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Peuple et Culture and the National Library of France (BNF), will devoting their third workshop to the knowledge commons the 18 of November 2013, with a collective reading of the book Libres savoirs, les biens communs de la connaissance </ em> and the show of video interviews selected in our catalog Remix the Commons. It aims at explore the issues of collective production, sharing and dissemination of knowledge as commons . It takes place at the National Library of France , West Entrance , Quai François Mauriac , Paris XIII. Metro : Quai de la Gare or Bibliothèque François Mitterrand. For further information, please contact Adrien Thoreau or Alexane the Peuple et Culture Union , 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80
| https://www.remixthecommons.org/?p=5081 |
Chargement/Site 2 | Video créée par Connor Turland pour la campagne de collecte de fonds pour l’organisation du séminaire « Commons based economy » de Quilligan School of Commoning à Londres Texte de la vidéo :
| https://www.remixthecommons.org/?p=945 |
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Présentation<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Définir les biens communs</a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres. Futur développementLa collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). CollaborateursCette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>. FinancementLe projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme. Contribution de Remix Biens CommunsRemix est le support méthodologique et technique de cette démarche. | https://www.remixthecommons.org/?p=3088 |
Chargement/Site 2 | Publiée le 5 juil. 2013 Bordeaux Forum de l’Economie Collaborative 4 juillet 2013, au Rocher de Palmer. Plus d’informations sur le Forum et ses intervenants sur www.bordeaux-economie-collaborative.org www.facebook.com/BXecocollab www.twitter.com/BXecocollab via <a href='https://www.youtube.com/watch?v=XAZnv4IEo9g'>Michel Bauwens – "En route vers de nouveaux territoires économiques" 3/4 – YouTube</a>. | https://www.remixthecommons.org/?p=5058 |
Chargement/Site 2 | La démarche des <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Petit_d%C3%A9jeuner_en_commun_(Coll)">petits déjeuners en commun</a> à été lancée par le centre d’art sénégalais Kër Thiossane au Sénégal et l’organisation Communautique au Québec, dans le cadre du projet Remix Biens Communs. Nés dans une dynamique de recherche à propos des définitions endogènes des biens communs, les petits déjeuners en commun constituent des occasions pour réfléchir ensemble à ce que signifient les biens communs à partir d’une approche artistique. Le but des ces rencontres célébrées aussi bien à Dakar, qu’à Montréal, est de non seulement de « comprendre », mais aussi de sentir la signification qui existe entre mon « je » et le « nous » d’une démarche collective. Une expérience sensible qui permet de bâtir des récits capables de redonner du sens au fait de vivre ensemble. Des récits qui maintiennent la communauté en mouvement pour donner du sens à sa propre existence et à sa propre lutte. Prémices DakarA partir de janvier 2012, à Dakar, dans un contexte pré-électoral violent, en pleine remise en question de la constitution et de prise de conscience citoyenne dans tout le Sénégal, Kër Thiossane a commencé à explorer un chantier autour des biens communs, en organisant, à raison d’une fois par mois, un cycle de Petit-Déjeuner en-Commun. Trois Petit-Déjeuner en-Commun ont été organisés entre janvier et avril 2012 sur le thème « Les biens communs dans les villes africaines » ; « Biens Communs et Espace » et « Langues et savoirs ». Ces Petit-Déjeuner en-Commun ont été des temps de rencontres et d’échanges qui constituent en soi même une pratique de l’en-commun, où tout le monde participe, en raison d’une dynamique horizontale de partage de savoir. Ils démarrent à chaque fois à partir d’un film réalisé par l’équipe de Kër Thiossane, sur un artiste et son questionnement sur un aspect des biens communs, dans la société sénégalaise. Certains films et des extraits de petits déjeuners sont accessibles en ligne, sur le site web de Kër Thiossane, avec « une boite à outils » constituée d’ouvrages, de textes, d’interviews… que chacun est invité à enrichir par ses contributions via un wiki ou lors des Petit-Déjeuner en-Commun. Festival AfropixelCette matière accumulée depuis le début de l’année 2012 et la réflexion amorcée auprès de la communauté artistique et des habitants, ont servi à préparer différentes activités (résidences, ateliers, performances…), le temps du Festival Afropixel sur le thème « Création, Culture et Savoirs en Communs », en mai 2012. Parmi cette programmation riche et diversifiée, Kër Thiossane a rassemblé de grand penseurs et artistes africains pour réfléchir ensemble à la question