum, organized at Dakar in February 2011, </p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>hase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #5</em>, is the fifth serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 12 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Defin<blockquote><p><em>Define the commons #5</em>, is the fifth serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a>. It contains 12 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.</p></blockquote></br><h3>Presentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. </p></br><p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. </p></br><h3>Future developpement</h3></br><p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p></br><p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). </p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.</p></br><h3>Funding</h3></br><p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p></br><h3>Contribution of Remix The Commons</h3></br><p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>ve been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p> <h3>Contribution of Remix The Commons</h3> <p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la quatrième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #1</em>, est la première série de 20 capsules vidéos et remix de définitions des communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet <em>Définir les communs</em></a>. Cette série à été réalisée à l’occasion de la <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Commons (ECC)</a> co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a> à Berlin les 1er et 2 novembre 2010,</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Définir les communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.</p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.</p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la troisième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #2</em>, est la deuxième série de 10 capsules vidéos de définitions des biens communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Cette série a été réalisée à l’occasion du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se déroulait à Dakar en Février 2011.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.</p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit.  Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.</p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>tenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><em>Défin<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la cinquième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 12 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote></br><h3>Présentation</h3></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p></br><p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p></br><p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p></br><h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p> cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p> <h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3> <p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p><strong>4<blockquote><p><strong>4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) </strong>| Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).</p></blockquote></br><p><em><img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, https://femprocomuns.coop/wp-content/uploads/2022/09/Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" /></em>Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.</p></br><p>Dans le modèle socio-économique<strong> des communs</strong>, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.</p></br><p>Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.</p></br><p>La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.</p></br><p>Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.</p></br><p><a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/09/Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.</p></br><p>Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.</p></br><p>Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.</p></br><p><em>Écosystème de Transition</em>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p></br><p> </p>, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.</p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>A must read ! &<blockquote><p>A must read !</br></p></blockquote></br><p>PM Press has published the last book of Peter Linebaugh: <a href=" http://ift.tt/O62hZa ">Stop, Thief: The Commons, Enclosures, and Resistance</a>. </p></br><p> with chapters on Karl Marx, the Luddites, William Morris, Thomas Paine, indigenous peoples, is scheduled for March 1, but it is already available in ibook also … author of Magna Carta which can be found in the introduction of<a href="http://ift.tt/AmSWqc"> Libres Savoirs </a>.</p></br><p>Note that 2015 will be the 800th anniversary of the signing of the Magna Carta in Britain. It is a date to commemorate in 2015, while the same year will take place the COP 21 climate negotiations, the MDGs and probably, at the same time will happen the end of the negotiation of the transatlantic agreement (TAFTA). </p>and probably, at the same time will happen the end of the negotiation of the transatlantic agreement (TAFTA). </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>A workshop <<blockquote><p>A workshop <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> will take place at Rio (Brazil) from 18 to 26 of october 2013, coordinated by <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> with the collaboration of <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> and the support of MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons was developed by Pablo Soto. This initiative aims to produce with inhabitants, activists in the place, living maps, consisting of short video documentaries and vidéoposts. The proposed approach takes the form of an intense multi-day workshop with communication students and activists to find the Commons, define and make them visible in the territory by producing media that form the map.</p></br><p>Pablo Soto initiated this approach around urban commons of <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istanbul</a> and <a href = "http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/"> Athens </ a>. See the work done about <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/"> Taksim Square </a>, whose privatization was one of the starting points of protest in Turkey this year. The mapping is a strategic tool. To research of the urban commons is a process of mapping the space, that Pablo Soto understand « as proposed by Deleuze and Guattari, and used many artists and activists during the last decade, as a <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php"> performance</a> which can be thinking, artistic work, or social change ».</p></br><p>On 20 March 2013, a wikisprint was performed in Barcelona using the same principles and methodology . Under the title  » Global P2P  » , it was to map Common practices and P2P in Latin America and southern Europe. See in English <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/"> # GlobalP2P , the wind that shook the net </a>.</p></br><p>Rio next step Mapping the commons is one of the cities that comes from living like the rest of Brazil, an intense social and political mobilization against international festivities that tend to <a href= "http:// scinfolex.wordpress.com/?s=Olympic"> privatize public space </a>. Many consider these mobilizations, their claims and modes of organization fall within the paradigm of Commons. See analysis on the subject of Bernardo Gutierrez in <a href="http://blogs.20minutos.es/codigo-abierto/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">el viento that desordeno las redes</a> and Alexandre Mendes in <a href ="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade uma das democracia mobilizacoes do comum e</a>.</p></br><p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>lt;p>To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Afin de nourrir<blockquote><p>Afin de nourrir la réflexion sur l’intégration des communs de la connaissance dans les visions et perspectives des acteurs engagés dans la transition, nous proposons un séminaire autour du projet FLOK Society ave c Michel Bauwens les 22 et 23 septembre 2014 en région parisienne.</p></blockquote></br><p>Le projet FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge) est la première tentative d’apporter des propositions opérationnelles à l’échelle d’un pays pour une transition vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte. Il vise à créer les conditions d’une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics basée sur une appropriation du paradigme des communs de la connaissance.</p></br><p>Le projet FLOK Society a été élaborer en Équateur à la demande d’institutions gouvernementales. Il a été dirigé par Michel Bauwens, leader de la P2P Foudation, qui a mobilisé autour de lui une large équipe de chercheurs et d’activistes en Équateur, en Amérique Latine et à travers le monde. Les travaux ont mis en perspective les quatre grandes filières mobilisant et produisant les communs de la connaissance : éducation et culture, science, industrie agriculture et services, et citoyenneté et participation (ref : <a href="http://tinyurl.com/obd9jdh">http://tinyurl.com/obd9jdh</a>), pour brosser une analyse de leurs effets de transformations sur le marché, l’État et la société civile, et proposer des orientations transversales et sectorielles de politiques publiques pour faire émerger une économie sociale de la connaissance qui contribue à une transition sociale, économique et environnementale. Ces propositions sont la déclinaison d’une matrice à caractère générale, sous forme de préconisations spécifiques au contexte local équatorien.</p></br><p>Indépendamment de la manière dont celles-ci seront (ou non) reprises sous formes de politiques publiques par le gouvernement ou d’initiatives de la société civile en Équateur, les travaux du projet FLOK Society offrent un corpus de propositions et une méthodologie qui méritent d’être mis à l’épreuve d’autres contextes que celui de l’Équateur. Ce séminaire invite à identifier et approfondir les propositions du projet FLOK Society et les mettre en perspective avec la recherche, les expériences et les mobilisations dans le contexte français et européen.</p></br><p>Dans ce contexte, les acteurs de la transition sont inscrits dans une histoire et un agenda de luttes, de mobilisations et d’expérimentations. Ce séminaire vise à permettre d’intégrer le paradigme des communs de la connaissance de manière utile et efficace dans les visions politiques des familles de pensée qui constituent les forces de la transition, que sont les mouvements sociaux, le syndicalisme, et l’Economie Sociale et Solidaire.</p></br><p>Comment la réflexion sur la place des communs de la connaissance va-t-elle inspirer ces familles de pensée ? Quels agendas bâtir ou rejoindre ? Sur quels territoires et à quelles échelles doit-on mobiliser les communs de la connaissance pour une transformation sociale, culturelle, économique et politique vers une société plus juste, plus participative et, consciente et respectueuse des limites de la planète ?</p></br><p>Le séminaire se structure autour de trois temps, correspondant aux trois axes objets en transformation : le marché, la puissance publique et la société civile. Pour chacun de ces temps, il s’agit d’analyser les apports des communs de la connaissance aux débats et aux luttes sociales et politiques en cours, pour, dans la mesure du possible, élaborer des propositions, dégager des lignes de forces et des stratégies de convergence sectorielles et territoriales. Ces trois axes de travail seront précédés d’une présentation du projet FLOK Society et suivi d’un temps de bilan du séminaire.</p></br><p>Le séminaire se déroule à Villarceaux, OEcocentre de la Bergerie, avec le soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer – FPH</p></br><p>Information complémentaire : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>ericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>As Alain Ambros<blockquote><p>As Alain Ambrosi wrote in 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Commons is on everyone’s lips</a>« 1. In order to make this notion known and to avoid its dilution in sometimes too vague speeches, the collective Remix the Commons endeavors to decipher the practices and to sketch out the semantic and conceptual field of the movement of the commons from the collection and analysis of the documents it produces. The development of this vocabulary, which uses the tools of the semantic web, makes it possible to link the initiatives of documentation and promotion of the commons without erasing what makes their identities unique. By doing that, the movement of the commons has a space for strategic collaboration.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>It is in 2010 that Remix the Commons initiates a process of documentation of the commons. Initially, the collective has a simple web site to identify and report content, mostly video, accessible online. At the same time, an initial series of video interviews was conducted at an international meeting in Berlin (2010). Others will follow the rhythm of World Social Forums or local initiatives in France, Senegal, Quebec first, and then in many countries on different continents. It quickly becomes necessary to allow each person to search by using key words in this documentation.</p></br><h1>From key words to the commons vocabulary</h1></br><p>When cataloging media objects on the Remix the Commons wiki (more than 500 media objects now), we describe the content of each production according to four axes which helps to position it in the field of the commons: object or resource to be commonified, stakes, associated actions and expected results. To date, more than 400 « key concepts » have been identified from the corpus gathered on the site. After that, ech concept is a card that uses the information on the Remix the Commons wiki, but also data from other sources accessible by using linking techniques by wikis and the semantic web. From each record, the user accesses information from the main documentary collections associated with the commons (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) and the large reference databases DBpedia, Wikidata, VIAF And WorldCat. Each concept is accompanied by definitions in several languages, resources published around the world that illustrate the point or refer to practices.</p></br><p>This set of key concepts provides a vivid and moving description of the world from the point of view of the commons. This collection is freely accessible, usable by all and open to contribution. Although this work is still at an experimental stage, it opens up interesting perspectives in terms of research, the production and the dissemination of knowledge about the commons. Holes, gaps and nuances between sources of information, between languages and cultures can be identified, documented and discussed among the actors involved in the field of the commons.</p></br><p>The vocabulary of the commons highlighted can support the emerging practices and contribute to the enrichment of the contents in Wikipedia and Wikidata, for example. The associations and collectives that contribute to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>te to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Au cours de pro<blockquote><p>Au cours de prochains mois, trois des partenaires de Remix The Commons vont initier une expérience visant à formaliser des ateliers populaires de cartographie des biens communs, développer des outils de cartographie et un manuel pratique libre et ouvert, un manuel FLOSS, permettant de partager ce travail avec celles et ceux qui voudront le mener dans leur communauté, ou sur leur territoire. </p></blockquote></br><p>Cartographie des Communs en Afrique est une initiative dont le centre de gravité est situé au Sénégal, entre Saint Louis et Dakar. Elle consiste à concevoir un dispositif ambitieux et populaire d’appropriation des communs. Elle mobilise les activistes, les intellectuels et les chercheurs de différents horizons géographiques et culturels et disciplinaires qui partagent l’ambition de refonder l’engagement et la participation citoyenne sur les biens communs. </p></br><p>Les biens communs sont des biens ou des choses qui n’appartiennent à personne en particulier, mais dont l’usage est commun à tous, et la gestion instituée sur une base coopérative et démocratique, c’est à dire qu’elle permet à chacun de prendre part à l’élaboration des règles et des décisions qui l’affectent.</p></br><p>Interroger les biens communs du point de vue de la production du lien social et symbolique, c’est interroger la manière dont les hommes font ensemble communauté humaine et comment ensemble, par accident ou par nécessité, ils se montrent capables de savoir ou non qu’ils sont en train de consolider ce lien ou de le perdre, comment ils sont capables ou non d’édifier des biens communs en le protégeant (Abdourahmane Seck). </p></br><p>Partant des expériences et des enjeux propres au continent Africain, le projet Cartographie des Communs en Afrique consiste à développer des méthodes d’interprétation et de représentation, notamment cartographique, des problématiques des biens communs, à les systématiser et organiser leur mutualisation et leur enrichissement sur une base ouverte et collaborative à des fins d’émancipation des populations. Ce projet contribuera à la constitution de réseaux d’acteurs des communs en Afrique, et à renforcer leur interaction avec ceux du reste du Monde, à travers le partage de visions et de pratiques des communs et la contribution à l’élaboration de méthodes et d’outils de cartographie des communs.</p></br><h1>A l’origine du projet </h1></br><p>Ce projet est née à la suite de la <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">rencontre Internationale « Economics and the Commons »</a> qui s’est déroulée à Berlin en mai 2013. Cette rencontre a sérieusement contribué au brassage humain des militants des Biens Communs et au renforcement des capacités de compréhension de la dynamique de coalition autour des biens communs. Ce mouvement a fait montre d’une réelle capacité de propositions théoriques dans des aspects divers, de même qu’une grande richesse géographique. Mais, la rencontre a aussi reflété certaines faiblesses que traduit notamment l’inégale répartition de son potentiel tribunicien qui accorde une place plus importante à l’Europe. Le niveau de relative faiblesse des Communs en Afrique, ou même encore la faiblesse des niveaux d’engagements financiers pour y développer un mouvement, ne peuvent justifier à eux seuls une telle trajectoire. Au niveau stratégique, il y a une alternative à opérer afin de ne pas reconduire deux travers fréquents du mouvement plus global de l’économie sociale altermondialiste. </p></br><p>Le premier travers à éviter concerne la tendance aux enrôlements à partir, toujours, des mêmes espace (Europe / Nord) et ensuite les excès de la professionnalisation des engagements, qui se traduisent par le renforcement des positions de domination symboliques et de la distinction sociale dans les contextes locaux. Le problème concerne aussi bien les militants du Sud, que ceux du Nord. Il nous faut veiller à ce que le mouvement autour des biens communs grandisse de manière diffuse et multi-centrée, de sortes à éviter des formes singulières de transactions qui opèrent sur la base des inégalités Nord/Sud ; Instruit/non instruits / Réseauté/non réseauté ; etc… </p></br><p>Une autre équation à résoudre concerne la nécessité de ne pas spécialiser le mouvement autour des biens communs à un petit nombre de domaines plus visibles qui risquent d’exclure les autres. Par exemple, si il est évident que les luttes pour l’informatique libre jouent un rôle important dans le renouveau des biens communs, nous devons prêter attention et imaginer des manières de communiquer qui insistent sur le fait que les biens communs sont partout et concernent tous les élans, disciplines et matières. Nul ne doit se sentir exclus. </p></br><h1>Une dynamique endogène autour des communs </h1></br><p>En Afrique, les intellectuels, les cadres des mouvements sociaux, les militants, etc…, sont objectivement à même de porter une dynamique d’appropriation des biens communs, susceptible de rentrer en dialogue avec le reste de la communauté mondiale, d’en assumer la charge et les contradictions, et d’impliquer les populations dans la production de ses propres discours savants – ce qui ne veut pas dire scientifique – sur la gestion des ressources en biens communs. Les pensées qui émergent en Afrique et les pratiques traditionnelles et néo-communautaires entrent en résonance. Les biens communs mobilisent, sans jamais se réduire à une seule dimension, les acteurs des mutimédias, des économistes, des leaders socio-communautaires, des intellectuels-militants, les conteurs traditionnels …etc, à travers des démarches pluri-thématiques et distribuées dans l’espace, de recherche-actions pour accompagner la gestion collective traditionnelle des ressources en biens communs ou la création de nouveaux communs. Le développement d’un mouvement autour des biens communs en Afrique dépend largement de l’existence de telles démarches, et de la diffusion et du partage des résultats. </p></br><p>En d’autres termes, le laboratoire des communs en Afrique devrait être des observations, des recherches documentaires, des enquêtes et études de cas, des focus-groupes, des recherches participatives …etc, ainsi qu’une réflexion intellectuelle, portant sur l’exercice du pouvoir et de la participation à la gouvernance des ressources, réalisés avec les composantes de la population. Dans de telles recherches participatives, les experts en économie, en droit , les chercheurs, ou bien les activistes dans le domaine mutlimédia, les utilisateurs des outils de communication, peuvent être sollicités pour contribuer et enrichir ces analyses. </p></br><p>Notre proposition consiste donc à développer un réseau autour des biens communs en Afrique, à travers d’une part, la mise en relation de projets de recherches-action sur les biens communs qui répondent aux problématiques propres au continent, et d’autre part, l’analyse et le partage des réflexions dans les cercles internationaux sur les défis des communs la société africaine contemporaine. </p></br><p>Pour engager la population dans l’observation des pratiques de gestions des ressources en biens communs et le dévoilement des enjeux des communs en Afrique, nous choisirons de partir des domaines qui touchent à la vie quotidienne de chacun dans le continent africain, à savoir : l’alimentation, les transports, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation.<br /></br>Vis à vis du reste du monde, l’expérience africaine apporte un éclairage singulier sur les rapports de pouvoir et les modes de gouvernance, les relations des communs avec les politiques publiques, la notion d’intérêt général. Elle met en évidence les nécessités de renouvellement et de convergences des mouvements de la Réciprocité, des Communs et de l’économie sociale et solidaire. </p></br><h1>Développer des instruments d’appropriation des biens communs</h1></br><p>L’appropriation et la (re)politisation des communs est un processus dialectique qui articule réflexion et action, au cours duquel les membres des communautés et des collectifs, militants, activistes, chercheurs ou cadres des mouvements, gagnent à mobiliser un large éventail d’instruments, de méthodes et d’outils. Dans ce sens, déployer à grande échelle dans une logique d’éducation populaire, une démarche facilitant la réflexion et l’action autour des communs, est un enjeu stratégique pour le mouvement des communs. Le projet a pour ambition de concevoir et expérimenter avec les acteurs du milieu des biens communs, un appareil de cette nature pour la réflexion et l’action sur les communs. Il s’appuie sur une démarche de documentation et de cartographie des pratiques et problématiques des communs. </p></br><p>D’une manière générale, l’élaboration de documentations ou de carte par un collectif, lui permet de faire la recension de ses richesses. C’est un outil mobilisable lors de ses délibérations internes pour décider de leur devenir. C’est aussi un outil de médiation pour faire reconnaître le rôle du collectif dans gestion et la gouvernance de ces ressources. L’élaboration par les populations elles-mêmes de la documentation de leur pratiques et de la cartographie de leurs ressources et richesses, permet de développer leurs capacités de transformation sociale et contribue à la fois à leur inscription dans le mouvement des communs et à son renforcement. Dans ce sens, le développement, sur une base ouverte et collaborative, de méthodes d’interprétation systématique et de représentation des problématiques des biens communs, est conçu comme un facteur d’émancipation des populations. </p></br><p>L’expérience que nous engageons vise à élaborer sur une année, un modèle qui pourra ensuite se déployer, dans les réseaux au Sénégal, en France et à travers les collaborations que permettra notamment le réseau francophone des biens communs, dont les initiateurs de ce projet sont parties prenantes.</p></br><p><em>Pour suivre ces travaux, reportez-vous au <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">wiki</a></em></p>t;</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Avec la mise en<blockquote><p>Avec la mise en ligne de 76 clips vidéo, totalisant environ 8 heures de visionnement, réalisée lors de la conférence internationale <em>Economic and the Commons</em> à Berlin, Remix Biens Communs propose deux nouveaux dossiers sur les communs et complète la collection des capsules vidéos sur les définitions des biens communs.</p></blockquote></br><p>Le premier dossier a pour sujet <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Économies et Communs</a>. Il est composé de 13 vidéos sous forme d’entrevues individuelles ou de tables rondes avec les intervenants et les animateurs de la conférence. Ces conversations complètent et approfondissent les sujets abordés lors de la conférence : Terre et Nature, Travail, Connaissance, Culture et Sciences en Communs, Monnaie, Marché, Valeur et Communs et Infrastructures pour les communs. Leur durée varie entre 5 et 35 minutes et totalisent 5 heures de visionnement.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">Un agenda pour les Communs</a> comprend 11 vidéos qui explorent les enjeux des communs autour des thèmes comme l’éducation et la culture des communs, la recherche, la dimension politique et le rapport à l’État. Leur durée totale est de 3 heures et 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir les Communs</a> comprend 53 nouvelles brèves vidéos répondant à la question : « si vous aviez à définir les Communs en une phrase, quelle serait-elle? ». La plupart de ces entrevues sont en anglais, mais 28 sont aussi dans la langue originale du participant. La série de vidéos Define/définir/definir les Communs avait été inaugurée durant la conférence de Berlin de novembre 2010 et s’est enrichie au cours de différentes rencontres internationales de mouvement sociaux à travers le monde. La série compte maintenant 100 clips.</p></br><p>Les 76 clips vidéo produits à l’occasion de la conférence de Berlin totalisent environ 8 heures de visionnement. Ils se veulent une contribution à la documentation de la conférence et viennent ainsi en complément à l’excellent<a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">rapport réalisé par David Bollier</a> et aux <a href="http://commonsandeconomics.org">sites de la conférence</a> de la Fondation Henrich Boell.</p></br><p>L’inscription de tous les clips dans le catalogue Remix The Commons facilite la consultation et la recherche dans cette collection, par exemple par sujet, intervenant, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.</p></br><p>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</p>, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.</p> <p>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>By posting the <blockquote><p>By posting the 76 clips of the video interviews totalling 8 hours run time, produced at the Berlin <em>Economics and the Commons conference</em>, Remix the Commons initiates two new series on the Commons while adding to the already existing series on the definitions of the Commons.</p></blockquote></br><p>The first series named <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Economics and the Commons </a>includes 13 video individual interviews and round table discussions facilitated by us or the event organisers. The themes chosen reflect the conference streams on topics like: Natural commons management; Working and Caring; Knowledge,Culture and Science; Money, Market and Value; Infrastructures. Their duration varies between 5 and 35 minutes and the series totals 5 hours run time.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">An Agenda for the Commons</a> includes 11 videos covering themes such as education and the culture of the Commons, research, the political dimension and the relationship to the State.They total 3 hours and 10 minutes.</p></br><p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir the Commons</a> is composed of 53 short interviews responding to the question : « If you had to define the Commons in one sentence, what would it be?” Most of the interviews are in English, but 28 of them are in the original language of the participant. This series was begun at the 2010 Berlin conference and has been enriched during several international meetings of different social movements around the world since then. The series counts more than a hundred clips now.</p></br><p>The 76 clips of the video interviews done at the ECC in Berlin totals around 8 hours run time. Their aim is to contribute to documenting the conference, and they should thus be seen as a complement to the <a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">excellent report</a> by David Bollier and the <a href="http://commonsandeconomics.org">websites</a> prepared by the Heinrich Boell Foundation</p></br><p>All the clips have been catalogued on the Remix The Commons platform allowing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p></br><p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>wing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.</p> <p>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ce post est la <blockquote><p>Ce post est la traduction de la présentation par David Bollier sur son <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">blog, </a>du rapport d’un atelier international de deux jours, sur le thème « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 en Allemagne.</p></blockquote></br><p>Est-il possible d’imaginer une nouvelle sorte de synthèse ou de synergie entre le mouvcement émergent des communs et de la production entre pairs (P2P production) d’une part, et les éléments novateurs du mouvement de l’économie de coopération et de solidarité qui se développent de l’autre?</p></br><p>C’est la question qui animait un atelier de deux jours, « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 et qui fait l’objet d’un nouveau rapport rédigé par l’expert du coopérativisme en Grande bretagne, Pat Conaty et moi-même. (Pat est membre de la New Economics Foundation et un associé de recherche des coopératives Royaume-Uni, et a assisté à l’atelier.)</p></br><p>L’atelier a été organisé parce que le mouvement des communs et de la production par les pairs partage une grande partie de leurs valeurs et de leurs approches avec les coopératives …. mais diffèrent aussi de manière profonde sur certains points. Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale est une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><p>L’atelier a exploré ce sujet, comme capturé par le sous-titre du rapport: «Une nouvelle économie sociale fondée sur les plates-formes ouvertes, des modèles coopératifs et les communs», organisée par le Commons Strategies Group à Berlin en Allemagne, le 27 Août et 28 2014. l’atelier a été soutenu par la Fondation Heinrich Böll, et la Fondation Charles Léopold Mayer.</p></br><p>Vous trouverez ci-dessous, l’introduction du rapport suivi par la table des matières. Vous pouvez télécharger une version PDF du rapport complet (28 pages) ici [http://bollier.org/open-co-operativism-report]. Le rapport complet est distribué sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) licence 3.0, alors ne hésitez pas à le diffuser.</p></br><h1>Extrait de l’introduction</h1></br><p>Pour les personnes qui participent aux communs, à la production par les pairs ou aux coopératives, l’économie émergente présente un paradoxe frustrant du fait de l’énorme décalage entre culture coopérative d’une part et les formes d’organisation qui peuvent soutenir et faire avancer le grand bien-être de la société, d’autre part.</p></br><p>Les nouvelles formes de production par les pairs génèrent de nouvelles de ressources en communs, de la connaissance, du code et du design et des secteurs de production et de gouvernance socio-économico-techniques entièrement nouveaux. Ce mouvement tentaculaire, éclectique, basé sur le logiciel libre, la connaissance ouverte, la conception ouverte et production ouverte repose sur la collaboration et du partage, et aspire à devenir un secteur auto-suffisant et autonome des communs.</p></br><p>Malheureusement, parce que ces formats économiques sont généralement intégrées dans les économies capitalistes – dépendantes d’une conception fermée de la propriété intellectuelle, du modèle de financement du capital risque, de structures d’entreprises à but lucratif, et ainsi de suite – les nouveaux «modèles ouverts» sont généralement subordonnées aux marchés hyper-concurrentiel et rattrapés par la dynamique capitaliste. La revendication du potentiel libérateur de «l’économie de partage, et de la production par les pairs sur les plates-formes ouvertes pourrait se limiter à remplacer les formes plus classiques du capitalisme propriétaire par une forme hybride d’entreprise/communs qui captent divers communs pour finalement servir les intérêts du capital.</p></br><p>Pendant ce temps, le mouvement coopératif, dans de nombreuses parties du monde, fait face à ses propres défis, en rapport avec les technologies et l’économie politique contemporaines. Certaines grandes coopératives ont acquis une envergure mondiale, et agissent sur le marché avec les cultures organisationnelles et styles de gestion correspondant. Elles ne sont pas totalement à l’abri de menaces de privatisation. Leurs gestionnaires et dirigeant fonctionnent sans véritablement impliquer les membres de la coopérative qui, souvent, ne participent plus activement ou ne partagent plus la culture coopérative. De même, pour les petites coopératives, beaucoup ont été repoussées aux marges à la fois du marché et de la société par les grandes forces dominantes. Ainsi, sans solutions créatives, ces acteurs sont incapables de soutenir la concurrence sur les grands marchés, concentrés ou adopter les technologies de réseautage qui pourraient améliorer leurs capacités coopératives.</p></br><p>Pour ces raisons et d’autres, le mouvement coopératif, en dépit de son illustre histoire et des impressionnants modèles organisationnels et financiers, n’inspire plus l’imaginaire social populaire à l’image de l’élan des années 1890, 1920 ou 1970. Le pouvoir du capital mondial et des marchés, les technologies numériques et la culture consumériste ont fonctionnés de manière perverse pour freiner les ambitions de certaines composantes du mouvement coopératif. Cependant, ces dernières années ont vu un renouvellement de la confiance dans le secteur coopératif international. Les Nations Unies ont déclaré 2012 «Année internationale des coopératives», et dans la même année, l’Alliance coopérative internationale rajeunie, a adopté un plan ambitieux pour une «décennie de coopération » destiné à établir un leadership d’un modèle coopératif et écologique qui repose sur l’association plus étroite des parties-prenantes de l’entreprise. L’idée de l’open coopérativisme rencontre une attention croissante, comme on le voit dans le livre de Robin Murray, Coopération à l’ère de Google (Co-operation in the Age of Google), un thème qui fait écho au premier principe cardinal du mouvement coopératif, de l’adhésion « ouverte et inclusive».</p></br><p>Ces évolutions sont les bienvenues, car un affaiblissement des coopératives diminuerait le bien-être général de la société. Le grand public a de moins en moins d’alternatives face aux grandes sociétés prédatrices dont les comportements anti-sociaux sont souvent sanctionnés par les législateurs et les bureaucraties d’État. Bien que l ‘«économie sociale» gagne du terrain dans de nombreuses régions du monde et certains secteurs d’activité, ces avantages sont souvent tués dans l’oeuf ou maintenus dans des limites strictes. Le duopole marché / Etat, qui divise la responsabilité de la production et de la gouvernance, tout en poussant un agenda de croissance économique implacable et des politiques néolibérales, continue d’être largement incontrôlé.</p></br><p>Tout cela nous amène donc à la question: Est-il possible d’imaginer une nouvelle synthèse ou synergie entre le mouvement des communs produits entre pairs naissant d’une part, et les éléments toujours plus novateurs des mouvements de l’économie de la coopération et de la solidarité de l’autre? Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale puise être une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><h1>Explorer les possibilités d’un Open Coopérativisme</h1></br><p>Cet atelier a exploré la question suivante : Comment la coopération sociale dans la vie contemporaine peut-elle être structurée de façon à mieux servir les intérêts des coopérateurs / commoners et la société en général, dans une économie de techno/politique qui favorise actuellement l’appropriation de la plus-value par le capital privé ?</p></br><p>Les commoners ont tendance à aborder cette question à travers une perspective et une vision historique différentes de celle du mouvement coopératif. Cela résulte par exemple, du fait que les commoners ont tendance à occuper un espace à l’extérieur des marchés, alors que les coopératives sont généralement elles-mêmes des entités du marché. Les commoners ont tendance à avoir peu de ressources institutionnelles ou sources de revenus, mais plutôt à compter sur de puissants réseaux de collaboration basés sur des plates-formes ouvertes.</p></br><p>En revanche, les coopératives constituent aujourd’hui une partie importante de l’économie moderne. Il y a plus d’un milliard de coopérateurs dans 2,6 coopératives à travers le monde, et ils génèrent un revenu annuel estimé à 2,98 milliards de Dollar. A l’échelle des états, cette économie serait le cinquième plus grande économie dans le monde, après l’Allemagne. Pourtant, l’impact transformateur de ce pouvoir économique est plus faible que ce que sa taille suggère. Là où il y a une présence de coopérative forte, comme dans le secteur de la banque locale en Allemagne, le logement en Suède ou l’agriculture en Inde, les coopératives peuvent changer les effets du marché. Mais là où elles sont un minoritaires, en dehors de cas singuliers de coopératives particulièrement innovantes, de nombreuses coopératives se sont tout simplement adaptées aux pratiques et à l’éthique de l’économie capitaliste et à la politique de concurrence, plutôt que d lutter pour réinventer le modèles du « commonwealth coopératif» de notre temps. Leur influence sur la vie politique nationale n’est plus ce qu’elle a put être de par le passé, ni comme vecteur d’une vision progressiste et novatrice, ni comme axe d’amélioration du sort des citoyens ordinaires. Il y a plusieurs raisons à cela : l’échelle des anciennes entreprises coopératives, la distance entre les gestionnaires et les membres bénéficiaires, les termes passéistes de la législation existante sur les coopératives, et les affinités culturelles entre les «nouvelles coopératives» et le mouvement de l’économie sociale et solidaire.</p></br><p>Le but de cet atelier était d’explorer les possibilités d’efforts convergence entre les commoners et les coopérateurs, en particulier dans le rencontre du savoir-faire institutionnel et financier des coopératives avec la puissance explosive des technologies numériques et des réseaux ouverts. Pouvons-nous trouver de nouvelles façons de marier les éthiques participatives novatrices de la production par les pairs, à l’expérience historique et la sagesse du mouvement coopératif ? Quelles fructueuses convergences entre ces deux formes de coopération sociale pourrions-nous identifier et de cultiver? Quelles sont les possibilités pour la réalisation de nouvelles formes «d’accumulation de coopération », dans lequel les contributions des individus aux communs seraient couplés avec des services à valeur ajoutée qui génèrent des revenus et des moyens en nature pour les coopérateurs/commoners ?</p></br><p>Un projet de l’open coopératisme aborderait deux importantes questions non résolues : 1) le problème des moyens de subsistance d’une économie des communs numériques (comment l’économie peut-elle se renouveler et initier une logique sociale et économique différente, si tout le monde travaille sans rémunération); et 2) le défi des coopératives et de l’économie solidaire est de savoir tirer parti de l’énorme potentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en évitant la subordination à la logique et à la discipline du capital.</p></br><p>«L’accumulation coopérative» pourrait occuper un espace entre les communs, qui ont peu ou pas d’engagements sur les marchés, et les entreprises capitalistes, qui cherchent à extraire des bénéfices privés et accumuler du capital. Cette forme intermédiaire, ouverte de coopérativisme, pourrait constituer un nouveau secteur dans lequel les commoners pourraient gérer leurs ressources en communs, les allouer de façon équitable et durable, et gagner leur vie en tant que membres de coopératives – plus ou moins à l’extérieur des marchés capitalistes classiques. Ce que nous envisageons ici, est la création et la gouvernance de nouveaux types de marchés non capitalistes ou post-capitaliste qui réintègrent en leur sein les communautés sociales et les structures de responsabilisation.<b></b></p></br><p>La clé, bien sûr, est de savoir comment conceptualiser et mettre en œuvre cette convergence. Comme nous le verrons ci-dessous [dans le rapport], un certain nombre d’idées prometteuses ont été proposées, comme les entrepreneurs coopératifs co-producteurs de communs ; les coalitions d’entrepreneurs éthiques qui utiliseraient des licences de droit d’auteur pour créer des zones de production protégée du capital et les marchés traditionnels; et de nouveaux modèles de production locale distribuée reliés à des réseaux de connaissance partagée à l’échelle mondiale. D’autres idées intrigantes mais encore peu développées, telles que le rôle potentiel que la gouvernance coopérative pourrait jouer dans la production par les pairs basée sur les communs et, inversement, la façon dont l’auto-gouvernance largement expérimentée dans les secteurs numériques, pourraient être appliquée dans la coopérative et l’économie sociale et solidarité.<br /></br>Etant donné que ce rapport est le résultat d’un dialogue au sein de l’atelier, de nombreux points de vue différents sont représentés, de nombreuses idées suggérées sont incomplètes . Ce n’est donc pas un plan clair pour savoir comment aller de l’avant. Notre espoir, cependant, est que ce rapport stimulera utilement la recherche, le débat, l’innovation et une nouvelle convergence des mouvements.</p></br><p>Traduction : Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Comme l’écrivai<blockquote><p>Comme l’écrivait Alain Ambrosi en 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le bien commun est sur toutes les lèvres</a> ». Pour faire connaître cette notion, et aussi éviter sa dilution dans des discours parfois trop flous, le collectif Remix the Commons s’attache à décrypter les pratiques et à esquisser les contours du champ sémantique et conceptuel du mouvement des communs à partir de la collecte et de l’analyse des documents qu’il produit. L’élaboration de ce vocabulaire, qui utilise les outils du web sémantique, permet de relier entre elles les initiatives de documentation et de promotion des communs sans gommer ce qui fait leurs identités propres. Ce faisant, le mouvement des communs se dote d’un espace de collaboration stratégique.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>C’est en 2010 que Remix the Commons initie une démarche de documentation des communs. Au départ, le collectif s’est doté d’un simple site web pour identifier et signaler des contenus, vidéo pour la plupart, accessibles en ligne. Parallèlement une première série d’interviews vidéos est réalisée à l’occasion d’une rencontre internationale à Berlin (2010). D’autres suivront au rythme des forums sociaux mondiaux ou d’initiatives locales en France, au Sénégal, au Québec d’abord, puis dans de nombreux pays sur plusieurs continents. Rapidement, il devient nécessaire de permettre à chacun de faire des recherches à partir de mots clefs dans cette documentation.</p></br><h1>Des mots clefs au vocabulaire des communs</h1></br><p>Lors du catalogage d’objets médias sur le wiki de Remix the Commons (plus de 500 objets médias), nous décrivons le contenu de chaque production selon quatre axes qui aide à la positionner dans le champ d’action des communs : objet/ressource du commun, enjeux associés, actions et résultats attendus. Jusqu’à ce jour, plus de 400 « concepts clés » ont été identifiés à partir du corpus réuni sur le site. À leur tour, les concepts fontt l’objet de fiches qui utilisent les informations présentes sur le wiki de Remix the Commons, mais aussi celles en provenance d’autres sources d’information, en recourant pour ce faire aux techniques de liaison de données offertes par les wikis et le web sémantique. À partir de chaque fiche, l’utilisateur accède à l’information en provenance des principales collections documentaires associées aux Communs (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) et des grandes bases de données de référence que sont DBpedia, Wikidata, VIAF et WorldCat. Chaque concept est assorti de définitions dans plusieurs langues, de ressources publiées à travers le monde entier qui illustrent le propos ou renvoient vers des pratiques.</p></br><p>Cet ensemble de concepts clefs fournit une description vivante et mouvante du monde du point de vue des communs. Cette collection est librement accessible, utilisable par tous et ouverte à la contribution. Bien que ce travail en soit encore à une étape d’expérimentation, il ouvre sur des perspectives intéressantes tant sur le plan de la recherche, de la production de la connaissance que sur celui de la diffusion des savoirs sur les communs. Les trous, les écarts et les nuances entre les sources d’information, entre les langues et les cultures peuvent être identifiés, documentés et discutés entre les acteurs engagés sur le terrain des communs.</p></br><p>Le vocabulaire des communs ainsi mis en évidence peut appuyer les pratiques et contribuer à l’enrichissement des contenus dans Wikipedia et Wikidata, par exemple. Les associations et les collectifs qui contribuent à la documentation des communs, disposent ainsi d’une ressource qui leur permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>r permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Comme l’écrivai<blockquote><p>Comme l’écrivait Alain Ambrosi en 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le bien commun est sur toutes les lèvres</a> ». Pour faire connaître cette notion, et aussi éviter sa dilution dans des discours parfois trop flous, le collectif Remix the Commons s’attache à décrypter les pratiques et à esquisser les contours du champ sémantique et conceptuel du mouvement des communs à partir de la collecte et de l’analyse des documents qu’il produit. L’élaboration de ce vocabulaire, qui utilise les outils du web sémantique, permet de relier entre elles les initiatives de documentation et de promotion des communs sans gommer ce qui fait leurs identités propres. Ce faisant, le mouvement des communs se dote d’un espace de collaboration stratégique.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>C’est en 2010 que Remix the Commons initie une démarche de documentation des communs. Au départ, le collectif s’est doté d’un simple site web pour identifier et signaler des contenus, vidéo pour la plupart, accessibles en ligne. Parallèlement une première série d’interviews vidéos est réalisée à l’occasion d’une rencontre internationale à Berlin (2010). D’autres suivront au rythme des forums sociaux mondiaux ou d’initiatives locales en France, au Sénégal, au Québec d’abord, puis dans de nombreux pays sur plusieurs continents. Rapidement, il devient nécessaire de permettre à chacun de faire des recherches à partir de mots clefs dans cette documentation.</p></br><h1>Des mots clefs au vocabulaire des communs</h1></br><p>Lors du catalogage d’objets médias sur le wiki de Remix the Commons (plus de 500 objets médias), nous décrivons le contenu de chaque production selon quatre axes qui aide à la positionner dans le champ d’action des communs : objet/ressource du commun, enjeux associés, actions et résultats attendus. Jusqu’à ce jour, plus de 400 « concepts clés » ont été identifiés à partir du corpus réuni sur le site. À leur tour, les concepts fontt l’objet de fiches qui utilisent les informations présentes sur le wiki de Remix the Commons, mais aussi celles en provenance d’autres sources d’information, en recourant pour ce faire aux techniques de liaison de données offertes par les wikis et le web sémantique. À partir de chaque fiche, l’utilisateur accède à l’information en provenance des principales collections documentaires associées aux Communs (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) et des grandes bases de données de référence que sont DBpedia, Wikidata, VIAF et WorldCat. Chaque concept est assorti de définitions dans plusieurs langues, de ressources publiées à travers le monde entier qui illustrent le propos ou renvoient vers des pratiques.</p></br><p>Cet ensemble de concepts clefs fournit une description vivante et mouvante du monde du point de vue des communs. Cette collection est librement accessible, utilisable par tous et ouverte à la contribution. Bien que ce travail en soit encore à une étape d’expérimentation, il ouvre sur des perspectives intéressantes tant sur le plan de la recherche, de la production de la connaissance que sur celui de la diffusion des savoirs sur les communs. Les trous, les écarts et les nuances entre les sources d’information, entre les langues et les cultures peuvent être identifiés, documentés et discutés entre les acteurs engagés sur le terrain des communs.</p></br><p>Le vocabulaire des communs ainsi mis en évidence peut appuyer les pratiques et contribuer à l’enrichissement des contenus dans Wikipedia et Wikidata, par exemple. Les associations et les collectifs qui contribuent à la documentation des communs, disposent ainsi d’une ressource qui leur permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>r permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Comment traduir<blockquote><p>Comment traduire les communs en processus de transformation systématique de la société ? L’équateur lance une initiative qui vise à faire se rencontrer les hackers et les communautés indigènes autour du partage de la connaissance.</p></blockquote></br><p>Traduction de l’<a href="http://floksociety.org/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">article original : Michel Bauwens arriba al Ecuador</a>.</p></br><p>FLOK Society souhaite la bienvenue à Michel Bauwens en Equateur. Michel Bauwens, l’un des fondateurs de la Fondation P2P, est arrivé à Quito le 17 septembre pour participer au projet de réinvention fondamentale de l’Equateur. Bauwens dirigera une équipe de recherche qui se propose de déclencher un processus participatif mondial avec une mise en œuvre immédiate en Equateur. Le processus vise à retourner aux racines de l’économie équatorienne, pour déclencher une transition vers une société de la connaissance libre et ouverte.</p></br><p>Au cours du premier semestre de 2014, Michel Bauwens participera à la mise en place d’un réseau mondial de chercheurs sur la transition. La Fondation P2P est un réseau mondial de chercheurs qui documente le passage à des pratiques ouvertes, participatives et basées sur les communs dans tous les domaines de l’activité humaine, et plus particulièrement dans celui de la connaissance et du code ouvert, et le passage à la coopération en matière de conception ouverte, de production ouverte, de science ouverte, de gouvernement ouvert, d’agriculture ouverte et production ouverte qui ont un fort potentiel d’amélioration des processus agricoles et industriels durables.</p></br><p>L’Equateur est le premier pays à s’engager dans la création d’une société basée sur la connaissance ouverte comme biens communs. Afin de réaliser la transition vers un « bien savoir », ou une société de «bonne connaissance» <a href="http://plan2009.senplades.gob.ec/web/en" rel="nofollow">http://plan2009.senplades.gob.ec/web/en</a>, qui est une extension de la stratégie officielle pour une société basée sur le « buen vivir ». L’Institut d’études avancées (IAEN sigle espagnol ) à Quito, Équateur, dirigé par le recteur Carlos Prieto, a lancé un processus stratégique, appelé Project Society FLOK, qui vise à organiser une conférence internationale en Mars 2014 et produire 10 documents stratégiques proposant des politiques de transition vers une société de la bonne connaissance, qui sera présenté aux citoyens équatoriens à travers des processus participatifs intensifs, semblables à ceux qui ont eu lieu lors de la rédaction de la nouvelle Constitution et les plans nationaux ambitieux, qui fixent les orientations de la politique du gouvernement.</p></br><p>Alors que le Buen Vivir vise à remplacer l’accumulation aveugle de la croissance économique par une forme de croissance qui profite directement au bien-être du peuple équatorien. Buen Saber vise à créer des communs de la connaissance ouvert qui faciliteront une telle transition. FLOK signifie « Free Libre and Open Knowledge ». Pour établir ces nouvelles orientations et documents, IAEN s’est mis en lien avec le mouvement international hacker et logiciels libres, mais aussi avec ses extensions à travers les nombreuses initiatives pairs à pairs qui ont pour objectif de constituer un corps de connaissance pour la production physique dans l’agriculture et l’industrie.</p></br><p>La base de connaissances de la Fondation P2P met également l’accent sur la documentation des nouvelles politiques et des cadres juridiques mis en place par les villes ouvertes au partage, telles que Séoul, San Francisco, et Naples, et les régions telles que Bordeaux, Open Commons Region de Linz, en Autriche, au Soudan du Sud, le Cabineto Digital de Rio del Sur, et plus encore. La base de données de 22.000 initiatives sur les communs à travers le monde a été vu près de 25 millions de fois et attire 25.000 chercheurs, activistes, utilisateurs et des lecteurs chaque jour. Michel Bauwens est également l’auteur d’une synthése de l’économie collaborative, l’expert externe pour l’Académie pontificale des sciences sociales, un membre du Forum Hangwang à Chengdu qui étudie la viabilité industrielle, et s’est engagé dans un projet de recherche de l’Université Leuphana sur la démocratie liquide numérique. En tant que membre fondateur et partenaire du Commons Strategies Group, il a co-organisé deux réunions mondiales sur les biens communs, la dernière en mai 2013 à Berlin a été dédiée au domaine émergent de l’Économie basée sur les communs.</p></br><p>En Mars 2013, la Fondation P2P a organisé un « wikisprint hispanique mondiale» , avec l’aide de l’activiste ispano-brésilien Bernardo Gutierrez, au cours de laquelle plus de 500 participants individuels et collectifs, dans plus de 60 villes et 23 pays, ont cartographié les initiatives P2P, de partage et de biens communs dans leur région et les zones d’activités , permettant l’interconnexion d’un réseau de militants et d’universitaires latino-américains.</p></br><p>IAEN estime que la collaboration entre les communautés hacktivistes, la Société FLOK et les réseaux mondiaux et hispaniques actifs dans la construction des biens communs ouverts sera essentielle pour créer une synergie avec les acteurs locaux de la société équatorienne, et aidera à atteindre le but que le pays s’est donné.</p></br><p>Traduction de l’article <a href="http://floksociety.org/en/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">Michel Bauwens arrives in Ecuador</a> par F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>En Catalogne, l<blockquote><p>En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.</p></blockquote></br><figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><pre>Cet article est dérivé de contenus sous <strong>Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA)</strong>. Voir accréditation en pied de page.</pre></br><h2 style="text-align: left;">Introduction aux communs</h2></br><p style="text-align: left;"><strong>Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs.</strong> Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.</p></br><p> </p></br><p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a><br /></br><a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a></p></br><p style="text-align: left;">Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.</p></br><p style="text-align: left;"><strong>Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. </strong>Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et <strong>le coopérativisme</strong>. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).</p></br><p style="text-align: left;"><strong>L’écologie </strong>nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont renouvelés par la culture <strong>libriste</strong>, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).</p></br><p style="text-align: left;">« Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »<br /></br><em>Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.</em></p></br><p style="text-align: left;">Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et <strong>l’économie féministe</strong>, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.