« Modèle:AfficheRechercheLibreU » : différence entre les versions

De Remix Biens Communs
Aller à :navigation, rechercher
Aucun résumé des modifications
Balise : wikieditor
Aucun résumé des modifications
Balise : wikieditor
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{#ask: [[Description::~{{{Terme|}}}]]|format=count}}
{{#ask: [[Description::~{{{Terme|}}}]]|format=count}}


{{#ask: [[Catégorie:*] [[Description::~{{{Terme|}}}]]|format=count}}
{{#ask: [[Catégorie:*]] [[Description::~{{{Terme|}}}]]|format=count}}


{{#ask: [[Est un article du blogue::+]]  [[Description::~{{{Terme|}}}]]|format=count}}
{{#ask: [[Est un article du blogue::+]]  [[Description::~{{{Terme|}}}]]|format=count}}

Version du 18 janvier 2023 à 11:57

1409Les chaînes vides ne sont pas acceptées.

0Les chaînes vides ne sont pas acceptées.

464Les chaînes vides ne sont pas acceptées.

Wiki et site Web

1409Les chaînes vides ne sont pas acceptées. résultats

TitreDescriptionCatégorieType de documentCatégorie HessEnjeuAction du typeRésultatURL de l'articleDate de modification« Date de modification <span style="font-size:small;">(Modification date)</span> » est une propriété prédéfinie fournie par MediaWiki Sémantique et qui correspond à la date de la dernière modification d’un sujet.
« Ce que l'entreprise partagée nous apprend sur le travail »Sarah de Heusch est chargée d’affaires institutionnelles pour Smart et présidente du comité éthique de la coopérative. Dans cette vidéo elle nous raconte l'évolution de la coopérative Smart : commençant par les artistes, elle s'est progressivement élargie aux autres secteurs de l'économie dite créative puis à tous les secteurs d’activité. De son ancrage belge à son essaimage international, la coopérative a découvert différents cadres légaux et différentes solutions opératoires en devenant un observatoire unique des transformations des forces productives « à la marge » (freelances, pluriactifs et autres figure du travail intermittent) qui développent leurs parcours dans des situations de travail variées sur le plan contractuel et professionnel.Catégorie:Objet médiaVidéoSmart
Mouvement coopératif
Protection sociale
Travail précaire
Entreprise partagée30 avril 2024
« Jusqu’où tu es chez toi ? » Déjeuner en Commun à Kédougou SénégalLe 2 mars 2013, Marion Louisgrand et Marta Vallejo de Kër Thiossane, partenaire de Remix the commons, ont organisé à Kédougou au Sénégal, un DEJEUNER EN COMMUN sur le thème de l’En-commun et du “vivre ensemble” autour de la question « Jusqu’où tu es chez toi ? ». Kédougou Kédougou se situe aux frontières du Sénégal, du Mali et de la Guinée. près du Parc national du Niokolo où vivent les derniers éléphants du Sénégal.Catégorie:Objet médiaVidéoCommuns traditionnels
Organisation villageoise et sociale
Solidarité
Définir les communs
13 janvier 2019
« Les Ateliers des Métamorphoses » d’Eau de ParisSérie de podcasts « Les Ateliers des Métamorphoses » d'Eau de Paris. Ces épisodes de 45 minutes proposent à des experts de croiser leurs pensées pour explorer le futur et anticiper les mutations et les transitions. Au programme, des sujets variés tant l’eau est en interconnexion avec de nombreux enjeux de politiques publiques : agriculture, culture, économie, écologie, géopolitique, sanitaire, social, sociétal, urbanisme etc.Catégorie:Objet médiaMultimédiaTransition écologique
Pénurie d'eau
Conflits de l'eau
Décroissance
Gestion de l'eau
Technosolutionnisme
Gestion durable
Politiques publiques
6 juin 2024
« Les espaces de vie à Ouakam » avec Elise Fitte-DuvalFITTE-DUVAL Elise visite Ouakam, l'une des dix-neuf communes d'arrondissement de la ville de Dakar, propriété communautaire des lébous. Au cours d'une réunion publique (octobre 2009), le maire annonce sa décision de vendre les terrains qui appartiennent à l'autorité traditionnelle. Comment les lébous se mobilisent-ils pour contrer la pression foncière et attribuer les terres aux familles ?Catégorie:Objet médiaVidéoHabitat partagé / habitat communautaire
Foncier agricole
Mémoire collective
Économie de subsistance
Accaparement des terres
14 décembre 2017
01 Du public au commun - Passer du public au communCet audio a été enregistrée suite à la contribution de Antonio NEGRI lors de la séance 1 du séminaire "Du public au commun".Catégorie:Objet médiaAudio2 juillet 2022
01 GIRE locale dans les Niayes au SénégalProjet d'opérationnalisation du GRET d'une GIRE locale dans les Niayes au Sénégal : faire commun pour préserver les ressources en eaux souterraines.Catégorie:Objet médiaFicheEaux souterrainesPlateformes locales de l'eau
Plans locaux de GIRE
Gestion intégrée des ressources en eau4 juillet 2024
01 Les communs, quelle (im)pertinence ?
Pourquoi les communs ? Pourquoi les rapprocher de l’éducation permanente ? Quelle convergence (ou pas) avec les politiques culturelles publiques ? Pourquoi publier un ouvrage pour stimuler la rencontre entre communs, opérateurs et droits culturels ?
Avant-propos de l'ouvrage Neuf essentiels pour penser la culture en commun(s) par Pierre Hemptinne Directeur de la médiation culturelle à PointCulture, Administrateur de Culture & Démocratie
Catégorie:Objet médiaTexteCulture des communs12 juillet 2018
02 Gouvernance partagée dans le Gorom-LampsarDémarche mise en œuvre par le GRET pour accompagner l’émergence d’une gouvernance partagée du service d’eau potable de la zone du Gorom-Lampsar, au Sénégal, dans le contexte d’une réforme nationale de délégation de ce service public amorcée en 2014.Catégorie:Objet médiaFicheEau potableGouvernance partagée de l'eau
Services d'eau
Comité local de suivi
Approche par les communs
13 juin 2024
03 Entrelianes - Champs CaptantsInitiative de l'association citoyenne Entrelianes pour protéger et améliorer le cycle de l'eau des Champs Captants du Sud de LilleCatégorie:Objet médiaFicheEau potable
Biodiversité
Cycle de l'eauPortrait Nature
Diagnostic citoyen
13 juin 2024
03 Notice sur "La renaissance des communs" de David BollierUne notice sur l'ouvrage La renaissance des communs. Pour une société de coopération et de partage de David Bollier. Éditions Charles Léopold Mayer (version numérique), Paris 2014, 192 pages.Catégorie:Objet médiaTexteLogiciel libre
Communs numériques
Gestion collective
Culture commune
Coopération
Partage
Licences Creative Commons
Redécouverte
Coopération
Homo sociabilis
Commoner
31 janvier 2019
04 Commission Local de l’eau VilaineLa Commission Locale de l'eau est composée de femmes et d'hommes vivant sur le bassin de la Vilaine et a pour objectif d'élaborer le SAGE.Catégorie:Objet médiaFiche13 juin 2024
04 Notice sur "Commun" de Pierre Dardot et Christian LavalUne notice sur l'ouvrage Commun. Essai sur la révolution du XXIe siècle de Pierre Dardot et Christian Laval. Éditions La Découverte/Poche, Paris, (2014) 2015, 593 pages.Catégorie:Objet médiaTextePropriétéCommunisme
Démocratie sociale
Économie politique
Libéralisme
Pauvreté
Entreprise commune
Propositions politiques
Révolution
Droit d'usage
Services publics
Société du commun
12 juillet 2018
05 GIRE bassin versant Lac TogoRecherche-action pour l’émergence d’une gestion intégrée des ressources en eau dans le bassin versant du Lac Togo.Catégorie:Objet médiaFiche25 juin 2024
05 Notice sur "Le retour des communs" de Benjamin CoriatUne notice sur l'ouvrage Le retour des communs. La crise de l'idéologie propriétaire de Benjamin Coriat (dir.). Éditions Les Liens qui Libèrent, Paris, 2015, 278 pages.Catégorie:Objet médiaTextePropriété intellectuelle
Propriété privée
Inclusion
Exclusion
Structure de gouvernance
Marché
Patrimoine commun
Accès
Action collective
Innovation
Reconquête
Auto-gourvernement
Auto-organisation
Communauté
Connaissance
12 juillet 2018
06 Assemblée des usagers Métropole de LyonSchéma récapitulatif des rôles de l'Assemblée des usagers de l'eau dans la démarche de gestion publique de l'eau mise en place par la Métropole de LyonCatégorie:Objet médiaFicheEau potable
Politiques publiques
Gestion de l'eau
Gouvernance démocratique
Assemblée des usagers
Régie publique
Tarification solidaire
Tarification environnementale
Co-production des politiques publiques14 juin 2024
06 Notice sur "Le travail du commun"de Pascal Nicolas-Le StratUne notice sur l'ouvrage Le travail du commun de Pascal Nicolas-Le Strat. Éditions du commun, Saint-Germain-sur-Ille, 2016, 310 pages.Catégorie:Objet médiaTexteActivité
Institution
Commun au travail
Commun oppositionnel
Expérience continuée
Faire
Résistance
Occupation
Capacitation
Créativité
Écosophie
Mondes communs
12 juillet 2018
07 Bassines Non MerciCollectif citoyen nommé « Bassines Non Merci », qui se bat depuis contre le projet de réserves de substitution (dites « bassines ») pour l'irrigation agricole.Catégorie:Objet médiaFiche13 juin 2024
07 Notice sur "Où est passé le bien commun ?" de François FlahautUne notice sur l'ouvrage Où est passé le bien commun ? de François Flahaut. Éditions Mille et une nuits, Paris, 2011, 254 pages.Catégorie:Objet médiaTexteCapitalisme
Institution
Interdépendance
Modernité
Droits de l'homme
CoexistenceDignité
Universalité
22 décembre 2022
08 Accounting, Economics and Law. A ConviviumRevue electronique transnationale et interdisciplinaire en sciences economiques et sociales.Catégorie:Objet médiaTexteCorporate governance
Social responsability
Financial regulation
Contrôle citoyen
22 mai 2018
08 Déplier la financeDéplier la finance, retour sur le rôle de passeur de connaissances du séminaire de SSFA 1998-2018 a été présenté lors de la Table ronde : La finance depuis le prisme des sciences sociales, organisée dans le cadre de la Semaine du Management, FNEGE 1968-2018, Session RIODD - FINANCE AUTREMENT le 25 mai 2018.Catégorie:Objet médiaTexteFinance
Recherche
Réforme de la finance
Sciences et démocratie
6 juin 2018
08 Notice sur "Vers les biens communs. Souveraineté et propriété au XXIe siècle" de Stefano RodotaUne notice sur le texte Vers les biens communs. Souveraineté et propriété au XXIe siècle de Stéfano Rodotà, paru dans Tracés, hors-série n°16 «Traduire et introduire», Lyon, 2016, p. 211-232. Disponible en ligne sur: http://traces.revues.org/6632.Catégorie:Objet médiaTexteSouveraineté
Propriété
Biens communs
Personnes
12 juillet 2018
08 Territoire pour la gestion de l’eau Vallée du ClainProjet territorial de gestion de l'eau citoyen (Vienne Nature, UFC que choisir, Confédération paysanne) pour le pompage d'eau potable de la Varenne.Catégorie:Objet médiaFiche13 juin 2024
09 Notice sur "Le droit à l'épreuve de la résurgence des commons" de Serge Gurwirth et Isabelle StengersUne notice sur l'article « Le droit à l'épreuve de la résurgence des commons » de Serge Gurwirth et Isabelle Stengers, paru dans La Revue juridique de l’Environnement, 2016/2, volume 41, Lavoisier, p. 306-343.Catégorie:Objet médiaTexteBouleversement climatique
État
Marché
Souveraineté
Propriété
Droit vernaculaireDurabilité
Commons
21 novembre 2020
09 Parlement de la DuranceParlement de l'eau du bassin de la Durance.Catégorie:Objet médiaFiche13 juin 2024
1- Comme Un CommunPremière émission "Comme un Commun" c'est l'émission animée par Interphaz (Lille, France) chaque vendredi de 10h à 11h sur les ondes de la radio RPL99FM. Cette émission aborde la notion de "Communs" sous différents angles (théorique, sociologique, économique,...) afin de permettre à tou·te·s de saisir les enjeux d'un monde en commun!On vous parle de communs. De quoi s'agit-il exactement? C'est à découvrir ici.Introduction aux Communs - Micro-trottoir autour du terme de "Commun"Catégorie:Objet médiaAudioThéories des communs
Éducation
Communs urbains
Mouvement des communs
Assemblée des communs
Occupations éphémères
30 juin 2022
10 Notice sur "De l'universel, de l'uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures" de François JullienUne notice sur l'ouvrage De l'universel, de l'uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures de François Jullien. Éditions Fayard, Paris, 2008, 265 pages.Catégorie:Objet médiaTexteCulture
Expérience
Droits de l'hommeDialogue12 juillet 2018
10 Syndicat mixte et SAGE de la DrômeLes Syndicat mixte est une collectivité qui regroupe les 3 intercommunalités du bassin versant de la Drôme et le Département de la Drôme.Catégorie:Objet médiaFiche13 juin 2024
100 en 1 jour Montréal: la ville comme bien commun100 actions citoyennes le 5 octobre 2013 à Montréal. Un festival de création urbaine durant lequel les citoyens se réapproprient leur ville et y créent un meilleur endroit où vivre." http://www.100en1jourmontreal.com/Catégorie:Objet médiaVidéoArt de rueCitoyenneté
Communauté
En-commun
Démocratie participative
FestivalCommuns de voisinage28 décembre 2017
11 Notice sur "Culture and the commons" dossier de la revue EurozineUne notice sur Culture and the commons, dossier de la revue Eurozine. Eurozine – «Focal Point», Eurozine et European Cultural Foundation, 2016 (Articles rédigés entre 2014 et 2016). http://www.eurozine.com/focal-points/ culture-and-the-commons/Catégorie:Objet médiaTexteEspace public
Espaces urbains
Europe
Institutions culturelles
Migrants
Autogestion
Communauté artistique
Hacking
Mobile commons
Mouvement Occupy
Résistance
Participation
Commoning
Vocabulaire commun
Communs numériques
13 juillet 2018
11 Observatoire de l'eau de TerrassaL'objectif de l'Observatoire est de re-municipaliser l'eau afin de la gérer comme un bien commun, de renforcer le droit des citoyen.ne.s de Terrassa à l'eau et à l'assainissement et à un environnement sain.Catégorie:Objet médiaFiche13 juin 2024
12 Eau publique Paris Est EnsembleRégie publique de l'eau mise en place par Est Ensemble, communauté d’agglomération d’Ile-de-France.Catégorie:Objet médiaFiche13 juin 2024
12 Notice sur "Teatro Valle Occupato" de Federica Giardini, Ugo Mattei et Rafael SpregelburdUne notice sur l'ouvrage Teatro Valle occupato. La rivolta culturale dei beni comuni de Federica Giardini, Ugo Mattei et Rafael Spregelburd. Éditions Derive Approdi, Rome, 2012, 96 pages.Catégorie:Objet médiaTexteCulture
Langage
Politique
Citoyenneté
Constitution
Art
Production culturelle et artistique
Militance
Auto-gouvernement
Collectif
Révolution culturelle
12 juillet 2018
13 Collectif Vers un parlement de LoireInitiée par le POLAU, Pôle Arts et Urbanisme, le Parlement de Loire est une démarche qui explore la possibilité de donner à un fleuve une identité juridique avec tout l'ensemble de droits et de revendications que cela implique.Catégorie:Objet médiaFiche2 juillet 2024
13 Notice sur "En communs" d'Hervé Le CrosnierUne notice sur l'ouvrage En communs. Une introduction aux communs de la connaissance d'Hervé Le Crosnier. C & F Éditions, Caen, 2015, 254 pages.Catégorie:Objet médiaTexteConnaissanceEnclosure
Domaine public
Accès à la connaissance
BibliothèqueÉmancipation6 février 2019
14 Mayotte a soifAssociation pour la défense du droit à l'accès à l'eau à Mayotte.Catégorie:Objet médiaFiche2 juillet 2024
14 Notice sur "Culture libre" de Lawrence Lessig
Une notice sur l'ouvrage Culture libre. Comment les médias utilisent la loi pour confisquer la culture et contrôler la créativité de Lawrence Lessig,
Traduction collective de l’anglais via Wikisource https://www.ebooksgratuits.com/pdf/lessing_freeculture.pdf
Catégorie:Objet médiaTexteCommon lawCopyright
Informatique
Progrès
Musique
Auteur
Créateur
Code informatique
Pirate
Avocat
P2P
Culture libre12 juillet 2018
15 Assemblée populaire du RhôneDémarche démocratique pour permettre aux riverains du bassin versant du Rhône de faire entendre la voix de leur fleuve.Catégorie:Objet médiaFiche2 juillet 2024
15 Notice sur "Participer" de Joëlle ZaskUne notice sur l'ouvrage Participer. Essai sur les formes démocratiques de la participation de Joëlle Zask, BDL Éditions, Paris, 2011, 324 pages.Catégorie:Objet médiaTextePrendre part
Socialisation
Sociabilité
Libéralisme politique
Association libre
Affiliation et désaffiliation
Communauté12 juillet 2018
18.10 Quelle contribution des communs à l'Archipel - Osons les jours heureux ?L'appel en commun 5 s'est déroulé le 16 octobre 2018 de 20 h à 21 h (CET - heure de Paris) / 14 h à 15 h EDT (Montréal). Adresse du pad  : https://frama.link/appelencommun5Catégorie:Objet médiaAudioTerritoireMouvement des communsDémarche de confluenceConvergence des alternatives13 juin 2024
18.11 Konbit, le co-working numeriqueFichier audio de l'Appel en commun #6 20 nov 2018Catégorie:Objet médiaAudio16 janvier 2019
18.12 Actualité des communs et du municipalisme à BarceloneFichier audio de l'Appel en commun #7 18 déc 2018Catégorie:Objet médiaAudioMunicipalisme
Politique des communs
Politiques publiques
21 septembre 2021
19-th Common Core General Meeting, Turin Nov 15-16 2013Video de la séance plénière de la 19 ième Rencontre Générale du "Common Core of European Private Law", sur le thème "Transformation globale des droits de propriété induite par la crise mondiale" ( Crisis-Induced Global Transformation in Property Rights), les 15 et 16 Novembre 2013.

Université Internationale Collège de Turin en cooperation avec : - I.S.A.I.D.A.T. - Istituto Subalpino per L'Analisi e l'insegnamento del Diritto degli Scambi Internazionali - Centro Studi di Diritto Comparato (Trieste) - Associazione R.B. Schlesinger - Per lo studio del diritto europeo

Le Common Core of European Private Law conduit une étude sur les institutions juridiques des communs dans 17 pays européens (Belgique, Croatie, Danemark, Angleterre, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Norvège, Serbie, Ecosse, Slovénie, Espagne, Suèdes, et Suisse) et aux États Unis led par Saki Bailey, Ugo Mattei et Filippo Valguarnera.
Catégorie:Objet médiaVidéoCommuns et État
Communs et marché
Propriété publique
Propriété collective
Droit des communs
24 novembre 2020
19.02 Faits d'hiver du 11 mars au 4 avril 2019Martin Zibeau présente le projet Faits d'hiver, 24 jours et 24 rencontres avec les résident.e.s de la région Gaspésie, pour échanger, réfléchir et apprendre sur la créativité, la résilience et la solidarité. À la façon d’un commis-voyageur, Martin voyagera en vélo dans la neige et documentera ses rencontres afin de faire passer les bons coups et les belles histoires d’une localité à l’autre et au reste du monde. Ce voyage sera le premier d'une série et s'inscrit dans une démarche de médiation volontaire dans le territoire.Catégorie:Objet médiaAudioTerritoire
Résilience communautaire
Transition
Occupation
Médiation
Cartographie
Territoire en-commun29 novembre 2020
19.03 Préparation FSMET BArcelone 2020Les 4, 5, 6 et 7 avril prochains aura lieu une réunion des principaux réseaux mobilisés pour l'organisation du forum social mondial des économies transsformatrices qui se déroulera à Barcelone en mai 2020. Ce Forum est structuré en 4 axes dont un porte sur les communs. Remix the commons sera parmi les 500 participants attendus. Nous vous proposons de consacrer l'appel en commun d'Avril 2019 à échanger sur les attentes des commoners francophones, nos modalités possibles de préparation pour la rencontre 2019 et surtout 2020 et les enjeux de ce forum.Catégorie:Objet médiaAudioConnaissance sur les communs
Communs urbains
Mouvement des communsCommunity Call
Forum mondial social
4 novembre 2019
19.04 Quels outils pour une entrée en douceur dans le domaine des communs ?Chaque 3em mardi du mois, Remix the commons propose un rdv public sous la forme d'un «Community call » d'une durée de 1 heure pour traiter une question et partager de l'information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le mouvement des communs, tout en laissant une trace pour les absents.Catégorie:Objet médiaAudioConnaissance sur les communsMouvement des communsCommunity Call
Formation aux communs
4 juin 2019
19.05 Etat des lieux des luttes pour le droit à la ville et les communs à LyonAprès plusieurs années passées à rendre visibles des luttes sur le terrain de l'aménagement urbain, les militant.e.s lyonnais élargissent le répertoire des actions politiques avec des assemblées, une dynamique municipaliste et la revendication d'une Charte municipale et métropolitaine qui viendrait compléter le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU-H) pour que soient entendues les propositions des habitants et mise en place « une véritable co-construction de la ville » permettant « l’élaboration de projets respectueux des habitants ». Nous proposons un temps d'échange pour partager les réflexions que peut inspirer cette expérience au mouvement des communs.Catégorie:Objet médiaAudioConnaissance sur les communs
Communs urbains
Mouvement des communsCommunity Call4 novembre 2019
19.06 Médias et communs - médias des communsL'Appel en commun de juin 2019 a été dédié à un temps d'échange sur les média et les communs. Les discussions ont permi de faire le point sur les initiatives de médias sur les communs avec les personnes engagé.e.s dans un projet de cette nature. Cette rencontre avait pour objectifs de faire connaître nos différentes initiatives, de faire émerger les besoins, les attentes et les propositions tant des porteurs des projets que des utilisateurs et utilisatrices.Catégorie:Objet médiaAudioConnaissance sur les communsMouvement des communs
Médias sur les communs
Community Call3 novembre 2019
19.09 L'engagement du mouvement des communs dans le FSMET Barcelone 2020L'Appel en commun de septembre 2019 a été dédié à un temps d'échange sur l'engagement du mouvement des communs dans le FSMET. Dans la logique de l'Assemblée Européenne des communs, et du Commons camp, nous sommes nombreux à inscrire le Forum Barcelone juin 2020 (FSMET) à notre agenda pour faire de cette rencontre un point d'étape pour organiser, renforcer et propager des initiatives du mouvement des communs. La préparation a commencé. Ateliers, rencontres sont en cours ou programmées : autour de la cartographie (dès les 24 et 25 septembre à Paris), de l'élaboration et du partage d'outils juridiques des communs urbains, de l'organisation d'un Commons camp en janvier à Marseille. L'appel en commun sera consacré à un partage d'information pour permettre à chacun et chacune de s'engager dans les espaces et avec les acteurs.trices de cette dynamique.Catégorie:Objet médiaAudioConnaissance sur les communsMouvement des communsCommunity Call4 novembre 2019
19.10 Plaidoyers pour les communs dans le contexte municipalL'Appel en commun du 23 octobre 2019 était dédié à un temps d'échange sur les différentes formes de plaidoyers pour les communs dans le contexte municipal et leurs enjeux. A quelques mois des élections municipales (en France), que ces démarches soient engagées de longue date, ou bien des initiatives nouvelles et en construction, leur mise en lumière offre l'opportunité de revisiter la géographie du mouvement des communs sous l'angle des relations entre société civile et puissance publique.Catégorie:Objet médiaAudioMouvement des communs
Plaidoyer
Puissance publique
Community Call
Formation aux communs
Reconnaissance des communs3 novembre 2019
19.11Usage du concept de dignité dans des politiques publiques localesAppel en commun dédié à la présentation du Rapport de synthèse de la recherche-action : Dignité - L’usage potentiel du concept de dignité dans des politiques publiques locales publié en Octobre 2019 par l'association Ville en commun.Catégorie:Objet médiaAudioSavoir d'usageDignité
Accès aux droits
Recherche action27 novembre 2019
20.01 COMMUNS ÇA VA, MARSEILLE, Commons campAppel en commun dédié à un retour sur le Commons Camp COMMUNS ÇA VA MARSEILLE ? qui s'est déroulé du 17 au 19 janvier.Catégorie:Objet médiaAudioCommons Camp
Assemblée des communs
Mouvement des communsCommunity Call
Rencontre internationale
Co-apprentissage
Politisation des communs
25 août 2022
20.02 Présentation et discussion autour du Cahier Politiques des communsAppel en commun dédié à une présentation et discussion autour du cahier de propositions politiques pour les communs dans le contexte municipal.Catégorie:Objet médiaAudioMouvement des communs
Municipalisme
Outiller les commonersPolitiques des communs23 avril 2020
20.03 Mobilisation des commoners italiens dans le contexte du COVID-19Appel en commun dédié à une présentation et discussion autour du cahier de propositions politiques pour les communs dans le contexte municipal (site politiquesdescommuns.cc).Catégorie:Objet médiaAudioSanté
Communs italiens
Mouvement des communsSolidarité locale23 avril 2020
20.04 Quelle santé publique en-communAppel en commun dédié à faire connaître et partager les actions mises en place présentement - en contexte de crise - et qui pourraient être étayées par des propositions politiques pour les communs par exemple à la manière de cahiers (https://politiquesdescommuns.cc) pour favoriser les conditions de leur passage à l'échelle dans un futur proche.Catégorie:Objet médiaAudioSanté
COVID-19
Soin
Santé publique
Mouvement des communs
Justice sanitaire
Solidarité locale
Politiques des communs
29 avril 2020
20.09 État de l'art des initiatives d'activation, accélération et de transition vers les communsAppel en commun dédié à un état de l'art des initiatives d'activation, accélération et de transition vers les communs.Catégorie:Objet médiaAudioConnaissance
Confiance
Culture des communs
Commoner
Mentorat
P2P
Fédération
Politiques des communs22 septembre 2020
20.11 Calculer la valeur des communsL'appel d'aujourd'hui se déroule avec Doina Petrescu, architecte, professeure à l'école d'architecture de Shieffield en Grande Bretagne. Doina présente les outils et méthodologies de recherche qui ont permis de mesurer les effets des communs urbains en termes économique dans le cadre de R-Urban de Colombes.Catégorie:Objet médiaVidéoAgriculture urbaine
Communs urbains
Urban green commons
Résilience communautaire
Économie des communs
Valeur de l'activité contributive
Coopération scientifique militantReconnaissance des communs
Résilience basée sur les communs
29 novembre 2020
20.12 Que penser de la proposition de loi sur les communs ?Que penser du débat sur la proposition de loi "visant, face à la crise actuelle à construire le monde d’après fondé sur la préservation des biens communs", discutée au Sénat (en France) le 10 décembre dernier ?Catégorie:Objet médiaAudioLoi
Constitution
Politique des communs
Droit des communs
Mouvements sociaux18 décembre 2020
21.01 Les communs et l'éducation tout au long de la vieAppel en commun avec Daniel Baril, directeur général de l'Institut de coopération pour l'éducation des adultes (Montréal, Canada).Catégorie:Objet médiaAudioContenus éducatifs
Formes de connaissance
Pluralité des sources de production des connaissances
Pluridisciplinarité
Culture d'apprentissage
Plaidoyer
Société apprenante
Droit à l'Éducation10 mars 2021
21.02 Défendre les lieux en communs - conditions et stratégiesAppel en commun avec Joël Lecussan de MixArt Myrys à Toulouse et TUROLLA Tommaso de RiMake à Naples sur les stratégies de résistance des lieux occupés en commun. Comment créer et maintenir des conditions d'une pérennité des lieux indépendants en communs ? Quelles stratégies ont été mises en place ? Quelles expériences partager et quelles solidarités pour soutenir les lieux menacés ?Catégorie:Objet médiaAudioCulture
Espace de création
Espace de travail
OccupationSquat
Centre social occupé et autogéré
Droits culturels21 septembre 2021
21.04 Revisiter les politiques culturelles avec les communsPrésentation par Maria Francesca De Tullio, Angela María Osorio Méndez et Violante Torre, des outils et des recommandations en matière de politique culturelle s'appuyant sur les communs, résultats du projet Cultural and Creative Spaces and Cities (CCSC).Catégorie:Objet médiaAudioCulture
Espace de création
Espace de travail
Droits culturels21 avril 2021
21.05 Le paysage comme commun - Chartes du paysagePrésentation par Raquel Peñalosa de sa vision des articulations entre paysage, communs et le concept ancestral du «buen vivir», sur la base de sa participation à la production des chartes de paysages tout au long des 20 dernières années.Catégorie:Objet médiaAudioCulture locale et ancestrale
Patrimoine culturel
Paysages
Buen vivirCharte12 juin 2022
21.06 Soigner, collectif de soin - les communs en santéLancé dans le contexte de la crise sanitaire à partir d'un appel publié le 7

juillet 2020, l'Atelier pour la refondation du service public hospitalier rassemble des praticiens et usagers de la santé dans une initiative qui se saisit de l'idée de collectif de soin pour remettre la santé, le service public hospitalier et plus largement, le service public de la santé dans la perspective des communs. Fabienne Orsi et un·e autre membre du collectif d'auteur·e·s les Furtifs nous présenteront l'ouvrage et partageront leur expérience et les perspectives de l'Atelier à quelques jours de la prochaine

rencontre à Marseille.
Catégorie:Objet médiaAudioHôpital
Services publics
Santé
Collectif de soinAtelierDémocratie sanitaire28 septembre 2021
21.09 Assemblée des communs - Rendez-vous avec nos imaginaires!Une grande assemblée des communs est en préparation pour les 12, 13 et 14 novembre prochains. Quels seront les sujets abordés, les activités, les pistes d'actions ? Comment participer, contribuer à la préparation ?Catégorie:Objet médiaAudioPolitique des communsAssemblée des communsMouvement des communs11 octobre 2021
21.12 Plaidoyer 2022Louise Guillot, Rémy Seillier et Sébastien Shulz, tous les 3 acteurs de la puissance publique, rédacteurs et rédactrices d'un appel à la transformation des institutions et de livrets de propositions programmatiques thématiques sur l’entrepreneuriat, les services publics, la souveraineté numérique élaborés dans la perspective de l'agenda électoral national de 2022, nous présentent leur initiative.Catégorie:Objet médiaAudioPuissance publiquePolitique des communsÉtat partenaire3 décembre 2021
21.12.2 Etienne Le RoyQu'est-ce que l'observation des formes de partage de la terre en commun nous apprend du droit occidental, largement agencé autour de la propriété, et des manières de le transformer ? Cette question a été l'un des fils conducteurs des travaux d' Étienne Le Roy et de ses pairs tout au long des 5 dernières décennies. Depuis leurs travaux en Afrique, Amérique et en Europe, les anthropologues du droit nous invitent à renverser la culture juridique dominante pour faire plus de place aux communs.Catégorie:Objet médiaAudioAccès à la terre
Foncier
Gouvernance foncière
Pluralisme juridique
22 décembre 2021
22.03 Les nouveaux biens communs ? Réinventer l'Etat et la propriété au XXIe siècleRencontre avec Emmanuel DUPONT et Edouard JOURDAIN, autour de leur ouvrage « Les nouveaux biens communs ? Réinventer l'État et la propriété au XXIe siècle ». (Fondation Jean Jaurès/ L'Aube, 2021).Catégorie:Objet médiaAudio10 juin 2022
22.10 Les communs simultanément à Florence et GrenobleL’Appel en commun de ce mois d’octobre est une invitation pour celles et ceux qui le souhaitent, à

faire connaître et partager leurs actions pour contribuer au processus de

préparation de chacun de deux événements se déroulant au cours du mois de novembre 2022. Il s'agira d'identifier des thématiques communes, des liens et des synergies entre ces deux initiatives émergentes
Catégorie:Objet médiaAudio27 octobre 2022
5 preguntas a Iago MartínezEntretien avec Iago Martinez, Chef de Cabinet à la mairie de La Coruña, lors de la réunion Villes Sans Peur (Fearless Cities) à Barcelone en Juin 2017.Catégorie:Objet médiaVidéoInnovation politique
Gouvernance participative
Municipalisme
Démocratie participative
Fearless CitiesCommuns urbains10 décembre 2020
7 jours avec la PAH. ¡SÍ SE PUEDE!Ce documentaire décrit comment le mouvement de lutte contre les expulsions Plataforma de los Afectados por la Hypoteca (PAH) fait face aux expulsions massives des logements. LA PAH est fondée à la suite de l'explosion de la bulle immobilière lors la crise financière de 2008. Le documentaire suit sept jours d'activités à Barcelone.

http://commandovideo.net

Sous titrage en français
Catégorie:Objet médiaVidéoLogementDroit au logementLutte contre les expulsionsCommuns de voisinage13 novembre 2017
A Community Charter (Falkirk, UK)La charte de Falkirk est un document élaboré par les communautés de Larbert, Stenhousemuir and Torwood; Avonbridge and Standburn; Bo'ness; and Shieldhill and California, en association avec Community Chartering.Catégorie:Objet médiaTextePatrimoine culturel
Biodiversité
Démocratie participative
Co-création
Charte
Charte communautaire
Communs de voisinage13 août 2019
A Conversation between DiEM25 and Commoners - How to Build an Alternative Together?Lors d'une réunion de trois jours de l'Assemblée des Communs Européenne, une conversation a eu lieu entre les commoners et DiEM25.Catégorie:Objet médiaVidéoPolitique des communs6 avril 2018
A European Assembly for the CommonsEN On May 18-20, 2016, a diverse, gender-balanced group of 28 activist “commoners” from over 15 countries around Europe met in Villarceaux, France, to share their experiences. The meeting launched a process of shared visions and strategies around the commons in Europe, which are supporting the development of a flexible network to connect activists across issues and to mobilize them to impact European policy.Catégorie:Objet médiaVidéo10 février 2017
A Gathering of Commoners - Join the European Commons AssemblyFR

Vidéo de la campagne pour la première réunion de l'Assemblée Européenne des Communs.

Beaucoup de gens sont engagés dans des pratiques alternatives basées sur les communs et luttent pour la transition écologique, sociale et culturelle au sein de leurs communautés. Dans de nombreux domaines, l'approche des communs offre un nouveau vocabulaire pour l'action collective et la justice sociale. Elle ouvre des voies pour redéfinir les processus de gouvernance des ressources par les communautés elles-mêmes. Les pratiques basées sur les communs respectent les valeurs de partage et de coopération, d'équité et de diversité, de transparence et de durabilité.

L'idée des communs est en train de croître dans notre imaginaire collectif, mais reste sous-représentée en termes concrets. Il est temps d'agir conjointement pour revigorer la politique locale, nationale et européenne sur la base de ces valeurs.

EN

Video of the campaign for the first meeting of the European Commons Assembly

Many people are engaged in commons-based alternative practices, and are struggling for ecological, social and cultural transition within their communities. In many fields, the commons approach offers a new vocabulary for collective action and social justice. It opens up ways of reshaping processes for governance of resources by communities themselves. Commons-based practices respect values of sharing and cooperation, equity and diversity, transparency and sustainability.

The idea of commons is growing in our collective imaginary, but remains underrepresented in concrete terms. It is time to jointly act to reinvigorate local, national, and European politics on the basis of these values.
Catégorie:Objet médiaVidéoInnovation politique
Politique des communs
Politiques publiques
Assemblée des communs13 décembre 2016
A groundswell of caring, sharing, community and cooperation is emerging at the very heart of sustainable developmentCompiled by Dr. Lisinka Ulatowska (commonsActionUN@gmail.com) for the UN Major Group Commons Cluster, a network of UN ECOSOC accredited Civil Society Organizations and individuals that advocates commons-based approaches to sustainable develop at the UN. See also www.commonsactionfortheUnitedNations.org.Catégorie:Objet médiaTexte2 novembre 2016
À l'école des communsVersion française : http://www.remixthecommons.org/projet/a-lecole-des-communs-2 English version : http://www.remixthecommons.org/en/projet/a-lecole-des-communs-2Catégorie:Projet13 janvier 2019
À l'école des communs - Deuxième conversation sur l'éCo-nomie des communsOrganisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l'UQÀM, l'événement À l'école des communs s'est déroulé les 2 et 3 novembre 2012. L'équipe vidéo de Communautique a capté les discussions qui ont eu lieu le 3 novembre à l'Église Saint-Marc, nouvel espace citoyen en devenir, dans le cadre d'une Conversation sur l'éCo-nomie des communs. Les participants et participantes présents ont eu l'occasion d'échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l'émergence et au développement d'une économie des communs, le tout en présence de nos invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) et de leurs homologues québécois Ianick Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.Catégorie:Objet médiaVidéoÉconomie collaborative
Droit des communs
24 novembre 2020
À l'école des communs - Première conversation sur l'éCo-nomie des communsOrganisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l'UQÀM, l'événement À l'école des communs s'est déroulé les 2 et 3 novembre 2012. L'équipe vidéo de Communautique a capté les discussions qui ont eu lieu le 3 novembre à l'Église Saint-Marc, nouvel espace citoyen en devenir, dans le cadre d'une Conversation sur l'éCo-nomie des communs. Les participants et participantes présents ont eu l'occasion d'échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l'émergence et au développement d'une économie des communs, le tout en présence de nos invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) et de leurs homologues québécois Ianick Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.Catégorie:Objet médiaVidéoÉconomie collaborative
Droit des communs
24 novembre 2020
A l’école des communs – Deuxième conversation sur l’éCo-nomie des communsOrganisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQÀM, l’événement À l’école des communs s’est déroulé les 2 et 3 novembre 2012.

L’équipe vidéo de Communautique a capté les discussions qui ont eu lieu le 3 novembre à l’Église Saint-Marc, nouvel espace citoyen en devenir, dans le cadre d’une Conversation sur l’éCo-nomie des communs.

Les participants et participantes présents ont eu l’occasion d’échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l’émergence et au développement d’une économie des communs, le tout en présence de nos invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) et de leurs homologues québécois Ianik Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.
Catégorie:Objet médiaVidéoCulture libre
Droit des communs
24 novembre 2020
A l’école des communs – Première conversation sur l’éCo-nomie des communsOrganisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQÀM, l’événement À l’école des communs s’est déroulé les 2 et 3 novembre 2012.

L’équipe vidéo de Communautique a capté les discussions qui ont eu lieu le 3 novembre à l’Église Saint-Marc, nouvel espace citoyen en devenir, dans le cadre d’une Conversation sur l’éCo-nomie des communs.

Les participants et participantes présents ont eu l’occasion d’échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l’émergence et au développement d’une économie des communs, le tout en présence de nos invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) et de leurs homologues québécois Ianik Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.
Catégorie:Objet médiaVidéo11 avril 2017
À la découverte des communsDans cette brève vidéo de présentation de son engagement dans les communs, l'Agence Française du Développement (AFD) propose une définition nuancée et intelligente des communs à partir de trois exemples situés dans des contextes culturels et économiques et sociaux différents. Un Fab lab à Lomé, une association qui facilite l’accès aux terres pour les agriculteurs, une association d’usagers qui organise l’accès à l’eau à Kinshasa, à travers ces trois exemples cette vidéo met en évidence les mécanismes de partage, d'interdépendance et les enjeux sociaux économiques et environnementaux.Catégorie:Objet médiaVidéoTransition écologique
Développement durable
Justice sociale
Définir les communs
12 mars 2024
À quelles conditions chacun peut-il contribuer aux communs ?Conférence de 20 minutes suivie de questions réponses, donnée par Philippe Aigrain dans le cadre de Nuit debout. Philippe Aigrain présente 4 conditions qui favorise les communs : le temps libre, les compétences, les ressources monétaires ou modalités de transaction et la valorisation des contributions dans la société en général.Catégorie:Objet médiaAudioMutualisme
Temps libre
Connaissance
Ressources monétaires
26 décembre 2017
Abuela GrilloCourt métrage d'animation adapté du mythe Ayoreo réalisé dans le cadre de l'atelier d'animation de Viborg, Danemark, par Nicobis et la Communauté des animateurs Boliviens, dirigé par Denis Chapon (français), avec l'appui du gouvernement du Danemark.Musique de l'ambassadeur de Bolivie en France. Un projet danois, production soutenue par le Mexique et l'Allemagne.Catégorie:Objet médiaVidéoCulture locale et ancestrale
Eau potable
Eau et irrigation
Accaparement de l'eau10 février 2017
Accompagner la gouvernance concertée des eaux souterraines - AousjaDans cette vidéo on retrouve une rétrospéctive des politiques de gestion de l'eau mises en place à Aousja en Tunisie. L'idée était d'adopter une démarche participative pour arriver à une gouvernance concertées des eaux souterraines. Professionnels, agriculteurs et d'autres acteurs concernés nous expliquent les raisons qui ont motivé ce choix et comment le processus s'est déroulé.Catégorie:Objet médiaVidéoEaux souterraines
Sécheresse
Gestion intégrée des ressources en eau
Manque d'eau
Démarche participative27 avril 2024
Accompagner la gouvernance concertée des eaux souterraines - LimaouaDans cette vidéo on retrouve le travail de conception des politiques de gestion de l'eau mises en place à Limaoua en Tunisie. L'idée était d'adopter une démarche participative pour arriver à une gouvernance concertées des eaux souterraines. Professionnels, agriculteurs et d'autres acteurs concernés nous expliquent les raisons qui ont motivé ce choix.Catégorie:Objet médiaVidéoEaux souterraines
Sécheresse
Gestion intégrée des ressources en eau
Manque d'eau
Méthode KCP27 avril 2024
Actes d'une naissance annoncée - ForestLes propositions citoyennes et du Groupe de Travail Eau pour un bassin versant solidaire sont regroupés dans un dossier composé de 7 cahiers, des fiches projet et une carte. Ces résultats ont été présentés le 18 mars 2014.Catégorie:Objet médiaTexteEau
Eau et irrigation
Gouvernance territorialeRecherche participativeJustice environnementale27 avril 2024
Activist Funds For the CommonsUne trentaine de militants ont participé à l'élaboration d'une vision et d'idées pour lancer ce qui deviendra Fundaction (un fond géré par les activistes européens) lors d'une réunion qui a eu lieu à Séville en décembre 2016. À la suite de cette rencontre, début de 2018, chacun d'entre eux a reçu cinq invitations à envoyer à d'autres militants de toute l'Europe afin d'augmenter le nombre de membres pour une phase de prototypage. Après l'évaluation du prototype, le fonds a été lancé vers la mi-2018.Catégorie:ProjetFinancementAutogestionFond autogéré européenAmplifier le soutien au actions militantes radicales13 août 2022
Adaptation du réglement d'une administration partagée (LABSUS) au droit françaisTexte de proposition commentée, d'adaptation du règlement d’administration partagée de l'association Labsus en droit français par Olivier JASPART.Catégorie:Objet médiaTexte13 août 2019
Administration coopérative et communs à GrenobleLe 28 mars 2022, le conseil municipal de Grenoble a délibéré et validé les principes d’une politique de démocratie plus contributive en s’appuyant sur la notion des communs, de la coopération et des exemples italiens des pactes de collaboration.Catégorie:Objet médiaFiche12 février 2023
AGO Radio cultureLes jeunes reporters de l’atelier radio d’AGO ont collecté les paroles des habitants (es) et des acteurs (trices) de la culture du quartier de la Goutte d’Or pour partager la culture confinée/déconfinée de ce dernier.Catégorie:Objet médiaMultimédiaCultureCartographiePartage de connaisances
Identité culturelle partagée
23 mai 2022
Agricultures urbaines, communs alimentaires et nouvelles résistances dans les métropolesDans cette vidéo on aborde la question des communs agricoles et alimentaires à partir d'une perspective écologique et féministe tout en se concentrant sur les initiatives qui sont en train d'émerger à niveau urbain. Flaminia Paddeu s'appuie sur sa recherche de terrain pour analyser la manière dont les pratiques potagères qu'elle a observées participent à instituer des communs agricoles urbains, tandis que Sara Marano se focalise sur les axes théoriques sous-jacents ces travaux pour réfléchir autour des lectures écoféministes des communs de Carolyn Merchant, et de Silvia Federici.Catégorie:Objet médiaVidéoÉcoféminisme
Féminisme de la subsistance
Agriculture urbaineCommuns agricoles
Communs de l'alimentation
14 mai 2024
Agrocité de GennevilliersL’Agrocité est une micro-ferme urbaine expérimentale, installée à Gennevilliers après une expérimentation à Colombes.Catégorie:Objet médiaFicheFoncier urbain
Économie communautaire
Urban Resilience ManagementAgrocitéRésilience basée sur les communs26 janvier 2021
Agrocité de Gennevilliers - RAPTZ2ème émission de radio Les communs urbains, l'Atl sur l'Agrocité de Gennevilliers réalisée avec RAPTZ.com.Catégorie:Objet médiaAudioFoncier urbain
Résilience communautaire
Participation citoyenneAgrocitéRésilience basée sur les communs7 avril 2022
Airth UOG Community Discussion OutcomesThis document shows the community discussion taking place in the territory of Airth, in Falkirk. The discussion took place in May 22nd, 2017 and hosted a total number of 47 attendees. Themes in the discussions included quality of roads, jobs, human health, community health, hydrogeology and environmental issues, housing, regulation, transport, and infrastructure. The overall result of these discussions was that the presence of unconventional oil and gas drilling would not be beneficial to the community, but would instead harm the community. The bottom of this document includes a series of questions challenging the Scottish Government to provide answers to the communities' well being if unconventional oil and gas drilling were to take place.Catégorie:Objet médiaTexteDémocratie participativeSocio-ecological MemoryPreservation22 janvier 2018
ALIMENTER LES VILLES PAR VOIE FLUVIALE ET CREER DES STOCKS TAMPONSLiaisons fluviales interrégionales agroalimentaires et mise en place d'espaces de stockage et de logistique urbaineCatégorie:ProjetTransportEnvironnementGestion durable27 mai 2022
Anniversaire des 800 ans de la Magna CartaPrésentation A l’occasion du 800 ième anniversaire de la signature de la Magna Carta (2015), le Festival Temps des communs organisait une conférence de presse durant laquelle différentes associations ont présenté les enjeux sur lesquels ils se mobilisent pour les temps des communs en passant des communs naturels aux outils numériques et juridiques, à l'éducation: des examples des enjeux.Catégorie:Collection
Catégorie:Objet média
Collection30 juin 2022
Another Life Is Possible - Homage to Catalonia II« Another life is possible. Homage to Catalunya II » est un documentaire issue d’un projet de recherche universitaire, une histoire des histoires sur la construction d’une économie durable, solidaire et décentralisée, et des milliers de personnes chaque jour partout dans le monde. Ici et maintenant tissant des liens au-delà de l’individualisation et de la division hiérarchique du travail.Catégorie:Objet médiaVidéoCommuns de voisinage
Urban green commons
Économie sociale
Solidarité
CoopérationCoopération
Communs urbains
8 juillet 2020
Antoine Lamer : Libérer le logiciel de l’hôpitalTémoignage d'Antoine Lamer, Informaticien au CHU de Lille, membre d’Inter-hop, une association qui défend le logiciel libre en santé, à l'Atelier pour la refondation du service public hospitalier.Catégorie:Objet médiaVidéoHopital
Santé
Code source
SoinLogiciel libreProtection sociale8 septembre 2021
Appel en commun du réseau francophoneChaque troisième mardi du mois, de 20 h à 21 h (CET - heure de Paris), Remix the commons propose un rendez-vous public inspiré des « Community calls » pour traiter une question et partager de l'information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le domaine des communs, tout en laissant une trace pour les absents.Catégorie:ProjetMouvement des communsCommunity Call24 septembre 2024
Archipel des Iles de ChauseyLa S.C.I. des Iles Chausey et le Conservatoire du Littoral ont signé en 2005 une convention afin de coordonner l’ensemble de leurs actions en vue de préserver ce site exceptionnel. Un exemple intéressant de partenariat privé-public au service du commun.Catégorie:Objet médiaFicheFoncier
Espace public
Gouvernance foncièrePartenariat public-privé21 novembre 2020
Art of Commoning 2014 - Lighthearted momentsArt of Commoning 2014 - Lighthearted moments est un remix réalisé à partir de capsules vidéo auto-enregistrées par les contributeurs dans le "com-fessionnal" lors de la rencontre Art de l'en-commun (Art of Commoning) qui s'est déroulée à Montréal en novembre 2014. Ce remix évoque les communs, leurs définitions et la perspective de l'école des communs comme mode d'émergence du mouvement des communs.Catégorie:Objet médiaVidéoÉducation populaire
École des communs
21 novembre 2017
Aspects méconnus de l’agriculture urbaine 2 expériences entre humanisme et éveil pédagogiqueComment l’agriculture urbaine peut-elle participer d’une forme de justice sociale et environnementale ? Aux travers la présentation de deux expériences, la mise en place d’un jardin partagé dans un Centre d’Hébergement d’Urgence de migrants et l’installation d’une ferme urbaine dans un collège d’un réseau d’éducation prioritaire, ce document montrent les possibilités offertes par les initiatives de l’agriculture urbaine.Catégorie:Objet médiaVidéoAlimentation
Accueil des réfugiés
Agriculture
Justice sociale
Justice environnementale
Agriculture urbaine
Jardins communautaires
Jardin partagé
Hospitalité
Inclusion sociale
4 février 2017
Assemblée des communs françaiseL’Assemblée des communs est une rencontre nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs.Catégorie:ProjetCulture des communsMouvement des communsPolitisation des communs
Co-apprentissage
Savoirs situés
Réseau
24 septembre 2024
Assemblées Populaires des Gilets JaunesUne page pour décrire la dynamique d’Assemblées Populaires initiée avec le Mouvement des Gilets Jaunes (à la suite de l’appel de Commercy de Novembre 2018) avec le langage des communs.Catégorie:Objet médiaFicheAssemblée populaire13 août 2021
Assises nationales du Sénégal, la charte de gouvernance démocratiqueL’an 2000 ! Les sénégalais mettent fin à quarante années de règne d’une démocratie sans alternances, mais découvrent, sept années plus tard, combien les acquis démocratiques demeurent réversibles. Dans le contexte de boycott des élections législatives de 2007, par une partie significative de la classe politique, on assiste à un blocage des voix institutionnelles de régulation du débat public. Ce film retrace comment, dans ces conditions, une jonction s’est opérée entre partis politiques et société civile dans le but de prévenir le chaos et réinventer le futur. Bien davantage, il donne à penser le caractère exemplaire, de la mise en œuvre d’un processus de dialogue et de planification aussi radical que légal, dans un contexte de crise politique et social important. Cette solution établie sur la base du dialogue et de la planification s’est déroulée dans le cadre d’Assises nationales qui ont abouti à une Charte de gouvernance démocratique, désormais bien commun de la nation sénégalaise.Catégorie:Objet médiaVidéoDémocratie participative
Gouvernance locale
Participation
Tactical chartering
Charte
26 juillet 2019
Association des peuples des montagnes du monde TdC2015Présentation des enjeux sur lesquels se mobilise l'APMM (Association des peuples de montagne du monde)Catégorie:Objet médiaAudioInfrastructure
Occupation et utilisation des terres
Organisation villageoise et sociale
Pâturages
Extractivisme
Enclosure
Accaparement des terres
25 février 2016
Association ÉcoquartierComment favoriser un développement urbain plus durable et véritablement intégrateur ? À Lausanne, l'Association Écoquartier développe un ensemble de recommandations pour la mise en œuvre d'un écoquartier. Ces recommandations peuvent être utiles pour négocier la construction et la gouvernance d'un éco-quartier avec les acteurs partis prenants : autorités locales, acteurs publics et privés de l’urbanisme et de l’immobilier, habitants et usagers de la ville.Catégorie:Objet médiaFicheÉcoquartierDroit à la villeCharte
Co-production de normes
Gestion durable2 février 2018
Association Rues du développement durableMaîtriser le foncier, et inciter à la mutualisation des locaux et des moyens à l'échelle d'un quartier.Catégorie:Objet médiaFicheFoncier
Espace de travail
Mutualisation de matériel
Mutualisation de locaux
11 novembre 2017
Atelier d'Architecture Autogérée - Collective Urban ArchitecturePrésentation de la démarche de l'Atelier d'Architecture Autogéré qui est orientée vers une activité de transformation des espaces comme moyen d'instituer de meilleures conditions de vie par les habitants. Les projets présentés sont développés à Paris dans le 18ème et 20ème arrondissements.Catégorie:Objet médiaVidéoCommuns de voisinage
Urban green commons
Résilience communautaire
Autogestion
Gratuité
Jardins communautaires
Agrocité
Communs de voisinage
Résilience basée sur les communs
29 novembre 2020
Atelier de codesign de cartographie numérique Partie 1: Les avantages de la cartographieAtelier de codesign de cartographie numérique Partie 1: Les avantages de la cartographie

Exploration des usages et applications de cartographie numérique le 3 mai 2013.

Perspective ludique, partage de connaissances sur le "crowdmapping" et outillage du projet de cartographie des Communs de Montréal de l'École des Communs de Communautique.

Organisé dans le cadre de l'initiative MOBmontréal, une invitation de Communautique, Métacollab Montréal et l'École des communs
Catégorie:Objet médiaVidéo2 novembre 2016
Atelier de codesign de cartographie numérique Partie 2: Les enjeux liés à la cartographieAtelier de codesign de cartographie numérique Partie 2: Les enjeux liés à la cartographie

Exploration des usages et applications de cartographie numérique le 3 mai 2013.

Perspective ludique, partage de connaissances sur le "crowdmapping" et outillage du projet de cartographie des Communs de Montréal de l'École des Communs de Communautique.

Organisé dans le cadre de l'initiative MOBmontréal, une invitation de Communautique, Métacollab Montréal et l'École des communs
Catégorie:Objet médiaVidéo2 novembre 2016
Atelier de codesign de cartographie numérique Partie 3: La cartographie des communsAtelier de codesign de cartographie numérique Partie 3: La cartographie des communs

Exploration des usages et applications de cartographie numérique le 3 mai 2013.

Perspective ludique, partage de connaissances sur le "crowdmapping" et outillage du projet de cartographie des Communs de Montréal de l'École des Communs de Communautique.

Organisé dans le cadre de l'initiative MOBmontréal, une invitation de Communautique, Métacollab Montréal et l'École des communs
Catégorie:Objet médiaVidéo2 novembre 2016
Atelier de codesign de cartographie numérique Partie 4: Qualités et modèles de la cartographieAtelier de codesign de cartographie numérique Partie 4: Qualités et modèles de la cartographie

Exploration des usages et applications de cartographie numérique le 3 mai 2013.

Perspective ludique, partage de connaissances sur le "crowdmapping" et outillage du projet de cartographie des Communs de Montréal de l'École des Communs de Communautique.

Organisé dans le cadre de l'initiative MOBmontréal, une invitation de Communautique, Métacollab Montréal et l'École des communs
Catégorie:Objet médiaVidéo2 novembre 2016
Atelier de création remixDocumentation ouverte de l'organisation d'un atelier en création de remix, à partir du défi d'organiser un atelier pour traiter et remixer le matériel vidéo issu d'une expérience de récolte au cours de l'événement Art de l'encommun qui s'est déroulé à Montréal en novembre 2014.Catégorie:Projet24 novembre 2020
Atelier Populaire d'UrbanismeÀ la Villeneuve de Grenoble, des habitants ont construit un projet urbain alternatif face à une rénovation urbaine autoritaire menée par l'Etat. Un atelier populaire d'urbanisme a été organisé pour définir les grands axes du projet : habitat, éducation, environnement, démocratie et économie. A la suite de l'élection d'une nouvelle coalition de gauche, écologiste et citoyenne à Grenoble en 2014, l'architecte en chef a été démis de ses fonctions et il est projeté de co-construire un nouveau projet urbain. Un enjeu de construction du commun à l'échelle d'un quartier de 10 000 habitants.Catégorie:Objet médiaFicheFoncier urbain
Agriculture urbaine
Logement
Gouvernance territoriale
Communs de voisinage
Projet urbain22 décembre 2022
Atelier sur les biens communs à la Ferme des BouillonsÀ la demande de l'association de la Ferme des bouillons, nous avons organisé deux jours de formation des militants autour de la notion de communs. Cette formation se déroule dans le contexte de la lutte pour la préservation de la ferme occupée. Elle s'appuie sur une mise à jour de l'histoire des communs dans les domaines de l'alimentation, du foncier, de la culture et du vivre ensemble.
L'atelier sur les biens communs à la Ferme des Bouillons s'est déroulé en deux temps : le 18 novembre et le 3 décembre 2014 avec 18 personnes.
Catégorie:ProjetFormation
Recherche-action
25 août 2022
Ateliers C2E PoitiersSéquence consacrée aux communs dans la cadre du Campus européen d'été dont l'édition 2015 (du 14 au 18 septembre) a pris pour thème : Numérique : le pouvoir de faire ensemble et autrement !Catégorie:Projet26 août 2022
Ateliers de Remix des communs de GuérandeQuels sont les termes qui désignent les enjeux économiques, sociaux, culturels et politiques des communs de Guérande ? Au cours de l'atelier, nous nous attacherons à identifier et définir et illustrer le vocabulaire utilisé pour désigner les pratiques collectives, pour lutter contre l'accaparement des ressources et définir le projet partagé que symbolise / cristallise la rencontre de Guérande. Ce vocabulaire est révélateur des grilles de lectures et des modèles sous-jacent du projet de Guérande. Nous serons amené à choisir parmi les termes clefs des communs de Guérande ceux qui donneront lieu à un travail d'exploration plus approfondie à travers le croisement des définitions et des documents s'y rapportant. Sans être complètement instrumentalisée, cette démarche sera guidée par les projets des participants, à savoir d'une part la mise en perspective de l'action de l'APMM et l'élaboration de la charte du réseau de l'APMM et de l'AITC et d'autre part l'élaboration du glossaire des communs. De plus, elle aura un effet rétroactif sur les classifications de Remix the commons.Catégorie:ProjetRecherche-action29 août 2022
Ateliers populaire de cartographie des communsLes Ateliers populaires de cartographie des communs sont nées dans la dynamique de coalition autour des biens communs de la rencontre Internationale "Economics and the Commons" (Berlin 2013). Celle-ci a révélé la nécessité développer une pratique d'appropriation sociale, culturelle et politique des communs avec les militants africains. Les Ateliers populaires de cartographie des communs visent à développer la capacité du continent à produire des discours savants à propos des biens communs sur la base de recherche-action susceptibles de rentrer en dialogue avec le reste de la communauté des biens communs et ainsi contribuer au développement d'un mouvement autour des biens communs en Afrique. Observations, recherches documentaires, enquêtes et études de cas, focus groupe, ... réalisés avec la population, portant sur l'alimentation, le transport, la Santé, l'environnement, l'information, l'éducation, ... défis actuels qui traversent la société africaine contemporaine, permettent de définir des projets concrets pour révéler les processus de Biens Communs en Afrique. Ces recherches-actions doivent nous permettre de dévoiler les pratiques et les enjeux des biens communs, d'articuler la recherche sur les communs, en Afrique, aux débats généraux sur les définitions et la cartographie des communs d’une part, et, d’autre part, de contribuer à enrichir l’agenda international des communs.
Formation - action sur les biens communs
Catégorie:ProjetRecherche-action25 août 2022
Atlas des chartes des communs urbainsAtlas des chartes des communs urbains propose de :
  1. Réaliser et entretenir un inventaire ouvert et interactif de mécanismes juridiques consacrés à la mise en œuvre des communs urbains.
  2. fournir un espace collectif pour l'analyse et l'interprétation de ces mécanismes de gouvernance des communs urbains et produire et partager des connaissances avec les commoners dans une perspective interculturelle.
  3. offrir un espace d'échange et d'entraide autour de l'élaboration de chartes et autres instruments juridiques pour la régénération ou la création des communs urbains.
13 juin 2022
Atlas des chartes des communs urbains/Ateliers d'exploration des communs urbainsUn cycle d'ateliers sur les communs urbains et leurs mécanismes juridiques a été organisé en 2016. Au rythme d'un rendez-vous par mois, ces ateliers visaient à mettre les outils des communs urbains en cours d'élaboration à l'épreuve pour pouvoir les améliorer.Catégorie:ProjetAtelier26 novembre 2020
Atlas des chartes des communs urbains/Atlas des chartes des communs urbains (projet)

Le projet s’inscrit dans une perspective de long terme qui vise à :

  • élaborer avec les « commoners » des outils et des méthodologies qui permettent la création de mécanismes juridiques (les chartes des communs urbains) afin de reconnaître et développer les communs urbains.
  • comparer les expériences politiques et les méthodologies qui sont développées dans l’action citoyenne orientée vers la transition écologique et sociale afin de mettre en exergue les potentiels à l’oeuvre dans les initiatives concrètes de commoning,
  • interroger les effets de la reconfiguration des processus de production du droit par les « commoners » sur le partage du pouvoir et la légitimité des acteurs dans l’espace public.
  • contribuer à l’élaboration de propositions et de stratégies de politiques publiques et d’un cadre éthique pour le partage de la souveraineté entre les acteurs producteurs de la ville.
Catégorie:Projet25 août 2022
Atlas des chartes des communs urbains/Project planner/Maquette site webAtlas des chartes des communs urbains propose de :

Réaliser et entretenir un inventaire ouvert et interactif de mécanismes juridiques consacrés à la mise en œuvre des communs urbains.

fournir un espace collectif pour l'analyse et l'interprétation de ces mécanismes de gouvernance des communs urbains et produire et partager des connaissances avec les commoners dans une perspective interculturelle.

offrir un espace d'échange et d'entraide autour de l'élaboration de chartes et autres instruments juridiques pour la régénération ou la création des communs urbains.
4 décembre 2018
Au delà du camp, dans le Commun, première partieCampus in Camps a organisé une session Into the common (http://www.campusincamps.ps/into-thecommon) au centre Al Feneiq (Camp de réfugié Dheisheh). Alessandro Petti, directeur présente Campus in Camps comme "le résultat d'un effort collectif fait par les participants de dialogue avec les habitants, les membres de la communauté, associations et collaborateurs."Catégorie:Objet médiaVidéoCulture locale et ancestrale
Éducation
Biens communs culturels
Citoyenneté
Genre
Récupération des biens communs
Identité
27 janvier 2019
Aujourd'hui restaurons demain (ADDA), une épicerie participative et bien plus !A Nantes depuis 2008, AujourdD’hui restaurons DemAin (ADDA), une épicerie participative pas comme les autres, sans salarié, propose de nombreuses actions simples et concrètes pour agir immédiatement sur notre impact écologique : repas partagés, jardin communautaire, échanges de savoirs, espace de gratuité, finance solidaire, ateliers de revalorisation, ... Episode 7 de la web-série itinérante SideWays. Voir aussi : http://side-ways.net/episode7.Catégorie:Objet médiaVidéoCollectif
Alimentation
Confiance
Lutte contre le gaspillage
Épicerie participative
Prix libre
Convivialité
Impact environnemental
Communs de voisinage
13 novembre 2017
Autour du concept de reproduction : généalogie et perspectivesDans cette vidéo Matteo Polleri nous présente tout d'abord une réflexion autour de la notion de « production biopolitique » forgée par Michael Hardt et Antonio Negri en intérrogéant l’arrière-plan de cette articulation marxiste-foucaldienne des concepts de reproduction sociale et biopouvoir. Ensuite Étienne Balibar traite, dans un premier temps, du concept marxien de la « reproduction du capital » en l'inscrivant dans une généalogie qui met en évidence sa polysémie. Dans un deuxième temps il renverse le point de vue et se concentre sur la question de la « non-reproduction » (d’un rapport social, d’une formation sociale, d’un équilibre économique), qui peut elle-même s’entendre soit dans le registre de la structure, soit dans celui de l’accident conjoncturel ou de la crise.Catégorie:Objet médiaVidéoGénéalogie des concepts
Marxisme
Reproduction sociale
Reproduction du capital
Biopolitique
30 avril 2024
Aux 8 Pillards, accueillir ce qui nous soigneTémoignages de Dorine Julien, Groupe artistique Les Pas Perdus, Thomas Moles, Association À Plomb et Julien Tribout, F.A.I.R.E, à l'Atelier pour la refondation du service public hospitalier. Tous les trois sont artistes membres de l'association et du lieu collégial Les 8 Pillards à Marseille.Catégorie:Objet médiaVidéoCulture
Santé
Pratiques
Inclusion
Répondre aux besoins
Valeur de relation
Lieu intermédiaire
Instauration plutôt que création
Esthétique du peu8 septembre 2021
Avonbridge and Standburn UOG Community DiscussionThis document shows the community discussion taking place in the territory of Avonbridge and Stanburn, in Falkirk. The discussion took place in August 21st, 2016 and hosted a total number of 30 attendees. Themes in the discussions included providing a broader context of 'transition' for Oil and Gas, the need for more details and specifics on benefits and costs, greater transparency, and the scope of consultation to communities. The overall result of these discussions was that the presence of unconventional oil and gas drilling has been unclear and untransparent, and the communities find that very troublesome as they seek better community health.Catégorie:Objet médiaTexteDémocratie participative
Co-creation
Transition énergétique
Transition écologique
Transparency
Preservation
22 janvier 2018
Balade de l'oppidum de Verduron - 01 IntroductionAccueil et présentation de la baladeCatégorie:Objet médiaAudioCulture locale et ancestrale
Hospitalité
Biens communs culturels
Paysages
Droits culturels
Patrimoine culturel
Ecotourisme
Balade urbaine autour des communs
1 juillet 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 02 L'école de VerduronDescription de l'école du VerduronCatégorie:Objet médiaAudioCulture locale et ancestrale
Biens communs culturels
Convention de Faro
Droits culturels
24 février 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 03 Le Verduronhistoire urbaine du VerduronCatégorie:Objet médiaAudioCulture locale et ancestrale
Paysages
Droits culturelsEcotourisme
Patrimoine culturel
1 juillet 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 04 De la faune, de la flore et de la sociologieDescription de l'environnement au cours de la balade de VerduronCatégorie:Objet médiaAudioCulture locale et ancestrale
Ecotourisme
Paysages
Droits culturels
Convention de Faro
13 décembre 2016
Balade de l'oppidum de Verduron - 06 L'enfouissementComment protéger l'Oppidum tout en en préservant l'usage culturel par les habitants ?Catégorie:Objet médiaAudioEcotourisme
Biens communs culturels
Paysages
Droits culturels
Convention de Faro
24 février 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 07 L'engagement du CIQComment le Comité de quartier s'est mobilisé pour faire connaître et protéger l'oppidum de Verduron.Catégorie:Objet médiaAudioEcotourisme
Biens communs culturels
Paysages
Droits culturels
Patrimoine culturel
1 juillet 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 08 Les Chantiers JeunesDescription de l'activité déployée par l'Adapt 13 autour de l'oppidum du Verduron, en vue d'insérer les jeunes des arrondissements 15 et 16 de Marseille.Catégorie:Objet médiaAudioEcotourisme
Biens communs culturels
Paysages
Patrimoine culturel
Droits culturels
1 juillet 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 10 Le plan de l'oppidumDescription de l'oppidum de VerduronCatégorie:Objet médiaAudioBiens communs culturelsDroits culturels
Patrimoine culturel
Ecotourisme1 juillet 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 11 Histoire de l'oppidum2léments de l'histoire de l'oppidum et de son rôle dans l'origine de la ville de MarseilleCatégorie:Objet médiaAudioBiens communs culturels
Paysages
Droits culturels
Patrimoine culturel
Ecotourisme1 juillet 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 12 Grillager l'oppidum pour le protéger ?Comment protéger un site archéologique ? l'enfermer ou bien engager les parties prenantes à mieux le connaître ?Catégorie:Objet médiaAudioEcotourisme
Biens communs culturels
Paysages
Droits culturels
Patrimoine culturel
1 juillet 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 13 La construction de la cooperationQuel processus d'engagement et de coopération sont-ils nécessaires autour des communs ?Catégorie:Objet médiaAudioBiens communs culturels
Paysages
Droits culturels
Convention de Faro
Ecotourisme21 octobre 2017
Balade de l'oppidum de Verduron - 14 Attention Danger de gentrificationGérer l'évolution de la population et de l'urbanisation de la zone implique de s'inscrire dans le temps et de avoir mobiliser des outils juridiques comme le PLU.Catégorie:Objet médiaAudioEcotourisme
Biens communs culturels
Paysages
Droits culturels
Convention de Faro
14 décembre 2016
Balade de l'oppidum de Verduron - 15 Les égyptiens De MarseilleL'histoire du massacre des égyptiens installés à Marseille à la suite des conquêtes napoléoniennes à la fin de l'Empire, par un habitant de la ville.Catégorie:Objet médiaAudioCulture locale et ancestrale
Ecotourisme
Hospitalité
Biens communs culturels
Paysages
Droits culturels
Patrimoine culturel
Balade urbaine autour des communs1 juillet 2017
Balade urbaine autour des communs3 balades urbaines sur le thème des communs, organisées à Paris, Marseille et Lille.Catégorie:Projet19 février 2019
Balades urbaines de l'Oppidum du VerduronLa balade autour de l’Oppidum de Verduron était organisée Mercredi 18 novembre 2015 de 10h à 12h à Marseille par la coopérative d’habitants Hôtel du Nord avec la Fondation de l’Ecologie Politique et programmée dans le cadre de La Quinzaine pour les Convergences Citoyennes : Marseille en Communs, organisée par La Plateforme (http://www.laplateforme.org) . La balade propose de rencontrer les différents acteurs des enjeux de ce lieu, bien commun, où se croisent des projets culturels, sociaux, touristiques.Catégorie:Collection
Catégorie:Objet média
CollectionPatrimoine culturelDroits culturelsConvention de Faro30 juin 2022
Barcelone en communLa ville de Barcelone n'a pas à proprement parler de « charte ». Après avoir diffusé les Principes sur lesquels ils se fondaient pour se présenter « avec l'intention de gagner » aux élections municipales de mai 2015, l'organisation « Barcelone en Commun », un nouvel espace politique créé un an auparavant comprenant des partis et des associations citoyennes, a proposé un Programme en Commun accompagné d'un Code d'éthique et d'un Plan de choc. On peut considérer que ces quatre documents, dont les trois derniers ont été élaborés sur un mode participatif pendant plusieurs mois, font office de charte entre « Barcelone en Commun » et les habitants.Catégorie:Objet médiaFicheCommuns urbains
Communs de voisinage
Ville
Ville saine et voyageable
Municipalisme
Écosystème public/communs
Féminisation de la politique
Barcelona en Comú
Assemblées de réflexion ouvertes
Mandat citoyen
Restaurer la dignité
Culture de démocratie participative
Co-production des politiques publiques
28 mai 2018
Bassin Versant Solidaire de ForestBassin Versant Solidaire de Forest est une démarche de mobilisation citoyenne qui vise à proposer des solutions co-gérées avec la société civile pour l'aménagement d'un bassin versant à Bruxelles. Cette démarche est conduite par les Etats Généraux de l'Eau à Bruxelles.Catégorie:Objet médiaFicheCommuns de voisinage
Eau
Co-gestion
Expertise citoyenne
Science citoyenne
Assemblée de quartier
Cartographie
Communauté hydrologique7 mars 2024
Bassin Versant Solidaire de Forest - RAPTZÉmission de radio sur le projet Bassin versant solidaire de ForestCatégorie:Objet médiaAudioEau et système sanitaire
Eau potable
Eau et irrigation
Politiques publiquesAssemblée populaire20 août 2020
Bénin en biens communsDocumentation d'une expérience interculturelle au Bénin Version française : http://www.remixthecommons.org/projet/benin-bien-commun/ English version : http://www.remixthecommons.org/en/projet/benin-bien-commun/Catégorie:ProjetDiffusion25 août 2022
Benjamin Coriat : Sortir l’hôpital de ses mursTémoignage de Benjamin Coriat, économiste, professeur émérite à l’université Paris XIII et membre des économistes atterrés, à l'Atelier pour la refondation du service public hospitalier.Catégorie:Objet médiaVidéoSanté
Soin
Médicament
Hôpital
Gouvernance de Remix the Commons
Relation Ville hôpital
Protection sociale8 septembre 2021
Bibliographie Relevé des documents sur les communs publiés en 2014Bibliographie réalisée en vue d'accompagner la préparation d'un MOOC "transition numérique" en cours de réalisation à l'Institut Mines Télécom.Catégorie:Objet médiaTexte10 février 2017
Biens communs : Une alternative ici et maintenant pour les sciencesEchanges autour des enjeux des biens comuns et de la science ouverte dans le cadre du Forum sciences et démocratie à Belem en 2009.Catégorie:Objet médiaVidéoScience ouverte
Connaissance
Sciences et démocratie
Propriété intellectuelle
11 mars 2024
Biens communs et économie sociale et solidaireLes systèmes de gouvernance coopératifs et associatifs, propres à l'économie sociale et solidaire (ESS), semblent les mieux adaptés aux initiatives collectives (en commun) qui naissent dans la société civile autour des ressources naturelles et de la connaissanceCatégorie:Objet médiaTexteEau potable
Foncier agricole
Communs de la connaissance
Budgets / Finances
Convergence commons ESS
Forme de gouvernance
Mouvement des communs
1 juin 2017
Bienvenus aux petits déjeuners en commun !Jeudi le 2 février, tôt le matin, quelques quinze têtes ensommeillées se sont mises à penser sur les biens communs. S'agit-il de ce qui n'appartient à personne ou plutôt ce qui appartient à tout le monde ? S'agit-il de biens à protéger ou de biens à créer ? Vers la fin de la séance, le sommeil s'est évaporé à force de boire du kinkeliba mais les interrogations persistent. Ensemble nous avons décidé de nourrir un nouveau regard artistique avec ces doutes, et de remplir nos ventres avec des gâteaux. Pour plus des informations: http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article99Catégorie:Objet médiaVidéoDéfinir les communs14 décembre 2017
Blockchain, une architecture du contrôleUn docu-design autour de la blockchain présenté dans le cadre d'un travail de recherche de spatialisation des enjeux du numérique, «L’Atlas critique d’Internet» qui se décline sous les formes multiples : site internet, livre et exposition. Il présente cette infrastructure nouvelle, qui bien que prometteuse, pourrait potentiellement se transformer en architecture du contrôle. La chaîne de blocs publique est encore décentralisée et démocratique. Mais qu’en est-il des blockchains privées ? Cette même architecture « rétablit un contrôle du haut vers le bas », « un système classique pyramidal », qui intéresse déjà les investisseurs et les banques, affirme la jeune designeuseCatégorie:Objet médiaVidéoInternetArchitecture
Blockchain
Contrôle citoyen
Cartographie30 décembre 2017
Bo'ness UOG Community DiscussionThis document shows the community discussion taking place in the territory of Bo'ness, in Falkirk. The discussion took place in May 25th, 2017 and hosted a total number of 50 attendees. Themes in the discussions included quality of jobs, cheaper energy for consumers, impacts of environmental and public health, local geological impacts, lack of regulation, exploitation, and economic disbenefits. The overall result of these discussions was that the presence of unconventional oil and gas drilling would not be beneficial to the community, but would instead harm the community. The bottom of this document includes a formal request by the community to respect their position in the decision to allow or disallow conventional oil and gas drilling in the area.Catégorie:Objet médiaTexteDémocratie participative
Co-creation
Socio-ecological memoryPreservation22 janvier 2018
Boite à outils pour faire Ecosystème des communsIdentifier et mettre en relation les différents modèles, méthodologies, pratiques et outils pour faire écosystème des communs.Catégorie:ProjetExpertise citoyennePolitique des communsApprentissage en commun
Atelier
Boite à outils sur les communs26 septembre 2024
Bonnybridge UOG Community Discussion OutcomesThis document shows the community discussion taking place in the territory of Bonnybridge, in Falkirk. The discussion took place on March 23rd, 2017 and hosted a total number of 70 attendees. Themes in the discussions included jobs, cheaper fuel for the consumer, government income, land-ownership, pollution, traffic, climate change, unstable hydrogeology, ineffective regulation, and health impacts. The overall result of these discussions is a general refusal on the part of the community to accept a social health license for the unconventional oil and gas industry and a demand to respect this decision.Catégorie:Objet médiaTexteDémocratie participative
Co-creation
Socio-ecological memoryPreservation22 janvier 2018
Building Communities of Commons in GreeceLa région de Sarantaporo, située au nord de la Grèce, est une région agricole et d'élevage touchée par la crise. Mais avant même la crise, l'attention de l'État sur la région était inexistante. Les jeunes migraient vers les grandes villes ou à l'étranger. Il n'y avait pas de connexion Internet, et la population locale était isolée et privée de services de base comme l'aide médical.

En 2010, un groupe de personnes décide de mettre en place un réseau sans fil communautaire visant à relier les villages entre eux et avec le reste du monde. Avec le temps, et à mesure que le projet grandi, la communauté Sarantaporo.gr devient de plus en plus ambitieuse. Ses membres veulent être les catalyseurs locaux qui (ré)organisent des coopératives basées sur le réseau sans fil, et (re)dynamisent l'économie, la rendent durable, tournée vers l'extérieur et indépendante du contrôle étatique et du secteur privé.

Ce faisant, ils produisent des connaissances et établissent des ponts entre la technologie hi-tech d'une communauté en réseau numérique et les défis de la vie réelle d'une communauté rurale.

Quels sont ces défis ? Comment une communauté peut-elle naître et se transformer ou toucher les personnes réelles ? Quelles sont les histoires des personnes impliquées d'une manière ou d'une autre dans ce processus ? Comment les efforts d'une modeste population rurale, située dans une partie éloignée de la Grèce, menacée par la crise, permettent-ils de se relier à un projet de TIC de l'université de Catalogne, et de construire un nouvel espace d'entente entre les peuples en Europe ? Autant de question explorées dans le documentaire.

En octobre 2015, en collaboration avec l'équipe Sarantaporo.gr, le collectif Personal Cinema a lancé une campagne de crowdfunding sur la plate-forme espagnole goteo.org afin de collecter des fonds qui permettront la réalisation de ce documentaire.
Catégorie:Objet médiaVidéoEspace public
Communauté villageoise
Internet
Économie sociale
Participation
Coopération internationaleDémocratie locale
Transition numérique
15 février 2018
C4R - Cultures For ResilienceLe projet C4R vise à favoriser des sociétés européennes résilientes et inclusives en développant des pratiques culturelles participatives de résilience et en assurant la transversalité sociale. Nous cherchons à utiliser la culture pour renforcer les pratiques de résilience de ces populations et leur appropriation de nouveaux outils pour des sociétés durables et résilientes.Catégorie:ProjetRésilience communautaireCulture des communsRecherche action
Publication
Production culturelle et artistique
Communauté24 septembre 2024
Cagette - Système de garantie participatif des AMAPExtrait de «ACTES D’UNE RECHERCHE - ACTION EXPERIMENTALE - Le monde associatif aujourd’hui : évaluation ou managérialisation ? » Printemps 2016Catégorie:Objet médiaTexteAlimentationSouveraineté alimentaireSystème de garantie participatifAssociation pour le maintien d'une agriculture paysanne8 novembre 2020
Cahier de propositions en contexte municipalCahier de propositions politiques pour les communs dans le contexte municipalCatégorie:Objet médiaMultimédiaPolitique des communsAction collective
Action publique
Co-production des politiques publiques6 février 2020
Cahiers de propositions politiques des communsLes Cahiers de propositions politiques pour les communs visent à rendre visibles et intelligibles dans l'espace publique la variété des outils basés sur l'expérience acquise et la recherche des commoners ainsi que leurs formes de plaidoyers. La transformation sociale et écologique ne dépend pas seulement de la dissémination d’expériences singulières. Pour organiser une société qui fait place aux communs, qui permette de reproduire ces activités, les commoners doivent substituer aux outils techniques et normatifs qui sont au service du néolibéralisme, des alternatives qui s’opposent aux logiques propriétaires-rentières et à la financiarisation de l'espace public, ces deux formes complémentaires d’accaparement et d’extractivisme.Catégorie:Objet médiaCollection13 août 2022
Camp Pixelache 2014: remix of the CommonsUn "remix" documentaire du Camp Pixlache qui s'est déroulé à Vartiosaari, en Finlande, réalisé par Maria Candia et Kalle Kuisma avec les commoners interviewés par AMBROSI Alain et SULTAN Frédéric du projet remixthecommons.org.Catégorie:Objet médiaVidéoBiens communs culturelsDéfinir les communsFestival13 janvier 2019
Campus in campsL'identité du camp intègre les soixante cinq années d’exile des habitants du camp. Elle joue avec l'urbanisme du camp et le transforme "du pur espace humanitaire à un espace politique actif" où peut s'exprimer le droit au retour.Catégorie:Objet médiaFicheEspace public
Camp
Droit au retourProjet urbain27 janvier 2019
Candice Lafarge : L’humain au coeur du travail en santéTémoignage de Candice Lafarge, aide-soignante en service de réanimation médicale et co-fondatrice du Collectif Inter-Urgences, à l'Atelier pour la refondation du service public hospitalier.Catégorie:Objet médiaVidéoSanté
Soin
Hôpital
Travail
Accès
Gouvernance de Remix the Commons
Protection sociale8 septembre 2021
Canicules, feux, inondations : comment éviter le pire ?Magali Reghezza, géographe et membre du Haut Conseil pour le climat, se focalise sur les risques climatiques dans la mesure où de plus en plus chaque année les impacts des vagues de chaleur, des sécheresses ou des inondations s’aggravent, avec des conséquences toujours plus fortes pour la santé humaine et l’économie. Reghezza nous propose des mesures à prendre pour être, d'un côté, moins vulnérables aux feux de forêts, aux inondations, aux vagues de chaleur et, de l'autre, pour envisager un futur différent.Catégorie:Objet médiaVidéoChangement climatiqueCrises de l'eau
Sécheresse
Gouvernance des ressources naturelles
Gestion de criseTransition écologique27 avril 2024
Caractéristiques des communs et de leurs enjeux selon Carlo VercellonePrésentation des travaux du projet européen D-Cent par Carlo Vercellone lors de la séance de préparation de la journée dédiée au thème Communs et puissance publique qui sera organisée le 30 janvier 2016. Le rapport D-Cenbt est accessible à : http://www.nesta.org.uk/sites/default/files/d-cent_managing_the_commons_in_the_knowledge_economy.pdfCatégorie:Objet médiaAudioHistoire des communs
Mode de production
Puissance publique
Contestation du fordisme
Travail
État
13 janvier 2019
Carnet de bord Les Bouillons, Terres d'AvenirUn récit du combat pour la sauvegarde de la Ferme des Bouillons à partir de film et reportages, interviews et archives, réalisé avant et après l'expulsion de l'Association de Protection de la Ferme des Bouillons (APFB) et au cours de l'année suivante jusqu'à la "Faîtes du Printemps" 2016.Catégorie:Objet médiaVidéoFoncier agricole
Agriculture
Accaparement des terres
Accès à la terre
Agriculture durable
Droits à la terre
10 février 2017
Carnet de voyage de la recherche-action au ShakirailLe "Carnet de voyage" de la démarche de recherche-action du Shakiraïl et des habitant·e·s consiste à documenter le projet dans une perspective de commoning.Catégorie:ProjetTerritoire
Ville
Espace de travail
Participation citoyenne activeRecherche participativeCulture de démocratie participative24 septembre 2024
Cartographie du non accueil à ParisCapsule vidéo sur « une carte traumatique de Paris » celle des campements et squats constitués autour des migrant.es, réfugié.es, et éxilé.es depuis juin 2015. Pensée à partir d’un diagnostic issu du terrain, cette carte a pour but d’ouvrir à la ville et à ses usagers d’autres récits possibles, par superposition de données, d’histoires, d’expériences et parfois d’absurdités vécues sur le terrain. Elle tente de raconter la ville selon les migrant.es et les soutiens, usagers urbains invisibles à l’imaginaire venue d’ailleurs et à l’espoir chevillé aux corps. En creux, elle espère poser les premières bases de ce que serait, vu d’ici, de la rue, « une ville refuge » coincées entre urgence humanitaire et développement urbain.Catégorie:Objet médiaVidéoVille refuge
Migrant.e
Camp
Espace public
Hospitalité
Non-accueilCommuns urbains27 janvier 2019
Catalunya en Comú - Building a country in common(s)Interview with Joan Subirats - Barcelona, April 20, 2017
Entrevue avec Joan Subirats. Barcelone, 20 avril 2017
Catégorie:Objet médiaArticleBarcelona en Comú13 juin 2024
CECOSESOLACecosesola est une coopérative du Nord du Venezuela, expérience d'auto-géstion sans hiérarchie participative, qui accueille différentes activités, un supermarché social, un hopital… L'organisation met au centre l'etre humain et expérimente une économie en commun.Catégorie:Collection
Catégorie:Objet média
Collection30 juin 2022
CECOSESOLA : vivir lo comùn dia a diaUne entrevue de Jorge Rath et Noel Vale Valera réalisée par AMBROSI Alain à la Conférence sur l'économie des Communs de Berlin en mai 2013.Catégorie:Objet médiaVidéoMarché
Hôpital
Sécurité alimentaire
Organisation villageoise et sociale
Économie sociale
Solidarité
Auto-organisation
12 février 2017
Cecosesola ou l'autogestion totaleAutogestion et coopérativisme intégral : une expérience sur la durée à l’échelle de la communauté. Coopérative de Barquisimeto (nord-est du Venezuela), au fonctionnement totalement autogestionnaire. Plus de 1200 travailleurs, aucun chef, aucun gérant, aucune structure hiérarchique, énormément de participation, de confiance et d’apprentissage, une rotation constante dans tous les postes de travail … et bien plusCatégorie:Objet médiaVidéoCommuns de voisinage
Marché en commun
Travail collectif
Travail
Communauté
Autogestion
13 novembre 2017
Ceux qui sèmentMais quelle est donc cette agriculture familiale qui emploie plus de 40% des actifs du monde et produit 80% de l’alimentation mondiale ? Et à quelles conditions peut-elle répondre aux enjeux de demain? 40 étudiants en agronomie ont choisi d'y répondre en réalisant un film documentaire de 52 minutes. En passant par l’Inde, la France, le Cameroun, l’Équateur et le Canada ce film évoque les avantages ainsi que les limites associés au caractère familial de l’agriculture. Une invitation au voyage et à la réflexion, pour un public de tout âge et tout horizon.Catégorie:Objet médiaVidéoCommuns traditionnels
Agriculture
Souveraineté alimentaire
Sécurité alimentaire
Alimentation
Agriculture vivrière28 décembre 2017
Chapitre 1 : Soin empêchéQu'est-ce que le soin ? Professionnels de la santé et chercheurs s'interrogent sur l'activité de soin aujourd'hui, une activité qu'au fil des années a été soumise à plusieurs contrainte. C'est pour cela qu'il faut remettre au centre la qualité du soin, ce qui implique reconnaître et valoriser toute une série de gestes et d'attentions invisibilisées et pourtant indispensables. Il s'agit, en effet, de tout ce que, sans être forcement rentable, donne du sens à l'expérience du soignant et du soigné.Catégorie:Objet médiaVidéoHôpital
Santé
Soin
Travail empêché
Travail invisible
Santé communautaireQualité des soins5 décembre 2023
Chapitre 2 : La santé sous pression néo-libéraleParmi les secteurs les plus touchés par les politiques néolibérales des dernières décennies, le domaine de la santé a été objet de transformations profondes. Les mots d'ordre étant financiarisation, privatisation, performance et évaluation, il en a découlé que les conditions de travail du personnel soignant se sont de plus en plus dégradées sous l'impératif de l'efficience économique et de la rentabilité.Catégorie:Objet médiaVidéoHôpital
Santé
Soin
Collectif de travail
Souffrance au travail
Domaine public
New public management
Néolibéralisme
5 décembre 2023
Chapitre 3 : Auto-organiser le soin en communL'urgence de la crise du Covid a créé une situation où les professionnels de la santé ont pu dans beaucoup de cas reprendre le contrôle de l'activité soignante en implémentant des formes de gouvernance participative et centrées sur le service offert à la population. Qu'est qu'il faut retenir de ces expériences pour les prolonger au-delà d'une situation exceptionnelle ? Comment se charger collectivement du soin et faire de la santé une véritable commun ?Catégorie:Objet médiaVidéoHôpital
Santé
Soin
Structure de gouvernance
Relation Ville hôpital
Forme de gouvernance
Santé communautaire
Coopération au travail
Gouvernance participative
Communs de la santé
Démocratie sanitaire
5 décembre 2023
Chargement/Site 2#_0048a015c5cb546e80a14eb56f6f81c1

Background

In fall 2012 , I was invited to accompany a group of thirteen teenagers in an intercultural and humanitarian experience as a documentary filmmaker. Organized by the Department of animation to the spiritual life and community involvement of Collège Sainte-Anne de Lachine, stay took place in Benin (from 4 to 22 January 2013) with the Society of African Missions. My mandate : make a film about the Benin experience. Being at that time in Communautique, humanitarian trip was an opportunity to build relationships with my workplace. So I proposed the creation of video clips on the commons in Benin.

To prepare for the experience abroad , there were two training camps. I prepared video workshops for imparting technical knowledge to experiment with youth and to script the vision of the video project. In the second camp, the notion of the common good has been addressed in parallel with the presentation Remix the Commons. I invited the young people to choose three themes that challenged them . They identified water , education and culture. These later became the subjects of discussions and observations to document our trip .

Stephanie L. Berube

documentary filmmaker

 

Final Draft : Benin Commons

The project resulted in a series of five video clips , made from material collected , which opens opportunities remix .

Chapter intangible culture

History of spiritual practices , the common good is also reflected in the way people come together to support the intangible culture of their nation and of our humanity.

The home

What is the role of history in our understanding of democracy , human rights and ultimately the common good? How the past can explain the realities of today and make us think about the future ? In this video, the history of slavery in parallel (and in opposition ) with the notion of « home » in order to improve our understanding of the freedom of African countries and Africans. Where the home he starts ?

« The home is a birthright that nobody has the right to rape because it is the source of love , happiness , freedom of action , freedom of expression. I think the home begins in the home. [ … ] It refers to the court, the environment, locally, nationally organized . « ( Intervention introduction :  » How far are you from home breakfast joint in Kédougou « directed by Anne- Julie Rollet and Kër Thiossane in collaboration with The Companyia ? )

The invisible world

Shot during the International Day of Voodoo in Benin, this video presents a discussion with young people about their perception and understanding of the religious holiday. The ethnographic nature of this video shows the diversity and complexity of the opportunity to reflect on the intercultural approach in terms of public goods and metaphysics through questions such as: Where do your ideas come from the world ? How are they reflected in your actions , your integrity and , therefore, your approach to the common good ?

 

Future development

Currently , this personal project is completed. Nevertheless, it has the potential for development and reuse to address common property in Africa or intercultural perspective of the commons .

The material can be used for remixes .

The caps on the water could be used in video projects on water according to different countries . For example, do a remix of  » Sô- AVA et ses heaurizons  » of Benin Commons and « Ô Saint-Laurent : une histoire de culture et d’appartenance » Communautique .

The chapter on education offers interesting material to cross in a global consideration of the diversity of projects and realities of education.

The two videos in the  » culture » deserve to be improved with new equipment to better frame the discussion ( what is a common good intangible cultural ? ) And thus clarified. Also, a remix can put parralèle new audiovisual materials that illustrate other examples.

The videos will be subtitled in French for web accessibility for deaf people , but could also be translated into English.

 

Collaborators

And editing: Stephanie L. Bérubé .

Camera: collective shots ( thirteen youth group *) , under the direction of Stephanie L. Bérubé .

* Anne -Julie, Amélie , Ariane , Cassandra , Cedric , Charlotte, Daphne , Elaine , Matthew, Marika , Nathaniel , Roxanne and Zoe.

Accompanying Martin Chevalier François Gnonhoussou

 

Funding

Production Communautique , with the support of the Department of animation to the spiritual life and community involvement ( SAVEC ) of the Collège Sainte-Anne de Lachine.

 

Contribution to the project ( Remix Benin Commons )

The existence of such a project Remix common good has been the driving force in creating the vision of Benin common good as what his presence is a lever to the documentation of the common good . Remix the Commons also facilitates the re- use of the material produced as part of Benin Common Good.

https://www.remixthecommons.org/?p=5041
Chargement/Site 2#_0124e064cdc4f6dae4c839031a58c20d

Comment traduire les communs en processus de transformation systématique de la société ? L’équateur lance une initiative qui vise à faire se rencontrer les hackers et les communautés indigènes autour du partage de la connaissance.

Traduction de l’<a href="http://floksociety.org/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">article original : Michel Bauwens arriba al Ecuador</a>.

FLOK Society souhaite la bienvenue à Michel Bauwens en Equateur. Michel Bauwens, l’un des fondateurs de la Fondation P2P, est arrivé à Quito le 17 septembre pour participer au projet de réinvention fondamentale de l’Equateur. Bauwens dirigera une équipe de recherche qui se propose de déclencher un processus participatif mondial avec une mise en œuvre immédiate en Equateur. Le processus vise à retourner aux racines de l’économie équatorienne, pour déclencher une transition vers une société de la connaissance libre et ouverte.

Au cours du premier semestre de 2014, Michel Bauwens participera à la mise en place d’un réseau mondial de chercheurs sur la transition. La Fondation P2P est un réseau mondial de chercheurs qui documente le passage à des pratiques ouvertes, participatives et basées sur les communs dans tous les domaines de l’activité humaine, et plus particulièrement dans celui de la connaissance et du code ouvert, et le passage à la coopération en matière de conception ouverte, de production ouverte, de science ouverte, de gouvernement ouvert, d’agriculture ouverte et production ouverte qui ont un fort potentiel d’amélioration des processus agricoles et industriels durables.

L’Equateur est le premier pays à s’engager dans la création d’une société basée sur la connaissance ouverte comme biens communs. Afin de réaliser la transition vers un « bien savoir », ou une société de «bonne connaissance» <a href="http://plan2009.senplades.gob.ec/web/en" rel="nofollow">http://plan2009.senplades.gob.ec/web/en</a>, qui est une extension de la stratégie officielle pour une société basée sur le « buen vivir ». L’Institut d’études avancées (IAEN sigle espagnol ) à Quito, Équateur, dirigé par le recteur Carlos Prieto, a lancé un processus stratégique, appelé Project Society FLOK, qui vise à organiser une conférence internationale en Mars 2014 et produire 10 documents stratégiques proposant des politiques de transition vers une société de la bonne connaissance, qui sera présenté aux citoyens équatoriens à travers des processus participatifs intensifs, semblables à ceux qui ont eu lieu lors de la rédaction de la nouvelle Constitution et les plans nationaux ambitieux, qui fixent les orientations de la politique du gouvernement.

Alors que le Buen Vivir vise à remplacer l’accumulation aveugle de la croissance économique par une forme de croissance qui profite directement au bien-être du peuple équatorien. Buen Saber vise à créer des communs de la connaissance ouvert qui faciliteront une telle transition. FLOK signifie « Free Libre and Open Knowledge ». Pour établir ces nouvelles orientations et documents, IAEN s’est mis en lien avec le mouvement international hacker et logiciels libres, mais aussi avec ses extensions à travers les nombreuses initiatives pairs à pairs qui ont pour objectif de constituer un corps de connaissance pour la production physique dans l’agriculture et l’industrie.

La base de connaissances de la Fondation P2P met également l’accent sur la documentation des nouvelles politiques et des cadres juridiques mis en place par les villes ouvertes au partage, telles que Séoul, San Francisco, et Naples, et les régions telles que Bordeaux, Open Commons Region de Linz, en Autriche, au Soudan du Sud, le Cabineto Digital de Rio del Sur, et plus encore. La base de données de 22.000 initiatives sur les communs à travers le monde a été vu près de 25 millions de fois et attire 25.000 chercheurs, activistes, utilisateurs et des lecteurs chaque jour. Michel Bauwens est également l’auteur d’une synthése de l’économie collaborative, l’expert externe pour l’Académie pontificale des sciences sociales, un membre du Forum Hangwang à Chengdu qui étudie la viabilité industrielle, et s’est engagé dans un projet de recherche de l’Université Leuphana sur la démocratie liquide numérique. En tant que membre fondateur et partenaire du Commons Strategies Group, il a co-organisé deux réunions mondiales sur les biens communs, la dernière en mai 2013 à Berlin a été dédiée au domaine émergent de l’Économie basée sur les communs.

En Mars 2013, la Fondation P2P a organisé un « wikisprint hispanique mondiale» , avec l’aide de l’activiste ispano-brésilien Bernardo Gutierrez, au cours de laquelle plus de 500 participants individuels et collectifs, dans plus de 60 villes et 23 pays, ont cartographié les initiatives P2P, de partage et de biens communs dans leur région et les zones d’activités , permettant l’interconnexion d’un réseau de militants et d’universitaires latino-américains.

IAEN estime que la collaboration entre les communautés hacktivistes, la Société FLOK et les réseaux mondiaux et hispaniques actifs dans la construction des biens communs ouverts sera essentielle pour créer une synergie avec les acteurs locaux de la société équatorienne, et aidera à atteindre le but que le pays s’est donné.

Traduction de l’article <a href="http://floksociety.org/en/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">Michel Bauwens arrives in Ecuador</a> par F. Sultan

https://www.remixthecommons.org/?p=2803
Chargement/Site 2#_01990abdcbe2ad6533a7a94f893d5e0b

Interview de Philippe Minard sur l’ouvrage de l’historien britannique E. P. Thompson: Whigs and Hunters : The Origin of the Black Act, traduit et publié en français en 2014.

<iframe loading="lazy" frameborder="0" width="400" height="225" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x1b1xbe?logo=0" allowfullscreen></iframe>
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x1b1xbe_philippe-minard-boite-a-idees_news" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Minard. Boîte à Idées</a> par <a href="http://www.dailymotion.com/Mediapart" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mediapart</a>

A propos de la Guerre des Forêts, de Edward P. Thompson

L’ouvrage, paru à Londres en 1975, est une enquête vivante d’histoire sociale : au début du XVIIIe siècle, un conflit oppose, d’un côté, les propriétaires et administrateurs de la forêt – celle de Windsor notamment – et, de l’autre, ses usagers. Au point qu’une loi promulguée en 1723 punit de mort certains des usages coutumiers : ce « Black Act », ainsi nommé parce que les braconniers se couvraient le visage de suie, est particulièrement impitoyable : si un vol de cerf est un crime capital, l’abattage de jeunes arbres ou la mutilation du bétail peuvent conduire aussi la potence. Les habitants des forêts opposent, à cette répression « sanguinaire », le droit coutumier des usages collectifs (droits de pâturage, d’extraction de tourbe, d’abattage et de ramassage du bois…).

Ainsi, outre la mise en place d’une évidente « politique de classes », ce que Thompson, grande figure intellectuelle inspirée par le marxisme et pionnier de « l’histoire par le bas », nous oblige à penser, c’est un monde dans lequel survivaient, avant que le XVIIIe siècle ne les arase au profit d’une conception exclusive, des modes et des degrés de propriété fort différents : « Ce qui était en jeu, écrit-il, (…) c’était des définitions concurrentes du droit de la propriété : pour le propriétaire terrien, l’enclosure ; pour le petit paysan, les droits collectifs ; pour les autorités de la forêt, les “chasses gardées” des cerfs ; pour les habitants des forêts, le droit de prélever de la tourbe ».

Selon Philippe Minard, c’est l’un des aspects les plus frappants de cet ouvrage : « Thompson nous aide à penser la diversité des régimes d’accès possibles, tout ce qui existe entre la propriété individuelle et l’absence totale de propriété. » Resurgi dans les années 1970, à la faveur de l’écologie (quand il a fallu déterminer à qui appartenaient les forêts, les océans ou encore l’atmosphère, en passe d’être durablement souillés), ce questionnement s’est poursuivi avec le développement d’Internet. Depuis la fin des années 1990, des activistes se battent contre tout ce qui entrave la circulation et l’appropriation collective des connaissances, en faisant explicitement référence aux pratiques des droits collectifs et des commons. Il se déroule sur le Net, selon eux, ce que Thompson décrivait dans les forêts anglaises : « Un conflit entre les utilisateurs et les exploiteurs. »

Extrait de : A l’usage de tous. « La Guerre des forêts », d’Edward P. Thompson dans LE MONDE DES LIVRES | 23.01.2014 | Julie Clarini

https://www.remixthecommons.org/?p=3641
Chargement/Site 2#_0697743d368ec919de68a75abab0d5c4

Santiago Hoerth Moura de <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> a rencontré Alain Ambrosi à Mexico en novembre 2012 dans le cadre de la rencontre préparatoire à la <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">conférence Economics, Commons Conference</a>. Tous deux ont échangé sur les biens communs et le projet Remix Biens Communs. Santiago Hoerth Moura a publié l’interview suivante en espagnol.

Entrevista con Alain Ambrosi

Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia

Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.

Por Redacción Pillku

¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?

Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.

Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.

Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.

Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.

Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a>

via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a>

https://www.remixthecommons.org/?p=1044
Chargement/Site 2#_0dc65f1e5ef96b652d495918e512edc3

<iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

Publié le 1er mars 2012

Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a>
Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie

Lire le livre <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a>

Sous-titrage <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a>

Sacred économics retrace l’histoire de l’argent de l’économie du don au capitalisme moderne, révélant comment le système monétaire a contribué à l’aliénation, par la concurrence et la rareté, et par la destruction de la communauté, et la nécessité d’une croissance sans fin.

Aujourd’hui, ces tendances ont atteint leur paroxysme – mais dans le sillage de la crise, on peut trouver de belles occasions de faire la transition vers une façon plus interactive, écologique et durable d’être.

Ce court métrage contient quelques visuels de Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org</a>

CREDITS COMPLETS

Directed & Edited by Ian MacKenzie
Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill
Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie
Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy
Music: Chris Zabriskie
Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube
Stills: Kris Krug, NASA
Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media

https://www.remixthecommons.org/?p=948
Chargement/Site 2#_111155724db6b04b8c64d19114865ac5

Rights in Common aims at documenting the place of law based on commons in the context of the Rio+20 negociations.

During 2011, the preparation of the United Nations conference on sustainable development (Rio+20) with the Rio+20 french collective and the participants of the World Social Forum, lead us to suggest making the rights based on the commons a skyline of social demand at the international scale. But as a prerequisite we’d have to be able to explicit the contents of these rights and forsee how these would be implemented and enforced.

To try to answer this question, a <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Des_droits_bas%C3%A9s_sur_les_biens_communs"> first text </ a> was written by Silke Helfrich and Frédéric Sultan after the Social Forum in Porto Alegre.

The remix project « Rights in Commons » is the continuation of this work by means of video and the remix made from video recordings of the United Nations conference and of the Peoples Summit.

Futur development

The Rights in Commons project move on by the organization of a workshop during the Economics, Commons Conference on May the 22nd 2013 in Berlin. It’s about continuing the ellaboration work initiated and particularly test the underling hypotheses on various domains and use cases, to reach a more global vision.

Collaborators

Frédéric Sultan is coordinator of this project. Emiliano Bazan has taken charge of the video production.

Financing

The Rights in Commons project gets financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.

