« Remettre la nature en Commun dans la ville » : différence entre les versions

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==Des jardins partagés au "guerilla gardening" : remettre la nature en Commun dans la ville ==
==Des réseaux d’accès à internet collaboratifs et ouverts ==


===Contexte===
===Contexte=== 
Les habitants se mobilisent de plus en plus pour ouvrir dans leurs quartiers, leurs villages, des espaces naturels - jardins partagés, potagers dans des bacs en ville, murs et toits végétalisés... Certaines démarches sont portées par des associations, d'autres impulsées par les municipalités, d'autres encore poussées par les habitants comme une forme de résistance civique. Tous contribuent à leur manière à réintroduire la nature comme Commun dans l'espace urbain.
Si dans les grandes villes, le marché a su offrir une couverture territoriale assez complète en réseau haut débit, de nombreuses villes secondaires et zones rurales restent peu ou mal desservies, créant des inégalités de développement entre les territoires, problématique qui risque de se renouveler avec l’arrivée du très haut débit. Dans certaines villes, les habitants s'auto organisent pour {{W|partager de la ressource réseau}} et proposent ainsi une {{W|offre alternative, complémentaire, gérée sur un mode collectif de l'accès à internet}}.
Propositions :


Officialiser l'autorisation pour les habitants d'investir les espaces abandonnés, ou négligés de la ville pour les transformer en jardins, aussi petits soient ces espaces.
===Proposition :===
{{C|Reconnaitre ces réseaux d'accès citoyens}} comme des opérateurs à part entière, leur {{C|garantir un raccordement aux backbones nationaux}}, et {{C|participer à leur cofinancement}}.


Développer l'éducation populaire autour des {{C|jardins partagés}} (méthodes culturales, alimentation liée aux saisons...).
Au-delà des réseaux, les municipalités peuvent prendre part à l’offre de services : fermes de services permettant aux habitants et associations de disposer d'adresse courriel, de listes de diffusion, de blogs, d'hébergement multimédia (cf. Maison du libre) et de lieux d'accès publics de proximité.


===Exemples :===
===Exemple :===
"{{I|Mon jardin j'y tiens}}", porté par 3 associations et {{O|la ville de Clichy Sous-Bois}}, a permis de réinvestir un espace à l'abandon pour en faire un square animé par et pour les habitants http://tinyurl.com/lq2ettj
{{M|Guifi.net}} est un {{I|réseau de télécommunications communautaire, libre, ouvert et neutre}}, principalement sans-fil, lancé en {{O|Catalogne}}. Les nœuds du réseau sont créés par des individus, des entreprises et des administrations sur la base du volontariat. Le réseau est auto-organisé et s’appuie sur des liaisons sans fil et des liaisons optiques ouvertes. Guifi.net a le statut d’opérateur reconnu par l’{{O|autorité de régulation espagnole}} et est soutenu par certaines municipalités. http://guifi.net/


{{I|Politique de jardins partagés}} de la {{O|ville de Paris}} http://tinyurl.com/p9wtvgu
{{M|La fédération FDN}} qui regroupe des {{C|Fournisseurs d'Accès à Internet  associatifs}} http://www.ffdn.org/ - par exemple http://tetaneutral.net/ à {{O|Toulouse}}


Exemple d'action de {{M|Guerilla Gardening France}} http://tinyurl.com/ogw6fpm
{{O|Montataire}} qui a fibré sa commune, proposé aux habitants un réseau moins cher que le FAI privés http://tinyurl.com/okccoc4
 
{{M|Incroyables comestibles}} en France http://tinyurl.com/b8fgz4b
 
:[[Proposition politique::Élections municipales 2014]]

Version du 24 novembre 2018 à 08:18

Des réseaux d’accès à internet collaboratifs et ouverts 

===Contexte===  Si dans les grandes villes, le marché a su offrir une couverture territoriale assez complète en réseau haut débit, de nombreuses villes secondaires et zones rurales restent peu ou mal desservies, créant des inégalités de développement entre les territoires, problématique qui risque de se renouveler avec l’arrivée du très haut débit. Dans certaines villes, les habitants s'auto organisent pour partager de la ressource réseau et proposent ainsi une offre alternative, complémentaire, gérée sur un mode collectif de l'accès à internet.

Proposition :

Reconnaitre ces réseaux d'accès citoyens comme des opérateurs à part entière, leur garantir un raccordement aux backbones nationaux, et participer à leur cofinancement.

Au-delà des réseaux, les municipalités peuvent prendre part à l’offre de services : fermes de services permettant aux habitants et associations de disposer d'adresse courriel, de listes de diffusion, de blogs, d'hébergement multimédia (cf. Maison du libre) et de lieux d'accès publics de proximité.

Exemple :

Guifi.net est un réseau de télécommunications communautaire, libre, ouvert et neutre, principalement sans-fil, lancé en Catalogne. Les nœuds du réseau sont créés par des individus, des entreprises et des administrations sur la base du volontariat. Le réseau est auto-organisé et s’appuie sur des liaisons sans fil et des liaisons optiques ouvertes. Guifi.net a le statut d’opérateur reconnu par l’autorité de régulation espagnole et est soutenu par certaines municipalités. http://guifi.net/

La fédération FDN qui regroupe des Fournisseurs d'Accès à Internet  associatifs http://www.ffdn.org/ - par exemple http://tetaneutral.net/ à Toulouse

Montataire qui a fibré sa commune, proposé aux habitants un réseau moins cher que le FAI privés http://tinyurl.com/okccoc4