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Une liste de toutes les pages qui ont la propriété « Description » avec la valeur « Pat Mooney, directeur executif du ETC Groupe, analyse les principales menaces qui pèsent sur les négociations su rle développement qui auront lieu lors de Rio+20 en 2012 au Brésil et les contre-propositions que la société civile et ses alliés pourraient avancer. Entrevue réalisé à Dakar au cours du Forum Social Mondial 2011 pour pour le chapitre « Les communs à l’ordre du jour planétaire » de remixthecommons.org Mots-clés: biospanersité, sciences et démocratie, *Interview: Hervé le Crosnier *Camera : Daniel Torrico *Montage/editing : Abeille Tard ». Puisqu’il n’y a que quelques résultats, les valeurs proches sont également affichées.

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  • Chargement/Site  + (<p><span style="color: #000000;"&<p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Alain Ambrosi</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Avant même le dénouement de la crise dans laquelle se trouvent les Catalans après l’ultimatum lancé par le gouvernement espagnol, il est important de faire circuler dans l’écosystème des communs la tournure des événements en Catalogne et la position que prennent les organismes, institutions et associations catalanes qui se réclament des communs.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Rappelons les faits : après avoir réprimé violemment les manifestations pacifiques des Catalans partisans de la tenue d’un référendum qu’ils soient pour ou contre l’indépendance, le gouvernement de Mariano Rajoy vient d’emprisonner Jordi Sànchez et Jordi Cuixart sous l’accusation de sédition pour avoir appelé à ces manifestations pacifiques. Par ce geste, le gouvernent espagnol viole les droits fondamentaux d’expression et de manifestation consignés dans la Déclaration des droits de l’homme en 1948 et reproduits depuis dans nombre de conventions dont celle de l’Europe sur la Protection des droits humains et des libertés fondamentales de 1950. Cette escalade dans la répression de revendications pacifiques dans un cadre démocratique est appuyée sans hésitations par les partis espagnols de droite (Parti Populaire) et de centre droit (Ciudadanos) et les sociaux démocrates du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) ce qui présage mal pour la suite des événements qui, selon l’Article 155 de la constitution, pourrait mettre fin au statut d’autonomie de la Catalogne.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Sans être indépendantistes ni pour la tenue d’un référendum unilatéral, Barcelona en Comù (l’organisation de la maire de Barcelone Ada Colau minoritaire au conseil de ville de Barcelone depuis 2015) et Catalunya en Comù (le nouvel espace politique catalan créé en avril de cette année) avaient appelé, au nom du « droit  à décider », à la mobilisation populaire lors du référendum du 1er octobre et aux manifestations pacifiques qui l’ont précédé et suivi. Après l’arrestation des deux dirigeants indépendantistes, les deux organisations ont annulé leurs activités courantes et </span></span></span><a href="https://www.barcelonaencomu.cat/ca/premsa/barcelona-en-comu-considera-un-atac-gravissim-la-democracia-i-als-drets-basics-lempresonament"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>ont condamné vertement</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> ce geste anti-démocratique et appelé la population à se joindre aux manifestations pacifiques prévues le 17 octobre. Le communiqué de Catalunya en Comù l’exprime ainsi : </span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Il est absolument intolérable dans toute démocratie d’emprisonner des représentants de la société civile pour leurs idées politiques et des manifestations pacifiques. Nous exigeons la liberté immédiate de ceux qui sont désormais des prisonniers politiques et demandons à toutes les forces politiques de ne pas être complices de cette attaque aux libertés fondamentales. Nous appelons à participer aux manifestations d’aujourd’hui [heures et lieux].</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">De nombreuses autres organisations de la société civile se joignent à cette position dont en particulier le Réseau de l’Économie Solidaire (</span></span></span><a href="http://xes.cat/2017/10/17/comunicat-rebuig-detencio-dels-presidents-lanc-omnium/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>Xarxa de Economia Solidaria</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">) qui est partie prenante de l’économie coopérative en plateforme dans l’écosystème catalan des communs aux côtés de la mairie de Barcelone.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">De son côté, la mairie de Barcelone publie </span></span></span><a href="http://eldigital.barcelona.cat/es/declaracion-institucional-de-rechazo-al-encarcelamiento-de-jordi-sanchez-y-jordi-cuixart_563009.html"><span style="font-size: large;">une déclaration institutionnelle</span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> condamnant les arrestations et appelant la population à manifester pacifiquement. Il est à noter que cette déclaration est signée par tous les partis sauf les  partis de droite et centre droit (Parti Populaire, Ciudadanos) ainsi que le PSC Parti socialiste Catalan – qui en prenant cette position confirme son alignement sur le PSOE national et met en question l’appui qu’il donnait à Barcelona en Comù au sein de la municipalité.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Au lendemain des impressionnantes manifestations aux chandelles effectuées dans le calme pour la libération des deux accusés, une nouvelle coalition vient de se former pour coordonner les manifestations pacifiques. Sous le nom de </span></span></span><a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/neix-en-peu-de-pau-una-iniciativa-per-coordinar-les-mobilizaciones-pacifiques/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>« En Peu de Pau »</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">  (littéralement « En pied de paix »), ce regroupement initié par douze organismes réunit des entités qui vont des Collectifs de pompiers aux Universités pour la démocratie. Il inclut également les deux organisations des accusés, l’ANC et Omnium Cultural. Dans la présentation, la philosophe Marina Garces, connue entre autres pour ses écrits et son engagement sur les Communs, voit cette nouvelle initiative comme « un espace d’intelligence collective basé sur la confiance contre le mécanisme de la peur ».</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Pour vous donner une idée de la répression et de l’attitude des manifestants, je propose la </span></span></span><a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/a-video-denounces-spains-authoritarianism-help-catalonia-save-europe/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>un vidéo</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> qui donne une idée de la répression et de l’attitude des manifestants. Il est réalisé par </span></span></span><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Òmnium_Cultural"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>Omnium Cultural</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">catala</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">nes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.</span></span></span></p>: large;"><u>Omnium Cultural</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">catala</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">nes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.</span></span></span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à contributions</p> &<p>Appel à contributions</p></br><p><a title="Auteur inconnuUnknown author, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Silke_Helfrich,_Autorin,_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg"><img decoding="async" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg/1024px-Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg" alt="Silke Helfrich, Autorin, Forscherin und Aktivistin zu Gemeingütern und Commons" width="1024" /></a><br /></br>Silke Helfrich est décédée le matin du 10 novembre 2021dans un accident de montagne au Liechtenstein, alors qu’elle participait à une rencontre dans les Alpes. Elle a été la leader incontestée du mouvement des communs depuis 2009 lorsqu’elle a initié l’une des premières rencontres internationales sur les communs à Crotorf en Allemagne. Celle-ci a permis la rencontre de chercheur·se·s de nombreuses disciplines et de militant·e·s des communs, contribuant à faire advenir une nouvelle culture politique basée sur l’expérience à la fois ancestrale et moderne des communs.</p></br><blockquote><p>les communs sortent de la sphère de l’économie pour devenir un vocabulaire de l’action collective orientée vers la transition.</p></blockquote></br><p>Crottorf 2009, c’est à l’occasion de ce séminaire, qui rassemble un panel idéal d’universitaires et de militant·e·s des communs, que sera publié le <a href="http://1https://www2.world-governance.org/IMG/pdf_009._Bollier_Crottorf_-_The_Future_of_the_Commons.pdf)">Manifeste The Future of the Commons</a> et imaginées les deux conférences internationales sur les communs qui seront organisées à Berlin au siège de la Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013. Chacune d’elles rassemble près de 300 militant·e·s, universitaires, activistes et personnalités politiques venus du monde entier. Ensemble, elles marqueront un tournant pour le mouvement des communs, qui va s’épanouir, touchants tous les domaines de la vie personnelle et sociale, culturelle, économique, morale et politique, de la connaissance et du vivant. Ces conférences inscrivent les communs au coeur du projet de transition socio-écologique.</p></br><p>Pour Silke Helfrich, l’intention du mouvement des communs, qui se cristallisent au cours de ces rencontres, ne se limite pas simplement à étudier les biens communs en tant que ressources économiques ou nouvelle forme de propriétés. Elle vise à développer les communs comme un nouveau paradigme, une vision du monde qui pourrait servir à transformer profondément le système capitaliste. C’est une démarche qui s’attache à créer les conditions pour revisiter la nature même de la politique, de la culture, du droit, de l’éthique et des conceptions modernes de la vie elle-même.</p></br><p>L’impulsion donnée par le travail d’animation de Silke Helfrich touche un panel très large et varié de militant·e·s et de chercheur·se·s tels que Massimo De Angelis, Stefan Meretz, Peter Linebaugh, Silvia Federici, George Caffentzis, Michel Bauwens, Wolfgang Sachs, etc. Cette variété concerne autant les disciplines de recherche que les champs et les contextes d’actions et d’engagement qui balaient l’ensemble du spectre des sciences sociales et sciences du vivant et des mouvements sociaux mondiaux. Forte de cette dynamique, Silke Helfrich et, avec elle, les militants du mouvement des communs développent des actions qui visent à approfondir la connaissance des communs au service de la transition sociale et économique.</p></br><p>Dans le même temps, avec David Bollier et Michael Bauwens, Silke Helfrich fonde le Commons Strategies Group (CSG). (Michel Bauwens quitte le CSG en 2018), un espace de recherche et d’appel à mobilisation pour les communs à même de développer et faire circuler le discours sur les communs. Trois livres naîtront de cette collaboration. C’est d’abord les anthologies «The Wealth of the Commons » (2012) et « Patterns of Commoning » (2015). Ces ouvrages collectifs mettent en lumière les caractères des communs dans une perspective holistique et transdisciplinaire. Ces deux anthologies ont permis de présenter la diversité des communs contemporains afin de montrer qu’ils ne sont ni une relique de l’époque médiévale, ni une forme économique archaïque persistante dans le Sud global. Les communs qui y sont décrits apparaîssent comme un ensemble tout à fait contemporain et robuste d’alternatives au système marché/État.</p></br><blockquote><p>la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif</p></blockquote></br><p>Ces livres contribuent à faire connaître la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif. Cette notion va progressivement faire évoluer le discours sur les communs, passant d’une approche souvent naturaliste, principalement économique, à un processus social, culturel et politique qui croise et se nourrit des savoirs situés des acteurs et la revendication des droits sociaux, culturels et économiques portée par les mouvements sociaux (paysans, numérique, droit à la ville, féminisme, décolonial, décroissance, l’économie sociale, etc.). L’impact de ce travail est difficile de mesurer notamment du fait que le mouvement des communs ne s’est pas structuré autour d’un plaidoyer politique unifié, mais comme une culture politique renouvelée.</p></br><p>Le troisième ouvrage, « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » (2019) est une démarche ambitieuse de conceptualisation des communs en tant que système social. Il développe une synthèse théorique qui permet de décrire plus précisément la diversité empirique des communs. Inspiré par les travaux de Christopher Alexander sur le langage des formes et modèles d’action (« pattern language »), les auteurs de cet ouvrage, David Bollier et Silke Helfrich cherchent à expliquer les communs comme une forme sociale intemporelle qui échappe à l’ontologie de l’individualisme et de l’économie de marché moderne. Silke Helfrich et David Bollier rendent possible une lecture des communs comme réalités (en Italie, les militants juristes parlent de réalités sociales) qui ne peuvent être exprimées par l’épistémologie des droits de propriété ou par la « rationalité » du marché et de l’individualisme. Pour se faire, ils développent la « Triade de la mise en commun » et la notion de « propriété relationnelle », et décrivent de manière fine et détaillé un ensemble de modèles de l’action en commun : les patterns de commoning, dont ils établissent une première liste.</p></br><blockquote><p>développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays</p></blockquote></br><p>Silke Helfrich poursuivra ce travail après la publication « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » avec la volonté de le diffuser le plus largement possible auprès des acteurs engagés dans la transition sociale et environnementale. Pour cela, polyglotte, elle s’est engagée dans la traduction en plusieurs langues (allemande, espagnol, grecque, français) de l’ouvrage. Elle a aussi commencer à développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays et contextes linguistiques afin d’affiner et enrichir le corpus initial.</p></br><p>En France, la traduction de « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » est engagée. La publication est prévue pour l’automne 2022 par les Éditions ECLM. À l’occasion de cette traduction, un chantier de traduction-adaptation autour des patterns de commoning s’est aussi engagé. Celui-ci vise à explorer les formulations possibles en français des nouveaux concepts et modèles proposés dans l’ouvrage et à enrichir le corpus d’illustration des patterns déjà identifiés dans l’ouvrage puis dans les travaux de recherche menés dans divers pays. Ces travaux sont déjà mobilisés par exemple par les démarches d’École des communs, qui visent à instituer des réseaux de partage de connaissance dans des domaines comme l’alimentation ou la gouvernance, (Paris, Montreuil Toulouse, Marseille , … etc). Free, Fair and Alive aide à structurer un vocabulaire et une grammaire de l’action collective basée sur la matrice des communs, c’est à dire qui ne se définit plus à partir de la dichotomie public/privé, individuel/collectif, mais dans une approche holistique. Enfin, ces démarches invitent à revisiter la relation des communs et des commoners avec la recherche.</p></br><p>C’est pourquoi nous proposons de rendre un hommage à Silke Helfrich en permettant le partage et la poursuite de ses travaux. D’une part, il est important de rendre visible et accessible l’héritage laissé par Silke au mouvement des communs, d’autre part il est indispensable de créer les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p></br><p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>er les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p> <p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>As we are preparing a public meet<p>As we are preparing a public meeting on the 16th. of September in Paris, with Michel Bauwens and Bernard Stiegler, on issues of free knowledge as commons and ecological, social and economic transition, we present here the translation into French of the interview conducted by Richard Poynder, with Michel Bauwens about FLOK Society project. This interview was published when the summit FLOK society was started in Quito in May 2014. It was published under the original title: <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/05/working-for-phase -transition-to-open.html "> Working for a phase of transition to an open commons-based knowledge society: Interview with Michel Bauwens. Michel Bauwens FLOK Society presents the project and the expected outcomes in Ecuador and more generally for the P2P movement, without concealing the difficulties he and his research team met.</a></p></br><p>Richard Poynder is a well knowed independent journalist and blogger, following the Open Access movement for a long time ago, specialised in scientific communication and open science, information technology and intellectual property. His <a href="http://poynder.blogspot.co.uk">Blog </a> is a mine of gold for every body who is interested in these issues.</p></br><p>The interview is under Licence : CC BY NC ND. The translation has been made by Frédéric Sultan.</p></br><p>Tuesday, May 27, 2014</p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" alt="" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons</figcaption></figure></br><div><i>Today a </i><a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/"><i>summit</i></a><i> starts in Quito, Ecuador that will discuss ways in which the country can transform itself into an open commons-based knowledge society. The team that put together the proposals is led by Michel Bauwens from the </i><a href="http://p2pfoundation.net/"><i>Foundation for Peer-to-Peer Alternatives</i></a><i>. What is the background to this plan, and how likely is it that it will bear fruit?  With the hope of finding out I spoke recently to Bauwens.</i></div></br><div>One interesting phenomenon to emerge from the Internet has been the growth of free and open movements, including free and open source software, open politics, open government, open data, citizen journalism, creative commons, open science, open educational resources (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_educational_resources">OER</a>), open access etc.</div></br><div>While these movements often set themselves fairly limited objectives (e.g. “<a href="http://cogprints.org/1702/">freeing the refereed literature</a>”) some network theorists maintain that the larger phenomenon they represent has the potential not just to replace traditional closed and proprietary practices with more open and transparent approaches, and not just to subordinate narrow commercial interests to the greater needs of communities and larger society but, since the network enables ordinary citizens to collaborate together on large meaningful projects in a distributed way (and absent traditional hierarchical organisations), it could have a significant impact on the way in which societies and economies organise themselves.</div></br><div>In his influential book <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/The_Wealth_of_Networks"><i>The Wealth of Networks</i></a>, for instance, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Yochai_Benkler">Yochai Benkler</a> identifies and describes a new form of production that he sees emerging on the Internet — what he calls “<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Commons-based_peer_production">commons-based peer production</a>”. This, he says, is creating a new <a href="http://www.slideshare.net/macloo/networked-information-economy-benkler">Networked Information Economy</a>.</div></br><div>Former librarian and Belgian network theorist <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Michel_Bauwens">Michel Bauwens</a> goes so far as to say that by enabling peer-to-peer (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Social_peer-to-peer_processes">P2P</a>) collaboration, the Internet has created a new model for the future development of human society. In addition to peer production, he <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2006/09/p2p-blueprint-for-future.html">explained to me in 2006</a>, the network also encourages the creation of peer property (i.e. commonly owned property), and peer governance (governance based on civil society rather than representative democracy).</div></br><div>Moreover, what is striking about peer production is that it emerges and operates outside traditional power structures and market systems. And when those operating in this domain seek funding they increasingly turn not to the established banking system, but to new P2P practices like crowdfunding and social lending.</div></br><div>When in 2006 I asked Bauwens what the new world he envisages would look like in practice he replied, “I see a P2P civilisation that would have to be post-capitalist, in the sense that human survival cannot co-exist with a system that destroys the biosphere; but it will nevertheless have a thriving marketplace. At the core of such a society — where immaterial production is the primary form — would be the production of value through non-reciprocal peer production, most likely supported through a basic income.”</div></br><h2>Unrealistic and utopian?</h2></br><div> So convinced was he of the potential of P2P that in 2005 Bauwens created the <a href="http://p2pfoundation.net/">Foundation for Peer-to-Peer Alternatives</a>. The goal: to “research, document and promote peer-to-peer principles”</div></br><div>Critics dismiss Bauwens’ ideas as unrealistic and utopian, and indeed in the eight years since I first spoke with him much has happened that might seem to support the sceptics. Rather than being discredited by the 2008 financial crisis, for instance, traditional markets and neoliberalism have tightened their grip on societies, in all parts of the world.</div></br><div>At the same time, the democratic potential and openness Bauwens sees as characteristic of the network is being eroded in a number of ways. While social networking platforms like Facebook enable the kind of sharing and collaboration Bauwens sees lying at the heart of a P2P society, for instance, there is a growing sense that these services are in fact exploitative, not least because the significant value created by the users of these services is being monetised not for the benefit of the users themselves, but for the exclusive benefit of the large corporations that own them.</div></br><div>We have also seen a huge growth in proprietary mobile devices, along with the flood of apps needed to run on them — a development that caused <i>Wired’s</i> former editor-in-chief <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Chris_Anderson_%28writer%29">Chris Anderson</a> to <a href="http://www.wired.com/2010/08/ff_webrip">conclude</a> that we are witnessing a dramatic move “from the wide-open Web to semi closed platforms”. And this new paradigm, he added, simply “reflects the inevitable course of capitalism”.</div></br><div>In other words, rather than challenging or side-lining the traditional market and neoliberalism, the network seems destined to be appropriated by it — a likelihood that for many was underlined by the recent <a href="http://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-mh-net-neutrality-20140114-story.html#page=1">striking down</a> of the US net neutrality regulations.</div></br><div>It would also appear that some of the open movements are gradually being appropriated and/or subverted by commercial interests (e.g. the <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/03/the-state-of-open-access.html">open access</a> and open educational resources movements).</div></br><div>While conceding that a capitalist version of P2P has begun to emerge, Bauwens argues that this simply makes it all the more important to support and promote social forms of P2P. And here, he suggests, the signs are positive, with the number of free and open movements continuing to grow and the P2P model bleeding out of the world of “immaterial production” to encompass material production too — e.g. with the <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_design">open design</a> and <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_hardware">open hardware</a> movements, a development encouraged by the growing use of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/3d_printing">3D printers</a>.</div></br><div>Bauwens also points to a growth in mutualisation, and the emergence of new practices based around the sharing of physical resources and equipment.</div></br><div>Interestingly, these latter developments are often less visible than one might expect because much of what is happening in this area appears to be taking place outside the view of mainstream media in the global north.</div></br><div>Finally, says Bauwens, the P2P movement, or commoning (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/David_Bollier">as some prefer to call it</a>), is becoming increasingly politicised. Amongst other things, this has seen the rise of new political parties like the various <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pirate_Party">Pirate Parties</a>.</div></br><div>Above all, Bauwens believes that the long-term success of P2P is assured because its philosophy and practices are far more sustainable than the current market-based system. “Today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players,” he says below. “Tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.”</div></br><h2>Periphery to mainstream</h2></br><div>And as the need for sustainability becomes ever more apparent, more people will doubtless want to listen to what Bauwens has to say. Indeed, what better sign that P2P could be about to move from the periphery to the mainstream than an invitation Bauwens received last year from three Ecuadorian governmental institutions, who asked him to lead a team tasked with coming up with proposals for transitioning the country to a society based on free and open knowledge.</div></br><div>The organisation overseeing the project is the FLOK Society (free, libre, open knowledge). As “commoner” <a href="http://bollier.org/about">David Bollier</a> <a href="http://bollier.org/blog/bauwens-joins-ecuador-planning-commons-based-peer-production-economy">explained</a> when the project was announced, Bauwens’ team was asked to look at many interrelated themes, “including open education; open innovation and science; ‘arts and meaning-making activities’; open design commons; distributed manufacturing; and sustainable agriculture; and open machining.”</div></br><div>Bollier added, “The research will also explore enabling legal and institutional frameworks to support open productive capacities; new sorts of open technical infrastructures and systems for privacy, security, data ownership and digital rights; and ways to mutualise the physical infrastructures of collective life and promote collaborative consumption.”</div></br><div>In other words, said Bollier, Ecuador “does not simply assume — as the ‘developed world’ does — that more iPhones and microwave ovens will bring about prosperity, modernity and happiness.”</div></br><div>Rather it is looking for sustainable solutions that foster “social and territorial equality, cohesion, and integration with diversity.”</div></br><div>The upshot: In April Bauwens’ team published a series of <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Pl">proposals</a> intended to transition Ecuador to what he calls a sustainable civic P2P economy. And these proposals will be discussed at a summit to be held this week in the capital of Ecuador (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Quito">Quito</a>).</div></br><div>“As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities,” says Bauwens. “And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.”