Role of Remix the Commons

Remix the Commons has been a space facilitating cooperation between Communautique and VECAM to produce videos during the Peoples Summit at Rio+20.

https://www.remixthecommons.org/?p=5022
Chargement/Site 2#_12fb48d9f82cf170c2b2799e67702845

Après la première<a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article115"> rencontre à Dakar dans le cadre d’</a><a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article115">Afropixe</a>l, « A l’école des Communs » était un nouveau rendez-vous pour et avec Remix Biens Communs. Cela a été l’occasion de faire évoluer le projet d’oeuvre collaborative multimédia, et de le déployer comme une infrastructure du mouvement des biens communs au service d’un projet à Montréal.

« A l’école des communs » est une rencontre qui a pour objectif d’attirer, les commoners, remixers, créateurs, activistes, médiateurs et utilisateurs des biens communs de tout calibre, afin de favoriser le dialogue entre ces groupes, et permettre le développement des synergies entre les projets de médiation et d’appropriation des biens communs. L’ouverture des initiatives, des projets, de l’échange des idées et le partage de ressources, d’outils, de formats de documentation permet d’irriguer les pratiques des biens communs.

Cette rencontre a créé l’opportunité d’échanges à la fois entre locaux et à l’échelle internationale. Cela a produit un effet d’entraînement et de stimulation sur les groupes de commoners présents, dont on peut espérer un effet d’enrichissement des pratiques elles-mêmes. Elle avait adopté des formes de travail actives, pour  définir les biens communs à la fois à travers les témoignages des personnes qui sont investies dans des pratiques, et les contributions des chercheurs qui étudient le sujet.

https://www.remixthecommons.org/?p=1709
Chargement/Site 2#_1604d9fe3f6063458c0a75055a70635f

<iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

Pour Étienne Le Roy, l’anthropologie est la science de l’homme parce que fondamentalement science de l’autre. « J’ai souvent commenté cette observation de Jean-Jacques Rousseau dans son ‘Essai sur l’origine des langues’, que cite Claude Lévi-Strauss: ‘Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi; mais pour étudier l’homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin; il faut d’abord observer les différences pour découvrir les propriétés.’ Au sens de Jean-Jacques Rousseau, découvrir les propriétés, c’est mettre à jour les attributs de l’homme, les critères qui en fondent l’humanité dans leur plus grande généralité. Mais on ne pourra s’empêcher, dans un ouvrage consacré à l’appropriation de la terre et, pour une part, au régime de ‘propriété’ foncière, d’user de l’ambivalence de la dernière phrase (observer les différences pour découvrir les propriétés) et ainsi justifier un point de vue qui use d’un regard sur l’autre pour découvrir le sens que les hommes donnent, généralement mais aussi spécifiquement, au cas par cas, aux rapports de propriété. »

Étienne Le Roy « Le choix d’une démarche anthropologique pour traiter des régimes d’appropriation des terres et des ressources m’a conduit à plusieurs options de méthode et, en particulier, a obligé le lecteur à entrer dans l’étude du droit de propriété par la prise de conscience que cette forme juridique ne fait que traduire procéduralement une représentation du monde, de l’homme et de la nature originale et profondément liée à l’expérience de la modernité en Occident. Pour répondre à la vocation de l’anthropologie de réunir une connaissance valable pour l’ensemble du développement humain, il convenait de traiter analogiquement les autres civilisations et chercher derrière les réponses coutumières ou rituelles les représentations de l’espace qu’elles véhiculaient. »

Dans cette interview réalisée à Paris le 4 mars 2014, Étienne Le Roy, tout en présentant ses travaux sur les régimes d’appropriation foncière synthétisés dans son ouvrage ‘La terre de l’autre », nous introduit au coeur de l’anthropologie du droit francophone qu’il a participé à fondée et éveille notre curiosité de commoner sensible aux mécanismes juridiques et à ce qui les fait advenir dans la société d’interroger autrement, et dans le partage avec d’autres, le monde dans lequel nous vivons.

« L’autre n’est pas un vide à remplir. C’est une plénitude à découvrir. » Christoph Eberhard

https://www.remixthecommons.org/?p=3745
Chargement/Site 2#_184ecd4a0f20a278f9904dca2c89c44d

La Rencontre »A l’école des Communs » a pour objectif d’attirer les créateurs, activistes et utilisateurs des biens communs de tout calibre, afin de favoriser le dialogue entre ces groupes, et permettre le développement et l’appropriation des biens communs. Cela permet de contribuer à la compréhension, à la recherche et à la défense des biens communs.

Organisé par Communautique et Remix biens communs, en collaboration avec la Chaire Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQÀM, l’événement À l’école des communs, qui s’est déroulé les 2 et 3 novembre 2012, était le premier du projet. Les participants et participantes présents ont eu l’occasion d’échanger sur les prérequis politiques, légaux, économiques et culturels nécessaires à l’émergence et au développement d’une économie des communs, le tout en présence d’invités internationaux Michel Bauwens fondateur de la fondation P2P et Lionel Maurel, aka Calimaq, fondateur de Savoircom1 et de leurs homologues québécois Ianick Marcil, économiste indépendant, et Stéphane Guidoin, de NordOuvert.

Futur développement

A l’école des communs se structure autour de rencontres à géométrie vaviable. Une prochaine rencontre devrait être programmée à l’automne 2013.

Collaborateurs/trices

Le projet est est conduit par Alain Ambrosi, soutenu par l’équipe de Communautique et Frédéric Sultan.

Financement

Le projet bénéficie du soutien financier de la l’Organisation Internationale de la Francophone à travers Remix Biens Communs.

Rôle de Remix Biens Communs

Remix Biens Communs s’est déployé comme une infrastructure au service du projet à Montréal. Le réseau a fonctionner pour mobiliser ressources et intervenants. Les documents médiatiques ont été produits. Une expérimentation de retranscription a été réalisée.

https://www.remixthecommons.org/?p=1563
Chargement/Site 2#_1854650e36a9d8fb1d449496351c554a

The <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">Breakfasts in-Common </a>process was initiated by Senegal’s « Centre d’Art Senegalais Kër Thiossane » and Quebec’s « Communautique », as part of the project Remix the Commons.

Born from a research dynamic about endogenous definitions of commons, Breakfasts in-Common bring occasions to think collectively about what commons mean, from an artistic approach. The goal of these meetings whether in Dakar or Montréal is not only to understand but also to feel the meaning difference that exists between my « I » and the « we » of a collective process. A sensitive approach that allows to craft stories able to give some meaning to the fact of living together. Stories that help maintain the community in motion and give a purpose to one’s own existence and thriving.

First light in Dakar


From January 2012, in Dakar, in a violent pre-election context, in the midst of doubts about the constitution and the rise of citizenship awareness in all Senegal, Kër Thiossane started an exploratory work around Commons by organizing Breakfasts in-Common in a monthy cycle.

Three Breakfasts in-Common were organized between January and April 2012 on the subjects « The commons in African cities » ; « Commons and space » and « Languages and knowledge ».

These Breakfasts in-Common were moments of gathering and exchanges constituting by themselves a practice of the « in-Common », where each participates in sharing knowledge in a horizontal dynamic.

Each Breakfast started by viewing a film produced by the Kër Thiossane team on an artist and his or her questioning about one aspect of the Commons in the Senegalese society.

Some of the films and extracts from the breakfasts recordings are available online on the Kër Thiossane website, along with a toolbox of books, texts, interviews that anyone is welcomed to enrich with their own contributions via a wiki or at a breakfast in-Common.

Afropixel Festival
This material, accumulated since early 2012 and the thinking initiated among the artistic community and the inhabitants was used to prepare a variety of activities, residences, workshops and performances at the time of the Afropixel festival as part of the theme « Creation, culture and knowledge in Common », that took place in may 2012.

Among this diverse and rich programming, Kër Thiossane gathered great African thinkers and artists to elaborate collectively on the question of « Artistic responsibility in the construction of the in-Common ».

All around a glass of tea, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat and Ibrahima Wane took part in what was not an expert group but rather a meeting where everyone’s expertise was to profit the collective thinking that was woven along the talks.

Kédougou, until where is your place ?

In 2013, the Breakfasts in-Common keep on with the collaboration of the collective « La companyía (http://www.lacompanyia.org/). They delocalize with a first breakfast outside Dakar in March as part of the « Night of the stars » festival organised by the Multimedia Community center of Kédougou.

Taking the same theme as the festival, « Kédougou, until where is your place ? », we investigated on the problematic of the Kédougou region associated with Commons. The opening of the question « where is your place » allowed to approach the questions about managing natural resources in a boundary region rich in gold and ore, as well as belonging and building of communities.

Futur development

The Breakfasts in-Common and the Afropixel festival organized so far have drawn a great interest, as much from artists and members of the civil society as from citizens, in Senegal. Seeds were sown and a real awareness of the stake of Commons invites us to continue these meetings in an even more open way, about other aspects of Commons, with the objective to enable and widen this collective thinking space.
In 2013-2014, Kër Thiossane would like to organize other breakfasts at regular intervals and repeat more of the delocalised experiments, outside Dakar, in partnership with Senegal’s community radios network.

These experiments with continue to be filmed, documented and shared with Communautique in Montréal and other partners, actors of commons elsewhere in the world (Finland, Colombia…). Videos and other documents from these with be posted online on the Remix the commons platform.

Collaborators

Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane). Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),

Financing

The Breakfasts in-Common receives financial support from the « Fonds Francophone des inforoutes » through the project Remix the Commons.
The production of the Breakfasts in-Common in Dakar was made possible thanks to the financial support from Arts Collaboratory and the « Organisation Internationale de la Froncophonie in Kër Thiossane.

Contribution of Remix the Commons

Remix the Commons contributed in the onset of the project and spread the word of it’s existance among commoners. Remix the Commons supports formalisation of the process and the deployement of a network of similar practices.

https://www.remixthecommons.org/?p=5010
Chargement/Site 2#_18e3b71c130276252a753b225a2537fa

Lors de la dernière rencontre du réseau francophone des biens communs, les démarches d’éducation populaire ont été évoquées à plusieurs reprises. Des groupes de travail doivent se mettre en place afin de poursuivre dans cette logique, dont un notamment, autour de l’idée d’école ou d’université populaire des communs.

Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012.  

Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier.

Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).
Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).

Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>).

La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.

L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.

Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.

Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.

L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.

Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.

Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.

A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..

La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.

Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.

Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post  détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.
Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer  de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à  définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.

Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer  en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.

Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.

Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.

Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.

Références :

Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)
Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),
Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.
A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.  
University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856
Interviews conférences de James Quilligan  http://bit.ly/LtK064
Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs
Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/
Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013
Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013
Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013
Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/
Move Commons (http://movecommons.org)
Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs
Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org
Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs
Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.
Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/
Outils réseaux http://outils-reseaux.org/
Animacoop : http://animacoop.net/
La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun
les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/
projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique
Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).
Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/
Chimère : http://remixthecommons.infini.fr
Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html
projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique
Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).
Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona

https://www.remixthecommons.org/?p=3533
Chargement/Site 2#_1a92bd3fad143215932c87d82963714f

Définir les biens communs #2, est la deuxième série de 10 capsules vidéos de définitions des biens communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet Définir les biens communs</a>. Cette série a été réalisée à l’occasion du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se déroulait à Dakar en Février 2011.

Présentation

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Définir les biens communs</a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.

Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.

Futur développement

La collecte de définitions des biens communs se poursuit.  Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.

Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

Collaborateurs

Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.

Financement

Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.

Contribution de Remix Biens Communs

Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.

https://www.remixthecommons.org/?p=1175
Chargement/Site 2#_213c7aeb51d22f6125060ba28fa2b52c

Définir les biens communs #5, est la quatrième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet Définir les biens communs</a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.

Présentation

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Définir les biens communs</a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.

Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.

Futur développement

La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.

Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

Collaborateurs

Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.

Financement

Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.

Contribution de Remix Biens Communs

Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.

https://www.remixthecommons.org/?p=3095
Chargement/Site 2#_246d2e0ea205fb5a806fb7a13225c93f

Avec la mise en ligne de 76 clips vidéo, totalisant environ 8 heures de visionnement, réalisée lors de la conférence internationale Economic and the Commons à Berlin, Remix Biens Communs propose deux nouveaux dossiers sur les communs et complète la collection des capsules vidéos sur les définitions des biens communs.

Le premier dossier a pour sujet <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Économies et Communs</a>. Il est composé de 13 vidéos sous forme d’entrevues individuelles ou de tables rondes avec les intervenants et les animateurs de la conférence. Ces conversations complètent et approfondissent les sujets abordés lors de la conférence : Terre et Nature, Travail, Connaissance, Culture et Sciences en Communs, Monnaie, Marché, Valeur et Communs et Infrastructures pour les communs. Leur durée varie entre 5 et 35 minutes et totalisent 5 heures de visionnement.

<a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">Un agenda pour les Communs</a> comprend 11 vidéos qui explorent les enjeux des communs autour des thèmes comme l’éducation et la culture des communs, la recherche, la dimension politique et le rapport à l’État. Leur durée totale est de 3 heures et 10 minutes.

<a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir les Communs</a> comprend 53 nouvelles brèves vidéos répondant à la question : « si vous aviez à définir les Communs en une phrase, quelle serait-elle? ». La plupart de ces entrevues sont en anglais, mais 28 sont aussi dans la langue originale du participant. La série de vidéos Define/définir/definir les Communs avait été inaugurée durant la conférence de Berlin de novembre 2010 et s’est enrichie au cours de différentes rencontres internationales de mouvement sociaux à travers le monde. La série compte maintenant 100 clips.

Les 76 clips vidéo produits à l’occasion de la conférence de Berlin totalisent environ 8 heures de visionnement. Ils se veulent une contribution à la documentation de la conférence et viennent ainsi en complément à l’excellent<a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">rapport réalisé par David Bollier</a> et aux <a href="http://commonsandeconomics.org">sites de la conférence</a> de la Fondation Henrich Boell.

L’inscription de tous les clips dans le catalogue Remix The Commons facilite la consultation et la recherche dans cette collection, par exemple par sujet, intervenant, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.

Alain Ambrosi et Frédéric Sultan

https://www.remixthecommons.org/?p=3288
Chargement/Site 2#_2c844d5b3dff46ee2a96522a57899740

The « At the school of Commons » meeting has the goal of bringing in all sorts of creative people, activists and users of common goods, in order to help the exchange between these people and allow the development and social appropriation of the Commons. This contributes to the understanding, finding and preservation of the Commons.

Organized by Communautique and Remix the Commons, and in collaboration with the Nycole Turmel chair on public spaces and political innovations at UQÀM, the event « At the school of Commons », on November the 2nd and 3rd 2012, was the first event of the project. Participants were able to exchange on political, legal, economic and cultural prerequisites needed for the rise of an economy of commons in the presence of international guests Michel Bauwens, founder of the P2P foundation, Lionel Maurel a.k.a. « Calimaq », founder of Savoircom1 and their Quebecois counterparts Ianick Marcil, independent economist and Stéphane Guidoin from OpenNorth.

Futur development


« At the school of Commons » is structured around bespoke meetings. A following meeting should be scheduled for autumn 2013.

Collaborators


The project is lead by Alain Ambrosi, supported by the Communautique team and Frédéric Sultan.

Financing


The project receives financial help from « Organisation Internationnale de la Francophonie » through « Remix the Commons ».

The Contribution of Remix the Commons


Remix the Commons served as an infrastructure, and placed itself as a resource to the project in Montreal. Networking was used to gather resources and speakers. Documents were produced. An attempt at a transcription was made.

https://www.remixthecommons.org/?p=5024
Chargement/Site 2#_2f96f4f8b97a66d4e90bfd2cfed6eba7

On April 19th 2012, Communautique organized the first working lunch <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">« Commons lunches »</a> at its offices in Montreal. The context of the event was remarkable; for two months already an unprecedented social movement initiated and driven by students had taken over the streets of Montreal and other cities in the province, mobilizing people across all layers of society with unrivaled levels of involvement. And on this 19th of April, during what was called a “printemps érable” (or maple spring), and rightly so by the depth of its demands, on the eve of the march for Earth Day, reaching what would be the climax of the union of all sectors of the civil society, the protest was held under no other theme but the Commons and gathered nearly 300 000 people. This lunch was indeed very relevant at a time when « the Commons was on every lips », a paper issued by Communautique was widely circulated on the web.

Prior to this first of a series of four in 2012, Communautique had contributed to the animation of this subject of the Commons on various occasions by organizing workshops or taking part in events in the charged ambiance of the student protests, particularly suited for participation and innovation.
Each of the meetings facilitated the exchange of knowledge in a horizontal way through discussions and « learning circles » following a proven animation methodology that is increasingly used in co-creation, co-design projects and bottom-up social innovation. These methods are described by Percolab, partner of Communautique, who facilitated the discussion at the event.
Each lunch was video recorded but was also followed by video productions extending the debate by illustrating some activities of the participants’ activities through interviews and shots taken on their field of operation. These productions were eventually used to fuel the debates at the next breakfasts.

Futur development


The continuation of Montreal lunches could be an occasion for a remix, whether in Dakar or other cities.

Collaborators


Alain Ambrosi and the Communautique team are assisted by Samatha Slade of Percolab.

Financing


Video production of Montréal lunches is made possible by support from the Ministry of Education, Recreation and Sports in the training mission and a contribution of trainees from Industry Canada’s Youth Internship program.

Rôle of Remix Bien communs


Remix the Commons was the melting pot for the concept of the montreal lunches, and helped by sharing views on the commons with Kër Thiossane from Dakar.

https://www.remixthecommons.org/?p=5030
Chargement/Site 2#_2fdba4ade38446b7fbce9ac443ba3d6f

Déclaration du prix Nobel en économie 2009.

Elinor OstromX Nobel price

https://www.remixthecommons.org/?p=956
Chargement/Site 2#_367916d6b58f98160e9c19bc254c2720

Par Samantha Slade

« De là où je me trouve aujourd’hui , l’un des défis de l’émergence d’un mouvement tel que celui pour la promotion des communs, réside dans la façon dont nous construisons la communauté et la façon dont nous élaborons différentes manières d’incarner les valeurs de ce qui fait le commun. Il s’agit d’une question épineuse : comment pouvons-nous reconnaître la vaste expérience et expertise sur les biens communs et nous rassembler de façon inclusive et équitable en mode d’ « en-commun » participatif ? L’ art de recevoir (Art of Hosting) a certainement quelque chose à nous offrir ici, mais aussi , et surtout, ceux qui vivent et font consciemment le travail quotidien de  l' »en-commun » (commoning) dans toute sa complexité, ont de profonds enseignements à partager pour construire notre capacité collective. »

Voir<a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/"> l’article</a>

https://www.remixthecommons.org/?p=3545
Chargement/Site 2#_391b44eaa62423d592557b171eef3d00

Le 12 octobre, profitant de la <a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view">rencontre ouverte parisienne</a>, une quinzaine de personnes, designers en formation et chercheurs se retrouvent autour de l’expérimentation simultanée de diverses formes de sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités, de leur définition à travers la mobilisation de ressources multimédia, elles aussi variées, et de mises en forme et éditorialisation de ces éléments.

<figure id="attachment_2901" aria-describedby="caption-attachment-2901" style="width: 450px" class="wp-caption alignnone"><a href="wordl-mots-enjeux-RBC.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="wordl-mots-enjeux-RBC.jpg" alt="graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1" width="450" height="281" class="size-full wp-image-2901" /></a><figcaption id="caption-attachment-2901" class="wp-caption-text">graph réalisé à partir des mots clefs enjeux de Remix Biens communs et initialement publié sur le site de Savoircom1</figcaption></figure>

A l’occasion de la<a href="http://villes.bienscommuns.org/evenement/qdxuznugt0p/view"> rencontre ouverte sur les biens communs</a> organisée par les collectifs porteurs de Paname en Biens Communs, sera conduite une expérience qui participe de l’élaboration d’un glossaire multimédia des biens communs. L’idée, l’envie de glossaire des biens communs est dans l’air du temps. Elle répond à un besoin qui s’est exprimée à travers diverses démarches. En avril dernier, le collectif Savoirscom1 à élaboré une première liste de termes à mieux définir tirés de son appel. Avec Remix The Commons, nous travaillons depuis le printemps sur l’organisation des documents à travers des « mots clefs enjeux des communs », qui doivent être définis en complément de la <a href="http://surface.syr.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1023&context=sul">cartographie des nouveaux communs de C. Hess</a>. De plus, chacun s’accorde sur la nécessité d’enrichir les définitions en français des termes en rapport avec les biens communs dans wikipédia et un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet</a> vient d’être lancé dans ce sens qui sera nourrit par un atelier qui se déroulera le 15 octobre à Paris. Enfin, d’autres initiatives émergent s’inspirant du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a> et de l’exploration du design des formes de communication et collaboration numériques par et autour de Knowtex et l’IRI. Ces initiatives se rejoignent et profitent du tempo de Panam en biens communs.
A ce stade, le glossaire des biens communs est perçu comme une sélection de termes en rapport avec les communs qui méritent d’être explicités. La liste des termes d’un glossaire des biens communs n’est pas figée. La définition fait appel à l’usage de documents multimédia choisis, organisés selon différents formats avec au premier rang celui désormais classique de wikipédia. Ces démarches de publication sont participatives et explorent des scénarii d’expérience utilisateur. A ce stade, il s’agit d’explorer diverses voies et de tirer les leçons de l’expérience plus que produire en direct un produit fini.
L’élaboration des premières listes de termes met en évidence la tension entre la problématique de la définition et celle de l’éditorialisation qui sou-tendent des projets plus ou moins explicites. Un premier croisement des termes utilisés dans le manifeste savoircom1 avec ceux de Remix the commons donne par exemple la mind map suivante réalisée avec Pierre-Carl Langlais.
<a href="Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg"><img decoding="async" loading="lazy" src="Biens-communs-wikipédia-20130930-e1381355634741.jpeg" alt="Biens communs wikipédia 20130930" width="600" height="388" class="alignnone size-full wp-image-2903" /></a>
Le 12 octobre, l’expérience est décomposée en 3 processus. Un groupe se consacre à identifier des éléments (termes pertinents et contenus, supports, objets contribuant à les définir) en vue de les recomposer à travers un dispositif développé par le collectif Encyclopetrie (à l’initiative du <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Un autre groupe, piloté par les porteurs du<a href="http://livemapping.fr/"> projet mind-mapping</a> fera un travail de cartographie dans le but de mettre en évidence les liens entre les termes du vocabulaire utilisé dans les conversations. Enfin un denier groupe de travail conduira des interviews audio autour de termes en lien avec les communs et de leurs définitions (inspiré de <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-definitions-partie-2/">la démarche de Sylvia Fredricksson</a>. Cette démarche n’a pas vocation à interférer avec le déroulement ou rendre compte de manière exhaustive de la rencontre. Elle propose des formes complémentaires de lecture de l’événement.
Le 15 octobre, l’atelier wikipédia apportera une approche complémentaire avant que les premières leçons ne soient tirées de l’expérience.

F. Sultan

https://www.remixthecommons.org/?p=2900
Chargement/Site 2#_3b95df8396248a389e42154683b7fede

<iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/iFGHar3m_rw" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

This interview of Etienne Le Roy, made in Paris March 4, 2014, while presenting his work on land ownership synthesized in his book ‘The land of the other. An anthropology of land ownership schemes’ introduces us in the heart of anthropological paths of one of the founders of French anthropology of Law and awakens our curiosity to question otherwise, and by sharing with others, our world.

« The other is not a gap to fill. It is a fullness to discover. » Christoph Eberhard

<iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/U4rDt0-pQG8" width="800" height="450" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

https://www.remixthecommons.org/?p=5108
Chargement/Site 2#_3f15fdb511a0029811d89f184fbf5e0a

How commons could be the base of a transition of the society? The equator is launching an initiative to bring together hackers and indigenous communities around the sharing of knowledge.

Original article published <a href="http://floksociety.org/en/2013/09/18/michel-bauwens-arriba-al-ecuador/">here</a>

The FLOK Society welcomes Michel Bauwens to Ecuador. Bauwens, a founder of the P2P Foundation, flew into Quito on Sept. 17 to begin collaborating towards a fundamental reimagination of Ecuador.

Bauwens will lead a research team that is proposing to unleash a participatory, global process with an immediate implementation in Ecuador. The process will remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge.

In the first semester of 2014, Bauwens will assist in setting up a global network of transition researchers. The P2P Foundation is a global network of researchers that is documenting the shift towards open, participatory and commons-oriented practices in every domain of human activity, but especially also the shift from collaboration on open knowledge and code, towards cooperation in open design, open hardware, open science, open government, and the shift towards open agricultural and open machining practices that have great potential for increasing the productivity and sustainability of farming and industrial processes.

Ecuador is the first country in the world which is committing itself to the creation of a open commons knowlege based society. In order to achieve the transition to a ‘buen saber’, or ‘good knowledge’ society, which is an extension of the official strategy towards a ‘buen vivir’-based society, the Advanced Studies Institute (IAEN by its ]Spanish initials) in Quito, Ecuador, led by the rector Carlos Prieto, has initiated a strategic process, called the FLOK Society Project, which aims to organize a major international conference in March 2014, and will produce 10 strategic documents proposing transition policies towards the good knowledge society, which will be presented to the Ecuadorian citizens through intensive participatory processes, similar to those that took place for the establishment of the new Constitution and the ambitious National Plans, which set the guidelines for government policy.

While Buen Vivir aims to replace mindless accumulative economic growth to a form of growth that directly benefits the wellbeing of the Ecuadorian people, Buen Saber aims to create the open knowledge commons which will facilitate such a transition. FLOK stands for ‘Free Libre and Open Knowledge. In order to establish these transition policies and documents, IAEN has connected itself with the global hacker and free software movement, but also with its extension in the many peer to peer initiatives that directly aim to create a body of knowledge for physical production in agriculture and industry.

The P2P Foundation knowledge base has also focused on documenting new policy and legal frameworks being set up by sharing cities such as Seoul, San Francisco, and Naples ; and regions such as Bordeaux, Open Commons Region Linz in Austria, South Sudan, the Cabineto Digital of Rio del Sur, and more. It’s database of 22,000 global commons initiatives has been viewed nearly 25 million times and attracts 25,000 researchers, activists, users and readers on a daily basis. Michel Bauwens is also the author of a Synthetic Overview of the Collaborative Economy, an external expert for the Pontifical Academy of Social Sciences, a member of the Hangwang Forum in Chengdu that works on industrial sustainability, and engaged in a research project for Leuphana University on digital liquid democracy. As a founding member and partner of the Commons Strategies Group, he co-organized two global meetings on the commons, the last one in May 2013 in Berlin was dedicated to the emerging field of Commons-oriented Economics.

In March, the P2P Foundation organized a ‘global hispanic wikisprint’, with the help of Spanish-Brazilian activist Bernardo Gutierrez, in which more than registered 500 individuals and collectives, in more than 60 cities and 23 countries, mapped the open, p2p, sharing and commons initiatives in their region and areas of activities, resulting in a Latin American network of connected activists and scholars.

IAEN believes that the connection between the hacktivism communities, the FLOK Society, and the global and hispanic networks active in constructing open commons will be vital to create a synergy with the local actors of Ecuadorian society, and will help us accomplish the mayor goal we have set for ourselves as a country.

https://www.remixthecommons.org/?p=5071
Chargement/Site 2#_411e8bf61b798e2bb1da4daf59f27e06

Santiago Hoerth Moura from <a href="http://www.pillku.org/">Revista Pillku</a> met Alain Ambrosi in Mexico City last November 2012 during the preparatory meeting for the <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">Economics, Commons Conference</a>. They have discussed about commons and about Remix the Commons project. Santiago Hoerth Moura has published the following interview in Spanish.

Entrevista con Alain Ambrosi

Remix the Commons es una plataforma de intercambio multimedia

Alain Ambrosi es de Québec, la ciudad de Montreal en Canadá y trabaja para una organización que se llama COMMUNOTIC como investigador asociado, y específicamente para un proyecto que se llama Remix the Commons o Remezcla los comunes que es un proyecto internacional de plataforma en la web.

Por Redacción Pillku

¿Cuál es tu experiencia de trabajo con los comunes?

Mi experiencia de trabajo en los comunes empieza en la documentación de todo lo que se hace y lo que se dice sobre los comunes desde hace ya tres años. Empezando en el Foro Social de Belém en 2009, donde tuvimos el primer Encuentro Internacional Ciencia y Democracia, donde se habló de los commons. En este tiempo se hablaba de los bienes comunes, y la declaración final de este foro social mundial de Belém integró una declaración de recuperación de los Bienes Comunes. Desde este tiempo yo hice como siguiendo un poco las manifestaciones, conferencias, que se hacían sobre los comunes, hubo después la conferencia de Berlín organizado también por el Commons Strategies Group pero con la Fundación Heinrich Böll, era el primer encuentro donde la gente de los comunes materiales y de los comunes inmateriales se encontraron por primera vez digamos. Y fue en esta ocasión que hemos pensando y lanzado la idea de un proyecto que se llama Remix the Commons.

Entonces contamos un poco en qué consiste Remix the Commons.

Remix the Commons es una plataforma de intercambio de difusión, de producción, de documentos multimedia sobre el tema de los comunes. Es una plataforma socio-técnica, donde preferimos hablar más de lo socio que de lo técnico, y decir que es una plataforma que es un espacio de co-creación sobre los comunes. Entonces hemos empezado con entrevistas en todas estas reuniones, foros sociales, pero estamos integrando varios documentos sobre los comunes. Pero la plataforma no es solamente una cosa que va hacer sobre internet; es realmente un espacio de trabajo de co-creación, quiere decir que ya tenemos un montón de problemas que resolver, problemas técnicos que para nosotros es algo menor, pero a nivel jurídico legal porque vamos a hacer circular imágenes, videos, lo cual es un problema grande, y a nivel económico también, porque hay que sustentar este tipo de proyectos y ya tenemos varias ideas de trabajar a nivel de los comunes, porque nosotros nos consideramos com un bien común, quiero decir el proyecto Remix the Commons, queremos funcionar como un bien común, una comunidad de “partenarios” que van a decir las reglas propias, para ir adelante con el proyecto.

Entonces tenemos otras dimensiones muy importantes, como la gobernanza, como cuáles reglas vamos a poner y, también, otra dimensión que me parece muy importante que es la dimensión intercultural porque es muy difícil, por ejemplo que hemos visto desde el principio en Berlín: hace dos años tenemos una serie de entrevistas, de series que hablan de los comunes en chino o en otros idiomas, y se ve que el concepto mismo de commons corresponde a algo bien profundo en todas las culturas, y a veces hay diferencias, etc., y entonces es un desafío que me parece muy grande eso, el de la interculturalidad, las traducciones, etc.

Remix The Commons es un proyecto colaborativo sobre obras multimedia. Su objetivo es documentar e ilustrar las ideas y prácticas en torno a la cuestión del bien común en el proceso creativo. Para conocer más su trabajo visita: <a href="https://www.remixthecommons.org">https://www.remixthecommons.org</a>

via<a href="http://www.pillku.org/article/remix-the-commons-es-una-plataforma-de-intercambio/">Remix the commons es una plataforma de intercambio multimedia | Revista Pillku, amantes de la libertad | Cultura Libre.</a>

https://www.remixthecommons.org/?p=4996
Chargement/Site 2#_432a085a00758e2f54192e1305c650a1

Quelle gouvernance du projet Remix Biens Communs et quel modèle de gouvernance en biens communs ?

Sous la direction du LARTES-IFAN, la coordination de la dimension Gouvernance a travaillé à la mise en place d’un prototype de charte de gouvernance du projet et de la plateforme REMIX. Elle a, en outre, réalisé deux films documentaires de 12 minutes sur des expériences de conception et mise en oeuvre de chartes, l’une dans un quartier de Dakar et l’autre sur la charte nationale sénégalaise : Charte de Bonne Gouvernance Démocratique et Charte de bon voisinage, éloignez votre poubelle ! omme processus exemplaire de production de Bien Commun. Elle a, enfin, assemblé un certain nombre de ressources et liens ciblés pour aussi bien faciliter une mise à niveau documentaire, qu’élargir le champ de possibilité des collaborations scientifiques dans le cadre du mouvement de l’économie sociale et des Biens Communs.

Futur développement

Les recherches sur la pratique de charte de gouvernance se poursuivent et seront amenées à venir nourrir la réflexion de praticiens des biens communs.

Collaborateurs/trices

Abdou Salam Fall et Abdou Rahmane Seck, chercheurs au LARTES au Sénégal

Financement

Le projet de « Chartes de gouvernance » fait partie des travaux de recherche conduits par le LARTES IFAN. Il a été partiellement financé par la Francophonie au travers de Remix Biens Communs.

Rôle de Remix Biens Communs

Remix Biens Communs est un espace de rencontre entre chercheurs et praticiens pour le développement de pratiques de gouvernance basées sur les communs.

https://www.remixthecommons.org/?p=1569
Chargement/Site 2#_4a89f8326da25558eacafa2f54c4913a

Define the commons #1, is the first serie of 20 videos and remixes of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Define The commons</a>. This serie has been gathered at the <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin, November 1 and 2, 2010,

Presentation

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.

The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.

Future developpement

Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.

If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

Collaborators

This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.

Funding

The project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).

Contribution of Remix The Commons

Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.

https://www.remixthecommons.org/?p=5020
Chargement/Site 2#_4d601bc8462468b4ac5530d8b9e6d82b

A must read !

PM Press has published the last book of Peter Linebaugh: <a href=" http://ift.tt/O62hZa ">Stop, Thief: The Commons, Enclosures, and Resistance</a>.

with chapters on Karl Marx, the Luddites, William Morris, Thomas Paine, indigenous peoples, is scheduled for March 1, but it is already available in ibook also … author of Magna Carta which can be found in the introduction of<a href="http://ift.tt/AmSWqc"> Libres Savoirs </a>.

Note that 2015 will be the 800th anniversary of the signing of the Magna Carta in Britain. It is a date to commemorate in 2015, while the same year will take place the COP 21 climate negotiations, the MDGs and probably, at the same time will happen the end of the negotiation of the transatlantic agreement (TAFTA).

https://www.remixthecommons.org/?p=5100
Chargement/Site 2#_4e20f3c97619e2fbacaf107359250026

By posting the 76 clips of the video interviews totalling 8 hours run time, produced at the Berlin Economics and the Commons conference, Remix the Commons initiates two new series on the Commons while adding to the already existing series on the definitions of the Commons.

The first series named <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY">Economics and the Commons </a>includes 13 video individual interviews and round table discussions facilitated by us or the event organisers. The themes chosen reflect the conference streams on topics like: Natural commons management; Working and Caring; Knowledge,Culture and Science; Money, Market and Value; Infrastructures. Their duration varies between 5 and 35 minutes and the series totals 5 hours run time.

<a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S">An Agenda for the Commons</a> includes 11 videos covering themes such as education and the culture of the Commons, research, the political dimension and the relationship to the State.They total 3 hours and 10 minutes.

<a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S">Define/définir/definir the Commons</a> is composed of 53 short interviews responding to the question : « If you had to define the Commons in one sentence, what would it be?” Most of the interviews are in English, but 28 of them are in the original language of the participant. This series was begun at the 2010 Berlin conference and has been enriched during several international meetings of different social movements around the world since then. The series counts more than a hundred clips now.

The 76 clips of the video interviews done at the ECC in Berlin totals around 8 hours run time. Their aim is to contribute to documenting the conference, and they should thus be seen as a complement to the <a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf">excellent report</a> by David Bollier and the <a href="http://commonsandeconomics.org">websites</a> prepared by the Heinrich Boell Foundation

All the clips have been catalogued on the Remix The Commons platform allowing for consultation, research by topics, contributors, language. Each entry allows also an access to the rushes for potential new uses and remix.

Alain Ambrosi and Frédéric Sultan

https://www.remixthecommons.org/?p=5085
Chargement/Site 2#_5470369f2476c8b8fa30ff7acc3a68ee

<iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

Espace urbain – Théories & Pratiques (Co-production) de SchoolofCommoning

Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by.

Mise en ligne le 20 nov. 2010

Licence YouTube standard

X CanadaX FoodX GardenX JardinX nourritureX Permaculture

https://www.remixthecommons.org/?p=992
Chargement/Site 2#_56570d821696e6acbcf614ac9e63bac2

Defining « the commons »

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/aXzbcgj9F54?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

The importance of « the commons »

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/rbTuUMCNZvg?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

IASC Projects, goals and dreams

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/3v8ApjhECwc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

The achievements of IASC

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/QVv5_GM1RPs?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

Main challenges of IASC

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/bAv0FaAPEP8?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

The agenda of IASC

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/YJcJGf6I7Sc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

The future of IASC

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/qQZ_lyZq--U?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

Work to be done

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

 

https://www.remixthecommons.org/?p=902
Chargement/Site 2#_5ad452da342ad0d6581fae40f018c5a5

Le projet « Justice transitionnelle: l’expérience marocaine » a pour but de partager les expériences extrêmement importantes marocaines sur la justice transitionnelle et la réparation communautaire.

Au Maroc, de 1959 à 1999, l’ancien roi Hassan II a souvent gouverné son pays d’une main de fer. Cette période est appelée les années de plomb au Maroc, au cours de laquelle ceux qui étaient considérés comme une menace pour le régime étaient soumis à un large éventail de violations des droits de l’homme. Des milliers de personnes ont été soumis à des arrestations arbitraires, à la torture et les disparitions, laissant un héritage amer.

Cependant, dès le début des années 1990, un processus graduel de réconciliation avec le passé a commencé à prendre racine, culminant le plus récemment dans les travaux de l’Instance Equité et Réconciliation du Maroc (Instance Equité et Réconciliation (IER)), mise en place par le successeur sur le trône, le roi Mohammed VI.

Le 7 Janvier 2004, l’IER a été créé. C’est la première commission de la vérité dans le monde arabe. Cela a été saluée internationalement comme un grand pas en avant, et un exemple pour le monde arabe. Depuis, l’IER a travaillé sur le terrible héritage de cette époque en examinant certains des pires abus au Maroc et en organisant des réparations pour les victimes et leurs familles.

Pendant toute la durée de son mandat, l’IER a amassé une archive de plus de 20.000 témoignages de victimes et de leurs familles, qui ont été organisées dans une base de données centrale à Rabat. Elle a mené une série de réunions, de conférences et de séminaires autour d’une multitude de questions qui sont clés pour comprendre le Maroc passé et le présent.

Elle a également pris l’initiative de tenir des audiences publiques pour donner aux victimes une plate-forme à partir de laquelle partager leurs souffrances. Tout au long de ses travaux, la Commission a pour but de documenter, de conserver et d’analyser les racines de la crise dans une tentative pour aider le Maroc à se réconcilier avec son passé.

Le projet Justice transitionnelle: l’expérience marocaine vise à partager des vidéos sur ce processus de la justice transitionnelle et la réparation communautaire. Ces vidéos évoquent la façon de préserver la mémoire des communautés des victimes pendant les «années de plomb» au Maroc et quels types d’audiences publiques ont eu lieu. Ces audiences ont été le point culminant d’un vaste processus de délibération citoyenne, de compassion et de liberté d’expression au Maroc . Ces vidéos abordent la façon dont le projet de réparation communautaire fonctionne pour améliorer les conditions de vie des populations dans les communautés de victimes et de les responsabiliser. En fait, ces matériaux ont principalement porté sur les femmes et les enfants.

L’expérience marocaines en matière de justice transitionnelle comme communes est utile et précieuse dans d’autres pays, en particulier pour les pays arabes qui ont la même histoire de la justice transitionnelle, comme l’Irak, l’Egypte, la Tunisie, la Syrie, le Liban, la Palestine, Algérie et ainsi de suite.

Futur Développement

Le project Justice transitionnelle: l’expérience marocaine va continuer à partager des vidéos et des matériaux plus historiques sur les expériences en matière de justice de transition, tels que les vidéos des auditions publiques, les vidéos des séminaires et des conférences publiques, des photos historiques et des rapports finaux des le projet de réparation communautaire.

Collaborateurs/trices

Ning, Mohamed Leghtas

Financement

Le project Justice transitionnelle: l’expérience marocaine est financé par les fonds de l’Instance Equité et Réconciliation (IER)

Contribution au projet « Justice transitionnelle « 

Remix Biens Communs a facilité la conception d’un catalogage des documents vidéos du projet.

https://www.remixthecommons.org/?p=1400
Chargement/Site 2#_5b07c02919d8fcd8ca265abcfbadeab8

Project « Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine » plans to share those extremely important Moroccan experiences about transitional justice and community reparation.

In Morocco, from 1959 to 1999, Former King Hassan II often ruled his country with an iron fist. That period is called as the years of lead in Morocco, during which those who were considered a threat to the regime were subject to a wide range of human rights violations. Thousands were subjected to arbitrary arrest, torture, and enforced disappearance, leaving behind a bitter legacy.

However, starting in the early 1990s, a gradual process of dealing with the past began to take root, culminating most recently in the work of the Moroccan Equity and Reconciliation Commission (Instance Équité et Réconciliation (IER)), established by the successor to the throne, King Mohammed VI.

On January 7, 2004, the IER was created, which is the first truth commission in the Arab world. This also has been hailed internationally as a big step forward, and an example to the Arab world. Since that, the IER has been working on addressing the terrible legacy of this era by investigating some of the worst abuses in Morocco and arranging reparations for victims and their families.

Over the duration of its mandate, the IER has amassed an archive of more than 20,000 personal testimonies from victims and their families, which has been organized in a central database in Rabat. It has conducted a range of meetings, conferences, and seminars around a multitude of issues that are keys to understanding Morocco’s past and present.

It has also taken the monumental step of holding public hearings to give victims a platform from which to share their sufferings. Throughout its work, the Commission has aimed to document, preserve, and analyze the roots of the crisis in an attempt to help Morocco come to terms with its past.

Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine aims to share videos about this process of transitional justice and community reparation. For Morocco, the Community Reparation Project is a huge project contributed to transitional justice. A total sum of 159 million Dirhams was mobilized and total number of completed projects was 149.

These videos talked about how to preserve memory of victim communities during “the years of lead” in Morocco and what kinds of public hearings took place, in fact those hearings gave the highlight of an extensive process of citizen deliberation, compassion and free expression in Morocco. They also talked about lots of stories about how community reparation project aimed to improve the living conditions of the people in victim communities and empower them. In fact, those materials mainly focused on women and children.

Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine believes Moroccan experiences in transitional justice as commons are useful and valuable to other countries, especially to Arabic countries have the similar history of transitional justice, such as Iraq, Egypt, Tunisia, Syria, Lebanon, Palestine, Algeria and so on.

As open resources, these documentaries, videos and reports are free to use for the public goods.

Futur development

In the next step, Project Justice transitionnelle: l’expérience Marocaine will keep on sharing more historical videos and materials about experiences in transitional justice, such as the videos of public hearings, the videos of public seminars and conferences, historical pictures and final reports of the community reparation project.

People involved

Ning and Mohamed Leghtas, from Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.

Ressources

The project Transitional Justice: the Moroccan experience is financed by the funds of the Equity and Reconciliation Commission (IER)

Contribution to the projet « Justice transitionnelle

Alternatives Forum in Morocco(FMAS) and Portail E-joussour take in charge of this project, which both based in Rabat, Morroco.

https://www.remixthecommons.org/?p=5014
Chargement/Site 2#_5df9e16c381ca5860695876130b128b6

Le 19 avril 2012 Communautique organisait le premier « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/D%C3%A9jeuner_des_communs">Déjeuner des Communs</a> » dans ses locaux de Montréal. Le contexte de ce déjeuner est remarquable : Cela faisait déjà deux mois qu’un mouvement social sans précédent initié et animé par les étudiants envahissaient les rues de Montréal et des villes de province mobilisant toutes les couches de la population dans des manifestations d’une participation inégalée. Et ce 19 avril, ce qui fut appelé à juste titre le «printemps érable » par la profondeur de ses revendications, était à la veille de manifester le jour de la Terre qui devait être le point culminant du ralliement des différents secteurs de la société civile et qui, en se faisant sous nul autre thème que celui du « Bien Commun », a rassemblé près de 300 000 personnes. Ce déjeuner était donc fort à propos au moment où « le bien commun était sur toutes les lèvres », titre d’un texte lancé par Communautique, largement circulé sur la toile.

Préalablement à ce premier d’une série des 4 déjeuners en 2012, Communautique a contribué à l’animation sur le thème des biens communs à différentes occasions en organisant des ateliers ou en participant à des événements dans l’ambiance survoltée de la grève étudiante propice à la participation et à l’innovation.

Chacune des rencontres a favorisé l’échange des savoirs sous forme horizontale par des « conversations » et des « cercles d’apprentissage » selon une méthodologie d’animation éprouvée et de plus en plus utilisée dans les dynamiques de co-création, co-design et innovation sociale ascendante. Ces méthodes sont explicitées par Percolab partenaire de Communautique qui a assuré l’animation.

Chaque déjeuner a été documenté en vidéo mais a été aussi suivi de productions vidéos qui prolongeaint le débat en illustrant l’une ou l’autre des activités des participants au déjeuner par des entrevues et des prises de vue sur leur terrain d’opération. Ces productions sont éventuellement utilisées pour alimenter les déjeuners suivants.

Futur développement

La poursuite des déjeuners en communs de Montréal pourraient faire l’objet de remix tant avec ceux qui existent à Dakar que dans de nouvelles cités.

Collaborateurs/trices

Alain Ambrosi et toute l’équipe de Communautique sont accompagnés par Samantha Slade de Percolab.

Financement

La production vidéo des déjeuners des Communs de Montréal est réalisée grâce à l’appui du ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport à la mission de formation continue et une contribution des stagiraires du programme Stages pour les jeunes d’Industrie Canada..

Rôle de Remix Biens Communs

Remix a été le creuset de la conception des déjeuners des Communs de Montréal, regards croisé avec Ker Thiossane à Dakar sur les biens communs.

https://www.remixthecommons.org/?p=1571
Chargement/Site 2#_5e0297b4fdbb6c80c0b6f736acee6ab1

<iframe loading="lazy" width="560" height="315" src="//www.youtube.com/embed/6t0csmTRkck" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Questions about the « ownership » or the right to benefit from the indigenous heritage are at the heart of political, economic and ethical debates taking place at the local, national and international levels.

When it comes to research in this field, the vision of indigenous peoples on how studies on their assets are managed, is generally not taken into account. Increasingly, however, efforts are made to decolonize research practices by promoting more equitable relationships between researchers and indigenous peoples, based on mutual trust and collaboration.

In this presentation, George Nicholas critical debates about the « ownership » of Aboriginal heritage and provides examples of new research practices that are both more ethical and more effective. These models of collaborative research in which community conducts research, highlight important new directions in the protection of indigenous peoples’ heritage.

<a href="http://bit.ly/1gYJW7Y">Intellectual Property Issues in Cultural Heritage</a>

https://www.remixthecommons.org/?p=5110
Chargement/Site 2#_5ebddfbbd7f24bd11537340c92cb790d

<iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/95117190" width="400" height="225" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe>

<a href="http://vimeo.com/95117190">Pêche durable en Méditarranée</a>, une capsule documentaire réalisée par <a href="http://www.l-encre-de-mer.fr/2014-05-26-mediterranee-une-peche-durable-video-de-france-nature-environnement"> FNE PACA</a>avec le soutien de la Fondation Ita.

Une video interessante sur les pratiques oubliées et marginalisées de la pêche côtiere en Méditerranée avec l’institution des prudhommies. Les pêcheurs élisent les membres du bureau de la prudhommies qui vont contrôler les pratiques de pêche en fonction des règles établies, qui éventuellement vont juger des pêcheurs qui auraient déroger aux règles établies…) . On se demande encore comment ces instituions ont pu résister et se maintenir vu les pressions de toutes parts qu’elles ont subies pour disparaître.

Pratiquée de longue date en Méditerranée, la pêche aux « petits métiers » est une pratique de pêche durable à différents égards. Découvrez dans ce reportage quelles sont les spécificités de ces pratiques, et plus encore, quels en sont les atouts pour le milieu littoral et les petits fonds si riches et diversifiés de nos côtes méditerranéennes.

France Nature Environnement Paca
Fond de dotation ITANCIA
2014

https://www.remixthecommons.org/?p=3782
Chargement/Site 2#_6244d49d70e3bb16912a9f8759c56bdf

Defining « the commons »

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/aXzbcgj9F54?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

The importance of « the commons »

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/rbTuUMCNZvg?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

IASC Projects, goals and dreams

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/3v8ApjhECwc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

The achievements of IASC

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/QVv5_GM1RPs?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

Main challenges of IASC

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/bAv0FaAPEP8?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

The agenda of IASC

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/YJcJGf6I7Sc?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

The future of IASC

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/qQZ_lyZq--U?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

Work to be done

<iframe loading="lazy" src="http://www.youtube.com/embed/TC3Rcm7ctcE?rel=0" width="420" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

 

https://www.remixthecommons.org/?p=4967
Chargement/Site 2#_6aa7db8b32bab89e8b3b1c55e285fb01

<iframe loading="lazy" width="560" height="315" src="//www.youtube.com/embed/6t0csmTRkck" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Les questions sur la «propriété» ou sur le droit de bénéficier de l’héritage indigène sont au cœur des débats politiques, économiques et éthiques en cours aux niveaux local, national et international.

Quand il s’agit de la recherche dans ce domaine, la vision des peuples autochtones sur la façon dont les études relatives à leur patrimoine sont gérés, est généralement peu prise en compte. De plus en plus cependant, des efforts sont faits pour décoloniser les pratiques de recherche en favorisant des relations plus équitables entre les chercheurs et les peuples autochtones, fondées sur la confiance mutuelle et la collaboration.

Dans cette présentation, George Nicholas critique les débats sur la «propriété» du patrimoine autochtone et fournit des exemples de nouvelles pratiques de recherche qui sont à la fois plus éthiques et plus efficaces. Ces modèles de recherche en collaboration, dans lesquels la communauté mène la recherche, mettent en évidence de nouvelles orientations importantes dans la protection du patrimoine des peuples autochtones.

<a href="http://bit.ly/1gYJW7Y">Intellectual Property Issues in Cultural Heritage</a>

https://www.remixthecommons.org/?p=3781
Chargement/Site 2#_6e6ceea188aaa8cf8e1721d18e75ee27

Préserver et enrichir le vocabulaire des biens communs est un double enjeu pour le mouvement des communs. En élaborant des définitions, les acteurs des biens communs proposent une grille de lecture du réel basée sur le paradigme des biens communs. En outre cette démarche contribue aussi à lutter contre les phénomènes de « commons washing » qui émergent aujourd’hui. Le vocabulaire des communs est un bien commun.

<a href="nuage-de-mots.png"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-2706" src="nuage-de-mots.png" alt="Nuage de mots Les biens communs sont sur toutes les lèvres" width="600" height="296" /></a>

Ce constat est à l’origine de l’<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Glossaire_des_biens_communs">idée</a> de rassembler des termes assez largement utilisés par le milieu qui s’identifie à la défense des biens communs, dans un processus de définition dynamique et participatif.

Un tel processus devra certainement s’attacher à croiser des définitions émanent de points de vues différents, différents acteurs, différents domaines d’action ou disciplines, différents registres de définition, … et permettre leur mise en regard, leur commentaire afin que cela s’offre comme une possibilité d’appropriation dynamique du paradigme des communs. Les ressources documentaires en rapport avec chacun de ces termes, qu’ils soient bribes de conversations numériques ou bien réflexions approfondies ou créations originales, permettent d’explorer de manière plus ou moins approfondie en mettant aussi en évidence les variations au sein du réseau des acteurs des communs.

L’idée de glossaire des communs comme rassemblement d’un corpus de termes a des .

Cette démarche croise les initiatives du groupe d’étudiants qui avec <a href="http://www.sylvia-fredriksson.net">Sylvia Fredriksson</a>, Enseignante et designer, ont réalisé le <a href="http://www.enmi12.org/glossaire/ www.enmi12.org/glossaire/">glossaire des ENMI 2012</a>. Une <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/#contexte">première collaboration</a> s’échafaude autour des forums ouverts de <a href="http://villes.bienscommuns.org/">Ville en biens communs en octobre 2013</a>. Il s’agit de travailler sur les mots et les variations d’usage pour, selon Hélène Casado et Maxime Antremont, produire « un nouveau référentiel subtil, multiple et instantané. » et « permettre à un flux de médias de traduire un flux de pensées et de capter l’essence de la notion de biens communs aujourd’hui. »

Sylvia Fredriksson propose déjà quelques exemples intéressants de collages sonores de définitions avec <a href="http://notesondesign.org/biens-communs-10-defintions/">« Biens communs. 10 définitions »</a> réalisé à partir de sa <a href="soundcloud.com/sylviafredriksson">collection</a>. Cette démarche nous ramène aussi à l’origine de Remix The Commons et à la série Define the commons <a href="http://https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-i">I</a>, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-ii">II</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=define-the-commons-iii">III</a> réalisée à Berlin en 2010 à partir des interviews des participants à la<a href="http://p2pfoundation.net/International_Commons_Conference"> International Commons Conference (ICC)</a>.

Cette démarche revisite des initiatives plus classiques

https://www.remixthecommons.org/?p=2694
Chargement/Site 2#_7039f4925451c35abd1745f481254905

Les 11 et 12 novembre derniers, le <a href="http://www.deeep.org">projet DEEEP</a>, un programme co-financé par l’Union européenne, a rassemblé à Johannesburg (Afrique du Sud) 200 militants venus du monde entier, pour repenser le cadre d’action de ONG de développement et engager la construction d’un « mouvement citoyen mondial ». Cette rencontre est le point de départ d’un processus qui durera deux ans de mobilisation citoyenne pour le changement et la justice globale. Une <a href="http://movement.deeep.org">plateforme numérique</a> lui est dédiée. Au cours de cette conférence, les participants ont commencé à tirer les leçons de l’action de la société civile, de ses modes d’organisation et d’action dans différents domaines à travers le monde et produit un document,<a href="http://www.deeep.org/component/content/article/395.html"> « The Johannesburg Compass: Questions and orientations » (Boussole de Johannesburg) </a> pour définir les principes qui pourraient guider les travaux des deux prochaines années.

Invité à participer à ce processus, j’ai pu contribuer aux discussions et à la rédaction du texte pour le nourrir autant que possible de la notion des communs. Pensé au départ comme une déclaration de principes appuyée sur une vision partagée, ce document est devenu un guide pour le processus lui-même, basé sur quelques idées fortes telles que la nécessité de dé-coloniser nos esprits et dé-institutionnaliser les organisations du développement. Le résultat reflète la volonté de renouvellement à la fois des formes et des contenus de l’action, mais laisse sans réponse, au moins pour l’instant, les interrogations sur la nature d’un mouvement citoyen mondial si c’en est un, et sur la nature du processus des deux années de travail qui s’engagent à la suite de cette conférence.

Alors comment l’idée des communs pourrait-elle nourrir cette démarche ? Au-delà du processus d’écriture, le contenu du texte est assez général et plutôt généreux. Les communs y sont considérés comme des ressources à gérer. Le texte appelle à revendiquer les communs « reclaim, protect and nurture our commons », et à gérer les ressources comme des « propriétés communes » (the earth’s natural environment, ecosystems and knowledge are common property, and should be managed for the common good). Il appelle au respect de ces ressources mais ignore la dimension participative des communs. On est encore assez loin de considérer les biens communs comme des processus qui permettent de faire société, et donc comme un moyen de renforcement des communautés, d’émancipation dont les ONG pourraient se saisir pour refonder leur mode d’action.

Il me semble qu’aujourd’hui, un mouvement mondial de citoyens devrait révolutionner la manière pour chacun d’exercer sa citoyenneté, et d’en avoir conscience. L’un des rôles des ONG et des CSO ne devrait-il pas être de prendre en compte et accompagner la politisation de la vie quotidienne dans le domaine de la santé, de l’alimentation, de l’éducation, du travail, …. etc, en les inscrivant dans la perspective des biens communs ? Comment faire cela à une échelle massive ? Sans que cela exclue la conduite de campagnes d’action sur des objectifs stratégiques à l’échelle régionale ou mondiale, par les organisations qui composent l’infrastructure de la société civile, il s’agit de renouveler et d’articuler ce qu’en France on appelle l’éducation populaire en s’appuyant sur les pratiques sociales de voisinage et celles médiatisées par les réseaux informatiques. Une telle dynamique permettrait que chacun s’inscrive dans une perspective plus large et de donner sens pour chacun à l’agenda international. L’enjeu est donc de construire des ponts avec les multiples communautés d’appartenance, non pas pour leur offrir le leadership des ONG ou des mouvements, mais pour reconnaître et légitimer leurs leaderships aux différents échelles d’exercice du pouvoir (du local au mondial).

A entendre les participants à la conférence de Johannesbourg, on dirait qu’il faut en passer aussi par la (re)découverte des communs au sein même des organisations (ce qui fait projet commun), quelque soit leur taille ou leur objet pour les refonder. Cela peut être une perspective à l’échelle de l’organisation (ONG/OCS) pour poursuivre le travail engagé à Johburg. Dans ce sens, mieux vaudra nommer et travailler sur SES communs que définir LES communs et essayer de transformer les organisations en travaillant sur leurs valeurs, leur projet et actions plutôt que de chercher un cadre théorique ou idéologique général.

Une autre piste consiste à partager les leçons des activistes des communs immatériels et de la connaissance, qui depuis l’émergence de l’informatique ont su construire un mouvement qui défend ses valeurs, des formes de collaboration distribuées, l’ouverture et la liberté, le partage et la solidarité, l’émancipation personnelle et la participation au collectif, l’agir à petite échelle tout en s’inscrivant dans une vision universelle. Ce mouvement est globalement invisible en tant que mouvement pour les personnes qui n’en sont pas les militants. Chacun utilise des logiciels libres, accède à la culture et au savoir libre, la plupart du temps sans y prêter attention. Pourtant les organisations du savoir et de la culture libre se sont structurées et sont des « ONG » ou des « OCS » de poids. Il suffit pour s’en rendre compte de considérer les plus visibles du public comme wikimédia fondation, ou le poids de ce mouvement dans le secteur industriel (IBM, Android, …) ou encore le travail des groupes de pression (EFF, Quadrature du net, …) pour s’en rendre compte. C’est un mouvement à maturité. Cette expérience et la culture qu’elle développe vaut la peine d’être partagée. Ne serait-il pas utile de penser un mouvement équivalent dans le domaine des communs matériels, urbains, ruraux et naturels ?

Frédéric Sultan

https://www.remixthecommons.org/?p=3129
Chargement/Site 2#_72a599022c86eacbbb28aa60b98d029f

Glossary of the commons

The aim is to have a definition exercice, in French, of the vocabulary used in our community. The Glossary will be multi-dimensional using multimedia tools and different level of meanings. We intend also to work as well with non french speaking people to set up the list of terms. It will use Charlotte Hess mapping approach to classify terms into different fields.

See more information in the<a href="https://www.remixthecommons.org/2013/08/un-chantier-po…-biens-communs/"> french version</a> of this post.

https://www.remixthecommons.org/?p=5064
Chargement/Site 2#_73a7181369a7df1c23c02ebb3129b4b3

Publiée le 5 juil. 2013

Bordeaux Forum de l’Economie Collaborative

4 juillet 2013, au Rocher de Palmer.

Plus d’informations sur le Forum et ses intervenants sur www.bordeaux-economie-collaborative.org

www.facebook.com/BXecocollab

www.twitter.com/BXecocollab

via <a href='https://www.youtube.com/watch?v=XAZnv4IEo9g'>Michel Bauwens – "En route vers de nouveaux territoires économiques" 3/4 – YouTube</a>.

Publiée le 5 juil. 2013

Bordeaux Forum de l’Economie Collaborative
4 juillet 2013, au Rocher de Palmer.
Plus d’informations sur le Forum et ses intervenants sur www.bordeaux-economie-collaborative.org
www.facebook.com/BXecocollab
www.twitter.com/BXecocollab

https://www.remixthecommons.org/?p=2683
Chargement/Site 2#_772b84797898e8bb1b59e49047d6b89c

Which governance for the « Remix the commons » project and what governance model in the commons movement ?
Lead by LARTES-IFAN, the coordination of governance worked on establishing a prototype of the governance charter and of the REMIX platform. It has produced two 12 minutes documentary films on experiments of conception and implementation of charters, one for a neighbourhood of Dakar and the other on the national Senegalese charter, as an exemplary process of creation of Common good. It has also gathered a number of resources and chosen links whether to ease a documentation need or to widen the opportunity of scientific collaborations in the area of the social economy and the Commons movement.

Futur development

Research on the use of governance charters are going on and will be elements of reflection to the commoners.

Collaborators

Abdou Salam Fall and Abdou Rahmane Seck, researchers at LARTES, Sénégal

Financing

the « Governance charters project » is part of the research work conducted by LARTES IFAN. It was partly financed by « Organisation Internationale de la Francophonie » through « Remix the commons »

The contribution of « Remix the commons »

« Remix the commons » is a meeting space for researchers and practitioners towards the development of governance practices based on commons.

https://www.remixthecommons.org/?p=5028
Chargement/Site 2#_77a7533e03bbc63797f49862020e42bf

L’encyclopédie en ligne Wikipédia est l’un des principaux biens communs intellectuels de notre temps. Pourtant, la thématique des biens communs y reste peu développée.

Afin de remédier à cette situation paradoxale, Frédéric Sultan (coordinateur de Remix the Commons) et Pierre-Carl Langlais (administrateur de la Wikipédia francophone) ont entrepris d’initier une série d’ateliers contributifs. Un premier atelier, organisé le 15 octobre, avait permis d’initier plusieurs articles fondamentaux sur l’histoire récente des biens communs (tels que le mouvement des communs).

Le prochain atelier aura lieu le 21 janvier de 17h30 à 20h30 à la Fondation Charles Mayer pour le Progrès de l’Homme (38 rue saint Sabin). Il portera sur les biens communs de la connaissance et plus spécifiquement sur le domaine public. En dépit de l’engagement durable des communautés wikimédiennes en faveur du domaine public, l’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_public_%28propri%C3%A9t%C3%A9_intellectuelle%29">article sur le sujet</a> demeure une simple ébauche.

Cette série d’atelier s’inscrit dans le cadre du projet Biens communs. Ce projet de la Wikipédia francophone comprend une liste suggestive d’articles à améliorer ou à créer, ainsi qu’une compilation de références en ligne à utiliser. En vertu du principe de neutralité de point de vue, chaque information ajoutée sur Wikipédia doit en effet être étayée avec une source fiable.

Si vous souhaitez participer, vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur ce <a href="http://www.framadate.org/studs.php?sondage=p7dcl99c8n1ya3xn">formulaire</a>. Il est aussi possible de contribuer à distance.

Aucun prérequis n’est nécessaire : que vous soyez chercheur, praticien, wikipédien ou simple curieux, toutes les bonnes volontés sont bienvenues.

https://www.remixthecommons.org/?p=3487
Chargement/Site 2#_796cb4c174e500de32d240455c6a4e20

Présentation

<a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Penser les communs</a> est une série d’entrevues réalisées lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Boell et le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à s’exprimer sur leur vision sur les biens communs et de l’avenir du mouvement des communs.

Framing the commons est le deuxième chapitre produit par Remix The Commons en 2010/2011.

Collaborateurs

Alain Ambrosi et Abeille Tard

https://www.remixthecommons.org/?p=1565
Chargement/Site 2#_7e0ef7cfd41f9c72814c878824affb09

<iframe loading="lazy" width="600" height="338" src="//www.youtube.com/embed/rDi6i1Q1IJ4?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
The RFUK and MEFP, in collaboration with the director Luis Leitao, have launched a new film on the way BaAka rainforest of Central African Republic make their voices heard through participatory mapping.

The Rainforest Foundation UK’s mission is to support indigenous peoples and traditional populations of the world’s rainforest in their efforts to protect their environment and secure their rights to land, life and livelihood. Locally it helps forest communities to gain land rights, challenge logging companies and manage forests for their own wellbeing and protection of their environment. Globally it campaigns to influence national and international laws to protect rainforests and their inhabitants. It works in close collaboration with local partners and communities across Central Africa and the Peruvian Amazon.

Visit the website and watch the clips to learn more about the places we work and the people who live there.

http://ift.tt/1i26pnE
http://ift.tt/1h4RB4W
http://twitter.com/RFUK

RainforestFoundationUK.org
http://ift.tt/yH3fTM

MappingForRights.org
http://ift.tt/UB6kej
http://ift.tt/1i26pnG

https://www.remixthecommons.org/?p=5106
Chargement/Site 2#_7feed66edd3fb34c9dd231ee869f8225

Présentation

Contexte :

En automne 2012, j’ai été invitée à accompagner un groupe de treize adolescents-es dans une expérience interculturelle et humanitaire en tant que vidéaste documentaire. Organisé par le Service d’animation à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (SAVSEC) du Collège Sainte-Anne de Lachine, le séjour s’est déroulé au Bénin (du 4 au 22 janvier 2013) avec la Société des Missions Africaines. Mon mandat: réaliser un documentaire sur l’expérience béninoise. Étant à ce moment animatrice vidéo chez Communautique, le séjour humanitaire a été l’occasion de créer des liens avec mon milieu de travail. J’ai donc proposé la création de capsules vidéo sur les biens communs au Bénin.
Pour préparer l’expérience à l’étranger, il y a eu deux camps de formation. J’ai préparé des ateliers vidéo pour transmettre des connaissances techniques, pour expérimenter avec les jeunes et pour scénariser la vision du projet vidéo. Lors du deuxième camp, la notion de bien commun a été abordé en parallèle à la présentation de Remix Biens Communs. J’ai invité les jeunes à choisir trois thèmes qui les interpellaient. Ils ont identifié l’eau, l’éducation et la culture. Ceux-ci devenaient par la suite des sujets des discussions ou d’observations pour documenter notre séjour.
Stéphanie L.-Bérubé
Vidéaste documentaire

Projet final : Bénin Bien Commun

Le projet se traduit en une série de cinq capsules vidéo, réalisées à partir du matériel recueilli, qui ouvre sur des possibilités de remix.
  • Chapitre de l’eau
Sô-Ava et ses heaurizons 
La commune de So-Âva (Ganvié) regroupe plusieurs villages dont plusieurs sont bâtis sur pilotis. La sacralité de l’eau, l’accès à l’eau potable et la culture locale de la pêche sont abordés dans cette vidéo qui sert les objectifs de VOIR et d’ANALYSER du Service en animation et à la vie étudiante et communautaire (SAVEC).
PUITS
« Quand le puits est sec, on sait ce que vaut l’eau. » Ou encore, « c’est avec l’eau du corps qu’on tire celle du puits. » Vous trouverez beaucoup de ces proverbes africains, car le puits est un symbole connu de l’accès à l’eau en Afrique. Pendant notre séjour, nous avons vu une diversité de puits. Aussi, les jeunes ont pu essayer de leurs propres mains la courroie de l’accès. Une petite capsule a été réalisée afin de  lui rendre hommage, une ode indirecte à l’eau.
  • Chapitre de l’éducation
L’éducation dans tous ses états
La jeune COOP du Collège Sainte-Anne de Lachine appuie des projets d’éducation dans le monde. C’est donc avec grand intérêt que les jeunes ont souhaité abordé la diversité des lieux d’éducation au Bénin. Dans cette capsule, quatre situations (l’école rurale, l’école en pirogue, formation et réinsertion, l’éducation appliquée) sont abordées et  illustrent qu’un projet d’éducation doit s’inscrire d’abord dans le contexte local pour appuyer son développement national.
  • Chapitre de la culture immatérielle
De l’histoire aux pratiques spirituelles, le bien commun se traduit également par la façon dont les individus se regroupent pour prendre en charge la culture immatérielle de leur nation et de notre humanité.
Le chez soi
Quel est le rôle de l’Histoire dans notre compréhension de la démocratie, des droits humains et, finalement, du bien commun? Comment le passé peut expliquer les réalités d’aujourd’hui et nous faire réfléchir sur l’avenir? Dans cette vidéo, l’histoire de l’esclavage est mis en parallèle (et donc en opposition) avec la notion du « chez soi » afin d’améliorer notre compréhension de la liberté des États africains et des Africains. Où ce chez soi commence-t-il?
« Le chez soi est un droit inné que nul n’a le droit de violer parce qu’il est source d’affection, de bonheur, de liberté d’action, de liberté d’expression. Je crois que le chez soi commence dans le foyer. […] il s’entend à la cour, à l’environnement, à la région, au pays organisé. » (intervention en introduction : « Jusqu’où es-tu chez soi? Petit déjeuner en commun à Kédougou » réalisé par Anne-Julie Rollet et Kër Thiossane en collaboration avec La Companyìa)
Le monde invisible
Tournée lors de la Journée internationale du vaudou au Bénin, cette vidéo présente une discussion avec les jeunes sur leur perception et  leur compréhension de la fête religieuse. Le caractère ethnographique de cette vidéo illustre la complexité de la diversité et permet de réfléchir à la façon d’aborder l’interculturel en matière de biens communs et de métaphysique à travers des questions telles que: D’où viennent  vos conceptions du monde? Comment se reflètent-elles dans vos actions, votre intégrité et, donc, votre approche du bien commun?

Futur développement

Actuellement, ce projet personnel est terminé. Il présente néanmoins un potentiel de développement et de réutilisation pour aborder les biens communs en Afrique ou la perspective interculturelle des biens communs.
  • Le matériel peut être utilisé pour des remixs.
  • Les capsules sur l’eau pourraient être utilisées dans des projets vidéo sur l’eau selon différents pays. Par exemple, faire un remix de « Sô-AVA et ses heaurizons » de Bénin Biens Communs et de « Ô Saint-Laurent : une histoire de culture et d’appartenance » de Communautique.
  • Le chapitre sur l’éducation offre du matériel intéressant à croiser dans une réflexion mondiale sur la diversité des projets ou des réalités de l’éducation.
  • Les deux capsules du chapitre « culture » mériteraient d’être améliorées par du nouveau matériel qui permettent de mieux encadrer la réflexion (qu’est-ce qu’un bien commun culturel immatériel?) et donc de la clarifier. Aussi, un remix peut mettre en parralèle de nouveaux matériels audiovisuels qui illustrent d’autres exemples concrets.
Les vidéos seront sous-titrées en français pour l’accessibilité du web pour les sourds, mais pourraient également être traduites en anglais.

Collaborateurs

Réalisation et montage : Stéphanie L. Bérubé.
Caméra: captation collective (les treize jeunes du groupe*), sous la direction de Stéphanie L. Bérubé.
* Anne-Julie, Amélie, Ariane, Cassandra, Cédric, Charlotte, Daphnée, Élaine, Mathieu, Marika, Nathaniel, Roxanne et Zoé.
Accompagnateurs: Martin Chevalier et François Gnonhoussou

Financement

Une production de Communautique, avec l’appui du Service d’animation à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (SAVEC) du Collège Sainte-Anne de Lachine.

Contribution au projet (de Remix à Bénin Biens Communs)

L’existence d’un projet comme Remix bien commun a été le moteur de la création de la vision de Bénin bien commun, comme quoi sa présence est un levier à la documentation du bien commun. Remix Biens Communs facilite aussi le ré-usage du matériel réalisé dans le cadre de Bénin Bien Commun.
https://www.remixthecommons.org/?p=1975
Chargement/Site 2#_82c82876746516f2d906be380a9ae2aa

<iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/95117190" width="400" height="225" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe>

<a href="http://vimeo.com/95117190">Pêche durable en Méditarranée</a>, a short documentary published by<a href="http://www.l-encre-de-mer.fr/2014-05-26-mediterranee-une-peche-durable-video-de-france-nature-environnement"> FNE PACA </a>with the support of Fondation Itancia.

Language : French

An interesting video on the very practical forgotten and marginalized coastal fisheries in the Mediterranean with the institution of prudhommies. Fishermen elect the office prudhommies who will control fishing practices based on established rules, which eventually will judge fishermen who would depart from the rules. One wonders how these institutions will have to resist and maintain given the pressure from all sides they suffered to go.

Long practiced in the Mediterranean fisheries « small business » is a practice of sustainable fisheries in several respects. Find out in this story what are the specifics of these practices, and more importantly, what are the advantages for the nearshore and shallow so rich and diversified our Mediterranean coasts.

France Nature Environnement Paca
Fond de dotation ITANCIA

2014

https://www.remixthecommons.org/?p=5112
Chargement/Site 2#_8494c9880299bea6bd525e363753131f

<iframe loading="lazy" width="420" height="315" src="//www.youtube.com/embed/KCbLh34Qhhk" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Marianne Knuth is a social entrepreneur based in Harare, Zimbabwe. She is telling On the Up the story of Kafunda Village, a learning centre in Zimbabwe.

https://www.remixthecommons.org/?p=5116
Chargement/Site 2#_8571e8eaa75939237f423310ad9c2915

For the social appropriation of Commons to be a source of emancipation, it should be rooted in a geographic, social and historical context, it should take on the past and present practices, traditions and thinking while account for outside inputs and welcome hybridation.

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs">Routes in Commons</a> is an interactive tool aimed at empowering the participants of Remix the Commons to creatively contribute to the definition and learning of the concepts and practices of the Commons.

Définition

One speaks of « Commons » when a community of people is united by the same will to take charge of a resource it inherits or creates and when it organizes itself in a democratic, friendly and responsible way to ensure it’s access, usage and continued existence in the general interest with care for the well being of the community and the generations to come.

This definition is the result of a remix of readings, conferences and thoughts about the subject, from both a personal experience, a social and cultural context and lastly a will to communicate and contribute to the ongoing culture of the Commons.

From this definition, any may find his or her way along the text : « Les communs sont sur toutes les lèvres » litteraly « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs#Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l.C3.A8vres">The commons are on every lips</a> » in which each step, by way of a hyperlink leads to resources directly usable by participants. « Routes in Commons » is an exchange place where paricipants can enrich the definition of Commons.

Tracks

Routes in Commons is an invitation to explore this definition from various angles by themes, context or inter-cultural co-creation meetings. We suggest making a inventory and a typology of Commons whether material or immaterial. Resources identified to an icon span over several levels according to usage from the simplest (or most accessible) to the more complicated. The text is a resource a well as a playground.

One then notices that the Commons refer to a value system that matches an identical critical interpretation of reality and also refers to social, economic and cultural habits.

Futur development

Translated in three languages, the text « Les communs sont sur toutes les lèvres » (the Commons are on every lips) will be suggested as a frame for a collaborative process of creation of multimedia works in community radios stations.

Collaborators

Alain Ambrosi, writer of the text and the definition, the Communautique team.

Financing

Routes in Commons is a project based on volontary contribution.

Contribution of Remix the Commons

Routes in Commons get inspiration from Remix the Commons and uses the communications tools of the platform.

https://www.remixthecommons.org/?p=5012
Chargement/Site 2#_861259498f5f59f785c7c43197fef7c5

Maxime Combes produced a <a href="http://www.boell.de/en/2014/01/21/valuing-natural-capital-or-devaluing-nature"> report on the first « Global Forum on natural capital » </a> which took place in late November 2013 in Edinburgh (Scotland).

The document decrypts the process of developing new tools for natural capital accounting based on the valuation of the natural and ecosystemic services in large-scale capital. This approach is a very concrete translation of the consequences of Rio +20 results and the green economy that continues to be justified with the argument of the tragedy of the commons.

We are facing a major challenge for so-called natural commons. It confirms the importance of defining the tools of accounting and management principles that preserve commons and nature.

Report for the Heinrich Boll Foundation

https://www.remixthecommons.org/?p=5096
Chargement/Site 2#_86cdafdee8b69ddf4f129cf117d6dbcb

Interview of Philippe Minard about E. P. Thompson’s book: Whigs and Hunters : The Origin of the Black Act, translated and published in French in 2014.

<iframe loading="lazy" frameborder="0" width="400" height="225" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x1b1xbe?logo=0" allowfullscreen></iframe>
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x1b1xbe_philippe-minard-boite-a-idees_news" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Minard</a> par <a href="http://www.dailymotion.com/Mediapart" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mediapart</a>

https://www.remixthecommons.org/?p=5098
Chargement/Site 2#_888c31e80a9febacb57daf50644014d0

Remix the Commons is invited to present a selection of videos on the subject of common property knowledge to the BNF on November 18.

Peuple et Culture and the National Library of France (BNF), will devoting their third workshop to the knowledge commons the 18 of November 2013, with a collective reading of the book Libres savoirs, les biens communs de la connaissance </ em> and the show of video interviews selected in our catalog Remix the Commons. It aims at explore the issues of collective production, sharing and dissemination of knowledge as commons .

It takes place at the National Library of France , West Entrance , Quai François Mauriac , Paris XIII.

Metro : Quai de la Gare or Bibliothèque François Mitterrand.

For further information, please contact Adrien Thoreau or Alexane the Peuple et Culture Union , 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80


List document presented:

https://www.remixthecommons.org/?p=5081
Chargement/Site 2#_88dde92b9700a7f7c23a3406f2a346c4

Video créée par Connor Turland pour la campagne de collecte de fonds pour l’organisation du séminaire « Commons based economy » de Quilligan School of Commoning à Londres

Texte de la vidéo :

There are at least 2 major factors at play in the universe.

For our purposes we’ll call them Unity … and Diversity.
Generally today, we tend to you think that you just can’t have both.
And consequently, as a human, you can’t be working towards both. You’re either working towards this. Or this. And that decides which camp you’re in, warring against the other.
Predictably, this gets us a net progress of … NOWHERE.
The same place that 1 dimensional, polaristic thinking is getting us.
So what if we thought in another dimension.
Collectively, what we’ve gained over here…we’ve lost over here.
The Commons is the word that encompasses all those things that have been depleted to get us where we are today.
We are rapidly depleting the social, cultural, intellectual, natural, genetic, and material commons.
But can we replenish this…
Without losing what we’ve gained?
Frankly, millions of people, and institutions, businesses, and even countries already are.
And whether everyone knows it or not, we all seem to be converging…
On what? … we could call it a Commons-Based Economy.
But time is of the essence! As other forces threaten to throw us into a worse dark age than ever.
That’s why the people in this campaign are working tirelessly for me AND we to support the emergence of a commons-based economy.
Help us help the world as we build a commons for the commons.
That means learning resources, a learning platform, and sharing the vital work of James Quilligan, who just gave 12 seminars in 12 days on the emergence of a commons-based economy.
It will take all of our collective intentions and intelligence to learn our way together towards the more beautiful world our hearts tell us is possible.
To take the human project to the next dimension, we need nothing less than a mass movement.

Internet, your move.

https://www.remixthecommons.org/?p=945
Chargement/Site 2#_8e98c1afae85f5bf11efb00f32d45406

Définir les biens communs #5, est la troisième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet Définir les biens communs</a>. Elle est composée de 16 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.

Présentation

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Définir les biens communs</a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.

Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.

Futur développement

La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.

Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

Collaborateurs

Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.

Financement

Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.

Contribution de Remix Biens Communs

Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.

https://www.remixthecommons.org/?p=3088
Chargement/Site 2#_91029d72944941b504445f32078ab41f

Publiée le 5 juil. 2013

Bordeaux Forum de l’Economie Collaborative

4 juillet 2013, au Rocher de Palmer.

Plus d’informations sur le Forum et ses intervenants sur www.bordeaux-economie-collaborative.org

www.facebook.com/BXecocollab

www.twitter.com/BXecocollab

via <a href='https://www.youtube.com/watch?v=XAZnv4IEo9g'>Michel Bauwens – "En route vers de nouveaux territoires économiques" 3/4 – YouTube</a>.

https://www.remixthecommons.org/?p=5058
Chargement/Site 2#_91c422166ac14ee7056e3970cc87719c

La démarche des <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">petits déjeuners en commun</a> à été lancée par le centre d’art sénégalais Kër Thiossane au Sénégal et l’organisation Communautique au Québec, dans le cadre du projet Remix Biens Communs.

Nés dans une dynamique de recherche à propos des définitions endogènes des biens communs, les petits déjeuners en commun constituent des occasions pour réfléchir ensemble à ce que signifient les biens communs à partir d’une approche artistique. Le but des ces rencontres célébrées aussi bien à Dakar, qu’à Montréal, est de non seulement de « comprendre », mais aussi de sentir la signification qui existe entre mon « je » et le « nous » d’une démarche collective. Une expérience sensible qui permet de bâtir des récits capables de redonner du sens au fait de vivre ensemble. Des récits qui maintiennent la communauté en mouvement pour donner du sens à sa propre existence et à sa propre lutte.

Prémices Dakar

A partir de janvier 2012, à Dakar, dans un contexte pré-électoral violent, en pleine remise en question de la constitution et de prise de conscience citoyenne dans tout le Sénégal, Kër Thiossane a commencé à explorer un chantier autour des biens communs, en organisant, à raison d’une fois par mois, un cycle de Petit-Déjeuner en-Commun.

Trois Petit-Déjeuner en-Commun ont été organisés entre janvier et avril 2012 sur le thème « Les biens communs dans les villes africaines » ; « Biens Communs et Espace » et « Langues et savoirs ».

Ces Petit-Déjeuner en-Commun ont été des temps de rencontres et d’échanges qui constituent en soi même une pratique de l’en-commun, où tout le monde participe, en raison d’une dynamique horizontale de partage de savoir.

Ils démarrent à chaque fois à partir d’un film réalisé par l’équipe de Kër Thiossane, sur un artiste et son questionnement sur un aspect des biens communs, dans la société sénégalaise.

Certains films et des extraits de petits déjeuners sont accessibles en ligne, sur le site web de Kër Thiossane, avec « une boite à outils » constituée d’ouvrages, de textes, d’interviews… que chacun est invité à enrichir par ses contributions via un wiki ou lors des Petit-Déjeuner en-Commun.

Festival Afropixel

Cette matière accumulée depuis le début de l’année 2012 et la réflexion amorcée auprès de la communauté artistique et des habitants, ont servi à préparer différentes activités (résidences, ateliers, performances…), le temps du Festival Afropixel sur le thème « Création, Culture et Savoirs en Communs », en mai 2012.

Parmi cette programmation riche et diversifiée, Kër Thiossane a rassemblé de grand penseurs et artistes africains pour réfléchir ensemble à la question de « La responsabilité artistique dans la construction de l’en-commun ».

Tous autour d’un verre de thé, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat et Ibrahima Wane ont participé, non pas à une rencontre entre experts, mais plutôt à un espace où l’expertise de chacun était mise au service de la pensée collective, qui s’est tissée au long de la discussion.

Kédougou, jusqu’où tu es chez toi ?

En 2013, les petits déjeuners en-commun, se poursuivent, en collaboration avec le collectif La Companyía (http://www.lacompanyia.org/). Il se délocalisent avec un premier petit déjeuner hors de Dakar, en mars, dans le cadre du festival la Nuit des étoiles, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou.

Prenant comme thématique le sujet central du festival, « Jusqu’où tu es chez toi ? » , nous avons cherché à enquêter sur les problématiques de la région de Kédougou liées aux biens communs. L’ouverture de la question Jusqu’où tu es chez toi ? a permis d’aborder des questions liées à la gestion des ressources naturelles dans une région frontalière riche en or et minérales, ainsi que des questions liées à l’appartenance et à la construction de communautés de vie.

Futur développement

Les Petits déjeuners en Communs et le festival Afropixel organisés jusqu’à présent ont suscité un grand intérêt, aussi bien de la part des artistes, des acteurs de la société civile que des citoyens, au Sénégal. Des graines ont été semées et une réelle prise de conscience de l’enjeu des Biens Communs, nous invite à poursuivre ces discussions de façon encore plus ouvertes, autour d’autres facettes des biens communs, dans le but toujours de rendre possible et d’élargir cet espace de réflexion collective.
En 2013/2014, Kër Thiossane souhaite organiser à intervalles réguliers, d’autres petits déjeuners, en reconduisant d’avantage les expériences, hors de Dakar, en partenariat avec le réseau des radios communautaires du Sénégal.

Ces expériences continueront à être filmées, documentées et partagées avec Communautique à Montréal, et d’autres partenaires, acteurs des communs ailleurs dans le monde (Finlande, Colombie…). Les Vidéos et autres médias issus de ces petits déjeuners seront mis en ligne sur la plate-forme Remix Biens Communs.

Collaborateurs/trices

Marion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane)
Susana Moliner – Marta Vallejo Herrando ( La Companiya),

Financement

Le projet Petits déjeuners en-communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs.
La réalisation des petits dej en Communs à Dakar a également pu se faire grâce à l’appui financier de Arts Collaboratory et de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Kër Thiossane.

Rôle de Remix Biens Communs

Remix Biens Communs a contribué à l’émergence du projet et à sa connaissance dans le milieu des commoners. Remix Biens Communs soutient la formalisation de la démarche et le déploiement d’un réseau de pratiques similaires.

https://www.remixthecommons.org/?p=1322
Chargement/Site 2#_9455b20e8e0320dacdcbca90ba551b0d

Remix Biens Communs est invité à présenter une sélection de vidéos sur le thème Biens communs de la connaissance à la BNF le 18 novembre prochain !

Peuple et Culture et la BnF, proposent de consacrer leur troisième rendez-vous aux biens communs de la connaissance le 18 novembre 2013 avec la lecture collective du livre collectif Libres savoirs, les biens communs de la connaissance et la projection d’entretiens vidéos sélectionnés dans le catalogue interculturel, libre et collaboratif Remix The Commons. Cette journée permettra d’explorer les enjeux de la production collective, du partage et de la diffusion des connaissances en Biens Communs.

Elle se déroule à la Bibliothèque nationale de France, Entrée Ouest, Quai François Mauriac, Paris XIII.

Métro Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand.

Pour toute précision, n’hésitez pas à contacter Adrien Thoreau ou Alexane à l’Union Peuple et Culture, 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80

La liste des documents projetés :

https://www.remixthecommons.org/?p=3118
Chargement/Site 2#_9740b312307da98b234e082d04aef3b9

Quelques expériences de cartographie des communs, à partir des définitions et des descriptions brèves d’actions ou d’initiatives de commoning, avec une instance de Chimère installée par Frédéric Léon à Brest. Chimère permet de placer sur des cartes des « points d’intérêts » (définis par leur coordonnées géographiques) du texte + des documents multimédia (video, audio, images). Les points d’intérêts peuvent être classés dans des catégories organisées par familles. Les cartes par zones sont des sélections de territoires géographiques et de catégories.

<iframe loading="lazy" src="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple" width="900" height="550" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>
<a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a href="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Participer</a>

La première idée, en commençant cette expérience, était de situer sur une carte la centaine de définition des biens communs réalisées depuis Berlin 2010 et de regarder comment utiliser ce support comme un moyen d’expression collectif sur la notion de biens communs. Pour le test, une quinzaine de définitions sont placées sur la carte. L’intégration de l’ensemble de la centaine de définitions disponibles donnera une carte plus fournie. Elles sont consultables par langues. Le tri par tag n’existe pas. Sa mise en place est la prochaine étape à mettre en oeuvre. Il permettra de rendre plus visible les «enjeux» mis en évidence via le site Remix The Commons. L’intégration de cette carte dans le site de remix se fait par widget dans un article de blog ou une page. A terme, la carte pourrait être alimentée par mashup de services multimédia.

Deuxième expérience : le placement sur une <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">carte de documents descriptifs des pratiques de commoning</a> par catégories « types de communs » (uniquement avec les catégories parents de la classification de Charlotte Hess utilisée sur le site de Remix The Commons). Les cartes peuvent être réalisées par espaces géographiques. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Ici </a>une carte de quelques points situés au Quebec.

Chimère permet librement l’ajout de nouveaux points d’intérêt par les utilisateurs via un <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">formulaire</a> assez simple. Ce formulaire est configuré pour proposer aux utilisateurs de classer les points d’intérêts selon les catégories de la carte à laquelle on propose un nouveau point.

A ce stade, il serait utile de compléter Chimère avec les éléments tels qu’un dispositif de tags des points d’intérêts, la synchronisation des fiches sur les cartes, la synchronisation des points d’intérêts dans le catalogue de Remix.

Mais pour aller plus loin, il faudrait travailler sur les approches de cartographie des communs. Le recensement de ressources est le premier degré d’une cartographie des communs. Il faudrait imaginer de cartographier les éléments constitutifs des communs tels que les modes d’administration des ressources ou de répartition de droits de propriété, les systèmes de valeurs attachées aux pratiques de commoning et certainement d’autres choses encore.

Frédéric Sultan

<iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>

<iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>

https://www.remixthecommons.org/?p=3451
Chargement/Site 2#_97d399f04414e8b480635e1890f49203

Une session de <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> se déroulera à Rio du 18 to 26 october 2013 coordonnée par <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> en collaboration avec <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> et le soutien de MediaLab (Madrid).

<iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Mapping the commons est un projet développé par Pablo de Soto. Cette initiative vise à produire avec les habitants, les activistes dans le territoire, des cartographies vivantes, composées de courtes vidéos documentaires et de vidéoposts. La démarche proposée prend la forme d’un intense atelier de plusieurs jours avec des étudiants en communication et des activistes pour rechercher les communs, les définir et rendre visible sur le territoire en produisant les médias qui constitueront la carte.

Pablo de Soto a initié cette approche autour des biens communs urbains d’<a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istambul</a> et <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/">Athènes</a>, On peut voir en particulier qu’un travail avait été conduit sur <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/">Taksim Square</a>, dont la privatisation a été l’un des points de départ de la contestation en Turquie cette année. La cartographie est un outil stratégique. Mais la recherche des biens communs est un processus de cartographie de l’espace urbains qui doit se comprendre, bien sur « ainsi que le proposent Deleuze et Guattari, et l’ont utilisé de nombreux artistes et activistes durant la dernière décade, comme une <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php">performance</a> qui peut devenir réflexion, travail artistique, ou action de transformation sociale » (Pablo Soto).

Le 20 mars 2013 un wikisprint a été réalisé à Barcelone utilisant les mêmes principes et méthodologie. Sous le titre de « Global P2P », il s’agissait de cartographier les pratiques de Communs et de P2P en Amérique latine et en Europe du sud. Voir en anglais <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/">#GlobalP2P, the wind that shook the net</a>.

Rio, prochaine étape de Mapping the commons, est l’une des villes qui vient de vivre, comme le reste du Brésil, des mobilisations sociales et politiques intenses contre des festivités internationales à venir qui tendent à <a href="http://scinfolex.wordpress.com/?s=olympique">privatiser l’espace public</a>. Beaucoup considèrent que ces mobilisations, leurs revendications et leurs modes d’organisation relèvent du paradigme des Communs. Voir les analyses sur le sujet de Bernardo Guttierez dans <a href="http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">globalp2p el viento que desordeno las redes</a> et d’Alexandre Mendes dans <a href="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade de uma democracia das mobilizacoes e do comum/</a>

Pour aller plus loin, lire l’article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop">Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul</a>, Pablo De Soto, Daphne Dragona, Aslıhan Şenel, Demitri Delinikolas, José Pérez de Lama

https://www.remixthecommons.org/?p=2722
Chargement/Site 2#_9d5b00ca41720d1679fc2f4ee6b2bed9

Define the commons #5, is the fifth serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Define The Commons</a>. It contains 12 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.

Presentation

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.

The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.

Future developpement

Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.

If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

Collaborators

This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.

Funding

The project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).

Contribution of Remix The Commons

Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.

https://www.remixthecommons.org/?p=5079
Chargement/Site 2#_a278a50b30980a5e7175f22f5e01af37

Define the commons #5, is the fifth serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Define The Commons</a>. It contains 12 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.

Presentation

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.

The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.

Future developpement

Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.

If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

Collaborators

This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.

Funding

The project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).

Contribution of Remix The Commons

Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.

https://www.remixthecommons.org/?p=5077
Chargement/Site 2#_a3d58f8c9e096609ee332d6a9087ee90

At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end.

Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012.

Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier.

Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal).
Finalement, une discussion sur la nature de ce que devrait être la pédagogie à l’ère des communs (peeragogie) s’est déroulée ces dernières semaines sur le forum de discussion Commoning (en anglais).

Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>).

La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches.

L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés.

Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>.

Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs.

L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs.

Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore.

Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques.

A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action..

La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés.

Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables.

Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée.
Au Sénégal, les <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/">petits déjeuners des communs</a> organisent la rencontre des habitants et des artistes autour de problématiques inscrites dans l’espace local. La production des fiches d’expérience en vue de préparer de la <a href="http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html">rencontre de Guérande</a> organisée par L’Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) est un autre exemple de ces pratiques. Un travail de recherche action en cours d’élaboration au Sénégal à travers le projet <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">Communs en Afrique</a> se situe dans une perspective très proche. Il vise à définir des processus participatifs et expérimentaux pour documenter la problématique des communs en lien avec les défis auxquels fait face le continent : l’alimentation, le transport, la Santé, l’environnement, l’information, l’éducation, et observer des processus de Biens Communs en Afrique.

Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes.

Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer.

Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons.

Frédéric Sultan et Alain Ambrosi.

Références :

Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia)
Ecole des Communs de Londres (www.schoolofcommoning.com),
Université d’été en Allemagne http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite.
A l’école des communs Montréal http://bit.ly/1kPbTFK.
University of the Commons San Francisco https://vimeo.com/65627856
Interviews conférences de James Quilligan http://bit.ly/LtK064
Conversations avec Michel Bauwens Lionel Maurel pour A l’école de communs https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs et https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs
Transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » traduit en français par Savoircom1 http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/
Conférence de Berlin de mai 2013 http://p2pfoundation.net/ECC2013
Side event Culture et Communication des Communs: http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013
Side event Éducation des Communs. » (http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013
Réflexion collective sur les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/
Move Commons (http://movecommons.org)
Définitions des biens communs : https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs
Catalogue Remix The Commons : http://remixthecommons.org
Projet Biens Communs de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs
Glossaire des communs : http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/.
Master recherche Infocom de l’université Paris Ouest (Louise Merzeau) http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/
Outils réseaux http://outils-reseaux.org/
Animacoop : http://animacoop.net/
La fabrique du commun http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun
les petits déjeuners des communs (https://www.remixthecommons.org/projet/petits-dejeuners-en-commun/
projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique
Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).
Expérience de cartographies / Remix The Commons : https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/
Chimère : http://remixthecommons.infini.fr
Université Internationale Terre Citoyenne (UITC), l’Association des Peuples de Montagnes du Monde (APMM) et l’Alliance Internationale Terre Citoyenne (AITC) à l’occasion de la rencontre de Guérande http://www.terre-citoyenne.org/des-initiatives/guerande-2013/le-magazine-de-guerande.html
projet Communs en Afrique http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique
Nicolas Lambert cartographie radicale http://neocarto.hypotheses.org/15).
Interview Mayo Fuster : https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona

https://www.remixthecommons.org/?p=5090
Chargement/Site 2#_a7e15679cd6f59be143d8801bfa754ee

Droits en biens communs vise à documenter la place du droit basé sur les biens communs dans le contexte des négociations de Rio+20.

Au cours de l’année 2011, la préparation de la conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) avec le Collectif (français) Rio+20 et les participants au Forum Social Mondial, nous a amené à proposer de faire des droits basés sur les biens communs un horizon de revendication à l’échelle internationale. Encore faudrait-il être en mesure d’expliciter ce que serait le contenu de ces droits et d’envisager de quelles manières ils pourraient être mis en oeuvre. Pour tenter de répondre à cette question, un<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Des_droits_bas%C3%A9s_sur_les_biens_communs"> premier texte</a> à été rédigé par Silke Helfrich et Frédéric Sultan à la suite du Forum Social de Porto Alegre.

Le projet de Remix « Droits en Biens Communs » est une continuation de ce travail par la voie de la vidéo et du remix réalisé à partir de captation de vidéo au cours de la conférence des Nations Unies et du Sommet des Peuples.

Futur développement

Le projet Droits en biens communs se prolonge à travers l’organisation d’un atelier lors de la conférence Economics, Commons Conférence le 22 mai 2°13 à Berlin. Il s’agit de poursuivre le travail d’élaboration engagé et notamment de tester les hypothèses sous-jacentes sur divers domaines et exemples, pour essayer d’avoir une vision plus globale.

Collaborateurs/trices

Frédéric Sultan coordonne ce projet. Emilano Bazan s’est chargé de la réalisation des vidéos.

Financement

Le projet Droits en biens communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs.

Rôle de Remix Biens Communs

Remix Biens Communs a été un espace facilitant la coopération entre Communautique et VECAM pour réaliser les vidéos pendant le sommet des peuples de Rio + 20.

https://www.remixthecommons.org/?p=1562
Chargement/Site 2#_b215973a7c6fb71411331a992ef3747d

Maxime Combes a produit un <a href="https://www.boell.de/en/2014/01/21/valuing-natural-capital-or-devaluing-nature">rapport sur le premier « Forum mondial sur le capital naturel »</a> qui se déroulait fin novembre 2013 à Edimbourg.

Ce document décrypte le processus d’élaboration des nouveaux outils de comptabilité du « capital naturel » qui valorise la nature et les services éco-systémiques en capital à grande échelle. Cette démarche est aune traduction très concrète de Rio+20 et de l’économie verte qui se justifie encore avec l’argument de la tragédie des communs.

On est face à un enjeu majeur pour les communs dits naturels. Il confirme l’importance de définir des outils et les principes de gestion qui permettent de préserver les communs et la nature.

Rapport réalisé pour la Fondation Heinrich Boll

https://www.remixthecommons.org/?p=3587
Chargement/Site 2#_b391cb9ada5736375b01f23ae27f8886

<iframe loading="lazy" width="600" height="338" src="//www.youtube.com/embed/rDi6i1Q1IJ4?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
La RFUK et la MEFP, en collaboration avec le réalisateur Luis Leitao, ont lancé un nouveau film sur la manière dont les BaAka de la forêt tropicale de République Centrafrique font entendre leurs voix à travers la cartographie participative.

Afin de sensibiliser le public aux problèmes rencontrés par les communautés autochtones des forêts du bassin du Congo, et au rôle que la cartographie participative peut jouer dans la résolution de ces difficultés, la RFUK et l’ONG centrafricaine « Maison de l’Enfant et de la Femme Pygmées » (MEFP) ont produit un film de 30 minutes intitulé « Ndima — Les cartes de notre futur ». « Ndima », qui signifie « forêt » en BaAka, raconte la manière dont les communautés autochtones BaAka de la République centrafricaine ont utilisé la cartographie pour appuyer leurs revendications relatives à l’accès et à l’utilisation de leurs terres traditionnelles. Le film met en évidence ces enjeux dans le cas d’une aire protégée.

Le film s’adresse au tout public tant au « Nord » que dans le bassin du Congo – mais soulève également des questions importantes pour les décideurs, concernant les besoins et le rôle potentiel des premiers gardiens de la forêt dans les efforts de conservation au sens large.

Durée : 28mins
Publiée le 2 juil. 2013
Licence : Licence YouTube standard

The Rainforest Foundation UK’s mission is to support indigenous peoples and traditional populations of the world’s rainforest in their efforts to protect their environment and secure their rights to land, life and livelihood. Locally it helps forest communities to gain land rights, challenge logging companies and manage forests for their own wellbeing and protection of their environment. Globally it campaigns to influence national and international laws to protect rainforests and their inhabitants. We work in close collaboration with local partners and communities across Central Africa and the Peruvian Amazon.

Visit our website and watch our clips to learn more about the places we work and the people who live there.

http://ift.tt/1i26pnE
http://ift.tt/1h4RB4W
http://twitter.com/RFUK

RainforestFoundationUK.org
http://ift.tt/yH3fTM

MappingForRights.org
http://ift.tt/UB6kej
http://ift.tt/1i26pnG

https://www.remixthecommons.org/?p=3722
Chargement/Site 2#_b7741f2acd96c93e5173b2921f6a5162

<iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by.

Mise en ligne le 20 nov. 2010

Licence YouTube standard

https://www.remixthecommons.org/?p=4985
Chargement/Site 2#_b84d047b5264e8558ce9094be4b70243

<iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/94640433" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

<a href="http://vimeo.com/94640433">Glasgow contre Glasgow</a> from <a href="http://vimeo.com/julienbrygo">Julien Brygo</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.

Voici un film photographique (un nouveau genre ?) très intéressant, réalisé par Brygo et publié par Le Monde diplomatique, sur les rapports entre les riches et les pauvres à Glasgow en Ecosse.

Fiche technique :

22 minutes – 2014
Un film photographique de Julien Brygo
Montage : Matthieu Parmentier et Sandrine Romet-Lemonne
Mixage : Clément Chauvelle
Prix du Jury au Festival Les Nuits Photographiques 2014.

Film photographique réalisé <a href="http://monde-diplomatique.fr/carnet/2014-05-22-Glasgow-contre-Glasgow">pour le site du Monde diplomatique</a>
Ce film est tiré de l’article « Vivre riche dans une ville de pauvres », paru dans Le Monde diplomatique d’août 2010 : monde-diplomatique.fr/2010/08/BRYGO/19565

Projections et débats : <a href="http://julienbrygo.com/actualite">julienbrygo.com/actualite</a>

Pour se procurer le DVD, écrire à julien-brygowanadoo.fr

https://www.remixthecommons.org/?p=3788
Chargement/Site 2#_c1ce97e5af93b4511c6d9cbed754d068

<a href="http://wearelegionthedocumentary.com/">We Are Legion | The Story of the Hacktivists Official Website.</a>.

2012

In recent years, the radical online community known as Anonymous has been associated with attacks or “raids” on hundreds of targets. Angered by issues as diverse as copyright abuse and police brutality, they’ve taken on child pornographers, the Bay Area Rapid Transit system and even forced a standoff with Mexican drug cartels. They’ve hit corporate targets like Sony, cyber-security firms like HBGary Federal and would-be web controllers like the Church of Scientology.

They shut down Mastercard, Visa and Paypal after those groups froze financial transactions to Wikileaks. Along with other hacktivist groups like Telecomix, they’ve launched cyber attacks against foreign governments in support of the Arab Spring. They served as tech support for the Occupy movement and have put their mark on countless uprisings around the world. One participant described their protests as “ultra coordinated motherfuckery.”

So who is Anonymous?

They’ve been called criminals, “hackers on steroids” and even terrorists. But the vast majority of those who identify as Anonymous don’t break the law. They see themselves as activists and protectors of free speech, and tend to rise up most powerfully when they perceive a threat to internet freedom or personal privacy. Whether you are a soccer mom or a member of Congress, you live in an electronic landscape that has exploded with largely unchecked intrusion and surveillance. You are tracked by government databases while corporate advertisers are looking to buy your personal data for pennies. In this landscape, the existence of the collective internet culture called Anonymous makes the case for anonymity.

Using tools of disruption and spectacle, they have also become the face of dissent for a variety of human rights and information freedom groups around the globe. They are a legion of loud but largely masked geeks, hackers, pranksters and outraged citizens who have unwittingly redefined civil disobedience for the digital age, and found themselves in the middle of one of the most important battles of our time.

WE ARE LEGION: The Story of the Hacktivists, takes us inside the complex culture and history of Anonymous. The film explores early hacktivist groups like Cult of the Dead Cow and Electronic Disturbance Theater, and then moves to Anonymous’ own raucous and unruly beginnings on the website 4Chan.

Through interviews with current members – some recently returned from prison, others still awaiting trial – as well as writers, academics and major players in various “raids,” WE ARE LEGION traces the collective’s breathtaking evolution from merry pranksters to a full-blown, global movement, one armed with new weapons of civil disobedience for an online world.

