Le groupe constate qu'il a peu consulté les documents. Partant de la notion d'occupation, le lieu est occupé depuis +/- 5 ans, le groupe s'est interrogé sur ce qui motive le choix de s'inscrire dans un processus de reconnaissance de l'occupation. Par projection dans des cas similaires, en listant rapidement les protagonistes, il en vient à énoncer le besoin de cartographier les motivations des acteurs aux différentes étapes de l'occupation.
Le groupe suggère de collecter :
- la convention
- le guide inter-squat
- les éléments de l'histoire judiciaire du Shakirail
- les éléments de gouvernance interne
- les éléments sur les stratégies de mobilisation de la population autour du projet (portes-ouvertes, système d'adhésion qui fait adhéré les utilisateurs du lieu - public/artistes)
- les éléments sur les soutiens sos différentes formes de la mairie (subventions sur les activités artistiques et culturelles)
La dimension éphémère (temporaire) de l'occupation soulève plusieurs questions : C'est un enjeu important dans la négociation. C'est un moyen hors du cadre légal pour les propriétaire et la puissance publique d'assurer la sécurité et l'ordre public dans des espaces qu'ils n'ont pas ou plus les moyens de contrôler. Il serait intéressant de comparer les discours des acteurs (occupants, services publics) : sur leur vision de la puissance publique (à travers le rapport à la subvention notamment) et leur rapport à l'occupation.
Quels sont les éléments clés du récit ?
Notions clefs mises en évidence :
- occupation,
- Relation à la puissance publique,
- résolution de la condition de travail des artistes : donner accès à des espaces de travail dans le contexte de rareté des m² d'ateliers dans Paris intra-muros.
- Occupation éphémère
- Autogestion