</div></br><div>But Bauwens knows that Rome wasn’t built in a day, and he realises that he has taken on a huge task, one fraught with difficulties. Even the process of putting the proposals together has presented him and his team with considerable challenges. Shortly after they arrived in Ecuador, for instance, they were told that the project had been defunded (funding that was fortunately later reinstated). And for the moment it remains unclear whether many (or any) of the FLOK proposals will ever see the light of day.</div></br><div>Bauwens is nevertheless upbeat. Whatever the outcome in Ecuador, he says, an important first stab has been made at creating a template for transitioning a nation state from today’s broken model to a post-capitalist social knowledge society.</div></br><div>“What we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals,” he says. “They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.”</div></br><div>In the Q&A below Bauwens discusses the project in more detail, including the background to it, and the challenges that he and the FLOK Society have faced.</div></br><h2>The interview begins</h2></br><div><b><i>RP:  We last spoke in 2006 when you discussed your ideas on a P2P (peer-to-peer) society (which I think </i></b><a href="http://www.bollier.org/"><b><i>David Bollier</i></b></a><b><i> refers to as “commoning”). Briefly, what has been learned since then about the opportunities and challenges of trying to create a P2P society, and how have your thoughts on P2P changed/developed as a result?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> At the time, P2P dynamics were mostly visible in the process of “immaterial production”, i.e. productive communities that created commons of knowledge and code. The trend has since embraced material production itself, through <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_design">open design</a> that is linked to the production of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_hardware">open hardware</a> machinery.</div></br><div>Another trend is the mutualisation of physical resources. We’ve seen on the one hand an explosion in the mutualisation of open workspaces (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Hackerspace">hackerspaces</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Fab_lab">fab labs</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Coworking">co-working</a>) and the explosion of the so-called sharing economy and collaborative consumption.</div></br><div>This is of course linked to the emergence of distributed practices and technologies for finance (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Crowdfunding">crowd funding</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Social_lending">social lending</a>); and for machinery itself (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/3d_printing">3D printing</a> and other forms of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Distributed_manufacturing">distributed manufacturing</a>). Hence the emergence and growth of P2P dynamics is now clearly linked to the “distribution of everything”.</div></br><div>There is today no place we go where social P2P initiatives are not developing and not exponentially growing. P2P is now a social fact.</div></br><div>Since the crisis of 2008, we are also seeing much more clearly the political and economic dimension of P2P. There is now both a clearly capitalist P2P sector (renting and working for free is now called sharing, which is putting downward pressure on income levels) and a clearly social one.  First of all, the generalised crisis of our economic system has pushed more people to search for such practical alternatives. Second, most P2P dynamics are clearly controlled by economic forces, i.e. the new “netarchical” (hierarchy of the network) platforms.</div></br><div>Finally, we see the increasing politicisation of P2P, with the emergence of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pirate_Party">Pirate Parties</a>, network parties (Partido X in Spain) etc.</div></br><div>We have now to decide more clearly than before whether we want more autonomous peer production, i.e. making sure that the domination of the free social logic of permissionless aggregation is directly linked to the capacity to generate self-managed livelihoods, or, if we are happy with a system in which this value creation is controlled and exploited by platform owners and other intermediaries.</div></br><div>The result of all of this is that my own thoughts are now more directly political. We have developed concrete proposals and strategies to create P2P-based counter-economies that are de-linked from the accumulation of capital, but focused on cooperative accumulation and the autonomy of commons production.</div></br><div><b><i>RP: Indeed and last year you were </i></b><a href="http://bollier.org/blog/bauwens-joins-ecuador-planning-commons-based-peer-production-economy"><b><i>asked to lead a team</i></b></a><b><i> to come up with proposals to “remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge”. As I understand it, this would be based on the principles of open networks, peer production and commoning. Can you say something about the project and what you hope it will lead to? Has the Ecuadoran government itself commissioned you, or a government or non-government agency in Ecuador? </i></b></div></br><div><b>MB:</b> The project, called <a href="http://floksociety.org/">FLOKSociety.org</a>, was commissioned by three Ecuadorian governmental institutions, i.e. the <a href="http://www.conocimiento.gob.ec/">Coordinating Ministry of Knowledge and Human Talent</a>, the <a href="http://www.senescyt.gob.ec/web/guest">SENESCYT</a> (Secretaría Nacional de Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación) and the <a href="http://iaen.edu.ec/">IAEN</a> (Instituto de Altos Estudios del Estado).</div></br><div>The legitimacy and logic of the project comes from the <a href="http://www.unosd.org/content/documents/96National%20Plan%20for%20Good%20Living%20Ecuador.pdf">National Plan of Ecuador</a>, which is centred around the concept of Good Living (<a href="http://www.theguardian.com/sustainable-business/blog/buen-vivir-philosophy-south-america-eduardo-gudynas">Buen Vivir</a>), which is a non-reductionist, non-exclusive material way to look at the economy and social life, inspired by the traditional values of the indigenous people of the Andes. The aim of FLOK is to add “Good Knowledge” as an enabler and facilitator of the good life.</div></br><div>The important point to make is that it is impossible for countries and people that are still in neo-colonial dependencies to evolve to more fair societies without access to shareable knowledge. And this knowledge, expressed in diverse commons that correspond to the different domains of social life (education, science, agriculture, industry), cannot itself thrive without also looking at both the material and immaterial conditions that will enable their creation and expansion.</div></br><h2>FLOK summit</h2></br><div><b><i>RP: To this end you have put together a transition plan. This includes </i></b><a href="http://bollier.org/blog/ecuador%E2%80%99s-pathbreaking-plan-commons-based-peer-production-update"><b><i>a series of proposals</i></b></a><b><i> (available </i></b><a href="https://floksociety.co-ment.com/text/"><b><i>here</i></b></a><b><i>), and a main report (</i></b><a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan"><b><i>here</i></b></a><b><i>). I assume your plan might or might not be taken up by Ecuador. What is the procedure for taking it forward, and how optimistic are you that Ecuador will embark on the transition you envisage?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> The transition plan provides a framework for moving from an economy founded on what we call “cognitive” and “netarchical” capitalism (based respectively on the exploitation through IP rents or social media platforms) to a “mature P2P-based civic economy”.</div></br><div>The logic here is that the dominant economic forms today are characterised by a value crisis, one in which value is extracted but it doesn’t flow back to the creators of the value. The idea is to transition to an economy in which this value feedback loop is restored.</div></br><div>So about fifteen of our policy proposals apply this general idea to specific domains, and suggest how open knowledge commons can be created and expanded in these particular areas.</div></br><div>We published these proposals on April 1<sup>st</sup> in <a href="http://www.co-ment.com/">co-ment</a>, an open source software that allows people to comment on specific concepts, phrases or paragraphs.</div></br><div>This week (May 27<sup>th</sup> to 30<sup>th</sup>) the crucial <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">FLOK summit</a> is taking place to discuss the proposals. This will bring together government institutions, social movement advocates, and experts, from both Ecuador and abroad.</div></br><div>The idea is to devote three days to reaching a consensus amongst these different groups, and then try and get agreement with the governmental institutions able to carry out the proposals.</div></br><div>So there will be two filters: the summit itself, and then the subsequent follow-up, which will clearly face opposition from different interests.</div></br><div>This is not an easy project, since it is not possible to achieve all this by decree.</div></br><div><b><i>RP: Earlier this year you made a series of </i></b><a href="http://bollier.org/blog/flok-society-vision-post-capitalist-economy"><b><i>videos</i></b></a><b><i> discussing the issues arising from what you are trying to do —  which is essentially to create “a post-capitalist social knowledge society”, or “open commons-based knowledge society”. In one video you discuss three different value regimes, and I note you referred to these in your last answer — i.e. cognitive capitalism, netarchical capitalism and a civic P2P economy. Can you say a little more about how these three different regimes differ and why in your view P2P is a better approach than the other two?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> I define cognitive capitalism as a regime in which value is generated through a combination of rent extraction from the control of intellectual property and the control of global production networks, and expressed in terms of monetisation.</div></br><div>What we have learned is that the democratisation of networks, which also provides a new means of production and value distribution, means that this type of value extraction is harder and harder to achieve, and it can only be maintained either by increased legal suppression (which erodes legitimacy) and outright technological sabotage (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_rights_management">DRM</a>). Both of these strategies are not sustainable in the long term.</div></br><div>What we have also learned is that the network has caused a new model to emerge, one adapted to the P2P age, and which I call netarchical capitalism, i.e. “the hierarchy of the network”. In this model, we see the direct exploitation of human cooperation by means of proprietary platforms that both enable and exploit human cooperation. Crucially, while their value is derived from our communication, sharing and cooperation (an empty platform has no value), and on the use value that we are exponentially creating (Google, Facebook don’t produce the content, we do), the exchange value is exclusively extracted by the platform owners. This is unsustainable because it is easy to see that a regime in which the creators of the value get no income at all from their creation is not workable in the long; and so it poses problems for capitalism. After all, who is going to buy goods if they have no income?</div></br><div>So the key issue is: how do we recreate the value loop between creation, distribution, and income? The answer for me is the creation of a mature P2P civic economy that combines open contributory communities, ethical entrepreneurial coalitions able to create livelihoods for the commoners, and for-benefit institutions that can “enable and empower the infrastructure of cooperation”.</div></br><div>Think of the core model of our economy as the Linux economy writ large, but one in which the enterprises are actually in the hands of the value creators themselves. Imagine this micro-economic model on the macro scale of a whole society. Civil society becomes a series of commonses with citizens as contributors; the shareholding market becomes an ethical stakeholder marketplace; and the state becomes a partner state, which “enables and empowers social production” through the commonication of public services and public-commons partnerships.</div></br><h2>Challenges and distrust</h2></br><div><b><i>RP: As you indicated earlier, it is not an easy project that you have embarked on in Ecuador, particularly as it is an attempt to intervene at the level of a nation state. Gordon Cook has </i></b><a href="http://www.cookreport.com/newsletter-sp-542240406/current-issues/287-cook-report-for-may-june-2014"><b><i>said</i></b></a><b><i> of the project: “it barely got off the ground before it began to crash into some of the anticipated obstacles.” Can you say something about these obstacles and how you have been overcoming them?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> It is true that the project started with quite negative auspices. It became the victim of internal factional struggles within the government, for instance, and was even defunded for a time after we arrived; the institutions failed to pay our wages for nearly three months, which was a serious issue for the kind of precarious scholar-activists that make up the research team.</div></br><div>However, in March (when one of the sides in the dispute lost, i.e. the initial sponsor <a href="http://www.elciudadano.gob.ec/new-left-review-se-presento-en-ecuador/">Carlos Prieto</a>, rector of the IAEN), we got renewed commitment from the other two institutions. Since then political support has increased, and the summit is about to get underway.</div></br><div>As for Gordon, he became a victim of what we will politely call a series of misinterpreted engagements for the funding of his participation, and it is entirely understandable that he has become critical of the process.</div></br><div>The truth is that the project was hugely contradictory in many different ways, but this is the reality of the political world everywhere, not just in Ecuador.</div></br><div>Indeed, the Ecuadorian government is itself engaged in sometimes contradictory policies and is perceived by civil society to have abandoned many of the early ideas of the civic movement that brought it to power. So, in our attempts at broader participation we have been stifled by the distrust many civic activists have for the government, and the sincerity of our project has been doubted.</div></br><div>Additionally, social P2P dynamics, which of course exist as in many other countries, are not particularly developed in their modern, digitally empowered forms in Ecuador. It has also not helped that the management of the project has been such that the research team has not been able to directly connect with the political leaders in order to test their real engagement. This has been hugely frustrating.</div></br><div>On the positive side, we have been entirely free to conduct our research and formulate our proposals, and it is hard not to believe that the level of funding the project has received reflects a certain degree of commitment.</div></br><div>So the summit is back on track, and we have received renewed commitments. Clearly, however, the proof of the pudding will be in the summit and its aftermath.</div></br><div></div></br><div>Whatever the eventual outcome, it has always been my conviction that the formulation of the first ever integrated Commons Transition Plan (which your readers will find <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">here</a>) legitimised by a nation-state, takes the P2P and commons movement to a higher geopolitical plane. As such, it can be seen as part of the global maturation of the P2P/commons approach, even if it turns out not to work entirely in Ecuador itself.<b><i></i></b></div></br><div><b><i>RP: I believe that one of the issues that has arisen in putting together the FLOK proposals is that Ecuadorians who live in rural areas are concerned that a system based on sharing could see their traditional knowledge appropriated by private interests. Can you say something about this fear and how you believe your plan can address such concerns?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> As you are aware, traditional communities have suffered from systematic <a href="http://dictionary.reference.com/browse/biopiracy">biopiracy</a> over the last few decades, with western scientists studying their botanical knowledge, extracting patentable scientific results from it, and then commercialising it in the West.</div></br><div>So fully shareable licenses like the GPL would keep the knowledge in a commons, but would still allow full commercialisation without material benefits flowing back to Ecuador. So what we are proposing is a discussion about a new type of licensing, which we call <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">Commons-Based Reciprocity Licensing</a>. This idea was first pioneered with the Peer Production License as conceived by <a href="http://www.dmytri.info/">Dmytri Kleiner</a>.</div></br><div>Such licences would be designed for a particular usage, say biodiversity research in a series of traditional communities. It allows for free sharing non-commercially, commercial use by not-for-profit entities, and even caters for for-profit entities who contribute back. Importantly, it creates a frontier for for-profits who do not contribute back, and asks them to pay.</div></br><div>What is key here is not just the potential financial flow, but to introduce the principle of reciprocity in the marketplace, thereby creating an ethical economy. The idea is that traditional communities can create their own ethical vehicles, and create an economy from which they can also benefit, and under their control.</div></br><div>This concept is beginning to get attention from open machining communities. However, the debate in Ecuador is only starting. Paradoxically, traditional communities are today either looking for traditional IP protection, which doesn’t really work for them, or for no-sharing options.</div></br><div>So we really need to develop intermediary ethical solutions for them that can benefit them while also putting them in the driving seat.</div></br><h2>Fundamental reversal of our civilisation</h2></br><h2></h2></br><div><b><i>RP: In today’s global economy, where practically everyone and everything seems to be interconnected and subject to the rules of neoliberalism and the market, is it really possible for a country like Ecuador to go off in such a different direction on its own? </i></b></div></br><div><b>MB:</b> A full transition is indeed probably a global affair, but the micro-transitions need to happen at the grassroots, and a progressive government would be able to create exemplary policies and projects that show the way.</div></br><div>Ecuador is in a precarious neo-colonial predicament and subject to the pressures of the global market and the internal social groups that are aligned with it. There are clear signs that since 2010 the Ecuadorian government has moved away from the original radical ideas expressed in the Constitution and the National Plan, as we hear from nearly every single civic movement that we’ve spoken with.</div></br><div>The move for a social knowledge economy is of strategic importance to de-colonialise Ecuador but this doesn’t mean it will actually happen. However, the progressive forces have not disappeared entirely from the government institutions.</div></br><div>As such, it is really difficult to predict how successful this project will be. But as I say, given the investment the government has made in the process we believe there will be some progress. My personal view is that the combination of our political and theoretical achievements, and the existence of the policy papers, means that even with moderate progress in the laws and on the ground, we can be happy that we will have made a difference.</div></br><div>So most likely the local situation will turn out to be a hybrid mix of acceptance and refusal of our proposals, and most certainly the situation is not mature enough to accept the underlying logic of our Commons Transition Plan <i>in toto</i>.</div></br><div>In other words, the publication and the dialogue about the plan itself, and some concrete actions, legislative frameworks, and pilot projects, are the best we can hope for. What this will do is give real legitimacy to our approach and move the commons transition to the geo-political stage. Can we hope for more?</div></br><div>Personally, I believe that even if only 20% of our proposals are retained for action, I think we can consider it a relative success. This is the very first time such an even partial transition will have happened at the scale of the nation and, as I see it, it gives legitimacy to a whole new set of ideas about societal transition. So I believe it is worthy of our engagement.</div></br><div>We have to accept that the realities of power politics are incompatible with the expectations of a clean process for such a fundamental policy change. But we hope that some essential proposals of the project will make a difference, both for the people of Ecuador and all those that are watching the project.</div></br><div>For the future though, I have to say I seriously question the idea of trying to “hack a society” which was the initial philosophy of the project and of the people who hired us. You can’t hack a society, since a society is not an executable program. Political change needs a social and political basis, and it was very weak from the start in this case.</div></br><div>This is why I believe that future projects should first focus on the lower levels of political organisation, such as cities and regions, where politics is closer to the needs of the population. History though, is always full of surprises, and bold gambles can yield results. So FLOK may yet surprise the sceptics.</div></br><div><b><i>RP: If Ecuador did adopt your plan (or a significant part of it), what in your view would be the implications, for Ecuador, for other countries, and for the various free and open movements? What would be the implications if none of it were adopted?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> As I say, at this stage I see only the possibility of a few legal advances and some pilot projects as the best case scenario. These, however, would be important seeds for Ecuador, and would give extra credibility to our effort.</div></br><div>I realise it may surprise you to hear me say it, but I don’t see this as crucial. I say this because, we already have thousands of projects in the world that are engaged in peer production and commons transitions, and this deep trend is not going to change. The efforts to change the social and economic logic will go on with or without Ecuador.</div></br><div>As I noted, what we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals. They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.</div></br><div>In the meantime, we have to continue the grassroots transformation and rebuild commons-oriented coalitions at every level, local, regional, national, global. This will take time, but since infinite growth is not possible in a finite economy, some type of transition is inevitable. Let’s just hope it will be for the benefit of the commoners and the majority of the world population.</div></br><div>Essentially, we need to build the seed forms of the new counter-economy, and the social movement that can defend, facilitate and expand it. Every political and policy expression of this is a bonus.</div></br><div>As for the endgame, you guessed correctly. What distinguishes the effort of the P2P Foundation, and many of the FLOK researchers, is that we’re not just in the business of adding some commons and P2P dynamics to the existing capitalist framework, but aiming at a profound “phase transition”.</div></br><div>To work for a sustainable society and economy is absolutely crucial for the future of humanity, and while we respect the freedoms of people to engage in market dynamics for the allocation of rival goods, we cannot afford a system of infinite growth and scarcity engineering, which is what capitalism is.</div></br><div>In other words, today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players; tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.</div></br><div>So our endgame is to achieve that fundamental reversal of our civilisation, nothing less. As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities. And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.</div></br><p><b><i>RP: Thanks for speaking with me. Good luck with the summit.</i></b></p>gt; <div>I realise it may surprise you to hear me say it, but I don’t see this as crucial. I say this because, we already have thousands of projects in the world that are engaged in peer production and commons transitions, and this deep trend is not going to change. The efforts to change the social and economic logic will go on with or without Ecuador.</div> <div>As I noted, what we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals. They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.</div> <div>In the meantime, we have to continue the grassroots transformation and rebuild commons-oriented coalitions at every level, local, regional, national, global. This will take time, but since infinite growth is not possible in a finite economy, some type of transition is inevitable. Let’s just hope it will be for the benefit of the commoners and the majority of the world population.</div> <div>Essentially, we need to build the seed forms of the new counter-economy, and the social movement that can defend, facilitate and expand it. Every political and policy expression of this is a bonus.</div> <div>As for the endgame, you guessed correctly. What distinguishes the effort of the P2P Foundation, and many of the FLOK researchers, is that we’re not just in the business of adding some commons and P2P dynamics to the existing capitalist framework, but aiming at a profound “phase transition”.</div> <div>To work for a sustainable society and economy is absolutely crucial for the future of humanity, and while we respect the freedoms of people to engage in market dynamics for the allocation of rival goods, we cannot afford a system of infinite growth and scarcity engineering, which is what capitalism is.</div> <div>In other words, today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players; tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.</div> <div>So our endgame is to achieve that fundamental reversal of our civilisation, nothing less. As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities. And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.</div> <p><b><i>RP: Thanks for speaking with me. Good luck with the summit.</i></b></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>Facing economic, social and ecolo<p>Facing economic, social and ecological crises, many of us think that we must create the conditions for a transition from a productivist industrial world to an economy based on sharing knowledge commons and collaborative and contributing productions. The first challenge is to forge new concepts to understand the effects of automation and rethink the general interest and solidarity as possible horizons. For this, the state, as local and national authorities, the University and organized civil society, must invent all together, alternatives to individualism ownership and to the governance based on the duopoly state / market. </p></br><p>In Ecuador, the government held a major study to try to clarify howto create the conditions for a transition based on the commons. Several researchers and international experts were mobilized, including Michel Bauwens and Bernard Stiegler.