</p></br><blockquote></br><p style="text-align: left;">La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.<br /></br><em>Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.</em></p></br></blockquote></br><h2>Faire place aux communs</h2></br><p>Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.</p></br><figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><p>De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.</p></br><p>Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’<strong>un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier</strong> et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).</p></br><h2>Leur donner de la puissance</h2></br><p>Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.</p></br><p>Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le <strong>Modèle de soutenabilité des communs </strong>qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /></p></br><p>Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.</p></br><p>En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.</p></br><p><strong>Pilier communautaire. </strong>Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.</p></br><p><strong>Pilier de mobilisation des ressources.</strong> Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.</p></br><p><strong>Pilier de coproduction.</strong>  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.</p></br><p><strong>Pilier de la co-gouvernance. </strong>Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.</p></br><p><strong>Pilier de partage. </strong>La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.</p></br><pre><strong>Travail dérivé de :</strong> Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr.<strong> </br>Auteurs:</strong> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. </br><strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre></br><p> </p>ng> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. <strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>En Catalogne, l<blockquote><p>En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.</p></blockquote></br><figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><pre>Cet article est dérivé de contenus sous <strong>Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA)</strong>. Voir accréditation en pied de page.</pre></br><h2 style="text-align: left;">Introduction aux communs</h2></br><p style="text-align: left;"><strong>Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs.</strong> Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.</p></br><p> </p></br><p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a><br /></br><a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a></p></br><p style="text-align: left;">Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.</p></br><p style="text-align: left;"><strong>Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. </strong>Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et <strong>le coopérativisme</strong>. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).</p></br><p style="text-align: left;"><strong>L’écologie </strong>nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont renouvelés par la culture <strong>libriste</strong>, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).</p></br><p style="text-align: left;">« Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »<br /></br><em>Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.</em></p></br><p style="text-align: left;">Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et <strong>l’économie féministe</strong>, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.</p></br><blockquote></br><p style="text-align: left;">La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.<br /></br><em>Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.</em></p></br></blockquote></br><h2>Faire place aux communs</h2></br><p>Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.</p></br><figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><p>De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.</p></br><p>Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’<strong>un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier</strong> et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).</p></br><h2>Leur donner de la puissance</h2></br><p>Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.</p></br><p>Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le <strong>Modèle de soutenabilité des communs </strong>qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /></p></br><p>Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.</p></br><p>En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.</p></br><p><strong>Pilier communautaire. </strong>Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.</p></br><p><strong>Pilier de mobilisation des ressources.</strong> Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.</p></br><p><strong>Pilier de coproduction.</strong>  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.</p></br><p><strong>Pilier de la co-gouvernance. </strong>Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.</p></br><p><strong>Pilier de partage. </strong>La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.</p></br><pre><strong>Travail dérivé de :</strong> Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr.<strong> </br>Auteurs:</strong> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. </br><strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre></br><p> </p>ng> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. <strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>En Catalogne, l<blockquote><p>En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.</p></blockquote></br><figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><pre>Cet article est dérivé de contenus sous <strong>Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA)</strong>. Voir accréditation en pied de page.</pre></br><h2 style="text-align: left;">Introduction aux communs</h2></br><p style="text-align: left;"><strong>Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs.</strong> Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.</p></br><p> </p></br><p><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a><br /></br><a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a></p></br><p style="text-align: left;">Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.</p></br><p style="text-align: left;"><strong>Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. </strong>Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et <strong>le coopérativisme</strong>. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).</p></br><p style="text-align: left;"><strong>L’écologie </strong>nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.</p></br><p style="text-align: left;">Les communs sont renouvelés par la culture <strong>libriste</strong>, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).</p></br><p style="text-align: left;">« Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »<br /></br><em>Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.</em></p></br><p style="text-align: left;">Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et <strong>l’économie féministe</strong>, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.</p></br><blockquote></br><p style="text-align: left;">La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.<br /></br><em>Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.</em></p></br></blockquote></br><h2>Faire place aux communs</h2></br><p>Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.</p></br><figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure></br><p>De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.</p></br><p>Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’<strong>un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier</strong> et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).</p></br><h2>Leur donner de la puissance</h2></br><p>Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.</p></br><p>Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le <strong>Modèle de soutenabilité des communs </strong>qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /></p></br><p>Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.</p></br><p>En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.</p></br><p><strong>Pilier communautaire. </strong>Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.</p></br><p><strong>Pilier de mobilisation des ressources.</strong> Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.</p></br><p><strong>Pilier de coproduction.</strong>  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.</p></br><p><strong>Pilier de la co-gouvernance. </strong>Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.</p></br><p><strong>Pilier de partage. </strong>La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.</p></br><pre><strong>Travail dérivé de :</strong> Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr.<strong> </br>Auteurs:</strong> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. </br><strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre></br><p> </p>ng> David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. <strong>Version:</strong>0.1.1 FR | 06/2022</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Last 6, 7 and 8<blockquote><p>Last 6, 7 and 8 of November, the Art of commoning, an event the community Art of Hosting Montreal, saw 70 people come together to explore the commons and commoning, and develop a culture from the posture of commoner. The first two days were held in the beautiful local gardens Space for Life (Espace pour la vie) partner of the event. The third day, the participants were divided in different places (Tiers lieux) with commons projects throughout the city of Montreal.</p></br><p>David Bollier who participated with Silke Hefrich, Alain Ambrosi and myself, made a <a href="http://bollier.org/blog/art-commoning"> review of the meeting on his blog </a>. For more information you can look at the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/11/lart-de-len-commun/">full article</a> (in French only)</p></blockquote></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-large wp-image-4035" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027-1024x576.jpg" alt="20141107_162027" width="1024" height="576" /></a></p>g/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027-1024x576.jpg" alt="20141107_162027" width="1024" height="576" /></a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Le 12 octobre, <blockquote><p>Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.</br></p></blockquote></br><figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure></br><p>A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.<br /></br>A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.<br /></br>L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.<br /></br><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a><br /></br>Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.<br /></br>Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.</p></br><p>F. Sultan</p>es leçons ne soient tirées de l’expérience.</p> <p>F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Les 6, 7 et 8 n<blockquote><p>Les 6, 7 et 8 novembre, l’Art de l’en-commun, un événement de la communauté Art of Hosting Montréal, a vu 70 personnes se rencontrer pour explorer les biens communs et le commoning, et développer une culture à partir de la posture de commoner. Les deux premiers jours se sont déroulés dans les magnifiques locaux-jardins de l’Espace pour la Vie partenaire de l’événement. Le troisième jour, les participants se sont répartis dans différents tiers-lieux porteurs de projets de communs à travers la ville de Montréal.</p></blockquote></br><h2>Au croisement de Art of Hosting et du commoning</h2></br><p>Art of Hosting, ou l’<a href="http://www.aohmontreal.org/art-of-hosting-2">Art d’Accueillir des Conversations qui comptent</a> pour faire émerger la capacité d’auto-organisation et la sagesse collective des groupes, part de l’hypothèse que les gens mettent leur énergie et leurs compétences au service de ce qui compte le plus pour eux, au travail comme dans la vie. Cette pratique recouvre un ensemble de processus de conversation puissants, qui invitent les personnes à s’engager et à prendre en charge les défis qu’elles rencontrent. Pour en savoir plus, je vous invite aussi à voir l’<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=reflections-on-art-of-hosting-and-the-commons">interview</a> de Toke Moeller, l’un des fondateurs de ce mouvement, réalisée à Montréal, à l’occasion de Ville en biens communs 2013.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4035" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_162027-300x168.jpg" alt="20141107_162027" width="300" height="168" /></a> Tout au long de ces trois jours, cette pratique a été mise au service d’une découverte approfondie des biens communs, de la posture du commoner et du commoning. Le premier jour a permis de poser les piliers de ces pratiques à travers des conversations entre les invités et les participants. La première d’entre elle consistait à demander aux invités étrangers, « experts » des communs, de raconter en se placant au centre d’un cercle, les défis qu’ils rencontrent lorsqu’ils doivent parler des biens communs. S’en suivait une ronde au cours de laquelle chaque personne qui le souhaitait pouvait prendre place au centre du cercle pour dialoguer avec l’expert. Une autre conversation visait à partager des piliers du commoning dans un temps de co-apprentissage.</p></br><p>Le lendemain, c’est autour d’une histoire de biens communs que la conversation s’est poursuivie. Chaque personne dans le cercle est<br /></br>invitée à écouter l’histoire avec une grille de lecture particulière afin que le groupe dans son ensemble se donne une capacité de réflexion et d’analyse collective démultipliée. Après ces explorations, les participants sont invités à élaborer un ensemble de questions fortes sur les biens communs et l’en-commun. Toutes ces questions seront collectées sous formes de capsules vidéos grâce à l’installation de <em>Com-fessional</em> proposée par Remix The Commons. Ces questions ouvrent la voie à des suites possibles pour l’Art de l’en-commun.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141109_054124.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4034" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141109_054124-300x168.jpg" alt="20141109_054124" width="300" height="168" /></a> Le troisième jour de rencontre a été consacré à contribuer à des communs vivants ou en projet : 14 initiatives ont été proposées par leurs initiateurs dans différents tiers-lieux de Montréal. Les participants avaient été invités à constituer une « banque de temps » volontairement dédié aux biens communs au moment de leur inscription. Une partie de ce temps à donc été dépensé lors de cette journée. Ce qu’il en reste pourra être mis au service des biens communs dans le futur proche. Avec Alain Ambrosi, nous avons invité les participants à prendre part au projet de « l’école des communs ». Nous avons commencé par partager l’histoire des écoles des communs telle que nous la connaissons. Nous avons présenté la chronologie des événements qui s’y rapportent depuis quelques années, ainsi que la diversité des pratiques qui s’y rattachent : festival, rencontres, ateliers, université d’été, plateforme de documentation des communs et du commoning, exploration et développement d’un vocabulaire des communs. Dans un deuxième temps, nous avons approfondies les visions de l’école des communs dans une conversation ouverte et alimentée par la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/Synth%C3%A8se%20%C3%A9cole%20des%20communs%20Montr%C3%A9al%202013.odt">synthèse du premier cercle d’Aprentissage sur l’école des communs</a> qui s’était déroulé à Montréal en 2013. Enfin, nous avons répondu à la question : « de quoi avons-nous besoin pour faire ensemble l’école des communs ? » Au cours de cet atelier, une vingtaine de personnes se sont engagées et ont proposé de dédier volontairement un quota d’heures à ce projet. Il y aura donc là aussi des suites. La journée s’est terminée par la célébration de notre rencontre des communs et l’art de l’en-commun, une fête conviviale ouverte aux personnes qui n’avaient pas pu rejoindre les trois jours.</p></br><h2>Mais qui fait la vaisselle ?</h2></br><p>Au cours de cette rencontre, le collectif organisateur a constamment cherché à rendre chaque moment vécu de la rencontre cohérent avec la posture du commoner et la culture du partage propre aux biens communs. Il a fait montre d’un souci de prendre en compte les personnes pour ce qu’elle sont, en recherchant pour chacun les meilleures conditions pour qu’il ou elle puisse découvrir, s’exprimer et partager son expérience et sa connaissance.</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_190821-e1415896747655.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4044" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/11/20141107_190821-e1415896747655-210x300.jpg" alt="20141107_190821" width="210" height="300" /></a>Cela a été par exemple le cas pour les repas pris ensemble. Pour le premier jour, il a été fait appel à un traiteur bio et végétarien de très grande qualité afin de s’assurer de satisfaire les besoins de chacun. L’accent a été mis sur la convivialité et l’accueil des participants. Ce repas a été un régal et personne n’a pu résister à leur brownies ! Le deuxième jour, les participants ont été invités à préparer ce qui leur ferait plaisir de partager et à apporter de quoi manger pour 2 personnes. Une tablée magnifique, longue de 70 convivesn, a été dressée à l’heure du déjeuner et chacun a pu déguster les mets de son choix. Enfin le troisième jour, le repas (pour la soirée de célébration) a été cuisiné en commun et servi à table dans une agréable ambiance festive.</p></br><p>Le matin du troisième jours, la tâche de faire la vaisselle qui avait été partagée spontanément, a fait l’objet d’une discussion lors d’un atelier sur les « patterns » du commoning animé par Silke Helfrich. Cette tâche – faire la vaisselle – loin d’être anodine, a permis de mettre en exergue les conditions du commoning et d’alimenter une réflexion sur les rôles de chacun dans les processus de partage et la (re)connaissance des enjeux de pouvoir dans le commoning. Finalement, comme nous avions encore l’opportunité d’expérimenter sur ce point, notre réflexion collective a donné lieu à la création d’un jeu autour du partage des tâches de vaisselle de la dernière soirée de la rencontre.</p></br><h2>La récolte</h2></br><p>Ce jeu, tout comme les capsules vidéos du Com-fessional fera partie de la récolte de la rencontre. Tout au long de ces trois jours, le collectif a eu le souci constant de récolter et d’inviter chacun à partager, images, son, textes, notes pour en faire une richesse collective dans laquelle chacun pourra puiser pour la suite.</p></br><p>A la veille de la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/EcoledescommunsParisProgr20141014.pdf">rencontre sur l’école des communs</a> qui se déroule à Paris cette fin de semaine, la capacité à mettre en cohérence des pratiques avec des valeurs portées par les commoners jusque dans les tâches les plus humbles et anodines, celles qui se déroulent précisément dans les communs, l’arrière cour et la cuisine, permet de penser que l’Art de l’en-commun sera une graine féconde et libératrice dans le jardin de la pédagogie des communs.</p></br><p>David Bollier qui y participait avec Silke Hefrich, Alain Ambrosi et moi même, a fait une <a href="http://bollier.org/blog/art-commoning">recension de cette rencontre sur son blog</a>.</p></br><p><em>Merci à tous pour cette belle rencontre.</em></p>/p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Pour aider à re<blockquote><p>Pour aider à reconquérir, protéger et créer les communs dans nos quartiers et dans nos villes, nous proposons de créer un Atlas interactif des chartes des communs urbains. Le processus collaboratif de création permettra de développer, sur un mode interculturel et inter-disciplinaire, la production et le partage de connaissances sur les outils juridiques qui permettent de faire vivre les communs dans nos villes. Au cours d’ateliers et autres animations culturelles, nous explorerons avec les commoners/habitants les chartes des communs qui existent et leurs applications et nous contribuerons à la création de nouvelles. Une fois constitué, l’Atlas sera une plateforme de rencontre et d’interaction qui invitera les commoners à créer ou récupérer leurs communs urbains.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4247" aria-describedby="caption-attachment-4247" style="width: 826px" class="wp-caption aligncenter"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4247" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg" alt="Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)" width="826" height="59" /></a><figcaption id="caption-attachment-4247" class="wp-caption-text">Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)</figcaption></figure></br><h2>S’inspirer et créer des chartes des communs urbains</h2></br><p>Les chartes des communs urbains sont des règles d’auto-gouvernance dont se dote une communauté de personnes pour faire vivre leurs communs dans leur quartier, leur ville, leur région. Elles peuvent devenir des instruments juridiques qui formalisent la reconnaissance des droits et la souveraineté des individus et de la communauté sur leurs richesses communes. Elles sont aussi un instrument pour organiser le commoning en vue de conserver, de partager et de transmettre les biens communs. Elles s’accompagnent d’une multitude d’activités, de récits, créations, illustrations, célébrations, fêtes, études, qui sont le coeur de la culture des communs et que nous voulons faire vivre et transmettre de génération en génération.</p></br><p>Nous voulons utiliser ce vecteur pour nous inspirer mutuellement et nourrir l’imaginaire autant que les pratiques des communs dans les villes à travers le monde.</p></br><p>La documentation vivante et collective, décentralisée et autogérée de l’expérience de chaque charte des communs, est une manière de faire culture commune. Notre proposition consiste à élaborer et rendre disponibles aux commoners des formats de documentation propices au partage de l’expérience des chartes des communs.</p></br><p>Nous envisageons d’organiser des camps, des résidences culturelles et de réaliser collectivement un Atlas des chartes des communs urbains sous forme d’une cartographie interactive en web sémantique.</p></br><p>Cette démarche est exploratoire, pragmatique, pédagogique, et politique. Elle est à la fois interdisciplinaire et Interculturelle. Elle permet de formaliser son expérience, de la relier avec les membres de sa communauté et de la partager avec ceux des autres communautés. Elle permet aussi de partager les outils juridiques élaborés au fil du temps et l’expérience accumulée à travers le monde (avec l’assistance de juristes et de designers urbains). Elle vise à faire connaître et reconnaître ce processus comme l’un des principaux leviers de la démocratie et d’une vie harmonieuse en société dans la ville.</p></br><h2>Apprendre de l’expérience historique et contemporaine des chartes</h2></br><p>Nos activités de documentation et d’animation sur les communs à remixthecommons nous ont fait découvrir la variété et la richesse des initiatives et propositions citoyennes en milieux urbain et territoriaux sur divers continents. Dans le processus de constitution d’un commun, les voisins et citoyens passent toujours par l’ importante et nécessaire étape de se doter de règles d’auto-gouvernance et de les formaliser. Des pratiques innovantes en la matière apparaissent entre voisins au niveau des quartiers comme à Dakar ou au niveau de villes entière comme à Bologne ou Djakarta pour ne citer que celles-là.</p></br><p>Les pratiques, pour nous les plus exemplaires, sont celles où les initiatives des citoyens ont su mobiliser des compétences et expertises diverses issues de différents secteurs d’activités (coopérativistes, activistes, architectes, juristes, designers urbains, informaticiens, etc) pour faire des propositions à la fois innovantes et pragmatiques qui invitent, encouragent, assurent et encadrent la participation active des citoyens dans la récupération, la construction et la gestion des communs urbains.</p></br><p>En Europe les exemples italiens de ABC de Milan et des Chartes des communs municipaux, maintenant adoptés dans plusieurs villes sont inspirants. D’autres initiatives émergent en Angleterre, en Espagne et ailleurs. Elles ne demandent qu’à être partagées, remixées et adaptées à un autre contexte socio-culturel et politique.</p></br><p>Cette floraison de chartes est un incitatif pour les apprentis commoners à partager avec leurs pairs et coproduire des connaissances et propositions dans leur localité.</p></br><p>La montée en puissance au niveau européen des réseaux d’activistes des communs garantit des échanges et une cross fertilisation interculturelle. En témoignent les récents séminaires franco-italiens sur le sujet.</p></br><p>Nous pensons finalement que cette mobilisation collective autour des chartes urbaines est une belle manière de célébrer le huit-centième anniversaire de la Magna Carta (1215)  qui a marqué l’histoire des communs.</p></br><h2>Une invitation à l’échange</h2></br><p>Nous souhaitons mettre en place un prototype numérique de l’Atlas des chartes des communs urbains. Il sera co-créé lors d’un premier atelier et amélioré de manière itérative. Ateliers en présentiel et en ligne vont stimuler la documentation de chartes existantes et la création de nouvelles, adaptées à leurs contextes et à aux droits locaux. Ces actions feront se croiser disciplines scientifiques et savoir-faire populaire. Et nous prendrons soin de disposer diversifier les procédés de travail pour être accessibles à tous, d’assurer le partage des données, comme celui de la conception des usages et des services inspirés par l’Atlas.</p></br><p>Nous sommes heureux d’inviter à participer tous les militants et les chercheurs motivés par les communes, en particulier ceux partie-prenante du réseau de francophone pour les communs, les organisations telles que Commons Josephat (Bruxelles), Marx Dormoy Labs (Paris) les Journées des Alternatives Urbaines (Lausanne ), ou la maison des communs (Montpellier), le LARTES à Dakar, … etc, ainsi que les collectifs européens comme Comuns Urban Activists à Barcelone, P2p plazas à Madrid, … etc.</p></br><p>Cette initiative nous conduira aussi à collaborer avec les militants des Droits à la Ville, comme en France, la coordination « Pas sans nous! ou le Collectif pour la Transition sur la Citoyenneté, et l’Alliance Internationale des Habitants.</p></br><p>Certaines municipalités et gouvernements locaux s’engagent déjà à soutenir les communs et ont leur propre charte. Ce sont autant d’espaces qui permettent d’expérimenter notre approche. Le Festival des communs à Chieri, en Italie (Juillet 2015) pourrait être une première occasion.</p></br><h2>L’apport de Remix the commons</h2></br><p>Remix the commons jouera son rôle d’incubateur de projet et partagera son expérience, tant en matière de cartographie interactive interculturelle et multilingue du <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">projet de définition des communs</a>, que d’animation des processus de co-création (voir ‘<a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning’)</a>. et la connaissance des réseaux européen et notamment en France, Espagne, Italie et Allemagne.  L’un des premiers rendez-vous que nous pouvons nous donner sera le Festival francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).</p>al francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Pour que l’appr<blockquote><p>Pour que l’appropriation sociale des biens communs soit émancipatrice, elle doit être ancrée dans un contexte géographico-socio-historique, partir des pratiques, traditions et réflexions locales passées ou contemporaines, tout en tenant compte des apports extérieurs et en étant ouverte à l’hybridation.</p></blockquote></br><p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs">Itinéraires en biens communs</a> est un outil interactif qui vise à permettre aux participants du projet remix biens communs de contribuer de manière créative à la définition et l’appropriation des concepts et des pratiques des Communs.</p></br><h2>Définition</h2></br><p>On parle de « bien commun » chaque fois qu’une communauté de personnes est unie par le même désir de prendre en charge une ressource dont elle hérite ou qu’elle crée et qu’elle s’auto-organise de manière démocratique, conviviale et responsable pour en assurer l’accès , l’usage et la pérennité dans l’intérêt général et le souci du ‘bien vivre’ ensemble et du bien vivre des générations à venir.</p></br><p>Cette définition est le fruit d’un remix de lectures, conférences, conversations et réflexions faites sur le sujet en partant d’une expérience personnelle, d’un contexte socio-culturel et finalement, d’un désir de communiquer et de contribuer à la culture en mouvement des biens communs.</p></br><p>A partir de cette définition, chacun peut suivre son chemin au long d’un texte, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs#Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l.C3.A8vres">Les communs sont sur toutes les lèvres</a>« , dont chaque étape, sous la forme d’un hyperlien renvoie à des ressources directement utilisables par les participants. Itinéraire en biens communs est un lieu de d’échange dans lequel les participants peuvent enrichir la définition des Communs.</p></br><h2>Tracés</h2></br><p>Itinéraire en biens communs est une invitation à l’initiation par l’exploration de cette définition sous différents angles thématiques en fonction du contexte ou des rencontres interculturelles de co-création. On propose de faire l’inventaire et une typologie des différentes formes de biens communs matériels et immatériels. Les ressources, identifiées par une icône, se situent sur plusieurs niveaux allant de l’usage le plus simple (ou du plus accessible) au plus compliqué. Le texte est une ressource en même temps qu’un terrain de jeu.</p></br><p>On constate alors que ces biens communs réfèrent à un système de valeurs qui correspond à une même lecture critique de la réalité et à des pratiques sociétales (sociales, économiques, culturelles) qui sont attestées dans l’histoire ancienne autant que de nos jours.</p></br><h2>Futur développement</h2></br><p>Traduit en trois langues, le texte « Les communs sont sur toutes les lèvres » sera proposé comme trame pour une démarche de co-création collaborative d’oeuvres multimédia dans les réseaux des radios communautaires.</p></br><h2>Collaborateurs/trices</h2></br><p>Alain Ambrosi, auteur du texte et de la définition, et l’équipe de Communautique.</p></br><h2>Financement</h2></br><p>Itinéraire en biens communs est un projet basé sur la contribution volontaire.</p></br><h2>Rôle de Remix Biens Communs</h2></br><p>Itinéraire en biens communs s’inspire de Remix Biens Communs, et mobilise les outils de communication de la plateforme.</p></br><p><a title="Par Tesseract2 (Travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons" href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AEarthRender.png"><img decoding="async" alt="EarthRender" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/EarthRender.png/400px-EarthRender.png" width="400" /></a></p>rthRender" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/EarthRender.png/400px-EarthRender.png" width="400" /></a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Préserver et en<blockquote><p>Préserver et enrichir le vocabulaire des biens communs est un double enjeu pour le mouvement des communs. En élaborant des définitions, les acteurs des biens communs proposent une grille de lecture du réel basée sur le paradigme des biens communs. En outre cette démarche contribue aussi à lutter contre les phénomènes de « commons washing » qui émergent aujourd’hui. Le vocabulaire des communs est un bien commun.</p></blockquote></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/08/nuage-de-mots.png"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-2706" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/08/nuage-de-mots.png" alt="Nuage de mots Les biens communs sont sur toutes les lèvres" width="600" height="296" /></a></p></br><p>Ce constat est à l’origine de l’<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Glossaire_des_biens_communs">idée</a> de rassembler des termes assez largement utilisés par le milieu qui s’identifie à la défense des biens communs, dans un processus de définition dynamique et participatif.</p></br><p>Un tel processus devra certainement s’attacher à croiser des définitions émanent de points de vues différents, différents acteurs, différents domaines d’action ou disciplines, différents registres de définition, … et permettre leur mise en regard, leur commentaire afin que cela s’offre comme une possibilité d’appropriation dynamique du paradigme des communs. Les ressources documentaires en rapport avec chacun de ces termes, qu’ils soient bribes de conversations numériques ou bien réflexions approfondies ou créations originales, permettent d’explorer de manière plus ou moins approfondie en mettant aussi en évidence les variations au sein du réseau des acteurs des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs comme rassemblement d’un corpus de termes a des .</p></br><p>Cette démarche croise les initiatives du groupe d’étudiants qui avec <a href="http://www.sylvia-fredriksson.net">Sylvia Fredriksson</a>, Enseignante et designer, ont réalisé le <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/ www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Une <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/#contexte">première collaboration</a> s’échafaude autour des forums ouverts de <a href="http://villes.bienscommuns.org/">Ville en biens communs en octobre 2013</a>. Il s’agit de travailler sur les mots et les variations d’usage pour, selon Hélène Casado et Maxime Antremont, produire « un nouveau référentiel subtil, multiple et instantané. » et « permettre à un flux de médias de traduire un flux de pensées et de capter l’essence de la notion de biens communs aujourd’hui. »</p></br><p>Sylvia Fredriksson propose déjà quelques exemples intéressants de collages sonores de définitions avec <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-defintions/">« Biens communs. 10 définitions »</a> réalisé à partir de sa <a href="soundcloud.com/sylviafredriksson">collection</a>. Cette démarche nous ramène aussi à l’origine de Remix The Commons et à la série Define the commons <a href="http://https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">I</a>, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-ii">II</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-iii">III</a> réalisée à Berlin en 2010 à partir des interviews des participants à la<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.</p></br><p>Cette démarche revisite des initiatives plus classiques</p>a<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.</p> <p>Cette démarche revisite des initiatives plus classiques</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Quelques expéri<blockquote><p>Quelques expériences de cartographie des communs, à partir des définitions et des descriptions brèves d’actions ou d’initiatives de commoning, avec une instance de Chimère installée par Frédéric Léon à Brest. Chimère permet de placer sur des cartes des « points d’intérêts » (définis par leur coordonnées géographiques) du texte + des documents multimédia (video, audio, images). Les points d’intérêts peuvent être classés dans des catégories organisées par familles. Les cartes par zones sont des sélections de territoires géographiques et de catégories.</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" src="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple" width="900" height="550" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe><br /></br><a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Participer</a></p></br><p>La première idée, en commençant cette expérience, était de situer sur une carte la centaine de définition des biens communs réalisées depuis Berlin 2010 et de regarder comment utiliser ce support comme un moyen d’expression collectif sur la notion de biens communs. Pour le test, une quinzaine de définitions sont placées sur la carte. L’intégration de l’ensemble de la centaine de définitions disponibles donnera une carte plus fournie. Elles sont consultables par langues. Le tri par tag n’existe pas. Sa mise en place est la prochaine étape à mettre en oeuvre. Il permettra de rendre plus visible les «enjeux» mis en évidence via le site Remix The Commons. L’intégration de cette carte dans le site de remix se fait par widget dans un article de blog ou une page. A terme, la carte pourrait être alimentée par mashup de services multimédia.</p></br><p>Deuxième expérience : le placement sur une <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">carte de documents descriptifs des pratiques de commoning</a> par catégories « types de communs » (uniquement avec les catégories parents de la classification de Charlotte Hess utilisée sur le site de Remix The Commons). Les cartes peuvent être réalisées par espaces géographiques. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Ici </a>une carte de quelques points situés au Quebec.</p></br><p>Chimère permet librement l’ajout de nouveaux points d’intérêt par les utilisateurs via un <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">formulaire</a> assez simple. Ce formulaire est configuré pour proposer aux utilisateurs de classer les points d’intérêts selon les catégories de la carte à laquelle on propose un nouveau point.</p></br><p>A ce stade, il serait utile de compléter Chimère avec les éléments tels qu’un dispositif de tags des points d’intérêts, la synchronisation des fiches sur les cartes, la synchronisation des points d’intérêts dans le catalogue de Remix.</p></br><p>Mais pour aller plus loin, il faudrait travailler sur les approches de cartographie des communs. Le recensement de ressources est le premier degré d’une cartographie des communs. Il faudrait imaginer de cartographier les éléments constitutifs des communs tels que les modes d’administration des ressources ou de répartition de droits de propriété, les systèmes de valeurs attachées aux pratiques de commoning et certainement d’autres choses encore.</p></br><p>Frédéric Sultan</p></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div></br><p><iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p></br><div class="igtranslator-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>or-activator-icon" style="background-image: url('resource://jid1-dgnibwqga0sibw-at-jetpack/igtranslator/data/content_script/icon.png');" title="Click to Show Translation"></div>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix Biens Com<blockquote><p>Remix Biens Communs est invité à présenter une sélection de vidéos sur le thème Biens communs de la connaissance à la BNF le 18 novembre prochain !</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture et la BnF, proposent de consacrer leur troisième rendez-vous aux biens communs de la connaissance le 18 novembre 2013 avec la lecture collective du livre collectif <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance</em> et la projection d’entretiens vidéos sélectionnés dans le catalogue interculturel, libre et collaboratif Remix The Commons. Cette journée permettra d’explorer les enjeux de la production collective, du partage et de la diffusion des connaissances en Biens Communs.</p></br><p>Elle se déroule à la Bibliothèque nationale de France, Entrée Ouest, Quai François Mauriac, Paris XIII.</p></br><p>Métro Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>Pour toute précision, n’hésitez pas à contacter Adrien Thoreau ou Alexane à l’Union Peuple et Culture, 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80<br /></br><strong><br /></br>La liste des documents projetés : </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix partage s<blockquote><p>Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/08/Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" /></p></br><p><a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.</p></br><p>Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" /></p></br><p>Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs. </p></br><p>Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :<br /></br><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /></br>Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>ww.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/06/Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" /><br /> Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Remix the Commo<blockquote><p>Remix the Commons is invited to present a selection of videos on the subject of common property knowledge to the BNF on November 18.</p></blockquote></br><p>Peuple et Culture and the National Library of France (BNF), will devoting their third workshop to the knowledge commons the 18 of November 2013, with a collective reading of the book <em>Libres savoirs, les biens communs de la connaissance </ em> and the show of video interviews selected in our catalog Remix the Commons. It aims at explore the issues of collective production, sharing and dissemination of knowledge as commons .</em></p></br><p>It takes place at the National Library of France , West Entrance , Quai François Mauriac , Paris XIII.</p></br><p>Metro : Quai de la Gare or Bibliothèque François Mitterrand.</p></br><p>For further information, please contact Adrien Thoreau or Alexane the Peuple et Culture Union , 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80</p></br><p><strong><br /></br>List document presented: </strong></p></br><ul></br><li>1’30 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">Définir le Bien Commun I</a></li></br><li>3’45 » <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=sk">Sansy Kaba Diakité, L’Harmattan Guinée</a></li></br><li>08’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=le-mouvement-des-biens-communs">La science au secours de la démocratie – Le mouvement des biens communs</a></li></br><li>2’26 La science vassalisée 1 – Privatisation et concentration du savoir humain</li></br><li>10’00 Jean-Claude Guédon (Université de Montréal – Québec) : <a href="http://cfeditions.com/sciences-et-democratie/?a=jcg1">Petite histoire du mouvement vers l’accès libre – La science est une grande conversation</a> Partie 1</li></br><li>6’39 La science au secours de la démocratie – l’expérience Indienne</li></br><li>1’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-abdourahmane-seck">Définir les communs – Abdourahmane Seck</a></li></br><li>19’00<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=sciences-et-democratie-la-lecon-du-tapajos"> « la leçon du Tapajos »</a></li></br><li>7’00 <a href=" https://www.remixthecommons.org/?fiche=science-et-democratie-la-science-autrement">Science et démocratie : La science autrement Forum Mondial Sciences et Démocratie à Bélem janvier 2009</a></li></br><li>10’56 : <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=the-commons-meet-social-movements-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li></br><li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li></br></ul>ents-olivier-sagna-in-dakar">Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar</a></li> <li>8’00 <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=jean-luc-nancy-pour-une-commune-pensee">Jean-Luc Nancy – « Pour une commune pensée »</a></li> </ul>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ritimo, Remix t<blockquote><p>Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral <i class="moz-txt-slash"><span class="moz-txt-tag">/</span>ad hoc<span class="moz-txt-tag">/</span></i> ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2022/03/visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" /></p></br><p>À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la <strong>présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.</strong></p></br><p>Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.</p></blockquote></br><h4>Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h</h4></br><h4>Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)<br /></br>Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)</h4></br><p>Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a></p></br><p>Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.</p></br><p>Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?</p></br><p>Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.</p></br><p>Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la <strong>Coredem</strong> : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a></p></br><p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>o/></a></p> <p>Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *<strong>ritimo</strong> *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>To help reclaim<blockquote><p>To help reclaiming, protecting and creating commons in our neighborhoods and cities, we offer to co-create an interactive Atlas of the charters of urban commons. The collaborative creation process will develop on an intercultural and interdisciplinary fashion, production and sharing of knowledge on legal tools that make alive the urban commons. Through workshops, camps, and cultural residencies, with the commoners, we will co-produce the Atlas (a mapping tool), that will be a place to meet and to interact for creating or recovering our urban commons.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4247" aria-describedby="caption-attachment-4247" style="width: 644px" class="wp-caption aligncenter"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-4247" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/04/Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg" alt="Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)" width="644" height="46" /></a><figcaption id="caption-attachment-4247" class="wp-caption-text">Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)</figcaption></figure></br><h1>The charters of the urban commons as inspiration</h1></br><p>Urban commons charters are rules of self-governance established by a community for their commons in their neighbourhood, city, region… They can be transformed into legal instruments that formally recognize the rights and sovereignty of individuals and of the community over their common goods. They are also an instrument for organizing commoning with a view to preserving, sharing and transmitting those common goods. They are accompanied by a multitude of activities, narratives, creations, illustrations, celebrations, and studies that are the heart of the commons culture and that we want to conserve and hand on from generation to generation.</p></br><p>We aim to evolve within this commons culture to generate mutual inspiration and to nourish the imagination as well as the practices of the urban commons around the world.</p></br><p>Documenting commons charters experiences in an iterative, collective, decentralized and self-managed manner is in itself a way of making a common culture. Our proposal is to develop and make available to commoners various modes of documentation adapted to sharing the experiences of commons charters.</p></br><p>We plan to organise camps and cultural residencies and to collectively create an Atlas of urban commons charters through interactive mapping in semantic web.</p></br><p>This process is intended to be exploratory, pragmatic, pedagogical and political; it is as well both interdisciplinary and inter-cultural. It allows commoners to formalise their experience, to link it with that of other members of their community and to share it with other communities. It also allows to share both the legal tools developed over time and the experience accumulated around the world (with input from legal experts and urban designers). It aims to make this process known and recognized as one of the mainsprings of democracy and of the good life in an urban environment.</p></br><h1>Learning from the historical and contemporary experience of the charters of the commons</h1></br><p>The documentation and facilitation activities on the commons in the context of remixthecommons led us to discover the wealth and variety of citizen initiatives and proposals on urban and broader territorial scaleson various continents. In the process of constituting a commons, neighbours and citizens consistently take the key step of creating and formalizing rules of self-governance. Innovative practices in this domain exist at the neighbourhood level (as in Dakar) and on the scale of entire cities (Bologna, Djakarta and others). The experiences that appear to us exemplary are those where citizen initiatives have been able to mobilise a broad range of expertise from various sectors (cooperatives, activists, architects, lawyers, urban designers, informatics, etc) in order to advance proposals that are at one and the same time innovative and pragmatic, that welcome, encourage, ensure and guide active participation by citizens in regenerating, constituting and managing urban commons.</p></br><p>In Europe, the Italian examples of the self-managed cultural spaces, the AquaBeneComune in Milan and various municipal commons charters adopted in several cities are inspiring and hold the potential of being shared, remixed and adapted to other socio-cultural and political contexts.</p></br><p>This blooming of urban charters is a stimulus for commoners apprentices to share and co-produce knowledge and proposals with their pairs.</p></br><p>The consolidation of networks of commons activists on the European level has engendered a dynamic of exchange and intercultural cross-fertilisation. Recent seminars on the subject between France and Italy are an example.</p></br><p>In addition, this collective mobilisation in favour of urban commons charters is a superb way of celebrating le 800th anniversary of the Magna Carta, which profoundly marked the history of the commons.</p></br><h1>An invitation to collaborate</h1></br><p>We wish to implement a digital prototype of the atlas of the charters of urban commons. It will be co-created during a first workshop and improved by an iterative process. Workshops with people and online will stimulate documentation of existing charters and the creation of new adapted to their contexts and to their local rights. These actions will crossed scientific disciplines and popular know-how. And we will take care to have diversified processes of work and to ensure the sharing of data, of the design of uses and of the services inspired by the Atlas.</p></br><p>We are pleased to invite to participate all the activists and researchers motivated by the commons, especially those part of the Francophone network of commoners, and the organizations such as Commons Josephat (Brussels), Marx Dormoy Labs (Paris) Days of Urban Alternatives (Lausanne), or the House of the commons (Montpellier), LARTES in Dakar, …etc, and the European collectives such as Comuns urban activists in Barcelona, P2p plazas in Madrid, …etc.</p></br><p>This initiative will also lead us to collaborate with activists of the Rights to The City, such as in France, the Coordination “Pas sans nous! (Not Without Us!) and the Collective for Citizenship Transition, and the International Alliance of Inhabitants.</p></br><p>Some municipalities and local governments are already committed to support the commons and have their own charter. They offer spaces which allow to experiment our approach. The Festival of the Commons at Chieri in Italy (July 2015) could be the first opportunity.</p></br><h1>The contribution of Remix the commons</h1></br><p>Remix the commons incubates the project. We will share our experience of intercultural and multilingual projects such as <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">Mapping the Definition of the Commons</a>, of co-creation processes (see « <a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning</a>» ) and our knowledge of European networks, including France, Spain, Italy and Germany. One of the first dates that we can give us, will be the Francophone Festival « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (from 5 to 18 October 2015).</p>e « <a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning</a>» ) and our knowledge of European networks, including France, Spain, Italy and Germany. One of the first dates that we can give us, will be the Francophone Festival « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (from 5 to 18 October 2015).</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Un CommonsCamp <blockquote><p>Un CommonsCamp aura lieu à Grenoble (France) du 22 au 26 août, lors de l’<a href="https://ue2018.org/">Université d’été des mouvements sociaux français</a>.</p></blockquote></br><figure style="width: 275px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/thumb/Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg/723px-Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg" alt="CommonsCamp programme" width="275" height="390" /><figcaption class="wp-caption-text">CommonsCamp programme</figcaption></figure></br><p>Rassemblement ouvert et auto-organisé, cet événement est structuré en 3 modules: COMMUNS, MUNICIPALISME et DROITS À LA VILLE et CARTOGRAPHIE et SYNERGY, deux réunions dédiés à la fabrication d’outils numériques pour les commoners. Le CommonsCamp se terminera par un atelier destiné à identifier les suites possibles ou les prochaines étapes.<br /></br>Deux expositions seront organisées lors de l’événement: « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Expo_sur_les_communs">Les communs</a> » et « <a href="https://www.facebook.com/events/1651602484889455/">Les voies de la démocratie</a>« .</p></br><p>Ce CommonsCamp se concentrera sur le partage des connaissances et des compétences pratiques déployées dans le domaine des communs urbains. Il vise à stimuler l’émergence et la réalisation de projets concrets et de collaborations futures entre les commoners.</p></br><p>Pour plus d’informations, jetez un oeil au programme: en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/ryZjgnXZm#">ANGLAIS</a><br /></br>ou bien en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/SyLhb9ff7">FRANÇAIS</a>, à la liste des <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/By5srebX7#">contributeurs / participants</a>.</p></br><p>Toutes les informations (programme, préparation, contributeurs, actions, budget sont accessibles <a href="https://frama.link/commonscamp2018-sommaire">en ligne</a>.</p></br><p>Le CommonsCAmp bénéficie d’une interprétation en FR et EN lors des réunions plénières. Pour les autres activités, les organisateurs et le facilitateur feront en sorte que tout le monde soit en mesure de participer (ex: interprétation en chuchotant).</p></br><p>La documentation (prise de notes, photos, audio / vidéo) sera un effort collectif, chacun étant invité à contribuer à notre récolte collective de connaissances. Un groupe de bénévoles assistera quotidiennement à la récolte et à la publication du contenu sur le Web.</p></br><p>Vous pouvez déjà commencer à contribuer en envoyant des messages à cette liste, en<br /></br>éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p></br><p>Bel été à tous !</p>buer en envoyant des messages à cette liste, en<br /> éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p> <p>Bel été à tous !</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une expérience <blockquote><p>Une expérience d’autogestion d’infrastructure computationnelle pour inscrire la souveraineté numérique dans le cadre de la réflexion sur la transition et passer à l’acte !</p></blockquote></br><p>Avec d’autres personnes et organisations, et en collaboration avec <a href="https://www.koumbit.org/">Koumbit</a>, Remix the commons développe une réponse collective aux besoins d’outils et d’infrastructures numériques. L’idée est d’assurer la pleine souveraineté numérique sur nos travaux, nos échanges et nos données en s’inscrivant dans la vision énoncée dans la Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future.</p></br><p>Après avoir testé avec Koumbit hébergeur indépendant et solidaire de Montréal, notre capacité à mettre en place et gérer certains outils basés sur le libre et les communs sur un serveur partagé, nous avons conçu un dispositif de coopération sur un modèle proche de celui des AMAP, que nous appelons le Konbit numérique, en référence au<a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Konbit"> konbit des paysans haïtiens</a>. Le Konbit numérique est un prototype de « commun computationnel » au service des projets de commoners. Il propose une infrastructure de travail qui permet d’atteindre progressivement des objectifs d’indépendance et de souveraineté pour faire face aux besoins d’usages numériques.</p></br><p>Notre Konbit numérique est constitué par un groupe d’utilisateurs identifiés et un administrateur de serveur, coopérateur de Koumbit. Il repose sur un serveur de 6 To hébergé par Koumbit à Montréal (<a href="https://nuage.en-commun.net">https://nuage.en-commun.net)</a>, dans lequel sont installées les applications dont nous avons besoin, outils basés sur le libre et les communs : partage de fichiers, calendriers, gestion de taches, édition en ligne de documents textes, tableau, courriel, …et surtout ferme de wiki. Cela couvre une large part des usages numériques actuels de nos organisations.</p></br><p>Les utilisateurs prennent part à la gouvernance, et autant que faire se peut à la maintenance. Le travail de l’administrateur du serveur est pris en charge par le collectif à travers un système de crédit temps d’intervention mensuel. Celui-ci inclue en plus du temps dédié à la maintenance du serveur, du temps réservé à des développements techniques futurs qui sera affecté en fonction des besoins du Konbit. L’idée est donc de préfinancer solidairement une infrastructure numérique dédiée au collectif. Cette infrastructure sort d’une logique capitaliste. Elle ne cherche pas à faire plus rentabilité pour extraire un profit, mais à satisfaire les besoins du collectif. Elle permet d’entamer un processus en vue de « degoogliser » nos pratiques numériques.