BRIAN KNAPPENBERGER (Director/Writer/Producer)

Director, Writer, Producer Brian Knappenberger has created numerous documentaries, commercials and feature films for the Sundance Channel, PBS FRONTLINE/World, The Travel Channel, National Geographic and the Discovery Channel. He is also Executive Producer of the 23 part Bloomberg Television documentary series “Bloomberg Game Changers” which chronicles luminary figures like Steve Jobs, Mark Zuckerberg and the Twitter and Google co-founders. His films have explored the changing politics and tensions in post 9/11 southern Afghanistan in “Life After War” along with abuses of power and freedom of speech issues with the killing of a journalist in Ukraine for “A Murder in Kyiv.” Other documentary work has ranged from tracking the changing climate conditions in the Arctic, to how advanced technology is changing our physical bodies in his film “Into The Body.” His work often centers on technology, its possibilities and the transformative effect it has on our lives, communication and culture.

ANDY ROBERTSON (Editor)

Andy developed a keen interest in filmmaking after his 4th grade art teacher assigned a Super-8mm film as a class project. His career highlights include editing the feature documentaries RHYME & REASON and the documentary television series AMERICAN HIGH and 30 DAYS. He received two Emmy Nominations for PROJECT RUNWAY, the first reality show to win a Peabody Award.

JOHN DRAGONETTI (Composer)

ToneTiger is the moniker of John Dragonetti, a music composer and producer living in Los Angeles, California. In the past few years John has the scored the music for several award-winning TV shows which have aired on HBO, Showtime, Sundance Channel, NBC and E!. He also composed the music for Doug Pray’s documentary film, Surfwise as well as the Broken Lizard produced comedy feature, Freeloaders.

John is also a founding member, along with Blake Hazard, of the band The Submarines. The group has released three critically acclaimed albums and continues to record and tour internationally.

As a record producer he started with the Boston based pop group, Jack Drag, recording five albums, the last of which was co-produced by Chris Shaw (Bob Dylan, Public Enemy, Weezer). Dragonetti collaborated with mixer, John O’Mahony (Metric, Cold Play) on the latest Submarines album. He has also just completed producing and mixing Simmerkane-II the solo project of Dispatch and State Radio singer, Chadwick Stokes. John had done authorized remixes for Josh, Ritter, Avril Lavigne, Leigh Nash and others.

https://www.remixthecommons.org/?p=2631
Chargement/Site 2#_c1fa9b88c17075f686255630447d1f4e

<iframe loading="lazy" title="Rick Wolff: Cómo curarse del capitalismo" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/7kBgo-z3iCM?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

Rick Wolff: Cómo curarse del capitalismo El profesor Rick Wolff explica los motivos por los que el crecimiento ha adquirido tal protagonismo en nuestros sistemas políticos. La desigualdad es consecuencia de la forma en la que están organizadas las empresas. Asumiendo que pasamos una parte significativa de nuestras vidas en el trabajo, ¿qué pasaría si extendiéramos nuestro afán democrático al entorno laboral? ¿en qué cambiaría la sociedad si todas las empresas fueran más democráticas? ¿cuáles serían las implicaciones sociales y políticas de un cambio como este? Para saber más de Rick Wolff, visitad rdwolff.com/ Vídeo y edición de The extraenvironmentalist.com: http://bit.ly/1jXN0mt
http://bit.ly/1l9t6ba

 

https://www.remixthecommons.org/?p=3777
Chargement/Site 2#_c2cd77f55437afa6228adf1411a4c8ee

<iframe loading="lazy" title="The London Orchard Project" src="https://player.vimeo.com/video/9785112?h=7e9899600f&dnt=1&app_id=122963" width="880" height="495" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

 

<a href="http://www.vimeo.com/9785112#?pg=embed&sec=9785112#">The London Orchard Project on Vimeo </a> via <a href="https://vimeo.com/9785112#">The London Orchard Project on Vimeo</a>.

https://www.remixthecommons.org/?p=2634
Chargement/Site 2#_c30254aa074dd383888359b19866adba

Video that Connor created for the School of Commoning crowdfunding that allowed us to organize the Quilligan seminar series in London.

Text :

There are at least 2 major factors at play in the universe.

For our purposes we’ll call them Unity … and Diversity.
Generally today, we tend to you think that you just can’t have both.
And consequently, as a human, you can’t be working towards both. You’re either working towards this. Or this. And that decides which camp you’re in, warring against the other.
Predictably, this gets us a net progress of … NOWHERE.
The same place that 1 dimensional, polaristic thinking is getting us.
So what if we thought in another dimension.
Collectively, what we’ve gained over here…we’ve lost over here.
The Commons is the word that encompasses all those things that have been depleted to get us where we are today.
We are rapidly depleting the social, cultural, intellectual, natural, genetic, and material commons.
But can we replenish this…
Without losing what we’ve gained?
Frankly, millions of people, and institutions, businesses, and even countries already are.
And whether everyone knows it or not, we all seem to be converging…
On what? … we could call it a Commons-Based Economy.
But time is of the essence! As other forces threaten to throw us into a worse dark age than ever.
That’s why the people in this campaign are working tirelessly for me AND we to support the emergence of a commons-based economy.
Help us help the world as we build a commons for the commons.
That means learning resources, a learning platform, and sharing the vital work of James Quilligan, who just gave 12 seminars in 12 days on the emergence of a commons-based economy.
It will take all of our collective intentions and intelligence to learn our way together towards the more beautiful world our hearts tell us is possible.
To take the human project to the next dimension, we need nothing less than a mass movement.

Internet, your move.

https://www.remixthecommons.org/?p=4976
Chargement/Site 2#_c7f22ed2ff3767fdc3d876b1405773bf

By Samantha Slade

« From where I stand today, one of the challenges of advancing an emerging movement such as the commons lies in how we build the community and how we meet in ways that embody the values of commoning. This involves the thorny question: How can we honour the vast experience and expertise on the commons and come together inclusively and equitably in a participatory commoning fashion? The Art of Hosting certainly has something to offer here, but also, and most importantly, those that are consciously living and doing the daily work of commoning, in all its complexity, have deep learnings to share to the benefit of building our collective capacity. »

see the <a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a>

https://www.remixthecommons.org/?p=5092
Chargement/Site 2#_c90f60c067807db5428d4dc02763e74f

<iframe loading="lazy" width="420" height="315" src="//www.youtube.com/embed/KCbLh34Qhhk" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Marianne Knuth est une entrepreneur sociale basée à Harare, Zimbabwe. Elle raconte l’histoire de On the Up Village Kafunda, un centre d’apprentissage communautaire au Zimbabwe.

https://www.remixthecommons.org/?p=3787
Chargement/Site 2#_cd20e30b1bc99ae32856bf5ab36dd41d

Some experiments for mapping the commons, from the definitions and brief descriptions of commoning actions or initiatives, with an instance of Chimere installed by Frédéric Léon at Brest. Chimere allows to place on a maps « points of interest » as defined by their geographic coordinates, text + multimedia documents (video , audio, images). Points of interest can be classified into categories organized by families. Maps are defined by selections of geographical zones and categories.
</ blockquote>

<iframe width='660' height='350' frameborder='0' scrolling='no' marginheight='0' marginwidth='0' src='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple'></iframe>
<a target='_blank' href='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons' rel="noopener noreferrer">Agrandir</a> – <a target='_blank' href='http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/edit/' rel="noopener noreferrer">Participer</a>

The first idea, starting this experiment was to locate on a map hundred of definitions of the commons made since the Berlin Conference of 2010, and look at how to use this medium as a collective means of expression on the notion of commons. For the test, a douzen of definitions is placed on the map. The integration of all the hundreds of available definitions give more card provided. They are searchable by language. Sorting by tag does not exist. It is the next step we are chalenging. It will allow to make more visible the « issues » generated on the Remix The Commons website. The integration of this map in the site remix is done by widget in a blog post or page. Eventually, the card could be powered by mashup multimedia services.

Second experiment : <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">mapping documents of commoning practices</a> by category « types of commons » (only with the parents of the categories of Charlotte Hess’ classification, used on the web site Remix the Commons) . The maps can be made by geographical areas. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Here</a> a map of a few points in Quebec .

Chimere freely allows the addition of new points of interest by users via <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">a form</a> pretty simple. Each zone provides to the users a form that allows to classify points of interest by the category of the zone.

At this level, it would be useful to complete chimere with elements such as a device of tags of points of interest, a synchronization of files on the map, a synchronization of the points of interest in the catalog of Remix the Commons.

But to go further, it should be necessary to work on approaches of mapping the commons. The identification of resources is the first degree of a mapping of the commons. Should imagine mapping commons based modes of administration of resources, or models of distribution of property rights, or value systems attached to commoning practices and certainly other things.

Frédéric Sultan

https://www.remixthecommons.org/?p=5087
Chargement/Site 2#_ce4ba001a11b3a4434bee6e04a3b42b4

Le 21 mars de 17:00 à 20:00, Venez, REMIXER LES BIENS COMMUNS, à la Fondation Charles Léopold Mayer, (38 rue Saint-Sabin – Paris).

Le 21 mars, profitant d’une session de travail du réseau en France, nous vous proposons un moment de dialogue convivial et de partage des initiatives culturelles et médiatiques sur les biens communs avec <a href="http://www.communautique.qc.ca/">Communautique</a>, Le <a href="http://www.forumalternatives.org/">Forum Marocain des Alternatives Solidaires</a>, <a href="http://www.ker-thiossane.org/">Ker Thiossane,</a> le <a href="http://www.lartes-ifan.gouv.sn/">LARTES</a> et <a href="http://vecam.org">VECAM</a>,.

Nous vous invitons à partager vos initiatives au même titre que celles du réseau Remix the Commons : la mosaïque et les chapitres de la collection multimédia, et de ses membres : les Petits déjeuners en-communs, À l’école des communs à Montréal, la Réparation Communautaire pour la transition dans la justice au Maroc, Afropixel, festival d’arts numériques sur les biens communs, les Chartes de gouvernance démocratique au Sénégal…

Nous vous proposerons également de participer à la préparation d’une démarche de curation des médias sur les thèmes de la conférence : <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a>, qui se déroule à Berlin du 22 au 24 mai.

Enfin, de 19:00 à 20:00, nous vous proposerons de profiter de la présence de membres du réseau francophone des biens communs venus de Montréal, Dakar et Rabat pour faire un tour d’horizon des initiatives en cours et un point sur le fonctionnement collectif.

Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>.

https://www.remixthecommons.org/?p=1074
Chargement/Site 2#_d93e45170607f7db0760ccd1ba3da17b

Pour que l’appropriation sociale des biens communs soit émancipatrice, elle doit être ancrée dans un contexte géographico-socio-historique, partir des pratiques, traditions et réflexions locales passées ou contemporaines, tout en tenant compte des apports extérieurs et en étant ouverte à l’hybridation.

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs">Itinéraires en biens communs</a> est un outil interactif qui vise à permettre aux participants du projet remix biens communs de contribuer de manière créative à la définition et l’appropriation des concepts et des pratiques des Communs.

Définition

On parle de « bien commun » chaque fois qu’une communauté de personnes est unie par le même désir de prendre en charge une ressource dont elle hérite ou qu’elle crée et qu’elle s’auto-organise de manière démocratique, conviviale et responsable pour en assurer l’accès , l’usage et la pérennité dans l’intérêt général et le souci du ‘bien vivre’ ensemble et du bien vivre des générations à venir.

Cette définition est le fruit d’un remix de lectures, conférences, conversations et réflexions faites sur le sujet en partant d’une expérience personnelle, d’un contexte socio-culturel et finalement, d’un désir de communiquer et de contribuer à la culture en mouvement des biens communs.

A partir de cette définition, chacun peut suivre son chemin au long d’un texte, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs#Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l.C3.A8vres">Les communs sont sur toutes les lèvres</a>« , dont chaque étape, sous la forme d’un hyperlien renvoie à des ressources directement utilisables par les participants. Itinéraire en biens communs est un lieu de d’échange dans lequel les participants peuvent enrichir la définition des Communs.

Tracés

Itinéraire en biens communs est une invitation à l’initiation par l’exploration de cette définition sous différents angles thématiques en fonction du contexte ou des rencontres interculturelles de co-création. On propose de faire l’inventaire et une typologie des différentes formes de biens communs matériels et immatériels. Les ressources, identifiées par une icône, se situent sur plusieurs niveaux allant de l’usage le plus simple (ou du plus accessible) au plus compliqué. Le texte est une ressource en même temps qu’un terrain de jeu.

On constate alors que ces biens communs réfèrent à un système de valeurs qui correspond à une même lecture critique de la réalité et à des pratiques sociétales (sociales, économiques, culturelles) qui sont attestées dans l’histoire ancienne autant que de nos jours.

Futur développement

Traduit en trois langues, le texte « Les communs sont sur toutes les lèvres » sera proposé comme trame pour une démarche de co-création collaborative d’oeuvres multimédia dans les réseaux des radios communautaires.

Collaborateurs/trices

Alain Ambrosi, auteur du texte et de la définition, et l’équipe de Communautique.

Financement

Itinéraire en biens communs est un projet basé sur la contribution volontaire.

Rôle de Remix Biens Communs

Itinéraire en biens communs s’inspire de Remix Biens Communs, et mobilise les outils de communication de la plateforme.

<a title="Par Tesseract2 (Travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons" href="File%3AEarthRender.png"><img decoding="async" alt="EarthRender" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/EarthRender.png/400px-EarthRender.png" width="400" /></a>

https://www.remixthecommons.org/?p=1361
Chargement/Site 2#_d9b6d1890d6c9c134efd10be6cadcf1c

Define the commons #2, is the second serie of 10 videos of definitions of the commons, (presented below), produced by Communautique and VECAM for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Define The Commons</a>. This serie has been gathered at the World Science and Democracy Forum, organized at Dakar in February 2011,

Presentation

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.

The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.

Future developpement

Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.

If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

Collaborators

This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>.

Funding

The project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).

Contribution of Remix The Commons

Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.

https://www.remixthecommons.org/?p=5008
Chargement/Site 2#_db1b58a92befc2803f3a598d8b7553a2

<iframe loading="lazy" title="Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/fbzUurdT_EY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

<a href="http://www.youtube.com/watch?v=fbzUurdT_EY">Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013 – YouTube</a>.

https://www.remixthecommons.org/?p=2258
Chargement/Site 2#_de407e4e127c51ee2ed5383cbfebd306

A great new documentary that is currently in production, documenting the water struggles around Greece. The working title of the new documentary is « Wa(te)rdrops », and it aims to present, through in-depth research and fieldwork, struggles concerning water around Greece, including the struggle against the privatization of Thessaloniki’s water company (EYATH), against the gold mines in Chalkidiki and against local water reserve appropriation efforts in Volos and Crete.

First few trailers in the documentary’s <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en">web page</a>. Make sure you activate the subtitles (English or Spanish) on the top right corner of the player.

It is being filmed by a group of militant filmmakers coordinated by researcher Nelly Psarou. The same people did « Golfland? » a few years ago, a doc about the disastrous effect of golf course development on the environment and local communities. You can watch « Golfland? » online <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php">here</a> (Soon in the Remix Catalogue).

It is a_proudly independent production_ relying on crowdfunding for its completion, and the outcome will be freely accessible under a creative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage.

https://www.remixthecommons.org/?p=5094
Chargement/Site 2#_de6578776be1d890d0ea18bdaee465c9

Le 2 mars dernier, Marion Louisgrand et Marta Vallejo de Ker Thiossane, partenaire de Remix The Commons, ont organisé à Kédougou au Sénégal, un DEJEUNER EN COMMUN sur le thème de l’En-commun et du “vivre ensemble” autour de la question « Jusqu’où tu es chez toi ? ».

<a title="Par gbaku (Flickr [1]) [CC-BY-SA-2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons" href="File%3AKolaNutsKedougou.jpg"><img decoding="async" alt="KolaNutsKedougou" src="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1d/KolaNutsKedougou.jpg/400px-KolaNutsKedougou.jpg" width="400" /></a>

Retrouvez une série de photos sur la<a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article147"> page web de Ker Thiossane</a>. Des émissions de radio ont été réalisées avec la radio communautaire. Enregistrement et des vidéos sont en cours de montage.

<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9dougou">Kédougou</a> se situe aux frontières du Sénégal, du Mali et de la Guinée. près du Parc national du Niokolo où vivent les derniers éléphants du Sénégal.

Le DEJEUNER EN COMMUN se passait dans le cadre du festival “La Nuit des Etoiles”, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou (CMC), dans le Jardin public de la commune, avec l’appui du collectif grenoblois Culture Ailleurs (<a href="http://www.cultureailleurs.com/">http://www.cultureailleurs.com/</a>).

https://www.remixthecommons.org/?p=1824
Chargement/Site 2#_e502851e4912a9db0e3cff4b9d400c9b

The 11 and 12 November, the <a href=" http://www.deeep.org/"> DEEEP project </a> , co-funded by the European Union program , gathered in Johannesburg (South Africa) 200 activists from around the world to rethink the framework of development NGOs and initiate the construction of a  » World Citizens Movement . » This meeting is the starting point of a process that will last two years of citizen mobilization for change and global justice. <a Href="http://movement.deeep.org"> A digital platform </a> is dedicated to it. During the conference, the participants began to learn from the work of civil society, its modes of organization and action in different areas around the world and produced a document, <a href = " http://www.deeep.org/component/content/article/395.html " >« The Johannesburg Compass: Questions and orientations »</a> to define the principles that should guide the work of the two coming years.

Invited to participate in this process, I have contributed to discussions and writing text to feed as much as possible of the concept of the commons. Conceived initially as a declaration of principles supported by a shared vision, this document has become a guide for the process itself, based on a few key ideas such as the need to de-colonize our minds and de-institutionalize development organizations. The result reflects the will of renewal in both form and content of the action, but leaves unanswered, at least for the moment, questions about the nature of a worl citizen movement, if it is one motion, and the nature of the process of the two next years of workfollowing the conference.

It seems to me that today , a world citizens movement has to revolutionize the way for everyone to exercise their citizenship, and to be aware of. One of the roles of NGOs and CSOs should be to support the politicization of everyday life in the field of health , nutrition , education , work, .. .. etc, within the perspective of the commons. How to do this on a massive scale ? Appart from action campaigns on strategic objectives at the regional or global level, made by organizations, that are the infrastructure of civil society, it is to renew and articulate what is in France called popular education by integration of social neighborhood and mediated by computer networks practices. Such a dynamic would allow each to be more confortable with broader perspective and the international agenda. The challenge is to build bridges with multiple communities of belonging, not to provide them with the leadership of NGOs and movements, but to recognize and legitimize their leaderships at different scales of power (from local to global).

To listen to the conference participants at Johannesburg , it looks like it must also go through the (re)discovery of the commons within organizations, regardless of their size or intended to rebuild the project itself. This can be a wide perspective of the organization (NGOs / CSOs ) to continue the work from Johburg. In this sense, it will be better to work on Our commons than to define THE commons and to try to transform organizations working on their values, projects and actions, rather than seeking Commons as a theoretical or ideological framework.

Another avenue is to share les lessons learned by activists of the intangible and knowledge commons that, since the emergence of the computer have been able to build a movement that defends their values, distributed forms of collaboration , openness and freedom , sharing and solidarity , personal empowerment and participation in collectives, acting on a small scale while remaining in a universal vision. This movement is generally invisible as a social movement for people who are not activists. Everyone uses free software, access to culture and free knowledge, most of the time without paying attention. Yet organizations of knowledge and free culture are structured and are  » NGO  » or  » OCS  » weighty. Just consider the most visible in the public area alike Wikimedia Foundation, or the weight of this movement in the industrial sector (IBM , Android, …) or the work of lobbying done by groups aloke EFF Quadrature net, to realize that. It is a movement to maturity. This experience and the culture it develops worth sharing.

Would not it be helpful to think a similar movement in the field of materials, urban, rural and natural commons?

Frédéric Sultan

https://www.remixthecommons.org/?p=5083
Chargement/Site 2#_e8bc207d8433faf13a57a49ffa071c65

A workshop <a href="http://mappingthecommons.net/">mapping the commons</a> will take place at Rio (Brazil) from 18 to 26 of october 2013, coordinated by <a href="http://hackitectura.net/">Pablo de Soto</a> with the collaboration of <a href="http://www.bernardogutierrez.es/">Bernardo Gutiérrez</a> and the support of MediaLab (Madrid).

<iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Mapping the commons was developed by Pablo Soto. This initiative aims to produce with inhabitants, activists in the place, living maps, consisting of short video documentaries and vidéoposts. The proposed approach takes the form of an intense multi-day workshop with communication students and activists to find the Commons, define and make them visible in the territory by producing media that form the map.

Pablo Soto initiated this approach around urban commons of <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istanbul</a> and <a href = "http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/"> Athens </ a>. See the work done about <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/"> Taksim Square </a>, whose privatization was one of the starting points of protest in Turkey this year. The mapping is a strategic tool. To research of the urban commons is a process of mapping the space, that Pablo Soto understand « as proposed by Deleuze and Guattari, and used many artists and activists during the last decade, as a <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php"> performance</a> which can be thinking, artistic work, or social change ».

On 20 March 2013, a wikisprint was performed in Barcelona using the same principles and methodology . Under the title  » Global P2P  » , it was to map Common practices and P2P in Latin America and southern Europe. See in English <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/"> # GlobalP2P , the wind that shook the net </a>.

Rio next step Mapping the commons is one of the cities that comes from living like the rest of Brazil, an intense social and political mobilization against international festivities that tend to <a href= "http:// scinfolex.wordpress.com/?s=Olympic"> privatize public space </a>. Many consider these mobilizations, their claims and modes of organization fall within the paradigm of Commons. See analysis on the subject of Bernardo Gutierrez in <a href="http://blogs.20minutos.es/codigo-abierto/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">el viento that desordeno las redes</a> and Alexandre Mendes in <a href ="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade uma das democracia mobilizacoes do comum e</a>.

To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama

https://www.remixthecommons.org/?p=5066
Chargement/Site 2#_ea6ad2665b85635e93065707dc384879

We are organising a Barcamp dedicated to video as commons in Paris the 4th of october from 14:00 to 18:00 at <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris.


Documentary production provides a largely untapped source of video, images and audio files. For each documentary produced, many hours of rushes are carried out and a large part will seldom be used. It is estimated that for every documentary produced several dozen hours of rushes for only 52 minutes used.

However, the pooling of rushes could multiply the forms of collaboration such as productions geographically distributed, creations adapted to local contexts, or adopting the point of view of different producers and multiple users for the same subject or content. In addition, the sharing of rushes may be accompanied by other exchanges: tools, know-how, good ideas and ultimately generate new projects.

The idea that these resources can be shared and remixed is the basis of projects such as Remix The Commons and sideways. So we invite directors, producers and users of multimedia content to explore the possibiliies of sharing and re-use in the field the documentary video.

See the details of the <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>.

https://www.remixthecommons.org/?p=5045
Chargement/Site 2#_ef075369d0950270bd50293ad3a5a043

<iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

Published Marsh 1st, 2012

Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a>
Produced by Velcrow Ripper, Gregg Hill, Ian MacKenzie

READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a>

HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a>

Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth.

Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being.

This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org
</a>

FULL CREDITS

Directed & Edited by Ian MacKenzie
Producers: Ian MacKenzie, Velcrow Ripper, Gregg Hill
Cinematography: Velcrow Ripper, Ian MacKenzie
Animation: Adam Giangregorio, Brian Duffy
Music: Chris Zabriskie
Additional footage: Steven Simonetti, Pond 5, Youtube
Stills: Kris Krug, NASA
Special thanks: Charles Eisenstein, Stella Osorojos, Hart Traveller, Clara Roberts-Oss, Line 21 Media

https://www.remixthecommons.org/?p=4978
Chargement/Site 2#_f2724e35d921f065f93ec238f95bc17b

<iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/94640433" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

<a href="http://vimeo.com/94640433">Glasgow contre Glasgow</a> from <a href="http://vimeo.com/julienbrygo">Julien Brygo</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.

Very interesting video made with pictures by Julien Brygo and edited by Le Monde diplomatique, about the relations between poor and rich people in Glasgow, Scotland.

MSDS:

22 minutes – 2014
A photographic film by Julien Brygo
Editing: Matthieu Parmentier and Sandrine Romet-Lemonne
Mixing: Clément Chauvelle
Jury Prize at the 2014 Festival Photographic Nights.

Photographic film directed <a href="http://monde-diplomatique.fr/carnet/2014-05-22-Glasgow-contre-Glasgow"> for the website of Le Monde diplomatique </ a>
This film is taken from the article « Living in a city rich poor », published in Le Monde diplomatique, August 2010: monde-diplomatique.fr/2010/08/BRYGO/19565</a>

Screenings and debates: <a href="http://julienbrygo.com/actualite"> julienbrygo.com / actuality </ a></a>

To purchase the DVD, write to julien-brygowanadoo.fr

https://www.remixthecommons.org/?p=5118
Chargement/Site 2#_f4e9613b8fcb2308fdda6633097f100a

Définir les biens communs #1, est la première série de 20 capsules vidéos et remix de définitions des communs (visibles ci-dessous), produite par Communautique et VECAM pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">projet Définir les communs</a>. Cette série à été réalisée à l’occasion de la <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Commons (ECC)</a> co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a> à Berlin les 1er et 2 novembre 2010,

Présentation

<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Définir les communs</a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.

Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.

Futur développement

La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.

Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

Collaborateurs

Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>.

Financement

Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.

Contribution de Remix Biens Communs

Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.

https://www.remixthecommons.org/?p=1544
Chargement/Site 2#_f62ab6943a16b71c23d4cc6108270896

Se déroulera le 4 octobre 2013, au <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris

Rendez-vous aux utilisateurs, aux réalisateurs et aux producteurs de documents multimédias pour croiser nos expériences de partage et de collaboration en matière d’archivage, de production, d’exploitation et de diffusion des documents multimédia.

Cette rencontre vise à aller de l’avant pour :

  • Identifier les ressources pour le partage et le remix de documents multimédia.
  • Imaginer les outils et les moyens à développer
  • Identifier et mettre en lien les personnes et les initiatives intéressées par le partage de rushs, d’outils, de savoir-faire pour la production multimédia.
  • Définir et programmer des expériences à réaliser, concrétiser des outils, rassembler et organiser des ressources pour la production multimédia

Partage des rushs en communs


La production documentaire offre une source peu exploitée de vidéo, d’images et de documents sonores. Pour chaque oeuvre documentaire produite, de nombreuses heures de rushs sont réalisées et une très grande partie ne sera que rarement utilisés. On peut estimer que pour chaque documentaire produit, plusieurs dizaines d’heures de rushs sont tournés pour 52 minutes de montage.

Or, la mise en commun de rushs pourrait multiplier les formes de collaborations telles les productions géographiquement distribuées, les créations adaptées aux contextes locaux, ou adoptant le point de vue de réalisateurs et d’utilisateurs multiples pour un même sujet ou contenu. De plus, le partage des rushs peut s’accompagner d’autres échanges : outils, savoir-faire, bonnes idées et finalement nouveaux projets de production.

L’idée que ces ressources puissent être partagées et remixées est à la base de projets comme Remix The Commons et SideWays et nous incite à inviter réalisateurs, producteurs et utilisateurs de contenus multimédias à explorer le chantier du partage et du ré-usage dans le champ de la vidéo documentaire.

Les difficultés rencontrées pour partager et utiliser de manière collaborative les contenus sont diverses. On peut en particulier citer les points suivants :

  • le stockage et l’archivage des documents ne sont généralement pas conçus pour permettre facilement l’accès aux rushs. Il est donc difficile pour les uns de savoir ce qui existe et pour les autres de faire savoir ce dont ils disposent. Les supports de stockages, jusqu’à il y a peu de temps ne permettaient pas d’accès à distance à l’information sur les documents et encore moins l’accès aux documents eux-mêmes.
  • la multiplicité des formats et des types d’encodage d’image et d’audio est un frein au partage et à l’ouverture des contenus. La réalisation d’une oeuvre documentaire exige une certaine uniformité, aussi bien en terme de qualité des sources, qu’en terme de compatibilité technique (format, logiciels et hardware).
  • les droits d’auteurs associés à chaque document ne sont pas facile à connaître, souvent peu ou mal définis, notamment parce que les rushs n’ont pas vocation à être mis en circulation. Qu’en est-il aussi des droits d’auteurs pour des documents qui n’ont pas encore été publiés par leur auteur ?
  • la crainte de voir utiliser des documents par d’autres avant même qu’ils aient pu être exploiter par leur auteur peut être aussi un frein au partage.

Quelques suggestions de pistes à explorer ensemble

  • Archiver
  • Du peer to peer à l’archivage massif en commun, quelles infrastructures pour stocker et donner accès aux contenus en toute sécurité et que ce mode de partage soit générateur de collaboration ?
    Sources d’inspiration
    Video sharing P2P : http://p2pfoundation.net/Video-Sharing_Network#P2P_for_Video-sharing
    Archiver la vidéo sur le web : <a href="http://archive.org">http://archive.org</a>

  • – Indéxer, classer etcataloguer
  • Comment permettre une identification fine des contenus de documents vidéo et audio par nature complexes ? quelles sont les index et les catalogues disponibles et utilisables ? Quels sont ceux que nous pouvons élaborer et ouvrir à la contribution dans une démarche collaborative ?
    Sources d’inspiration
    Ligne de temps (IRI) : <a href="http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/">http://www.iri.centrepompidou.fr/outils/lignes-de-temps/</a>
    Popcorn (Mozilla) : <a href="http://popcornjs.org/">http://popcornjs.org/</a> et<a href=" https://wiki.mozilla.org/"> https://wiki.mozilla.org/</a>

  • – Licence
  • Quelle(s) licence(s) faciliterai(en)t le partage de rushes et de production, la diffusion et le ré-usage des contenus produits mais pas encore utilisés par leur auteurs ?
    Sources d’inspiration
    Peer Production License : <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License</a>

  • – Workflow
  • Quelles infrastructures pour faciliter le travail collaboratif tout au long du cycle de vie du document ? La transcription, la traduction, le commentaire des documents peuvent être réalisés de manière collaboratives, à distance afin de mettre à disposition des sources enrichies.
    Sources d’inspiration
    Amara : <a href="http://www.amara.org/">http://www.amara.org/</a>
    Participatory Culture Foundation : <a href="http://pculture.org/">http://pculture.org/</a>

  • – HTML5, format et encodage
  • Quels sont les moyens d’enrichir l’expérience de l’utilisateur de document multimédia ? Passer de la vidéo au multimédia, relier des ressources à nos documents, permettre de suivre la trâce ou bien pouvoir remonter aux sources des documents originaux semblent être parmi les promesses des dernières générations du HTML.
    Sources d’inspiration
    Donald Duck Meets Glenn Beck est un <a href="http://www.rebelliouspixels.com/2010/right-wing-radio-duck-donald-discovers-glenn-beck">remix</a> créé par Jonathan McIntosh qui fait un usage de la balise html5

  • – Nouvelles écritures(transmédia)
  • Depuis de nombreuses années, nous explorons de nouvelles manières de raconter et de diffuser des histoires en utilisant les technologies que le web nous apporte. Le terrain d’exploration est encore vaste et le partage / remix des images est sans aucun doute une piste intéressante où il reste encore beaucoup à investiguer.
    Sources d’inspiration
    L’expérience du documentaire de Laetitia Masson, “The End, etc.”, donne une idée de mixage de vidéo à partir de mots clés (<a href="http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr">http://the-end.nouvelles-ecritures.francetv.fr</a>/)

    Et après ?

    Lors du Barcamp, nous définirons les prochains rendez-vous qui permettront de poursuivre ce travail et notamment passer de la réflexion à l’action à travers les projets de productions et de hackathons autour du remix vidéo.

    Où ?

    Labo de l’édition
    2, rue Saint-Médard, 75005 Paris
    Tél : +33 1 83 64 89 00

    Le Labo de l’édition est un incubateur associé à un espace de coworking situé dans le 5e arrondissement à Paris, dédié aux professionnels de l’édition, ayant pour objectifs de soutenir les jeunes structures innovantes et d’accompagner les acteurs du secteur traditionnel dans leur adaptation aux enjeux du numérique.

    <a href="http://labodeledition.com/">http://labodeledition.com/</a> @labodeledition

    Date et horaire

    Jeudi 4 octobre : 13:45 à 17h30

    Organisateurs/trices

    Benoît Cassegrain Sideways <benoit.cassegrain@web-reporter.net>
    Frédéric Sultan Remix The Commons <fredericsultan@gmail.com>
    Camille Pène Labo de l’édition <camille.pene@labodeledition.com>

    Programme

    13:45 à 14:00 Accueil
    14:00 à 14:15 Bienvenue, présentation des participants et inscription des ateliers et répartition.
    14:15 à 14:45 Premier set de 3 ateliers
    14:45 à 14:50 Rendu du premier set d’ateliers
    15:00 à 15:30 Deuxième set de 3 ateliers
    15:30 à 15:40 Rendu du deuxième set d’ateliers
    15:40 à 16:00 Pause
    16:00 à 16:30 Troisième set de 3 ateliers
    16:30 à 16:40 Rendu du troisième set d’ateliers
    16:45 à 17:30 Atelier : Comment allons nous plus loin ?

    Expériences

    Sideways – web-série documentaire participative et collaborative : <a href=" http://side-ways.net">http://side-ways.net </a>
    Nous nous sommes posés cette question de la gestion, de la réutilisation et du partage des rushes au moment de l’élaboration de ce projet de web-série documentaire. Cette série met en avant des initiatives solidaires et innovantes insufflées par des personnes qui ont à coeur de partager leur vision. Une fois nos épisodes montés, une quantité importante de matière reste inutilisée et pourtant, tout aussi riche et pertinente. A nos yeux, il s’agit, quelque part, de gaspillage à la fois par rapport aux contenus mais aussi vis à vis de notre travail.
    Dans le cas de SideWays, la réutilisation des rushes peut s’effectuer de différentes manières : un remix des épisodes réalisés, une utilisation dans une nouvelle oeuvre ou encore en complément de travaux multimédias sur le web. Il nous a paru essentiel, au vu du sujet que nous traitons, de nous interroger sur cette gestion des images non-exploitées.

    Remix The Commons – plateforme de partage de documents sur les biens communs. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a>
    Le défi de produire et remixer des documents qui traitent des biens communs, à la fois comme une notion, une idée, un paradigme et comme un vaste ensemble de pratiques sociales et culturelles, nous incite à expérimenter aussi bien dans les domaines techniques, logiciels, l’indexation et le catalogage, que dans les formes de travail collectif autour des documents médiatiques.
    Remix The Commons a ainsi développé un prototype de catalogue dont les spécifications sont proches du standard international Dublin Core et des classifications de documents fondées sur la description et les enjeux des biens communs. cela permet de rendre disponible le fonds documentaire de Remix The Commons pour le remix et toutes les formes de ré-usages que le numérique permet. La plateforme s’enrichit des nouvelles productions réalisées par les membres de notre communauté émergente.

    Pour participer

    S’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :

      Benoît Cassegrain Sideways benoit.cassegrain at web-reporter.net
      Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com
      Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com
    https://www.remixthecommons.org/?p=2369
    Chargement/Site 2#_fcf769a69eeea23ab9efd137c7be27a5

    Define the commons #3, is the third serie of short videos of definitions of the commons, produced by Communautique and Gazibo for <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Define The Commons</a>. It contains 16 capsules presented below. This serie has been gathered at the Internationale conference <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> , co-organized by <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, the <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> and <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> Foundations and <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, in Berlin, May 24 and 25, 2013.

    Presentation

    <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world.

    The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings.

    Future developpement

    Collection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions.

    If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

    Collaborators

    This initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>.

    Funding

    The project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH).

    Contribution of Remix The Commons

    Remix The Commons is the methodological and technical support of this approach.

    https://www.remixthecommons.org/?p=5075
    Chargement/Site 2#_fe72d3d40509505042b204e1fb2702bf

    Presentation

    <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Framing the commons</a> is a series of interviews made during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Boll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, took place in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to talk about their vision of the Commons and of the future of the movement.

    Framing the commons is the second chapter produced by Remix The Commons in 2010/2011.

    Collaborators

    Alain Ambrosi and Abeille Tard

    https://www.remixthecommons.org/?p=5026
    Chargement/Site 2#_ff0a04d508c777c7dc0d47a640518533

    Un ouvrage incontournable !

    La publication du dernier livre de Peter Linebaugh. <a href="http://ift.tt/O62hZa">Stop, Thief!: The Commons, Enclosures, and Resistance</a> (PM Press) avec des chapitres sur Karl Marx, les Luddites, William Morris, Thomas Paine, les peuples autochtones, est prévue pour le 1er mars, mais il est déjà accessible en ibook … par ailleurs auteur de Magna Carta dont on peut trouver l’introduction dans <a href="http://ift.tt/AmSWqc">Libres Savoirs</a>.

    A noter que 2015 sera le 800ième anniversaire de la signature de la Magna Carta en Grande Bretagne, une date à commémorer alors que se dérouleront la même année la COP 21 sur le climat, les négociations sur les OMD et que nous serons probablement à la fin de la négociation de l’accord transatlantique (TAFTA).

    https://www.remixthecommons.org/?p=3680
    Chargement/Site 2#_ffa7e54b5e48dfe44579b9fcddedd4f2

    Un nouveau documentaire est actuellement en production, sur les luttes en relation avec l’eau en Grèce. Le titre de travail du documentaire est  » Wa(te)rdrops « , et il a pour objectif de mettre en perspective recherches approfondies et travail sur le terrain, les luttes concernant l’eau autour en Grèce, y compris la lutte contre la privatisation de la compagnie des eaux de Thessalonique ( EYATH ), contre les mines d’or en Chalcidique et contre les l’accaparement des réserves d’eau locales à Volos et en Crète.

    Premières trailers sont visibles dans la page web <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en"> du documentaire </a> . Assurez-vous d’activer les sous-titres (anglais ou espagnol) dans le coin supérieur droit du lecteur.

    Ce documentaire est filmé par un groupe de cinéastes militants coordonnée par le chercheur Nelly Psarou. Les mêmes personnes ont travaillé sur  » Golfland ?  » il ya quelques années, un document sur l’effet désastreux du développement de terrains de golf sur l’environnement et les communautés locales. Vous pouvez regarder  » Golfland ?  » en ligne <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php"> ici </a> (Bientôt dans le catalogue Remix ).

    Il est fièrement produit en toute indépendance en s’appuyant sur crowdfunding, et le résultat sera librement accessible sous une licence creative commons.
    Bouton « Donate » sur le fond de la page Web du documentaire.

    https://www.remixthecommons.org/?p=3564
    Chargement/Site 2#_ffc8759df06d47911a545cdaeec882b9

    Définir les biens communs #5, est la cinquième série de courtes vidéos de définitions des biens communs produite par Communautique et Gazibo pour le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">projet Définir les biens communs</a>. Elle est composée de 12 capsules vidéos présentées ci-dessous. Cette série à été réalisée à l’occasion de la conférence Internationale <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a> co-organisée par le <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, les Fondations <a href="http://www.boell.de">Heinrich Böll</a> et <a href="http://www.fph.ch">Charles Leopold Mayer Pour le Progrès de l’Homme</a> et <a href="http://remixthecommons.org">Remix The Commons</a>, qui se déroulait à Berlin en mai 2013.

    Présentation

    <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Définir les biens communs</a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète.

    Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres.

    Futur développement

    La collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions.

    Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com).

    Collaborateurs

    Cette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>.

    Financement

    Le projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.

    Contribution de Remix Biens Communs

    Remix est le support méthodologique et technique de cette démarche.

    https://www.remixthecommons.org/?p=3089
    Chargement/Site#_02462e792e580137c9594d3597f8fdc7

    As we are preparing a public meeting on the 16th. of September in Paris, with Michel Bauwens and Bernard Stiegler, on issues of free knowledge as commons and ecological, social and economic transition, we present here the translation into French of the interview conducted by Richard Poynder, with Michel Bauwens about FLOK Society project. This interview was published when the summit FLOK society was started in Quito in May 2014. It was published under the original title: <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/05/working-for-phase -transition-to-open.html "> Working for a phase of transition to an open commons-based knowledge society: Interview with Michel Bauwens. Michel Bauwens FLOK Society presents the project and the expected outcomes in Ecuador and more generally for the P2P movement, without concealing the difficulties he and his research team met.</a>

    Richard Poynder is a well knowed independent journalist and blogger, following the Open Access movement for a long time ago, specialised in scientific communication and open science, information technology and intellectual property. His <a href="http://poynder.blogspot.co.uk">Blog </a> is a mine of gold for every body who is interested in these issues.

    The interview is under Licence : CC BY NC ND. The translation has been made by Frédéric Sultan.

    Tuesday, May 27, 2014

    <figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" src="177863970_640.jpg" alt="" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons</figcaption></figure>

    Today a <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">summit</a> starts in Quito, Ecuador that will discuss ways in which the country can transform itself into an open commons-based knowledge society. The team that put together the proposals is led by Michel Bauwens from the <a href="http://p2pfoundation.net/">Foundation for Peer-to-Peer Alternatives</a>. What is the background to this plan, and how likely is it that it will bear fruit?  With the hope of finding out I spoke recently to Bauwens.
    One interesting phenomenon to emerge from the Internet has been the growth of free and open movements, including free and open source software, open politics, open government, open data, citizen journalism, creative commons, open science, open educational resources (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_educational_resources">OER</a>), open access etc.
    While these movements often set themselves fairly limited objectives (e.g. “<a href="http://cogprints.org/1702/">freeing the refereed literature</a>”) some network theorists maintain that the larger phenomenon they represent has the potential not just to replace traditional closed and proprietary practices with more open and transparent approaches, and not just to subordinate narrow commercial interests to the greater needs of communities and larger society but, since the network enables ordinary citizens to collaborate together on large meaningful projects in a distributed way (and absent traditional hierarchical organisations), it could have a significant impact on the way in which societies and economies organise themselves.
    In his influential book <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/The_Wealth_of_Networks">The Wealth of Networks</a>, for instance, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Yochai_Benkler">Yochai Benkler</a> identifies and describes a new form of production that he sees emerging on the Internet — what he calls “<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Commons-based_peer_production">commons-based peer production</a>”. This, he says, is creating a new <a href="http://www.slideshare.net/macloo/networked-information-economy-benkler">Networked Information Economy</a>.
    Former librarian and Belgian network theorist <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Michel_Bauwens">Michel Bauwens</a> goes so far as to say that by enabling peer-to-peer (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Social_peer-to-peer_processes">P2P</a>) collaboration, the Internet has created a new model for the future development of human society. In addition to peer production, he <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2006/09/p2p-blueprint-for-future.html">explained to me in 2006</a>, the network also encourages the creation of peer property (i.e. commonly owned property), and peer governance (governance based on civil society rather than representative democracy).
    Moreover, what is striking about peer production is that it emerges and operates outside traditional power structures and market systems. And when those operating in this domain seek funding they increasingly turn not to the established banking system, but to new P2P practices like crowdfunding and social lending.
    When in 2006 I asked Bauwens what the new world he envisages would look like in practice he replied, “I see a P2P civilisation that would have to be post-capitalist, in the sense that human survival cannot co-exist with a system that destroys the biosphere; but it will nevertheless have a thriving marketplace. At the core of such a society — where immaterial production is the primary form — would be the production of value through non-reciprocal peer production, most likely supported through a basic income.”

    Unrealistic and utopian?

     So convinced was he of the potential of P2P that in 2005 Bauwens created the <a href="http://p2pfoundation.net/">Foundation for Peer-to-Peer Alternatives</a>. The goal: to “research, document and promote peer-to-peer principles”
    Critics dismiss Bauwens’ ideas as unrealistic and utopian, and indeed in the eight years since I first spoke with him much has happened that might seem to support the sceptics. Rather than being discredited by the 2008 financial crisis, for instance, traditional markets and neoliberalism have tightened their grip on societies, in all parts of the world.
    At the same time, the democratic potential and openness Bauwens sees as characteristic of the network is being eroded in a number of ways. While social networking platforms like Facebook enable the kind of sharing and collaboration Bauwens sees lying at the heart of a P2P society, for instance, there is a growing sense that these services are in fact exploitative, not least because the significant value created by the users of these services is being monetised not for the benefit of the users themselves, but for the exclusive benefit of the large corporations that own them.
    We have also seen a huge growth in proprietary mobile devices, along with the flood of apps needed to run on them — a development that caused Wired’s former editor-in-chief <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Chris_Anderson_%28writer%29">Chris Anderson</a> to <a href="http://www.wired.com/2010/08/ff_webrip">conclude</a> that we are witnessing a dramatic move “from the wide-open Web to semi closed platforms”. And this new paradigm, he added, simply “reflects the inevitable course of capitalism”.
    In other words, rather than challenging or side-lining the traditional market and neoliberalism, the network seems destined to be appropriated by it — a likelihood that for many was underlined by the recent <a href="http://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-mh-net-neutrality-20140114-story.html#page=1">striking down</a> of the US net neutrality regulations.
    It would also appear that some of the open movements are gradually being appropriated and/or subverted by commercial interests (e.g. the <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/03/the-state-of-open-access.html">open access</a> and open educational resources movements).
    While conceding that a capitalist version of P2P has begun to emerge, Bauwens argues that this simply makes it all the more important to support and promote social forms of P2P. And here, he suggests, the signs are positive, with the number of free and open movements continuing to grow and the P2P model bleeding out of the world of “immaterial production” to encompass material production too — e.g. with the <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_design">open design</a> and <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_hardware">open hardware</a> movements, a development encouraged by the growing use of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/3d_printing">3D printers</a>.
    Bauwens also points to a growth in mutualisation, and the emergence of new practices based around the sharing of physical resources and equipment.
    Interestingly, these latter developments are often less visible than one might expect because much of what is happening in this area appears to be taking place outside the view of mainstream media in the global north.
    Finally, says Bauwens, the P2P movement, or commoning (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/David_Bollier">as some prefer to call it</a>), is becoming increasingly politicised. Amongst other things, this has seen the rise of new political parties like the various <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pirate_Party">Pirate Parties</a>.
    Above all, Bauwens believes that the long-term success of P2P is assured because its philosophy and practices are far more sustainable than the current market-based system. “Today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players,” he says below. “Tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.”

    Periphery to mainstream

    And as the need for sustainability becomes ever more apparent, more people will doubtless want to listen to what Bauwens has to say. Indeed, what better sign that P2P could be about to move from the periphery to the mainstream than an invitation Bauwens received last year from three Ecuadorian governmental institutions, who asked him to lead a team tasked with coming up with proposals for transitioning the country to a society based on free and open knowledge.
    The organisation overseeing the project is the FLOK Society (free, libre, open knowledge). As “commoner” <a href="http://bollier.org/about">David Bollier</a> <a href="http://bollier.org/blog/bauwens-joins-ecuador-planning-commons-based-peer-production-economy">explained</a> when the project was announced, Bauwens’ team was asked to look at many interrelated themes, “including open education; open innovation and science; ‘arts and meaning-making activities’; open design commons; distributed manufacturing; and sustainable agriculture; and open machining.”
    Bollier added, “The research will also explore enabling legal and institutional frameworks to support open productive capacities; new sorts of open technical infrastructures and systems for privacy, security, data ownership and digital rights; and ways to mutualise the physical infrastructures of collective life and promote collaborative consumption.”
    In other words, said Bollier, Ecuador “does not simply assume — as the ‘developed world’ does — that more iPhones and microwave ovens will bring about prosperity, modernity and happiness.”
    Rather it is looking for sustainable solutions that foster “social and territorial equality, cohesion, and integration with diversity.”
    The upshot: In April Bauwens’ team published a series of <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Pl">proposals</a> intended to transition Ecuador to what he calls a sustainable civic P2P economy. And these proposals will be discussed at a summit to be held this week in the capital of Ecuador (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Quito">Quito</a>).
    “As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities,” says Bauwens. “And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.”
    But Bauwens knows that Rome wasn’t built in a day, and he realises that he has taken on a huge task, one fraught with difficulties. Even the process of putting the proposals together has presented him and his team with considerable challenges. Shortly after they arrived in Ecuador, for instance, they were told that the project had been defunded (funding that was fortunately later reinstated). And for the moment it remains unclear whether many (or any) of the FLOK proposals will ever see the light of day.
    Bauwens is nevertheless upbeat. Whatever the outcome in Ecuador, he says, an important first stab has been made at creating a template for transitioning a nation state from today’s broken model to a post-capitalist social knowledge society.
    “What we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals,” he says. “They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.”
    In the Q&A below Bauwens discusses the project in more detail, including the background to it, and the challenges that he and the FLOK Society have faced.

    The interview begins

    RP:  We last spoke in 2006 when you discussed your ideas on a P2P (peer-to-peer) society (which I think <a href="http://www.bollier.org/">David Bollier</a> refers to as “commoning”). Briefly, what has been learned since then about the opportunities and challenges of trying to create a P2P society, and how have your thoughts on P2P changed/developed as a result?
    MB: At the time, P2P dynamics were mostly visible in the process of “immaterial production”, i.e. productive communities that created commons of knowledge and code. The trend has since embraced material production itself, through <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_design">open design</a> that is linked to the production of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_hardware">open hardware</a> machinery.
    Another trend is the mutualisation of physical resources. We’ve seen on the one hand an explosion in the mutualisation of open workspaces (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Hackerspace">hackerspaces</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Fab_lab">fab labs</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Coworking">co-working</a>) and the explosion of the so-called sharing economy and collaborative consumption.
    This is of course linked to the emergence of distributed practices and technologies for finance (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Crowdfunding">crowd funding</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Social_lending">social lending</a>); and for machinery itself (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/3d_printing">3D printing</a> and other forms of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Distributed_manufacturing">distributed manufacturing</a>). Hence the emergence and growth of P2P dynamics is now clearly linked to the “distribution of everything”.
    There is today no place we go where social P2P initiatives are not developing and not exponentially growing. P2P is now a social fact.
    Since the crisis of 2008, we are also seeing much more clearly the political and economic dimension of P2P. There is now both a clearly capitalist P2P sector (renting and working for free is now called sharing, which is putting downward pressure on income levels) and a clearly social one.  First of all, the generalised crisis of our economic system has pushed more people to search for such practical alternatives. Second, most P2P dynamics are clearly controlled by economic forces, i.e. the new “netarchical” (hierarchy of the network) platforms.
    Finally, we see the increasing politicisation of P2P, with the emergence of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pirate_Party">Pirate Parties</a>, network parties (Partido X in Spain) etc.
    We have now to decide more clearly than before whether we want more autonomous peer production, i.e. making sure that the domination of the free social logic of permissionless aggregation is directly linked to the capacity to generate self-managed livelihoods, or, if we are happy with a system in which this value creation is controlled and exploited by platform owners and other intermediaries.
    The result of all of this is that my own thoughts are now more directly political. We have developed concrete proposals and strategies to create P2P-based counter-economies that are de-linked from the accumulation of capital, but focused on cooperative accumulation and the autonomy of commons production.
    RP: Indeed and last year you were <a href="http://bollier.org/blog/bauwens-joins-ecuador-planning-commons-based-peer-production-economy">asked to lead a team</a> to come up with proposals to “remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge”. As I understand it, this would be based on the principles of open networks, peer production and commoning. Can you say something about the project and what you hope it will lead to? Has the Ecuadoran government itself commissioned you, or a government or non-government agency in Ecuador?
    MB: The project, called <a href="http://floksociety.org/">FLOKSociety.org</a>, was commissioned by three Ecuadorian governmental institutions, i.e. the <a href="http://www.conocimiento.gob.ec/">Coordinating Ministry of Knowledge and Human Talent</a>, the <a href="http://www.senescyt.gob.ec/web/guest">SENESCYT</a> (Secretaría Nacional de Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación) and the <a href="http://iaen.edu.ec/">IAEN</a> (Instituto de Altos Estudios del Estado).
    The legitimacy and logic of the project comes from the <a href="http://www.unosd.org/content/documents/96National%20Plan%20for%20Good%20Living%20Ecuador.pdf">National Plan of Ecuador</a>, which is centred around the concept of Good Living (<a href="http://www.theguardian.com/sustainable-business/blog/buen-vivir-philosophy-south-america-eduardo-gudynas">Buen Vivir</a>), which is a non-reductionist, non-exclusive material way to look at the economy and social life, inspired by the traditional values of the indigenous people of the Andes. The aim of FLOK is to add “Good Knowledge” as an enabler and facilitator of the good life.
    The important point to make is that it is impossible for countries and people that are still in neo-colonial dependencies to evolve to more fair societies without access to shareable knowledge. And this knowledge, expressed in diverse commons that correspond to the different domains of social life (education, science, agriculture, industry), cannot itself thrive without also looking at both the material and immaterial conditions that will enable their creation and expansion.

    FLOK summit

    RP: To this end you have put together a transition plan. This includes <a href="http://bollier.org/blog/ecuador%E2%80%99s-pathbreaking-plan-commons-based-peer-production-update">a series of proposals</a> (available <a href="https://floksociety.co-ment.com/text/">here</a>), and a main report (<a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">here</a>). I assume your plan might or might not be taken up by Ecuador. What is the procedure for taking it forward, and how optimistic are you that Ecuador will embark on the transition you envisage?
    MB: The transition plan provides a framework for moving from an economy founded on what we call “cognitive” and “netarchical” capitalism (based respectively on the exploitation through IP rents or social media platforms) to a “mature P2P-based civic economy”.
    The logic here is that the dominant economic forms today are characterised by a value crisis, one in which value is extracted but it doesn’t flow back to the creators of the value. The idea is to transition to an economy in which this value feedback loop is restored.
    So about fifteen of our policy proposals apply this general idea to specific domains, and suggest how open knowledge commons can be created and expanded in these particular areas.
    We published these proposals on April 1st in <a href="http://www.co-ment.com/">co-ment</a>, an open source software that allows people to comment on specific concepts, phrases or paragraphs.
    This week (May 27th to 30th) the crucial <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">FLOK summit</a> is taking place to discuss the proposals. This will bring together government institutions, social movement advocates, and experts, from both Ecuador and abroad.
    The idea is to devote three days to reaching a consensus amongst these different groups, and then try and get agreement with the governmental institutions able to carry out the proposals.
    So there will be two filters: the summit itself, and then the subsequent follow-up, which will clearly face opposition from different interests.
    This is not an easy project, since it is not possible to achieve all this by decree.
    RP: Earlier this year you made a series of <a href="http://bollier.org/blog/flok-society-vision-post-capitalist-economy">videos</a> discussing the issues arising from what you are trying to do —  which is essentially to create “a post-capitalist social knowledge society”, or “open commons-based knowledge society”. In one video you discuss three different value regimes, and I note you referred to these in your last answer — i.e. cognitive capitalism, netarchical capitalism and a civic P2P economy. Can you say a little more about how these three different regimes differ and why in your view P2P is a better approach than the other two?
    MB: I define cognitive capitalism as a regime in which value is generated through a combination of rent extraction from the control of intellectual property and the control of global production networks, and expressed in terms of monetisation.
    What we have learned is that the democratisation of networks, which also provides a new means of production and value distribution, means that this type of value extraction is harder and harder to achieve, and it can only be maintained either by increased legal suppression (which erodes legitimacy) and outright technological sabotage (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_rights_management">DRM</a>). Both of these strategies are not sustainable in the long term.
    What we have also learned is that the network has caused a new model to emerge, one adapted to the P2P age, and which I call netarchical capitalism, i.e. “the hierarchy of the network”. In this model, we see the direct exploitation of human cooperation by means of proprietary platforms that both enable and exploit human cooperation. Crucially, while their value is derived from our communication, sharing and cooperation (an empty platform has no value), and on the use value that we are exponentially creating (Google, Facebook don’t produce the content, we do), the exchange value is exclusively extracted by the platform owners. This is unsustainable because it is easy to see that a regime in which the creators of the value get no income at all from their creation is not workable in the long; and so it poses problems for capitalism. After all, who is going to buy goods if they have no income?
    So the key issue is: how do we recreate the value loop between creation, distribution, and income? The answer for me is the creation of a mature P2P civic economy that combines open contributory communities, ethical entrepreneurial coalitions able to create livelihoods for the commoners, and for-benefit institutions that can “enable and empower the infrastructure of cooperation”.
    Think of the core model of our economy as the Linux economy writ large, but one in which the enterprises are actually in the hands of the value creators themselves. Imagine this micro-economic model on the macro scale of a whole society. Civil society becomes a series of commonses with citizens as contributors; the shareholding market becomes an ethical stakeholder marketplace; and the state becomes a partner state, which “enables and empowers social production” through the commonication of public services and public-commons partnerships.

    Challenges and distrust

    RP: As you indicated earlier, it is not an easy project that you have embarked on in Ecuador, particularly as it is an attempt to intervene at the level of a nation state. Gordon Cook has <a href="http://www.cookreport.com/newsletter-sp-542240406/current-issues/287-cook-report-for-may-june-2014">said</a> of the project: “it barely got off the ground before it began to crash into some of the anticipated obstacles.” Can you say something about these obstacles and how you have been overcoming them?
    MB: It is true that the project started with quite negative auspices. It became the victim of internal factional struggles within the government, for instance, and was even defunded for a time after we arrived; the institutions failed to pay our wages for nearly three months, which was a serious issue for the kind of precarious scholar-activists that make up the research team.
    However, in March (when one of the sides in the dispute lost, i.e. the initial sponsor <a href="http://www.elciudadano.gob.ec/new-left-review-se-presento-en-ecuador/">Carlos Prieto</a>, rector of the IAEN), we got renewed commitment from the other two institutions. Since then political support has increased, and the summit is about to get underway.
    As for Gordon, he became a victim of what we will politely call a series of misinterpreted engagements for the funding of his participation, and it is entirely understandable that he has become critical of the process.
    The truth is that the project was hugely contradictory in many different ways, but this is the reality of the political world everywhere, not just in Ecuador.
    Indeed, the Ecuadorian government is itself engaged in sometimes contradictory policies and is perceived by civil society to have abandoned many of the early ideas of the civic movement that brought it to power. So, in our attempts at broader participation we have been stifled by the distrust many civic activists have for the government, and the sincerity of our project has been doubted.
    Additionally, social P2P dynamics, which of course exist as in many other countries, are not particularly developed in their modern, digitally empowered forms in Ecuador. It has also not helped that the management of the project has been such that the research team has not been able to directly connect with the political leaders in order to test their real engagement. This has been hugely frustrating.
    On the positive side, we have been entirely free to conduct our research and formulate our proposals, and it is hard not to believe that the level of funding the project has received reflects a certain degree of commitment.
    So the summit is back on track, and we have received renewed commitments. Clearly, however, the proof of the pudding will be in the summit and its aftermath.
    Whatever the eventual outcome, it has always been my conviction that the formulation of the first ever integrated Commons Transition Plan (which your readers will find <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">here</a>) legitimised by a nation-state, takes the P2P and commons movement to a higher geopolitical plane. As such, it can be seen as part of the global maturation of the P2P/commons approach, even if it turns out not to work entirely in Ecuador itself.
    RP: I believe that one of the issues that has arisen in putting together the FLOK proposals is that Ecuadorians who live in rural areas are concerned that a system based on sharing could see their traditional knowledge appropriated by private interests. Can you say something about this fear and how you believe your plan can address such concerns?
    MB: As you are aware, traditional communities have suffered from systematic <a href="http://dictionary.reference.com/browse/biopiracy">biopiracy</a> over the last few decades, with western scientists studying their botanical knowledge, extracting patentable scientific results from it, and then commercialising it in the West.
    So fully shareable licenses like the GPL would keep the knowledge in a commons, but would still allow full commercialisation without material benefits flowing back to Ecuador. So what we are proposing is a discussion about a new type of licensing, which we call <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">Commons-Based Reciprocity Licensing</a>. This idea was first pioneered with the Peer Production License as conceived by <a href="http://www.dmytri.info/">Dmytri Kleiner</a>.
    Such licences would be designed for a particular usage, say biodiversity research in a series of traditional communities. It allows for free sharing non-commercially, commercial use by not-for-profit entities, and even caters for for-profit entities who contribute back. Importantly, it creates a frontier for for-profits who do not contribute back, and asks them to pay.
    What is key here is not just the potential financial flow, but to introduce the principle of reciprocity in the marketplace, thereby creating an ethical economy. The idea is that traditional communities can create their own ethical vehicles, and create an economy from which they can also benefit, and under their control.
    This concept is beginning to get attention from open machining communities. However, the debate in Ecuador is only starting. Paradoxically, traditional communities are today either looking for traditional IP protection, which doesn’t really work for them, or for no-sharing options.
    So we really need to develop intermediary ethical solutions for them that can benefit them while also putting them in the driving seat.

    Fundamental reversal of our civilisation

    RP: In today’s global economy, where practically everyone and everything seems to be interconnected and subject to the rules of neoliberalism and the market, is it really possible for a country like Ecuador to go off in such a different direction on its own?
    MB: A full transition is indeed probably a global affair, but the micro-transitions need to happen at the grassroots, and a progressive government would be able to create exemplary policies and projects that show the way.
    Ecuador is in a precarious neo-colonial predicament and subject to the pressures of the global market and the internal social groups that are aligned with it. There are clear signs that since 2010 the Ecuadorian government has moved away from the original radical ideas expressed in the Constitution and the National Plan, as we hear from nearly every single civic movement that we’ve spoken with.
    The move for a social knowledge economy is of strategic importance to de-colonialise Ecuador but this doesn’t mean it will actually happen. However, the progressive forces have not disappeared entirely from the government institutions.
    As such, it is really difficult to predict how successful this project will be. But as I say, given the investment the government has made in the process we believe there will be some progress. My personal view is that the combination of our political and theoretical achievements, and the existence of the policy papers, means that even with moderate progress in the laws and on the ground, we can be happy that we will have made a difference.
    So most likely the local situation will turn out to be a hybrid mix of acceptance and refusal of our proposals, and most certainly the situation is not mature enough to accept the underlying logic of our Commons Transition Plan in toto.
    In other words, the publication and the dialogue about the plan itself, and some concrete actions, legislative frameworks, and pilot projects, are the best we can hope for. What this will do is give real legitimacy to our approach and move the commons transition to the geo-political stage. Can we hope for more?
    Personally, I believe that even if only 20% of our proposals are retained for action, I think we can consider it a relative success. This is the very first time such an even partial transition will have happened at the scale of the nation and, as I see it, it gives legitimacy to a whole new set of ideas about societal transition. So I believe it is worthy of our engagement.
    We have to accept that the realities of power politics are incompatible with the expectations of a clean process for such a fundamental policy change. But we hope that some essential proposals of the project will make a difference, both for the people of Ecuador and all those that are watching the project.
    For the future though, I have to say I seriously question the idea of trying to “hack a society” which was the initial philosophy of the project and of the people who hired us. You can’t hack a society, since a society is not an executable program. Political change needs a social and political basis, and it was very weak from the start in this case.
    This is why I believe that future projects should first focus on the lower levels of political organisation, such as cities and regions, where politics is closer to the needs of the population. History though, is always full of surprises, and bold gambles can yield results. So FLOK may yet surprise the sceptics.
    RP: If Ecuador did adopt your plan (or a significant part of it), what in your view would be the implications, for Ecuador, for other countries, and for the various free and open movements? What would be the implications if none of it were adopted?
    MB: As I say, at this stage I see only the possibility of a few legal advances and some pilot projects as the best case scenario. These, however, would be important seeds for Ecuador, and would give extra credibility to our effort.
    I realise it may surprise you to hear me say it, but I don’t see this as crucial. I say this because, we already have thousands of projects in the world that are engaged in peer production and commons transitions, and this deep trend is not going to change. The efforts to change the social and economic logic will go on with or without Ecuador.
    As I noted, what we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals. They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.
    In the meantime, we have to continue the grassroots transformation and rebuild commons-oriented coalitions at every level, local, regional, national, global. This will take time, but since infinite growth is not possible in a finite economy, some type of transition is inevitable. Let’s just hope it will be for the benefit of the commoners and the majority of the world population.
    Essentially, we need to build the seed forms of the new counter-economy, and the social movement that can defend, facilitate and expand it. Every political and policy expression of this is a bonus.
    As for the endgame, you guessed correctly. What distinguishes the effort of the P2P Foundation, and many of the FLOK researchers, is that we’re not just in the business of adding some commons and P2P dynamics to the existing capitalist framework, but aiming at a profound “phase transition”.
    To work for a sustainable society and economy is absolutely crucial for the future of humanity, and while we respect the freedoms of people to engage in market dynamics for the allocation of rival goods, we cannot afford a system of infinite growth and scarcity engineering, which is what capitalism is.
    In other words, today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players; tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.
    So our endgame is to achieve that fundamental reversal of our civilisation, nothing less. As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities. And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.

    RP: Thanks for speaking with me. Good luck with the summit.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5128
    Chargement/Site#_0282a9b9b8cfda4b90ad7b04ac352af0

    Remix partage sa documentation sur les communs en utilisant Zotero dans un groupe nommé <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters" rel="noopener" target="_blank">Urban Commons and Charters</a> et contribue à la bibliographie <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp" rel="noopener" target="_blank">Communauthèque (NDDL, pour CEDIDELP) </a> à l’origine réalisée pour la ZAD Notre Dame des Landes par SavoirsCom1 et le CEDIDELP.

    <img decoding="async" src="Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png" alt="" width="800" class="alignnone size-full wp-image-6841" srcset="Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1.png 509w, Zotero1_Capture_2022-08-24_10-16-53-1-342x198.png 342w" sizes="(max-width: 509px) 100vw, 509px" />

    <a href="https://www.zotero.org/">Zotero</a> est un outil gratuit et facile à utiliser pour collecter, organiser, citer et partager vos recherches documentaires.

    Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur « Login – Register for a free account ».

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6795" src="Image1-303x341.jpg" alt="" width="307" height="346" />

    Une fois votre compte créé, vous pouvez rejoindre les groupes qui vous intéressent. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/1201109/urban_commons_and_charters">Urban Commons and Charters</a>« , référence des documents sur les communs en général et les communs urbains avec une attention particulière aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs. Il inclue une entrée « pour débuter », une « Pour approfondir » et des études de cas ou expériences, ainsi que des entrées correspondantes aux thématiques des projets plus récents de Remix. Le groupe « <a href="https://www.zotero.org/groups/964423/communauthque_nddl_pour_cedidelp">Communauthèque</a> » collecte une bibliographie plus large sur les communs.

    Pour rejoindre un groupe, vous devez cliquer sur « join the group » en bas de la page correspondante :
    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-6796" src="Image2.jpg" alt="" width="304" height="480" />
    Vous pouvez aussi adresser un message à info@remixthecommons.org pour plus de renseignements.

    https://www.remixthecommons.org/?p=6791
    Chargement/Site#_0448e2eee2702f83bc95ca362277c32d

    La Charte de la Forêt – <a href="http://www.nationalarchives.gov.uk/education/resources/magna-carta/charter-forest-1225-westminster/">Carta de Foresta</a> – publiée en 1217, est reconnue comme le premier acte officiel qui étend les protections et les droits essentielles de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta">Magna Carta</a> aux commoners anglais contre les abus de l’aristocratie. En vertu de cette charte, le peuple se voit garantir le droit l’accès aux ressources des forêts. L’impact de cette charte a été révolutionnaire. Elle est généralement considérée comme une des pierres angulaires de la Constitution Britannique et <a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html">inspiration de la Constitution Américaine</a>. Elle a permi de rendre de vastes étendues de terres aux paysans, de s’opposer au pillage des biens communs par la monarchie et l’aristocratie. Au 17ème siècle, elle inspire les Diggers et les Levellers et par la suite les protestations contre l’enclosure des terres par la bourgeoisie capitaliste. Mais elle sera abrogée en 1971, par un gouvernement conservateur, permettant ainsi la privatisation de ressources comme l’eau au bénéfice d’entreprises multinationales.

    Aujourd’hui, les forêts demeurent des ressources essentielles pour l’habitat, la souveraineté alimentaire, et sont essentielles pour lutter contre les crises environnementales. Une <a href="http://charteroftheforest800.org/">campagne</a> de célébration de la Charte de la Forêt a commencé en Grande Bretagne au mois de Septembre et se poursuit en Novembre. La Lincoln Record Society a organisé une conférence internationale sur la Charte de la Forêt qui a débuté par un voyage en péniche sur la Tamise de Windsor à Runnymede, lieu de signature de la Magna Carta. Des experts ont présenté la Charte de la Forêt, son histoire et ses implications contemporaines. Les participants ont également pu voir l’un des exemplaires originaux et participer à une visite guidée de la Forêt de Sherwood que nous connaissons à travers l’histoire de Robin des Bois.

    Aujourd’hui même, 7 novembre, se déroule un débat présidé par John McDonnell, Député et soutien de Jeremy Corbyn, les professeurs Peter Linebaugh et Guy Standing, et Julie Timbrell de <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. Ce débat fait parti d’un <a href="http://charteroftheforest800.org/november-2017/">programme </a> étalé sur une semaine qui appelle à la création d’un nouveau <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">Domesday Book</a>, un recensement national des propriétaires terriens britanniques et l’identification des communs ainsi qu’à une nouvelle Charte des communs et des Chartes locales. Il s’agit d’interroger la notion de propriété foncière dans un pays où elle est l’une des plus concentrée des pays occidentaux et d’élaborer des propositions politiques, y compris à travers une taxe sur la propriété foncière, pour une meilleure répartition des droits et des responsabilités sur les terres,

    Merci à Yves Otis de m’avoir signalé l’article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta </a>

    Transcription de la Charte de la Forêt : <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4837
    Chargement/Site#_066ccd0c853700a603ad6d3d755727af

    Rendre visibles les mécanismes de gouvernance des communs urbains et apprendre de l’expérience de la co-production du droit. Partager les tactiques de l’agir en commun (commoning) en milieu urbain.

    Atlas des chartes des communs urbains propose de :

    1. Réaliser et entretenir un inventaire ouvert et interactif de mécanismes juridiques consacrés à la mise en œuvre des communs urbains.
    2. fournir un espace collectif pour l’analyse et l’interprétation de ces mécanismes de gouvernance des communs urbains et produire et partager des connaissances avec les commoners dans une perspective interculturelle.
    3. offrir un espace d’échange et d’entraide autour de l’élaboration de chartes et autres instruments juridiques pour la régénération ou la création des communs urbains.

     

    <iframe style="width: 900px; height: 500px; border: 1px solid black;" src="https://framindmap.org/c/maps/198701/embed?zoom=1"> </iframe>

    Pour contribuer à la grille d’analyse des communs urbains, utilisez
    <a href="https://framindmap.org/c/maps/198701/edit">framindmap.org</a>
    (Vous devez être titulaire d’un compte)

    <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">Information sur le projet </a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4488
    Chargement/Site#_08618fc09009ca558d5b9bc062631ebd

    Les voies maritimes, a beautiful idea of video about a project of protected sea area.

    <iframe loading="lazy" frameborder="0" width="400" height="225" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xu8azp" allowfullscreen></iframe>
    By <a href="http://www.aires-marines.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Aires-marines-protegees</a>

    Three photographers have traveled for months Normand Breton Gulf stretching from the island of Brehat to Cape of La Hague and which is the subject of a proposed marine park. Rodolphe Marics, Denis Bourges and Xavier Desmier propose an X-ray of the marine space in three different and complementary points of view: aerial photos, hiking and underwater.

    Les voies maritimes was born of a partnership between the Agency for Marine Protected Areas and the association Les champs photographiques.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5142
    Chargement/Site#_088cb53d4b0e863dda547cc6c377ef24

    Cet article a été repris et publié initialement sur le site <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a>

    Commons Josaphat, une plate-forme indépendante d’habitants de quartier, de militants et d’associations. C’est une des initiatives emblématiques de reconquête de la ville par ses habitants en Europe.

    Commons Josaphat a besoin du soutien des commoners pour faire valoir le travail accomplie au cours des deux dernières années auprès des autorités publiques à Bruxelles.

    Apportez votre soutien en envoyant votre message directement au collectif.

    <img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" />

    Le projet de quartier en bien commun

    Commons Josaphat veut construire une proposition de développement de la ville en bien commun sur la friche de l’ancienne gare de formation Josaphat. Un nouveau morceau de ville y sera développé dans les prochaines années. L’enjeu consiste à transformer cette réserve foncière, qui est une propriété publique, en territoire où s’érige une ville en bien commun, un quartier de ville imaginé et développé en partenariat public-citoyens. Notre proposition, résultat de deux an d’échange et de réflexion commune, est condensée <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">dans ce document</a>.

    Commons Josaphat aujourd’hui

    Le collectif continue à travailler dans un triple sens :

    1. Occupation effective de la friche avec d’autres partenaires en vue de « faire » la ville, d’occuper déjà ses places et ses espaces en l’utilisant. L’accord sur les limites mises à l’utilisation des uns pour préserver l’utilisation des autres est un premier terrain d’expérience d’une nouvelle gouvernance ;

    2. Développement d’un îlot « modèle » en commun. Cet îlot doit concrétiser la ville en commun (accessibilité au plus grand nombre sur le très long terme, décision collective sur les rentes foncières, intégration environnementale, économie solidaire et open source, une santé inscrite dans le dessin de la ville, ancrage dans les quartiers voisins…). Mais il doit être réaliste par apport aux nécessités des pouvoirs publics (recettes générées, temps de réalisation et quantités réalisées). Cet îlot doit servir de point d’évaluation à l’issue de la première phase du schéma directeur porté par la région ;

    3. Construction du rapport de conviction politique :

  • En renforçant le soutien social à la proposition « Josaphat en commun » : soutiens des associations, des académiques, des intellectuels, des syndicats, des mutualités…
    En renforçant la coopération avec les riverains pour impliquer toutes les personnes concernées par ce morceau de ville dès aujourd’hui
    En améliorant les soutiens politiques classiques : obtenir le soutien des PS, MR, FdF, Ecolo, PTB et CDH ainsi que leurs pendants néerlandophones à l’échelle régionale et communale.

  • Nous reproduisons ici leur appel.


    Vous avez entendu parler de Commons Josaphat au cours des deux dernières années en organisant une action en partenariat, en participant à l’appel à idées pour le développement de ce futur quartier ou aux groupes de travail qui en sont issus.

    Peut-être avez-vous pratiqué la friche lors de l’actuel festival d’été ou encore en participant aux multiples conférences organisées autour de la possibilité de construire la ville en bien commun.

    Nous voulons aujourd’hui mettre en lumière ces soutiens, convergences, coopérations à la production de la ville en commun pour peser dans le débat public !

    Ce que vous pouvez faire ?

    Pour manifester votre soutien :

    Envoyez un mail à : i<a href="mailto:deascommonsjosaphat@gmail.com">deascommonsjosaphat@gmail.com</a>

    Des associations comme le BRAL, Pass-âge, le Rassemblement Bruxellois pour l’Habitat (RBDH), les Equipes Populaires de Schaerbeek, Santé-communauté -participation asbl….l’ont déjà fait. Des académiciens tels que Christian Laval ou Tine de Moor en ont fait autant. Ces soutiens seront repris sur le site internet de Commons Josaphat et appuieront la proposition dans le débat public.

    Pour participer à la construction des connaissances sur les communs déclinés à l’échelle de la production de la ville : envoyez un mail à : <a href="mailto:commons_jos_transversal@lists.entransition.be">commons_jos_transversal@lists.entransition.be</a>

    Pour vous engager et vous associer concrètement au projet de transition de la friche vers un quartier en bien commun. Venez aux prochains dimanches sur la friche (17 juillet ou 8 aout), à la prochaine assemblée générale le 28 aout ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion des informations : <a href="mailto:communs-fest@lists.entransition.be">communs-fest@lists.entransition.be</a>

    Nous comptons sur votre retour d’ici le 28 aout, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous vous invitons à y déclarer vos soutiens lors de l’apéro organisé à 19.h30 !

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4547
    Chargement/Site#_09c646123f3f18b20e2edbc8897b6520
    This post is a re-publication of the introduction of David Bollier’s blog from

    Is it possible to imagine a new sort of synthesis or synergy between the emerging peer production and commons movement on the one hand, and growing, innovative elements of the co-operative and solidarity economy movements on the other?

    That was the animating question behind a two-day workshop, “Toward an Open Co-operativism,” held in August 2014 and now chronicled in <a href="http://bollier.org/open-co-operativism-report">a new report </a>by UK co-operative expert Pat Conaty and me.  (Pat is a Fellow of the New Economics Foundation and a Research Associate of Co-operatives UK, and attended the workshop.)

    The workshop was convened because the commons movement and peer production share a great deal with co-operatives….but they also differ in profound ways.  Both share a deep commitment to social cooperation as a constructive social and economic force.  Yet both draw upon very different histories, cultures, identities and aspirations in formulating their visions of the future.  There is great promise in the two movements growing more closely together, but also significant barriers to that occurring.

    The workshop explored this topic, as captured by the subtitle of the report:  “A New Social Economy Based on Open Platforms, Co-operative Models and the Commons,” hosted by the Commons Strategies Group in Berlin, Germany, on August 27 and 28, 2014. The workshop was supported by the Heinrich Böll Foundation, with assistance with the Charles Léopold Mayer Foundation of France.

    Below, the Introduction to the report followed by the Contents page. You can download a pdf of the full report (28 pages) <a href="http://bollier.org/open-co-operativism-report">here.</a> The entire report is licensed under a Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) 3.0 license, so feel free to re-post it.

    Read on <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">David Bollier’s blog </a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5148
    Chargement/Site#_09f2909a31776bd12c2e61ebfaf37edd

    See and comment the conversation with polemictweet.com

    This conference is only in French.

    <script type="text/javascript" src="http://polemictweet.com/pour-la-transition-une-conomie-du-partage-de-la-connaissance-et-des-biens-communs/embedscript.php"></script>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5134
    Chargement/Site#_0d89888c2d154fc0b5a37c65984a9903

    Entrevue avec Joan Subirats. Barcelone, 20 avril 2017

    A. Ambrosi et N. Thede

    Alors que le gouvernement pro-indépendantiste de Catalogne a créé une crise politique en Espagne en se proposant d’appeler à un référendum d’ici la fin de l’année 2017 qu’il soit reconnu ou pas par le gouvernement central, “ Catalogne en commun” se définit comme un nouvel « espace politique » de la gauche catalane au niveau autonomique. Initié sous le nom d’« Un pays en commun » par Barcelona en Comú un peu moins d’un an après son élection à la mairie de Barcelone, le projet a été lancé à la fin octobre 2016 après approbation des instances. Il proposait un court manifeste qui explicitait la nécessité de créer ce nouvel espace et mettait en discussion un « ideario politico » (‘projet’ politique) de plus de 100 pages selon un échéancier de 5 mois qui devait aboutir à l’assemblée constituante de l’entité le 8 avril.

    Le nouveau sujet politique déclare d’emblée être « une formation de gauche et catalaniste avec l’ambition de gouverner qui prétend transformer les structures économiques, politiques et sociales de l’actuel système néo-libéral ». Ce qui fait son originalité dans le panorama politique de la gauche de Catalogne et d’Espagne est sa détermination à pratiquer « une nouvelle manière de faire de la politique, la politique du commun où les personnes et la communauté sont les protagonistes.». Pour ce faire, il se fait fort de son expérience toute récente de gouvernement municipal.

    Et pour ceux qui ne voient son émergence que dans le seul contexte référendaire, il affirme : « Le changement de modèle économique, social, environnemental et politique du nouvel espace politique que nous proposons est un changement systémique, profond et révolutionnaire. »

    Nous avons interviewé Joan Subirats quelques jours après l’Assemblée constituante. Joan est un universitaire connu tant par ses publications que son engagement politique. Spécialiste des politiques publiques et des questions urbaines, il a publié récemment sur les Communs et sur le nouveau municipalisme. Il est l’un des artisans de Barcelona en Comú et vient d’être élu au comité de coordination de ce qui, depuis le 20 mai, porte le nom de« Catalunya en Comú »

    La genèse d’un nouvel espace politique

    N.T : Peut-être pourrions-nous commencer par la trajectoire de l’émergence de cette nouvelle initiative. On parle beaucoup du 15M mais il semble que cela remonte plus loin et qu’il y a eu différents courants qui ont contribué à cette émergence.

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4740" src="Joan_Subirats_2013_cropped.jpg" alt="Joan_Subirats_2013_(cropped)" width="423" height="526" />
    <a href="File%3AJoan_Subirats_2013_(cropped).jpg">By Directa (youtube) [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons</a>

    JS : Partons de “Guanyem”<a href="#cite_note-1">[1]</a> qui est à l’origine de Barcelona en Comú. Les premières réunions ont lieu en février mars de 2014 pour préparer les élections de 2015. À peu près au même moment, Podemos décide de se présenter aux élections du parlement européen qui auront lieu au mois de mai 2014. Guanyem se réunit pour préparer les élections municipales de 2015.
    Si on remonte un peu plus en arrière que se passe-t-il? Il y a une phase très intense de mobilisations contre l’austérité qui va de 2011 à 2013. Les chiffres du ministère de l’intérieur d’Espagne sur le nombre de manifestations sont spectaculaires. Jamais on n’avait vu autant de mobilisations que celles de ces années. Mais à partir de la moitié de 2013 on sent qu’il y a une limite à la mobilisation sociale qui, à partir du moment où le Parti Populaire a la majorité absolue, n’arrive plus à faire bouger les choses. Apparaît alors au sein des mouvements sociaux la question s’il convient ou pas de faire le saut vers les institutions.

    Podemos l’envisage dans le meilleur scénario possible qui est celui des élections au parlement européen puisque ces élections se font par circonscription unique pour toute l’Espagne et le niveau de proportionnalité est très élevé. Avec peu de votes on obtient une forte représentation : sur les 60 députés Podemos avec 1 million de votes, a eu 5 députés. En plus ce sont élections où les gens votent avec beaucoup plus de liberté parce qu’il semble qu’il ne se joue rien d’important, le parlement européen est loin. Ce sont de bonnes élections pour tester l’électorat.
    Au contraire ici à Barcelone on a décidé de faire des élections un enjeu central parce qu’il y avait une logique municipaliste.

    Cela nous situe avant le cycle électoral qui commence en 2014 avec le parlement européen, se continue avec les élections municipales de 2015 où à Madrid, Barcelone, Saragosse, Pamplona, c’est à dire quatre des 5 plus grandes villes, gagneront des alternatives qui ne sont ni du Parti Populaire, ni du Parti Socialiste, c’est-à-dire, les deux grands partis qui avaient dominé la scène politique depuis le retour à la démocratie en 1977. Ensuite, avec les élections dans les autonomies<a href="#cite_note-2">[2]</a> commence un nouveau cycle politique dans lequel nous sommes.

    Si nous allons encore plus loin en arrière et nous situons en 2011. Il y a des cartes qui montrent clairement que là où il y a eu le plus de mobilisations pendant le 15M sont apparues des candidatures municipalistes, citoyennes, etc.
    Autant Podemos que les candidats municipalistes se réfèrent tous au 15 M comme le moment fondateur. Mais comme vous le savez le 15 M n’est pas un mouvement, c’est un événement. Il y a une blague qui circule ici de l’étranger qui arrive et demande «Est-ce que je peux parler avec le 15M?» Non, parce qu’il il n’existe pas, il n’a pas de direction. Mais tout le monde lui donne beaucoup d’importance parce qu’il a profondément marqué la politique espagnole depuis. Mais qu’y avait-il avant le 15M?

    Il y a en gros quatre grandes traditions qui se sont rejointes dans le 15M. Un tradition plus ancienne qui est celle des anti-globalistes qui est un mouvement intéressant d’où sortent la plupart des dirigeants politiques actuels et qui avait des formes de mobilisations différentes des formes traditionnelles.
    L’autre mouvement tout aussi important est le “Free Culture Forum”, mouvement de culture libre lié à l’apparition d’internet qui à Barcelone a été très puissant avec des personnes comme Simona Levi ou Gala Pin qui est maintenant une des commissaires à la mairie. C’est important de savoir que la culture digitale des réseaux est là depuis le début dans le processus, chose qui n’a pas été le cas partout.

    Le troisième mouvement qui est essentiel est la Plateforme des personnes affectées par l’hypothèque (PAH). Il es né en 2009 et avait été précédé par « V de Vivienda (logement)» (S’inspirant du titre du film « V de vendetta ») avec déjà Ada Colau et d’autres qui tentaient de démontrer que les jeunes étaient exclus de l’émancipation sociale parce qu’ils n’avaient pas accès au logement. Le slogan qui s’utilisait alors était : « Tu ne vas pas avoir de maison dans ta putain de vie !». Les formes de mobilisation étaient aussi très nouvelles. Par exemple ils ont occupés les magasins IKEA en se couchant dans les lits au moment où la publicité était « IKEA : la république indépendante de ta maison ». C’était très jeune, alternatif, style casseur. Mais en 2009 quand se crée la PAH c’est complètement différent parce que les cibles sont alors les immigrants et les personnes qui perdaient leur maison à cause de la crise. Le slogan était : « Ce n’est pas une crise c’est une arnaque!». C’est un mouvement très important parce que c’est celui qui fait la connexion pas seulement avec les jeunes mais avec un type de population plus ouvrière, traditionnelle et d’immigrants. Au moment du 15M ici sur la place de Catalogne l’unique grande pancarte autour de laquelle on voyait des personnes différentes de la moyenne était celle de la PAH.

    Et le quatrième mouvement qui était le plus propre au 15M est «la jeunesse sans futur ». Organisés principalement à Madrid, ce sont des jeunes avec un profil typique de la classe moyenne en études supérieures à l’université qui se sont soudainement rendu compte qu’ils ne trouveraient pas d’emplois, qu’il n’était pas vrai que leurs diplômes leur ouvriraient les portes, qu’ils étaient dans un état précaire .

    Donc, ce sont ces quatre principaux courants qui sont dans le 15M. Mais bien évidemment ce qui a fait le «clic» et le plus surprenant de ce moment a été que ces 4 grandes tendances – qui n’étaient pas si importantes – ont été rapidement dépassées par le succès du mouvement qu’ils ont commencé quand de nouvelles personnes qui ont compris ce que signifiait cet événement se sont spontanément associées. C’est ce qui a vraiment créé le phénomène 15M. Il ne s’agissait pas seulement de ces groupes initiaux comme ça été le cas de «Nuit debout» à Paris, où les gens occupaient la place mais sans qu’on ait jamais senti que les leaders étaient dépassés par le mouvement.

    Ainsi, lorsque les places sont évacuées, la consigne est «Allons dans les quartiers!». Tout à coup, dans les quartiers de Barcelone et de Madrid, des assemblées ont été organisées où les anciennes associations de quartier qui étaient devenues obsolètes avec une faible capacité de mobilisation et dont les membres étaient plus âgés (ma génération) rencontraient de nouveaux venus qui ont apporté de nouveaux thèmes de discussion comme l’écologie, l’énergie, le transport en bicyclettes, les coopératives, l’eau et mille choses différentes et qui ont créé de nouveaux espaces dans les quartiers où personne n’avait jamais pensé à se rencontrer et où les habitants ont recommencé à se réunir.

    Je pense que cela explique la ré-émergence du municipalisme qui a suivi: les gens commencent à voir la ville comme un lieu où les changements sociaux divers des nombreuses mobilisations qui se déroulent isolément de manière parallèle et n’ont pas d’espace commun peuvent être articulés à l’échelle du territoire : L’eau en tant que bien commun, la transition énergétique, le transport durable, la santé publique, les espaces publics, l’éducation infantile … Tout à coup, il y avait quelque chose qui rassemblait les gens pour discuter de la ville, de quelle ville nous voulons. David Harvey mentionne dans un article que la ville est en fait l’usine de notre temps. C’est-à-dire que nous n’avons plus d’usines et la ville est le nouvel espace où les conflits apparaissent et où la vie quotidienne devient politisée : des problèmes comme les soins, la nourriture, la scolarité, les transports, les coûts énergétiques. C’est un nouvel espace pour articuler ces questions, une articulation qui n’avait pas été précédemment envisagée.

    Je pense donc que là est la connexion: le 15-M comme un moment de débordement, la fin d’un cycle de mobilisation. Rappelez-vous qu’il y a eu une pétition qui a recueilli plus d’un million et demi de signatures pour modifier la législation sur les prêts hypothécaires, qu’Ada Colau a présenté au Congrès national où elle a accusé les députés du PP d’assassins à cause de ce qu’ils faisaient. Cette mobilisation n’a eu aucun effet dans la loi. Un député du PP a alors déclaré “Si ces gens-là veulent changer les lois, qu’ils se fassent élire.” Donc les gens ont commencé à penser ‘D’accord, si c’est comme ça on va se faire élire!’

    C’est le début du changement de cycle de 2014. Et les 4 mêmes mouvements du 15M étaient présents dans les réunions pour créer Guanyem et plus tard Barcelona en Comú, surtout ceux de la PAH. Il y avait aussi la participation d’un certain nombre d’intellectuels progressistes universitaires et autres et des militants de mouvements sur l’eau, le transport, l’énergie et autres. C’était le noyau de départ ici à Barcelone – à Madrid c’était différent, la génération Podemos y avait une logique distincte.

    Ici nous voulions créer un mouvement de la base vers le haut et éviter une logique de coalition de partis: c’était très clair des le départ. Nous ne voulions pas reconstruire la gauche sur la base d’ententes entre les partis. Dans le cas de Podemos c’était distinct: la leur était une logique coup de poing, ils voulaient créer un groupe très puissant avec beaucoup d’idées dans un court laps de temps pour créer une machine de guerre électorale qui pourrait mener “l’assaut des cieux”<a href="#cite_note-3">[3]</a> et prendre le pouvoir. Ici, au contraire, nous envisagions un processus plus long de construction d’un mouvement citoyen qui imposerait ses conditions aux partis. On commencerait au niveau des municipalités et après, on verrait.

    Guanyem a été lancé en juin 2014, onze mois avant les élections municipales de 2015, et on a proposé un programme minimal en 4 points disant:
    1) “On veut reprendre la ville”, elle est en train d’être enlevée des mains des citoyens; des gens d’affaires viennent et parlent de ‘business-friendly’, de ‘ville globale’ de reconstruire le port pour accueillir des yachts. Ils exproprient la ville, nous en avons perdu le contrôle;
    2) On est dans une situation d’urgence sociale et beaucoup de problèmes ne reçoivent pas de réponse;
    3) Nous voulons que les citoyens aient la capacité de décider sur ce qui se passe dans la ville, donc une co-production des politiques, une participation plus intense des citoyens dans les élections municipales;
    4) Nous voulons moraliser la politique: ici, les points principaux sont la non-répétition des mandats, des limites aux salaires des élus, des mesures contre la corruption, pour la transparence, etc.

    On a donc présenté cette plateforme en juin 2014 et nous avons décidé que nous nous donnerions un délai jusqu’en septembre pour recueillir 30,000 signatures en appui à ce manifeste et, si on réussissait, nous présenterions des candidats aux élections municipales. En un mois nous avons recueilli les 30000 signatures! En plus de recueillir les signatures en personne et en ligne, nous avons organisé des assemblées de quartier pour présenter le manifeste; on a tenu 30 ou 40 de ces assemblées où on a dit “On a pensé à telles et telles priorités, à cette manière de fonctionner, etc. qu’en dites-vous?” Bref, en septembre 2014, nous avons décidé d’aller de l’avant. Une fois prise la décision de présenter une liste électorale, nous avons commencé à discuter avec les partis. Mais là on était en position de force avec 30000 personnes qui nous appuyaient et la dynamique dans les quartiers. En décembre 2014 nous nous sommes mis d’accord avec les partis pour créer Barcelona en Comú. On voulait qu’il porte le nom de Guanyem mais quelqu’un d’autre avait déjà enregistré ce nom, donc on a eu beaucoup de discussion sur un nouveau nom, il y a eu plusieurs propositions: “Revolucion democratica”, “Primavera democratica” (Printemps démocratique), l’idée des communs a semblé intéressante et je l’ai poussée car elle faisait le lien avec le mouvement des communs, avec l’idée d’un “Public” qui n’est pas limité à l’institutionnel. C’était là un aspect clef. C’était important aussi que lors des élections municipales antérieures en 2011 seulement 52% des gens avaient voté, l’abstention était plus élevée dans les quartiers pauvres que dans les quartiers nantis. On a calculé qu’une augmentation de la participation de 10% dans les quartiers pauvres affectés par la crise nous permettrait de gagner. C’est ce qu’on a visé et c’est ce qui est arrivé. En 2015, le taux de participation a été de 63%, mais dans les quartiers pauvres la participation a augmenté de 40%. Dans les quartiers riches, le même nombre a voté qu’en 2011. Ainsi, notre pari n’était pas impossible. Dès le départ, notre objectif était de gagner. Nous n’avions pas construit cette machine pour être l’opposition, nous voulions gouverner. Le résultat a été serré, puisque nous avons gagné 11 des 41 sièges, mais nous étions la liste la plus avec le plus de votes et nous avons été élus. L’espace existait donc.

    Dès la création de Guanyem en juin 2014, d’autres mouvements similaires apparaissaient un peu partout en Espagne sous le nom de Guanyem ou En commun : en Galicie, en Andalousie, à Valencia, Saragosse, Madrid. L’un de nos grands avantages à Barcelone est le fait que nous avions Ada Colau, parce qu’il est essentiel d’avoir un dirigeant incontesté qui est en mesure de réunir tous les morceaux du mouvement: les écologistes, les travailleurs de la santé, de l’éducation…Elle avait indiscutablement cette capacité d’articulation et sa seule présence explique beaucoup de choses. À Madrid ils ont trouvé Manuela Carmena, excellent symbole anti-franquiste avec un parcours judiciaire important, elle est très populaire mais elle n’a pas ce contact avec les mouvements et maintenant ils ont beaucoup plus de problèmes de coordination politique qu’ici.

    Un sujet politique nouveau dans la nouvelle ère politique

    AA: Catalunya en comú se veut un nouvel espace politique de gauche, mais l’histoire récente de la Catalogne foisonne de ce type de coalitions. On pense notamment au PSUC<a href="#cite_note-4">[4]</a> en 1936, mais il y en a eu beaucoup d’autres depuis. Qu’a de différent cette initiative?

    JS: Si on élargit la perspective et regardons plus globalement, je pense que ce qui justifie l’idée qu’il s’agit d’un nouvel espace politique est le fait que le moment est nouveau. Nous sommes dans une nouvelle ère. Il est donc très important de comprendre que si ce nouveau moment politique reproduit les modèles et les paradigmes conceptuels de l’ancienne gauche et du fordisme de la fin du XXe siècle, nous n’aurons pas progressé du tout. La crise de la social-démocratie est aussi une crise d’une manière de comprendre la transformation sociale avec des clefs qui n’existent plus. En conséquence, la mesure du succès de ce nouvel espace politique n’est pas tant dans quelle mesure elle peut rassembler diverses forces politiques, mais plutôt sa capacité à comprendre ce nouveau scénario dans lequel nous nous trouvons. Un scénario où la transformation numérique change tout, où nous ne savons plus ce qu’est le «travail», où l’hétérogénéité et la diversité sociales apparaissent comme des facteurs non pas de complexité mais de valeur positive, où la structure des générations ne fonctionne plus comme avant, où tout est en transformation. Nous ne pouvons plus continuer à appliquer des schémas qui sont des «concepts zombies», mort-vivants, comme le disait Ulrich Beck. Nous forçons la marche avec nos sacs à dos bourrés de concepts du vingtième siècle, en les appliquant à des réalités qui n’ont plus rien à voir avec eux. Il est facile de voir les défauts des concepts anciens et traditionnels, mais il est très difficile d’en construire de nouveaux parce que nous ne savons pas vraiment ce qui va se passer ni où nous nous dirigeons. Le débat en France entre Valls et Hamon est un exemple. Selon un résumé dans Le Monde, Valls a soutenu qu’il serait possible de revenir à une situation de plein emploi et Hamon a dit que c’était impossible, qu’il faut aller vers une allocation universelle de base. En fin de compte, Hamon est plus proche de la vérité que Valls, mais Hamon n’est pas capable de l’expliquer de manière crédible. Et c’est en effet très difficile de l’expliquer de manière crédible. Ici, quand nous parlons des communs et d’une sphère publique non institutionnelle, nous revendiquons plus de présence de l’administration publique alors que cela ne serait probablement pas nécessaire. Mais comme nous n’avons pas une idée claire de comment construire du nouveau, nous agissons toujours comme des esclaves de l’ancien. C’est là où je pense que le concept du commun, du coopératif, du collaboratif, les idées nouvelles concernant l’économie numérique sont plus difficiles à structurer parce que nous sommes également conscients que le capitalisme n’est plus seulement industriel ou même financier mais qu’il est maintenant numérique et il contrôle tous les réseaux de transmission de données et du même coup les données elles-mêmes, qui sont probablement la richesse du futur. Donc, bien sûr, nous pouvons faire des choses vraiment intéressantes à Barcelone mais en face il y a GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) qui a ses propres logiques et cela complique les choses.

    Pour ce nouveau sujet politique que nous voulons créer, il est évident que nous avons besoin de quelque chose de nouveau mais ce qui n’est pas si évident sont les concepts dont nous avons besoin pour créer ce nouveau sujet. Donc, si vous regardez les documents publiés par “Catalunya en Comú”, c’est ce que vous verrez: un langage différent, une autre façon d’utiliser les concepts, mais en même temps une trace de l’héritage de la gauche traditionnelle.

    Le journal «Nous Horizons»ii vient de publier un nouveau numéro spécial sur «La politique en commun» qui rassemble beaucoup de ces éléments<a href="#cite_note-5">[5]</a>. L’impression que certains d’entre nous avaient dans l’assemblée l’autre jour à Vall d’Hebron (l’assemblée de fondation du mouvement) était que les anciennes façons continuent à nous plomber, qu’il y a beaucoup de difficulté à générer une dynamique innovante.

    NT: C’était clair dans la composition du public.

    JS: Oui bien sûr parce que les gens de Podemos n’y étaient pas. Ils ne sont venus pour diverses raisons: probablement parce que beaucoup n’étaient pas d’accord avec Albano-Dante<a href="#cite_note-6">[6]</a> mais ils ont vu aussi qu’il y avait beaucoup de problèmes et donc ils ont préféré ne pas venir. C’est le genre de public qui non seulement remplit les salles mais en modifie également la dynamique et comme les organisations qui prédominaient (Iniciativa o EUIA) étaient d’un type plus traditionnel, il y avait dans cette assemblée probablement plus d’ancien que de nouveau. C’est un peu inévitable et ce que nous devons faire maintenant, c’est de voir si nous pouvons changer cette dynamique.

    AA: Quand on lit l’ «Ideario politico» (le projet politique de Catalunya en Comú), c’est une sorte de leçon d’économie politique et de philosophie politique mais aussi un vaste programme. La gauche n’a jamais présenté ce type de programme que ce soit en Catalogne, en Espagne ou même probablement à l’échelle internationale. Comment voyez-vous la contribution de ces propositions dans l’écosystème du mouvement des communs? Il y a eu des expériences des communs qui ne portaient pas ce label, comme en Amérique latine par exemple …

    JS: Oui, en Catalogne, le mouvement anarcho-sindicaliste …

    AA: Bien sûr, mais plus récemment, l’idée de ‘Buen Vivir’ …

    JS: Oui, mais en Amérique latine, tout tourne autour de l’État. Ici, nous essayons de ne pas être centrés sur l’État. Nous essayons d’éviter l’idée que la seule transformation possible dépend de l’Etat.

    AA: Mais dans l’ «Ideario», beaucoup des propositions sont consacrées aux services publics, ce qui implique une certaine forme d’État. Dans le vocabulaire des communs, il y a le concept d’«État-partenaire» qui n’apparaît pas dans l’Ideario …

    JS: Oui, il y a une nuance: la résilience de la nouvelle politique dépend davantage de la capacité de créer des espaces collectifs – publics, collectifs, communs – musclés que de l’occupation des institutions. Mais sans l’occupation des institutions, il est très difficile de construire ces espaces. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui de Copenhague. Ce sont les coopératives des travailleurs des syndicats qui ont construit les grandes coopératives d’habitation aujourd’hui existantes et plus tard, le gouvernement municipal, lorsque la gauche était au pouvoir, a construit beaucoup de logements publics. Quand un gouvernement de droite est arrivé au pouvoir, il a privatisé tout le logement public, mais il ne pouvait pas privatiser les coopératives. Donc, en fin de compte, les choses strictement étatiques sont plus vulnérables que lorsque vous créez une force collective. Donc, si nous sommes en mesure de bénéficier de ces espaces afin de construire du «muscle collectif» en utilisant notre présence dans les institutions, cela finira par être plus résilient, plus stable au fil du temps que si nous mettons tous nos œufs dans le panier de l’Etat. Ainsi, le gouvernement de la ville de Barcelone a des centres sociaux civiques qui sont de propriété municipale, mais ce qui est important c’est de réussir à faire en sorte que ces centres soient contrôlés par la communauté, que chaque communauté les approprie et que, même si la propriété est officiellement de la municipalité, ils soient gérés dans un processus communautaire. Donc, vous devez construire dans la communauté un processus d’appropriation des institutions qui finit par être plus fort que si tout dépendait de l’État. Comment le gouvernement de la ville peut utiliser ce que nous appelons maintenant le patrimoine citoyen, ses propriétés, maisons, bâtiments et peut les céder pendant une certaine période afin de construire des espaces collectifs. Par exemple, 8 sites de construction qui appartiennent à la municipalité ont été mis aux enchères aux baux de 100 ans pour les organismes communautaires pour construire des coopératives d’habitation. Cela ne retire pas la propriété de la sphère publique et, en même temps, ça génère de la force collective. Mais un certain secteur de la gauche politique ici, la CUP, critique cela comme une privatisation de l’espace public. Ils pensent que Barcelona en Comú devrait construire plutôt des logements publics appartenant à l’État. C’est une grande différence. Et les gens sont conscients de cela, mais en même temps, il y a des doutes quant à savoir si cela a du sens, s’il y a une force suffisante au sein de la communauté pour que cela fonctionne. La critique la plus courante que nous entendons est du style «vous avez une idée du public, du collectif, du commun, qui implique des capacités qui ne sont présentes que dans les classes moyennes qui ont la connaissance, la capacité organisationnelle, etc.” C’est donc une vision très élitiste du collectif parce que cela suppose que les secteurs populaires, sans le soutien de l’Etat, ne pourront pas le faire. Bien, nous allons essayer d’y voir afin ça puisse fonctionner, mais nous ne voulons pas continuer à convertir le “public” en “étatique”.

    Nancy Fraser a écrit un article sur le triple mouvement à partir du travail de Polanyi sur le «double mouvement» dans la Grande Transformation, le mouvement vers la marchandisation et le mouvement opposé qu’il génère de protection. Polanyi parle de la confrontation de ces 2 mouvements au début du XXe siècle, et l’Etat – sous sa forme soviétique ou sous sa forme fasciste – est une réponse protectionniste de la société qui exige une protection face à l’incertitude, à la fragilité engendrée par le double mouvement. Nancy Fraser dit que tout cela est vrai, mais nous ne sommes plus au 20ème siècle, nous sommes au 21ème siècle et des facteurs comme l’émancipation individuelle, la diversité, le féminisme sont tous très importants – nous ne devrions donc pas prôner un mouvement protectionniste qui restera patriarcal et hiérarchique. Nous avons besoin d’un mouvement de protection qui génère de l’autonomie. Et là réside ce que je pense être l’une des clés du mouvement des communs. L’idée de pouvoir se protéger – donc, une capacité de réaction contre la dynamique des attaques du marché – sans perdre la force de la diversité, de l’émancipation personnelle, du féminisme, du non hiérarchique, du non patriarcal – l’idée que quelqu’un décide pour moi ce qu’il faut faire et comment je serai protégé. Permettez-moi de m’auto-protéger, permettez-moi d’être un protagoniste de cette protection. Et cela est contradictoire avec la tradition centrée sur l’État.