</p></br><p>What is the role of national and local governments in the transformation of the economy towards a production of goods and services based on the principles of the commons? What should be the legal and economic instruments invented? what are the alliances between the actors involved in alternative forms of economic and social innovation needed? How to go beyond the niches successfully developed in some sectors – such as the digital economy – and enable scaling to modes of production of goods and services based on the principles of the commons?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> and <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> invite you to discuss these issues with Michel Bauwens and Bernard Stiegler during a public meeting to be held September 16, 2014 from 6:00 p.m. to 8:30 p.m. in Salle Triangle, Centre Pompidou, Paris France. </ strong><br /></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></p></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignright"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure></br><p><H2><a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">Registration</a> is over. </H2></p></br><p>More information in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>. </p></br><p>This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>. </p> <p>This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La Rencontre »A l’école des Commu<p>La Rencontre »A l’école des Communs » a pour objectif d’attirer les créateurs, activistes et utilisateurs des biens communs de tout calibre, afin de favoriser le dialogue entre ces groupes, et permettre le développement et l’appropriation des biens communs. Cela permet de contribuer à la compréhension, à la recherche et à la défense des biens communs.</p></br><p>Organisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQÀM, l’événement À l’école des communs, qui s’est déroulé les 2 et 3 novembre 2012, était le premier du projet. Les participants et participantes présents ont eu l’occasion d’échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l’émergence et au développement d’une économie des communs, le tout en présence d’invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel, aka Calimaq, fondateur de Savoircom1 et de leurs homologues québécois Ianick Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>A l’école des communs se structure autour de rencontres à géométrie vaviable. Une prochaine rencontre devrait être programmée à l’automne 2013.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Le projet est est conduit par Alain Ambrosi, soutenu par l’équipe de Communautique et Frédéric Sultan.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet bénéficie du soutien financier de la l’Organisation Internationale de la Francophone à travers Remix Biens Communs.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs s’est déployé comme une infrastructure au service du projet à Montréal. Le réseau a fonctionner pour mobiliser ressources et intervenants. Les documents médiatiques ont été produits. Une expérimentation de retranscription a été réalisée.</p>ants. Les documents médiatiques ont été produits. Une expérimentation de retranscription a été réalisée.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>La Rencontre »A l’école des Commu<p>La Rencontre »A l’école des Communs » a pour objectif d’attirer les créateurs, activistes et utilisateurs des biens communs de tout calibre, afin de favoriser le dialogue entre ces groupes, et permettre le développement et l’appropriation des biens communs. Cela permet de contribuer à la compréhension, à la recherche et à la défense des biens communs.</p></br><p>Organisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQÀM, l’événement À l’école des communs, qui s’est déroulé les 2 et 3 novembre 2012, était le premier du projet. Les participants et participantes présents ont eu l’occasion d’échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l’émergence et au développement d’une économie des communs, le tout en présence d’invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel, aka Calimaq, fondateur de Savoircom1 et de leurs homologues québécois Ianick Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>A l’école des communs se structure autour de rencontres à géométrie vaviable. Une prochaine rencontre devrait être programmée à l’automne 2013.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Le projet est est conduit par Alain Ambrosi, soutenu par l’équipe de Communautique et Frédéric Sultan.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet bénéficie du soutien financier de la l’Organisation Internationale de la Francophone à travers Remix Biens Communs.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs s’est déployé comme une infrastructure au service du projet à Montréal. Le réseau a fonctionner pour mobiliser ressources et intervenants. Les documents médiatiques ont été produits. Une expérimentation de retranscription a été réalisée.</p>ants. Les documents médiatiques ont été produits. Une expérimentation de retranscription a été réalisée.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La démarche des <a href="https<p>La démarche des <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">petits déjeuners en commun</a> à été lancée par le centre d’art sénégalais Kër Thiossane au Sénégal et l’organisation Communautique au Québec, dans le cadre du projet Remix Biens Communs.</p></br><p>Nés dans une dynamique de recherche à propos des définitions endogènes des biens communs, les petits déjeuners en commun constituent des occasions pour réfléchir ensemble à ce que signifient les biens communs à partir d’une approche artistique. Le but des ces rencontres célébrées aussi bien à Dakar, qu’à Montréal, est de non seulement de « comprendre », mais aussi de sentir la signification qui existe entre mon « je » et le « nous » d’une démarche collective. Une expérience sensible qui permet de bâtir des récits capables de redonner du sens au fait de vivre ensemble. Des récits qui maintiennent la communauté en mouvement pour donner du sens à sa propre existence et à sa propre lutte.</p></br><h2>Prémices Dakar</h2></br><p>A partir de janvier 2012, à Dakar, dans un contexte pré-électoral violent, en pleine remise en question de la constitution et de prise de conscience citoyenne dans tout le Sénégal, Kër Thiossane a commencé à explorer un chantier autour des biens communs, en organisant, à raison d’une fois par mois, un cycle de Petit-Déjeuner en-Commun.</p></br><p>Trois Petit-Déjeuner en-Commun ont été organisés entre janvier et avril 2012 sur le thème « Les biens communs dans les villes africaines » ; « Biens Communs et Espace » et « Langues et savoirs ».</p></br><p>Ces Petit-Déjeuner en-Commun ont été des temps de rencontres et d’échanges qui constituent en soi même une pratique de l’en-commun, où tout le monde participe, en raison d’une dynamique horizontale de partage de savoir.</p></br><p>Ils démarrent à chaque fois à partir d’un film réalisé par l’équipe de Kër Thiossane, sur un artiste et son questionnement sur un aspect des biens communs, dans la société sénégalaise.</p></br><p>Certains films et des extraits de petits déjeuners sont accessibles en ligne, sur le site web de Kër Thiossane, avec « une boite à outils » constituée d’ouvrages, de textes, d’interviews… que chacun est invité à enrichir par ses contributions via un wiki ou lors des Petit-Déjeuner en-Commun.</p></br><h2>Festival Afropixel</h2></br><p>Cette matière accumulée depuis le début de l’année 2012 et la réflexion amorcée auprès de la communauté artistique et des habitants, ont servi à préparer différentes activités (résidences, ateliers, performances…), le temps du Festival Afropixel sur le thème « Création, Culture et Savoirs en Communs », en mai 2012.</p></br><p>Parmi cette programmation riche et diversifiée, Kër Thiossane a rassemblé de grand penseurs et artistes africains pour réfléchir ensemble à la question de « La responsabilité artistique dans la construction de l’en-commun ».</p></br><p>Tous autour d’un verre de thé, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat et Ibrahima Wane ont participé, non pas à une rencontre entre experts, mais plutôt à un espace où l’expertise de chacun était mise au service de la pensée collective, qui s’est tissée au long de la discussion.</p></br><h2>Kédougou, jusqu’où tu es chez toi ?</h2></br><p>En 2013, les petits déjeuners en-commun, se poursuivent, en collaboration avec le collectif La Companyía (http://www.lacompanyia.org/). Il se délocalisent avec un premier petit déjeuner hors de Dakar, en mars, dans le cadre du festival la Nuit des étoiles, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou.</p></br><p>Prenant comme thématique le sujet central du festival, « Jusqu’où tu es chez toi ? » , nous avons cherché à enquêter sur les problématiques de la région de Kédougou liées aux biens communs. L’ouverture de la question Jusqu’où tu es chez toi ? a permis d’aborder des questions liées à la gestion des ressources naturelles dans une région frontalière riche en or et minérales, ainsi que des questions liées à l’appartenance et à la construction de communautés de vie.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>Les Petits déjeuners en Communs et le festival Afropixel organisés jusqu’à présent ont suscité un grand intérêt, aussi bien de la part des artistes, des acteurs de la société civile que des citoyens, au Sénégal. Des graines ont été semées et une réelle prise de conscience de l’enjeu des Biens Communs, nous invite à poursuivre ces discussions de façon encore plus ouvertes, autour d’autres facettes des biens communs, dans le but toujours de rendre possible et d’élargir cet espace de réflexion collective.<br /></br>En 2013/2014, Kër Thiossane souhaite organiser à intervalles réguliers, d’autres petits déjeuners, en reconduisant d’avantage les expériences, hors de Dakar, en partenariat avec le réseau des radios communautaires du Sénégal.</p></br><p>Ces expériences continueront à être filmées, documentées et partagées avec Communautique à Montréal, et d’autres partenaires, acteurs des communs ailleurs dans le monde (Finlande, Colombie…). Les Vidéos et autres médias issus de ces petits déjeuners seront mis en ligne sur la plate-forme Remix Biens Communs.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane)<br /></br>Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet Petits déjeuners en-communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs.<br /></br>La réalisation des petits dej en Communs à Dakar a également pu se faire grâce à l’appui financier de Arts Collaboratory et de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Kër Thiossane.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs a contribué à l’émergence du projet et à sa connaissance dans le milieu des commoners. Remix Biens Communs soutient la formalisation de la démarche et le déploiement d’un réseau de pratiques similaires.</p>jet et à sa connaissance dans le milieu des commoners. Remix Biens Communs soutient la formalisation de la démarche et le déploiement d’un réseau de pratiques similaires.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>La démarche des <a href="https<p>La démarche des <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">petits déjeuners en commun</a> à été lancée par le centre d’art sénégalais Kër Thiossane au Sénégal et l’organisation Communautique au Québec, dans le cadre du projet Remix Biens Communs.</p></br><p>Nés dans une dynamique de recherche à propos des définitions endogènes des biens communs, les petits déjeuners en commun constituent des occasions pour réfléchir ensemble à ce que signifient les biens communs à partir d’une approche artistique. Le but des ces rencontres célébrées aussi bien à Dakar, qu’à Montréal, est de non seulement de « comprendre », mais aussi de sentir la signification qui existe entre mon « je » et le « nous » d’une démarche collective. Une expérience sensible qui permet de bâtir des récits capables de redonner du sens au fait de vivre ensemble. Des récits qui maintiennent la communauté en mouvement pour donner du sens à sa propre existence et à sa propre lutte.</p></br><h2>Prémices Dakar</h2></br><p>A partir de janvier 2012, à Dakar, dans un contexte pré-électoral violent, en pleine remise en question de la constitution et de prise de conscience citoyenne dans tout le Sénégal, Kër Thiossane a commencé à explorer un chantier autour des biens communs, en organisant, à raison d’une fois par mois, un cycle de Petit-Déjeuner en-Commun.</p></br><p>Trois Petit-Déjeuner en-Commun ont été organisés entre janvier et avril 2012 sur le thème « Les biens communs dans les villes africaines » ; « Biens Communs et Espace » et « Langues et savoirs ».</p></br><p>Ces Petit-Déjeuner en-Commun ont été des temps de rencontres et d’échanges qui constituent en soi même une pratique de l’en-commun, où tout le monde participe, en raison d’une dynamique horizontale de partage de savoir.</p></br><p>Ils démarrent à chaque fois à partir d’un film réalisé par l’équipe de Kër Thiossane, sur un artiste et son questionnement sur un aspect des biens communs, dans la société sénégalaise.</p></br><p>Certains films et des extraits de petits déjeuners sont accessibles en ligne, sur le site web de Kër Thiossane, avec « une boite à outils » constituée d’ouvrages, de textes, d’interviews… que chacun est invité à enrichir par ses contributions via un wiki ou lors des Petit-Déjeuner en-Commun.</p></br><h2>Festival Afropixel</h2></br><p>Cette matière accumulée depuis le début de l’année 2012 et la réflexion amorcée auprès de la communauté artistique et des habitants, ont servi à préparer différentes activités (résidences, ateliers, performances…), le temps du Festival Afropixel sur le thème « Création, Culture et Savoirs en Communs », en mai 2012.</p></br><p>Parmi cette programmation riche et diversifiée, Kër Thiossane a rassemblé de grand penseurs et artistes africains pour réfléchir ensemble à la question de « La responsabilité artistique dans la construction de l’en-commun ».</p></br><p>Tous autour d’un verre de thé, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat et Ibrahima Wane ont participé, non pas à une rencontre entre experts, mais plutôt à un espace où l’expertise de chacun était mise au service de la pensée collective, qui s’est tissée au long de la discussion.</p></br><h2>Kédougou, jusqu’où tu es chez toi ?</h2></br><p>En 2013, les petits déjeuners en-commun, se poursuivent, en collaboration avec le collectif La Companyía (http://www.lacompanyia.org/). Il se délocalisent avec un premier petit déjeuner hors de Dakar, en mars, dans le cadre du festival la Nuit des étoiles, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou.</p></br><p>Prenant comme thématique le sujet central du festival, « Jusqu’où tu es chez toi ? » , nous avons cherché à enquêter sur les problématiques de la région de Kédougou liées aux biens communs. L’ouverture de la question Jusqu’où tu es chez toi ? a permis d’aborder des questions liées à la gestion des ressources naturelles dans une région frontalière riche en or et minérales, ainsi que des questions liées à l’appartenance et à la construction de communautés de vie.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>Les Petits déjeuners en Communs et le festival Afropixel organisés jusqu’à présent ont suscité un grand intérêt, aussi bien de la part des artistes, des acteurs de la société civile que des citoyens, au Sénégal. Des graines ont été semées et une réelle prise de conscience de l’enjeu des Biens Communs, nous invite à poursuivre ces discussions de façon encore plus ouvertes, autour d’autres facettes des biens communs, dans le but toujours de rendre possible et d’élargir cet espace de réflexion collective.<br /></br>En 2013/2014, Kër Thiossane souhaite organiser à intervalles réguliers, d’autres petits déjeuners, en reconduisant d’avantage les expériences, hors de Dakar, en partenariat avec le réseau des radios communautaires du Sénégal.</p></br><p>Ces expériences continueront à être filmées, documentées et partagées avec Communautique à Montréal, et d’autres partenaires, acteurs des communs ailleurs dans le monde (Finlande, Colombie…). Les Vidéos et autres médias issus de ces petits déjeuners seront mis en ligne sur la plate-forme Remix Biens Communs.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane)<br /></br>Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet Petits déjeuners en-communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs.<br /></br>La réalisation des petits dej en Communs à Dakar a également pu se faire grâce à l’appui financier de Arts Collaboratory et de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Kër Thiossane.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs a contribué à l’émergence du projet et à sa connaissance dans le milieu des commoners. Remix Biens Communs soutient la formalisation de la démarche et le déploiement d’un réseau de pratiques similaires.</p>jet et à sa connaissance dans le milieu des commoners. Remix Biens Communs soutient la formalisation de la démarche et le déploiement d’un réseau de pratiques similaires.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Le 19 avril 2012 Communautique or<p>Le 19 avril 2012 Communautique organisait le premier « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">Déjeuner des Communs</a> » dans ses locaux de Montréal. Le contexte de ce déjeuner est remarquable : Cela faisait déjà deux mois qu’un mouvement social sans précédent initié et animé par les étudiants envahissaient les rues de Montréal et des villes de province mobilisant toutes les couches de la population dans des manifestations d’une participation inégalée. Et ce 19 avril, ce qui fut appelé à juste titre le «printemps érable » par la profondeur de ses revendications, était à la veille de manifester le jour de la Terre qui devait être le point culminant du ralliement des différents secteurs de la société civile et qui, en se faisant sous nul autre thème que celui du « Bien Commun », a rassemblé près de 300 000 personnes. Ce déjeuner était donc fort à propos au moment où « le bien commun était sur toutes les lèvres », titre d’un texte lancé par Communautique, largement circulé sur la toile.</p></br><p>Préalablement à ce premier d’une série des 4 déjeuners en 2012, Communautique a contribué à l’animation sur le thème des biens communs à différentes occasions en organisant des ateliers ou en participant à des événements dans l’ambiance survoltée de la grève étudiante propice à la participation et à l’innovation.</p></br><p>Chacune des rencontres a favorisé l’échange des savoirs sous forme horizontale par des « conversations » et des « cercles d’apprentissage » selon une méthodologie d’animation éprouvée et de plus en plus utilisée dans les dynamiques de co-création, co-design et innovation sociale ascendante. Ces méthodes sont explicitées par Percolab partenaire de Communautique qui a assuré l’animation.</p></br><p>Chaque déjeuner a été documenté en vidéo mais a été aussi suivi de productions vidéos qui prolongeaint le débat en illustrant l’une ou l’autre des activités des participants au déjeuner par des entrevues et des prises de vue sur leur terrain d’opération. Ces productions sont éventuellement utilisées pour alimenter les déjeuners suivants.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La poursuite des déjeuners en communs de Montréal pourraient faire l’objet de remix tant avec ceux qui existent à Dakar que dans de nouvelles cités.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Alain Ambrosi et toute l’équipe de Communautique sont accompagnés par Samantha Slade de Percolab.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>La production vidéo des déjeuners des Communs de Montréal est réalisée grâce à l’appui du ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport à la mission de formation continue et une contribution des stagiraires du programme Stages pour les jeunes d’Industrie Canada..</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix a été le creuset de la conception des déjeuners des Communs de Montréal, regards croisé avec Ker Thiossane à Dakar sur les biens communs.</p>Montréal, regards croisé avec Ker Thiossane à Dakar sur les biens communs.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Le 19 avril 2012 Communautique or<p>Le 19 avril 2012 Communautique organisait le premier « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">Déjeuner des Communs</a> » dans ses locaux de Montréal. Le contexte de ce déjeuner est remarquable : Cela faisait déjà deux mois qu’un mouvement social sans précédent initié et animé par les étudiants envahissaient les rues de Montréal et des villes de province mobilisant toutes les couches de la population dans des manifestations d’une participation inégalée. Et ce 19 avril, ce qui fut appelé à juste titre le «printemps érable » par la profondeur de ses revendications, était à la veille de manifester le jour de la Terre qui devait être le point culminant du ralliement des différents secteurs de la société civile et qui, en se faisant sous nul autre thème que celui du « Bien Commun », a rassemblé près de 300 000 personnes. Ce déjeuner était donc fort à propos au moment où « le bien commun était sur toutes les lèvres », titre d’un texte lancé par Communautique, largement circulé sur la toile.</p></br><p>Préalablement à ce premier d’une série des 4 déjeuners en 2012, Communautique a contribué à l’animation sur le thème des biens communs à différentes occasions en organisant des ateliers ou en participant à des événements dans l’ambiance survoltée de la grève étudiante propice à la participation et à l’innovation.</p></br><p>Chacune des rencontres a favorisé l’échange des savoirs sous forme horizontale par des « conversations » et des « cercles d’apprentissage » selon une méthodologie d’animation éprouvée et de plus en plus utilisée dans les dynamiques de co-création, co-design et innovation sociale ascendante. Ces méthodes sont explicitées par Percolab partenaire de Communautique qui a assuré l’animation.</p></br><p>Chaque déjeuner a été documenté en vidéo mais a été aussi suivi de productions vidéos qui prolongeaint le débat en illustrant l’une ou l’autre des activités des participants au déjeuner par des entrevues et des prises de vue sur leur terrain d’opération. Ces productions sont éventuellement utilisées pour alimenter les déjeuners suivants.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>La poursuite des déjeuners en communs de Montréal pourraient faire l’objet de remix tant avec ceux qui existent à Dakar que dans de nouvelles cités.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Alain Ambrosi et toute l’équipe de Communautique sont accompagnés par Samantha Slade de Percolab.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>La production vidéo des déjeuners des Communs de Montréal est réalisée grâce à l’appui du ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport à la mission de formation continue et une contribution des stagiraires du programme Stages pour les jeunes d’Industrie Canada..</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix a été le creuset de la conception des déjeuners des Communs de Montréal, regards croisé avec Ker Thiossane à Dakar sur les biens communs.</p>Montréal, regards croisé avec Ker Thiossane à Dakar sur les biens communs.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Lors de la dernière rencontre du <p>Lors de la dernière rencontre du réseau francophone des biens communs, les démarches d’éducation populaire ont été évoquées à plusieurs reprises. Des groupes de travail doivent se mettre en place afin de poursuivre dans cette logique, dont un notamment, autour de l’idée d’école ou d’université populaire des communs.</p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012.  </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post  détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer  de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à  définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer  en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.  <br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan  http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>rcelona</li>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Lors de la dernière rencontre du <p>Lors de la dernière rencontre du réseau francophone des biens communs, les démarches d’éducation populaire ont été évoquées à plusieurs reprises. Des groupes de travail doivent se mettre en place afin de poursuivre dans cette logique, dont un notamment, autour de l’idée d’école ou d’université populaire des communs.</p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012.  </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post  détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer  de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à  définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer  en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.  <br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan  http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>rcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>On April 19th 2012, Communautique<p>On April 19th 2012, Communautique organized the first working lunch <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">« Commons lunches »</a> at its offices in Montreal. The context of the event was remarkable; for two months already an unprecedented social movement initiated and driven by students had taken over the streets of Montreal and other cities in the province, mobilizing people across all layers of society with unrivaled levels of involvement. And on this 19th of April, during what was called a “printemps érable” (or maple spring), and rightly so by the depth of its demands, on the eve of the march for Earth Day, reaching what would be the climax of the union of all sectors of the civil society, the protest was held under no other theme but the Commons and gathered nearly 300 000 people. This lunch was indeed very relevant at a time when « the Commons was on every lips », a paper issued by Communautique was widely circulated on the web.<br /></br>Prior to this first of a series of four in 2012, Communautique had contributed to the animation of this subject of the Commons on various occasions by organizing workshops or taking part in events in the charged ambiance of the student protests, particularly suited for participation and innovation.<br /></br>Each of the meetings facilitated the exchange of knowledge in a horizontal way through discussions and « learning circles » following a proven animation methodology that is increasingly used in co-creation, co-design projects and bottom-up social innovation. These methods are described by Percolab, partner of Communautique, who facilitated the discussion at the event.<br /></br>Each lunch was video recorded but was also followed by video productions extending the debate by illustrating some activities of the participants’ activities through interviews and shots taken on their field of operation. These productions were eventually used to fuel the debates at the next breakfasts.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>The continuation of Montreal lunches could be an occasion for a remix, whether in Dakar or other cities.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>Alain Ambrosi and the Communautique team are assisted by Samatha Slade of Percolab.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>Video production of Montréal lunches is made possible by support from the Ministry of Education, Recreation and Sports in the training mission and a contribution of trainees from Industry Canada’s Youth Internship program.<br /></br><H3>Rôle of Remix Bien communs</H3><br /></br>Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>/> Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>On April 19th 2012, Communautique<p>On April 19th 2012, Communautique organized the first working lunch <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">« Commons lunches »</a> at its offices in Montreal. The context of the event was remarkable; for two months already an unprecedented social movement initiated and driven by students had taken over the streets of Montreal and other cities in the province, mobilizing people across all layers of society with unrivaled levels of involvement. And on this 19th of April, during what was called a “printemps érable” (or maple spring), and rightly so by the depth of its demands, on the eve of the march for Earth Day, reaching what would be the climax of the union of all sectors of the civil society, the protest was held under no other theme but the Commons and gathered nearly 300 000 people. This lunch was indeed very relevant at a time when « the Commons was on every lips », a paper issued by Communautique was widely circulated on the web.