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De Remix Biens Communs
Cette propriété est de type Texte.
C
<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p>
<p>Publié le 1er mars 2012</p>
<p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br />
Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p>
<p>Lire le livre <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p>
<p>Sous-titrage <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p>
<p>Sacred économics retrace l’histoire de l’argent de l’économie du don au capitalisme moderne, révélant comment le système monétaire a contribué à l’aliénation, par la concurrence et la rareté, et par la destruction de la communauté, et la nécessité d’une croissance sans fin.</p>
<p>Aujourd’hui, ces tendances ont atteint leur paroxysme – mais dans le sillage de la crise, on peut trouver de belles occasions de faire la transition vers une façon plus interactive, écologique et durable d’être.</p>
<p>Ce court métrage contient quelques visuels de Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org</a></p>
<p><strong>CREDITS COMPLETS</strong></p>
<p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br />
Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br />
Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br />
Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br />
Music: Chris Zabriskie<br />
Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br />
Stills: Kris Krug, NASA<br />
Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p> +
<p>Rights in Common aims at documenting the place of law based on commons in the context of the Rio+20 negociations.<br />
During 2011, the preparation of the United Nations conference on sustainable development (Rio+20) with the Rio+20 french collective and the participants of the World Social Forum, lead us to suggest making the rights based on the commons a skyline of social demand at the international scale. But as a prerequisite we’d have to be able to explicit the contents of these rights and forsee how these would be implemented and enforced.<br />
To try to answer this question, a <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Des_droits_bas%C3%A9s_sur_les_biens_communs"> first text </ a> was written by Silke Helfrich and Frédéric Sultan after the Social Forum in Porto Alegre.</p>
<p>The remix project « Rights in Commons » is the continuation of this work by means of video and the remix made from video recordings of the United Nations conference and of the Peoples Summit.</p>
<h3>Futur development</h3>
<p>The Rights in Commons project move on by the organization of a workshop during the Economics, Commons Conference on May the 22nd 2013 in Berlin. It’s about continuing the ellaboration work initiated and particularly test the underling hypotheses on various domains and use cases, to reach a more global vision.</p>
<h3>Collaborators</h3>
<p>Frédéric Sultan is coordinator of this project. Emiliano Bazan has taken charge of the video production.</p>
<h3>Financing</h3>
<p>The Rights in Commons project gets financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.</p>
<h3>Role of Remix the Commons</h3>
<p>Remix the Commons has been a space facilitating cooperation between Communautique and VECAM to produce videos during the Peoples Summit at Rio+20.</p> +
<p>Après la première<a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article115"> rencontre à Dakar dans le cadre d’</a><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article115">Afropixe</a>l</span>, « A l’école des Communs » était un nouveau rendez-vous pour et avec Remix Biens Communs. Cela a été l’occasion de faire évoluer le projet d’oeuvre collaborative multimédia, et de le déployer comme une infrastructure du mouvement des biens communs au service d’un projet à Montréal.</p>
<p>« A l’école des communs » est une rencontre qui a pour objectif d’attirer, les commoners, remixers, créateurs, activistes, médiateurs et utilisateurs des biens communs de tout calibre, afin de favoriser le dialogue entre ces groupes, et permettre le développement des synergies entre les projets de médiation et d’appropriation des biens communs. L’ouverture des initiatives, des projets, de l’échange des idées et le partage de ressources, d’outils, de formats de documentation permet d’irriguer les pratiques des biens communs.</p>
<p>Cette rencontre a créé l’opportunité d’échanges à la fois entre locaux et à l’échelle internationale. Cela a produit un effet d’entraînement et de stimulation sur les groupes de commoners présents, dont on peut espérer un effet d’enrichissement des pratiques elles-mêmes. Elle avait adopté des formes de travail actives, pour définir les biens communs à la fois à travers les témoignages des personnes qui sont investies dans des pratiques, et les contributions des chercheurs qui étudient le sujet.</p> +
<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
<p>Pour Étienne Le Roy, l’anthropologie est la science de l’homme parce que fondamentalement science de l’autre. « J’ai souvent commenté cette observation de Jean-Jacques Rousseau dans son ‘Essai sur l’origine des langues’, que cite Claude Lévi-Strauss: ‘Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi; mais pour étudier l’homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin; il faut d’abord observer les différences pour découvrir les propriétés.’ Au sens de Jean-Jacques Rousseau, découvrir les propriétés, c’est mettre à jour les attributs de l’homme, les critères qui en fondent l’humanité dans leur plus grande généralité. Mais on ne pourra s’empêcher, dans un ouvrage consacré à l’appropriation de la terre et, pour une part, au régime de ‘propriété’ foncière, d’user de l’ambivalence de la dernière phrase (observer les différences pour découvrir les propriétés) et ainsi justifier un point de vue qui use d’un regard sur l’autre pour découvrir le sens que les hommes donnent, généralement mais aussi spécifiquement, au cas par cas, aux rapports de propriété. »</p>
