« Charte de Lampedusa » : différence entre les versions
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|Description=La Charte de Lampedusa est un pacte unissant les entités et les personnes qui, en la signant, s’engageant à porter, pratiquer et défendre les principes qu’elle expose, par tout moyen, parole et actes que tout/toute signataire trouvera approprié. Elle est issue d’un processus constituant et de construction d’un droit par le bas quis’est développé durant la rencontre de Lampedusa du 31 janvier au 2 février 2014, après la mort de plus de 600 femmes, hommes et enfants. Les naufrages des 3 et 11octobre 2013 témoignent que les politiques de gestion et de contrôle des migrations font de la Méditerranée un cimetière marin. La Charte de Lampedusa n’est ni une proposition de loi ni une demande adressée aux Etats et aux gouvernements. (extrait du document) | |||
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"En février 2014, la maire, Giusi Nicolini, accueillait une centaine de personnes, membres d'associations, militants, chercheurs, migrants, citoyens afin d'élaborer une charte, point de départ d'une mobilisation, qui remet en cause la criminalisation des migrants, revendique le caractère inconditionnel des libertés fondamentales et notamment de la liberté de circulation, promeut une série d’instruments juridiques et de codes de conduite, et encourage les citoyens à résister contre les politiques répressives des États et de l'Europe. L'année suivante, à Palerme, le maire, Leoluca Orlando, élaborait une charte faisant de la mobilité internationale un droit humain inaliénable et déclarant citoyens honoraires tous les habitants de sa ville, y compris les migrants." Extrait - Gaelle Krikorian Plein Droit Octobre 2017 |
Dernière version du 13 août 2019 à 16:43
Dans la collection : Expérience italienne des communs urbains, Outils juridiques et légaux pour les communs
Objet(s) de commun : Hospitalité, Réfugié, Mobilité Action(s) : Charte, Ville refuge, Accueil des réfugiés
La Charte de Lampedusa est un pacte unissant les entités et les personnes qui, en la signant, s’engageant à porter, pratiquer et défendre les principes qu’elle expose, par tout moyen, parole et actes que tout/toute signataire trouvera approprié. Elle est issue d’un processus constituant et de construction d’un droit par le bas quis’est développé durant la rencontre de Lampedusa du 31 janvier au 2 février 2014, après la mort de plus de 600 femmes, hommes et enfants. Les naufrages des 3 et 11octobre 2013 témoignent que les politiques de gestion et de contrôle des migrations font de la Méditerranée un cimetière marin. La Charte de Lampedusa n’est ni une proposition de loi ni une demande adressée aux Etats et aux gouvernements. (extrait du document)
Métadonnées
Langue du contenu | FR |
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Pays | Italie |
Fait partie de | Expérience italienne des communs urbains, Outils juridiques et légaux pour les communs |
Média | Texte |
URL de diffusion | http://wiki.remixthecommons.org/images/Charte_de_Lampedusa_fr.pdf |
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Coordonnées géographiques | 35° 30' 31.03" N, 12° 35' 34.51" E |
"En février 2014, la maire, Giusi Nicolini, accueillait une centaine de personnes, membres d'associations, militants, chercheurs, migrants, citoyens afin d'élaborer une charte, point de départ d'une mobilisation, qui remet en cause la criminalisation des migrants, revendique le caractère inconditionnel des libertés fondamentales et notamment de la liberté de circulation, promeut une série d’instruments juridiques et de codes de conduite, et encourage les citoyens à résister contre les politiques répressives des États et de l'Europe. L'année suivante, à Palerme, le maire, Leoluca Orlando, élaborait une charte faisant de la mobilité internationale un droit humain inaliénable et déclarant citoyens honoraires tous les habitants de sa ville, y compris les migrants." Extrait - Gaelle Krikorian Plein Droit Octobre 2017