<br /></br>Prior to this first of a series of four in 2012, Communautique had contributed to the animation of this subject of the Commons on various occasions by organizing workshops or taking part in events in the charged ambiance of the student protests, particularly suited for participation and innovation.<br /></br>Each of the meetings facilitated the exchange of knowledge in a horizontal way through discussions and « learning circles » following a proven animation methodology that is increasingly used in co-creation, co-design projects and bottom-up social innovation. These methods are described by Percolab, partner of Communautique, who facilitated the discussion at the event.<br /></br>Each lunch was video recorded but was also followed by video productions extending the debate by illustrating some activities of the participants’ activities through interviews and shots taken on their field of operation. These productions were eventually used to fuel the debates at the next breakfasts.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>The continuation of Montreal lunches could be an occasion for a remix, whether in Dakar or other cities.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>Alain Ambrosi and the Communautique team are assisted by Samatha Slade of Percolab.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>Video production of Montréal lunches is made possible by support from the Ministry of Education, Recreation and Sports in the training mission and a contribution of trainees from Industry Canada’s Youth Internship program.<br /></br><H3>Rôle of Remix Bien communs</H3><br /></br>Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>/> Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Santiago Hoerth Moura de <a hr<p>Santiago Hoerth Moura de <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> a rencontré Alain Ambrosi à Mexico en novembre 2012 dans le cadre de la rencontre préparatoire à la <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">conférence Economics, Commons Conference</a>. Tous deux ont échangé sur les biens communs et le projet Remix Biens Communs. Santiago Hoerth Moura a publié l’interview suivante en espagnol.</p></br><h4></h4></br><h4></h4></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>emixthecommons.org</a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Santiago Hoerth Moura from <a <p>Santiago Hoerth Moura from <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> met Alain Ambrosi in Mexico City last November 2012 during the preparatory meeting for the <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">Economics, Commons Conference</a>. They have discussed about commons and about Remix the Commons project. Santiago Hoerth Moura has published the following interview in Spanish.</p></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p></a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>Santiago Hoerth Moura from <a <p>Santiago Hoerth Moura from <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> met Alain Ambrosi in Mexico City last November 2012 during the preparatory meeting for the <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">Economics, Commons Conference</a>. They have discussed about commons and about Remix the Commons project. Santiago Hoerth Moura has published the following interview in Spanish.</p></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p></a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The « At the school of Commons » <p>The « At the school of Commons » meeting has the goal of bringing in all sorts of creative people, activists and users of common goods, in order to help the exchange between these people and allow the development and social appropriation of the Commons. This contributes to the understanding, finding and preservation of the Commons.</p></br><p>Organized by Communautique and Remix the Commons, and in collaboration with the Nycole Turmel chair on public spaces and political innovations at UQÀM, the event « At the school of Commons », on November the 2nd and 3rd 2012, was the first event of the project. Participants were able to exchange on political, legal, economic and cultural prerequisites needed for the rise of an economy of commons in the presence of international guests Michel Bauwens, founder of the P2P foundation, Lionel Maurel a.k.a. « Calimaq », founder of Savoircom1 and their Quebecois counterparts Ianick Marcil, independent economist and Stéphane Guidoin from OpenNorth.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>« At the school of Commons » is structured around bespoke meetings. A following meeting should be scheduled for autumn 2013.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>The project is lead by Alain Ambrosi, supported by the Communautique team and Frédéric Sultan.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>The project receives financial help from « Organisation Internationnale de la Francophonie » through « Remix the Commons ».<br /></br><H3>The Contribution of Remix the Commons</H3><br /></br>Remix the Commons served as an infrastructure, and placed itself as a resource to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>urce to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>)
  • Chargement/Site 2  + (<p>The « At the school of Commons » <p>The « At the school of Commons » meeting has the goal of bringing in all sorts of creative people, activists and users of common goods, in order to help the exchange between these people and allow the development and social appropriation of the Commons. This contributes to the understanding, finding and preservation of the Commons.</p></br><p>Organized by Communautique and Remix the Commons, and in collaboration with the Nycole Turmel chair on public spaces and political innovations at UQÀM, the event « At the school of Commons », on November the 2nd and 3rd 2012, was the first event of the project. Participants were able to exchange on political, legal, economic and cultural prerequisites needed for the rise of an economy of commons in the presence of international guests Michel Bauwens, founder of the P2P foundation, Lionel Maurel a.k.a. « Calimaq », founder of Savoircom1 and their Quebecois counterparts Ianick Marcil, independent economist and Stéphane Guidoin from OpenNorth.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>« At the school of Commons » is structured around bespoke meetings. A following meeting should be scheduled for autumn 2013.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>The project is lead by Alain Ambrosi, supported by the Communautique team and Frédéric Sultan.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>The project receives financial help from « Organisation Internationnale de la Francophonie » through « Remix the Commons ».<br /></br><H3>The Contribution of Remix the Commons</H3><br /></br>Remix the Commons served as an infrastructure, and placed itself as a resource to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>urce to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.</p>)
  • Chargement/Site  + (<ul> Pendant toute la durée du Forum<ul></br>Pendant toute la durée du Forum Social Mondial, soit du 9 au 14 août 2016, un Espace des Communs sera mis en place, voué à l’expérimentation, à l’échange et à la construction d’alternatives au modèle économique actuellement dominant, basées sur les communs. Cet espace se propose d’accueillir et de soutenir le processus de convergence stratégique des commoners et des mouvements sociaux tout au long du Forum. Il est ouvert à participation. Voici l’invitation à participer. </ul></br><h3 class="spip">Communs en action</h3></br><p>Les communs ont fait leur apparition dans l’espace des Forum Sociaux en 2009 à Bélem lorsque Chico Whitaker a lancé un «  appel pour la récupération des biens communs   » qui sera repris par les membres du Conseil International<br class="autobr" /> <a class="spip_out" href="http://bienscommuns.org/signature/appel/?a=appel" rel="external">http://bienscommuns.org/signature/appel/?a=appel</a>. Depuis cette date, les mouvements sociaux s’emparent de cette cause. A Dakar, au FSM 2011, Silke Helfrich témoigne de l’omniprésence du thème des communs au sein des ateliers et activités du Forum <a class="spip_out" href="http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/" rel="external">http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/</a>.</p></br><p>En 2012, le Sommet mondial des Peuples à Rio en fait un slogan central : «   pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs  » <a class="spip_out" href="http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20" rel="external">http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20</a>.</p></br><p>En 2012 encore, à Montréal, les communs sont sur les drapeaux de l’une des plus grandes manifestations du « Printemps érable » au Québec lors du jour de la Terre.</p></br><p>Depuis, les idées et les pratiques basées sur le P2P, le coopérativisme ouvert et les communs sont montées en puissance. Elles sont portées par les militants engagés dans de nombreux domaines : économie sociale et solidaire, économie numérique basée sur le P2P, lutte contre l’accaparement des terres, défense de l’eau comme bien commun, lutte contre la financiarisation du monde, contre les changements climatiques<br class="autobr" /> et bien d’autres encore. Elles se retrouvent au centre d’événements et de festivals qu’ils leur sont dédiés, comme Afropixel (Dakar, 2012), Pixelache Festival (Helsinki, 2014), L’Art de l’en-commun (Montréal, 2014), Festival international des communs (Chieri, Italie, 2015), Festival Temps des communs (Francophonie, 2015), CommonsFest (Athènes, 2015), Procomun (Barcelone, 2016) et bien d’autres encore.</p></br><p>De nouveaux espaces d’engagement civique appuyés sur les communs émergent enfin sous forme d’assemblées locales ou de laboratoires civiques. Les communs y jouent un rôle moteur pour penser et expérimenter le renouvellement de la démocratie. Les militants y partagent l’ambition de faire advenir des politiques basées sur les communs, la coopération des citoyens pour qu’un autre monde soit possible :</p></br><ul class="spip"></br><li>Pour que soient partagées des pratiques et constitués des alliances autour de la défense et création des communs</li></br><li>Pour que des politiques basées sur les communs émergent dans les villes, les régions et les pays</li></br><li>Pour faire converger les commoners et poursuivre le dialogue avec les autres mouvements alternatifs de la transition (décroissance, écologie politique, économie sociale et solidaire, etc.) autour de causes et de stratégies communes.</li></br></ul></br><h3 class="spip">Un Espace des communs autogéré et distribué</h3></br><p>L’Espace des Communs, qui sera ouvert pendant le Forum Social Mondial de Montréal sera à la disposition de toute personne ou organisme, associé de près ou de loin au mouvement des communs, qui souhaite organiser un atelier, une session de travail ou une activité de réseautage.</p></br><p>L’espace que nous proposons s’inscrit dans l’esprit des écoles des communs, en ayant pour but de documenter et de diffuser le savoir sur les Communs à partir du partage de nos expériences et nos apprentissages, de soutenir concrètement les projets de constitution, de réappropriation et de conservation des communs, existants ou en émergence, par l’entraide et l’engagement, et de développer la posture de « commoner » par le développement les compétences créatives et collaboratives des personnes.</p></br><p>L’Espace des Communs sera autogéré. Pas de programmation préalable, ni de thématiques imposées, mais bien un agenda ouvert et flexible permettant d’accueillir une variété d’activités et de sujets. Déjà quelques thèmes ont été proposés :<br class="autobr" /> Communs urbains Communs comme nouvelle sujet politique Coopérativisme ouvert et plateformes de coopération</p></br><p>L’Espace des Communs prendra appui sur le réseau des espaces de travail partagé (coworkings) de Montréal. Son quartier général sera situé dans les locaux d’ECTO, coworking coop [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.ecto.coop" rel="nofollow external">www.ecto.coop</a>], au cœur du Montréal créatif. D’autres espaces de coworking (Salon 1861, Temps libre) et de rencontres interculturelles pourront accueillir des activités.</p></br><p>Le Forum social mondial est une occasion unique de rencontrer et de travailler avec des acteurs engagés du monde dans le développement des communs. Nous vous invitons à venir animer cet espace des Communs en soutenant sa réalisation, en organisant une activité ou en participant aux activités qui seront proposées. Vous pouvez le faire simplement en écrivant à l’un ou l’autre des signataires de ce message. Vous pouvez également vous abonner à la liste de diffusion que nous avons mise en place pour être tenu informé des développements du programme d’activités de l’Espace des communs :<br class="autobr" /> <a class="spip_out" href="http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016" rel="external">http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016</a></p></br><p>Au plaisir de vous rencontrer à Montréal !</p></br><ul class="spip"></br><li>Frédéric Sultan [fredericsultan@gmail.com]</li></br><li>Yves Otis [yves@percolab.com]</li></br><li>Kevin Flanagan [kevin@p2pfoundation.net] –</li></br><li><a class="spip_url spip_out auto" href="http://blog.p2pfoundation.net/" rel="nofollow external">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li></br><li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li></br><li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li></br><li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li></br><li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li></br></ul></br><p>Une initiative de Gazibo, RemixtheCommons, Communautique, LARTES, Percolab et P2P Foundation, VECAM, soutenue par la Fondation pour le Progrès de l’Homme.</p>.net/</a></li> <li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li> <li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li> <li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li> <li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li> </ul> <p>Une initiative de Gazibo, RemixtheCommons, Communautique, LARTES, Percolab et P2P Foundation, VECAM, soutenue par la Fondation pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<ul> We invite you to participate in<ul></br>We invite you to participate in the Commons Space which will be hosted at the the World Social Forum 2016 taking place from the 9th to the14th of August in Montreal.<br class="autobr" /> This is a space for experimentation, exchange and construction of commons based alternatives to the current economic model. This space will welcome and support the strategic process of convergence of commoners and social movements throughout the WSF. Here is the invitation.</br></ul></br><h3 class="spip">Commons…</h3></br><p>In 2009 at the Social Forum in Belem Chico Whitaker launched the Manifesto Reclaim the Commons which was adopted by members of the International Council of the WSF<br class="autobr" /> [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=du&c=nfg1de" rel="nofollow external">http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=du&c=nfg1de</a>]. Since then, social movements have adopted this cause. At the WSF in Dakar in 2011, Silke Helfrich reported on the increased visibility of workshops and activities sharing the theme of<br class="autobr" /> thecommons.[<a class="spip_url spip_out auto" href="http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/" rel="nofollow external">http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/</a>].</p></br><p>In 2012, the commons was the central slogan of the People’s Summit in Rio calling « for Social and Environmental Justice in defense of the commons, against the commodification of life ».[<a class="spip_url spip_out auto" href="http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20/" rel="nofollow external">http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20/</a>] Again in 2012 on International Earth Day in Montreal at one of the biggest rallies of the « Printemps érable » (Maple Spring) protestors carried signs, flags and banners calling for the protection of the commons from privatization.</p></br><p>Ideas and practices based on Commons, P2P, Open Cooperativism continue to grow and are being developed by activists in many areas : Social Solidarity Economy, Collaborative & Sharing Economy, resistance to enclosure such as land grabs, defending water as a commons,Struggles against financialization and Climate change to name but a few. Activists find each other at events and festivals dedicated to the commons, like Afropixel (Dakar, 2012), Pixelache Festival (Helsinki,, 2014), Art of Commoning (Montreal, 2014), International Festival of the Commons (Chieri, Italy, 2015), Festival Temps des communs (Francophonie, 2015), CommonsFest (Athens, 2015), Procomun (Barcelona, 2016), and many more.</p></br><p>With a shared ambition to make another world possible activists are working together to develop commons based policies that deepen citizen participation. In local assemblies and civic laboratories, new spaces for civic engagement based on the commons are emerging. Commons are playing a leading role in the development of new thinking essential to the renewal of democracy.</p></br><p>Sharing practices and building alliances for the defense and creation of the commons,<br class="autobr" /> Developing and sharing commons based policies for cities, regions and countries, Building a convergence of commoners through continued dialogue on shared causes and strategies with movements working on transition such as : Degrowth, Political Ecology, Social Solidarity Economy, etc.</p></br><h3 class="spip">Self organized and distributed Commons Space</h3></br><p>The Commons Space at the WSF in Montreal will be open for the duration of the forum to anyone or any organization that is concerned with the commons, and wants to organize a workshop or any activity.</p></br><p>We propose a space in the spirit of the School of the Commons which aims<br class="autobr" /> at :</p></br><ul class="spip"></br><li>documenting and disseminating knowledge on the Commons based on shared experiences and learning.</li></br><li>to concretely support the creation, reappropriation or conservation of existing and emerging commons through actions or projects based on mutual assistance and commitment.</li></br><li>to develop the practice of Commoning based on creative and collaborative skills and as a way of life.</li></br></ul></br><p>There will be an open and flexible schedule to accommodate a variety of activities and topics including both pre-programmed events and space for impromtu sessions. Most importantly we wish invite you to participate in the assemblies and convergence sessions.</p></br><p>The following topics have already been proposed :</p></br><ul class="spip"></br><li>Urban Commons/City as a Commons/Municipal Movements</li></br><li>The Common as a New Political Subject</li></br><li>Open/Platform Cooperativism</li></br></ul></br><p>The Commons Space will be open and distributed in Montréal, in collaboration with the coworking spaces in the city. Its headquarters will be located at ECTO, a coworking coop [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.ecto.coop" rel="nofollow external">www.ecto.coop</a>] in the heart of creative Montreal. Other coworking spaces (Salon 1861, Temps libre) and inter-cultural places will host activities.</p></br><p>The WSF is a unique opportunity to connect and work with activists from all over the world North/South/East/West to progress the cause of the Commons. This is an open call for proposals and activities. We invite you and your organisation to participate in co-organizing and facilitating the Commons Space. You can express your interest in participating and submit proposals for workshops, presentation, arts and cultural interventions simply by writing to the signatories of this announcement. To participate in discussion and to keep informed as the program of activities develops you can sign up to our mailing list.</p></br><p><a class="spip_url spip_out auto" href="http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016" rel="nofollow external">http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016</a></p></br><p>Looking forward seeing you in MTL</p></br><ul class="spip"></br><li>Frédéric Sultan [fredericsultan@gmail.com]</li></br><li>Yves Otis [yves@percolab.com]</li></br><li>Kevin Flanagan [kevin@p2pfoundation.net] – <a class="spip_url spip_out auto" href="http://blog.p2pfoundation.net/" rel="nofollow external">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li></br><li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li></br><li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li></br><li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li></br><li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li></br></ul></br><p>This is an initiative of Gazibo, Remix the Commons, Communautique,<br class="autobr" /> LARTES, percolab, P2P Foundation, VECAM, and supported by the Foundation<br class="autobr" /> for Human Progress.</p>l">http://blog.p2pfoundation.net/</a></li> <li>Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]</li> <li>Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]</li> <li>Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]</li> <li>Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]</li> </ul> <p>This is an initiative of Gazibo, Remix the Commons, Communautique,<br class="autobr" /> LARTES, percolab, P2P Foundation, VECAM, and supported by the Foundation<br class="autobr" /> for Human Progress.</p>)
  • Pat Mooney: Rio +20, les principaux champs de bataille en émergence  + (Pat Mooney, directeur executif du ETC GrouPat Mooney, directeur executif du ETC Groupe, analyse les principales menaces qui pèsent sur les négociations su rle développement qui auront lieu lors de Rio+20 en 2012 au Brésil et les contre-propositions que la société civile et ses alliés pourraient avancer. </br></br>Entrevue réalisé à Dakar au cours du Forum Social Mondial 2011 pour pour le chapitre « Les communs à l’ordre du jour planétaire » de remixthecommons.org</br></br>Mots-clés: biodiversité, sciences et démocratie,</br></br>*Interview: Hervé le Crosnier</br>*Camera : Daniel Torrico</br>*Montage/editing : Abeille Tardel Torrico *Montage/editing : Abeille Tard)
  • Luttes communes  + ("Luttes communes" est un documentaire qui "Luttes communes" est un documentaire qui raconte l'histoire de la recherche de la signification des Biens Communs en Europe centrale et orientale. Alternatives Européennes (EA) - une organisation qui prône la démocratie et l'égalité au-delà de l'Etat-Nation avec Teatro Valle Occupato de Rome ont initié en 2012 un débat transnational sur la signification des communs au-delà des frontières. Le désir d'en savoir plus sur les différentes luttes pour la réappropriation ou la protection des biens communs dans les anciennes sociétés communistes et socialistes qui ont connu des années de privatisation, amène à voyager à travers la Serbie, la Roumanie et la Bulgarie. Cela a pris la forme d'une «caravane des biens communs», composé de différents acteurs et occupants du Teatro Valle. Le voyage à travers l'Europe centrale et orientale visite les villes qui participaient au Festival Transeuropa, festival culturel d'EA qui a eu lieu dans 14 villes européennes en mai 2012.</br></br>Titre original: Common Struggles</br></br>Sous-titre: A journey with European movements for the commons</br></br>Directed by: Cecilia Anesi</br>Filmed by: Cecilia Anesi, Davide Starinieri, Giulio Rubino</br>Edited by: Cecilia Anesi, Gianmarco Giometti</br>Graphics and animation: Gianmarco Giometti, Diego Parbuono</br>Sound engineering: Marcello Fantera</br>Music: Municipale Balcanicarcello Fantera Music: Municipale Balcanica)
  • Water (Istanbul Commons)  + (70% de la planète est recouvert d'eau. Tou70% de la planète est recouvert d'eau. Toute la vie sur la planète terre en dépend. Sa composition façonnée par des milliards d'années d'évolution sur Terre, en fait l'un des éléments de base de l'existence quotidienne de la vie ordinaire des humains. Avec l'air, l'eau est notre bien commun naturel le plus élémentaire.</br></br>Voir la suite sur Mapping The Commons (http://mappingthecommons.wordpress.com/2012/11/14/water-as-a-commons/#more-584)m/2012/11/14/water-as-a-commons/#more-584))