<p>Étienne Le Roy « Le choix d’une démarche anthropologique pour traiter des régimes d’appropriation des terres et des ressources m’a conduit à plusieurs options de méthode et, en particulier, a obligé le lecteur à entrer dans l’étude du droit de propriété par la prise de conscience que cette forme juridique ne fait que traduire procéduralement une représentation du monde, de l’homme et de la nature originale et profondément liée à l’expérience de la modernité en Occident. Pour répondre à la vocation de l’anthropologie de réunir une connaissance valable pour l’ensemble du développement humain, il convenait de traiter analogiquement les autres civilisations et chercher derrière les réponses coutumières ou rituelles les représentations de l’espace qu’elles véhiculaient. »</p>
<p>Dans cette interview réalisée à Paris le 4 mars 2014, Étienne Le Roy, tout en présentant ses travaux sur les régimes d’appropriation foncière synthétisés dans son ouvrage ‘La terre de l’autre », nous introduit au coeur de l’anthropologie du droit francophone qu’il a participé à fondée et éveille notre curiosité de commoner sensible aux mécanismes juridiques et à ce qui les fait advenir dans la société d’interroger autrement, et dans le partage avec d’autres, le monde dans lequel nous vivons.</p>
<p>« L’autre n’est pas un vide à remplir. C’est une plénitude à découvrir. » Christoph Eberhard</p>
<p>La Rencontre »A l’école des Communs » a pour objectif d’attirer les créateurs, activistes et utilisateurs des biens communs de tout calibre, afin de favoriser le dialogue entre ces groupes, et permettre le développement et l’appropriation des biens communs. Cela permet de contribuer à la compréhension, à la recherche et à la défense des biens communs.</p>
<p>Organisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQÀM, l’événement À l’école des communs, qui s’est déroulé les 2 et 3 novembre 2012, était le premier du projet. Les participants et participantes présents ont eu l’occasion d’échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l’émergence et au développement d’une économie des communs, le tout en présence d’invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel, aka Calimaq, fondateur de Savoircom1 et de leurs homologues québécois Ianick Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.</p>
<h3>Futur développement</h3>
<p>A l’école des communs se structure autour de rencontres à géométrie vaviable. Une prochaine rencontre devrait être programmée à l’automne 2013.</p>
<h3>Collaborateurs/trices</h3>
<p>Le projet est est conduit par Alain Ambrosi, soutenu par l’équipe de Communautique et Frédéric Sultan.</p>
<h3>Financement</h3>
<p>Le projet bénéficie du soutien financier de la l’Organisation Internationale de la Francophone à travers Remix Biens Communs.</p>
<h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3>
<p>Remix Biens Communs s’est déployé comme une infrastructure au service du projet à Montréal. Le réseau a fonctionner pour mobiliser ressources et intervenants. Les documents médiatiques ont été produits. Une expérimentation de retranscription a été réalisée.</p> +
<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p>
<p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p>
<p><H2>First light in Dakar</H2><br />
From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p>
<p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p>
<p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p>
<p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p>
<p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p>
<p>Afropixel Festival<br />
This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p>
<p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p>
<p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p>
<h2>Kédougou, until where is your place ?</h2>
<p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p>
<p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p>
<p><H3>Futur development</h3>
<p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br />
In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p>
<p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p>
<h3>Collaborators</h3>
<p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p>
<h3>Financing</h3>
<p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br />
The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p>
<h3>Contribution of Remix the Commons</h3>
<p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>
<p>Lors de la dernière rencontre du réseau francophone des biens communs, les démarches d’éducation populaire ont été évoquées à plusieurs reprises. Des groupes de travail doivent se mettre en place afin de poursuivre dans cette logique, dont un notamment, autour de l’idée d’école ou d’université populaire des communs.</p>
<p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p>
<p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p>
<p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br />
Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p>
<p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p>
<p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p>
<p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p>
<p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p>
<p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p>
<p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p>
<p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p>
<p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p>
<p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p>
<p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p>
<p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p>
<p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br />
Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p>
<p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p>
<p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p>
<p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p>
<p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p>
<p>Références :</p>
<p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br />
Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br />
Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br />
A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK. <br />
University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br />
Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br />
Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br />
Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br />
Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br />
Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br />
Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br />
Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br />
Move Commons (http://movecommons.org)<br />
Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br />
Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br />
Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br />
Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br />
Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br />
Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br />
Animacoop : http://animacoop.net/<br />
La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br />
les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br />
projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br />
Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br />
Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br />
Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br />
Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br />
projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br />
Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br />
Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>
<blockquote><p><em>Définir les biens communs #2</em>, est la deuxième série de 10 capsules vidéos de définitions des biens communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Cette série a été réalisée à l’occasion du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se déroulait à Dakar en Février 2011.</p></blockquote>
<h3>Présentation</h3>
<p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.</p>
<p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p>
<h3>Futur développement</h3>
<p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.</p>
<p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p>
<h3>Collaborateurs</h3>
<p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.</p>
<h3>Financement</h3>
<p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>
<h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3>
<p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>
<blockquote><p><em>Définir les biens communs #5</em>, est la quatrième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet <em>Définir les biens communs</em></a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.</p></blockquote>
<h3>Présentation</h3>
<p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Définir les biens communs</em></a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. </p>
<p>Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.</p>
<h3>Futur développement</h3>
<p>La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. </p>
<p>Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p>
<h3>Collaborateurs</h3>
<p>Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.</p>
<h3>Financement</h3>
<p>Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>
<h3>Contribution de Remix Biens Communs</h3>
<p>Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.</p>
<blockquote><p>Avec la mise en ligne de 76 clips vidéo, totalisant environ 8 heures de visionnement, réalisée lors de la conférence internationale <em>Economic and the Commons</em> à Berlin, Remix Biens Communs propose deux nouveaux dossiers sur les communs et complète la collection des capsules vidéos sur les définitions des biens communs.</p></blockquote>
<p>Le premier dossier a pour sujet <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Économies et Communs</a>. Il est composé de 13 vidéos sous forme d’entrevues individuelles ou de tables rondes avec les intervenants et les animateurs de la conférence. Ces conversations complètent et approfondissent les sujets abordés lors de la conférence : Terre et Nature, Travail, Connaissance, Culture et Sciences en Communs, Monnaie, Marché, Valeur et Communs et Infrastructures pour les communs. Leur durée varie entre 5 et 35 minutes et totalisent 5 heures de visionnement.</p>
<p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">Un agenda pour les Communs</a> comprend 11 vidéos qui explorent les enjeux des communs autour des thèmes comme l’éducation et la culture des communs, la recherche, la dimension politique et le rapport à l’État. Leur durée totale est de 3 heures et 10 minutes.</p>
<p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir les Communs</a> comprend 53 nouvelles brèves vidéos répondant à la question : « si vous aviez à définir les Communs en une phrase, quelle serait-elle? ». La plupart de ces entrevues sont en anglais, mais 28 sont aussi dans la langue originale du participant. La série de vidéos Define/définir/definir les Communs avait été inaugurée durant la conférence de Berlin de novembre 2010 et s’est enrichie au cours de différentes rencontres internationales de mouvement sociaux à travers le monde. La série compte maintenant 100 clips.</p>