    Économie des communs, participation et co-production de politiques

    AA: Le premier thème de l’«Ideario» est l’économie. Vous êtes un économiste. Comment se traduit le programme économique en termes de communs? On discute beaucoup actuellement sur le «coopérativisme ouvert» mais ce que vous dites au sujet du mouvement coopératif ici, est qu’il est très fort mais pas suffisant …

    JS: Sous certains aspects, non. Par exemple, la ville voulait ouvrir un nouveau contrat pour les communications (téléphone, internet) qui sont aujourd’hui avec de grandes entreprises comme Telefonica, Movistar, Vodafone, Orange, etc.. Il existe une coopérative appelée «Som Connexion» (Nous sommes connexion) et une autre «Som Energia» (Nous sommes énergie), beaucoup plus grande qui compte 40 000 membres. Ce serait fantastique que la ville leur donne le contrat d’énergie ou de communication, mais elles ne sont pas capables de gérer cela en ce moment. Si elles le prenaient, nous aurions tous de grands problèmes: connexions défectueuses, manque de puissance électrique – parce qu’elles grandissent c’est sûr, mais elles n’ont pas encore le «muscle», la capacité qu’il faut pour cela.

    Nous devons donc continuer à investir dans ce domaine, il ne se résoudra pas de lui-même.

    D’autre part, dans d’autres domaines, nous avons des coopératives très fortes comme les services à domicile pour les personnes âgées, ou encore Abacus, une coopérative de distribution de livres qui compte 800 000 membres et il en existe d’autres. Mais en général, plus la coopérative est forte, moins elle est politisée. Elles ont tendance à se transformer en grandes entreprises de services. Mais aujourd’hui, elles comprennent que peut-être il serait de leur intérêt d’avoir une vision différente. Il y a eu un mouvement très politisé dans les coopératives de base qui est à l’opposé de la tendance entrepreneuriale des grandes coopératives. Nous sommes donc en ce moment dans la situation où, avec une tradition coopérative très forte, il existe des coopératives très grandes et très puissantes et il y a aussi des projets plus petits, plus politiques, mais qui n’ont pas encore suffisamment de muscle.

    AA: Lorsqu’on regarde la participation, la coproduction des politiques, c’est aussi une question de culture, une culture de coproduction qui n’existe pas. Dans les quartiers, oui, il y a une tendance à revigorer la participation, mais quand on parle aux gens dans les comités au niveau local, ils disent: « Bien sûr, les gens viennent aux réunions, mais parce qu’ils veulent un arbre planté ici … » et ils n’ont pas cette vision du ‘faire ensemble’. Tout d’abord, il doit y avoir une sorte de révolution culturelle ?

    JS: Il y a des endroits où il y a eu une tradition communautaire plus forte qui seraient plus à même de s’y engager. Certains quartiers comme Roquetes, par exemple, ou Barceloneta ou Sants, ont des traditions associatives très fortes. Si vous allez à Roquetes à la réunion du plan communautaire, tout le monde y est: les personnes du centre de services médicaux primaires, les médecins, les écoles, la police locale, les travailleurs sociaux. Ils tiennent des réunions toutes les 2 semaines, ils savent tout ce qui se passe dans le quartier et ils se concertent sur des problèmes : «nous avons détecté ce cas, comment pouvons-nous y faire face? etc.” . Le tissu communautaire dans ces quartiers fonctionne très bien. Alors la question est: que peut-on ajouter à ce tissu afin qu’il puisse aller un peu plus loin?”

    Ailleurs, dans d’autres quartiers comme Ciutat Meridiana, en 5 ans, 50% de la population a changé et il est très difficile de créer une communauté là où le niveau d’expulsions de logements et de changement est si élevé. Dans Sants, à Ca Batlló, il y a une expérience très intéressante où les gens veulent créer un quartier coopératif et il y a toute une polémique parce qu’ils veulent créer une école publique sans utiliser de fonds publics mais avec l’argent des participants eux-mêmes. La tradition coopérative à Sants est très anarchiste, libertaire et ils font la promotion de l’idée d’une école publique ouverte à tous, mais sans utiliser des fonds publics. Elle aurait sa propre philosophie éducative, et n’aurait pas à se soumettre à la discipline éducative. Des groupes dédiés à l’éducation partagée sont apparus dans différents quartiers où il n’y a pas d’école maternelle pour les enfants de 0 à 3 ans ou certains préfèrent ne pas emmener les enfants dans les écoles préscolaires publiques parce qu’ils les trouvent trop rigides, alors ils préfèrent s’organiser entre parents pour générer des solutions. Alors, quel devrait être le rôle du gouvernement de la ville à l’égard de ces initiatives? Devrait-il les faciliter ou non? Il y a un débat sur la façon de positionner la municipalité par rapport à ces initiatives qui sont intéressantes, mais lorsque, au sein de Barcelona en Comú ou Catalunya en Comú, la personne responsable de ces questions adhère à une perspective syndicale plus traditionnelle et dit « Ça n’a pas de sens, ce qu’il faut faire c’est créer des écoles publiques avec des enseignants qui sont des fonctionnaires publics. Ces expériences sont bonnes pour les zones gentrifiées”. Et ces gens ont en partie raison.

    Nous sommes donc dans ce genre de situation un peu ambivalente. Nous sommes conscients que nous devons aller au-delà d’une approche axée sur l’État, mais en même temps, nous devons être conscients que si nous ne renforçons pas le rôle institutionnel, les fragilités sociales sont très aiguës.

    Les communs et les questions de souveraineté, inter-dépendance et “droit à décider”.

    AA: Une autre question très débattue est celle de la souveraineté. La manière dont elle est présentée dans l’Ideario est critiquée à droite comme à gauche à la fois par ceux qui veulent une Espagne unifiée et par ceux qui veulent l’indépendance catalane. Pour beaucoup, la souveraineté est une façon déguisée de parler de l’indépendance. Mais la façon dont elle est présentée dans l’Ideario est plus complexe, liée à l’autonomie.

    JS: Exactement: c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. L’idée est un peu comme ce que j’ai dit plus tôt sur la ville, que nous voulons reprendre la ville. Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement: souveraineté dans le sens de la capacité de décider sur ce qui nous affecte. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. Et cela a des effets évidents à tous les niveaux. Par exemple, nous essayons de développer une carte de transit qui serait valable pour toutes les formes de transport en commun – comme l’Oyster à Londres et beaucoup d’autres villes en ont – une carte électronique que vous pouvez utiliser pour le train, le métro, le bus. La première chose que le gouvernement de la ville de Barcelone a fait était de poser la question «Qui sera le propriétaire des données? » C’est une question de souveraineté. L’entité qui contrôle les données sur qui se déplace et comment dans la métropole de Barcelone, possédera un stock incroyable d’informations d’une valeur commerciale évidente. Est-ce que cela appartient à la société qui incorpore la technologie? Ou les données appartiendront-elles à la municipalité et la municipalité fera d’elles ce dont elle a besoin? Actuellement, on est en train d’installer des compteurs d’électricité numériques et des compteurs d’eau numériques: mais à qui appartiennent les données? Parce que ce sont des concessions publiques, des concessions aux entreprises afin qu’elles fournissent un service public mais qui possède les données? C’est un enjeu central.

    Et la question de la souveraineté est présente dans de nombreux autres domaines comme la souveraineté alimentaire par exemple. Nous voulons veiller à ce que, à l’avenir, Barcelone soit moins dépendante de l’extérieur pour ses besoins alimentaires, dans la mesure du possible. Donc, vous devez travailler pour obtenir des produits alimentaires locaux, contrôler les produits qui entrent – et cela implique une souveraineté alimentaire, cela implique de discuter de tout cela. Donc, sans dire que la souveraineté de la Catalogne n’est pas importante, nous devons discuter des autres souverainetés. Parce que, supposons que nous atteignons la souveraineté de la Catalogne en tant qu’État indépendant, mais nous sommes encore très dépendants dans tous les autres domaines. Nous devons faire face à cela. Je ne crois pas que c’est une façon d’éviter le problème, c’est un moyen de rendre la question plus complexe, de comprendre qu’aujourd’hui, la notion westphalienne de souveraineté de l’Etat n’a plus beaucoup de sens. Je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Nous sommes très interdépendants, alors, comment choisissons-nous nos interdépendances? Cela devrait être la véritable souveraineté: ne pas vouloir être indépendant parce que c’est impossible, mais plutôt comment mieux choisir les interdépendances afin qu’elles aient du sens pour le bien public.

    AA: Parlant d’interdépendance, vient la question de l’internationalisme. Barcelona en Comú y met beaucoup l’accent en disant : «Il n’y a pas de municipalisme sans internationalisme». Dans son discours inaugural en 2015, Ada Colau a déclaré vouloir construire un mouvement des Villes de la Méditerranée. Depuis l’approche s’est précisée et élargie avec la participation de Barcelone dans les principales conférences internationales des villes. Quelle est, d’après vous, l’importance de cet internationalisme dans l’écosystème des communs?

    JS: Il y a 2 aspects clés pour moi. Tout d’abord, les villes sont clairement l’espace politique et de convergence sociale le plus global qui existe. En apparence, lorsque nous parlons de villes, nous parlons de quelque chose de local, mais les villes sont en réalité très globalisées. Benjamin Barber a écrit un livre sur «Pourquoi les maires devraient gouverner le monde». Et il a donné ce qui me semble très bon un exemple: si le maire de Montréal rencontre Ada et le maire de Nairobi et le maire de Santiago du Chili et le maire de Hong Kong, après 5 minutes ensemble, ils parleront des mêmes choses. Parce que les problèmes des villes sont très semblables d’un endroit à l’autre malgré les différences d’échelle. Des questions d’énergie, de transport, d’eau, de services, de nourriture … Si nous essayons d’imaginer cette même réunion entre les chefs d’État de ces mêmes pays, la complexité des systèmes politiques, les traditions culturelles, les modèles constitutionnels, etc., font qu’il sera beaucoup plus complexe d’arriver à une approche commune. Cela ne signifie pas que les villes sont les acteurs qui vont résoudre le changement climatique, mais certainement le fait que Oslo, Copenhague, Amsterdam, Barcelone et Paris conviennent qu’en 2025 il n’y aura plus de voitures diesel circulant aura plus d’impact qu’une réunion des chefs d’État. Avec AirBnB, Barcelone est en constante confrontation, la ville a leur a mis une amende de 600 000 euros, mais Barcelone seule ne peut pas combattre AirBnB. Mais New York, Paris, Londres, Amsterdam et Barcelone sont parvenus à un accord pour négocier conjointement avec AirBnb et, ensemble, ces cinq villes peuvent le faire. C’est beaucoup plus un problème des villes que des États. Et AirBnB utilise le numérique pour occuper des espaces peu normés. C’est ce qui arrive aussi avec Uber, Deliveroo et d’autres plateformes de l’économie dite «collaborative» mais qui est plutôt une économie extractive: ils utilisent les vides réglementaires. Les personnes qui travaillent pour Uber ou Deliveroo ne sont pas des employés, ce sont des entrepreneurs indépendants mais qui travaillent dans des conditions du 19ème siècle. S’attaquer à ce problème à partir de la ville peut produire de nouvelles solutions.

    Je pense que lorsque nous avons décidé en 2014-2015 de tenter de travailler au niveau municipal à Barcelone, nous savions que Barcelone n’est pas n’importe quelle ville: Barcelone avait déjà une présence internationale importante et nous voulions utiliser cela pour exercer une influence internationale sur les enjeux urbains dans le monde entier. Ada Colau a participé à la conférence d’Habitat à Quito en octobre 2016, et avant cela à la réunion des autorités locales à Bogota, elle est maintenant co-présidente de l’Union mondiale des municipalités. Il y a donc un investissement qui n’a pas débuté avec nous, il a commencé dans la période où Maragall<a href="#cite_note-7">[7]</a> était maire, un investissement très élevé de participation de Barcelone dans cette sphère internationale des villes. Cela renforce Barcelone dans ses confrontations avec l’Etat et avec l’entreprise privée aussi. Cela joue un rôle important. Il existe une commission internationale au sein de Barcelone en Comú qui travaille constamment avec d’autres villes dans le monde: ils sont allés en France, ils ont un lien étroit avec Grenoble et vont à une réunion des villes françaises en septembre pour discuter d’une collaboration potentielle, ils vont souvent en Italie, ils sont allés à Belgrade, en Pologne. Ils organisent au mois de juin la réunion Fearless cities (Villes sans peur) avec la présence de plusieurs maires européens et d’ailleurs au monde.

    La dimension globale est donc très présente, et au niveau de l’Espagne aussi. Le problème est qu’il y a des interférences politiques. Par exemple à Madrid, le regroupement municipal “Ahora Madrid” est très divisé à l’interne, alors parfois vous vous adressez à un groupe et les autres n’aiment pas ça. Nous avons de très bonnes relations avec la Galicie: La Coruña et Santiago de Compostela, également avec Valencia, mais Valencia a sa propre dynamique. Saragosse. Chaque ville a sa propre dynamique, il est parfois compliqué d’établir des relations suivies.

    AA: Qu’en est-il de Cadix?

    JS: Bien sûr, Cadix fait également partie de cette tendance, mais le groupe fait partie de la faction anticapitaliste de Podemos. Il y a toujours des nuances.

    NT: Vous aviez mentionné 2 points concernant l’internationalisme …

    JS: Oui, d’abord, il y avait la perspective mondiale générale sur les villes et la seconde est l’intérêt concret et propre de Barcelone. La première est plus globale, c’est-à-dire que n’importe quelle ville dans le monde a aujourd’hui beaucoup plus de possibilités si elle veut jouer un rôle stratégique mondial et, si elle veut renforcer sa position, elle doit fonctionner au niveau mondial.
    Dans le cas de Barcelone, il y a aussi une volonté qui est traditionnelle, parce qu’elle a commencé avec Maragall. Il faut se rappeler qu’ici à Barcelone il y a 10 districts, et pendant la guerre des Balkans, Maragall a créé le District 11, qui était Sarajevo: les techniciens de la ville sont allés travailler à Sarajevo et, encore aujourd’hui, il y a des techniciens municipaux qui se rendent régulièrement à Gaza ou à La Havane pour y travailler. En d’autres termes, il y a un engagement internationaliste clairement établi dans la municipalité. En outre, le siège de l’“Union mondiale des gouvernements locaux” est à Barcelone. Le siège international de “Educating Cities” est à Barcelone. Il y a donc toujours eu une volonté d’être présent sur la scène internationale depuis Maragall, Cela se poursuit aujourd’hui mais avec une nouvelle orientation politique. Peut-être il y avait avant l’idée d’exporter le modèle de Barcelone, de ‘vendre’ la “marque Barcelone” mais ce n’est plus le cas. Il y a une organisation très intense à l’échelle mondiale, si Ada acceptait toutes les invitations qu’elle recevait, elle serait probablement tout le temps en voyage.

    AA: Pour revenir à la question de la souveraineté versus l’indépendance et du droit à décider, comment cela se joue-t-il dans la conjoncture politique catalane et espagnole actuelle ?

    JS: La question de l’indépendance est très complexe avec des positions différentes. Je pense qu’il y a un accord général sur 3 points :
    1. La Catalogne a son propre démos et donc est un sujet politique qui doit être reconnu,
    2. il doit pouvoir décider comment s’articuler avec les autres sujets politiques dans l’Espagne et en Europe, il doit avoir le droit, la capacité de décider;
    3. cela nécessite la construction d’un État propre.

    C’est sur le quatrième point que nous ne sommes pas d’accord: cet État doit-il être indépendant ou être, d’une manière ou autre, allié, confédéré avec le reste de la péninsule ibérique, avec l’Espagne, le Portugal ou avec l’Europe ?

    Mais les 3 points initiaux sont suffisamment importants et c’est pourquoi Un Pais en Comú et Barcelona en Comú font partie du large espace souverainiste en Catalogne. Cependant, ils ne font pas une partie de l’espace indépendantiste. Malgré le fait que, selon moi, environ 30 à 40% des membres sont indépendantistes et le reste ne le sont pas. C’est un enjeu qui nous divise. Mais ce que nous essayons de faire, c’est de mener ce débat sur la base de nos propres critères, pas sur ceux d’autres mouvements. Les critères des autres sont « vous êtes indépendantiste ou pas ». Nos critères à nous sont: oui, nous sommes souverainistes, nous discutons des souverainetés et nous verrons. Puisque nous sommes d’accord sur ce qui est le plus important (c’est-à-dire – un sujet politique autonome, le droit à décider, un état autonome), discutons comment nous pouvons nous coordonner. En plus, nous avons des relations fraternelles avec 4 millions de personnes dans le reste de l’Espagne qui sont d’accord avec nous sur les 3 premiers critères. Donc, la question clé serait probablement: la Catalogne veut-elle se séparer du reste de l’Espagne ou de cette Espagne? La réponse standard serait «Nous n’avons jamais connu d’autre. Nous avons toujours vu la même Espagne, donc il n’y a pas d’autre Espagne ». Donc, le débat que nous pouvons avoir est sur «Oui, une autre Espagne est possible». Un peu comme le débat sur quitter ou non l’Europe: voulons-nous quitter l’Europe ou quitter cette Europe? Mais une autre Europe est-elle possible ou non?

    Les défis d’un passage à l’échelle

    NT: Je suis frappée par le fait que chaque fois que nous nous référons à l’initiative d’Catalunya en Comú , vous répondez en donnant l’exemple de ce qui se passe à Barcelone: voyez-vous Barcelone comme modèle pour Catalunya en Comú?

    JS: Cela nous plairait mais c’est très difficile. Non, je ne pense pas que c’est le modèle. Il y a même une petite crainte au sein de Barcelona en Comú que cette nouvelle initiative politique peut avoir des conséquences négatives pour Barcelona en Comú. L’expérience de Barcelona en Comú a très bien fonctionné: au sein de BeC, les partis politiques continuent à exister (Podemos, Iniciativa, EUIA, Guanyem)<a href="#cite_note-8">[8]</a> et tous conviennent qu’il faut construire ce sujet politique, car il est clair que les villes développent des rôles de plus en plus importants mais leurs capacités de décider continuent d’être très limitées et, surtout, leurs ressources sont très limitées. Il y a une phrase d’un ancien maire de Vitoria dans le Pays basque qui dit: « Là où mes capacités finissent, mes responsabilités commencent ». Il y a un déséquilibre entre les capacités et les responsabilités, entre ce que les villes pourraient faire et ce qu’elles peuvent réellement faire (Villes-refuge et mille autres choses)

    Ainsi, à l’intérieur de Barcelona en Comú, on comprend l’intérêt de créer Catalunya en Comú pour avoir une influence sur d’autres paliers de gouvernement. Nous avions présenté des candidats aux élections en Espagne avec “En Comú Podem” parce qu’être représentés à Madrid est également important. Mais bien sûr que parfois, cette expansion peut nous faire perdre l’aspect le plus original, à savoir l’accent mis sur le municipalisme, la capacité de créer ces espaces. Il y a une certaine tension. Et évidemment, lorsque vous allez à l’extérieur de Barcelone en Catalogne, les réalités locales et territoriales sont très différentes. Vous ne contrôlez plus le type de personnes qui se joignent et vous pouvez avoir des surprises bonnes et mauvaises. Il y a donc des doutes, c’est une crise de croissance. Vous devez grandir, mais comment cela affectera-t-il ce que nous avons construit jusqu’ici, nos façons de travailler etc. ?

    Si je me réfère toujours à Barcelona en Comú c’est parce que nous existons depuis plus longtemps, nous avons une sorte de «tradition» dans la façon dont nous travaillons. Et quand on voit l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú on se pose des questions : Combien de temps allons-nous pouvoir maintenir la fraîcheur, éviter de tomber dans les vices traditionnels des partis politiques? Xavi (Domenech) est un très bon candidat, il a ce que j’appelle un ADN de Guanyem, mais il n’est pas évident que nous pouvons y arriver. Voilà où est le doute.

    NT: Comment évaluez-vous les résultats de l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú? Êtes-vous content de ce qui en est sorti?

    JS: Oui, je suis satisfait, même si je ne pense pas que les résultats ont été optimaux. Mais nous sommes coincés par un calendrier politique que nous ne contrôlons pas. Il est très probable qu’il y aura des élections cette année en Catalogne. Alors, aurait-il été préférable de reproduire le modèle Barcelona en Comú: prendre plus de temps et travailler plus à la base, organiser des assemblées sur tout le territoire (nous en avons tenu environ 70 ou 80, mais il aurait été préférable d’en faire beaucoup d’autres); faire les choses plus lentement et regarder autour, construire des liens avec les mouvements locaux, les mêmes qu’à Barcelone mais au niveau de la Catalogne (énergie, eau, etc.); reconstruire le même processus ? Mais c’est évident qu’ils vont appeler des élections ou un référendum en 2 jours. Ce qui est clair, c’est que nous ne voulons pas créer un rejeton politique comme l’a été «Catalunya si que es pot » (Oui, Catalogne est possible)<a href="#cite_note-9">[9]</a> qui était une coalition de partis et qui n’a pas marché. C’est pour cela que le processus – malgré le fait que, je pense, il était bien conçu – n’est pas optimal. Alors je dirais que, dans le cadre des possibles, cela a été accompli avec une beaucoup de dignité.

    NT: Et en ce qui concerne le processus délibératif utilisé pour arriver au document final?

    JS: Dans le fond, la même chose: cela aurait pu être mieux fait, avec des débats plus profonds dans chaque domaine, cela a été fait très rapidement, beaucoup d’enjeux abordés dans une courte période de temps. La tâche était très complexe et je pense que le résultat est digne. Nous avons essayé d’éviter le jargon et les paramètres standardisés, pour en faire un produit différent. Alors maintenant, nous verrons. Hier, l’exécutif s’est réuni pour la première fois et le 13 mai on aura la première réunion du groupe de coordination de 120 personnes<a href="#cite_note-10">[10]</a>. Nous devrons donc voir comment tout cela démarre. Je ne suis pas convaincu que tout sera fonctionnel à temps pour les élections catalanes. Pour moi, la date importante est le mois de mai 2019 qui sont les prochaines élections municipales. Ensuite, nous verrons si cela a vraiment pris forme et si nous pouvons avoir une présence significative sur l’ensemble du territoire. Cette vision territoriale est très importante pour éviter une construction par en haut. L’enjeu central en Catalogne est de le faire avec dignité et de ne pas se laisser piéger dans cette logique dualiste de l’indépendance ou non et être capable de rassembler une force sociale qui choisisse cette option.

    NOTES

    1. <a href="#cite_ref-1">↑</a> Guanyem ( « Gagnons! ») est le premier nom donné en 2014 à la coalition qui se présentera aux municipales de 2015. Il deviendra « Barcelone en commun » parce que le nom avait été enregistré par un tiers.
    2. <a href="#cite_ref-2">↑</a> Les élections autonomiques sont les élections des 17 Communautés autonomes d’Espagne créées par la constitution de 1978.
    3. <a href="#cite_ref-3">↑</a> « Asalto a los cielos » est l’expression utilisée par Pablo Iglesias lors du congrès de fondation de Podemos en 2014 pour affirmer son option d’entrer dans les institutions.
    4. <a href="#cite_ref-4">↑</a> Le Parti socialiste unifié de Catalogne ou PSUC Créé en 1936, il regroupe autour du Parti communiste les principaux partis de la gauche catalane. il est dissous en 1987.
    5. <a href="#cite_ref-5">↑</a> « La Politica de Comù » in Nous horitzons (Nouveaux horizons) no 215 , 2017. À l’origine sous le nom d’ « Horitzons » la revue est créée en 1960 dans la clandestinité et publiée en catalan à l’étranger par des intellectuels liés au PSUC. Éditée en Catalogne depuis 1972 la revue s’est ouverte récemment à d’autres courants
    6. <a href="#cite_ref-6">↑</a> Albano Dante Fachin député au parlement catalan est le chef de Podem (l’aile catalane du parti Podemos). Il s’est opposé à la participation de son parti à l’Assemblée fondatrice d’un Pais en Comù ce qui a créé une crise dans les rangs de Podemos tant au niveau catalan que national. Le chef du parti Pablo Iglesias ne l’a pas désavoué mais a délégué son principal lieutenant Pablo Echenique à l’assemblée.
    7. <a href="#cite_ref-7">↑</a> Pasqual Maragall, membre puis président du Parti Socialiste Catalan, est devenu maire de Barcelone avec le soutien des élus du Parti Socialiste Unifié de Catalogne (PSUC). Il restera à ce poste pendant près de 15 ans sans jamais disposer d’une majorité au conseil municipal. Il deviendra ensuite président de la Generalitat de Catalogne
    8. <a href="#cite_ref-8">↑</a> « Iniciativa pour la Catalogne-Verts » est un regroupement qui date de 1995 de Iniciativa pour la Catalogne, lui même une coalition de 1987 de partis de gauche autour du nouveau parti communiste catalan , avec Les verts . EUIA (Gauche unie et alternative) est le référent catalan de Izquierda Unida (Gauche Unie) d’obédience communiste.
    9. <a href="#cite_ref-9">↑</a> Catalunya Sí que es Pot (CSQP, « Catalogne Oui c’est Possible » est une coalition de gauche créée pour les élections autonomiques de l’automne 2015. Barcelona en Comù, elle-même une coalition au niveau municipal, avait été élue en mai 2015 mais avait renoncé à se présenter au niveau autonomique.
    10. <a href="#cite_ref-10">↑</a> Sans surprise, Xavier Domenech membre de l’éxécutif de Barcelona en comù, député au parlement espagnol sous les couleurs de En comu-podem et artisan du projet Un pais en Comu préside la Commission éxécutive et Ada Colau, l’actuelle mairesse de Barcelone préside la coordination . Après une consultation et un appel au vote de 5 jours les membres ont choisi le nouveau nom de l’entité préférant « Catalunya en Comù» à «En Comù podem » . Ce choix est très significatif au plan politique et symbolique puisque, en se distinguant de “En comu podem” qui était le nom de la coalition intégérée par Podemos qui a envoyé 14 députés au parlement espagnol en décembre 2015, il renforce l’aile « Barcelona en Comù » face aux partisans de Podemos dans le nouvel espace.
    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4711
    Chargement/Site#_0f5e902f091f2f295637ee29d2bd4f58
      Pendant toute la durée du Forum Social Mondial, soit du 9 au 14 août 2016, un Espace des Communs sera mis en place, voué à l’expérimentation, à l’échange et à la construction d’alternatives au modèle économique actuellement dominant, basées sur les communs. Cet espace se propose d’accueillir et de soutenir le processus de convergence stratégique des commoners et des mouvements sociaux tout au long du Forum. Il est ouvert à participation. Voici l’invitation à participer.

    Communs en action

    Les communs ont fait leur apparition dans l’espace des Forum Sociaux en 2009 à Bélem lorsque Chico Whitaker a lancé un «  appel pour la récupération des biens communs   » qui sera repris par les membres du Conseil International
    <a class="spip_out" href="http://bienscommuns.org/signature/appel/?a=appel" rel="external">http://bienscommuns.org/signature/appel/?a=appel</a>. Depuis cette date, les mouvements sociaux s’emparent de cette cause. A Dakar, au FSM 2011, Silke Helfrich témoigne de l’omniprésence du thème des communs au sein des ateliers et activités du Forum <a class="spip_out" href="http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/" rel="external">http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/</a>.

    En 2012, le Sommet mondial des Peuples à Rio en fait un slogan central : «   pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs  » <a class="spip_out" href="http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20" rel="external">http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20</a>.

    En 2012 encore, à Montréal, les communs sont sur les drapeaux de l’une des plus grandes manifestations du « Printemps érable » au Québec lors du jour de la Terre.

    Depuis, les idées et les pratiques basées sur le P2P, le coopérativisme ouvert et les communs sont montées en puissance. Elles sont portées par les militants engagés dans de nombreux domaines : économie sociale et solidaire, économie numérique basée sur le P2P, lutte contre l’accaparement des terres, défense de l’eau comme bien commun, lutte contre la financiarisation du monde, contre les changements climatiques
    et bien d’autres encore. Elles se retrouvent au centre d’événements et de festivals qu’ils leur sont dédiés, comme Afropixel (Dakar, 2012), Pixelache Festival (Helsinki, 2014), L’Art de l’en-commun (Montréal, 2014), Festival international des communs (Chieri, Italie, 2015), Festival Temps des communs (Francophonie, 2015), CommonsFest (Athènes, 2015), Procomun (Barcelone, 2016) et bien d’autres encore.

    De nouveaux espaces d’engagement civique appuyés sur les communs émergent enfin sous forme d’assemblées locales ou de laboratoires civiques. Les communs y jouent un rôle moteur pour penser et expérimenter le renouvellement de la démocratie. Les militants y partagent l’ambition de faire advenir des politiques basées sur les communs, la coopération des citoyens pour qu’un autre monde soit possible :

    • Pour que soient partagées des pratiques et constitués des alliances autour de la défense et création des communs
    • Pour que des politiques basées sur les communs émergent dans les villes, les régions et les pays
    • Pour faire converger les commoners et poursuivre le dialogue avec les autres mouvements alternatifs de la transition (décroissance, écologie politique, économie sociale et solidaire, etc.) autour de causes et de stratégies communes.

    Un Espace des communs autogéré et distribué

    L’Espace des Communs, qui sera ouvert pendant le Forum Social Mondial de Montréal sera à la disposition de toute personne ou organisme, associé de près ou de loin au mouvement des communs, qui souhaite organiser un atelier, une session de travail ou une activité de réseautage.

    L’espace que nous proposons s’inscrit dans l’esprit des écoles des communs, en ayant pour but de documenter et de diffuser le savoir sur les Communs à partir du partage de nos expériences et nos apprentissages, de soutenir concrètement les projets de constitution, de réappropriation et de conservation des communs, existants ou en émergence, par l’entraide et l’engagement, et de développer la posture de « commoner » par le développement les compétences créatives et collaboratives des personnes.

    L’Espace des Communs sera autogéré. Pas de programmation préalable, ni de thématiques imposées, mais bien un agenda ouvert et flexible permettant d’accueillir une variété d’activités et de sujets. Déjà quelques thèmes ont été proposés :
    Communs urbains Communs comme nouvelle sujet politique Coopérativisme ouvert et plateformes de coopération

    L’Espace des Communs prendra appui sur le réseau des espaces de travail partagé (coworkings) de Montréal. Son quartier général sera situé dans les locaux d’ECTO, coworking coop [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.ecto.coop" rel="nofollow external">www.ecto.coop</a>], au cœur du Montréal créatif. D’autres espaces de coworking (Salon 1861, Temps libre) et de rencontres interculturelles pourront accueillir des activités.

    Le Forum social mondial est une occasion unique de rencontrer et de travailler avec des acteurs engagés du monde dans le développement des communs. Nous vous invitons à venir animer cet espace des Communs en soutenant sa réalisation, en organisant une activité ou en participant aux activités qui seront proposées. Vous pouvez le faire simplement en écrivant à l’un ou l’autre des signataires de ce message. Vous pouvez également vous abonner à la liste de diffusion que nous avons mise en place pour être tenu informé des développements du programme d’activités de l’Espace des communs :
    <a class="spip_out" href="http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016" rel="external">http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016</a>

    Au plaisir de vous rencontrer à Montréal !

    • Frédéric Sultan [fredericsultan@gmail.com]
    • Yves Otis [yves@percolab.com]
    • Kevin Flanagan [kevin@p2pfoundation.net] –
    • <a class="spip_url spip_out auto" href="http://blog.p2pfoundation.net/" rel="nofollow external">http://blog.p2pfoundation.net/</a>
    • Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]
    • Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]
    • Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]
    • Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]

    Une initiative de Gazibo, RemixtheCommons, Communautique, LARTES, Percolab et P2P Foundation, VECAM, soutenue par la Fondation pour le Progrès de l’Homme.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4507
    Chargement/Site#_0fa005e37813ecb9fd2639006d150493

    Entrevue avec Joan Subirats(1) par Alain Ambrosi Mai 2018

    Joan Subirats est commissaire à la culture de la ville de Barcelone, dirigée par le groupe Barcelona en comu. Il est également professeur de sciences politiques à l’Universitat autonoma de Barcelona et fondateur de l’Institut sur la gouvernance et les politiques publiques (IGOP). Dans cette interview en anglais, il présente les enjeux de la politique culturelle pour la municipalité de Barcelone actuellement dirigée par Barcelona en Comù.

    <figure style="width: 800px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/b/4/cf4cf4f48af794bc54dc5384e88975c9e7cd020dbccf80dc35882a989230be/joan%20subirats.jpg?u=http%3A%2F%2Fwww.fepsu.es%2Fimage%2Fjoan%2520subirats.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1" alt="Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016" width="800" height="400" /><figcaption class="wp-caption-text">Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016</figcaption></figure>

    AA

      : In your recent article in La Vanguardia(2), you set out a framework for a cultural policy, you refer to putting into practice the key community values that should underpin that policy… Maybe we could start there?

    JS: For me, whereas in the 20th century the defining conflict was between freedom and equality – and this marked the tension between right and left throughout the 20th century because in a way this is the frame in which capitalism and the need for social protection evolved together with the commodification of life while at the same time the market called for freedom – ie: no rules, no submission. But the need for protection demanded equality. But in the 21st century there is rejection of the notion of protection linked to statism: Nancy Fraser published an article(3) in the New Left Review, it is a re-reading of Polanyi and she claims that this double movement between commodification and protection is still valid, but that the State-based protection typical of the 20th century, where equality is guaranteed by the State, clashes since the end of the 20th century with the growing importance of heterogeneity, diversity and personal autonomy. Therefore, if in order to obtain equality, we have to be dependent on what the State does, this is going to be a contradiction…. So we could translate those values that informed the definition of policies in the 20th century, in 21st century terms they would be the idea of freedom (or personal autonomy, the idea of empowerment, not subjection, non-dependence) and at the same time equality, but no longer simply equality of opportunities but also equality of condition because we have to compensate for what is not the same (equal) in society. If you say « equal opportunities », that everyone has access to cultural facilities, to libraries, you are disregarding the fact that the starting conditions of people are not the same, this is the great contribution of Amartya Sen, no? You have to compensate for unequal starting situations because otherwise you depoliticize inequality and consider that inequality is the result of people’s lack of effort to get out of poverty. So equality yes, but the approach is different. And we must incorporate the idea of diversity as a key element in the recognition of people and groups on the basis of their specific dignity. That seems easy to say, but in reality it is complicated, especially if you relate it to culture, because culture has to do with all these things: it has to do with the construction of your personality, it has to do with equal access to culture just as cultural rights and culture have to do with the recognition of different forms of knowledge and culture – canonical culture, high culture, popular culture, everyday culture, neighbourhood culture …
    So for me, a cultural policy should be framed within the triple focus of personal autonomy, equality and diversity. And this is contradictory, in part, with the cultural policies developed in the past, where there is usually confusion between equality and homogeneity. In other words, the left has tended to consider that equality meant the same thing for everyone and that is wrong, isn’t it?, because you are confusing equality with homogeneity. The opposite of equality is inequality, the opposite of homogeneity is diversity. So you have to work with equality and diversity as values that are not antagonistic, but can be complementary. And this is a challenge for public institutions because they do not like heterogeneity, they find it complicated because it is simpler to treat everyone the same, as the administrative law manual used to prescribe `indifferent efficiency’: it is a way of understanding inequality as indifference, right?

    AA

      : In your article you also talk about the opposition between investing in infrastructures versus creating spaces and environments that are attractive to creators and you put an emphasis on the generation of spaces. What is being done, what has been done, what could be done about this?

    JS : In Barcelona we want to ensure that the city’s cultural policies do not imply producing culture itself, but rather to try to influence the values in the production processes that already exist, in the facilities, in the cultural and artistic infrastructures: the role of the city council, of the municipality, is not so much to produce culture as to contribute to the production of culture. Which is different, helping to produce culture…. Obviously, the city council will give priority to those initiatives that coincide with the values, with the normative approach that we promote. There are some exceptions, for example, the Grec festival in Barcelona(4) in July, or the Mercé(5), which is the Festa Mayor, where the city council does in fact subsidize the production of culture, so some productions are subsidised but generally what we have is a policy of aid to creators. What is being done is that 11 creative factories (fablabs) have been built, these are factories with collectives that manage them chosen through public tenders. There are now 3 factories of circus and visual arts, 2 factories of dance creation, one factory of more global creation housed at Fabra & Coats, 3 theatre factories and 2 visual arts and technology sites. So there are 11 factories of different sorts and there are plans to create others, for example in the field of feminist culture where we are in discussion with a very well consolidated group : normally all these creative factories have their management entrusted to collectives that already become highly consolidated in the process of creation and that need a space to ensure their continuity. Often the city council will cede municipal spaces to these collectives, sometimes through public competitions where the creators are asked to present their project for directing a factory. This is one aspect. Another aspect is what is called living culture, which is a programme for the promotion of cultural activities that arise from the community or from collectives in the form of cooperatives and this is a process of aid to collectives that are already functioning, or occasionally to highlight cultural activities and cultural dynamics that have existed for a long time but have not been dignified, that have not been valued, for example the Catalan rumba of the Gypsies, which is a very important movement in Barcelona that emerged from the gypsy community of El Raval, where there were some very famous artists like Peret. There we invested in creating a group to work on the historical memory of the rumba, looking for the roots of this movement, where it came from and why. Then some signposts were set up in streets where this took place, such as La Cera in El Raval, where there are two murals that symbolise the history of the Catalan rumba and the gypsy community in this area so that this type of thing is publicly visible. That is the key issue for culture: a recognition that there are many different cultures.

    Then there is the area of civic centres: approximately 15% of the civic centres in the city are managed by civic entities as citizen heritage, and those civic centres also have cultural activities that they decide on, and the city council, the municipality helps them develop the ideas put forward by the entities that manage those centres.

    So, if we put all those things together, we could talk about a culture of the urban commons. It is still early stages, this is still more of a concept than a reality, but the underlying idea is that in the end the density and the autonomous cultural-social fabric will be strong enough to be resilient to political changes. In other words, that you have helped to build cultural practices and communities that are strong and autonomous enough that they are not dependent on the political conjuncture. This would be ideal. A bit like the example I often cite about the housing cooperatives in Copenhagen, that there was 50% public housing in Copenhagen, and a right-wing government privatised 17% of that public housing, but it couldn’t touch the 33% of housing that was in the hands of co-operatives. Collective social capital has been more resilient than state assets: the latter is more vulnerable to changes in political majorities.

    AA

      : You also speak of situated culture which I think is very important: setting it in time and space. Now Facebook has announced it is coming to Barcelona so the Barcelona brand is going to be a brand that includes Facebook and its allies. But your conception of a situated culture is more about a culture where social innovation, participation, popular creativity in the community are very important…

    JS : Yes, it seems contradictory. In fact what you’re asking is the extent to which it makes sense to talk about situated culture in an increasingly globalized environment which is more and more dependent on global platforms. I believe that tension exists and conflict exists, this is undeniable, the city is a zone of conflict, therefore, the first thing we have to accept is that the city is a battleground between political alternatives with different cultural models. It is very difficult for a city council to set out univocal views of a cultural reality that is intrinsically plural. Talking about situated culture is an attempt to highlight the significance of the distinguishing factors that Barcelona possesses in its cultural production. This does not mean that this situated culture should be a strictly localist culture – a situated culture does not mean a culture that cuts off global links – it is a culture that relates to the global on the basis of its own specificity. What is most reprehensible from my point of view are cultural dynamics that have a global logic but that can just as well be here or anywhere else. And it’s true that the platforms generate this. An example: the other day the former minister of culture of Brazil, Lluca Ferreira, was here and talked about a program of living culture they developed, and they posted a photograph of some indigenous people where the man wore something that covered his pubic parts but the woman’s breasts were naked. So Facebook took the photograph off the site, and when the Minister called Facebook Brazil to say ‘what is going on?’, they told him that they didn’t have any duty towards the Brazilian government, that the only control over them was from a judge in San Francisco and that, therefore, if the judge in San Francisco forced them to put the photograph back, they would put it back, otherwise they wouldn’t have to listen to any minister from Brazil or anywhere else. In the end, there was a public movement of protest, and they put the photo back. The same thing happened here a few days ago, a group from a municipal theatre creation factory put up a poster with a man’s ass advertising a play by Virginia Wolff and Facebook took their entire account off the net – not just the photograph, they totally removed them from Facebook. And here too Facebook said that they are independent and that only the judge from San Francisco and so on. I believe that this is the opposite of situated culture because it is a global cultural logic, but at the same time it allows itself to be censored in Saudi Arabia, in China, that is to say it has different codes in each place. So to speak of situated culture means to speak of social transformation, of the relationship between culture and social transformation situated in the context in which you are working. But at the same time to have the will to dialogue with similar processes that exist in any other part of the world and that is the strength of a situated culture. And those processes of mutuality, of hybridization, that can happen when you have a Pakistani community here, you have a Filipino community, you have a Chinese community, you have a Gypsy community, you have an Italian community, you have an Argentinean community: they can be treated as typical folkloric elements in a theme park, or you can try to generate hybridization processes. Now at the Festival Grec this year there will be poetry in Urdu from the Pakistanis, there will be a Filipino theatre coming and a Filipino film fest at the Filmoteca – and this means mixing, situating, the cultural debate in the space where it is happening and trying to steep it in issues of cultural diversity. What I understand is that we need to strive for a local that is increasingly global, that this dialogue between the local and the global is very important.

    AA

      : Returning to social innovation and popular creativity, social innovation is also a concept taken up pretty much everywhere: how is it understood here? Taking into account that in the world of the commons, Catalonia, and especially Barcelona, is very well known for its fablabs, which are also situated in this new era. How then do you understand social innovation and how do you see the relationship between education and social innovation?

    JS : What I am trying to convey is that the traditional education system is doing little to prepare people and to enhance inclusive logics in our changing and transforming society, so in very broad lines I would say that if health and education were the basic redistributive policies of the 20th century, in the 21st century we must incorporate culture as a basic redistributive policy. Because before, the job market had very specific demands for the education sector: it knew very well what types of job profiles it needed because there was a very Taylorist logic to the world of work – what is the profile of a baker, of a plumber, of a miller? How many years you have to study for this kind of work. There is now a great deal of uncertainty about the future of the labour market, about how people will be able to work in the future and the key words that appear are innovation, creativity, entrepreneurship, flexibility, ability to understand a diverse world, teamwork , being open to new ideas: this has little to do with traditional educational profiles, but it has much to do with culture, with things that allow you to acquire that backpack of basic tools that will help you navigate in a much more uncertain environment. And for me, to find the right connection between culture and education is very important because it allows the educational system to constantly transform itself by taking advantage of the creative potential of an environment that is much more accessible now than before because of new technologies, and therefore to make the transition from a deductive system where there is a teacher who knows and tells people what they need to know – to an inductive system: how do we explore what we need to know in order to be able to act. And that more inductive, more experimental logic has to do with creativity whereas the traditional education system didn’t postulate creativity, it postulated your ability to learn what someone else had decided you needed to study. It’s art, it is culture that allows you to play in that field much more easily …

    Translated from Spanish by Nancy Thede.

    1 Joan Subirats is Commissioner for culture in the city government of Barcelona led by the group Barcelona en comu. He is also professor of political science at the Universitat
    autonoma de Barcelona and founder of the Institute on Governance and Public Policy.

    2 « Salvara la cultura a las ciudades? », La Vanguardia (Barcelona), Culturals supplement, 12
    May 2018, pp. 20-21. https://www.lavanguardia.com/cultura/20180511/443518454074/cultura-ciudadesbarcelona-crisis.html

    3 Nancy Fraser, « A Triple Movement », New Left Review 81, May-June 2013. Published in Spanish in Jean-Louis Laville and José Luis Coraggio (Eds.), La izquierda del
    siglo XXI. Ideas y diálogo Norte-Sur para un proyecto necesario Icaria, Madrid 2018.

    4 Festival Grec, an annual multidisciplinary festival in Barcelona, now in its 42nd year. It is
    named for the Greek Theatre built for the 1929 Universal Exhibition in Barcelona:
    http://lameva.barcelona.cat/grec/en/.

    5 Barcelona’s annual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4882
    Chargement/Site#_0fb1b28ec5d0237a9e7f1db7f17329f8

    After the festival « Temps des communes », (October 2015), a small group has decided to produce an exhibition on the commons. The idea was to do a light, self editable and easy to use collection of posters. It is dedicated to places that welcome an audience that is not particularly sensitive to the commons. We were thinking for example of community centers, libraries or schools. After a few exchanges, notably around the game <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a>, which had been prototyped by <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> a few months before during a European meeting, we produced an exhibition of 12 posters that explain and illustrate the commons.

    <figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" src="ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" width="1240" height="1753" alt=" Expo Les communs page1 CC-BY-SA." class="size-medium" /><figcaption class="wp-caption-text">
    Expo Les communs page1 CC-BY-SA.</figcaption></figure>

    The exhibition proposes to discover the common through their definition and concrete illustration. The panels make us walk through different facets of the commons: the fragility of natural commons, the relationship between use and ownership, the role of hackers in the renewal of commons, the place of knowledge, and the reconquest of political space by commoners. Finally, it also proposes resources based on other cultural initiatives: Communauthèque, a best of bibliography of the 50 books on the commons, the game C@rds in common or Remix the commons of course!

    This exhibition is a collective work leaded by Thierry Pasquier, and edited by Rosie Howe, with the support of Espace Mendès France at Poitiers, a center for scientific, technical and industrial culture in New Aquitaine, Vecam, and Remix the commons. The publication under the license « Attribution – Sharing under the same conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » allows free imagination for the diffusion and adaptation of the exhibition to each context … and languages. The next step will be to set up a dedicated website that will allow each to publish according to his/her needs. We will give you news of this project in the coming months!

    The PDF light version of the exhibition is available on the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. In the next few weeks we will install a wiki with the content, including Pdf in high definition, texts images that can modified, as well as all associated media and InDesign sources. Do not hesitate to ask us for any specific request or offer your help.

    Thierry Pasquier et Frédéric Sultan

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5182
    Chargement/Site#_1b03d2814215e7d0c70da12fd2f9abf0

    From the 15th-17th of November 2016 a European Commons Assembly will take place in Brussels. The commoners will convene, discuss, showcase, and reclaim Europe. On the afternoon of the 16th, around 150 will partcipate in a meeting in the European Parliament, organized in cooperation with the EP intergroup on Common Goods and Public Services (Led by Marisa Matias, Dario Tamburrano, Ernesto Urtasun, Sergio Cofferati). A variety of other events (and local assemblies) will take place outside Parliament, both in Brussels and across Europe.

    Networking, unity and policy around the commons paradigm

    On September 26, a group of nonprofits, foundations, and other civil society organizations jointly publish a “Call for a European Commons Assembly” (https://europeancommonsassembly.eu/#section1). The collectively drafted document, which continues to garner signatures from groups and individuals around Europe, serves as a declaration of purpose for a distributed network of “commoners.”
    <img decoding="async" loading="lazy" src="ECA-300x212.jpg" alt="eca" width="900" height="636" class="aligncenter size-medium wp-image-4561" />
    Author: TILL GENTZSCH

    The Assembly seeks to unite citizens in trans-local and trans-european solidarity to overcome Europe’s current challenges and reinvigorate the political process for the 21st century. The commons can be understood as a bridging paradigm that stresses cooperation in management of resources, knowledge, tools, and spaces as diverse as water, Wikipedia, a crowdfund, or a community garden. Their Call describes commoning as:

      …the network-based cooperation and localized bottom-up initiatives already sustained by millions of people around Europe and the world. These initiatives create self-managed systems that satisfy important needs, and often work outside of dominant markets and traditional state programmes while pioneering new hybrid structures.

    The Assembly emerged in May from a diverse, gender balanced pilot community of 28 activists from 15 European countries, working in different domains of the commons. New people are joining the Assembly every week, and ECA is inclusive and open for others to join, so that a broad and resilient European movement can coalesce. It seeks to visibilize acts of commoning by citizens for citizens, while promoting interaction with policy and institutions at both the national and European levels.

    Part of a broader movement


    The rapid embrace of commons as an alternative holistic, sustainable and social worldview is in part an expression of unease with the unjust current economic system and democratic deficiencies. The commons movement has exploded in recent years, following the award of the Nobel Prize in Economics to Elinor Ostrom in 2009 for her work on managing common resources. It has also seen overlap with other movements, such as the Social and Solidarity and Sharing Economy movements, peer to peer production, and Degrowth.

    Michel Bauwens, part of the ECA who is also a prominent figure in the peer-to-peer movement, explains: All over the world, a new social movement is emerging, which is challenging the ‘extractive’ premises of the mainstream political economy and which is co-constructing the seed forms of a sustainable and solidary society. Commoners are also getting a voice, for example through the Assemblies of the Commons that are emerging in French cities and elsewhere. The time is ripe for a shoutout to the political world, through a European Assembly of the Commons.

    The Call includes an open invitation to Brussels from November 15 to 17, 2016 for three days of activities and shared reflection on how to protect and promote the commons. It will include an official session in the European Parliament, hosted by the Intergroup on Common Goods and Public Services, on November 16 (limited capacity).

    You can read and sign the full text of the Call, also available in French, Spanish, and soon other European languages, on the <a href="http://europeancommonsassembly.eu">ECA website</a>. There is an <a href="http://europeancommonsassembly.eu/sign-call/">option to sign</a> as an individual or an organization.

    For more information, visit <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/ </a> or follow @CommonsAssembly on Twitter for regular updates.

    Media Contact: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu

    Keywords: Commons, European, Citizens, Parliament, Participatory Democracy, Civil Society

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5168
    Chargement/Site#_1c6a4297a4afd828734e6381e6e05f90

    <a href="http://bollier.org/blog/crds-common-learning-about-commons-through-play" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Article original de David Bollier</a>

    Parce que les pratiques de mise en commun se confrontent à la culture marchande, elles sont fréquemment mal comprises. Quelle est la nature de ce processus de collaboration engagé autour d’objectifs partagés, peut-on se demander. Comment cela fonctionne-t-il, surtout lorsque de nombreuses industries souhaitent privatiser le contrôle des ressources ou empêcher la concurrence par l’action en commun ?

    Matthieu Rhéaume, un commoner et créateur de jeux qui vit à Montréal, a décidé qu’un jeu de cartes pourrait être un excellent véhicule pour faire connaître les communs. « C@rtes en Commun : un jeu de collaboration politique» est le résultat de ses efforts. « Ce jeu a un potentiel immense en associant le sens et le plaisir », m’a expliqué Matthieu. « Les gens peuvent jouer de façon décontractée tout en étant surpris par le méta-apprentissage [sur les communs] qui en résulte ».

    <iframe loading="lazy" title="Les communs en jeu ... de cartes" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/ISGk4-pf2Ww?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

    Tout a commencé lors du Forum social mondial (FSM) à Montréal en août 2016. Matthieu Rhéaume a proposé de saisir cette opportunité pour synthétiser les points de vue sur les communs des participants et d’utiliser les résultats pour développer le jeu de cartes. Il a persuadé la Fondation Charles Léopold Mayer et Gazibo, toutes deux basées en France, de soutenir le développement de ce jeu. Quelques cinquante commoners ont ainsi co-créé le jeu avec l’aide d’une petite équipe constituée pour l’occasion. (Le processus est décrit <a href="http://cartesencommun.cc/index.php?title=Documentation_sur_le_processus_de_cr%C3%A9ation" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a> )

    En tant que concepteur de jeux, Matthieu Rhéaume s’est rendu compte que les jeux réussis et amusants doivent comporter une certaine « rhétorique procédurale » et récompenser les récits. Il avait apprécié de jouer à « Magic: The Gathering », un jeu de cartes multijoueur très populaire et se demandait à quoi ce jeu ressemblerait s’il était collaboratif.

    Au FSM, Matthieu Rhéaume a demandé aux participants de partager leurs propres idées sur les biens communs en créant des cartes dans six catégories. Les quatre premières composent le groupe des « cartes communes », comportant des « ressources », des « cartes d’action », des « cartes de proje t» et des «cartes d’attitude ». Deux autres catégories de cartes, les cartes des « forces oppressives », avec des dos noirs, donnent au jeu son moteur, en ce qu’elles appliquent des « effets négatifs » à « l’arène politique » que représente le plateau du jeu. Les effets négatifs sont les « accaparements (enclosures) » et les « crises » contre lesquelles les commoners doivent répondre dans un temps limité en s’organisant collectivement.

    Conçu pour être joué par deux à cinq joueurs, une partie dure habituellement entre 60 et 90 minutes. Le principe de base est assez simple pour être compris facilement, mais assez sophistiqué et complexe pour être imprévisible et intéressant. L’objectif principal du jeu est de « créer un contexte politique assez résilient pour défendre les communs contre les crises et les accaparements ». Les joueurs gagnent quand il n’y a plus de cartes des « forces oppressives » dans l’arène politique. Ils perdent s’il y a plus de cinq de ces cartes présentes sur le plateau.

    Au dos des cartes des forces oppressives figure un conquistador avec une lance et un texte : « Je suis là pour prendre les communs ». Une des cartes de « forces oppressives », «Élection de Trump!», a pour effet de démobiliser chaque campagne en cours pour les communs. Une autre de ces cartes, « Old Inner Culture », interdit l’usage des cartes d’attitude (qui pourraient autrement aider la mise en commun). Une carte « Peur de l’inconnu » interdit aux joueurs de tirer de nouvelles cartes pendant un tour de table. En revanche, les cartes communes comportent des choses telles que les jardins urbains, les Premières nations, la décroissance et les médias indépendants. La série de cartes « Attitude » influe sur la capacité d’un joueur à coopérer.

    Les participants au FSM ont contribué au jeu en proposant et illustrant 240 cartes, fournissant de nombreux exemples de la mise en commun et des accaparements. Pour produire la première version du jeu, Matthieu Rheaume, en a retenu 120 qu’il a fait imprimer. Cela lui a permis de tester le jeu C@rtes en commun (plus de 25 parties) et quatre itérations de conception, essayant de rapprocher le taux de réussite au jeu de 50 %. Les joueurs vont découvrir que la coopération devient de plus en plus complexe à mesure que de nouvelles variables sont introduites sur le plateau de jeu. Un livret décrit comment les joueurs peuvent rendre la partie encore plus difficile – en accélérant les phénomènes d’enclosure et en réduisant le temps de mobilisation de la société civile.

    Matthieu Rhéaume reconnait que la première partie de C@rtes en commun peut être difficile, mais il a réalisé des vidéos accessibles en ligne pour aider les nouveaux joueurs à apprendre à jouer. (Voir cette <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5lr5Ohtn2sQ" target="_blank" rel="noopener noreferrer">vidéo d’introduction</a> qui présente le projet et ce tutoriel vidéo « <a href="https://www.youtube.com/watch?v=awK3Vft55LM" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comment jouer</a> »)

    Matthieu Rhéaume souhaite améliorer le jeu – en réduisant le nombre de cartes trop spécifiquement rattachées au contexte du FSM, ou en uniformisant la langue des cartes (présentement en français et en anglais). Mais il se félicite déjà que le jeu aide à faire connaître aux joueurs la vision du monde des communs et à susciter des conversations plus approfondies à ce sujet. Suite à la plupart des parties, les joueurs réfléchissent sur ce qui s’est passé et racontent des histoires de collaborations réussies ou d’enclosures.

    Le jeu a été publié en février 2017. Un lancement s’est déroulé en Europe, supervisé par Fréderic Sultan de Remix biens communs, et il y a maintenant près de 70 jeux C@rtes en commun en circulation [ aujourd’hui, plus d’une centaine].

    Le lancement canadien du jeu aura lieu à Montréal le 11 mai à 17h30 à 20h30 au 5248, boulevard Saint-Laurent à Montréal. Pour vous inscrire à l’événement (gratuit), voici le lien – <a href="http://www.brownpapertickets.com/event/2932824">http://www.brownpapertickets.com/event/2932824</a>.

    Le jeu, dans sa version actuelle, peut être acheté directement, à prix coûtant, via un distributeur commercial <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.thegamecrafter.com/</a>. Jusqu’au 31 mai, les québécois peuvent acquérir le jeu à moindre coût en s’inscrivant à une commande groupée sur cette <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfjXe9GOd2HLAXwz1S2-y0jiE1vxrPg2Z1fGti2cAEApWx0XQ/viewform?c=0&w=1&fbzx=-5456162131876975000">page Web</a>. Matthieu distribuera ensuite les jeux aux acheteurs individuels.

    David Bollier

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4685
    Chargement/Site#_1d1f01b823e8e6a537b3236346030973

    <iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/a0J2gj80EVI?rel=0" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

    « Sans Lendemain », est un film d’animation sur l’exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles et leurs conséquences sur la vie humaine sur la planète. Il est réalisé par Dermot O’ Connor et produit par Incubate Pictures. en 35 minutes, il aborde de façon très intelligible toute une série de problématiques liées à la croissance de notre système économique et à notre façon de consommer.

    Réalisation : Dermot O’ Connor (35 minutes, 2012).<a href="http://www.idleworm.com">http://www.idleworm.com</a>
    <a href="http://www.incubatepictures.com">http://www.incubatepictures.com</a> – <a href="http://www.angryanimator.com">http://www.angryanimator.com</a>

    Information et documentation sur le site <a href="http://sansLendemain.mpOC.be">http://sansLendemain.mpOC.be</a>.

    Titre original étasunien : There’s no tomorrow.
    <a href="https://www.youtube.com/redirect?q=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DVOMWzjrRiBg&redir_token=PRF4kw9bwKfWe7SJ5S33XwpWSiZ8MTQwMTM2NzY0MEAxNDAxMjgxMjQw">https://www.youtube.com</a>

    Version française 2013 due à l’initiative du groupe de Liège du mpOC, Mouvement politique des objecteurs de croissance (le mpOC n’est pas un parti politique).

    Avec le soutien de :
    Amis de la Terre Belgique, ASPO.be (section belge de l’Association for the Study of Peak Oil and Gas), GRAPPE (Groupe de Réflexion et d’Action Pour une Politique Ecologique), IEW (Inter-Environnement Wallonie), Imagine demain le monde, mpOC.

    Traduction : Francis Leboutte.
    Voix : Caroline Lamarche.
    Mixage voix : Margarida Guia.
    Sous-titres en néerlandais, allemand, anglais, français, espagnol et italien.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=3802
    Chargement/Site#_1f3ac4ada00fa0e14626faeb314eaf14

    Original : <a href="https://blogs.mediapart.fr/gkrikorian/blog/260920/refuser-de-financer-la-recherche-vaccinale-en-double-aveugle">Refuser de financer la recherche vaccinale en «double aveugle»</a> 26 sept. 2020

    The scale of the COVID epidemic has led to strong and rapid public commitments by national governments. In particular, more than 10 billion Euros have been released in just a few months for vaccine research. Public investment and collective risk should go hand in hand with full transparency in the use of funds and research results. But the reality is very different.

    In normal times State support to medical research that takes place via funding of research programmes and public research institutions, partnerships with private firms, tax credits and of course, the purchase or reimbursement of health products, generally goes unnoticed. The billions being spent currently on for vaccine for Covid19 gives an unusually high-profile to the massive and dazzling involvement of public authorities in this medical research. This therefore justifies the common sense view that any effective vaccines that are developed should be considered and treated as common goods, i.e. an essential resource developed through a collective effort, whose production and access should be organised and governed in a transparent and collective manner.

    However, the opacity which usually prevails in the pharmaceutical economy and the control by a few actors, is still in place. On the one hand, countries with more resources are seeking to monopolise the first (and best) future vaccines through bilateral contracts with firms: the United States, France, the United Kingdom, Italy, etc. have signed agreements with AstraZeneca, BioNTech and Pfizer, Novavax, Moderna, GSK, Johnson & Johnson, etc. They wish to cover themselves politically by securing access to possible vaccines for part of their population, but clearly do not feel more accountable than that for the use of public resources. They transfer massive amounts of public money to industry while leaving the corporations with property rights over future products, and keeping their people unaware of any of the details and the conditions of the use of the billions.

    The big pharmaceutical companies, on the other hand, are proving to be very bold and are using the situation to push their lobbying agenda forward. In addition to colossal public funding for Research & Development (R&D) they require the advance purchase of large quantities of the potential vaccines that will be developed. They also demand streamlined product registration systems that exempt them from providing all the data for efficacy and safety usually required, and at the same time they wish to be relieved of responsibility in the event of side effects and even be compensated by governments. Meanwhile they claim the need for confidentiality of contracts, clinical trial results, manufacturing costs and pricing structures for future vaccines – all in the name of business secrecy.

    The firms want to take the risk out of their actions as much as possible while still ensuring their profits. The public in contrast should assume the risks, both financial and health-related. The public finances and supplies hospitals, medical staff and volunteers by the hundreds of thousands throughout the world1. The public invests its resources without any guarantee of effectiveness or protection from dangerous side effects, or even any control over effectiveness or possibilities of dangerous side effects (since the requirements of the drug agencies are being revised downwards. The Food and Drug Administration (FDA) has led the way2 and the European Medical Agency (EMA) seems determined to do the same). The public to which we all belong does not have the capacity to appreciate what prices should be – since it has no access to cost data, nor to the exact sums that are granted to individual firms, the conditions under which these sums are allocated, or even to the CVs of the handful of « experts » who negotiate with the industry.

    The leaders of many Western countries condemned or ridiculed the positions taken by former US president Donald Trump, denounced those of conspirators and demagogues of all stripes, and claim to be the proponents of science, the real science, the one based on evidence and validated methods (« evidence-based »). However, under the pretext of urgency, the requirements are being scrapped, the transparency within the pharmaceutical field that has emerged in recent years as an imperative social demand and a political necessity is being pushed aside3. The collective risks that the world’s population is currently taking for the development of vaccines justifies public access to the results of vaccine trials in real time, to allow the greatest number of scientists (from the public, private and civil society sectors) to independently analyse the data and understand what these candidate vaccines will do not only to the virus but also to the organisms of the individuals vaccinated. This is especially true when testing technologies that have never been validated before (such as messenger RNA vaccines).
    And yet, things continue to be done in the secrecy demanded by a handful of firms – the new « double blind ».

    In these conditions, in demanding equitable access to the COVID vaccine, there is a growing feeling that this is above all a manoeuvre in the service of a few firms. In the name of the right to access, and because we know that there will be no effective fight against the virus on a global scale without sharing technologies, we demand access for all. But we cannot ignore the fact that, despite the rhetoric, no real solidarity is being put in place. The COVAX initiative is collecting crumbs, and behind what looks like a charity mechanism on the fringes, we are witnessing the consolidation of an international practice of pre-purchasing (« market advance commitment ») without clear information on costs, funding received by each companies, contracts or prices, the vast majority of which benefits the multinationals. The social demand for access then serves above all to justify the rush of public commitments without transparency or conditions; and one accepts turning a blind eye to an absurd economy, which corrupts science and medicine and makes global health look like a playground for financiers and other investment funds.

    As the experiences of 2020 have shown, and in particular with the fiasco in terms of care capacity and shortages of basic health products in wealthy countries, this global epidemic should lead us to seriously review the way we fund medical research and health: how we govern public resources, protect the public interest and involve the public in achieving access to health for all. Instead of this necessary reformulation of public health policies, we are witnessing a forced shift to a market logic that benefits only a few actors, and every day excludes a little more people from the right to health, in poor countries as well as in rich countries.

    (*) The practice of double-blinding in clinical trials consists of ensuring that neither the doctor nor the patient knows whether it is the active product being tested or a placebo that is being used. On the other hand the « double-blind » approach to research funding, which consists of refusing to make public, information on the use of resources and the results of trials leaving the public « blind », – is totally inappropriate. One scenario is designed to create impartiality and fairness the other to favour special interests and create injustice.

    1 Many candidate vaccines have been or still are currently being tested in dozens of phase III trials, i.e. efficacy and benefit/risk ratio trials on volunteers; and nearly 200 candidate vaccines are being developed worldwide. See the Landscape of COVID-19, a World Health Organization (WHO) candidate vaccine: https://www.who.int/publications/m/item/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines

    2 See statements by Stephen Hahn, Director of the Food and Drug Administration (FDA) at the end of August 2020: https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a

    3 See the resolution adopted by the WHO on 28 May 2019: https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=yRefuser to fund « double-blind » vaccine research

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6160
    Chargement/Site#_20cd20a2d72a0dc2a2cbcbaa5c4da136

    <figure id="attachment_6635" aria-describedby="caption-attachment-6635" style="width: 342px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6635 " src="IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg" alt="La révolution des communs et le droit" width="342" height="222" srcset="IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-342x222.jpg 342w, IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-607x395.jpg 607w, IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-768x499.jpg 768w, IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240-1536x999.jpg 1536w, IMG_20211110_162559509-scaled-e1638039020240.jpg 1958w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" /><figcaption id="caption-attachment-6635" class="wp-caption-text">La révolution des communs et le droit</figcaption></figure>

    Étienne Le Roy est l’un des pères de l’anthropologie du droit, dont le creuset a été la connaissance des formes de partage de la terre dans les cultures africaines. Dans cet ouvrage il nous propose de mettre ce savoir au service d’une compréhension des communs émergents dans nos sociétés modernes. Déroulant le fil de la juridicité des communs, l’auteur nous amène à distinguer les néo-communs, ceux qui sont produits par la société capitaliste elle-même, pour en comprendre toute la complexité et dégager les implications autant politiques et juridiques que scientifiques, de leur émergence.

    Ouvrage posthume, La révolution des communs et le droit nous transmet toute l’énergie que son auteur n’a cessé de puiser dans le dialogue interculturel et la conviction que le pluralisme normatif nous apporte des outils pour nous projeter dans la postmodernité.

    Publié en collaboration par les <a href="https://www.editionscienceetbiencommun.org/la-revolution-des-communs-et-le-droit/" target="_blank" rel="noopener">Éditions Science et Bien Commun</a> et Remix the Commons.

    Si vous souhaitez réaliser une recension de l’ouvrage, vous pouvez nous contacter en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6634
    Chargement/Site#_2971a480e94789e131a6a46a70b5d9ba
    Edition française de Free Fair and Alive, The Insurgent Power Of The Commons est disponible en librairie à partir du 18 novembre 2022
    LE POUVOIR SUBVERSIF DES COMMUNS

    DAVID BOLLIER ET SILKE HELFRICH

    Traduction française coordonnée par Olivier Petitjean

    Les communs ne se résument pas à des projets à petite échelle visant à améliorer la vie quotidienne. Ils sont une vision séminale pour réimaginer ensemble notre avenir et réinventer notre organisation sociale, notre économie, nos infrastructures, notre politique et le pouvoir de l’État lui-même.

    Alors que le monde d’aujourd’hui est confronté aux risques de rupture climatique et de pénuries énergétiques, ce livre ose imaginer comment d’innombrables actes de partage peuvent construire une nouvelle culture et une économie politique révolutionnaire. Il ambitionne de conceptualiser les communs en tant que système social, dynamique et créatif, vivant de l’ingéniosité quotidienne et des valeurs coopératives.

    Il développer un appareil théorique décrivant de manière fine et détaillée un ensemble de modèles de l’action en commun orienté vers ce qui est utile et équitable et de dessiner ainsi un terrain d’émancipation et de démocratie réelle.

    En s’appuyant sur des exemples concrets de pratiques des communs à travers le monde, depuis les forêts communautaires de l’Inde et les communes urbaines d’Italie, jusqu’aux coopératives de plateformes sur internet et aux soins infirmiers de quartier aux Pays-Bas, David Bollier et Silke Helfrich démontrent que nous pouvons être des personnes libres et créatives et nous gouverner nous-mêmes grâce à des institutions justes et responsables.

    Les auteurs : David Bollier et Silke Helfrich

    David Bollier est directeur du programme “Reinventing the Commons” au Schumacher Center for a New Economics et cofondateur du “Commons Strategies Group”. Auteur de La Renaissance des communs (ECLM, 2014), entre autres livres, il vit à Amherst, dans le Massachusetts, aux États-Unis.

    Militante, universitaire et conférencière, Silke Helfrich a cofondé le “Commons Strategies Group” et le “Commons Institute”. Elle a été l’éditrice et la coautrice de plusieurs livres sur les communs et vivait à Neudenau, en Allemagne.

    Page web de l’éditeur :

    <a href="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/">Le pouvoir subversif des communs</a>

    <iframe class="wp-embedded-content" sandbox="allow-scripts" security="restricted" style="position: absolute; clip: rect(1px, 1px, 1px, 1px);" title="« Le pouvoir subversif des communs » — ECLM" src="https://www.eclm.fr/livre/le-pouvoir-subversif-des-communs/embed/#?secret=iI96aqajXR" data-secret="iI96aqajXR" width="600" height="338" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>
    Contact presse :
    Isabelle Yafil – 01 43 14 75 82 – isabelle.yafil@eclm.fr
    Partenariat de diffusion Remix the commons

    https://www.remixthecommons.org/?p=6901
    Chargement/Site#_2c5b0cc88c3fb5acaef944ab754607fc

    Appel à idées !

    Soumettez une idée qui encourage l’Europe en laquelle nous croyons : une Europe fondée sur la solidarité et l’ouverture, façonné et nourrie par le peuple.

    Nous vivons et travaillons dans un environnement de plus en plus complexe. À travers l’Europe et ses pays voisins, un nombre croissant de personnes sont confrontées quotidiennement à la discrimination et à l’exclusion, que ce soit sur un plan économique, politique ou culturel.

    Un tel phénomène a pour conséquence une fragmentation croissante des sociétés, une montée de l’extrémisme et une division toujours plus grande entre les peuples, mais aussi entres les individus et les institutions qui les gouvernent.

    Les mouvements migratoires, la méfiance envers les institutions traditionnelles et l’écart grandissant entre l’idée d’une Europe démocratique et la réalité d’un continent divisé sont parmi les plus grands défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés.

    Ces défis ne sont pas nouveaux, mais ils ont atteint un degré qui affecte directement les systèmes et les politiques existantes, tant au niveau national qu’au niveau européen.
    La troisième édition de l’Idea Camp portée par l’European Cultural Foundation (ECF) et intitulée « Communautés en mouvement », s’attachera à mettre en lumière les mouvements de résistance qui s’attachent à contrer des pratiques anti-démocratiques.

    Organisé en collaboration avec Platoniq, l’Idea Camp aura lieu du 1er au 3 Mars 2017 en Espagne et réunira 50 participants dont les idées novatrices démontrent la ferme volonté d’encourager l’imagination politique, favoriser la construction de liens et contribuer au développement d’une société fondée sur le principe de justice sociale. Basé sur des valeurs de partage, d’inclusion et d’ouverture, l’Idea Camp offre aux participants une occasion unique de rencontrer des pairs venus de toute l’Europe et de ses pays voisins, dont les pratiques sont porteuses devisions différentes.
    Suite à l’appel à idées, 50 participants sont sélectionnés sur critères. ECF couvrira, pour la durée de l’Idea Camp, les frais de déplacement et de séjour en Espagne d’un représentant pour chaque idée.
    Après l’Idea Camp, les participants seront invités à soumettre une proposition concrète de recherche ou d’implémentation de leur idée. 25 propositions seront retenues et recevront une bourse de recherche et développement d’un montant maximum de 10.000 €.

    Initié en 2014, l’Idea Camp est organisé dans le cadre de « Connected Action for the Commons », un programme d’action et de recherche développé par ECF en collaboration avec six organisation culturelles implantées dans toute l’Europe: Culture 2 Commons (Croatie), Les Têtes de l’Art (France), KrytykaPolityczna (Pologne), Oberliht (Moldavie), Platoniq – Goteo (Espagne) et Subtopia (Suède).

    Pour soumettre votre idée, remplissez le formulaire en ligne suivant : http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4517
    Chargement/Site#_2f88882c42ea43a90de150392c095a7e

    Alain Ambrosi

    Avant même le dénouement de la crise dans laquelle se trouvent les Catalans après l’ultimatum lancé par le gouvernement espagnol, il est important de faire circuler dans l’écosystème des communs la tournure des événements en Catalogne et la position que prennent les organismes, institutions et associations catalanes qui se réclament des communs.

    Rappelons les faits : après avoir réprimé violemment les manifestations pacifiques des Catalans partisans de la tenue d’un référendum qu’ils soient pour ou contre l’indépendance, le gouvernement de Mariano Rajoy vient d’emprisonner Jordi Sànchez et Jordi Cuixart sous l’accusation de sédition pour avoir appelé à ces manifestations pacifiques. Par ce geste, le gouvernent espagnol viole les droits fondamentaux d’expression et de manifestation consignés dans la Déclaration des droits de l’homme en 1948 et reproduits depuis dans nombre de conventions dont celle de l’Europe sur la Protection des droits humains et des libertés fondamentales de 1950. Cette escalade dans la répression de revendications pacifiques dans un cadre démocratique est appuyée sans hésitations par les partis espagnols de droite (Parti Populaire) et de centre droit (Ciudadanos) et les sociaux démocrates du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) ce qui présage mal pour la suite des événements qui, selon l’Article 155 de la constitution, pourrait mettre fin au statut d’autonomie de la Catalogne.

    Sans être indépendantistes ni pour la tenue d’un référendum unilatéral, Barcelona en Comù (l’organisation de la maire de Barcelone Ada Colau minoritaire au conseil de ville de Barcelone depuis 2015) et Catalunya en Comù (le nouvel espace politique catalan créé en avril de cette année) avaient appelé, au nom du « droit  à décider », à la mobilisation populaire lors du référendum du 1er octobre et aux manifestations pacifiques qui l’ont précédé et suivi. Après l’arrestation des deux dirigeants indépendantistes, les deux organisations ont annulé leurs activités courantes et <a href="https://www.barcelonaencomu.cat/ca/premsa/barcelona-en-comu-considera-un-atac-gravissim-la-democracia-i-als-drets-basics-lempresonament">ont condamné vertement</a> ce geste anti-démocratique et appelé la population à se joindre aux manifestations pacifiques prévues le 17 octobre. Le communiqué de Catalunya en Comù l’exprime ainsi :

    Il est absolument intolérable dans toute démocratie d’emprisonner des représentants de la société civile pour leurs idées politiques et des manifestations pacifiques. Nous exigeons la liberté immédiate de ceux qui sont désormais des prisonniers politiques et demandons à toutes les forces politiques de ne pas être complices de cette attaque aux libertés fondamentales. Nous appelons à participer aux manifestations d’aujourd’hui [heures et lieux].

    De nombreuses autres organisations de la société civile se joignent à cette position dont en particulier le Réseau de l’Économie Solidaire (<a href="http://xes.cat/2017/10/17/comunicat-rebuig-detencio-dels-presidents-lanc-omnium/">Xarxa de Economia Solidaria</a>) qui est partie prenante de l’économie coopérative en plateforme dans l’écosystème catalan des communs aux côtés de la mairie de Barcelone.

    De son côté, la mairie de Barcelone publie <a href="http://eldigital.barcelona.cat/es/declaracion-institucional-de-rechazo-al-encarcelamiento-de-jordi-sanchez-y-jordi-cuixart_563009.html">une déclaration institutionnelle</a> condamnant les arrestations et appelant la population à manifester pacifiquement. Il est à noter que cette déclaration est signée par tous les partis sauf les  partis de droite et centre droit (Parti Populaire, Ciudadanos) ainsi que le PSC Parti socialiste Catalan – qui en prenant cette position confirme son alignement sur le PSOE national et met en question l’appui qu’il donnait à Barcelona en Comù au sein de la municipalité.

    Au lendemain des impressionnantes manifestations aux chandelles effectuées dans le calme pour la libération des deux accusés, une nouvelle coalition vient de se former pour coordonner les manifestations pacifiques. Sous le nom de <a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/neix-en-peu-de-pau-una-iniciativa-per-coordinar-les-mobilizaciones-pacifiques/">« En Peu de Pau »</a>  (littéralement « En pied de paix »), ce regroupement initié par douze organismes réunit des entités qui vont des Collectifs de pompiers aux Universités pour la démocratie. Il inclut également les deux organisations des accusés, l’ANC et Omnium Cultural. Dans la présentation, la philosophe Marina Garces, connue entre autres pour ses écrits et son engagement sur les Communs, voit cette nouvelle initiative comme « un espace d’intelligence collective basé sur la confiance contre le mécanisme de la peur ».

    Pour vous donner une idée de la répression et de l’attitude des manifestants, je propose la <a href="https://www.vilaweb.cat/noticies/a-video-denounces-spains-authoritarianism-help-catalonia-save-europe/">un vidéo</a> qui donne une idée de la répression et de l’attitude des manifestants. Il est réalisé par <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Òmnium_Cultural">Omnium Cultural</a>, l’organisation dirigée Jordi Cuixart. Omnium est une organisation culturelle qui promeut la culture et la langue catalanes depuis 1960. Elle n’est devenue indépendantiste qu’en 2012. Si Rajoy continue sa répression aveugle, il va convertir à l’indépendantisme beaucoup d’autres organisations et individus aujourd’hui non partisans d’une révision de la constitution espagnole et d’une république catalane associée ou non avec l’Espagne.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4831
    Chargement/Site#_3042920ba2290274ab613e8c75153133

    Comme l’écrivait Alain Ambrosi en 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le bien commun est sur toutes les lèvres</a> ». Pour faire connaître cette notion, et aussi éviter sa dilution dans des discours parfois trop flous, le collectif Remix the Commons s’attache à décrypter les pratiques et à esquisser les contours du champ sémantique et conceptuel du mouvement des communs à partir de la collecte et de l’analyse des documents qu’il produit. L’élaboration de ce vocabulaire, qui utilise les outils du web sémantique, permet de relier entre elles les initiatives de documentation et de promotion des communs sans gommer ce qui fait leurs identités propres. Ce faisant, le mouvement des communs se dote d’un espace de collaboration stratégique.

    <figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure>

    C’est en 2010 que Remix the Commons initie une démarche de documentation des communs. Au départ, le collectif s’est doté d’un simple site web pour identifier et signaler des contenus, vidéo pour la plupart, accessibles en ligne. Parallèlement une première série d’interviews vidéos est réalisée à l’occasion d’une rencontre internationale à Berlin (2010). D’autres suivront au rythme des forums sociaux mondiaux ou d’initiatives locales en France, au Sénégal, au Québec d’abord, puis dans de nombreux pays sur plusieurs continents. Rapidement, il devient nécessaire de permettre à chacun de faire des recherches à partir de mots clefs dans cette documentation.

    Des mots clefs au vocabulaire des communs

    Lors du catalogage d’objets médias sur le wiki de Remix the Commons (plus de 500 objets médias), nous décrivons le contenu de chaque production selon quatre axes qui aide à la positionner dans le champ d’action des communs : objet/ressource du commun, enjeux associés, actions et résultats attendus. Jusqu’à ce jour, plus de 400 « concepts clés » ont été identifiés à partir du corpus réuni sur le site. À leur tour, les concepts fontt l’objet de fiches qui utilisent les informations présentes sur le wiki de Remix the Commons, mais aussi celles en provenance d’autres sources d’information, en recourant pour ce faire aux techniques de liaison de données offertes par les wikis et le web sémantique. À partir de chaque fiche, l’utilisateur accède à l’information en provenance des principales collections documentaires associées aux Communs (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) et des grandes bases de données de référence que sont DBpedia, Wikidata, VIAF et WorldCat. Chaque concept est assorti de définitions dans plusieurs langues, de ressources publiées à travers le monde entier qui illustrent le propos ou renvoient vers des pratiques.

    Cet ensemble de concepts clefs fournit une description vivante et mouvante du monde du point de vue des communs. Cette collection est librement accessible, utilisable par tous et ouverte à la contribution. Bien que ce travail en soit encore à une étape d’expérimentation, il ouvre sur des perspectives intéressantes tant sur le plan de la recherche, de la production de la connaissance que sur celui de la diffusion des savoirs sur les communs. Les trous, les écarts et les nuances entre les sources d’information, entre les langues et les cultures peuvent être identifiés, documentés et discutés entre les acteurs engagés sur le terrain des communs.

    Le vocabulaire des communs ainsi mis en évidence peut appuyer les pratiques et contribuer à l’enrichissement des contenus dans Wikipedia et Wikidata, par exemple. Les associations et les collectifs qui contribuent à la documentation des communs, disposent ainsi d’une ressource qui leur permet de collaborer autour de la production de communs informationnels.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4641
    Chargement/Site#_307958e50e753747277bff6fbf648145

    Italiano sotto

    International Festival of the Commons, Chieri, Italia, Sunday July 12, from 12:00 to 18:00.
    Room : Sala conferenze della biblioteca

    Reclaim, protect and create commons in our neighborhoods and in our cities, urban commons, effective and contributes to the daily production of human and social rights.

    In practice, these struggles take many forms. All are facing the need for the creation and use of original legal instruments to manage shared resources in common, to meet a specific need within a community. Each of these legal creations is unique. It corresponds to a specific context, vision, and culture. It provides information on the inventiveness and creative imagination of commoners and on their relationship with the State at the local, national or even international scale.

    Knowledge of these legal experiences enriches those of other commoners. Analysis of the practices that have produced or inspired them, is a potential factor of development and multiplication of the commons. As part of the Festival of commons of Chieri, we offer a workshop to develop collaboratively a tool for the analysis of the legal instruments, statutes, charters and regulations for the commons. This tool, the Atlas of charters of the urban commons, will be used to know the nature, understand the operation, effects and the conditions of development, of legal instruments in favor of the commons. This will be an operational and critical resource for exchanges and collaborations between commoners engaged in collective claim of urban commons within various initiatives, from different cultural contexts and rights local and national.

    The workshop will be organized in two separate times at which you can participate independently:

    From 12:00 to 15:00:
    • The first workshop will take the stock and share all the approaches and experiences working with legal instruments for urban commons in order to facilitate cooperation between activists, initiatives and organizations already involved;

    From 15:00 to 18:00:
    • The second time will be based on practice by analysing legal instruments, statutes, deliberation, regulations and charters of urban commons with a first matrix that will be used for the Atlas of charters of urban commons. The objective will be to achieve a first iteration with this matrix in order to improve it. It will also develop one or more possible use of this tool for identified needs.

    Both workshops will be led by: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan

    Registration recommended to help the organization of the workshop : <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a>

    Contact :
    <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a>
    <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a>
    <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a>
    <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a>

    ITALIANO

    WORKSHOP: Creazione di un Atlante degli statuti dei Commons Urbani

    Festival Internazionale dei Beni Comuni, Domenica 12 luglio dalle 12:00 alle 18:00.
    Sala conferenze della biblioteca

    Rivendicare, proteggere e creare commons nei nostri quartieri e nelle le nostre città contribuisce all’attuazione effettiva e quotidiana di diritti fondamentali e di diritti sociali.

    Nella pratica, le lotte per i beni comuni urbani possono assumere forme eterogenee. Tutte si trovano confrontate, tuttavia, alla necessità di usare o creare regole e strumenti giuridici che permettano di governare risorse condivise per rispondere a esigenze specifiche di un comunità. Tali strumenti hanno caratteri propri. Corrispondono a determinati contesti e visioni e sono espressioni di determinate culture. Forniscono informazioni sull’inventività e l’immaginazione creativa dei commoners e la relazione che questi hanno con lo Stato a livello locale, nazionale, internazionale.

    La conoscenza di queste esperienze giuridiche può arricchire gli altri commoners. L’analisi delle pratiche che le hanno prodotte o ispirate è un potenziale fattore di sviluppo e moltiplicazione dei commons. Nel contesto del Festival dei beni comune di Chieri, proponiamo un workshop per elaborare collettivamente uno strumento di analisi di statuti, dichiarazioni e regolamenti che si sono prodotti a partire dai beni comuni. Questo strumento, “Atlante degli statuti dei commons urbani”, servirà a comprenderne la natura, analizzarne il funzionamento e gli effetti e individuare le condizioni e le premesse per lo sviluppo di strumenti giuridici che possano favorire i commons. Sarà una risorsa critica e operativa per gli scambi e la cooperazione tra i collettivi di commoners impegnati nella rivendicazione dei diversi beni comuni urbani situati in diversi contesti culturali e giuridici.

    Il workshop sarà organizzato in due momenti diversi ai quali è possibile partecipare in modo indipendente:

    Delle 12:00 alle 15:00:
    – Il primo workshop si propone di individuare e condividere le pratiche e le esperienze ascrivibili alle rivendicazioni di urban commons per facilitare la cooperazione tra attivisti, esperienze e realtà presenti;

    Delle 15:00 alle 18:00:
    – Il seconda workshop consentirà di sperimentare l’analisi dei diversi strumenti giuridici elaborati: statuti, regolamenti, delibere, linee guida a partire da una prima griglia di lettura che servirà da matrice per L’Atlante degli statuti dei commons urbani.

    L’obiettivo è quello di realizzare una prima sperimentazione della griglia d’analisi per correggerla e migliorarla e di proporre uno o più scenari di utilizzo dello strumento corrispondente alle necessità emerse durante l’insieme dei lavori.

    Entrambi i laboratori saranno condotti da: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan

    Registrazione raccomanda di facilitare lo svolgimento del workshop : <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a>

    Contact :
    <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a>
    <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a>
    <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a>
    <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5154
    Chargement/Site#_3686bc07266c0c0061082200d726e740

    Les récentes élections municipales et de quelques unes des communautés autonomes (régions) bouleversent l’échiquier politique espagnol. Les victoires inattendues aux municipales de nouvelles coalitions citoyennes issues des mouvements associatifs et de petits partis de gauche combinées à l’ irruption décisive des nouveaux partis nationaux Podemos et Ciudadanos dans les communautés autonomes met en échec le bipartidisme (Parti Populaire/Parti Socialiste) dominant depuis la Transition  démocratique de 1975. Vainqueurs dans 7 grandes villes  du nord au sud du pays dont les trois plus importantes , Madrid, Barcelone et Valencia, ces coalitions appellent à une transition d’un autre type en bousculant les mentalités et la culture politique et en forçant, dans la plupart des cas, à gouverner en mode minoritaire c’est à dire à composer avec les différents partis. À noter ici que le jeune parti de gauche Podemos qui a fait une apparition fulgurante au niveau européen en 2014 et fait aujourd’hui une entrée remarquée dans les communautés autonomes ne présentait pas de candidats aux municipales mais participait ou, le plus souvent, appuyait les coalitions citoyennes dans plusieurs villes.

    Ré-inventer les communs urbains du XXIème siècle

    Les nouveaux venus dans l’espace politique municipal se réclament des Communs allant pour certains jusqu’à associer ce terme à leur sigle : Barcelona en Comù, Zaragoza en Comun. Une lecture tant des programmes que des processus d’élaboration de ceux-ci montrent que, loin d’un simple effet de mode, la référence aux communs, introduit un nouveau discours et un nouvel horizon politique mais surtout une nouvelle manière de faire de la politique . Les nouveaux élus sont issus des mouvements sociaux et font leurs premiers pas en politique active. Leurs « non-partis » ont, pour la plupart , au plus une année d’existence mais les associations où ils ont milité ont connu des mobilisations et des victoires locales significatives. À y regarder de plus près, la nouvelle culture politique qu’ils proposent est ancrée dans des traditions de luttes urbaines aujourd’hui revues et améliorées par les initiatives citoyennes issues de la crise de 2008, des indignados en 2011 et des différentes «  marées » ou mobilisations qui ont suivi dans les domaines du logement, de la santé, de l’éducation, de la culture et de l’écologie urbaine. Ces traditions d’autogestion et d’ « auto-gouvernement » aux racines le plus souvent libertaires et connues sous le nom de « municipalisme » ont été revisitées par les cultures et pratiques des mouvements anti-croissance, écologiste, altermondialiste et de culture libre dans la foulée et dans l’esprit des indignados de 2011 avec une maîtrise et une utilisation raisonnée et intelligente des nouvelles technologies et des médias audiovisuels.

    Les défis qui attendent ce nouveau municipalisme sont immenses dans un pays où au lendemain même des élections du 24 mai deux rapports internationaux faisaient état, l’un (1), d’une augmentation exponentielle (de 9 à 18%) de la pauvreté depuis le début de la crise et l’autre (2), de l’augmentation des grandes fortunes (40%) pendant la même période. Pour rajouter à la morosité régnante et bien planter le décor, le FMI n’a pas manqué, quelques jours avant les investitures municipales, de féliciter le gouvernement espagnol pour ses résultats économiques « encourageants » tout en lui rappelant qu’il devait continuer ses mesures d’austérité en augmentant les impôts indirects, en coupant les dépenses de santé et d’éducation et en baissant les salaires. Fallait-il s’attendre à moins des chantres de l’austérité ?

    Un Bien Vivre dans la dignité restaurée

    Mais cela ne semble pas entamer la confiance des nouveaux titulaires des mairies qui ont mené campagne et bâti leur programme sur des politiques anti-austérité et mettent déjà en place, comme à Barcelone, les mesures de leur « plan de choc » sur le logement, l’alimentation, l’accès garanti et à moindre coût aux services de base, le transport et une allocation municipale. Ce plan auquel ils consacrent des budgets significatifs de façon jusque là inédite au niveau municipal, vise à contrer la « déshumanisation » des politiques d’austérité et « restaurer la dignité » des personnes les plus démunies .

    Cependant, l’ambition affichée des nouvelles administrations va bien au delà de ces mesures d’urgence des premiers mois de leur mandat. Ils veulent faire de leurs villes des lieux d’expérimentation et de promotion d’un Bien Vivre urbain qui interpelle les politiques sociales et économiques autant que les compétences et les pratiques démocratiques au plan municipal mais aussi régional, national et international. Dans son discours inaugural à la mairie de Barcelone, Ada Colau a évoqué la création « d’un réseau des villes démocratiques d’Europe du sud ».

    Transparence et Participation

    Cette petite révolution dans la culture et la pratique politique se fait dans la transparence la plus totale, en se donnant un code d’éthique, en réduisant les salaires des élus et supprimant leurs divers avantages collatéraux (voitures de service, perdiems, etc.), et surtout, en misant sur l’intelligence collective et la participation effective des citoyens. Beaucoup de ceux-ci sont d’ailleurs d ‘ores et déjà partie prenante du programme de la municipalité pour y avoir contribué avant et pendant la campagne au cours des nombreuses assemblées de « voisins » dans les quartiers et des différents moments de « crowdsourcing » sur une plateforme virtuelle. Le programme très structuré qui en résulte reste ouvert et est une invitation à participer. La page web de Barcelona en Comù l’annonce d’emblée : «  Le programme que tu as devant les yeux est un programme En Commun et, comme tu pourras voir, cela suppose un changement très important par rapport aux programmes politiques traditionnels. (…) c’est un document qui prétend être utile au dialogue citoyen. (…) »(3)

    Lors de l’acte inaugural Ada Colau affirmait qu’  « il est indispensable de créer une nouvelle forme de gouvernance » , rappelait qu’elle n’est que « l’une des milliers de voisines » , qu’elle compte « gouverner en obéissant » et que si son équipe ne fait pas ce qui est promis dans le programme :«  Mettez nous dehors!». Les milliers de personnes qui l’attendaient sur la Place Saint Jaume à la fin de son discours diffusé sur de grands écrans, l’ont accueillie avec le « Si se puede » (Oui, c’est possible) qui avait scandé toutes les assemblées au cours de la campagne. Dans une foule dense où elle avait du mal à avancer mais visiblement à l’aise au milieu de ses « voisins », compagnons et partisans, Ada a retrouvé les mots et la manière de la présidente et militante de la PAH (4). Et à cette multitude enthousiaste elle pouvait dire avec un grand sourire « ça va être dur de gouverner  mais nous ne sommes pas seuls » et appeler à participer et se responsabiliser. Elle concluait en parlant d’empathie
    et en invitant à organiser une manifestation de soutien aux travailleurs de la compagnie de téléphonie Movistar, présents dans la foule, dont elle avait appuyé la grève avant et pendant la campagne.

    Le ton est donné et donne à penser qu’avec les communs c’est aussi les Indignés qui sont entrés à l’Hotel de Ville.

    Le réalisme des communs.

    Dans un article intitulé « L’heure est au réalisme » Josep Ramoneda, chroniqueur du quotidien barcelonais ARA, opposait les propositions de Barcelone en Commun aux derniers diktats du FMI en montrant que les « utopistes nihilistes » , termes souvent utilisés par les médias et le parti au pouvoir pour dénigrer les alternatives de gauche, sont plutôt du côté des tenants du néolobéralisme incapables de sortir de la crise et creusant les inégalités. Il concluait en disant : « Soyons réalistes, pensons au bien commun »(5) Commentaire assez surprenant dans ce journal en langue catalane plus connu pour son indépendentisme que son « commun-isme ». Commentaire qui laisse entendre que les communs ne sont pas seulement entrés dans les hôtels de ville mais aussi dans l’imaginaire collectif et le discours politique et qu’il faudra maintenant compter avec eux.

    Un laboratoire vivant qui invite au commoning

    Le mouvement émergeant des commoners et apprentis commoners du local à l’international devront prêter une attention particulière à ce véritable laboratoire vivant des communs urbains.

    Il y a beaucoup à apprendre de ces communs en action sur la nature même des communs, le faire en commun (commoning) et la possible transition vers une société des communs? C’est aussi une occasion unique de pouvoir y contribuer de « pair à pair » en y apportant les compétences, expériences et expertises développées sous différentes latitudes et dans les différents contextes socio-culturels où se réinventent les communs depuis une dizaine d’années.

    Alain Ambrosi, Barcelone, 17 juin 2015

    (1) Rapport de l’OCDE mai 2015 <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en">http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en</a>
    (2) Rapport réalisé par Capgemini et Royal Bank of Canada (RBC) Wealth Management. (El Pais du 17 juin 2015)
    (3) <a href="https://barcelonaencomu.cat">https://barcelonaencomu.cat</a>
    (4) PAH Plateforme des affectés par l’hypothèque ( contre les expulsions) créée en 2009 à Barcelone et qui compte aujourd’hui 200 associations en Espagne.
    (5) ARA du 10 juin 2015

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4280
    Chargement/Site#_36931886556cb1172bcde056d7ec6c81

    Publication originale : <a href="https://blogs.mediapart.fr/gkrikorian/blog/260920/refuser-de-financer-la-recherche-vaccinale-en-double-aveugle">Refuser de financer la recherche vaccinale en «double aveugle»</a> 26 sept. 2020.

    L’ampleur de l’épidémie de COVID a entraîné des engagements publics aussi conséquents que rapides. Plus de 10 milliards ont notamment été débloqués en quelques mois pour la recherche vaccinale. Investissements publics et risques pris collectivement devraient aller de pair avec une totale transparence de l’usage des fonds et des résultats de la recherche. La réalité est pourtant bien différente.

    Ces milliards témoignent de façon plus médiatisée que d’ordinaire de l’implication majeure de la puissance publique dans la recherche médicale. Elle le fait généralement au travers du financement de programmes de recherche, d’institutions publiques de recherche, de partenariats avec des firmes privées, de crédit d’impôts, et naturellement de l’achat ou du remboursement des produits de santé. Dans le cas de la recherche pour un vaccin contre le Covid, ce financement est massif et fulgurant. De quoi justifier que les éventuels vaccins efficaces mis au point soient considérés et traités comme des biens communs, c’est-à-dire une ressource essentielle développée grâce à un effort collectif, dont la production et l’accès devrait être organisés et gouvernés de façon transparente et collective.

    Pourtant, l’opacité et la mainmise de quelques acteurs, qui prévalent d’ordinaire au sein de l’économie pharmaceutique, restent de mise. D’un côté, les pays disposant de plus de ressources cherchent à s’accaparer les premiers (meilleurs) futurs vaccins à travers la signature de contrats bilatéraux avec les firmes : Etats-Unis, France, Royaume Uni, Italie, etc. ont signé des accords avec AstraZeneca, BioNTech et Pfizer, Novavax, Moderna, GSK, Johnson & Jonhson, etc. Ils souhaitent se couvrir politiquement en sécurisant un accès aux éventuels vaccins pour une partie de leur population, mais ne se sentent visiblement tenus d’aucun compte à rendre concernant l’utilisation des ressources publiques. Ils transfèrent massivement de l’argent public vers l’industrie tout en lui laissant des droits de propriété sur les futurs produits.

    De l’autre côté, les grandes firmes pharmaceutiques font, quant à elles, preuves de toutes les audaces et profitent du contexte pour avancer leur agenda de lobbying. Outre des financements publics colossaux de la R&D, elles requièrent l’achat à l’avance de grandes quantités des potentiels vaccins qui seront développés. Elles exigent également des dispositifs allégés d’enregistrement des produits qui les dispensent de fournir l’ensemble des données d’efficacité et d’innocuité d’ordinaire nécessaire, souhaitent être déresponsabilisées voire dédommagées par les Etats en cas d’apparition d’effets secondaires, tout en clamant la nécessité d’une confidentialité des contrats, des résultats des essais cliniques, des coûts de fabrication et des structures de prix des futurs vaccins, ce au nom du secret des affaires.

    Les firmes souhaitent « dérisquer » au maximum leur action tout en assurant leurs profits. Le public lui devrait assumer les risques, financiers comme sanitaires. Il finance, il fournit les hôpitaux, le personnel médical, les volontaires par centaines de milliers à travers le monde.[2] Il investit ses ressources sans aucune garantie sur l’efficacité ou les effets secondaires dangereux, ni même sur le contrôle de l’efficacité ou des effets secondaires dangereux (puisque les exigences des agences du médicament sont revues à la baisse. La FDA a ouvert la voie[3] et l’Agence européenne du médicale (EMA) semble bien déterminée à en faire autant). Le public auquel nous appartenons tous n’a pas la capacité d’apprécier ce que devraient être les prix – puisqu’il n’a accès ni aux données sur les coûts, ni aux sommes exactes qui sont accordées aux différentes firmes, aux conditions dans lesquelles ces sommes sont allouées, ou même au CV de la poignée « d’experts » qui négocient avec les industriels.

    Les dirigeants de nombreux pays occidentaux condamnent ou raillent les prises de position de Donald Trump, ils dénoncent celles des complotistes et démagogues de tous poils et se revendiquent comme les tenants de la science, la vraie, celle qui s’appuie sur des preuves et des méthodes validées (« evidence based »). Pourtant au prétexte de l’urgence, les exigences sont rabotées, la transparence au sein du champs pharmaceutique qui a émergé ces dernières années comme une demande sociale impérative et une nécessité politique est écartée[4]. Les risques collectifs que la population mondiale prend actuellement pour le développement de vaccins justifieraient un accès public aux résultats des essais vaccinaux en temps réels, pour permettent au plus grand nombre de scientifiques (du public, du privé, de la société civile) d’analyser de façon indépendante les données et comprendre ce que ces candidats vaccins vont faire non seulement au virus, mais aussi aux organismes des individus vaccinés. A fortiori quand on expérimente des technologies qui n’ont jamais été validées jusqu’ici (comme les vaccins à ARN messager).

    Et pourtant, les choses continuent de se faire dans le secret que demande une poignée de firmes.
    Dans ces conditions en revendiquant un accès équitable au vaccin contre le COVID on a de plus en plus le sentiment d’alimenter avant tout une manœuvre au service de quelques firmes. Au nom du droit à l’accès, et parce qu’on sait qu’il n’y aura de lutte efficace contre le virus à l’échelle de la planète sans partage des technologies, on réclame l’accès pour tou.te.s. Mais l’on ne peut ignorer qu’en dépit des discours de façade aucune solidarité réelle n’est mise en place. L’initiative COVAX recueille des miettes, et derrière ce qui ressemble à un mécanisme de charité à la marge de plus on assiste à la consolidation d’une pratique internationale de préachats (« market advance commitment ») sans informations claires sur les coûts, les contrats ou les prix qui bénéficie dans son immense majorité aux multinationales. La demande sociale d’accès sert alors surtout à justifier la précipitation d’engagements publics sans transparence ni conditions ; et l’on accepte de fermer les yeux sur une économie absurde, qui corrompt la science et la médecine et donne à la santé globale des allures de terrain de jeu pour financiers et autres fonds d’investissements.

    Comme l’ont montré les neuf premiers mois de l’année, et notamment le fiasco en terme de capacité de prise en charge ou les pénuries en produits de santé de base dans les pays riches, cette épidémie globale devrait nous amener à sérieusement revoir la façon dont nous finançons la recherche médicale et la santé : de quelle façon nous gouvernons les ressources publiques, protégeons l’intérêt général et impliquons le public dans la réalisation de l’accès à la santé pour tous. Au lieu de cette nécessaire reformulation des politiques publiques de santé, on assiste au passage en marche forcée d’une logique de marché qui ne profite qu’à quelques acteurs, et chaque jour exclut un peu plus de personnes du droit à la santé, dans les pays pauvres, comme dans les pays riches.

    * La pratique du double aveugle lors d’essais cliniques consister à assurer que ni le médecin ni le patient ne savent si c’est le produit actif testé ou un placebo qui est utilisé. Le « double aveugle » en matière de financements de la recherche qui consiste à refuser de rendre public l’information sur l’usage des ressources et sur les résultats des essais est en revanche totalement inadapté…

    [1] Voir la communication de la Commission européenne le 31 août 2020 : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_20_1540

    [2] Neuf candidats vaccins sont actuellement testés dans une dizaine d’essais de phase III, c’est-à-dire des essais d’efficacité et du rapport bénéfices/risques sur des volontaires ; et près de 200 candidats vaccins sont développés dans le monde. Voir le Landscape of COVID-19, candidate vaccines de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): https://www.who.int/publications/m/item/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines

    [3] Voir les déclarations de Stephen Hahn, directeur de la Food and Drug Administration (FDA) fin août 2020 : https://www.ft.com/content/f8ecf7b5-f8d2-4726-ba3f-233b8497b91a

    [4] Voir la résolution adoptée par l’OMS le 28 mai 2019 : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329301/A72_R8-en.pdf?sequence=1&isAllowed=y

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6158
    Chargement/Site#_38a4a914352be2da37bef57cd7f35004

    <iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/ihDoZ5dYapw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

    Autogestion et coopérativisme integral : une expérience sur la durée à l’échelle de la communauté.

    Coopérative de Barquisimeto (nord-est du Venezuela), au fonctionnement totalement autogestionnaire. Plus de 1200 travailleurs, aucun chef, aucun gérant, aucune structure hiérarchique, énormément de participation, de confiance et d’apprentissage, une rotation constante dans tous les postes de travail … et bien plus

    Pour en savoir plus,

    voir l’article écrit disponible sur. <a href="http://www.utopiasproject.lautre.net/reportages/article/venezuela" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.utopiasproject.lautre.net/</a>…

    voir le site de CECOSESOLA

    <a href="http://www.cecosesolaorg.bugs3.com/index.php/publicaciones/experiencias-en-video?videoid=yejPDL6mKSA">http://www.cecosesolaorg.bugs3.com/index.php/publicaciones/experiencias-en-video?videoid=yejPDL6mKSA</a>

    voir aussi les vidéos produits par remixthecommons :<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=cecosesola-vivir-lo-comun-dia-a-dia">https://www.remixthecommons.org/?fiche=cecosesola-vivir-lo-comun-dia-a-dia</a>

    <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-noel-vale-valera">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-noel-vale-valera</a>

    <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4175
    Chargement/Site#_396d589d505d97e5d307fee5ea1d415e

    <iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/O_pKnP-2mOQ" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

    L’Afrique produit 10 pour cent de moins de nourriture qu’en 1960. Avec la montée de la monoculture et de la production alimentaire mondialisée, le paysage du continent est en train de changer et menace sa capacité de se nourrir. Au Mali, un plan américain pour une vaste opération de production de canne à sucre sur les rives du fleuve Niger menace les producteurs de riz à petite échelle qui ont nourri leurs communautés pendant des générations.