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>As Alain Ambros<blockquote><p>As Alain Ambrosi wrote in 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Commons is on everyone’s lips</a>« 1. In order to make this notion known and to avoid its dilution in sometimes too vague speeches, the collective Remix the Commons endeavors to decipher the practices and to sketch out the semantic and conceptual field of the movement of the commons from the collection and analysis of the documents it produces. The development of this vocabulary, which uses the tools of the semantic web, makes it possible to link the initiatives of documentation and promotion of the commons without erasing what makes their identities unique. By doing that, the movement of the commons has a space for strategic collaboration.</p></blockquote></br><figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure></br><p>It is in 2010 that Remix the Commons initiates a process of documentation of the commons. Initially, the collective has a simple web site to identify and report content, mostly video, accessible online. At the same time, an initial series of video interviews was conducted at an international meeting in Berlin (2010). Others will follow the rhythm of World Social Forums or local initiatives in France, Senegal, Quebec first, and then in many countries on different continents. It quickly becomes necessary to allow each person to search by using key words in this documentation.</p></br><h1>From key words to the commons vocabulary</h1></br><p>When cataloging media objects on the Remix the Commons wiki (more than 500 media objects now), we describe the content of each production according to four axes which helps to position it in the field of the commons: object or resource to be commonified, stakes, associated actions and expected results. To date, more than 400 « key concepts » have been identified from the corpus gathered on the site. After that, ech concept is a card that uses the information on the Remix the Commons wiki, but also data from other sources accessible by using linking techniques by wikis and the semantic web. From each record, the user accesses information from the main documentary collections associated with the commons (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) and the large reference databases DBpedia, Wikidata, VIAF And WorldCat. Each concept is accompanied by definitions in several languages, resources published around the world that illustrate the point or refer to practices.</p></br><p>This set of key concepts provides a vivid and moving description of the world from the point of view of the commons. This collection is freely accessible, usable by all and open to contribution. Although this work is still at an experimental stage, it opens up interesting perspectives in terms of research, the production and the dissemination of knowledge about the commons. Holes, gaps and nuances between sources of information, between languages and cultures can be identified, documented and discussed among the actors involved in the field of the commons.</p></br><p>The vocabulary of the commons highlighted can support the emerging practices and contribute to the enrichment of the contents in Wikipedia and Wikidata, for example. The associations and collectives that contribute to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>te to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Ce post est la <blockquote><p>Ce post est la traduction de la présentation par David Bollier sur son <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">blog, </a>du rapport d’un atelier international de deux jours, sur le thème « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 en Allemagne.</p></blockquote></br><p>Est-il possible d’imaginer une nouvelle sorte de synthèse ou de synergie entre le mouvcement émergent des communs et de la production entre pairs (P2P production) d’une part, et les éléments novateurs du mouvement de l’économie de coopération et de solidarité qui se développent de l’autre?</p></br><p>C’est la question qui animait un atelier de deux jours, « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 et qui fait l’objet d’un nouveau rapport rédigé par l’expert du coopérativisme en Grande bretagne, Pat Conaty et moi-même. (Pat est membre de la New Economics Foundation et un associé de recherche des coopératives Royaume-Uni, et a assisté à l’atelier.)</p></br><p>L’atelier a été organisé parce que le mouvement des communs et de la production par les pairs partage une grande partie de leurs valeurs et de leurs approches avec les coopératives …. mais diffèrent aussi de manière profonde sur certains points. Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale est une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><p>L’atelier a exploré ce sujet, comme capturé par le sous-titre du rapport: «Une nouvelle économie sociale fondée sur les plates-formes ouvertes, des modèles coopératifs et les communs», organisée par le Commons Strategies Group à Berlin en Allemagne, le 27 Août et 28 2014. l’atelier a été soutenu par la Fondation Heinrich Böll, et la Fondation Charles Léopold Mayer.</p></br><p>Vous trouverez ci-dessous, l’introduction du rapport suivi par la table des matières. Vous pouvez télécharger une version PDF du rapport complet (28 pages) ici [http://bollier.org/open-co-operativism-report]. Le rapport complet est distribué sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) licence 3.0, alors ne hésitez pas à le diffuser.</p></br><h1>Extrait de l’introduction</h1></br><p>Pour les personnes qui participent aux communs, à la production par les pairs ou aux coopératives, l’économie émergente présente un paradoxe frustrant du fait de l’énorme décalage entre culture coopérative d’une part et les formes d’organisation qui peuvent soutenir et faire avancer le grand bien-être de la société, d’autre part.</p></br><p>Les nouvelles formes de production par les pairs génèrent de nouvelles de ressources en communs, de la connaissance, du code et du design et des secteurs de production et de gouvernance socio-économico-techniques entièrement nouveaux. Ce mouvement tentaculaire, éclectique, basé sur le logiciel libre, la connaissance ouverte, la conception ouverte et production ouverte repose sur la collaboration et du partage, et aspire à devenir un secteur auto-suffisant et autonome des communs.</p></br><p>Malheureusement, parce que ces formats économiques sont généralement intégrées dans les économies capitalistes – dépendantes d’une conception fermée de la propriété intellectuelle, du modèle de financement du capital risque, de structures d’entreprises à but lucratif, et ainsi de suite – les nouveaux «modèles ouverts» sont généralement subordonnées aux marchés hyper-concurrentiel et rattrapés par la dynamique capitaliste. La revendication du potentiel libérateur de «l’économie de partage, et de la production par les pairs sur les plates-formes ouvertes pourrait se limiter à remplacer les formes plus classiques du capitalisme propriétaire par une forme hybride d’entreprise/communs qui captent divers communs pour finalement servir les intérêts du capital.</p></br><p>Pendant ce temps, le mouvement coopératif, dans de nombreuses parties du monde, fait face à ses propres défis, en rapport avec les technologies et l’économie politique contemporaines. Certaines grandes coopératives ont acquis une envergure mondiale, et agissent sur le marché avec les cultures organisationnelles et styles de gestion correspondant. Elles ne sont pas totalement à l’abri de menaces de privatisation. Leurs gestionnaires et dirigeant fonctionnent sans véritablement impliquer les membres de la coopérative qui, souvent, ne participent plus activement ou ne partagent plus la culture coopérative. De même, pour les petites coopératives, beaucoup ont été repoussées aux marges à la fois du marché et de la société par les grandes forces dominantes. Ainsi, sans solutions créatives, ces acteurs sont incapables de soutenir la concurrence sur les grands marchés, concentrés ou adopter les technologies de réseautage qui pourraient améliorer leurs capacités coopératives.</p></br><p>Pour ces raisons et d’autres, le mouvement coopératif, en dépit de son illustre histoire et des impressionnants modèles organisationnels et financiers, n’inspire plus l’imaginaire social populaire à l’image de l’élan des années 1890, 1920 ou 1970. Le pouvoir du capital mondial et des marchés, les technologies numériques et la culture consumériste ont fonctionnés de manière perverse pour freiner les ambitions de certaines composantes du mouvement coopératif. Cependant, ces dernières années ont vu un renouvellement de la confiance dans le secteur coopératif international. Les Nations Unies ont déclaré 2012 «Année internationale des coopératives», et dans la même année, l’Alliance coopérative internationale rajeunie, a adopté un plan ambitieux pour une «décennie de coopération » destiné à établir un leadership d’un modèle coopératif et écologique qui repose sur l’association plus étroite des parties-prenantes de l’entreprise. L’idée de l’open coopérativisme rencontre une attention croissante, comme on le voit dans le livre de Robin Murray, Coopération à l’ère de Google (Co-operation in the Age of Google), un thème qui fait écho au premier principe cardinal du mouvement coopératif, de l’adhésion « ouverte et inclusive».</p></br><p>Ces évolutions sont les bienvenues, car un affaiblissement des coopératives diminuerait le bien-être général de la société. Le grand public a de moins en moins d’alternatives face aux grandes sociétés prédatrices dont les comportements anti-sociaux sont souvent sanctionnés par les législateurs et les bureaucraties d’État. Bien que l ‘«économie sociale» gagne du terrain dans de nombreuses régions du monde et certains secteurs d’activité, ces avantages sont souvent tués dans l’oeuf ou maintenus dans des limites strictes. Le duopole marché / Etat, qui divise la responsabilité de la production et de la gouvernance, tout en poussant un agenda de croissance économique implacable et des politiques néolibérales, continue d’être largement incontrôlé.</p></br><p>Tout cela nous amène donc à la question: Est-il possible d’imaginer une nouvelle synthèse ou synergie entre le mouvement des communs produits entre pairs naissant d’une part, et les éléments toujours plus novateurs des mouvements de l’économie de la coopération et de la solidarité de l’autre? Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale puise être une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.</p></br><h1>Explorer les possibilités d’un Open Coopérativisme</h1></br><p>Cet atelier a exploré la question suivante : Comment la coopération sociale dans la vie contemporaine peut-elle être structurée de façon à mieux servir les intérêts des coopérateurs / commoners et la société en général, dans une économie de techno/politique qui favorise actuellement l’appropriation de la plus-value par le capital privé ?</p></br><p>Les commoners ont tendance à aborder cette question à travers une perspective et une vision historique différentes de celle du mouvement coopératif. Cela résulte par exemple, du fait que les commoners ont tendance à occuper un espace à l’extérieur des marchés, alors que les coopératives sont généralement elles-mêmes des entités du marché. Les commoners ont tendance à avoir peu de ressources institutionnelles ou sources de revenus, mais plutôt à compter sur de puissants réseaux de collaboration basés sur des plates-formes ouvertes.</p></br><p>En revanche, les coopératives constituent aujourd’hui une partie importante de l’économie moderne. Il y a plus d’un milliard de coopérateurs dans 2,6 coopératives à travers le monde, et ils génèrent un revenu annuel estimé à 2,98 milliards de Dollar. A l’échelle des états, cette économie serait le cinquième plus grande économie dans le monde, après l’Allemagne. Pourtant, l’impact transformateur de ce pouvoir économique est plus faible que ce que sa taille suggère. Là où il y a une présence de coopérative forte, comme dans le secteur de la banque locale en Allemagne, le logement en Suède ou l’agriculture en Inde, les coopératives peuvent changer les effets du marché. Mais là où elles sont un minoritaires, en dehors de cas singuliers de coopératives particulièrement innovantes, de nombreuses coopératives se sont tout simplement adaptées aux pratiques et à l’éthique de l’économie capitaliste et à la politique de concurrence, plutôt que d lutter pour réinventer le modèles du « commonwealth coopératif» de notre temps. Leur influence sur la vie politique nationale n’est plus ce qu’elle a put être de par le passé, ni comme vecteur d’une vision progressiste et novatrice, ni comme axe d’amélioration du sort des citoyens ordinaires. Il y a plusieurs raisons à cela : l’échelle des anciennes entreprises coopératives, la distance entre les gestionnaires et les membres bénéficiaires, les termes passéistes de la législation existante sur les coopératives, et les affinités culturelles entre les «nouvelles coopératives» et le mouvement de l’économie sociale et solidaire.</p></br><p>Le but de cet atelier était d’explorer les possibilités d’efforts convergence entre les commoners et les coopérateurs, en particulier dans le rencontre du savoir-faire institutionnel et financier des coopératives avec la puissance explosive des technologies numériques et des réseaux ouverts. Pouvons-nous trouver de nouvelles façons de marier les éthiques participatives novatrices de la production par les pairs, à l’expérience historique et la sagesse du mouvement coopératif ? Quelles fructueuses convergences entre ces deux formes de coopération sociale pourrions-nous identifier et de cultiver? Quelles sont les possibilités pour la réalisation de nouvelles formes «d’accumulation de coopération », dans lequel les contributions des individus aux communs seraient couplés avec des services à valeur ajoutée qui génèrent des revenus et des moyens en nature pour les coopérateurs/commoners ?</p></br><p>Un projet de l’open coopératisme aborderait deux importantes questions non résolues : 1) le problème des moyens de subsistance d’une économie des communs numériques (comment l’économie peut-elle se renouveler et initier une logique sociale et économique différente, si tout le monde travaille sans rémunération); et 2) le défi des coopératives et de l’économie solidaire est de savoir tirer parti de l’énorme potentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en évitant la subordination à la logique et à la discipline du capital.</p></br><p>«L’accumulation coopérative» pourrait occuper un espace entre les communs, qui ont peu ou pas d’engagements sur les marchés, et les entreprises capitalistes, qui cherchent à extraire des bénéfices privés et accumuler du capital. Cette forme intermédiaire, ouverte de coopérativisme, pourrait constituer un nouveau secteur dans lequel les commoners pourraient gérer leurs ressources en communs, les allouer de façon équitable et durable, et gagner leur vie en tant que membres de coopératives – plus ou moins à l’extérieur des marchés capitalistes classiques. Ce que nous envisageons ici, est la création et la gouvernance de nouveaux types de marchés non capitalistes ou post-capitaliste qui réintègrent en leur sein les communautés sociales et les structures de responsabilisation.<b></b></p></br><p>La clé, bien sûr, est de savoir comment conceptualiser et mettre en œuvre cette convergence. Comme nous le verrons ci-dessous [dans le rapport], un certain nombre d’idées prometteuses ont été proposées, comme les entrepreneurs coopératifs co-producteurs de communs ; les coalitions d’entrepreneurs éthiques qui utiliseraient des licences de droit d’auteur pour créer des zones de production protégée du capital et les marchés traditionnels; et de nouveaux modèles de production locale distribuée reliés à des réseaux de connaissance partagée à l’échelle mondiale. D’autres idées intrigantes mais encore peu développées, telles que le rôle potentiel que la gouvernance coopérative pourrait jouer dans la production par les pairs basée sur les communs et, inversement, la façon dont l’auto-gouvernance largement expérimentée dans les secteurs numériques, pourraient être appliquée dans la coopérative et l’économie sociale et solidarité.<br /></br>Etant donné que ce rapport est le résultat d’un dialogue au sein de l’atelier, de nombreux points de vue différents sont représentés, de nombreuses idées suggérées sont incomplètes . Ce n’est donc pas un plan clair pour savoir comment aller de l’avant. Notre espoir, cependant, est que ce rapport stimulera utilement la recherche, le débat, l’innovation et une nouvelle convergence des mouvements.</p></br><p>Traduction : Frédéric Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Le 12 octobre, <blockquote><p>Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.</br></p></blockquote></br><figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure></br><p>A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.<br /></br>A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.<br /></br>L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.<br /></br><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/10/Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a><br /></br>Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.<br /></br>Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.</p></br><p>F. Sultan</p>es leçons ne soient tirées de l’expérience.</p> <p>F. Sultan</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Préserver et en<blockquote><p>Préserver et enrichir le vocabulaire des biens communs est un double enjeu pour le mouvement des communs. En élaborant des définitions, les acteurs des biens communs proposent une grille de lecture du réel basée sur le paradigme des biens communs. En outre cette démarche contribue aussi à lutter contre les phénomènes de « commons washing » qui émergent aujourd’hui. Le vocabulaire des communs est un bien commun.</p></blockquote></br><p><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/08/nuage-de-mots.png"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-2706" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2013/08/nuage-de-mots.png" alt="Nuage de mots Les biens communs sont sur toutes les lèvres" width="600" height="296" /></a></p></br><p>Ce constat est à l’origine de l’<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Glossaire_des_biens_communs">idée</a> de rassembler des termes assez largement utilisés par le milieu qui s’identifie à la défense des biens communs, dans un processus de définition dynamique et participatif.</p></br><p>Un tel processus devra certainement s’attacher à croiser des définitions émanent de points de vues différents, différents acteurs, différents domaines d’action ou disciplines, différents registres de définition, … et permettre leur mise en regard, leur commentaire afin que cela s’offre comme une possibilité d’appropriation dynamique du paradigme des communs. Les ressources documentaires en rapport avec chacun de ces termes, qu’ils soient bribes de conversations numériques ou bien réflexions approfondies ou créations originales, permettent d’explorer de manière plus ou moins approfondie en mettant aussi en évidence les variations au sein du réseau des acteurs des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs comme rassemblement d’un corpus de termes a des .</p></br><p>Cette démarche croise les initiatives du groupe d’étudiants qui avec <a href="http://www.sylvia-fredriksson.net">Sylvia Fredriksson</a>, Enseignante et designer, ont réalisé le <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/ www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Une <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/#contexte">première collaboration</a> s’échafaude autour des forums ouverts de <a href="http://villes.bienscommuns.org/">Ville en biens communs en octobre 2013</a>. Il s’agit de travailler sur les mots et les variations d’usage pour, selon Hélène Casado et Maxime Antremont, produire « un nouveau référentiel subtil, multiple et instantané. » et « permettre à un flux de médias de traduire un flux de pensées et de capter l’essence de la notion de biens communs aujourd’hui. »</p></br><p>Sylvia Fredriksson propose déjà quelques exemples intéressants de collages sonores de définitions avec <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-defintions/">« Biens communs. 10 définitions »</a> réalisé à partir de sa <a href="soundcloud.com/sylviafredriksson">collection</a>. Cette démarche nous ramène aussi à l’origine de Remix The Commons et à la série Define the commons <a href="http://https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">I</a>, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-ii">II</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-iii">III</a> réalisée à Berlin en 2010 à partir des interviews des participants à la<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.</p></br><p>Cette démarche revisite des initiatives plus classiques</p>a<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.</p> <p>Cette démarche revisite des initiatives plus classiques</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Une rencontre p<blockquote><p>Une rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 au Centre Pompidou à Paris. </p></br><p><strong>Attention changement de salle ! La rencontre se déroule dans la Petite Salle du Centre Pompidou.</strong></p></br><p>Les <a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">inscriptions</a> sont clauses. Il ne reste plus de place disponible pour cette rencontre. </p></br></blockquote></br><p>Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu’il faut créer les conditions de la transition d’un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L’enjeu est d’abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l’automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s’agit également de repenser l’intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles. </p></br><p>Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l’Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l’individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché. </p></br><p>C’est en tout cas l’hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d’une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler. </p></br><p>Quel est le rôle de l’État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l’économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ? Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l’économie et des innovations sociales ? Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs – comme l’économie numérique – et permettre un passage à l’échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> et <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> vous invitent à aborder ces questions avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler au cours d’une rencontre publique qui se déroulera le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 dans la Salle Triangle du Centre Pompidou, à Paris.</p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></br><p>Michel Bauwens est un théoricien de la coopération P2P (de pair à pair), leader de la <a href="http://p2pfoundation.net">P2P Foundation</a>, qu’il a créée en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair ». Il présentera le projet <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Main_Page">FLOK Society</a> qu’il a dirigé en Équateur tout au long du premier semestre 2014. Cette initiative est née de la volonté du gouvernement équatorien d’élaborer un plan de transition global vers une société basée sur le bien vivre (buen vivir), inscrit dans la constitution du pays. Michel Bauwens, avec une équipe internationale de chercheurs et d’activistes, a élaboré des modèles de production et des instruments juridiques, basés sur la collaboration de pair à pair et le partage de la connaissance en biens communs et proposé une matrice et des politiques dont le gouvernement peut s’inspirer pour une application concrète en Équateur.<br /></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignleft"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure>Bernard Stiegler est philosophe, fondateur et président du groupe de réflexion philosophique <a href="http://arsindustrialis.org">Ars industrialis</a> créé en 2005. Il dirige depuis 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du Centre Georges-Pompidou. L’IRI organise chaque année les Entretiens du Nouveau Monde Industriel (ENMI) consacrés à l’exploration des mutations des pratiques culturelles permises par les technologies numériques. Bernard Stiegler inscrit ses travaux dans le champ des digital studies. Pour lui, le numérique qui transforme radicalement notre façon de penser, de parler, de nous représenter le monde, fait apparaître une “organologie des savoirs” pour laquelle il faut définir de nouveaux concepts, théoriser et conceptualiser les pratiques sociales et culturelles et les technologies qui leurs sont associées. L’IRI est aussi engagé dans un projet de coopération avec le ministère de l’enseignement supérieur de l’Équateur qui vise à refonder l’université dans ce pays. </p></br><p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>sité dans ce pays. </p> <p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h1 id="magicdomid852"><strong><h1 id="magicdomid852"><strong>Présentation</strong></h1></br><h3 id="magicdomid4">Contexte :</h3></br><div id="magicdomid63">En automne 2012, j’ai été invitée à accompagner un groupe de treize adolescents-es dans une expérience interculturelle et humanitaire en tant que vidéaste documentaire. Organisé par le Service d’animation à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (SAVSEC) du Collège Sainte-Anne de Lachine, le séjour s’est déroulé au Bénin (du 4 au 22 janvier 2013) avec la Société des Missions Africaines. Mon mandat: réaliser un documentaire sur l’expérience béninoise. Étant à ce moment animatrice vidéo chez Communautique, le séjour humanitaire a été l’occasion de créer des liens avec mon milieu de travail. J’ai donc proposé la création de capsules vidéo sur les biens communs au Bénin.</div></br><div id="magicdomid7"></div></br><div id="magicdomid8">Pour préparer l’expérience à l’étranger, il y a eu deux camps de formation. J’ai préparé des ateliers vidéo pour transmettre des connaissances techniques, pour expérimenter avec les jeunes et pour scénariser la vision du projet vidéo. Lors du deuxième camp, la notion de bien commun a été abordé en parallèle à la présentation de Remix Biens Communs. J’ai invité les jeunes à choisir trois thèmes qui les interpellaient. Ils ont identifié l’eau, l’éducation et la culture. Ceux-ci devenaient par la suite des sujets des discussions ou d’observations pour documenter notre séjour.</div></br><div id="magicdomid9"></div></br><div id="magicdomid10">Stéphanie L.-Bérubé</div></br><div id="magicdomid11">Vidéaste documentaire</div></br><div id="magicdomid12"></div></br><h3 id="magicdomid426">Projet final : Bénin Bien Commun</h3></br><div id="magicdomid14"></div></br><div id="magicdomid15">Le projet se traduit en une série de cinq capsules vidéo, réalisées à partir du matériel recueilli, qui ouvre sur des possibilités de remix.</div></br><div id="magicdomid17"></br><ul></br><li>Chapitre de l’eau</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid18"><b>Sô-Ava et ses heaurizons </b></div></br><div id="magicdomid19">La commune de So-Âva (Ganvié) regroupe plusieurs villages dont plusieurs sont bâtis sur pilotis. La sacralité de l’eau, l’accès à l’eau potable et la culture locale de la pêche sont abordés dans cette vidéo qui sert les objectifs de VOIR et d’ANALYSER du Service en animation et à la vie étudiante et communautaire (SAVEC).</div></br><div id="magicdomid20"></div></br><div id="magicdomid21"><b>PUITS</b></div></br><div id="magicdomid22">« Quand le puits est sec, on sait ce que vaut l’eau. » Ou encore, « c’est avec l’eau du corps qu’on tire celle du puits. » Vous trouverez beaucoup de ces proverbes africains, car le puits est un symbole connu de l’accès à l’eau en Afrique. Pendant notre séjour, nous avons vu une diversité de puits. Aussi, les jeunes ont pu essayer de leurs propres mains la courroie de l’accès. Une petite capsule a été réalisée afin de  lui rendre hommage, une ode indirecte à l’eau.</div></br><div id="magicdomid23"></div></br><div id="magicdomid24"></br><ul></br><li>Chapitre de l’éducation</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid25"><b>L’éducation dans tous ses états</b></div></br><div id="magicdomid26">La jeune COOP du Collège Sainte-Anne de Lachine appuie des projets d’éducation dans le monde. C’est donc avec grand intérêt que les jeunes ont souhaité abordé la diversité des lieux d’éducation au Bénin. Dans cette capsule, quatre situations (l’école rurale, l’école en pirogue, formation et réinsertion, l’éducation appliquée) sont abordées et  illustrent qu’un projet d’éducation doit s’inscrire d’abord dans le contexte local pour appuyer son développement national.</div></br><div id="magicdomid27"></div></br><div id="magicdomid28"></br><ul></br><li>Chapitre de la culture immatérielle</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid29">De l’histoire aux pratiques spirituelles, le bien commun se traduit également par la façon dont les individus se regroupent pour prendre en charge la culture immatérielle de leur nation et de notre humanité.</div></br><div id="magicdomid30"></div></br><div id="magicdomid31"><b>Le chez soi</b></div></br><div id="magicdomid32">Quel est le rôle de l’Histoire dans notre compréhension de la démocratie, des droits humains et, finalement, du bien commun? Comment le passé peut expliquer les réalités d’aujourd’hui et nous faire réfléchir sur l’avenir? Dans cette vidéo, l’histoire de l’esclavage est mis en parallèle (et donc en opposition) avec la notion du « chez soi » afin d’améliorer notre compréhension de la liberté des États africains et des Africains. Où ce chez soi commence-t-il?</div></br><div id="magicdomid33"></div></br><div id="magicdomid34" style="padding-left: 30px;">« Le chez soi est un droit inné que nul n’a le droit de violer parce qu’il est source d’affection, de bonheur, de liberté d’action, de liberté d’expression. Je crois que le chez soi commence dans le foyer. […] il s’entend à la cour, à l’environnement, à la région, au pays organisé. » <i>(intervention en introduction : « Jusqu’où es-tu chez soi? Petit déjeuner en commun à Kédougou » réalisé par Anne-Julie Rollet et Kër Thiossane en collaboration avec La Companyìa)</i></div></br><div id="magicdomid35"></div></br><div id="magicdomid36"><b>Le monde invisible</b></div></br><div id="magicdomid430">Tournée lors de la Journée internationale du vaudou au Bénin, cette vidéo présente une discussion avec les jeunes sur leur perception et  leur compréhension de la fête religieuse. Le caractère ethnographique de cette vidéo illustre la complexité de la diversité et permet de réfléchir à la façon d’aborder l’interculturel en matière de biens communs et de métaphysique à travers des questions telles que: D’où viennent  vos conceptions du monde? Comment se reflètent-elles dans vos actions, votre intégrité et, donc, votre approche du bien commun?</div></br><div id="magicdomid728"></div></br><h2 id="magicdomid850">Futur développement</h2></br><div id="magicdomid1023"></br><div id="magicdomid422">Actuellement, ce projet personnel est terminé. Il présente néanmoins un potentiel de développement et de réutilisation pour aborder les biens communs en Afrique ou la perspective interculturelle des biens communs.</div></br><div id="magicdomid410"></br><ul></br><li>Le matériel peut être utilisé pour des remixs.</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid411"></br><ul></br><li>Les capsules sur l’eau pourraient être utilisées dans des projets vidéo sur l’eau selon différents pays. Par exemple, faire un remix de « Sô-AVA et ses heaurizons » de Bénin Biens Communs et de « Ô Saint-Laurent : une histoire de culture et d’appartenance » de Communautique.</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid412"></br><ul></br><li>Le chapitre sur l’éducation offre du matériel intéressant à croiser dans une réflexion mondiale sur la diversité des projets ou des réalités de l’éducation.