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Version du 26 janvier 2018 à 10:11

Date de début 2016/02/29
Date de fin 2016/02/29
Action du type Atelier
Organisateur de l'événement Remix the commons
Action
Site web
Fait partie de Ateliers d'exploration des communs urbains

Médias produits lors de cet événement

 DuréeLangue
Présentation brève du projet Ferme des Bouillons00:04:21FR

Ressources

Retour sur l'atelier

L'atelier a débuté par une présentation individuelle par chacun de sa vision ou de son rapport aux communs urbains à partir d'un exemple. Puis, trois groupes ont été constitués pour élaborer à partir d'un cas concret les pistes d'exploration des communs urbains. La restitution des 3 ateliers à donné lieu à une discussion sur la définition des communs urbains et en particulier sur la place qu'y tient la dimension politique.

De quel "politique" parlons nous ? L'expression communs urbains nous invite à considérer l'urbain non seulement comme l'espace batit de la ville, mais aussi comme espace de fabrication de la ville. Les chartes, mécanismes juridiques qui permettent d'y activer les communs, définissent les droits de chacun dans les processus de production de la ville. Elles traduisent les visions, les valeurs, les rapports de force et encadrent par les procédures, les manières de délibérer, de rendre compte, de transmettre,..., qu'elles impliquent.

La discussion nous a amené à évoquer les chartes identifiées au cours de l'année 2015 et une première grille pour les décrypter.

Si nous ne sommes pas allé jusqu'à produire une carte heuristique autour de la notion d'exploration des communs urbains, les trois cas (dont les restitutions suivent) ont permis d'identifier:

  • des points d'attention pour l'exploration des chartes des communs en général
  • des enjeux, ou des notions clefs propres à chacun de ces cas et l'importance de l'identification et du traitement qui pourra être fait de ces notions.

Enfin, il a été proposé de constituer 5 équipes composées de volontaires, qui chacune, relèveront le défi de rechercher l'histoire des communs de l'une des 5 initiatives. Le travail sera coordonné par Slack (

Restitutrion

'Restitution ECOQUARTIER

1) Le groupe propose un ensemble de questions sur cette expérience :

  • L'expérience montre une implication entreméllée de la puissance publique et la mobilisation des habitants dans l'émergence de cette méthodologie, de la réflexion et de ce travail

=> quelle est la complémentarité du service public avec les communs ?

  • La différence de culture technocratique d'un pays à l'autre semblent être potentiellement un facteur important pour la réalisation de tels projets.

En quoi les modèles d'origine non français peuvent-ils être inspirants ? Pourquoi et comment aller voir d'autres exemples et modèles (prendre en compte leurs spécificités culturelles) pour comprendre les conditions de réussite ?

  • Cette charte a été élaborée à l'occasion de la réalisation d'un nouvel écoquartier.

Comment appliquer une réflexion sur les communs dans un quartier qui existe déjà ? Comment on peut créer des communs pour revitaliser des villes dans des territoires en phase d'appauvrissement, quartier péri-urbain ?

  • L'association écoquartier participe aux JAU journées des alternatives urbaines

Quel type d'animation peut être organisée pour accompagner ce processus ? Quel type d'événements de légitimation de cette Charte ?

  • La charte de l'ecoquartier propose beaucoup d'information et des grilles de lectures complexes qui permettent d'identifier des possibles opérationnels. La qualité graphique incite à utiliser. On a mis du temps à comprendre le processus suivi par le collectif.

=> Comment la quantité d'information contenue dans la charte joue-t-elle dans la possibilité de se l'approprier ? Est-ce que c'est trop contraignant ? Est ce que cela facilite sa réplication ? Est ce qu'il faut viser l'exhaustivité ?

=> qu'est-ce que le partage de l'expérience avec autrui ? Comment, pourquoi, à quelles fins, dans quelle temporalité on partage son expérience ?

  • Il semble qu'il manquer la place/le rôle des personnes dans son élaboration.

Quelles sont les modalités de co-construction de la charte ? Comment mettre en évidence les rôles des parties prenantes, quelles sont les parties prenantes, quelles sont les modalités d'association des sans voix, des personnes impactées par le commun ?