</p></br><p>Chaque personne engagé dans les projets des partenaires, parties prenantes de cette initiative, a accès à cet espace et l’utilise dans le cadre de ses activités en lien avec les communs. Chaque partenaire peut contribuer à faire vivre et à assurer l’évolution du konbit en souscrivant une ou plusieurs parts de soutien solidaire (montant suggéré : 15 € – 20 $CAD par mois, ou selon les budgets et les besoins des projets), et selon le principe qui vise à découpler usage et commerce (principe 3 de la Charte mentionnée ci-dessus). Nous nous sommes fixé comme objectif d’élargir progressivement le premier collectif jusqu’à un équilibre entre besoin/capacité technique et financement/gouvernance. On estime qu’une 20aine de membres serait une taille du collectif intéressante. Puis d’autres Konbits pourraient voir le jour et permettre un fonctionnement de type fédéré.</p></br><p>Le konbit numérique n’est pas une structure ouverte comme peut l’être un chaton (service en ligne ouvert à tous), encore moins un hébergeur alternatif, mais une expérience d’autogestion d’infrastructure computationnelle par ses usagers. Il est encore un peu tôt pour tirer des leçons de cette démarche, mais on peut penser que cette initiative permet aux organisations d’inscrire la souveraineté numérique dans le cadre de leur réflexion sur la transition et de passer à l’acte. Nous espérons que l’accompagnement de tels processus pourrait être un défi qui intéresse les libristes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une rencontre p<blockquote><p>Une rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 au Centre Pompidou à Paris. </p></br><p><strong>Attention changement de salle ! La rencontre se déroule dans la Petite Salle du Centre Pompidou.</strong></p></br><p>Les <a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">inscriptions</a> sont clauses. Il ne reste plus de place disponible pour cette rencontre. </p></br></blockquote></br><p>Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu’il faut créer les conditions de la transition d’un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L’enjeu est d’abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l’automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s’agit également de repenser l’intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles. </p></br><p>Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l’Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l’individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché. </p></br><p>C’est en tout cas l’hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d’une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler. </p></br><p>Quel est le rôle de l’État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l’économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ? Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l’économie et des innovations sociales ? Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs – comme l’économie numérique – et permettre un passage à l’échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> et <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> vous invitent à aborder ces questions avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler au cours d’une rencontre publique qui se déroulera le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 dans la Salle Triangle du Centre Pompidou, à Paris.</p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></br><p>Michel Bauwens est un théoricien de la coopération P2P (de pair à pair), leader de la <a href="http://p2pfoundation.net">P2P Foundation</a>, qu’il a créée en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair ». Il présentera le projet <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Main_Page">FLOK Society</a> qu’il a dirigé en Équateur tout au long du premier semestre 2014. Cette initiative est née de la volonté du gouvernement équatorien d’élaborer un plan de transition global vers une société basée sur le bien vivre (buen vivir), inscrit dans la constitution du pays. Michel Bauwens, avec une équipe internationale de chercheurs et d’activistes, a élaboré des modèles de production et des instruments juridiques, basés sur la collaboration de pair à pair et le partage de la connaissance en biens communs et proposé une matrice et des politiques dont le gouvernement peut s’inspirer pour une application concrète en Équateur.<br /></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignleft"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure>Bernard Stiegler est philosophe, fondateur et président du groupe de réflexion philosophique <a href="http://arsindustrialis.org">Ars industrialis</a> créé en 2005. Il dirige depuis 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du Centre Georges-Pompidou. L’IRI organise chaque année les Entretiens du Nouveau Monde Industriel (ENMI) consacrés à l’exploration des mutations des pratiques culturelles permises par les technologies numériques. Bernard Stiegler inscrit ses travaux dans le champ des digital studies. Pour lui, le numérique qui transforme radicalement notre façon de penser, de parler, de nous représenter le monde, fait apparaître une “organologie des savoirs” pour laquelle il faut définir de nouveaux concepts, théoriser et conceptualiser les pratiques sociales et culturelles et les technologies qui leurs sont associées. L’IRI est aussi engagé dans un projet de coopération avec le ministère de l’enseignement supérieur de l’Équateur qui vise à refonder l’université dans ce pays. </p></br><p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>sité dans ce pays. </p> <p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une session de <blockquote><p>Une session de <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> se déroulera à Rio du 18 to 26 october 2013 coordonnée par <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> en collaboration avec <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> et le soutien de MediaLab (Madrid).</br></p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Mapping the commons est un projet développé par Pablo de Soto. Cette initiative vise à produire avec les habitants, les activistes dans le territoire, des cartographies vivantes, composées de courtes vidéos documentaires et de vidéoposts. La démarche proposée prend la forme d’un intense atelier de plusieurs jours avec des étudiants en communication et des activistes pour rechercher les communs, les définir et rendre visible sur le territoire en produisant les médias qui constitueront la carte.</p></br><p>Pablo de Soto a initié cette approche autour des biens communs urbains d’<a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istambul</a> et <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/">Athènes</a>, On peut voir en particulier qu’un travail avait été conduit sur <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/">Taksim Square</a>, dont la privatisation a été l’un des points de départ de la contestation en Turquie cette année. La cartographie est un outil stratégique. Mais la recherche des biens communs est un processus de cartographie de l’espace urbains qui doit se comprendre, bien sur « ainsi que le proposent Deleuze et Guattari, et l’ont utilisé de nombreux artistes et activistes durant la dernière décade, comme une <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php">performance</a> qui peut devenir réflexion, travail artistique, ou action de transformation sociale » (Pablo Soto).</p></br><p>Le 20 mars 2013 un wikisprint a été réalisé à Barcelone utilisant les mêmes principes et méthodologie. Sous le titre de « Global P2P », il s’agissait de cartographier les pratiques de Communs et de P2P en Amérique latine et en Europe du sud. Voir en anglais <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/">#GlobalP2P, the wind that shook the net</a>. </p></br><p>Rio, prochaine étape de Mapping the commons, est l’une des villes qui vient de vivre, comme le reste du Brésil, des mobilisations sociales et politiques intenses contre des festivités internationales à venir qui tendent à <a href="http://scinfolex.wordpress.com/?s=olympique">privatiser l’espace public</a>. Beaucoup considèrent que ces mobilisations, leurs revendications et leurs modes d’organisation relèvent du paradigme des Communs. Voir les analyses sur le sujet de Bernardo Guttierez dans <a href="http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">globalp2p el viento que desordeno las redes</a> et d’Alexandre Mendes dans <a href="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade de uma democracia das mobilizacoes e do comum/</a></p></br><p>Pour aller plus loin, lire l’article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop">Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul</a>, Pablo De Soto, Daphne Dragona, Aslıhan Şenel, Demitri Delinikolas, José Pérez de Lama</p>"http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop">Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul</a>, Pablo De Soto, Daphne Dragona, Aslıhan Şenel, Demitri Delinikolas, José Pérez de Lama</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>italiano sotto&<blockquote><p>italiano sotto</p></blockquote></br><p><strong>Festival International des communs, Chieri, Italie, Dimanche, 12 juillet, de 12:00 à 18:00.</strong><br /></br>Salle : Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Reconquérir, protéger et créer des communs dans nos quartiers et dans nos villes, les communs urbains, contribue à la réalisation effective et quotidienne de droits fondamentaux et de droits sociaux.</p></br><p>En pratique, ces luttes prennent des formes multiples. Toutes sont confrontées à la nécessité de la création et de l’usage d’instruments juridiques originaux qui permettent d’administrer des ressources partagées en communs en vue de répondre à un besoin spécifique au sein d’une communauté. Chacune de ces créations juridiques est singulière. Elle correspond à un contexte, à une vision, à une culture.</p></br><p>Elle nous renseigne sur l’inventivité et l’imagination créative des commoners et sur la relation qu’ils entretiennent avec l’État à l’échelle locale, nationale ou même international.</p></br><p>La connaissance de ces expériences juridiques permet d’enrichir celles des autres commoners. L’analyse des pratiques qui les ont produites ou inspirées, est un facteur potentiel de développement et de multiplication des communs. Dans le cadre du Festival des communs de Chieri, nous proposons un atelier pour élaborer collaborativement un outil d’analyse des instruments juridiques, des statuts, des chartes et des règlements pour les communs. Cet outil, l’Atlas des chartes des communs urbains, servira à connaître la nature, comprendre le fonctionnement, les effets et les conditions de développement des instruments juridiques favorables aux communs. Ce sera une ressource opérationnelle et critique pour les échanges et les collaborations entre collectifs de commoners engagés dans la revendication de communs urbains, dans des projets de différentes natures, situés dans différents contextes culturels, droits locaux et nationaux.</p></br><p>L’atelier sera organisé en deux temps distincts auxquels il est possible de participer indépendamment :</p></br><p><strong>De 12:00 à 15:00.</strong><br /></br>– le premier atelier permettra de faire l’inventaire et de partager toutes les démarches et les expériences qui valorisent les instruments juridiques des communs urbains, afin de faciliter la coopération entre les militants, les initiatives et les organisations engagées;</p></br><p><strong>De 15:00 à 18:00.</strong><br /></br>– le deuxième temps permettra une mise en pratique de l’analyse d’instruments juridiques, statuts, délibération, règlements et chartes des communs urbains, à partir d’une première grille de lecture qui servira de matrice à l’Atlas des chartes des communs urbains. L’objectif sera de réaliser une première itération de cette grille d’analyse, afin de pouvoir l’améliorer. Il s’agira aussi élaborer un ou plusieurs scénario d’usage de cet outil correspondant à des besoins identifiés.</p></br><p>Les deux ateliers seront animés par : Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p><strong>Inscription recommandées afin de faciliter l’organisation de l’atelier : </strong><a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p></br><blockquote><p>ITALIANO</p></blockquote></br><h2>WORKSHOP: Creazione di un Atlante degli statuti dei Commons Urbani</h2></br><p><strong>Festival Internazionale dei Beni Comuni, Domenica 12 luglio dalle 12:00 alle 18:00.</strong><br /></br>Sala conferenze della biblioteca</p></br><p>Rivendicare, proteggere e creare commons nei nostri quartieri e nelle le nostre città contribuisce all’attuazione effettiva e quotidiana di diritti fondamentali e di diritti sociali.</p></br><p>Nella pratica, le lotte per i beni comuni urbani possono assumere forme eterogenee. Tutte si trovano confrontate, tuttavia, alla necessità di usare o creare regole e strumenti giuridici che permettano di governare risorse condivise per rispondere a esigenze specifiche di un comunità. Tali strumenti hanno caratteri propri. Corrispondono a determinati contesti e visioni e sono espressioni di determinate culture. Forniscono informazioni sull’inventività e l’immaginazione creativa dei commoners e la relazione che questi hanno con lo Stato a livello locale, nazionale, internazionale.</p></br><p>La conoscenza di queste esperienze giuridiche può arricchire gli altri commoners. L’analisi delle pratiche che le hanno prodotte o ispirate è un potenziale fattore di sviluppo e moltiplicazione dei commons. Nel contesto del Festival dei beni comune di Chieri, proponiamo un workshop per elaborare collettivamente uno strumento di analisi di statuti, dichiarazioni e regolamenti che si sono prodotti a partire dai beni comuni. Questo strumento, “Atlante degli statuti dei commons urbani”, servirà a comprenderne la natura, analizzarne il funzionamento e gli effetti e individuare le condizioni e le premesse per lo sviluppo di strumenti giuridici che possano favorire i commons. Sarà una risorsa critica e operativa per gli scambi e la cooperazione tra i collettivi di commoners impegnati nella rivendicazione dei diversi beni comuni urbani situati in diversi contesti culturali e giuridici.</p></br><p>Il workshop sarà organizzato in due momenti diversi ai quali è possibile partecipare in modo indipendente:</p></br><p><strong>Delle 12:00 alle 15:00:</strong><br /></br>– Il primo workshop si propone di individuare e condividere le pratiche e le esperienze ascrivibili alle rivendicazioni di urban commons per facilitare la cooperazione tra attivisti, esperienze e realtà presenti;</p></br><p><strong>Dalle 15:00 alle 18:00:</strong><br /></br>– Il seconda workshop consentirà di sperimentare l’analisi dei diversi strumenti giuridici elaborati: statuti, regolamenti, delibere, linee guida a partire da una prima griglia di lettura che servirà da matrice per L’Atlante degli statuti dei commons urbani.</p></br><p>L’obiettivo è quello di realizzare una prima sperimentazione della griglia d’analisi per correggerla e migliorarla e di proporre uno o più scenari di utilizzo dello strumento corrispondente alle necessità emerse durante l’insieme dei lavori.</p></br><p>Entrambi i laboratori saranno condotti da: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan</p></br><p>Registrazione raccomanda di facilitare lo svolgimento del workshop : <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p></br><p><strong>Contact : </strong><br /></br><a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /></br><a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /></br><a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /></br><a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>/doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a></p> <p><strong>Contact : </strong><br /> <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a><br /> <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a><br /> <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a><br /> <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<div class="mx_EventTile mx_EventTile_1<div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><div class="mx_EventTile_line"></br><figure id="attachment_6635" aria-describedby="caption-attachment-6635" style="width: 342px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6635 " src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg" alt="La révolution des communs et le droit" width="342" height="222" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-607x395.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-768x499.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-1536x999.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240.jpg 1958w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" /><figcaption id="caption-attachment-6635" class="wp-caption-text">La révolution des communs et le droit</figcaption></figure></br></div></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Étienne Le Roy est l’un des pères de l’anthropologie du droit, dont le creuset a été la connaissance des formes de partage de la terre dans les cultures africaines. </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Dans cet ouvrage il nous propose de mettre ce savoir au service d’une compréhension des communs émergents dans nos sociétés modernes. Déroulant le fil de la juridicité des communs, l’auteur nous amène à distinguer les néo-communs, ceux qui sont produits par la société capitaliste elle-même, pour en comprendre toute la complexité et dégager les implications autant politiques et juridiques que scientifiques, de leur émergence. </span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Ouvrage posthume, La révolution des communs et le droit nous transmet toute l’énergie que son auteur n’a cessé de puiser dans le dialogue interculturel et la conviction que le pluralisme normatif nous apporte des outils pour nous projeter dans la postmodernité.</span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Publié en collaboration par les <a href="https://www.editionscienceetbiencommun.org/la-revolution-des-communs-et-le-droit/" target="_blank" rel="noopener">Éditions Science et Bien Commun</a> </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">et Remix the Commons.</span></span></p></br><div class="mx_MessageActionBar" role="toolbar" aria-label="Actions de message" aria-live="off"></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_replyButton" tabindex="-1" role="button" aria-label="Répondre"></br><div>Pour accéder au <a href="https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/communsdroit/" target="_blank" rel="noopener">livre en version html, cliquez ici</a>.<br /></br>Pour télécharger le <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.5730710" target="_blank" rel="noopener">PDF, cliquez ici</a>.</div></br><div>La version papier est à prix libre avec contribution aux frais de port (5,91€ pour un envoi en France métropolitaine et sur consultation pour l’Europe et le reste du monde). Rendez vous sur <a href="https://opencollective.com/la-revolution-des-communs#category-ABOUT">Open Collective</a>.</div></br></div></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_optionsButton" tabindex="-1" role="button" aria-haspopup="true" aria-expanded="false" aria-label="Options"></br><div></div></br></div></br></div></br></div></br><div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /></br></span></span></p></br></div>="true"> <p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /> </span></span></p> </div>)
  • Chargement/Site  + (<div class="mx_EventTile mx_EventTile_1<div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><div class="mx_EventTile_line"></br><figure id="attachment_6635" aria-describedby="caption-attachment-6635" style="width: 342px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6635 " src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg" alt="La révolution des communs et le droit" width="342" height="222" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-607x395.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-768x499.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-1536x999.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/11/IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240.jpg 1958w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" /><figcaption id="caption-attachment-6635" class="wp-caption-text">La révolution des communs et le droit</figcaption></figure></br></div></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Étienne Le Roy est l’un des pères de l’anthropologie du droit, dont le creuset a été la connaissance des formes de partage de la terre dans les cultures africaines. </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Dans cet ouvrage il nous propose de mettre ce savoir au service d’une compréhension des communs émergents dans nos sociétés modernes. Déroulant le fil de la juridicité des communs, l’auteur nous amène à distinguer les néo-communs, ceux qui sont produits par la société capitaliste elle-même, pour en comprendre toute la complexité et dégager les implications autant politiques et juridiques que scientifiques, de leur émergence. </span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Ouvrage posthume, La révolution des communs et le droit nous transmet toute l’énergie que son auteur n’a cessé de puiser dans le dialogue interculturel et la conviction que le pluralisme normatif nous apporte des outils pour nous projeter dans la postmodernité.</span></span></p></br><p><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Publié en collaboration par les <a href="https://www.editionscienceetbiencommun.org/la-revolution-des-communs-et-le-droit/" target="_blank" rel="noopener">Éditions Science et Bien Commun</a> </span></span><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">et Remix the Commons.</span></span></p></br><div class="mx_MessageActionBar" role="toolbar" aria-label="Actions de message" aria-live="off"></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_replyButton" tabindex="-1" role="button" aria-label="Répondre"></br><div>Pour accéder au <a href="https://scienceetbiencommun.pressbooks.pub/communsdroit/" target="_blank" rel="noopener">livre en version html, cliquez ici</a>.<br /></br>Pour télécharger le <a href="https://doi.org/10.5281/zenodo.5730710" target="_blank" rel="noopener">PDF, cliquez ici</a>.</div></br><div>La version papier est à prix libre avec contribution aux frais de port (5,91€ pour un envoi en France métropolitaine et sur consultation pour l’Europe et le reste du monde). Rendez vous sur <a href="https://opencollective.com/la-revolution-des-communs#category-ABOUT">Open Collective</a>.</div></br></div></br><div class="mx_AccessibleButton mx_MessageActionBar_maskButton mx_MessageActionBar_optionsButton" tabindex="-1" role="button" aria-haspopup="true" aria-expanded="false" aria-label="Options"></br><div></div></br></div></br></div></br></div></br><div class="mx_EventTile mx_EventTile_12hr mx_EventTile_continuation" tabindex="-1" aria-atomic="true"></br><p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /></br></span></span></p></br></div>="true"> <p class="mx_EventTile_line"><span class="mx_MTextBody mx_EventTile_content"><span class="mx_EventTile_body" dir="auto">Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a><br /> </span></span></p> </div>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6619" aria-descr<figure id="attachment_6619" aria-describedby="caption-attachment-6619" style="width: 512px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6619" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris.jpg" alt="<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons" width="512" height="384" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris.jpg 512w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/08/Conseil_dEtat_Paris-342x257.jpg 342w" sizes="(max-width: 512px) 100vw, 512px" /><figcaption id="caption-attachment-6619" class="wp-caption-text"><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons</figcaption></figure></br><p>Adopté par l’Assemblée nationale, le projet de loi confortant le respect des principes de la République a fait l’objet de deux saisines du Conseil Constitutionnel. L’une sur l’article 49 de la loi, relatif à l’enseignement en famille par les députés des groupes LR, UDI et Libertés et Territoires (<a href="https://www.deputes-les-republicains.fr/images/documents/Saisine-CC-PJL-respect-principes-de-la-Republique-et-lutte-contre-le-separatisme.pdf">lien</a>) et l’autre sur les articles 4, 6, 7, 8, 14 bis AA et 18 par 71 députés des groupes Gauche démocrate et républicaine, La France insoumise et Socialistes et apparentés (<a href="https://lafranceinsoumise.fr/2021/07/23/loi-separatisme-la-france-insoumise-participe-au-recours-collectif-devant-le-conseil-constitutionnel/">lien</a>). Le Conseil Constitutionnel prévoit de rendre sa décision le 13 août (<a href="https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir">https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir</a>).</p></br><p><strong>Remix est co-signataire de la contribution extérieure associative demandant la censure de plusieurs articles du projet de loi envoyée le lundi 26 juillet au Conseil Constitutionnel. </strong><strong>Vous retrouverez l’intégralité de la contribution extérieure sur le site de L.A. Coalition pour les libertés associatives en cliquant ici</strong> : <a href="https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a></p>.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Entrevue avec Joan Subirats. Bar<h2>Entrevue avec Joan Subirats. Barcelone, 20 avril 2017</h2></br><p><strong>A. Ambrosi et N. Thede<br /></br></strong></p></br><blockquote><p>Alors que le gouvernement pro-indépendantiste de Catalogne a créé une crise politique en Espagne en se proposant d’appeler à un référendum d’ici la fin de l’année 2017 qu’il soit reconnu ou pas par le gouvernement central, “ Catalogne en commun” se définit comme un nouvel « espace politique » de la gauche catalane au niveau autonomique. Initié sous le nom d’« Un pays en commun » par Barcelona en Comú un peu moins d’un an après son élection à la mairie de Barcelone, le projet a été lancé à la fin octobre 2016 après approbation des instances. Il proposait un court manifeste qui explicitait la nécessité de créer ce nouvel espace et mettait en discussion un « ideario politico » (‘projet’ politique) de plus de 100 pages selon un échéancier de 5 mois qui devait aboutir à l’assemblée constituante de l’entité le 8 avril.</p></br><p>Le nouveau sujet politique déclare d’emblée être « une formation de gauche et catalaniste avec l’ambition de gouverner qui prétend transformer les structures économiques, politiques et sociales de l’actuel système néo-libéral ». Ce qui fait son originalité dans le panorama politique de la gauche de Catalogne et d’Espagne est sa détermination à pratiquer « une nouvelle manière de faire de la politique, la politique du commun où les personnes et la communauté sont les protagonistes.». Pour ce faire, il se fait fort de son expérience toute récente de gouvernement municipal.</p></br><p>Et pour ceux qui ne voient son émergence que dans le seul contexte référendaire, il affirme : « Le changement de modèle économique, social, environnemental et politique du nouvel espace politique que nous proposons est un changement systémique, profond et révolutionnaire. »</p></br><p>Nous avons interviewé Joan Subirats quelques jours après l’Assemblée constituante. Joan est un universitaire connu tant par ses publications que son engagement politique. Spécialiste des politiques publiques et des questions urbaines, il a publié récemment sur les Communs et sur le nouveau municipalisme. Il est l’un des artisans de Barcelona en Comú et vient d’être élu au comité de coordination de ce qui, depuis le 20 mai, porte le nom de« Catalunya en Comú »</p></blockquote></br><h2>La genèse d’un nouvel espace politique</h2></br><p><strong>N.T : Peut-être pourrions-nous commencer par la trajectoire de l’émergence de cette nouvelle initiative. On parle beaucoup du 15M mais il semble que cela remonte plus loin et qu’il y a eu différents courants qui ont contribué à cette émergence.</strong></p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4740" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/06/Joan_Subirats_2013_cropped.jpg" alt="Joan_Subirats_2013_(cropped)" width="423" height="526" /><br /></br><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AJoan_Subirats_2013_(cropped).jpg">By Directa (youtube) [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons</a></p></br><p>JS : Partons de “Guanyem”<sup id="cite_ref-1" class="reference"><a href="#cite_note-1">[1]</a></sup> qui est à l’origine de Barcelona en Comú. Les premières réunions ont lieu en février mars de 2014 pour préparer les élections de 2015. À peu près au même moment, Podemos décide de se présenter aux élections du parlement européen qui auront lieu au mois de mai 2014. Guanyem se réunit pour préparer les élections municipales de 2015.<br /></br>Si on remonte un peu plus en arrière que se passe-t-il? Il y a une phase très intense de mobilisations contre l’austérité qui va de 2011 à 2013. Les chiffres du ministère de l’intérieur d’Espagne sur le nombre de manifestations sont spectaculaires. Jamais on n’avait vu autant de mobilisations que celles de ces années. Mais à partir de la moitié de 2013 on sent qu’il y a une limite à la mobilisation sociale qui, à partir du moment où le Parti Populaire a la majorité absolue, n’arrive plus à faire bouger les choses. Apparaît alors au sein des mouvements sociaux la question s’il convient ou pas de faire le saut vers les institutions.</p></br><p>Podemos l’envisage dans le meilleur scénario possible qui est celui des élections au parlement européen puisque ces élections se font par circonscription unique pour toute l’Espagne et le niveau de proportionnalité est très élevé. Avec peu de votes on obtient une forte représentation : sur les 60 députés Podemos avec 1 million de votes, a eu 5 députés. En plus ce sont élections où les gens votent avec beaucoup plus de liberté parce qu’il semble qu’il ne se joue rien d’important, le parlement européen est loin. Ce sont de bonnes élections pour tester l’électorat.<br /></br>Au contraire ici à Barcelone on a décidé de faire des élections un enjeu central parce qu’il y avait une logique municipaliste.</p></br><p>Cela nous situe avant le cycle électoral qui commence en 2014 avec le parlement européen, se continue avec les élections municipales de 2015 où à Madrid, Barcelone, Saragosse, Pamplona, c’est à dire quatre des 5 plus grandes villes, gagneront des alternatives qui ne sont ni du Parti Populaire, ni du Parti Socialiste, c’est-à-dire, les deux grands partis qui avaient dominé la scène politique depuis le retour à la démocratie en 1977. Ensuite, avec les élections dans les autonomies<sup id="cite_ref-2" class="reference"><a href="#cite_note-2">[2]</a></sup> commence un nouveau cycle politique dans lequel nous sommes.</p></br><p>Si nous allons encore plus loin en arrière et nous situons en 2011. Il y a des cartes qui montrent clairement que là où il y a eu le plus de mobilisations pendant le 15M sont apparues des candidatures municipalistes, citoyennes, etc.<br /></br>Autant Podemos que les candidats municipalistes se réfèrent tous au 15 M comme le moment fondateur. Mais comme vous le savez le 15 M n’est pas un mouvement, c’est un événement. Il y a une blague qui circule ici de l’étranger qui arrive et demande «Est-ce que je peux parler avec le 15M?» Non, parce qu’il il n’existe pas, il n’a pas de direction. Mais tout le monde lui donne beaucoup d’importance parce qu’il a profondément marqué la politique espagnole depuis. Mais qu’y avait-il avant le 15M?</p></br><p>Il y a en gros quatre grandes traditions qui se sont rejointes dans le 15M. Un tradition plus ancienne qui est celle des anti-globalistes qui est un mouvement intéressant d’où sortent la plupart des dirigeants politiques actuels et qui avait des formes de mobilisations différentes des formes traditionnelles.<br /></br>L’autre mouvement tout aussi important est le “Free Culture Forum”, mouvement de culture libre lié à l’apparition d’internet qui à Barcelone a été très puissant avec des personnes comme Simona Levi ou Gala Pin qui est maintenant une des commissaires à la mairie. C’est important de savoir que la culture digitale des réseaux est là depuis le début dans le processus, chose qui n’a pas été le cas partout.</p></br><p>Le troisième mouvement qui est essentiel est la Plateforme des personnes affectées par l’hypothèque (PAH). Il es né en 2009 et avait été précédé par « V de Vivienda (logement)» (S’inspirant du titre du film « V de vendetta ») avec déjà Ada Colau et d’autres qui tentaient de démontrer que les jeunes étaient exclus de l’émancipation sociale parce qu’ils n’avaient pas accès au logement. Le slogan qui s’utilisait alors était : « Tu ne vas pas avoir de maison dans ta putain de vie !». Les formes de mobilisation étaient aussi très nouvelles. Par exemple ils ont occupés les magasins IKEA en se couchant dans les lits au moment où la publicité était « IKEA : la république indépendante de ta maison ». C’était très jeune, alternatif, style casseur. Mais en 2009 quand se crée la PAH c’est complètement différent parce que les cibles sont alors les immigrants et les personnes qui perdaient leur maison à cause de la crise. Le slogan était : « Ce n’est pas une crise c’est une arnaque!». C’est un mouvement très important parce que c’est celui qui fait la connexion pas seulement avec les jeunes mais avec un type de population plus ouvrière, traditionnelle et d’immigrants. Au moment du 15M ici sur la place de Catalogne l’unique grande pancarte autour de laquelle on voyait des personnes différentes de la moyenne était celle de la PAH.</p></br><p>Et le quatrième mouvement qui était le plus propre au 15M est «la jeunesse sans futur ». Organisés principalement à Madrid, ce sont des jeunes avec un profil typique de la classe moyenne en études supérieures à l’université qui se sont soudainement rendu compte qu’ils ne trouveraient pas d’emplois, qu’il n’était pas vrai que leurs diplômes leur ouvriraient les portes, qu’ils étaient dans un état précaire .</p></br><p>Donc, ce sont ces quatre principaux courants qui sont dans le 15M. Mais bien évidemment ce qui a fait le «clic» et le plus surprenant de ce moment a été que ces 4 grandes tendances – qui n’étaient pas si importantes – ont été rapidement dépassées par le succès du mouvement qu’ils ont commencé quand de nouvelles personnes qui ont compris ce que signifiait cet événement se sont spontanément associées. C’est ce qui a vraiment créé le phénomène 15M. Il ne s’agissait pas seulement de ces groupes initiaux comme ça été le cas de «Nuit debout» à Paris, où les gens occupaient la place mais sans qu’on ait jamais senti que les leaders étaient dépassés par le mouvement.</p></br><p>Ainsi, lorsque les places sont évacuées, la consigne est «Allons dans les quartiers!». Tout à coup, dans les quartiers de Barcelone et de Madrid, des assemblées ont été organisées où les anciennes associations de quartier qui étaient devenues obsolètes avec une faible capacité de mobilisation et dont les membres étaient plus âgés (ma génération) rencontraient de nouveaux venus qui ont apporté de nouveaux thèmes de discussion comme l’écologie, l’énergie, le transport en bicyclettes, les coopératives, l’eau et mille choses différentes et qui ont créé de nouveaux espaces dans les quartiers où personne n’avait jamais pensé à se rencontrer et où les habitants ont recommencé à se réunir.</p></br><p>Je pense que cela explique la ré-émergence du municipalisme qui a suivi: les gens commencent à voir la ville comme un lieu où les changements sociaux divers des nombreuses mobilisations qui se déroulent isolément de manière parallèle et n’ont pas d’espace commun peuvent être articulés à l’échelle du territoire : L’eau en tant que bien commun, la transition énergétique, le transport durable, la santé publique, les espaces publics, l’éducation infantile … Tout à coup, il y avait quelque chose qui rassemblait les gens pour discuter de la ville, de quelle ville nous voulons. David Harvey mentionne dans un article que la ville est en fait l’usine de notre temps. C’est-à-dire que nous n’avons plus d’usines et la ville est le nouvel espace où les conflits apparaissent et où la vie quotidienne devient politisée : des problèmes comme les soins, la nourriture, la scolarité, les transports, les coûts énergétiques. C’est un nouvel espace pour articuler ces questions, une articulation qui n’avait pas été précédemment envisagée.</p></br><p>Je pense donc que là est la connexion: le 15-M comme un moment de débordement, la fin d’un cycle de mobilisation. Rappelez-vous qu’il y a eu une pétition qui a recueilli plus d’un million et demi de signatures pour modifier la législation sur les prêts hypothécaires, qu’Ada Colau a présenté au Congrès national où elle a accusé les députés du PP d’assassins à cause de ce qu’ils faisaient. Cette mobilisation n’a eu aucun effet dans la loi. Un député du PP a alors déclaré “Si ces gens-là veulent changer les lois, qu’ils se fassent élire.” Donc les gens ont commencé à penser ‘D’accord, si c’est comme ça on va se faire élire!’</p></br><p>C’est le début du changement de cycle de 2014. Et les 4 mêmes mouvements du 15M étaient présents dans les réunions pour créer Guanyem et plus tard Barcelona en Comú, surtout ceux de la PAH. Il y avait aussi la participation d’un certain nombre d’intellectuels progressistes universitaires et autres et des militants de mouvements sur l’eau, le transport, l’énergie et autres. C’était le noyau de départ ici à Barcelone – à Madrid c’était différent, la génération Podemos y avait une logique distincte.</p></br><p>Ici nous voulions créer un mouvement de la base vers le haut et éviter une logique de coalition de partis: c’était très clair des le départ. Nous ne voulions pas reconstruire la gauche sur la base d’ententes entre les partis. Dans le cas de Podemos c’était distinct: la leur était une logique coup de poing, ils voulaient créer un groupe très puissant avec beaucoup d’idées dans un court laps de temps pour créer une machine de guerre électorale qui pourrait mener “l’assaut des cieux”<sup id="cite_ref-3" class="reference"><a href="#cite_note-3">[3]</a></sup> et prendre le pouvoir. Ici, au contraire, nous envisagions un processus plus long de construction d’un mouvement citoyen qui imposerait ses conditions aux partis. On commencerait au niveau des municipalités et après, on verrait.</p></br><p>Guanyem a été lancé en juin 2014, onze mois avant les élections municipales de 2015, et on a proposé un programme minimal en 4 points disant:<br /></br>1) “On veut reprendre la ville”, elle est en train d’être enlevée des mains des citoyens; des gens d’affaires viennent et parlent de ‘business-friendly’, de ‘ville globale’ de reconstruire le port pour accueillir des yachts. Ils exproprient la ville, nous en avons perdu le contrôle;<br /></br>2) On est dans une situation d’urgence sociale et beaucoup de problèmes ne reçoivent pas de réponse;<br /></br>3) Nous voulons que les citoyens aient la capacité de décider sur ce qui se passe dans la ville, donc une co-production des politiques, une participation plus intense des citoyens dans les élections municipales;<br /></br>4) Nous voulons moraliser la politique: ici, les points principaux sont la non-répétition des mandats, des limites aux salaires des élus, des mesures contre la corruption, pour la transparence, etc.</p></br><p>On a donc présenté cette plateforme en juin 2014 et nous avons décidé que nous nous donnerions un délai jusqu’en septembre pour recueillir 30,000 signatures en appui à ce manifeste et, si on réussissait, nous présenterions des candidats aux élections municipales. En un mois nous avons recueilli les 30000 signatures! En plus de recueillir les signatures en personne et en ligne, nous avons organisé des assemblées de quartier pour présenter le manifeste; on a tenu 30 ou 40 de ces assemblées où on a dit “On a pensé à telles et telles priorités, à cette manière de fonctionner, etc. qu’en dites-vous?” Bref, en septembre 2014, nous avons décidé d’aller de l’avant. Une fois prise la décision de présenter une liste électorale, nous avons commencé à discuter avec les partis. Mais là on était en position de force avec 30000 personnes qui nous appuyaient et la dynamique dans les quartiers. En décembre 2014 nous nous sommes mis d’accord avec les partis pour créer Barcelona en Comú. On voulait qu’il porte le nom de Guanyem mais quelqu’un d’autre avait déjà enregistré ce nom, donc on a eu beaucoup de discussion sur un nouveau nom, il y a eu plusieurs propositions: “Revolucion democratica”, “Primavera democratica” (Printemps démocratique), l’idée des communs a semblé intéressante et je l’ai poussée car elle faisait le lien avec le mouvement des communs, avec l’idée d’un “Public” qui n’est pas limité à l’institutionnel. C’était là un aspect clef. C’était important aussi que lors des élections municipales antérieures en 2011 seulement 52% des gens avaient voté, l’abstention était plus élevée dans les quartiers pauvres que dans les quartiers nantis. On a calculé qu’une augmentation de la participation de 10% dans les quartiers pauvres affectés par la crise nous permettrait de gagner. C’est ce qu’on a visé et c’est ce qui est arrivé. En 2015, le taux de participation a été de 63%, mais dans les quartiers pauvres la participation a augmenté de 40%. Dans les quartiers riches, le même nombre a voté qu’en 2011. Ainsi, notre pari n’était pas impossible. Dès le départ, notre objectif était de gagner. Nous n’avions pas construit cette machine pour être l’opposition, nous voulions gouverner. Le résultat a été serré, puisque nous avons gagné 11 des 41 sièges, mais nous étions la liste la plus avec le plus de votes et nous avons été élus. L’espace existait donc.</p></br><p>Dès la création de Guanyem en juin 2014, d’autres mouvements similaires apparaissaient un peu partout en Espagne sous le nom de Guanyem ou En commun : en Galicie, en Andalousie, à Valencia, Saragosse, Madrid. L’un de nos grands avantages à Barcelone est le fait que nous avions Ada Colau, parce qu’il est essentiel d’avoir un dirigeant incontesté qui est en mesure de réunir tous les morceaux du mouvement: les écologistes, les travailleurs de la santé, de l’éducation…Elle avait indiscutablement cette capacité d’articulation et sa seule présence explique beaucoup de choses. À Madrid ils ont trouvé Manuela Carmena, excellent symbole anti-franquiste avec un parcours judiciaire important, elle est très populaire mais elle n’a pas ce contact avec les mouvements et maintenant ils ont beaucoup plus de problèmes de coordination politique qu’ici.</p></br><h2>Un sujet politique nouveau dans la nouvelle ère politique</h2></br><p><strong>AA: Catalunya en comú se veut un nouvel espace politique de gauche, mais l’histoire récente de la Catalogne foisonne de ce type de coalitions. On pense notamment au PSUC<sup id="cite_ref-4" class="reference"><a href="#cite_note-4">[4]</a></sup> en 1936, mais il y en a eu beaucoup d’autres depuis. Qu’a de différent cette initiative?<br /></br></strong><br /></br>JS: Si on élargit la perspective et regardons plus globalement, je pense que ce qui justifie l’idée qu’il s’agit d’un nouvel espace politique est le fait que le moment est nouveau. Nous sommes dans une nouvelle ère. Il est donc très important de comprendre que si ce nouveau moment politique reproduit les modèles et les paradigmes conceptuels de l’ancienne gauche et du fordisme de la fin du XXe siècle, nous n’aurons pas progressé du tout. La crise de la social-démocratie est aussi une crise d’une manière de comprendre la transformation sociale avec des clefs qui n’existent plus. En conséquence, la mesure du succès de ce nouvel espace politique n’est pas tant dans quelle mesure elle peut rassembler diverses forces politiques, mais plutôt sa capacité à comprendre ce nouveau scénario dans lequel nous nous trouvons. Un scénario où la transformation numérique change tout, où nous ne savons plus ce qu’est le «travail», où l’hétérogénéité et la diversité sociales apparaissent comme des facteurs non pas de complexité mais de valeur positive, où la structure des générations ne fonctionne plus comme avant, où tout est en transformation. Nous ne pouvons plus continuer à appliquer des schémas qui sont des «concepts zombies», mort-vivants, comme le disait Ulrich Beck. Nous forçons la marche avec nos sacs à dos bourrés de concepts du vingtième siècle, en les appliquant à des réalités qui n’ont plus rien à voir avec eux. Il est facile de voir les défauts des concepts anciens et traditionnels, mais il est très difficile d’en construire de nouveaux parce que nous ne savons pas vraiment ce qui va se passer ni où nous nous dirigeons. Le débat en France entre Valls et Hamon est un exemple. Selon un résumé dans Le Monde, Valls a soutenu qu’il serait possible de revenir à une situation de plein emploi et Hamon a dit que c’était impossible, qu’il faut aller vers une allocation universelle de base. En fin de compte, Hamon est plus proche de la vérité que Valls, mais Hamon n’est pas capable de l’expliquer de manière crédible. Et c’est en effet très difficile de l’expliquer de manière crédible. Ici, quand nous parlons des communs et d’une sphère publique non institutionnelle, nous revendiquons plus de présence de l’administration publique alors que cela ne serait probablement pas nécessaire. Mais comme nous n’avons pas une idée claire de comment construire du nouveau, nous agissons toujours comme des esclaves de l’ancien. C’est là où je pense que le concept du commun, du coopératif, du collaboratif, les idées nouvelles concernant l’économie numérique sont plus difficiles à structurer parce que nous sommes également conscients que le capitalisme n’est plus seulement industriel ou même financier mais qu’il est maintenant numérique et il contrôle tous les réseaux de transmission de données et du même coup les données elles-mêmes, qui sont probablement la richesse du futur. Donc, bien sûr, nous pouvons faire des choses vraiment intéressantes à Barcelone mais en face il y a GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) qui a ses propres logiques et cela complique les choses.</p></br><p>Pour ce nouveau sujet politique que nous voulons créer, il est évident que nous avons besoin de quelque chose de nouveau mais ce qui n’est pas si évident sont les concepts dont nous avons besoin pour créer ce nouveau sujet. Donc, si vous regardez les documents publiés par “Catalunya en Comú”, c’est ce que vous verrez: un langage différent, une autre façon d’utiliser les concepts, mais en même temps une trace de l’héritage de la gauche traditionnelle.</p></br><p>Le journal «Nous Horizons»ii vient de publier un nouveau numéro spécial sur «La politique en commun» qui rassemble beaucoup de ces éléments<sup id="cite_ref-5" class="reference"><a href="#cite_note-5">[5]</a></sup>. L’impression que certains d’entre nous avaient dans l’assemblée l’autre jour à Vall d’Hebron (l’assemblée de fondation du mouvement) était que les anciennes façons continuent à nous plomber, qu’il y a beaucoup de difficulté à générer une dynamique innovante.</p></br><p><strong>NT: C’était clair dans la composition du public.<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui bien sûr parce que les gens de Podemos n’y étaient pas. Ils ne sont venus pour diverses raisons: probablement parce que beaucoup n’étaient pas d’accord avec Albano-Dante<sup id="cite_ref-6" class="reference"><a href="#cite_note-6">[6]</a></sup> mais ils ont vu aussi qu’il y avait beaucoup de problèmes et donc ils ont préféré ne pas venir. C’est le genre de public qui non seulement remplit les salles mais en modifie également la dynamique et comme les organisations qui prédominaient (Iniciativa o EUIA) étaient d’un type plus traditionnel, il y avait dans cette assemblée probablement plus d’ancien que de nouveau. C’est un peu inévitable et ce que nous devons faire maintenant, c’est de voir si nous pouvons changer cette dynamique.</p></br><p><strong>AA: Quand on lit l’ «Ideario politico» (le projet politique de Catalunya en Comú), c’est une sorte de leçon d’économie politique et de philosophie politique mais aussi un vaste programme. La gauche n’a jamais présenté ce type de programme que ce soit en Catalogne, en Espagne ou même probablement à l’échelle internationale. Comment voyez-vous la contribution de ces propositions dans l’écosystème du mouvement des communs? Il y a eu des expériences des communs qui ne portaient pas ce label, comme en Amérique latine par exemple …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, en Catalogne, le mouvement anarcho-sindicaliste …</p></br><p><strong>AA: Bien sûr, mais plus récemment, l’idée de ‘Buen Vivir’ …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, mais en Amérique latine, tout tourne autour de l’État. Ici, nous essayons de ne pas être centrés sur l’État. Nous essayons d’éviter l’idée que la seule transformation possible dépend de l’Etat.</p></br><p><strong>AA: Mais dans l’ «Ideario», beaucoup des propositions sont consacrées aux services publics, ce qui implique une certaine forme d’État. Dans le vocabulaire des communs, il y a le concept d’«État-partenaire» qui n’apparaît pas dans l’Ideario …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, il y a une nuance: la résilience de la nouvelle politique dépend davantage de la capacité de créer des espaces collectifs – publics, collectifs, communs – musclés que de l’occupation des institutions. Mais sans l’occupation des institutions, il est très difficile de construire ces espaces. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui de Copenhague. Ce sont les coopératives des travailleurs des syndicats qui ont construit les grandes coopératives d’habitation aujourd’hui existantes et plus tard, le gouvernement municipal, lorsque la gauche était au pouvoir, a construit beaucoup de logements publics. Quand un gouvernement de droite est arrivé au pouvoir, il a privatisé tout le logement public, mais il ne pouvait pas privatiser les coopératives. Donc, en fin de compte, les choses strictement étatiques sont plus vulnérables que lorsque vous créez une force collective. Donc, si nous sommes en mesure de bénéficier de ces espaces afin de construire du «muscle collectif» en utilisant notre présence dans les institutions, cela finira par être plus résilient, plus stable au fil du temps que si nous mettons tous nos œufs dans le panier de l’Etat. Ainsi, le gouvernement de la ville de Barcelone a des centres sociaux civiques qui sont de propriété municipale, mais ce qui est important c’est de réussir à faire en sorte que ces centres soient contrôlés par la communauté, que chaque communauté les approprie et que, même si la propriété est officiellement de la municipalité, ils soient gérés dans un processus communautaire. Donc, vous devez construire dans la communauté un processus d’appropriation des institutions qui finit par être plus fort que si tout dépendait de l’État. Comment le gouvernement de la ville peut utiliser ce que nous appelons maintenant le patrimoine citoyen, ses propriétés, maisons, bâtiments et peut les céder pendant une certaine période afin de construire des espaces collectifs. Par exemple, 8 sites de construction qui appartiennent à la municipalité ont été mis aux enchères aux baux de 100 ans pour les organismes communautaires pour construire des coopératives d’habitation. Cela ne retire pas la propriété de la sphère publique et, en même temps, ça génère de la force collective. Mais un certain secteur de la gauche politique ici, la CUP, critique cela comme une privatisation de l’espace public. Ils pensent que Barcelona en Comú devrait construire plutôt des logements publics appartenant à l’État. C’est une grande différence. Et les gens sont conscients de cela, mais en même temps, il y a des doutes quant à savoir si cela a du sens, s’il y a une force suffisante au sein de la communauté pour que cela fonctionne. La critique la plus courante que nous entendons est du style «vous avez une idée du public, du collectif, du commun, qui implique des capacités qui ne sont présentes que dans les classes moyennes qui ont la connaissance, la capacité organisationnelle, etc.” C’est donc une vision très élitiste du collectif parce que cela suppose que les secteurs populaires, sans le soutien de l’Etat, ne pourront pas le faire. Bien, nous allons essayer d’y voir afin ça puisse fonctionner, mais nous ne voulons pas continuer à convertir le “public” en “étatique”.</p></br><p>Nancy Fraser a écrit un article sur le triple mouvement à partir du travail de Polanyi sur le «double mouvement» dans la Grande Transformation, le mouvement vers la marchandisation et le mouvement opposé qu’il génère de protection. Polanyi parle de la confrontation de ces 2 mouvements au début du XXe siècle, et l’Etat – sous sa forme soviétique ou sous sa forme fasciste – est une réponse protectionniste de la société qui exige une protection face à l’incertitude, à la fragilité engendrée par le double mouvement. Nancy Fraser dit que tout cela est vrai, mais nous ne sommes plus au 20ème siècle, nous sommes au 21ème siècle et des facteurs comme l’émancipation individuelle, la diversité, le féminisme sont tous très importants – nous ne devrions donc pas prôner un mouvement protectionniste qui restera patriarcal et hiérarchique. Nous avons besoin d’un mouvement de protection qui génère de l’autonomie. Et là réside ce que je pense être l’une des clés du mouvement des communs. L’idée de pouvoir se protéger – donc, une capacité de réaction contre la dynamique des attaques du marché – sans perdre la force de la diversité, de l’émancipation personnelle, du féminisme, du non hiérarchique, du non patriarcal – l’idée que quelqu’un décide pour moi ce qu’il faut faire et comment je serai protégé. Permettez-moi de m’auto-protéger, permettez-moi d’être un protagoniste de cette protection. Et cela est contradictoire avec la tradition centrée sur l’État.</p></br><h2>Économie des communs, participation et co-production de politiques</h2></br><p><strong>AA: Le premier thème de l’«Ideario» est l’économie. Vous êtes un économiste. Comment se traduit le programme économique en termes de communs? On discute beaucoup actuellement sur le «coopérativisme ouvert» mais ce que vous dites au sujet du mouvement coopératif ici, est qu’il est très fort mais pas suffisant … </strong></p></br><p>JS: Sous certains aspects, non. Par exemple, la ville voulait ouvrir un nouveau contrat pour les communications (téléphone, internet) qui sont aujourd’hui avec de grandes entreprises comme Telefonica, Movistar, Vodafone, Orange, etc.. Il existe une coopérative appelée «Som Connexion» (Nous sommes connexion) et une autre «Som Energia» (Nous sommes énergie), beaucoup plus grande qui compte 40 000 membres. Ce serait fantastique que la ville leur donne le contrat d’énergie ou de communication, mais elles ne sont pas capables de gérer cela en ce moment. Si elles le prenaient, nous aurions tous de grands problèmes: connexions défectueuses, manque de puissance électrique – parce qu’elles grandissent c’est sûr, mais elles n’ont pas encore le «muscle», la capacité qu’il faut pour cela.</p></br><p>Nous devons donc continuer à investir dans ce domaine, il ne se résoudra pas de lui-même.</p></br><p>D’autre part, dans d’autres domaines, nous avons des coopératives très fortes comme les services à domicile pour les personnes âgées, ou encore Abacus, une coopérative de distribution de livres qui compte 800 000 membres et il en existe d’autres. Mais en général, plus la coopérative est forte, moins elle est politisée. Elles ont tendance à se transformer en grandes entreprises de services. Mais aujourd’hui, elles comprennent que peut-être il serait de leur intérêt d’avoir une vision différente. Il y a eu un mouvement très politisé dans les coopératives de base qui est à l’opposé de la tendance entrepreneuriale des grandes coopératives. Nous sommes donc en ce moment dans la situation où, avec une tradition coopérative très forte, il existe des coopératives très grandes et très puissantes et il y a aussi des projets plus petits, plus politiques, mais qui n’ont pas encore suffisamment de muscle.</p></br><p><strong>AA: Lorsqu’on regarde la participation, la coproduction des politiques, c’est aussi une question de culture, une culture de coproduction qui n’existe pas. Dans les quartiers, oui, il y a une tendance à revigorer la participation, mais quand on parle aux gens dans les comités au niveau local, ils disent: « Bien sûr, les gens viennent aux réunions, mais parce qu’ils veulent un arbre planté ici … » et ils n’ont pas cette vision du ‘faire ensemble’. Tout d’abord, il doit y avoir une sorte de révolution culturelle ?<br /></br></strong><br /></br>JS: Il y a des endroits où il y a eu une tradition communautaire plus forte qui seraient plus à même de s’y engager. Certains quartiers comme Roquetes, par exemple, ou Barceloneta ou Sants, ont des traditions associatives très fortes. Si vous allez à Roquetes à la réunion du plan communautaire, tout le monde y est: les personnes du centre de services médicaux primaires, les médecins, les écoles, la police locale, les travailleurs sociaux. Ils tiennent des réunions toutes les 2 semaines, ils savent tout ce qui se passe dans le quartier et ils se concertent sur des problèmes : «nous avons détecté ce cas, comment pouvons-nous y faire face? etc.” . Le tissu communautaire dans ces quartiers fonctionne très bien. Alors la question est: que peut-on ajouter à ce tissu afin qu’il puisse aller un peu plus loin?”