</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid413"></br><ul></br><li>Les deux capsules du chapitre « culture » mériteraient d’être améliorées par du nouveau matériel qui permettent de mieux encadrer la réflexion (qu’est-ce qu’un bien commun culturel immatériel?) et donc de la clarifier. Aussi, un remix peut mettre en parralèle de nouveaux matériels audiovisuels qui illustrent d’autres exemples concrets.</li></br></ul></br></div></br></div></br><div id="magicdomid1141">Les vidéos seront sous-titrées en français pour l’accessibilité du web pour les sourds, mais pourraient également être traduites en anglais.</div></br><div id="magicdomid1143"></div></br><h2 id="magicdomid1347">Collaborateurs</h2></br><div id="magicdomid47">Réalisation et montage : Stéphanie L. Bérubé.</div></br><div id="magicdomid48">Caméra: captation collective (les treize jeunes du groupe*), sous la direction de Stéphanie L. Bérubé.</div></br><div id="magicdomid49">* Anne-Julie, Amélie, Ariane, Cassandra, Cédric, Charlotte, Daphnée, Élaine, Mathieu, Marika, Nathaniel, Roxanne et Zoé.</div></br><div id="magicdomid50">Accompagnateurs: Martin Chevalier et François Gnonhoussou</div></br><h2 id="magicdomid1364">Financement</h2></br><p>Une production de Communautique, avec l’appui du Service d’animation à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (SAVEC) du Collège Sainte-Anne de Lachine.</p></br><div id="magicdomid54"></div></br><div id="magicdomid55"></br><h2>Contribution au projet (de Remix à <b>Bénin Biens Communs)</b></h2></br></div></br><div id="magicdomid76">L’existence d’un projet comme Remix bien commun a été le moteur de la création de la vision de Bénin bien commun, comme quoi sa présence est un levier à la documentation du bien commun. Remix Biens Communs facilite aussi le ré-usage du matériel réalisé dans le cadre de Bénin Bien Commun.</div>p> <div id="magicdomid54"></div> <div id="magicdomid55"> <h2>Contribution au projet (de Remix à <b>Bénin Biens Communs)</b></h2> </div> <div id="magicdomid76">L’existence d’un projet comme Remix bien commun a été le moteur de la création de la vision de Bénin bien commun, comme quoi sa présence est un levier à la documentation du bien commun. Remix Biens Communs facilite aussi le ré-usage du matériel réalisé dans le cadre de Bénin Bien Commun.</div>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires !</h2></br></br></br></br><blockquote class="wp-block-quote"><p>L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021</p></blockquote></br></br></br></br><figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure></br></br></br></br><p>Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-<br>tendre notre propre voix.</p></br></br></br></br><p>A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…</p></br></br></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><p>A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).</p></br><p>Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.</p></br><p>Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).</p></br><p>Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.</p></br><p>A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.<br />Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p></br><p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p> <p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires<h2>Rendez-vous avec nos imaginaires !</h2></br></br></br></br><blockquote class="wp-block-quote"><p>L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021</p></blockquote></br></br></br></br><figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure></br></br></br></br><p>Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-<br>tendre notre propre voix.</p></br></br></br></br><p>A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.</p></br></br></br></br><p>L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…</p></br></br></br><p><img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/10/IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></p></br><p>A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).</p></br><p>Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.</p></br><p>Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).</p></br><p>Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.</p></br><p>A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.<br />Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p></br><p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle<br />nationale a fait son chemin.</p> <p>Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" src="//<p><iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/a0J2gj80EVI?rel=0" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></br><p>« Sans Lendemain », est un film d’animation sur l’exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles et leurs conséquences sur la vie humaine sur la planète. Il est réalisé par Dermot O’ Connor et produit par Incubate Pictures. en 35 minutes, il aborde de façon très intelligible toute une série de problématiques liées à la croissance de notre système économique et à notre façon de consommer.</p></br><p>Réalisation : Dermot O’ Connor (35 minutes, 2012).<a href="http://www.idleworm.com">http://www.idleworm.com</a><br /></br><a href="http://www.incubatepictures.com">http://www.incubatepictures.com</a> – <a href="http://www.angryanimator.com">http://www.angryanimator.com</a></p></br><p>Information et documentation sur le site <a href="http://sansLendemain.mpOC.be">http://sansLendemain.mpOC.be</a>.</p></br><p>Titre original étasunien : There’s no tomorrow.<br /></br><a href="https://www.youtube.com/redirect?q=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DVOMWzjrRiBg&redir_token=PRF4kw9bwKfWe7SJ5S33XwpWSiZ8MTQwMTM2NzY0MEAxNDAxMjgxMjQw">https://www.youtube.com</a></p></br><p>Version française 2013 due à l’initiative du groupe de Liège du mpOC, Mouvement politique des objecteurs de croissance (le mpOC n’est pas un parti politique).</p></br><p>Avec le soutien de :<br /></br>Amis de la Terre Belgique, ASPO.be (section belge de l’Association for the Study of Peak Oil and Gas), GRAPPE (Groupe de Réflexion et d’Action Pour une Politique Ecologique), IEW (Inter-Environnement Wallonie), Imagine demain le monde, mpOC.</p></br><p>Traduction : Francis Leboutte.<br /></br>Voix : Caroline Lamarche.<br /></br>Mixage voix : Margarida Guia.<br /></br>Sous-titres en néerlandais, allemand, anglais, français, espagnol et italien.</p>aduction : Francis Leboutte.<br /> Voix : Caroline Lamarche.<br /> Mixage voix : Margarida Guia.<br /> Sous-titres en néerlandais, allemand, anglais, français, espagnol et italien.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Publié le 1er mars 2012</p></br><p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br /></br>Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p></br><p>Lire le livre <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p></br><p>Sous-titrage <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p></br><p>Sacred économics retrace l’histoire de l’argent de l’économie du don au capitalisme moderne, révélant comment le système monétaire a contribué à l’aliénation, par la concurrence et la rareté, et par la destruction de la communauté, et la nécessité d’une croissance sans fin.</p></br><p>Aujourd’hui, ces tendances ont atteint leur paroxysme – mais dans le sillage de la crise, on peut trouver de belles occasions de faire la transition vers une façon plus interactive, écologique et durable d’être.</p></br><p>Ce court métrage contient quelques visuels de Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org</a></p></br><p><strong>CREDITS COMPLETS</strong></p></br><p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br /></br>Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br /></br>Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br /></br>Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br /></br>Music: Chris Zabriskie<br /></br>Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /></br>Stills: Kris Krug, NASA<br /></br>Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p> Chris Zabriskie<br /> Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /> Stills: Kris Krug, NASA<br /> Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" title="<p><iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></p></br><p>Published Marsh 1st, 2012</p></br><p>Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a><br /></br>Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie</p></br><p>READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a></p></br><p>HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a></p></br><p>Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth.</p></br><p>Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being.</p></br><p>This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org<br /></br></a></p></br><p><strong>FULL CREDITS</strong></p></br><p>Directed & Edited by Ian MacKenzie<br /></br>Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill<br /></br>Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie<br /></br>Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy<br /></br>Music: Chris Zabriskie<br /></br>Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /></br>Stills: Kris Krug, NASA<br /></br>Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>dam Giangregorio, Brian Duffy<br /> Music: Chris Zabriskie<br /> Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube<br /> Stills: Kris Krug, NASA<br /> Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><iframe loading="lazy" width="<p><iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/VOMWzjrRiBg?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> </p></br><p>« There’s no tomorrow » is an cartoon about the exploitation of fossil fuels and natural resources and their impact of human life on the planet. It is directed by Dermot O’ Connor and produced by Incubate Pictures. In 35 minutes, it addresses issues related to the growth of our economic system and how we consume.</p></br><p>Publication : Dermot O’ Connor (35 minutes, 2012). <a href="http://www.idleworm.com">http://www.idleworm.com</a><br /></br><a href="http://www.incubatepictures.com">http://www.incubatepictures.com</a> – <a href="http://www.angryanimator.com">http://www.angryanimator.com</a></p></br><p>Information and documentation in the website : <a href="http://sansLendemain.mpOC.be">http://sansLendemain.mpOC.be</a>.</p>on and documentation in the website : <a href="http://sansLendemain.mpOC.be">http://sansLendemain.mpOC.be</a>.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p><span style="color: #000000;"&<p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Alain Ambrosi</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Avant même le dénouement de la crise dans laquelle se trouvent les Catalans après l’ultimatum lancé par le gouvernement espagnol, il est important de faire circuler dans l’écosystème des communs la tournure des événements en Catalogne et la position que prennent les organismes, institutions et associations catalanes qui se réclament des communs.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Rappelons les faits : après avoir réprimé violemment les manifestations pacifiques des Catalans partisans de la tenue d’un référendum qu’ils soient pour ou contre l’indépendance, le gouvernement de Mariano Rajoy vient d’emprisonner Jordi Sànchez et Jordi Cuixart sous l’accusation de sédition pour avoir appelé à ces manifestations pacifiques. Par ce geste, le gouvernent espagnol viole les droits fondamentaux d’expression et de manifestation consignés dans la Déclaration des droits de l’homme en 1948 et reproduits depuis dans nombre de conventions dont celle de l’Europe sur la Protection des droits humains et des libertés fondamentales de 1950. Cette escalade dans la répression de revendications pacifiques dans un cadre démocratique est appuyée sans hésitations par les partis espagnols de droite (Parti Populaire) et de centre droit (Ciudadanos) et les sociaux démocrates du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) ce qui présage mal pour la suite des événements qui, selon l’Article 155 de la constitution, pourrait mettre fin au statut d’autonomie de la Catalogne.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Sans être indépendantistes ni pour la tenue d’un référendum unilatéral, Barcelona en Comù (l’organisation de la maire de Barcelone Ada Colau minoritaire au conseil de ville de Barcelone depuis 2015) et Catalunya en Comù (le nouvel espace politique catalan créé en avril de cette année) avaient appelé, au nom du « droit  à décider », à la mobilisation populaire lors du référendum du 1er octobre et aux manifestations pacifiques qui l’ont précédé et suivi. Après l’arrestation des deux dirigeants indépendantistes, les deux organisations ont annulé leurs activités courantes et </span></span></span><a href="https://www.barcelonaencomu.cat/ca/premsa/barcelona-en-comu-considera-un-atac-gravissim-la-democracia-i-als-drets-basics-lempresonament"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>ont condamné vertement</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> ce geste anti-démocratique et appelé la population à se joindre aux manifestations pacifiques prévues le 17 octobre. Le communiqué de Catalunya en Comù l’exprime ainsi : </span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Il est absolument intolérable dans toute démocratie d’emprisonner des représentants de la société civile pour leurs idées politiques et des manifestations pacifiques. Nous exigeons la liberté immédiate de ceux qui sont désormais des prisonniers politiques et demandons à toutes les forces politiques de ne pas être complices de cette attaque aux libertés fondamentales. Nous appelons à participer aux manifestations d’aujourd’hui [heures et lieux].</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">De nombreuses autres organisations de la société civile se joignent à cette position dont en particulier le Réseau de l’Économie Solidaire (</span></span></span><a href="http://xes.cat/2017/10/17/comunicat-rebuig-detencio-dels-presidents-lanc-omnium/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>Xarxa de Economia Solidaria</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">) qui est partie prenante de l’économie coopérative en plateforme dans l’écosystème catalan des communs aux côtés de la mairie de Barcelone.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">De son côté, la mairie de Barcelone publie </span></span></span><a href="http://eldigital.barcelona.cat/es/declaracion-institucional-de-rechazo-al-encarcelamiento-de-jordi-sanchez-y-jordi-cuixart_563009.html"><span style="font-size: large;">une déclaration institutionnelle</span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> condamnant les arrestations et appelant la population à manifester pacifiquement. Il est à noter que cette déclaration est signée par tous les partis sauf les  partis de droite et centre droit (Parti Populaire, Ciudadanos) ainsi que le PSC Parti socialiste Catalan – qui en prenant cette position confirme son alignement sur le PSOE national et met en question l’appui qu’il donnait à Barcelona en Comù au sein de la municipalité.</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Au lendemain des impressionnantes manifestations aux chandelles effectuées dans le calme pour la libération des deux accusés, une nouvelle coalition vient de se former pour coordonner les manifestations pacifiques. Sous le nom de </span></span></span><a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/neix-en-peu-de-pau-una-iniciativa-per-coordinar-les-mobilizaciones-pacifiques/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>« En Peu de Pau »</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">  (littéralement « En pied de paix »), ce regroupement initié par douze organismes réunit des entités qui vont des Collectifs de pompiers aux Universités pour la démocratie. Il inclut également les deux organisations des accusés, l’ANC et Omnium Cultural. Dans la présentation, la philosophe Marina Garces, connue entre autres pour ses écrits et son engagement sur les Communs, voit cette nouvelle initiative comme « un espace d’intelligence collective basé sur la confiance contre le mécanisme de la peur ».</span></span></span></p></br><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">Pour vous donner une idée de la répression et de l’attitude des manifestants, je propose la </span></span></span><a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/a-video-denounces-spains-authoritarianism-help-catalonia-save-europe/"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>un vidéo</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"> qui donne une idée de la répression et de l’attitude des manifestants. Il est réalisé par </span></span></span><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Òmnium_Cultural"><span style="color: #386eff;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;"><u>Omnium Cultural</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">catala</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">nes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.</span></span></span></p>: large;"><u>Omnium Cultural</u></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">catala</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: large;">nes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.</span></span></span></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Appel à contributions</p> &<p>Appel à contributions</p></br><p><a title="Auteur inconnuUnknown author, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Silke_Helfrich,_Autorin,_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg"><img decoding="async" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg/1024px-Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg" alt="Silke Helfrich, Autorin, Forscherin und Aktivistin zu Gemeingütern und Commons" width="1024" /></a><br /></br>Silke Helfrich est décédée le matin du 10 novembre 2021dans un accident de montagne au Liechtenstein, alors qu’elle participait à une rencontre dans les Alpes. Elle a été la leader incontestée du mouvement des communs depuis 2009 lorsqu’elle a initié l’une des premières rencontres internationales sur les communs à Crotorf en Allemagne. Celle-ci a permis la rencontre de chercheur·se·s de nombreuses disciplines et de militant·e·s des communs, contribuant à faire advenir une nouvelle culture politique basée sur l’expérience à la fois ancestrale et moderne des communs.</p></br><blockquote><p>les communs sortent de la sphère de l’économie pour devenir un vocabulaire de l’action collective orientée vers la transition.</p></blockquote></br><p>Crottorf 2009, c’est à l’occasion de ce séminaire, qui rassemble un panel idéal d’universitaires et de militant·e·s des communs, que sera publié le <a href="http://1https://www2.world-governance.org/IMG/pdf_009._Bollier_Crottorf_-_The_Future_of_the_Commons.pdf)">Manifeste The Future of the Commons</a> et imaginées les deux conférences internationales sur les communs qui seront organisées à Berlin au siège de la Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013. Chacune d’elles rassemble près de 300 militant·e·s, universitaires, activistes et personnalités politiques venus du monde entier. Ensemble, elles marqueront un tournant pour le mouvement des communs, qui va s’épanouir, touchants tous les domaines de la vie personnelle et sociale, culturelle, économique, morale et politique, de la connaissance et du vivant. Ces conférences inscrivent les communs au coeur du projet de transition socio-écologique.</p></br><p>Pour Silke Helfrich, l’intention du mouvement des communs, qui se cristallisent au cours de ces rencontres, ne se limite pas simplement à étudier les biens communs en tant que ressources économiques ou nouvelle forme de propriétés. Elle vise à développer les communs comme un nouveau paradigme, une vision du monde qui pourrait servir à transformer profondément le système capitaliste. C’est une démarche qui s’attache à créer les conditions pour revisiter la nature même de la politique, de la culture, du droit, de l’éthique et des conceptions modernes de la vie elle-même.</p></br><p>L’impulsion donnée par le travail d’animation de Silke Helfrich touche un panel très large et varié de militant·e·s et de chercheur·se·s tels que Massimo De Angelis, Stefan Meretz, Peter Linebaugh, Silvia Federici, George Caffentzis, Michel Bauwens, Wolfgang Sachs, etc. Cette variété concerne autant les disciplines de recherche que les champs et les contextes d’actions et d’engagement qui balaient l’ensemble du spectre des sciences sociales et sciences du vivant et des mouvements sociaux mondiaux. Forte de cette dynamique, Silke Helfrich et, avec elle, les militants du mouvement des communs développent des actions qui visent à approfondir la connaissance des communs au service de la transition sociale et économique.</p></br><p>Dans le même temps, avec David Bollier et Michael Bauwens, Silke Helfrich fonde le Commons Strategies Group (CSG). (Michel Bauwens quitte le CSG en 2018), un espace de recherche et d’appel à mobilisation pour les communs à même de développer et faire circuler le discours sur les communs. Trois livres naîtront de cette collaboration. C’est d’abord les anthologies «The Wealth of the Commons » (2012) et « Patterns of Commoning » (2015). Ces ouvrages collectifs mettent en lumière les caractères des communs dans une perspective holistique et transdisciplinaire. Ces deux anthologies ont permis de présenter la diversité des communs contemporains afin de montrer qu’ils ne sont ni une relique de l’époque médiévale, ni une forme économique archaïque persistante dans le Sud global. Les communs qui y sont décrits apparaîssent comme un ensemble tout à fait contemporain et robuste d’alternatives au système marché/État.</p></br><blockquote><p>la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif</p></blockquote></br><p>Ces livres contribuent à faire connaître la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif. Cette notion va progressivement faire évoluer le discours sur les communs, passant d’une approche souvent naturaliste, principalement économique, à un processus social, culturel et politique qui croise et se nourrit des savoirs situés des acteurs et la revendication des droits sociaux, culturels et économiques portée par les mouvements sociaux (paysans, numérique, droit à la ville, féminisme, décolonial, décroissance, l’économie sociale, etc.). L’impact de ce travail est difficile de mesurer notamment du fait que le mouvement des communs ne s’est pas structuré autour d’un plaidoyer politique unifié, mais comme une culture politique renouvelée.</p></br><p>Le troisième ouvrage, « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » (2019) est une démarche ambitieuse de conceptualisation des communs en tant que système social. Il développe une synthèse théorique qui permet de décrire plus précisément la diversité empirique des communs. Inspiré par les travaux de Christopher Alexander sur le langage des formes et modèles d’action (« pattern language »), les auteurs de cet ouvrage, David Bollier et Silke Helfrich cherchent à expliquer les communs comme une forme sociale intemporelle qui échappe à l’ontologie de l’individualisme et de l’économie de marché moderne. Silke Helfrich et David Bollier rendent possible une lecture des communs comme réalités (en Italie, les militants juristes parlent de réalités sociales) qui ne peuvent être exprimées par l’épistémologie des droits de propriété ou par la « rationalité » du marché et de l’individualisme. Pour se faire, ils développent la « Triade de la mise en commun » et la notion de « propriété relationnelle », et décrivent de manière fine et détaillé un ensemble de modèles de l’action en commun : les patterns de commoning, dont ils établissent une première liste.</p></br><blockquote><p>développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays</p></blockquote></br><p>Silke Helfrich poursuivra ce travail après la publication « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » avec la volonté de le diffuser le plus largement possible auprès des acteurs engagés dans la transition sociale et environnementale. Pour cela, polyglotte, elle s’est engagée dans la traduction en plusieurs langues (allemande, espagnol, grecque, français) de l’ouvrage. Elle a aussi commencer à développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays et contextes linguistiques afin d’affiner et enrichir le corpus initial.</p></br><p>En France, la traduction de « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » est engagée. La publication est prévue pour l’automne 2022 par les Éditions ECLM. À l’occasion de cette traduction, un chantier de traduction-adaptation autour des patterns de commoning s’est aussi engagé. Celui-ci vise à explorer les formulations possibles en français des nouveaux concepts et modèles proposés dans l’ouvrage et à enrichir le corpus d’illustration des patterns déjà identifiés dans l’ouvrage puis dans les travaux de recherche menés dans divers pays. Ces travaux sont déjà mobilisés par exemple par les démarches d’École des communs, qui visent à instituer des réseaux de partage de connaissance dans des domaines comme l’alimentation ou la gouvernance, (Paris, Montreuil Toulouse, Marseille , … etc). Free, Fair and Alive aide à structurer un vocabulaire et une grammaire de l’action collective basée sur la matrice des communs, c’est à dire qui ne se définit plus à partir de la dichotomie public/privé, individuel/collectif, mais dans une approche holistique. Enfin, ces démarches invitent à revisiter la relation des communs et des commoners avec la recherche.</p></br><p>C’est pourquoi nous proposons de rendre un hommage à Silke Helfrich en permettant le partage et la poursuite de ses travaux. D’une part, il est important de rendre visible et accessible l’héritage laissé par Silke au mouvement des communs, d’autre part il est indispensable de créer les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p></br><p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>er les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.</p> <p>Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>As we are preparing a public meet<p>As we are preparing a public meeting on the 16th. of September in Paris, with Michel Bauwens and Bernard Stiegler, on issues of free knowledge as commons and ecological, social and economic transition, we present here the translation into French of the interview conducted by Richard Poynder, with Michel Bauwens about FLOK Society project. This interview was published when the summit FLOK society was started in Quito in May 2014. It was published under the original title: <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/05/working-for-phase -transition-to-open.html "> Working for a phase of transition to an open commons-based knowledge society: Interview with Michel Bauwens. Michel Bauwens FLOK Society presents the project and the expected outcomes in Ecuador and more generally for the P2P movement, without concealing the difficulties he and his research team met.</a></p></br><p>Richard Poynder is a well knowed independent journalist and blogger, following the Open Access movement for a long time ago, specialised in scientific communication and open science, information technology and intellectual property. His <a href="http://poynder.blogspot.co.uk">Blog </a> is a mine of gold for every body who is interested in these issues.</p></br><p>The interview is under Licence : CC BY NC ND. The translation has been made by Frédéric Sultan.</p></br><p>Tuesday, May 27, 2014</p></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" alt="" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons</figcaption></figure></br><div><i>Today a </i><a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/"><i>summit</i></a><i> starts in Quito, Ecuador that will discuss ways in which the country can transform itself into an open commons-based knowledge society. The team that put together the proposals is led by Michel Bauwens from the </i><a href="http://p2pfoundation.net/"><i>Foundation for Peer-to-Peer Alternatives</i></a><i>. What is the background to this plan, and how likely is it that it will bear fruit?  With the hope of finding out I spoke recently to Bauwens.</i></div></br><div>One interesting phenomenon to emerge from the Internet has been the growth of free and open movements, including free and open source software, open politics, open government, open data, citizen journalism, creative commons, open science, open educational resources (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_educational_resources">OER</a>), open access etc.