de « La responsabilité artistique dans la construction de l’en-commun ». Tous autour d’un verre de thé, Achille Mbembe, Simon Njami, Ken Bugul, Kan-Si, Felwine Sarr, Thiat et Ibrahima Wane ont participé, non pas à une rencontre entre experts, mais plutôt à un espace où l’expertise de chacun était mise au service de la pensée collective, qui s’est tissée au long de la discussion. Kédougou, jusqu’où tu es chez toi ?En 2013, les petits déjeuners en-commun, se poursuivent, en collaboration avec le collectif La Companyía (http://www.lacompanyia.org/). Il se délocalisent avec un premier petit déjeuner hors de Dakar, en mars, dans le cadre du festival la Nuit des étoiles, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou. Prenant comme thématique le sujet central du festival, « Jusqu’où tu es chez toi ? » , nous avons cherché à enquêter sur les problématiques de la région de Kédougou liées aux biens communs. L’ouverture de la question Jusqu’où tu es chez toi ? a permis d’aborder des questions liées à la gestion des ressources naturelles dans une région frontalière riche en or et minérales, ainsi que des questions liées à l’appartenance et à la construction de communautés de vie. Futur développementLes Petits déjeuners en Communs et le festival Afropixel organisés jusqu’à présent ont suscité un grand intérêt, aussi bien de la part des artistes, des acteurs de la société civile que des citoyens, au Sénégal. Des graines ont été semées et une réelle prise de conscience de l’enjeu des Biens Communs, nous invite à poursuivre ces discussions de façon encore plus ouvertes, autour d’autres facettes des biens communs, dans le but toujours de rendre possible et d’élargir cet espace de réflexion collective. Ces expériences continueront à être filmées, documentées et partagées avec Communautique à Montréal, et d’autres partenaires, acteurs des communs ailleurs dans le monde (Finlande, Colombie…). Les Vidéos et autres médias issus de ces petits déjeuners seront mis en ligne sur la plate-forme Remix Biens Communs. Collaborateurs/tricesMarion Louisgrand Sylla (Ker Thiossane) FinancementLe projet Petits déjeuners en-communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs. Rôle de Remix Biens CommunsRemix Biens Communs a contribué à l’émergence du projet et à sa connaissance dans le milieu des commoners. Remix Biens Communs soutient la formalisation de la démarche et le déploiement d’un réseau de pratiques similaires. | https://www.remixthecommons.org/?p=1322 |
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Peuple et Culture et la BnF, proposent de consacrer leur troisième rendez-vous aux biens communs de la connaissance le 18 novembre 2013 avec la lecture collective du livre collectif Libres savoirs, les biens communs de la connaissance et la projection d’entretiens vidéos sélectionnés dans le catalogue interculturel, libre et collaboratif Remix The Commons. Cette journée permettra d’explorer les enjeux de la production collective, du partage et de la diffusion des connaissances en Biens Communs. Elle se déroule à la Bibliothèque nationale de France, Entrée Ouest, Quai François Mauriac, Paris XIII. Métro Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand. Pour toute précision, n’hésitez pas à contacter Adrien Thoreau ou Alexane à l’Union Peuple et Culture, 01 49 29 42 80 – 09 50 06 42 80
| https://www.remixthecommons.org/?p=3118 |
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<iframe loading="lazy" src="http://remixthecommons.infini.fr/def-commons/simple" width="900" height="550" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe> La première idée, en commençant cette expérience, était de situer sur une carte la centaine de définition des biens communs réalisées depuis Berlin 2010 et de regarder comment utiliser ce support comme un moyen d’expression collectif sur la notion de biens communs. Pour le test, une quinzaine de définitions sont placées sur la carte. L’intégration de l’ensemble de la centaine de définitions disponibles donnera une carte plus fournie. Elles sont consultables par langues. Le tri par tag n’existe pas. Sa mise en place est la prochaine étape à mettre en oeuvre. Il permettra de rendre plus visible les «enjeux» mis en évidence via le site Remix The Commons. L’intégration de cette carte dans le site de remix se fait par widget dans un article de blog ou une page. A terme, la carte pourrait être alimentée par mashup de services multimédia. Deuxième expérience : le placement sur une <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs">carte de documents descriptifs des pratiques de commoning</a> par catégories « types de communs » (uniquement avec les catégories parents de la classification de Charlotte Hess utilisée sur le site de Remix The Commons). Les cartes peuvent être réalisées par espaces géographiques. <a href="http://remixthecommons.infini.fr/visages-des-communs">Ici </a>une carte de quelques points situés au Quebec. Chimère permet librement l’ajout de nouveaux points d’intérêt par les utilisateurs via un <a href="http://remixthecommons.infini.fr/type-de-biens-communs/edit" target="_blank" rel="noopener noreferrer">formulaire</a> assez simple. Ce formulaire est configuré pour proposer aux utilisateurs de classer les points d’intérêts selon les catégories de la carte à laquelle on propose un nouveau point. A ce stade, il serait utile de compléter Chimère avec les éléments tels qu’un dispositif de tags des points d’intérêts, la synchronisation des fiches sur les cartes, la synchronisation des points d’intérêts dans le catalogue de Remix. Mais pour aller plus loin, il faudrait travailler sur les approches de cartographie des communs. Le recensement de ressources est le premier degré d’une cartographie des communs. Il faudrait imaginer de cartographier les éléments constitutifs des communs tels que les modes d’administration des ressources ou de répartition de droits de propriété, les systèmes de valeurs attachées aux pratiques de commoning et certainement d’autres choses encore. Frédéric Sultan <iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe> <iframe class="igtranslator-iframe" src="about:blank" frameborder="0" scrolling="no"></iframe> | https://www.remixthecommons.org/?p=3451 |
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<iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> Mapping the commons est un projet développé par Pablo de Soto. Cette initiative vise à produire avec les habitants, les activistes dans le territoire, des cartographies vivantes, composées de courtes vidéos documentaires et de vidéoposts. La démarche proposée prend la forme d’un intense atelier de plusieurs jours avec des étudiants en communication et des activistes pour rechercher les communs, les définir et rendre visible sur le territoire en produisant les médias qui constitueront la carte. Pablo de Soto a initié cette approche autour des biens communs urbains d’<a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istambul</a> et <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/">Athènes</a>, On peut voir en particulier qu’un travail avait été conduit sur <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/">Taksim Square</a>, dont la privatisation a été l’un des points de départ de la contestation en Turquie cette année. La cartographie est un outil stratégique. Mais la recherche des biens communs est un processus de cartographie de l’espace urbains qui doit se comprendre, bien sur « ainsi que le proposent Deleuze et Guattari, et l’ont utilisé de nombreux artistes et activistes durant la dernière décade, comme une <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php">performance</a> qui peut devenir réflexion, travail artistique, ou action de transformation sociale » (Pablo Soto). Le 20 mars 2013 un wikisprint a été réalisé à Barcelone utilisant les mêmes principes et méthodologie. Sous le titre de « Global P2P », il s’agissait de cartographier les pratiques de Communs et de P2P en Amérique latine et en Europe du sud. Voir en anglais <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/">#GlobalP2P, the wind that shook the net</a>. Rio, prochaine étape de Mapping the commons, est l’une des villes qui vient de vivre, comme le reste du Brésil, des mobilisations sociales et politiques intenses contre des festivités internationales à venir qui tendent à <a href="http://scinfolex.wordpress.com/?s=olympique">privatiser l’espace public</a>. Beaucoup considèrent que ces mobilisations, leurs revendications et leurs modes d’organisation relèvent du paradigme des Communs. Voir les analyses sur le sujet de Bernardo Guttierez dans <a href="http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">globalp2p el viento que desordeno las redes</a> et d’Alexandre Mendes dans <a href="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade de uma democracia das mobilizacoes e do comum/</a> Pour aller plus loin, lire l’article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop">Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul</a>, Pablo De Soto, Daphne Dragona, Aslıhan Şenel, Demitri Delinikolas, José Pérez de Lama | https://www.remixthecommons.org/?p=2722 |
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Presentation<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. Future developpementCollection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions. If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). CollaboratorsThis initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>. FundingThe project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH). Contribution of Remix The CommonsRemix The Commons is the methodological and technical support of this approach. | https://www.remixthecommons.org/?p=5079 |