</p></br><p>Ailleurs, dans d’autres quartiers comme Ciutat Meridiana, en 5 ans, 50% de la population a changé et il est très difficile de créer une communauté là où le niveau d’expulsions de logements et de changement est si élevé. Dans Sants, à Ca Batlló, il y a une expérience très intéressante où les gens veulent créer un quartier coopératif et il y a toute une polémique parce qu’ils veulent créer une école publique sans utiliser de fonds publics mais avec l’argent des participants eux-mêmes. La tradition coopérative à Sants est très anarchiste, libertaire et ils font la promotion de l’idée d’une école publique ouverte à tous, mais sans utiliser des fonds publics. Elle aurait sa propre philosophie éducative, et n’aurait pas à se soumettre à la discipline éducative. Des groupes dédiés à l’éducation partagée sont apparus dans différents quartiers où il n’y a pas d’école maternelle pour les enfants de 0 à 3 ans ou certains préfèrent ne pas emmener les enfants dans les écoles préscolaires publiques parce qu’ils les trouvent trop rigides, alors ils préfèrent s’organiser entre parents pour générer des solutions. Alors, quel devrait être le rôle du gouvernement de la ville à l’égard de ces initiatives? Devrait-il les faciliter ou non? Il y a un débat sur la façon de positionner la municipalité par rapport à ces initiatives qui sont intéressantes, mais lorsque, au sein de Barcelona en Comú ou Catalunya en Comú, la personne responsable de ces questions adhère à une perspective syndicale plus traditionnelle et dit « Ça n’a pas de sens, ce qu’il faut faire c’est créer des écoles publiques avec des enseignants qui sont des fonctionnaires publics. Ces expériences sont bonnes pour les zones gentrifiées”. Et ces gens ont en partie raison.</p></br><p>Nous sommes donc dans ce genre de situation un peu ambivalente. Nous sommes conscients que nous devons aller au-delà d’une approche axée sur l’État, mais en même temps, nous devons être conscients que si nous ne renforçons pas le rôle institutionnel, les fragilités sociales sont très aiguës.</p></br><h2>Les communs et les questions de souveraineté, inter-dépendance et “droit à décider”.</h2></br><p><strong>AA: Une autre question très débattue est celle de la souveraineté. La manière dont elle est présentée dans l’Ideario est critiquée à droite comme à gauche à la fois par ceux qui veulent une Espagne unifiée et par ceux qui veulent l’indépendance catalane. Pour beaucoup, la souveraineté est une façon déguisée de parler de l’indépendance. Mais la façon dont elle est présentée dans l’Ideario est plus complexe, liée à l’autonomie.<br /></br></strong><br /></br>JS: Exactement: c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. L’idée est un peu comme ce que j’ai dit plus tôt sur la ville, que nous voulons reprendre la ville. Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement: souveraineté dans le sens de la capacité de décider sur ce qui nous affecte. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. Et cela a des effets évidents à tous les niveaux. Par exemple, nous essayons de développer une carte de transit qui serait valable pour toutes les formes de transport en commun – comme l’Oyster à Londres et beaucoup d’autres villes en ont – une carte électronique que vous pouvez utiliser pour le train, le métro, le bus. La première chose que le gouvernement de la ville de Barcelone a fait était de poser la question «Qui sera le propriétaire des données? » C’est une question de souveraineté. L’entité qui contrôle les données sur qui se déplace et comment dans la métropole de Barcelone, possédera un stock incroyable d’informations d’une valeur commerciale évidente. Est-ce que cela appartient à la société qui incorpore la technologie? Ou les données appartiendront-elles à la municipalité et la municipalité fera d’elles ce dont elle a besoin? Actuellement, on est en train d’installer des compteurs d’électricité numériques et des compteurs d’eau numériques: mais à qui appartiennent les données? Parce que ce sont des concessions publiques, des concessions aux entreprises afin qu’elles fournissent un service public mais qui possède les données? C’est un enjeu central.</p></br><p>Et la question de la souveraineté est présente dans de nombreux autres domaines comme la souveraineté alimentaire par exemple. Nous voulons veiller à ce que, à l’avenir, Barcelone soit moins dépendante de l’extérieur pour ses besoins alimentaires, dans la mesure du possible. Donc, vous devez travailler pour obtenir des produits alimentaires locaux, contrôler les produits qui entrent – et cela implique une souveraineté alimentaire, cela implique de discuter de tout cela. Donc, sans dire que la souveraineté de la Catalogne n’est pas importante, nous devons discuter des autres souverainetés. Parce que, supposons que nous atteignons la souveraineté de la Catalogne en tant qu’État indépendant, mais nous sommes encore très dépendants dans tous les autres domaines. Nous devons faire face à cela. Je ne crois pas que c’est une façon d’éviter le problème, c’est un moyen de rendre la question plus complexe, de comprendre qu’aujourd’hui, la notion westphalienne de souveraineté de l’Etat n’a plus beaucoup de sens. Je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Nous sommes très interdépendants, alors, comment choisissons-nous nos interdépendances? Cela devrait être la véritable souveraineté: ne pas vouloir être indépendant parce que c’est impossible, mais plutôt comment mieux choisir les interdépendances afin qu’elles aient du sens pour le bien public.</p></br><p><strong>AA: Parlant d’interdépendance, vient la question de l’internationalisme. Barcelona en Comú y met beaucoup l’accent en disant : «Il n’y a pas de municipalisme sans internationalisme». Dans son discours inaugural en 2015, Ada Colau a déclaré vouloir construire un mouvement des Villes de la Méditerranée. Depuis l’approche s’est précisée et élargie avec la participation de Barcelone dans les principales conférences internationales des villes. Quelle est, d’après vous, l’importance de cet internationalisme dans l’écosystème des communs?<br /></br></strong><br /></br>JS: Il y a 2 aspects clés pour moi. Tout d’abord, les villes sont clairement l’espace politique et de convergence sociale le plus global qui existe. En apparence, lorsque nous parlons de villes, nous parlons de quelque chose de local, mais les villes sont en réalité très globalisées. Benjamin Barber a écrit un livre sur «Pourquoi les maires devraient gouverner le monde». Et il a donné ce qui me semble très bon un exemple: si le maire de Montréal rencontre Ada et le maire de Nairobi et le maire de Santiago du Chili et le maire de Hong Kong, après 5 minutes ensemble, ils parleront des mêmes choses. Parce que les problèmes des villes sont très semblables d’un endroit à l’autre malgré les différences d’échelle. Des questions d’énergie, de transport, d’eau, de services, de nourriture … Si nous essayons d’imaginer cette même réunion entre les chefs d’État de ces mêmes pays, la complexité des systèmes politiques, les traditions culturelles, les modèles constitutionnels, etc., font qu’il sera beaucoup plus complexe d’arriver à une approche commune. Cela ne signifie pas que les villes sont les acteurs qui vont résoudre le changement climatique, mais certainement le fait que Oslo, Copenhague, Amsterdam, Barcelone et Paris conviennent qu’en 2025 il n’y aura plus de voitures diesel circulant aura plus d’impact qu’une réunion des chefs d’État. Avec AirBnB, Barcelone est en constante confrontation, la ville a leur a mis une amende de 600 000 euros, mais Barcelone seule ne peut pas combattre AirBnB. Mais New York, Paris, Londres, Amsterdam et Barcelone sont parvenus à un accord pour négocier conjointement avec AirBnb et, ensemble, ces cinq villes peuvent le faire. C’est beaucoup plus un problème des villes que des États. Et AirBnB utilise le numérique pour occuper des espaces peu normés. C’est ce qui arrive aussi avec Uber, Deliveroo et d’autres plateformes de l’économie dite «collaborative» mais qui est plutôt une économie extractive: ils utilisent les vides réglementaires. Les personnes qui travaillent pour Uber ou Deliveroo ne sont pas des employés, ce sont des entrepreneurs indépendants mais qui travaillent dans des conditions du 19ème siècle. S’attaquer à ce problème à partir de la ville peut produire de nouvelles solutions.</p></br><p>Je pense que lorsque nous avons décidé en 2014-2015 de tenter de travailler au niveau municipal à Barcelone, nous savions que Barcelone n’est pas n’importe quelle ville: Barcelone avait déjà une présence internationale importante et nous voulions utiliser cela pour exercer une influence internationale sur les enjeux urbains dans le monde entier. Ada Colau a participé à la conférence d’Habitat à Quito en octobre 2016, et avant cela à la réunion des autorités locales à Bogota, elle est maintenant co-présidente de l’Union mondiale des municipalités. Il y a donc un investissement qui n’a pas débuté avec nous, il a commencé dans la période où Maragall<sup id="cite_ref-7" class="reference"><a href="#cite_note-7">[7]</a></sup> était maire, un investissement très élevé de participation de Barcelone dans cette sphère internationale des villes. Cela renforce Barcelone dans ses confrontations avec l’Etat et avec l’entreprise privée aussi. Cela joue un rôle important. Il existe une commission internationale au sein de Barcelone en Comú qui travaille constamment avec d’autres villes dans le monde: ils sont allés en France, ils ont un lien étroit avec Grenoble et vont à une réunion des villes françaises en septembre pour discuter d’une collaboration potentielle, ils vont souvent en Italie, ils sont allés à Belgrade, en Pologne. Ils organisent au mois de juin la réunion Fearless cities (Villes sans peur) avec la présence de plusieurs maires européens et d’ailleurs au monde.</p></br><p>La dimension globale est donc très présente, et au niveau de l’Espagne aussi. Le problème est qu’il y a des interférences politiques. Par exemple à Madrid, le regroupement municipal “Ahora Madrid” est très divisé à l’interne, alors parfois vous vous adressez à un groupe et les autres n’aiment pas ça. Nous avons de très bonnes relations avec la Galicie: La Coruña et Santiago de Compostela, également avec Valencia, mais Valencia a sa propre dynamique. Saragosse. Chaque ville a sa propre dynamique, il est parfois compliqué d’établir des relations suivies.</p></br><p><strong>AA: Qu’en est-il de Cadix?<br /></br></strong><br /></br>JS: Bien sûr, Cadix fait également partie de cette tendance, mais le groupe fait partie de la faction anticapitaliste de Podemos. Il y a toujours des nuances.</p></br><p><strong>NT: Vous aviez mentionné 2 points concernant l’internationalisme …<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, d’abord, il y avait la perspective mondiale générale sur les villes et la seconde est l’intérêt concret et propre de Barcelone. La première est plus globale, c’est-à-dire que n’importe quelle ville dans le monde a aujourd’hui beaucoup plus de possibilités si elle veut jouer un rôle stratégique mondial et, si elle veut renforcer sa position, elle doit fonctionner au niveau mondial.<br /></br>Dans le cas de Barcelone, il y a aussi une volonté qui est traditionnelle, parce qu’elle a commencé avec Maragall. Il faut se rappeler qu’ici à Barcelone il y a 10 districts, et pendant la guerre des Balkans, Maragall a créé le District 11, qui était Sarajevo: les techniciens de la ville sont allés travailler à Sarajevo et, encore aujourd’hui, il y a des techniciens municipaux qui se rendent régulièrement à Gaza ou à La Havane pour y travailler. En d’autres termes, il y a un engagement internationaliste clairement établi dans la municipalité. En outre, le siège de l’“Union mondiale des gouvernements locaux” est à Barcelone. Le siège international de “Educating Cities” est à Barcelone. Il y a donc toujours eu une volonté d’être présent sur la scène internationale depuis Maragall, Cela se poursuit aujourd’hui mais avec une nouvelle orientation politique. Peut-être il y avait avant l’idée d’exporter le modèle de Barcelone, de ‘vendre’ la “marque Barcelone” mais ce n’est plus le cas. Il y a une organisation très intense à l’échelle mondiale, si Ada acceptait toutes les invitations qu’elle recevait, elle serait probablement tout le temps en voyage.</p></br><p><strong>AA: Pour revenir à la question de la souveraineté versus l’indépendance et du droit à décider, comment cela se joue-t-il dans la conjoncture politique catalane et espagnole actuelle ?<br /></br></strong><br /></br>JS: La question de l’indépendance est très complexe avec des positions différentes. Je pense qu’il y a un accord général sur 3 points :<br /></br>1. La Catalogne a son propre démos et donc est un sujet politique qui doit être reconnu,<br /></br>2. il doit pouvoir décider comment s’articuler avec les autres sujets politiques dans l’Espagne et en Europe, il doit avoir le droit, la capacité de décider;<br /></br>3. cela nécessite la construction d’un État propre.</p></br><p>C’est sur le quatrième point que nous ne sommes pas d’accord: cet État doit-il être indépendant ou être, d’une manière ou autre, allié, confédéré avec le reste de la péninsule ibérique, avec l’Espagne, le Portugal ou avec l’Europe ?</p></br><p>Mais les 3 points initiaux sont suffisamment importants et c’est pourquoi Un Pais en Comú et Barcelona en Comú font partie du large espace souverainiste en Catalogne. Cependant, ils ne font pas une partie de l’espace indépendantiste. Malgré le fait que, selon moi, environ 30 à 40% des membres sont indépendantistes et le reste ne le sont pas. C’est un enjeu qui nous divise. Mais ce que nous essayons de faire, c’est de mener ce débat sur la base de nos propres critères, pas sur ceux d’autres mouvements. Les critères des autres sont « vous êtes indépendantiste ou pas ». Nos critères à nous sont: oui, nous sommes souverainistes, nous discutons des souverainetés et nous verrons. Puisque nous sommes d’accord sur ce qui est le plus important (c’est-à-dire – un sujet politique autonome, le droit à décider, un état autonome), discutons comment nous pouvons nous coordonner. En plus, nous avons des relations fraternelles avec 4 millions de personnes dans le reste de l’Espagne qui sont d’accord avec nous sur les 3 premiers critères. Donc, la question clé serait probablement: la Catalogne veut-elle se séparer du reste de l’Espagne ou de cette Espagne? La réponse standard serait «Nous n’avons jamais connu d’autre. Nous avons toujours vu la même Espagne, donc il n’y a pas d’autre Espagne ». Donc, le débat que nous pouvons avoir est sur «Oui, une autre Espagne est possible». Un peu comme le débat sur quitter ou non l’Europe: voulons-nous quitter l’Europe ou quitter cette Europe? Mais une autre Europe est-elle possible ou non?</p></br><h2>Les défis d’un passage à l’échelle</h2></br><p><strong>NT: Je suis frappée par le fait que chaque fois que nous nous référons à l’initiative d’Catalunya en Comú , vous répondez en donnant l’exemple de ce qui se passe à Barcelone: voyez-vous Barcelone comme modèle pour Catalunya en Comú? </strong></p></br><p>JS: Cela nous plairait mais c’est très difficile. Non, je ne pense pas que c’est le modèle. Il y a même une petite crainte au sein de Barcelona en Comú que cette nouvelle initiative politique peut avoir des conséquences négatives pour Barcelona en Comú. L’expérience de Barcelona en Comú a très bien fonctionné: au sein de BeC, les partis politiques continuent à exister (Podemos, Iniciativa, EUIA, Guanyem)<sup id="cite_ref-8" class="reference"><a href="#cite_note-8">[8]</a></sup> et tous conviennent qu’il faut construire ce sujet politique, car il est clair que les villes développent des rôles de plus en plus importants mais leurs capacités de décider continuent d’être très limitées et, surtout, leurs ressources sont très limitées. Il y a une phrase d’un ancien maire de Vitoria dans le Pays basque qui dit: « Là où mes capacités finissent, mes responsabilités commencent ». Il y a un déséquilibre entre les capacités et les responsabilités, entre ce que les villes pourraient faire et ce qu’elles peuvent réellement faire (Villes-refuge et mille autres choses)</p></br><p>Ainsi, à l’intérieur de Barcelona en Comú, on comprend l’intérêt de créer Catalunya en Comú pour avoir une influence sur d’autres paliers de gouvernement. Nous avions présenté des candidats aux élections en Espagne avec “En Comú Podem” parce qu’être représentés à Madrid est également important. Mais bien sûr que parfois, cette expansion peut nous faire perdre l’aspect le plus original, à savoir l’accent mis sur le municipalisme, la capacité de créer ces espaces. Il y a une certaine tension. Et évidemment, lorsque vous allez à l’extérieur de Barcelone en Catalogne, les réalités locales et territoriales sont très différentes. Vous ne contrôlez plus le type de personnes qui se joignent et vous pouvez avoir des surprises bonnes et mauvaises. Il y a donc des doutes, c’est une crise de croissance. Vous devez grandir, mais comment cela affectera-t-il ce que nous avons construit jusqu’ici, nos façons de travailler etc. ?</p></br><p>Si je me réfère toujours à Barcelona en Comú c’est parce que nous existons depuis plus longtemps, nous avons une sorte de «tradition» dans la façon dont nous travaillons. Et quand on voit l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú on se pose des questions : Combien de temps allons-nous pouvoir maintenir la fraîcheur, éviter de tomber dans les vices traditionnels des partis politiques? Xavi (Domenech) est un très bon candidat, il a ce que j’appelle un ADN de Guanyem, mais il n’est pas évident que nous pouvons y arriver. Voilà où est le doute.</p></br><p><strong>NT: Comment évaluez-vous les résultats de l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú? Êtes-vous content de ce qui en est sorti?<br /></br></strong><br /></br>JS: Oui, je suis satisfait, même si je ne pense pas que les résultats ont été optimaux. Mais nous sommes coincés par un calendrier politique que nous ne contrôlons pas. Il est très probable qu’il y aura des élections cette année en Catalogne. Alors, aurait-il été préférable de reproduire le modèle Barcelona en Comú: prendre plus de temps et travailler plus à la base, organiser des assemblées sur tout le territoire (nous en avons tenu environ 70 ou 80, mais il aurait été préférable d’en faire beaucoup d’autres); faire les choses plus lentement et regarder autour, construire des liens avec les mouvements locaux, les mêmes qu’à Barcelone mais au niveau de la Catalogne (énergie, eau, etc.); reconstruire le même processus ? Mais c’est évident qu’ils vont appeler des élections ou un référendum en 2 jours. Ce qui est clair, c’est que nous ne voulons pas créer un rejeton politique comme l’a été «Catalunya si que es pot » (Oui, Catalogne est possible)<sup id="cite_ref-9" class="reference"><a href="#cite_note-9">[9]</a></sup> qui était une coalition de partis et qui n’a pas marché. C’est pour cela que le processus – malgré le fait que, je pense, il était bien conçu – n’est pas optimal. Alors je dirais que, dans le cadre des possibles, cela a été accompli avec une beaucoup de dignité.</p></br><p><strong>NT: Et en ce qui concerne le processus délibératif utilisé pour arriver au document final?<br /></br></strong><br /></br>JS: Dans le fond, la même chose: cela aurait pu être mieux fait, avec des débats plus profonds dans chaque domaine, cela a été fait très rapidement, beaucoup d’enjeux abordés dans une courte période de temps. La tâche était très complexe et je pense que le résultat est digne. Nous avons essayé d’éviter le jargon et les paramètres standardisés, pour en faire un produit différent. Alors maintenant, nous verrons. Hier, l’exécutif s’est réuni pour la première fois et le 13 mai on aura la première réunion du groupe de coordination de 120 personnes<sup id="cite_ref-10" class="reference"><a href="#cite_note-10">[10]</a></sup>. Nous devrons donc voir comment tout cela démarre. Je ne suis pas convaincu que tout sera fonctionnel à temps pour les élections catalanes. Pour moi, la date importante est le mois de mai 2019 qui sont les prochaines élections municipales. Ensuite, nous verrons si cela a vraiment pris forme et si nous pouvons avoir une présence significative sur l’ensemble du territoire. Cette vision territoriale est très importante pour éviter une construction par en haut. L’enjeu central en Catalogne est de le faire avec dignité et de ne pas se laisser piéger dans cette logique dualiste de l’indépendance ou non et être capable de rassembler une force sociale qui choisisse cette option.</p></br><p>NOTES</p></br><ol class="references"></br><li id="cite_note-1"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-1">↑</a></span> <span class="reference-text">Guanyem ( « Gagnons! ») est le premier nom donné en 2014 à la coalition qui se présentera aux municipales de 2015. Il deviendra « Barcelone en commun » parce que le nom avait été enregistré par un tiers.</span></li></br><li id="cite_note-2"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-2">↑</a></span> <span class="reference-text">Les élections autonomiques sont les élections des 17 Communautés autonomes d’Espagne créées par la constitution de 1978.</span></li></br><li id="cite_note-3"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-3">↑</a></span> <span class="reference-text">« Asalto a los cielos » est l’expression utilisée par Pablo Iglesias lors du congrès de fondation de Podemos en 2014 pour affirmer son option d’entrer dans les institutions.</span></li></br><li id="cite_note-4"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-4">↑</a></span> <span class="reference-text">Le Parti socialiste unifié de Catalogne ou PSUC Créé en 1936, il regroupe autour du Parti communiste les principaux partis de la gauche catalane. il est dissous en 1987.</span></li></br><li id="cite_note-5"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-5">↑</a></span> <span class="reference-text">« La Politica de Comù » in Nous horitzons (Nouveaux horizons) no 215 , 2017. À l’origine sous le nom d’ « Horitzons » la revue est créée en 1960 dans la clandestinité et publiée en catalan à l’étranger par des intellectuels liés au PSUC. Éditée en Catalogne depuis 1972 la revue s’est ouverte récemment à d’autres courants</span></li></br><li id="cite_note-6"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-6">↑</a></span> <span class="reference-text">Albano Dante Fachin député au parlement catalan est le chef de Podem (l’aile catalane du parti Podemos). Il s’est opposé à la participation de son parti à l’Assemblée fondatrice d’un Pais en Comù ce qui a créé une crise dans les rangs de Podemos tant au niveau catalan que national. Le chef du parti Pablo Iglesias ne l’a pas désavoué mais a délégué son principal lieutenant Pablo Echenique à l’assemblée.</span></li></br><li id="cite_note-7"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-7">↑</a></span> <span class="reference-text">Pasqual Maragall, membre puis président du Parti Socialiste Catalan, est devenu maire de Barcelone avec le soutien des élus du Parti Socialiste Unifié de Catalogne (PSUC). Il restera à ce poste pendant près de 15 ans sans jamais disposer d’une majorité au conseil municipal. Il deviendra ensuite président de la Generalitat de Catalogne</span></li></br><li id="cite_note-8"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-8">↑</a></span> <span class="reference-text">« Iniciativa pour la Catalogne-Verts » est un regroupement qui date de 1995 de Iniciativa pour la Catalogne, lui même une coalition de 1987 de partis de gauche autour du nouveau parti communiste catalan , avec Les verts . EUIA (Gauche unie et alternative) est le référent catalan de Izquierda Unida (Gauche Unie) d’obédience communiste.</span></li></br><li id="cite_note-9"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-9">↑</a></span> <span class="reference-text">Catalunya Sí que es Pot (CSQP, « Catalogne Oui c’est Possible » est une coalition de gauche créée pour les élections autonomiques de l’automne 2015. Barcelona en Comù, elle-même une coalition au niveau municipal, avait été élue en mai 2015 mais avait renoncé à se présenter au niveau autonomique.</span></li></br><li id="cite_note-10"><span class="mw-cite-backlink"><a href="#cite_ref-10">↑</a></span> <span class="reference-text">Sans surprise, Xavier Domenech membre de l’éxécutif de Barcelona en comù, député au parlement espagnol sous les couleurs de En comu-podem et artisan du projet Un pais en Comu préside la Commission éxécutive et Ada Colau, l’actuelle mairesse de Barcelone préside la coordination . Après une consultation et un appel au vote de 5 jours les membres ont choisi le nouveau nom de l’entité préférant « Catalunya en Comù» à «En Comù podem » . Ce choix est très significatif au plan politique et symbolique puisque, en se distinguant de “En comu podem” qui était le nom de la coalition intégérée par Podemos qui a envoyé 14 députés au parlement espagnol en décembre 2015, il renforce l’aile « Barcelona en Comù » face aux partisans de Podemos dans le nouvel espace.</span></li></br></ol>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires !</h2></br></br></br></br><blockquote class="wp-block-quote"><p>L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021</p></blockquote></br></br></br></br><figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure></br></br></br></br><p>Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-<br>tendre notre propre voix.</p></br></br></br></br><p>A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…</p></br></br></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><p>A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).</p></br><p>Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.</p></br><p>Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).</p></br><p>Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.</p></br><p>A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.<br />Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p></br><p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p> <p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires !</h2></br></br></br></br><blockquote class="wp-block-quote"><p>L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021</p></blockquote></br></br></br></br><figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure></br></br></br></br><p>Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-<br>tendre notre propre voix.</p></br></br></br></br><p>A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…</p></br></br></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><p>A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).</p></br><p>Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.</p></br><p>Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).</p></br><p>Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.</p></br><p>A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.<br />Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p></br><p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p> <p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h3>Presentation</h3> <p><h3>Presentation</h3></br><p><em></em><em><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Framing the commons</a></em> is a series of interviews made during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Boll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, took place in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to talk about their vision of the Commons and of the future of the movement.</p></br><p>Framing the commons is the second chapter produced by Remix The Commons in 2010/2011.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Alain Ambrosi and Abeille Tard</p>s is the second chapter produced by Remix The Commons in 2010/2011.</p> <h3>Collaborators</h3> <p>Alain Ambrosi and Abeille Tard</p>)
  • Chargement/Site  + (<h3>Présentation</h3> <p><h3>Présentation</h3></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Penser les communs</a> est une série d’entrevues réalisées lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Boell et le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à s’exprimer sur leur vision sur les biens communs et de l’avenir du mouvement des communs.</p></br><p>Framing the commons est le deuxième chapitre produit par Remix The Commons en 2010/2011.</p></br><h3>Collaborateurs</h3></br><p>Alain Ambrosi et Abeille Tard</p>The Commons en 2010/2011.</p> <h3>Collaborateurs</h3> <p>Alain Ambrosi et Abeille Tard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p lang="fr-CA"><b>Au cours de<p lang="fr-CA"><b>Au cours des dernières années, la notion de communs a été placée sur le devant de la scène. Ce terme est devenu le marqueur d’une volonté de changer la société en poussant pour davantage de démocratie et de participation citoyenne dans les affaires publiques. Ce changement est porté notamment par l’intuition qu’un nouveau type de communs, les communs urbains, constitue un enjeu politique clé de la production de l’espace public.</b></p></br><p><span lang="fr-CA">Nous devons à des chercheurs engagés comme </span><span lang="fr-CA">D. </span><span lang="fr-CA">Harvey, </span><span lang="fr-CA">C. </span><span lang="fr-CA">Vercelone et </span><span lang="fr-CA">S. </span><span lang="fr-CA">Rodotà le dépassement d’une vision naturaliste des biens communs, qui s’intéressait principalement à la gestion des ressources à l’intérieur d’un groupe d’individus déterminé. Ils ont mis en lumière l’importance primordiale </span><span lang="fr-CA">du processus de</span><span lang="fr-CA"> mise en commun (« commoning ») </span><span lang="fr-CA">dans la transformation </span><span lang="fr-CA">d’un bien ou d’un service, public ou privé, </span><span lang="fr-CA">en</span><span lang="fr-CA"> commun. Ce qui importe, ce ne sont pas les caractéristiques intrinsèques </span><span lang="fr-CA">de l’objet mis en </span><span lang="fr-CA">partage</span><span lang="fr-CA">, mais </span><span lang="fr-CA">bien</span><span lang="fr-CA"> le processus qui génère et modifie son statut et la manière dont il est utilisé </span><span lang="fr-CA">et perçu par les acteurs. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">es </span><span lang="fr-CA">communs urbains entraînent </span><span lang="fr-CA">ainsi </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">conséquences </span><span lang="fr-CA">sur les plans </span><span lang="fr-CA">social, culturel et politique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">À </span><span lang="fr-CA">cet égard, l</span><span lang="fr-CA">e </span><span lang="fr-CA">processus de constitution de</span><span lang="fr-CA">s communs urbains questionne ce qu’on entend par territoire. Les communs urbains transcendent les échelles de territoires qui sont habituellement considérées comme un emboîtent du local, dans le national, et l’international.</span> <span lang="fr-CA">Si l’action apparaît toujours ancrée « quelque part », </span><span lang="fr-CA">elle est soutenue par les dynamiques </span><span lang="fr-CA">propres à l’</span><span lang="fr-CA">économie de la connaissance, les </span><span lang="fr-CA">pratiques de </span><span lang="fr-CA">pairs à pairs (P2P) et les mécanismes d’intelligence collective.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">Les communs urbains </span><span lang="fr-CA">apparaissent </span><span lang="fr-CA">comme un projet politique qui poursuit et renforce les luttes antérieures pour l’essor des communs : mouvement pour la culture et la connaissance libre, mouvement pour l’eau bien commun, les premiers à se penser comme mouvement des communs, mais aussi les mouvements pour l’écologie, ou le bien être. </span><span lang="fr-CA"> Ils offrent un référentiel pour appréhender le territoire à partir de cette complexité globale,</span><span lang="fr-CA"> une </span><span lang="fr-CA">alternati</span><span lang="fr-CA">ve</span><span lang="fr-CA"> puissante au narratif du capitalisme néolibéral qui se prétend hégémonique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Dans ses actions des dernières années, R</span><span lang="fr-CA">emix </span><span lang="fr-CA">s’est affirmée comme l’un des lieux au croisement des dynamiques qui animent le mouvement des communs en France, en Europe et dans la </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">rancophonie. Le collectif </span><span lang="fr-CA">s’est</span><span lang="fr-CA"> engagé de longue date </span><span lang="fr-CA">dans </span><span lang="fr-CA">un travail </span><span lang="fr-CA">de collaboration</span><span lang="fr-CA"> avec </span><span lang="fr-CA">les chercheurs de différentes disciplines et les militants de différents secteur</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">afin de co-construire</span><span lang="fr-CA"> des outils pour développer la culture des communs et </span><span lang="fr-CA">pour promouvoir </span><span lang="fr-CA">l’ingénierie de politiques fondées sur les communs. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">En effet, l</span><span lang="fr-CA">a culture des communs </span><span lang="fr-CA">naît et </span><span lang="fr-CA">se nourrit </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA">s pratiques et des connaissances sur les communs, les commoners et </span><span lang="fr-CA">plus généralement </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">c</span><span lang="fr-CA">e mouvement </span><span lang="fr-CA">dans la société</span><span lang="fr-CA">. Les notions et les définitions des communs ont évolué au cours de la décennie, plaçant à coté d’une description fine des mécanismes de </span><span lang="fr-CA">gestion, une vision holistique des communs qui redessine une </span><span lang="fr-CA">figure du commoner et </span><span lang="fr-CA">déploie un</span><span lang="fr-CA"> vocabulaire </span><span lang="fr-CA">nouveau de l’action collective</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces perspectives sont explorées par Remix à travers les démarche</span><span lang="fr-CA">s de l’éc</span><span lang="fr-CA">ole des communs et d</span><span lang="fr-CA">e l</span><span lang="fr-CA">’art de l’en-commun. </span><span lang="fr-CA">Nous mettons en lumière l’importance du </span><span lang="fr-CA">partage de l</span><span lang="fr-CA">’expérience acquise </span><span lang="fr-CA">dans le </span><span lang="fr-CA">groupe </span><span lang="fr-CA">à travers la pratique du commoning</span><span lang="fr-CA">. Les communs, </span><span lang="fr-CA">quelque soit leur domaine</span><span lang="fr-CA">, sont des espaces, ou des actions, dans lesquelles nous co-produisons, nous partageons et nous transformons </span><span lang="fr-CA">la connaissance </span><span lang="fr-CA">qui nous est essentielle pour répondre à nos besoins et </span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">xercer nos droits. </span><span lang="fr-CA">Cette connaissance s’étend à l’expérience vécue et </span><span lang="fr-CA">se </span><span lang="fr-CA">constitue </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA"> « modes de faire </span><span lang="fr-CA">ensemble</span><span lang="fr-CA"> » partagés, </span><span lang="fr-CA">construits pas à pas dans les pratiques de production et de reproduction de la communauté</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour poursuivre cette démarche, </span><span lang="fr-CA">Remix documente et diffuse largement les pratiques en structurant l’information pour qu’elle devienne un véritable levier d’apprentissage et de transformation sociale par les communs. </span><span lang="fr-CA">Ce projet est adossé à nos travaux plus anciens sur le vocabulaire des communs élaboré à partir de l’analyse des pratiques et des recherches académiques. Celui-ci </span><span lang="fr-CA">s’enrichit</span><span lang="fr-CA"> de </span><span lang="fr-CA">nouvelles</span><span lang="fr-CA"> collaborations </span><span lang="fr-CA">avec des partenaires </span><span lang="fr-CA">en Europ</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA"> autour </span><span lang="fr-CA">de la mise en œuvre d’outils</span><span lang="fr-CA"> de web sémantique </span><span lang="fr-CA">et de la cartographie des alternatives et aussi de l</span>’exploration des patterns (modèles) de commoning à l’occasion de la traduction en français de l’ouvrage de Silke Helfrich et David Bollier (Fair, Free and Alive. The Insurgent Power of the Commons).</p></br><p><span lang="fr-CA">À</span> <span lang="fr-CA">plus</span><span lang="fr-CA"> long terme, nous travaillons à la </span><span lang="fr-CA"><b>reconnaissance d’une culture du partage et de la participation inclusive et émancipatrice</b></span><span lang="fr-CA">. Cette dimension de l’action de Remix est stratégique </span><span lang="fr-CA">parce qu’elle</span> <span lang="fr-CA">contribue à</span> <span lang="fr-CA">l’</span><span lang="fr-CA">émerge</span><span lang="fr-CA">nce</span> <span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">un récit </span><span lang="fr-CA">et d’un projet </span><span lang="fr-CA">partagé</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA"> sur les communs et </span><span lang="fr-CA">sur</span><span lang="fr-CA"> leur rôle comme alternative au capitalisme néolibéral. </span><span lang="fr-CA">On</span><span lang="fr-CA"> s’accorde à penser l</span><span lang="fr-CA">es communs </span><span lang="fr-CA">comme </span><span lang="fr-CA">une forme de résistance aux nouvelles « enclosures » du savoir, du vivant et des institutions d</span><span lang="fr-CA">e la protection sociale</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">S’ils sont une réaction aux pratiques prédatrices du </span><span lang="fr-CA">capitalisme, </span><span lang="fr-CA">ils incarnent </span><span lang="fr-CA">aussi </span><span lang="fr-CA">une alternative au monopole du binôme public-privé qui a </span><span lang="fr-CA">marqué l’âge du capitalisme industriel de son sceau. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">e projet </span><span lang="fr-CA">des communs </span><span lang="fr-CA">ne pourrait se développer sans un fondement culturel puissant </span><span lang="fr-CA">qui revisite notre conception de l’action publique pour en faire un espace de co-production de normes et de politiques dans lequel la société civile fait sa part. </span><span lang="fr-CA">C’est pourquoi Remix au cours de la décennie à venir s’attachera à une transformation de la culture des acteurs publics. </span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L’identification, le recueil </b></span><span lang="fr-CA"><b>et l’invention </b></span><span lang="fr-CA"><b>des mécanismes qui </b></span><span lang="fr-CA"><b>forme</b></span><span lang="fr-CA"><b>nt</b></span><span lang="fr-CA"><b> l’ingénierie des communs </b></span><span lang="fr-CA">est </span><span lang="fr-CA">le </span><span lang="fr-CA">troisième</span><span lang="fr-CA"> axe de travail à long terme de Remix. </span><span lang="fr-CA">Les politiques publiques sont aujourd’hui enserrées dans le carcan d’un État largement dominé par le projet du capitalisme néo-libéral. Les communs doivent passer du discours aux actes </span><span lang="fr-CA">et entamer la reconquête de l’État</span><span lang="fr-CA">. La mise en lumière des outils et des mécanismes existants dans le domaine juridico-économique est un</span><span lang="fr-CA">e nécessité</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs. Les exemples sont nombreux et parfois illustrés par des initiatives connues du grand public : fiducie foncière, propriété d’usage, licences obligatoire</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA">, marchés régionaux de circuits courts, comptabilités, partenariat public-com</span><span lang="fr-CA">mun</span><span lang="fr-CA">, </span><span lang="fr-CA">etc.</span> <span lang="fr-CA">Ces exemples </span><span lang="fr-CA">démontrent qu’il existe un ensemble de propositions, d’expériences et d’outils pour </span><span lang="fr-CA">construire et </span><span lang="fr-CA">conduire des politiques de commu</span><span lang="fr-CA">ns</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Au vue des dynamiques de la recherche action dans ce domaine, nul doute que d</span><span lang="fr-CA">’autres seront développées</span> <span lang="fr-CA">au cours des prochaines années. </span><span lang="fr-CA">Nous attendons des années à venir une multiplication de l’implantation de ces dispositifs et l’émergence d’une force structurée qui soutiendra cette dynamique comme cela s’est vu dans le domaine du logiciel libre par exemple. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Le rôle de Remix </span><span lang="fr-CA">sera </span><span lang="fr-CA">de </span><span lang="fr-CA"><b>faire connaître ces initiatives et leurs mises en </b></span><span lang="fr-CA"><b>pratique </b></span><span lang="fr-CA"><b>et</b></span><b> </b><span lang="fr-CA"><b>d’</b></span><span lang="fr-CA"><b>accompagner leur </b></span><span lang="fr-CA"><b>transform</b></span><span lang="fr-CA"><b>ation en </b></span><span lang="fr-CA"><b>propositions politiques </b></span><span lang="fr-CA"><b>qui pourront être portées dans la sphère publique</b></span><span lang="fr-CA">. C’est ce qui a été commencé avec </span><span lang="fr-CA">la série de dossiers « C</span><span lang="fr-CA">ahier</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">olitiques des communs », dont le premier à été élaboré à l’occasion de la campagne des élections municipales. Deux nouveaux cahiers sont en projets : l’un sur la « </span><span lang="fr-CA">S</span><span lang="fr-CA">anté </span><span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">ublique </span><span lang="fr-CA">en commun » </span><span lang="fr-CA">et l’autre sur « </span><span lang="fr-CA">É</span><span lang="fr-CA">conomie et </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">inance </span><span lang="fr-CA">en commun »</span><span lang="fr-CA">. Ces deux nouvelles publications </span><span lang="fr-CA">entendent </span><span lang="fr-CA">montrer le potentiel des communs pour traiter de questions transversales (la santé) et pour outiller des problématiques macro (l’économie et la finance). </span><span lang="fr-CA">La pénétration de ces propositions dans les milieux des collectivités sera d’autant plus importante qu’elles seront l’objet d’un travail collaboratif avec les militants pour les communs originaires des différents pays permettant de prendre en compte les différences de cultures juridiques, d’accompagner leur mise en place </span><span lang="fr-CA">dans des milieux divers et de faire connaître les expériences</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">L’</span><span lang="fr-CA">un des enjeux </span><span lang="fr-CA">critiques</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs et </span><span lang="fr-CA">pour</span><span lang="fr-CA"> Remix </span><span lang="fr-CA">consiste</span> <span lang="fr-CA"><b>à rendre tangibles l</b></span><span lang="fr-CA"><b>a place</b></span><span lang="fr-CA"><b> de l’économie des communs jusqu’ici invisibilisés</b></span><span lang="fr-CA"> par la distinction entre économie formelle et informelle. Remix est engagé dans les projets de recherche action conduits par AAA </span><span lang="fr-CA">autour de des agrocités et de R’urban.</span> <span lang="fr-CA">E</span><span lang="fr-CA">n collaboration avec </span><span lang="fr-CA">la chercheure australienne</span><span lang="fr-CA"> K. Gibson, </span><span lang="fr-CA">ces travaux</span><span lang="fr-CA"> conduiront à terme à l’élaboration de calculateurs capables de mettre en évidence </span><span lang="fr-CA">l’ampleur et la portée de </span><span lang="fr-CA">cette économie </span><span lang="fr-CA">invisible</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de la démarche, pionnière de </span><span lang="fr-CA">R</span><span lang="fr-CA">emix, d’analyse des outils juridiques (</span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">chartes des communs </span><span lang="fr-CA">urbains</span><span lang="fr-CA">) commencé en 2015 </span><span lang="fr-CA">sur lesquels il est possible de s’appuyer pour penser la gouvernance de complexes de commoning</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">A </span><span lang="fr-CA">terme, nous espérons contribuer à la multiplication des </span><span lang="fr-CA">méthodes, outils et indicateurs </span><span lang="fr-CA">qui permettront de faire reconnaître les évaluations en </span><span lang="fr-CA">triple bottom line </span><span lang="fr-CA">par les institutions publiques. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour conduire ces démarches, </span><span lang="fr-CA"><b>Remix mobilise les militants et les chercheurs autour de projets </b></span><span lang="fr-CA"><b>opérationnels </b></span><span lang="fr-CA">qui font vivre l’expérience du commoning en même temps qu’ils dotent le mouvement des communs de nouveaux outils méthodologiques et techniques</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Formats de rencontres (Appel en commun, Commons Camp, …) de publication collective (Dossier Remix, Cahiers Politiques des communs, Horizons communs, ..) Outils de co-gestion des resources (budget ouverts) multinguisme (FSMET commons, Commons camp, meet.coop) sont des outils originaux co-construits que l’on voit </span><span lang="fr-CA">être </span><span lang="fr-CA">réappropriés par les acteurs des mouvements sociaux qui gravitent autour de Remix. </span><span lang="fr-CA">Dans la continuité de cette dynamique, Remix poursuivra le </span><span lang="fr-CA">développement d’une </span><span lang="fr-CA">infrastructure </span><span lang="fr-CA">partagée </span><span lang="fr-CA">des communs basée sur le</span><span lang="fr-CA">s modèles de la fédération (F</span><span lang="fr-CA">ediverse</span><span lang="fr-CA">) et </span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">plateformes coopérative</span><span lang="fr-CA">s dont les premières briques sont le</span><span lang="fr-CA"> konbit </span><span lang="fr-CA">numérique et</span><span lang="fr-CA"> meet.coop. </span><span lang="fr-CA">Remix </span><span lang="fr-CA"> recherche</span><span lang="fr-CA">ra</span> <span lang="fr-CA">les conditions d’une </span><span lang="fr-CA">fédération inclusive des acteurs </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">médias sur les communs pour ouvrir un espace communicatio</span><span lang="fr-CA">n</span><span lang="fr-CA">/computationnel </span><span lang="fr-CA">au service des projets et du mouvement des communs </span><span lang="fr-CA">basé </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">des va</span><span lang="fr-CA">l</span><span lang="fr-CA">eurs </span><span lang="fr-CA">de s</span><span lang="fr-CA">ouveraineté numérique, </span><span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">écologique </span><span lang="fr-CA">et d’éthique.</span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L</b></span><span lang="fr-CA"><b>es initiatives </b></span><span lang="fr-CA"><b>de Remix </b></span><span lang="fr-CA"><b>sont aussi le terrain privilégié pour constituer des alliances </b></span><span lang="fr-CA">au sein des mouvements sociaux </span><span lang="fr-CA">avec les acteurs engagés dans la redéfinition de l’espace public (Lieux intermédiaires, Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p></br><p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p> Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p> <p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p> <p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p> <p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p lang="fr-CA"><b>Au cours de<p lang="fr-CA"><b>Au cours des dernières années, la notion de communs a été placée sur le devant de la scène. Ce terme est devenu le marqueur d’une volonté de changer la société en poussant pour davantage de démocratie et de participation citoyenne dans les affaires publiques. Ce changement est porté notamment par l’intuition qu’un nouveau type de communs, les communs urbains, constitue un enjeu politique clé de la production de l’espace public.</b></p></br><p><span lang="fr-CA">Nous devons à des chercheurs engagés comme </span><span lang="fr-CA">D. </span><span lang="fr-CA">Harvey, </span><span lang="fr-CA">C. </span><span lang="fr-CA">Vercelone et </span><span lang="fr-CA">S. </span><span lang="fr-CA">Rodotà le dépassement d’une vision naturaliste des biens communs, qui s’intéressait principalement à la gestion des ressources à l’intérieur d’un groupe d’individus déterminé. Ils ont mis en lumière l’importance primordiale </span><span lang="fr-CA">du processus de</span><span lang="fr-CA"> mise en commun (« commoning ») </span><span lang="fr-CA">dans la transformation </span><span lang="fr-CA">d’un bien ou d’un service, public ou privé, </span><span lang="fr-CA">en</span><span lang="fr-CA"> commun. Ce qui importe, ce ne sont pas les caractéristiques intrinsèques </span><span lang="fr-CA">de l’objet mis en </span><span lang="fr-CA">partage</span><span lang="fr-CA">, mais </span><span lang="fr-CA">bien</span><span lang="fr-CA"> le processus qui génère et modifie son statut et la manière dont il est utilisé </span><span lang="fr-CA">et perçu par les acteurs. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">es </span><span lang="fr-CA">communs urbains entraînent </span><span lang="fr-CA">ainsi </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">conséquences </span><span lang="fr-CA">sur les plans </span><span lang="fr-CA">social, culturel et politique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">À </span><span lang="fr-CA">cet égard, l</span><span lang="fr-CA">e </span><span lang="fr-CA">processus de constitution de</span><span lang="fr-CA">s communs urbains questionne ce qu’on entend par territoire. Les communs urbains transcendent les échelles de territoires qui sont habituellement considérées comme un emboîtent du local, dans le national, et l’international.</span> <span lang="fr-CA">Si l’action apparaît toujours ancrée « quelque part », </span><span lang="fr-CA">elle est soutenue par les dynamiques </span><span lang="fr-CA">propres à l’</span><span lang="fr-CA">économie de la connaissance, les </span><span lang="fr-CA">pratiques de </span><span lang="fr-CA">pairs à pairs (P2P) et les mécanismes d’intelligence collective.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">Les communs urbains </span><span lang="fr-CA">apparaissent </span><span lang="fr-CA">comme un projet politique qui poursuit et renforce les luttes antérieures pour l’essor des communs : mouvement pour la culture et la connaissance libre, mouvement pour l’eau bien commun, les premiers à se penser comme mouvement des communs, mais aussi les mouvements pour l’écologie, ou le bien être. </span><span lang="fr-CA"> Ils offrent un référentiel pour appréhender le territoire à partir de cette complexité globale,</span><span lang="fr-CA"> une </span><span lang="fr-CA">alternati</span><span lang="fr-CA">ve</span><span lang="fr-CA"> puissante au narratif du capitalisme néolibéral qui se prétend hégémonique. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Dans ses actions des dernières années, R</span><span lang="fr-CA">emix </span><span lang="fr-CA">s’est affirmée comme l’un des lieux au croisement des dynamiques qui animent le mouvement des communs en France, en Europe et dans la </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">rancophonie. Le collectif </span><span lang="fr-CA">s’est</span><span lang="fr-CA"> engagé de longue date </span><span lang="fr-CA">dans </span><span lang="fr-CA">un travail </span><span lang="fr-CA">de collaboration</span><span lang="fr-CA"> avec </span><span lang="fr-CA">les chercheurs de différentes disciplines et les militants de différents secteur</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">afin de co-construire</span><span lang="fr-CA"> des outils pour développer la culture des communs et </span><span lang="fr-CA">pour promouvoir </span><span lang="fr-CA">l’ingénierie de politiques fondées sur les communs. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">En effet, l</span><span lang="fr-CA">a culture des communs </span><span lang="fr-CA">naît et </span><span lang="fr-CA">se nourrit </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA">s pratiques et des connaissances sur les communs, les commoners et </span><span lang="fr-CA">plus généralement </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">c</span><span lang="fr-CA">e mouvement </span><span lang="fr-CA">dans la société</span><span lang="fr-CA">. Les notions et les définitions des communs ont évolué au cours de la décennie, plaçant à coté d’une description fine des mécanismes de </span><span lang="fr-CA">gestion, une vision holistique des communs qui redessine une </span><span lang="fr-CA">figure du commoner et </span><span lang="fr-CA">déploie un</span><span lang="fr-CA"> vocabulaire </span><span lang="fr-CA">nouveau de l’action collective</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces perspectives sont explorées par Remix à travers les démarche</span><span lang="fr-CA">s de l’éc</span><span lang="fr-CA">ole des communs et d</span><span lang="fr-CA">e l</span><span lang="fr-CA">’art de l’en-commun. </span><span lang="fr-CA">Nous mettons en lumière l’importance du </span><span lang="fr-CA">partage de l</span><span lang="fr-CA">’expérience acquise </span><span lang="fr-CA">dans le </span><span lang="fr-CA">groupe </span><span lang="fr-CA">à travers la pratique du commoning</span><span lang="fr-CA">. Les communs, </span><span lang="fr-CA">quelque soit leur domaine</span><span lang="fr-CA">, sont des espaces, ou des actions, dans lesquelles nous co-produisons, nous partageons et nous transformons </span><span lang="fr-CA">la connaissance </span><span lang="fr-CA">qui nous est essentielle pour répondre à nos besoins et </span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">xercer nos droits. </span><span lang="fr-CA">Cette connaissance s’étend à l’expérience vécue et </span><span lang="fr-CA">se </span><span lang="fr-CA">constitue </span><span lang="fr-CA">de</span><span lang="fr-CA"> « modes de faire </span><span lang="fr-CA">ensemble</span><span lang="fr-CA"> » partagés, </span><span lang="fr-CA">construits pas à pas dans les pratiques de production et de reproduction de la communauté</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour poursuivre cette démarche, </span><span lang="fr-CA">Remix documente et diffuse largement les pratiques en structurant l’information pour qu’elle devienne un véritable levier d’apprentissage et de transformation sociale par les communs. </span><span lang="fr-CA">Ce projet est adossé à nos travaux plus anciens sur le vocabulaire des communs élaboré à partir de l’analyse des pratiques et des recherches académiques. Celui-ci </span><span lang="fr-CA">s’enrichit</span><span lang="fr-CA"> de </span><span lang="fr-CA">nouvelles</span><span lang="fr-CA"> collaborations </span><span lang="fr-CA">avec des partenaires </span><span lang="fr-CA">en Europ</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA"> autour </span><span lang="fr-CA">de la mise en œuvre d’outils</span><span lang="fr-CA"> de web sémantique </span><span lang="fr-CA">et de la cartographie des alternatives et aussi de l</span>’exploration des patterns (modèles) de commoning à l’occasion de la traduction en français de l’ouvrage de Silke Helfrich et David Bollier (Fair, Free and Alive. The Insurgent Power of the Commons).</p></br><p><span lang="fr-CA">À</span> <span lang="fr-CA">plus</span><span lang="fr-CA"> long terme, nous travaillons à la </span><span lang="fr-CA"><b>reconnaissance d’une culture du partage et de la participation inclusive et émancipatrice</b></span><span lang="fr-CA">. Cette dimension de l’action de Remix est stratégique </span><span lang="fr-CA">parce qu’elle</span> <span lang="fr-CA">contribue à</span> <span lang="fr-CA">l’</span><span lang="fr-CA">émerge</span><span lang="fr-CA">nce</span> <span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">un récit </span><span lang="fr-CA">et d’un projet </span><span lang="fr-CA">partagé</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA"> sur les communs et </span><span lang="fr-CA">sur</span><span lang="fr-CA"> leur rôle comme alternative au capitalisme néolibéral. </span><span lang="fr-CA">On</span><span lang="fr-CA"> s’accorde à penser l</span><span lang="fr-CA">es communs </span><span lang="fr-CA">comme </span><span lang="fr-CA">une forme de résistance aux nouvelles « enclosures » du savoir, du vivant et des institutions d</span><span lang="fr-CA">e la protection sociale</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">S’ils sont une réaction aux pratiques prédatrices du </span><span lang="fr-CA">capitalisme, </span><span lang="fr-CA">ils incarnent </span><span lang="fr-CA">aussi </span><span lang="fr-CA">une alternative au monopole du binôme public-privé qui a </span><span lang="fr-CA">marqué l’âge du capitalisme industriel de son sceau. </span><span lang="fr-CA">L</span><span lang="fr-CA">e projet </span><span lang="fr-CA">des communs </span><span lang="fr-CA">ne pourrait se développer sans un fondement culturel puissant </span><span lang="fr-CA">qui revisite notre conception de l’action publique pour en faire un espace de co-production de normes et de politiques dans lequel la société civile fait sa part. </span><span lang="fr-CA">C’est pourquoi Remix au cours de la décennie à venir s’attachera à une transformation de la culture des acteurs publics. </span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L’identification, le recueil </b></span><span lang="fr-CA"><b>et l’invention </b></span><span lang="fr-CA"><b>des mécanismes qui </b></span><span lang="fr-CA"><b>forme</b></span><span lang="fr-CA"><b>nt</b></span><span lang="fr-CA"><b> l’ingénierie des communs </b></span><span lang="fr-CA">est </span><span lang="fr-CA">le </span><span lang="fr-CA">troisième</span><span lang="fr-CA"> axe de travail à long terme de Remix. </span><span lang="fr-CA">Les politiques publiques sont aujourd’hui enserrées dans le carcan d’un État largement dominé par le projet du capitalisme néo-libéral. Les communs doivent passer du discours aux actes </span><span lang="fr-CA">et entamer la reconquête de l’État</span><span lang="fr-CA">. La mise en lumière des outils et des mécanismes existants dans le domaine juridico-économique est un</span><span lang="fr-CA">e nécessité</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs. Les exemples sont nombreux et parfois illustrés par des initiatives connues du grand public : fiducie foncière, propriété d’usage, licences obligatoire</span><span lang="fr-CA">s</span><span lang="fr-CA">, marchés régionaux de circuits courts, comptabilités, partenariat public-com</span><span lang="fr-CA">mun</span><span lang="fr-CA">, </span><span lang="fr-CA">etc.</span> <span lang="fr-CA">Ces exemples </span><span lang="fr-CA">démontrent qu’il existe un ensemble de propositions, d’expériences et d’outils pour </span><span lang="fr-CA">construire et </span><span lang="fr-CA">conduire des politiques de commu</span><span lang="fr-CA">ns</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Au vue des dynamiques de la recherche action dans ce domaine, nul doute que d</span><span lang="fr-CA">’autres seront développées</span> <span lang="fr-CA">au cours des prochaines années. </span><span lang="fr-CA">Nous attendons des années à venir une multiplication de l’implantation de ces dispositifs et l’émergence d’une force structurée qui soutiendra cette dynamique comme cela s’est vu dans le domaine du logiciel libre par exemple. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Le rôle de Remix </span><span lang="fr-CA">sera </span><span lang="fr-CA">de </span><span lang="fr-CA"><b>faire connaître ces initiatives et leurs mises en </b></span><span lang="fr-CA"><b>pratique </b></span><span lang="fr-CA"><b>et</b></span><b> </b><span lang="fr-CA"><b>d’</b></span><span lang="fr-CA"><b>accompagner leur </b></span><span lang="fr-CA"><b>transform</b></span><span lang="fr-CA"><b>ation en </b></span><span lang="fr-CA"><b>propositions politiques </b></span><span lang="fr-CA"><b>qui pourront être portées dans la sphère publique</b></span><span lang="fr-CA">. C’est ce qui a été commencé avec </span><span lang="fr-CA">la série de dossiers « C</span><span lang="fr-CA">ahier</span><span lang="fr-CA">s</span> <span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">olitiques des communs », dont le premier à été élaboré à l’occasion de la campagne des élections municipales. Deux nouveaux cahiers sont en projets : l’un sur la « </span><span lang="fr-CA">S</span><span lang="fr-CA">anté </span><span lang="fr-CA">P</span><span lang="fr-CA">ublique </span><span lang="fr-CA">en commun » </span><span lang="fr-CA">et l’autre sur « </span><span lang="fr-CA">É</span><span lang="fr-CA">conomie et </span><span lang="fr-CA">F</span><span lang="fr-CA">inance </span><span lang="fr-CA">en commun »</span><span lang="fr-CA">. Ces deux nouvelles publications </span><span lang="fr-CA">entendent </span><span lang="fr-CA">montrer le potentiel des communs pour traiter de questions transversales (la santé) et pour outiller des problématiques macro (l’économie et la finance). </span><span lang="fr-CA">La pénétration de ces propositions dans les milieux des collectivités sera d’autant plus importante qu’elles seront l’objet d’un travail collaboratif avec les militants pour les communs originaires des différents pays permettant de prendre en compte les différences de cultures juridiques, d’accompagner leur mise en place </span><span lang="fr-CA">dans des milieux divers et de faire connaître les expériences</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">L’</span><span lang="fr-CA">un des enjeux </span><span lang="fr-CA">critiques</span><span lang="fr-CA"> pour le mouvement des communs et </span><span lang="fr-CA">pour</span><span lang="fr-CA"> Remix </span><span lang="fr-CA">consiste</span> <span lang="fr-CA"><b>à rendre tangibles l</b></span><span lang="fr-CA"><b>a place</b></span><span lang="fr-CA"><b> de l’économie des communs jusqu’ici invisibilisés</b></span><span lang="fr-CA"> par la distinction entre économie formelle et informelle. Remix est engagé dans les projets de recherche action conduits par AAA </span><span lang="fr-CA">autour de des agrocités et de R’urban.</span> <span lang="fr-CA">E</span><span lang="fr-CA">n collaboration avec </span><span lang="fr-CA">la chercheure australienne</span><span lang="fr-CA"> K. Gibson, </span><span lang="fr-CA">ces travaux</span><span lang="fr-CA"> conduiront à terme à l’élaboration de calculateurs capables de mettre en évidence </span><span lang="fr-CA">l’ampleur et la portée de </span><span lang="fr-CA">cette économie </span><span lang="fr-CA">invisible</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de la démarche, pionnière de </span><span lang="fr-CA">R</span><span lang="fr-CA">emix, d’analyse des outils juridiques (</span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">chartes des communs </span><span lang="fr-CA">urbains</span><span lang="fr-CA">) commencé en 2015 </span><span lang="fr-CA">sur lesquels il est possible de s’appuyer pour penser la gouvernance de complexes de commoning</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">A </span><span lang="fr-CA">terme, nous espérons contribuer à la multiplication des </span><span lang="fr-CA">méthodes, outils et indicateurs </span><span lang="fr-CA">qui permettront de faire reconnaître les évaluations en </span><span lang="fr-CA">triple bottom line </span><span lang="fr-CA">par les institutions publiques. </span></p></br><p><span lang="fr-CA">Pour conduire ces démarches, </span><span lang="fr-CA"><b>Remix mobilise les militants et les chercheurs autour de projets </b></span><span lang="fr-CA"><b>opérationnels </b></span><span lang="fr-CA">qui font vivre l’expérience du commoning en même temps qu’ils dotent le mouvement des communs de nouveaux outils méthodologiques et techniques</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Formats de rencontres (Appel en commun, Commons Camp, …) de publication collective (Dossier Remix, Cahiers Politiques des communs, Horizons communs, ..) Outils de co-gestion des resources (budget ouverts) multinguisme (FSMET commons, Commons camp, meet.coop) sont des outils originaux co-construits que l’on voit </span><span lang="fr-CA">être </span><span lang="fr-CA">réappropriés par les acteurs des mouvements sociaux qui gravitent autour de Remix. </span><span lang="fr-CA">Dans la continuité de cette dynamique, Remix poursuivra le </span><span lang="fr-CA">développement d’une </span><span lang="fr-CA">infrastructure </span><span lang="fr-CA">partagée </span><span lang="fr-CA">des communs basée sur le</span><span lang="fr-CA">s modèles de la fédération (F</span><span lang="fr-CA">ediverse</span><span lang="fr-CA">) et </span><span lang="fr-CA">les </span><span lang="fr-CA">plateformes coopérative</span><span lang="fr-CA">s dont les premières briques sont le</span><span lang="fr-CA"> konbit </span><span lang="fr-CA">numérique et</span><span lang="fr-CA"> meet.coop. </span><span lang="fr-CA">Remix </span><span lang="fr-CA"> recherche</span><span lang="fr-CA">ra</span> <span lang="fr-CA">les conditions d’une </span><span lang="fr-CA">fédération inclusive des acteurs </span><span lang="fr-CA">des </span><span lang="fr-CA">médias sur les communs pour ouvrir un espace communicatio</span><span lang="fr-CA">n</span><span lang="fr-CA">/computationnel </span><span lang="fr-CA">au service des projets et du mouvement des communs </span><span lang="fr-CA">basé </span><span lang="fr-CA">sur </span><span lang="fr-CA">des va</span><span lang="fr-CA">l</span><span lang="fr-CA">eurs </span><span lang="fr-CA">de s</span><span lang="fr-CA">ouveraineté numérique, </span><span lang="fr-CA">d’</span><span lang="fr-CA">écologique </span><span lang="fr-CA">et d’éthique.</span></p></br><p><span lang="fr-CA"><b>L</b></span><span lang="fr-CA"><b>es initiatives </b></span><span lang="fr-CA"><b>de Remix </b></span><span lang="fr-CA"><b>sont aussi le terrain privilégié pour constituer des alliances </b></span><span lang="fr-CA">au sein des mouvements sociaux </span><span lang="fr-CA">avec les acteurs engagés dans la redéfinition de l’espace public (Lieux intermédiaires, Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p></br><p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p></br><p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p></br><p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p> Tiers lieux,…), </span><span lang="fr-CA">notamment ceux</span><span lang="fr-CA"> porteurs et explorateurs de la question territoriale</span><span lang="fr-CA">. Remix opère </span><span lang="fr-CA">à cet endroit </span><span lang="fr-CA">comme un espace de ressources pour les </span><span lang="fr-CA">activistes </span><span lang="fr-CA">et le</span><span lang="fr-CA">ur</span><span lang="fr-CA">s collectifs, sans volonté d’enr</span><span lang="fr-CA">ô</span><span lang="fr-CA">lement, </span><span lang="fr-CA">créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales</span><span lang="fr-CA">. </span><span lang="fr-CA">Ces espaces </span><span lang="fr-CA">ser</span><span lang="fr-CA">ont être les foyers du </span><span lang="fr-CA">déploiement d’activités auto-portées </span><span lang="fr-CA">(autogérées) </span><span lang="fr-CA">par des collectifs, </span><span lang="fr-CA">à la fois </span><span lang="fr-CA">en présence </span><span lang="fr-CA">(tels que le </span><span lang="fr-CA">Commons Camp) et </span><span lang="fr-CA">conçus comme des </span><span lang="fr-CA">dispositifs </span><span lang="fr-CA">en lign</span><span lang="fr-CA">e</span><span lang="fr-CA">. </span></p> <p>Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. <b>Cette dynamique </b><b>se présente comme un espace d’alliance entre les militants </b><b>et </b><b>leurs </b><b>organisations </b><b>pour déployer le projet des communs dans </b><b>sa </b><b>dimension européenne translocale. </b>Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le <strong>laboratoire européens d’entraide juridique des communs,</strong> dont les premières activités sont financées par Fundaction, <strong>Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence</strong> en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale <strong>Horizons Communs</strong> qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.</p> <p><span lang="fr-CA">Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe </span><span lang="fr-CA">et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. </span><span lang="fr-CA">Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective </span> <span lang="fr-CA">et de consolider </span><span lang="fr-CA">cet</span><span lang="fr-CA"> espace à partir des besoins identifiés </span><span lang="fr-CA">et des projets</span> <span lang="fr-CA">qui s’y déploient.</span></p> <p><span lang="fr-CA">A moyen </span><span lang="fr-CA">terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui </span><span lang="fr-CA">peuvent </span><span lang="fr-CA">interpelle</span><span lang="fr-CA">r</span><span lang="fr-CA"> les différents </span><span lang="fr-CA">échelons </span><span lang="fr-CA">institution</span><span lang="fr-CA">nels</span><span lang="fr-CA"> en fonction des besoins. </span><span lang="fr-CA">D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’</span><span lang="fr-CA">habitat </span><span lang="fr-CA">avec la plateforme HIC. </span><span lang="fr-CA">Les axes stratégiques d’</span><span lang="fr-CA">actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction </span><span lang="fr-CA">et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones</span><span lang="fr-CA">. </span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://bollier.org/bl<p><a href="http://bollier.org/blog/crds-common-learning-about-commons-through-play" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Article original de David Bollier</a></p></br><blockquote><p>Parce que les pratiques de mise en commun se confrontent à la culture marchande, elles sont fréquemment mal comprises. Quelle est la nature de ce processus de collaboration engagé autour d’objectifs partagés, peut-on se demander. Comment cela fonctionne-t-il, surtout lorsque de nombreuses industries souhaitent privatiser le contrôle des ressources ou empêcher la concurrence par l’action en commun ?</br></p></blockquote></br><p>Matthieu Rhéaume, un commoner et créateur de jeux qui vit à Montréal, a décidé qu’un jeu de cartes pourrait être un excellent véhicule pour faire connaître les communs. « C@rtes en Commun : un jeu de collaboration politique» est le résultat de ses efforts. « Ce jeu a un potentiel immense en associant le sens et le plaisir », m’a expliqué Matthieu. « Les gens peuvent jouer de façon décontractée tout en étant surpris par le méta-apprentissage [sur les communs] qui en résulte ».</p></br><p><iframe loading="lazy" title="Les communs en jeu ... de cartes" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/ISGk4-pf2Ww?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Tout a commencé lors du Forum social mondial (FSM) à Montréal en août 2016. Matthieu Rhéaume a proposé de saisir cette opportunité pour synthétiser les points de vue sur les communs des participants et d’utiliser les résultats pour développer le jeu de cartes. Il a persuadé la Fondation Charles Léopold Mayer et Gazibo, toutes deux basées en France, de soutenir le développement de ce jeu. Quelques cinquante commoners ont ainsi co-créé le jeu avec l’aide d’une petite équipe constituée pour l’occasion. (Le processus est décrit <a href="http://cartesencommun.cc/index.php?title=Documentation_sur_le_processus_de_cr%C3%A9ation" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a> )</p></br><p>En tant que concepteur de jeux, Matthieu Rhéaume s’est rendu compte que les jeux réussis et amusants doivent comporter une certaine « rhétorique procédurale » et récompenser les récits. Il avait apprécié de jouer à « Magic: The Gathering », un jeu de cartes multijoueur très populaire et se demandait à quoi ce jeu ressemblerait s’il était collaboratif.</p></br><p>Au FSM, Matthieu Rhéaume a demandé aux participants de partager leurs propres idées sur les biens communs en créant des cartes dans six catégories. Les quatre premières composent le groupe des « cartes communes », comportant des « ressources », des « cartes d’action », des « cartes de proje t» et des «cartes d’attitude ». Deux autres catégories de cartes, les cartes des « forces oppressives », avec des dos noirs, donnent au jeu son moteur, en ce qu’elles appliquent des « effets négatifs » à « l’arène politique » que représente le plateau du jeu. Les effets négatifs sont les « accaparements (enclosures) » et les « crises » contre lesquelles les commoners doivent répondre dans un temps limité en s’organisant collectivement.</p></br><p>Conçu pour être joué par deux à cinq joueurs, une partie dure habituellement entre 60 et 90 minutes. Le principe de base est assez simple pour être compris facilement, mais assez sophistiqué et complexe pour être imprévisible et intéressant. L’objectif principal du jeu est de « créer un contexte politique assez résilient pour défendre les communs contre les crises et les accaparements ». Les joueurs gagnent quand il n’y a plus de cartes des « forces oppressives » dans l’arène politique. Ils perdent s’il y a plus de cinq de ces cartes présentes sur le plateau.</p></br><p>Au dos des cartes des forces oppressives figure un conquistador avec une lance et un texte : « Je suis là pour prendre les communs ». Une des cartes de « forces oppressives », «Élection de Trump!», a pour effet de démobiliser chaque campagne en cours pour les communs. Une autre de ces cartes, « Old Inner Culture », interdit l’usage des cartes d’attitude (qui pourraient autrement aider la mise en commun). Une carte « Peur de l’inconnu » interdit aux joueurs de tirer de nouvelles cartes pendant un tour de table. En revanche, les cartes communes comportent des choses telles que les jardins urbains, les Premières nations, la décroissance et les médias indépendants. La série de cartes « Attitude » influe sur la capacité d’un joueur à coopérer.</p></br><p>Les participants au FSM ont contribué au jeu en proposant et illustrant 240 cartes, fournissant de nombreux exemples de la mise en commun et des accaparements. Pour produire la première version du jeu, Matthieu Rheaume, en a retenu 120 qu’il a fait imprimer. Cela lui a permis de tester le jeu C@rtes en commun (plus de 25 parties) et quatre itérations de conception, essayant de rapprocher le taux de réussite au jeu de 50 %. Les joueurs vont découvrir que la coopération devient de plus en plus complexe à mesure que de nouvelles variables sont introduites sur le plateau de jeu. Un livret décrit comment les joueurs peuvent rendre la partie encore plus difficile – en accélérant les phénomènes d’enclosure et en réduisant le temps de mobilisation de la société civile.</p></br><p>Matthieu Rhéaume reconnait que la première partie de C@rtes en commun peut être difficile, mais il a réalisé des vidéos accessibles en ligne pour aider les nouveaux joueurs à apprendre à jouer. (Voir cette <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5lr5Ohtn2sQ" target="_blank" rel="noopener noreferrer">vidéo d’introduction</a> qui présente le projet et ce tutoriel vidéo « <a href="https://www.youtube.com/watch?v=awK3Vft55LM" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comment jouer</a> »)</p></br><p>Matthieu Rhéaume souhaite améliorer le jeu – en réduisant le nombre de cartes trop spécifiquement rattachées au contexte du FSM, ou en uniformisant la langue des cartes (présentement en français et en anglais). Mais il se félicite déjà que le jeu aide à faire connaître aux joueurs la vision du monde des communs et à susciter des conversations plus approfondies à ce sujet. Suite à la plupart des parties, les joueurs réfléchissent sur ce qui s’est passé et racontent des histoires de collaborations réussies ou d’enclosures.</p></br><p>Le jeu a été publié en février 2017. Un lancement s’est déroulé en Europe, supervisé par Fréderic Sultan de Remix biens communs, et il y a maintenant près de 70 jeux C@rtes en commun en circulation [ aujourd’hui, plus d’une centaine].</p></br><p>Le lancement canadien du jeu aura lieu à Montréal le 11 mai à 17h30 à 20h30 au 5248, boulevard Saint-Laurent à Montréal. Pour vous inscrire à l’événement (gratuit), voici le lien – <a href="http://www.brownpapertickets.com/event/2932824">http://www.brownpapertickets.com/event/2932824</a>.</p></br><p>Le jeu, dans sa version actuelle, peut être acheté directement, à prix coûtant, via un distributeur commercial <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.thegamecrafter.com/</a>. Jusqu’au 31 mai, les québécois peuvent acquérir le jeu à moindre coût en s’inscrivant à une commande groupée sur cette <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfjXe9GOd2HLAXwz1S2-y0jiE1vxrPg2Z1fGti2cAEApWx0XQ/viewform?c=0&w=1&fbzx=-5456162131876975000">page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.</p></br><p>David Bollier</p>;page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.</p> <p>David Bollier</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://www.bollier.or<p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Original publication by David Bollier</a></p></br><p>Just released: a terrific 25-minute video overview of the commons as seen by frontline activists from around the world, “<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Commons in Political Spaces: For a Post-capitalist Transition</a>,” along with more than a dozen separate interviews with activists on the frontlines of commons work around the globe. The videos were shot at the World Social Forum in Montreal last August, capturing the flavor of discussion and organizing there.</p></br><p>A big thanks to Remix the Commons and Commons Spaces – two groups in Montreal, and to Alain Ambrosi, Frédéric Sultan and Stépanie Lessard-Bérubé — for pulling together this wonderful snapshot of the commons world. The overview video is no introduction to the commons, but a wonderfully insightful set of advanced commentaries about the political and strategic promise of the commons paradigm today.Frédéric Sultan of Remix the Commons</p></br><p>The overview video (“Les communs dans l’espace politique,” with English subtitles as needed) is striking in its focus on frontier developments: the emerging political alliances of commoners with conventional movements, ideas about how commons should interact with state power, and ways in which commons thinking is entering policy debate and the general culture.</p></br><p>The video features commentary by people like Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione, and Jason Nardi, among others.</p></br><p>The individual interviews with each of these people are quite absorbing. (See the full listing of videos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">here</a>.) Six of these interviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>nterviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="http://www.bollier.or<p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Original publication by David Bollier</a></p></br><p>Just released: a terrific 25-minute video overview of the commons as seen by frontline activists from around the world, “<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Commons in Political Spaces: For a Post-capitalist Transition</a>,” along with more than a dozen separate interviews with activists on the frontlines of commons work around the globe. The videos were shot at the World Social Forum in Montreal last August, capturing the flavor of discussion and organizing there.</p></br><p>A big thanks to Remix the Commons and Commons Spaces – two groups in Montreal, and to Alain Ambrosi, Frédéric Sultan and Stépanie Lessard-Bérubé — for pulling together this wonderful snapshot of the commons world. The overview video is no introduction to the commons, but a wonderfully insightful set of advanced commentaries about the political and strategic promise of the commons paradigm today.Frédéric Sultan of Remix the Commons</p></br><p>The overview video (“Les communs dans l’espace politique,” with English subtitles as needed) is striking in its focus on frontier developments: the emerging political alliances of commoners with conventional movements, ideas about how commons should interact with state power, and ways in which commons thinking is entering policy debate and the general culture.</p></br><p>The video features commentary by people like Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione, and Jason Nardi, among others.</p></br><p>The individual interviews with each of these people are quite absorbing. (See the full listing of videos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">here</a>.) Six of these interviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>nterviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="https://www.remixthec<p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/01/Move-North-South-Water.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4194" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/01/Move-North-South-Water-198x300.jpg" alt="Move North South Water" width="198" height="300" /></a></p></br><p>Le « Nan Shui Bei Diao » – littéralement Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Sur les traces de ce chantier colossal, le film d’Antoine Boutet dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent forêts, où peu à peu des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose.</p></br><p>Sud Eau Nord Déplacer sortira mercredi 28 janvier 2915 dans les salles de cinéma. Si vous souhaitez vous associer à une de ces projections, contactez la salle de cinéma concernée ou la distribution du film : mdecout@zeugmafilms.fr. Si vous souhaitez accompagner une projection dans une ville où le film n’est pas encore programmé, contactez-nous : hague.philippe@gmail.com</p>film n’est pas encore programmé, contactez-nous : hague.philippe@gmail.com</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/ihDoZ5dYapw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Self-management and integral cooperativism: an experiment of the community on the length scale.</p></br><p>A group of coop at Barquisimeto (northeastern Venezuela), totally self-managed. More than 1,200 workers, no leader, no manager, no hierarchical structure, a lot of participation, confidence and learning, constant rotation in all workplaces … and more</p></br><p>For more information, see the article in <a href="http://www.utopiasproject.lautre.net/reportages/article/venezuela" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.utopiasproject.lautre.net/</a>…</p></br><p>See CECOSESOLA web site</p></br><p><a href="http://www.cecosesolaorg.bugs3.com/index.php/publicaciones/experiencias-en-video?videoid=yejPDL6mKSA">http://www.cecosesolaorg.bugs3.com/index.php/publicaciones/experiencias-en-video?videoid=yejPDL6mKSA</a></p></br><p>See also the remixthecommons productions:</p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=cecosesola-vivir-lo-comun-dia-a-dia">https://www.remixthecommons.org/?fiche=cecosesola-vivir-lo-comun-dia-a-dia</a></p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-noel-vale-valera">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-noel-vale-valera</a></p></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath</a></p>-noel-vale-valera</a></p> <p><a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by.</p></br><p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p></br><p>Licence YouTube standard</p>gt; <p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p> <p>Licence YouTube standard</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Les communs dans l'espace politique" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/bM72NS_P72g?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Publication originale en anglais par David Bollier</a></p></br><p>Vient de sortir : un superbe aperçu vidéo de 25 minutes sur les communs vu par les militants venus du monde entier, «<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les communs dans l’espace politique: pour une transition post-capitaliste</a>», ainsi que plus d’une douzaine d’entretiens individuels sur leur travail autour des communs. Les vidéos ont été tournées au Forum social mondial à Montréal en août dernier, et donnent à voir l’atmosphère et l’organisation sur place.</p></br><p>Un grand merci à Remix the Commons et Commons Spaces – deux groupes à Montréal, à Alain Ambrosi, Frédéric Sultan et Stépanie Lessard-Bérubé – pour avoir rassemblé ce superbe instantané sur le monde des commun. La vidéo d’ensemble n’est pas une introduction aux biens communs, mais plutôt une série de commentaires approfondis sur les stratégies et la promesse politique du paradigme des communs.</p></br><p>«Les communs dans l’espace politique», (avec les sous-titres anglais, espagnol et français) met l’accent sur les développements du mouvement des communs: quelles sont les alliances politiques émergentes des commoners avec les mouvements sociaux conventionnels ? Quelles sont les idées sur la manière dont les communs devraient interagir avec la puissance publique et l’État et de quelle manière la pensée sur les communs entre-t-elle dans le débat politique et la culture générale?</p></br><p>La vidéo comporte des commentaires de personnes comme Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione et Jason Nardi, entre autres.</p></br><p>Les entretiens individuels avec chacune de ces personnes sont tout à fait absorbants. (Voir la liste complète des vidéos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.) Six de ces entretiens sont en anglais, neuf sont en français et trois sont en espagnol. Ils vont de dix minutes à vingt-sept minutes.</p>uf sont en français et trois sont en espagnol. Ils vont de dix minutes à vingt-sept minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Espace urbain – Théories & Pratiques (Co-production) de SchoolofCommoning</p></br><p>Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by.</p></br><p>Mise en ligne le 20 nov. 2010</p></br><p>Licence YouTube standard</p></br><p>X CanadaX FoodX GardenX JardinX nourritureX Permaculture</p>lt;p>Licence YouTube standard</p> <p>X CanadaX FoodX GardenX JardinX nourritureX Permaculture</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Published Marsh 1st, 2012</p></br><p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br /></br>Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p></br><p>READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p></br><p>HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p></br><p>Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth.</p></br><p>Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being.</p></br><p>This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org<br /></br></a></p></br><p><strong>FULL CREDITS</strong></p></br><p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br /></br>Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br /></br>Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br /></br>Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br /></br>Music: Chris Zabriskie<br /></br>Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /></br>Stills: Kris Krug, NASA<br /></br>Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>dam Giangregorio, Brian Duffy<br /> Music: Chris Zabriskie<br /> Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /> Stills: Kris Krug, NASA<br /> Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Les communs dans l'espace politique" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/bM72NS_P72g?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p><a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Publication originale en anglais par David Bollier</a></p></br><p>Vient de sortir : un superbe aperçu vidéo de 25 minutes sur les communs vu par les militants venus du monde entier, «<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les communs dans l’espace politique: pour une transition post-capitaliste</a>», ainsi que plus d’une douzaine d’entretiens individuels sur leur travail autour des communs. Les vidéos ont été tournées au Forum social mondial à Montréal en août dernier, et donnent à voir l’atmosphère et l’organisation sur place.</p></br><p>Un grand merci à Remix the Commons et Commons Spaces – deux groupes à Montréal, à Alain Ambrosi, Frédéric Sultan et Stépanie Lessard-Bérubé – pour avoir rassemblé ce superbe instantané sur le monde des commun. La vidéo d’ensemble n’est pas une introduction aux biens communs, mais plutôt une série de commentaires approfondis sur les stratégies et la promesse politique du paradigme des communs.</p></br><p>«Les communs dans l’espace politique», (avec les sous-titres anglais, espagnol et français) met l’accent sur les développements du mouvement des communs: quelles sont les alliances politiques émergentes des commoners avec les mouvements sociaux conventionnels ? Quelles sont les idées sur la manière dont les communs devraient interagir avec la puissance publique et l’État et de quelle manière la pensée sur les communs entre-t-elle dans le débat politique et la culture générale?</p></br><p>La vidéo comporte des commentaires de personnes comme Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione et Jason Nardi, entre autres.</p></br><p>Les entretiens individuels avec chacune de ces personnes sont tout à fait absorbants. (Voir la liste complète des vidéos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.) Six de ces entretiens sont en anglais, neuf sont en français et trois sont en espagnol. Ils vont de dix minutes à vingt-sept minutes.</p>uf sont en français et trois sont en espagnol. Ils vont de dix minutes à vingt-sept minutes.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/fbzUurdT_EY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=fbzUurdT_EY">Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013 – YouTube</a>.</p>ramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013 – YouTube</a>.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-medium wp-image-6624" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-342x184.png" alt="" width="342" height="184" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-342x184.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-607x327.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1-768x414.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/09/meet-coop-1.png 1164w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" />Depuis plus d’un an, à <a href="https://meet.coop">meet.coop</a>, en tant que coopérative comptant plus d’une centaine de membres répartis sur neuf fuseaux horaires, nous gérons une plateforme de vidéo conférence en ligne, alimentée par des énergies renouvelables et fonctionnant sur un logiciel libre open source, avec un engagement en faveur de la protection des données personnelles et de la confidentialité. Cependant, la gestion d’une plateforme coopérative de ce type nécessite de surmonter des défis pratiques où les précédents familiers (comme les logiciels libres P2P, les coopératives traditionnelles, les organisations de type mouvements « politiques », les groupes d’intérêts « sectoriels », etc.) n’apportent pas nécessairement toutes les solutions nécessaires.</p></br><p>Pour explorer ces défis permanents des communs, meet.coop ouvre<br /></br>commons.hour, un espace mensuel d’échange de pratiques, de réflexion et de conception avec sa communauté chaque 4eme lundi de 18:00h UTC / 19:00h CET.</p></br><p>La première  session se déroule le 27 septembre. Elle établira le cadre du projet et permettra aux participants de faire connaissance avec les personnes impliquées . Vous pouvez vous inscrire via le forum meet.coop<br /></br>: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708">https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708</a><br /></br>La rencontre se déroulera ici : <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi">https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi</a></p></br><p>Pendant toute l’année, les rdv de Commons.hour traiteront de questions telles que :</p></br><p>– Comment gouverner une trame complexe de contributions, rémunérées ou non, entre membres utilisateurs et membres opérationnels ?</p></br><p>– Comment décider ce qui peut se trouver dans un commun culturel ouvert, quels espaces doivent être ouverts aux seuls membres de la coopérative, et quelle doit être la relation entre la « boîte à outils » que nous fournissons aux membres-utilisateurs (dont la plupart sont aussi des organisations) et la boîte à outils opérationnelle que nous utilisons nous-mêmes « dans le back-office » ?</p></br><p>– Quels services gérer, quels coûts supporter par qui, et quels privilèges et obligations attacher aux différents espaces que nous fournissons : espaces de plateforme (par exemple BigBlueButton), espaces de médias (par exemple le Forum), espaces de lieu (par exemple commons.hour) ?</p></br><p>– Quels outils de communication, canaux et protocoles devrions-nous fournir et déployer, pour faciliter la participation et la contribution de nos membres, et la capacité des communautés progressistes et activistes plus larges dans lesquelles nos membres travaillent ?</p></br><p>– Comment faire vivre une plateforme coopérative tout en étant une organisation en mouvement, contribuant à l’économie transformatrive ?</p></br><p>La documentation de ces rencontres constituera une ressource libre : un modèle de constitution multipartite, et le mode de conception qui le sous-tend, un manuel de pratiques coopératives multipartite, orientée vers la contribution, non consumériste, des ressources méthodologiques</p></br><p>Le programme se trouve ici :<br /></br><a class="moz-txt-link-freetext" href="https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a></p>ons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-large wp-image-5910" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-607x383.jpg" alt="" width="607" height="383" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-607x383.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-342x216.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance-768x485.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2020/12/place-tahrir-intendance.jpg 984w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><blockquote><p>Quelles propositions et politiques pour défendre et promouvoir les communs dans le contexte municipal ? Le Cahier de propositions en contexte municipal présente un échantillon d’outils et de propositions qui peuvent être appliqués dans les champs d’action relevant des communes et intercommunalités.</p></blockquote></br><p>Découvrez les outils, les propositions politiques du mouvement des communs, pour influencer et contribuer à l’action publique, inspirer les collectifs engagés dans l’action, les élus et les agents de la puissance publique qui veulent faire progresser leur commune sur la voie de la transition solidaire et écologique.</p></br><p><a href="https://politiquesdescommuns.cc">Dossier réalisé en partenariat avec le tiers lieu La Myne en 2020.</a></p></br><pre class="western"># SOMMAIRE du CAHIER DE PROPOSITIONS EN CONTEXTE MUNICIPAL </br> </br>## IDÉES </br> </br>### Idées pour les communs dans le contexte municipal </br> </br>## THEMES </br> </br>### Sols en commun </br> </br>La question foncière relie un grand nombre de problématiques entre elles, telles que l’agriculture, le logement, l’énergie, l’urbanisme. Dans chacun de ces domaines, des politiques et pratiques foncières en commun revisitent les notions d'accès et d'usages, de propriété, de valeur et de transaction, de conservation et de protection des terres. </br> </br>### Habitat et logement en commun </br> </br>Dans le domaine du logement, la perspective du projet des communs consiste à la fois à déployer une autre manière d’habiter, et à répondre aux difficultés d’accès au logement dans un contexte d’intensification de la spéculation et de crise économique et financière. </br> </br>### Résilience urbaine en commun </br> </br>Plutôt que de perpétuer des rapports de domination et d'exploitation de nos milieux de vie, hérités d'une approche libérale des politiques environnementales, plusieurs théoriciens de la transition proposent d'expérimenter des voies alternatives. </br> </br>### Eau en commun </br> </br>Problématique discrète de nos vies quotidiennes, la gestion de l'eau et de ses infrastructures sont des questions primordiales dont on ne pense plus systématiquement les très nombreuses implications pour nos territoires et nos modes de vies communes. </br> </br>## OUTILS </br> </br>### Négocier des communs urbains </br> </br>Des dispositifs d'encadrement de la collaboration entre les citoyens et leur municipalité autour de la prise en charge, ou l'engagement dans des communs urbains sont mis en place par les administrations publiques. Ces dispositifs associent une règlementation et un ensemble d'outils qui forme une ingénierie pour la ville participative. </br> </br>### Partenariat Public Commun </br> </br>La popularité des appels à la nationalisation des services publics est révélatrice du rejet par beaucoup de la marchandisation des services essentiels. Pourtant, la simple propriété de l'État n'est pas une alternative satisfaisante. Les PPP offrent une autre conception institutionnelle qui nous permet de dépasser ces limites. </br> </br>### Assemblée des communs </br> </br>Une Assemblée des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs administré par et pour les citoyens. </br> </br>### Chambre des communs </br> </br>La Chambre des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs par et pour les acteurs économiques. </br> </br>### Appel à communs </br> </br>L'application de la règle des marchés est basée sur la mise en concurrence des acteurs d'un territoire alors que celui-ci à tout à gagner à leur permettre de travailler en collaboration là où cela est possible. Un appel à communs vise à produire des communs utiles pour un écosystème d’acteurs. </br> </br>### Bureau municipal des communs </br> </br>La collectivité peut jouer un rôle actif dans le mouvement des communs en permettant le développement d'une expertise sur les communs à l'intérieur de l'administration qui peut conduire à un processus d'appropriation juridico-politique de la notion de commun par la ville. </br> </br>### Faire tiers-lieux </br> </br>“Faire tiers-lieux” renvoie à la fois aux usages et pratiques d'un espace par des personnes, aux processus qui régissent aussi bien cet espace que les interactions qui s'y déploient, et enfin à une pluralité d’héritages théoriques et pratiques qui, par leurs croisements et diversités, permettent l'émergence de configurations sociales particulières. </br> </br>### Propriété d’usage </br> </br>La propriété d’usage d’un bien est une forme de propriété légitimée par l’usage de ce bien, plutôt que par la détention d’un titre de propriété marchand. </br> </br>### Reconnaître les communs culturels, Convention de Faro </br> </br>On a souvent une vision assez restreinte de la culture, comme un ensemble d'objets faits de pierres, de monuments, un patrimoine figé et officiel. Pourtant, la ville et le contexte municipal ne sauraient être définis sans les récits élaborés et partagés au sein des sociétés. </br> </br>### Bassin versant solidaire </br> </br>Le mécanisme des bassins versants solidaires vise à constituer des espaces de gestion collective des usages de l’eau avec les différentes actrices et acteurs d'un même bassin versant. </br> </br>## ACTIONS </br> </br>### Les forces du changement </br> </br>Le changement ne dépend pas seulement de la dissémination d'expériences singulières. Le mouvement des communs est un agencement de forces qui agissent, comme levier de changement culturel, renouvelant les questions de solidarité et leur place dans l’agenda politique. Pour rejoindre les communs, agissons en commoner ! </br> </br>### Porter les communs aux municipales, RFBC </br> </br>Cette fiche propose un regard sur l'histoire de la structuration du "Réseau francophone autour des biens communs", les acteurs qui le composent, son rôle et les enjeux politiques adressés par ses actions. </br> </br>### Remunicipaliser la gestion de l'eau, Coordination EAU Île-de-France </br> </br>Cette fiche témoigne de l'action de la Coordination EAU Île-de France qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français. </br> </br>### Acculturer les administrations aux communs, 27e Région </br> </br>La 27e Région est un laboratoire de transformation publique qui conçoit la transformation des services et les administrations publiques. Avec le projet Enacting the commons, elle explore les possibles ouverts par les communs dans différents territoires européens. </br> </br>### Recommander des politiques pour les communs, P2P Foundation </br> </br>La P2P Fondation est un réseau international de chercheurs œuvrant à l’émergence d’une nouvelle économie centrée sur la «production entre pairs». Cette fiche restitue l’expérience de cette organisation en matière de plaidoyer pour les communs. </br> </br>### Outiller les commoners, Remix the commons </br> </br>Collectif engagé pour la culture des communs, Remix expérimente et diffuse des outils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs. </br> </br> </br>## GLOSSAIRE </br> </br> </br>Glossaire</pre></br><p> </p>ils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs. ## GLOSSAIRE Glossaire</pre> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-large wp-image-6609" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin-607x455.jpeg" alt="" width="607" height="455" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin-607x455.jpeg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin-342x257.jpeg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin-768x576.jpeg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/aquarelle-AtelierDessin.jpeg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><br /></br>Une <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Prendre_soin_ensemble" target="_blank" rel="noopener">collection de témoignages</a> autour des pratiques de soin en santé et des communs à partir desquels ont été produits trois montages, un triptyque Soin empêché / La santé sous pression néo-libérale / Auto-organiser le soin en commun. Cette série est une contribution de Remix the commons à l’Atelier pour la refondation du service public hospitalier, réalisée en collaboration avec <a class="external text" href="http://www.primitivi.org/Soigner-comme-neige-au-soleil-ou-l-Obsolescence-programmee-des-secteurs-de?" rel="nofollow">Primitivi</a> du 3 et 4 juillet 2021 à Marseille.</p> rel="nofollow">Primitivi</a> du 3 et 4 juillet 2021 à Marseille.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><img decoding="async" loading=<p><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4963" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2019/07/pla_barcelona_digital_city_in-2.jpg" alt="" width="600" height="300" /><br /></br>In the last elections in May, Barcelona en Comù has formed an alliance with the Catalan Socialist Party to form a new municipal government with a common agenda and Ada Colau was re-elected for another 4-year term. The first term of office 2015-2019 was held with a minority government and in a regional and national context that was politically and ideologically unfavourable to the development of a « new municipalism of the commons » and an « alternative way of doing politics » that Barcelona claimed to be « en Comù ».</p></br><p>The time has come to take stock and, of course, many will have something to say about the achievements made by comparing them to the initial programme. But when we see on the one hand the concrete achievements that often go beyond or question the competences of a municipality (housing, mobility, civic income, health, immigration, tourism, feminisation of politics, energy and technological sovereignty, etc) and on the other hand, what has been done to put transparency in the relationship between the institution, the social movements and the neighbourhood assemblies and the research, for a co-production of policies, we can affirm that the results are generally positive.</p></br><p>The commons movement members and the supporters of a new municipalism, can be pleased that, thanks to a coalition of social movements, that has had the courage (and it is necessary) to invest an institution impregnated with neo-liberal practices and a logic of political parties fights, that is often far from the needs and realities of residents, Barcelona remains one of the most dynamic laboratories of urban commons and a model to which to refer.</p></br><p>The <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/digital/sites/default/files/pla_barcelona_digital_city_in.pdf_barcelona_digital_city_in.pdf">review of the digital plan</a> implemented during the first mandate proposed here is characteristic of the achievements, critical path and creativity of this laboratory.</p></br><p>Here is how the city summarizes the principles of its action:</p></br><blockquote><p>Establish itself as a global reference point as a city of commons and collaborative production<br /></br>End privatisation and transfer of public assets in private hands, while promoting remunicipalisation of critical urban infrastructures<br /></br>Massively reduce the cost of basic services like housing, transport, education and health, in order to assist those in the most precarious strata of the population<br /></br>Institute a citizens basic income focused on targeting proverty and social exclusion Barcelona Digital City Plan (2015-2019)<br /></br>Build data-driven models of the economy, with real inputs (using real time data analytics) so that participatory democracy could model complex decisions<br /></br>Prefer and promote collaborative organisations over both the centralised state and the market solutions (start investing higher percentages of public budget in innovative SMEs and the cooperative sector)<br /></br>Build city data commons: decree that the networked data of the population generated in the context of using public services cannot be owned by services operators</p></blockquote></br><p>These principles are embodied in an action programme, the effects of which are detailed in this document. In addition to the emblematic 13,000 policy proposals from the inhabitants, of which 9.245 (72%) have been accepted, there have been 126 cases of corruption reported through the Transparency mailbox since 2017 or the inclusion of gender differences in the STEAM education and technological training programme.</p></br><p>Finally, Barcelona, here as in other areas, is building on and strengthening city networks. It initiated – with New York and Amsterdam – the Coalition of Cities for Digital Rights and launched the campaign « 100 Cities in 100 Days » to defend 5 principles of digital policy:</p></br><blockquote></br><ul></br><li>Equal and universal access to Internet and computer literacy Barcelona Digital City Plan (2015-2019)</li></br><li>Privacy, data protection and security</li></br><li>Transparency, accountability and non-discrimination in data, content and algorithms</li></br><li>Participatory democracy, diversity, and inclusion</li></br><li>Open and ethical digital service standards</li></br></ul></br></blockquote></br><p>The cities of the Coalition are developing common roadmaps, laws, tools, actions and resources to protect the digital rights of residents and visitors.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</strong></p></br><p><em>For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a> </em></p> protect the digital rights of residents and visitors.</p> <p><strong>Alain Ambrosi and Frédéric Sultan</strong></p> <p><em>For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a> </em></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><span id="result_box" class=""<p><span id="result_box" class="" lang="en"><span class="hps">The</span> <span class="hps">world needs</span> <span class="hps">ideas for a better</span> <span class="hps">and sustainable future</span>, <span class="hps">but the ideas</span> <span class="hps">are not enough.</span> <span class="hps">The</span> <span class="hps">Futureperfect</span> <span class="hps">platform is</span> <span class="hps">a virtual</span> <span class="hps">encyclopedia</span> <span class="hps">of</span> <span class="hps">people</span> <span class="hps">taking</span> <span class="hps">initiatives</span><span class="">, organizations</span> <span class="hps">and businesses</span> <span class="hps">who</span> <span class="hps">move from</span> <span class="hps">thinking</span> <span class="hps">to action.</span> Sharing these<span class="hps"> stories</span> <span class="hps">aims to</span> <span class="hps">inform about</span> <span class="hps">alternative lifestyles</span> <span class="hps">and</span> <span class="hps">to</span> <span class="hps">encourage</span> <span class="hps">civic engagement</span>.</span></p></br><p><span class="hps">The</span> <span class="hps">French</span> <span class="hps">partners of</span> <span class="hps">Futureperfect</span>, the <span class="hps">German</span> <span class="hps">team of FUTURZWEI</span>, activists <span class="hps">and all</span> <span class="hps">interested public</span> <span class="hps">will meet to</span> <span class="hps">discuss</span> <span class="hps">the role of media</span> <span class="hps">in the developpement of</span> <span class="hps">social economy</span> <span class="hps">practices and</span> <span class="hps">sustainable lifestyles</span>.</p></br><div class="row"></br><div class="span12 nurText"></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-4335 size-full" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a></p></br><p><span class="hps">Debate</span> <span class="hps">part of la Semaine des cultures étrangères</span> <span class="hps">held by the</span> <span class="hps">FICEP</span> <span class="hps">and</span> <span class="hps">in cooperation with the<a href="http://tempsdescommuns.org"> Festival Temps des communs</a></span>.</p></br><ul></br><li><strong>Barnabé Binctin</strong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li></br><li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li></br><li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>and<strong> Hélène Legay</strong>,</i> <i>SideWays</i></li></br><li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i><i>On passe à l’acte</i></li></br></ul></br><p>Moderated by <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI and <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p></br></div></br><div class="span12 nurText"> Goethe-Institut Paris</div></br><aside class="span6 artikelspalte nurText"></br><div class="teaserBox"></br><p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /></br>75116 Paris</p></br></div></br><p>Langage : En français et en allemand<br /></br>Free entry, registration : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p></br></aside></br></div>ong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li> <li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li> <li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>and<strong> Hélène Legay</strong>,</i> <i>SideWays</i></li> <li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i><i>On passe à l’acte</i></li> </ul> <p>Moderated by <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI and <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p> </div> <div class="span12 nurText"> Goethe-Institut Paris</div> <aside class="span6 artikelspalte nurText"> <div class="teaserBox"> <p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /> 75116 Paris</p> </div> <p>Langage : En français et en allemand<br /> Free entry, registration : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p> </aside> </div>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>Glossary of the com<p><strong>Glossary of the commons</strong></p></br><p>The aim is to have a definition exercice, in French, of the vocabulary used in our community. The Glossary will be multi-dimensional using multimedia tools and different level of meanings. We intend also to work as well with non french speaking people to set up the list of terms. It will use Charlotte Hess mapping approach to classify terms into different fields.</p></br><p>See more information in the<a href="https://www.remixthecommons.org/2013/08/un-chantier-po…-biens-communs/"> french version</a> of this post.</p>mmons.org/2013/08/un-chantier-po…-biens-communs/"> french version</a> of this post.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>How to equip the in<p><strong>How to equip the inhabitants with tools and methods that allow them to claim the consideration of a joint management of the social, cultural and economic resources of urban life? We believe that knowledge and mastery of legal mechanisms that allow urban commons to prosper, is an essential part of the answer to this question.</strong></p></br><p>Atlas of the Charters of the Urban Commons is to provide socio-technical device to appropriate these tools, by articulating three actions:</p></br><ol></br><li>achieve and maintain an open and interactive inventory of legal mechanisms dedicated to the implementation of urban commons.</li></br><li>provide a collective space for analysis and interpretation of the governance mechanisms of the urban commons that will produce a new shared knowledge among commoners in a cross-cultural perspective.</li></br><li>provide a space for exchange and mutual aid around the development of charters and legal instruments for the regeneration or creation of urban commons.</li></br></ol></br><p>Analysis of the Bologna regulation :</p></br><p><iframe style="width: 900px; height: 500px; border: 1px solid black;" src="https://framindmap.org/c/maps/198701/embed?zoom=1"> </iframe></p></br><p>To contribute to this work, please use<br /></br><a href="https://framindmap.org/c/maps/198701/edit">framindmap.org</a><br /></br>(You need to be identified)</p></br><p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a></p></br><p> </p>p.org</a><br /> (You need to be identified)</p> <p><a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p><strong>Le 21 mars de 17:00<p><strong>Le 21 mars de 17:00 à 20:00, Venez, REMIXER LES BIENS COMMUNS, à la Fondation Charles Léopold Mayer, (38 rue Saint-Sabin – Paris). </strong></p></br><p>Le 21 mars, profitant d’une session de travail du réseau en France, nous vous proposons un moment de dialogue convivial et de partage des initiatives culturelles et médiatiques sur les biens communs avec <a href="http://www.communautique.qc.ca/">Communautique</a>, Le <a href="http://www.forumalternatives.org/">Forum Marocain des Alternatives Solidaires</a>, <a href="http://www.ker-thiossane.org/">Ker Thiossane,</a> le <a href="http://www.lartes-ifan.gouv.sn/">LARTES</a> et <a href="http://vecam.org">VECAM</a>,.</p></br><p>Nous vous invitons à partager vos initiatives au même titre que celles du réseau Remix the Commons : la mosaïque et les chapitres de la collection multimédia, et de ses membres : les Petits déjeuners en-communs, À l’école des communs à Montréal, la Réparation Communautaire pour la transition dans la justice au Maroc, Afropixel, festival d’arts numériques sur les biens communs, les Chartes de gouvernance démocratique au Sénégal…</p></br><p>Nous vous proposerons également de participer à la préparation d’une démarche de curation des médias sur les thèmes de la conférence : <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a>, qui se déroule à Berlin du 22 au 24 mai.</p></br><p>Enfin, de 19:00 à 20:00, nous vous proposerons de profiter de la présence de membres du réseau francophone des biens communs venus de Montréal, Dakar et Rabat pour faire un tour d’horizon des initiatives en cours et un point sur le fonctionnement collectif.</p></br><p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p> <p>Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>A great new documentary that is c<p>A great new documentary that is currently in production, documenting the water struggles around Greece. The working title of the new documentary is « Wa(te)rdrops », and it aims to present, through in-depth research and fieldwork, struggles concerning water around Greece, including the struggle against the privatization of Thessaloniki’s water company (EYATH), against the gold mines in Chalkidiki and against local water reserve appropriation efforts in Volos and Crete.</p></br><p>First few trailers in the documentary’s <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en">web page</a>. Make sure you activate the subtitles (English or Spanish) on the top right corner of the player.</p></br><p>It is being filmed by a group of militant filmmakers coordinated by researcher Nelly Psarou. The same people did « Golfland? » a few years ago, a doc about the disastrous effect of golf course development on the environment and local communities. You can watch « Golfland? » online <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php">here</a> (Soon in the Remix Catalogue). </p></br><p>It is a_proudly independent production_ relying on crowdfunding for its completion, and the outcome will be freely accessible under a creative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>reative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à contributions</p> &<p>Appel à contributions</p></br><p><a title="Auteur inconnuUnknown author, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Silke_Helfrich,_Autorin,_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg"><img decoding="async" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg/1024px-Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg" alt="Silke Helfrich, Autorin, Forscherin und Aktivistin zu Gemeingütern und Commons" width="1024" /></a><br /></br>Silke Helfrich est décédée le matin du 10 novembre 2021dans un accident de montagne au Liechtenstein, alors qu’elle participait à une rencontre dans les Alpes. Elle a été la leader incontestée du mouvement des communs depuis 2009 lorsqu’elle a initié l’une des premières rencontres internationales sur les communs à Crotorf en Allemagne. Celle-ci a permis la rencontre de chercheur·se·s de nombreuses disciplines et de militant·e·s des communs, contribuant à faire advenir une nouvelle culture politique basée sur l’expérience à la fois ancestrale et moderne des communs.