    Comment nourrir le monde ? Pour en savoir plus et obtenir des ressources pédagogiques, aller à <a href="http://www.whypoverty.net">www.whypoverty.net</a>

    Director Hugo Berkeley & Osvalde Lewat
    Producer Eli Cane
    Produced by Normal Life Pictures
    <a href="http://www.whypoverty.net/en/video/31/">Why Poverty?</a>
    Musique : « The River Tune » de Bassekou Kouyate + Ngoni ba (Google Play • iTunes • eMusic)
    ITVS

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4021
    Chargement/Site#_3d3d543a3c4bfed8889bac3dd68374fe

    Après le festival Temps des communs, (octobre 2015), un petit groupe s’était retrouvé sur l’idée de produire une exposition sur les communs, légère, éditable à la demande et utilisable dans des lieux qui accueillent un public qui n’est pas spécialement sensible à ce sujet. Nous pensions alors aux centres sociaux, aux bibliothèques ou aux établissements scolaires par exemple. Après quelques échanges, notamment autour du jeu <a href="http://commonspoly.cc/">Commonspoly</a> qui avait été prototypé par <a href="http://www.zemos98.org/">ZEMOS98</a> quelques mois avant lors d’une rencontre européenne, nous avons produit 12 panneaux d’exposition qui expliquent et illustrent les communs.

    <figure style="width: 1240px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-medium" src="ExpoLesCommunsV0_panneau01.png" alt="Expo Les communs" width="1240" height="1753" /><figcaption class="wp-caption-text">Expo Les communs – CC-BY-SA.</figcaption></figure>

    L’exposition propose de découvrir les communs à travers des éléments de définition et leur illustration concrète. Les panneaux font cheminer à travers différentes facettes des communs : la fragilité des communs naturels, la relation entre usage et propriété, le rôle des hackers dans le renouvellement des communs, la place de la connaissance, et la reconquête de l’espace politique par les commoners. Enfin, elle propose aussi des ressources en s’appuyant sur d’autres initiatives culturelles autour des communs : Communauthèque et sa bibliographie, le jeu C@rtes en commun ou encore Remix the commons of course !

    L’exposition est un travail collectif autour de Thierry Pasquier, mis en forme graphique par Rosie Howe, avec le soutien de l’Espace Mendès France — Poitiers, centre de culture scientifique, technique et industrielle en Nouvelle-Aquitaine, de l’association Vecam, et de Remix the commons. La publication sous la licence « Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 France (CC BY-SA 3.0 FR) » permet de laisser libre court à son imagination pour la diffusion et d’adaptation de l’exposition à chaque contexte. La prochaine étape consistera à mettre en place un site Web dédié qui permettra à chacun de publier selon ses besoins. Nous vous donnerons donc des nouvelles de ce projet dans les mois qui viennent !

    Une version PDF légère de l’exposition est disponible sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Exposition_Les_communs">wiki Remix the commons</a>. Dans les semaines qui viennent, nous allons mettre en place un site web pour recevoir des PDF en haute définition pour l’impression en différents formats, les textes afin de permettre leur modification, correction, amendement, etc, ainsi que l’ensemble des médias associés et les sources InDesign. Le temps de mettre tout ça en place. N’hésitez pas à nous solliciter pour toute demande spécifique ou bien proposer de l’aide.

    Thierry Pasquier et Frédéric Sultan

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4747
    Chargement/Site#_40776d5e5fa00a231d585a85f1d8e64d

    Ritimo, Remix the Commons et le comité éditoral /ad hoc/ ont le plaisir de vous annoncer la prochaine parution, le 28 avril 2022, du nouveau numéro de la collection Passerelle « Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance ».

    <img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6746 alignleft" src="visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png" alt="Visuel Soirée Passerelle n°23" width="395" height="331" srcset="visuel-soiree-passerelle-234-342x287.png 342w, visuel-soiree-passerelle-234-607x509.png 607w, visuel-soiree-passerelle-234-768x644.png 768w, visuel-soiree-passerelle-234.png 940w" sizes="(max-width: 395px) 100vw, 395px" />

    À l’occasion de cette parution, vous êtes cordialement invité·e à la présentation publique du numéro, le jeudi 28 avril à 18h30 dans le salon d’honneur du CNAM.

    Lors de la présentation, nous compterons sur l’intervention d’Odile Lakomski-Laguerre  Université de Picardie Jules Verne), Olivier Laviolette (ex-scop Z), Benoît Borrits (chercheur indépendant), Louis-Nicolas Jandeaux (Oxfam France) et Isabelle Chambost (CNAM-Lirsa, membre du comité éditorial), pour présenter différents éléments abordés par ce numéro.

    Date et horaires : Jeudi 28 avril – 18h30-21h

    Lieu : Salon d’honneur du CNAM – 2 rue Conté (métro Arts et Métiers)
    Premier étage (Métro : Ligne 3 ou 11 Arts et Métiers)

    Pour plus d’information :* <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une">https://www.ritimo.org/Presentation-du-no23-de-la-collection-Passerelle-Finance-et-communs-Pour-une</a>

    Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.

    Tout d’abord, à quoi ressemblerait une finance gérée en commun ? Qu’est-ce que serait une « monnaie en commun », comment pourrait-on gérer la (les) dette(s) en commun ? Que compterait-on dans une comptabilité pour les communs, et quels effets concrets cela aurait-il sur les échanges économiques ? En changeant les termes du débat, en jouant sur les échelles et les niveaux d’acteurs, de précieuses pistes émergent pour initier (ou accélérer) un changement radical dans nos économies. Ce numéro pose ensuite la question du financement des communs. Depuis les Banques de développement communautaires brésiliennes jusqu’aux modèles de pérennisation de « l’entreprise en commun », en passant par les partenariats public-communs, comment changer d’échelle pour assurer l’expansion du « faire-en-commun » ?

    Cette publication se veut dès lors une contribution à la rénovation de nos conceptions sur le système économique et financier à l’aune de la transformation la plus radicale : celle de l’auto-gouvernement de notre monde en commun.

    Tous les numéros de la collection Passerelle sont téléchargeables gratuitement sur le site de la Coredem : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.coredem.info">www.coredem.info</a> <a class="moz-txt-link-rfc2396E" href="http://www.coredem.info/"><http://www.coredem.info/></a>

    Les exemplaires papiers de la collection Passerelle sont disponibles à la vente sur la boutique du site de *ritimo *: <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://www.ritimo.org/Boutique">https://www.ritimo.org/Boutique</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6744
    Chargement/Site#_412f21377d946b97c5c4e94adef95e7d

    <iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/O_pKnP-2mOQ" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

    75% of Mali’s population are farmers, but rich, land-hungry nations like China and Saudi Arabia are leasing Mali’s land in order to turn large areas into agribusiness farms. Many Malian peasants do not welcome these efforts, seeing them as yet another manifestation of imperialism. As Mali experiences a military coup, the developers are scared off – but can Mali’s farmers combat food shortages and escape poverty on their own terms?

    How do you feed the world? To find out more and get teaching resources, go to <a href="http://www.whypoverty.net">www.whypoverty.net</a>

    Director Hugo Berkeley & Osvalde Lewat
    Producer Eli Cane
    Produced by Normal Life Pictures
    <a href="http://www.whypoverty.net/en/video/31/">Why Poverty?</a>
    Musique : « The River Tune » de Bassekou Kouyate + Ngoni ba (Google Play • iTunes • eMusic)
    ITVS

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5136
    Chargement/Site#_4795d244a07ce4a2f8b9ef2c87c26b64

    Original publication from <a href="https://blog.p2pfoundation.net/european-commons-assembly-at-medialab-prado/2017/07/24">P2P Fondation blog</a>

    The European Commons Assembly (ECA) is a network of grassroots initiatives promoting commons management practices at the European level. The next stop for the network will be Medialab Prado, Madrid. These activities are part of the Transeuropa Festival program, a large meeting of political, social and environmental alternatives.

    The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th.

    Form

    <a title="18.05.16 Taller" href="https://www.flickr.com/photos/medialab-prado/28100107155/" data-flickr-embed="true" data-footer="true"><img decoding="async" loading="lazy" src="28100107155_1659853c90_c.jpg" alt="18.05.16 Taller" width="800" height="500" /></a><script async src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" charset="utf-8"></script>

    The European Commons Assembly was launched in November 2016 with public events that took place in several spaces in Brussels, Belgium, including the Zinneke social center and European Parliament. This meeting gathered from different parts of Europe more than 150 commoners to promote public policies for the commons at the European level and to develop mutual support networks that enable long-term sustainability..

    The call to participate in the Madrid workshops will be open until August 4th. Proposed topics related to the urban commons include:

    • Public space
      Migrations and refugees
      Citizen participation in urban politics
      Culture
      Food
      Housing
      Health
      Currency and financing for the commons
      Laws and legal mechanisms to protect the commons
      Technology for citizenship.

    You may also propose a topic not already on this list; fill out the form to propose the organization of a specific workshop, and/or to participate in any of the workshops that you find interesting.

    Each workshop will be co-organized by both a local and an international community project around the proposed topic. Workshops will be coordinated to offer valuable knowledge and strategies to apply to other, ongoing experiences. To this end, the ECA Madrid coordination team will hold several video conferences to connect the different initiatives and develop the workshop contents prior to the meeting. Workshops will employ facilitation methodology designed to guide the coordination team members in structuring and eventual documentation of the contents generated.

    When completing the form, you may indicate if you need the organization to cover travel and / or accommodation if it will not be possible to cover these expenses another way. For more information, contact nicole.leonard [at] sciencespo.fr.

    You can find more information on the European Commons Assembly website or fill out the form.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5185
    Chargement/Site#_485e77c752f09b988936b36c609e95d8

    <a href="Move-North-South-Water.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4194" src="Move-North-South-Water-198x300.jpg" alt="Move North South Water" width="198" height="300" /></a>

    Le « Nan Shui Bei Diao » – littéralement Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Sur les traces de ce chantier colossal, le film d’Antoine Boutet dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent forêts, où peu à peu des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose.

    Sud Eau Nord Déplacer sortira mercredi 28 janvier 2915 dans les salles de cinéma. Si vous souhaitez vous associer à une de ces projections, contactez la salle de cinéma concernée ou la distribution du film : mdecout@zeugmafilms.fr. Si vous souhaitez accompagner une projection dans une ville où le film n’est pas encore programmé, contactez-nous : hague.philippe@gmail.com

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4193
    Chargement/Site#_486d23ff24ad00a19559c0707bbd3503

    La destruction violente des communs de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes par le gouvernement français est un acte infâme et révoltant. L’actuelle offensive policière, menée par plusieurs milliers de gendarmes et de CRS, avec engins blindés et hélicoptères n’est que l’exercice de la violence étatique la plus pure contre un ensemble de pratiques collectives en cours ou en gestation, dont les fragiles conditions matérielles (bâtiments, lieux de réunion, outils de travail, troupeaux) sont anéanties par les bulldozers et les escouades policières.

    Dès la première journée d’assaut contre la ZAD de Notre-Dame-des-Landes la destruction de la ferme des «cents noms» constituait une véritable déclaration de guerre sociale et politique. La destruction de ce lieu ne s’imposait nullement au regard des critères invoqués par le gouvernement dans sa «communication». Nicole Klein, préfète des pays de Loire, justifie l’opération policière en prétendant que les «cents noms» n’avaient pas déposé de projet agricole. Ce qui est de toute évidence faux : les habitants de cette ferme étaient porteurs d’un projet agricole alternatif et certains d’entre eux avaient déposé une demande de régularisation.

    Quelle est la véritable raison de cette rage destructrice? Ce n’est pas l’absence de projet, c’est la nature des projets qui est en cause. Ce que ne supportent pas l’Etat et ses représentants c’est que s’expérimentent depuis 10 ans des formes de vie qui préfigurent ici et maintenant ce que pourrait être une société libérée de l’emprise de la logique propriétaire sous toutes ses formes. De ce point de vue, il est de la plus haute valeur symbolique que les habitants et défenseurs de
    la zone aient proposé dès le début que l’Assemblée des usages
    prenne en charge la gestion collective des terres et des espaces. Cette solution présentait l’avantage de prolonger directement l’expérience initiée et poursuivie durant tant d’années: faire prévaloir la logique de l’usage commun, qui est une logique de soin et d’entretien, sur la logique propriétaire, qui est une logique destructrice et mortifère.

    Ce n’est pas «l’État de droit» qui se défend, comme le soutient le premier Ministre, c’est un État de force qui veut éliminer le plus vite et le plus complètement possible tout ce qui pourrait relever du principe en acte du commun: associations, coopératives de consommation et de production, projets agricoles et artisanaux, modes d’échange et de vie conviviaux. L’État veut empêcher par ses moyens policiers démesurés ce qui est une véritable invention dans la manière de produire et de vivre, il veut faire table rase d un modèle de vie collective et écologique dont nous avons besoin aujourd’hui.

    L’Etat apparaît ici sous son vrai visage: il n’est pas simplement le garant de la propriété privée, il est lui-même soumis de fond en comble à la logique propriétaire, il est l’Etat propriétaire en guerre contre les communs. Il faut lui faire échec coûte que coûte pour préserver le trésor menacé
    des communs.

    Pierre Dardot et Christian Laval

    Publication originale  : 12/04/2018, <a href="http://questionmarx.typepad.fr/question-marx/2018/04/nddl-non-a-la-violence-de-letat-contre-les-communs-.html" rel="noopener noreferrer" target="_blank">NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4858
    Chargement/Site#_48e4b55480e05e2778180f3df92b75d1

    Original published on <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a>. Translation by Nicole Leonard.

    Commons Josaphat is an independent platform of residents, activists and associations. You have heard talk of it as one of the flagship European initiatives for the reconquest of the city by its inhabitants.

    Commons Josaphat needs support from commoners to assert the work that has been accomplished over the course of the last 2 years with the public authorities in Brussels.

    Show your support by sending your message directly to the collective.

    <img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" />

    The common good neighborhood project

    Commons Josaphat wants to build a proposal for the development of the city as a commons on the vacant lot of the former Josaphat training station. A new part of town will be developed there in the coming years. The challenge is to transform this piece of land, which is public property, into territory where a city for the common good can be started and established, a city district imagined and developed through partnership between the public authorities and the citizens. Our proposal, the results of two years of exchange and reflection in common, is summarized <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">in this document</a>.

    Commons Josaphat today

    The collective continues to work in three main ways:

    Effective occupation of the lot with other partners aiming to “make” this city as a commons, to immediately occupy its squares and spaces by using them. The agreement which places usage limits on individuals in order to preserve others’ use and access is an innovative first experience in the field for a new governance;

    Development of an “example island” of commons. This island should shape the city in common (through accessibility to the largest number of people over the long run, collective decision-making on land rents, environmental integration, promotion of the solidarity economy and open source, inscribing values of health in the design of the city, anchoring in local neighborhoods…) But it must also be realistic about the needs of public authorities (revenues generated, realization times and amounts realized). This island should serve as a point of evaluation that follows the issuing of the first phase of the master plan for the region;

    Building broad political conviction

  • 1. Strengthening social support to the “Josaphat in common” proposal: support of associations, academics, intellectuals, unions, mutual societies
    2. Strengthening cooperation with local residents to involve all those concerned in this part of town today
    3. Improving conventional political support: obtain the support of PS, MR, ToT, Ecolo, PTB and CDH and their Dutch counterparts at regional and municipal levels.
  • Here we reproduce their call

    You’ve heard of Commons Josaphat over the last two years, as they’ve been organizing action with partners – by participating in the call for ideas for the future development of the area or through the working groups themselves.
    Maybe you practiced fallow during the current summer festival or are participating in conferences organized around the possibility to construct the city as a commons.

    Today we want to shed light on these examples of support, convergence, and cooperation around the production of the city as a commons, and give it weight in public debate!

    What can you do?


    To show your support:

    Send an email to: <a href="mailto:ideascommonsjosaphat@gmail.com">ideascommonsjosaphat@gmail.com</a>

    Associations like BRAL, Pass-âge, RBDH (Rally for the right to housing), les Equipes Populaires de Schaerbeek, and SACOPAR (Health community participation non-profit association) have already done so. Academics such as Christian Laval and Tine de Moor have too. This support will be documented on the Commons Josaphat website and will support the proposal in public debate.

    To participate in the construction of knowledge on the commons to be diffused to the city level of production, send an email to: <a href="mailto:commons_jos_transversal@lists.entransition.be">commons_jos_transversal@lists.entransition.be</a>

    To get involved and work concretely with the project for transforming the lot into a common good, come to the lot the coming Sundays (7 July or 8 August), to the next general assembly on the 28th of August, or sign up on the list-serve: <a href="mailto:communs-dest@lists.entransition.be">communs-dest@lists.entransition.be</a>

    We count on your response from now until the 28th of August, the day of our next general assembly. We invite you there to declare your support during the aperitif planned at 19:30 (7:30pm)!

    We’re hoping we can count on your participation.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5166
    Chargement/Site#_4cc8eeff31950d7f2a6e284426a21d6d

    Les voies maritimes, une belle idée de vidéo autour d’un projet d’aire maritime à protéger

    <iframe loading="lazy" frameborder="0" width="400" height="225" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xu8azp" allowfullscreen></iframe>
    Par <a href="http://www.aires-marines.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Aires-marines-protegees</a>

    Trois photographes ont sillonné pendant plusieurs mois le golfe normand breton qui s’étend de l’île de Bréhat au Cap de La Hague et qui fait l’objet d’un projet de parc naturel marin. Rodolphe Marics, Denis Bourges et Xavier Desmier proposent une radiographie de cet espace marin selon trois points de vue différents et complémentaires : photos aériennes, pédestres et sous-marines.

    Les voies maritimes est né d’un partenariat entre l’Agence des aires marines protégées et l’association Les champs photographiques.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4067
    Chargement/Site#_4d72c07bbb97acd89dd176cb201784fb

    <a href="https://e-nautia.com/arzi77/disk?p=5584768">https://e-nautia.com/arzi77/disk?p=5584768</a>

    trailer from M2R Films – merci Ray Zaharia

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4025
    Chargement/Site#_4fcb0a391978dbb9a5105cdf6a9627f6

    6 months after the World Social Forum, our Documentation / Card Play tool on the commons is ready to circulate, to animate conversations and to help you to move the commons close to you!

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" src="IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" />

    C@rds in Common is a game where 2 to 5 players collaborate to build a resilient civil society that defends the commons against the forces of monopolization. Apart from the pleasure of playing, C@rds in common was conceived as a means of documenting the presence of the commons at the Commons Space, an ephemeral encounter at the World Social Forum in Montreal in August 2016. The cards that composed the game were designed by volunteers who shared their vision and experience of the commons and the game mecanism designed by Mathieu Rhéaume and his team. This experience suggests that it would be possible to use the same approach and these methodological tools to document the commons in other local contexts, alike your neighborhood, or thematics as the commons of knowledge for example. We look forward to such experiments!

    To learn more about the game, have a look at the <a href="http://cartesencommun.cc">website</a>.

    The game is released on demand by The Game Crafter in the US for $ 22.99 each plus shipping and customs via: <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rds-in-common">https://www.thegamecrafter.com</a>

    To reduce shipping and customs for Europeans, we are launching a bulk order and hopefully this will bring the cost of each game delivered to Europe to around US $ 30/35.

    If you wish to participate in this first bulk order, fill in <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfVa7DsY3rbjkxPoui-KzHqpPtmhhV1_KBstEMebKWVceaPnQ/viewform?c=0&w=1">the form</a> before March 18th at 20:00 GMT.

    You will also have to pay an advance corresponding only to the price of the game(s) ordered. The remainder to be paid (port and customs) will be asked when the order is completed, when we will know the costs of postage and customs.

    Then, be patient! The group order will be initiated on 19 March and will arrive in Paris during the month of April. As soon as they arrive in Paris, the games will be mailed to their recipients.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5170
    Chargement/Site#_579a52b653abab1b38fd2a19c2c5b539

    <img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-medium wp-image-6624" src="meet-coop-1-342x184.png" alt="" width="342" height="184" srcset="meet-coop-1-342x184.png 342w, meet-coop-1-607x327.png 607w, meet-coop-1-768x414.png 768w, meet-coop-1.png 1164w" sizes="(max-width: 342px) 100vw, 342px" />Depuis plus d’un an, à <a href="https://meet.coop">meet.coop</a>, en tant que coopérative comptant plus d’une centaine de membres répartis sur neuf fuseaux horaires, nous gérons une plateforme de vidéo conférence en ligne, alimentée par des énergies renouvelables et fonctionnant sur un logiciel libre open source, avec un engagement en faveur de la protection des données personnelles et de la confidentialité. Cependant, la gestion d’une plateforme coopérative de ce type nécessite de surmonter des défis pratiques où les précédents familiers (comme les logiciels libres P2P, les coopératives traditionnelles, les organisations de type mouvements « politiques », les groupes d’intérêts « sectoriels », etc.) n’apportent pas nécessairement toutes les solutions nécessaires.

    Pour explorer ces défis permanents des communs, meet.coop ouvre
    commons.hour, un espace mensuel d’échange de pratiques, de réflexion et de conception avec sa communauté chaque 4eme lundi de 18:00h UTC / 19:00h CET.

    La première  session se déroule le 27 septembre. Elle établira le cadre du projet et permettra aux participants de faire connaissance avec les personnes impliquées . Vous pouvez vous inscrire via le forum meet.coop

    <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708">https://forum.meet.coop/t/sign-up-commons-hour-session-1/708</a>
    La rencontre se déroulera ici : <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi">https://de.meet.coop/b/mik-pov-htz-fvi</a>

    Pendant toute l’année, les rdv de Commons.hour traiteront de questions telles que :

    – Comment gouverner une trame complexe de contributions, rémunérées ou non, entre membres utilisateurs et membres opérationnels ?

    – Comment décider ce qui peut se trouver dans un commun culturel ouvert, quels espaces doivent être ouverts aux seuls membres de la coopérative, et quelle doit être la relation entre la « boîte à outils » que nous fournissons aux membres-utilisateurs (dont la plupart sont aussi des organisations) et la boîte à outils opérationnelle que nous utilisons nous-mêmes « dans le back-office » ?

    – Quels services gérer, quels coûts supporter par qui, et quels privilèges et obligations attacher aux différents espaces que nous fournissons : espaces de plateforme (par exemple BigBlueButton), espaces de médias (par exemple le Forum), espaces de lieu (par exemple commons.hour) ?

    – Quels outils de communication, canaux et protocoles devrions-nous fournir et déployer, pour faciliter la participation et la contribution de nos membres, et la capacité des communautés progressistes et activistes plus larges dans lesquelles nos membres travaillent ?

    – Comment faire vivre une plateforme coopérative tout en étant une organisation en mouvement, contribuant à l’économie transformatrive ?

    La documentation de ces rencontres constituera une ressource libre : un modèle de constitution multipartite, et le mode de conception qui le sous-tend, un manuel de pratiques coopératives multipartite, orientée vers la contribution, non consumériste, des ressources méthodologiques

    Le programme se trouve ici :
    <a class="moz-txt-link-freetext" href="https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation">https://meet-coop-1.gitbook.io/handbook-trial/5-commons.hour/commons.hour-programme/commons.hour-invitation</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6511
    Chargement/Site#_5a2f33fbe3e9c7ec4e9e3ce4fe7b208f
      1. Original publication 21 of May 2016 by Hervé Le Crosnier in

    <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a>

      . Translation by Nicole Leonard

    In 1928 Ravel composed Boléro, a piece that would become a worldwide success with hundreds of versions and arrangements. A harmonic crescendo that was also worth millions.

    An excellent series of nine 8-minute videos, directed by Fabian Caus-Lahalle and distributed by France’s National Audiovisual Institute, tells the story of the post-mortem reach of this gem from Maurice Ravel, who barely profited from it, rapidly falling ill and dying less than 10 years later.

    The series looks like a detective story, with treachery, secret markets, fiscal paradises, and a masseuse on one side, and political men inundated by lobbies and incapable of defending the public domain on the other. Here we have a saga that shows the harmfulness of the notion of “rights-holders” – the hijacking of laws and cultural practices by businessmen who then use this acquired power to influence politics and further reduce the public domain.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/2885055/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN5464180431/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    Everything is set against a background of Bolero and many interpretations of his work from around the world, in all musical styles and from all time periods.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7910555309/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN6248963306/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    Tax havens hide the money coming from the ashes of Maurice Ravel, who died without children and left everything to his brother, who was also childless.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN2464909165/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    But it’s a real political affair in which the cultural industry lobbies pre-empted public powers and our dear political men, ready to be seduced.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN8716173688/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    Switzerland, Monaco, Gibraltar, Panama.. culture does not know borders, and neither does money.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN9205650456/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN4764653149/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7455517816/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    It is interesting that it would be the National Audiovisual Institute who produced this rant, just one day after the government’s retraction of Article 8 of the Lemaire Act, following pressure from the supposed “culture” lobbies. This law aimed to protect the information commons, particularly by allowing specialized associations to submit complaints to defend the public domain against enclosure.

    This needs to be shown to members of the mixed Senate-National Assembly commission that will definitively define this law. It also needs to be shown to all of our elected officials so that they see how their lack of interest for the protection of the public domain is nothing in reality but a submission to scammers, to lobbies, to monied powers, and to the disregard of society and its desire for cultural sharing and creative reinterpretations of cultural works. They can no longer close their eyes: they are responsible for what they steal from the public domaine for the profit of Panamanian or Monacan society.

    What would Maurice Ravel say? He wrote, “Take a model, imitate it. If you have something to say, your personality will never be more evident than your unconscious infidelity” (this sentence is the conclusion to this superb documentary).

    Publication 21 of May 2016 by Hervé Le Crosnier in <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a>. Translation by Nicole Leonard

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5164
    Chargement/Site#_5ad5e4b54318fe58eb40c531323e200c

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4963" src="pla_barcelona_digital_city_in-2.jpg" alt="" width="600" height="300" />
    In the last elections in May, Barcelona en Comù has formed an alliance with the Catalan Socialist Party to form a new municipal government with a common agenda and Ada Colau was re-elected for another 4-year term. The first term of office 2015-2019 was held with a minority government and in a regional and national context that was politically and ideologically unfavourable to the development of a « new municipalism of the commons » and an « alternative way of doing politics » that Barcelona claimed to be « en Comù ».

    The time has come to take stock and, of course, many will have something to say about the achievements made by comparing them to the initial programme. But when we see on the one hand the concrete achievements that often go beyond or question the competences of a municipality (housing, mobility, civic income, health, immigration, tourism, feminisation of politics, energy and technological sovereignty, etc) and on the other hand, what has been done to put transparency in the relationship between the institution, the social movements and the neighbourhood assemblies and the research, for a co-production of policies, we can affirm that the results are generally positive.

    The commons movement members and the supporters of a new municipalism, can be pleased that, thanks to a coalition of social movements, that has had the courage (and it is necessary) to invest an institution impregnated with neo-liberal practices and a logic of political parties fights, that is often far from the needs and realities of residents, Barcelona remains one of the most dynamic laboratories of urban commons and a model to which to refer.

    The <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/digital/sites/default/files/pla_barcelona_digital_city_in.pdf_barcelona_digital_city_in.pdf">review of the digital plan</a> implemented during the first mandate proposed here is characteristic of the achievements, critical path and creativity of this laboratory.

    Here is how the city summarizes the principles of its action:

    Establish itself as a global reference point as a city of commons and collaborative production

    End privatisation and transfer of public assets in private hands, while promoting remunicipalisation of critical urban infrastructures
    Massively reduce the cost of basic services like housing, transport, education and health, in order to assist those in the most precarious strata of the population
    Institute a citizens basic income focused on targeting proverty and social exclusion Barcelona Digital City Plan (2015-2019)
    Build data-driven models of the economy, with real inputs (using real time data analytics) so that participatory democracy could model complex decisions
    Prefer and promote collaborative organisations over both the centralised state and the market solutions (start investing higher percentages of public budget in innovative SMEs and the cooperative sector)

    Build city data commons: decree that the networked data of the population generated in the context of using public services cannot be owned by services operators

    These principles are embodied in an action programme, the effects of which are detailed in this document. In addition to the emblematic 13,000 policy proposals from the inhabitants, of which 9.245 (72%) have been accepted, there have been 126 cases of corruption reported through the Transparency mailbox since 2017 or the inclusion of gender differences in the STEAM education and technological training programme.

    Finally, Barcelona, here as in other areas, is building on and strengthening city networks. It initiated – with New York and Amsterdam – the Coalition of Cities for Digital Rights and launched the campaign « 100 Cities in 100 Days » to defend 5 principles of digital policy:

    • Equal and universal access to Internet and computer literacy Barcelona Digital City Plan (2015-2019)
    • Privacy, data protection and security
    • Transparency, accountability and non-discrimination in data, content and algorithms
    • Participatory democracy, diversity, and inclusion
    • Open and ethical digital service standards

    The cities of the Coalition are developing common roadmaps, laws, tools, actions and resources to protect the digital rights of residents and visitors.

    Alain Ambrosi and Frédéric Sultan

    For a more exhaustive assessment see the sector-by-sector assessment on the <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">Barcelona Joint Site (in Spanish)</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5200
    Chargement/Site#_5ee2163b8c4dbbb5faacd80d63a8baf8

    <iframe loading="lazy" title="Will Work For Free | 2013" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/0SuGRgdJA_c?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

     

    Will Work For Free is a documentary by Sam Vallely on the subject of technological unemployment.

    OFFICIAL RELEASE 2013

    This work is protected under fair use and will always be free.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4020
    Chargement/Site#_65d0430ef35469473f3cd862ddfc4da5

    To help reclaiming, protecting and creating commons in our neighborhoods and cities, we offer to co-create an interactive Atlas of the charters of urban commons. The collaborative creation process will develop on an intercultural and interdisciplinary fashion, production and sharing of knowledge on legal tools that make alive the urban commons. Through workshops, camps, and cultural residencies, with the commoners, we will co-produce the Atlas (a mapping tool), that will be a place to meet and to interact for creating or recovering our urban commons.

    <figure id="attachment_4247" aria-describedby="caption-attachment-4247" style="width: 644px" class="wp-caption aligncenter"><a href="Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-4247" src="Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg" alt="Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)" width="644" height="46" /></a><figcaption id="caption-attachment-4247" class="wp-caption-text">Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)</figcaption></figure>

    The charters of the urban commons as inspiration

    Urban commons charters are rules of self-governance established by a community for their commons in their neighbourhood, city, region… They can be transformed into legal instruments that formally recognize the rights and sovereignty of individuals and of the community over their common goods. They are also an instrument for organizing commoning with a view to preserving, sharing and transmitting those common goods. They are accompanied by a multitude of activities, narratives, creations, illustrations, celebrations, and studies that are the heart of the commons culture and that we want to conserve and hand on from generation to generation.

    We aim to evolve within this commons culture to generate mutual inspiration and to nourish the imagination as well as the practices of the urban commons around the world.

    Documenting commons charters experiences in an iterative, collective, decentralized and self-managed manner is in itself a way of making a common culture. Our proposal is to develop and make available to commoners various modes of documentation adapted to sharing the experiences of commons charters.

    We plan to organise camps and cultural residencies and to collectively create an Atlas of urban commons charters through interactive mapping in semantic web.

    This process is intended to be exploratory, pragmatic, pedagogical and political; it is as well both interdisciplinary and inter-cultural. It allows commoners to formalise their experience, to link it with that of other members of their community and to share it with other communities. It also allows to share both the legal tools developed over time and the experience accumulated around the world (with input from legal experts and urban designers). It aims to make this process known and recognized as one of the mainsprings of democracy and of the good life in an urban environment.

    Learning from the historical and contemporary experience of the charters of the commons

    The documentation and facilitation activities on the commons in the context of remixthecommons led us to discover the wealth and variety of citizen initiatives and proposals on urban and broader territorial scaleson various continents. In the process of constituting a commons, neighbours and citizens consistently take the key step of creating and formalizing rules of self-governance. Innovative practices in this domain exist at the neighbourhood level (as in Dakar) and on the scale of entire cities (Bologna, Djakarta and others). The experiences that appear to us exemplary are those where citizen initiatives have been able to mobilise a broad range of expertise from various sectors (cooperatives, activists, architects, lawyers, urban designers, informatics, etc) in order to advance proposals that are at one and the same time innovative and pragmatic, that welcome, encourage, ensure and guide active participation by citizens in regenerating, constituting and managing urban commons.

    In Europe, the Italian examples of the self-managed cultural spaces, the AquaBeneComune in Milan and various municipal commons charters adopted in several cities are inspiring and hold the potential of being shared, remixed and adapted to other socio-cultural and political contexts.

    This blooming of urban charters is a stimulus for commoners apprentices to share and co-produce knowledge and proposals with their pairs.

    The consolidation of networks of commons activists on the European level has engendered a dynamic of exchange and intercultural cross-fertilisation. Recent seminars on the subject between France and Italy are an example.

    In addition, this collective mobilisation in favour of urban commons charters is a superb way of celebrating le 800th anniversary of the Magna Carta, which profoundly marked the history of the commons.

    An invitation to collaborate

    We wish to implement a digital prototype of the atlas of the charters of urban commons. It will be co-created during a first workshop and improved by an iterative process. Workshops with people and online will stimulate documentation of existing charters and the creation of new adapted to their contexts and to their local rights. These actions will crossed scientific disciplines and popular know-how. And we will take care to have diversified processes of work and to ensure the sharing of data, of the design of uses and of the services inspired by the Atlas.

    We are pleased to invite to participate all the activists and researchers motivated by the commons, especially those part of the Francophone network of commoners, and the organizations such as Commons Josephat (Brussels), Marx Dormoy Labs (Paris) Days of Urban Alternatives (Lausanne), or the House of the commons (Montpellier), LARTES in Dakar, …etc, and the European collectives such as Comuns urban activists in Barcelona, P2p plazas in Madrid, …etc.

    This initiative will also lead us to collaborate with activists of the Rights to The City, such as in France, the Coordination “Pas sans nous! (Not Without Us!) and the Collective for Citizenship Transition, and the International Alliance of Inhabitants.

    Some municipalities and local governments are already committed to support the commons and have their own charter. They offer spaces which allow to experiment our approach. The Festival of the Commons at Chieri in Italy (July 2015) could be the first opportunity.

    The contribution of Remix the commons

    Remix the commons incubates the project. We will share our experience of intercultural and multilingual projects such as <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">Mapping the Definition of the Commons</a>, of co-creation processes (see « <a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning</a>» ) and our knowledge of European networks, including France, Spain, Italy and Germany. One of the first dates that we can give us, will be the Francophone Festival « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (from 5 to 18 October 2015).

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5150
    Chargement/Site#_6b364f9371c0e020bd07f5878cd15ee7

    Pour aider à reconquérir, protéger et créer les communs dans nos quartiers et dans nos villes, nous proposons de créer un Atlas interactif des chartes des communs urbains. Le processus collaboratif de création permettra de développer, sur un mode interculturel et inter-disciplinaire, la production et le partage de connaissances sur les outils juridiques qui permettent de faire vivre les communs dans nos villes. Au cours d’ateliers et autres animations culturelles, nous explorerons avec les commoners/habitants les chartes des communs qui existent et leurs applications et nous contribuerons à la création de nouvelles. Une fois constitué, l’Atlas sera une plateforme de rencontre et d’interaction qui invitera les commoners à créer ou récupérer leurs communs urbains.

    <figure id="attachment_4247" aria-describedby="caption-attachment-4247" style="width: 826px" class="wp-caption aligncenter"><a href="Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4247" src="Magna-Carta-1215-Document-num--ris---600x100.jpg" alt="Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)" width="826" height="59" /></a><figcaption id="caption-attachment-4247" class="wp-caption-text">Fragment de la Magna Carta de la Cathédrale de Salisbury (UK)</figcaption></figure>

    S’inspirer et créer des chartes des communs urbains

    Les chartes des communs urbains sont des règles d’auto-gouvernance dont se dote une communauté de personnes pour faire vivre leurs communs dans leur quartier, leur ville, leur région. Elles peuvent devenir des instruments juridiques qui formalisent la reconnaissance des droits et la souveraineté des individus et de la communauté sur leurs richesses communes. Elles sont aussi un instrument pour organiser le commoning en vue de conserver, de partager et de transmettre les biens communs. Elles s’accompagnent d’une multitude d’activités, de récits, créations, illustrations, célébrations, fêtes, études, qui sont le coeur de la culture des communs et que nous voulons faire vivre et transmettre de génération en génération.

    Nous voulons utiliser ce vecteur pour nous inspirer mutuellement et nourrir l’imaginaire autant que les pratiques des communs dans les villes à travers le monde.

    La documentation vivante et collective, décentralisée et autogérée de l’expérience de chaque charte des communs, est une manière de faire culture commune. Notre proposition consiste à élaborer et rendre disponibles aux commoners des formats de documentation propices au partage de l’expérience des chartes des communs.

    Nous envisageons d’organiser des camps, des résidences culturelles et de réaliser collectivement un Atlas des chartes des communs urbains sous forme d’une cartographie interactive en web sémantique.

    Cette démarche est exploratoire, pragmatique, pédagogique, et politique. Elle est à la fois interdisciplinaire et Interculturelle. Elle permet de formaliser son expérience, de la relier avec les membres de sa communauté et de la partager avec ceux des autres communautés. Elle permet aussi de partager les outils juridiques élaborés au fil du temps et l’expérience accumulée à travers le monde (avec l’assistance de juristes et de designers urbains). Elle vise à faire connaître et reconnaître ce processus comme l’un des principaux leviers de la démocratie et d’une vie harmonieuse en société dans la ville.

    Apprendre de l’expérience historique et contemporaine des chartes

    Nos activités de documentation et d’animation sur les communs à remixthecommons nous ont fait découvrir la variété et la richesse des initiatives et propositions citoyennes en milieux urbain et territoriaux sur divers continents. Dans le processus de constitution d’un commun, les voisins et citoyens passent toujours par l’ importante et nécessaire étape de se doter de règles d’auto-gouvernance et de les formaliser. Des pratiques innovantes en la matière apparaissent entre voisins au niveau des quartiers comme à Dakar ou au niveau de villes entière comme à Bologne ou Djakarta pour ne citer que celles-là.

    Les pratiques, pour nous les plus exemplaires, sont celles où les initiatives des citoyens ont su mobiliser des compétences et expertises diverses issues de différents secteurs d’activités (coopérativistes, activistes, architectes, juristes, designers urbains, informaticiens, etc) pour faire des propositions à la fois innovantes et pragmatiques qui invitent, encouragent, assurent et encadrent la participation active des citoyens dans la récupération, la construction et la gestion des communs urbains.

    En Europe les exemples italiens de ABC de Milan et des Chartes des communs municipaux, maintenant adoptés dans plusieurs villes sont inspirants. D’autres initiatives émergent en Angleterre, en Espagne et ailleurs. Elles ne demandent qu’à être partagées, remixées et adaptées à un autre contexte socio-culturel et politique.

    Cette floraison de chartes est un incitatif pour les apprentis commoners à partager avec leurs pairs et coproduire des connaissances et propositions dans leur localité.

    La montée en puissance au niveau européen des réseaux d’activistes des communs garantit des échanges et une cross fertilisation interculturelle. En témoignent les récents séminaires franco-italiens sur le sujet.

    Nous pensons finalement que cette mobilisation collective autour des chartes urbaines est une belle manière de célébrer le huit-centième anniversaire de la Magna Carta (1215)  qui a marqué l’histoire des communs.

    Une invitation à l’échange

    Nous souhaitons mettre en place un prototype numérique de l’Atlas des chartes des communs urbains. Il sera co-créé lors d’un premier atelier et amélioré de manière itérative. Ateliers en présentiel et en ligne vont stimuler la documentation de chartes existantes et la création de nouvelles, adaptées à leurs contextes et à aux droits locaux. Ces actions feront se croiser disciplines scientifiques et savoir-faire populaire. Et nous prendrons soin de disposer diversifier les procédés de travail pour être accessibles à tous, d’assurer le partage des données, comme celui de la conception des usages et des services inspirés par l’Atlas.

    Nous sommes heureux d’inviter à participer tous les militants et les chercheurs motivés par les communes, en particulier ceux partie-prenante du réseau de francophone pour les communs, les organisations telles que Commons Josephat (Bruxelles), Marx Dormoy Labs (Paris) les Journées des Alternatives Urbaines (Lausanne ), ou la maison des communs (Montpellier), le LARTES à Dakar, … etc, ainsi que les collectifs européens comme Comuns Urban Activists à Barcelone, P2p plazas à Madrid, … etc.

    Cette initiative nous conduira aussi à collaborer avec les militants des Droits à la Ville, comme en France, la coordination « Pas sans nous! ou le Collectif pour la Transition sur la Citoyenneté, et l’Alliance Internationale des Habitants.

    Certaines municipalités et gouvernements locaux s’engagent déjà à soutenir les communs et ont leur propre charte. Ce sont autant d’espaces qui permettent d’expérimenter notre approche. Le Festival des communs à Chieri, en Italie (Juillet 2015) pourrait être une première occasion.

    L’apport de Remix the commons

    Remix the commons jouera son rôle d’incubateur de projet et partagera son expérience, tant en matière de cartographie interactive interculturelle et multilingue du <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">projet de définition des communs</a>, que d’animation des processus de co-création (voir ‘<a href="http://bollier.org/blog/art-com">The Art of Commoning’)</a>. et la connaissance des réseaux européen et notamment en France, Espagne, Italie et Allemagne.  L’un des premiers rendez-vous que nous pouvons nous donner sera le Festival francophone « <a href="http://tempsdescommuns.org">Temps des Communs</a> » (du 5 au 18 octobre 2015).

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4239
    Chargement/Site#_6f01aedaa888f58f4ba1a4de2240df91

    As Alain Ambrosi wrote in 2012, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l%C3%A8vres" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Commons is on everyone’s lips</a>« 1. In order to make this notion known and to avoid its dilution in sometimes too vague speeches, the collective Remix the Commons endeavors to decipher the practices and to sketch out the semantic and conceptual field of the movement of the commons from the collection and analysis of the documents it produces. The development of this vocabulary, which uses the tools of the semantic web, makes it possible to link the initiatives of documentation and promotion of the commons without erasing what makes their identities unique. By doing that, the movement of the commons has a space for strategic collaboration.

    <figure id="attachment_4643" aria-describedby="caption-attachment-4643" style="width: 1024px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-large wp-image-4643" src="alaina-buzas-Samburu-vocabulary--1024x681.jpg" alt="By Alaina Buzas " width="1024" height="681" /><figcaption id="caption-attachment-4643" class="wp-caption-text">By Alaina Buzas</figcaption></figure>

    It is in 2010 that Remix the Commons initiates a process of documentation of the commons. Initially, the collective has a simple web site to identify and report content, mostly video, accessible online. At the same time, an initial series of video interviews was conducted at an international meeting in Berlin (2010). Others will follow the rhythm of World Social Forums or local initiatives in France, Senegal, Quebec first, and then in many countries on different continents. It quickly becomes necessary to allow each person to search by using key words in this documentation.

    From key words to the commons vocabulary

    When cataloging media objects on the Remix the Commons wiki (more than 500 media objects now), we describe the content of each production according to four axes which helps to position it in the field of the commons: object or resource to be commonified, stakes, associated actions and expected results. To date, more than 400 « key concepts » have been identified from the corpus gathered on the site. After that, ech concept is a card that uses the information on the Remix the Commons wiki, but also data from other sources accessible by using linking techniques by wikis and the semantic web. From each record, the user accesses information from the main documentary collections associated with the commons (P2P Foundation, Transformap, Digital Library of the Commons) and the large reference databases DBpedia, Wikidata, VIAF And WorldCat. Each concept is accompanied by definitions in several languages, resources published around the world that illustrate the point or refer to practices.

    This set of key concepts provides a vivid and moving description of the world from the point of view of the commons. This collection is freely accessible, usable by all and open to contribution. Although this work is still at an experimental stage, it opens up interesting perspectives in terms of research, the production and the dissemination of knowledge about the commons. Holes, gaps and nuances between sources of information, between languages and cultures can be identified, documented and discussed among the actors involved in the field of the commons.

    The vocabulary of the commons highlighted can support the emerging practices and contribute to the enrichment of the contents in Wikipedia and Wikidata, for example. The associations and collectives that contribute to the documentation of the commons, have there a resource that allows them to collaborate on the production of informational commons on the commons.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5172
    Chargement/Site#_7b8872c0a85eadce2269f3d78ddfaddd

    Because the practices of commoning fly in the face of market culture, they are frequently misunderstood. What is this process of committed collaboration toward shared goals? people may wonder. How does it work, especially when many industries want to privatize control of the resource or prevent competition via commoning?

    Matthieu Rhéaume, a commoner and game designer who lives Montreal, decided that a card game could be a great vehicle for introducing people to the commons. The result of his efforts is “C@rds in Common: A Game of Political Collaboration.” “I see playfulness as a sense-making tool,” Matthieu told me. “People can play casually and be surprised by the meta-learning [about the commons] that results.”

    It all began at the World Social Forum (WSF) conference in Montreal in August 2016. Rhéaume decided to use the opportunity to synthesize viewpoints about the commons from a group of 50 participants and use the results to develop the card game. He persuaded the Charles Léopold Mayer Foundation and Gazibo, both based in France, to support development of the game. Fifty commoners more or less co-created the game with the help of several colleagues. (The process is described here.)

    <iframe loading="lazy" title="Les communs en jeu ... de cartes" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/ISGk4-pf2Ww?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

    As a game designer, Rhéaume realized that successful, fun games must embody a certain “procedural rhetoric” and reward storytelling. He had enjoyed playing “Magic: The Gathering,” a popular multiplayer card game, and wondered what that game would feel like if it were collaborative.

    At the WSF, Rhéaume asked participants to share their own insights about the commons by submitting suggested cards in six categories. The first four categories consist of “commoners cards” featuring “resources,” “action cards,” “project cards” and “attitude cards.” Two other types of cards — “Oppressive Forces” cards with black backs – give the game its kick by applying “negative effects” to the “Political Arena” of play. The two negative effects are “enclosures” and “crises,” to which commoners must collectively organize and respond in time.

    Intended for two to five players, the game usually lasts between 60 and 90 minutes. It has enough of a basic storyline to be easily understood, but enough complexity and sophisticated twists to be unpredictable and interesting. The key objective of the game is to “create a Political Arena resilient enough to defend the commons against encroaching enclosures.” The players win when there are no more enclosure cards in the Political Arena. They lose if there are more than five enclosures present at any one time.

    The backs of the Oppressive Forces cards feature a conquistador with a spear and text reading, “I am here to take the commons.” One of the Oppressive Force card is “Trump Elected!” which demobilizes every commons campaign underway. Another OF card, “Old Inner Culture,” prohibits the discarding of “attitudes” cards (which might otherwise hasten commoning). A “Fear of the Unknown” card prohibits players from drawing new cards for one cycle.

    By contrast, the commoner cards feature such things as urban gardens, First Nations, degrowth and independent media. A series of “Attitude” cards affect a player’s capacity to cooperate.

    WSF participants submitted a wild diversity of 240 cards to Rhéaume giving many perspectives on commoning and enclosure. Rheaume used 120 of cards and his own knowledge of game design to produce the game, printing at a local printer. He tested C@rds in Common through 25 games and four design iterations, attempting to achieve a 50% failure rate (the forces of enclosure win). Players discovered that the complexities of cooperation grow as new enclosures introduce new variables. A game booklet describes how players can make winning more difficult (by accelerating the rate of enclosure threats and reducing the time allowed to build civil society).

    Rhéaume concedes that the first play of C@rds in Common can be challenging, but there are YouTube videos to help new players learn the game. (See this video introduction to the game as a project, and this « how to play » video tutorial.)

    Rhéaume would like to refine the game further – it still has elements of the WSF event, including some French-only cards – but he is pleased that the game helps introduce players into the commons worldview and start deeper conversations about it. Following most games, players reflect on what happened and tell stories about the successful collaborations that emerged and enclosures that prevailed.

    The game was released in February, first with a European launch overseen by Fréderic Sultan of Gazibo. There are now more than 70 decks of C@rds in Common (in French, C@rtes en Communs) circulating there [actually more than 100 are .

    The Canadian launch of the game will take place in Montreal on May 11 at 17:30 to 20:30 at 5248 Boulevard Saint-Laurent in Montreal. To register for the (free) event, here is a link on Brown Paper Tickets.

    A deck of the game can be bought directly, at cost, via a commercial distributor, Game Crafters, at https://www.thegamecrafter.com/games/c-rds-in-common, for $22.40. Until May 31, Canadians can acquire the game more cheaply by signing up for a bulk order at this webpage; Rhéaume et al. will then distribute the games to individual buyers.

    Let me add a charming historical footnote that Rhéaume sahred with me. On the back of each commoner card, there is a drawing of a farmer with the text, “Give me my leather coat and my purse in a groat. That’s some habit for a husbandman.”

    Those lines are from a song in a medieval mummers play, « The Seven Champions of Christendom. » The lyrics are a heated discussion between a servingman to the king and a free and independent husbandman (commoner) about the merits and liabilities of their respective stations in life. (The song originated from Symondsbury, near Bridport, Dorset, in England — so a shout-out to STIR magazine, which is based there!).

    A sample exchange between the servingman and the husbandman:

    [Servingman] But then we do wear the finest of grandeur,
    My coat is trimmed with fur all around;
    Our shirts as white as milk and our stockings made of silk:
    That’s clothing for a servingman.

    [Husbandman] As to thy grandeur give I the coat I wear
    Some bushes to ramble among;
    Give to me a good greatcoat and in my purse a grout [coarse meal],
    That’s clothing for an husbandman.

    The full lyrics of the song can be found here.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5176
    Chargement/Site#_7f8b6113aa259a7192613d838aece0ff

    <img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-large wp-image-5910" src="place-tahrir-intendance-607x383.jpg" alt="" width="607" height="383" srcset="place-tahrir-intendance-607x383.jpg 607w, place-tahrir-intendance-342x216.jpg 342w, place-tahrir-intendance-768x485.jpg 768w, place-tahrir-intendance.jpg 984w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" />

    Quelles propositions et politiques pour défendre et promouvoir les communs dans le contexte municipal ? Le Cahier de propositions en contexte municipal présente un échantillon d’outils et de propositions qui peuvent être appliqués dans les champs d’action relevant des communes et intercommunalités.

    Découvrez les outils, les propositions politiques du mouvement des communs, pour influencer et contribuer à l’action publique, inspirer les collectifs engagés dans l’action, les élus et les agents de la puissance publique qui veulent faire progresser leur commune sur la voie de la transition solidaire et écologique.

    <a href="https://politiquesdescommuns.cc">Dossier réalisé en partenariat avec le tiers lieu La Myne en 2020.</a>

    # SOMMAIRE du CAHIER DE PROPOSITIONS EN CONTEXTE MUNICIPAL
    
    ## IDÉES
    
    ### Idées pour les communs dans le contexte municipal
    
    ## THEMES
    
    ### Sols en commun
    
    La question foncière relie un grand nombre de problématiques entre elles, telles que l’agriculture, le logement, l’énergie, l’urbanisme. Dans chacun de ces domaines, des politiques et pratiques foncières en commun revisitent les notions d'accès et d'usages, de propriété, de valeur et de transaction, de conservation et de protection des terres.
    
    ### Habitat et logement en commun
    
    Dans le domaine du logement, la perspective du projet des communs consiste à la fois à déployer une autre manière d’habiter, et à répondre aux difficultés d’accès au logement dans un contexte d’intensification de la spéculation et de crise économique et financière.
    
    ### Résilience urbaine en commun
    
    Plutôt que de perpétuer des rapports de domination et d'exploitation de nos milieux de vie, hérités d'une approche libérale des politiques environnementales, plusieurs théoriciens de la transition proposent d'expérimenter des voies alternatives.
    
    ### Eau en commun
    
    Problématique discrète de nos vies quotidiennes, la gestion de l'eau et de ses infrastructures sont des questions primordiales dont on ne pense plus systématiquement les très nombreuses implications pour nos territoires et nos modes de vies communes.
    
    ## OUTILS
    
    ### Négocier des communs urbains
    
    Des dispositifs d'encadrement de la collaboration entre les citoyens et leur municipalité autour de la prise en charge, ou l'engagement dans des communs urbains sont mis en place par les administrations publiques. Ces dispositifs associent une règlementation et un ensemble d'outils qui forme une ingénierie pour la ville participative.
    
    ### Partenariat Public Commun
    
    La popularité des appels à la nationalisation des services publics est révélatrice du rejet par beaucoup de la marchandisation des services essentiels. Pourtant, la simple propriété de l'État n'est pas une alternative satisfaisante. Les PPP offrent une autre conception institutionnelle qui nous permet de dépasser ces limites.
    
    ### Assemblée des communs
    
    Une Assemblée des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs administré par et pour les citoyens.
    
    ### Chambre des communs
    
    La Chambre des Communs est un espace politique et apartisan de coopération pour la production, le développement et la préservation des communs par et pour les acteurs économiques.
    
    ### Appel à communs
    
    L'application de la règle des marchés est basée sur la mise en concurrence des acteurs d'un territoire alors que celui-ci à tout à gagner à leur permettre de travailler en collaboration là où cela est possible. Un appel à communs vise à produire des communs utiles pour un écosystème d’acteurs.
    
    ### Bureau municipal des communs
    
    La collectivité peut jouer un rôle actif dans le mouvement des communs en permettant le développement d'une expertise sur les communs à l'intérieur de l'administration qui peut conduire à un processus d'appropriation juridico-politique de la notion de commun par la ville.
    
    ### Faire tiers-lieux
    
    “Faire tiers-lieux” renvoie à la fois aux usages et pratiques d'un espace par des personnes, aux processus qui régissent aussi bien cet espace que les interactions qui s'y déploient, et enfin à une pluralité d’héritages théoriques et pratiques qui, par leurs croisements et diversités, permettent l'émergence de configurations sociales particulières.
    
    ### Propriété d’usage
    
    La propriété d’usage d’un bien est une forme de propriété légitimée par l’usage de ce bien, plutôt que par la détention d’un titre de propriété marchand.
    
    ### Reconnaître les communs culturels, Convention de Faro
    
    On a souvent une vision assez restreinte de la culture, comme un ensemble d'objets faits de pierres, de monuments, un patrimoine figé et officiel. Pourtant, la ville et le contexte municipal ne sauraient être définis sans les récits élaborés et partagés au sein des sociétés.
    
    ### Bassin versant solidaire
    
    Le mécanisme des bassins versants solidaires vise à constituer des espaces de gestion collective des usages de l’eau avec les différentes actrices et acteurs d'un même bassin versant.
    
    ## ACTIONS
    
    ### Les forces du changement
    
    Le changement ne dépend pas seulement de la dissémination d'expériences singulières. Le mouvement des communs est un agencement de forces qui agissent, comme levier de changement culturel, renouvelant les questions de solidarité et leur place dans l’agenda politique. Pour rejoindre les communs, agissons en commoner !
    
    ### Porter les communs aux municipales, RFBC
    
    Cette fiche propose un regard sur l'histoire de la structuration du "Réseau francophone autour des biens communs", les acteurs qui le composent, son rôle et les enjeux politiques adressés par ses actions.
    
    ### Remunicipaliser la gestion de l'eau, Coordination EAU Île-de-France
    
    Cette fiche témoigne de l'action de la Coordination EAU Île-de France qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français.
    
    ### Acculturer les administrations aux communs, 27e Région
    
    La 27e Région est un laboratoire de transformation publique qui conçoit la transformation des services et les administrations publiques. Avec le projet Enacting the commons, elle explore les possibles ouverts par les communs dans différents territoires européens.
    
    ### Recommander des politiques pour les communs, P2P Foundation
    
    La P2P Fondation est un réseau international de chercheurs œuvrant à l’émergence d’une nouvelle économie centrée sur la «production entre pairs». Cette fiche restitue l’expérience de cette organisation en matière de plaidoyer pour les communs.
    
    ### Outiller les commoners, Remix the commons
    
    Collectif engagé pour la culture des communs, Remix expérimente et diffuse des outils utiles aux commoners et soutien l'émergence du mouvement des communs.
    
    
    ## GLOSSAIRE
    
    
    Glossaire

     

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6230
    Chargement/Site#_85ec89b7a0fafe0030b7924d2576b54c

    The violent destruction of the commons of the ZAD (Zone To Defend) of Notre-Dame-des-Landes by the French government is an infamous and revolting act. The current police offensive, led by several thousand gendarmes and CRS equipped with armored vehicles and helicopters is only the exercise of the purest State violence against a set of collective practices that are in progress or in preparation. This includes their fragile material conditions (buildings, meeting places, work tools, herds), and they  are now destroyed by bulldozers and police squads.

    Since the first day of assault on the ZAD of Notre-Dame-des-Landes, the destruction of the farm of the «Cents Noms» was a true declaration of social and political war. The destruction of this place was by no means imperative given the criteria invoked by the government in its « communication ». Nicole Klein, Prefect of Loire Region(<a href="#note1" name="retour au texte1"> 1</a>), justifies the police operation by claiming that the «Cents Noms» had not submitted an agricultural project. This is obviously false: the inhabitants of this farm were carrying an alternative agricultural project and some of them had submitted a request for regularization.

    What is the real reason for this destructive rage? It is not the absence of a project, it is the nature of the projects that is at stake. The State and its representatives do not support the life forms that are experimented here and now, and for the past 10 years. These life forms prefigure a society free from the ownership logic in all its dimensions. From this point of view, it is of the highest symbolic value that the inhabitants and defenders of the zone propose the Assembly of Uses to take charge of the collective management of lands and spaces from the beginning. This solution would’ve had the advantage to straightly extend the experience initiated and pursued for so many years: to make the logic of the common use which is a logic of care and nurture, or to prevail over the logic of land ownership which is a destructive and deadly logic.

    It is not the « Constitutional State » that defends itself, as the Prime Minister affirms, it is a State of force that wants to eliminate as quickly and completely as possible all actions that could perform the principle of the Common: associations, consumers and workers cooperatives, agricultural and craft projects, convivial modes of exchange and of life. The government wants to prevent the invention of what is a real way of producing and living by using its excessive police force. It also wants to eliminate a solidary and ecological model of life that we need today.

    The State shows its true face here. It is not only protecting  private ownership, but it is itself completely under the logic of ownership. It is the Owner State in war against the commons. It must be defeated at all costs to preserve the treasure threatened of the commons.

    Pierre Dardot and Christian Laval

    —–

    Note :
    <a name="note1"></a>(1) The Prefect is a representative of the public authority in the department, directly appointed by the President of the Republic (and not elected as mayors).

    —–
    Original edition : <a href="http://questionmarx.typepad.fr/question-marx/2018/04/nddl-non-a-la-violence-de-letat-contre-les-communs-.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">NDDL : NON A LA VIOLENCE DE L’ETAT CONTRE LES COMMUNS ! </a> Thursday, April 12 2018

    Translated in English by Frédéric Sultan and Alexandre Guttmann

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5192
    Chargement/Site#_888f190c470e4bb9f012519692c09b20

    Interview with Joan Subirats – Barcelona, April 20, 2017

    Alain Ambrosi and Nancy Thede

    The pro-independence government of Catalonia recently sparked a political crisis in Spain by proposing to call a referendum on independence by the end of 2017 with or without the approval of the central government. In contrast, « Catalonia in common » defines itself as an innovative political space of the Catalan left. Initiated by Barcelona in Comú a little less than a year after its election to city hall, the initiave was launched in October 2016. A short manifesto explained its raison-d’être and presented an « ideario politico » (a political project) of some 100 pages for broad discussion over 5 months which culminated in a constituent assembly last April 8.

    This new political subject defines itself as « a left-wing Catalan organisation that aims to govern and to transform the economic, political and social structures of the present neo-liberal system. » Its originality in the political panorama of Catalonia and of Spain is its engagement with « a new way of doing politics, a politics of the commons where grassroots people and communities are the protagonists. » In response to those who see its emergence only in the context of the impending referendum, it affirms: « We propose a profound systemic, revolutionary change in our economic, social, environmental and political model. »

    We interviewed Joan Subirats a few days after the Constituent Assembly of Catalunya en Comú took place. Joan is an academic renowned for his publications and his political engagement. A specialist in public policy and urban issues, he has published widely on the Commons and on the new municipalism. He is one of the artisans of Barcelona in Comú and has just been elected to the coordinating body of the new space named recently « Catalunya en comú ».

    The Genesis of a New Political Subject

    NT — Tell us about the trajectory of the development of this new initiative: a lot of people link it to the 15-M, but I imagine that it was more complex than that and started long before.

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4740" src="Joan_Subirats_2013_cropped.jpg" alt="Joan_Subirats_2013_(cropped)" width="423" height="526" />
    <a href="File%3AJoan_Subirats_2013_(cropped).jpg">By Directa (youtube) [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons</a>

    JS — At the outset there was Guanyem, which was in fact the beginning of Barcelona en Comú: the first meetings were in February-March 2014. Who was involved? this is quite simultaneous with the decision by Podemos to compete in the European Parliament elections in May 2014. Podemos organises in February 2014; Guanyem begins organising in February- March 2014 to compete in the municipal elections of May 2015.

    Going farther back, there is a phase of intense social mobilisation against austerity policies between 2011 and 2013. If we look at the statistics of the Ministry of the Interior on the number of demonstrations, it is impressive, there were never as many demonstrations as during that period, but after mid-2013 they start to taper off. There is a feeling that there are limits and that demonstrations can’t obtain the desired changes in a situation where the right-wing Popular Party (PP) holds an absolute majority. So the debate emerges within the social movements as to whether it’s a good idea to attempt to move into the institutions.

    Podemos chooses the most accessible scenario, that of the European elections, because these elections have a single circonscription, so all of Spain is a single riding, with a very high level of proportionality, so with few votes you get high representation because there are 60-some seats, so with one million votes they obtained 5 seats. And people vote more freely in these elections because apparently the stakes are not very high, so they are elections that are good for testing strategies. In contrast, here in Barcelona, we chose the municipal elections as the central target because here there is a long history of municipalism.

    So this sets the stage for the period that began in 2014 with Guanyem and Podemos and the European elections and in May 2015 with the municipal elections where in 4 of the 5 major cities – Barcelona, Madrid, Valencia and Zaragoza – alternative coalitions win that are not linked to either of the two major political parties (PP and the Socialist Party – PSOE) that have dominated the national political scene since the return to democracy in 1977. And in the autonomous elections<a href="#cite_note-1">[1]</a>, a new political cycle also begins, in which we still are. If we go farther back, to 2011 – there are a couple of maps that show the correlation between the occupation of plazas in the 15-M with the number of alternative citizen canadidacies at the municipal level.

    So Podemos and all the alternative citizen coalitions all refer to the 15M as their founding moment. But the 15M is not a movement, it was a moment, an event. You must have heard the joke about the stranger who arrives and wants to talk to the 15M – but there is no 15M, it has no spokespersons and no address. But everyone considers it very important because it transformed the political scene in its wake . But what was there before the 15M?

    There were basically 4 major trends that converged in the 15-M :
    First the anti-globalisation movement, the oldest one, very interesting because a large number of the new political leaders have come out of it, with forms of political mobilisation different from the traditional ones.

    Then there was the « Free Culture Forum » linked to issues regarding internet which was very important here in Barcelona – with Simona Levy and Gala Pin, who is now a municipal councillor – that is important because here digital culture, network culture, was present from the very beginning, something that didn’t occur in other places.

    The third movement was the PAH (Platform for People Affected by Mortgages) which emerges in 2009 and had precedents with Ada Colau and others who organised « V for vivienda » (like the film « V for vendetta », but in this case vivienda – housing), an attempt to demonstrate that young people were excluded from social emancipation because they didn’t have access to housing. Their slogan was « you’ll never have a house in your whole f’king life ». And the forms of mobilisation were also very new, for example, they occupied IKEA because at that time IKEA’s advertising slogan was « the independent republic of your home », so they occupied it and slept in the beds there. So this was more youthful, alternative, more of a rupture, but then in 2009 with the creation of the PAH they started to try to connect with the immigrant sector and people who were losing their houses because of the mortgage hype, it was very important because it’s the movement that tries to connect with sectors outside of youth: the poor, immigrants, working class… with the slogan ‘this is not a crisis, it’s a sting’. So the PAH is very important because it’s the movement that connects with sectors of the population outside of youth: workers, immigrants, the elderly… For example, here in Plaza Catalunya in 2011 the only major poster rallying people who weren’t youth was that of the PAH.

    And the fourth movement – the most ‘authentic’ 15M one – was that of the « Youth without future ». People who organised mainly in Madrid, typical middle-class university sector with post-grad studies, who suddenly realised that they wouldn’t find jobs, that it wasn’t true that their diplomas would open doors for them, they were in a precarious situation.

    So those were the four major currents that converged in the basis of the 15M. But what made it ‘click’ was not just those 4 trends, but the fact that huge numbers of other people recognised the moment and converged on the plazas and overwhelmed the movements that started it. The most surprising thing about the moment was that those 4 movements – that were not all that important – were rapidly overwhelmed by success of the movement they started and new people who spontaneously joined. That was what really created the phenomenon, because if it had been just those 4 movements, if it had been like ‘Nuit debout’ in Paris where people occupied the plaza but without the sensation that people had steamrollered the leaders. So, when the plazas are evacuated, the idea becomes ‘Let’s go to the neighbourhoods’. So all of a sudden, in the neighbourhoods of Barcelona and Madrid, assemblies were organised where there was a mixture of the old neighbourhood associations that were no longer very active and whose members were older (my generation) and new people who brought new issues like ecology, energy, bicycle transport, cooperatives, water and a thousand different things and who created new spaces of articulation where people who had never thought that they would meet in the neighbourhoods began to converge.

    I think this explains the re-emergence of municipalism that followed: people begin to see the city as a place where diverse social changes can be articulated on a territorial basis: many mobilisations are taking place in isolation, in a parallel manner and don’t have a common meeting-point. Water as a common good, energy transition, sustainable transport, public health, public space, infant education… All of a sudden there was something that brought people together which was to discuss the city, the city we want – David Harvey mentions in an article that the modern-day factory is the city. That is, we no longer have factories, the city is now the space where conflicts appear and where daily life becomes politicised: issues like care, food, schooling, transport, energy costs – and this creates a new space for articulating these issues that hadn’t been previously envisaged.

    So I think this is the connection : 15-M as a moment of overwhelming, the end of a cycle of mobilisation – remember that there had been a petition of a million and a half signatures to change the mortgage legislation, that Ada Colau presented in the national Congress, where she accused the PP deputies of being assassins because of what they were doing – but that mobilisation had no effect in the law. A PP deputy declared ‘If these people want to change things, then they should get elected’. So people started thinking ‘OK, if that’s the way it is, then let’s get ourselves elected’. This is the initial change of cycle in 2014. So the 4 movements were present in the meetings of Guanyem and BComun, as well as some progressive intellectuals and people from other issue areas like water, transport, energy etc. That was the initial nucleus here in Barcelona – in Madrid it was different. There the Podemos generation had a different logic. Here, from the beginning, we wanted to create a movement from the bottom up and to avoid a logic of coalition of political parties, this was very clear from the outset. We didn’t want to reconstruct the left on the basis of an agreement amongst parties. We wanted to build a citizen movement that could impose its own conditions on the parties. In the case of Podemos it was different: it was a logic of a strike from above – they wanted to create a strong close-knit group with a lot of ideas in a very short period and as a result an electoral war machine that can assault the heavens and take power. Here, on the other hand, we foresaw a longer process of construction of a movement where we would start with the municipalities and after that, we’ll see.

    So Guanyem was created in June 2014, 11 months prior to the municipal elections, with a minimal program in 4 points:

    1. we said, we want to take back the city, it’s is being taken away from the citizens, people come here to talk about a ‘business-friendly global city’ and they are taking it away from the citizens, we have lost the capacity to control it, as the first point;
    2. there is a social emergency where many problems don’t get a response;
    3. we want people to be able to have decision-making capacity in what happens in the city, so co-production of policy, more intense citizen participation in municipal decisions;
    4. moralisation of politics. Here the main points are non-repetition of mandates, limits on salaries of elected officials, anti-corruption and transparency measures, etc.

    So we presented this in June 2014 and we decided that we would give ourselves until September to collect 30,000 signatures in support of the manifesto and if we succeeded, we would present candidates in the municipal elections. In one month we managed to get the 30,000 signatures! Besides getting the signatures on internet and in person, we held a lot of meetings in the neighbourhoods to present the manifesto – we held about 30 or 40 meetings like that, some of them small, some more massive, where we went to the neighbourhoods and we said « We thought of this, what do you think? We thought of these priorities, etc’. » So, in September of 2014 we decided to go ahead; once we decided that we would present a slate, we began to discuss with the parties – but with the strength of all that support of 30,000 people backing us at the grassroots, so our negotiating strength with respect to the parties was very different. In Dec 2014 we agreed with the parties to create Barcelona en Comun – we wanted to call it Guanyem but someone else had already registered the name, so there was a lot of discussion about a new name, there were various proposals: Revolucion democratica, primaria democratica, the term Comu – it seemed interesting because it connected with the Commons movement, the idea of the public which is not restricted to the institutional and that was key. It was also important that in the previous municipal elections in 2011 only 52% of people had voted, in the poorer neighbourhoods a higher number of people abstained and that it was in the wealthier neighbourhoods where a larger proportion of people had voted. So we wanted to raise participation by 10% in the poor neighbourhoods more affected by the crisis and we thought that would allow us to win. And that was what happened. In 2015, 63% voted, but in the poor areas 40% more people voted. In the rich areas, the same people voted as before.

    So it was not impossible to think we could win. And from the beginning the idea was to win. We did not build this machine in order to participate, we built it in order to win. We didn’t want to be the opposition, we wanted to govern. And as a result, it was close, because we won 11 of 41 seats, but got the most votes so we head the municipal council, the space existed. From the moment Guanyem was created in June 2014, other similar movements began to be created all over Spain – in Galicia, in Andalucia, in Valencia, Zaragoza, Madrid… One of the advantages we have in Barcelona is that we have Ada Colau, which is a huge advantage, because a key thing is to have an uncontested leader who can articulate all the segments of the movement – ecologists, health workers, education professionals…. If you don’t have that it’s very difficult, and also the sole presence of Ada Colau explains many things. In Madrid they found Manuela Carmena, who is great as an anti-franquista symbol, with her judicial expertise, very popular but who didn’t have that tradition of articulating movements, and as a result now they are having a lot more problems of political coordination than here.

    A New Political Subject for a New Political Era

    AA — So now Catalunya en comu defines itself as a new political space on the left for the whole of Catalonia. But in recent Catalan history that’s nothing really new: there have been numerous political coalitions on the left, such as the PSUC<a href="#cite_note-2">[2]</a> in 1936 followed by many others. So what is different about this initiative?

    JS — If we open up our perspective and look at things more globally, I think that what justifies the idea that this is a new political space is the fact that the moment is new, we’re in a new phase so it’s very important to understand that if this new political moment reproduces the models and the conceptual paradigms of the old left and of the Fordism of the end of the 20th century, we won’t have moved ahead at all. The crisis of social democracy is also a crisis of a way of understanding social transformation with codes that no longer exist. As a result the measure of success of this new political space is not so much in to what extent it can bring together diverse political forces, but rather its capacity to understand this new scenario we find ourselves in – a scenario where digital transformation is changing everything, where we no longer know what ‘labour’ is, where heterogeneity and social diversity appear as factors not of complexity but of values, where the structure of age no longer functions as it used to – where everything is in transformation, so we can no longer continue to apply ideas – to use a phrase coined by Ulrich Beck – ‘zombie concepts’, living dead, no?, we forge ahead with our backpacks full of 20th-century concepts, applying them to realities that no longer have anything to do with them. It’s easy to see the defects of the old, traditional concepts, but it’s very difficult to construct new ones because we don’t really know what is happening nor where we are headed. The example of the debate in France between Valls and Hamon – at least, I read the summary in Le Monde, where Valls maintained that it would be possible to come back to a situation of full employment and Hamon said that is impossible, that it’s necessary to work towards the universal basic income; in the end, Hamon is closer to the truth than Valls, but Hamon isn’t capable of explaining it in a credible way – and it is very difficult to explain it in a credible way.

    Here, we are working at one and the same time on the Commons and the non-institutional public sphere, we are demanding greater presence of the public administration when probably it wouldn’t really be necessary, but since we don’t have a clear idea of how to construct this new thing, we are still acting sort of like slaves of the old. So that’s where I think the concept of the Commons, of the cooperative, the collaborative, new ideas regarding the digital economy, are more difficult to structure, because we’re also conscious that capitalism is no longer only industrial or financial but now it’s digital capitalism, and it controls all the networks of data transmission and at the same time the data themselves, probably the wealth of the future. So, sure we can do really interesting things in Barcelona, out of Barcelona en Comun, but we have GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon and Microsoft), and GAFAM has its own logics and that complicates things. So we have to create a new political subject – and it’s obvious that we need something new – but what isn’t so obvious is what are the concepts we need to create this new subject. So if you look at the documents published by Un Pais en Comu<a href="#cite_note-3">[3]</a> that’s what you’ll see: a bit of different language, a different way of using concepts, but at the same time a trace of the heritage of the traditional left. The journal ‘Nous Horitzons’ has just published a new issue on ‘Politics in Common’<a href="#cite_note-4">[4]</a> which brings together a lot of these elements. The impression that some of us had in the assembly the other day in Vall d’Hebron (the inaugural assembly of the movement) was that the old ways were still weighing us down, that there was a difficulty to generate an innovative dynamic.

    NT — That was clear in the composition of the audience.

    JS — Yes, well, the Podemos people weren’t there, of course… they didn’t come for various reasons, because probably not everybody was in agreement with Albano-Dante<a href="#cite_note-5">[5]</a> but they saw there was a lot of disagreement and so they preferred not to come, and that’s a type of public that, as well as filling the hall, also changes the type of dynamic – so it was more the traditional-style organisations that were there (Iniciativa or EUIA<a href="#cite_note-6">[6]</a>), there was more of the old than the new probably. Perhaps that’s inevitable, but what we have to do now is to see if we can change that dynamic.

    AA — When one reads the ‘Ideario politico’ (the political project of Un Pais en Comu) it’s a sort of lesson in political economy, political philosophy as well, but also a vast programme, and the left has never put forward this type of Commons-inspired programme before, be it in Catalunya or in Spain or probably internationally. How do you see its contribution in the context of the Commons ecosystem? There have been experiences of the Commons without the Commons label, as in Latin America …

    JS — Yes, in Catalunya the anarcho-sindicalist movement…

    AA — Of course, but more recently, the idea of ‘Buen Vivir’ …

    JS — Yes, but when you go to Latin America and you talk about that, it all revolves around the State. But here, we try not to be state-centric. We are trying to avoid the idea that the only possible transformation needs to depend on the State.

    AA — But in the ‘Ideario’ a lot of discussion is devoted to public services as well, this implies that the State has to exist. And in the Commons vocabulary there is the concept of the ‘partner-state’, but it doesn’t appear in the Ideario…

    JS — Yes, there’s a margin there: the resilience of the new politics depends more on the capacity to create ‘muscled’ collective spaces – public, collective, common – than on the occupation of the institutions. But without the occupation of the institutions, it’s very difficult to construct those spaces. The example that comes to mind for me is from Copenhagen: there it was the cooperatives of the workers’ unions that built the big housing coops that exist now; also, the municipal government when the left was in power built a lot of public housing; then when a right-wing government came to power, it privatised all the public housing but it couldn’t privatise the cooperatives. So in the end, things that are strictly state-based are more vulnerable than when you build collective strength. So if we are able to benefit from these spaces in order to build ‘collective muscle’, using our presence in the institutions, this will end up being more resilient, more stable over time than if we put all our eggs in the State basket. So the Barcelona city government has civic social centres that are municipal property, but what is important is to succeed in ensuring that these centres are controlled by the community, that each community make them its own despite the fact that the property is officially that of the municipality, but they must be managed through a process of community management. So you need to build in the community a process of appropriation of institutions that ends up being stronger than if it were all in the hands of the State.

    Now we are discussing citizen heritage, how the city government can use its property – houses, buildings – and it can cede them for a certain period in order to construct collective spaces. For example, 8 building sites that belong to the municipality have been put up for auction on 100-year leases for community organisations to build housing cooperatives. This doesn’t take property away from the public sphere and at the same time it generates collective strength. But a certain sector of the political left here, the CUP, criticises this as privatisation of public space. They think Barcelona en Comun should build public housing instead, state-owned housing. That’s a big difference. And people are aware of that, but at the same time there are doubts about whether this makes sense, whether there is sufficient strength within the community so that this can work. Or, for example, the most common criticism is that “you have an idea of the public, the collective, the Commons, that implies capacities in the community that are only present in the middle classes that have the knowledge, the organisational capacity… so it’s a very elitist vision of the collective because the popular sectors, without the backing of the State, won’t be able to do this. » Well, we’re going to try to combine things so it can work, but we don’t want to keep converting the public into the ‘state’.

    Nancy Fraser wrote an article on the triple movement – looking at Polanyi’s work on the ‘double movement’ in the Great Transformation, that is the movement towards mercantilisation, and the opposite movement it stimulated towards protection. Polanyi talks about the confrontation of these 2 movements in the early 20th century, and the State – in its soviet form or in its fascist form – as a protectionist response of society which demands protection when faced with the uncertainty, the fragility the double movement engenders. Nancy Fraser says that all that is true, but we’re no longer in the 20th century, we’re in the 21st century where factors like individual emancipation, diversity, feminism are all very important – so we shouldn’t be in favour of a protectionist movement that continues to be patriarchal and hierarchical. We need a movement for protection that generates autonomy – and there resides what I think is one of the keys of the Commons movement. The idea of being able to get protection – so, a capacity of reaction against the dynamics of the market attacks – without losing the strength of diversity, of personal emancipation, of feminism, the non-hierarchical, the non-patriarchal, the idea that somebody decide for me what I need to do and how I will be protected. Let me self-protect myself too, let me be a protagonist too of this protection. And this is contradictory with the state-centric tradition.

    A Commons Economy, Participation and Co-production of Policy

    AA — The first theme of the ‘Ideario’ is the economy – you are an economist, amongst other things – how do you see this proposal in terms of the Commons? For example, there is a lot of discussion now about ‘open cooperativism’, etc. What you were saying about the cooperative movement here, that it is very strong but not sufficient…

    JS — In some aspects no. For example, the city wanted to open a new contract for communications (telephone, internet) – now there are the big companies Telefonica, Movistar, Vodafone, Orange, etc: there’s a cooperative called ‘Som Connexion’ (We are connection)- or ‘Som Energia’ (We are energy) that’s a lot bigger – it has 40,000 members – but these cooperatives, it would be fantastic if the city were to give them the contract for energy or for communication, but they aren’t capable of managing that at the moment. So if they take it, we’d all have big problems: faulty connections, lack of electrical power – because they’re growing for sure but they don’t yet have the ‘muscle’, the capacity they need to take this on.

    So we have to continue investing in this, it’s not going to take care of itself. On the other hand, in other areas, like home services for the elderly, we do have very strong cooperatives, Abacus for example is a cooperative for book distribution that has 800 000 members, so that is a coop that’s very powerful, and there are others. But in general, the more powerful the coop, the less politicised it is – they tend to transform themselves into big service companies. But now they are understanding that perhaps it would be in their interest to have a different vision; there has been a very politicised movement in the grassroots level coops that is contradictory with the entrepreneurial trend in the big coops. So we’re in this process right now: yes, there are very big, very strong coops and there are also smaller, more political ones but they don’t have sufficient muscle yet.

    AA — When we look at issues of participation, co-production of policy and such, it is also a question of culture, a culture of co-production that doesn’t exist. In the neighbourhoods, yes there is a trend to revamping participation, but when we talk to people in the local-level committees they say ‘Sure, people come to the meetings, but because they want a tree planted here…’ and they don’t have that vision of co-creation. So first there has to be a sort of cultural revolution ?

    JS — There are places where there has been a stronger community tradition that could well converge with this. Some neighbourhoods like Roquetes for example, Barceloneta or Sants, have very strong associational traditions. If you go to Roquetes to the meeting of the community plan, everybody is there: the people from the primary medical services centre, the doctors, the schools are there, the local police, the social workers – and they hold meetings every 2 weeks and they know everything that goes on in the area, and they transfer cases amongst themselves: “we detected this case, how do we deal with it?” etc. The community fabric in those neighbourhoods functions really well. So what can you add to that fabric so that it can go a bit further? On the other hand, in other neighbourhoods like Ciutat Meridiana, in 5 years 50% of the population has changed, so it’s very difficult to create community where the level of expulsion or change is so high. In Sants, in Ca Batlló, there was a very interesting experience where people want to create a cooperative neighbourhood – it’s a bit polemical – they want to create a public school without using public funds, instead using money from the participants themselves, because the coop tradition in Sants is very anarchist, libertarian – so they promote the idea of a public school, open to all, but not using public funds. And it would have its own educational philosophy, that wouldn’t have to submit to standard educational discipline. And groups have appeared in different neighbourhoods dedicated to shared child-raising where there are no pre-schools for children between 0 and 3 years, or people prefer not to take the kids to public pre-schools because they find them too rigid, so they prefer generating relationships amongst parents. So what should the role of the city government be with respect to such initiatives? Should it facilitate or not? There’s a debate about how to position the municipality with respect to these initiatives that are interesting but then when, inside Barcelona en Comú or Catalunya en Comú, the person who is in charge of these issues comes with a more traditional union perspective and says “This is crazy, what we need to do is to create public schools with teachers who are professional civil servants. These experiments are fine for gentrified zones, but in reality…’” And they are partly right. So we’re in that sort of situation, which is a bit ambivalent. We’re conscious that we need to go beyond a state-centric approach, but at the same time we need to be very conscious that if we don’t reinforce the institutional role, the social fragilities are very acute.

    The Commons and Issues of Sovereignty, Interdependence and the « Right to Decide »

    AA — Another high-profile issue is that of sovereignty. The way it’s presented in the Ideario is criticised both by those who want a unified Spain and by those who want Catalan independence. Sovereignty is simply another word for independence in the view of many people. But the way it’s presented in the Ideario is more complex and comprehensive, linked to autonomy at every level …

    JS — Exactly: it’s plural, in lower case and plural: sovereignties. The idea is a bit like what I said earlier about the city, that we want to take back the city. We want to recover the collective capacity to decide over what affects us. So it’s fine to talk about the sovereignty of Catalonia, but we also need to talk about digital sovereignty, water sovereignty, energy sovereignty, housing sovereignty – sovereignty in the sense of the capacity to decide over that which affects us. So we don’t have to wait until we have sovereignty over Catalonia in order to grapple with all this. And this has obvious effects: for example, something we are trying to develop here: a transit card that would be valid on all forms of public transit – like the “Oyster” in London, and many other cities have them – an electronic card that you can use for the train, the metro, the bus: the first thing the Barcelona city government did on this was to ask the question “Who will own the data? “. That’s sovereignty. The entity that controls the data on who moves and how in metropolitan Barcelona has an incredible stock of information with a clear commercial value. So will it belong to the company that incorporates the technology? or will the data belong to the municipality and the municipality will do with it what it needs? At the moment, they are installing digital electricity metres and digital water metres: but to whom do the data belong? because these are public concessions, concessions to enterprises in order that they provide a public service – so who owns the data?

    This is a central issue. And it is raised in many other aspects, like food sovereignty. So, we want to ensure that in the future Barcelona be less dependent on the exterior for its food needs, as far as possible. So you need to work to obtain local foodstuffs, control over the products that enter – and that implies food sovereignty, it implies discussing all this. So, without saying that the sovereignty of Catalonia isn’t important, we need to discuss the other sovereignties. Because, suppose we attain the sovereignty of Catalonia as an independent state, but we are still highly dependent in all the other areas. We need to confront this. I don’t think it’s a way of avoiding the issue, it’s a way of making it more complex, of understanding that today the Westphalian concept of State sovereignty no longer makes much sense. I think we all agree on that. We are very interdependent, so how do we choose our interdependencies? That would be real sovereignty, not to be independent because that’s impossible, but rather how to better choose your interdependencies so that they have a more public content.

    AA — Talking of interdependence, there is the issue as well of internationalism. Barcelona en Comú puts a lot of emphasis on that, saying ‘There is no municipalism without internationalism’ etc. From the very outset of her mandate, Ada Colau in 2015 in her inaugural speech as mayor said that ‘we will work to build a movement of cities of the Mediterranean’, and as time goes on the approach is becoming clearer, for example with the participation of Colau and the vice-mayor Gerardo Pisarello in the major international city conferences. What do you see as the importance of this internationalism within the Commons ecosystem?

    JS — There are 2 key aspects for me. First, cities are clearly the most global political space and zone of social convergence that exists. Apparently when we talk about cities we’re talking about something local, but cities are actually very globalised. Benjamin Barber wrote a book about ‘Why Mayors should govern the world’. And he set out an example I think is very good: if the mayor of Montreal meets with Ada and the mayor of Nairobi and the mayor of Santiago de Chile and the mayor of say Hong-Kong, after 5 minutes together they’ll all be talking about the same things. Because the problems of cities are very similar from one place to another despite their different sizes. Questions of energy, transport, water, services, food… If we try to imagine that same meeting between Heads of State, the complexity of the political systems, cultural traditions, constitutional models and all will mean that the challenge of coming to a common understanding will be much more complex. That doesn’t mean that cities are the actors that will resolve climate change, but certainly the fact that Oslo, Copenhagen, Amsterdam, Barcelona and Paris agree that in 2025 there will no longer be cars circulating that use diesel will have more impact than a meeting of Heads of State. With AirBnB Barcelona is in constant confrontation, the city has fined them 600 000 euros, but Barcelona on its own can’t combat AirBnB. But New York, Paris, London, Amsterdam and Barcelona have come to an agreement to negotiate jointly with AirBnb: those 5 cities together can negotiate with them. But it isn’t the problem for States, it’s much more a problem for cities than for States. And AirBnB uses digital change to enter spaces where there is a lack of precision – it’s what happens too with Uber, Deliveroo and other platforms of so-called ‘collaborative economy’, which is really extractive economy, but which use the reglamentary voids. The people who work for Uber or Deliveroo aren’t employees, they are independent entrepreneurs but they work in 19th century conditions. Tackling this problem from the level of the city can produce new solutions.

    I think when we decided in 2014-2015 to attempt to work at the municipal level in Barcelona, we were aware that Barcelona isn’t just any city: Barcelona has an international presence and we wanted to use Barcelona’s international character to exert an influence on urban issues worldwide. Ada Colau participated in the Habitat conference in Quito in October 2016, before that in the meeting of local authorities in Bogota, she is now co-president of the World Union of Municipalities. So there’s an investment that didn’t start just with us but that started in the period when Maragall<a href="#cite_note-7">[7]</a> was mayor, a very high investment by Barcelona in participating in this international sphere of cities. This reinforces Barcelona in its confrontations with the State and with private enterprise as well. It plays an important role. There is an international commission within Barcelona en Comú, they are constantly working with other world cities – they have been in France, they have a strong link with Grenoble and will be going to a meeting of French cities in September to talk about potential collaboration, they often go to Italy, they’ve gone to Belgrade, to Poland. In June they’re organising a meeting of Fearless Cities, with the participation of many mayors from major cities in Europe and around the world.
    So there is a very clear vision of the global aspect. So the global dimension is very present, and at the level of Spain as well. The problem there is that there is political interference, for example in Madrid, which is very important as a city, but within the municipal group “Ahora Madrid” they’re very internally divided, so sometimes you speak to one and the others don’t like it. We have really good relations with Galicia: A Coruña and Santiago de Compostela, also with Valencia, but Valencia also has its own dynamic. Zaragoza. Each city has its own dynamic, so sometimes it’s complicated to establish on-going relations.

    AA — What about Cadiz?

    JS — Of course, Cadiz is also part of this trend, but the group there is part of the Podemos anti-capitalist faction, so there are nuances.

    NT — You mentioned 2 points regarding internationalism…

    JS — Yes, first there was the general global perspective on cities and the second is Barcelona’s own concrete interest. So the first is more global, that is, any city in the world today has many more possibilities if it looks at its strategic global role and if it wants to strengthen its position, it has to work on the global level. In the case of Barcelona specifically, there is also a will that’s partly traditional, because it was begun by Maragall, you have to remember that here in Barcelona there are 10 districts, and during the war of the Balkans, Maragall created District 11, which was Sarajevo: city technicians went to Sarajevo to work with them, and still today there are municipal technicians who travel regularly to Gaza to work there, or with La Havana – in other words there’s a clearly established internationalist stance in the municipality. Also, the headquarters of the World Union of Local Governments is in Barcelona. The international headquarters of Educating Cities is in Barcelona, so there has constantly been a will to be present on the international scene since Maragall, and now this is continuing but with a new orientation as well. Perhaps there used to be the idea of exporting the Barcelona model, branding Barcelona, but that is no longer the case.
    There’s very intense organisation globally, probably if Ada accepted all the invitations she receives, she’d be travelling all the time.

    AA — Coming back to the issue of sovereignty vs independence and “the right to decide”, how does this play out?

    JS — The issue of independence is internally very complex with different positions. I think there is a general agreement on 3 things, ie:

    1. Catalonia has its own demos and therefore is a political subject which must be recognised,
    2. it has to be able to decide how to articulate itself with the other political subjects in Spain and in Europe, it has to have the right, the capacity to decide;
    3. this requires the construction of a State of its own.

    It is on the fourth point that we are not in agreement: whether that State should be independent or whether it should be in some way linked, allied, confederated with the rest of the Iberian Peninsula or with Europe. These 3 initial points are sufficiently important and they are the basis for the fact that Catalunya en Comú or Barcelona en Comú is part of the broad sovereigntist space in Catalonia. What it isn’t part of is the independentist space in Catalonia. Despite the fact that I would say some 30-40% of the members are pro-independence, but the rest not. And that is an issue which divides us. But what we are trying to do is to work out this debate on the basis of our own criteria, not on those of other movements. The criteria of the others are ‘you are independentist or you are not independentist’. Our own criteria are: yes, we are sovereigntists, we discuss sovereignties and we’ll see. Since we agree on what is the most important (that is – an autonomous political subject, the right to decide, an autonomous State), let’s discuss how we can articulate. We have fraternal relations with 4 million people in the rest of Spain who agree with us on the first 3 criteria. So the key question probably would be: Does Catalonia want to separate from the rest of Spain or from this Spain? The standard response would be “We have never known any other. We’ve always seen the same Spain, so there is no other Spain”. So the debate we can have is over “Yes, another Spain is possible”. Sort of like the debate right now over whether to leave Europe: do we want to leave Europe of leave this Europe? But is another Europe possible or not?

    The Challenges of Scale

    NT — I am struck by the fact that every time we refer to the initiative of Catalunya en Comú, you respond by giving the example of what’s happening in Barcelona: do you see Barcelona as the model for Un Pais en Comú?

    JS — No, it’s not that it’s the model, there is even some reticence within Barcelona en Comú that this new political initiative may have negative consequences for Barcelona en Comú. The Barcelona in Comú experiment has worked really well: within BeC political parties continue to exist (Podemos, Iniciativa, EUIA, Guanyem) and all agree that it’s necessary to create this subject, because it’s clear – there’s a phrase by a former mayor of Vitoria in the Basque country who said “Where my capacities end, my responsibilities begin” – that is, clearly, cities are developing roles that are more and more important, but their capacities continue to be very limited and especially their resources are very limited – so there’s an imbalance between capacities and responsibilities. Between what cities could potentially do and what they really can do. Refuge-cities – a thousand things. So within Barcelona en Comú there is an understanding of the interest of creating Catalunya en Comú in order to have influence in other levels of government. And to present candidates in elections in Spain with En Comú Podem because to be represented in Madrid is also important. But of course, sometimes this expansion can make us lose the most original aspect, that is the emphasis on municipalism, in the capacity to create these spaces – so there’s a certain tension. And obviously, when you go outside Barcelona in Catalonia, the local and territorial realities are very different, you find… you no longer control what kind of people are joining and so you can end up with surprises – good and bad ones – so there are some doubts, some growing pains. You have to grow, but how will that affect what we have so far? our ways of working and all that… I always refer to Barcelona en Comú because we have existed for longer, we have a sort of ‘tradition’ in the way we work, and on the contrary, the other day we held the founding assembly of Catalunya en Comú and – where are we headed? how long will we be able to maintain the freshness, avoid falling into the traditional vices of political parties? Xavi (Domenech) is a very good candidate, he has what I call a Guanyem DNA, but it’s not evident that we can pull this through. That’s the doubt.

    NT — How do you assess the results of the founding assembly of Catalunya en Comú? Are you happy with what came out of it?

    JS — Yes, I’m satisfied, although I don’t think the results were optimal, but we are squeezed by a political calendar that we don’t control. It’s very probable that there will be elections this year in Catalonia, so if that happens… what would have been preferable? To reproduce the Barcelona en Comú model, take more time and work more from the bottom up, hold meetings throughout the territory – we did hold about 70 or 80, but a lot more would have been better – do things more slowly and look around, build links with local movements, the same ones as in Barcelona but on the level of Catalonia – energy, water, etc: reconstruct the same process. But sure, they’re going to call elections or a referendum in 2 days. What is clear is that we can’t do the same thing as with ‘Catalunya si que es pot’<a href="#cite_note-8">[8]</a>, which was a coalition but it didn’t work. So all this has meant that the process – despite the fact that I think it has been carried out well, is not optimal: within the realm of the possible, I think it was done with great dignity.

    NT — And with respect to the deliberative process that was used to arrive at the final document?

    JS — Basically the same thing: it could have been done better, with deeper debates in each area, it was done very quickly, a lot of issues in a short period of time. The task was very complex, and I think the result is worthy. We tried to avoid standardised jargon and parameters, to make it a bit different. So now we’ll see – yesterday the Executive met for the first time, and on May 13 will be the first meeting of the coordinating group of 120 people<a href="#cite_note-9">[9]</a>. So we’ll have to see how this all is gotten underway. I am not convinced that it will all be functional in time for the Catalan elections, for me the key date is May 2019 which are the next municipal elections. Then we’ll see if this has really jelled and if we can have a significant presence throughout the territory. This territorial vision is very important in order to avoid a top-down construction. The key thing in Catalonia is to do it with dignity and not to become entrapped in this dual logic of independence or not, to be capable of bringing together a social force that is in that position.

    NOTES

    1. <a href="#cite_ref-1">↑</a> Autonomous elections are those held in the 17 Autonomous Communities of Spain created by the 1978 Constitution. Catalunya is one of them.
    2. <a href="#cite_ref-2">↑</a> The Unified Socialist Party of Catalonia or PSUC: Founded in 1936, it allied the main parties of the Catalan left around the Communist Party. It was dissolved in 1987.
    3. <a href="#cite_ref-3">↑</a> « A country in common ». The process, carried out in a transparent and well-documented manner, began with a negotiation with certain left-wing parties and movements, and encouraged discussion and new proposals at popular assemblies throughout the region and in online discussion open to the public. More than 3,000 people participated in 70 assemblies and more than 1,700 proposals and amendments were made online with the webpage registering nearly 130,000 hits. The Assembly discussed and voted on the various amendments and agreed on a transitional structure composed of a coordinating body of 120 members and an executive committee of 33 members, each with a one-year mandate to propose an ethical code, statutes, an organizational structure and political options in the unfolding conjuncture.
    4. <a href="#cite_ref-4">↑</a> « La Politica de Comù » in Nous horitzons (New Horizons) No. 215, 2017. Originally titled Horitzons, the magazine was founded in 1960 in clandestinity and published in Catalan abroad by intellectuals linked to the PSUC. It has been published in Catalonia since 1972. It recently opened its pages to other progressive political tendencies.
    5. <a href="#cite_ref-5">↑</a> Albano Dante Fachin, member of the Catalan parliament, is the head of Podem (the Catalan wing of the Podemos party). He opposed the participation of his party in the constituent assembly of Un Pais en Comù thus creating a crisis in the ranks of Podemos at both the Catalan and national levels. Party leader Pablo Iglesias did not disown him, but delegated his national second-in-command Pablo Echenique to represent him in the assembly.
    6. <a href="#cite_ref-6">↑</a> Coalitions of the Catalan left since the transition period of the 1970s have been numerous and complex for the uninitiated. « Iniciativa for Catalonia Verts » dates from 1995 and was composed of the Green party with Iniciativa for Catalonia, itself a 1987 coalition of the left parties around the PSUC and the former Catalan Communist Party. EUIA (United and Alternative Left) is another coalition in 1998 which includes the first two and all the small parties of the radical left. EUIA is the Catalan branch of Izquierda Unida (United Left) the new name of the Spanish Communist Party.
    7. <a href="#cite_ref-7">↑</a> Pasqual Maragall, member and later president of the Catalan Socialist Party, became mayor of Barcelona in 1982 with the support of the elected members of the Unified Socialist Party of Catalonia (PSUC). He remained in this position for almost 15 years without ever having a majority in the municipal council. He then became President of the Catalan government in 2003.
    8. <a href="#cite_ref-8">↑</a> Catalunya Sí que es Pot (CSQP, « Yes Catalonia Is Possible ») is a left-wing coalition created in view of the Catalan elections in the autumn of 2015. Barcelona en Comù, itself a municipal coalition, was elected in May 2015 but decided not to run in the autonomous elections.
    9. <a href="#cite_ref-9">↑</a> The election result was no surprise: ‘A country in common’ founder Xavier Domenech will preside the Executive Committee and Ada Colau, the current mayor of Barcelona, is president of the coordinating body. The membership, via an internet vote, chose on May 20 a new name preferring « Catalunya en Comù » to « En Comú podem », thus distinguishing itself from the 2015 Catalan coalition with Podemos, also called « En comu podem » and signalling a reinforcement of the « Barcelona en Comù » wing with respect to the supporters of Podemos in the new entity. The rejection of the earlier name ‘Un Pais en Comu’ may also denote a desire to distance itself from a pro-independence stance.
    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5180
    Chargement/Site#_8afd499205d26fdd4c4c1fb3b5e032eb

    The world needs ideas for a better and sustainable future, but the ideas are not enough. The Futureperfect platform is a virtual encyclopedia of people taking initiatives, organizations and businesses who move from thinking to action. Sharing these stories aims to inform about alternative lifestyles and to encourage civic engagement.

    The French partners of Futureperfect, the German team of FUTURZWEI, activists and all interested public will meet to discuss the role of media in the developpement of social economy practices and sustainable lifestyles.

    <a href="futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-4335 size-full" src="futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a>

    Debate part of la Semaine des cultures étrangères held by the FICEP and in cooperation with the<a href="http://tempsdescommuns.org"> Festival Temps des communs</a>.

    • Barnabé Binctin, Journaliste Reporterre
    • Peter Unfried, Journaliste TAZ
    • Benoit Cassegrain and Hélène Legay, SideWays
    • Mathias Lahiani, On passe à l’acte

    Moderated by Luise Tremel, FUTURZWEI and Frédéric SultanRemix the commons

     Goethe-Institut Paris

    <aside class="span6 artikelspalte nurText">

    17 avenue d’Iéna
    75116 Paris

    Langage : En français et en allemand
    Free entry, registration : 33 1 44439230 

    </aside>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5156
    Chargement/Site#_8bc1485dfc47a36dac5ca368c97e5430

    <iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/VOMWzjrRiBg?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

    « There’s no tomorrow » is an cartoon about the exploitation of fossil fuels and natural resources and their impact of human life on the planet. It is directed by Dermot O’ Connor and produced by Incubate Pictures. In 35 minutes, it addresses issues related to the growth of our economic system and how we consume.

    Publication : Dermot O’ Connor (35 minutes, 2012). <a href="http://www.idleworm.com">http://www.idleworm.com</a>
    <a href="http://www.incubatepictures.com">http://www.incubatepictures.com</a> – <a href="http://www.angryanimator.com">http://www.angryanimator.com</a>

    Information and documentation in the website : <a href="http://sansLendemain.mpOC.be">http://sansLendemain.mpOC.be</a>.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5122
    Chargement/Site#_8e0e619acee997b9d7fee2abb1dfa09b

    Spain’s recent municipal and regional elections have transformed the entire political scene. New citizen coalitions with roots in community groups allied with small progressive political parties won unexpected victories in several large cities. This, plus the fact that two new national political parties – Podemos and Ciudadanos – burst decisively onto the political stage in the regional elections, has blocked the bipartisan (PP-PSOE) system created with the 1975 democratic transition. Victorious in 7 major cities throughout the country, including the 3 largest ones (Madrid, Barcelona, Valencia), these coalitions open the door to a different sort of transition, questioning the dominant political culture and mentality, and in most cases putting in place minority governments, thus obliging various parties to negotiate joint platforms. It is interesting to note that Podemos, the young political party that made a surprise showing in the 2014 European elections and made strong gains on the regional level this year, decided not to present its own candidates in the municipal elections, but rather participated in or – more frequently – supported the new citizen coalitions in various cities.

    Reinventing Urban Commons for the XXIst Century

    These newcomers to the municipal political scene identifiy with the Commons, and in some cases even include the term in their names : Barcelona en Comù, Zaragoza en Comun… A perusal of their programmes and of the manner in which they were developed demonstrates that this is not simply an empty phrase, but the reference to the Commons introduces instead a new political discourse and horizon and, above all, a new way of ‘doing’ politics. The new candidates-elect come from different social movements and this is their first experience in electoral politics. Their ‘non-parties’ are in general less than a year old but the organisations they come from have held massive mobilisations and won significant local victories. On analysis, the new political culture they aim for is rooted in the tradition of urban struggle now revisited and improved on the basis of the citizen movements that originated in the 2008 financial crisis, the indignados of 2011, and the successive ‘waves’ (mareas) that followed in the housing, health, education, culture and urban ecology sectors. The tradition of self-management and ‘self-government’ often rooted in libertarianism and long known as ‘municipalism’ has been revisited by the culture and practices of the many anti-growth, ecological, alter-globalisation, and cultural movements inspired by the spirit of the Indignados of 2011 with an impressive mastery and intelligent use of new technologies and audiovisual media.

    The challenges facing this new municipalism are enormous : the problems are illustrated by the findings of two international reports revealed immediately following the May 24 elections. The firsti underlined the explosion of the level of poverty since the beginning of the crisis (increase from 9% to 18%) while the secondii demonstrated an increase of 40% of the number of extremely rich during the same period. Adding to the general morosity by reiterating prevailing logic, the IMF seized the occasion, shortly prior to the investiture of the new municipal governments, to congratulate the Spanish government on its ‘encouraging’ economic results while publicly reminding it that it must continue its austerity measures by increasing indirect taxes, cutting health and education budgets still more and lowering wages. What else could be expected from the fans of austerity?

    The Re-dignified Good Life In Common

    But such dire pronouncements do not scathe the confidence of the new mayors whose campaigns were run and programmes built on an anti-austerity stance; they are already putting in place (Barcelona is a good example) some of the measures set out in their plan of attack for affordable housing, food, accessible public utilities and transportation, and a basic living allowance. They are dedicating an unprecedented quantity of resources for municipal governments to these measures in an explicit attempt to counter the ‘de-humanising’ effects of austerity policies and to ‘restore the dignity’ of the most vulnerable. But the declared intentions of the new municipal leaders go far beyond the emergency measures of the first few months of their term. They want to turn their cities into living experiments in promoting an urban Good Life that redefines economic and social policy and municipal responsabilities as well as democratic practices on the municipal but also the regional, national and international levels. In her inaugural speech as Mayor of Barcelona, Ada Colau called for the creation of a ‘network of democratic cities in Southern Europe’.