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Presentation<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. Future developpementCollection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions. If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). CollaboratorsThis initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>. FundingThe project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH). Contribution of Remix The CommonsRemix The Commons is the methodological and technical support of this approach. | https://www.remixthecommons.org/?p=5077 |
Chargement/Site 2 | At the last meeting of the Francophone network for the commons, popular education approaches have been discussed several times. Working groups should be set up to pursue this logic, one in particular, around the idea of school or university common folk. This article is a contribution to the debate and a proposal to organize a large meeting of the actors involved in different practices of learning the commons with a political perspective. The article is in French only. You can also find a list of refences of actions at the end. Différentes initiatives s’inscrivent dans une logique d’école ou université populaire des communs. Celles que nous connaissons le mieux sont l’<a href="http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia">école des Communs de Barcelone</a>, <a href="http://www.schoolofcommoning.com">celle de Londres</a>, ou l’<a href="http://web03.webcoach.at/w16/commons/index.php/Hauptseite">université d’été</a> qui se déroule en Allemagne depuis quelques années. A Montréal, une rencontre « <a href="http://bit.ly/1kPbTFK">A l’école des communs</a> » s’est déroulée à la fin de l’année 2012. Ces initiatives prennent différentes formes. Certaines sont permanentes alors que d’autres sont des temps de rencontres ponctuels. Certaines allient auto formation et transmission de savoirs dans une perspective d’éducation populaire, d’autres veulent d ’emblée s’inscrire dans des cursus académiques. Pour les unes, une école des communs se doit d’être nomade et proactive dans son environnement socio politique. Pour les autres elles doivent plutôt s’ancrer dans les institutions d’enseignement. La place et les rôles respectifs du présentiel et du virtuel peuvent varier. Les pédagogies appliquées sont plus ou moins ouvertes. Elles vont de la conférence, au format somme toute assez traditionnel (Londres), à un travail de construction de coalition locale d’activistes et de chercheurs (Barcelone ou Montréal). Ces initiatives incluent dans leurs objectifs de produire des documents de référence tels que par exemple les <a href="http://bit.ly/LtK064">interviews conférences de James Quilligan</a>, les interviews de <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-premiere-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Michel Bauwens</a> et <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=a-lecole-des-communs-deuxieme-conversation-sur-leco-nomie-des-communs">Lionel Maurel</a> pour A l’école de communs ou la transposition des principes définis par E. Ostrom dans un « langage activiste » par le groupe allemand (qui sera ensuite <a href="http://www.savoirscom1.info/2012/11/03/huit-points-de-reference-pour-la-mise-en-commun-des-biens-2/">traduit en français par Savoircom1</a>). La <a href="http://p2pfoundation.net/ECC2013">conférence de Berlin</a> de mai 2013 a été l’occasion de mutualiser ces expériences au cours de deux « side events » axés sur la « <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Culture_Communications_-_2013">Culture et Communication des Communs </a>» et sur l’« <a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Education_Commons_-_2013">Éducation des Communs</a> ». Une réflexion collective sur <a href="http://www.percolab.com/2014/01/hosting-the-commons/">les modes d’animation d’assemblées et de conférences sur les communs</a> a été initiée à cette occasion. Dans ce contexte, une démarche ouverte d’éducation aux communs pour et par une coalition francophone pourrait enrichir l’offre existante et démultiplier sa puissance de transformation sociale et politique en systématisant ces démarches. L’un des premiers enjeux que rencontre une démarche d’éducation populaire autour des communs aujourd’hui est certainement lié à l’étude et la stabilisation des catégories de définition des communs et du vocabulaire des communs. Elaborer des catégories des communs plus opérationnelles faciliterait la mise en réseau des commoneurs et la dissémination du paradigme des communs dans la société. Des initiatives existent sur ce terrain qu’il faut regarder de près et renforcer. <a href="http://movecommons.org">Move Commons</a> est une des plus avancées. Le site web propose d’attribuer un label à un projet selon des critères correspondant à la nature des communs (4 types) au mode de gouvernance de l’organisation ou de l’initiative