</p></br><blockquote><p>les communs sortent de la sphère de l’économie pour devenir un vocabulaire de l’action collective orientée vers la transition.</p></blockquote></br><p>Crottorf 2009, c’est à l’occasion de ce séminaire, qui rassemble un panel idéal d’universitaires et de militant·e·s des communs, que sera publié le <a href="http://1https://www2.world-governance.org/IMG/pdf_009._Bollier_Crottorf_-_The_Future_of_the_Commons.pdf)">Manifeste The Future of the Commons</a> et imaginées les deux conférences internationales sur les communs qui seront organisées à Berlin au siège de la Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013. Chacune d’elles rassemble près de 300 militant·e·s, universitaires, activistes et personnalités politiques venus du monde entier. Ensemble, elles marqueront un tournant pour le mouvement des communs, qui va s’épanouir, touchants tous les domaines de la vie personnelle et sociale, culturelle, économique, morale et politique, de la connaissance et du vivant. Ces conférences inscrivent les communs au coeur du projet de transition socio-écologique.</p></br><p>Pour Silke Helfrich, l’intention du mouvement des communs, qui se cristallisent au cours de ces rencontres, ne se limite pas simplement à étudier les biens communs en tant que ressources économiques ou nouvelle forme de propriétés. Elle vise à développer les communs comme un nouveau paradigme, une vision du monde qui pourrait servir à transformer profondément le système capitaliste. C’est une démarche qui s’attache à créer les conditions pour revisiter la nature même de la politique, de la culture, du droit, de l’éthique et des conceptions modernes de la vie elle-même.</p></br><p>L’impulsion donnée par le travail d’animation de Silke Helfrich touche un panel très large et varié de militant·e·s et de chercheur·se·s tels que Massimo De Angelis, Stefan Meretz, Peter Linebaugh, Silvia Federici, George Caffentzis, Michel Bauwens, Wolfgang Sachs, etc. Cette variété concerne autant les disciplines de recherche que les champs et les contextes d’actions et d’engagement qui balaient l’ensemble du spectre des sciences sociales et sciences du vivant et des mouvements sociaux mondiaux. Forte de cette dynamique, Silke Helfrich et, avec elle, les militants du mouvement des communs développent des actions qui visent à approfondir la connaissance des communs au service de la transition sociale et économique.</p></br><p>Dans le même temps, avec David Bollier et Michael Bauwens, Silke Helfrich fonde le Commons Strategies Group (CSG). (Michel Bauwens quitte le CSG en 2018), un espace de recherche et d’appel à mobilisation pour les communs à même de développer et faire circuler le discours sur les communs. Trois livres naîtront de cette collaboration. C’est d’abord les anthologies «The Wealth of the Commons » (2012) et « Patterns of Commoning » (2015). Ces ouvrages collectifs mettent en lumière les caractères des communs dans une perspective holistique et transdisciplinaire. Ces deux anthologies ont permis de présenter la diversité des communs contemporains afin de montrer qu’ils ne sont ni une relique de l’époque médiévale, ni une forme économique archaïque persistante dans le Sud global. Les communs qui y sont décrits apparaîssent comme un ensemble tout à fait contemporain et robuste d’alternatives au système marché/État.</p></br><blockquote><p>la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif</p></blockquote></br><p>Ces livres contribuent à faire connaître la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif. Cette notion va progressivement faire évoluer le discours sur les communs, passant d’une approche souvent naturaliste, principalement économique, à un processus social, culturel et politique qui croise et se nourrit des savoirs situés des acteurs et la revendication des droits sociaux, culturels et économiques portée par les mouvements sociaux (paysans, numérique, droit à la ville, féminisme, décolonial, décroissance, l’économie sociale, etc.). L’impact de ce travail est difficile de mesurer notamment du fait que le mouvement des communs ne s’est pas structuré autour d’un plaidoyer politique unifié, mais comme une culture politique renouvelée.</p></br><p>Le troisième ouvrage, « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » (2019) est une démarche ambitieuse de conceptualisation des communs en tant que système social. Il développe une synthèse théorique qui permet de décrire plus précisément la diversité empirique des communs. Inspiré par les travaux de Christopher Alexander sur le langage des formes et modèles d’action (« pattern language »), les auteurs de cet ouvrage, David Bollier et Silke Helfrich cherchent à expliquer les communs comme une forme sociale intemporelle qui échappe à l’ontologie de l’individualisme et de l’économie de marché moderne. Silke Helfrich et David Bollier rendent possible une lecture des communs comme réalités (en Italie, les militants juristes parlent de réalités sociales) qui ne peuvent être exprimées par l’épistémologie des droits de propriété ou par la « rationalité » du marché et de l’individualisme. Pour se faire, ils développent la « Triade de la mise en commun » et la notion de « propriété relationnelle », et décrivent de manière fine et détaillé un ensemble de modèles de l’action en commun : les patterns de commoning, dont ils établissent une première liste.</p></br><blockquote><p>développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays</p></blockquote></br><p>Silke Helfrich poursuivra ce travail après la publication « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » avec la volonté de le diffuser le plus largement possible auprès des acteurs engagés dans la transition sociale et environnementale. Pour cela, polyglotte, elle s’est engagée dans la traduction en plusieurs langues (allemande, espagnol, grecque, français) de l’ouvrage. Elle a aussi commencer à développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays et contextes linguistiques afin d’affiner et enrichir le corpus initial.</p></br><p>En France, la traduction de « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » est engagée. La publication est prévue pour l’automne 2022 par les Éditions ECLM. À l’occasion de cette traduction, un chantier de traduction-adaptation autour des patterns de commoning s’est aussi engagé. Celui-ci vise à explorer les formulations possibles en français des nouveaux concepts et modèles proposés dans l’ouvrage et à enrichir le corpus d’illustration des patterns déjà identifiés dans l’ouvrage puis dans les travaux de recherche menés dans divers pays. Ces travaux sont déjà mobilisés par exemple par les démarches d’École des communs, qui visent à instituer des réseaux de partage de connaissance dans des domaines comme l’alimentation ou la gouvernance, (Paris, Montreuil Toulouse, Marseille , … etc). Free, Fair and Alive aide à structurer un vocabulaire et une grammaire de l’action collective basée sur la matrice des communs, c’est à dire qui ne se définit plus à partir de la dichotomie public/privé, individuel/collectif, mais dans une approche holistique. Enfin, ces démarches invitent à revisiter la relation des communs et des commoners avec la recherche.</p></br><p>C’est pourquoi nous proposons de rendre un hommage à Silke Helfrich en permettant le partage et la poursuite de ses travaux. D’une part, il est important de rendre visible et accessible l’héritage laissé par Silke au mouvement des communs, d’autre part il est indispensable de créer les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p></br><p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>er les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p> <p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à idées !</p> <p&g<p>Appel à idées !</p></br><p>Soumettez une idée qui encourage l’Europe en laquelle nous croyons : une Europe fondée sur la solidarité et l’ouverture, façonné et nourrie par le peuple.</p></br><p>Nous vivons et travaillons dans un environnement de plus en plus complexe. À travers l’Europe et ses pays voisins, un nombre croissant de personnes sont confrontées quotidiennement à la discrimination et à l’exclusion, que ce soit sur un plan économique, politique ou culturel. </p></br><p>Un tel phénomène a pour conséquence une fragmentation croissante des sociétés, une montée de l’extrémisme et une division toujours plus grande entre les peuples, mais aussi entres les individus et les institutions qui les gouvernent.</p></br><p>Les mouvements migratoires, la méfiance envers les institutions traditionnelles et l’écart grandissant entre l’idée d’une Europe démocratique et la réalité d’un continent divisé sont parmi les plus grands défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. </p></br><p>Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils ont atteint un degré qui affecte directement les systèmes et les politiques existantes, tant au niveau national qu’au niveau européen.<br /></br>La troisième édition de l’Idea Camp portée par l’European Cultural Foundation (ECF) et intitulée « Communautés en mouvement », s’attachera à mettre en lumière les mouvements de résistance qui s’attachent à contrer des pratiques anti-démocratiques. </p></br><p>Organisé en collaboration avec Platoniq, l’Idea Camp aura lieu du 1er au 3 Mars 2017 en Espagne et réunira 50 participants dont les idées novatrices démontrent la ferme volonté d’encourager l’imagination politique, favoriser la construction de liens et contribuer au développement d’une société fondée sur le principe de justice sociale. Basé sur des valeurs de partage, d’inclusion et d’ouverture, l’Idea Camp offre aux participants une occasion unique de rencontrer des pairs venus de toute l’Europe et de ses pays voisins, dont les pratiques sont porteuses devisions différentes.<br /></br>Suite à l’appel à idées, 50 participants sont sélectionnés sur critères. ECF couvrira, pour la durée de l’Idea Camp, les frais de déplacement et de séjour en Espagne d’un représentant pour chaque idée.<br /></br>Après l’Idea Camp, les participants seront invités à soumettre une proposition concrète de recherche ou d’implémentation de leur idée. 25 propositions seront retenues et recevront une bourse de recherche et développement d’un montant maximum de 10.000 €. </p></br><p>Initié en 2014, l’Idea Camp est organisé dans le cadre de « Connected Action for the Commons », un programme d’action et de recherche développé par ECF en collaboration avec six organisation culturelles implantées dans toute l’Europe: Culture 2 Commons (Croatie), Les Têtes de l’Art (France), KrytykaPolityczna (Pologne), Oberliht (Moldavie), Platoniq – Goteo (Espagne) et Subtopia (Suède).</p></br><p>Pour soumettre votre idée, remplissez le formulaire en ligne suivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>ivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Après le festival Temps des commu<p>Après le festival Temps des communs, (octobre 2015), un petit groupe s’était retrouvé sur l’idée de produire une exposition sur les communs, légère, éditable à la demande et utilisable dans des lieux qui accueillent un public qui n’est pas spécialement sensible à ce sujet. Nous pensions alors aux centres sociaux, aux bibliothèques ou aux établissements scolaires par exemple. Après quelques échanges, notamment autour du jeu <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a> qui avait été prototypé par <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> quelques mois avant lors d’une rencontre européenne, nous avons produit 12 panneaux d’exposition qui expliquent et illustrent les communs.</p></br><figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-medium" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" alt="Expo Les communs" width="1240" height="1753" /><figcaption class="wp-caption-text">Expo Les communs – CC-BY-SA.</figcaption></figure></br><p>L’exposition propose de découvrir les communs à travers des éléments de définition et leur illustration concrète. Les panneaux font cheminer à travers différentes facettes des communs : la fragilité des communs naturels, la relation entre usage et propriété, le rôle des hackers dans le renouvellement des communs, la place de la connaissance, et la reconquête de l’espace politique par les commoners. Enfin, elle propose aussi des ressources en s’appuyant sur d’autres initiatives culturelles autour des communs : Communauthèque et sa bibliographie, le jeu C@rtes en commun ou encore Remix the commons of course !</p></br><p>L’exposition est un travail collectif autour de Thierry Pasquier, mis en forme graphique par Rosie Howe, avec le soutien de l’Espace Mendès France — Poitiers, centre de culture scientifique, technique et industrielle en Nouvelle-Aquitaine, de l’association Vecam, et de Remix the commons. La publication sous la licence « Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » permet de laisser libre court à son imagination pour la diffusion et d’adaptation de l’exposition à chaque contexte. La prochaine étape consistera à mettre en place un site Web dédié qui permettra à chacun de publier selon ses besoins. Nous vous donnerons donc des nouvelles de ce projet dans les mois qui viennent !</p></br><p>Une version PDF légère de l’exposition est disponible sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. Dans les semaines qui viennent, nous allons mettre en place un site web pour recevoir des PDF en haute définition pour l’impression en différents formats, les textes afin de permettre leur modification, correction, amendement, etc, ainsi que l’ensemble des médias associés et les sources InDesign. Le temps de mettre tout ça en place. N’hésitez pas à nous solliciter pour toute demande spécifique ou bien proposer de l’aide.</p></br><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Après le festival Temps des commu<p>Après le festival Temps des communs, (octobre 2015), un petit groupe s’était retrouvé sur l’idée de produire une exposition sur les communs, légère, éditable à la demande et utilisable dans des lieux qui accueillent un public qui n’est pas spécialement sensible à ce sujet. Nous pensions alors aux centres sociaux, aux bibliothèques ou aux établissements scolaires par exemple. Après quelques échanges, notamment autour du jeu <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a> qui avait été prototypé par <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> quelques mois avant lors d’une rencontre européenne, nous avons produit 12 panneaux d’exposition qui expliquent et illustrent les communs.</p></br><figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-medium" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" alt="Expo Les communs" width="1240" height="1753" /><figcaption class="wp-caption-text">Expo Les communs – CC-BY-SA.</figcaption></figure></br><p>L’exposition propose de découvrir les communs à travers des éléments de définition et leur illustration concrète. Les panneaux font cheminer à travers différentes facettes des communs : la fragilité des communs naturels, la relation entre usage et propriété, le rôle des hackers dans le renouvellement des communs, la place de la connaissance, et la reconquête de l’espace politique par les commoners. Enfin, elle propose aussi des ressources en s’appuyant sur d’autres initiatives culturelles autour des communs : Communauthèque et sa bibliographie, le jeu C@rtes en commun ou encore Remix the commons of course !</p></br><p>L’exposition est un travail collectif autour de Thierry Pasquier, mis en forme graphique par Rosie Howe, avec le soutien de l’Espace Mendès France — Poitiers, centre de culture scientifique, technique et industrielle en Nouvelle-Aquitaine, de l’association Vecam, et de Remix the commons. La publication sous la licence « Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » permet de laisser libre court à son imagination pour la diffusion et d’adaptation de l’exposition à chaque contexte. La prochaine étape consistera à mettre en place un site Web dédié qui permettra à chacun de publier selon ses besoins. Nous vous donnerons donc des nouvelles de ce projet dans les mois qui viennent !</p></br><p>Une version PDF légère de l’exposition est disponible sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. Dans les semaines qui viennent, nous allons mettre en place un site web pour recevoir des PDF en haute définition pour l’impression en différents formats, les textes afin de permettre leur modification, correction, amendement, etc, ainsi que l’ensemble des médias associés et les sources InDesign. Le temps de mettre tout ça en place. N’hésitez pas à nous solliciter pour toute demande spécifique ou bien proposer de l’aide.</p></br><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p><p>Thierry Pasquier et Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>By Samantha Slade</p> <p<p>By Samantha Slade</p></br><p>« From where I stand today, one of the challenges of advancing an emerging movement such as the commons lies in how we build the community and how we meet in ways that embody the values of commoning. This involves the thorny question: How can we honour the vast experience and expertise on the commons and come together inclusively and equitably in a participatory commoning fashion? The Art of Hosting certainly has something to offer here, but also, and most importantly, those that are consciously living and doing the daily work of commoning, in all its complexity, have deep learnings to share to the benefit of building our collective capacity. »</p></br><p>see the <a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>ww.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Cet article a été repris et publi<p>Cet article a été repris et publié initialement sur le site <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a></p></br><blockquote><p>Commons Josaphat, une plate-forme indépendante d’habitants de quartier, de militants et d’associations. C’est une des initiatives emblématiques de reconquête de la ville par ses habitants en Europe.</p></br><p>Commons Josaphat a besoin du soutien des commoners pour faire valoir le travail accomplie au cours des deux dernières années auprès des autorités publiques à Bruxelles.</p></br><p>Apportez votre soutien en envoyant votre message directement au collectif.</p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" /></p></br><p><H1>Le projet de quartier en bien commun</H1></p></br><p>Commons Josaphat veut construire une proposition de développement de la ville en bien commun sur la friche de l’ancienne gare de formation Josaphat. Un nouveau morceau de ville y sera développé dans les prochaines années. L’enjeu consiste à transformer cette réserve foncière, qui est une propriété publique, en territoire où s’érige une ville en bien commun, un quartier de ville imaginé et développé en partenariat public-citoyens. Notre proposition, résultat de deux an d’échange et de réflexion commune, est condensée <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">dans ce document</a>.</p></br><p><H1>Commons Josaphat aujourd’hui</H1></p></br><p>Le collectif continue à travailler dans un triple sens :</p></br><p>1. Occupation effective de la friche avec d’autres partenaires en vue de « faire » la ville, d’occuper déjà ses places et ses espaces en l’utilisant. L’accord sur les limites mises à l’utilisation des uns pour préserver l’utilisation des autres est un premier terrain d’expérience d’une nouvelle gouvernance ;</p></br><p>2. Développement d’un îlot « modèle » en commun. Cet îlot doit concrétiser la ville en commun (accessibilité au plus grand nombre sur le très long terme, décision collective sur les rentes foncières, intégration environnementale, économie solidaire et open source, une santé inscrite dans le dessin de la ville, ancrage dans les quartiers voisins…). Mais il doit être réaliste par apport aux nécessités des pouvoirs publics (recettes générées, temps de réalisation et quantités réalisées). Cet îlot doit servir de point d’évaluation à l’issue de la première phase du schéma directeur porté par la région ;</p></br><p> 3. Construction du rapport de conviction politique :</p></br><li>En renforçant le soutien social à la proposition « Josaphat en commun » : soutiens des associations, des académiques, des intellectuels, des syndicats, des mutualités…<br /></br>En renforçant la coopération avec les riverains pour impliquer toutes les personnes concernées par ce morceau de ville dès aujourd’hui<br /></br>En améliorant les soutiens politiques classiques : obtenir le soutien des PS, MR, FdF, Ecolo, PTB et CDH ainsi que leurs pendants néerlandophones à l’échelle régionale et communale.</br></li></br><p><H1><br /></br>Nous reproduisons ici leur appel.<br /></br></H1><br /></br>Vous avez entendu parler de Commons Josaphat au cours des deux dernières années en organisant une action en partenariat, en participant à l’appel à idées pour le développement de ce futur quartier ou aux groupes de travail qui en sont issus.</p></br><p>Peut-être avez-vous pratiqué la friche lors de l’actuel festival d’été ou encore en participant aux multiples conférences organisées autour de la possibilité de construire la ville en bien commun.</p></br><p>Nous voulons aujourd’hui mettre en lumière ces soutiens, convergences, coopérations à la production de la ville en commun pour peser dans le débat public ! </p></br><p><H1>Ce que vous pouvez faire ?</H1></p></br><p>Pour manifester votre soutien :</p></br><p>Envoyez un mail à : i<a href="mailto:deascommonsjosaphat@gmail.com">deascommonsjosaphat@gmail.com</a></p></br><p>Des associations comme le BRAL, Pass-âge, le Rassemblement Bruxellois pour l’Habitat (RBDH), les Equipes Populaires de Schaerbeek, Santé-communauté -participation asbl….l’ont déjà fait. Des académiciens tels que Christian Laval ou Tine de Moor en ont fait autant. Ces soutiens seront repris sur le site internet de Commons Josaphat et appuieront la proposition dans le débat public.</p></br><p>Pour participer à la construction des connaissances sur les communs déclinés à l’échelle de la production de la ville : envoyez un mail à : <a href="mailto:commons_jos_transversal@lists.entransition.be">commons_jos_transversal@lists.entransition.be</a></p></br><p>Pour vous engager et vous associer concrètement au projet de transition de la friche vers un quartier en bien commun. Venez aux prochains dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a></p></br><p>Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !</p> dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a></p> <p>Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Chaque troisième mardi du mois, d<p>Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à 21 h (CET – heure de Paris), Remix propose un rendez-vous public sur le modèle du « community call » pour traiter une question et partager de l’information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le domaine des communs, tout en laissant une trace pour les absents.</p></br><p>Le rendez-vous est structuré selon un protocole toujours identique : durée de 60 minutes, présentation de 5 minutes, discussion de l’objet de l’appel pendant 45 minutes et enfin, conclusion et appel au prochain appel 10 minutes. Les appels en commun font l’objet d’un enregistrement audio et d’une prise de note collective sur un pad (bloc note numérique) pour préparer la rencontre, la documenter et en garder la mémoire.</p></br><p>L’archive audio et texte des Appels en commun est accessible via le <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">wiki de Remix</a>.</p></br><p>Pour être informé des prochains appels en commun, abonnez-vous à la liste de diffusion <strong>appel@bienscommuns.org</strong> (basse fréquence) en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.</p></br><p>Remix the commons ne fait aucun autre usage, ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!</p> ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Dans le cadre de l’initiative por<p>Dans le cadre de l’initiative portée par l’UNESCO sur les futurs de l’éducation, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL, Hambourg) a publié récemment un rapport d’experts multidisciplinaires de prospective sur la culture de l’apprentissage tout au long de la vie (« <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">Lifelong Learning </a>»)*. Dans un contexte où beaucoup d’États peinent à répondre aux besoins éducatifs de base de leur population et où les inégalités d’accès à la culture et aux savoirs se creusent de plus en plus, comment (re)donner toute sa place à une culture de l’apprentissage ouverte, accessible et inclusive qui permet à toute personne de pouvoir définir et réaliser ses projets de développement de sa capacité d’agir dans un monde de plus en plus complexe et exigeant?</p></br><p>S’inscrivant directement dans la filiation humaniste de l’éducation des adultes (Commission internationale sur l’éducation au XXIe siècle, UNESCO 1996), les auteurs présentent une série de recommandations parmi lesquelles figure celle de faire de l’apprentissage tout au long de la vie un bien commun. Dans leur énoncé de vision de la situation idéale de l’apprentissage tout au long de la vie en 2050, ils décrivent :</p></br><blockquote><p> /To ensure that learning opportunities are accessible to all, learning spaces beyond educational institutions have been reinvented to promote and support learning. Besides using public spaces and infrastructure for learning, there are also learner-friendly work environments in all sectors and opportunities for self-employed people. To enhance the free availability of learning resources further, an educational commons has been developed. p. 13/ **</p></blockquote></br><p><iframe loading="lazy" title="Les communs et l'éducation tout au long de la vie" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/r7c5UA5lluI?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>À titre de président du conseil d’administration de l’UIL, Daniel Baril, directeur général de l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (Montréal, Canada) a participé aux travaux du groupe d’expert.e.s. Dans le cadre de l’appel en commun, il nous partage ses réflexions sur le processus qui a mené à l’élaboration de ces recommandations, mais surtout sur la manière dont la notion de communs peut s’imbriquer dans l’élaboration des instruments normatifs internationaux en éducation.</p></br><p>* Document : <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">UNESCO Institute for Lifelong Learning Embracing a culture of lifelong learning: contribution to the Futures of Education initiative. UNESCO Institute for Lifelong Learning, 2020</a>.</p></br><p>** Traduction : /Afin de garantir que les possibilités d’apprentissage soient accessibles à tous, les espaces d’apprentissage au-delà des établissements d’enseignement ont été réinventés pour promouvoir et soutenir l’apprentissage. Outre l’utilisation d’espaces et d’infrastructures publics pour l’apprentissage, il existe également des environnements de travail conviviaux pour les apprenants dans tous les secteurs, et des possibilités pour les travailleurs indépendants. Afin d’améliorer encore la disponibilité gratuite des ressources d’apprentissage, un patrimoine éducatif commun a été développé. p. 13/</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Defining « the commons »</p><p>Defining « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/aXzbcgj9F54?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The importance of « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/rbTuUMCNZvg?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>IASC Projects, goals and dreams</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/3v8ApjhECwc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The achievements of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/QVv5_GM1RPs?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Main challenges of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/bAv0FaAPEP8?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The agenda of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/YJcJGf6I7Sc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The future of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/qQZ_lyZq--U?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Work to be done</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p> </p>ight="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p>Work to be done</p> <p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Defining « the commons »</p><p>Defining « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/aXzbcgj9F54?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The importance of « the commons »</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/rbTuUMCNZvg?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>IASC Projects, goals and dreams</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/3v8ApjhECwc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The achievements of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/QVv5_GM1RPs?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Main challenges of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/bAv0FaAPEP8?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The agenda of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/YJcJGf6I7Sc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>The future of IASC</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/qQZ_lyZq--U?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>Work to be done</p></br><p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p> </p>ight="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p>Work to be done</p> <p><iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> <p> </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Droits en biens communs vise à do<p>Droits en biens communs vise à documenter la place du droit basé sur les biens communs dans le contexte des négociations de Rio+20.</p></br><p>Au cours de l’année 2011, la préparation de la conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) avec le Collectif (français) Rio+20 et les participants au Forum Social Mondial, nous a amené à proposer de faire des droits basés sur les biens communs un horizon de revendication à l’échelle internationale. Encore faudrait-il être en mesure d’expliciter ce que serait le contenu de ces droits et d’envisager de quelles manières ils pourraient être mis en oeuvre. Pour tenter de répondre à cette question, un<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Des_droits_bas%C3%A9s_sur_les_biens_communs"> premier texte</a> à été rédigé par Silke Helfrich et Frédéric Sultan à la suite du Forum Social de Porto Alegre.</p></br><p>Le projet de Remix « Droits en Biens Communs » est une continuation de ce travail par la voie de la vidéo et du remix réalisé à partir de captation de vidéo au cours de la conférence des Nations Unies et du Sommet des Peuples.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>Le projet Droits en biens communs se prolonge à travers l’organisation d’un atelier lors de la conférence Economics, Commons Conférence le 22 mai 2°13 à Berlin. Il s’agit de poursuivre le travail d’élaboration engagé et notamment de tester les hypothèses sous-jacentes sur divers domaines et exemples, pour essayer d’avoir une vision plus globale.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Frédéric Sultan coordonne ce projet. Emilano Bazan s’est chargé de la réalisation des vidéos.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet Droits en biens communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs a été un espace facilitant la coopération entre Communautique et VECAM pour réaliser les vidéos pendant le sommet des peuples de Rio + 20.</p>tant la coopération entre Communautique et VECAM pour réaliser les vidéos pendant le sommet des peuples de Rio + 20.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Every 3rd Tuesday of the month fr<p>Every 3rd Tuesday of the month from 8pm to 9pm (CET – Paris time), Remix offers a public meeting on the model of the « community call » to address a question and share information on current projects or hot topics in the field of commons, while leaving a trace for those who are absent.</p></br><p>The appointment is structured according to the same protocol: duration 60 minutes, presentation 5 minutes, discussion of the topic of the call 45 minutes and finally, conclusion and appeal for the next call 10 minutes.Audio recording and collective note-taking on a pad (digital notepad) are done and shared after the meeting, for documenting it and keeping the memory of it.</p></br><p>The audio and text archives of the Commons Calls are accessible via the <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">remix wiki </a>.</p></br><p>To be informed about future calls, send a message to the following e-mail address: <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.</p></br><div class="input-prepend">Remix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !</div>mix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !</div>)
  • Chargement/Site  + (<p>La Charte de la Forêt – <a hre<p>La Charte de la Forêt – <a href="http://www.nationalarchives.gov.uk/education/resources/magna-carta/charter-forest-1225-westminster/">Carta de Foresta</a> – publiée en 1217, est reconnue comme le premier acte officiel qui étend les protections et les droits essentielles de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta">Magna Carta</a> aux commoners anglais contre les abus de l’aristocratie. En vertu de cette charte, le peuple se voit garantir le droit l’accès aux ressources des forêts. L’impact de cette charte a été révolutionnaire. Elle est généralement considérée comme une des pierres angulaires de la Constitution Britannique et <a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html">inspiration de la Constitution Américaine</a>. Elle a permi de rendre de vastes étendues de terres aux paysans, de s’opposer au pillage des biens communs par la monarchie et l’aristocratie. Au 17ème siècle, elle inspire les Diggers et les Levellers et par la suite les protestations contre l’enclosure des terres par la bourgeoisie capitaliste. Mais elle sera abrogée en 1971, par un gouvernement conservateur, permettant ainsi la privatisation de ressources comme l’eau au bénéfice d’entreprises multinationales.</p></br><p>Aujourd’hui, les forêts demeurent des ressources essentielles pour l’habitat, la souveraineté alimentaire, et sont essentielles pour lutter contre les crises environnementales. Une <a href="http://charteroftheforest800.org/">campagne</a> de célébration de la Charte de la Forêt a commencé en Grande Bretagne au mois de Septembre et se poursuit en Novembre. La Lincoln Record Society a organisé une conférence internationale sur la Charte de la Forêt qui a débuté par un voyage en péniche sur la Tamise de Windsor à Runnymede, lieu de signature de la Magna Carta. Des experts ont présenté la Charte de la Forêt, son histoire et ses implications contemporaines. Les participants ont également pu voir l’un des exemplaires originaux et participer à une visite guidée de la Forêt de Sherwood que nous connaissons à travers l’histoire de Robin des Bois.</p></br><p>Aujourd’hui même, 7 novembre, se déroule un débat présidé par John McDonnell, Député et soutien de Jeremy Corbyn, les professeurs Peter Linebaugh et Guy Standing, et Julie Timbrell de <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. Ce débat fait parti d’un <a href="http://charteroftheforest800.org/november-2017/">programme </a> étalé sur une semaine qui appelle à la création d’un nouveau <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">Domesday Book</a>, un recensement national des propriétaires terriens britanniques et l’identification des communs ainsi qu’à une nouvelle Charte des communs et des Chartes locales. Il s’agit d’interroger la notion de propriété foncière dans un pays où elle est l’une des plus concentrée des pays occidentaux et d’élaborer des propositions politiques, y compris à travers une taxe sur la propriété foncière, pour une meilleure répartition des droits et des responsabilités sur les terres,</p></br><p>Merci à Yves Otis de m’avoir signalé l’article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta </a></p></br><p>Transcription de la Charte de la Forêt : <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La Charte de la Forêt – <a hre<p>La Charte de la Forêt – <a href="http://www.nationalarchives.gov.uk/education/resources/magna-carta/charter-forest-1225-westminster/">Carta de Foresta</a> – publiée en 1217, est reconnue comme le premier acte officiel qui étend les protections et les droits essentielles de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta">Magna Carta</a> aux commoners anglais contre les abus de l’aristocratie. En vertu de cette charte, le peuple se voit garantir le droit l’accès aux ressources des forêts. L’impact de cette charte a été révolutionnaire. Elle est généralement considérée comme une des pierres angulaires de la Constitution Britannique et <a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html">inspiration de la Constitution Américaine</a>. Elle a permi de rendre de vastes étendues de terres aux paysans, de s’opposer au pillage des biens communs par la monarchie et l’aristocratie. Au 17ème siècle, elle inspire les Diggers et les Levellers et par la suite les protestations contre l’enclosure des terres par la bourgeoisie capitaliste. Mais elle sera abrogée en 1971, par un gouvernement conservateur, permettant ainsi la privatisation de ressources comme l’eau au bénéfice d’entreprises multinationales.</p></br><p>Aujourd’hui, les forêts demeurent des ressources essentielles pour l’habitat, la souveraineté alimentaire, et sont essentielles pour lutter contre les crises environnementales. Une <a href="http://charteroftheforest800.org/">campagne</a> de célébration de la Charte de la Forêt a commencé en Grande Bretagne au mois de Septembre et se poursuit en Novembre. La Lincoln Record Society a organisé une conférence internationale sur la Charte de la Forêt qui a débuté par un voyage en péniche sur la Tamise de Windsor à Runnymede, lieu de signature de la Magna Carta. Des experts ont présenté la Charte de la Forêt, son histoire et ses implications contemporaines. Les participants ont également pu voir l’un des exemplaires originaux et participer à une visite guidée de la Forêt de Sherwood que nous connaissons à travers l’histoire de Robin des Bois.</p></br><p>Aujourd’hui même, 7 novembre, se déroule un débat présidé par John McDonnell, Député et soutien de Jeremy Corbyn, les professeurs Peter Linebaugh et Guy Standing, et Julie Timbrell de <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. Ce débat fait parti d’un <a href="http://charteroftheforest800.org/november-2017/">programme </a> étalé sur une semaine qui appelle à la création d’un nouveau <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">Domesday Book</a>, un recensement national des propriétaires terriens britanniques et l’identification des communs ainsi qu’à une nouvelle Charte des communs et des Chartes locales. Il s’agit d’interroger la notion de propriété foncière dans un pays où elle est l’une des plus concentrée des pays occidentaux et d’élaborer des propositions politiques, y compris à travers une taxe sur la propriété foncière, pour une meilleure répartition des droits et des responsabilités sur les terres,</p></br><p>Merci à Yves Otis de m’avoir signalé l’article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta </a></p></br><p>Transcription de la Charte de la Forêt : <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La plupart d’entre vous sont cert<p>La plupart d’entre vous sont certainement déjà au courant que le <a href="https://transformadora.org">FSMET</a> se tiendra finalement en ligne du 25 juin au 1er Juillet suivi d’une seconde rencontre qui se tiendra probablement au mois d’octobre. <br /><br />Quelques uns d’entre nous ont discuté de ce qu’il était possible de faire pour se reconnecter, continuer d’échanger nos points de vue et réunir des énergies autour des changements qui sont en train de se produire dans la perspective du mouvement des communs. <br /><br />Aussi nous avons commencé à réfléchir informellement à l’idée d’un processus de réflexion/discussion/production sur les communs qui peut servir le forum et les commoners. Nous avons appelé cela « Horizons communs » (titre temporaire). Nous nous sommes inspiré des dernières expériences de rencontres virtuelles en ajoutant plusieurs ingrédients : la production de ressources utiles pour les militants et la présentation de perspectives ou propositions basées sur les communs. Pour chaque thème traité, ces 3 éléments formeront un chapitre de « Horizons communs ». L’idée est de produire 3 chapitres, chacun sur un sujet différent. <br /><br />Une 1ere chose qui nous intéresse, c’est l’idée d’inscrire cette démarche tout au long du cycle du forum de Juin à octobre, car le forum n’est pas seulement une addition de conférences pendant 5 jours, mais un processus. <br /><br />Un deuxième point est que cette proposition pourrait se réaliser <br />collectivement avec les commoners intéressés et aussi être ouverte aux <br />personnes de différents mouvements sociaux engagées dans le forum pour les économies transformatives. <br /><br />Les premières notes sur cette idée sont sur le pad suivant : https:// <br />pad.femprocomuns.cat/p/Horizonscommuns en FR, EN et ES. <br /><br />Alors, si vous êtes intéressé, faites vos propositions de contenus dont vous souhaitez discuter : <br /><a href="https://pad.femprocomuns.cat/FSMETCOMMONS_EventOnline_Production">https://pad.femprocomuns.cat/FSMETCOMMONS_EventOnline_Production</a> <br /><br />Si vous souhaitez en savoir plus sur l’idée d’<strong>Horizons communs</strong> et participer, retrouvez nous à la réunion en ligne : <a href="https://meet.jit.si/fsmet_procomuns">https://meet.jit.si/fsmet_procomuns</a> le lundi 15 juin, de 16h à 18h – heure de Barcelone. (Si votre fuseau horaire ne vous permet pas de participer, faites vos contributions sur le pad, et faites-le nous savoir et nous pourrons faire une réunion le mardi 16, dans notre matinée) <br /><br />A bientôt <br /><br />Monica Garriga <br />femProcomuns.coop <br />Frédéric Sultan <br />Remix the commons</p>t;br />A bientôt <br /><br />Monica Garriga <br />femProcomuns.coop <br />Frédéric Sultan <br />Remix the commons</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Le 2 mars dernier, Marion Louisgr<p>Le 2 mars dernier, Marion Louisgrand et Marta Vallejo de Ker Thiossane, partenaire de Remix The Commons, ont organisé à Kédougou au Sénégal, un DEJEUNER EN COMMUN sur le thème de l’En-commun et du “vivre ensemble” autour de la question « Jusqu’où tu es chez toi ? ».</p></br><p><a title="Par gbaku (Flickr [1]) [CC-BY-SA-2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3AKolaNutsKedougou.jpg"><img decoding="async" alt="KolaNutsKedougou" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1d/KolaNutsKedougou.jpg/400px-KolaNutsKedougou.jpg" width="400" /></a></p></br><p>Retrouvez une série de photos sur la<a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article147"> page web de Ker Thiossane</a>. Des émissions de radio ont été réalisées avec la radio communautaire. Enregistrement et des vidéos sont en cours de montage.</p></br><p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9dougou">Kédougou</a> se situe aux frontières du Sénégal, du Mali et de la Guinée. près du Parc national du Niokolo où vivent les derniers éléphants du Sénégal.</p></br><p>Le DEJEUNER EN COMMUN se passait dans le cadre du festival “La Nuit des Etoiles”, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou (CMC), dans le Jardin public de la commune, avec l’appui du collectif grenoblois Culture Ailleurs (<a href="http://www.cultureailleurs.com/">http://www.cultureailleurs.com/</a>).</p>’appui du collectif grenoblois Culture Ailleurs (<a href="http://www.cultureailleurs.com/">http://www.cultureailleurs.com/</a>).</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Le monde a besoin d’idées pour un<p>Le monde a besoin d’idées pour un avenir meilleur et durable, mais les idées ne suffisent pas. La plate-forme FuturePerfect est une encyclopédie virtuelle reprenant les initiatives de personnes, d’organisations et d’entreprises qui ont osé passer de la pensée à l’acte. Ces histoires visent à informer sur les modes de vie alternatifs et à inciter à l’engagement citoyen.</p></br><p>Les partenaires français de FuturePerfect, l’équipe allemande de FUTURZWEI, des militants et tout public intéressé se retrouveront pour débattre du rôle des médias dans une perspective de pratiques d’économie sociale et de modes de vie durables.</p></br><div class="row"></br><div class="span12 nurText"></br><div class="span12 nurText"></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4335 size-full aligncenter" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2015/10/futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a></p></br></div></br><p>Débat organisé dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères organisée par le FICEP et en coopération avec le festival Temps des Communs</p></br><p>Avec la participation de :</p></br><ul></br><li><strong>Barnabé Binctin</strong>, Journaliste <i>Reporterre</i></li></br><li><i><strong>Peter Unfried</strong>, </i>Journaliste <i>TAZ</i></li></br><li><i><strong>Benoit Cassegrain </strong>et<strong> Hélène Legay</strong>, </i>fondateurs <i>SideWays</i></li></br><li><i><strong>Mathias Lahiani</strong>, </i>fondateur <i>On passe à l’acte</i></li></br></ul></br><p>Modéré par <strong>Luise Tremel</strong>, FUTURZWEI et <strong>Frédéric Sultan</strong>, <i>Remix the commons </i></p></br></div></br><div class="span12 nurText">Goethe-Institut Paris</div></br><aside class="span6 artikelspalte nurText"></br><div class="teaserBox"></br><p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /></br>75116 Paris</p></br></div></br><p>Langue: En français et en allemand<br /></br>Entrée libre, inscription : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p></br></aside></br></div>gt;, <i>Remix the commons </i></p> </div> <div class="span12 nurText">Goethe-Institut Paris</div> <aside class="span6 artikelspalte nurText"> <div class="teaserBox"> <p class="vkEvent">17 avenue d’Iéna<br /> 75116 Paris</p> </div> <p>Langue: En français et en allemand<br /> Entrée libre, inscription : <span class="telefon">33 1 44439230 </span></p> </aside> </div>)
  • Chargement/Site  + (<p>Les 11 et 12 novembre derniers, l<p>Les 11 et 12 novembre derniers, le <a href="http://www.deeep.org">projet DEEEP</a>, un programme co-financé par l’Union européenne, a rassemblé à Johannesburg (Afrique du Sud) 200 militants venus du monde entier, pour repenser le cadre d’action de ONG de développement et engager la construction d’un « mouvement citoyen mondial ». Cette rencontre est le point de départ d’un processus qui durera deux ans de mobilisation citoyenne pour le changement et la justice globale. Une <a href="http://movement.deeep.org">plateforme numérique</a> lui est dédiée. Au cours de cette conférence, les participants ont commencé à tirer les leçons de l’action de la société civile, de ses modes d’organisation et d’action dans différents domaines à travers le monde et produit un document,<a href="http://www.deeep.org/component/content/article/395.html"> « The Johannesburg Compass: Questions and orientations » (Boussole de Johannesburg) </a> pour définir les principes qui pourraient guider les travaux des deux prochaines années. </p></br><p>Invité à participer à ce processus, j’ai pu contribuer aux discussions et à la rédaction du texte pour le nourrir autant que possible de la notion des communs. Pensé au départ comme une déclaration de principes appuyée sur une vision partagée, ce document est devenu un guide pour le processus lui-même, basé sur quelques idées fortes telles que la nécessité de dé-coloniser nos esprits et dé-institutionnaliser les organisations du développement. Le résultat reflète la volonté de renouvellement à la fois des formes et des contenus de l’action, mais laisse sans réponse, au moins pour l’instant, les interrogations sur la nature d’un mouvement citoyen mondial si c’en est un, et sur la nature du processus des deux années de travail qui s’engagent à la suite de cette conférence. </p></br><p>Alors comment l’idée des communs pourrait-elle nourrir cette démarche ? Au-delà du processus d’écriture, le contenu du texte est assez général et plutôt généreux. Les communs y sont considérés comme des ressources à gérer. Le texte appelle à revendiquer les communs « reclaim, protect and nurture our commons », et à gérer les ressources comme des « propriétés communes » (the earth’s natural environment, ecosystems and knowledge are common property, and should be managed for the common good). Il appelle au respect de ces ressources mais ignore la dimension participative des communs. On est encore assez loin de considérer les biens communs comme des processus qui permettent de faire société, et donc comme un moyen de renforcement des communautés, d’émancipation dont les ONG pourraient se saisir pour refonder leur mode d’action.</p></br><p>Il me semble qu’aujourd’hui, un mouvement mondial de citoyens devrait révolutionner la manière pour chacun d’exercer sa citoyenneté, et d’en avoir conscience. L’un des rôles des ONG et des CSO ne devrait-il pas être de prendre en compte et accompagner la politisation de la vie quotidienne dans le domaine de la santé, de l’alimentation, de l’éducation, du travail, …. etc, en les inscrivant dans la perspective des biens communs ? Comment faire cela à une échelle massive ? Sans que cela exclue la conduite de campagnes d’action sur des objectifs stratégiques à l’échelle régionale ou mondiale, par les organisations qui composent l’infrastructure de la société civile, il s’agit de renouveler et d’articuler ce qu’en France on appelle l’éducation populaire en s’appuyant sur les pratiques sociales de voisinage et celles médiatisées par les réseaux informatiques. Une telle dynamique permettrait que chacun s’inscrive dans une perspective plus large et de donner sens pour chacun à l’agenda international. L’enjeu est donc de construire des ponts avec les multiples communautés d’appartenance, non pas pour leur offrir le leadership des ONG ou des mouvements, mais pour reconnaître et légitimer leurs leaderships aux différents échelles d’exercice du pouvoir (du local au mondial). </p></br><p>A entendre les participants à la conférence de Johannesbourg, on dirait qu’il faut en passer aussi par la (re)découverte des communs au sein même des organisations (ce qui fait projet commun), quelque soit leur taille ou leur objet pour les refonder. Cela peut être une perspective à l’échelle de l’organisation (ONG/OCS) pour poursuivre le travail engagé à Johburg. Dans ce sens, mieux vaudra nommer et travailler sur SES communs que définir LES communs et essayer de transformer les organisations en travaillant sur leurs valeurs, leur projet et actions plutôt que de chercher un cadre théorique ou idéologique général. </p></br><p>Une autre piste consiste à partager les leçons des activistes des communs immatériels et de la connaissance, qui depuis l’émergence de l’informatique ont su construire un mouvement qui défend ses valeurs, des formes de collaboration distribuées, l’ouverture et la liberté, le partage et la solidarité, l’émancipation personnelle et la participation au collectif, l’agir à petite échelle tout en s’inscrivant dans une vision universelle. Ce mouvement est globalement invisible en tant que mouvement pour les personnes qui n’en sont pas les militants. Chacun utilise des logiciels libres, accède à la culture et au savoir libre, la plupart du temps sans y prêter attention. Pourtant les organisations du savoir et de la culture libre se sont structurées et sont des « ONG » ou des « OCS » de poids. Il suffit pour s’en rendre compte de considérer les plus visibles du public comme wikimédia fondation, ou le poids de ce mouvement dans le secteur industriel (IBM, Android, …) ou encore le travail des groupes de pression (EFF, Quadrature du net, …) pour s’en rendre compte. C’est un mouvement à maturité. Cette expérience et la culture qu’elle développe vaut la peine d’être partagée. Ne serait-il pas utile de penser un mouvement équivalent dans le domaine des communs matériels, urbains, ruraux et naturels ? </p></br><p>Frédéric Sultan </p>)