<p>Les 76 clips vidéo produits à l’occasion de la conférence de Berlin totalisent environ 8 heures de visionnement. Ils se veulent une contribution à la documentation de la conférence et viennent ainsi en complément à l’excellent<a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">rapport réalisé par David Bollier</a> et aux <a href="http://commonsandeconomics.org">sites de la conférence</a> de la Fondation Henrich Boell.</p>
<p>L’inscription de tous les clips dans le catalogue Remix The Commons facilite la consultation et la recherche dans cette collection, par exemple par sujet, intervenant, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.</p>
<p>Alain Ambrosi et Frédéric Sultan</p>
<p>The « At the school of Commons » meeting has the goal of bringing in all sorts of creative people, activists and users of common goods, in order to help the exchange between these people and allow the development and social appropriation of the Commons. This contributes to the understanding, finding and preservation of the Commons.</p>
<p>Organized by Communautique and Remix the Commons, and in collaboration with the Nycole Turmel chair on public spaces and political innovations at UQÀM, the event « At the school of Commons », on November the 2nd and 3rd 2012, was the first event of the project. Participants were able to exchange on political, legal, economic and cultural prerequisites needed for the rise of an economy of commons in the presence of international guests Michel Bauwens, founder of the P2P foundation, Lionel Maurel a.k.a. « Calimaq », founder of Savoircom1 and their Quebecois counterparts Ianick Marcil, independent economist and Stéphane Guidoin from OpenNorth.<br />
<H3>Futur development</H3><br />
« At the school of Commons » is structured around bespoke meetings. A following meeting should be scheduled for autumn 2013.<br />
<H3>Collaborators</H3><br />
The project is lead by Alain Ambrosi, supported by the Communautique team and Frédéric Sultan.<br />
<H3>Financing</H3><br />
The project receives financial help from « Organisation Internationnale de la Francophonie » through « Remix the Commons ».<br />
<H3>The Contribution of Remix the Commons</H3><br />
Remix the Commons served as an infrastructure, and placed itself as a resource to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p> +
<p>On April 19th 2012, Communautique organized the first working lunch <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">« Commons lunches »</a> at its offices in Montreal. The context of the event was remarkable; for two months already an unprecedented social movement initiated and driven by students had taken over the streets of Montreal and other cities in the province, mobilizing people across all layers of society with unrivaled levels of involvement. And on this 19th of April, during what was called a “printemps érable” (or maple spring), and rightly so by the depth of its demands, on the eve of the march for Earth Day, reaching what would be the climax of the union of all sectors of the civil society, the protest was held under no other theme but the Commons and gathered nearly 300 000 people. This lunch was indeed very relevant at a time when « the Commons was on every lips », a paper issued by Communautique was widely circulated on the web.<br />
Prior to this first of a series of four in 2012, Communautique had contributed to the animation of this subject of the Commons on various occasions by organizing workshops or taking part in events in the charged ambiance of the student protests, particularly suited for participation and innovation.<br />
Each of the meetings facilitated the exchange of knowledge in a horizontal way through discussions and « learning circles » following a proven animation methodology that is increasingly used in co-creation, co-design projects and bottom-up social innovation. These methods are described by Percolab, partner of Communautique, who facilitated the discussion at the event.<br />
Each lunch was video recorded but was also followed by video productions extending the debate by illustrating some activities of the participants’ activities through interviews and shots taken on their field of operation. These productions were eventually used to fuel the debates at the next breakfasts.<br />
<H3>Futur development</H3><br />
The continuation of Montreal lunches could be an occasion for a remix, whether in Dakar or other cities.<br />
<H3>Collaborators</H3><br />
Alain Ambrosi and the Communautique team are assisted by Samatha Slade of Percolab.<br />
<H3>Financing</H3><br />
Video production of Montréal lunches is made possible by support from the Ministry of Education, Recreation and Sports in the training mission and a contribution of trainees from Industry Canada’s Youth Internship program.<br />
<H3>Rôle of Remix Bien communs</H3><br />
Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>
<p>Déclaration du prix Nobel en économie 2009. </p>
<p>Elinor OstromX Nobel price</p> +
<p>Par Samantha Slade</p>
<p>« De là où je me trouve aujourd’hui , l’un des défis de l’émergence d’un mouvement tel que celui pour la promotion des communs, réside dans la façon dont nous construisons la communauté et la façon dont nous élaborons différentes manières d’incarner les valeurs de ce qui fait le commun. Il s’agit d’une question épineuse : comment pouvons-nous reconnaître la vaste expérience et expertise sur les biens communs et nous rassembler de façon inclusive et équitable en mode d’ « en-commun » participatif ? L’ art de recevoir (Art of Hosting) a certainement quelque chose à nous offrir ici, mais aussi , et surtout, ceux qui vivent et font consciemment le travail quotidien de l' »en-commun » (commoning) dans toute sa complexité, ont de profonds enseignements à partager pour construire notre capacité collective. »</p>
<p>Voir<a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/"> l’article</a></p> +
<blockquote><p>Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.