    Transparency and Participation

    This incipient revolution in political culture and practice is taking place with total transparency, with the creation of a code of ethics, cutting the salaries of the elected representatives and eliminating statutory perks (official cars, per diems, etc) and, above all, by wagering on the collective intelligence and active participation of local citizens. Indeed, many of them have already taken part in the municipal programme by contributing to its elaboration prior to and during the campaign in the many neighbourhood meetings and various ‘crowd-sourcing’ moments on virtual platforms. The resulting highly structured programme remains an open document and is in itself an invitation to participate. The web page of Barcelona en Comù boldly states : ‘The programme you have before you is a programme In Common and, as you can see, that requires a major change from traditional political programmes […] it’s a document that aims to be useful to dialogue amongst citizens.’ iii

    During her inauguration ceremony, Ada Colau asserted that ‘it is indispensable to create a new form of governance’, reminding the crowd that she is but ‘one of thousands of neighbours’, that she plans to ‘govern by obeying’ and that if she and her team do not deliver on their programme promises ‘Kick us out!’. The thousands of people watching the ceremony on giant screens in Plaza Sant Jaume greeted her speech with shouts of ‘Yes we can!’ (Si se puede), echoing the slogans of the public meetings held throughout the campaign. In a crowd so dense that she could hardly make her way through, but clearly at ease surrounded by ‘neighbours’, comrades and partisans, Ada slipped into the discourse and manner of the ex-president and activist of the PAHiv. With her charming smile, she declared to the enthusiastic crowd that ‘governing will not be easy but we are not alone’ and called on them to show responsability and to actively participate. She concluded evoking the need for empathy and invited the crowd to organise a demonstration in support of the strking telephone workers of Movistar, present in the crowd, and whose struggle she has supported throughout the campaign. The tone has been set, and indicates that it is not only the Commons but also the spirit of the Indignados movement that has come to City Hall.

    The Realism of the Commons

    In an article titled ‘It’s time for realism’, Josep Ramoneda, columnist for the catalan daily Ara, compared the proposals of Barcelona en Comù to the latest demands of the IMF, demonstrating that the ‘nihilist utopias’ – a label often used by the media and the governing right wing PP party to denigrate progressive alternatives – are instead found in the proposals of the neoliberal hardliners, incapable as they have shown themselves to be of finding a solution to the economic crisis and deepening inequality. He concludes by affirming ‘Let’s be realistic, let us consider the common good’v – a somewhat astonishing comment in this newpaper reputed to be more interested in supporting independence than the Commons. A comment that also reveals that the Commons have come not only to Town Hall, but are emerging in the collective imagination and in political discourse.

    A Living Laboratory, an Invitation to Commoning

    The emerging glocal movement of commoners and their apprentices should observe closely what transpires in this living laboratory of the urban commons. There is a lot to learn from this commons in action about the nature of the commons, the process of commoning and the possible transition to a commons society. This is also a unique opportunity to contribute peer-to-peer with our own experiences and know-how, developed all over the globe in the many different socio-cultural contexts where the Commons are being reinvented in recent years.

    Alain Ambrosi, Barcelona, 17 June 2015

    1 OECD, May 2015 <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en">http://www.oecd-ilibrary.org/employment/in-it-together-why-lne.ess-inequality-benefits-all_9789264235120-en</a>
    2 Capgemini and Royal Bank of Canada (RBC) Wealth Management. Cited in El Pais 17 June 2015.
    3 <a href="https://barcelonaencomu.cat">https://barcelonaencomu.cat</a>
    4 PAH : Plataforma des los afectados por la hipoteca – Platform of those affected by mortgage (ie, against expulsions) created in 2009 in Barcelona and which now counts some 200 member associations in Spain.
    5 Ara, 10 June 2015.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5152
    Chargement/Site#_9007290c5b6ffbe1feefe999df29441a

    Afin de nourrir la réflexion sur l’intégration des communs de la connaissance dans les visions et perspectives des acteurs engagés dans la transition, nous proposons un séminaire autour du projet FLOK Society ave c Michel Bauwens les 22 et 23 septembre 2014 en région parisienne.

    Le projet FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge) est la première tentative d’apporter des propositions opérationnelles à l’échelle d’un pays pour une transition vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte. Il vise à créer les conditions d’une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics basée sur une appropriation du paradigme des communs de la connaissance.

    Le projet FLOK Society a été élaborer en Équateur à la demande d’institutions gouvernementales. Il a été dirigé par Michel Bauwens, leader de la P2P Foudation, qui a mobilisé autour de lui une large équipe de chercheurs et d’activistes en Équateur, en Amérique Latine et à travers le monde. Les travaux ont mis en perspective les quatre grandes filières mobilisant et produisant les communs de la connaissance : éducation et culture, science, industrie agriculture et services, et citoyenneté et participation (ref : <a href="http://tinyurl.com/obd9jdh">http://tinyurl.com/obd9jdh</a>), pour brosser une analyse de leurs effets de transformations sur le marché, l’État et la société civile, et proposer des orientations transversales et sectorielles de politiques publiques pour faire émerger une économie sociale de la connaissance qui contribue à une transition sociale, économique et environnementale. Ces propositions sont la déclinaison d’une matrice à caractère générale, sous forme de préconisations spécifiques au contexte local équatorien.

    Indépendamment de la manière dont celles-ci seront (ou non) reprises sous formes de politiques publiques par le gouvernement ou d’initiatives de la société civile en Équateur, les travaux du projet FLOK Society offrent un corpus de propositions et une méthodologie qui méritent d’être mis à l’épreuve d’autres contextes que celui de l’Équateur. Ce séminaire invite à identifier et approfondir les propositions du projet FLOK Society et les mettre en perspective avec la recherche, les expériences et les mobilisations dans le contexte français et européen.

    Dans ce contexte, les acteurs de la transition sont inscrits dans une histoire et un agenda de luttes, de mobilisations et d’expérimentations. Ce séminaire vise à permettre d’intégrer le paradigme des communs de la connaissance de manière utile et efficace dans les visions politiques des familles de pensée qui constituent les forces de la transition, que sont les mouvements sociaux, le syndicalisme, et l’Economie Sociale et Solidaire.

    Comment la réflexion sur la place des communs de la connaissance va-t-elle inspirer ces familles de pensée ? Quels agendas bâtir ou rejoindre ? Sur quels territoires et à quelles échelles doit-on mobiliser les communs de la connaissance pour une transformation sociale, culturelle, économique et politique vers une société plus juste, plus participative et, consciente et respectueuse des limites de la planète ?

    Le séminaire se structure autour de trois temps, correspondant aux trois axes objets en transformation : le marché, la puissance publique et la société civile. Pour chacun de ces temps, il s’agit d’analyser les apports des communs de la connaissance aux débats et aux luttes sociales et politiques en cours, pour, dans la mesure du possible, élaborer des propositions, dégager des lignes de forces et des stratégies de convergence sectorielles et territoriales. Ces trois axes de travail seront précédés d’une présentation du projet FLOK Society et suivi d’un temps de bilan du séminaire.

    Le séminaire se déroule à Villarceaux, OEcocentre de la Bergerie, avec le soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer – FPH

    Information complémentaire : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=3985
    Chargement/Site#_94566558a41badd6301570d0300edc8c

    En Catalogne, la coopérative <a href="http://femprocomuns">femprocomuns</a> propose des ateliers, des sessions de travail et des outils élaborés à partir du Modèle de Soutenabilité des Communs, qui a fait l’objet d’une recherche de plusieurs années avec des collectifs et des individus engagés dans les communs.

    <figure id="attachment_6826" aria-describedby="caption-attachment-6826" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6826" src="ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1130" srcset="ModelSostenibiliatProcomu_taller-scaled.jpg 2560w, ModelSostenibiliatProcomu_taller-342x151.jpg 342w, ModelSostenibiliatProcomu_taller-607x268.jpg 607w, ModelSostenibiliatProcomu_taller-768x339.jpg 768w, ModelSostenibiliatProcomu_taller-1536x678.jpg 1536w, ModelSostenibiliatProcomu_taller-2048x904.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6826" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure>

    Cet article est dérivé de contenus sous Creative Commons Attribution Share alike 3.0-es (CCBYSA). Voir accréditation en pied de page.

    Introduction aux communs

    Aux côtés du marché et de l’État, il existe un troisième modèle d’organisation sociale et économique, les communs. Outre les nombreux cas de production, de reproduction et de gestion de biens communs traditionnels qui se sont maintenus au fil des ans, des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes, avec des modèles distribués et démocratiques de production, de reproduction, de gestion et de prise de décision, ont été lancés au cours des dernières décennies. Ces projets sont différents les uns des autres, mais partagent certains principes et qualités.

    Les communs sont un modèle d’organisation sociale qui résout collectivement les besoins et les relations sociales par l’autogestion et la coproduction, en prenant en charge les ressources nécessaires de manière durable, sans les épuiser ni les mettre en danger. Un commun implique l’articulation d’une communauté qui assume des responsabilités et des décisions communes, qui produit collectivement avec sa force de travail, qui se dote de règles convenues et, le cas échéant, de biens partagés. Les ressources (les biens communs) concernées peuvent être matérielles et immatérielles, naturelles ou produites par l’activité humaine.

     

    <a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg#/media/File:AMAP_Goutte_d'Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="AMAP_Goutte_d%27Or_IMG_20210925_115029818_25.jpg" alt="AMAP Goutte d'Or IMG 20210925 115029818 25.jpg" width="3264" height="1836" /></a>
    <a title="Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0" href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, <a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=114353234">Lien</a>

    Il est de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes que le modèle basé sur la maximisation du profit privé a échoué, qu’il n’est pas viable et non soutenable pour la société et pour la planète. Ce modèle, qui prévaut encore, nous conduit à une crise sociale et à une urgence climatique sans précédent. Face à cette situation, nous trouvons dans la matrice des communs un moyen de nous réorganiser afin d’articuler des alternatives durables. Cette matrice peut être complémentaire à d’autres modèles d’organisation démocratique, de soutenabilité écologique et d’économie solidaire.

    Les communs ont des origines très anciennes dans les sociétés humaines, apparaissant dans différentes situations et, en particulier, dans les situations d’urgence ou de catastrophe. Certains communs traditionnels ont été éradiqués en Europe aux 18e et 19e siècles avec la fermeture des champs, donnant lieu à l’accumulation capitaliste et à la révolution industrielle. L’éradication ou la marginalisation des communs s’est étendue aux nouveaux territoires que les empires et États européens émergents colonisaient. La réponse a été multiple : conflits de résistance pour défendre les communs menacés, résistance à la colonisation et à l’esclavage, et réponse des paysans prolétarisés (dans certains cas, d’anciens commoners ou leurs descendants) à travers les associations de travailleurs et le coopérativisme. Ce processus n’est pas terminé, la gestion des biens communs est, aujourd’hui encore, fermés ou privatisés par l’exploitation minière, la déforestation agricole ou les géants technologiques. Mais les biens communs, ressources (richesses collectives, naturelles, infrastructures civiles, œuvres culturelles, traditions, connaissances,…), sont présents dans notre environnement, et pour les préserver (d’un point de vue social et environnemental), aujourd’hui nous pouvons également chercher des réponses dans l’auto-organisation des personnes, l’associationnisme et dans la revitalisation et la réinvention du coopérativisme ouvert (open cooperativism).

    L’écologie nous a appris l’importance des écosystèmes interconnectés, elle a remis en cause l’imaginaire anthropocentrique en plaçant l’espèce humaine comme une espèce comme les autres, qui a en même temps une responsabilité pour son impact. Le point de vue des communs met l’accent sur l’intendance plutôt que sur la propriété et sur l’importance de la soutenabilité dans la transmission des ressources et de l’environnement écologique aux générations futures.

    Les communs sont renouvelés par la culture libriste, les logiciels (Linux, LibreOffice, etc.) mais aussi d’autres initiatives aussi diverses que le réseau internet communautaire Guifi.net, le partage des semences en Inde, la protection des espèces de pommes de terre à valeur génétique au Pérou (Potato Park) ou comme le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie ou le CouchSurfing (offrir à des voyageurs de dormir sur son canapé).

    « Soyons clairs : les communs ne sont pas une utopie. C’est quelque chose qui se passe en ce moment même. Nous pouvons le voir dans d’innombrables villes, dans le Sud et le Nord industriel, dans les communautés de logiciels libres et les cyber-réseaux mondiaux. »
    Helfrich, Silke ; Bollier, David (2020) Free, fair and alive : the insurgent power of the commons.

    Les principes des communs s’acquièrent dans la sphère domestique qui est un des espaces essentiel de la reproduction sociale et de sa durabilité. En ce sens, il existe une confluence entre les communs et l’économie féministe, qui les réinterprète et les transforme, en soulignant l’importance du travail reproductif invisible dans le modèle du marché. La perspective féministe met en lumière tout ce qui rend possible et durable un projet communautaire.

    La mise en commun (« commoning ») commence dans la famille. La cuisine, où la production et la reproduction se rencontrent et où les énergies de la journée sont négociées entre les genres et les générations. C’est là que sont prises les premières décisions capitales concernant la division du travail, la distribution des produits, la création du désir et le maintien de la santé.
    Linebaugh, Peter (2010) Some Principles of the Commons. Counterpunch.

    Faire place aux communs

    Aujourd’hui, les communs constituent une matrice dans laquelle se reconnaissent les acteurs engagés dans des initiatives et des projets qui cherchent à préserver ou produire des ressources, résoudre des besoins collectifs, en tissant des relations sociales respectueuses des personnes et de la nature. Ces acteurs s’organisent collectivement à travers des mécanismes d’autogestion et d’autoproduction et de collaboration à différentes échelles. Avec leurs communautés ils visent une forme de production collaborative de biens matériels ou immatériels qui seront mis à la disposition de ceux qui en ont besoin selon des règles à définir ensemble. Dans ces communs, le défi consiste souvent à articuler les personnes et les organisations aux motivations diverses pour qu’elles utilisent, gèrent et contribuent par une approche de production p2p et/ou d’inter-coopération, à une mission orientée par des valeurs partagées. Il s’agit de rechercher le moyen pratique de convenir de l’usage d’une ressource partagée ou d’articuler un réseau relationnel d’entraide.

    <figure id="attachment_6825" aria-describedby="caption-attachment-6825" style="width: 2560px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6825" src="ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg" alt="" width="2560" height="1473" srcset="ModeleSoutenabiliteCommuns-scaled.jpg 2560w, ModeleSoutenabiliteCommuns-342x197.jpg 342w, ModeleSoutenabiliteCommuns-607x349.jpg 607w, ModeleSoutenabiliteCommuns-768x442.jpg 768w, ModeleSoutenabiliteCommuns-1536x884.jpg 1536w, ModeleSoutenabiliteCommuns-2048x1179.jpg 2048w" sizes="(max-width: 2560px) 100vw, 2560px" /><figcaption id="caption-attachment-6825" class="wp-caption-text">cof</figcaption></figure>

    De tels processus s’appliquent en de multiples domaines,  comme par exemple l’alimentation, l’eau, la santé, les filières agricoles, l’innovation technique, … et aux différentes échelles territoriales. Ils sont d’une grande complexité car l’auto-organisation repose sur la qualité des relations humaines qui se tissent dans la pratique, mais aussi sur des mécanismes économiques et juridiques à co-construire, et la reconnaissance des valeurs partagées. Faire naître ces mécanismes de gouvernance en commun demande du temps. Cela requiert aussi l’appropriation d’outils et de méthodes qui permettent de saisir et mobiliser l’expérience vécue dans les communs pour en faire une connaissance et une culture commune.

    Pour qu’un tel travail puisse se réaliser, il est aussi nécessaire de concevoir un cadre accueillant qui prend la forme d’un processus d’accompagnement ou animation adapté à chaque contexte singulier et aux objectifs des participants que sont les porteurs de projets, les institutions publiques, les acteurs de la société civile (économiques, ESS, innovateurs sociaux, ….etc).

    Leur donner de la puissance

    Pour répondre à ce besoin, nous avons développé au cours des dernières années un outil et une démarche pour accompagner les collectifs qui cherchent à proposer des solutions aux défis de leurs territoires.

    Nous nous appuyons sur un modèle conceptuel qui représente 5 dimensions interconnectées la mise en commun (5 piliers). Il modélise la façon dont un projet fonctionne ou souhaite fonctionner. Il utilise un schéma visuel, le Modèle de soutenabilité des communs qui nous aide à situer et qualifier les communs au regard de ces 5 dimensions.

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter wp-image-6812 size-full" src="5879953783667144909_121-1.jpg" alt="" width="1280" height="1280" srcset="5879953783667144909_121-1.jpg 1280w, 5879953783667144909_121-1-342x342.jpg 342w, 5879953783667144909_121-1-607x607.jpg 607w, 5879953783667144909_121-1-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" />

    Ce schéma est un support pour mobiliser un ensemble d’outils méthodologiques, juridiques, économiques, issus des sciences sociales et de l’expérience cumulée de la matrice des communs au cours des dernières décennies. Ces outils permettent d’aller plus loin, d’analyser ce qui existe et de développer les potentiels des initiatives en fonction de leurs contextes et environnements.

    En travaillant ensemble avec de tels outils sur un même territoire ou bien dans un même domaine, les acteurs peuvent développer des coopérations nouvelles et mieux prendre en charge l’objet de leur projet.

    Pilier communautaire. Au cœur du modèle se trouve la communauté des personnes qui produisent, gèrent et utilisent un élément commun particulier qu’elles partagent. Elle s’articule à travers des mécanismes, des outils et des règles qui permettent de réguler son fonctionnement. Les projets d’économie sociale, solidaire et coopérative (ESSC) et les biens communs numériques, urbains ou de la connaissance impliquent souvent des communautés importantes et diverses. Ils dépendent de processus dans lesquels la participation est essentielle, ils proposent des modèles de gouvernance distribuée et les personnes qui y participent veulent influencer leur environnement, consciemment et collectivement. La communication, la délibération et la prise de décision sont des facteurs importants à prendre en compte.

    Pilier de mobilisation des ressources. Il s’agit de la mobilisation des ressources nécessaires à l’existence du projet, matérielles ou immatérielles, qui ne sont pas des forces de travail. Ils peuvent être fournis par les membres de la communauté articulée autour du projet ou venir de l’extérieur. Cela peut se faire selon différents modèles de relations économiques (cession gratuite, don, prêt, échange, intercoopération, marché social, marché capitaliste). Il peut s’agir de ressources naturelles, monétaires, financières, de matériaux désaffectés qui sont réintégrés dans le circuit économique, de contenus écrits ou audiovisuels, de logiciels informatiques, entre autres. Et, bien sûr, ils peuvent servir à rémunérer et/ou à compenser la main-d’œuvre.

    Pilier de coproduction.  Il se concentre sur la main-d’œuvre, sur les relations de production qui sont établies, sur la façon dont la production est organisée et sur les motivations des personnes qui y participent. Elle parle d’autoproduction collective : la production est réalisée au sein d’une communauté par ses propres membres, pour répondre à leurs propres besoins et défis. Il est nécessaire de comprendre quels sont les individus, les collectifs et les organisations qui composent cette communauté et comment ils sont liés les uns aux autres ; si une partie de cette production est réalisée en dehors de la communauté ou dans d’autres communautés avec lesquelles des relations sont établies, et si la production répond uniquement à ses propres besoins ou si elle est réalisée au grand jour et que tout le monde peut en bénéficier. Il s’agit de toute la force de travail humaine, rémunérée ou volontaire, qui doit être mobilisée, coordonnée et mise en collaboration.

    Pilier de la co-gouvernance. Il identifie les outils et mécanismes sociétaux disponibles pour permettre la participation de la communauté motrice, exécutante et/ou cible du projet à la prise de décision de manière horizontale, démocratique et distribuée. Quelles sont les politiques d’adhésion à un projet, comment devenir membre de la communauté ou de l’entité, comment mobiliser les ressources nécessaires, quels sont les engagements de retour et de rentabilité, et comment convenir et exécuter la répartition de la valeur générée entre les contributeurs.

    Pilier de partage. La manière de partager les connaissances, les compétences et même la production immatérielle ou matérielle peut être la clé pour qu’un projet de biens communs soit reproduit de manière durable et pour qu’il puisse être répliqué ou adapté. Il s’agit de disposer de mécanismes permettant de transmettre, au sein de la communauté, la manière dont les choses sont faites (documentation, formation interne, apprentissage partagé) ; le partage ouvert par le biais de licences publiques, la publication des fichiers sources, les données ouvertes et la collaboration avec la réplication.

    Travail dérivé de : Matériaux de La Comunificadora 4 (femProcomuns et LabCoop, 2019-20) l CCBYSA 3.0-es Matériel pour les cours de coopérativisme de plateforme (femProcomuns-Dimmons-Free Knovledge institute, 2018). CCBYSA 3.0-es Traduction et adaptation en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. 
    Auteurs: David Gómez Fontanills, Mònica Garriga Miret, Guernica Facundo Vericat, Wouter Tebbens, Pere Ribas,  David Jacovkis Halperin, Jordi Framis Maimi, Frédéric Sultan Traduction en Français: Coordonné par femProcomuns et Remix the commons dans le cadre d’Écosystèmes des Communs. Traduction en français 2022. CCBYSA 3.0-fr. 
    Version:0.1.1 FR | 06/2022

     

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6805
    Chargement/Site#_96a60de4408726068c3a0a9f8d652ec8

    Du 15 au 17 Novembre 2016, une Assemblée européenne des communs aura lieu à Bruxelles. Les commoners se réuniront, pour discuter, partager leur expérience, et réclamer une autre Europe. L’après-midi du 16, une réunion se déroulera au Parlement Européen, avec 150 d’entre eux, organisée en collaboration avec l’Intergroupe Parlementaire sur les biens communs et les services publics (dirigé par Marisa Matias, Dario Tamburrano, Ernesto Urtasun, Sergio Cofferati). Dans le même temps, d’autres événements et des assemblées locales auront lieu en dehors du Parlement, à Bruxelles et dans toute l’Europe.

    <img decoding="async" loading="lazy" src="ECA-300x212.jpg" alt="eca" width="900" height="636" class="aligncenter size-medium wp-image-4561" />
    Author: TILL GENTZSCH

    Autour du paradigme des communs

    Le 26 Septembre, un groupe d’organismes sans but lucratif, de fondations et d’autres organisations de la société civile publient conjointement un «Appel pour une Assemblée européenne des communs ». Le document rédigé collectivement, qui continue de recueillir les signatures collectives et individuelles à travers toute l’Europe, sert d’appel dans le but de constituer un réseau de «commoners».

    L’Assemblée cherche à unir les citoyens dans un élan de solidarité trans-local et trans-européen pour faire face aux défis actuels de l’Europe et relancer le processus politique pour le 21e siècle. Les biens communs peuvent être compris comme un paradigme de transition qui met l’accent sur la coopération dans la gestion des ressources, des connaissances, des outils et des espaces aussi divers que l’eau, Wikipedia, le crowdfunding, ou un jardin communautaire. Leur appel décrit les communs comme :

      … les initiatives locales de coopération partant des habitants, basées sur le réseau qui sont déjà soutenues par des millions de personnes à travers l’Europe et le monde. Ces initiatives créent des systèmes autogérés qui répondent à des besoins importants. Elles opèrent à l’extérieur des marchés dominants et des programmes traditionnels de l’Etat et expérimentent de nouvelles structures hybrides.

    La proposition d’Assemblée Européenne des Communs a émergé en mai 2016, initiée par une communauté pilote de 28 militants issus de 15 pays européens, équilibré sur le plan du genre, travaillant dans différents champs des biens communs. Ce groupe est rejoint chaque jour par de nouveaux militants qui insistent sur le fait que l’Assemblée Européenne des communs est inclusive et ouverte, de sorte qu’un mouvement européen large et fluide puisse formé une large alliance citoyenne et démocratique. Elle cherche à rendre visibles les actes de mise en commun des citoyens pour les citoyens, tout en favorisant l’interaction avec les politiques et les institutions aux niveaux national et européen.

    Prendre part à un large mouvement


    L’adoption rapide des communs comme une alternative durable et une vision du monde sociale et holistique, est en partie l’expression d’un malaise face au système économique actuel injuste et aux carences démocratiques. Le mouvement des communes a explosé ces dernières années, suite à l’attribution du prix Nobel d’économie à Elinor Ostrom en 2009 pour son travail sur la gestion des ressources communes. Il fusionne avec d’autres mouvements, comme les mouvements pour une économie de la solidarité et du partage, pour la production pairs à pairs, et pour la décroissance.

    Michel Bauwens, figure de premier plan dans le mouvement peer-to-peer, qui fait partie de l’Assemblée Européenne des Communs (ECA), explique: Partout dans le monde, un nouveau mouvement social émerge, qui conteste les présupposés « extractivites » de l’économie politique dominante, sème des formes co-construites d’une société durable et solidaire. Les commoners prennent la parole, par exemple, dans les assemblées des communs qui émergent dans les villes françaises et ailleurs. Le temps est venu pour une transformation du monde politique, à travers une Assemblée européenne des communs.

    L’Appel inclue une invitation à participer à une rencontre ouverte à Bruxelles du 15 au 17 Novembre 2016 pour trois jours d’activités et de réflexion partagée sur la façon de protéger et de promouvoir les communs. Cette rencontre inclue une session officielle au Parlement européen, accueillie par l’Intergroupe parlementaire sur les biens communs et services publics, le 16 Novembre (le nombre de place est limité).

    Vous pouvez lire et <a href="http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/">signer le texte intégral</a> de l’appel, également disponible en français, en espagnol, et bientôt dans d’autres langues européennes, sur le <a href="http://europeancommonsassembly.eu">site Web</a> de l’Assemblée Européenne des Communs (ECA). Cette signature (http://europeancommonsassembly.eu/sign-call/) peut être individuelle ou au nom d’organisations de la société civile.

    Pour plus d’informations, visitez le site web <a href="http://europeancommonsassembly.eu/"> http://europeancommonsassembly.eu/ </a>ou suivez les mises à jour régulières via @CommonsAssembly sur Twitter.

    Contact pour les médias: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu

    Appel pour un processus d’assemblée européenne des communs :
    <a href="http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/">http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/</a>

    Traduction de de l’article original publié sur : <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4560
    Chargement/Site#_9703f38a538fdf111be3d4b662066e70

    Last 6, 7 and 8 of November, the Art of commoning, an event the community Art of Hosting Montreal, saw 70 people come together to explore the commons and commoning, and develop a culture from the posture of commoner. The first two days were held in the beautiful local gardens Space for Life (Espace pour la vie) partner of the event. The third day, the participants were divided in different places (Tiers lieux) with commons projects throughout the city of Montreal.

    David Bollier who participated with Silke Hefrich, Alain Ambrosi and myself, made a <a href="http://bollier.org/blog/art-commoning"> review of the meeting on his blog </a>. For more information you can look at the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/11/lart-de-len-commun/">full article</a> (in French only)

    <a href="20141107_162027.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-large wp-image-4035" src="20141107_162027-1024x576.jpg" alt="20141107_162027" width="1024" height="576" /></a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5138
    Chargement/Site#_9c400e51ff4f90871782b11c0f5ace3c

    <iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/6t0csmTRkck?rel=0" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

    Questions about who « owns » or has the right to benefit from Indigenous heritage are at the core of ongoing political, economic, and ethical debates taking place at local, national, and international levels.

    When it comes to research in this area, Indigenous peoples have typically had little say in how studies related to their heritage are managed. Increasingly though, efforts are being made to decolonize research practices by fostering more equitable relationships between researchers and Indigenous peoples, based on mutual trust and collaboration.

    In this presentation George Nicholas reviews debates over the « ownership » of Indigenous heritage and provides examples of new research practices that are both more ethical and more effective. These collaborative research models, in which the community leads the research, highlight important new directions in protecting Indigenous heritage.

    Speaker: George Nicholas
    Event: SFU Public Square
    Date: April 2, 2014

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5120
    Chargement/Site#_a7fd3d651cccdee793bfcbe22ae1aec5

    Organized by Remix The Commons, VECAM and radio Libre @ Toi

    Projection debate: Commons in political space,

    Broadcast live by the radio Libre @ Toi,
    7 April 2017, from 18:30 to 20:30

    At the Foundation for the Progress of Man, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France

    What are the relations between commons and politic?

    After the conquest of city governement by the commons candidates in the large Spanish cities, the introduction in the constitution of « buen vivir » (Bolivia and Ecuador), the development of community’s charters in Great Britain and the regulations for the protection of the common goods by Italian cities, ZADIism and Zapatista experience, assemblies of commoners throughout the Western world, … recent years have seen the commons enrich their experience of politics. How can it inspire us in France?

    Come to debate after the screening of the short documentary « Les communs dans l’espace politique » (23 ‘), based on the testimonies of the actors involved in all these initiatives, of the place of the commons in the transformation of politics, the lessons that can be drawn from some of these experiences, and the challenges and dynamics of the commons movement.

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4658" src="Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" />
    Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés

    At the moment when the presidential campaign is in full swing in France. Which candidate has not yet incorporated this notion in his vocabulary, sometimes playing on the polysemy of terms and sailing between « Common Good », « common » or « common goods »? This echo indicates both a great penetration of this notion in society and a need to give a stronger consistency around the idea that we are able to develop mechanisms of cooperation that start from our needs and usages to build new rights.

    In this debate, we will focus more on the transformation of possible practices in the French political sequence, elections, loss of credit for the institutional system, than to make an inventory or a comparison of electoral measures or promises of the candidates and parties.

    « The commons in the political space » (23 ‘) is a document realized from interviews of activists met on the occasion of the World Social Forum and the World Forum of social economy GSEF which took place in Montreal in August and September 2016. The documentary and interviews will be available on http://remixthecommons.org in the coming days.

    Remix The Commons is an intercultural space for sharing and co-creating multimedia documents on the commons. The project is carried out by an intercultural collective composed of people and organizations who believe that the collection, exchange and remix of stories, definitions and images … of the commons are an active and convivial way to disseminate it in society. <a href="http://remixthecommons.org"> http://remixthecommons.org </a>

    Radio Libre @ Toi will broadcast this live debate and podcast, prefiguring the activities of the radio Causes Communes on the airwaves. <a href="http://asso.libre-a-toi.org"> http://asso.libre-a-toi.org </a>

    Vecam is an association that contributes to the political and social decoding of the digital age since 1995. <a href="http://vecam.org"> http://vecam.org </a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5174
    Chargement/Site#_ad07a706bf9503b4cb59a465793d2d45

    Une rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 au Centre Pompidou à Paris.

    Attention changement de salle ! La rencontre se déroule dans la Petite Salle du Centre Pompidou.

    Les <a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">inscriptions</a> sont clauses. Il ne reste plus de place disponible pour cette rencontre.

    Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu’il faut créer les conditions de la transition d’un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L’enjeu est d’abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l’automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s’agit également de repenser l’intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles.

    Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l’Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l’individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché.

    C’est en tout cas l’hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d’une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler.

    Quel est le rôle de l’État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l’économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ? Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l’économie et des innovations sociales ? Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs – comme l’économie numérique – et permettre un passage à l’échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?

    <a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> et <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> vous invitent à aborder ces questions avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler au cours d’une rencontre publique qui se déroulera le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 dans la Salle Triangle du Centre Pompidou, à Paris.

    <figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure>

    Michel Bauwens est un théoricien de la coopération P2P (de pair à pair), leader de la <a href="http://p2pfoundation.net">P2P Foundation</a>, qu’il a créée en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair ». Il présentera le projet <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Main_Page">FLOK Society</a> qu’il a dirigé en Équateur tout au long du premier semestre 2014. Cette initiative est née de la volonté du gouvernement équatorien d’élaborer un plan de transition global vers une société basée sur le bien vivre (buen vivir), inscrit dans la constitution du pays. Michel Bauwens, avec une équipe internationale de chercheurs et d’activistes, a élaboré des modèles de production et des instruments juridiques, basés sur la collaboration de pair à pair et le partage de la connaissance en biens communs et proposé une matrice et des politiques dont le gouvernement peut s’inspirer pour une application concrète en Équateur.
    <figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignleft"><a href="Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure>Bernard Stiegler est philosophe, fondateur et président du groupe de réflexion philosophique <a href="http://arsindustrialis.org">Ars industrialis</a> créé en 2005. Il dirige depuis 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du Centre Georges-Pompidou. L’IRI organise chaque année les Entretiens du Nouveau Monde Industriel (ENMI) consacrés à l’exploration des mutations des pratiques culturelles permises par les technologies numériques. Bernard Stiegler inscrit ses travaux dans le champ des digital studies. Pour lui, le numérique qui transforme radicalement notre façon de penser, de parler, de nous représenter le monde, fait apparaître une “organologie des savoirs” pour laquelle il faut définir de nouveaux concepts, théoriser et conceptualiser les pratiques sociales et culturelles et les technologies qui leurs sont associées. L’IRI est aussi engagé dans un projet de coopération avec le ministère de l’enseignement supérieur de l’Équateur qui vise à refonder l’université dans ce pays.

    Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l’Homme.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=3906
    Chargement/Site#_adc540f22dc748e188786ff151e62ebc

      We invite you to participate in the Commons Space which will be hosted at the the World Social Forum 2016 taking place from the 9th to the14th of August in Montreal.
      This is a space for experimentation, exchange and construction of commons based alternatives to the current economic model. This space will welcome and support the strategic process of convergence of commoners and social movements throughout the WSF. Here is the invitation.

    Commons…

    In 2009 at the Social Forum in Belem Chico Whitaker launched the Manifesto Reclaim the Commons which was adopted by members of the International Council of the WSF
    [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=du&c=nfg1de" rel="nofollow external">http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=du&c=nfg1de</a>]. Since then, social movements have adopted this cause. At the WSF in Dakar in 2011, Silke Helfrich reported on the increased visibility of workshops and activities sharing the theme of
    thecommons.[<a class="spip_url spip_out auto" href="http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/" rel="nofollow external">http://commonsblog.wordpress.com/2011/02/15/wsf-dakar-shifting-from-the-logic-of-the-market-to-the-logic-of-the-commons/</a>].

    In 2012, the commons was the central slogan of the People’s Summit in Rio calling « for Social and Environmental Justice in defense of the commons, against the commodification of life ».[<a class="spip_url spip_out auto" href="http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20/" rel="nofollow external">http://rio20.net/en/propuestas/final-declaration-of-the-people%E2%80%99s-summit-in-rio-20/</a>] Again in 2012 on International Earth Day in Montreal at one of the biggest rallies of the « Printemps érable » (Maple Spring) protestors carried signs, flags and banners calling for the protection of the commons from privatization.

    Ideas and practices based on Commons, P2P, Open Cooperativism continue to grow and are being developed by activists in many areas : Social Solidarity Economy, Collaborative & Sharing Economy, resistance to enclosure such as land grabs, defending water as a commons,Struggles against financialization and Climate change to name but a few. Activists find each other at events and festivals dedicated to the commons, like Afropixel (Dakar, 2012), Pixelache Festival (Helsinki,, 2014), Art of Commoning (Montreal, 2014), International Festival of the Commons (Chieri, Italy, 2015), Festival Temps des communs (Francophonie, 2015), CommonsFest (Athens, 2015), Procomun (Barcelona, 2016), and many more.

    With a shared ambition to make another world possible activists are working together to develop commons based policies that deepen citizen participation. In local assemblies and civic laboratories, new spaces for civic engagement based on the commons are emerging. Commons are playing a leading role in the development of new thinking essential to the renewal of democracy.

    Sharing practices and building alliances for the defense and creation of the commons,
    Developing and sharing commons based policies for cities, regions and countries, Building a convergence of commoners through continued dialogue on shared causes and strategies with movements working on transition such as : Degrowth, Political Ecology, Social Solidarity Economy, etc.

    Self organized and distributed Commons Space

    The Commons Space at the WSF in Montreal will be open for the duration of the forum to anyone or any organization that is concerned with the commons, and wants to organize a workshop or any activity.

    We propose a space in the spirit of the School of the Commons which aims
    at :

    • documenting and disseminating knowledge on the Commons based on shared experiences and learning.
    • to concretely support the creation, reappropriation or conservation of existing and emerging commons through actions or projects based on mutual assistance and commitment.
    • to develop the practice of Commoning based on creative and collaborative skills and as a way of life.

    There will be an open and flexible schedule to accommodate a variety of activities and topics including both pre-programmed events and space for impromtu sessions. Most importantly we wish invite you to participate in the assemblies and convergence sessions.

    The following topics have already been proposed :

    • Urban Commons/City as a Commons/Municipal Movements
    • The Common as a New Political Subject
    • Open/Platform Cooperativism

    The Commons Space will be open and distributed in Montréal, in collaboration with the coworking spaces in the city. Its headquarters will be located at ECTO, a coworking coop [<a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.ecto.coop" rel="nofollow external">www.ecto.coop</a>] in the heart of creative Montreal. Other coworking spaces (Salon 1861, Temps libre) and inter-cultural places will host activities.

    The WSF is a unique opportunity to connect and work with activists from all over the world North/South/East/West to progress the cause of the Commons. This is an open call for proposals and activities. We invite you and your organisation to participate in co-organizing and facilitating the Commons Space. You can express your interest in participating and submit proposals for workshops, presentation, arts and cultural interventions simply by writing to the signatories of this announcement. To participate in discussion and to keep informed as the program of activities develops you can sign up to our mailing list.

    <a class="spip_url spip_out auto" href="http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016" rel="nofollow external">http://lists.p2pfoundation.net/wws/review/wsf2016</a>

    Looking forward seeing you in MTL

    • Frédéric Sultan [fredericsultan@gmail.com]
    • Yves Otis [yves@percolab.com]
    • Kevin Flanagan [kevin@p2pfoundation.net] – <a class="spip_url spip_out auto" href="http://blog.p2pfoundation.net/" rel="nofollow external">http://blog.p2pfoundation.net/</a>
    • Elisabetta Cangelosi [betta.cangelosi@gmail.com]
    • Alain Ambrosi [ambrosia@web.ca]
    • Abdou Salam Fall [asfall@refer.sn]
    • Monique Chartrand [direction@communautique.qc.ca]

    This is an initiative of Gazibo, Remix the Commons, Communautique,
    LARTES, percolab, P2P Foundation, VECAM, and supported by the Foundation
    for Human Progress.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5160
    Chargement/Site#_af00b86a0bf434dd5442ea576ee3d527

    <a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Original publication by David Bollier</a>

    Just released: a terrific 25-minute video overview of the commons as seen by frontline activists from around the world, “<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Commons in Political Spaces: For a Post-capitalist Transition</a>,” along with more than a dozen separate interviews with activists on the frontlines of commons work around the globe. The videos were shot at the World Social Forum in Montreal last August, capturing the flavor of discussion and organizing there.

    A big thanks to Remix the Commons and Commons Spaces – two groups in Montreal, and to Alain Ambrosi, Frédéric Sultan and Stépanie Lessard-Bérubé — for pulling together this wonderful snapshot of the commons world. The overview video is no introduction to the commons, but a wonderfully insightful set of advanced commentaries about the political and strategic promise of the commons paradigm today.Frédéric Sultan of Remix the Commons

    The overview video (“Les communs dans l’espace politique,” with English subtitles as needed) is striking in its focus on frontier developments: the emerging political alliances of commoners with conventional movements, ideas about how commons should interact with state power, and ways in which commons thinking is entering policy debate and the general culture.

    The video features commentary by people like Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione, and Jason Nardi, among others.

    The individual interviews with each of these people are quite absorbing. (See the full listing of videos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">here</a>.) Six of these interviews are in English, nine are in French, and three are in Spanish. They range in length from ten minutes to twenty-seven minutes.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5178
    Chargement/Site#_af839aee456716811d9dc2d7f64462ea<figure id="attachment_6619" aria-describedby="caption-attachment-6619" style="width: 512px" class="wp-caption alignnone"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full wp-image-6619" src="Conseil_dEtat_Paris.jpg" alt="<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons" width="512" height="384" srcset="Conseil_dEtat_Paris.jpg 512w, Conseil_dEtat_Paris-342x257.jpg 342w" sizes="(max-width: 512px) 100vw, 512px" /><figcaption id="caption-attachment-6619" class="wp-caption-text"><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Conseil_d%27%C3%89tat_(Paris).jpg">Gzen92</a>, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0">CC BY-SA 4.0</a>, via Wikimedia Commons</figcaption></figure>

    Adopté par l’Assemblée nationale, le projet de loi confortant le respect des principes de la République a fait l’objet de deux saisines du Conseil Constitutionnel. L’une sur l’article 49 de la loi, relatif à l’enseignement en famille par les députés des groupes LR, UDI et Libertés et Territoires (<a href="https://www.deputes-les-republicains.fr/images/documents/Saisine-CC-PJL-respect-principes-de-la-Republique-et-lutte-contre-le-separatisme.pdf">lien</a>) et l’autre sur les articles 4, 6, 7, 8, 14 bis AA et 18 par 71 députés des groupes Gauche démocrate et républicaine, La France insoumise et Socialistes et apparentés (<a href="https://lafranceinsoumise.fr/2021/07/23/loi-separatisme-la-france-insoumise-participe-au-recours-collectif-devant-le-conseil-constitutionnel/">lien</a>). Le Conseil Constitutionnel prévoit de rendre sa décision le 13 août (<a href="https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir">https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/calendrier-de-travail-sur-les-decisions-a-venir</a>).

    Remix est co-signataire de la contribution extérieure associative demandant la censure de plusieurs articles du projet de loi envoyée le lundi 26 juillet au Conseil Constitutionnel. Vous retrouverez l’intégralité de la contribution extérieure sur le site de L.A. Coalition pour les libertés associatives en cliquant ici : <a href="https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil">https://www.lacoalition.fr/CP-LA-Coalition-pour-les-libertes-associatives-demande-au-Conseil</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6465
    Chargement/Site#_b011b0491bf7fd503f7f0f97b5a16835

    Les 6, 7 et 8 novembre, l’Art de l’en-commun, un événement de la communauté Art of Hosting Montréal, a vu 70 personnes se rencontrer pour explorer les biens communs et le commoning, et développer une culture à partir de la posture de commoner. Les deux premiers jours se sont déroulés dans les magnifiques locaux-jardins de l’Espace pour la Vie partenaire de l’événement. Le troisième jour, les participants se sont répartis dans différents tiers-lieux porteurs de projets de communs à travers la ville de Montréal.

    Au croisement de Art of Hosting et du commoning

    Art of Hosting, ou l’<a href="http://www.aohmontreal.org/art-of-hosting-2">Art d’Accueillir des Conversations qui comptent</a> pour faire émerger la capacité d’auto-organisation et la sagesse collective des groupes, part de l’hypothèse que les gens mettent leur énergie et leurs compétences au service de ce qui compte le plus pour eux, au travail comme dans la vie. Cette pratique recouvre un ensemble de processus de conversation puissants, qui invitent les personnes à s’engager et à prendre en charge les défis qu’elles rencontrent. Pour en savoir plus, je vous invite aussi à voir l’<a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=reflections-on-art-of-hosting-and-the-commons">interview</a> de Toke Moeller, l’un des fondateurs de ce mouvement, réalisée à Montréal, à l’occasion de Ville en biens communs 2013.

    <a href="20141107_162027.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4035" src="20141107_162027-300x168.jpg" alt="20141107_162027" width="300" height="168" /></a> Tout au long de ces trois jours, cette pratique a été mise au service d’une découverte approfondie des biens communs, de la posture du commoner et du commoning. Le premier jour a permis de poser les piliers de ces pratiques à travers des conversations entre les invités et les participants. La première d’entre elle consistait à demander aux invités étrangers, « experts » des communs, de raconter en se placant au centre d’un cercle, les défis qu’ils rencontrent lorsqu’ils doivent parler des biens communs. S’en suivait une ronde au cours de laquelle chaque personne qui le souhaitait pouvait prendre place au centre du cercle pour dialoguer avec l’expert. Une autre conversation visait à partager des piliers du commoning dans un temps de co-apprentissage.

    Le lendemain, c’est autour d’une histoire de biens communs que la conversation s’est poursuivie. Chaque personne dans le cercle est
    invitée à écouter l’histoire avec une grille de lecture particulière afin que le groupe dans son ensemble se donne une capacité de réflexion et d’analyse collective démultipliée. Après ces explorations, les participants sont invités à élaborer un ensemble de questions fortes sur les biens communs et l’en-commun. Toutes ces questions seront collectées sous formes de capsules vidéos grâce à l’installation de Com-fessional proposée par Remix The Commons. Ces questions ouvrent la voie à des suites possibles pour l’Art de l’en-commun.

    <a href="20141109_054124.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4034" src="20141109_054124-300x168.jpg" alt="20141109_054124" width="300" height="168" /></a> Le troisième jour de rencontre a été consacré à contribuer à des communs vivants ou en projet : 14 initiatives ont été proposées par leurs initiateurs dans différents tiers-lieux de Montréal. Les participants avaient été invités à constituer une « banque de temps » volontairement dédié aux biens communs au moment de leur inscription. Une partie de ce temps à donc été dépensé lors de cette journée. Ce qu’il en reste pourra être mis au service des biens communs dans le futur proche. Avec Alain Ambrosi, nous avons invité les participants à prendre part au projet de « l’école des communs ». Nous avons commencé par partager l’histoire des écoles des communs telle que nous la connaissons. Nous avons présenté la chronologie des événements qui s’y rapportent depuis quelques années, ainsi que la diversité des pratiques qui s’y rattachent : festival, rencontres, ateliers, université d’été, plateforme de documentation des communs et du commoning, exploration et développement d’un vocabulaire des communs. Dans un deuxième temps, nous avons approfondies les visions de l’école des communs dans une conversation ouverte et alimentée par la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/Synth%C3%A8se%20%C3%A9cole%20des%20communs%20Montr%C3%A9al%202013.odt">synthèse du premier cercle d’Aprentissage sur l’école des communs</a> qui s’était déroulé à Montréal en 2013. Enfin, nous avons répondu à la question : « de quoi avons-nous besoin pour faire ensemble l’école des communs ? » Au cours de cet atelier, une vingtaine de personnes se sont engagées et ont proposé de dédier volontairement un quota d’heures à ce projet. Il y aura donc là aussi des suites. La journée s’est terminée par la célébration de notre rencontre des communs et l’art de l’en-commun, une fête conviviale ouverte aux personnes qui n’avaient pas pu rejoindre les trois jours.

    Mais qui fait la vaisselle ?

    Au cours de cette rencontre, le collectif organisateur a constamment cherché à rendre chaque moment vécu de la rencontre cohérent avec la posture du commoner et la culture du partage propre aux biens communs. Il a fait montre d’un souci de prendre en compte les personnes pour ce qu’elle sont, en recherchant pour chacun les meilleures conditions pour qu’il ou elle puisse découvrir, s’exprimer et partager son expérience et sa connaissance.

    <a href="20141107_190821-e1415896747655.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="alignleft size-medium wp-image-4044" src="20141107_190821-e1415896747655-210x300.jpg" alt="20141107_190821" width="210" height="300" /></a>Cela a été par exemple le cas pour les repas pris ensemble. Pour le premier jour, il a été fait appel à un traiteur bio et végétarien de très grande qualité afin de s’assurer de satisfaire les besoins de chacun. L’accent a été mis sur la convivialité et l’accueil des participants. Ce repas a été un régal et personne n’a pu résister à leur brownies ! Le deuxième jour, les participants ont été invités à préparer ce qui leur ferait plaisir de partager et à apporter de quoi manger pour 2 personnes. Une tablée magnifique, longue de 70 convivesn, a été dressée à l’heure du déjeuner et chacun a pu déguster les mets de son choix. Enfin le troisième jour, le repas (pour la soirée de célébration) a été cuisiné en commun et servi à table dans une agréable ambiance festive.

    Le matin du troisième jours, la tâche de faire la vaisselle qui avait été partagée spontanément, a fait l’objet d’une discussion lors d’un atelier sur les « patterns » du commoning animé par Silke Helfrich. Cette tâche – faire la vaisselle – loin d’être anodine, a permis de mettre en exergue les conditions du commoning et d’alimenter une réflexion sur les rôles de chacun dans les processus de partage et la (re)connaissance des enjeux de pouvoir dans le commoning. Finalement, comme nous avions encore l’opportunité d’expérimenter sur ce point, notre réflexion collective a donné lieu à la création d’un jeu autour du partage des tâches de vaisselle de la dernière soirée de la rencontre.

    La récolte

    Ce jeu, tout comme les capsules vidéos du Com-fessional fera partie de la récolte de la rencontre. Tout au long de ces trois jours, le collectif a eu le souci constant de récolter et d’inviter chacun à partager, images, son, textes, notes pour en faire une richesse collective dans laquelle chacun pourra puiser pour la suite.

    A la veille de la <a href="https://dl.dropboxusercontent.com/u/2832349/EcoledescommunsParisProgr20141014.pdf">rencontre sur l’école des communs</a> qui se déroule à Paris cette fin de semaine, la capacité à mettre en cohérence des pratiques avec des valeurs portées par les commoners jusque dans les tâches les plus humbles et anodines, celles qui se déroulent précisément dans les communs, l’arrière cour et la cuisine, permet de penser que l’Art de l’en-commun sera une graine féconde et libératrice dans le jardin de la pédagogie des communs.

    David Bollier qui y participait avec Silke Hefrich, Alain Ambrosi et moi même, a fait une <a href="http://bollier.org/blog/art-commoning">recension de cette rencontre sur son blog</a>.

    Merci à tous pour cette belle rencontre.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4033
    Chargement/Site#_b24fec33d6210364212c65761c217866

    Every 3rd Tuesday of the month from 8pm to 9pm (CET – Paris time), Remix offers a public meeting on the model of the « community call » to address a question and share information on current projects or hot topics in the field of commons, while leaving a trace for those who are absent.

    The appointment is structured according to the same protocol: duration 60 minutes, presentation 5 minutes, discussion of the topic of the call 45 minutes and finally, conclusion and appeal for the next call 10 minutes.Audio recording and collective note-taking on a pad (digital notepad) are done and shared after the meeting, for documenting it and keeping the memory of it.

    The audio and text archives of the Commons Calls are accessible via the <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">remix wiki </a>.

    To be informed about future calls, send a message to the following e-mail address: <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.

    Remix the commons does not make any other use, nor share with anyone your personal data without your consent !
    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5036
    Chargement/Site#_b29b74e631c1c3c40a44d357119eedf5

    4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) | Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).

    <img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" />Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.

    Dans le modèle socio-économique des communs, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.

    Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.

    La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.

    Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.

    <a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.

    Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.

    Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.

    Écosystème de Transition, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.

     

    https://www.remixthecommons.org/?p=6850
    Chargement/Site#_b32ee7a2a6357beec38d0c4de4ffff1c

    Le monde a besoin d’idées pour un avenir meilleur et durable, mais les idées ne suffisent pas. La plate-forme FuturePerfect est une encyclopédie virtuelle reprenant les initiatives de personnes, d’organisations et d’entreprises qui ont osé passer de la pensée à l’acte. Ces histoires visent à informer sur les modes de vie alternatifs et à inciter à l’engagement citoyen.

    Les partenaires français de FuturePerfect, l’équipe allemande de FUTURZWEI, des militants et tout public intéressé se retrouveront pour débattre du rôle des médias dans une perspective de pratiques d’économie sociale et de modes de vie durables.

    <a href="futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class=" wp-image-4335 size-full aligncenter" src="futureperfect_visuel_web-debzt-8-octobre-2015.jpg" alt="futureperfect_visuel_web debzt 8 octobre 2015" width="337" height="803" /></a>

    Débat organisé dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères organisée par le FICEP et en coopération avec le festival Temps des Communs

    Avec la participation de :

    • Barnabé Binctin, Journaliste Reporterre
    • Peter Unfried, Journaliste TAZ
    • Benoit Cassegrain et Hélène Legay, fondateurs SideWays
    • Mathias Lahiani, fondateur On passe à l’acte

    Modéré par Luise Tremel, FUTURZWEI et Frédéric SultanRemix the commons

    Goethe-Institut Paris

    <aside class="span6 artikelspalte nurText">

    17 avenue d’Iéna
    75116 Paris

    Langue: En français et en allemand
    Entrée libre, inscription : 33 1 44439230 

    </aside>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4334
    Chargement/Site#_b3ac125d6b2f84f60c8fa7b82ef0057c

    Interview Joan Subirats(1) by Alain Ambrosi May 2018

    <figure style="width: 700px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/b/4/cf4cf4f48af794bc54dc5384e88975c9e7cd020dbccf80dc35882a989230be/joan%20subirats.jpg?u=http%3A%2F%2Fwww.fepsu.es%2Fimage%2Fjoan%2520subirats.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1" alt="Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016" width="700" height="400" /><figcaption class="wp-caption-text">Joan Subirats (UAB) Conferencia FEPSU 2016</figcaption></figure>

    AA

      : In your recent article in La Vanguardia(2), you set out a framework for a cultural policy, you refer to putting into practice the key community values that should underpin that policy… Maybe we could start there?

    JS: For me, whereas in the 20th century the defining conflict was between freedom and equality – and this marked the tension between right and left throughout the 20th century because in a way this is the frame in which capitalism and the need for social protection evolved together with the commodification of life while at the same time the market called for freedom – ie: no rules, no submission. But the need for protection demanded equality. But in the 21st century there is rejection of the notion of protection linked to statism: Nancy Fraser published an article(3) in the New Left Review, it is a re-reading of Polanyi and she claims that this double movement between commodification and protection is still valid, but that the State-based protection typical of the 20th century, where equality is guaranteed by the State, clashes since the end of the 20th century with the growing importance of heterogeneity, diversity and personal autonomy. Therefore, if in order to obtain equality, we have to be dependent on what the State does, this is going to be a contradiction…. So we could translate those values that informed the definition of policies in the 20th century, in 21st century terms they would be the idea of freedom (or personal autonomy, the idea of empowerment, not subjection, non-dependence) and at the same time equality, but no longer simply equality of opportunities but also equality of condition because we have to compensate for what is not the same (equal) in society. If you say « equal opportunities », that everyone has access to cultural facilities, to libraries, you are disregarding the fact that the starting conditions of people are not the same, this is the great contribution of Amartya Sen, no? You have to compensate for unequal starting situations because otherwise you depoliticize inequality and consider that inequality is the result of people’s lack of effort to get out of poverty. So equality yes, but the approach is different. And we must incorporate the idea of diversity as a key element in the recognition of people and groups on the basis of their specific dignity. That seems easy to say, but in reality it is complicated, especially if you relate it to culture, because culture has to do with all these things: it has to do with the construction of your personality, it has to do with equal access to culture just as cultural rights and culture have to do with the recognition of different forms of knowledge and culture – canonical culture, high culture, popular culture, everyday culture, neighbourhood culture …
    So for me, a cultural policy should be framed within the triple focus of personal autonomy, equality and diversity. And this is contradictory, in part, with the cultural policies developed in the past, where there is usually confusion between equality and homogeneity. In other words, the left has tended to consider that equality meant the same thing for everyone and that is wrong, isn’t it?, because you are confusing equality with homogeneity. The opposite of equality is inequality, the opposite of homogeneity is diversity. So you have to work with equality and diversity as values that are not antagonistic, but can be complementary. And this is a challenge for public institutions because they do not like heterogeneity, they find it complicated because it is simpler to treat everyone the same, as the administrative law manual used to prescribe `indifferent efficiency’: it is a way of understanding inequality as indifference, right?

    AA

      : In your article you also talk about the opposition between investing in infrastructures versus creating spaces and environments that are attractive to creators and you put an emphasis on the generation of spaces. What is being done, what has been done, what could be done about this?

    JS : In Barcelona we want to ensure that the city’s cultural policies do not imply producing culture itself, but rather to try to influence the values in the production processes that already exist, in the facilities, in the cultural and artistic infrastructures: the role of the city council, of the municipality, is not so much to produce culture as to contribute to the production of culture. Which is different, helping to produce culture…. Obviously, the city council will give priority to those initiatives that coincide with the values, with the normative approach that we promote. There are some exceptions, for example, the Grec festival in Barcelona(4) in July, or the Mercé(5), which is the Festa Mayor, where the city council does in fact subsidize the production of culture, so some productions are subsidised but generally what we have is a policy of aid to creators. What is being done is that 11 creative factories (fablabs) have been built, these are factories with collectives that manage them chosen through public tenders. There are now 3 factories of circus and visual arts, 2 factories of dance creation, one factory of more global creation housed at Fabra & Coats, 3 theatre factories and 2 visual arts and technology sites. So there are 11 factories of different sorts and there are plans to create others, for example in the field of feminist culture where we are in discussion with a very well consolidated group : normally all these creative factories have their management entrusted to collectives that already become highly consolidated in the process of creation and that need a space to ensure their continuity. Often the city council will cede municipal spaces to these collectives, sometimes through public competitions where the creators are asked to present their project for directing a factory. This is one aspect. Another aspect is what is called living culture, which is a programme for the promotion of cultural activities that arise from the community or from collectives in the form of cooperatives and this is a process of aid to collectives that are already functioning, or occasionally to highlight cultural activities and cultural dynamics that have existed for a long time but have not been dignified, that have not been valued, for example the Catalan rumba of the Gypsies, which is a very important movement in Barcelona that emerged from the gypsy community of El Raval, where there were some very famous artists like Peret. There we invested in creating a group to work on the historical memory of the rumba, looking for the roots of this movement, where it came from and why. Then some signposts were set up in streets where this took place, such as La Cera in El Raval, where there are two murals that symbolise the history of the Catalan rumba and the gypsy community in this area so that this type of thing is publicly visible. That is the key issue for culture: a recognition that there are many different cultures.

    Then there is the area of civic centres: approximately 15% of the civic centres in the city are managed by civic entities as citizen heritage, and those civic centres also have cultural activities that they decide on, and the city council, the municipality helps them develop the ideas put forward by the entities that manage those centres.

    So, if we put all those things together, we could talk about a culture of the urban commons. It is still early stages, this is still more of a concept than a reality, but the underlying idea is that in the end the density and the autonomous cultural-social fabric will be strong enough to be resilient to political changes. In other words, that you have helped to build cultural practices and communities that are strong and autonomous enough that they are not dependent on the political conjuncture. This would be ideal. A bit like the example I often cite about the housing cooperatives in Copenhagen, that there was 50% public housing in Copenhagen, and a right-wing government privatised 17% of that public housing, but it couldn’t touch the 33% of housing that was in the hands of co-operatives. Collective social capital has been more resilient than state assets: the latter is more vulnerable to changes in political majorities.

    AA

      : You also speak of situated culture which I think is very important: setting it in time and space. Now Facebook has announced it is coming to Barcelona so the Barcelona brand is going to be a brand that includes Facebook and its allies. But your conception of a situated culture is more about a culture where social innovation, participation, popular creativity in the community are very important…

    JS : Yes, it seems contradictory. In fact what you’re asking is the extent to which it makes sense to talk about situated culture in an increasingly globalized environment which is more and more dependent on global platforms. I believe that tension exists and conflict exists, this is undeniable, the city is a zone of conflict, therefore, the first thing we have to accept is that the city is a battleground between political alternatives with different cultural models. It is very difficult for a city council to set out univocal views of a cultural reality that is intrinsically plural. Talking about situated culture is an attempt to highlight the significance of the distinguishing factors that Barcelona possesses in its cultural production. This does not mean that this situated culture should be a strictly localist culture – a situated culture does not mean a culture that cuts off global links – it is a culture that relates to the global on the basis of its own specificity. What is most reprehensible from my point of view are cultural dynamics that have a global logic but that can just as well be here or anywhere else. And it’s true that the platforms generate this. An example: the other day the former minister of culture of Brazil, Lluca Ferreira, was here and talked about a program of living culture they developed, and they posted a photograph of some indigenous people where the man wore something that covered his pubic parts but the woman’s breasts were naked. So Facebook took the photograph off the site, and when the Minister called Facebook Brazil to say ‘what is going on?’, they told him that they didn’t have any duty towards the Brazilian government, that the only control over them was from a judge in San Francisco and that, therefore, if the judge in San Francisco forced them to put the photograph back, they would put it back, otherwise they wouldn’t have to listen to any minister from Brazil or anywhere else. In the end, there was a public movement of protest, and they put the photo back. The same thing happened here a few days ago, a group from a municipal theatre creation factory put up a poster with a man’s ass advertising a play by Virginia Wolff and Facebook took their entire account off the net – not just the photograph, they totally removed them from Facebook. And here too Facebook said that they are independent and that only the judge from San Francisco and so on. I believe that this is the opposite of situated culture because it is a global cultural logic, but at the same time it allows itself to be censored in Saudi Arabia, in China, that is to say it has different codes in each place. So to speak of situated culture means to speak of social transformation, of the relationship between culture and social transformation situated in the context in which you are working. But at the same time to have the will to dialogue with similar processes that exist in any other part of the world and that is the strength of a situated culture. And those processes of mutuality, of hybridization, that can happen when you have a Pakistani community here, you have a Filipino community, you have a Chinese community, you have a Gypsy community, you have an Italian community, you have an Argentinean community: they can be treated as typical folkloric elements in a theme park, or you can try to generate hybridization processes. Now at the Festival Grec this year there will be poetry in Urdu from the Pakistanis, there will be a Filipino theatre coming and a Filipino film fest at the Filmoteca – and this means mixing, situating, the cultural debate in the space where it is happening and trying to steep it in issues of cultural diversity. What I understand is that we need to strive for a local that is increasingly global, that this dialogue between the local and the global is very important.

    AA

      : Returning to social innovation and popular creativity, social innovation is also a concept taken up pretty much everywhere: how is it understood here? Taking into account that in the world of the commons, Catalonia, and especially Barcelona, is very well known for its fablabs, which are also situated in this new era. How then do you understand social innovation and how do you see the relationship between education and social innovation?

    JS : What I am trying to convey is that the traditional education system is doing little to prepare people and to enhance inclusive logics in our changing and transforming society, so in very broad lines I would say that if health and education were the basic redistributive policies of the 20th century, in the 21st century we must incorporate culture as a basic redistributive policy. Because before, the job market had very specific demands for the education sector: it knew very well what types of job profiles it needed because there was a very Taylorist logic to the world of work – what is the profile of a baker, of a plumber, of a miller? How many years you have to study for this kind of work. There is now a great deal of uncertainty about the future of the labour market, about how people will be able to work in the future and the key words that appear are innovation, creativity, entrepreneurship, flexibility, ability to understand a diverse world, teamwork , being open to new ideas: this has little to do with traditional educational profiles, but it has much to do with culture, with things that allow you to acquire that backpack of basic tools that will help you navigate in a much more uncertain environment. And for me, to find the right connection between culture and education is very important because it allows the educational system to constantly transform itself by taking advantage of the creative potential of an environment that is much more accessible now than before because of new technologies, and therefore to make the transition from a deductive system where there is a teacher who knows and tells people what they need to know – to an inductive system: how do we explore what we need to know in order to be able to act. And that more inductive, more experimental logic has to do with creativity whereas the traditional education system didn’t postulate creativity, it postulated your ability to learn what someone else had decided you needed to study. It’s art, it is culture that allows you to play in that field much more easily …

    Translated from Spanish by Nancy Thede.

    1 Joan Subirats is Commissioner for culture in the city government of Barcelona led by the group Barcelona en comu. He is also professor of political science at the Universitat
    autonoma de Barcelona and founder of the Institute on Governance and Public Policy.

    2 « Salvara la cultura a las ciudades? », La Vanguardia (Barcelona), Culturals supplement, 12
    May 2018, pp. 20-21. https://www.lavanguardia.com/cultura/20180511/443518454074/cultura-ciudadesbarcelona-crisis.html

    3 Nancy Fraser, « A Triple Movement », New Left Review 81, May-June 2013. Published in Spanish in Jean-Louis Laville and José Luis Coraggio (Eds.), La izquierda del
    siglo XXI. Ideas y diálogo Norte-Sur para un proyecto necesario Icaria, Madrid 2018.

    4 Festival Grec, an annual multidisciplinary festival in Barcelona, now in its 42nd year. It is
    named for the Greek Theatre built for the 1929 Universal Exhibition in Barcelona:
    http://lameva.barcelona.cat/grec/en/.

    5 Barcelona’s annual ‘Festival of Festivals’ begins on Sept 24, day of Our Lady of Mercy, a city holiday in Barcelona. It especially highlights catalan and barcelonian cultural traditions and in recent years has especially featured neighbourhood cultural activities like street theatre. See: https://en.wikipedia.org/wiki/La_Mercè.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5196
    Chargement/Site#_b4143a1af9a0fc291df3bfe43ca91793

    Facing economic, social and ecological crises, many of us think that we must create the conditions for a transition from a productivist industrial world to an economy based on sharing knowledge commons and collaborative and contributing productions. The first challenge is to forge new concepts to understand the effects of automation and rethink the general interest and solidarity as possible horizons. For this, the state, as local and national authorities, the University and organized civil society, must invent all together, alternatives to individualism ownership and to the governance based on the duopoly state / market.

    In Ecuador, the government held a major study to try to clarify howto create the conditions for a transition based on the commons. Several researchers and international experts were mobilized, including Michel Bauwens and Bernard Stiegler.

    What is the role of national and local governments in the transformation of the economy towards a production of goods and services based on the principles of the commons? What should be the legal and economic instruments invented? what are the alliances between the actors involved in alternative forms of economic and social innovation needed? How to go beyond the niches successfully developed in some sectors – such as the digital economy – and enable scaling to modes of production of goods and services based on the principles of the commons?

    <a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> and <a href="www.vecam.org/">VECAM</a> invite you to discuss these issues with Michel Bauwens and Bernard Stiegler during a public meeting to be held September 16, 2014 from 6:00 p.m. to 8:30 p.m. in Salle Triangle, Centre Pompidou, Paris France. </ strong>
    <figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" alt="" src="177863970_640.jpg" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons – Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0</figcaption></figure>

    <figure id="attachment_3924" aria-describedby="caption-attachment-3924" style="width: 398px" class="wp-caption alignright"><a href="Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" src="Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width="398" height="225" class="size-full wp-image-3924" /></a><figcaption id="caption-attachment-3924" class="wp-caption-text">Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons</figcaption></figure>

    <a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC" rel="noopener noreferrer">Registration</a> is over.

    More information in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/vers-une-econo…-la-transition/ ">French version of the post</a>.

    This conference is organized with the support of Fondation Pour le Progrès de l’Homme.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5130
    Chargement/Site#_b86e476ec9ab9b3a532800d4d8c1f35d

    A CommonsCamp will take place at Grenoble (France) August 22 to 26, during the <a href="https://ue2018.org/">Summer University of the French social movements</a>.

    <figure style="width: 275px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="723px-Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg" alt="CommonsCamp programme" width="275" height="390" /><figcaption class="wp-caption-text">CommonsCamp programme</figcaption></figure>

    An open and self-organized gathering, this event is structured into 3 modules: COMMONS, MUNICIPALISM and RIGHTS TO THE CITY and MAPS and SYNERGY meetings, both dedicated to making digital tools for the commoners. The CommonsCamp will end with a workshop dedicated to identify possible follow-ups or next steps.

    Two exhibitions will be held during the event : « Les communs » (Commons) and « Les voies de la démocratie » (Ways of democracy).

    This CommonsCamp will be focussing on actionable knowledge and skills in the field of urban commons. It intends to stimulate the emergence and the realisation of concrete projects and collaboration between the commoners.

    For more information, have a look at the program: <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/ryZjgnXZm#">FR</a> or <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/SyLhb9ff7"> EN</a>, to the <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/By5srebX7#">list of contributors/participants</a>.

    All the information (program, preparation, contributors, actions, budget already online) is accessible <a href="https://frama.link/commonscamp2018-sommaire">here</a>.

    There will be interpreting in FR and EN during the plenary meetings. For the other activities, the organisers and facilitator will make sure that everybody will be able to participate (ex. : through whispering interpreting).

    Documentation (note taking, photos, audio/video) will be a collective endeavour, everybody being invited to contribute to our collective pool of knowledge. A group of volunteers will assist the harvest and publishing of the content on the web, on a daily basis.

    You can already start to contribute by sending messages to this list, by editing a pad or by sending requests or materials to Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> or Frédéric Sultan : fredericsultan@gmail.com.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5194
    Chargement/Site#_ba33692bb8236542e745e14d1ba2a5ad

    italiano sotto

    Festival International des communs, Chieri, Italie, Dimanche, 12 juillet, de 12:00 à 18:00.
    Salle : Sala conferenze della biblioteca

    Reconquérir, protéger et créer des communs dans nos quartiers et dans nos villes, les communs urbains, contribue à la réalisation effective et quotidienne de droits fondamentaux et de droits sociaux.

    En pratique, ces luttes prennent des formes multiples. Toutes sont confrontées à la nécessité de la création et de l’usage d’instruments juridiques originaux qui permettent d’administrer des ressources partagées en communs en vue de répondre à un besoin spécifique au sein d’une communauté. Chacune de ces créations juridiques est singulière. Elle correspond à un contexte, à une vision, à une culture.

    Elle nous renseigne sur l’inventivité et l’imagination créative des commoners et sur la relation qu’ils entretiennent avec l’État à l’échelle locale, nationale ou même international.

    La connaissance de ces expériences juridiques permet d’enrichir celles des autres commoners. L’analyse des pratiques qui les ont produites ou inspirées, est un facteur potentiel de développement et de multiplication des communs. Dans le cadre du Festival des communs de Chieri, nous proposons un atelier pour élaborer collaborativement un outil d’analyse des instruments juridiques, des statuts, des chartes et des règlements pour les communs. Cet outil, l’Atlas des chartes des communs urbains, servira à connaître la nature, comprendre le fonctionnement, les effets et les conditions de développement des instruments juridiques favorables aux communs. Ce sera une ressource opérationnelle et critique pour les échanges et les collaborations entre collectifs de commoners engagés dans la revendication de communs urbains, dans des projets de différentes natures, situés dans différents contextes culturels, droits locaux et nationaux.

    L’atelier sera organisé en deux temps distincts auxquels il est possible de participer indépendamment :

    De 12:00 à 15:00.
    – le premier atelier permettra de faire l’inventaire et de partager toutes les démarches et les expériences qui valorisent les instruments juridiques des communs urbains, afin de faciliter la coopération entre les militants, les initiatives et les organisations engagées;

    De 15:00 à 18:00.
    – le deuxième temps permettra une mise en pratique de l’analyse d’instruments juridiques, statuts, délibération, règlements et chartes des communs urbains, à partir d’une première grille de lecture qui servira de matrice à l’Atlas des chartes des communs urbains. L’objectif sera de réaliser une première itération de cette grille d’analyse, afin de pouvoir l’améliorer. Il s’agira aussi élaborer un ou plusieurs scénario d’usage de cet outil correspondant à des besoins identifiés.

    Les deux ateliers seront animés par : Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan

    Inscription recommandées afin de faciliter l’organisation de l’atelier : <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a>

    Contact :
    <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a>
    <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a>
    <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a>
    <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a>

    ITALIANO

    WORKSHOP: Creazione di un Atlante degli statuti dei Commons Urbani

    Festival Internazionale dei Beni Comuni, Domenica 12 luglio dalle 12:00 alle 18:00.
    Sala conferenze della biblioteca

    Rivendicare, proteggere e creare commons nei nostri quartieri e nelle le nostre città contribuisce all’attuazione effettiva e quotidiana di diritti fondamentali e di diritti sociali.

    Nella pratica, le lotte per i beni comuni urbani possono assumere forme eterogenee. Tutte si trovano confrontate, tuttavia, alla necessità di usare o creare regole e strumenti giuridici che permettano di governare risorse condivise per rispondere a esigenze specifiche di un comunità. Tali strumenti hanno caratteri propri. Corrispondono a determinati contesti e visioni e sono espressioni di determinate culture. Forniscono informazioni sull’inventività e l’immaginazione creativa dei commoners e la relazione che questi hanno con lo Stato a livello locale, nazionale, internazionale.

    La conoscenza di queste esperienze giuridiche può arricchire gli altri commoners. L’analisi delle pratiche che le hanno prodotte o ispirate è un potenziale fattore di sviluppo e moltiplicazione dei commons. Nel contesto del Festival dei beni comune di Chieri, proponiamo un workshop per elaborare collettivamente uno strumento di analisi di statuti, dichiarazioni e regolamenti che si sono prodotti a partire dai beni comuni. Questo strumento, “Atlante degli statuti dei commons urbani”, servirà a comprenderne la natura, analizzarne il funzionamento e gli effetti e individuare le condizioni e le premesse per lo sviluppo di strumenti giuridici che possano favorire i commons. Sarà una risorsa critica e operativa per gli scambi e la cooperazione tra i collettivi di commoners impegnati nella rivendicazione dei diversi beni comuni urbani situati in diversi contesti culturali e giuridici.

    Il workshop sarà organizzato in due momenti diversi ai quali è possibile partecipare in modo indipendente:

    Delle 12:00 alle 15:00:
    – Il primo workshop si propone di individuare e condividere le pratiche e le esperienze ascrivibili alle rivendicazioni di urban commons per facilitare la cooperazione tra attivisti, esperienze e realtà presenti;

    Dalle 15:00 alle 18:00:
    – Il seconda workshop consentirà di sperimentare l’analisi dei diversi strumenti giuridici elaborati: statuti, regolamenti, delibere, linee guida a partire da una prima griglia di lettura che servirà da matrice per L’Atlante degli statuti dei commons urbani.

    L’obiettivo è quello di realizzare una prima sperimentazione della griglia d’analisi per correggerla e migliorarla e di proporre uno o più scenari di utilizzo dello strumento corrispondente alle necessità emerse durante l’insieme dei lavori.

    Entrambi i laboratori saranno condotti da: Alain Ambrosi, Irene Favero, Daniela Festa, Frédéric Sultan

    Registrazione raccomanda di facilitare lo svolgimento del workshop : <a href=" http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8">http://doodle.com/9myczsrttbb7mvu8</a>

    Contact :
    <a href="mailto:ambrosia@web.net">Alain Ambrosi</a>
    <a href="mailto:irenefavero@reseauculture21.fr">Irene Favero</a>
    <a href="mailto:festadaniela@gmail.com">Daniela Festa</a>
    <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan </a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4294
    Chargement/Site#_bc38bb8398c966bbf8463f1c507b8558

    Cet article est la version longue d’une présentation faite à la rencontre <a class="Internet_20_link" href="http://www.ccic-cerisy.asso.fr/commun17.html">« L’Alternative du Commun » de Cerisy</a> début septembre 2017 sous le titre de « Glanage et grappillage en térritoires de commun(s) ». Il avait été écrit avant les attentats de Barcelone et Cambrils du mois d’août et bien sûr avant la répression politico-policière du gouvernement espagnol pour interdire le droit à décider des catalans lors du référendum du 1 er octobre. Nous résumons dans l’épilogue les prises de positions et les activités réalisées par la mairie de Barcelone et Barcelona en Comù pendant cette période.

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-large wp-image-4818" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/10/Capture-d’écran-2017-10-12-à-17.02.50-1024x518.png" alt="Capture d’écran 2017-10-12 à 17.02.50" width="1024" height="518" />

    Depuis que les statistiques de la météorologie existent il n’avait jamais fait aussi chaud à Barcelone un mois de juin  :14 jours consécutifs à plus de 35˚ C. Les changements climatiques bien sûr. Mais on ne peut s’empêcher de penser que l’arrivée massive de milliers de commoners et apprentis commoners de tous horizons dans un climat politique lui aussi surchauffé, y est pour quelque chose. En cette fin de printemps se sont succédées une série de réunions, séminaires et rencontres locales et internationales qui ont confirmé, comme on pouvait le prévoir depuis <a class="Internet_20_link" href="https://www.remixthecommons.org/2015/06/les-communs-entrent-a-lhotel-de-ville-1/">l’entrée de Barcelona en Comù à la mairie</a> en 2015, que Barcelone est devenue la ville référence des communs, le laboratoire du nouveau municipalisme et la promotrice d’un nouveau cosmopolitisme.

    Il est bon de dresser le décor.

    Côté cour:

    Côté jardin :

    Les revendications des mouvements sociaux et organisations spontanées qui, en répétant chaque mois leurs manifestations de rue spectaculaires, donnent le ton d’une mobilisation citoyenne qui interpelle les institutions dans une dynamique que certains qualifient de « conflit et complicité ».

    On ne s’étonnera pas que ces manifestations portent avant tout sur les questions du logement et du transport contre l’économie collaborative d’entreprise ou « capitalisme de plateforme »(UBER, Cabify, Airbnb et les promoteurs immobiliers spéculateurs locaux).

    Début juin, des marches venant de différents quartiers ont convergé vers le centre de Barcelone où plus de 3 000 personnes se sont massées devant des immeubles où les locataires étaient menacés d’expulsion. Organisée par <a class="Internet_20_link" href="https://www.llibertat.cat/2017/01/barcelona-no-esta-en-venda-37418">« Barcelone n’est pas à vendre »</a> une coalition qui regroupe une trentaine d’organisations citoyennes et syndicales dont la bien connue <a class="Internet_20_link" href="http://afectadosporlahipoteca.com/">PAH</a>, la <a class="Internet_20_link" href="http://www.favb.cat/content/què-és-la-favb">Fédération des voisins et voisines des quartiers</a>, la Fédération des assemblées pour un tourisme durable, le tout nouveau <a class="Internet_20_link" href="http://sindicatdellogateres.org/">Syndicat des locataires</a> et la CGT une des centrales syndicales historiques de Catalogne. Fin juin, les chauffeurs de taxi paralysent la ville entière pendant 12 heures en bloquant même l’accès et les départs de transports en commun vers l’aéroport. À noter que ce genre de grèves des taxis sont coordonnées entre les grandes villes Madrid et Barcelona.

    C’est donc dans ce « climat » que convergent par centaines dans les différentes rencontres de ce mois de juin des élus des villes invitées, des théoriciens des communs et autres commoners et apprentis commoners :

    En laissant le lecteur se référer aux différentes recensions et bilans de chacune de ces rencontres, je m’attacherai plus aux réflexions et propositions transversales glanées dans les unes et les autres. Elles reflètent, selon moi, l’état des lieux du mouvement des communs avec ses avancées et questionnements tant au plan théorique que dans ses applications sur le terrain.

    J’ai relevé 11 réflexions/propositions qui semblent faire consensus pour présider à la construction d’une société des communs. Les quatre premières sont de l’ordre du diagnostic et de la vision qui semblent être partagés par les commoners. Je développe un peu plus les propositions suivantes de mises en pratique en prenant l’exemple de Barcelone.

    1- Face au néolibéralisme triomphant, l’imaginaire politique de la gauche traditionnelle n’a rien à proposer si ce n’est un retour à l’État.

    <a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/videos-commons-bades-collaborative-economies-procomuns-2017/">Yochai Benkler en fait le constat</a> en analysant les élections récentes aux États-Unis, en Angleterre et en France et en pointant les programmes de Sanders et de Corbyn. On pourra de notre côté y inclure la gauche dite populiste tant dans les pays d’Amérique latine (Bolivie, Équateur, Venezuela) que dans certains pays d’Europe (l’Espagne de Podemos et la France de France insoumise). Cela rejoint l’analyse de Dardot et Laval sur la contribution de la gauche dans l’édification du <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Ce_cauchemar_qui_n__en_finit_pas-9782707188526.html">néolibéralisme en système</a> (p177).

    Le néolibéralisme renaîtrait donc une fois de plus de ses cendres par un néo-technocratisme ou, dans les termes de Benkler, un « technolibertarianisme » soustrait à tout contrôle démocratique. Il semblerait donc que le TINA (« There is no alternative ») de Margaret Thatcher reste encore bien vivant, que les parcs d’attractions du GAFA-world vont se multiplier et qu’ il nous faut prendre au sérieux la candidature de Zuckerberg président de Facebook à la pérsidence des États-Unis. On serait donc loin de se réveiller de <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Ce_cauchemar_qui_n__en_finit_pas-9782707188526.html">« ce cauchemar qui n’en finit pas »</a>.

    2- Il existe cependant des quantités d’alternatives (There Are Plenty of Alternatives).

    Comme nouvel imaginaire, autant que par la diversité des acteurs, des motivations, des pratiques et des institutions qu’ils mettent en œuvre, les Communs sont « la seule alternative cohérente ». C’est ce qu’affirme Yochai Benkler qui rejoint par là aussi le diagnostic de <a class="Internet_20_link" href="http://www.bollier.org/blog/there-are-plenty-alternatives">Bollier</a> et <a class="Internet_20_link" href="http://patternsofcommoning.org/">Helfrich</a> . Ce même diagnostic se voit renforcé par Dardot et Laval qui, en posant <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">le Commun </a>comme un « principe politique », affirment que le XXIème siècle sera celui des communs.

    3- Nous vivons le moment historique de la « transition » vers une société des communs, transition dans laquelle il faut refonder une démocratie radicale et bâtir une économie collaborative des communs.

    Il faut pour cela inventer « une autre manière de faire de la politique » qui doit tout à la fois occuper les institutions et favoriser l’auto-organisation et la participation des mouvements sociaux, des organisations et initiatives citoyennes. Ce nouveau partenariat public/communs permettra de co-produire des politiques, de transformer les institutions et créer les conditions pour que se mette en place une économie collaborative des communs.

    4- Tout est pourtant à inventer et, pour affronter la complexité et l’incertitude, le mouvement des communs doit miser sur sa diversité et expérimenter dès maintenant et dans la durée.

    Pluralité, diversité, expérimentation, proximité et nouveau rapport au temps sont les mots clés de la transition vers une société des communs tant en économie que dans l’espace politique.

    5- Une démocratie radicale est à inventer et elle ne peut se faire ou du moins s’initier qu’au niveau local et en partant de la proximité

    S’il faut refonder la démocratie ce n’est pas sur les ruines des institutions étatiques aujourd’hui néo-libéralisées. « Il faut démocratiser ce qui est démocratisable » ressortait dans la conversation de Christian Laval et Marina Garces.

    La proximité est au centre du paradigme des communs et d’une autre manière de faire de la politique. Partir du local questionne l’approche historique des gauches qui préconise la conquête de l’état. Cette vision stratégique et sa mise en pratique ont une résonance politique toute particulière en Espagne où elle divise la « gauche de la gauche ». Au congrès fondateur de Podemos en 2014, Pablo Iglesias avait utilisé l’expression « Asaltar los cielos » (« À l’assaut des cieux ») pour signifier la volonté du nouveau parti de prendre le pouvoir à son plus niveau, celui de l’état national. Les partisans des communs et du nouveau municipalisme des communs préfèrent dire <a class="Internet_20_link" href="https://www.traficantes.net/libros/rebeldias-en-comun">« Asaltar los suelos » (« À l’assaut des sols »</a>(p159) À l’assaut de chaque rue, place, territoire urbain … et au delà même des villes.

    Élu de la ville de A Coruña, <a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=5_preguntas_a_Iago_Martínez">Iago Martinez nous parlait</a> des « tranchées de la proximité » pour se défendre des assauts du néolibéralisme avec ses mesures d’austérité et son déficit démocratique et à partir desquelles reconquérir dignité et droits pour contribuer à la construction des communs.

    6- Le « nouveau municipalisme » ou « municipalime des communs » se propose de réinventer la démocratie en partant du local.

    Hérité du municipalisme libertaire, c’est sous cette bannière que se sont regroupés les élus et activistes des Villes sans Peur. Appelé <a class="Internet_20_link" href="../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/%20http://politicalcritique.org/world/2017/from-citizen-platforms-to-fearless-cities-europes-new-municipalism/">selon les contextes socio-historiques</a> mutualisme, comunalisme, municipalisme, municipalisme libertaire, fédéralisme démocratique, le nouveau municipalisme a été théorisé et remis à l’ordre du jour par<a class="Internet_20_link" href="http://ecosociete.org/livres/une-societe-a-refaire"> Murray Bookchin au milieu du XXème siècle</a> qui crée <a class="Internet_20_link" href="http://ecosociete.org/livres/au-dela-de-la-rarete">l’écologie sociale</a>. « Il se fonde sur la tradition et les pratiques libertaires d’auto-gouvernement, de décentralisation, de fédéralisme, de coopération, de durabilité et d’équité. » (<a class="Internet_20_link" href="http://www.icariaeditorial.com/libros.php?id=1513">Territorios en democracia</a>, pp. 19 et 49).

    Les témoignages des différents représentants des villes sans peur de toutes les latitudes ont montré la variété des traditions et pratiques d’auto-organisation dans des villes qui souvent, tout comme c’est le cas pour les « communs », faisaient du municipalisme sans lui en donner le nom.

    Il était intéressant et émouvant d’entendre <a class="Internet_20_link" href="http://www.t13.cl/noticia/politica/Jorge-Sharp-sorprende-y-se-convierte-en-el-nuevo-alcalde-de-Valparaiso">Jorge Sharp</a>, issu du mouvement étudiant et récemment élu maire de Valparaiso au Chili se réclamer dans sa pratique municipaliste de <a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Emilio_Recabarren">Recabarren</a> considéré comme l’un des pères du mouvement ouvrier chilien au début du XXème siècle. Tout aussi intéressants étaient les témoignages de la vivacité actuelle du municipalime <a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/new-municipal-movements/">aux États-Unis</a> en <a class="Internet_20_link" href="https://euroalter.com/2017/new-municipalism-poland%20">Pologne</a> sans oublier bien sûr la <a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rojava">région de </a><a class="Internet_20_link" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rojava">Rojava</a> déjà mieux connue.

    Selon Ismael Blanco et Ricard Goma, « <a class="Internet_20_link" href="http://www.icariaeditorial.com/libros.php?id=1581">Le municipalisme du bien commun</a> veut explorer un nouveau champ d’interactions entre pratiques citoyennes et innovations institutionnelles, entre politiques publiques d’un nouveau type et les processus de base. C’est aussi un engagement à faire du local le cadre concret des processus sociopolitiques qui feront la transition [vers l’ère post-néolibérale] à partir des valeurs de démocratie, coopération, égalité, autonomie, écologie et solidarité ».

    <a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/municipalism-feminization-urban-politics/">Laura Roth et Kate Shea Bird</a> membres de Barcelona en Comù et organisatrices de la conférence, en précisent les différentes caractéristiques en se basant sur les récentes expériences espagnoles.

    « Le municipalisme, tel que nous le comprenons, est défini par un ensemble de caractéristiques connexes.

    Premièrement, par la construction d’une organisation politique distincte qui reflète la diversité du paysage politique local et répond aux problèmes et aux situations locales.

    Deuxièmement, par des processus décisionnels ouverts et participatifs qui reflètent l’intelligence collective de la communauté.

    Troisièmement, par une structure organisationnelle relativement horizontale (par exemple, fondée sur des assemblées de quartier) et qui guide le travail des élus.

    Quatrièmement, par une tension créative entre les personnes à l’intérieur et à l’extérieur des institutions locales: le municipalisme comprend que la capacité d’action institutionnelle dépend de mouvements forts et organisés dans les rues qui font pression sur les dirigeants élus.

    Enfin, le municipalisme cherche un rôle pour les institutions locales qui va au-delà de celui du plus bas échelon de l’échelle de gouvernement – il veut qu’elles deviennent des mécanismes d’auto-gouvernance. Compris de cette façon, le municipalisme n’est pas seulement une affaire des grandes villes. Le mouvement peut et joue un rôle important dans les petites villes, les districts, les quartiers et les zones rurales. »

    Selon ces auteurs, le projet municipaliste a des ambitions qui dépassent le niveau local qui, même si il en est la pièce maitresse, ne constitue qu’une étape pour refonder la démocratie et construire la justice sociale et écologique au niveau global.

    7- Féminiser la politique : « Le XXIème siècle sera celui des femmes et des villes »

    C’est Ada Colau, maire de Barcelone, qui le dit lors d’une conversation très émouvante et instructive avec Manuela Carmena la maire de Madrid lors du lancement public de la rencontre Fearless Cities. Bien placée pour en parler, Ada Colau qui vient de donner naissance à son deuxième enfant il y a un peu plus d’un mois, a été suivie sur l’estrade de la Plaza dels Angels par des élues et activistes représentantes de villes en provenance de 40 pays dont une majorité de femmes : Rosario (Argentine), Belo-Horizonte (Brésil), Philadelphie (USA), Vancouver (Canada), Rojava (Kurdistan), Varsovie (Pologne), et près de 175 autres qui se déclarent villes sans peur et mettent en place cette autre manière de faire de la politique. L’actualité récente tend aussi à lui donner raison quand on voit les mobilisations des femmes contre Trump aux États-unis, celle des polonaises ou celles de Rojava du Kurdistan.

    Mais si il est question de féminisme, il prend ici une tournure radicale. Comme on le débattra dans la suite de la rencontre, il s’agit avant tout de féminisation de la politique qui, selon <a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/magazine/municipalism-feminization-urban-politics/">Laura Roth et Kate Shea Bird</a>, signifie trois choses :

    « D’abord, l’égalité de genre dans la représentation au sein des institutions et dans la participation à la chose publique. Ensuite, un engagement à développer des politiques publiques qui mettent en question les rôles de genre et visent à éliminer le patriarcat. Enfin, une manière différente de faire la politique, enracinée dans des valeurs et des pratiques qui priorisent la vie quotidienne, les relations sociales, le rôle de la communauté et le bien commun. »

    Selon ces auteures, la radicalité de cette féminisation questionne <a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/essays/left-populism-feminization-politics/">autant le populisme </a><a class="Internet_20_link" href="https://roarmag.org/essays/left-populism-feminization-politics/">de gauche que le féminisme lui même</a>. (Le rôle et les valeurs attribués aux femmes serait, selon certains courants féministes, une construction sociale des hommes et fait donc partie des valeurs du patriarcat).

    La féminisation de la politique est un nouveau mème qui est de plus en plus partagé et promu par les élus hommes et fait maintenant partie du vocabulaire des communs. Dans son intervention lors de l’inauguration des Villes sans peur, Ada Colau disait « Si nous féminisons la politique, nous allons tous et toutes y gagner ». Gerard Pisarello, le vice maire de Barcelone, ajoutait pour sa part « Nous sommes fiers des femmes qui transforment la politique de nos villes. L’unique manière de les rendre viables et de repenser nos politiques à travers le regard des femmes ».

    Pisarello était l’un des panélistes de la plénière d’ouverture de la rencontre « Fearless Cities » qui avait pour thème « Nouveau municipalisme et féminisation de la politique » et dont <a class="Internet_20_link" href="http://fearlesscities.com/opening-plenary-municipalism-and-the-feminization-of-politics/">le panel de quatre personnes était paritaire femmes/hommes</a>.

    Dans la pratique cependant, la féminisation de la politique est loin d’être une réalité et semble être l’un des défis difficiles des communs.

    On sait qu’il y a encore du chemin à faire pour atteindre la parité qui est la première des revendications. Même dans les pays dits du nord démocratique, si je prends l’exemple du <a class="Internet_20_link" href="https://www.csf.gouv.qc.ca/speciale/femmes-en-politique/">Québec, la parité est loin d’être un acquis</a> à tous les paliers de gouvernement.

    Certains pourraient s’étonner que la nouvelle économie branchée de Silicon Valley et consorts fasse de la discrimination envers les femmes. C’est pourtant le cas si on en croit les dernières révélations faisant état de l’existence d’<a class="Internet_20_link" href="http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/08/07/le-genant-manifeste-antidiversite-d-un-employe-de-google_5169624_4408996.html?xtor=RSS-3208">un manifeste anti-diversité</a> chez Google.C’est aussi <a class="Internet_20_link" href="https://www.susanjfowler.com/blog/2017/2/19/reflecting-on-one-very-strange-year-at-uber">le cas d’Uber selon Susan Fowler</a> qui y a exercé longtemps. Sans atteindre ces excès, la difficulté du passage à l’échelle de la féminisation se note aussi dans les expériences les plus iconiques de communs. C’est le cas de <a class="Internet_20_link" href="https://blog.wikimedia.org/2015/04/30/how-many-women-edit-wikipedia/">Wikipedia qui le constate et le déplore </a>sans encore arriver à le corriger.

    L’économie sociale et solidaire n’y échappe pas non plus. Des études terrain de pratiques d’économie sociale et solidaire en milieu rural en Équateur démontrent aussi que, loin de féminiser les rapports et la manière de faire la politique, les modes d’organisation collaboratives dans le travail et les prises de décisions rajouteraient plutôt une troisième charge aux femmes<a class="Internet_20_link" href="http://ecosfron.org/wp-content/uploads/Dossieres-EsF-25-El-enfoque-de-género-en-la-ESS.pdf"> selon une étude très documentée</a> de Jhonny Jimenez : « Ainsi apparaît une triple charge de travail pour les femmes : la première en relation avec les travaux de reproduction, la seconde avec les travaux de production et la troisième avec la participation dans les processus organisatifs et communautaires ». Pour l’auteure, la féminisation de la politique consisterait aussi à construire de « nouvelles formes de masculinité ». À suivre.

    8- Co-construire un « écosystème public/communs » qui s’oppose au « bloc oligarchique néo-libéral » en instituant des passerelles, outils et méthodologies entre les différents acteurs sociaux pour permettre la co-production de politiques.

    Tel que défini par Dardot et Laval, ce bloc oligarchique regroupe quatre composantes principales : les dirigeants des gouvernements et hauts cadres de l’administration, les propriétaires du capital et les propriétaires et managers des grandes corporations, les dirigeants des médias et, enfin, les universitaires.

    Un écosystème public/communs inclurait les différents acteurs sociaux selon ce que Christian Iaione appelle en prenant l<a class="Internet_20_link" href="./../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/PDF%20-%20REGULATION%20ON%20COLLABORATION%20BETWEEN%20CITIZENS%20AND%20THE%20CITY%20FOR%20THE%20CARE%20AND%20REGENERATION%20OF%20URBAN%20COMMONS%20-%20bolognaregulation.pdf">‘exemple devenu iconique de Bologne </a>une <a class="Internet_20_link" href="https://wiki.p2pfoundation.net/Quintuple_Helix_of_Commons-Based_Urban_Governance">quintuple hélice pour la </a><a class="Internet_20_link" href="https://wiki.p2pfoundation.net/Quintuple_Helix_of_Commons-Based_Urban_Governance">gouvernance en commun des villes</a> qui regroupe le public, le privé, les universités (et médias) (knowledge), les organisations de la société civile et les communs avec ses organisations, pratiques et institutions. L’important pour Iaione est de faire des communs un acteur à part entière.

    L’écosystème public/communs de Barcelone tel que présenté par Mayo Fuster suit ce modèle des cinq acteurs mais est plus précis dans l’institutionalisation de passerelles entre les différents acteurs. <a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Spécial:Liste_des_fichiers">Dans une entrevue à l’occasion de la rencontre Procomuns 2017</a>, Fuster parle d’un écosystème de co-création de politiques qui s’articule sur plusieurs niveaux :

    1. <a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/en/about-2/barcola/">Barcola</a> (Barcelona colabora) qui est un groupe de travail entre la mairie de Barcelone et 50 représentants d’entités de l’Économie du procomun (dans différents secteurs : technologie, levée de fonds, économie solidaire, etc) et quatre universités de Catalogne qui gèrent quatre projets de recherche financés par l’ Europe dont les finalités et méthodologies sont décidées par le groupe.

    2. <a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=lmb1ARj1QsM">Procomuns</a> une rencontre annuelle qui se définit comme « un événement-action ». « Nous utilisons des méthodologies de co-création pour élaborer de nouvelles propositions de politiques publiques appropriées à la mise en place d’une économie collaborative des communs ». Procomuns fait des propositions aux différents paliers de gouvernement et à la Commission Européenne sur les politiques urbaines et l’économie collaborative. Selon Fuster, Procomuns est aussi un « meetlab » ouvert de plateformes (« platform meetlab ») sur des thèmes et problématiques qui ont émergé au cours de l’année. C’est aussi l’occasion de créer et tester des outils et méthodologies qui facilitent le rapprochement et la collaboration entre les institutions et les nouveaux entrepreneurs des communs. Ce peut être des outils de localisation comme<a class="Internet_20_link" href="http://pamapam.org/ca"> Pamapam </a>ou des outils d’évaluation des pratiques d’économie collaborative comme l’ « <a class="Internet_20_link" href="https://www.youtube.com/watch?v=lmb1ARj1QsM">Étoile d’évaluation de qualité des commun</a>s ». En 2016, Procomuns avait fait 120 propositions à l’administration de Barcelone ainsi que des <a class="Internet_20_link" href="http://procomuns.net/wp-content/uploads/2016/05/CommonsDeclarationPolicies_eng_v03.pdf">recommandations à l’Europe.</a>

    3. <a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/?locale=es">Decidim Barcelona</a> une plateforme participative en ligne qui facilite le design collaboratif de propositions et politiques avec les citoyens. L’année passée les les 120 propositions de Procomuns ont été discutées sur le site. À noter que la plateforme Decidim Barcelona est elle même l’objet d’un <a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/12/f/33">re-design ouvert et permanent </a>invitant les partenaires et citoyens à préciser les thèmes et méthodologies des consultations. La réforme en cours des règlements de participation de la Ville (voir infra) utilisent cette plateforme.

    4. Une commission interdépartementale au sein de la mairie pour aider à articuler et coordonner les différents thèmes et enjeux de la politique urbaine : par ex. mobilité et transport, bibliothèques, emploi parce que, selon Fuster, « le thème de l’économie collaborative est très transversal et touche beaucoup de secteurs de l’administration ».

    D’autres initiatives qui contribuent à cet écosystème mériteraient aussi d’être citées comme la <a class="Internet_20_link" href="https://www.teixidora.net/wiki/···">Teixedora</a> (le métier à tisser) qui, encore en phase pilote, se veut un projet participatif pour partager la documentation et interconnecter les débats et thématiques qui se donnent sur différentes plateformes en créant pour ce faire des outils ett des méthodologies de travail.

    9- La construction d’<a class="Internet_20_link" href="http://lab.cccb.org/es/una-nueva-economia-social-procomun-feminista-y-ecologica/">une véritable économie collaborative des communs</a> <a class="Internet_20_link" href="http://lab.cccb.org/es/una-nueva-economia-social-procomun-feminista-y-ecologica/">féministe et écologique </a>s’oppose à la « nouvelle » économie de partage dite « collaborative » des grandes corporations du style Uber, Airbnb et consorts.

     Face au capitalisme des plateformes des GAFA s’érige un <a class="Internet_20_link" href="https://platform.coop/about/fr">coopérativisme en plateformes</a> qui se fonde sur l’économie pair à pair des communs (« Commons-based P2P Economy »). Le coopérativisme en plateformes est en train de constituer un <a class="Internet_20_link" href="http://www.rosalux-nyc.org/wp-content/files_mf/scholz_platformcoop_5.9.2016.pdf">écosystème coopératif</a> qui contribue à inventer une économie circulaire des communs et à mettre en réseau les différents modèles économiques de communs. Pour plus de détails sur le modèle écosystémique et la relation avec l’état « partenaire », on se référera à <a class="Internet_20_link" href="http://dimmons.net/">Dimmons</a>, membre barcelonais de la <a class="Internet_20_link" href="http://www.p2pvalue.eu/">Plateforme P2P Value</a> , aux écrits de Trebor Sholz et Nathan Schneider tous deux très présents à Barcelone et, last but not least, à la P2P Foundation et aux principales thèses et propositions de de <a class="Internet_20_link" href="https://blog.p2pfoundation.net/peer-to-peer-production-and-the-partner-state/2017/08/30?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+P2pFoundation+(P2P+Foundation)">Michel Bauwens et Kostakis</a>.

    10- Créer les conditions pour que se développe une nouvelle culture des communs.

    Les valeurs et institutions du néo-libéralisme basés sur l’individualisme, la compétition et une démocratie qui, quand elle n’est pas simplement confisquée, est dénaturée par des formes édulcorées de consultation et de « participation » ont imprégné pendant des décennies les habitus individuels et collectifs.

    Malgré son ancrage dans l’histoire sous toutes latitudes et malgré ses réalisations modernes souvent spectaculaires, le « faire ensemble » des communs qui se fonde sur le partage et la collaboration a encore du chemin à faire pour entrer dans les mentalités. La participation citoyenne dans la co-construction d’institutions et de politiques n’est pas évidente pour des citoyens habitués à attendre et exiger de l’état social qu’il réponde ou subvienne à ses besoins.

    Dans une ville comme Barcelone, les valeurs du nouveau municipalisme se heurtent d’une part aux partisans (de droite comme de gauche) des vieilles politiques de l’état-providence et d’autre part à ceux qui prônent et pratiquent déjà dans les quartiers l’auto-gouvernement dans la tradition libertaire dont la ville a été un modèle au cours de l’histoire récente.

    La démocratie active que signifie la participation des citoyens au design et à la prise de décision de politiques est à construire. « Sans participation directe et sans vécu de nouvelles formes de relations sociales, il n’y aura pas de changements sociaux déterminants et capables de perdurer » peut on lire dans <a class="Internet_20_link" href="https://www.traficantes.net/libros/rebeldias-en-comun">Rebeldias en comùn </a>sous la plume de Gonzales Reyes et Bellver (p205). <a class="Internet_20_link" href="http://www.catarata.org/libro/mostrar/id/1174">Joan Subirats</a> de son côté fait appel « à ce que tout le monde se sente co-responsable de ce qui se passe dans la communauté » (p114).

    Ces auteurs s’entendent avec de nombreux autres sur le fait que le « citoyen-commoner » se réalise comme sujet (se « subjective ») dans le faire en-commun et qu’il en est transformé en tant que personne. Comme le disent plusieurs auteurs, ce caractère transformateur de l’individu aux institutions fait que les communs sont « alteratifs » plutôt que simplement alternatifs .

    C’est donc une véritable révolution culturelle que le municipalisme des communs doit entreprendre par l’institutionalisation progressive de pratiques de démocratie directe et de différents modes d’ éducation et auto-éducation. À Barcelone une diversité d’acteurs multiplient les initiatives.

    Au plan institutionnel, le département de la participation et démocratie active de la mairie de Barcelone a mis en place un <a class="Internet_20_link" href="https://www.decidim.barcelona/processes/5/steps">processus participatif ouvert</a> sur une durée de 18 mois pour poduire les nouvelles <a class="Internet_20_link" href="https://decidim-barcelona.s3.amazonaws.com/uploads/decidim/attachment/file/1491/RPC__12-04-2017-CONSOLIDAT_a_comissio_presidencia_190417.pdf">« normes de participation citoyenne »</a> qui seront soumises au vote du gouvernement municipal à la fin septembre 2017. La discussion du nouveau règlement partait des normes antérieures de la municipalité datant de 2002. Les nouvelles définitions et les nouveaux processus introduits traduisent les valeurs du nouveau municipalisme . On notera par exemple celle de coproduction qui vient s’ajouter à la définition révisée de diagnostic participatif déjà pratiquée par les administrations sociales démocrates antérieures. La question et mécanismes des référendums populaires y trouve aussi un place importante.

    Dans une entrevue donnée à l’occasion du séminaire « Participacion democratica » Fernando Pindado commissaire à la participation et démocratie active à la mairie de Barcelone nous disait que la différence avec les normes antérieures est que « nous avons essayé de faire correspondre les normes à la réalité sociale ……nous avons défini que le moteur de la participation n’est pas l’institution mais bien les initiatives citoyennes ». Pindado reconnait les difficultés de communication et d’application de ce nouveau règlement de 114 articles qui restera cependant ouvert à la discussion et propositions sur le site Decidim-Barcelona.

    Sur le plan éducation/formation plusieurs instances institutionnelles créent des espaces d’apprentissage et partage de connaissances ouverts qui se veulent de véritables écoles de communs.