  • Chargement/Site  + (<p>L’encyclopédie en ligne Wikipédia<p>L’encyclopédie en ligne Wikipédia est l’un des principaux biens communs intellectuels de notre temps. Pourtant, la thématique des biens communs y reste peu développée.</p></br><p>Afin de remédier à cette situation paradoxale, Frédéric Sultan (coordinateur de Remix the Commons) et Pierre-Carl Langlais (administrateur de la Wikipédia francophone) ont entrepris d’initier une série d’ateliers contributifs. Un premier atelier, organisé le 15 octobre, avait permis d’initier plusieurs articles fondamentaux sur l’histoire récente des biens communs (tels que le mouvement des communs).</p></br><p>Le prochain atelier aura lieu le 21 janvier de 17h30 à 20h30 à la Fondation Charles Mayer pour le Progrès de l’Homme (38 rue saint Sabin). Il portera sur les biens communs de la connaissance et plus spécifiquement sur le domaine public. En dépit de l’engagement durable des communautés wikimédiennes en faveur du domaine public, l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_public_%28propri%C3%A9t%C3%A9_intellectuelle%29">article sur le sujet</a> demeure une simple ébauche.</p></br><p>Cette série d’atelier s’inscrit dans le cadre du projet Biens communs. Ce projet de la Wikipédia francophone comprend une liste suggestive d’articles à améliorer ou à créer, ainsi qu’une compilation de références en ligne à utiliser. En vertu du principe de neutralité de point de vue, chaque information ajoutée sur Wikipédia doit en effet être étayée avec une source fiable.</p></br><p>Si vous souhaitez participer, vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur ce <a href="http://www.framadate.org/studs.php?sondage=p7dcl99c8n1ya3xn">formulaire</a>. Il est aussi possible de contribuer à distance.</p></br><p>Aucun prérequis n’est nécessaire : que vous soyez chercheur, praticien, wikipédien ou simple curieux, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.</p>’est nécessaire : que vous soyez chercheur, praticien, wikipédien ou simple curieux, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>On April 19th 2012, Communautique<p>On April 19th 2012, Communautique organized the first working lunch <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">« Commons lunches »</a> at its offices in Montreal. The context of the event was remarkable; for two months already an unprecedented social movement initiated and driven by students had taken over the streets of Montreal and other cities in the province, mobilizing people across all layers of society with unrivaled levels of involvement. And on this 19th of April, during what was called a “printemps érable” (or maple spring), and rightly so by the depth of its demands, on the eve of the march for Earth Day, reaching what would be the climax of the union of all sectors of the civil society, the protest was held under no other theme but the Commons and gathered nearly 300 000 people. This lunch was indeed very relevant at a time when « the Commons was on every lips », a paper issued by Communautique was widely circulated on the web.<br /></br>Prior to this first of a series of four in 2012, Communautique had contributed to the animation of this subject of the Commons on various occasions by organizing workshops or taking part in events in the charged ambiance of the student protests, particularly suited for participation and innovation.<br /></br>Each of the meetings facilitated the exchange of knowledge in a horizontal way through discussions and « learning circles » following a proven animation methodology that is increasingly used in co-creation, co-design projects and bottom-up social innovation. These methods are described by Percolab, partner of Communautique, who facilitated the discussion at the event.<br /></br>Each lunch was video recorded but was also followed by video productions extending the debate by illustrating some activities of the participants’ activities through interviews and shots taken on their field of operation. These productions were eventually used to fuel the debates at the next breakfasts.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>The continuation of Montreal lunches could be an occasion for a remix, whether in Dakar or other cities.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>Alain Ambrosi and the Communautique team are assisted by Samatha Slade of Percolab.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>Video production of Montréal lunches is made possible by support from the Ministry of Education, Recreation and Sports in the training mission and a contribution of trainees from Industry Canada’s Youth Internship program.<br /></br><H3>Rôle of Remix Bien communs</H3><br /></br>Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>/> Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Organisé par Remix The Commons, V<p>Organisé par Remix The Commons, VECAM et la radio Libre@Toi</p></br><blockquote><p>Projection débat : Les communs dans l’espace politique,<br /></br>retransmis en direct par la radio Libre@Toi,<br /></br>le 7 avril 2017, de 18:30 à 20:30<br /></br>à la Fondation pour le Progrès de l’Homme, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></blockquote></br><p><H2>Quels sont les rapports des communs à la politique ?</H2></p></br><p>Entre conquête du pouvoir par les candidats aux couleurs des communs dans les grandes villes espagnoles , introduction dans la constitution du « buen vivir » (Bien vivre) en Bolivie et en Équateur, développement de chartes des communs à l’échelle des communautés en Grande Bretagne et adoption de règlements pour la protection des biens communs par les villes italiennes, ZADisme et expérience zapatiste, assemblées de commoners à travers le monde occidental, … ces dernières années ont vu les communs enrichir leur expérience du politique. Comment celle-ci peut-elle nous inspirer en France ?</p></br><p>Venez débattre à la suite de la projection du court documentaire « Les communs dans l’espace politique » (23′), réalisé à partir des témoignages des acteurs impliqués dans toutes ces initiatives, de la place des communs dans la transformation de la politique, des leçons qui peuvent être tirées de certaines de ces expériences, des défis et des dynamiques portées par le mouvement des communs.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" class="aligncenter size-full wp-image-4658" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>Au moment où la campagne des présidentielles bat son plein. Quel candidat n’a pas encore intégré dans son vocabulaire cette notion, jouant parfois sur la polysémie des termes et naviguant entre « Bien Commun », « communs » ou « biens communs »? Cet écho signale à la fois une grande pénétration de cette notion dans la société et un besoin de donner une consistance plus forte autour de l’idée que nous sommes capables de développer des mécanismes de coopération qui repartent de nos besoins et des usages pour construire de nouveaux droits.</p></br><p>Au cours de ce débat, nous nous intéresserons plus à la transformation des pratiques possibles dans la séquence politique qui est la notre, élections, perte de crédit du système institutionnel, qu’à faire l’inventaire ou le comparatif des mesures ou des promesses électorales des candidats et des partis.</p></br><p>« Les communs dans l’espace politique » (23′) est un document réalisé à partir d’interviews de militants rencontrés à l’occasion du Forum Social Mondial et du Forum mondial de l’économie sociale GSEF qui se sont déroulés à Montréal en Août et Septembre 2016. Le documentaire et les interviews seront disponibles sur le site http://remixthecommons.org dans les prochains jours.</p></br><p>Remix Biens Communs est un espace interculturel de partage et de co-création de documents multimédias sur les biens communs. Le projet est porté par un collectif interculturel, composé de personnes et d’organisations qui pensent que le recueil, l’échange et le remix des récits, des définitions et des images … des biens communs sont une manière active et conviviale de s’approprier cette notion et de la diffuser dans la société. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></p></br><p>La radio Libre @ Toi diffusera ce débat en direct et podcast, préfigurant ainsi les activités de la radio Causes Communes sur les ondes en région Ile de France. <a href="http://asso.libre-a-toi.org">http://asso.libre-a-toi.org</a></p></br><p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Organisé par Remix The Commons, V<p>Organisé par Remix The Commons, VECAM et la radio Libre@Toi</p></br><blockquote><p>Projection débat : Les communs dans l’espace politique,<br /></br>retransmis en direct par la radio Libre@Toi,<br /></br>le 7 avril 2017, de 18:30 à 20:30<br /></br>à la Fondation pour le Progrès de l’Homme, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France</p></blockquote></br><p><H2>Quels sont les rapports des communs à la politique ?</H2></p></br><p>Entre conquête du pouvoir par les candidats aux couleurs des communs dans les grandes villes espagnoles , introduction dans la constitution du « buen vivir » (Bien vivre) en Bolivie et en Équateur, développement de chartes des communs à l’échelle des communautés en Grande Bretagne et adoption de règlements pour la protection des biens communs par les villes italiennes, ZADisme et expérience zapatiste, assemblées de commoners à travers le monde occidental, … ces dernières années ont vu les communs enrichir leur expérience du politique. Comment celle-ci peut-elle nous inspirer en France ?</p></br><p>Venez débattre à la suite de la projection du court documentaire « Les communs dans l’espace politique » (23′), réalisé à partir des témoignages des acteurs impliqués dans toutes ces initiatives, de la place des communs dans la transformation de la politique, des leçons qui peuvent être tirées de certaines de ces expériences, des défis et des dynamiques portées par le mouvement des communs.</p></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/04/Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" class="aligncenter size-full wp-image-4658" /><br /></br>Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés</p></br><p>Au moment où la campagne des présidentielles bat son plein. Quel candidat n’a pas encore intégré dans son vocabulaire cette notion, jouant parfois sur la polysémie des termes et naviguant entre « Bien Commun », « communs » ou « biens communs »? Cet écho signale à la fois une grande pénétration de cette notion dans la société et un besoin de donner une consistance plus forte autour de l’idée que nous sommes capables de développer des mécanismes de coopération qui repartent de nos besoins et des usages pour construire de nouveaux droits.</p></br><p>Au cours de ce débat, nous nous intéresserons plus à la transformation des pratiques possibles dans la séquence politique qui est la notre, élections, perte de crédit du système institutionnel, qu’à faire l’inventaire ou le comparatif des mesures ou des promesses électorales des candidats et des partis.</p></br><p>« Les communs dans l’espace politique » (23′) est un document réalisé à partir d’interviews de militants rencontrés à l’occasion du Forum Social Mondial et du Forum mondial de l’économie sociale GSEF qui se sont déroulés à Montréal en Août et Septembre 2016. Le documentaire et les interviews seront disponibles sur le site http://remixthecommons.org dans les prochains jours.</p></br><p>Remix Biens Communs est un espace interculturel de partage et de co-création de documents multimédias sur les biens communs. Le projet est porté par un collectif interculturel, composé de personnes et d’organisations qui pensent que le recueil, l’échange et le remix des récits, des définitions et des images … des biens communs sont une manière active et conviviale de s’approprier cette notion et de la diffuser dans la société. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a></p></br><p>La radio Libre @ Toi diffusera ce débat en direct et podcast, préfigurant ainsi les activités de la radio Causes Communes sur les ondes en région Ile de France. <a href="http://asso.libre-a-toi.org">http://asso.libre-a-toi.org</a></p></br><p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>p>Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Original publication from <a h<p>Original publication from <a href="https://blog.p2pfoundation.net/european-commons-assembly-at-medialab-prado/2017/07/24">P2P Fondation blog</a></p></br><blockquote><p>The European Commons Assembly (ECA) is a network of grassroots initiatives promoting commons management practices at the European level. The next stop for the network will be Medialab Prado, Madrid. These activities are part of the Transeuropa Festival program, a large meeting of political, social and environmental alternatives.</p></blockquote></br><p>The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th.</p></br><p>Form</p></br><p><a title="18.05.16 Taller" href="https://www.flickr.com/photos/medialab-prado/28100107155/" data-flickr-embed="true" data-footer="true"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://farm8.staticflickr.com/7379/28100107155_1659853c90_c.jpg" alt="18.05.16 Taller" width="800" height="500" /></a><script async src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" charset="utf-8"></script></p></br><p>The European Commons Assembly was launched in November 2016 with public events that took place in several spaces in Brussels, Belgium, including the Zinneke social center and European Parliament. This meeting gathered from different parts of Europe more than 150 commoners to promote public policies for the commons at the European level and to develop mutual support networks that enable long-term sustainability..</p></br><p>The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th. Proposed topics related to the urban commons include:</p></br><ul></br><li>Public space<br /></br>Migrations and refugees<br /></br>Citizen participation in urban politics<br /></br>Culture<br /></br>Food<br /></br>Housing<br /></br>Health<br /></br>Currency and financing for the commons<br /></br>Laws and legal mechanisms to protect the commons<br /></br>Technology for citizenship.</li></br></ul></br><p>You may also propose a topic not already on this list; fill out the form to propose the organization of a specific workshop, and/or to participate in any of the workshops that you find interesting.</p></br><p>Each workshop will be co-organized by both a local and an international community project around the proposed topic. Workshops will be coordinated to offer valuable knowledge and strategies to apply to other, ongoing experiences. To this end, the ECA Madrid coordination team will hold several video conferences to connect the different initiatives and develop the workshop contents prior to the meeting. Workshops will employ facilitation methodology designed to guide the coordination team members in structuring and eventual documentation of the contents generated.</p></br><p>When completing the form, you may indicate if you need the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.</p></br><p>You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.</p>the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.</p> <p>You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Original published on <a href=<p>Original published on <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a>. Translation by Nicole Leonard. </p></br><blockquote><p>Commons Josaphat is an independent platform of residents, activists and associations. You have heard talk of it as one of the flagship European initiatives for the reconquest of the city by its inhabitants. </p></br><p>Commons Josaphat needs support from commoners to assert the work that has been accomplished over the course of the last 2 years with the public authorities in Brussels. </p></br><p>Show your support by sending your message directly to the collective. </p></blockquote></br><p><img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" /></p></br><p><H1>The common good neighborhood project </H1></p></br><p>Commons Josaphat wants to build a proposal for the development of the city as a commons on the vacant lot of the former Josaphat training station. A new part of town will be developed there in the coming years. The challenge is to transform this piece of land, which is public property, into territory where a city for the common good can be started and established, a city district imagined and developed through partnership between the public authorities and the citizens. Our proposal, the results of two years of exchange and reflection in common, is summarized <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">in this document</a>. </p></br><p><H1>Commons Josaphat today</H1></p></br><p>The collective continues to work in three main ways:</p></br><p>Effective occupation of the lot with other partners aiming to “make” this city as a commons, to immediately occupy its squares and spaces by using them. The agreement which places usage limits on individuals in order to preserve others’ use and access is an innovative first experience in the field for a new governance;</p></br><p>Development of an “example island” of commons. This island should shape the city in common (through accessibility to the largest number of people over the long run, collective decision-making on land rents, environmental integration, promotion of the solidarity economy and open source, inscribing values of health in the design of the city, anchoring in local neighborhoods…) But it must also be realistic about the needs of public authorities (revenues generated, realization times and amounts realized). This island should serve as a point of evaluation that follows the issuing of the first phase of the master plan for the region; </p></br><p>Building broad political conviction</p></br><li>1. Strengthening social support to the “Josaphat in common” proposal: support of associations, academics, intellectuals, unions, mutual societies<br /></br>2. Strengthening cooperation with local residents to involve all those concerned in this part of town today<br /></br>3. Improving conventional political support: obtain the support of PS, MR, ToT, Ecolo, PTB and CDH and their Dutch counterparts at regional and municipal levels.</br></li></br><p><H1>Here we reproduce their call</H1></p></br><p>You’ve heard of Commons Josaphat over the last two years, as they’ve been organizing action with partners – by participating in the call for ideas for the future development of the area or through the working groups themselves.<br /></br>Maybe you practiced fallow during the current summer festival or are participating in conferences organized around the possibility to construct the city as a commons. </p></br><p>Today we want to shed light on these examples of support, convergence, and cooperation around the production of the city as a commons, and give it weight in public debate!</p></br><p><H1>What can you do? </H1><br /></br>To show your support:<br /></br>Send an email to: <a href="mailto:ideascommonsjosaphat@gmail.com">ideascommonsjosaphat@gmail.com</a></p></br><p>Associations like BRAL, Pass-âge, RBDH (Rally for the right to housing), les Equipes Populaires de Schaerbeek, and SACOPAR (Health community participation non-profit association) have already done so. Academics such as Christian Laval and Tine de Moor have too. This support will be documented on the Commons Josaphat website and will support the proposal in public debate. </p></br><p>To participate in the construction of knowledge on the commons to be diffused to the city level of production, send an email to: <a href="mailto:commons_jos_transversal@lists.entransition.be">commons_jos_transversal@lists.entransition.be</a> </p></br><p>To get involved and work concretely with the project for transforming the lot into a common good, come to the lot the coming Sundays (7 July or 8 August), to the next general assembly on the 28th of August, or sign up on the list-serve: <a href="mailto:communs-dest@lists.entransition.be">communs-dest@lists.entransition.be</a></p></br><p>We count on your response from now until the 28th of August, the day of our next general assembly. We invite you there to declare your support during the aperitif planned at 19:30 (7:30pm)!</p></br><p>We’re hoping we can count on your participation.</p>h of August, or sign up on the list-serve: <a href="mailto:communs-dest@lists.entransition.be">communs-dest@lists.entransition.be</a></p> <p>We count on your response from now until the 28th of August, the day of our next general assembly. We invite you there to declare your support during the aperitif planned at 19:30 (7:30pm)!</p> <p>We’re hoping we can count on your participation.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Par Samantha Slade</p> <<p>Par Samantha Slade</p></br><p>« De là où je me trouve aujourd’hui , l’un des défis de l’émergence d’un mouvement tel que celui pour la promotion des communs, réside dans la façon dont nous construisons la communauté et la façon dont nous élaborons différentes manières d’incarner les valeurs de ce qui fait le commun. Il s’agit d’une question épineuse : comment pouvons-nous reconnaître la vaste expérience et expertise sur les biens communs et nous rassembler de façon inclusive et équitable en mode d’ « en-commun » participatif ? L’ art de recevoir (Art of Hosting) a certainement quelque chose à nous offrir ici, mais aussi , et surtout, ceux qui vivent et font consciemment le travail quotidien de  l' »en-commun » (commoning) dans toute sa complexité, ont de profonds enseignements à partager pour construire notre capacité collective. »</p></br><p>Voir<a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/"> l’article</a></p> l’article</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Santiago Hoerth Moura de <a hr<p>Santiago Hoerth Moura de <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> a rencontré Alain Ambrosi à Mexico en novembre 2012 dans le cadre de la rencontre préparatoire à la <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">conférence Economics, Commons Conference</a>. Tous deux ont échangé sur les biens communs et le projet Remix Biens Communs. Santiago Hoerth Moura a publié l’interview suivante en espagnol.</p></br><h4></h4></br><h4></h4></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>emixthecommons.org</a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Santiago Hoerth Moura from <a <p>Santiago Hoerth Moura from <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> met Alain Ambrosi in Mexico City last November 2012 during the preparatory meeting for the <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">Economics, Commons Conference</a>. They have discussed about commons and about Remix the Commons project. Santiago Hoerth Moura has published the following interview in Spanish.</p></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p></a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Spain’s recent municipal and regi<p>Spain’s recent municipal and regional elections have transformed the entire political scene. New citizen coalitions with roots in community groups allied with small progressive political parties won unexpected victories in several large cities. This, plus the fact that two new national political parties – Podemos and Ciudadanos – burst decisively onto the political stage in the regional elections, has blocked the bipartisan (PP-PSOE) system created with the 1975 democratic transition. Victorious in 7 major cities throughout the country, including the 3 largest ones (Madrid, Barcelona, Valencia), these coalitions open the door to a different sort of transition, questioning the dominant political culture and mentality, and in most cases putting in place minority governments, thus obliging various parties to negotiate joint platforms. It is interesting to note that Podemos, the young political party that made a surprise showing in the 2014 European elections and made strong gains on the regional level this year, decided not to present its own candidates in the municipal elections, but rather participated in or – more frequently – supported the new citizen coalitions in various cities.</p></br><h2>Reinventing Urban Commons for the XXIst Century</h2></br><p>These newcomers to the municipal political scene identifiy with the Commons, and in some cases even include the term in their names : Barcelona en Comù, Zaragoza en Comun… A perusal of their programmes and of the manner in which they were developed demonstrates that this is not simply an empty phrase, but the reference to the Commons introduces instead a new political discourse and horizon and, above all, a new way of ‘doing’ politics. The new candidates-elect come from different social movements and this is their first experience in electoral politics. Their ‘non-parties’ are in general less than a year old but the organisations they come from have held massive mobilisations and won significant local victories. On analysis, the new political culture they aim for is rooted in the tradition of urban struggle now revisited and improved on the basis of the citizen movements that originated in the 2008 financial crisis, the indignados of 2011, and the successive ‘waves’ (mareas) that followed in the housing, health, education, culture and urban ecology sectors. The tradition of self-management and ‘self-government’ often rooted in libertarianism and long known as ‘municipalism’ has been revisited by the culture and practices of the many anti-growth, ecological, alter-globalisation, and cultural movements inspired by the spirit of the Indignados of 2011 with an impressive mastery and intelligent use of new technologies and audiovisual media.</p></br><p>The challenges facing this new municipalism are enormous : the problems are illustrated by the findings of two international reports revealed immediately following the May 24 elections. The firsti underlined the explosion of the level of poverty since the beginning of the crisis (increase from 9% to 18%) while the secondii demonstrated an increase of 40% of the number of extremely rich during the same period. Adding to the general morosity by reiterating prevailing logic, the IMF seized the occasion, shortly prior to the investiture of the new municipal governments, to congratulate the Spanish government on its ‘encouraging’ economic results while publicly reminding it that it must continue its austerity measures by increasing indirect taxes, cutting health and education budgets still more and lowering wages. What else could be expected from the fans of austerity?</p></br><h2>The Re-dignified Good Life In Common</h2></br><p>But such dire pronouncements do not scathe the confidence of the new mayors whose campaigns were run and programmes built on an anti-austerity stance; they are already putting in place (Barcelona is a good example) some of the measures set out in their plan of attack for affordable housing, food, accessible public utilities and transportation, and a basic living allowance. They are dedicating an unprecedented quantity of resources for municipal governments to these measures in an explicit attempt to counter the ‘de-humanising’ effects of austerity policies and to ‘restore the dignity’ of the most vulnerable. But the declared intentions of the new municipal leaders go far beyond the emergency measures of the first few months of their term. They want to turn their cities into living experiments in promoting an urban Good Life that redefines economic and social policy and municipal responsabilities as well as democratic practices on the municipal but also the regional, national and international levels. In her inaugural speech as Mayor of Barcelona, Ada Colau called for the creation of a ‘network of democratic cities in Southern Europe’.</p></br><h2>Transparency and Participation</h2></br><p>This incipient revolution in political culture and practice is taking place with total transparency, with the creation of a code of ethics, cutting the salaries of the elected representatives and eliminating statutory perks (official cars, per diems, etc) and, above all, by wagering on the collective intelligence and active participation of local citizens. Indeed, many of them have already taken part in the municipal programme by contributing to its elaboration prior to and during the campaign in the many neighbourhood meetings and various ‘crowd-sourcing’ moments on virtual platforms. The resulting highly structured programme remains an open document and is in itself an invitation to participate. The web page of Barcelona en Comù boldly states : ‘The programme you have before you is a programme In Common and, as you can see, that requires a major change from traditional political programmes […] it’s a document that aims to be useful to dialogue amongst citizens.’ iii</p></br><p>During her inauguration ceremony, Ada Colau asserted that ‘it is indispensable to create a new form of governance’, reminding the crowd that she is but ‘one of thousands of neighbours’, that she plans to ‘govern by obeying’ and that if she and her team do not deliver on their programme promises ‘Kick us out!’. The thousands of people watching the ceremony on giant screens in Plaza Sant Jaume greeted her speech with shouts of ‘Yes we can!’ (Si se puede), echoing the slogans of the public meetings held throughout the campaign. In a crowd so dense that she could hardly make her way through, but clearly at ease surrounded by ‘neighbours’, comrades and partisans, Ada slipped into the discourse and manner of the ex-president and activist of the PAHiv. With her charming smile, she declared to the enthusiastic crowd that ‘governing will not be easy but we are not alone’ and called on them to show responsability and to actively participate. She concluded evoking the need for empathy and invited the crowd to organise a demonstration in support of the strking telephone workers of Movistar, present in the crowd, and whose struggle she has supported throughout the campaign. The tone has been set, and indicates that it is not only the Commons but also the spirit of the Indignados movement that has come to City Hall.</p></br><h2>The Realism of the Commons</h2></br><p>In an article titled ‘It’s time for realism’, Josep Ramoneda, columnist for the catalan daily Ara, compared the proposals of Barcelona en Comù to the latest demands of the IMF, demonstrating that the ‘nihilist utopias’ – a label often used by the media and the governing right wing PP party to denigrate progressive alternatives – are instead found in the proposals of the neoliberal hardliners, incapable as they have shown themselves to be of finding a solution to the economic crisis and deepening inequality. He concludes by affirming ‘Let’s be realistic, let us consider the common good’v – a somewhat astonishing comment in this newpaper reputed to be more interested in supporting independence than the Commons. A comment that also reveals that the Commons have come not only to Town Hall, but are emerging in the collective imagination and in political discourse.</p></br><h2>A Living Laboratory, an Invitation to Commoning</h2></br><p>The emerging glocal movement of commoners and their apprentices should observe closely what transpires in this living laboratory of the urban commons. There is a lot to learn from this commons in action about the nature of the commons, the process of commoning and the possible transition to a commons society. This is also a unique opportunity to contribute peer-to-peer with our own experiences and know-how, developed all over the globe in the many different socio-cultural contexts where the Commons are being reinvented in recent years.</p></br><p><strong>Alain Ambrosi, Barcelona, 17 June 2015</strong></p></br><p>1 OECD, May 2015 <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en">http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en</a><br /></br>2 Capgemini and Royal Bank of Canada (RBC) Wealth Management. Cited in El Pais 17 June 2015.<br /></br>3 <a href="https://barcelonaencomu.cat">https://barcelonaencomu.cat</a><br /></br>4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.<br /></br>5 Ara, 10 June 2015.</p>;/a><br /> 4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.<br /> 5 Ara, 10 June 2015.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The Charter of the Forest – Carta<p>The Charter of the Forest – Carta de Foresta – published in 1217, is recognized as the first official act that extends the protections and essential rights of the Magna Carta to the English commoners against the abuses of the aristocracy. Under this charter, the people are guaranteed the right to access forest resources. The impact of this charter has been revolutionary. It is generally considered one of the cornerstones of the British Constitution and<a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html"> inspiration of the American Constitution</a> (2). It has made it possible to render vast expanses of land to the peasants, to oppose the plundering of the common goods by the monarchy and the aristocracy. In the 17th century, it has inspired the Diggers and Levellers and later protests against the enclosure of lands by the capitalist bourgeoisie. But it was repealed in 1971 by a conservative government, allowing the privatization of resources such as water for the benefit of multinational companies.</p></br><p>Today, forests remain essential resources for housing, food sovereignty, and are essential for fighting environmental crises. A <a href="http://charteroftheforest800.org/">campaign</a> to celebrate the Forest Charter began in Britain in September and continues in November. The Lincoln Record Society has organized an international conference on the Charter of the Forest that began with a houseboat trip on the River Thames from Windsor to Runnymede, the place where was signed the Magna Carta. Experts presented the Charter of the Forest, its history and its contemporary implications. Participants were also able to see one of the original copies of the Forest Charter and participated in a guided tour of the Forest of Sherwood that (in France) we know through Robin Hood story.</p></br><p>Today, there is a debate chaired by the Shadow Chancellor, John McDonnell MP, with Professors Peter Linebaugh and Guy Standing, and Julie Timbrell of <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. This debate is part of a week-long program (6) calling for the creation of a <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">new Domesday Book</a>, a national census of UK landowners and the identification of the common goods as well as a new Commons Charter and Communities Charters. This is to question the notion of land ownership in a country where it is one of the most concentrated in the western countries, and to elaborate proposals, including a possible tax on land ownership, for a better distribution of rights and responsibilities to land.</p></br><p>Thanks to Yves Otis for reporting the article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta</a></p></br><p>Transcript of the Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p> Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The violent destruction of the co<p>The violent destruction of the commons of the ZAD (Zone To Defend) of Notre-Dame-des-Landes by the French government is an infamous and revolting act. The current police offensive, led by several thousand gendarmes and CRS equipped with armored vehicles and helicopters is only the exercise of the purest State violence against a set of collective practices that are in progress or in preparation. This includes their fragile material conditions (buildings, meeting places, work tools, herds), and they  are now destroyed by bulldozers and police squads.</p></br><p>Since the first day of assault on the ZAD of Notre-Dame-des-Landes, the destruction of the farm of the «Cents Noms» was a true declaration of social and political war. The destruction of this place was by no means imperative given the criteria invoked by the government in its « communication ». Nicole Klein, Prefect of Loire Region(<a href="#note1" name="retour au texte1"> 1</a>), justifies the police operation by claiming that the «Cents Noms» had not submitted an agricultural project. This is obviously false: the inhabitants of this farm were carrying an alternative agricultural project and some of them had submitted a request for regularization.</p></br><p>What is the real reason for this destructive rage? It is not the absence of a project, it is the nature of the projects that is at stake. The State and its representatives do not support the life forms that are experimented here and now, and for the past 10 years. These life forms prefigure a society free from the ownership logic in all its dimensions. From this point of view, it is of the highest symbolic value that the inhabitants and defenders of the zone propose the Assembly of Uses to take charge of the collective management of lands and spaces from the beginning. This solution would’ve had the advantage to straightly extend the experience initiated and pursued for so many years: to make the logic of the common use which is a logic of care and nurture, or to prevail over the logic of land ownership which is a destructive and deadly logic.</p></br><p>It is not the « Constitutional State » that defends itself, as the Prime Minister affirms, it is a State of force that wants to eliminate as quickly and completely as possible all actions that could perform the principle of the Common: associations, consumers and workers cooperatives, agricultural and craft projects, convivial modes of exchange and of life. The government wants to prevent the invention of what is a real way of producing and living by using its excessive police force. It also wants to eliminate a solidary and ecological model of life that we need today.</p></br><p>The State shows its true face here. It is not only protecting  private ownership, but it is itself completely under the logic of ownership. It is the Owner State in war against the commons. It must be defeated at all costs to preserve the treasure threatened of the commons.<br /></br><strong><br /></br>Pierre Dardot and Christian Laval</strong></p></br><p>—–</p></br><p>Note :<br /></br><a name="note1"></a>(1) The Prefect is a representative of the public authority in the department, directly appointed by the President of the Republic (and not elected as mayors).</p></br><p>—–<br /></br>Original edition : <a href="http://questionmarx.typepad.fr/question-marx/2018/04/nddl-non-a-la-violence-de-letat-contre-les-communs-.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p></br><p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>gt;NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p> <p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The violent destruction of the co<p>The violent destruction of the commons of the ZAD (Zone To Defend) of Notre-Dame-des-Landes by the French government is an infamous and revolting act. The current police offensive, led by several thousand gendarmes and CRS equipped with armored vehicles and helicopters is only the exercise of the purest State violence against a set of collective practices that are in progress or in preparation. This includes their fragile material conditions (buildings, meeting places, work tools, herds), and they  are now destroyed by bulldozers and police squads.</p></br><p>Since the first day of assault on the ZAD of Notre-Dame-des-Landes, the destruction of the farm of the «Cents Noms» was a true declaration of social and political war. The destruction of this place was by no means imperative given the criteria invoked by the government in its « communication ». Nicole Klein, Prefect of Loire Region(<a href="#note1" name="retour au texte1"> 1</a>), justifies the police operation by claiming that the «Cents Noms» had not submitted an agricultural project. This is obviously false: the inhabitants of this farm were carrying an alternative agricultural project and some of them had submitted a request for regularization.</p></br><p>What is the real reason for this destructive rage? It is not the absence of a project, it is the nature of the projects that is at stake. The State and its representatives do not support the life forms that are experimented here and now, and for the past 10 years. These life forms prefigure a society free from the ownership logic in all its dimensions. From this point of view, it is of the highest symbolic value that the inhabitants and defenders of the zone propose the Assembly of Uses to take charge of the collective management of lands and spaces from the beginning. This solution would’ve had the advantage to straightly extend the experience initiated and pursued for so many years: to make the logic of the common use which is a logic of care and nurture, or to prevail over the logic of land ownership which is a destructive and deadly logic.</p></br><p>It is not the « Constitutional State » that defends itself, as the Prime Minister affirms, it is a State of force that wants to eliminate as quickly and completely as possible all actions that could perform the principle of the Common: associations, consumers and workers cooperatives, agricultural and craft projects, convivial modes of exchange and of life. The government wants to prevent the invention of what is a real way of producing and living by using its excessive police force. It also wants to eliminate a solidary and ecological model of life that we need today.</p></br><p>The State shows its true face here. It is not only protecting  private ownership, but it is itself completely under the logic of ownership. It is the Owner State in war against the commons. It must be defeated at all costs to preserve the treasure threatened of the commons.<br /></br><strong><br /></br>Pierre Dardot and Christian Laval</strong></p></br><p>—–</p></br><p>Note :<br /></br><a name="note1"></a>(1) The Prefect is a representative of the public authority in the department, directly appointed by the President of the Republic (and not elected as mayors).</p></br><p>—–<br /></br>Original edition : <a href="http://questionmarx.typepad.fr/question-marx/2018/04/nddl-non-a-la-violence-de-letat-contre-les-communs-.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p></br><p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>gt;NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018</p> <p>Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The « At the school of Commons » <p>The « At the school of Commons » meeting has the goal of bringing in all sorts of creative people, activists and users of common goods, in order to help the exchange between these people and allow the development and social appropriation of the Commons. This contributes to the understanding, finding and preservation of the Commons.</p></br><p>Organized by Communautique and Remix the Commons, and in collaboration with the Nycole Turmel chair on public spaces and political innovations at UQÀM, the event « At the school of Commons », on November the 2nd and 3rd 2012, was the first event of the project. Participants were able to exchange on political, legal, economic and cultural prerequisites needed for the rise of an economy of commons in the presence of international guests Michel Bauwens, founder of the P2P foundation, Lionel Maurel a.k.a. « Calimaq », founder of Savoircom1 and their Quebecois counterparts Ianick Marcil, independent economist and Stéphane Guidoin from OpenNorth.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>« At the school of Commons » is structured around bespoke meetings. A following meeting should be scheduled for autumn 2013.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>The project is lead by Alain Ambrosi, supported by the Communautique team and Frédéric Sultan.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>The project receives financial help from « Organisation Internationnale de la Francophonie » through « Remix the Commons ».<br /></br><H3>The Contribution of Remix the Commons</H3><br /></br>Remix the Commons served as an infrastructure, and placed itself as a resource to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>urce to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Un nouveau documentaire est actue<p>Un nouveau documentaire est actuellement en production, sur les luttes en relation avec l’eau en Grèce. Le titre de travail du documentaire est  » Wa(te)rdrops « , et il a pour objectif de mettre en perspective recherches approfondies et travail sur le terrain, les luttes concernant l’eau autour en Grèce, y compris la lutte contre la privatisation de la compagnie des eaux de Thessalonique ( EYATH ), contre les mines d’or en Chalcidique et contre les l’accaparement des réserves d’eau locales à Volos et en Crète.</p></br><p>Premières trailers sont visibles dans la page web <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en"> du documentaire </a> . Assurez-vous d’activer les sous-titres (anglais ou espagnol) dans le coin supérieur droit du lecteur.</p></br><p>Ce documentaire est filmé par un groupe de cinéastes militants coordonnée par le chercheur Nelly Psarou. Les mêmes personnes ont travaillé sur  » Golfland ?  » il ya quelques années, un document sur l’effet désastreux du développement de terrains de golf sur l’environnement et les communautés locales. Vous pouvez regarder  » Golfland ?  » en ligne <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php"> ici </a> (Bientôt dans le catalogue Remix ).</p></br><p>Il est fièrement produit en toute indépendance en s’appuyant sur crowdfunding, et le résultat sera librement accessible sous une licence creative commons.<br /></br>Bouton « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>n « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Un ouvrage incontournable ! </<p>Un ouvrage incontournable ! </p></br><p>La publication du dernier livre de Peter Linebaugh. <a href="http://ift.tt/O62hZa">Stop, Thief!: The Commons, Enclosures, and Resistance</a> (PM Press) avec des chapitres sur Karl Marx, les Luddites, William Morris, Thomas Paine, les peuples autochtones, est prévue pour le 1er mars, mais il est déjà accessible en ibook … par ailleurs auteur de Magna Carta dont on peut trouver l’introduction dans <a href="http://ift.tt/AmSWqc">Libres Savoirs</a>. </p></br><p>A noter que 2015 sera le 800ième anniversaire de la signature de la Magna Carta en Grande Bretagne, une date à commémorer alors que se dérouleront la même année la COP 21 sur le climat, les négociations sur les OMD et que nous serons probablement à la fin de la négociation de l’accord transatlantique (TAFTA).</p>obablement à la fin de la négociation de l’accord transatlantique (TAFTA).</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>We are organising a Barcamp dedic<p>We are organising a Barcamp dedicated to video as commons in Paris <strong>the 4th of october from 14:00 to 18:00 at <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris.<br /></br></strong><br /></br>Documentary production provides a largely untapped source of video, images and audio files. For each documentary produced, many hours of rushes are carried out and a large part will seldom be used. It is estimated that for every documentary produced several dozen hours of rushes for only 52 minutes used.</p></br><p>However, the pooling of rushes could multiply the forms of collaboration such as productions geographically distributed, creations adapted to local contexts, or adopting the point of view of different producers and multiple users for the same subject or content. In addition, the sharing of rushes may be accompanied by other exchanges: tools, know-how, good ideas and ultimately generate new projects.</p></br><p>The idea that these resources can be shared and remixed is the basis of projects such as Remix The Commons and sideways. So we invite directors, producers and users of multimedia content to explore the possibiliies of sharing and re-use in the field the documentary video.</p></br><p><strong>See the details of the <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. </strong></p>)
  • Chargement/Site  + (<ul> Pendant toute la durée du Forum<ul></br>Pendant toute la durée du Forum Social Mondial, soit du 9 au 14 août 2016, un Espace des Communs sera mis en place, voué à l’expérimentation, à l’échange et à la construction d’alternatives au modèle économique actuellement dominant, basées sur les communs. Cet espace se propose d’accueillir et de soutenir le processus de convergence stratégique des commoners et des mouvements sociaux tout au long du Forum. Il est ouvert à participation. Voici l’invitation à participer. </ul></br><h3 class="spip">Communs en action</h3></br><p>Les communs ont fait leur apparition dans l’espace des Forum Sociaux en 2009 à Bélem lorsque Chico Whitaker a lancé un «  appel pour la récupération des biens communs   » qui sera repris par les membres du Conseil International<br class="autobr" /> <a class="spip_out" href="http://bienscommuns.org/signature/appel/?a=appel" rel="external">http://bienscommuns.org/signature/appel/?a=appel</a>. Depuis cette date, les mouvements sociaux s’emparent de cette cause. A Dakar, au FSM 2011, Silke Helfrich témoigne de l’omniprésence du thème des communs au sein des ateliers et activités du Forum <a class="spip_out" href="http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/" rel="external">http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/</a>.</p></br><p>En 2012, le Sommet mondial des Peuples à Rio en fait un slogan central : «   pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs  » <a class="spip_out" href="http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20" rel="external">http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20</a>.</p></br><p>En 2012 encore, à Montréal, les communs sont sur les drapeaux de l’une des plus grandes manifestations du « Printemps érable » au Québec lors du jour de la Terre.</p></br><p>Depuis, les idées et les pratiques basées sur le P2P, le coopérativisme ouvert et les communs sont montées en puissance. Elles sont portées par les militants engagés dans de nombreux domaines : économie sociale et solidaire, économie numérique basée sur le P2P, lutte contre l’accaparement des terres, défense de l’eau comme bien commun, lutte contre la financiarisation du monde, contre les changements climatiques<br class="autobr" /> et bien d’autres encore. Elles se retrouvent au centre d’événements et de festivals qu’ils leur sont dédiés, comme Afropixel (Dakar, 2012), Pixelache Festival (Helsinki, 2014), L’Art de l’en-commun (Montréal, 2014), Festival international des communs (Chieri, Italie, 2015), Festival Temps des communs (Francophonie, 2015), CommonsFest (Athènes, 2015), Procomun (Barcelone, 2016) et bien d’autres encore.</p></br><p>De nouveaux espaces d’engagement civique appuyés sur les communs émergent enfin sous forme d’assemblées locales ou de laboratoires civiques. Les communs y jouent un rôle moteur pour penser et expérimenter le renouvellement de la démocratie. Les militants y partagent l’ambition de faire advenir des politiques basées sur les communs, la coopération des citoyens pour qu’un autre monde soit possible :</p></br><ul class="spip"></br><li>Pour que soient partagées des pratiques et constitués des alliances autour de la défense et création des communs</li></br><li>Pour que des politiques basées sur les communs émergent dans les villes, les régions et les pays</li></br><li>Pour faire converger les commoners et poursuivre le dialogue avec les autres mouvements alternatifs de la transition (décroissance, écologie politique, économie sociale et solidaire, etc.) autour de causes et de stratégies communes.</li></br></ul></br><h3 class="spip">Un Espace des communs autogéré et distribué</h3></br><p>L’Espace des Communs, qui sera ouvert pendant le Forum Social Mondial de Montréal sera à la disposition de toute personne ou organisme, associé de près ou de loin au mouvement des communs, qui souhaite organiser un atelier, une session de travail ou une activité de réseautage.</p></br><p>L’espace que nous proposons s’inscrit dans l’esprit des écoles des communs, en ayant pour but de documenter et de diffuser le savoir sur les Communs à partir du partage de nos expériences et nos apprentissages, de soutenir concrètement les projets de constitution, de réappropriation et de conservation des communs, existants ou en émergence, par l’entraide et l’engagement, et de développer la posture de « commoner » par le développement les compétences créatives et collaboratives des personnes.</p></br><p>L’Espace des Communs sera autogéré. Pas de programmation préalable, ni de thématiques imposées, mais bien un agenda ouvert et flexible permettant d’accueillir une variété d’activités et de sujets. Déjà quelques thèmes ont été proposés :<br class="autobr" /> Communs urbains Communs comme nouvelle sujet politique Coopérativisme ouvert et plateformes de coopération</p></br><p>L’Espace des Communs prendra appui sur le réseau des espaces de travail partagé (coworkings) de Montréal. Son quartier général sera situé dans les locaux d’ECTO, coworking coop [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.ecto.coop" rel="nofollow external">www.ecto.coop</a>], au cœur du Montréal créatif. D’autres espaces de coworking (Salon 1861, Temps libre) et de rencontres interculturelles pourront accueillir des activités.</p></br><p>Le Forum social mondial est une occasion unique de rencontrer et de travailler avec des acteurs engagés du monde dans le développement des communs. Nous vous invitons à venir animer cet espace des Communs en soutenant sa réalisation, en organisant une activité ou en participant aux activités qui seront proposées. Vous pouvez le faire simplement en écrivant à l’un ou l’autre des signataires de ce message. Vous pouvez également vous abonner à la liste de diffusion que nous avons mise en place pour être tenu informé des développements du programme d’activités de l’Espace des communs :<br class="autobr" /> <a class="spip_out" href="http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016" rel="external">http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016</a></p></br><p>Au plaisir de vous rencontrer à Montréal !</p></br><ul class="spip"></br><li>Frédéric Sultan [fredericsultan@gmail.com]</li></br><li>Yves Otis [yves@percolab.com]</li></br><li>Kevin Flanagan [kevin@p2pfoundation.net] –</li></br><li><a class="spip_url spip_out auto" href="http://blog.p2pfoundation.net/" rel="nofollow external">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li></br><li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li></br><li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li></br><li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li></br><li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li></br></ul></br><p>Une initiative de Gazibo, RemixtheCommons, Communautique, LARTES, Percolab et P2P Foundation, VECAM, soutenue par la Fondation pour le Progrès de l’Homme.</p>.net/</a></li> <li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li> <li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li> <li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li> <li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li> </ul> <p>Une initiative de Gazibo, RemixtheCommons, Communautique, LARTES, Percolab et P2P Foundation, VECAM, soutenue par la Fondation pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Définition des communs selon Ugo Mattei  + (A definition of the "Commons" proposed by A definition of the "Commons" proposed by Ugo Mattei, from ABC Napoli, taken from an interview conducted by AMBROSI Alain, at the Economics and the Commons Conference which took place in Berlin from 22 to 24 May 2013.</br></br>"The commons is about equality, democracy and caring for future generations."ocracy and caring for future generations.")
  • Colloque "Vers une République des biens communs ?"  + (A la suite du colloque organisé par l'assoA la suite du colloque organisé par l'association La Coop des Communs, Remix the commons publie les conférences (pas les débats) sous forme de fichiers audio avec leurs présentations ou résumés des auteurs. Les liens vers les auteurs permettent aussi d'accéder à leur biographie si elle est fournie. Les mots clefs (concepts clefs) utilisés ont été en partie indiqués par les auteurs eux-même. partie indiqués par les auteurs eux-même.)
  • Penser les Communs: Alberto Acosta à Berlin  + (Alberto Acosta Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun)
  • 20.01 COMMUNS ÇA VA, MARSEILLE, Commons camp  + (Appel en commun dédié à un retour sur le Commons Camp COMMUNS ÇA VA MARSEILLE ? qui s'est déroulé du 17 au 19 janvier.)
  • Konbit numérique  + (Avec d'autres personnes et organisations, Avec d'autres personnes et organisations, et en collaboration avec Koumbit, Remix the commons développe une réponse collective aux besoins d'outils et d'infrastructures numériques. L'idée est d'assurer la pleine souveraineté numérique sur nos travaux, nos échanges et nos données en s'inscrivant dans la vision énoncée dans la Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future*. for a Free, Fair and Sustainable Future*.)
  • European Commons Assembly, Brussels. 15-17 November 2016  + (Between 15 - 17 November, 2016, The EuropeBetween 15 - 17 November, 2016, The European Commons Assembly gathered in Brussels a group of commoners coming from different parts of Europe who claimed for a pan-European movement for the commons. This video shows a summary of the energizing kick-off event which is now being replicated in different spaces. You can join the European Commons Assembly at https://europeancommonsassembly.eu/ FR: Entre le 15 et le 17 novembre 2016, l'Assemblée européenne es communs a rassemblé à Bruxelles un groupe de commoners venus de différentes parties de l'Europe qui réclamaient un mouvement paneuropéen pour les communs. Cette vidéo montre un résumé de l'événement de lancement énergisant qui maintenant peut être répliqué dans différents espaces. Vous pouvez vous joindre à l'Assemblée Européenne des Communs à https://europeancommonsassembly.eu/muns à https://europeancommonsassembly.eu/)
  • De la co-création à l'action  + (Cette vidéo est réalisée dans le cadre du projet Remix the commons, oeuvre collaborative multimédia en ligne qui propose des "Itinéraires en Biens Communs" pour découvrir et enrichir le mouvement mondial des Communs.)
  • 19.04 Quels outils pour une entrée en douceur dans le domaine des communs ?  + (Chaque 3em mardi du mois, Remix the commonChaque 3em mardi du mois, Remix the commons propose un rdv public sous la forme d'un «Community call » d'une durée de 1 heure pour traiter une question et partager de l'information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le mouvement des communs, tout en laissant une trace pour les absents.ut en laissant une trace pour les absents.)
  • Appel en commun du réseau francophone  + (Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à 21 h (CET - heure de Paris), Remix the commons propose un rendez-vous public inspiré des « Community calls » pour traiter une question et partager de l'information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le domaine des communs, tout en laissant une trace pour les absents.ut en laissant une trace pour les absents.)
  • Commons Space 2016  + (Commons Space était un espace ouvert, autoCommons Space était un espace ouvert, auto-organisé et distribué pendant le Forum social mondial de 2016 à Montréal. Basé à la coopérative de co-travail ECTO dans le quartier du Plateau, l'espace a accueilli des individus et des organisations qui ont organisé une variété d'activités autour des communs. Les objectifs étaient les suivants :</br></br>* Partager les pratiques et construire des alliances pour la défense et la création des communs, </br>* Développer et partager des politiques basées sur les communs pour les villes, les régions et les pays, </br>* Construire une convergence des commoners par un dialogue continu sur les causes et les stratégies communes avec les mouvements travaillant sur la transition tels que : Décroissance, écologie politique, économie sociale et solidaire, etc.tique, économie sociale et solidaire, etc.)
  • Commons Watch Report  + (Compte rendu de la rencontre Commons Watch qui a lancé le processus d'assemblée des communs en Europe)
  • From the Magna Carta of 1215 to P2P Production Today  + (Conférence de David Bollier, Commons Strategies Group, Amherst, USA. Transcription par Calimaq (Lionel Maurel) (Source : http://scinfolex.com/2015/09/28/law-for-the-commons-reinventer-un-droit-pour-les-communs/))
  • Table ronde des économistes français à Berlin  + (Conversation avec Nicole Alix, Philippe Aigrain, Gaelle Krokorian et Benjamin Coriat animée par Valérie Peugeot et réalisée par AMBROSI Alain lors de la Conférence Economic And The Commons qui s'est déroulée à Berlin en mai 2013.)
  • Creative Commons s'engage pour le temps des communs  + (Danièle Bourcier présente les enjeux sur lesquels se mobilise Creative Commons France lors de la conférence de presse du festival organisée à l'occasion du 800 ième anniversaire de la signature de la Magna Carta.)
  • Définir les communs - Balász Bodó  + (Define the Commons - Balász Bodó, Hungary Define the Commons - Balász Bodó, Hungary / Netherlands,</br></br>Une définition des communs proposée par Balász Bodó, Hongrie/Pays Bas, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".tribution au projet "Definir les communs".)
  • Great Minds P2: David Bollier - Think Like A Commoner…  + (Deuxième partie d'émission sur les communsDeuxième partie d'émission sur les communs avec David Bollier.</br></br>Présentation du sujet :</br>* In our hyper-capitalist, neo-liberal world, belief in the superiority of private property and the free market verges on the religious. In the case of the Republican Party - it borders on the fundamentalist. But as powerful as the idea of the free market might be - especially here in the United States - the truth is that it's not the only way or organizing our society There is a real alternative to the endless commodification of resources and accumulation of wealth. It’s called The Commons - and my guest for tonight's Conversations with Great Minds is one of the world's foremost experts on it. Joining me now is David Bollier - Activist -Co-Founder of the Commons Strategies Group - and author numerous books - including "Think Like a Commoner: A Short Introduction to the Life of the Commons." Introduction to the Life of the Commons.")
  • Droits en Biens Communs (Coll.)  + (Droits en Biens Communs est un projet de Remix the commons pour documenter la place du droit basé sur les biens communs dans le contexte des négociations de Rio+20.)
  • Définir le Bien Commun:Massimo Banzi à Berlin  + (Définition des biens communs par Massimo Banzi à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010. Langue : Italien)
  • Définir le Bien Commun: Miguel Vieira à Berlin  + (Définition des biens communs par Miguel Vieira à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010. Langue : portugais)
  • Définir le Bien Commun: Silke Helfrich à Berlín  + (Définition des biens communs par HELFRICH Définition des biens communs par HELFRICH Silke  à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.</br></br>"Für mich geht es bei den Commons darum, dass wir unsere soziale Beziehungen, das Leben, das wir miteinander führen müssen, so gestalten, dass wir die Ressourcen, die wie alle zum Leben brauchen – egal, ob zum essen oder ob uns zu heilen, oder Wissen zu reproduzieren – dass wir also die Ressourcen, die wir alle zum Leben brauchen, fair teilen und nachhaltig benutzen."</br></br>"Pour moi, en matière de communs, il est question d'organiser nos relations sociales et la vie que nous devons mener ensemble de telle manière que nous partagions les ressources dont nous avons besoin pour vivre - qu'il s'agisse de manger, de se guérir ou encore de reproduire du savoir - que nous partagions équitablement ces ressources dont nous avons tous besoin pour vivre et que nous les utilisions de manière durable".e nous les utilisions de manière durable".)