</p></blockquote>
<figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure>
<p>A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.<br />
A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.<br />
L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.<br />
<a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a><br />
Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.<br />
Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.</p>
<p>F. Sultan</p>
<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
<p>This interview of Etienne Le Roy, made in Paris March 4, 2014, while presenting his work on land ownership synthesized in his book ‘The land of the other. An anthropology of land ownership schemes’ introduces us in the heart of anthropological paths of one of the founders of French anthropology of Law and awakens our curiosity to question otherwise, and by sharing with others, our world.</p>
<p>« The other is not a gap to fill. It is a fullness to discover. » Christoph Eberhard</p>
<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/U4rDt0-pQG8" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p> +
<blockquote><p>How commons could be the base of a transition of the society? The equator is launching an initiative to bring together hackers and indigenous communities around the sharing of knowledge.</p></blockquote>
<p>Original article published <a href="http://floksociety.org/en/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">here</a></p>
<p>The FLOK Society welcomes Michel Bauwens to Ecuador. Bauwens, a founder of the P2P Foundation, flew into Quito on Sept. 17 to begin collaborating towards a fundamental reimagination of Ecuador.</p>
<p>Bauwens will lead a research team that is proposing to unleash a participatory, global process with an immediate implementation in Ecuador. The process will remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge.</p>
<p>In the first semester of 2014, Bauwens will assist in setting up a global network of transition researchers. The P2P Foundation is a global network of researchers that is documenting the shift towards open, participatory and commons-oriented practices in every domain of human activity, but especially also the shift from collaboration on open knowledge and code, towards cooperation in open design, open hardware, open science, open government, and the shift towards open agricultural and open machining practices that have great potential for increasing the productivity and sustainability of farming and industrial processes.</p>
<p>Ecuador is the first country in the world which is committing itself to the creation of a open commons knowlege based society. In order to achieve the transition to a ‘buen saber’, or ‘good knowledge’ society, which is an extension of the official strategy towards a ‘buen vivir’-based society, the Advanced Studies Institute (IAEN by its ]Spanish initials) in Quito, Ecuador, led by the rector Carlos Prieto, has initiated a strategic process, called the FLOK Society Project, which aims to organize a major international conference in March 2014, and will produce 10 strategic documents proposing transition policies towards the good knowledge society, which will be presented to the Ecuadorian citizens through intensive participatory processes, similar to those that took place for the establishment of the new Constitution and the ambitious National Plans, which set the guidelines for government policy.</p>
<p>While Buen Vivir aims to replace mindless accumulative economic growth to a form of growth that directly benefits the wellbeing of the Ecuadorian people, Buen Saber aims to create the open knowledge commons which will facilitate such a transition. FLOK stands for ‘Free Libre and Open Knowledge. In order to establish these transition policies and documents, IAEN has connected itself with the global hacker and free software movement, but also with its extension in the many peer to peer initiatives that directly aim to create a body of knowledge for physical production in agriculture and industry.</p>
<p>The P2P Foundation knowledge base has also focused on documenting new policy and legal frameworks being set up by sharing cities such as Seoul, San Francisco, and Naples ; and regions such as Bordeaux, Open Commons Region Linz in Austria, South Sudan, the Cabineto Digital of Rio del Sur, and more. It’s database of 22,000 global commons initiatives has been viewed nearly 25 million times and attracts 25,000 researchers, activists, users and readers on a daily basis. Michel Bauwens is also the author of a Synthetic Overview of the Collaborative Economy, an external expert for the Pontifical Academy of Social Sciences, a member of the Hangwang Forum in Chengdu that works on industrial sustainability, and engaged in a research project for Leuphana University on digital liquid democracy. As a founding member and partner of the Commons Strategies Group, he co-organized two global meetings on the commons, the last one in May 2013 in Berlin was dedicated to the emerging field of Commons-oriented Economics.</p>