</div></br><div>While these movements often set themselves fairly limited objectives (e.g. “<a href="http://cogprints.org/1702/">freeing the refereed literature</a>”) some network theorists maintain that the larger phenomenon they represent has the potential not just to replace traditional closed and proprietary practices with more open and transparent approaches, and not just to subordinate narrow commercial interests to the greater needs of communities and larger society but, since the network enables ordinary citizens to collaborate together on large meaningful projects in a distributed way (and absent traditional hierarchical organisations), it could have a significant impact on the way in which societies and economies organise themselves.</div></br><div>In his influential book <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/The_Wealth_of_Networks"><i>The Wealth of Networks</i></a>, for instance, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Yochai_Benkler">Yochai Benkler</a> identifies and describes a new form of production that he sees emerging on the Internet — what he calls “<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Commons-based_peer_production">commons-based peer production</a>”. This, he says, is creating a new <a href="http://www.slideshare.net/macloo/networked-information-economy-benkler">Networked Information Economy</a>.</div></br><div>Former librarian and Belgian network theorist <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Michel_Bauwens">Michel Bauwens</a> goes so far as to say that by enabling peer-to-peer (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Social_peer-to-peer_processes">P2P</a>) collaboration, the Internet has created a new model for the future development of human society. In addition to peer production, he <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2006/09/p2p-blueprint-for-future.html">explained to me in 2006</a>, the network also encourages the creation of peer property (i.e. commonly owned property), and peer governance (governance based on civil society rather than representative democracy).</div></br><div>Moreover, what is striking about peer production is that it emerges and operates outside traditional power structures and market systems. And when those operating in this domain seek funding they increasingly turn not to the established banking system, but to new P2P practices like crowdfunding and social lending.</div></br><div>When in 2006 I asked Bauwens what the new world he envisages would look like in practice he replied, “I see a P2P civilisation that would have to be post-capitalist, in the sense that human survival cannot co-exist with a system that destroys the biosphere; but it will nevertheless have a thriving marketplace. At the core of such a society — where immaterial production is the primary form — would be the production of value through non-reciprocal peer production, most likely supported through a basic income.”</div></br><h2>Unrealistic and utopian?</h2></br><div> So convinced was he of the potential of P2P that in 2005 Bauwens created the <a href="http://p2pfoundation.net/">Foundation for Peer-to-Peer Alternatives</a>. The goal: to “research, document and promote peer-to-peer principles”</div></br><div>Critics dismiss Bauwens’ ideas as unrealistic and utopian, and indeed in the eight years since I first spoke with him much has happened that might seem to support the sceptics. Rather than being discredited by the 2008 financial crisis, for instance, traditional markets and neoliberalism have tightened their grip on societies, in all parts of the world.</div></br><div>At the same time, the democratic potential and openness Bauwens sees as characteristic of the network is being eroded in a number of ways. While social networking platforms like Facebook enable the kind of sharing and collaboration Bauwens sees lying at the heart of a P2P society, for instance, there is a growing sense that these services are in fact exploitative, not least because the significant value created by the users of these services is being monetised not for the benefit of the users themselves, but for the exclusive benefit of the large corporations that own them.</div></br><div>We have also seen a huge growth in proprietary mobile devices, along with the flood of apps needed to run on them — a development that caused <i>Wired’s</i> former editor-in-chief <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Chris_Anderson_%28writer%29">Chris Anderson</a> to <a href="http://www.wired.com/2010/08/ff_webrip">conclude</a> that we are witnessing a dramatic move “from the wide-open Web to semi closed platforms”. And this new paradigm, he added, simply “reflects the inevitable course of capitalism”.</div></br><div>In other words, rather than challenging or side-lining the traditional market and neoliberalism, the network seems destined to be appropriated by it — a likelihood that for many was underlined by the recent <a href="http://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-mh-net-neutrality-20140114-story.html#page=1">striking down</a> of the US net neutrality regulations.</div></br><div>It would also appear that some of the open movements are gradually being appropriated and/or subverted by commercial interests (e.g. the <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/03/the-state-of-open-access.html">open access</a> and open educational resources movements).</div></br><div>While conceding that a capitalist version of P2P has begun to emerge, Bauwens argues that this simply makes it all the more important to support and promote social forms of P2P. And here, he suggests, the signs are positive, with the number of free and open movements continuing to grow and the P2P model bleeding out of the world of “immaterial production” to encompass material production too — e.g. with the <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_design">open design</a> and <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_hardware">open hardware</a> movements, a development encouraged by the growing use of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/3d_printing">3D printers</a>.</div></br><div>Bauwens also points to a growth in mutualisation, and the emergence of new practices based around the sharing of physical resources and equipment.</div></br><div>Interestingly, these latter developments are often less visible than one might expect because much of what is happening in this area appears to be taking place outside the view of mainstream media in the global north.</div></br><div>Finally, says Bauwens, the P2P movement, or commoning (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/David_Bollier">as some prefer to call it</a>), is becoming increasingly politicised. Amongst other things, this has seen the rise of new political parties like the various <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pirate_Party">Pirate Parties</a>.</div></br><div>Above all, Bauwens believes that the long-term success of P2P is assured because its philosophy and practices are far more sustainable than the current market-based system. “Today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players,” he says below. “Tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.”</div></br><h2>Periphery to mainstream</h2></br><div>And as the need for sustainability becomes ever more apparent, more people will doubtless want to listen to what Bauwens has to say. Indeed, what better sign that P2P could be about to move from the periphery to the mainstream than an invitation Bauwens received last year from three Ecuadorian governmental institutions, who asked him to lead a team tasked with coming up with proposals for transitioning the country to a society based on free and open knowledge.</div></br><div>The organisation overseeing the project is the FLOK Society (free, libre, open knowledge). As “commoner” <a href="http://bollier.org/about">David Bollier</a> <a href="http://bollier.org/blog/bauwens-joins-ecuador-planning-commons-based-peer-production-economy">explained</a> when the project was announced, Bauwens’ team was asked to look at many interrelated themes, “including open education; open innovation and science; ‘arts and meaning-making activities’; open design commons; distributed manufacturing; and sustainable agriculture; and open machining.”</div></br><div>Bollier added, “The research will also explore enabling legal and institutional frameworks to support open productive capacities; new sorts of open technical infrastructures and systems for privacy, security, data ownership and digital rights; and ways to mutualise the physical infrastructures of collective life and promote collaborative consumption.”</div></br><div>In other words, said Bollier, Ecuador “does not simply assume — as the ‘developed world’ does — that more iPhones and microwave ovens will bring about prosperity, modernity and happiness.”</div></br><div>Rather it is looking for sustainable solutions that foster “social and territorial equality, cohesion, and integration with diversity.”</div></br><div>The upshot: In April Bauwens’ team published a series of <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Pl">proposals</a> intended to transition Ecuador to what he calls a sustainable civic P2P economy. And these proposals will be discussed at a summit to be held this week in the capital of Ecuador (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Quito">Quito</a>).</div></br><div>“As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities,” says Bauwens. “And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.”</div></br><div>But Bauwens knows that Rome wasn’t built in a day, and he realises that he has taken on a huge task, one fraught with difficulties. Even the process of putting the proposals together has presented him and his team with considerable challenges. Shortly after they arrived in Ecuador, for instance, they were told that the project had been defunded (funding that was fortunately later reinstated). And for the moment it remains unclear whether many (or any) of the FLOK proposals will ever see the light of day.</div></br><div>Bauwens is nevertheless upbeat. Whatever the outcome in Ecuador, he says, an important first stab has been made at creating a template for transitioning a nation state from today’s broken model to a post-capitalist social knowledge society.</div></br><div>“What we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals,” he says. “They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.”</div></br><div>In the Q&A below Bauwens discusses the project in more detail, including the background to it, and the challenges that he and the FLOK Society have faced.</div></br><h2>The interview begins</h2></br><div><b><i>RP:  We last spoke in 2006 when you discussed your ideas on a P2P (peer-to-peer) society (which I think </i></b><a href="http://www.bollier.org/"><b><i>David Bollier</i></b></a><b><i> refers to as “commoning”). Briefly, what has been learned since then about the opportunities and challenges of trying to create a P2P society, and how have your thoughts on P2P changed/developed as a result?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> At the time, P2P dynamics were mostly visible in the process of “immaterial production”, i.e. productive communities that created commons of knowledge and code. The trend has since embraced material production itself, through <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_design">open design</a> that is linked to the production of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_hardware">open hardware</a> machinery.</div></br><div>Another trend is the mutualisation of physical resources. We’ve seen on the one hand an explosion in the mutualisation of open workspaces (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Hackerspace">hackerspaces</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Fab_lab">fab labs</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Coworking">co-working</a>) and the explosion of the so-called sharing economy and collaborative consumption.</div></br><div>This is of course linked to the emergence of distributed practices and technologies for finance (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Crowdfunding">crowd funding</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Social_lending">social lending</a>); and for machinery itself (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/3d_printing">3D printing</a> and other forms of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Distributed_manufacturing">distributed manufacturing</a>). Hence the emergence and growth of P2P dynamics is now clearly linked to the “distribution of everything”.</div></br><div>There is today no place we go where social P2P initiatives are not developing and not exponentially growing. P2P is now a social fact.</div></br><div>Since the crisis of 2008, we are also seeing much more clearly the political and economic dimension of P2P. There is now both a clearly capitalist P2P sector (renting and working for free is now called sharing, which is putting downward pressure on income levels) and a clearly social one.  First of all, the generalised crisis of our economic system has pushed more people to search for such practical alternatives. Second, most P2P dynamics are clearly controlled by economic forces, i.e. the new “netarchical” (hierarchy of the network) platforms.</div></br><div>Finally, we see the increasing politicisation of P2P, with the emergence of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pirate_Party">Pirate Parties</a>, network parties (Partido X in Spain) etc.</div></br><div>We have now to decide more clearly than before whether we want more autonomous peer production, i.e. making sure that the domination of the free social logic of permissionless aggregation is directly linked to the capacity to generate self-managed livelihoods, or, if we are happy with a system in which this value creation is controlled and exploited by platform owners and other intermediaries.</div></br><div>The result of all of this is that my own thoughts are now more directly political. We have developed concrete proposals and strategies to create P2P-based counter-economies that are de-linked from the accumulation of capital, but focused on cooperative accumulation and the autonomy of commons production.</div></br><div><b><i>RP: Indeed and last year you were </i></b><a href="http://bollier.org/blog/bauwens-joins-ecuador-planning-commons-based-peer-production-economy"><b><i>asked to lead a team</i></b></a><b><i> to come up with proposals to “remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge”. As I understand it, this would be based on the principles of open networks, peer production and commoning. Can you say something about the project and what you hope it will lead to? Has the Ecuadoran government itself commissioned you, or a government or non-government agency in Ecuador? </i></b></div></br><div><b>MB:</b> The project, called <a href="http://floksociety.org/">FLOKSociety.org</a>, was commissioned by three Ecuadorian governmental institutions, i.e. the <a href="http://www.conocimiento.gob.ec/">Coordinating Ministry of Knowledge and Human Talent</a>, the <a href="http://www.senescyt.gob.ec/web/guest">SENESCYT</a> (Secretaría Nacional de Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación) and the <a href="http://iaen.edu.ec/">IAEN</a> (Instituto de Altos Estudios del Estado).</div></br><div>The legitimacy and logic of the project comes from the <a href="http://www.unosd.org/content/documents/96National%20Plan%20for%20Good%20Living%20Ecuador.pdf">National Plan of Ecuador</a>, which is centred around the concept of Good Living (<a href="http://www.theguardian.com/sustainable-business/blog/buen-vivir-philosophy-south-america-eduardo-gudynas">Buen Vivir</a>), which is a non-reductionist, non-exclusive material way to look at the economy and social life, inspired by the traditional values of the indigenous people of the Andes. The aim of FLOK is to add “Good Knowledge” as an enabler and facilitator of the good life.</div></br><div>The important point to make is that it is impossible for countries and people that are still in neo-colonial dependencies to evolve to more fair societies without access to shareable knowledge. And this knowledge, expressed in diverse commons that correspond to the different domains of social life (education, science, agriculture, industry), cannot itself thrive without also looking at both the material and immaterial conditions that will enable their creation and expansion.</div></br><h2>FLOK summit</h2></br><div><b><i>RP: To this end you have put together a transition plan. This includes </i></b><a href="http://bollier.org/blog/ecuador%E2%80%99s-pathbreaking-plan-commons-based-peer-production-update"><b><i>a series of proposals</i></b></a><b><i> (available </i></b><a href="https://floksociety.co-ment.com/text/"><b><i>here</i></b></a><b><i>), and a main report (</i></b><a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan"><b><i>here</i></b></a><b><i>). I assume your plan might or might not be taken up by Ecuador. What is the procedure for taking it forward, and how optimistic are you that Ecuador will embark on the transition you envisage?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> The transition plan provides a framework for moving from an economy founded on what we call “cognitive” and “netarchical” capitalism (based respectively on the exploitation through IP rents or social media platforms) to a “mature P2P-based civic economy”.</div></br><div>The logic here is that the dominant economic forms today are characterised by a value crisis, one in which value is extracted but it doesn’t flow back to the creators of the value. The idea is to transition to an economy in which this value feedback loop is restored.</div></br><div>So about fifteen of our policy proposals apply this general idea to specific domains, and suggest how open knowledge commons can be created and expanded in these particular areas.</div></br><div>We published these proposals on April 1<sup>st</sup> in <a href="http://www.co-ment.com/">co-ment</a>, an open source software that allows people to comment on specific concepts, phrases or paragraphs.</div></br><div>This week (May 27<sup>th</sup> to 30<sup>th</sup>) the crucial <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">FLOK summit</a> is taking place to discuss the proposals. This will bring together government institutions, social movement advocates, and experts, from both Ecuador and abroad.</div></br><div>The idea is to devote three days to reaching a consensus amongst these different groups, and then try and get agreement with the governmental institutions able to carry out the proposals.</div></br><div>So there will be two filters: the summit itself, and then the subsequent follow-up, which will clearly face opposition from different interests.</div></br><div>This is not an easy project, since it is not possible to achieve all this by decree.</div></br><div><b><i>RP: Earlier this year you made a series of </i></b><a href="http://bollier.org/blog/flok-society-vision-post-capitalist-economy"><b><i>videos</i></b></a><b><i> discussing the issues arising from what you are trying to do —  which is essentially to create “a post-capitalist social knowledge society”, or “open commons-based knowledge society”. In one video you discuss three different value regimes, and I note you referred to these in your last answer — i.e. cognitive capitalism, netarchical capitalism and a civic P2P economy. Can you say a little more about how these three different regimes differ and why in your view P2P is a better approach than the other two?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> I define cognitive capitalism as a regime in which value is generated through a combination of rent extraction from the control of intellectual property and the control of global production networks, and expressed in terms of monetisation.</div></br><div>What we have learned is that the democratisation of networks, which also provides a new means of production and value distribution, means that this type of value extraction is harder and harder to achieve, and it can only be maintained either by increased legal suppression (which erodes legitimacy) and outright technological sabotage (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_rights_management">DRM</a>). Both of these strategies are not sustainable in the long term.</div></br><div>What we have also learned is that the network has caused a new model to emerge, one adapted to the P2P age, and which I call netarchical capitalism, i.e. “the hierarchy of the network”. In this model, we see the direct exploitation of human cooperation by means of proprietary platforms that both enable and exploit human cooperation. Crucially, while their value is derived from our communication, sharing and cooperation (an empty platform has no value), and on the use value that we are exponentially creating (Google, Facebook don’t produce the content, we do), the exchange value is exclusively extracted by the platform owners. This is unsustainable because it is easy to see that a regime in which the creators of the value get no income at all from their creation is not workable in the long; and so it poses problems for capitalism. After all, who is going to buy goods if they have no income?</div></br><div>So the key issue is: how do we recreate the value loop between creation, distribution, and income? The answer for me is the creation of a mature P2P civic economy that combines open contributory communities, ethical entrepreneurial coalitions able to create livelihoods for the commoners, and for-benefit institutions that can “enable and empower the infrastructure of cooperation”.</div></br><div>Think of the core model of our economy as the Linux economy writ large, but one in which the enterprises are actually in the hands of the value creators themselves. Imagine this micro-economic model on the macro scale of a whole society. Civil society becomes a series of commonses with citizens as contributors; the shareholding market becomes an ethical stakeholder marketplace; and the state becomes a partner state, which “enables and empowers social production” through the commonication of public services and public-commons partnerships.</div></br><h2>Challenges and distrust</h2></br><div><b><i>RP: As you indicated earlier, it is not an easy project that you have embarked on in Ecuador, particularly as it is an attempt to intervene at the level of a nation state. Gordon Cook has </i></b><a href="http://www.cookreport.com/newsletter-sp-542240406/current-issues/287-cook-report-for-may-june-2014"><b><i>said</i></b></a><b><i> of the project: “it barely got off the ground before it began to crash into some of the anticipated obstacles.” Can you say something about these obstacles and how you have been overcoming them?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> It is true that the project started with quite negative auspices. It became the victim of internal factional struggles within the government, for instance, and was even defunded for a time after we arrived; the institutions failed to pay our wages for nearly three months, which was a serious issue for the kind of precarious scholar-activists that make up the research team.</div></br><div>However, in March (when one of the sides in the dispute lost, i.e. the initial sponsor <a href="http://www.elciudadano.gob.ec/new-left-review-se-presento-en-ecuador/">Carlos Prieto</a>, rector of the IAEN), we got renewed commitment from the other two institutions. Since then political support has increased, and the summit is about to get underway.</div></br><div>As for Gordon, he became a victim of what we will politely call a series of misinterpreted engagements for the funding of his participation, and it is entirely understandable that he has become critical of the process.</div></br><div>The truth is that the project was hugely contradictory in many different ways, but this is the reality of the political world everywhere, not just in Ecuador.</div></br><div>Indeed, the Ecuadorian government is itself engaged in sometimes contradictory policies and is perceived by civil society to have abandoned many of the early ideas of the civic movement that brought it to power. So, in our attempts at broader participation we have been stifled by the distrust many civic activists have for the government, and the sincerity of our project has been doubted.</div></br><div>Additionally, social P2P dynamics, which of course exist as in many other countries, are not particularly developed in their modern, digitally empowered forms in Ecuador. It has also not helped that the management of the project has been such that the research team has not been able to directly connect with the political leaders in order to test their real engagement. This has been hugely frustrating.</div></br><div>On the positive side, we have been entirely free to conduct our research and formulate our proposals, and it is hard not to believe that the level of funding the project has received reflects a certain degree of commitment.</div></br><div>So the summit is back on track, and we have received renewed commitments. Clearly, however, the proof of the pudding will be in the summit and its aftermath.</div></br><div></div></br><div>Whatever the eventual outcome, it has always been my conviction that the formulation of the first ever integrated Commons Transition Plan (which your readers will find <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">here</a>) legitimised by a nation-state, takes the P2P and commons movement to a higher geopolitical plane. As such, it can be seen as part of the global maturation of the P2P/commons approach, even if it turns out not to work entirely in Ecuador itself.<b><i></i></b></div></br><div><b><i>RP: I believe that one of the issues that has arisen in putting together the FLOK proposals is that Ecuadorians who live in rural areas are concerned that a system based on sharing could see their traditional knowledge appropriated by private interests. Can you say something about this fear and how you believe your plan can address such concerns?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> As you are aware, traditional communities have suffered from systematic <a href="http://dictionary.reference.com/browse/biopiracy">biopiracy</a> over the last few decades, with western scientists studying their botanical knowledge, extracting patentable scientific results from it, and then commercialising it in the West.</div></br><div>So fully shareable licenses like the GPL would keep the knowledge in a commons, but would still allow full commercialisation without material benefits flowing back to Ecuador. So what we are proposing is a discussion about a new type of licensing, which we call <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">Commons-Based Reciprocity Licensing</a>. This idea was first pioneered with the Peer Production License as conceived by <a href="http://www.dmytri.info/">Dmytri Kleiner</a>.</div></br><div>Such licences would be designed for a particular usage, say biodiversity research in a series of traditional communities. It allows for free sharing non-commercially, commercial use by not-for-profit entities, and even caters for for-profit entities who contribute back. Importantly, it creates a frontier for for-profits who do not contribute back, and asks them to pay.</div></br><div>What is key here is not just the potential financial flow, but to introduce the principle of reciprocity in the marketplace, thereby creating an ethical economy. The idea is that traditional communities can create their own ethical vehicles, and create an economy from which they can also benefit, and under their control.</div></br><div>This concept is beginning to get attention from open machining communities. However, the debate in Ecuador is only starting. Paradoxically, traditional communities are today either looking for traditional IP protection, which doesn’t really work for them, or for no-sharing options.</div></br><div>So we really need to develop intermediary ethical solutions for them that can benefit them while also putting them in the driving seat.