  • Définir le Bien Commun: Beatriz Busaniche à Berlín  + (Définition des biens communs par Beatriz Busaniche à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.)
  • Définir le Bien Commun: Hala Essalmawi à Berlin  + (Définition des biens communs par Hala Essalmawi à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010. Document bilingue : Arabe et Anglais)
  • Définir le Bien Commun: Phlippe Aigrain à Berlin  + (Définition des biens communs par Philippe Définition des biens communs par Philippe Aigrain à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.</br></br>"C'est ce qui appartient à tous les usagers et producteurs potentiels et donc dont il n'est pas acceptable que ça devienne la propriété d'un ou d'une organisation." la propriété d'un ou d'une organisation.")
  • Définir le Bien Commun: Alberto Acosta à Berlín  + (Définition des biens communs par Alberto Acosta à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.)
  • Définir le Bien Commun: Gaelle Krikorian à Berlin  + (Définition des biens communs par Gaelle Krikorian à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.)
  • Définir le Bien Commun: Moussa Mbaye à Dakar  + (Définition des biens communs par Moussa Mbaye à l'occasion du Forum Social Mondial à Dakar en février 2011. Langue : Wolof Traduction En français: http://www.remixthecommons.org/2011/08/define-the-commons-moussa-mbaye-in-dakar)
  • Définir le Bien Commun: Jai Sen à Berlin  + (Définition des biens communs par Jai Sen àDéfinition des biens communs par Jai Sen à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.</br></br>Jai Sen, architecte et urbaniste de formation, est un chercheur indépendant basé à New Delhi, en Inde. Il était auparavant un militant des droits pour l'habitat et le travail à Kolkata (Calcutta), et aux niveaux national et international. Travaillant avec le collectif CACIM, il a produit une cartographie de la ville "involontaire", un travail de sensibilisation du public, aux enjeux de l'architecture et de la planification pour les communautés marginales et d'autres travaux liés aux droits d'habitation. Il a participé aux Forums Sociaux Mondiaux depuis 2002, et a été membre du Comité de travail du FSM en Inde et de son équipe de coordination au cours de 2002-3. http://www.cacim.netn au cours de 2002-3. http://www.cacim.net)
  • Définir le Bien Commun: Barbara Unmüssig à Berlin  + (Définition des biens communs par Barbara UDéfinition des biens communs par Barbara Unmüssig à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.</br></br>"Für mich heißt Commons, dafür zu sorgen, dass Menschen ihr eigenes Schicksal in die Hand nehmen und selbst schauen, wie sie vor Ort für das Allgemeinwohl arbeiten können."rt für das Allgemeinwohl arbeiten können.")
  • Définir le Bien Commun: Kirsten Grover à Berlin  + (Définition des biens communs par Kirsten Grover à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.)
  • Définir le Bien Commun: Michel Bauwens à Berlin  + (Définition des biens communs par Michel BaDéfinition des biens communs par Michel Bauwens à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.</br></br>"C'est créer des modalités de gouvernance de ce qui nous appartient en commun et de ce qui nous concerne tous d'une façon qu'il n'y a pas – en somme une sorte d'entité qui sort du commun et qui se différencie du commun. Et donc à mon avis le commun n'a pas pour but de devenir la totalité: le commun c'est une sphère, et puis il y a la sphère du privé, et il y a la sphère du public. Nous ce qu'on veut c'est réarranger, réagencer les relations entre les trois: c'est pas qu'on a une sorte de commun-nisme si vous voulez totalitaire! Non, le but c'est reconnaître le commun et ré-agencer le rôle de l’État et du marché par rapport à ce commun."tat et du marché par rapport à ce commun.")
  • Définition des communs selon Roberto Verzola  + (Définition des biens communs par Roberto Verzola à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010. Langue :tagalog)
  • Définir le Bien Commun: Imma Harms à Berlin  + (Définition des biens communs par Imma Harms  à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.)
  • Définir le Bien Commun: David Bollier à Berlin  + (Définition des biens communs par David BolDéfinition des biens communs par David Bollier à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.</br></br>"The commons in its most salient form is an alternative to market relationships – through property, cash-exchange and so forth. But that's putting that in a reactive way because in another way it's about reclaiming sovereignty of control for managing resources and developing an ethical - even spiritual - way of life that's sustainable and compatible with one's ecosystem and one's community."with one's ecosystem and one's community.")
  • Définir le Bien Commun: Mazibuko Jara à Berlin  + (Définition des biens communs par Mazibuko Jara à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010. Langue: Khosa)
  • Définir le Bien Commun: Valérie Peugeot à Berlin  + (Définition des biens communs par Valérie PDéfinition des biens communs par Valérie Peugeot  à l'occasion de la International Commons Conference à Berlin les 1er et 2 novembre 2010.</br></br>"La notion de bien commun c'est l'idée qu'à un moment le... un groupe d'individus qui peut être tout petit ou qui peut être très large – ça peut être de l'échelle très locale jusqu'à une échelle globale – est confronté à un besoin, à un besoin partagé, qui va organiser collectivement les moyens de répondre à ce besoin – alors que ce soit la gestion d'une ressource naturelle ou le partage d'un savoir, la circulation de l'intelligence: peu importe. C'est la capacité d'auto-organisation d'une communauté pour gérer une ressource ensemble."unauté pour gérer une ressource ensemble.")
  • A European Assembly for the Commons  + (EN On May 18-20, 2016, a diverse, gender-EN</br></br>On May 18-20, 2016, a diverse, gender-balanced group of 28 activist “commoners” from over 15 countries around Europe met in Villarceaux, France, to share their experiences. The meeting launched a process of shared visions and strategies around the commons in Europe, which are supporting the development of a flexible network to connect activists across issues and to mobilize them to impact European policy.o mobilize them to impact European policy.)
  • Energy as a Common Good  + (EN: Energy as a Commons is a video produceEN: Energy as a Commons is a video produced during the first public meeting of the European Commons Assembly in Brussels, 15-17 November, 2016. Cecile Blanchet reflects on how the energy system is designed to please the needs of constant growth of the markets and opposes it to a community-managed paradigm inclusive and accesible. FR: L'énergie en tant que commun est une vidéo produite lors de la première réunion publique de l'Assemblée Européenne des Communs à Bruxelles, les 15 et 17 novembre 2016. Cecile Blanchet réfléchit à la façon dont le système énergétique est conçu pour satisfaire les besoins d'une croissance constante des marchés et s'oppose à un paradigme géré par la communauté, inclusif et accessible.par la communauté, inclusif et accessible.)
  • Right to the City  + (EN: This video was made by interviewing a EN: This video was made by interviewing a group of commoners who attended to the first public meeting of the European Commons Assembly in Brussels, 15-17 November, 2016. They reflected about how neoliberalism shape cities as places for tourism, gentrifying and dismantling the cooperative environment of the neighborhoods; as well as how commoners build alternatives by sharing responsibilities in designing a different framework. FR: Cette vidéo a été réalisée en interviewant un groupe de commoners qui ont assisté à la première réunion publique de l'Assemblée Européenne des Communs (ECA) à Bruxelles, les 15 et 17 novembre 2016. Ils ont réfléchi à la façon dont le néolibéralisme a façonné les villes comme des lieux de tourisme, gentrifiant et démantelant l'environnement coopératif des quartiers; Ainsi que la façon dont les commoners construisent des alternatives en partageant leurs responsabilités dans la conception d'un cadre différent.s dans la conception d'un cadre différent.)
  • Hervé le Crosnier et l'en-commun  + (Entrevue avec Hervé Le Crosnier réalisée par AMBROSI Alain lors de l’Economic Commons Conference de Berlin 2013)
  • Vers un programme de recherche sur les communs, entretien avec Charlotte Hess  + (Entrevue avec Charlotte Hess réalisée par AMBROSI Alain lors de la conférence Economic and the Commons à Berlin 2013)
  • Le mouvement des communs et l'art de l'en-commun. Entrevue avec George Pór  + (Entrevue avec George Pór réalisée par AMBROSI Alain lors de la conférence Economic and the Commons à Berlin 2013)
  • Connecter les Communs  + (Entrevue avec Heike Löschmann, Miguel Said Vieira, Ludig Schuster, Mike Linksvayer réalisée par AMBROSI Alain et SULTAN Frédéric lors de la conférence Economic and the Commons à Berlin en mai 2013.)
  • La démocratie et les communs, table ronde avec Smàri Mc Carthy et Marvin Brown  + (Entrevue avec Marvin Brown et Smàri Mc Carthy réalisée lors de l’Economic Commons Conference de Berlin 2013. Interviewer Michel Bauwens)
  • La escuela de los Comunes de Barcelona  + (Entrevue avec Mayo Fuster réalisée par AMBROSI Alain à la conférence de Berlin Economics and the Commons de Berln en mai 2013. (espagnol))
  • Le mouvement des communs en Italie, conversation avec Ugo Mattei  + (Entrevue avec Ugo Mattei réalisée par AMBREntrevue avec Ugo Mattei réalisée par AMBROSI Alain lors de la conférence Economic and the Commons à Berlin en mai 2013. Ugo Mattei présente les défis et les enjeux de la lutte pour la récupération de la gouvernance de l'eau à Naples à travers la mise en place de ABC (Agua Beni Communi). mise en place de ABC (Agua Beni Communi).)
  • Un agenda politique pour les Communs, interview de Valérie Peugeot  + (Entrevue avec Valérie Peugeot réalisée par AMBROSI Alain lors de la conférence Economic and the Commons à Berlin 2013)
  • Quel programme de recherche sur les Communs? Une entrevue avec Valérie Peugeot  + (Entrevue avec Valérie Peugeot réalisée par AMBROSI Alain lors de la conférence Economic and the Commons à Berlin 2013)
  • Interview - Peter Linebaugh - The Magna Carta Manifesto  + (Entrevue de Peter Linebaugh, Professeur d'hitoire à l'université de Toledo et auteur de "The Magna Carta Manifesto: Liberties and Commons for All" enregistrée le 14 mars 2009.)
  • Rio 2012: biens comuns, nos droits à un futur. Yasy Morales Chacon  + (Entrevue réalisée dans le cadre du projet Remix the Commons à Rio de Janeiro en juin 2012)
  • Rio 2012: Biens communs, nos droits à un futur. Vandana Shiva  + (Entrevue réalisée dans le cadre du projet Remix the Commons à Rio de Janeiro en juin 2012)
  • Rio 2012: Biens communs, nos droits à un futur. Shannon Biggs  + (Entrevue réalisée dans le cadre du projet Remix the Commons à Rio de Janeiro en juin 2012)
  • Rio 2012: Biens communs, nos droits à un futur. Natalia Greene  + (Entrevue réalisée dans le cadre du projet Remix the Commons à Rio de Janeiro en juin 2012)
  • Définir le Bien Commun: Candido Grybowski à Dakar  + (Entrevue réalisée par AMBROSI Alain pour le projet Remix the Commons à Dakar en février 2011 lors du Forum mondial sciences et démocratie.)
  • Les communs et les mouvements sociaux: Moussa Mbaye à Dakar  + (Entrevue réalisée par AMBROSI Alain pour le projet Remix the Commons à Dakar en février 2011 lors du Forum mondial sciences et démocratie.)
  • Les communs et les mouvements sociaux: Claire Brossaud à Dakar  + (Entrevue réalisée par AMBROSI Alain pour le projet Remix the Commons à Dakar en février 2011 lors du Forum mondial sciences et démocratie.)
  • Définir le Bien Commun: Myriam Bassi à Dakar  + (Entrevue réalisée par AMBROSI Alain pour le projet Remix the Commons à Dakar en février 2011 lors du Forum mondial sciences et démocratie. Langue : Wolof)
  • Les communs et les mouvements sociaux: Amit Sengupta à Dakar  + (Entrevue réalisée par AMBROSI Alain pour le projet Remix the Commons à Dakar en février 2011 lors du Forum mondial sciences et démocratie.)
  • Les communs et les mouvements sociaux: Olivier Sagna à Dakar  + (Entrevue réalisée par AMBROSI Alain pour le projet Remix the Commons à Dakar en février 2011 lors du Forum mondial sciences et démocratie.)
  • Penser les Communs: Hervé Le Crosnier à Berlin  + (Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun Cameraman : Javier Moya Montage/editing : Abeille Tard)
  • Penser les Communs: Valérie Peugeot à Berlin  + (Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun)
  • Penser les Communs: Frédéric Sultan à Berlin  + (Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun)
  • Penser les Communs: Silke Helfrich à Berlin  + (Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun)
  • Penser les Communs: Michel Bauwens à Berlin  + (Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun Cameraman : Javier Moya Montage/editing : Abeille Tard)
  • Penser les Communs: Beatriz Busaniche à Berlin  + (Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun)
  • Penser les Communs: Julio Lambing à Berlin  + (Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun Cameraman : Javier Moya Montage/editing : Abeille Tard)
  • Link between Art of Hosting and the Commons  + (Extract of an interview of Toke Moeller (AExtract of an interview of Toke Moeller (Art of Hosting) conducted by Samantha Slade and AMBROSI Alain during the Montreal Art Of Hosting meeting in october 2013.</br>see full interview at http://www.remixthecommons.org/?fiche=reflections-on-art-of-hosting-and-the-commonslections-on-art-of-hosting-and-the-commons)
  • Contributions au séminaire FLOK Society  + (FLOK est l’acronyme de Free/Libre Open KnoFLOK est l’acronyme de Free/Libre Open Knowledge Society, la société pour la connaissance libre et ouverte. À travers Ce projet de recherche, Michel Bauwens entreprend de refonder l'économie de l'Équateur en déclenchant une transition nationale vers une société de la connaissance libre et ouverte.ciété de la connaissance libre et ouverte.)
  • Laboratoire européen d'entraide juridique pour les communs  + (Initié à l'occasion du Commons Camp de MarInitié à l'occasion du Commons Camp de Marseille, le projet de « Laboratoire juridique d'entraide pour les communs » vise à interroger le contexte et les conditions d'émergence d'un droit des communs. L'organisation d'une rencontre réunissant les personnes intéressées d'Europe et ailleurs dans le cadre de la 1ère rencontre nationale de l'assemblée des communs a constitué un premier jalon de ce projet.a constitué un premier jalon de ce projet.)
  • Forces et limites de la démarche pair à pair  + (Intervention de Michel Bauwens au colloqueIntervention de Michel Bauwens au colloque de Cerisy "Vers une République des biens communs ?"</br></br>Extrait : "Je fais l'hypothèse que le capitalisme a changé d'un capitalisme anti-commun qui employait le travail comme commodité pour créer des marchandises vers un capitalisme qui facilite les dynamiques du commun et qui essaye de capter directement la sur-value créée par les communs. Par exemple IBM paye 2000 personnes pour produire Linux mais profite des 25 000 personnes qui sont payées par ses concurrents et des 25% qui ne sont pas payés du tout parce que ce sont des volontaires qui travaillent sur Linux pour améliorer leur propre activité. Pour une firme capitaliste, s'insérer dans une dynamique de commun est donc intéressant. Comme l'a dit Eben Moglen, avocat de Free Software Foundation : "The commons is the wet dream of both communists and capitalists alike". Tout ce qui est gratuit est intéressant pour un capitaliste."tuit est intéressant pour un capitaliste.")
  • Isabella Lövin - Le pillage des mers : une autre tragédie des communs.  + (Isabella Lövin is a Swedish Member of the Isabella Lövin is a Swedish Member of the European Parliament. A member of the Green Party, she is a journalist and author of the best seller « Silent Sea » in 2007. She speaks here about how the pillaging of the sea is an example of the tragedy of the Commons and shows its relationship with land grabbing in West Africa.</br>Interview made at the World Social Forum, Dakar, February 2011, for «The commons on the global agenda» chapter in remixthecommons.org.</br>En français</br>Isabella Lövin est suédoise, députée du Parti Vert au Parlement européen. Ex-journaliste, elle est l'auteure du best seller « Silent Sea » en 2007. Elle nous dit ici comment le pillage des mers est un bon exemple de la « tragédie des communs » et montre sa relation avec cette autre tragédie qu'est l'accaparement des terres en Afrique de l'ouest.</br>Interview réalisée au Forum Social Mondial de Dakar en février 2011 pour le chapitre «Les communs à l'ordre du jour planétaire» de remixthecommons.org.</br>Cameraman : Daniel Torrico</br>Montage/editing : Abeille Tardiel Torrico Montage/editing : Abeille Tard)
  • Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future  + (It a charter introducing principles to make a data commons network and infrastructure, and to have that data usable and accessible by all citizens. Its principles will still be useful in pursuing the data commons movement.)
  • Remix the commons/Le projet en 2012  + (L'initiative Remix The Commons - Remix BieL'initiative Remix The Commons - Remix Biens communs s'inscrit dans un mouvement de valeurs qui considère les communs comme une attitude responsable et solidaire et une sensibilité pour penser et agir ensemble sur le monde commun. Remix The Commons vise à permettre à chacun, individuellement et en collectif, de faire sien cette approche.n collectif, de faire sien cette approche.)
  • École des communs La Chapelle  + (L'École des communs de La Chapelle est uneL'École des communs de La Chapelle est une expérience d'auto-apprentissage des modes de gouvernance des communs avec les habitant·e·s de La Chapelle et leurs collectifs et organisations. Le projet se développe dans le quartier de la Chapelle (Paris 18) avec ses habitants et sa communauté, composée de nombreux collectifs formels et informels. Il porté par Radio Raptz et Remix the Commons.orté par Radio Raptz et Remix the Commons.)
  • Les communs à la lumière de Barcelona en Comú  + (L'élection de la liste Barcelona en comù àL'élection de la liste Barcelona en comù à la ville de Barcelone, ainsi que celles de listes sensibles aux communs dans d'autres villes espagnoles, interroge la notion de politique des communs. Pour explorer ce sujet, nous avons souhaité croiser les regards d'une part de Pierre Dardot, l'un des auteurs de Commun, et d'autre part d'Alain Ambrosi, militant des communs et initiateur de Remix the commons. L'entrevue a été réalisée au cours du festival international des biens communs (http://www.festivalbenicomuni.it/festival) de Chieri Italie du 08 au 13 juillet 2015.de Chieri Italie du 08 au 13 juillet 2015.)
  • La Hidra Cooperativa  + (La Hidra Cooperativa www.lahidra.net a "poLa Hidra Cooperativa www.lahidra.net a "political enterprise” (that’s the way we call our economic nodes) focused on a critical approach to the political economy, analyzing the collisions and relations between urban powers and urban commons. La Hidra is part of the Fundación de los Comunesra is part of the Fundación de los Comunes)
  • Définition des communs selon Myriam Bassi  + (Langue : Nigeria Entrevue réalisée par Alain Ambrosi pour le projet Remix the Commons à Dakar en février 2011 lors du Forum mondial sciences et démocratie.)
  • « Jusqu’où tu es chez toi ? » Déjeuner en Commun à Kédougou Sénégal  + (Le 2 mars 2013, Marion Louisgrand et MartaLe 2 mars 2013, Marion Louisgrand et Marta Vallejo de Kër Thiossane, partenaire de Remix the commons, ont organisé à Kédougou au Sénégal, un DEJEUNER EN COMMUN sur le thème de l’En-commun et du “vivre ensemble” autour de la question « Jusqu’où tu es chez toi ? ». Kédougou Kédougou se situe aux frontières du Sénégal, du Mali et de la Guinée. près du Parc national du Niokolo où vivent les derniers éléphants du Sénégal. vivent les derniers éléphants du Sénégal.)
  • Définition des communs à Pixelache 2014  + (Le Festival Pixelache, organisé à Helsinki en 2014, est un évènement international trans-disciplinaire qui met au centre les commons. A cette occasion, Remix et m-cult ont collecté les définitions des communs des participants et participantes.)
  • Groupe Communs Intercoll  + (Le Groupe Intercoll sur les communs proposLe Groupe Intercoll sur les communs propose une lecture collective de textes qui enrichissent la réflexion sur l'importance des communs pour le mouvement social. Remix the commons soutient cette initiative. Cette page est un des espaces de travail du Groupe.e est un des espaces de travail du Groupe.)
  • Intercoll - Groupe de travail Communs  + (Le groupe de travail « Communs d'Intercoll » propose un travail collectif sur des textes qui enrichissent la réflexion sur l'importance des communs pour le mouvement social. Remix the commons soutient cette initiative.)
  • CommonsCamp2018  + (Le premier Commons camp a rassemblé les militants des communs, du municipalisme et du droit à la ville pendant 4 jours au cours de l'Université d'été des mouvements sociaux 2018 à Grenoble.)
  • Entrevue au séminaire FLOK Society  + (Le projet FLOK society ( connaissance librLe projet FLOK society ( connaissance libre et ouverte) est un projet réalisé en Ecuador. Il a crée une plateforme ouverte pour l'élaboration de politiques axées sur les technologies ouvertes, grâce à la combinaison d'infrastructures techniques ouvertes et de processus décisionnels démocratiques. LA collection présente les entervues récoltées au cours du séminaire sur la transition par les communs.minaire sur la transition par les communs.)
  • 19.03 Préparation FSMET BArcelone 2020  + (Les 4, 5, 6 et 7 avril prochains aura lieuLes 4, 5, 6 et 7 avril prochains aura lieu une réunion des principaux réseaux mobilisés pour l'organisation du forum social mondial des économies transsformatrices qui se déroulera à Barcelone en mai 2020. Ce Forum est structuré en 4 axes dont un porte sur les communs. Remix the commons sera parmi les 500 participants attendus. Nous vous proposons de consacrer '''l'appel en commun d'Avril 2019''' à échanger sur les attentes des commoners francophones, nos modalités possibles de préparation pour la rencontre 2019 et surtout 2020 et les enjeux de ce forum.et surtout 2020 et les enjeux de ce forum.)
  • Commons camp  + (Les Commons Camps sont des rencontres de co-apprentissage et de contribution aux communs, ouvertes à tou.te.s pour entrer en douceur dans l'univers des communs et mettre des mots sur les pratiques de l'en-commun.)
  • Exposition Les communs  + (L’exposition Les communs propose de découvL’exposition Les communs propose de découvrir les communs à travers des éléments de définition et leur illustration concrète. Les panneaux font cheminer à travers différentes facettes des communs : la fragilité des communs naturels, la relation entre usage et propriété, le rôle des hackers dans le renouvellement des communs, la place de la connaissance, et la reconquête de l’espace politique par les commoners. Enfin, elle propose aussi des ressources en s’appuyant sur d’autres initiatives culturelles autour des communs : Communauthèque et sa bibliographie, le jeu C@rtes en commun ou encore Remix the commons.tes en commun ou encore Remix the commons.)
  • Penser les Communs: Maria Fernanda Espinosa à Berlin  + (Maria Fernanda Espinosa Entrevue réalisée pour le projet Remix the Commons à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun)
  • Les biens communs, modèle de gestion des ressources naturelles  + (Nous présentons ici un dossier réalisé en Nous présentons ici un dossier réalisé en 2010 par l'association RITIMO. </br></br>Télécharger le dossier en format PDF </br></br>Présentation par Olivier Petitjean</br></br>Les «communs», modes de création, de gestion et de partage collectifs et démocratiques basés sur la réciprocité, ont-ils un avenir en ce qui concerne la gestion des ressources naturelles ? Ou bien les crises climatique, alimentaire et environnementale sont-elles d’une telle ampleur qu’il faut désormais confier notre destin à de grandes structures économiques et technocratiques, qui seules seraient à même de gérer les problèmes de la planète ?</br></br>Les expériences et les analyses présentées dans les pages qui suivent montrent que les modes de gestion des ressources naturelles basés sur les communs ne doivent pas seulement être défendus au nom des communautés qui en vivent et qui en dépendent, mais aussi parce qu’ils sont porteurs d’un modèle viable de gestion des ressources non seulement au niveau local, mais aussi au niveau planétaire. Car on pourrait aller jusqu’à dire que c’est parce que les ressources «naturelles» dont il est question ici - et cela vaut aussi bien pour les terres et l’agriculture, les forêts, l’eau, les semences ou les poissons - sont gérées comme des biens communs localement qu’elles peuvent être préservées aussi comme des «biens communs mondiaux». </br></br>Ce dossier a été réalisé à l’occasion d’une rencontre sur le thème «Les biens communs, modèle de gestion des ressources naturelles» tenue à Paris le 26 mai 2010. L’un des objectifs de cette rencontre était de valoriser les analyses et les ressources accessibles sur les sites web des organisations et des réseaux qui participent à la Coredem (une initiative de mutualisation de ressources en ligne), dont plusieurs sont actives sur des thèmes liés aux ressources naturelles et aux communs. Aussi ce dossier ne reprend-il pas uniquement des articles tirés du site dph, comme le numéro précédent de Passerelle, mais des articles issus de sites aussi différents que celui du Réseau semences paysannes, de l’Agter (Association pour améliorer la gouvernance de la terre, de l’eau et des ressources naturelles), du Collectif Pêche & développement, de Vecam... La première partie, qui aborde l’enjeu des communs à un niveau plus général encore que celui des ressources naturelles, reprend également des articles issus d’un spectre plus large de sites et de revues amis et partenaires. "</br></br>==Fiche technique ==</br></br>Titre : Les biens communs, modèle de gestion des ressources naturelles</br></br>Production : Ritimo 21 ter rue Voltaire, 75 011 Paris</br></br>ISBN : 2-914180-38-1</br></br>Paris, mai 2010</br></br>Coordination et réalisation : Olivier Petitjean</br></br>Conception graphique : Elsa Lescure</br></br>Impression : Imprimerie Pérolle 01 40 10 06 00</br></br>Droits de reproduction</br></br>La reproduction et/ou la traduction dans d’autres langues de ce dossier sont non seulement autorisées mais encouragées, à la condition de mentionner l’édition originale et d’en informer Ritimo. </br></br>Illustrations : Sauf mention explicite du contraire, toutes les illustrations de ce dossier sont des images sous licence creative commons (cc) issues du site flickr : www.flickr.com/creativecommons</br></br>L’illustration de couverture (qthomasbower, cc-by-sa) est une recréation du sigle Creative Commons à partir de 2500 photos sous licence cc du site flickr de 2500 photos sous licence cc du site flickr)
  • Occuper les communs - Théatre Valle occupé  + (Occupying the Commons est un projet soutenOccupying the Commons est un projet soutenu par le Collège international de l'Université de Turin (IUC http://www.iuctorino.it), réalisé dans le cadre d'un programme dédié à l'étude et la pratique des Communs. Le but de ce projet est d'explorer la connexion entre le mouvement d'occupation des années 2011 et 2012 et le paradigme des "Communs". La première partie de cette série commence avec l'occupation du théâtre Valle de Rome, le plus ancien théâtre en Italie et l'un des plus importants théâtres en Europe: http://www.teatrovalleoccupato.it. Ce projet est diffusé par Commonssense : http://www.commonssense.it/s1/?page_id=938.ttp://www.commonssense.it/s1/?page_id=938.)
  • Interview David Bollier / Benjamin Coriat, Part 1: State of the dispute of the commons  + (Part 1 of the discussion between David BolPart 1 of the discussion between David Bollier and Benjamin Coriat in June 2015 at Paris. </br></br>Benjamin Coriat and David Bollier discuss of the visions of the commons, starting from the question asked to Benjamin Coriat : you are an economist. You are working for the recognition of the commons, writer of "Le retour des communs", published last May. We are in 2015, what about the state of the dispute around the commons launched by the article of Harding The Tragedy Of The Commons today ? </br></br>It appears that there is now a large consensus around the idea that Harding's arguments are wrong for the local commons, but there is always debate for the global commons (climate, ocean, ...) and a need for a strong work in this fields.d a need for a strong work in this fields.)
  • Interview David Bollier / Benjamin Coriat, Part 2: Contributions of the recent French litterature on the commons  + (Part 2 of the discussion between David BolPart 2 of the discussion between David Bollier and Benjamin Coriat in June 2015 at Paris. </br></br>What is the contribution of the French litterature on the commons published during the two last years in France especially ? </br>Starting from this question, B. Coriat presents the complementarity of the works done on three directions : </br>*Ethos of the commons (Dardot and Laval)</br>*Nature and role of legal mecanisms and conceptions of the commons for thinking the commons (Repenser les biens communs,</br>Jacques De Saint-Victor and Béatrice Parence) </br>*problems relative to specific types of commons </br>Follows a discussion by B. Coriat and D. Bollier of the issues of democracy at stake (especially the need of a new theory of the bureaucraty for the left) beyond the persective supported by Dardot and Laval (Commons as a new attitude, lifestyle and behavior).s a new attitude, lifestyle and behavior).)
  • Interview David Bollier / Benjamin Coriat, Part 4: Contributions of the French contemporary research  + (Part 4 of the discussion between David BolPart 4 of the discussion between David Bollier and Benjamin Coriat in June 2015 at Paris. </br></br>A new vision of the categories, that are defining the field of the commons, is comming by articulating the Ostrom perspective with the original action of free software movement (hack of the intellectual right property) and now, the italian legal imagination. It invites us to understand the "pluriversity" of the commons.erstand the "pluriversity" of the commons.)
  • Great Minds P1: David Bollier Explains What the Commons Is & Is Not…  + (Première partie de l'émission ConversationPremière partie de l'émission Conversations With Great Minds consacrée à David Bollier ...animée par Thom Hartmann</br></br>Présentation du sujet : </br>* In our hyper-capitalist, neo-liberal world, belief in the superiority of private property and the free market verges on the religious. In the case of the Republican Party - it borders on the fundamentalist. But as powerful as the idea of the free market might be - especially here in the United States - the truth is that it's not the only way or organizing our society There is a real alternative to the endless commodification of resources and accumulation of wealth. It’s called The Commons - and my guest for tonight's Conversations with Great Minds is one of the world's foremost experts on it. Joining me now is David Bollier - Activist -Co-Founder of the Commons Strategies Group - and author numerous books - including "Think Like a Commoner: A Short Introduction to the Life of the Commons." Introduction to the Life of the Commons.")
  • Connecter les communs informationnels  + (Présentation de Yves Otis au colloque sur Présentation de Yves Otis au colloque sur le Web sémantique du congrès de l'ACFAS 2016, à l'UQÀM. À la faveur d’une initiative en cours visant l’élaboration d’un atlas des chartes des communs urbains et en liaison avec des groupes de recherches sur les Communs, nous nous sommes donnés le défi de chercher à tisser des liens entre ces corpus. Nous explorons comment les outils du web sémantique peuvent amplifier la portée et soutenir la communication des connaissances qui émergent des différentes mouvances associées au champ des Communs...* Lire la suite: http://tlmv.ca/WebSemantiQc5* Yves Otis: http://tlmv.ca/yvesotis* Le colloque: http://tlmv.ca/WebSemantiQcCe colloque était une initiative de Michel Héon (http://www.cotechnoe.com/) et Josée Plamondon (http://joseeplamondon.com). La captation vidéo, produite et réalisée par Christian Aubry (http://christian.aubry.org) est publiée sous licence Creative Commons BY et librement réutilisable sous réserve que ses auteurs (conférencier + vidéaste) soient clairement identifiés. + vidéaste) soient clairement identifiés.)
  • La science au secours de la démocratie l'innovation collaborative : les biens communs  + (Présentation des enjeux des biens communs Présentation des enjeux des biens communs de la connaissance dans le cadre de l'atelier Commons knowledge du Forum Mondial Sciences et Démocratie 2009 à Belem au Brésil.</br>Le premier Forum Mondial Sciences et Démocratie s'est tenu à Bélem en janvier 2009 à l'invitation du 9ème Forum Social Mondial. Plus de 300 chercheurs et activistes de mouvements sociaux et d'ONG venant de quatre continents ont participé à cette grande première au moment même où la planète était secouée par la conjugaison des crises alimentaire, économique et environnementale. Tenir cette rencontre au coeur de l'amazonie brésilienne prenait toute sa signification.</br></br>Ce video est un extrait d'un livre-film publié par cfeditions.com</br></br>En partenariat avec Cinbiose, Alternatives, </br></br>Avec le soutien de l'Organisation Internationale de la Francophonie</br></br>Les biens communs/The Commons/El Procomun (I) 3'58" from AMBROSI Alain on Vimeo. http://vimeo.com/user1862250ain on Vimeo. http://vimeo.com/user1862250)
  • Caractéristiques des communs et de leurs enjeux selon Carlo Vercellone  + (Présentation des travaux du projet européePrésentation des travaux du projet européen D-Cent par Carlo Vercellone lors de la séance de préparation de la journée dédiée au thème Communs et puissance publique qui sera organisée le 30 janvier 2016. Le rapport D-Cenbt est accessible à : http://www.nesta.org.uk/sites/default/files/d-cent_managing_the_commons_in_the_knowledge_economy.pdfg_the_commons_in_the_knowledge_economy.pdf)
  • Ateliers de Remix des communs de Guérande  + (Quels sont les termes qui désignent les enQuels sont les termes qui désignent les enjeux économiques, sociaux, culturels et politiques des communs de Guérande ? Au cours de l'atelier, nous nous attacherons à identifier et définir et illustrer le vocabulaire utilisé pour désigner les pratiques collectives, pour lutter contre l'accaparement des ressources et définir le projet partagé que symbolise / cristallise la rencontre de Guérande. Ce vocabulaire est révélateur des grilles de lectures et des modèles sous-jacent du projet de Guérande. Nous serons amené à choisir parmi les termes clefs des communs de Guérande ceux qui donneront lieu à un travail d'exploration plus approfondie à travers le croisement des définitions et des documents s'y rapportant. </br></br>Sans être complètement instrumentalisée, cette démarche sera guidée par les projets des participants, à savoir d'une part la mise en perspective de l'action de l'APMM et l'élaboration de la charte du réseau de l'APMM et de l'AITC et d'autre part l'élaboration du glossaire des communs. De plus, elle aura un effet rétroactif sur les classifications de Remix the commons. les classifications de Remix the commons.)
  • Définir le Bien Commun II  + (Remix de 3mn réalisé pour le projet Remix Remix de 3mn réalisé pour le projet Remix the Commons à partir d'entrevues réalisées à Berlin les 1-2 novembre 2010 lors de la Conference Internationale sur le Bien Commun.L'usage du multilinguisme reflète la dimension interculturelle du projet Remix Biens Communs.Ce document utilise les vidéos de la Definir les Communs*Définir le Bien Commun: HELFRICH Silke à Berlín*Définir le Bien Commun: Michel Bauwens à Berlín*Définir le Bien Commun: Beatriz Busanich à Berlín*Définir le Bien Commun: David Bollier à Berlín*Définir le Bien Commun: Alberto Acosta à Berlin*Définir le Bien Commun: julio Lambing à Berlin*Définir le Bien Commun: Valérie Peugeot à Berlin*Définir le Bien Commun:Massimo Banzi à Berlin*Définir le Bien Commun: non identifiée*Définir le Bien Commun: Mazibuko Jara à Berlin*Définir le Bien Commun: Kirsten Grover à Berlin*Définir le Bien Commun: Roberto Verzola à Berlin*Définir le Bien Commun: Miguel Veira à Berlin*Définir le Bien Commun: non identifiée*Définir le Bien Commun: Gaell Krikorian à Berlin*Définir le Bien Commun: Jai Sen à Berlin*Définir le Bien Commun: Rosa Acevedo à Berlin*Définir le Bien Commun: Hervé Le Crosnier à Berlin*Définir le Bien Commun: Barbara Unmüssig à Berlin*Définir le Bien Commun: Pat Mooney à Berlin*Penser les Communs: Maria Fernanda Espinosa à Berlin*Définir le Bien Commun: Phlippe Aigrain à Berlin*Définir le Bien Commun: Imma Harms à Berlin*Définir le Bien Commun: SULTAN Frédéric à Berlin*Penser les Communs: HELFRICH Silke à Berlínenser les Communs: HELFRICH Silke à Berlín)
  • Colloque "L'alternative du commun"  + (Remix the commons a participé au colloque Remix the commons a participé au colloque « L'alternative du commun » qui s'est déroulé du 8 au 15 septembre 2017 à Cerisy, sous la direction de Christian Laval, Pierre Sauvêtre et Ferhat Taylan. Contributions de Alain Ambrosi sur les communs à Barcelone et de Léa Eynaud et Frédéric Sultan sur le mouvement des communs.déric Sultan sur le mouvement des communs.)
  • This Land is Our Land  + (This Land is Our Land - The Fight to ReclaThis Land is Our Land - The Fight to Reclaim the Commons</br></br>For more than three decades, transnational corporations have been busy buying up what used to be known as the commons -- everything from our forests and our oceans to our broadcast airwaves and our most important intellectual and cultural works. In '''This Land is Our Land''', acclaimed author David Bollier, a leading figure in the global movement to reclaim the commons, bucks the rising tide of anti-government extremism and free market ideology to show how commercial interests are undermining our collective interests. Placing the commons squarely within the American tradition of community engagement and the free exchange of ideas and information, Bollier shows how a bold new international movement steeped in democratic principles is trying to reclaim our common wealth by modeling practical alternatives to the restrictive monopoly powers of corporate elites.</br></br>This film was previously titled Silent Theft.</br></br>Sections: Intro The Commons - Enclosing the Commons - The Enclosure of Nature - Enclosing Culture & Knowledge - Reclaiming the Commons</br></br>ISBN:1-932869-51-4e - Reclaiming the Commons ISBN:1-932869-51-4)
  • VidéosP2P  + (This Land is Our Land<br/> The FightThis Land is Our Land<br/></br>The Fight to Reclaim the Commons</br></br>For more than three decades, transnational corporations have been busy buying up what used to be known as the commons -- everything from our forests and our oceans to our broadcast airwaves and our most important intellectual and cultural works. In '''This Land is Our Land''', acclaimed author David Bollier, a leading figure in the global movement to reclaim the commons, bucks the rising tide of anti-government extremism and free market ideology to show how commercial interests are undermining our collective interests. Placing the commons squarely within the American tradition of community engagement and the free exchange of ideas and information, Bollier shows how a bold new international movement steeped in democratic principles is trying to reclaim our common wealth by modeling practical alternatives to the restrictive monopoly powers of corporate elites.</br></br>This film was previously titled Silent Theft.</br></br>Sections: Intro The Commons - Enclosing the Commons - The Enclosure of Nature - Enclosing Culture & Knowledge - Reclaiming the Commonsing Culture & Knowledge - Reclaiming the Commons)
  • Participez a l'écriture du manifeste commun.pdf  + (This document is a general document and doThis document is a general document and doesn't have a specified location. It is a call for participation to write a proper commons manifesto that municipalities, associations, citizens, and other forms of stakeholders can utilize to gain legal rights to commons. It is unclear when it was written, but it is in effect today.it was written, but it is in effect today.)
  • Quartiers Collaboratifs  + (This document is a pamphlet written by theThis document is a pamphlet written by the "Maison des Associations" in Geneva, Switzerland. It is a pamphlet suggesting citizens to treat their communities like commons to promote lifestyle habits that are sustainable, solidary, and democratic. It is unclear when the document was written, but it is in effect today.nt was written, but it is in effect today.)
  • Community Chartering and Connecting Scotland Submission to the Scottish Unconventional Oil and Gas Consultation 2017  + (This document is an overall summary on theThis document is an overall summary on the support and facilitation of 16 group discussions facilitated by the Community Chartering Association and the communities who are fighting a legal battle against unconventional oil and gas in their territories. The group discussions are hosted by community councils representing the communities in action. From this discussion, it is evident that an overwhelming majority of community members are against unconventional oil and gas production in the area. They have collectively decided that oil and gas would not benefit their community in terms of employment, energy security, or reductions in household energy bills. As a result, this discussion allows a charter (written and decided upon by the communities with the facilitation and support of Community Chartering) to be proposed to the Scottish government to put a moratorium on oil and gas drilling in the area, a legal battle that is won by the communities. These discussions are important to highlight in this initiative because it shows many recurring themes existant throughout the Atlas of the Charter of Urban Commons project. Such recurring themes are evident in the creation of the charter and the positive outcomes this charter had in protecting the neighboring lands of the communities. the neighboring lands of the communities.)
  • Charte des mangroves d'Afrique de l'Ouest  + (This document is written for the mangrovesThis document is written for the mangroves located in the Western regions of Africa, including Gambie, Guinea, Guinea Bissau, Mauritania, Senegal, and Sierra Leone. It is a charter proposing different action plans to respond to pollution, overexploitation of natural resources, and environmental damage taking place in the mangroves of these above-mentioned countries. It also seeks sustainable measure to ensure the reusability of these mangroves by various stakeholders. The document was written in 2009 and is in effect today.as written in 2009 and is in effect today.)
  • Greater London National Park City Proposal  + (This document is written for the greater cThis document is written for the greater city of London, England. It is a proposal declaring the development of natural national parks inside the urban areas of London to increase carbon sequesters (and therefore better air quality), biodiversity, and areas of recreation for London's residents. It cites, "What’s the aim? For Londoners to declare Greater London the world’s first National Park City." This proposal was initiated by a group of London's citizens to address issues of access to public space and biodiversity to the municipality with the support of over 100 organizations, ranging from small community groups to universities and large companies. This charter has a legal status, and therefore citizens have the right and the access to use the legal tools available to pursue direct action on the initiative. The document was written in July 2015 and is still in effect today.in July 2015 and is still in effect today.)
  • The Building of a Community  + (This is video is made by the Museum of UrbThis is video is made by the Museum of Urban Space in New York. It is about social movements that erupted during the housing crisis of New York in the 1970s. These social movements are defined by the activity of squatting, where groups of people occupy certain buildings that are abandoned and not maintained by a government or private entity. activists, punks, hippies, street kids and other homeless individuals took over and reclaimed derelict buildings in Lower Manhattan through these mass homesteading and squatting movements. Juliani’s administration decided to oust these groups of squatters under claims that they were following unfair practices of rent and living, and causing avenues of violence and improper hygiene in the neighborhood. This because a bloody battle between the government and the squatting social movements, and this video encapsulates this tension that has defined the fabric of the neighborhood for decades.he fabric of the neighborhood for decades.)
  • Co-ops, Commons, and the Partner State  + (This presentation focuses on the central rThis presentation focuses on the central role that co-operatives and commons play in the formulation and implementation of a new political economy oriented around the common good. The presentation will review the historical links between the two movements and how their respective histories and values reveal the underlying social dynamic that is at the heart of a continuous struggle for economic democracy and social justice. A key part of the presentation is exploring a new vision for the role and operation of the State as enabler and resource for the empowerment and mobilization of civil society for the production of social benefit. I call this the Partner State. How such a state might operate is explored through the examination of how co-operative systems have operated in regions such as Emilia Romagna, in the use of social co-operatives, and the experience of digital commons in scaling democratic systems.tal commons in scaling democratic systems.)
  • Emotive 'Who sets the Agenda?' - including visit to the Netherlands  + (This video was made for the Emotive projecThis video was made for the Emotive project 'Who sets the agenda?' in which Network Democracy (Netherlands) and CEW-IT (Uganda) are partners. November 2014 a team of Dutch experts on democratic renewal and citizens' participation visited Uganda. In return two team members from CEW-IT visited the Netherlands January 2015 to exchange knowledge and share their methodology on Neighborhood Assemblies.ir methodology on Neighborhood Assemblies.)
  • Peter Linebaugh: Who Owns the Commons? An 800 Year Fight for Public Goods  + (This year marks the 800th anniversary of tThis year marks the 800th anniversary of the signing of the Magna Carta, and this weeks show marks that occasion with a discussion on the rights of the commons with author Peter Linebaugh. We also visit a community center in Caracas, and hear from youth voices about life and revolution in Venezuela.es about life and revolution in Venezuela.)
  • Trailer Remix  + (Trailer pour Remix the commons réalisé en 2012 à Montréal)
  • Compte rendu de la rencontre Cities and Commons - Naples 2017  + (Un bref compte-rendu de la rencontre Commons and the cities à Naples.)
  • Monnaie, marché, valeur et Communs  + (Une conversation animée par  Ludwig Schuster avec Gwendolyn Hallsmith, Pat Conaty, Anne Snick et Handro Sangkoyo à l'Economics and the Commons Conference de Berlin en mai 2013.)
  • Nouvelles infrastructures pour "l'en-commun by design"  + (Une conversation avec Ana Saravelli et Kai Ehlers modérée par Miguel Said Vieira lors de la Conférence internationale Economic And The Commons qui se déroulait à Berlin en mai 2013.)
  • Connaissance, culture et science comme Communs  + (Une conversation avec Bodo Balasz, Shun-Ling Chen, Mike Linksvayer, Prabir Purkhayashta animée par HELFRICH Silke durant l'Economic Commons Conference de Berlin en mai 2013)
  • Theory and Practice in the Management of Natural Commons  + (Une conversation avec Camila Moreno, Soma Parthasarathy, Gregor Keizer et Justin Kenwrick animée par Saki Bailey durant l' Economic Commons Conference de Berlin en mai 2013.)
  • La monnaie comme Communs  + (Une conversation avec Jem Bendell, Nicolas Mendoza. Matthew Slater et Martin Auer animée par Michel Bauwens à l'Economic Commons Conference de Berlin en mai 2013)
  • Définir les Communs - Michel Bauwens  + (Une définition des communs proposée par MiUne définition des communs proposée par Michel Bauwens, Thailand / Belgium, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".</br></br>"Basically for me the commons is leading your life and always thinking about how all other living beings can benefit from it; so not just humanity but actually all living beings. So just yes it has to nourish yourself, but to do it in such a way that it also nourishes and spreads the benefits to more and more people. As opposed to the way it is supposed to work in our system which is simply as a question “how does it benefit me?”, and just hoping that somehow, indirectly, others may benefit from our selfishness. So I think we have to more directly pose the necessity and idea of everything we do has to create value for all living beings."as to create value for all living beings.")
  • Définition des communs selon Heike Löschmann  + (Une définition des communs proposée par HeUne définition des communs proposée par Heike Löschmann, Germany, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013. Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".</br></br>"For me the commons is doing it ourselves; democratizing."ons is doing it ourselves; democratizing.")
  • Définir le Bien Commun: Silke Helfrich  + (Une définition des communs proposée par HEUne définition des communs proposée par HELFRICH Silke Commons Strategies Group, Germany, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".</br></br>"The commons for me is a source of inspiration and it energizes me because it makes me see the potential of doing things together."e the potential of doing things together.")
  • Définition des communs selon David Bollier (2013)  + (Une définition des communs proposée par DaUne définition des communs proposée par David Bollier, USA, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013. Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".</br></br>"I think the commons ultimately comes down to acknowledging the complexities and paradoxes of the human condition and embracing that while still moving forward in hopeful constructive ways. And this is really a source of “enlivenment” as Andrea Weber said – which is I think the main spring for... why people want to become commoners."r... why people want to become commoners.")
  • Définir les communs - Charlotte Hess  + (Une définition des communs proposée par ChUne définition des communs proposée par Charlotte Hess (IASC), USA, tirée d'un entretien réalisé par AMBROSI Alain, lors de la Conférence Internationale sur l'économie et les communs qui se déroulait à Berlin du 22 au 24 mai 2013.</br></br>Cette capsule est une contribution au projet "Definir les communs".</br></br>"Over the years the definition of commons has changed radically so this is a difficult question to ask me because I am fully aware that if you are asking an economist to define the commons it is a totally different question than if you ask a legal scholar to define the commons. So... hm... I have been tuning on this idea that there is no commons without commoning. Lin Ostrom and I have defined commons as a shared resource subject to vulnerability or social dilemmas. Now if you say that there is no resource without commoning – that kind of implies that – then I am caught up with the problem that I do believe that in the global commons arena there are in fact commons without... where there is no commoning happening: there needs to be commoning; there needs to be people involved but as yet they are out there waiting for their community to come to them."ting for their community to come to them.")
  • Le Commons Strategies Group à Berlin  + (Une entrevue avec Michel Bauwens, HELFRICH Silke et David Bollier réalisée par AMBROSI Alain, lors de la conférence internationale Economics and the Commons qui s'est déroulée à Berlin du 22 au 24 Mai 2013.)
  • Friederike Habermann sur l'« Ecommony »  + (Une interview avec Friederike Habermann réalisée par AMBROSI Alain lors de la conference Economics and the Commons à Berlin le 25 mai 2013.)