<p>In March, the P2P Foundation organized a ‘global hispanic wikisprint’, with the help of Spanish-Brazilian activist Bernardo Gutierrez, in which more than registered 500 individuals and collectives, in more than 60 cities and 23 countries, mapped the open, p2p, sharing and commons initiatives in their region and areas of activities, resulting in a Latin American network of connected activists and scholars.</p>
<p>IAEN believes that the connection between the hacktivism communities, the FLOK Society, and the global and hispanic networks active in constructing open commons will be vital to create a synergy with the local actors of Ecuadorian society, and will help us accomplish the mayor goal we have set for ourselves as a country.</p>
<p>Santiago Hoerth Moura from <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> met Alain Ambrosi in Mexico City last November 2012 during the preparatory meeting for the <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">Economics, Commons Conference</a>. They have discussed about commons and about Remix the Commons project. Santiago Hoerth Moura has published the following interview in Spanish.</p>
<h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4>
<h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2>
<p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p>
<p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p>
<p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p>
<p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p>
<p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p>
<p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p>
<p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p>
<p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p>
<p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>
<h3>Quelle gouvernance du projet Remix Biens Communs et quel modèle de gouvernance en biens communs ?</h3>
<p>Sous la direction du LARTES-IFAN, la coordination de la dimension Gouvernance a travaillé à la mise en place d’un prototype de charte de gouvernance du projet et de la plateforme REMIX. Elle a, en outre, réalisé deux films documentaires de 12 minutes sur des expériences de conception et mise en oeuvre de chartes, l’une dans un quartier de Dakar et l’autre sur la charte nationale sénégalaise : <em>Charte de Bonne Gouvernance Démocratique</em> et <em>Charte de bon voisinage, éloignez votre poubelle !</em> omme processus exemplaire de production de Bien Commun. Elle a, enfin, assemblé un certain nombre de ressources et liens ciblés pour aussi bien faciliter une mise à niveau documentaire, qu’élargir le champ de possibilité des collaborations scientifiques dans le cadre du mouvement de l’économie sociale et des Biens Communs.</p>
<h3>Futur développement</h3>
<p>Les recherches sur la pratique de charte de gouvernance se poursuivent et seront amenées à venir nourrir la réflexion de praticiens des biens communs.</p>
<h3>Collaborateurs/trices</h3>
<p>Abdou Salam Fall et Abdou Rahmane Seck, chercheurs au LARTES au Sénégal</p>
<h3>Financement</h3>
<p>Le projet de « Chartes de gouvernance » fait partie des travaux de recherche conduits par le LARTES IFAN. Il a été partiellement financé par la Francophonie au travers de Remix Biens Communs.</p>
<h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3>
<p>Remix Biens Communs est un espace de rencontre entre chercheurs et praticiens pour le développement de pratiques de gouvernance basées sur les communs.</p> +
<blockquote><p><em>Define the commons #1</em>, is the first serie of 20 videos and remixes of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"><em>Define The commons</em></a>. This serie has been gathered at the <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin, November 1 and 2, 2010,</p></blockquote>
<h3>Presentation</h3>
<p><a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"><em>Define The Commons</em></a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.</p>
<p>The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.</p>
<h3>Future developpement</h3>
<p>Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.</p>
<p>If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).</p>
<h3>Collaborators</h3>
<p>This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.</p>
<h3>Funding</h3>
<p>The project have been launched within the framework of the prototyping phase of <em>Remix The Commons</em> supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).</p>
<h3>Contribution of Remix The Commons</h3>
<p>Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.</p>