</div></br><h2>Fundamental reversal of our civilisation</h2></br><h2></h2></br><div><b><i>RP: In today’s global economy, where practically everyone and everything seems to be interconnected and subject to the rules of neoliberalism and the market, is it really possible for a country like Ecuador to go off in such a different direction on its own? </i></b></div></br><div><b>MB:</b> A full transition is indeed probably a global affair, but the micro-transitions need to happen at the grassroots, and a progressive government would be able to create exemplary policies and projects that show the way.</div></br><div>Ecuador is in a precarious neo-colonial predicament and subject to the pressures of the global market and the internal social groups that are aligned with it. There are clear signs that since 2010 the Ecuadorian government has moved away from the original radical ideas expressed in the Constitution and the National Plan, as we hear from nearly every single civic movement that we’ve spoken with.</div></br><div>The move for a social knowledge economy is of strategic importance to de-colonialise Ecuador but this doesn’t mean it will actually happen. However, the progressive forces have not disappeared entirely from the government institutions.</div></br><div>As such, it is really difficult to predict how successful this project will be. But as I say, given the investment the government has made in the process we believe there will be some progress. My personal view is that the combination of our political and theoretical achievements, and the existence of the policy papers, means that even with moderate progress in the laws and on the ground, we can be happy that we will have made a difference.</div></br><div>So most likely the local situation will turn out to be a hybrid mix of acceptance and refusal of our proposals, and most certainly the situation is not mature enough to accept the underlying logic of our Commons Transition Plan <i>in toto</i>.</div></br><div>In other words, the publication and the dialogue about the plan itself, and some concrete actions, legislative frameworks, and pilot projects, are the best we can hope for. What this will do is give real legitimacy to our approach and move the commons transition to the geo-political stage. Can we hope for more?</div></br><div>Personally, I believe that even if only 20% of our proposals are retained for action, I think we can consider it a relative success. This is the very first time such an even partial transition will have happened at the scale of the nation and, as I see it, it gives legitimacy to a whole new set of ideas about societal transition. So I believe it is worthy of our engagement.</div></br><div>We have to accept that the realities of power politics are incompatible with the expectations of a clean process for such a fundamental policy change. But we hope that some essential proposals of the project will make a difference, both for the people of Ecuador and all those that are watching the project.</div></br><div>For the future though, I have to say I seriously question the idea of trying to “hack a society” which was the initial philosophy of the project and of the people who hired us. You can’t hack a society, since a society is not an executable program. Political change needs a social and political basis, and it was very weak from the start in this case.</div></br><div>This is why I believe that future projects should first focus on the lower levels of political organisation, such as cities and regions, where politics is closer to the needs of the population. History though, is always full of surprises, and bold gambles can yield results. So FLOK may yet surprise the sceptics.</div></br><div><b><i>RP: If Ecuador did adopt your plan (or a significant part of it), what in your view would be the implications, for Ecuador, for other countries, and for the various free and open movements? What would be the implications if none of it were adopted?</i></b></div></br><div><b>MB:</b> As I say, at this stage I see only the possibility of a few legal advances and some pilot projects as the best case scenario. These, however, would be important seeds for Ecuador, and would give extra credibility to our effort.</div></br><div>I realise it may surprise you to hear me say it, but I don’t see this as crucial. I say this because, we already have thousands of projects in the world that are engaged in peer production and commons transitions, and this deep trend is not going to change. The efforts to change the social and economic logic will go on with or without Ecuador.</div></br><div>As I noted, what we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals. They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.</div></br><div>In the meantime, we have to continue the grassroots transformation and rebuild commons-oriented coalitions at every level, local, regional, national, global. This will take time, but since infinite growth is not possible in a finite economy, some type of transition is inevitable. Let’s just hope it will be for the benefit of the commoners and the majority of the world population.</div></br><div>Essentially, we need to build the seed forms of the new counter-economy, and the social movement that can defend, facilitate and expand it. Every political and policy expression of this is a bonus.</div></br><div>As for the endgame, you guessed correctly. What distinguishes the effort of the P2P Foundation, and many of the FLOK researchers, is that we’re not just in the business of adding some commons and P2P dynamics to the existing capitalist framework, but aiming at a profound “phase transition”.</div></br><div>To work for a sustainable society and economy is absolutely crucial for the future of humanity, and while we respect the freedoms of people to engage in market dynamics for the allocation of rival goods, we cannot afford a system of infinite growth and scarcity engineering, which is what capitalism is.</div></br><div>In other words, today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players; tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.</div></br><div>So our endgame is to achieve that fundamental reversal of our civilisation, nothing less. As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities. And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.</div></br><p><b><i>RP: Thanks for speaking with me. Good luck with the summit.</i></b></p>gt; <div>I realise it may surprise you to hear me say it, but I don’t see this as crucial. I say this because, we already have thousands of projects in the world that are engaged in peer production and commons transitions, and this deep trend is not going to change. The efforts to change the social and economic logic will go on with or without Ecuador.</div> <div>As I noted, what we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals. They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.</div> <div>In the meantime, we have to continue the grassroots transformation and rebuild commons-oriented coalitions at every level, local, regional, national, global. This will take time, but since infinite growth is not possible in a finite economy, some type of transition is inevitable. Let’s just hope it will be for the benefit of the commoners and the majority of the world population.</div> <div>Essentially, we need to build the seed forms of the new counter-economy, and the social movement that can defend, facilitate and expand it. Every political and policy expression of this is a bonus.</div> <div>As for the endgame, you guessed correctly. What distinguishes the effort of the P2P Foundation, and many of the FLOK researchers, is that we’re not just in the business of adding some commons and P2P dynamics to the existing capitalist framework, but aiming at a profound “phase transition”.</div> <div>To work for a sustainable society and economy is absolutely crucial for the future of humanity, and while we respect the freedoms of people to engage in market dynamics for the allocation of rival goods, we cannot afford a system of infinite growth and scarcity engineering, which is what capitalism is.</div> <div>In other words, today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players; tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.</div> <div>So our endgame is to achieve that fundamental reversal of our civilisation, nothing less. As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities. And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.</div> <p><b><i>RP: Thanks for speaking with me. Good luck with the summit.</i></b></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>At the last meeting of the Franco<p>At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. </p></br><p>Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. </p></br><p>Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. </p></br><p>Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).<br /></br>Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).</p></br><p>Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). </p></br><p>La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.</p></br><p>L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.</p></br><p>Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.</p></br><p>Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.</p></br><p>L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.</p></br><p>Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.</p></br><p>Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.</p></br><p>A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..</p></br><p>La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.</p></br><p>Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.</p></br><p>Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.<br /></br>Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.</p></br><p>Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.</p></br><p>Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.</p></br><p>Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.</p></br><p>Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.</p></br><p>Références :</p></br><p>Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)<br /></br>Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),<br /></br>Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.<br /></br>A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.<br /></br>University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856<br /></br>Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064<br /></br>Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs<br /></br>Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/<br /></br>Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013<br /></br>Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013<br /></br>Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013<br /></br>Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/<br /></br>Move Commons (http://movecommons.org)<br /></br>Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs<br /></br>Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org<br /></br>Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs<br /></br>Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.<br /></br>Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/<br /></br>Outils réseaux http://outils-reseaux.org/<br /></br>Animacoop : http://animacoop.net/<br /></br>La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun<br /></br>les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/<br /></br>Chimère : http://remixthecommons.infini.fr<br /></br>Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html<br /></br>projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique<br /></br>Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).<br /></br>Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona</li>ela-de-los-comunes-de-barcelona</li>)
  • Chargement/Site  + (<p>Facing economic, social and ecolo<p>Facing economic, social and ecological crises, many of us think that we must create the conditions for a transition from a productivist industrial world to an economy based on sharing knowledge commons and collaborative and contributing productions. The first challenge is to forge new concepts to understand the effects of automation and rethink the general interest and solidarity as possible horizons. For this, the state, as local and national authorities, the University and organized civil society, must invent all together, alternatives to individualism ownership and to the governance based on the duopoly state / market. </p></br><p>In Ecuador, the government held a major study to try to clarify howto create the conditions for a transition based on the commons. Several researchers and international experts were mobilized, including Michel Bauwens and Bernard Stiegler.</p></br><p>What is the role of national and local governments in the transformation of the economy towards a production of goods and services based on the principles of the commons? What should be the legal and economic instruments invented? what are the alliances between the actors involved in alternative forms of economic and social innovation needed? How to go beyond the niches successfully developed in some sectors – such as the digital economy – and enable scaling to modes of production of goods and services based on the principles of the commons?</p></br><p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> and <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> invite you to discuss these issues with Michel Bauwens and Bernard Stiegler during a public meeting to be held September 16, 2014 from 6:00 p.m. to 8:30 p.m. in Salle Triangle, Centre Pompidou, Paris France. </ strong><br /></br><figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="http://i.vimeocdn.com/video/177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure></p></br><figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignright"><a href="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure></br><p><H2><a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">Registration</a> is over. </H2></p></br><p>More information in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>. </p></br><p>This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>. </p> <p>This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La Rencontre »A l’école des Commu<p>La Rencontre »A l’école des Communs » a pour objectif d’attirer les créateurs, activistes et utilisateurs des biens communs de tout calibre, afin de favoriser le dialogue entre ces groupes, et permettre le développement et l’appropriation des biens communs. Cela permet de contribuer à la compréhension, à la recherche et à la défense des biens communs.</p></br><p>Organisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQÀM, l’événement À l’école des communs, qui s’est déroulé les 2 et 3 novembre 2012, était le premier du projet. Les participants et participantes présents ont eu l’occasion d’échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l’émergence et au développement d’une économie des communs, le tout en présence d’invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel, aka Calimaq, fondateur de Savoircom1 et de leurs homologues québécois Ianick Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>A l’école des communs se structure autour de rencontres à géométrie vaviable. Une prochaine rencontre devrait être programmée à l’automne 2013.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Le projet est est conduit par Alain Ambrosi, soutenu par l’équipe de Communautique et Frédéric Sultan.</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet bénéficie du soutien financier de la l’Organisation Internationale de la Francophone à travers Remix Biens Communs.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs s’est déployé comme une infrastructure au service du projet à Montréal. Le réseau a fonctionner pour mobiliser ressources et intervenants. Les documents médiatiques ont été produits. Une expérimentation de retranscription a été réalisée.</p>ants. Les documents médiatiques ont été produits. Une expérimentation de retranscription a été réalisée.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>La démarche des <a href="https<p>La démarche des <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">petits déjeuners en commun</a> à été lancée par le centre d’art sénégalais Kër Thiossane au Sénégal et l’organisation Communautique au Québec, dans le cadre du projet Remix Biens Communs.</p></br><p>Nés dans une dynamique de recherche à propos des définitions endogènes des biens communs, les petits déjeuners en commun constituent des occasions pour réfléchir ensemble à ce que signifient les biens communs à partir d’une approche artistique. Le but des ces rencontres célébrées aussi bien à Dakar, qu’à Montréal, est de non seulement de « comprendre », mais aussi de sentir la signification qui existe entre mon « je » et le « nous » d’une démarche collective. Une expérience sensible qui permet de bâtir des récits capables de redonner du sens au fait de vivre ensemble. Des récits qui maintiennent la communauté en mouvement pour donner du sens à sa propre existence et à sa propre lutte.</p></br><h2>Prémices Dakar</h2></br><p>A partir de janvier 2012, à Dakar, dans un contexte pré-électoral violent, en pleine remise en question de la constitution et de prise de conscience citoyenne dans tout le Sénégal, Kër Thiossane a commencé à explorer un chantier autour des biens communs, en organisant, à raison d’une fois par mois, un cycle de Petit-Déjeuner en-Commun.</p></br><p>Trois Petit-Déjeuner en-Commun ont été organisés entre janvier et avril 2012 sur le thème « Les biens communs dans les villes africaines » ; « Biens Communs et Espace » et « Langues et savoirs ».</p></br><p>Ces Petit-Déjeuner en-Commun ont été des temps de rencontres et d’échanges qui constituent en soi même une pratique de l’en-commun, où tout le monde participe, en raison d’une dynamique horizontale de partage de savoir.</p></br><p>Ils démarrent à chaque fois à partir d’un film réalisé par l’équipe de Kër Thiossane, sur un artiste et son questionnement sur un aspect des biens communs, dans la société sénégalaise.</p></br><p>Certains films et des extraits de petits déjeuners sont accessibles en ligne, sur le site web de Kër Thiossane, avec « une boite à outils » constituée d’ouvrages, de textes, d’interviews… que chacun est invité à enrichir par ses contributions via un wiki ou lors des Petit-Déjeuner en-Commun.</p></br><h2>Festival Afropixel</h2></br><p>Cette matière accumulée depuis le début de l’année 2012 et la réflexion amorcée auprès de la communauté artistique et des habitants, ont servi à préparer différentes activités (résidences, ateliers, performances…), le temps du Festival Afropixel sur le thème « Création, Culture et Savoirs en Communs », en mai 2012.</p></br><p>Parmi cette programmation riche et diversifiée, Kër Thiossane a rassemblé de grand penseurs et artistes africains pour réfléchir ensemble à la question de « La responsabilité artistique dans la construction de l’en-commun ».</p></br><p>Tous autour d’un verre de thé, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat et Ibrahima Wane ont participé, non pas à une rencontre entre experts, mais plutôt à un espace où l’expertise de chacun était mise au service de la pensée collective, qui s’est tissée au long de la discussion.</p></br><h2>Kédougou, jusqu’où tu es chez toi ?</h2></br><p>En 2013, les petits déjeuners en-commun, se poursuivent, en collaboration avec le collectif La Companyía (http://www.lacompanyia.org/). Il se délocalisent avec un premier petit déjeuner hors de Dakar, en mars, dans le cadre du festival la Nuit des étoiles, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou.</p></br><p>Prenant comme thématique le sujet central du festival, « Jusqu’où tu es chez toi ? » , nous avons cherché à enquêter sur les problématiques de la région de Kédougou liées aux biens communs. L’ouverture de la question Jusqu’où tu es chez toi ? a permis d’aborder des questions liées à la gestion des ressources naturelles dans une région frontalière riche en or et minérales, ainsi que des questions liées à l’appartenance et à la construction de communautés de vie.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>Les Petits déjeuners en Communs et le festival Afropixel organisés jusqu’à présent ont suscité un grand intérêt, aussi bien de la part des artistes, des acteurs de la société civile que des citoyens, au Sénégal. Des graines ont été semées et une réelle prise de conscience de l’enjeu des Biens Communs, nous invite à poursuivre ces discussions de façon encore plus ouvertes, autour d’autres facettes des biens communs, dans le but toujours de rendre possible et d’élargir cet espace de réflexion collective.<br /></br>En 2013/2014, Kër Thiossane souhaite organiser à intervalles réguliers, d’autres petits déjeuners, en reconduisant d’avantage les expériences, hors de Dakar, en partenariat avec le réseau des radios communautaires du Sénégal.</p></br><p>Ces expériences continueront à être filmées, documentées et partagées avec Communautique à Montréal, et d’autres partenaires, acteurs des communs ailleurs dans le monde (Finlande, Colombie…). Les Vidéos et autres médias issus de ces petits déjeuners seront mis en ligne sur la plate-forme Remix Biens Communs.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane)<br /></br>Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet Petits déjeuners en-communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs.<br /></br>La réalisation des petits dej en Communs à Dakar a également pu se faire grâce à l’appui financier de Arts Collaboratory et de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Kër Thiossane.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs a contribué à l’émergence du projet et à sa connaissance dans le milieu des commoners. Remix Biens Communs soutient la formalisation de la démarche et le déploiement d’un réseau de pratiques similaires.</p>jet et à sa connaissance dans le milieu des commoners. Remix Biens Communs soutient la formalisation de la démarche et le déploiement d’un réseau de pratiques similaires.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>On April 19th 2012, Communautique<p>On April 19th 2012, Communautique organized the first working lunch <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">« Commons lunches »</a> at its offices in Montreal. The context of the event was remarkable; for two months already an unprecedented social movement initiated and driven by students had taken over the streets of Montreal and other cities in the province, mobilizing people across all layers of society with unrivaled levels of involvement. And on this 19th of April, during what was called a “printemps érable” (or maple spring), and rightly so by the depth of its demands, on the eve of the march for Earth Day, reaching what would be the climax of the union of all sectors of the civil society, the protest was held under no other theme but the Commons and gathered nearly 300 000 people. This lunch was indeed very relevant at a time when « the Commons was on every lips », a paper issued by Communautique was widely circulated on the web.<br /></br>Prior to this first of a series of four in 2012, Communautique had contributed to the animation of this subject of the Commons on various occasions by organizing workshops or taking part in events in the charged ambiance of the student protests, particularly suited for participation and innovation.<br /></br>Each of the meetings facilitated the exchange of knowledge in a horizontal way through discussions and « learning circles » following a proven animation methodology that is increasingly used in co-creation, co-design projects and bottom-up social innovation. These methods are described by Percolab, partner of Communautique, who facilitated the discussion at the event.<br /></br>Each lunch was video recorded but was also followed by video productions extending the debate by illustrating some activities of the participants’ activities through interviews and shots taken on their field of operation. These productions were eventually used to fuel the debates at the next breakfasts.<br /></br><H3>Futur development</H3><br /></br>The continuation of Montreal lunches could be an occasion for a remix, whether in Dakar or other cities.<br /></br><H3>Collaborators</H3><br /></br>Alain Ambrosi and the Communautique team are assisted by Samatha Slade of Percolab.<br /></br><H3>Financing</H3><br /></br>Video production of Montréal lunches is made possible by support from the Ministry of Education, Recreation and Sports in the training mission and a contribution of trainees from Industry Canada’s Youth Internship program.<br /></br><H3>Rôle of Remix Bien communs</H3><br /></br>Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>/> Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.</p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Santiago Hoerth Moura de <a hr<p>Santiago Hoerth Moura de <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> a rencontré Alain Ambrosi à Mexico en novembre 2012 dans le cadre de la rencontre préparatoire à la <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">conférence Economics, Commons Conference</a>. Tous deux ont échangé sur les biens communs et le projet Remix Biens Communs. Santiago Hoerth Moura a publié l’interview suivante en espagnol.</p></br><h4></h4></br><h4></h4></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>emixthecommons.org</a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>Santiago Hoerth Moura from <a <p>Santiago Hoerth Moura from <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> met Alain Ambrosi in Mexico City last November 2012 during the preparatory meeting for the <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">Economics, Commons Conference</a>. They have discussed about commons and about Remix the Commons project. Santiago Hoerth Moura has published the following interview in Spanish.</p></br><h4>Entrevista con Alain Ambrosi</h4></br><h2>Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia</h2></br><p>Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.</p></br><p><strong>Por Redacción Pillku</strong></p></br><p><strong>¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?</strong></p></br><p>Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.</p></br><p><strong>Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.</strong></p></br><p>Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.</p></br><p>Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.</p></br><p>Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a></p></br><p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p></a></p> <p>via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p>The <a href="https://wiki.remi<p>The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.</p></br><p>Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.</p></br><p><H2>First light in Dakar</H2><br /></br>From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.</p></br><p>Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».</p></br><p>These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.</p></br><p>Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.</p></br><p>Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.</p></br><p>Afropixel Festival<br /></br>This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.</p></br><p>Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».</p></br><p>All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.</p></br><h2>Kédougou, until where is your place ?</h2></br><p>In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.</p></br><p>Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.</p></br><p><H3>Futur development</h3></br><p>The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.<br /></br>In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.</p></br><p>These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.</p></br><h3>Collaborators</h3></br><p>Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),</p></br><h3>Financing</h3></br><p>The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.<br /></br>The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.</p></br><h3>Contribution of Remix the Commons</h3></br><p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>Thiossane.</p> <h3>Contribution of Remix the Commons</h3> <p>Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.</p>)