« Biens communs et économie sociale et solidaire » : différence entre les versions
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Version du 1 juin 2017 à 16:22
Objet(s) de commun : Eau potable, Foncier agricole, Communs de la connaissance, Budgets / Finances Enjeu(x) : Convergence commons ESS, Forme de gouvernance, Mouvement des communs
Les systèmes de gouvernance coopératifs et associatifs, propres à l'économie sociale et solidaire (ESS), semblent les mieux adaptés aux initiatives collectives (en commun) qui naissent dans la société civile autour des ressources naturelles et de la connaissance
Métadonnées
Auteur(s) | THOME Pierre |
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Date de publication | 2013/10/22 |
Langue du contenu | FR |
Pays | France |
Média | Texte |
URL de diffusion | http://wiki.remixthecommons.org/images/2013-5_Thome1.pdf |
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Identifiant de diffusion | Fichier:2013-5_Thome1.pdf |
Producteur(s) | Association pour le développement de la documentation sur l'économie sociale (ADDES) Paris-Nanterre |
Archive physique | http://addes.asso.fr/document/a-la-recherche-des-possibles-interactions-entre-biens-communs-et-economie-sociale-et-solidaire/ |
L’attribution en 2009 du prix Nobel d’économie à l’américaine Elinor Ostrom a mis en évidence en Europe le concept de biens communs. Le travail d’enquête sur la gouvernance des biens communs conduit dans le monde par E. Ostrom fait ressortir que des hommes et des femmes peuvent être en capacité de s’auto-organiser pour gérer ensemble et sans exclusive des ressources naturelles vitales telles que l’eau et des terres agricoles.
Entre le tout État et le tout marché, E. Ostrom définit une alternative dans la gouvernance des ressources naturelles lorsqu’elles deviennent biens communs. Elle constate que les expériences les plus pérennes observées sont « de riches mélanges d’instrumentalités publiques et privées », allant ainsi à l’encontre de « la tragédie des communs », théorie néo-libérale développée par Garrett Hardin.
De ce travail d’enquête empirique, elle dégage un certain nombre de principes et de variables à prendre en compte pour évaluer la gouvernance d’un bien commun, principes et variables qui sont aussi tout à fait applicables aux entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS).
Cette proximité nous amène à envisager que l’ESS, par ses valeurs de référence, est la plus à même pour proposer des outils (conceptuels et de gestion) les mieux adaptés au mouvement vers les biens communs lorsque celui-ci apparaît dans la société civile à propos des ressources naturelles vitales et des ressources de la connaissance. Quatre exemples d’entreprises de l’ESS permettront de formuler plusieurs hypothèses en étayage de cette thèse.