2) Le groupe propose des pistes d'exploration  : Qu'est-ce qu'on fait après ? Il serait intéressant de tenter de comprendre :

  • les dimensions et le contexte institutionnel des chartes
  • de comparer l'expérience avec d'autres ailleurs
  • comment l'association écoquartier en est arrivée là (l'histoire) et quel est son mode de fonctionnement et de gouvernance ?

Notions clefs : quartier, co-élaboration, co-construction, péri-urbain,

Restitution SHAKIRAIL

Le groupe constate qu'il a peu consulté les documents. Partant de la notion d'occupation, le lieu est occupé depuis +/- 5 ans, le groupe s'est interrogé sur ce qui motive le choix de s'inscrire dans un processus de reconnaissance de l'occupation. Par projection dans des cas similaires, en listant rapidement les protagonistes, il en vient à énoncer le besoin de cartographier les motivations des acteurs aux différentes étapes de l'occupation.

Le groupe suggère de collecter :

  • la convention
  • le guide inter-squat
  • les éléments de l'histoire judiciaire du Shakirail
  • les éléments de gouvernance interne
  • les éléments sur les stratégies de mobilisation de la population autour du projet (portes-ouvertes, système d'adhésion qui fait adhéré les utilisateurs du lieu - public/artistes)
  • les éléments sur les soutiens sos différentes formes de la mairie (subventions sur les activités artistiques et culturelles)

La dimension éphémère (temporaire) de l'occupation soulève plusieurs questions : C'est un enjeu important dans la négociation. C'est un moyen hors du cadre légal pour les propriétaire et la puissance publique d'assurer la sécurité et l'ordre public dans des espaces qu'ils n'ont pas ou plus les moyens de contrôler. Il serait intéressant de comparer les discours des acteurs (occupants, services publics) : sur leur vision de la puissance publique (à travers le rapport à la subvention notamment) et leur rapport à l'occupation.

Notions clefs : occupation, puissance publique,

Restitution HOTEL DU NORD

Au début, on s'est penché sur la convention de Faro, mais on s'est rendu compte que c'est un point de départ. En fait la convention est une étape dans un processus social jalonné d'initiatives des habitants qui fondent ensemble un projet local. En 2009, la signature de la convention, à l'occasion de la visite de personnes venues de Venise (autre lieu d'expérimentation de la convention de faro) marque un tournant dans la prise en compte des mobilisations locales par la puissance publique. La convention de Faro est un moment politique qui change le régime du projet.

La coopérative (crée en 2013) favorise l'accueil par un réseau d'habitants qui proposent d'être hôtes. Elle propose différentes activités qui se regroupent en son sein. Elle permet le partage de moyens, des outils, des vidéos, ....

Elle conduit un travail sur la réappropriation du patrimoine culturel des quartiers Nord de Marseille. Elle propose une approche artistique qui fait un lien innovant entre tourisme et culture.

Qu'est-ce qui en fait un commun ? Le commun émerge en différentes strates :

  • appropriatoin du patrimoine (récit communs)
  • partage de la connaissance et de l'expertise entre pairs
  • l'hospitalité : ouverture du quartier
  • la valeur marchande générée pour le quartier (environ 10 000 euro/mois ?)

Comment se crée la valeur économique de cette coop ? Comment les membres deviennent-ils sociétaires ? Ce sont des habitants qui ont une activité à proposer. Ils demandent à rejoindre la coopérative et obtiennent l'agrément des membres. Les activités

A explorer :

  • L'articulation entre les différents mécanismes juridiques mobilisés : convention européenne / réglementation locale / statut coopératif / ...
  • La convention semble être un bon moyen de mettre ensemble des acteurs différents (élus, habitants, ...). Regarder l'histoire, le récit de ces 20 ans du point de vue de ces personnes, noyau moteur, élus, ... L'approche historique permettrait de comprendre comment on obtient ce résultat.
  • La place de la dimension économique dans le projet : générer des ressources à partir d'un patrimoine délaissé (le récit commun) par les institutions.

Notions clefs : Hospitalité, récit, patrimoine, patrimoine culturel,

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