    <a class="Internet_20_link" href="https://escoladelcomu.cat/sites/default/files/flyerlacomuna-2016-2.pdf">La Comuna</a>, impulsée par Barcelona en Commun se définit comme « École du Commun, espace de reflexion, d’apprentissage et d’empowerment collectif. Une école qui veut débattre avec les citoyens sur le modèle de ville que nous voulons, sur les biens communs et les stratégies pour transformer Barcelone. Un espace pour proposer des outils aux personnes militant dans les quartiers qui veulent contribuer au mouvement municipaliste et à la défense des droits humains et sociaux. » Les responsables des différents départements de la mairie sont présents aux côtés de commoners et d’unversitaires dans les différents ateliers et espaces de débats.

    D’autres initiatives venant de la municipalité comme <a class="Internet_20_link" href="../../../Library/Containers/com.apple.mail/private/var/folders/h2/1tkmbrtx6290plbnrd9r828m0000gn/T/Volumes/VECAM/%20http://municilab.cat/">Municilab</a> créent des ateliers de style laboratoires dans les districts en fonction de la dynamique initiée par les citoyens. De pareils laboratoires sont fréquents aussi à <a class="Internet_20_link" href="https://www.urbanews.fr/2016/01/11/50396-laboratoires-citoyens-madrilenes-fabrique-communs-urbains/">Madrid</a>.

    Les universités offrent aussi des cours sur les communs comme c’est le cas de <a class="Internet_20_link" href="http://barcelonagov.net/barcelonagov/">Barcelona’gov</a> un réseau de centres de recherche et de formation spécialisée sur les questions de gouvernance et de politiques publiques de Barcelone. <a class="Internet_20_link" href="http://platformcoop.newschool.edu/index.php/about/mission/">Le consortium de la plateforme de cooperativ</a>isme a aussi comme composante une école des communs.

    Les avancées de la mairie de Barcelone dans la création de <a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/escolesbressol/es/el-modelo-educativo-de-las-escoles-bressol-municipales">réseaux de garderies municipales</a>; les réseaux citoyens de résistance aux lois sur l’éducation par <a class="Internet_20_link" href="https://xarxaescolesinsubmises.wordpress.com/acerca-de/">le réseau d’écoles insoumises</a> ; la floraison <a class="Internet_20_link" href="http://diarieducacio.cat/el-model-descoles-lliures-guanya-cada-cop-mes-pes/">d’écoles libres</a> ou <a class="Internet_20_link" href="https://cooperativa.cat/en/cooperative-public-system/6014-2/">alternatives</a> gérées par les citoyens, sont autant d’initiatives qui montrent que la question de l’éducation est considérée centrale pour bâtir une nouvelle culture des communs et qu’elle doit être posée en termes politiques pour contrer ce que Christian Laval appelle <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L____cole_n__est_pas_une_entreprise-9782707144027.html">« l’assaut du néolibéralisme à l’enseignement pub</a><a id="docTitle"></a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L____cole_n__est_pas_une_entreprise-9782707144027.html">lic »</a>.

    Ces pratiques souvent inspirées par les diverses traditions d’éducation populaire autonome et éducation tout au long de la vie sont amenées à questionner le système d’enseignement. Il reste cependant que ces nouveaux modes d’éducation, si ils veulent correspondre aux valeurs et au paradigme des communs du faire en-commun devraient revisiter le rapport entre l’Apprendre et de l’Agir en questionnant autant les acteurs et leur rôle que le contenu, la pédagogie, les temps, lieux et institutions des partages des savoirs.

    Signalons ici l’exemple du Québec où les objectifs et pratiques bien implantés de <a class="Internet_20_link" href="http://www.educationpopulaireautonome.org/qu-est-ce-que-l-epa">l’éducation populaire autonome</a> et ceux de l<a class="Internet_20_link" href="http://www.icea.qc.ca/site/">‘éducation des adultes</a> vont dans ce sens et rejoignent ainsi <a class="Internet_20_link" href="http://cdeacf.ca/organisation/conseil-international-deducation-adultes-icae">les réseaux internationaux progressistes d’éducation populaire</a> qui ont déjà une longue histoire et se démarquent de certaines approches institutionnelles comme le récent <a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite">Manifesto for Adult Learning in the 21</a><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite">th</a><a class="Internet_20_link" href="http://www.eaea.org/en/policy-advocacy/manifesto-for-adult-learning-in-the-21st-century.html?platform=hootsuite"> Century</a> européen. Venant des organisations citoyennes les rencontres sur <a class="Internet_20_link" href="https://www.remixthecommons.org/2014/11/lart-de-len-commun/">l’Art de l’en commun (« Art of Commoning »)</a> utilisent des espaces et méthodologies participatives propres au « faire en-commun. »

    11 – Bâtir un nouveau cosmopolitisme des communs en fédérant les actions des différents commoners et institutions de communs.

     Les villes d’Espagne sont déjà regroupées au niveau national pour s’opposer à la <a class="Internet_20_link" href="https://www.boe.es/boe/dias/2013/12%20">Loi Montoro</a> qui, au nom de l’austérité, reporte le poids du service de la dette nationale sur les villes en limitant leurs dépenses aux dépens, bien entendu, des services publics. Ce front municipaliste national a produit <a class="Internet_20_link" href="http://www.cadtm.org/Manifeste-d-Oviedo">Le manifeste d ‘Oviedo</a> signé par 700 élus politiques dont 40 maires en octobre 2016 Début juin 2017, quelques jours avant la rencontre des Villes sans peur ce nouveau front municipaliste <a class="Internet_20_link" href="http://www.cadtm.org/Espagne-A-Cadix-le-Reseau">réunissait de nouveau à Cadix </a> près de 77 municipalités.

    De leur côté les villes qui se réclament du nouveau municipalisme sont connectées et se concertent sur une base régulière à travers des rencontres <a class="Internet_20_link" href="http://mac3.uno/">MAC </a>(Muncipalismo, Autogobierno y Contrapoder). La conférence des Villes sans peur du mois de juin était une nouvelle occasion de se rencontrer cette fois au plan trans-local et d’initier un réseau global. Selon les organisateurs de la rencontre en effet, <a class="Internet_20_link" href="https://medium.com/@BComuGlobal/le-municipalisme-sera-internationaliste-ou-ne-sera-pas-46838e13c5c6">le nouveau municipalisme ne peut être qu’internationaliste</a> et c’est avec l’ objectif avoué de « construire des réseaux globaux de solidarité et d’espoir face à la haine,aux murs et frontières » que s’est déroulée la rencontre.

    C’est aussi sur cette note que Debbie Bookchin (la fille de Murray Bookchin) l’une des panélistes a conclu son intervention «Si nous voulons sortir de la spirale de la mort que des décennies de néolibéralisme nous ont imposée… nous devons créer un réseau mondial de villes et de villages sans peur. Nous ne méritons rien de moins. »

    Les échanges se multiplient entre les villes « rebelles » ou « sans peur » au delà des frontières nationales. Des actions communes sont en cours sur <a class="Internet_20_link" href="http://ciutatrefugi.barcelona/es/la-accion-exterior">la question des réfugiés,</a> de l’eau, du changement climatique, des transports, etc. sans passer par les structures étatiques nationales et allant le plus souvent à l’encontre de leurs politiques comme c’est le cas à Barcelone sur la question des réfugiés. <a class="Internet_20_link" href="http://ciutatrefugi.barcelona/es/la-accion-exterior">Le programme « de Ville à ville »</a> mis sur pieds par le plan « Barcelona,ville refuge » établit une coopération directe entre villes les plus directement touchées par l’afflux de réfugiés en transit que sont Athènes et Lesbos en Grèce et Lampedusa en Italie.

    Il est important de noter ici que ce nouveau cosmopolitisme qui se met en place se démarque radicalement des projets cosmopolites qui ont émaillé l’histoire. La citoyenneté globale dont il est question n’est pas trans-nationale et elle ne consiste pas non plus à créer de nouvelles institutions ou des réseaux mondiaux ou régionaux. Elle §n’est pas non plus basée sur les droits comme le propose par exemple le <a class="Internet_20_link" href="http://www.institut-gouvernance.org/fr/analyse/fiche-analyse-296.html">cosmopolitanisme de David Held.</a>

    Ce nouveau cosmopolitisme relève du paradigme des communs et se définit dans le « faire en-commun» par l’ échange et la fédération de pratiques.autant que d’actions et prises de position communes. Ces actions en commun des villes réfèrent plutôt au concept de « citoyenneté politique non étatique et non nationale » prôné par <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">Dardot et </a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">Laval </a><a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-commun-9782707169389.html">(pp567-568)</a>

    En guise de conclusion: L’ère du communocène est-elle commencée?

    Ce glanage de propostions des promoteurs et acteurs des communs réunis à Barcelone fait un portrait de l’ écosystème des communs en date de juin 2017. Étant elle-même laboratoire et fabrique de communs où ces expérimentations et co-créations public-commun se vivent au jour le jour dans un sain et constant questionnement avec les mouvements sociaux, la municipalité de Barcelone, par sa présence active à toutes ces rencontres donnait le ton aux débats et discussions.

    On ne peut qu’être impressionné par la richesse des échanges de savoirs et de pratiques aussi divers que les acteurs, leurs provenances et leurs motivations. On note aussi chez les commoners la conscience de vivre un processus continu d’experimentations et de créations instituantes visant à transformer en profondeur les institutions existantes et (ré)inventer un « vivre en-commun » qui va bien au delà d’un simple « vivre ensemble ». Nul ne prétend avoir de réponse à tout et surtout pas de réponse immédiate. Il s’agit plutôt d’ un prototypage permanent fait d’essais et erreurs qui s’inscrit dans la durée. On est loin du grand soir et de la prise du Palais d’hiver.

    Par contre, le premier sommet international du nouveau municipalisme en appelant à la fédération des pratiques et des propositions d’actions communes à partir du local évoque une vision stratégique pour un passage à l’échelle. Il préfigure aussi un nouveau cosmopolitisme des communs qui fait primer le trans-localisme sur l’inter-nationalisme.

    Cet état des lieux nous fait mesurer l’évolution fulgurante des communs aux plans théorique et empirique dans les dix dernières années. Aux colloques d’universitaires et aux rencontres qui ont suivi entre théoriciens et praticiens organisées à Belem au cours du FSM de 2009 puis à Berlin par le Commons Strategy Group et la <a class="Internet_20_link" href="https://www.boell.de/en/2013/10/25/economics-and-commons-conference-report">Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013</a> puis à toutes les rencontres et autres « festivals » sur les communs, rares étaient ceux qui auraient pu prédire le passage de la « défense et récupération des biens communs » au « principe politique » qu’est devenu le commun et son entrée dans les institutions avec le projet de les transformer dans un horizon post-capitaliste.

    Ce portrait d’un « mouvement » qui propose rien de moins qu’une alternative systémique au néolibéralisme et au capitalisme reste bien évidemment incomplet. Les rencontres ne pouvaient rendre compte de l’immense production de connaissances et enquêtes terrains sur les pratiques de communs en chantier en Catalogne. On pense par exemple à l’importance cruciale du Mouvement de la Culture Libre et de la place et usage des nouvelles technologies dans la conception même puis les pratiques d’une « nouvelle manière de faire de la politique » et la « co-production de politiques publiques ». Comme le rappellent Mayo Fuster et Joan Subirats dans le chapitre conclusif de <a class="Internet_20_link" href="http://icariaeditorial.com/pdf_libros/procomun%20digital%20y%20cultura%20libre.pdf">« Procomun digital et culture libre, Hacia un cambio de época? »</a> (Les communs numériques et la culture libre, Vers un changement d’époque?), Barcelona en Commun est né dans la mouvance de la culture libre qui avait joué un rôle déterminant dans le 15M et ses suivis dans l’arène politique.

    On pense aussi aux questions et débats que Catalunya en Comù a introduits concernant le passage à l’échelle des communs sur la scène de la comunauté autonome catalane. De création trop récente (mai 2017) ces nouvelles propositonsi n’ont pas donné lieu à discussions. On pense ici en particulier à la <a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgWHMwemZBekZNd0U/view">redéfinition de la souveraineté dans une logique de commun et sa nécessaire conjugaison au pluriel (alimentaire, énergétique, numérique, technologique, politique)</a> developpée dans le chapitre 9 de son <a class="Internet_20_link" href="https://drive.google.com/file/d/0B1i-OzB_1phgWHMwemZBekZNd0U/view">Programme politique</a> et que Joan Subirats résume ainsi : « Exactement, c’est au pluriel, en minuscule et au pluriel: les souverainetés. … Nous voulons récupérer la capacité collective de décider de ce qui nous affecte. Donc c’est bien de parler de la souveraineté de la Catalogne, mais il faut aussi parler de la souveraineté numérique, de la souveraineté de l’eau, de la souveraineté énergétique, de la souveraineté du logement. Nous n’avons donc pas à attendre jusqu’à ce que nous ayons la souveraineté catalane pour nous attaquer à tout cela. »

    Finalement, cet état des lieux montre aussi les limites et angles morts du mouvement dont certains ont été identifiés comme on l’a vu pour la féminisation et comme on a pu le noter sur la dimension écologique peu présente dans des débats . On pourrait dire aussi que, dans l’enthousiasme du « faire en-commun », le mouvement des communs péche peut être par un excès de confiance et donne peu de priorité au nécessaire processus de convergence avec d’autres propositions alternatives. Comme nous le disait l’ancien membre du gouvernement Bolivien <a class="Internet_20_link" href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l’espace_politique">Pablo Solon dans une entrevue à l’occasion du dernier Forum Social Mondial</a>, les communs ne sont qu’une des pièces du puzzle d’une alternative systémique au côté du «buen vivir », de la décroissance, de l’ écoféminisme, de l’ écosocialisme. Encore, <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_monde_qui_émerge-518-1-1-0-1.html">précise Solon dans un livre récent</a>, faut-il choisir le sens « rebelle » du buen vivir et non ce qu’il est devenu après son institutionalisation par la nouvelle gauche latino américaine en Bolivie et en Équateur. Les avatars du « Buen vivir » dans l’arène politique et sa récupération par les institutions jusqu’à la Banque Mondiale, forcent à penser un horizon stratégique qui va au delà de l’anti-capitalisme. Le « buen vivir » dans sa version originale aujourd’hui « rebelle » impose un anti-anthropocentrisme. Les dérives populistes des gouvernements de gauche en Amérique latine appellent à un anti-extractivisme, un anti-productivisme et un anti-patriarcat.

    À l’heure du « commons washing » sous toutes les latitudes, le mouvement des communs devrait tirer les leçons de ce passé récent et s’attacher à inscrire son alternative en complémentarité avec les autres <a class="Internet_20_link" href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Utopies_r__elles-9782707191076.html">« utopies réelles »</a> alter-systémiques.

    Épilogue :

    La veille de la déclaration très attendue du président de la Generalitat Carles Puigdemont devant le parlement catalan, la maire de Barcelone <a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/alcaldessa/es/noticia/abandonemos-las-trincheras-ahora-es-el-momento-del-dizalogo-y-de-imaginar-nuevos-caminos">Ada Colau s’est prononcée le 9 octobre </a>sur la suite à donner au référendum du 1-O. Selon elle, « les résultats ouvrent la porte au dialogue sans conditions et à la médiation internationale et à avancer vers de nouveaux scénarios d’auto-gouvernement ». Cette proposition suit en toute continuité les prises de positions de Barcelona en Comù et de Catalunya en Comù qui , tout en se prononçant contre le référendum, avaient appelé à une mobilisation citoyenne le 1er Octobre sans donner aucune consigne de vote. La mairie avait mis à disposition des édifices publics pour le vote et créé des centres de secours et d’appui psychologique pendant les manifestations. Finalement, la mairie et Barcelona en Comù ont repris leurs activités avant même la déclaration du parlement du 10 octobre. Les <a class="Internet_20_link" href="http://ajuntament.barcelona.cat/participaciociutadana/ca/documentacio-juridica">nouvelles normes de participation citoyenne de la municipalité</a> ont été votées le 6 octobre alors que La Comuna, l’école des Communs, tenait un colloque Municilab ouvert au public sur le thème <a class="Internet_20_link" href="https://municilab.cat/">« Droits, libertés, souverainetés »</a> du 7 au 9 octobre ouvert par un débat entre Ada Colau ,Susan Georges et Yayo Herrero.

    Cataunya en Comù de son côté continue ses rencontres publiques en appelant le 17 octobre à un débat sur le thème « Erradiquons la pauvreté, construisons en commun une Catalogne plus égalitaire ». La convocation commence par la phrase « La Catalogne est l’un des pays où les inégalités ont augmenté le plus ces dernières années ». Autrement dit, on met la souveraineté au pluriel et on n’oublie pas de s’attaquer aux autres questions du jour.

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4781
    Chargement/Site#_bdeeca4bc3ae4af0b08f1f55a62583b5

    To encourage reflection on the integration of commons knowledge in the visions and perspectives of the actors involved in the transition, we propose a seminar around the FLOK Society project with Michel Bauwens on 22 and 23 September 2014 near Paris.

    The project FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge) is the first attempt to make practical proposals on the scale of a country for a transition to a society based on free and open knowledge. It aims to create the conditions for a simultaneous transformation of civil society, market and government based on the paradigm of commons knowledge.

    The FLOK Society project has been developed in Ecuador at the request of governmental institutions. It was directed by Michel Bauwens, leading P2P Foundation, which mobilized around him a large team of researchers and activists in Ecuador, Latin America and worldwide. The work put into perspective the four major mobilizing and producing common knowledge sectors: education and culture, science, industry, agriculture and services, citizenship and participation (ref: <a href="http://tinyurl.com/obd9jdh">http://tinyurl.com/obd9jdh</a>), for brushing an analysis of the effects of changes in the market, the state and civil society, and propose cross-sectoral guidelines and public policies to social knowledge economy which contributes to the emergence of a social, economical and environmental transition. These proposals are the specific recommendations to the Ecuadorian local context of a more general matrix.

    Regardless of how they are (or not) included in the public policies by the government or civil society initiatives in Ecuador, the work done within the FLOK Society project provides a corpus of proposals and methodology that deserve be tested in other contexts than Ecuador. This seminar invites to identify and deepen FLOK Society project proposals and put them into perspective with the existing research, experiments and initiatives in the French and European context.

    In this context, the actors of the transition are involved in an history and an agenda of struggles, demonstrations and experiments. This seminar aims to help integrate the paradigm of commons knowledge, in a useful and effective perspective, in their political visions by the actors of the transition, such as social movements, trade unionism, and the Social Economy Solidarity.

    How reflection on the place of commons knowledge will it inspire? What agendas build or join? In which territories and scale should we mobilize commons knowledge for social, cultural, economic and political change towards a conscious, fairer and more inclusive society in respect of the limits of the planet?

    The seminar is structured around three phases corresponding to the three axes objects transformation: the market, the public authorities and civil society. For each of these times, it is to analyze the contributions of commons knowledge in the debates and social and political struggles in progress, to the extent possibilities, develop proposals, clear lines of force and improve the convergence of the sectoral and territorial strategies. These three areas of work will be preceded by a presentation of the project and FLOK Society and followed by a time of assessment of the seminar.

    This seminary will take place at Villarceaux, OEcocentre de la Bergerie with the support of Fondation Charles Léopold Mayer – FPH

    More information : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5132
    Chargement/Site#_be4f219c98b506ed638ad39f604bddaf

    Au cours de prochains mois, trois des partenaires de Remix The Commons vont initier une expérience visant à formaliser des ateliers populaires de cartographie des biens communs, développer des outils de cartographie et un manuel pratique libre et ouvert, un manuel FLOSS, permettant de partager ce travail avec celles et ceux qui voudront le mener dans leur communauté, ou sur leur territoire.

    Cartographie des Communs en Afrique est une initiative dont le centre de gravité est situé au Sénégal, entre Saint Louis et Dakar. Elle consiste à concevoir un dispositif ambitieux et populaire d’appropriation des communs. Elle mobilise les activistes, les intellectuels et les chercheurs de différents horizons géographiques et culturels et disciplinaires qui partagent l’ambition de refonder l’engagement et la participation citoyenne sur les biens communs.

    Les biens communs sont des biens ou des choses qui n’appartiennent à personne en particulier, mais dont l’usage est commun à tous, et la gestion instituée sur une base coopérative et démocratique, c’est à dire qu’elle permet à chacun de prendre part à l’élaboration des règles et des décisions qui l’affectent.

    Interroger les biens communs du point de vue de la production du lien social et symbolique, c’est interroger la manière dont les hommes font ensemble communauté humaine et comment ensemble, par accident ou par nécessité, ils se montrent capables de savoir ou non qu’ils sont en train de consolider ce lien ou de le perdre, comment ils sont capables ou non d’édifier des biens communs en le protégeant (Abdourahmane Seck).

    Partant des expériences et des enjeux propres au continent Africain, le projet Cartographie des Communs en Afrique consiste à développer des méthodes d’interprétation et de représentation, notamment cartographique, des problématiques des biens communs, à les systématiser et organiser leur mutualisation et leur enrichissement sur une base ouverte et collaborative à des fins d’émancipation des populations. Ce projet contribuera à la constitution de réseaux d’acteurs des communs en Afrique, et à renforcer leur interaction avec ceux du reste du Monde, à travers le partage de visions et de pratiques des communs et la contribution à l’élaboration de méthodes et d’outils de cartographie des communs.

    A l’origine du projet

    Ce projet est née à la suite de la <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">rencontre Internationale « Economics and the Commons »</a> qui s’est déroulée à Berlin en mai 2013. Cette rencontre a sérieusement contribué au brassage humain des militants des Biens Communs et au renforcement des capacités de compréhension de la dynamique de coalition autour des biens communs. Ce mouvement a fait montre d’une réelle capacité de propositions théoriques dans des aspects divers, de même qu’une grande richesse géographique. Mais, la rencontre a aussi reflété certaines faiblesses que traduit notamment l’inégale répartition de son potentiel tribunicien qui accorde une place plus importante à l’Europe. Le niveau de relative faiblesse des Communs en Afrique, ou même encore la faiblesse des niveaux d’engagements financiers pour y développer un mouvement, ne peuvent justifier à eux seuls une telle trajectoire. Au niveau stratégique, il y a une alternative à opérer afin de ne pas reconduire deux travers fréquents du mouvement plus global de l’économie sociale altermondialiste.

    Le premier travers à éviter concerne la tendance aux enrôlements à partir, toujours, des mêmes espace (Europe / Nord) et ensuite les excès de la professionnalisation des engagements, qui se traduisent par le renforcement des positions de domination symboliques et de la distinction sociale dans les contextes locaux. Le problème concerne aussi bien les militants du Sud, que ceux du Nord. Il nous faut veiller à ce que le mouvement autour des biens communs grandisse de manière diffuse et multi-centrée, de sortes à éviter des formes singulières de transactions qui opèrent sur la base des inégalités Nord/Sud ; Instruit/non instruits / Réseauté/non réseauté ; etc…

    Une autre équation à résoudre concerne la nécessité de ne pas spécialiser le mouvement autour des biens communs à un petit nombre de domaines plus visibles qui risquent d’exclure les autres. Par exemple, si il est évident que les luttes pour l’informatique libre jouent un rôle important dans le renouveau des biens communs, nous devons prêter attention et imaginer des manières de communiquer qui insistent sur le fait que les biens communs sont partout et concernent tous les élans, disciplines et matières. Nul ne doit se sentir exclus.

    Une dynamique endogène autour des communs

    En Afrique, les intellectuels, les cadres des mouvements sociaux, les militants, etc…, sont objectivement à même de porter une dynamique d’appropriation des biens communs, susceptible de rentrer en dialogue avec le reste de la communauté mondiale, d’en assumer la charge et les contradictions, et d’impliquer les populations dans la production de ses propres discours savants – ce qui ne veut pas dire scientifique – sur la gestion des ressources en biens communs. Les pensées qui émergent en Afrique et les pratiques traditionnelles et néo-communautaires entrent en résonance. Les biens communs mobilisent, sans jamais se réduire à une seule dimension, les acteurs des mutimédias, des économistes, des leaders socio-communautaires, des intellectuels-militants, les conteurs traditionnels …etc, à travers des démarches pluri-thématiques et distribuées dans l’espace, de recherche-actions pour accompagner la gestion collective traditionnelle des ressources en biens communs ou la création de nouveaux communs. Le développement d’un mouvement autour des biens communs en Afrique dépend largement de l’existence de telles démarches, et de la diffusion et du partage des résultats.

    En d’autres termes, le laboratoire des communs en Afrique devrait être des observations, des recherches documentaires, des enquêtes et études de cas, des focus-groupes, des recherches participatives …etc, ainsi qu’une réflexion intellectuelle, portant sur l’exercice du pouvoir et de la participation à la gouvernance des ressources, réalisés avec les composantes de la population. Dans de telles recherches participatives, les experts en économie, en droit , les chercheurs, ou bien les activistes dans le domaine mutlimédia, les utilisateurs des outils de communication, peuvent être sollicités pour contribuer et enrichir ces analyses.

    Notre proposition consiste donc à développer un réseau autour des biens communs en Afrique, à travers d’une part, la mise en relation de projets de recherches-action sur les biens communs qui répondent aux problématiques propres au continent, et d’autre part, l’analyse et le partage des réflexions dans les cercles internationaux sur les défis des communs la société africaine contemporaine.

    Pour engager la population dans l’observation des pratiques de gestions des ressources en biens communs et le dévoilement des enjeux des communs en Afrique, nous choisirons de partir des domaines qui touchent à la vie quotidienne de chacun dans le continent africain, à savoir : l’alimentation, les transports, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation.
    Vis à vis du reste du monde, l’expérience africaine apporte un éclairage singulier sur les rapports de pouvoir et les modes de gouvernance, les relations des communs avec les politiques publiques, la notion d’intérêt général. Elle met en évidence les nécessités de renouvellement et de convergences des mouvements de la Réciprocité, des Communs et de l’économie sociale et solidaire.

    Développer des instruments d’appropriation des biens communs

    L’appropriation et la (re)politisation des communs est un processus dialectique qui articule réflexion et action, au cours duquel les membres des communautés et des collectifs, militants, activistes, chercheurs ou cadres des mouvements, gagnent à mobiliser un large éventail d’instruments, de méthodes et d’outils. Dans ce sens, déployer à grande échelle dans une logique d’éducation populaire, une démarche facilitant la réflexion et l’action autour des communs, est un enjeu stratégique pour le mouvement des communs. Le projet a pour ambition de concevoir et expérimenter avec les acteurs du milieu des biens communs, un appareil de cette nature pour la réflexion et l’action sur les communs. Il s’appuie sur une démarche de documentation et de cartographie des pratiques et problématiques des communs.

    D’une manière générale, l’élaboration de documentations ou de carte par un collectif, lui permet de faire la recension de ses richesses. C’est un outil mobilisable lors de ses délibérations internes pour décider de leur devenir. C’est aussi un outil de médiation pour faire reconnaître le rôle du collectif dans gestion et la gouvernance de ces ressources. L’élaboration par les populations elles-mêmes de la documentation de leur pratiques et de la cartographie de leurs ressources et richesses, permet de développer leurs capacités de transformation sociale et contribue à la fois à leur inscription dans le mouvement des communs et à son renforcement. Dans ce sens, le développement, sur une base ouverte et collaborative, de méthodes d’interprétation systématique et de représentation des problématiques des biens communs, est conçu comme un facteur d’émancipation des populations.

    L’expérience que nous engageons vise à élaborer sur une année, un modèle qui pourra ensuite se déployer, dans les réseaux au Sénégal, en France et à travers les collaborations que permettra notamment le réseau francophone des biens communs, dont les initiateurs de ce projet sont parties prenantes.

    Pour suivre ces travaux, reportez-vous au <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">wiki</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=3820
    Chargement/Site#_bfd83f29a3f4845de18199d136fdc72c

    Chaque troisième mardi du mois, de 20 h à 21 h (CET – heure de Paris), Remix propose un rendez-vous public sur le modèle du « community call » pour traiter une question et partager de l’information sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le domaine des communs, tout en laissant une trace pour les absents.

    Le rendez-vous est structuré selon un protocole toujours identique : durée de 60 minutes, présentation de 5 minutes, discussion de l’objet de l’appel pendant 45 minutes et enfin, conclusion et appel au prochain appel 10 minutes. Les appels en commun font l’objet d’un enregistrement audio et d’une prise de note collective sur un pad (bloc note numérique) pour préparer la rencontre, la documenter et en garder la mémoire.

    L’archive audio et texte des Appels en commun est accessible via le <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Appel_en_commun">wiki de Remix</a>.

    Pour être informé des prochains appels en commun, abonnez-vous à la liste de diffusion appel@bienscommuns.org (basse fréquence) en envoyant un courriel à <a href="mailto:info@remixthecommons.org">info@remixthecommons.org</a>.

    Remix the commons ne fait aucun autre usage, ni ne partage avec personne vos données personnelles sans accord de votre part!

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=1780
    Chargement/Site#_c2af7e0e8cde251b93f9ae7636998916

    Organisé par Remix The Commons, VECAM et la radio Libre@Toi

    Projection débat : Les communs dans l’espace politique,

    retransmis en direct par la radio Libre@Toi,
    le 7 avril 2017, de 18:30 à 20:30

    à la Fondation pour le Progrès de l’Homme, 38, rue Saint Sabin, 75011 Paris – France

    Quels sont les rapports des communs à la politique ?

    Entre conquête du pouvoir par les candidats aux couleurs des communs dans les grandes villes espagnoles , introduction dans la constitution du « buen vivir » (Bien vivre) en Bolivie et en Équateur, développement de chartes des communs à l’échelle des communautés en Grande Bretagne et adoption de règlements pour la protection des biens communs par les villes italiennes, ZADisme et expérience zapatiste, assemblées de commoners à travers le monde occidental, … ces dernières années ont vu les communs enrichir leur expérience du politique. Comment celle-ci peut-elle nous inspirer en France ?

    Venez débattre à la suite de la projection du court documentaire « Les communs dans l’espace politique » (23′), réalisé à partir des témoignages des acteurs impliqués dans toutes ces initiatives, de la place des communs dans la transformation de la politique, des leçons qui peuvent être tirées de certaines de ces expériences, des défis et des dynamiques portées par le mouvement des communs.

    <img decoding="async" loading="lazy" src="Sylviafredriksson_du-possible.jpg" alt="Sylviafredriksson_du possible" width="640" height="640" class="aligncenter size-full wp-image-4658" />
    Par Sylvia Fredriksson Certains droits réservés

    Au moment où la campagne des présidentielles bat son plein. Quel candidat n’a pas encore intégré dans son vocabulaire cette notion, jouant parfois sur la polysémie des termes et naviguant entre « Bien Commun », « communs » ou « biens communs »? Cet écho signale à la fois une grande pénétration de cette notion dans la société et un besoin de donner une consistance plus forte autour de l’idée que nous sommes capables de développer des mécanismes de coopération qui repartent de nos besoins et des usages pour construire de nouveaux droits.

    Au cours de ce débat, nous nous intéresserons plus à la transformation des pratiques possibles dans la séquence politique qui est la notre, élections, perte de crédit du système institutionnel, qu’à faire l’inventaire ou le comparatif des mesures ou des promesses électorales des candidats et des partis.

    « Les communs dans l’espace politique » (23′) est un document réalisé à partir d’interviews de militants rencontrés à l’occasion du Forum Social Mondial et du Forum mondial de l’économie sociale GSEF qui se sont déroulés à Montréal en Août et Septembre 2016. Le documentaire et les interviews seront disponibles sur le site http://remixthecommons.org dans les prochains jours.

    Remix Biens Communs est un espace interculturel de partage et de co-création de documents multimédias sur les biens communs. Le projet est porté par un collectif interculturel, composé de personnes et d’organisations qui pensent que le recueil, l’échange et le remix des récits, des définitions et des images … des biens communs sont une manière active et conviviale de s’approprier cette notion et de la diffuser dans la société. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a>

    La radio Libre @ Toi diffusera ce débat en direct et podcast, préfigurant ainsi les activités de la radio Causes Communes sur les ondes en région Ile de France. <a href="http://asso.libre-a-toi.org">http://asso.libre-a-toi.org</a>

    Vecam est une association qui contribue au décryptage politique et social de l’ère numérique depuis 1995. <a href="http://vecam.org">http://vecam.org</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4652
    Chargement/Site#_c306c34738dde9c371b3c3df329415d1

    How to equip the inhabitants with tools and methods that allow them to claim the consideration of a joint management of the social, cultural and economic resources of urban life? We believe that knowledge and mastery of legal mechanisms that allow urban commons to prosper, is an essential part of the answer to this question.

    Atlas of the Charters of the Urban Commons is to provide socio-technical device to appropriate these tools, by articulating three actions:

    1. achieve and maintain an open and interactive inventory of legal mechanisms dedicated to the implementation of urban commons.
    2. provide a collective space for analysis and interpretation of the governance mechanisms of the urban commons that will produce a new shared knowledge among commoners in a cross-cultural perspective.
    3. provide a space for exchange and mutual aid around the development of charters and legal instruments for the regeneration or creation of urban commons.

    Analysis of the Bologna regulation :

    <iframe style="width: 900px; height: 500px; border: 1px solid black;" src="https://framindmap.org/c/maps/198701/embed?zoom=1"> </iframe>

    To contribute to this work, please use
    <a href="https://framindmap.org/c/maps/198701/edit">framindmap.org</a>
    (You need to be identified)

    <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Atlas_des_chartes_des_communs_urbains">More information</a>

     

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5158
    Chargement/Site#_c67cbe97f003cba46e811739d5fdfb1d

    Un CommonsCamp aura lieu à Grenoble (France) du 22 au 26 août, lors de l’<a href="https://ue2018.org/">Université d’été des mouvements sociaux français</a>.

    <figure style="width: 275px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="723px-Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg" alt="CommonsCamp programme" width="275" height="390" /><figcaption class="wp-caption-text">CommonsCamp programme</figcaption></figure>

    Rassemblement ouvert et auto-organisé, cet événement est structuré en 3 modules: COMMUNS, MUNICIPALISME et DROITS À LA VILLE et CARTOGRAPHIE et SYNERGY, deux réunions dédiés à la fabrication d’outils numériques pour les commoners. Le CommonsCamp se terminera par un atelier destiné à identifier les suites possibles ou les prochaines étapes.
    Deux expositions seront organisées lors de l’événement: « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Expo_sur_les_communs">Les communs</a> » et « <a href="https://www.facebook.com/events/1651602484889455/">Les voies de la démocratie</a>« .

    Ce CommonsCamp se concentrera sur le partage des connaissances et des compétences pratiques déployées dans le domaine des communs urbains. Il vise à stimuler l’émergence et la réalisation de projets concrets et de collaborations futures entre les commoners.

    Pour plus d’informations, jetez un oeil au programme: en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/ryZjgnXZm#">ANGLAIS</a>
    ou bien en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/SyLhb9ff7">FRANÇAIS</a>, à la liste des <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/By5srebX7#">contributeurs / participants</a>.

    Toutes les informations (programme, préparation, contributeurs, actions, budget sont accessibles <a href="https://frama.link/commonscamp2018-sommaire">en ligne</a>.

    Le CommonsCAmp bénéficie d’une interprétation en FR et EN lors des réunions plénières. Pour les autres activités, les organisateurs et le facilitateur feront en sorte que tout le monde soit en mesure de participer (ex: interprétation en chuchotant).

    La documentation (prise de notes, photos, audio / vidéo) sera un effort collectif, chacun étant invité à contribuer à notre récolte collective de connaissances. Un groupe de bénévoles assistera quotidiennement à la récolte et à la publication du contenu sur le Web.

    Vous pouvez déjà commencer à contribuer en envoyant des messages à cette liste, en
    éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.

    Bel été à tous !

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4876
    Chargement/Site#_c6f690db4baf801fcce1a28b18ea83c0

    Une expérience d’autogestion d’infrastructure computationnelle pour inscrire la souveraineté numérique dans le cadre de la réflexion sur la transition et passer à l’acte !

    Avec d’autres personnes et organisations, et en collaboration avec <a href="https://www.koumbit.org/">Koumbit</a>, Remix the commons développe une réponse collective aux besoins d’outils et d’infrastructures numériques. L’idée est d’assurer la pleine souveraineté numérique sur nos travaux, nos échanges et nos données en s’inscrivant dans la vision énoncée dans la Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future.

    Après avoir testé avec Koumbit hébergeur indépendant et solidaire de Montréal, notre capacité à mettre en place et gérer certains outils basés sur le libre et les communs sur un serveur partagé, nous avons conçu un dispositif de coopération sur un modèle proche de celui des AMAP, que nous appelons le Konbit numérique, en référence au<a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Konbit"> konbit des paysans haïtiens</a>. Le Konbit numérique est un prototype de « commun computationnel » au service des projets de commoners. Il propose une infrastructure de travail qui permet d’atteindre progressivement des objectifs d’indépendance et de souveraineté pour faire face aux besoins d’usages numériques.

    Notre Konbit numérique est constitué par un groupe d’utilisateurs identifiés et un administrateur de serveur, coopérateur de Koumbit. Il repose sur un serveur de 6 To hébergé par Koumbit à Montréal (<a href="https://nuage.en-commun.net">https://nuage.en-commun.net)</a>, dans lequel sont installées les applications dont nous avons besoin, outils basés sur le libre et les communs : partage de fichiers, calendriers, gestion de taches, édition en ligne de documents textes, tableau, courriel, …et surtout ferme de wiki. Cela couvre une large part des usages numériques actuels de nos organisations.

    Les utilisateurs prennent part à la gouvernance, et autant que faire se peut à la maintenance. Le travail de l’administrateur du serveur est pris en charge par le collectif à travers un système de crédit temps d’intervention mensuel. Celui-ci inclue en plus du temps dédié à la maintenance du serveur, du temps réservé à des développements techniques futurs qui sera affecté en fonction des besoins du Konbit. L’idée est donc de préfinancer solidairement une infrastructure numérique dédiée au collectif. Cette infrastructure sort d’une logique capitaliste. Elle ne cherche pas à faire plus rentabilité pour extraire un profit, mais à satisfaire les besoins du collectif. Elle permet d’entamer un processus en vue de « degoogliser » nos pratiques numériques.

    Chaque personne engagé dans les projets des partenaires, parties prenantes de cette initiative, a accès à cet espace et l’utilise dans le cadre de ses activités en lien avec les communs. Chaque partenaire peut contribuer à faire vivre et à assurer l’évolution du konbit en souscrivant une ou plusieurs parts de soutien solidaire (montant suggéré : 15 € – 20 $CAD par mois, ou selon les budgets et les besoins des projets), et selon le principe qui vise à découpler usage et commerce (principe 3 de la Charte mentionnée ci-dessus). Nous nous sommes fixé comme objectif d’élargir progressivement le premier collectif jusqu’à un équilibre entre besoin/capacité technique et financement/gouvernance. On estime qu’une 20aine de membres serait une taille du collectif intéressante. Puis d’autres Konbits pourraient voir le jour et permettre un fonctionnement de type fédéré.

    Le konbit numérique n’est pas une structure ouverte comme peut l’être un chaton (service en ligne ouvert à tous), encore moins un hébergeur alternatif, mais une expérience d’autogestion d’infrastructure computationnelle par ses usagers. Il est encore un peu tôt pour tirer des leçons de cette démarche, mais on peut penser que cette initiative permet aux organisations d’inscrire la souveraineté numérique dans le cadre de leur réflexion sur la transition et de passer à l’acte. Nous espérons que l’accompagnement de tels processus pourrait être un défi qui intéresse les libristes.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4935
    Chargement/Site#_c767f8b9b614393281f873ba4ff49cbd

    In the coming months, three of the partners of Remix The Commons, LARTES, Communautique and VECAM, will initiate an experiment to formalize popular workshops for mapping the commons, develop tools and a free and open practice manual (FLOSS manual) for share this work with those who want the lead it in their own community. </ blockquote>

    Mapping Common in Africa (Cartographier les Communs en Afrique) is an initiative whose center of gravity is located in Senegal, between Saint Louis and Dakar. It is to design an ambitious and popular process of learning and empowering people on their commons. It mobilizes activists, intellectuals and researchers from different geographical and cultural backgrounds and disciplinary who share the ambition to rebuild commitment and citizen participation on public property.

    Commons are goods or things that do not belong to anyone in particular, but whose use is common to all, and management established on a cooperative and democratic basis, ie it allows each to take part in the development of rules and decisions that affect himself.

    Examine commons from the point of view of production of social and symbolic links, is questioning how men are all together human community and how by accident or necessity, they can show their capacity to know or not that they are trying to consolidate this link or to lose it, how they are able or not to build and take care of commons (Abdourahmane Seck).

    Based on the experiences and issues specific to the African continent, the Commons Mapping Project in Africa is to develop methods of interpretation and representation, including mapping, of the issues relative to the commons, to systematize and to organize their mutual enrichment in an open and collaborative base for the purpose of empowering people.

    This project will contribute to the networking of commoners in Africa, and to strengthen their interaction with the rest of the world, through the sharing of visions and practices and the contribution to the development of methods and tools for mapping the commons.

    Folow this work (in French) in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Communs_en_Afrique">wiki</a> of Remix The Commons and read more in the <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/2014/07/cartographier-…uns-en-afrique/">French version of this post</a>.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5126
    Chargement/Site#_c7b7d212f01879ee67b6a8f217b4e458

    <iframe loading="lazy" title="Les communs dans l'espace politique" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/bM72NS_P72g?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

    <a href="http://www.bollier.org/blog/new-videos-explore-political-potential-commons" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Publication originale en anglais par David Bollier</a>

    Vient de sortir : un superbe aperçu vidéo de 25 minutes sur les communs vu par les militants venus du monde entier, «<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Les_communs_dans_l%E2%80%99espace_politique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les communs dans l’espace politique: pour une transition post-capitaliste</a>», ainsi que plus d’une douzaine d’entretiens individuels sur leur travail autour des communs. Les vidéos ont été tournées au Forum social mondial à Montréal en août dernier, et donnent à voir l’atmosphère et l’organisation sur place.

    Un grand merci à Remix the Commons et Commons Spaces – deux groupes à Montréal, à Alain Ambrosi, Frédéric Sultan et Stépanie Lessard-Bérubé – pour avoir rassemblé ce superbe instantané sur le monde des commun. La vidéo d’ensemble n’est pas une introduction aux biens communs, mais plutôt une série de commentaires approfondis sur les stratégies et la promesse politique du paradigme des communs.

    «Les communs dans l’espace politique», (avec les sous-titres anglais, espagnol et français) met l’accent sur les développements du mouvement des communs: quelles sont les alliances politiques émergentes des commoners avec les mouvements sociaux conventionnels ? Quelles sont les idées sur la manière dont les communs devraient interagir avec la puissance publique et l’État et de quelle manière la pensée sur les communs entre-t-elle dans le débat politique et la culture générale?

    La vidéo comporte des commentaires de personnes comme Frédéric Sultan, Gaelle Krikorian, Alain Ambrosi, Ianik Marcil, Matthew Rhéaume, Silke Helfrich, Chantal Delmas, Pablo Solon, Christian Iaione et Jason Nardi, entre autres.

    Les entretiens individuels avec chacune de ces personnes sont tout à fait absorbants. (Voir la liste complète des vidéos <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Commons_Space" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a>.) Six de ces entretiens sont en anglais, neuf sont en français et trois sont en espagnol. Ils vont de dix minutes à vingt-sept minutes.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4695
    Chargement/Site#_c88010cb8500a4b7c96a51ec3625d270

    An experience of self-management of computational infrastructure, that allows organizations to embed digital sovereignty into their thinking on transition and take action!

    Together with other individuals and organizations, and in collaboration with <a href="https://www.koumbit.org/">Koumbit</a>, Remix the commons is developing a collective response to the need for digital tools and infrastructures. The idea is to ensure full digital sovereignty over our work, exchanges and data in coherence with the vision set out in the Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future.

    After having tested with Koumbit, an independent and solidary hosting company in Montreal, our ability to set up and manage some tools based on open source and the commons on a shared server, we designed a cooperation system based on a model similar to that of AMAPs, which we call the « Konbit numerique », in reference to the konbit of Haitian farmers. <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Konbit">Konbit</a> numerique is a prototype of « computational commons » for commoners’ projects. It proposes a working infrastructure that makes it possible to gradually achieve the objectives of independence and sovereignty on information and communication technology.

    Our Konbit numerique consists of a group of identified users and a server administrator, Koumbit cooperator. It is based on a 6 TB server hosted by Koumbit in Montreal (<a href="https://nuage.en-commun.net">https://nuage.en-commun.net)</a>, in which are installed the applications we need, tools based on open source and commons: file sharing, calendars, task management, online editing of text documents, table, email,… and most importantly for us a wiki farm. This is coverering a large part of the current digital uses of our organizations.

    Users are involved in the governance, and as much as possible in maintenance. The work of the server administrator is handled by the collective through a monthly intervention time credit system. This includes, in addition to the time dedicated to server maintenance, time reserved for future technical developments that will be allocated according to the Konbit’s needs. The idea is therefore to jointly pre-finance a digital infrastructure dedicated to the collective. This infrastructure is not based on capitalist logic. It does not seek to make more profit in the perspective of extraction, but to satisfy the needs of the collective. It allows us to start a process to degoogling our digital practices.

    Each person involved in the projects of the partners, stakeholders of this initiative, has access to this space and uses it within the framework of their activities in relation to the commons. Each partner can contribute to the life and development of the konbit by subscribing one or more shares of solidarity support (suggested amount: 15 € – 20 $CAD per month, or according to the budgets and needs of the projects), and according to the principle which aims to decouple use and trade (principle 3 of the Charter mentioned above). We have set ourselves the objective of gradually expanding the first collective to a balance between technical need/capacity and finance/governance. It is estimated that about 20 members would be an interesting size of the collective. Then other Konbits could be created and allow a federated type of operation.

    The konbit numerique is not an open structure like a Chaton (online service open to all), or an alternative hoster, but an experience of self-management of computational infrastructure by its users. It is still a little early to draw lessons from this approach, but it is likely that this initiative allows organizations to embed digital sovereignty into their thinking on transition and take action. We hope that accompanying such processes could be a challenge of interest to free software activists.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5198
    Chargement/Site#_cb3d9e9e4ce2b11ebedd766ab4ee725e

    <a href="https://aoc.media/opinion/2021/03/14/de-loccupation-des-lieux-culturels-a-lassemblee-des-communs" target="_blank" rel="noopener">Tribune de Frédéric Sultan et Michel Bauwens publiée par AOC le 14 mars 2021</a>

    L’occupation des théâtres et des lieux culturels depuis le mois de février 2021 n’est pas seulement motivée par l’urgence de sauver une activité en péril économique. C’est aussi la revendication d’un usage de l’espace public, du droit d’expression et de création et de la reconnaissance que la culture est un commun, socle de notre société.

    Les communs sont plus que l’addition, par ailleurs indispensables, d’initiatives de partage et d’entre-aide et que l’ingénierie juridico-économique qui leur permet de se déployer. Ils sont l’expression d’un large élan de la société pour la démocratie et la participation active qui rencontre les mobilisations féministe, anti-raciste, décolonialiste, et écologiste actuelles, afin que nous prenions soin de la vie et l’épanouissement de chacune et chacun et de l’état la planète Terre.
    Transformer cet horizon en un nouveau pacte social et écologique ne se fera pas sans la production d’une base culturelle et politique solide, un récit à même de contrer le risque d’une récupération et d’une dilution dans la grande lessiveuse à idées qu’est devenu le capitalisme financiarisé à tendance autoritaire. C’est à relever ce défi que nos organisations travaillent avec acharnement.

    Renouveler l’engagement par les communs

    Les communs recouvrent toutes sortes d’actions qui consistent, pour les personnes concernées, à s’auto-organiser, coopérer et co-produire les gestes de solidarité dont elles ont besoin pour bien vivre et dessiner un avenir meilleur pour les générations futures. Les communs sont le moteur encore largement invisible d’une société solidaire, basée sur la coopération et la mutualisation des ressources. En quelques décennies, la coopération de pair à pair (P2P) a profondément renouvelé les relations entre usagers et producteurs, dans des domaines aussi divers que la recherche, l’éducation, les services, la culture, l’alimentation, la mobilité, la production industrielle ou la santé. La perspective des communs témoigne de la volonté que le partage soit juste.

    Les communs sont porteurs d’une alternative politique, et ne sauraient être réduits à leur seule dimension d’ingénierie juridico-économique. Jardins partagés, lieux de fabrication, épiceries solidaires, coopératives d’énergie, encyclopédies libres, … sont autant d’espaces d’engagement que l’on reconnaît comme des communs de par leur destination : combler un besoin socialisé par la coopération plutôt que par la compétition. Mais leurs membres y revendiquent aussi de vivre l’expérience des communs, et de voir reconnue leur valeur dans notre culture. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce qu’un travail de fond conduit au sein de collectifs agissants a mis en lumière une nouvelle manière d’agir collectivement, d’agir en-commun, comme commoners.

    Tout comme les engagements écologiste, ou féministe par exemples, celui de commoner s’incarne à la fois dans l’exercice d’un rôle pratique dans des dispositifs sociaux singuliers, et dans une orientation de la citoyenneté. L’engagement du ou de la commoner se constitue à partir de ses communautés d’appartenance. Celles-ci le relient à son territoire, à des pratiques sociales ou des modes de vie singuliers, que le droit peine encore souvent à reconnaître. La protection et le soin apportés à ces communautés et aux ressources vitales pour leur renouvellement, et l’auto-organisation participent des pratiques d’émancipation. L’adhésion au projet de société qu’emporte le mouvement des communs se fonde en même temps sur le souci de préserver les domaines de l’inappropriable et empêcher la transformation de l’homme et de la nature en marchandise.

    La culture des communs transforme aujourd’hui jusqu’aux mouvements sociaux et politiques, l’éducation populaire et la participation citoyenne. Rien de tel que d’observer les modes d’organisation des militants fondés sur les assemblées ouvertes, la gouvernance collégiale, les élections sans candidats, les outils et les principes de fédération, pour se rendre compte de l’impact des communs dans le domaine politique. Le mouvement néo-municipaliste, couronné de succès dans plusieurs villes européennes ces dernières années, a su s’appuyer sur cette culture politique. Il faudra savoir s’appuyer sur cette expérience pour élargir son horizon d’action sans sous-estimer l’effort d’inventivité que cela représente.

    <figure id="attachment_6666" aria-describedby="caption-attachment-6666" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6666 size-large" src="IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg" alt="Les communs à l'ère de l'anthropocène - Fish-Bowl animation Bernard Brunet" width="607" height="341" srcset="IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg 607w, IMG_20211112_183031393-1-342x192.jpg 342w, IMG_20211112_183031393-1-768x432.jpg 768w, IMG_20211112_183031393-1-1536x864.jpg 1536w, IMG_20211112_183031393-1-2048x1152.jpg 2048w, IMG_20211112_183031393-1-1920x1080.jpg 1920w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6666" class="wp-caption-text">Assemblée des communs – Frédéric Sultan – CC.BC.SA.2021</figcaption></figure>

    Renouveler les alliances

    Face à l’accélération des dynamiques néo-libérales, le mouvement des communs offre un espace pour recomposer des alliances entre les acteurs sociaux. La puissance des communs est de faire savoir, tant par la force de l’expérience vécue, que par les valeurs défendues, que l’action publique ne saurait être le monopole de la puissance publique et l’économie celui du secteur privé. Revendiquer une part d’autonomie dans l’action publique est devenu une urgence à l’heure où l’État est mis au service d’une quasi toute puissante idéologie néo-libérale. La généralisation de la financiarisation, le New public management et la techno-bureaucratisation, dont on a vu se révéler au grand jour les effets dans le domaine de la santé à chaque étape de la crise COVID19, sont à l’œuvre dans toutes les sphères de l’action publique.

    Cette revendication est portée de longue date par le mouvement associationniste qui a vécu au cours des dernières décennies une marche forcée vers la marchandisation. Celle-ci est caractérisée par une baisse massive des ressources et une montée en puissance des logiques d’appel d’offre au détriment de celles des subventions, et aujourd’hui l’arrivée des Social Impact Bonds. Ces mécanismes financiers visent à enfermer celles et ceux qui traitent des questions sociales dans la logique du marché capitaliste. Depuis le début des années 2000, RGPP et MAP (Révision Générale des Politiques Publiques et Modernisation de l’action publique) ont transformé les associations en délégataire de service public et créé une dépendance à la fois financière, stratégique et politique aux pouvoirs publics. A cela s’ajoute parfois l’ambivalence d’acteurs, qui ont baigné dans la culture du faire, et sont guidés par un appel à agir et à l’efficacité dans l’action publique, qui à leurs yeux, relègue à l’arrière-plan les conséquences de la privatisation du domaine du social et de l’écologie. Le champ du numérique et bientôt des lieux de l’innovation sociale : tiers lieux, lieux culturels alternatifs, espaces dédiés au social, à l’éducation populaire… etc, secteurs d’activités émergent du P2P et des communs, sont nombreux à passer rapidement d’un projet de transformation de la société à de simples services marchands.

    Pour lutter contre ces phénomènes, plusieurs visions se côtoient. L’une consiste à reconquérir des services publics pour les administrer comme des communs, c’est à dire avec une participation plus importante des citoyens. Elle s’appuie sur l’expérience historique de l’État social du siècle passé et défend le renforcement de la représentation des usagers. Elle passe par la réforme de la culture du service public, la transformation des agents et des institutions, et pour certains par l’administration publique des communs. L’expérience montre que les mécanismes de représentation peinent à éviter le risque d’une amplification de l’asymétrie du pouvoir entre l’administration et les usagers, renforcée aujourd’hui par la numérisation des services publics. Cette perspective offre néanmoins une possibilité de partenariats entre les communs et la puissance publique, si cette dernière se dote d’une éthique de la participation citoyenne renouvelée.
    Une autre vision passe par la mise en place d’espaces d’autonomie à même d’établir des interactions avec les acteurs de la puissance publique et du marché (ou au contraire de s’en isoler) et de transformer leurs règles en faisant émerger d’autres pratiques et d’autres normes. Cette approche remet en cause l’hégémonie des représentants élus sur la production des règles de droit. Dans les communs, les acteurs font la preuve de leur capacité à produire des règles qui montrent leur utilité pour eux-mêmes, mais aussi au bénéfice de la société dans son ensemble. Ils revendiquent la reconnaissance d’une pluralité des sources du droit. Plus généralement, dans cette perspective, les communs revendiquent d’être reconnus comme des acteurs à part entière de la sphère publique plutôt que subordonnés à la puissance publique, et s’organisent sous forme d’assemblées, de collectifs, qui peuvent produire et mettre en œuvre des propositions nouvelles.

    Renouveler notre culture juridique

    Si on veut éviter que les communs ne soient finalement l’objet d’une prédation ou d’instrumentalisation, sinon organisée par les tenants d’un État néolibéral, au moins consentie par des commoners qui en sont largement dépendants, ces configurations emportent avec elles deux conséquences.

    D’abord, il s’agit de construire les infrastructures collectives, libres et souveraines des communs à l’opposé de la « start-upisation » de la nation. Cet enjeu se traduit aussi bien dans le domaine des idées que celui d’une ingénierie socio-technique. Théorie de la valeur contributive et du pair-à-pair, reconnaissance de la contribution à l’intérêt général, ne peuvent se résumer à la rémunération des commoners et à la marchandisation de leur activité, mais oblige à imaginer une économie dans laquelle nous sommes tous des commoners en devenir ! Les outils juridiques, les logiciels, les outils sémantiques, les lieux et autres outils de transition ouverts sont les chantiers de recherche et d’expérimentation actuels. De nombreux acteurs y travaillent avec une variété d’approches, qu’il faut préserver afin de nourrir les dimensions épistémologiques, phénoménologiques et politiques des communs.

    La souveraineté des communs questionne le droit et appelle une autre culture juridique. Le droit des communs résulte des règles et des gestes de l’engagement mutuel plutôt que des lois nationales et universelles. Pour exister dans la société contemporaine, et pouvoir la transformer, les commoners doivent accepter d’articuler leurs mécanismes juridiques (et leurs souverainetés) avec ceux de la démocratie, qui constitue l’espace où se mesure la compatibilité des communs avec l’intérêt général. Ce que les communs nous disent du droit, c’est qu’il n’est pas réductible à la loi, et que le domaine juridique doit être appréhendé comme un terrain de luttes et de créativité. L’usage créatif du droit consiste à chaque fois que cela est possible, à faire reconnaître les communs comme l’une des formes de mise en œuvre concrète des principes, qui sinon restent trop souvent lettres mortes, des droits civils et sociaux (DESC), de l’égalité, de la fonction sociale de la propriété, des droits à la participation et de la possibilité de voir la gestion des services essentiels attribuée aux travailleurs et usagers en coopération. Cette leçon, nous l’avons apprise de l’expérience du réseau national des biens communs italiens.

    Reconnaissance et politique des communs

    Pour cette lutte créative, nous appelons les commoners et leurs collectifs à se réunir en Assemblée des communs afin de construire des alliances, répondre à leurs besoins par l’auto-organisation et interpeller l’État et les institutions. Rares sont aujourd’hui les politiques en mesure de penser la société avec un autre vocabulaire que celui de la propriété individuelle, qui se décline d’abord en droit d’entreprendre. C’est précisément pour cela qu’il nous faut continuer à élaborer le vocabulaire des communs, à le faire émerger et permettre son appropriation. Sa valeur tient à son lien étroit avec l’action collective, en ce qu’il permet d’en coconstruire le sens. La reconnaissance des communs ne pourra être que le résultat des conditions que les contributeurs et contributrices à ces actions sauront faire valoir ensemble. Il ne s’agit pas seulement de se voir labellisé par un ministère ou une agence de l’État, mais bien d’éprouver et de légitimer les mécanismes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.

    FS MB 14/03/2021

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6662
    Chargement/Site#_ce7721b125fda0d4fb9f2429c57c3fda
      1. Publié le 21 mai 2016 par Hervé Le Crosnier sur

    <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a>

    En 1928, Ravel compose le Boléro, une partition qui va connaître un succès mondial et des centaines de versions et arrangements. Un crescendo harmonique qui rapporte aussi des millions.

    Une excellent série de neuf vidéos de 8 minutes réalisée par Fabian Caux-Lahalle et diffusée par l’INA raconte cette histoire de l’accaparement post-mortem de ce bijou de Maurice Ravel, qui n’en profitera guère, tombant rapidement malade et mourrant moins de dix ans plus tard.

    Cette série vidéo se regarde comme un roman policier. Traitrises, marché clandestins, paradis fiscaux, et masseuse d’un côté, hommes politiques abreuvés par les lobbies et incapables de défendre le domaine public de l’autre. Nous avons ici une saga qui démontre la nocivité de la notion « d’ayants-droits », le détournement de toutes les lois et pratiques culturelles par des affairistes qui se servent ensuite du pouvoir acquis pour influencer les politiques et réduire toujours plus le domaine public.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/2885055/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN5464180431/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    Le tout sur fond de Boléro, dans de nombreuses interprétations venant du monde entier, de tous les styles musicaux et de toutes les époques.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7910555309/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN6248963306/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    Ah, les paradis fiscaux pour cacher l’argent récupéré des cendres de Maurice Ravel, mort sans enfants, léguant tout à son frère, lui-même sans enfants.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN2464909165/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    Mais c’est bien une affaire politique, dans laquelle les lobbies des industries culturelles ont préempté les pouvoirs publics, et nos chers hommes politiques, prêts à se laisser séduire.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN8716173688/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    La Suisse, Monaco, Gibraltar, Panama… La culture ne connaît pas de frontières, l’argent non plus.

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN9205650456/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN4764653149/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    <iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7455517816/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe>

    C’est intéressant que ce soit l’INA qui ait produit ce brûlot, juste au lendemain du déclassement par le gouvernement, suite à la pression des lobbies soi-disant de la « culture », de l’article 8 de la Loi Lemaire. Celui-ci visait à protéger les communs informationnels, notamment en permettant aux associations spécialisées de porter plainte pour défendre le domaine public contre les accapareurs.

    Il faudrait montrer cela aux membres de la commission mixte Sénat-Assemblée qui va définir au final cette loi. Il faut aussi le montrer à tous nos élus pour qu’ils voient combien leur manque d’intérêt pour la protection du domaine public n’est en réalité qu’une soumission aux arnaqueurs, aux lobbies, aux puissances de l’argent et le mépris de la société et de sa volonté de partage culturel, de ré-interprétation inventive des oeuvres. Qu’ils ne puissent plus fermer les yeux : ils sont responsables de ce qu’on vole au domaine public au profit de société panaméennes ou monégasques.

    Qu’en aurait dit Maurice Ravel, qui écrivait : « Prenez un modèle, imitez-le. Si vous avez quelque chose à dire, votre personnalité ne paraîtra jamais mieux que dans votre inconsciente infidélité. » (cette phrase est la conclusion de ce superbe documentaire).

    Publié le 21 mai 2016 par Hervé Le Crosnier sur <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4537
    Chargement/Site#_d12c92c3896dd340873ff58652fb35ee

    Rendez-vous avec nos imaginaires !


    L’Assemblée des communs est une rencontre  nationale pour mettre les communs à l’agenda, partager les expériences et les relier, débattre, se doter d’outils et de stratégies pour la reconnaissance des communs. Elle se déroule à Marseille du 12 au 14 Novembre 2021


    <figure class="wp-block-image size-large"><img decoding="async" loading="lazy" width="607" height="752" src="flyer-adc2021_image-1-607x752.png" alt="" class="wp-image-6605" srcset="flyer-adc2021_image-1-607x752.png 607w, flyer-adc2021_image-1-342x424.png 342w, flyer-adc2021_image-1-768x951.png 768w, flyer-adc2021_image-1-1240x1536.png 1240w, flyer-adc2021_image-1-1654x2048.png 1654w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /></figure>


    Depuis les élections municipales de 2020 en France, les concepts de commun, communs, bien communs, ont été fortement mobilisés dans le discours public et électoral, quoique de manière floue. L’en-commun y apparaît comme une voie alternative entre l’Etat et le Marché, un moyen de renouveler l’action publique par l’initiative citoyenne. Cet intérêt nouveau des collectivités et de l’administration publique actualise pour les acteurs que nous sommes la nécessité de faire en-
    tendre notre propre voix.


    A l’échelle locale, les assemblées des communs s’inscrivent dans la perspective dessinée par le réseau francophone des communs initié par VECAM en 2012 pour relier les réalités urbaines émergentes aux communs alliant connaissance et numérique.


    L’assemblée des communs de Lille se constitue lors des Roumics, un événement autour des communs organisé dans le cadre du festival « Temps des communs » en octobre 2015.La même année l’association La Plateforme organise à Marseille une quinzaine « Marseille en Communs » qui regroupe plusieurs acteurs et actrices venu.e.s de Marseille et d’ailleurs.


    L’assemblée des communs de Grenoble (ACG) est créée en mars 2017 lors de la Biennale des Villes en Transition, par la convergence entre plusieurs initiatives dont la commission des communs de Nuit Debout Grenoble, la ville de Grenoble, Alpes Solidaires, Alternatiba, le Cairn, Terre de Liens, Planning, l’Atelier Populaire d’Urbanisme…


    <img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone wp-image-6590 size-large" src="IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg" alt="" width="607" height="332" srcset="IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-607x332.jpg 607w, IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-342x187.jpg 342w, IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-768x420.jpg 768w, IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-1536x841.jpg 1536w, IMG_20200117_143658614-1-scaled-e1633428620129-2048x1121.jpg 2048w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" />

    A l’échelle translocale, le collectif Remix the commons organise depuis 2012 (Ker Thiossane, festival Afropixel) des rencontres autour des communs dans la francophonie et en Europe, bientôt baptisées « Commons camp » (Grenoble 2018 et Marseille 2020).

    Dans le même temps, conscient que, des Nuits debout aux gilets jaunes, du squat à la ZAD comme au tiers-lieu, il se passe des choses du côté des pratiques spatiales, le centre de ressources Artfactories/autresparts, co-fondateur et cheville ouvrière de la CNLII (coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants), impulse une réflexion sur les liens entre communs et pratiques d’occupation d’espaces. Elle aboutit à la tenue en 2018, du 3è forum des lieux intermédiaires et indépendants, aux Ateliers du vent, à Rennes sous l’intitulé « faire commun(S), comment faire ? ». Les lieux intermédiaires s’y déterminent comme communs culturels, spatiaux et transformationnels.

    Mais c’est à la faveur du commons camp de Marseille que naît l’idée d’une assemblée des communs, à l’échelle nationale. Les 17, 18 et 19 janvier 2020, à l’initiative de Remix the commons et Artfactories/autres-parts se rassemblent plus de 350 personnes venues tant de Marseille que du reste du monde (Italie, Espagne, Québec, Angleterre, Croatie…).

    Les italiens y témoignent de la création toute récente d’une assemblée des communs italienne. En effet, en Italie, le mouvement des beni comuni, après avoir ouvert la voie juridique pour les communs, a vu naître en 2018, une assemblée nationale des communs qui a permis aux différentes expériences menées dans tous le pays de se fédérer et de devenir le creuset d’innovations politiques pour défendre les droits humains et une nouvelle rationalité démocratique.

    A l’issue du commons camp se constitue à Marseille un laboratoire d’entraide juridique rassemblant des acteurs, chercheurs et juristes italiens, espagnols et français, dans la perspective de développer les outils et les stratégies juridico-politiques des communs à travers une approche translocale.
    Entre le Laboratoire d’entraide juridique, Remix the commons, et Art-factories/Autresparts, l’idée d’une assemblée des communs à l’échelle
    nationale a fait son chemin.

    Nous en prenons aujourd’hui l’initiative.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6516
    Chargement/Site#_d17f6cab95bdbb783413d0eed4b713c9

    Alors que nous préparons une rencontre publique, le 16 septembre prochain à Paris, avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler, sur les enjeux de la connaissance libre et de la transition écologique, sociale et économique, nous présentons ici, la traduction en français de l’interview conduite par Richard Poynder, de Michel Bauwens au sujet du projet FLOK Society. Cette interview a été publiée à la veille du sommet FLOK society à Quito, en mai 2014, sous le titre original : <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/05/working-for-phase-transition-to-open.html">Working for a phase transition to an open commons-based knowledge society: Interview with Michel Bauwens</a>. de Michel Bauwens présente le projet FLOK Society, les résultats escomptés en Équateur et plus généralement pour le mouvement P2P, sans occulter les difficultés qu’il a rencontré avec son équipe de recherche.

    Richard Poynder est un journaliste indépendant et blogueur passionné par le mouvement Open Access, la communication scientifique, la science ouverte, et les technologies de communication et la propriété intellectuelle. Son <a href="http://poynder.blogspot.co.uk">Blog </a> est une mine d’or pour toute personne qui s’intéresse à ce sujet.basée sur l’ouverture

    L’interview de Michel Bauwens a été publiée sous Licence : CC BY NC ND. La traduction a été réalisé par Frédéric Sultan.

    Mardi, 27 mai 2014

    <figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" src="177863970_640.jpg" alt="" width="400" height="225" /><figcaption class="wp-caption-text">Michel Bauwens – Berlin 2012 Remix The Commons</figcaption></figure>

    Aujourd’hui, un <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">sommet commence à Quito,</a> en Équateur qui discutera des façons dont le pays peut se transformer en une société de la connaissance ouverte basée sur les communs. L’équipe qui a élaboré ces propositions est dirigé par Michel Bauwens, fondateur de la <a href="http://p2pfoundation.net/">Fondation pour les alternatives Peer-to-Peer (P2P Foundation)</a>. Quel est le contexte de ce plan, et quelle est la probabilité que ses fruits apportent un réel changement ? C’est dans l’espoir de trouver une réponse à ces questions que j’ai récemment interviewé Michel Bauwens.

    Internet a suscité l’émergence et la croissance des mouvements libres et ouverts, comme ceux des logiciels libres et open source, de la politique ouverte, du gouvernement ouvert, des données ouvertes, le journalisme citoyen, creative commons, la science ouverte, les ressources éducatives libres (REL), le libre accès etc.

    Bien que ces mouvements se soient fixé des objectifs souvent assez limités (par exemple, libérer la littérature scientifique revue par un comité de lecture – e.g. “freeing the refereed literature”) certains théoriciens du réseau affirment que le phénomène qu’ils représentent a le potentiel non seulement de remplacer les pratiques fermées et propriétaires traditionnelles par des approches plus ouvertes et transparentes, mais aussi, de subordonner les intérêts commerciaux étroits à la satisfaction des besoins croissants des communautés et la société en général, et qu’en permettant aux citoyens ordinaires de collaborer ensemble d’une manière distribuée (et sans les organisations hiérarchiques traditionnelles) sur les grands projets, le réseau pourrait avoir un impact significatif sur la façon dont les sociétés et les économies s’organisent.

    Dans son livre influent « The Wealth of Networks », par exemple, Yochai Benkler identifie et décrit une nouvelle forme de production qu’il voit émerger sur Internet – ce qu’il appelle «la production par les pairs basée sur les communs ». Ceci, dit-il, crée une nouvelle économie de l’information en réseau.

    Ancien bibliothécaire et théoricien du réseau, le belge Michel Bauwens va jusqu’à dire qu’en permettant la collaboration de pair à pair (P2P), l’Internet a créé un nouveau modèle pour le développement de la société humaine. En plus de la production par les pairs, il m’a expliqué en 2006 que le réseau encourage également la création de propriété par les pairs (c’est à dire de propriété détenue en commun), et de la gouvernance par les pairs (gouvernance qui repose sur la société civile plutôt que sur la démocratie représentative).

    En outre, ce qui est frappant avec la production par les pairs, c’est qu’elle émerge et fonctionne en dehors des structures traditionnelles du pouvoir et des systèmes de marché. Et quand ceux qui travaillent dans ce domaine cherchent un financement, ils délaissent le système bancaire traditionnel, pour de nouvelles pratiques de P2P comme le crowdfunding et le prêt social.

    Lorsque j’ai demandé en 2006 à Michel Bauwens à quoi ce nouveau monde pourrait ressembler dans la pratique, il a répondu, «Je vois une civilisation de P2P qui devra être post-capitaliste, dans le sens où la survie de l’humanité ne peut pas coexister avec un système qui détruit la biosphère; mais il y aura néanmoins un marché en plein essor. Au cœur d’une telle société – où la production immatérielle est la forme primaire – la production de la valeur grâce à la production par les pairs non-réciproque, devrait probablement être soutenue par un revenu de base « .

    Irréaliste et utopique?

    Convaincu du potentiel du P2P, Bauwens a fondé la P2P Foundation (Fondation pour les alternatives Peer-to-Peer) en 2005 avec comme objectif: « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair »

    Les critiques rejettent les idées de Bauwens comme irréalistes et utopiques, et durant les huit ans écoulées depuis la première fois que je lui ai parlé, beaucoup de choses sont arrivées qui pourraient sembler venir en renfort des arguments des sceptiques. Plutôt que d’être discrédité par la crise financière de 2008, les marchés traditionnels et le néolibéralisme ont par exemple resserré leur emprise sur les sociétés, dans toutes les parties du monde.

    Dans le même temps, le potentiel de démocratie et d’ouverture que Bauwens considère comme caractéristique du réseau, est mis en cause. Alors que les plates-formes de réseaux sociaux comme Facebook permettent le genre de partage et de collaboration que Bauwens définie comme le cœur d’une société de P2P, il y a par exemple un sentiment croissant que ces services sont en fait une nouvelle forme d’exploitation, notamment en raison de la valeur importante créée par les utilisateurs de ces services et monétisée non pas au bénéfice des utilisateurs eux-mêmes, mais pour celui exclusif des grandes sociétés qui en sont propriétaires.

    Nous avons également vu une forte croissance dans le domaine des appareils mobiles propriétaires, et le déluge d’applications nécessaires à leur usage – un développement qui amène l’ancien rédacteur en chef de Wired, Chris Anderson à conclure que nous assistons à un mouvement dramatique qui nous entraine « de la grande ouverte du Web vers les plates-formes à demi fermées ». Et ce nouveau paradigme, a-t-il ajouté, « reflète le cours inévitable du capitalisme ».

    En d’autres termes, plutôt que de mettre au défi ou de contourner le marché traditionnel et le néolibéralisme, le réseau semble destiné à être affecté par eux – un risque qu’un grand nombre considère confirmé par la récente déréglementation de la neutralité du net aux États-Unis.

    Il semblerait également que certains des mouvements pour le libre et l’ouverture soient progressivement appropriés et / ou subvertis par des intérêts commerciaux (par exemple les mouvements pour l’accès libre et ouvert aux ressources pédagogiques).

    Tout en admettant que la version capitaliste du P2P a commencé à émerger, Bauwens soutient que cela rend d’autant plus nécessaire de soutenir et de promouvoir des formes sociales de P2P. Et ici, il suggère des indices positifs, le nombre de mouvements libres et ouvertes continue de croître et le modèle P2P se répand à partir du monde de la «production immatérielle» pour englober la production matérielle – par exemple avec la conception ouverte (open design) et les mouvements de machines ouvertes (open hardware), un développement encouragé par l’utilisation croissante des imprimantes 3D (3D printers).

    Bauwens souligne également une croissance de la mutualisation, et l’émergence de nouvelles pratiques basées sur le partage des ressources physiques et des équipements.

    Fait intéressant, ces derniers développements sont souvent moins visibles que l’on pourrait s’y attendre, car une grande partie de ce qu’il se passe dans ce domaine semble avoir lieu hors de la vue des médias traditionnels dans l’hémisphère Nord.

    Enfin, dit Bauwens, le mouvement de P2P, ou du commoning (comme certains préfèrent l’appeler), est de plus en plus politisé. Entre autres choses, on a vu l’émergence de nouveaux partis politiques comme les Partis Pirates.

    Surtout, Bauwens estime que le succès à long terme du P2P est assuré parce que sa philosophie et ses pratiques sont beaucoup plus durables que le système basé sur le marché actuel. « Aujourd’hui, nous considérons la nature infinie et nous croyons que les ressources infinies devraient être raréfiées afin de protéger les acteurs monopolistiques», dit-il et « Demain, nous devrons considérer la nature comme une ressource finie, et nous devrons respecter l’abondance de la nature et de l’esprit humain. »

    De la périphérie au mainstream

    Et comme le besoin de durabilité devient de plus en plus évident, de plus en plus de gens se laisseront convaincre par ce que Bauwens a à dire. En effet, quel meilleur indice d’une reconnaissance du P2P que l’invitation l’année dernière par trois institutions gouvernementales équatoriennes, de Bauwens à diriger une équipe chargée d’apporter des <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Pl">propositions pour la transition </a>du pays vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte ?

    L’organisation responsable du projet est la FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge Society). Lors de l’annonce du projet, David Bollier, en tant que «commoners», a expliqué, que l’équipe de Bauwens a été invité à examiner de nombreux thèmes interdépendants », dont l’éducation ouverte; l’innovation et la science ouverte; les activités de création (de sens et artistiques) »»; la conception ouverte en communs; la fabrication distribuée; l’agriculture durable; et la production industrielle ouverte ».

    Bollier a ajouté: «Ce projet de recherche examinera également des cadres juridiques et institutionnels pour soutenir les capacités productives ouvertes; de nouveaux types d’infrastructures et des systèmes pour la vie privée, la sécurité, la propriété des données et des droits numériques techniques ouvertes; et les moyens de mutualiser les infrastructures physiques de la vie collective et de promouvoir la consommation collaborative.  »

    En d’autres termes, dit Bollier, l’Equateur « n’a pas simplement assume – comme « le monde développé » le fait que plus d’iPhone et de fours à micro-ondes apportent la prospérité, la modernité et le bonheur. » Au contraire, il est à la recherche de solutions durables qui favorisent «l’égalité sociale et territoriale, la cohésion et l’intégration de la diversité. »

    Le résultat, en Avril l’équipe de Bauwens a publié une série de propositions destinées à faire entrer l’Equateur dans ce qu’il appelle une économie de P2P civique durable. Et ces propositions seront discutées lors d’un sommet qui se tiendra cette semaine dans la capitale de l’Equateur (Quito).

    « Comme vous pouvez le voir sur nos propositions, nous visons une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics», explique Bauwens. « Et nous le faisons sans inventer ou imposer des utopies, mais par l’extension des prototypes fonctionnels des commoners et les producteurs de pairs à pairs eux-mêmes. »

    Mais Bauwens sait que Rome ne s’est pas construite en un jour, et il se rend compte qu’il a pris sur lui une tâche énorme, lourde de difficultés. Le processus d’élaboration des propositions a rencontré des défis considérables. Peu de temps après leur arrivée en Equateur, par exemple, on leur a dit que le financement du projet avait été annulé (financement qui a heureusement été rétabli plus tard). Et pour le moment, on ne sait même pas si une partie (ou la totalité) des propositions FLOK verra jamais le jour.

    Bauwens est néanmoins optimiste. Quel que soit le résultat en Equateur, dit-il, une première tentative a été faite, et c’est important, pour créer un modèle de transition d’un État-nation du modèle dépassé d’aujourd’hui vers une société post-capitaliste de connaissance sociale.

    « Ce que nous avons maintenant que nous n’avions pas avant, indépendamment de la mise en œuvre en Equateur, est le premier plan global des communs pour la transition, et plusieurs propositions législatives concrètes, » dit-il. «Elles sont loin d’être parfaites, mais elles seront une référence que d’autres localités, villes, (bio)régions et États pourront s’approprier et adapter à leurs contextes. »

    Dans l’interview ci-dessous Bauwens présente le projet plus en détail, y compris l’arrière plan et les défis auxquels lui et le projet FLOK Society ont dû faire face.

    Début de l’interview

    RP: La dernière fois que nous nous sommes parlé, en 2006, vous aviez présenté vos idées sur une société P2P (pair-à-pair), qui je crois, est désignée par David Bollier comme un « mode du commun » – le commoning. Brièvement, qu’avons nous appris depuis cette date, au sujet des opportunités et des défis que l’on rencontre en essayant de créer une société du P2P, et comment vos réflexions sur le P2P ont-elles changées / évoluées ?

    MB: À l’époque, la dynamique P2P étaient surtout visible dans le processus de «production immatérielle», c’est à dire dans les communautés qui ont créé des communs de la connaissance et du code. La tendance a depuis embrassé la production matérielle elle-même, grâce à la conception ouverte (open-design) qui est lié à la production de machines ouverte (open hardware).

    Une autre tendance est la mutualisation des ressources physiques. Nous avons vu d’une part une explosion dans la mutualisation des espaces de travail ouverts (hackerspaces, fab-labs, co-travail) et l’explosion de l’économie dite du partage et de la consommation collaborative.

    Ceci est bien sûr liée à l’émergence de pratiques et de technologies distribuées pour la finance (financement par la foule, prêt social – crowd-funding, social lending); et pour les machines elles-mêmes (l’impression en 3D et d’autres formes de production distribuées). D’où l’émergence et la croissance de la dynamique P2P est maintenant clairement liés à la « distribution de tout ».

    Il n’existe pas aujourd’hui de lieu où nous allions, où les initiatives sociales en P2P ne se développent pas de manière exponentielle. Le P2P est maintenant un fait social.

    Depuis la crise de 2008, nous percevons également beaucoup plus clairement la dimension politique et économique du P2P. Il y a maintenant clairement, à la fois un secteur capitaliste P2P (louer et travailler gratuitement est maintenant appelé partager, ce qui exerce une pression à la baisse sur les niveaux de revenu du travail) et un secteur social. Tout d’abord, la crise généralisée de notre système économique a poussé plus de personnes à la recherche de telles solutions de rechange pratiques. Deuxièmement, la plupart des dynamiques P2P sont clairement contrôlées par les forces économiques, c’est à dire la nouvelle « net-archie » (hiérarchie du réseau) des plates-formes.

    Enfin, nous voyons la politisation croissante du P2P, avec l’émergence de Partis Pirates, des partis en réseau (Partido X en Espagne) etc.

    Nous avons maintenant à décider plus clairement qu’auparavant, si nous voulons plus de production par des pairs autonomes, c’est à dire, s’assurer de la domination d’une logique sociale d’agrégation libre qui permet de générer des moyens de subsistance autogérés, ou, si nous sommes heureux avec un système dans lequel la création de valeur est contrôlée et exploitée par les propriétaires de plateformes et d’autres intermédiaires.

    Le résultat de tout cela est que mes propres réflexions sont maintenant plus directement politiques. Nous avons élaboré des propositions concrètes et des stratégies pour créer des contre-économies basées sur le P2P qui soient dissociées de l’accumulation du capital, mais orientées vers l’accumulation de coopération et vers l’autonomie de la production des biens communs.

    RP: En effet, l’année dernière, on vous a demandé de diriger une équipe en vue de présenter des propositions pour « refonder l’économie de l’Équateur, en initiant une transition vers une société de la connaissance libre et ouverte ». Si je comprends bien, elle serait fondée sur les principes des réseaux ouverts, la production par les pairs et sur le « mode du commun » (commoning). Pouvez-vous dire quelque chose sur le projet et ce que vous espérez qu’il va en résulter ? Est-ce le gouvernement équatorien lui-même qui vous a fait cette commande, ou bien un organisme gouvernemental ou non gouvernemental en Equateur?

    MB: Le projet, appelé <a href="http://floksociety.org/">FLOK Society (floksociety.org</a>), a été commandité par trois institutions gouvernementales équatoriennes, à savoir le Ministère de coordination des connaissances et des talents humains ( Coordinating Ministry of Knowledge and Human Talent), la SENESCYT (Secretaría Nacional de Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación) et la IAEN (Instituto de Altos Estudios del Estado).

    La légitimité et la logique du projet provient du <a href="http://www.unosd.org/content/documents/96National%20Plan%20for%20Good%20Living%20Ecuador.pdf">Plan national de l’Équateur,</a> qui est basée sur la notion de Bien Vivre (Buen Vivir), qui est une manière, non réductionniste, non-exclusive de regarder la vie économique et sociale, inspirée par les valeurs traditionnelles des peuples autochtones des Andes. Le but de FLOK est d’ajouter la « Bonne connaissance » (Buen Conocer) comme un catalyseur et facilitateur de bonne vie.

    Le point important à souligner est qu’il est impossible pour les pays et les personnes qui sont encore sous la dépendance néo-coloniale d’évoluer vers des sociétés plus équitables, sans accès à la connaissance partageable. Et cette connaissance, exprimée dans divers communs, correspondent aux différents domaines de la vie sociale (éducation, science, agriculture, industrie), ne peut elle-même se développer sans que soit examinées à la fois les conditions matérielles et immatérielles qui permettront sa création et son expansion.

    Sommet FLOK

    RP: Pour cela, vous avez élaboré un plan de transition. Cela comprend une série de propositions (disponible <a href="http://bollier.org/blog/ecuador%E2%80%99s-pathbreaking-plan-commons-based-peer-production-update">ici</a> ), et un rapport principal (<a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">ici</a> ). Je suppose que votre plan peut être ou ne pas être pris en compte par l’Équateur. Quelle est la procédure pour le faire avancer, et êtes-vous optimiste sur le fait que l’Equateur se lancera dans la transition que vous envisagez?

    MB: Le plan de transition fournit un cadre permettant de passer d’une économie que nous appelons «cognitive», fondée sur le capitalisme net-archique (« netarchical ») (basé respectivement sur l’exploitation de rentes de la propriété intellectuelle ou de plates-formes de médias sociaux) à une «économie civique basée sur le P2P» mature.

    La logique ici est que les formes économiques dominantes aujourd’hui se caractérisent par une crise de la valeur, la valeur extraite dans cette logique ne s’écoule pas vers les créateurs qui en sont à l’origine. L’idée est de passer à une économie dans laquelle cette boucle de rétroaction de la valeur est restaurée.

    Donc, une quinzaine de nos propositions de politiques appliquent cette idée générale à des domaines spécifiques, et suggèrent comment les communs de la connaissance ouverte peuvent être créés et développés dans ces domaines particuliers. Nous avons publié ces propositions le 1er Avril sur co-ment, un logiciel open source qui permet aux gens de faire des commentaires sur les concepts, les phrases ou les paragraphes spécifiques.

    Cette semaine (du 27 au 30 mai 2014), le sommet FLOK qui discute ces propositions sera crucial. Il rassemblera les institutions gouvernementales, les défenseurs des mouvements sociaux et des experts, à la fois en Équateur et à l’étranger.

    L’idée est de consacrer trois jours à la recherche d’un consensus entre ces différents groupes, et puis d’essayer de parvenir à un accord avec les institutions gouvernementales capables de mettre en œuvre ces propositions. Il y aura donc deux filtres: le sommet lui-même, puis le suivi ultérieur, ce qui clairement confronte des intérêts différents.

    Ce n’est pas un projet facile, sachant qu’il n’est possible de réaliser tout cela par décret.

    RP: Plus tôt cette année vous avez fait une<a href="http://bollier.org/blog/flok-society-vision-post-capitalist-economy"> série de vidéo</a>s pour discuter des questions découlant de ce que vous essayez de faire – qui consiste essentiellement à créer «une société post-capitaliste de la connaissance sociale» ou «une société de la connaissance ouverte basée sur les communs ». Dans une vidéo vous discutez de trois régimes différents de la valeur, et je note que vous parlez de ceux-ci dans votre dernière réponse – c’est à dire le capitalisme cognitif, le capitalisme net-archique et une économie civique du P2P. Pouvez-vous en dire un peu plus sur la façon dont ces trois régimes diffèrent et pourquoi à votre avis le régime en P2P est une meilleure approche que les deux autres?

    MB: Je définis le capitalisme cognitif comme un régime dans lequel la valeur est générée par une combinaison d’extraction de rente à travers le contrôle de la propriété intellectuelle et des réseaux de production mondiaux, et exprimée en termes de monétisation.

    Ce que nous avons appris, c’est que la démocratisation des réseaux, qui fournit également de nouveaux moyens de production et de distribution de la valeur, signifie que ce type d’extraction de valeur est de plus en plus difficile à réaliser, et pour être maintenu nécessite soit la suppression de droits (ce qui érode sa légitimité), soit le sabotage technologique pur et simple (DRM). Ces deux stratégies ne sont pas viables à long terme.

    Ce que nous avons aussi appris, c’est que le réseau a provoqué l’ émergence d’un nouveau modèle, adapté à l’âge du P2P, et que j’appelle le capitalisme net-archique, c’est à dire « la hiérarchie du réseau ». Dans ce modèle, nous voyons l’exploitation directe de la coopération humaine par le biais de plates-formes propriétaires qui à la fois permettent et exploitent la coopération humaine. Surtout, alors que leur valeur est dérivée de notre communication, notre partage et notre coopération (une plate-forme vide n’a pas de valeur), et de la valeur d’usage que nous sommes en train de créer de façon exponentielle (Google, Facebook ne produisent pas le contenu, c’est nous qui le faisons), la valeur de l’échange est exclusivement extraite par les propriétaires de ces plate-formes. Ce n’est pas viable, car il est facile de voir qu’un régime dans lequel les créateurs de la valeur ne reçoivent aucun revenu de leur création n’est pas viable à long terme et pose donc des problèmes pour le capitalisme. Après tout, qui va acheter des marchandises sans revenus?

    Donc, la question clé est: comment pouvons-nous recréer la boucle de valeur entre la création, la distribution et le revenu? La réponse pour moi est la création d’une « économie civique P2P » mature, qui combine des communautés ouvertes contributives, les coalitions entrepreneuriales éthiques capables de créer des moyens de subsistance pour les « commoners », et des institutions « for-benefit » qui vont « rendre possible et renforcer les infrastructures de la coopération ».

    Pensez au modèle de base de notre économie comme l’économie Linux au sens large, mais dans lequel les entreprises sont en fait dans les mains des créateurs de valeurs eux-mêmes. Imaginez ce modèle micro-économique à l’échelle macro de toute une société. La société civile devient une série de communs avec les citoyens en tant que contributeurs; le marché de l’actionnariat devient une place de marché éthique des parties prenantes; et l’État devient un État partenaire, qui «permet et autorise la production sociale» à travers la « communalisation » des services publics et des partenariats publics communs (PPC).

    Défis et méfiance

    RP: Comme vous l’avez dit plus tôt, ce n’est pas un projet facile que vous avez entrepris en Equateur, en particulier parce que c’est une tentative d’intervenir au niveau d’un État-nation. Gordon Cook a dit du projet: « C’est avant même de s’être posé sur place que le projet s’est fracassé sur des obstacles pourtant anticipés » Pouvez-vous dire quelque chose au sujet de ces obstacles et la façon dont vous les avez surmontés?

    MB: Il est vrai que le projet a commencé sous des auspices assez négatives. Il est par exemple, devenu la victime de luttes de factions internes au sein du gouvernement, et son financement a même été annulé pour un temps après notre arrivée; les institutions n’ont pas payés nos salaires pendant près de trois mois, ce qui était un problème grave au regard des moyens financiers dont disposent les militants précaires qui composent l’équipe de recherche.

    Toutefois, en mars (lorsque l’une des parties du différend a perdu, il s’agit du promoteur initial Carlos Prieto, recteur de l’IAEN), nous avons renouvelé l’engagement des deux autres institutions. Depuis le soutien politique s’est renforcé, et le sommet est sur le point de démarrer.

    Quant à Gordon, il est devenu une victime de ce que nous allons appeler poliment, une série d’engagements mal interprétés sur le financement de sa participation, et il est tout à fait compréhensible qu’il soit devenu critique du processus.

    La vérité est que le projet a été extrêmement contradictoire de différentes façons, mais c’est la réalité du monde politique partout, pas seulement en Equateur.

    En effet, le gouvernement équatorien est lui-même engagé dans des politiques parfois contradictoires et la société civile considère qu’un grand nombre des premières idées du mouvement civique qui l’a porté au pouvoir ont été abandonnées. Ainsi, nos tentatives de participation plus large, ont été étouffées par la méfiance que de nombreux militants civiques ont vis à vis du gouvernement, et la sincérité de notre projet a été mise en doute.

    En outre, les dynamiques sociales du P2P, qui bien sûr existent comme dans de nombreux autres pays, ne sont pas particulièrement développées dans des formes modernes supportées par le numérique en Equateur. Le fait qu’il n’a pas été possible à l’équipe dirigeante du projet de recherche de se connecter directement avec les dirigeants politiques afin de tester leur engagement réel n’a pas faciliter le projet. Cela a été extrêmement frustrant.

    Sur le plan positif, nous avons été entièrement libres de mener nos recherches et de formuler nos propositions, et il est difficile de ne pas croire que le niveau de financement dont le projet a bénéficié ne reflète pas un certain degré d’engagement.

    Ainsi, le sommet est sur la bonne voie, et nous avons reçu de nouveaux engagements. Il est clair, cependant, qu’il faudra juger sur pièces lors du sommet et de ses suites.

    Quel que soit le résultat final, j’ai toujours été convaincu que la formulation du premier « Plan de Transition vers les communs » (que vos lecteurs trouveront ici) légitimé par un Etat-nation, place le mouvement P2P et des communs sur un niveau géopolitique supérieur. En tant que tel, il peut être considéré comme faisant partie de la maturation globale de l’approche P2P/communs, même si il s’avère ne pas fonctionner complètement en Équateur.

    RP: Je crois que l’une des questions qui a surgi en concevant les propositions FLOK est que les Equatoriens, qui vivent dans les zones rurales, craignent qu’un système basé sur le partage ne tend à mettre leurs savoirs traditionnels au service d’intérêts privés. Pouvez-vous dire quelque chose à propos de cette peur et comment vous croyez que votre plan peut répondre à ces préoccupations?

    MB: Comme vous le savez, les communautés traditionnelles ont souffert de la biopiraterie systématique au cours des dernières décennies, de la part des scientifiques occidentaux qui étudient leur connaissance de la botanique, extraient des résultats scientifiques brevetables, puis les commercialisent à l’Ouest.

    L’usage de licences de partage total comme la GPL, permettent de protéger la connaissance comme un bien commun, mais permettraient encore la commercialisation complète sans le retour d’avantages matériels à l’Equateur. Donc, ce que nous proposons est une discussion sur un nouveau type de licence, que nous appelons Licence de réciprocité basée sur le commun (<a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">Commons-Based Reciprocity Licensing</a>). Cette idée a d’abord été conçue par Dmytri Kleiner, un pionnier de la Peer Production Licence.

    Ces licences seraient conçus pour une utilisation particulière, par exemple la recherche de la biodiversité dans une série de communautés traditionnelles. Elles permettent le partage non-commercial, l’utilisation commerciale par des entités à but non lucratif, et même s’adresse à des entités à but lucratif qui contribuent en retour. Surtout, elles créent une frontière vis à vis des acteurs à but lucratif qui ne contribuent pas en retour, et leur demande de payer.

    Ce qui est essentiel ici, ce n’est pas seulement le flux financier potentiel, mais c’est d’introduire le principe de réciprocité dans le marché, créant ainsi une économie éthique. L’idée est que les communautés traditionnelles peuvent créer leurs propres véhicules (processus) éthiques, et créer une économie dont elles peuvent également bénéficier, et qui reste sous leur contrôle.

    Ce concept commence à attirer l’attention des communautés de production ouvertes (open Hardware). Cependant, le débat en Equateur ne fait que commencer. Paradoxalement, les communautés traditionnelles sont aujourd’hui soit à la recherche de la protection de la propriété intellectuelle traditionnelle, qui ne fonctionne pas vraiment pour eux, soit pour des options de non-partage.

    Donc nous avons vraiment besoin de développer des solutions éthiques intermédiaires pour ceux à qui elles peuvent être utiles, tout en les mettant dans le siège du conducteur, selon l’expression de Sheila Greer.

    Le renversement fondamental de notre civilisation

    RP: Dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, où pratiquement tout le monde et tout semble être interconnecté et soumis aux règles du néolibéralisme et du marché, est-il vraiment possible pour un pays comme l’Equateur de partir dans une direction différente qui lui serait propre?

    MB: Une transition complète est en effet probablement une affaire mondiale, mais les micro-transitions doivent partir de la base, et un gouvernement progressiste qui serait en mesure de créer des politiques et des projets exemplaires montrerait le chemin.

    L’Équateur, dans une situation néo-coloniale difficile, est soumis aux pressions du marché mondial et des groupes sociaux internes qui lui sont affiliés. Il y a des signes clairs que, depuis 2010, le gouvernement équatorien s’est éloigné des idées radicales originales exprimées dans la Constitution et le Plan national, comme nous l’avons entendu relaté par la plupart des mouvements civiques que nous avons rencontré.

    Le passage à une économie sociale de la connaissance est d’une importance stratégique pour dé-colonialiser l’Equateur mais cela ne signifie pas que cela va effectivement se produire. Cependant, les forces progressistes n’ont pas complètement disparu des institutions gouvernementales.

    Aujourd’hui, il est vraiment difficile de prédire quelle sera le résultat de ce projet. Mais comme je le dis, compte tenu de l’investissement que le gouvernement a fait dans le processus, nous croyons qu’il y aura des progrès. Mon opinion personnelle est que la combinaison de nos réalisations politiques et théoriques, et l’existence des documents de propositions politiques, signifie que même avec des progrès modestes dans les lois et sur le terrain, nous pouvons être certains que nous aurons fait une différence.

    Le plus probable est que le résultat sur place se révélera être un mélange hybride d’acceptation et de refus de nos propositions, et très certainement la situation n’est pas encore suffisamment mature pour que soit acceptée la logique sous-jacente de notre Plan de Transition pour les Communs (Commons Transition Plan) dans sa totalité.

    En d’autres termes, ce que nous pouvons espérer de mieux, c’est la publication et le dialogue sur le plan lui-même, et des actions concrètes, des cadres législatifs, et des projets pilotes. Cela aura pour effet de donner une vraie légitimité à notre approche et de placer les communs à un niveau géo-politique. Que pouvons-nous espérer de plus?

    Personnellement, je crois que même si seulement 20% de nos propositions sont retenues pour l’action, nous pouvons considérer qu’il s’agit d’un succès relatif. C’est la première fois qu’une telle transition même partielle aura des effets à l’échelle d’une nation et, comme je le vois, cela donne une légitimité à un nouvel ensemble d’idées sur la transition sociétale. Donc, je crois que nous sommes dignes de notre engagement.

    Nous devons accepter que les réalités du pouvoir politique soient incompatibles avec les attentes d’un processus propre pour un changement aussi fondamental de politique. Mais nous espérons que certaines propositions essentielles du projet feront une différence, à la fois pour les Equatoriens et pour tous ceux qui regardent le projet.

    Pour l’avenir, toutefois, je dois dire que je m’interroge sérieusement sur l’idée d’essayer de « pirater une société » (“hack a society”) ce qui était la philosophie initiale du projet et des personnes qui nous ont embauchés. Vous ne pouvez pas pirater une société, car une société n’est pas un programme exécutable. Le changement politique a besoin d’une base sociale et politique, et celle-ci était très faible depuis le début dans cette affaire.

    C’est pourquoi je crois que les projets futurs devraient d’abord se concentrer sur les niveaux inférieurs de l’organisation politique, comme les villes et les régions, où la politique est plus proche des besoins de la population. Cependant, l’Histoire est toujours pleine de surprises, et des paris audacieux peuvent donner des résultats. Donc FLOK peut encore surprendre les sceptiques.

    RP: Si l’Équateur adoptait votre plan (ou une partie substantielle de celui-ci), quelles seraient les conséquences à votre avis, pour l’Equateur, pour les autres pays, et pour les différents mouvements libres et ouverts? Et quelles seraient les conséquences si rien n’était retenu ?

    MB: Comme je le dis, à ce stade, dans le meilleur des cas, je vois seulement qu’il sera possible que se réalisent quelques avancées juridiques et des projets pilotes. Ceux-ci seraient importants, ce sont des graines pour l’Equateur, et cela donnerait une crédibilité supplémentaire à notre effort.

    Je me rends compte que cela peut vous surprendre de me l’entendre dire, mais je ne pense pas que cela soit l’essentiel. Nous avons déjà des milliers de projets dans le monde qui sont engagés dans des formes de production par les pairs et de transitions vers communs, et cette tendance profonde ne va pas changer. Les efforts visant à changer la logique économique et social vont aller de l’avant avec ou sans l’Equateur.

    Comme je l’ai mentionné, ce que nous avons maintenant que nous n’avions pas avant, indépendamment de la mise en œuvre en Equateur, est un premier plan global de transition basé sur les communs, et plusieurs propositions législatives concrètes. C’est loin d’être parfait, mais c’est une référence que d’autres, localités, villes, (bio)régions et États seront en mesure de prendre à leur compte et d’adapter.

    Dans le même temps, nous devons poursuivre la transformation à la base et reconstruire des coalitions orientées vers les communs à tous les niveaux, local, régional, national et mondial. Cela prendra du temps, mais puisque la croissance infinie n’est pas possible dans une économie fini, un certain type de transition est inévitable. Espérons juste que ce sera pour le bénéfice des « commoners » et de la majorité de la population mondiale.

    Ce dont nous avons besoin, c’est essentiellement de semer les graines de la nouvelle contre-économie, et le mouvement social qui peut la défendre, faciliter son emergence et la développer. Chaque expression politique et formulation de politique publique est un bonus.

    Quant à la fin du jeu, vous avez bien deviné. Ce qui distingue l’effort de la Fondation P2P et de nombreux chercheurs FLOK, c’est que nous ne sommes pas seulement engagés dans une démarche pour l’ajout de certaines communs et de la dynamique de P2P le cadre capitaliste existant, mais que nous visons une « phase de transtion » profonde.

    Travailler pour une société et une économie durable est absolument crucial pour l’avenir de l’humanité, et en même temps que nous respectons les libertés des gens de s’engager dans la dynamique de marché pour l’allocation des biens rivaux, on ne peut pas se permettre un système basé sur une croissance infinie et une rareté de l’ingénierie, ce qu’est en fait le capitalisme.

    En d’autres termes, aujourd’hui, nous considérons la nature infinie et nous croyons que les ressources qui sont infinies devraient être rares, afin de protéger les acteurs monopolistiques; demain, nous devrons considérer la nature comme une ressource finie, et nous devrons respecter l’abondance de la nature et de l’esprit humain.

    Aussi, notre but est-il de parvenir à ce renversement fondamental de notre civilisation, rien de moins. Comme vous pouvez le voir sur nos propositions, nous visons une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics. Et nous le faisons sans inventer ou imposer des utopies, mais par l’extension des prototypes fonctionnels des commoners et des producteurs en pair à pair eux-mêmes.

    RP: Merci pour cette conversation. Bonne chance pour le sommet.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=3852
    Chargement/Site#_d2443ce6cc274337b831fef0165d5826

    <img decoding="async" loading="lazy" class="alignnone size-large wp-image-6609" src="aquarelle-AtelierDessin-607x455.jpeg" alt="" width="607" height="455" srcset="aquarelle-AtelierDessin-607x455.jpeg 607w, aquarelle-AtelierDessin-342x257.jpeg 342w, aquarelle-AtelierDessin-768x576.jpeg 768w, aquarelle-AtelierDessin.jpeg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" />
    Une <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Prendre_soin_ensemble" target="_blank" rel="noopener">collection de témoignages</a> autour des pratiques de soin en santé et des communs à partir desquels ont été produits trois montages, un triptyque Soin empêché / La santé sous pression néo-libérale / Auto-organiser le soin en commun. Cette série est une contribution de Remix the commons à l’Atelier pour la refondation du service public hospitalier, réalisée en collaboration avec <a class="external text" href="http://www.primitivi.org/Soigner-comme-neige-au-soleil-ou-l-Obsolescence-programmee-des-secteurs-de?" rel="nofollow">Primitivi</a> du 3 et 4 juillet 2021 à Marseille.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6608
    Chargement/Site#_d51d528b742358855c0f5aaf974f36f2

    L’Assemblée Européenne des Communs (ECA) est un <a href="http://europeancommonsassembly.eu">réseau de personnes engagées dans les communs</a> sur le terrain en Europe. Ce réseau s’est donné rendez-vous au Medialab Prado, Madrid du 25 au 27 octobre prochain. Cette rencontre se déroule en parallèle du Festival Transeuropa, lui-même une vaste réunion autour des alternatives politiques, sociales et environnementales. L’appel à participer est ouvert jusqu’au 4 août. [voir ici le <a href="https://goo.gl/forms/9vID21eSIojQsffk1">formulaire d’inscription</a>]

    <a data-flickr-embed="true" data-footer="true" href="https://www.flickr.com/photos/medialab-prado/28100107155/" title="18.05.16 Taller"><img decoding="async" loading="lazy" src="28100107155_1659853c90_c.jpg" width="800" height="500" alt="18.05.16 Taller"></a><script async src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" charset="utf-8"></script>

    L’Assemblée Européenne des Communs (ECA) a été lancée en novembre 2016 lors du <a href="https://europeancommonsassembly.eu/process/">premier événement public</a> sur les communs qui s’est déroulé au Parlement Européen et au centre social Zinneke à Bruxelles, en Belgique. Cette réunion a rassemblé plus de 150 commoners européens pour faire valoir la nécessité de politiques publiques pour les communs en Europe et développer les réseaux pour inscrire cette démarche dans la durée.

    La rencontre de Madrid se structure autour d’ateliers thématiques sur les communs urbains, d’une rencontre avec les acteurs politiques de madrilènes et d’autres villes espagnoles, et de temps de délibération sur le futur de ECA à l’horizon 2018/2019.

    Les ateliers thématiques, au coeur du processus de cette rencontre, permettront, à partir des échanges avec les initiatives madrilènes et espagnoles, d’expérimenter et de proto-typer les outils utiles au développement des communs urbains en Europe. Les premiers participants inscrits ont proposés de travailler sur dans thèmes tels que : Espace public, Migrations et réfugiés, Participation citoyenne à la politique urbaine, Culture, Aliments, Logement, Santé, Devise et financement pour les communs, Lois et mécanismes juridiques pour protéger les communs, Technologie pour la citoyenneté. Vous pouvez également proposer un thème qui ne figure pas déjà dans cette liste. Un processus d’agglutination permettra de définir la liste définitive des ateliers dans la limite de 8 atleirs. Pour cela remplissez le formulaire et proposez l’organisation d’un atelier spécifique et / ou de participer à l’un des ateliers déjà identifié qui vous intéresse.

    Chaque atelier sera l’occasion de collaborations entre une ou plusieurs initiatives communautaires locales espagnoles et d’autres venant d’ailleurs en Europe engagées sur le thème de l’atelier. Ces ateliers seront conçus pour permettre le partage et l’exploration des connaissances et des stratégies fruits de ces expériences. À cette fin, l’équipe de coordination de ECA à Madrid organisera plusieurs vidéoconférences pour relier les différentes initiatives et co-concevoir les contenus de l’atelier avant la rencontre avec les participants. La méthodologie de facilitation sera aussi conçue pour inclure les participants dans la démarche structuration de la documentation des travaux collectifs afin de ressortir de la rencontre avec une boite à outils partagée sur les communs urbains.

    Coté logistique, lorsque vous remplissez le formulaire, vous pouvez indiquer si vous avez besoin de faire couvrir vos frais de déplacement et / ou d’hébergement par l’organisation (dans le cas où il n’est pas possible de couvrir ces dépenses d’une autre manière).

    Pour plus d’informations, contactez nicole.leonard [at] sciencespo.fr ou bien retrouvez plus d’informations sur le<a href="https://europeancommonsassembly.eu/"> site Web de ECA</a>.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4769
    Chargement/Site#_d57d72b559c7556309f148e18228994d

    La plupart d’entre vous sont certainement déjà au courant que le <a href="https://transformadora.org">FSMET</a> se tiendra finalement en ligne du 25 juin au 1er Juillet suivi d’une seconde rencontre qui se tiendra probablement au mois d’octobre.

    Quelques uns d’entre nous ont discuté de ce qu’il était possible de faire pour se reconnecter, continuer d’échanger nos points de vue et réunir des énergies autour des changements qui sont en train de se produire dans la perspective du mouvement des communs.

    Aussi nous avons commencé à réfléchir informellement à l’idée d’un processus de réflexion/discussion/production sur les communs qui peut servir le forum et les commoners. Nous avons appelé cela « Horizons communs » (titre temporaire). Nous nous sommes inspiré des dernières expériences de rencontres virtuelles en ajoutant plusieurs ingrédients : la production de ressources utiles pour les militants et la présentation de perspectives ou propositions basées sur les communs. Pour chaque thème traité, ces 3 éléments formeront un chapitre de « Horizons communs ». L’idée est de produire 3 chapitres, chacun sur un sujet différent.

    Une 1ere chose qui nous intéresse, c’est l’idée d’inscrire cette démarche tout au long du cycle du forum de Juin à octobre, car le forum n’est pas seulement une addition de conférences pendant 5 jours, mais un processus.

    Un deuxième point est que cette proposition pourrait se réaliser
    collectivement avec les commoners intéressés et aussi être ouverte aux
    personnes de différents mouvements sociaux engagées dans le forum pour les économies transformatives.

    Les premières notes sur cette idée sont sur le pad suivant : https://
    pad.femprocomuns.cat/p/Horizonscommuns en FR, EN et ES.

    Alors, si vous êtes intéressé, faites vos propositions de contenus dont vous souhaitez discuter :
    <a href="https://pad.femprocomuns.cat/FSMETCOMMONS_EventOnline_Production">https://pad.femprocomuns.cat/FSMETCOMMONS_EventOnline_Production</a>

    Si vous souhaitez en savoir plus sur l’idée d’Horizons communs et participer, retrouvez nous à la réunion en ligne : <a href="https://meet.jit.si/fsmet_procomuns">https://meet.jit.si/fsmet_procomuns</a> le lundi 15 juin, de 16h à 18h – heure de Barcelone. (Si votre fuseau horaire ne vous permet pas de participer, faites vos contributions sur le pad, et faites-le nous savoir et nous pourrons faire une réunion le mardi 16, dans notre matinée)

    A bientôt

    Monica Garriga
    femProcomuns.coop
    Frédéric Sultan
    Remix the commons

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5432
    Chargement/Site#_da8f953717daa1715cf6564167fe80d3

    <iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/6t0csmTRkck?rel=0" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

    Les questions sur la «propriété» ou sur le droit de bénéficier de l’héritage indigène sont au cœur des débats politiques, économiques et éthiques en cours aux niveaux local, national et international. Quand il s’agit de la recherche dans ce domaine, la vision des peuples autochtones sur la façon dont les études relatives à leur patrimoine sont gérés, est généralement peu prise en compte. De plus en plus cependant, des efforts sont faits pour décoloniser les pratiques de recherche en favorisant des relations plus équitables entre les chercheurs et les peuples autochtones, fondées sur la confiance mutuelle et la collaboration.

    Dans cette présentation, George Nicholas critique les débats sur la «propriété» du patrimoine autochtone et fournit des exemples de nouvelles pratiques de recherche qui sont à la fois plus éthiques et plus efficaces. Ces modèles de recherche en collaboration, dans lesquels la communauté mène la recherche, mettent en évidence de nouvelles orientations importantes dans la protection du patrimoine des peuples autochtones.

    IPinCH (Intellectual Property Issues in Cultural Heritage) est un projet international de recherche participative autour de la réappropriation de l’héritage culturel par les communautés ancestrales. A qui appartient le passé ? A qui bénéficie-t-il ? quelles sont les conceptions culturelles de l’héritage culturel (de la mémoire) ? Comment distinguer accaparement et emprunts culturels (cultural borrowings) ? Ce projet croise des questions sur le domaine public, la nature de la recherche conduite par les communautés (et non pour elles) et sur les connaissances ancestrales (et culturelles en général). Il montre un éventail de processus de gestion collective des connaissances des communautés et tire des principes applicables à la recherche et pour comprendre les questions étudiées. Enfin, il propose l’usage de la <a href="http://www.localcontexts.org/">Traditional Knowledge licence</a> et un <a href="http://www.sfu.ca/ipinch/outputs/blog/appropriation-month-midterm-exam">questionnaire </a>pour évaluer accaparement ou emprunt culturel.

    Speaker: George Nicholas
    Event: SFU Public Square
    Date: April 2, 2014

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=3791
    Chargement/Site#_db946cce4395aac3acbf99a78f0845b1

    The Charter of the Forest – Carta de Foresta – published in 1217, is recognized as the first official act that extends the protections and essential rights of the Magna Carta to the English commoners against the abuses of the aristocracy. Under this charter, the people are guaranteed the right to access forest resources. The impact of this charter has been revolutionary. It is generally considered one of the cornerstones of the British Constitution and<a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html"> inspiration of the American Constitution</a> (2). It has made it possible to render vast expanses of land to the peasants, to oppose the plundering of the common goods by the monarchy and the aristocracy. In the 17th century, it has inspired the Diggers and Levellers and later protests against the enclosure of lands by the capitalist bourgeoisie. But it was repealed in 1971 by a conservative government, allowing the privatization of resources such as water for the benefit of multinational companies.

    Today, forests remain essential resources for housing, food sovereignty, and are essential for fighting environmental crises. A <a href="http://charteroftheforest800.org/">campaign</a> to celebrate the Forest Charter began in Britain in September and continues in November. The Lincoln Record Society has organized an international conference on the Charter of the Forest that began with a houseboat trip on the River Thames from Windsor to Runnymede, the place where was signed the Magna Carta. Experts presented the Charter of the Forest, its history and its contemporary implications. Participants were also able to see one of the original copies of the Forest Charter and participated in a guided tour of the Forest of Sherwood that (in France) we know through Robin Hood story.

    Today, there is a debate chaired by the Shadow Chancellor, John McDonnell MP, with Professors Peter Linebaugh and Guy Standing, and Julie Timbrell of <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. This debate is part of a week-long program (6) calling for the creation of a <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">new Domesday Book</a>, a national census of UK landowners and the identification of the common goods as well as a new Commons Charter and Communities Charters. This is to question the notion of land ownership in a country where it is one of the most concentrated in the western countries, and to elaborate proposals, including a possible tax on land ownership, for a better distribution of rights and responsibilities to land.

    Thanks to Yves Otis for reporting the article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta</a>

    Transcript of the Forest Charter: <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5190
    Chargement/Site#_e17a3f537bf0760a6f0ff7c56e8e695c

    6 mois après l’espace des communs au Forum Social Mondial, notre outil de documentation / jeu de carte sur les communs est prêt à circuler, animer des conversations et vous aider à faire avancer les communs près de chez vous !

    <img decoding="async" loading="lazy" src="IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" />

    C@rtes en Commun est un jeu où 2 à 5 joueurs collaborant pour construire une société civile résiliente qui défend les communs contre les forces d’accaparement. Outre le plaisir de jouer, C@rtes en commun a été imaginé comme un moyen de documenter la présence des communs à l’Espace de communs, dispositif éphémère de rencontre au Forum Social Mondial à Montréal qui se déroulait en août 2016. Les cartes qui composent le jeu ont été conçues par les personnes présentes volontaires qui ont partagé leur vision et leur expérience des communs sur la base d’un design du jeu réalisé par Mathhieu Rhéaume et son équipe. Cette expérience permet de penser qu’il serait possible d’utiliser une même approche et ces outils méthodologiques pour documenter les communs dans d’autres contextes locaux, votre quartier, ou thématique comme les communs de la connaissance par exemple. Nous avons hâte de pouvoir mener de telles expériences !

    Pour en savoir plus sur le jeu, visitez le <a href="http://cartesencommun.cc/">site Internet</a>. Le jeu est publié à la demande par The Game Crafter aux USA pour le prix de 22,99 $US l’unité plus frais de port et de douane via : <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun">https://www.thegamecrafter.com/</a>

    Pour réduire les frais de port et douane pour les européens, nous lançons une commande groupée et nous espérons que cela ramènera le coût de chaque jeu livré en Europe à environ de 30/35 $US.

    Si vous souhaitez participer à cette première commande groupée, <a href="https://goo.gl/forms/UdXsgNWxqklo4bJq2">remplissez le formulaire</a> avant le 18 mars à 20:00 GMT:

    Vous devrez aussi versez une avance correspondant uniquement au prix du ou des jeux commandés. Le reste à payer (port et douane) vous sera demandé une fois la commande terminée, lorsque nous connaîtrons les coûts des frais postaux et de douane.

    Ensuite, soyez patient ! La commande groupée sera initiée le 18 mars et arrivera à Paris au cours du mois d’avril. Dès leur arrivée à Paris, les jeux seront expédiés par la poste à leurs destinataires.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4620
    Chargement/Site#_e188ad9ece26352178361f198dd1cc6a

    Ce post est la traduction de la présentation par David Bollier sur son <a href="http://bollier.org/blog/promise-%E2%80%9Copen-co-operativism%E2%80%9D">blog, </a>du rapport d’un atelier international de deux jours, sur le thème « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 en Allemagne.

    Est-il possible d’imaginer une nouvelle sorte de synthèse ou de synergie entre le mouvcement émergent des communs et de la production entre pairs (P2P production) d’une part, et les éléments novateurs du mouvement de l’économie de coopération et de solidarité qui se développent de l’autre?

    C’est la question qui animait un atelier de deux jours, « Vers un Coopérativisme Ouvert, » qui s’est tenue en Août 2014 et qui fait l’objet d’un nouveau rapport rédigé par l’expert du coopérativisme en Grande bretagne, Pat Conaty et moi-même. (Pat est membre de la New Economics Foundation et un associé de recherche des coopératives Royaume-Uni, et a assisté à l’atelier.)

    L’atelier a été organisé parce que le mouvement des communs et de la production par les pairs partage une grande partie de leurs valeurs et de leurs approches avec les coopératives …. mais diffèrent aussi de manière profonde sur certains points. Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale est une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.

    L’atelier a exploré ce sujet, comme capturé par le sous-titre du rapport: «Une nouvelle économie sociale fondée sur les plates-formes ouvertes, des modèles coopératifs et les communs», organisée par le Commons Strategies Group à Berlin en Allemagne, le 27 Août et 28 2014. l’atelier a été soutenu par la Fondation Heinrich Böll, et la Fondation Charles Léopold Mayer.

    Vous trouverez ci-dessous, l’introduction du rapport suivi par la table des matières. Vous pouvez télécharger une version PDF du rapport complet (28 pages) ici [1]. Le rapport complet est distribué sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike (BY-SA) licence 3.0, alors ne hésitez pas à le diffuser.

    Extrait de l’introduction

    Pour les personnes qui participent aux communs, à la production par les pairs ou aux coopératives, l’économie émergente présente un paradoxe frustrant du fait de l’énorme décalage entre culture coopérative d’une part et les formes d’organisation qui peuvent soutenir et faire avancer le grand bien-être de la société, d’autre part.

    Les nouvelles formes de production par les pairs génèrent de nouvelles de ressources en communs, de la connaissance, du code et du design et des secteurs de production et de gouvernance socio-économico-techniques entièrement nouveaux. Ce mouvement tentaculaire, éclectique, basé sur le logiciel libre, la connaissance ouverte, la conception ouverte et production ouverte repose sur la collaboration et du partage, et aspire à devenir un secteur auto-suffisant et autonome des communs.

    Malheureusement, parce que ces formats économiques sont généralement intégrées dans les économies capitalistes – dépendantes d’une conception fermée de la propriété intellectuelle, du modèle de financement du capital risque, de structures d’entreprises à but lucratif, et ainsi de suite – les nouveaux «modèles ouverts» sont généralement subordonnées aux marchés hyper-concurrentiel et rattrapés par la dynamique capitaliste. La revendication du potentiel libérateur de «l’économie de partage, et de la production par les pairs sur les plates-formes ouvertes pourrait se limiter à remplacer les formes plus classiques du capitalisme propriétaire par une forme hybride d’entreprise/communs qui captent divers communs pour finalement servir les intérêts du capital.

    Pendant ce temps, le mouvement coopératif, dans de nombreuses parties du monde, fait face à ses propres défis, en rapport avec les technologies et l’économie politique contemporaines. Certaines grandes coopératives ont acquis une envergure mondiale, et agissent sur le marché avec les cultures organisationnelles et styles de gestion correspondant. Elles ne sont pas totalement à l’abri de menaces de privatisation. Leurs gestionnaires et dirigeant fonctionnent sans véritablement impliquer les membres de la coopérative qui, souvent, ne participent plus activement ou ne partagent plus la culture coopérative. De même, pour les petites coopératives, beaucoup ont été repoussées aux marges à la fois du marché et de la société par les grandes forces dominantes. Ainsi, sans solutions créatives, ces acteurs sont incapables de soutenir la concurrence sur les grands marchés, concentrés ou adopter les technologies de réseautage qui pourraient améliorer leurs capacités coopératives.

    Pour ces raisons et d’autres, le mouvement coopératif, en dépit de son illustre histoire et des impressionnants modèles organisationnels et financiers, n’inspire plus l’imaginaire social populaire à l’image de l’élan des années 1890, 1920 ou 1970. Le pouvoir du capital mondial et des marchés, les technologies numériques et la culture consumériste ont fonctionnés de manière perverse pour freiner les ambitions de certaines composantes du mouvement coopératif. Cependant, ces dernières années ont vu un renouvellement de la confiance dans le secteur coopératif international. Les Nations Unies ont déclaré 2012 «Année internationale des coopératives», et dans la même année, l’Alliance coopérative internationale rajeunie, a adopté un plan ambitieux pour une «décennie de coopération » destiné à établir un leadership d’un modèle coopératif et écologique qui repose sur l’association plus étroite des parties-prenantes de l’entreprise. L’idée de l’open coopérativisme rencontre une attention croissante, comme on le voit dans le livre de Robin Murray, Coopération à l’ère de Google (Co-operation in the Age of Google), un thème qui fait écho au premier principe cardinal du mouvement coopératif, de l’adhésion « ouverte et inclusive».

    Ces évolutions sont les bienvenues, car un affaiblissement des coopératives diminuerait le bien-être général de la société. Le grand public a de moins en moins d’alternatives face aux grandes sociétés prédatrices dont les comportements anti-sociaux sont souvent sanctionnés par les législateurs et les bureaucraties d’État. Bien que l ‘«économie sociale» gagne du terrain dans de nombreuses régions du monde et certains secteurs d’activité, ces avantages sont souvent tués dans l’oeuf ou maintenus dans des limites strictes. Le duopole marché / Etat, qui divise la responsabilité de la production et de la gouvernance, tout en poussant un agenda de croissance économique implacable et des politiques néolibérales, continue d’être largement incontrôlé.

    Tout cela nous amène donc à la question: Est-il possible d’imaginer une nouvelle synthèse ou synergie entre le mouvement des communs produits entre pairs naissant d’une part, et les éléments toujours plus novateurs des mouvements de l’économie de la coopération et de la solidarité de l’autre? Les deux partagent la conviction profonde que la coopération sociale puise être une force économique et sociale constructive. Pourtant, ils tirent de leurs histoires, cultures, identités et aspirations, singulières des visions de l’avenir qui ne sont pas identiques. Il est très prometteur que ces deux mouvements cheminent plus étroitement ensemble, mais il ne faut pas ignorer les obstacles importants qui pourraient être rencontrés sur ce chemin.

    Explorer les possibilités d’un Open Coopérativisme

    Cet atelier a exploré la question suivante : Comment la coopération sociale dans la vie contemporaine peut-elle être structurée de façon à mieux servir les intérêts des coopérateurs / commoners et la société en général, dans une économie de techno/politique qui favorise actuellement l’appropriation de la plus-value par le capital privé ?

    Les commoners ont tendance à aborder cette question à travers une perspective et une vision historique différentes de celle du mouvement coopératif. Cela résulte par exemple, du fait que les commoners ont tendance à occuper un espace à l’extérieur des marchés, alors que les coopératives sont généralement elles-mêmes des entités du marché. Les commoners ont tendance à avoir peu de ressources institutionnelles ou sources de revenus, mais plutôt à compter sur de puissants réseaux de collaboration basés sur des plates-formes ouvertes.

    En revanche, les coopératives constituent aujourd’hui une partie importante de l’économie moderne. Il y a plus d’un milliard de coopérateurs dans 2,6 coopératives à travers le monde, et ils génèrent un revenu annuel estimé à 2,98 milliards de Dollar. A l’échelle des états, cette économie serait le cinquième plus grande économie dans le monde, après l’Allemagne. Pourtant, l’impact transformateur de ce pouvoir économique est plus faible que ce que sa taille suggère. Là où il y a une présence de coopérative forte, comme dans le secteur de la banque locale en Allemagne, le logement en Suède ou l’agriculture en Inde, les coopératives peuvent changer les effets du marché. Mais là où elles sont un minoritaires, en dehors de cas singuliers de coopératives particulièrement innovantes, de nombreuses coopératives se sont tout simplement adaptées aux pratiques et à l’éthique de l’économie capitaliste et à la politique de concurrence, plutôt que d lutter pour réinventer le modèles du « commonwealth coopératif» de notre temps. Leur influence sur la vie politique nationale n’est plus ce qu’elle a put être de par le passé, ni comme vecteur d’une vision progressiste et novatrice, ni comme axe d’amélioration du sort des citoyens ordinaires. Il y a plusieurs raisons à cela : l’échelle des anciennes entreprises coopératives, la distance entre les gestionnaires et les membres bénéficiaires, les termes passéistes de la législation existante sur les coopératives, et les affinités culturelles entre les «nouvelles coopératives» et le mouvement de l’économie sociale et solidaire.

    Le but de cet atelier était d’explorer les possibilités d’efforts convergence entre les commoners et les coopérateurs, en particulier dans le rencontre du savoir-faire institutionnel et financier des coopératives avec la puissance explosive des technologies numériques et des réseaux ouverts. Pouvons-nous trouver de nouvelles façons de marier les éthiques participatives novatrices de la production par les pairs, à l’expérience historique et la sagesse du mouvement coopératif ? Quelles fructueuses convergences entre ces deux formes de coopération sociale pourrions-nous identifier et de cultiver? Quelles sont les possibilités pour la réalisation de nouvelles formes «d’accumulation de coopération », dans lequel les contributions des individus aux communs seraient couplés avec des services à valeur ajoutée qui génèrent des revenus et des moyens en nature pour les coopérateurs/commoners ?

    Un projet de l’open coopératisme aborderait deux importantes questions non résolues : 1) le problème des moyens de subsistance d’une économie des communs numériques (comment l’économie peut-elle se renouveler et initier une logique sociale et économique différente, si tout le monde travaille sans rémunération); et 2) le défi des coopératives et de l’économie solidaire est de savoir tirer parti de l’énorme potentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en évitant la subordination à la logique et à la discipline du capital.

    «L’accumulation coopérative» pourrait occuper un espace entre les communs, qui ont peu ou pas d’engagements sur les marchés, et les entreprises capitalistes, qui cherchent à extraire des bénéfices privés et accumuler du capital. Cette forme intermédiaire, ouverte de coopérativisme, pourrait constituer un nouveau secteur dans lequel les commoners pourraient gérer leurs ressources en communs, les allouer de façon équitable et durable, et gagner leur vie en tant que membres de coopératives – plus ou moins à l’extérieur des marchés capitalistes classiques. Ce que nous envisageons ici, est la création et la gouvernance de nouveaux types de marchés non capitalistes ou post-capitaliste qui réintègrent en leur sein les communautés sociales et les structures de responsabilisation.

    La clé, bien sûr, est de savoir comment conceptualiser et mettre en œuvre cette convergence. Comme nous le verrons ci-dessous [dans le rapport], un certain nombre d’idées prometteuses ont été proposées, comme les entrepreneurs coopératifs co-producteurs de communs ; les coalitions d’entrepreneurs éthiques qui utiliseraient des licences de droit d’auteur pour créer des zones de production protégée du capital et les marchés traditionnels; et de nouveaux modèles de production locale distribuée reliés à des réseaux de connaissance partagée à l’échelle mondiale. D’autres idées intrigantes mais encore peu développées, telles que le rôle potentiel que la gouvernance coopérative pourrait jouer dans la production par les pairs basée sur les communs et, inversement, la façon dont l’auto-gouvernance largement expérimentée dans les secteurs numériques, pourraient être appliquée dans la coopérative et l’économie sociale et solidarité.
    Etant donné que ce rapport est le résultat d’un dialogue au sein de l’atelier, de nombreux points de vue différents sont représentés, de nombreuses idées suggérées sont incomplètes . Ce n’est donc pas un plan clair pour savoir comment aller de l’avant. Notre espoir, cependant, est que ce rapport stimulera utilement la recherche, le débat, l’innovation et une nouvelle convergence des mouvements.

    Traduction : Frédéric Sultan

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4200
    Chargement/Site#_e1c4c67fea7afa16d5a01ad243edb8c2

    <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4963" src="pla_barcelona_digital_city_in-2.jpg" alt="" width="600" height="300">
    Aux dernières élections  de mai,  Barcelone en Commun a fait alliance avec le Parti socialiste Catalan pour former un nouveau gouvernement municipal avec un programme commun et Ada Colau a été réélue  pour un autre mandat de 4 ans. Le premier mandat 2015-2019 s’est  effectué avec un gouvernement minoritaire et  dans un contexte régional et national politiquement et idéologiquement peu propice au développement d’un «  nouveau municipalisme des communs » et d’« une autre manière de faire de la politique»  dont se réclamait Barcelona en Comù. L’heure est au bilan et, bien sûr, beaucoup auront à dire sur les réalisations effectuées en les comparant au  programme initial. Mais quand on voit d’une part les réalisations concrètes qui dépassent souvent  ou questionnent les compétences d’une municipalité  (logement, mobilité, revenu  civique, santé, immigration, tourisme, féminisation de la politique, souveraineté énergétique  et technologique, etc.) et d’autre part ce qui a été mis en place pour transformer la relation entre l’institution, les mouvements sociaux et les assemblées de quartiers dans la transparence et la recherche de co-production de politiques, on peut affirmer que le bilan est globalement positif.

    Le mouvement des communs et les tenants d’un nouveau municipalisme ne peuvent que se féliciter que, grâce à une coalition de mouvements sociaux qui a eu le courage (et il en faut) d’investir  une institution aux pratiques imprégnées de néo- libéralisme et dans une logique de partis souvent éloignée des besoins et réalités des résidents,  Barcelone demeure un des laboratoires des communs urbains les plus dynamiques et un modèle auquel se référer.

    Le <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/digital/sites/default/files/pla_barcelona_digital_city_in.pdf">bilan du plan numérique</a> mis en place au cours du premier mandat que l’on propose ici est caractéristique des réalisations, du cheminement critique et de la créativité de ce laboratoire.

    Voici comment la ville y résume les principes de son action :

    • S’imposer comme une référence mondiale en tant que ville des communs et de la production collaborative.
    • Mettre fin à la privatisation et au transfert des actifs publics au secteur privé, tout en encourageant la re-municipalisation des infrastructures urbaines critiques.
    • Réduire massivement le coût des services de base tels que le logement, les transports, l’éducation et la santé, afin d’aider les couches les plus précaires de la population.
    • Instituer un revenu de base des citoyens axé sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale
    • Construire des modèles de l’économie guidés par les données, avec des intrants réels (en utilisant des analyses de données en temps réel) afin que la démocratie participative puisse modéliser des décisions complexes.
    • Préférer et promouvoir les organisations collaboratives plutôt que les solutions centralisées de l’État et du marché (augmenter la proportion des investissements du budget public dans les PME innovantes et le secteur coopératif).
    • Construire le patrimoine commun de données de la ville : décréter que les données de la population générées dans le cadre de l’utilisation des services publics ne peuvent être la propriété des opérateurs de services.

    Ces principes s’incarnent dans un programme d’actions dont ce document détaille les effets. À coté des emblématiques 13 000 propositions politiques qui émanent des habitants, dont 9,245 (72%) ont été acceptées, on relève par exemple les 126 cas de corruption dénoncés à travers la boite courriel de la transparence (Transparency mailbox) depuis 2017 ou la prise en compte de la différence des genres dans le programme STEAM d’éducation et de formation technologique .

    Enfin, Barcelone, ici comme dans d’autres domaines, s’appuie et renforce les réseaux de villes. Elle a initié – avec New-York et Amsterdam – la Coalition des villes pour les droits numériques et lancé la campagne « 100 villes en 100 jours »pour défendre 5 principes de politique numérique :

    • l’accès égal et universel à l’Internet et à la culture numérique
    • la protection de la vie privée et la sécurité des données
    • la transparence, la responsabilité et la non-discrimination dans l’usage les données, les contenus et les algorithmes
    • la démocratie participative, la diversité et l’inclusion
    • l’ouverture des services numériques et des normes éthiques

    Les villes de la Coalition développent des feuilles de route, lois, outils, actions et ressources communes pour protéger les droits numériques des résidents et des visiteurs.

    Alain Ambrosi et Frédéric Sultan

    Pour un bilan plus exhaustif voir le bilan secteur par secteur sur le <a href="https://barcelonaencomu.cat/es">site de Barcelone en Commun (en espagnol)</a> ou bien l’actualité sur le <a href="https://ajuntament.barcelona.cat/en/">site de la mairie de Barcelone (en anglais) </a>.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4940
    Chargement/Site#_e2446ac1e6c8eb59a0766cf274dc6438

    Dans le cadre de l’initiative portée par l’UNESCO sur les futurs de l’éducation, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL, Hambourg) a publié récemment un rapport d’experts multidisciplinaires de prospective sur la culture de l’apprentissage tout au long de la vie (« <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">Lifelong Learning </a>»)*. Dans un contexte où beaucoup d’États peinent à répondre aux besoins éducatifs de base de leur population et où les inégalités d’accès à la culture et aux savoirs se creusent de plus en plus, comment (re)donner toute sa place à une culture de l’apprentissage ouverte, accessible et inclusive qui permet à toute personne de pouvoir définir et réaliser ses projets de développement de sa capacité d’agir dans un monde de plus en plus complexe et exigeant?

    S’inscrivant directement dans la filiation humaniste de l’éducation des adultes (Commission internationale sur l’éducation au XXIe siècle, UNESCO 1996), les auteurs présentent une série de recommandations parmi lesquelles figure celle de faire de l’apprentissage tout au long de la vie un bien commun. Dans leur énoncé de vision de la situation idéale de l’apprentissage tout au long de la vie en 2050, ils décrivent :

    /To ensure that learning opportunities are accessible to all, learning spaces beyond educational institutions have been reinvented to promote and support learning. Besides using public spaces and infrastructure for learning, there are also learner-friendly work environments in all sectors and opportunities for self-employed people. To enhance the free availability of learning resources further, an educational commons has been developed. p. 13/ **

    <iframe loading="lazy" title="Les communs et l'éducation tout au long de la vie" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/r7c5UA5lluI?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

    À titre de président du conseil d’administration de l’UIL, Daniel Baril, directeur général de l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (Montréal, Canada) a participé aux travaux du groupe d’expert.e.s. Dans le cadre de l’appel en commun, il nous partage ses réflexions sur le processus qui a mené à l’élaboration de ces recommandations, mais surtout sur la manière dont la notion de communs peut s’imbriquer dans l’élaboration des instruments normatifs internationaux en éducation.

    * Document : <a href="https://uil.unesco.org/lifelong-learning/embracing-culture-lifelong-learning">UNESCO Institute for Lifelong Learning Embracing a culture of lifelong learning: contribution to the Futures of Education initiative. UNESCO Institute for Lifelong Learning, 2020</a>.

    ** Traduction : /Afin de garantir que les possibilités d’apprentissage soient accessibles à tous, les espaces d’apprentissage au-delà des établissements d’enseignement ont été réinventés pour promouvoir et soutenir l’apprentissage. Outre l’utilisation d’espaces et d’infrastructures publics pour l’apprentissage, il existe également des environnements de travail conviviaux pour les apprenants dans tous les secteurs, et des possibilités pour les travailleurs indépendants. Afin d’améliorer encore la disponibilité gratuite des ressources d’apprentissage, un patrimoine éducatif commun a été développé. p. 13/

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6155
    Chargement/Site#_e437ee0a4d6a34c9d3c932387aa79ee3<figure id="attachment_6626" aria-describedby="caption-attachment-6626" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6626 size-large" src="Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg" alt="" width="607" height="273" srcset="Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg 607w, Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-342x154.jpg 342w, Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-768x346.jpg 768w, Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6626" class="wp-caption-text">Photo Vincent Calle</figcaption></figure>

    Appel en commun

    le 19 février 2021.Rencontre avec Joël Lecussan, coordinateur de Mix’art Myris et une personne membre d’un lieu, une réalité sociale du réseau italien des communs urbains, à partir des questions suivantes : Comment créer et maintenir des conditions d’une pérennité des lieux indépendants en communs ? Quelles stratégies ont été mises en place ? Quelles expériences partager et quelles solidarités pour soutenir les lieux menacés ?

    Date : mardi 23/02/2021
    Heure : de 20 h à 21 h CET (Paris) – 14 h à 15 h EDT (Montréal)
    Rencontre en ligne : <a href="https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw">https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw</a>
    (utilisez votre navigateur – aucune installation d’application n’est nécessaire)
    La rencontre se déroulera en français.

    Un grand nombre de lieux occupés fonctionnent sur la base des communs. Les artistes y trouvent un espace de travail collectif alors qu’ils sont souvent confrontés à la rareté des espaces accessibles en milieu urbain. Ils sont le creuset où s’élabore la production artistique à laquelle aura accès le public. Ces lieux sont aussi des espaces les communautés produisent, diffusent et reproduisent de la connaissance utile à leur membres. Ils permettent de satisfaire de nombreux besoins d’utilisatrices et d’utilisateurs dans des domaines très variés : santé, alimentation, éducation, accès aux droits, accueil des réfugié-e-s pour ne citer que les plus courants. Ce rapport à la communauté en fait de véritables lieux en commun, de l’agir en commun : auto-organisation et horizontalité de la gouvernance, partage des ressources, soin apporté à la communauté et ses conditions d’existence.

    Pourtant, l’existence de ces lieux est fragile. Leur rôle est remis en cause et ils sont souvent menacés d’expulsion sur des bases administratives. C’est ce qui arrive aujourd’hui à Mix’art à Toulouse. Mix’art Myris, c’est pourtant le squat emblématique de la scène artistique et sociale de la ville rose. Des générations de plasticiens, sculpteurs, circaciens s’y sont retrouvés. Et ces dernières années, le lieu est devenu un point de ralliement pour le mouvement des gilets jaunes. L’appel en commun sera l’occasion d’un échange sur entre militants français et italiens qui font face à ces questions et imaginent des stratégies pour défendre les lieux communs.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6273
    Chargement/Site#_e4799c6833fead8d59f84ba22b5e9943

    <a href="Move-North-South-Water.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium wp-image-4194" src="Move-North-South-Water-198x300.jpg" alt="Move North South Water" width="198" height="300" /></a>

    The « Nan Shui Bei Diao » – literally South North Water Move – is the largest water transfer project in the world, between the southern and northern China. In the footsteps of this colossal project, the film stands by Antoine Boutet eventful mapping a territory where cement beats plains, rivers leave their beds, deserts become forests, which gradually voices are in demand of justice and the right to speak. While the material decomposes and individuals are alarmed, a landscape of science fiction, against nature, is recomposed.

    Move North South Water released Wednesday, January 28th. If you want to associate yourself with one projection, contact the respective theater or distribution of the film: mdecout@zeugmafilms.fr. And if you want to support a projection in a city where the film is not yet scheduled, contact us: hague.philippe@gmail.com

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5146
    Chargement/Site#_e511a37e630df0ef28ca42880b44df46

    Appel à contributions

    <a title="Auteur inconnuUnknown author, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Silke_Helfrich,_Autorin,_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg"><img decoding="async" src="1024px-Silke_Helfrich%2C_Autorin%2C_Forscherin_und_Aktivistin_zu_Gemeing%C3%BCtern_und_Commons.jpg" alt="Silke Helfrich, Autorin, Forscherin und Aktivistin zu Gemeingütern und Commons" width="1024" /></a>
    Silke Helfrich est décédée le matin du 10 novembre 2021dans un accident de montagne au Liechtenstein, alors qu’elle participait à une rencontre dans les Alpes. Elle a été la leader incontestée du mouvement des communs depuis 2009 lorsqu’elle a initié l’une des premières rencontres internationales sur les communs à Crotorf en Allemagne. Celle-ci a permis la rencontre de chercheur·se·s de nombreuses disciplines et de militant·e·s des communs, contribuant à faire advenir une nouvelle culture politique basée sur l’expérience à la fois ancestrale et moderne des communs.

    les communs sortent de la sphère de l’économie pour devenir un vocabulaire de l’action collective orientée vers la transition.

    Crottorf 2009, c’est à l’occasion de ce séminaire, qui rassemble un panel idéal d’universitaires et de militant·e·s des communs, que sera publié le <a href="http://1https://www2.world-governance.org/IMG/pdf_009._Bollier_Crottorf_-_The_Future_of_the_Commons.pdf)">Manifeste The Future of the Commons</a> et imaginées les deux conférences internationales sur les communs qui seront organisées à Berlin au siège de la Fondation Heinrich Boell en 2010 et 2013. Chacune d’elles rassemble près de 300 militant·e·s, universitaires, activistes et personnalités politiques venus du monde entier. Ensemble, elles marqueront un tournant pour le mouvement des communs, qui va s’épanouir, touchants tous les domaines de la vie personnelle et sociale, culturelle, économique, morale et politique, de la connaissance et du vivant. Ces conférences inscrivent les communs au coeur du projet de transition socio-écologique.

    Pour Silke Helfrich, l’intention du mouvement des communs, qui se cristallisent au cours de ces rencontres, ne se limite pas simplement à étudier les biens communs en tant que ressources économiques ou nouvelle forme de propriétés. Elle vise à développer les communs comme un nouveau paradigme, une vision du monde qui pourrait servir à transformer profondément le système capitaliste. C’est une démarche qui s’attache à créer les conditions pour revisiter la nature même de la politique, de la culture, du droit, de l’éthique et des conceptions modernes de la vie elle-même.

    L’impulsion donnée par le travail d’animation de Silke Helfrich touche un panel très large et varié de militant·e·s et de chercheur·se·s tels que Massimo De Angelis, Stefan Meretz, Peter Linebaugh, Silvia Federici, George Caffentzis, Michel Bauwens, Wolfgang Sachs, etc. Cette variété concerne autant les disciplines de recherche que les champs et les contextes d’actions et d’engagement qui balaient l’ensemble du spectre des sciences sociales et sciences du vivant et des mouvements sociaux mondiaux. Forte de cette dynamique, Silke Helfrich et, avec elle, les militants du mouvement des communs développent des actions qui visent à approfondir la connaissance des communs au service de la transition sociale et économique.

    Dans le même temps, avec David Bollier et Michael Bauwens, Silke Helfrich fonde le Commons Strategies Group (CSG). (Michel Bauwens quitte le CSG en 2018), un espace de recherche et d’appel à mobilisation pour les communs à même de développer et faire circuler le discours sur les communs. Trois livres naîtront de cette collaboration. C’est d’abord les anthologies «The Wealth of the Commons » (2012) et « Patterns of Commoning » (2015). Ces ouvrages collectifs mettent en lumière les caractères des communs dans une perspective holistique et transdisciplinaire. Ces deux anthologies ont permis de présenter la diversité des communs contemporains afin de montrer qu’ils ne sont ni une relique de l’époque médiévale, ni une forme économique archaïque persistante dans le Sud global. Les communs qui y sont décrits apparaîssent comme un ensemble tout à fait contemporain et robuste d’alternatives au système marché/État.

    la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif

    Ces livres contribuent à faire connaître la notion de commoning comme une dimension vivante des processus d’engagement collectif. Cette notion va progressivement faire évoluer le discours sur les communs, passant d’une approche souvent naturaliste, principalement économique, à un processus social, culturel et politique qui croise et se nourrit des savoirs situés des acteurs et la revendication des droits sociaux, culturels et économiques portée par les mouvements sociaux (paysans, numérique, droit à la ville, féminisme, décolonial, décroissance, l’économie sociale, etc.). L’impact de ce travail est difficile de mesurer notamment du fait que le mouvement des communs ne s’est pas structuré autour d’un plaidoyer politique unifié, mais comme une culture politique renouvelée.

    Le troisième ouvrage, « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » (2019) est une démarche ambitieuse de conceptualisation des communs en tant que système social. Il développe une synthèse théorique qui permet de décrire plus précisément la diversité empirique des communs. Inspiré par les travaux de Christopher Alexander sur le langage des formes et modèles d’action (« pattern language »), les auteurs de cet ouvrage, David Bollier et Silke Helfrich cherchent à expliquer les communs comme une forme sociale intemporelle qui échappe à l’ontologie de l’individualisme et de l’économie de marché moderne. Silke Helfrich et David Bollier rendent possible une lecture des communs comme réalités (en Italie, les militants juristes parlent de réalités sociales) qui ne peuvent être exprimées par l’épistémologie des droits de propriété ou par la « rationalité » du marché et de l’individualisme. Pour se faire, ils développent la « Triade de la mise en commun » et la notion de « propriété relationnelle », et décrivent de manière fine et détaillé un ensemble de modèles de l’action en commun : les patterns de commoning, dont ils établissent une première liste.

    développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays

    Silke Helfrich poursuivra ce travail après la publication « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » avec la volonté de le diffuser le plus largement possible auprès des acteurs engagés dans la transition sociale et environnementale. Pour cela, polyglotte, elle s’est engagée dans la traduction en plusieurs langues (allemande, espagnol, grecque, français) de l’ouvrage. Elle a aussi commencer à développer les études pratiques sur les patterns de commoning avec les acteurs des mouvements sociaux dans différents pays et contextes linguistiques afin d’affiner et enrichir le corpus initial.

    En France, la traduction de « Free, Fair and Alive : The Insurgent Power of the Commons » est engagée. La publication est prévue pour l’automne 2022 par les Éditions ECLM. À l’occasion de cette traduction, un chantier de traduction-adaptation autour des patterns de commoning s’est aussi engagé. Celui-ci vise à explorer les formulations possibles en français des nouveaux concepts et modèles proposés dans l’ouvrage et à enrichir le corpus d’illustration des patterns déjà identifiés dans l’ouvrage puis dans les travaux de recherche menés dans divers pays. Ces travaux sont déjà mobilisés par exemple par les démarches d’École des communs, qui visent à instituer des réseaux de partage de connaissance dans des domaines comme l’alimentation ou la gouvernance, (Paris, Montreuil Toulouse, Marseille , … etc). Free, Fair and Alive aide à structurer un vocabulaire et une grammaire de l’action collective basée sur la matrice des communs, c’est à dire qui ne se définit plus à partir de la dichotomie public/privé, individuel/collectif, mais dans une approche holistique. Enfin, ces démarches invitent à revisiter la relation des communs et des commoners avec la recherche.

    C’est pourquoi nous proposons de rendre un hommage à Silke Helfrich en permettant le partage et la poursuite de ses travaux. D’une part, il est important de rendre visible et accessible l’héritage laissé par Silke au mouvement des communs, d’autre part il est indispensable de créer les conditions de la poursuite de son travail par celles et ceux qui le souhaitent.

    Si vous souhaitez contribuer à cette démarche, faites vous connaître en envoyant un message à info@remixthecommons.org

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6726
    Chargement/Site#_e653f07a3ee693d83409f8530f96f1b7

    <iframe loading="lazy" src="//www.youtube.com/embed/ihDoZ5dYapw" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

    Self-management and integral cooperativism: an experiment of the community on the length scale.

    A group of coop at Barquisimeto (northeastern Venezuela), totally self-managed. More than 1,200 workers, no leader, no manager, no hierarchical structure, a lot of participation, confidence and learning, constant rotation in all workplaces … and more

    For more information, see the article in <a href="http://www.utopiasproject.lautre.net/reportages/article/venezuela" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.utopiasproject.lautre.net/</a>…

    See CECOSESOLA web site

    <a href="http://www.cecosesolaorg.bugs3.com/index.php/publicaciones/experiencias-en-video?videoid=yejPDL6mKSA">http://www.cecosesolaorg.bugs3.com/index.php/publicaciones/experiencias-en-video?videoid=yejPDL6mKSA</a>

    See also the remixthecommons productions:

    <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=cecosesola-vivir-lo-comun-dia-a-dia">https://www.remixthecommons.org/?fiche=cecosesola-vivir-lo-comun-dia-a-dia</a>

    <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-noel-vale-valera">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-noel-vale-valera</a>

    <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath">https://www.remixthecommons.org/?fiche=definir-les-communs-jorge-rath</a>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5144
    Chargement/Site#_e82a0d349b81c6bcea8f86888638be28

    Au cours des dernières années, la notion de communs a été placée sur le devant de la scène. Ce terme est devenu le marqueur d’une volonté de changer la société en poussant pour davantage de démocratie et de participation citoyenne dans les affaires publiques. Ce changement est porté notamment par l’intuition qu’un nouveau type de communs, les communs urbains, constitue un enjeu politique clé de la production de l’espace public.

    Nous devons à des chercheurs engagés comme D. Harvey, C. Vercelone et S. Rodotà le dépassement d’une vision naturaliste des biens communs, qui s’intéressait principalement à la gestion des ressources à l’intérieur d’un groupe d’individus déterminé. Ils ont mis en lumière l’importance primordiale du processus de mise en commun (« commoning ») dans la transformation d’un bien ou d’un service, public ou privé, en commun. Ce qui importe, ce ne sont pas les caractéristiques intrinsèques de l’objet mis en partage, mais bien le processus qui génère et modifie son statut et la manière dont il est utilisé et perçu par les acteurs. Les communs urbains entraînent ainsi des conséquences sur les plans social, culturel et politique.

    À cet égard, le processus de constitution des communs urbains questionne ce qu’on entend par territoire. Les communs urbains transcendent les échelles de territoires qui sont habituellement considérées comme un emboîtent du local, dans le national, et l’international. Si l’action apparaît toujours ancrée « quelque part », elle est soutenue par les dynamiques propres à l’économie de la connaissance, les pratiques de pairs à pairs (P2P) et les mécanismes d’intelligence collective.

    Les communs urbains apparaissent comme un projet politique qui poursuit et renforce les luttes antérieures pour l’essor des communs : mouvement pour la culture et la connaissance libre, mouvement pour l’eau bien commun, les premiers à se penser comme mouvement des communs, mais aussi les mouvements pour l’écologie, ou le bien être. Ils offrent un référentiel pour appréhender le territoire à partir de cette complexité globale, une alternative puissante au narratif du capitalisme néolibéral qui se prétend hégémonique.

    Dans ses actions des dernières années, Remix s’est affirmée comme l’un des lieux au croisement des dynamiques qui animent le mouvement des communs en France, en Europe et dans la Francophonie. Le collectif s’est engagé de longue date dans un travail de collaboration avec les chercheurs de différentes disciplines et les militants de différents secteurs afin de co-construire des outils pour développer la culture des communs et pour promouvoir l’ingénierie de politiques fondées sur les communs.

    En effet, la culture des communs naît et se nourrit des pratiques et des connaissances sur les communs, les commoners et plus généralement sur ce mouvement dans la société. Les notions et les définitions des communs ont évolué au cours de la décennie, plaçant à coté d’une description fine des mécanismes de gestion, une vision holistique des communs qui redessine une figure du commoner et déploie un vocabulaire nouveau de l’action collective. Ces perspectives sont explorées par Remix à travers les démarches de l’école des communs et de l’art de l’en-commun. Nous mettons en lumière l’importance du partage de l’expérience acquise dans le groupe à travers la pratique du commoning. Les communs, quelque soit leur domaine, sont des espaces, ou des actions, dans lesquelles nous co-produisons, nous partageons et nous transformons la connaissance qui nous est essentielle pour répondre à nos besoins et exercer nos droits. Cette connaissance s’étend à l’expérience vécue et se constitue de « modes de faire ensemble » partagés, construits pas à pas dans les pratiques de production et de reproduction de la communauté.

    Pour poursuivre cette démarche, Remix documente et diffuse largement les pratiques en structurant l’information pour qu’elle devienne un véritable levier d’apprentissage et de transformation sociale par les communs. Ce projet est adossé à nos travaux plus anciens sur le vocabulaire des communs élaboré à partir de l’analyse des pratiques et des recherches académiques. Celui-ci s’enrichit de nouvelles collaborations avec des partenaires en Europe autour de la mise en œuvre d’outils de web sémantique et de la cartographie des alternatives et aussi de l’exploration des patterns (modèles) de commoning à l’occasion de la traduction en français de l’ouvrage de Silke Helfrich et David Bollier (Fair, Free and Alive. The Insurgent Power of the Commons).

    À plus long terme, nous travaillons à la reconnaissance d’une culture du partage et de la participation inclusive et émancipatrice. Cette dimension de l’action de Remix est stratégique parce qu’elle contribue à l’émergence d’un récit et d’un projet partagés sur les communs et sur leur rôle comme alternative au capitalisme néolibéral. On s’accorde à penser les communs comme une forme de résistance aux nouvelles « enclosures » du savoir, du vivant et des institutions de la protection sociale. S’ils sont une réaction aux pratiques prédatrices du capitalisme, ils incarnent aussi une alternative au monopole du binôme public-privé qui a marqué l’âge du capitalisme industriel de son sceau. Le projet des communs ne pourrait se développer sans un fondement culturel puissant qui revisite notre conception de l’action publique pour en faire un espace de co-production de normes et de politiques dans lequel la société civile fait sa part. C’est pourquoi Remix au cours de la décennie à venir s’attachera à une transformation de la culture des acteurs publics.

    L’identification, le recueil et l’invention des mécanismes qui forment l’ingénierie des communs est le troisième axe de travail à long terme de Remix. Les politiques publiques sont aujourd’hui enserrées dans le carcan d’un État largement dominé par le projet du capitalisme néo-libéral. Les communs doivent passer du discours aux actes et entamer la reconquête de l’État. La mise en lumière des outils et des mécanismes existants dans le domaine juridico-économique est une nécessité pour le mouvement des communs. Les exemples sont nombreux et parfois illustrés par des initiatives connues du grand public : fiducie foncière, propriété d’usage, licences obligatoires, marchés régionaux de circuits courts, comptabilités, partenariat public-commun, etc. Ces exemples démontrent qu’il existe un ensemble de propositions, d’expériences et d’outils pour construire et conduire des politiques de communs. Au vue des dynamiques de la recherche action dans ce domaine, nul doute que d’autres seront développées au cours des prochaines années. Nous attendons des années à venir une multiplication de l’implantation de ces dispositifs et l’émergence d’une force structurée qui soutiendra cette dynamique comme cela s’est vu dans le domaine du logiciel libre par exemple.

    Le rôle de Remix sera de faire connaître ces initiatives et leurs mises en pratique et d’accompagner leur transformation en propositions politiques qui pourront être portées dans la sphère publique. C’est ce qui a été commencé avec la série de dossiers « Cahiers Politiques des communs », dont le premier à été élaboré à l’occasion de la campagne des élections municipales. Deux nouveaux cahiers sont en projets : l’un sur la « Santé Publique en commun » et l’autre sur « Économie et Finance en commun ». Ces deux nouvelles publications entendent montrer le potentiel des communs pour traiter de questions transversales (la santé) et pour outiller des problématiques macro (l’économie et la finance). La pénétration de ces propositions dans les milieux des collectivités sera d’autant plus importante qu’elles seront l’objet d’un travail collaboratif avec les militants pour les communs originaires des différents pays permettant de prendre en compte les différences de cultures juridiques, d’accompagner leur mise en place dans des milieux divers et de faire connaître les expériences.

    L’un des enjeux critiques pour le mouvement des communs et pour Remix consiste à rendre tangibles la place de l’économie des communs jusqu’ici invisibilisés par la distinction entre économie formelle et informelle. Remix est engagé dans les projets de recherche action conduits par AAA autour de des agrocités et de R’urban. En collaboration avec la chercheure australienne K. Gibson, ces travaux conduiront à terme à l’élaboration de calculateurs capables de mettre en évidence l’ampleur et la portée de cette économie invisible. Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de la démarche, pionnière de Remix, d’analyse des outils juridiques (les chartes des communs urbains) commencé en 2015 sur lesquels il est possible de s’appuyer pour penser la gouvernance de complexes de commoning. A terme, nous espérons contribuer à la multiplication des méthodes, outils et indicateurs qui permettront de faire reconnaître les évaluations en triple bottom line par les institutions publiques.

    Pour conduire ces démarches, Remix mobilise les militants et les chercheurs autour de projets opérationnels qui font vivre l’expérience du commoning en même temps qu’ils dotent le mouvement des communs de nouveaux outils méthodologiques et techniques. Formats de rencontres (Appel en commun, Commons Camp, …) de publication collective (Dossier Remix, Cahiers Politiques des communs, Horizons communs, ..) Outils de co-gestion des resources (budget ouverts) multinguisme (FSMET commons, Commons camp, meet.coop) sont des outils originaux co-construits que l’on voit être réappropriés par les acteurs des mouvements sociaux qui gravitent autour de Remix. Dans la continuité de cette dynamique, Remix poursuivra le développement d’une infrastructure partagée des communs basée sur les modèles de la fédération (Fediverse) et les plateformes coopératives dont les premières briques sont le konbit numérique et meet.coop. Remix recherchera les conditions d’une fédération inclusive des acteurs des médias sur les communs pour ouvrir un espace communication/computationnel au service des projets et du mouvement des communs basé sur des valeurs de souveraineté numérique, d’écologique et d’éthique.

    Les initiatives de Remix sont aussi le terrain privilégié pour constituer des alliances au sein des mouvements sociaux avec les acteurs engagés dans la redéfinition de l’espace public (Lieux intermédiaires, Tiers lieux,…), notamment ceux porteurs et explorateurs de la question territoriale. Remix opère à cet endroit comme un espace de ressources pour les activistes et leurs collectifs, sans volonté d’enrôlement, créant un espace de coopération qui traverse les frontières nationales. Ces espaces seront être les foyers du déploiement d’activités auto-portées (autogérées) par des collectifs, à la fois en présence (tels que le Commons Camp) et conçus comme des dispositifs en ligne.

    Remix s’est engagé pour l’émergence d’un mouvement des communs en Europe. L’Assemblée Européenne des Communs (ECA), puis les commons camp (Grenoble, Marseille) ont permis de faire mûrir un projet collectif. Cette dynamique se présente comme un espace d’alliance entre les militants et leurs organisations pour déployer le projet des communs dans sa dimension européenne translocale. Après la réussite magistrale des commonscamp de Grenoble (2018) et Marseille (2020), un espace de travail s’ouvre et se structure autour de projets dont les plus notables sont : le laboratoire européens d’entraide juridique des communs, dont les premières activités sont financées par Fundaction, Meet.coop la coopérative internationale de service de vidéo-conférence en cours de montage à la suite de la crise sanitaire COVID19, et la publication multimédia internationale Horizons Communs qui traite des enjeux du mouvement des communs dans le contexte du FSMET.

    Ces initiatives sont les briques d’une infrastructure de travail pour le mouvement des communs en Europe et parfois plus largement. Elles permettent de construire progressivement une gouvernance du mouvement des communs distribuée entre les acteurs impliqués et contributeurs. Dans ce contexte, Remix joue un rôle de gestion pour le compte du mouvement des communs en cours de constitution. Cette démarche permet de développer et de tester les formes de gestion collective et de consolider cet espace à partir des besoins identifiés et des projets qui s’y déploient.

    A moyen terme, le mouvement des communs en Europe sera le foyer de débats et d’organisations coordonnées autour de luttes sociales singulières, et qui peuvent interpeller les différents échelons institutionnels en fonction des besoins. D’ores et déjà, les coordinations se constituent autour de « Dette et commun » avec Attac Italie et des enjeux d’habitat avec la plateforme HIC. Les axes stratégiques d’actions de Remix décrits ci-dessus interagissent avec cet espace en cours de construction et en retour, Remix facilite les liens avec les communs francophones.

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5771
    Chargement/Site#_fa60f46047bebd4c9c45cfec9016b0fe

    Call for Ideas !

    Please submit an idea that fosters the Europe we believe in: a Europe of solidarity and openness, shaped and nurtured by people.

    We are living and working in an increasingly complex environment. Across Europe and its neighbouring countries, more and more people are confronted with discrimination and exclusion on a daily basis – whether economically, politically or culturally. As a result, societies are becoming increasingly fragmented, extremism is on the rise, and the divisions between people – and between individuals and institutions – are growing ever wider.

    Migration, distrust towards traditional institutions and the widening gap between the idea of a democratic Europe and the reality of a divided continent are among the biggest challenges that we are facing at present. These challenges are not new, but they have reached a degree that directly affects existing systems and policies, both at national and European levels.

    Living with a constant flow of images and information that sustains a ‘permanent state of emergency’, we often adopt defeat, the feeling that there’s-nothing-to-be-done. However, in this worrying situation, it is heartening to see citizens gathering together and taking action: countless bottom-up local, national, and transnational initiatives are enthusiastically showing that there-is-something-to-be-done, and that a more democratic, inclusive, egalitarian, and caring society is not only desired but possible.

    In this continent of rapidly changing communities, building bridges to help us live alongside each other is an urgent imperative. We need to reinvent and jointly value our present and develop our future together. We need to recreate shared common values and foster open and inclusive communities and societies – with a focus on social justice and human rights.

    Co-hosted by Platoniq in Spain, ECF’s third Idea Camp will take place from 1 to 3 March 2017. Following local elections in May 2015, which have seen several major cities and smaller towns now governed by citizen lists of candidates, Spain is on track to reinvent itself amidst a hive of social, cultural, and political activism. The many exciting new challenges this hive of activity has raised include a more inclusive and participatory society, ‘a home for all’. Although not free from contradictions, there are many tangible examples across different sectors (cultural, political, economical and social) that interweave inspiring institutional and grassroots actions. The myriad of different cross-sectoral practices in Spain constitute a resourceful laboratory for sharing and highlighting ways in which communities can promote change in Europe.

    Organized in collaboration with Platoniq, Idea Camp will be held from 1 to 3 March 2017 in Spain and will bring together 50 participants whose innovative ideas demonstrate a firm commitment to encourage political imagination, encourage building links and contribute to the development a society based on the principle of social justice. Based on shared values, inclusion and openness, Idea Camp offers participants a unique opportunity to meet peers from all over Europe and its neighboring countries, whose practices are different carrier chatted.
    Following the call for ideas, 50 participants are selected on criteria. ECF cover for the duration of the Idea Camp, the cost of travel and living in Spain a representative for each idea.
    After the Idea Camp, participants will be invited to submit a concrete proposal for research or implementation of their idea. 25 proposals will be selected and will receive a fellowship and development to a maximum of € 10,000.

    Initiated in 2014, Idea Camp is organized within the framework of « Connected Action for the Commons », an action and research program developed by ECF in collaboration with six cultural organization established in Europe: Culture 2 Commons (Croatia), Les Têtes de l’Art (France), KrytykaPolityczna (Poland), Oberliht (Moldavia), Platoniq – Goteo (Spain) et Subtopia (Sweden).

    To submit your idea, please fill in the application form here: http://www.culturalfoundation.eu/idea-camp-call/

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=5162
    Chargement/Site#_faa504dce77fef0f4f8e355563810e9b

    4 octobre 2022 de 15h à 17h CET (en ligne) | Nous vous invitons à <a href="http://formularis.commonscloud.coop/659156" target="_blank" rel="noopener noreferrer">participer à l’évènement</a> organisé par le Groupe de travail Écosystème des Communs (<a href="https://femprocomuns.coop/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">FemProcomuns</a> (Catalunya, Espagne), <a href="https://www.remixthecommons.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Remix the Commons</a> (Francophonie), <a href="https://www.babalex.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">B.A.Balex</a> (France), <a href="https://projetcollectif.ca/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Projet Collectif</a> (Québec) , <a href="https://www.solidariusitalia.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Solidarius</a> (Italie).

    <img decoding="async" loading="lazy" class="alignright wp-image-4211" src="Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png" sizes="(max-width: 275px) 100vw, 275px" srcset="Hule_ModeleSoutenibilite_FR.png 3780w, Hule_ModeleSoutenibilite_FR-150x150.png 150w, Hule_ModeleSoutenibilite_FR-300x300.png 300w, Hule_ModeleSoutenibilite_FR-768x768.png 768w, Hule_ModeleSoutenibilite_FR-1024x1024.png 1024w" alt="" width="275" height="275" />Écosystème de Transition est une série de rencontres organisées par le <a href="https://femprocomuns.coop/portfolio/transitant-transitioning/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Groupe d’Activité Coopérative (GAC ) en Transition </a>de la coopérative Catalane femProcomuns, dans le but de travailler collectivement sur les défis liés aux domaines clés de l’économie : énergie, territoire, eau, alimentation, soins, logement, volontariat, méthodologies…, du point de vue de la production, de l’approvisionnement et des impacts environnementaux, avec une vision basée sur les communs (guidée par le modèle de soutenabilité des communs, mais avec le désir d’apprendre et d’incorporer d’autres modèles et artefacts) et avec la participation de divers acteurs, de Catalogne et d’ailleurs.

    Dans le modèle socio-économique des communs, les gens s’auto-organisent pour résoudre les besoins et les défis à partir d’une logique communautaire et soutenable. Les communs sont un modèle d’organisation sociale et économique qui échappe au marché et à l’État. En plus des nombreux exemples de communs traditionnels qui ont maintenu des formes de production et de reproduction singulières au fil des siècles, ces dernières décennies ont vu naître des projets technologiques, urbains et culturels, dont certains utilisent des licences libres et ouvertes ou des modèles de distribution du pouvoir pour une production démocratique. Ces projets sont singuliers, mais ils partagent certains principes et qualités.

    Dans ce contexte, femProcomuns (coopérative intégrale d’utilisateurs et de travailleurs) proposons une rencontre, pour favoriser la mise en réseau et la coopération autour des leçons apprises ces 5 dernières années, dans différents espaces en Catalogne et ailleurs.

    La session aura lieu en ligne le 4 octobre, de 15h00 à 17h00 : (traduction simultannée Catalan, Espagnol, Anglais et Français) Plus de détails à venir.

    Au fil des années, nous avons constaté que la dimension relationnelle des communautés où se situent les projets est le principal élément qui rend les projets communs. En plus de choisir et de connaître les outils nécessaires (technologiques, mécanismes juridiques, de gestion…), il est essentiel que les personnes qui appartiennent à la communauté partagent des intérêts, s’identifient au projet, s’auto-organisent et s’autogèrent, et sachent comment mobiliser les ressources dont elles ont besoin, comment organiser le mode de production, où trouver les connaissances dont elles ont besoin et avoir une politique sur le partage des connaissances qu’elles génèrent. Lorsqu’il s’agit d’une communauté existante avec des liens sociaux antérieurs et auto-organisée, ce sera plus facile. Et s’il s’agit d’un groupe, qui veut activer une nouvelle communauté, il sera nécessaire de planifier soigneusement le projet.

    <a id="set-post-thumbnail" class="thickbox" href="https://www.remixthecommons.org/wp-admin/media-upload.php?post_id=6850&type=image&TB_iframe=1" aria-describedby="set-post-thumbnail-desc"><img decoding="async" loading="lazy" class="attachment-266x266 size-266x266 alignleft" src="Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png" sizes="(max-width: 266px) 100vw, 266px" srcset="Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-342x342.png 342w, Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-607x607.png 607w, Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo-768x768.png 768w, Transitant_Sessio_Internacional_EN_logo.png 794w" alt="" width="266" height="266" /></a>Nous avons testé le modèle de soutenabilité des communs, nous avons élaboré des textes explicatifs détaillant le cadre théorique et conceptuel et nous avons développé un kit de ressources avec des outils visuels et des jeux pour explorer et travailler sur des projets dans une perspective plus communautaire, écologique et féministe.

    Nous voulons partager cette expérience accumulée avec des acteurs qui partagent cet horizon du commun, écologique, démocratique, féministe… et qui sont sensibles à l’importance de l’activation des économies locales, par l’action communautaire et par l’innovation citoyenne ; des acteurs (initiatives de base, entreprises sociales, coopératives, laboratoires citoyens…) actifs en Catalogne, en Europe et au-delà, avec lesquels partager des infrastructures, des connaissances, des méthodologies et des outils.

    Nous voulons également connaître les expériences et les méthodologies menées par d’autres agents, partager des pratiques, des visions et des idées avec des projets d’autres endroits en Catalogne, en France ou au Québec. Nous vous invitons à participer à la session en ligne et à partager la manière dont vous mettez en œuvre votre pratique. La session, de deux heures seulement, ne permettra pas à chacun de présenter oralement, mais nous recueillerons toutes les initiatives par écrit dans un pad (bloc-notes), et nous poursuivrons la conversation à travers un <a href="https://agora.commonscloud.coop/c/transitant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">espace de l’Agora</a> que nous avons aménagé pour parler de la transition vers les communs.

    Écosystème de Transition, est financé par la ligne L2 Projets Singulières pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, création de coopératives et projets d’intercoopération, de la Generalitat de Catalunya, Département de l’entreprise et du travail. Direction générale de l’économie sociale et solidaire, du troisième secteur et des coopératives.

     

    https://www.remixthecommons.org/?p=6850
    Chargement/Site#_fd898284c32c5ecfffa9a2263c7fcb64

    Entrevue avec Ugo Mattei. Chieri, 14 juillet 2015

    Auteur : Irene Favero
    Traduction de Camille Le Crosnier

    Cette interview a été réalisée sous la forme d’une promenade, partant de la mairie de Chieri, point central du Festival International des Communs, jusqu’à Ex Tabasso, une friche industrielle de 3000m2, située en centre ville, récupérée pour y instituer un espace en-commun.

    <a href="Ugo_Mattei_-_Biennale_Democrazia_2013.jpg"><img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-medium" src="Ugo_Mattei_-_Biennale_Democrazia_2013.jpg" width="512" height="700" /></a>

     

    Histoire d’un festival

    Ce festival est une tentative de travail sur l’alphabétisation des peuples par rapport aux biens communs. Dans un processus révolutionnaire il est nécessaire de ne pas retomber dans les erreurs du passé. Jusqu’à présent tous les processus révolutionnaires ont fini par retomber dans les mêmes mécanismes de pouvoir en se limitant à changer les personnes qui détiennent ces pouvoirs.

    J’ai consacré presque toute ma carrière scientifique et académique à essayer de former des générations et des groupes de personnes qui pourront devenir des leaders une fois la révolution faite, sans retomber dans les erreurs du passé.

    La fondation de l’IUC1 n’avait pas comme but de faire la révolution, puisqu’elle viendra de toute façon, mais de me préoccuper de ce qui viendra après. Pendant un certain temps j’ai pensé que cela pouvait se réaliser uniquement grâce aux élites, que l’on pourrait imaginer la construction d’une avant-garde. À partir de 2010-2011 environ, de la période de la première organisation du référendum, j’ai réalisé que les élites sont trop facilement corruptibles et qu’au contraire les masses ne peuvent pas être corrompues, sinon par des processus extrêmement complexes.

    J’ai donc pensé que les biens communs devaient devenir une grammaire de masse, que l’on doive arriver d’abord à une fertilisation intellectuelle des personnes, pour leur faire comprendre ce que sont les biens communs, les risques que l’on encourt si on ne s’en préoccupe pas, la joie que l’on ressent à s’en occuper, en bref toutes ces expériences qui rendent la vie digne d’être vécue non pas comme une expérience de masturbation solipsiste mais comme une expérience plus sociale, politique. J’ai donc réfléchi à la façon de contaminer le plus de personnes possible. C’est ce que j’ai essayé de faire à Naples, avec l’idée d’alphabétisation écologique. J’avais introduit, dans le statut de l’Azienda Spéciale ABC (Acqua Bene Comune) de Naples, un chapitre consacré à cette question : investir dans la construction d’une conscience écologique dans les écoles etc. Et je l’ai fait en partie, mais ensuite l’expérience napolitaine s’est arrêtée, d’une façon plutôt dramatique d’ailleurs, et puis je me suis retrouvé avec cette opportunité.

    Contexte politique de Chieri

    Je n’aurais jamais imaginé participer à une élection administrative et encore moins vouloir devenir maire de Chieri. J’y ai une maison de vacances, mais je n’avais jamais fréquenté l’environnement politique de cette ville. Puis, un groupe de camarades m’ont dit « Ici, c’est l’ennui total, ils sont tous pareils, le Parti démocrate (centre gauche) est comme le PDL (centre droite)… », donc j’ai dit « Si vous voulez utiliser mon nom pour les menacer d’une candidature, allez-y », et ces camarades ont répandu la rumeur selon laquelle j’aurais voulu me porter candidat aux élections locales. Le Parti démocrate, surestimant mes possibilités de gagner l’élection, du fait de ma présence dans le contexte politique national, a proposé de faire un accord politique plutôt que de me laisser participer. Et dans cet accord j’ai négocié un certain nombre de points.

    Le premier étant le refus de la construction du Périphérique Est, qui était un grand chantier qui devait se faire, voulu par le Parti démocrate, et ils ont finalement accepté malgré des désaccords importants. Le deuxième était la création d’un règlement pour le gouvernement des biens communs sur lequel j’aurais eu la main, donc différent et plus avancé que celui de Bologne et des autres plus subsidiaires, et qui puisse fonctionner d’une autre façon. Le troisième point était l’organisation d’un festival international des biens communs.

    C’était donc un accord d’un an, un accord politique que j’ai respecté. Et nous avons donc organisé le festival avec les camarades : Freddy, Roberta, Ettore, Michele Spanò, les camarades de l’IUC, et toutes les personnes qui ont collaboré.

    J’ai vu le festival comme un moyen de faire repartir en Italie le discours sur les biens communs après le référendum sur « l’Acqua bene commune », en remettant les communs au centre de la discussion, avec une dimension nationale et même internationale et pas seulement purement locale. L’idée était de sensibiliser cette population locale qui en a bien besoin : Chieri est une petite ville riche, petite-bourgeoise, très catholique, qui a donc un véritable besoin de pensée critique. Mais il y a aussi une dimension nationale, on voulait essayer de voir combien de personnes ayant participé aux luttes pour les biens communs ces dernières années voulaient y prendre part, et elles sont nombreuses. Il s’agissait d’ouvrir de nouveaux scénarios de dialogue international. L’équilibre entre le monde académique et les activistes en ce qui concerne les communs

    Deux choses importantes se sont passées ici. La première étant celle de la réflexion politique : il y a eu un rapprochement en Italie entre les praticiens des biens communs « gentils », donc Rodotà et le monde issu de la commission sur les biens communs (les biens communs libéraux si on peux les appeler ainsi), et les praticiens des biens communs « méchants », les « méchants maîtres », Negri, EuroNomade etc… Et cette recomposition a eu lieu, c’est à dire que nous avons parlé un langage commun, nous nous sommes mis ensemble autour de la table, nous avons repris des conversations qui étaient en suspend depuis longtemps. C’était un point important. À cela s’est ajouté un fait nouveau très important, que l’on comprendra mieux avec le temps : le passage, dans la doctrine catholique relative aux biens communs, de la vision transcendante à la vision immanente. C’est l’un des sujets de discussion que l’on a fait avancer.

    Il existe un acte constitutionnel (je prends le point de vue du juriste que je suis) du plus ancien système juridique occidental, celui de l’église catholique, qui a mis dans sa constitution le devoir pour plus d’un milliard de personnes de traiter les biens communs immanents, ceux de la terre, avec une attitude de soin et de protection. Avec une composition de ce type, on est face à une composition constituante. Remettre en jeu, contre le néolibéralisme et contre la pensée unique, une masse très vaste et hétérogène mais réunie autour d’un processus de résistance, cela a une importance énorme. Et cela a fonctionné comme cadre théorique.

    Pour ce qui est de la participation citoyenne, il y a eu beaucoup de monde, il y a eu quelques articles dans les journaux, on en a parlé… Bien sûr, nombre de ces séminaires n’étaient pas simples, mais ils ont représenté un moment de discussion et beaucoup de personnes ont participé. Lors des conférences matinales, qui étaient pensées comme des moments d’étude, hier, vendredi matin, il y avait 150-160 personnes engagées dans les trois séminaires, ce matin, samedi, une centaine. Cela signifie qu’environ 250 personnes ont pensé aux communs avec un niveau technique plutôt avancé. Et puis on a parlé de beaucoup d’autres choses aussi, dont l’« Area Tabasso bene comune ».

    C’est clair qu’il faut trouver des équilibres, mais on fait ce qu’on peut, c’était une première édition et on verra dans le futur. La suite

    Dans l’idéologie de la modernité je refuse l’idée de l’obligation de résultat, l’important c’est le processus. Cette idée du résultat est un peu phallique, ce qui m’intéresse c’est le processus qui conduit au résultat. Ce festival est une partie d’un chemin, qui m’occupe complètement et qui occupe d’autres personnes aussi, qui est le chemin qui doit conduire à l’incendie du grand tas de bois mouillé qu’est le capitalisme, qui peut être incendié mais en s’y prenant de différentes façons. Si tu essayes d’incendier un tas de bois mouillé à partir d’un seul endroit tu n’y arriveras jamais, si tu t’y mets de différents endroits tu y arrives. Comme on ne sait pas quel pourrait être l’endroit le plus adapté, moi, de façon peut-être désordonnée, j’essaye à chaque fois que je peux et d’où je peux. Si chacun fait de même, ensemble, on construit un chemin d’émancipation, et cela serait très beau à mon avis.

    La dimension internationale

    Il a été très important d’avoir avec nous le réseau francophone, les camarades des Balkans, des gens comme Bollier, très actif aux Etats Unis, des personnes venues de l’Allemagne, etc… Et pas que des activistes, par exemple des personnes de la European Cultural Foundation qui ont aussi soutenu ce festival et ont été, comme d’habitude, très éclairés. Donc il y a eu des premiers pas. Bien sûr, s’il fallait organiser des états généraux des communs en Europe on pourrait les faire mais il faudrait des ressources, un lieu un peu plus central que Chieri. On pourrait imaginer les mettre en place, mais pour le moment on a fait ce qu’on était en mesure de faire dans ce contexte.

    Que peut apporter Chieri dans un contexte international ?

    Chieri, dans ce processus, amène une pratique et une expérimentation, le dépassement d’une fermeture culturelle et intellectuelle plutôt forte qui était là et que l’on a essayé de faire sauter avec ce festival. La politique de la représentativité n’a pas encore été comprise : je perdrai probablement mon poste de maire adjoint suite à ce festival, malgré le succès, à cause des polémiques… mais ça a donné des résultats. Ça a démontré que, dans n’importe quel contexte, il est possible de faire passer la discussion sur les biens communs. Je pense qu’à Chieri aujourd’hui beaucoup de personnes savent ce que sont les biens communs, ou en tout cas en ont entendu parler.

    À chaque action correspond une réaction. Il y a des réactions qu’il vaut la peine de contraster et d’autres non. Je ne sais pas si ça en vaut la peine ici, ça dépend des capacités évolutives d’un chemin politique. Chacun n’a qu’une vie, je mène une lutte politique qui n’est pas locale, c’est une lutte politique pour les communs. Ici comme à Naples, qui sont les deux expériences d’administrateur public que j’ai eues, j’ai laissé une marque culturelle, beaucoup de monde a changé sa façon de voir les organisations hiérarchico-administratives suite au passage des biens communs et du travail que l’on a mené dans ces contextes. Et puis est-ce que ça vaut la peine de résister ? Ça dépend, peut-être que si on résistait on pourrait rester, mais ça dépend pour quoi faire. C’est un match politique ouvert. Nous referons sans doute le festival, ici ou ailleurs, à un moment ou un autre. Dans combien de temps ? On verra, on est libre. Si la formule a marché ça on le comprendra après…

    Ex Tabasso, friche et charte des communs

    Cet endroit est une ancienne filature de coton qui a du fermer suite à la mondialisation, du jour au lendemain. L’endroit a été abandonné puis racheté par la mairie dans une opération visionnaire et en dépensant un peu de sous. La mairie a essayé ensuite d’en faire un project financing, elle voulait le transformer en un lieu avec un cinéma, un supermarché et des parkings, en le détruisant et le reconstruisant. Heureusement, le project financing a échoué à cause de la crise, et maintenant se pose la question de ce qu’on peut en faire. Par exemple, au cours de cette première année de mon mandat électoral, j’ai constaté que l’Area Tabasso avait de fait été déclarée bien commun par la population de Chieri, avec des pratiques, un comité qui s’est mis en place, des discussions… C’est un lieu important dans l’imaginaire des gens du coin… et si tu y penses ça ne peux être qu’ainsi pour les citoyens de Chieri. C’est une construction de 33000m2, énorme, très belle, on pourrait y faire beaucoup de choses, une partie de leur vie est liée à ce lieu, c’est leur histoire, le textile est très lié aux conditions de cette ville, donc c’est un endroit idéal…

    Je dois dire (en parlant en tant que camarade et non en tant que maire-adjoint) que dans la plupart des autres contextes ce lieu aurait déjà été occupé. Ça aurait été une belle occasion d’occuper un lieu en ayant une administration qui parle de biens communs, on aurait pu voir quelle était la dynamique réelle sous-jacente et quelle part j’aurais pu jouer dans ce sens. Si on pense à une autre expérience comme celle du Colorificio (ancienne usine de peinture) à Pise, c’est une zone plus petite et moins belle que celle-ci, elle a été occupée en très peu de temps et a commencé à revivre. Ici, depuis un an que l’on en parle, aujourd’hui, pour un grand nombre d’habitants de Chieri, c’est la première fois qu’ils ont eu l’intérêt de venir voir et qu’ils sont rentrés, grâce à l’organisation de cette promenade. Cela démontre le type de tissu social existant à Chieri.

    Ce festival a ouvert cet espace aux citoyens. Il a ré-ouvert aussi le Bastione della mina où se tiennent ce soir des performances, il y en a une magnifique où l’on va voir les étoiles tous ensemble. C’est un lieu magnifique, public, fermé depuis des années, personne n’y rentrait plus et nous l’avons ré-ouvert pour le festival. On a fait un pacte de partage avec un de mes amis qui s’est occupé de l’ouvrir, qui l’a nettoyé et remis aux normes. La population de Chieri sait maintenant qu’il y a un parc là, qu’elle ne connaissait pas avant. C’est un endroit émouvant de beauté. Chieri n’est pas une belle ville, elle a des côtés très beaux dans un tissu urbain qui a été transformé brutalement par un développement très extractif, il y a des grands immeubles très moches juste à côté de belles constructions du moyen âge. Ce Bastione est une forteresse médiévale qui défendait la ville, et il y a un parc magnifique à l’intérieur. La cour de la mairie, où nous avons fait l’ouverture du festival, est normalement le parking où se garent les employés et c’est un endroit très beau, et la partie devant la mairie c’est normalement l’endroit où on fait la queue pour payer les amendes…

    Le règlement : un moyen pour étudier un projet pour l’Area Tabasso

    Le règlement prévoit déjà un avis pour la constitution d’une entité que l’on souhaite voir devenir l’entité de référence pour cet endroit. Si je restais maire-adjoint je soignerais en particulier l’interprétation du règlement, il y a toujours un risque que les règlements soient appliqués d’une façon détournée… Mais si on arrivait à mettre en place une entité autonome, partagée, avec des processus délibératifs de type démocratique, inclusive et non-verticale, cette entité deviendrait la titulaire de l’Area Tabasso et déciderait de ce qui se passe ici, ce qui est quelque chose d’énorme qui ne s’est jamais produit auparavant. Évidemment, il est très difficile de mettre en place cette entité, nous avons mis à disposition un espace public où un groupe de personnes se rencontre tous les mardis, c’est toujours un peu les mêmes mais ce sont eux qui ont organisé tout ça. L’idée est de commencer en transformant le lieu en un espace ouvert, une sorte de place couverte, en faisant les travaux minimum nécessaires pour garantir la sécurité du lieu et que ce soit peu coûteux. Ça serait un endroit où l’on puisse mettre 700 chaises et une scène pour faire des spectacles, y faire du skate, du parkour, du sport, ce qu’on veut… Ici il fait très froid l’hiver, donc avoir un endroit couvert comme celui-ci peut être utile.

    Ne pas perdre de vue la dimension festive des biens communs

    As-tu jamais essayé de récolter des cerises ? C’est un travail chiant. Au temps des biens communs les paysans récoltaient les cerises tous ensemble, en un jour, en faisant la fête des cerises. Donc, une même activité qui faite tout seul devient l’un des travaux les plus aliénants et ennuyeux qui existent, si faite dans un cadre festif devient une belle chose. On récolte les cerises tous ensemble, on moissonne tous ensemble, et ça devient un travail qui se transforme grâce à la dimension festive. La dimension festive pour les communs est fondamentale parce que tu peux faire la révolution avec le visage triste, tu peux essayer d’être révolutionnaire d’une façon sérieuse ou pensive, ou tu peux faire une révolution en riant. Et l’une des choses que l’on a appris c’est qu’on ne fait pas de révolution si on ne s’amuse pas. Donc oui, la dimension festive est incroyablement importante.

    Ici il y aura la place couverte, si on la fait, de là bas jusqu’ici. Et ici c’est un théâtre naturel, il n’y aurait qu’à creuser là, ici tu mets les gradins, là-bas tu mets les écrans, et c’est un théâtre. Avec très peu tu peux imaginer de mettre une structure en bois et en faire une vraie salle de théâtre, dont on a un besoin dramatique dans cette petite ville.

    Ça, ça appartient à tous les habitants de Chieri. Du fait de l’avoir ouvert, les gens maintenant se disent « ça c’est à nous ! à notre communauté, on peut construire de la cohésion, en travaillant dur et en investissant de l’argent dedans, mais en ayant un projet commun ». Et le processus pour définir cette vision commune devient un processus démocratique. Ce qui m’intéresserait, mais je ne sais pas si je vais y arriver, c’est de prendre tout ça et de le faire devenir un bien commun d’un point de vue juridique. Que ça ne soit plus public, que ça ne dépende plus de qui a gagné l’élection municipale, que ça ne dépende plus du fait qu’il y ait un maire praticien des biens communs, un maire du Parti démocrate ou un maire du PDL, mais que ça devienne un bien commun pour toujours, que ça devienne une fondation dans l’intérêt des générations futures, que ça devienne un Community Land Trust, que ça devienne une structure juridique différente, nouvelle, complètement autonome par rapport à la machine politique.

    Le règlement permet de faire des pas dans ce sens. Évidemment il faut aussi une volonté politique, qui ne sera jamais accordée si le mouvement ne devient pas suffisamment fort autour de tout ça. Les luttes pour l’émancipation ne peuvent jamais être imposées d’en haut. Si socialement, dans cette petite ville, dans cette population, il y a une envie de lutter afin que ce lieu devienne une expérimentation au niveau international, les conditions sont déjà là pour pouvoir le faire et nous les avons construites également d’un point de vue juridique. Si cette volonté politique de la base n’est pas là, il y aura une volonté politique d’en haut, mais je doute fortement qu’elle accepte de se priver d’un bien d’une aussi grande valeur.

    Quelles convergences entre loi et pratiques autour des communs ?

    En ce qui concerne le contexte de Chieri, jusqu’ici la partie légale est en avance par rapport à la partie sociale, qui n’est pas encore là. Il y a du mouvement autour de ça, je ne sais pas si c’est un mouvement structurellement relevant des communs, ni quels intérêts il y a derrière, mais c’est un processus, donc on verra bien. Ce que je sais c’est qu’il y a du scepticisme du côté électoral, donc on verra, c’est une bataille politique. Mais la partie légale est prête : on peut maintenant suivre un chemin légal pour arriver à ce que l’Area Tabasso soit un bien commun pour toujours. C’est déjà en place, on va voir si on peut remplir ce cadre légal. La loi est juste un contenant, tout dépend de ce que tu mets dedans.

    D’une façon plus générale : la relation entre loi et mouvements sociaux est extrêmement compliquée. Je ne suis qu’un juriste, pas un philosophe, donc je ne sais pas vraiment comment faire abstraction de ça. Je me considère comme la preuve vivante du fait qu’on peut être juriste et praticien des biens communs en même temps. Tu peux être juriste et raisonner dans le cadre mental de la loi, qui se développe d’une façon très traditionnelle : s’il faut aller aux tribunaux, je vais aux tribunaux… Mais en même temps j’essaie d’être aux côtés des personnes qui essayent de se battre pour quelque chose et de prendre part à ces luttes, et de comprendre que la loi est là pour les citoyens et essayer de l’interpréter, donc je crois que c’est possible…

    Nous avons une classe de juristes qui est prête à travailler dans ce sens, ils ne sont pas nombreux mais ça sera sans doute le cas pour les plus jeunes. Et quelques autres fous plus âgés… même plus âgés que moi !

     

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=6722
    Chargement/Site#_fdd1010de0cdb2d5e11ae338664b9dc0

    Revoir et commenter la conversation sur polemictweet.com.

    <script type="text/javascript" src="http://polemictweet.com/pour-la-transition-une-conomie-du-partage-de-la-connaissance-et-des-biens-communs/embedscript.php"></script>

    Biens communsPartage de connaissanceshttps://www.remixthecommons.org/?p=4013
    Charte de bon voisinage ARALL'association d'habitants du quartiers 16, 17 des Almadies à Dakar s'est dotée d'une charte de bon voisinage qui consigne les règles, valeurs et pratiques communes. Cette Charte qui a été élaborée de manière participative vise à améliorer la qualité de vie des résidents, et développer les formes de mutualisation de ressources pour asseoir une solidarité effective entre les résidents du quartier. Cette charte n’a pas de statut juridique, mais plutôt un statut incitatif pour la diffusion des idées sur ce projet. Cette charte a adopté un 2008, et il est toujours en vigeur.Catégorie:Objet médiaTexteEspace public
    Bien de club
    CharteCommuns de voisinage13 août 2019
    Charte de bon voisinage, éloignez votre poubelle !Du conflit à la bienveillance : naissance d’un bien commun Dans Dakar, ville océane, victime de son attractivité, les problèmes quotidiens se ressemblent. Gestion des ordures, pollution sonore, déficit d’infrastructures d’utilité publique… sont autant de sources de conflits latents ou ouverts entre voisins. Le documentaire du LARTES raconte comment des voisins qui vivent dans le secteur 15 des Almadies, quartier résidentiel de Dakar, ont su se concerter pour transformer un fort potentiel de conflit en sources et ressources d’une mutuelle sollicitude. Il montre l’opérationnalité d’une charte de bon voisinage qui permet de défragmenter les conflits et d’éviter leur juridication (gendarmerie). Le spectateur est ainsi entraîné au cœur de la gestion et des applications quotidiennes de la charte ; il est aussi invité à découvrir, au-delà de ses impacts dans l’organisation de l’espace commun, le remarquable outil citoyen qu’elle constitue pour dialoguer avec les pouvoirs publics et, collectivement, décider des transformations qui peuvent affecter dans un sens ou un autre la vie du quartier. Cependant, au-delà de ses effets sociaux ordinaires et politico-administratifs, le documentaire insiste également sur le regard lucide des concernés qui admettent volontiers que la charte de bon voisinage ne règle pas tous les problèmes. Cependant, et c’est ce que nous retenons avec eux, la charte crée un cadre d’interconnaissance vitale, pour bâtir une citoyenneté active à partir d’un projet commun de mieux vivre ensemble.Catégorie:Objet médiaVidéoEspace public
    Communauté villageoise
    Communauté
    Charte
    Communs de voisinage26 juillet 2019
    Charte de cogestion du FONJEPLe Fonjep (Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire) est un outil de gestion de fonds publics destinés à renforcer le développement global des projets associatifs. Le Fonjep est «  une association dont le fonctionnement est cogéré par les représentant(e)s des membres institutionnels et les représentant(e)s des associations pour permettre la coopération entre les membres institutionnels (État, collectivités territoriales, leurs établissements publics) et les associations et autres organismes privés sans but lucratif concourant à la cohé-sion sociale. (Article 1 des statuts modifi és lors de l’AGE du 10 décembre 2013). La co-gestion permet la construction et la réalisation, en commun, du projet associatif défini et évalué ensemble. Elle intègre également le pilotage et l’administration de l’association Fonjep. La Charte est élaborée en 2016 à travers une démarche participative qui visait de partager un état des lieux et une vision prospective de l’exercice de la cogestion. La méthode de travail utilisée visait a faciliter les échanges pour une coconstruction de ce document entre les associations et l’administration.Catégorie:Objet médiaTexteÉducation populaire
    Culture
    Politiques publiques
    Co-gestionCharte13 août 2019
    Charte de développement durable des vallées béarnaises et de protection de l'oursA la suite du conflit entre les habitants des vallées du Haut Béarn et de l'administartion et des organisations de protection de la nature, une méthode innovante de "gestion en patrimoine commun" basée sur l'implication, la concertation et la décision partagée a été retenue comme alternative à un cadre réglementaire.

    La Charte de Développement Durable des Vallées Béarnaises et de Protection de l'Ours a été signée le 31 janvier 1994. Par cette Charte, les partenaires se sont engagés pour concilier le développement socio-économique des vallées et la gestion de l'ours, de la faune et des milieux naturels. Elle permet aux habitants d'être les acteurs premiers de la maîtrise du développement de leurs vallées d'Ossau, d'Aspe et de Barétous et de la prise en charge de leur patrimoine naturel.

    L'Institution Patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB) est un rassemblement de partenaires, chargée de l'application de cette charte. Elle permet la rencontre de tous les acteurs du territoire pour qu'ils réfléchissent aux solutions les mieux adaptées et construisent ensemble l'avenir des 3 vallées béarnaises OSSAU, ASPE et BARÉTOUS : élus, administrations, bergers, éleveurs, forestiers, associations de protection de la nature, pêcheurs, chasseurs, acteurs du tourisme, hydroélectriciens, agents de développement, chambres consulaires...
    Catégorie:Objet médiaTexteFaunes
    Pâturages
    Forêts
    Eau et irrigation
    Gouvernance locale
    Occupation et utilisation des terres
    Agriculture durable
    Fors de Béarn
    Charte
    Organisation villageoise et sociale
    Communs agricoles
    Tradition
    13 août 2019
    Charte de gouvernance démocratiqueLa charte de Assises Nationale du Sénégal est une charte des pratiques politiques entre les citoyens et leurs représentants au sein de l'État national de Sénégal qui concerne la consolidation/institutionnalisation de la démocracie participative.Catégorie:Objet médiaTexteEconomie Sociale et SolidaireDémocratie participativeInnovation Politique
    Charte
    Droit des communs24 novembre 2020
    Charte de l'association Rues du développement durableCharte de l'association Rues du développement durable.Catégorie:Objet médiaTexteLocaux d'activités économiques solidaires
    Espace de travail
    Maîtrise du foncier
    Mutualisation de locaux
    Plateforme coopérativeDéveloppement durable13 août 2019
    Charte de la Maison Régionale de l'Environnement et des Solidarités (MRES)This document takes place in greater Ile de France region of Paris. It is a charter that is trying to create a synergy of partners, associations, and affiliations to address rights of citizens in the fields of culture, environment, and solidarity. It is written in a more general framework rather than a specific case. This charter has no legal status, but is rather an incentive for the dissemination of ideas to preserve biodiversity, culture, and citizens' rights. The document was written in 2001 and is in effect today.Catégorie:Objet médiaTexteDéveloppement durable
    Patrimoine culturel
    Citizen Participation
    Charte
    8 novembre 2020
    Charte de LampedusaLa Charte de Lampedusa est un pacte unissant les entités et les personnes qui, en la signant, s’engageant à porter, pratiquer et défendre les principes qu’elle expose, par tout moyen, parole et actes que tout/toute signataire trouvera approprié. Elle est issue d’un processus constituant et de construction d’un droit par le bas quis’est développé durant la rencontre de Lampedusa du 31 janvier au 2 février 2014, après la mort de plus de 600 femmes, hommes et enfants. Les naufrages des 3 et 11octobre 2013 témoignent que les politiques de gestion et de contrôle des migrations font de la Méditerranée un cimetière marin. La Charte de Lampedusa n’est ni une proposition de loi ni une demande adressée aux Etats et aux gouvernements. (extrait du document)Catégorie:Objet médiaTexteHospitalité
    Réfugié
    Mobilité
    Charte
    Ville refuge
    Accueil des réfugiés
    13 août 2019
    Charte de réseau MJC en Ile-de-FranceThis document is a charter written for the youth and its families in the Grand Paris metropolis, France. The charter proposes more young students (and their families) to participate, decide and engage in cultural activities within youth centers like Les Hauts de Belleville. It was written 2013 and is still in effect today.Catégorie:Objet médiaTexteCultureDroits culturelsCharte8 novembre 2020
    Charte de TERA.coopL'association Tera porte un projet d'écovillage expérimental qui vise à relocaliser à 85% la production vitale de ses habitants, à valoriser cette production en monnaie citoyenne locale, émise via un revenu d'autonomie d'un euro supérieur au seuil de pauvreté pour chacun de ses habitants et contribuer à la réduction de l'empreinte écologique.

    La charte présente les principes de l'association et ses valeurs attachées aux domaines des relations et du développement personnel, des ressources et mode de production, de l'habitat et de l'alimentation, de l'écologie, de l'économie, de la formation et de l'éducation, de l'expérimentation, des technologies, et de la santé.

    Site web du projet : http://www.tera.coop/
    Catégorie:Objet médiaTexteHabitat partagé / habitat communautaireRevenu d'existence
    Droit au logement
    Éco-village
    Monnaies sociales
    Charte
    13 août 2019
    Charte de végétalisation de l’espace public parisienThis document was written recently by the Mairie de Paris, and concerns all Parisian residents. It calls for citizens' participation in choosing and growing various plants that are native in Paris's bioregion but helpful for the city in combating climate change pressures. It is in effect today.Catégorie:Objet médiaTexteBiodiversitéCharte13 août 2019
    Charte des EscartonsChartes historiques du DauphinéeCatégorie:Objet médiaTexteCommunauté villageoiseHistoire des communsCharte13 août 2019
    Charte des GarriguesLa Charte des Garrigues (territoire des garrigues du Gard et de l’Hérault) a été élaborée par l’association des Ecologistes de l’Euzière puis reprise par le Collectif des Garrigues. Elle prend racine dans le projet initié en 2010 qui visait à réaliser le recueil et l’organisation de la connaissance sur la thématique des garrigues et à rassembler les acteurs concernés. La Charte des Garrigues fait suite à un état des lieux et diagnostic partagé nourris par l’Atlas des Garrigues, publié novembre 2013, et le site internet de l’Encyclopédie Vivante des Garrigues (www.wikigarrigue.info) co-construit par plus d’une centaine de contributeurs. Elle trace une feuille de route opérationnelle pour la gestion des garrigues. Elle est constituée de 9 axes structurants, de 47 constats et de 36 orientations. Pour chacune de ces orientations, une fiche décrit le type d’actions qu’elle entraîne (recherche, expérimentation, etc.), les projets actuellement menés sur le territoire en ce sens, la priorisation territoriale et les liens qu’elle a avec d’autres orientations.ATTENTION : Il s’agit ici d’une version de travail qui date de 2013.Catégorie:Objet médiaTexteFoncier agricole
    Ressources naturelles
    Patrimoine culturel
    Eau et irrigation
    Paysages
    Garrigue
    Biodiversité
    Droit à l'eau
    Protection des milieux naturels
    Développement durable
    Charte7 avril 2022
    Charte des maîtres d'ouvrage d'utilité publique en SuisseThis document concerns all the citizens of Switzerland. It is a charter that introduces the concept of community shared housing (or co-housing) in order for people to move away from acquiring housing through the market. It was written in January 2013 and is still in effect today.Catégorie:Objet médiaTexteCharte13 août 2019
    Charte des mangroves d'Afrique de l'OuestThis document is written for the mangroves located in the Western regions of Africa, including Gambie, Guinea, Guinea Bissau, Mauritania, Senegal, and Sierra Leone. It is a charter proposing different action plans to respond to pollution, overexploitation of natural resources, and environmental damage taking place in the mangroves of these above-mentioned countries. It also seeks sustainable measure to ensure the reusability of these mangroves by various stakeholders. The document was written in 2009 and is in effect today.Catégorie:Objet médiaTexteMangroves
    Biodiversité
    Charte13 août 2019
    Charte Remix - Version 6 mai 2013Charte de Remix Biens Communs - Version 0.1 - 6 mai 2013Catégorie:Objet média
    Catégorie:Remix the commons
    TexteCharte21 août 2023
    Charte Salon Tatou JusteLa Charte du Salon Tatou Juste décrit les principes d'action qui visent à stimuler le développement des activités économiques à l’opposé des économies d’extraction de valeur, et à nourrir le territoire habité.Catégorie:Objet médiaTexteEconomie localeCharte13 août 2019
    Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable FutureIt a charter introducing principles to make a data commons network and infrastructure, and to have that data usable and accessible by all citizens. Its principles will still be useful in pursuing the data commons movement.Catégorie:Objet médiaTexteDataOpen DataCharte13 août 2019
    Chartes de gouvernance au SénégalNous reprenons ici le travail documentation de l'élaboration de deux chartes de gouvernance réalisé par le LARTES IFAN en 2013 dans le cadre des démarches de préfiguration de Remix the commons. L'une est la charte de bon voisinage d'une association d'ahabitants d'un quartier à Dakar, et l'autre est la charte de Gouvernance démocratique élaborée tout au long des Assises Nationales du Sénégal qui ont préparé les élections présidentielles au Sénégal en 2009.Catégorie:Objet médiaFicheCommuns de voisinage
    Pouvoir politique
    Démocratie participativeCharte communautaireCulture de démocratie participative26 juillet 2019
    ChieriChieri est une des villes en pointe sur les communs urbains en Italie. Ugo Mattei y fut l'organisateur du premier Festival International des Biens Communs en 2015.Catégorie:Objet médiaFiche13 juin 2022
    Christine Depigny Huet : La parole au travail vivantTémoignage de Christine Depigny Huet, membre de la Compagnie Pourquoi se lever le matin! à l'Atelier pour la refondation du service public hospitalier.Catégorie:Objet médiaVidéoHôpital
    Santé
    Soin
    Travail
    Travail empêché
    Souffrance au travail
    Donner la parôleMétier (corporation)
    Collectif de travail
    7 décembre 2023
    Co-construction d’une nouvelle structure tarifaire solidaire et environnementaleDans le contexte de la mise en place de la Régie publique de l’Eau, la Métropole de Lyon et la Régie ont proposé un premier cycle de travail à l’Assemblée des Usagers de l'eau sur la mise en place d’une tarification solidaire et environnementale de l’eau potable. Ce projet s’inscrit dans une réflexion plus large sur le « droit à l’eau ». La spécificité de la démarche proposée par la Métropole et la Régie à l’Assemblée a résidé dans sa volonté d’une co-construction des évolutions du cadre tarifaire entre les usagers, à travers l’Assemblée, les services de la Métropole et de la Régie et les élus. Dans ce bilan on retrouve décrit le processus qui a accompagné cette démarche, ses résultats et ses perspectives futures.Catégorie:Objet médiaTexteGestion de l'eau
    Politiques publiques
    Eau potable
    Gouvernance des ressources naturellesDémarche participativeTarification solidaire et environnementale13 juin 2024
    Co-ops, Commons, and the Partner StateThis presentation focuses on the central role that co-operatives and commons play in the formulation and implementation of a new political economy oriented around the common good. The presentation will review the historical links between the two movements and how their respective histories and values reveal the underlying social dynamic that is at the heart of a continuous struggle for economic democracy and social justice. A key part of the presentation is exploring a new vision for the role and operation of the State as enabler and resource for the empowerment and mobilization of civil society for the production of social benefit. I call this the Partner State. How such a state might operate is explored through the examination of how co-operative systems have operated in regions such as Emilia Romagna, in the use of social co-operatives, and the experience of digital commons in scaling democratic systems.Catégorie:Objet médiaAudioÉconomie sociale
    État partenaire
    15 février 2018
    Codesign de cartographie numériqueAtelier de codesign de cartographie numériqueCatégorie:Collection
    Catégorie:Objet média
    CollectionCommuns numériquesCartographie30 juin 2022
    Collectif de soins : de l'autogestion à la santé en commun !Entrevue avec Fabienne Orsi, Janvier 2021Catégorie:Objet médiaArticleSanté publique
    Protection sociale
    Hôpital
    Autogestion
    Auto-organisation
    Atelier
    Gestion de crise
    Démocratie sanitaire2 février 2021
    Colloque "L'alternative du commun"Remix the commons a participé au colloque « L'alternative du commun » qui s'est déroulé du 8 au 15 septembre 2017 à Cerisy, sous la direction de Christian Laval, Pierre Sauvêtre et Ferhat Taylan. Contributions de Alain Ambrosi sur les communs à Barcelone et de Léa Eynaud et Frédéric Sultan sur le mouvement des communs.Catégorie:Projet10 mars 2021
    Colloque "Vers une République des biens communs ?"A la suite du colloque organisé par l'association La Coop des Communs, Remix the commons publie les conférences (pas les débats) sous forme de fichiers audio avec leurs présentations ou résumés des auteurs. Les liens vers les auteurs permettent aussi d'accéder à leur biographie si elle est fournie. Les mots clefs (concepts clefs) utilisés ont été en partie indiqués par les auteurs eux-même.Catégorie:Collection
    Catégorie:Objet média
    Collection30 juin 2022
    Comme un escargot...Bart, Dorothée et Samir vivent à Bruxelles. Déménagements trop fréquents, logement social sur liste d'attente, appartement insalubre, froid, trop petit. Contraints d’accepter n’importe quoi, dans n’importe quel état et à n’importe quel prix... La crise du logement, ils la connaissent, ils la subissent. Depuis trop longtemps. Comment devenir propriétaires lorsque les revenus sont limités ? Les portes des banques restent toujours fermées... Face à cette exclusion, ils se sont mis ensemble avec d'autres familles et ont formé un groupe répondant aux modèles des Community Land Trust (CLT): le “nid” dans le quartier d’Anderlecht.

    L'idée des CLT est d'acquérir des terres et de les gérer comme un bien commun. Répondre à une nécessité économique et sociale par une expérience collective et participative qui ose repenser la ville. Le labyrinthe de la précarité aurait-il une porte de sortie? Mais comment avoir confiance ? Comprendre, se réunir, s'organiser, patienter, se parler, se respecter...

    Comme un escargot...accompagne ces futurs habitants dans leur chemin pour accéder à un « chez soi ». Des paroles qui naissent du vécu, de la précarité et de l'isolement à l'espoir et l'envie de construire un avenir commun. Un film pensé comme un outil pour les mal-logés, le monde politique et associatif, un message pour tous les habitants placé dans un bouteille jetée dans ce désert de béton qu'est la ville où les oasis ne sont pas toujours des mirages... Le projet le Nid de la rue Verheyden à Anderlecht est le fruit de la collaboration entre le CLTB, Samenlevingsopbouw et les familles du Nid.

    Avec le soutien de Bruxelles-Capitale et de la Fédération Wallonie-Bruxelles service éducation permanente.
    Catégorie:Objet médiaVidéoBien immobilier
    Logement
    Propriété collective
    Community Land Trust
    Fiducie foncière communautaire22 février 2019
    Comment imposer une limite absolue au capitalisme?Les trois livres principaux de Gilles Deleuze et Félix Guattari portent sur la même question: comment renverser le capitalisme, comment imposer au système capitaliste immanent sa limite absolue. Et ils ont proposé, pour cela, une seule et même stratégie invariable: le devenir-révolutionnaire de tout le monde. Cela étant le point de départ de l'intervention de Jun Fujita Hirose, il s'interrogera sur la situation contemporaine où le capitalisme entre dans un ultérieur moment de destruction créative, à travers lequel un nouveau régime d' accumulation mondial est en train de s'installer, sous l'hégémonie chinoise et avec les métaux rares comme matière paradigmatique. Quelle est la tactique qui correspond à cette nouvelle conjoncture?Catégorie:Objet médiaVidéoGilles Deleuze
    Félix Guattari
    Limites du capitalisme
    Devenir-minoritaire
    30 avril 2024
    Commoner (Dictionnaire des biens communs)Cet article a été publié dans le Dictionnaire des biens communs, ouvrage dirigé par Fabienne Orsi, Judith Rochfeld et Marie Cornu, publié aux PUF en 2017.Catégorie:Objet médiaArticleCommoner11 septembre 2024
    Commons CampLes Commons Camps sont des rencontres de co-apprentissage et de contribution aux communs, ouvertes à tou.te.s pour entrer en douceur dans l'univers des communs et mettre des mots sur les pratiques de l'en-commun.Catégorie:ProjetMouvement des communsCommoning
    En-commun
    Rencontre internationalePlaidoyer
    Co-apprentissage
    24 septembre 2024
    Commons Ecosystems - Écosystèmes des communsFaire alliance autour du renforcement des écosystèmes de communsCatégorie:ProjetÉcosystème des communsMéthodes et approches de facilitation26 septembre 2024
    Commons JosaphatJosaphat est une friche de 24Ha à cheval sur Schaerbeek et Evere, à Bruxelles.Catégorie:Objet médiaFicheFoncier
    Logement
    Travail
    Co-création
    Démocratie participative
    12 février 2019
    ... autres résultats
    Les chaînes vides ne sont pas acceptées.