concernée. Le formulaire permet alors de produire un badge, à la manière des licences Creative Commons qui pourra être inclus dans la page web du projet. Move Commons s’est développé dans l’écosystème des communs espagnols formé par le Medialab Prado et l’association Communes. Aujourd’hui, Bastien Guerry, l’un des initiateurs de Move commons, développe une deuxième version du site qui s’affranchit des catégories pour privilégier la qualification des initiatives sous la forme de tags. A travers la question des labels des communs, Move Commons interroge la possibilité et la pertinence de certification des pratiques et des communautés. Le collectif Remix The Commons, composé de 5 organisations francophones (en France, au Maroc, au Sénégal, au Québec), s’attache à définir des catégories qui cette fois s’appliquent à des documents. Remix The Commons invite à documenter les pratiques et les enjeux des biens communs. Entre 2010 et 2013, le collectif Remix The Commons a notamment collecté auprès de commoneurs du monde entier, chercheurs ou activistes, leurs <a href="https://www.remixthecommons.org/projet/definir-les-biens-communs/">définitions des biens communs</a> sous la forme de brèves capsules vidéos. Ces documents (et d’autres, actuellement le site en référence environ 260), sont classés en fonction d’une part des domaines d’action ou ressources mises en biens communs : l’eau, la connaissance, les infrastructures, …etc, et d’autre part, en fonction de l’agenda des luttes propres aux communautés et aux acteurs : le droit d’accès à l’eau potable, le libre accès à la connaissance, la neutralité des infrastructures telles que Internet, …etc. Le catalogue (et donc les catégories) de Remix The Commons est considéré comme une contribution (un commun) au mouvement des communs. Le principal artefact de ce catalogue est le <a href="http://remixthecommons.org">site web</a>. Les vocabulaires (jeux de catégories) qui émergent de ces initiatives ne gagneraient-ils pas à être explicités collectivement afin de nourrir la culture commune des communs ? On a pu voir à travers le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Biens_communs">projet Biens Communs de Wikipédia</a> qu’il y a un vide à combler. Certaines définitions manquent lorsque d’autres sont tronquées ou le reflet d’un point de vue qui ne tient pas compte de la perspective des communs. L’idée de glossaire des communs a fait l’objet des premières expérimentations autour de Ville en Biens Communs avec le <a href="http://www.encyclopetrie.org/experiment/glossaire-biens-communs/">groupe Encyclopétrie</a>. En partant de groupes de mots identifiés à la fois par Remix The Commons et dans le manifeste de Savoircom1, un dispositif de visualisation interactif a été expérimenté. Ce projet a le mérite d’ouvrir la réflexion sur l’objet lexique des communs et sur les conditions de production et d’interconnexion de glossaires des groupes, réseaux de commoneurs. Mais en plus de la création / amélioration des définitions dans l’encyclopédie, il serait utile de mettre à contribution les outils de web sémantique tels que ceux développés sous le leadership de Wikimedia, pour définir et stabiliser des catégories qui seraient ainsi plus facilement partageables. Le partage de ces catégories permettraient de rendre interopérables certains projets, comme ceux cités, et probablement d’autres que nous n’identifions pas encore. Un deuxième enjeu est certainement de mieux articuler transformations sociales et politiques. A différentes échelles, locale, régionale, nationale (pour ne prendre que celles-là) des collectifs se saisissent de problématiques plus ou moins spécifiques, telles que l’alimentation, le transport, la santé, l’environnement, l’information et l’éducation, l’espace public, le travail, l’énergie et l’environnement, l’eau, … pour agir très concrètement sur le terrain. Dans bien des domaines, la capacité de ces initiatives à peser de manière significative aux moments et dans les espaces décisionnels, est restreinte et doit être développée. Il est évident que certains de ces champs sont aujourd’hui beaucoup mieux lotis que d’autres. La connaissance, l’informatique libre ou Internet par exemple sont défendus par des groupes qui ont su constituer une force de frappe auprès de la puissance publique et développer des dispositifs de création ou de protection des communs à grande échelle. Les causes liées aux communs ne se limitent pas aux domaines reconnus, et, même si tout n’est pas acquis sur ces terrains, loin s’en faut, accompagner le « passage à l’échelle » du politique dans d’autres domaines devrait faire partie des objectifs de la coalition des biens communs. L’expérience de ces mouvements plus influents montre qu’il sont d’autant plus puissants dans cette sphère, qu’ils savent rassembler des militants et développer des outils de coordination et réunir des compétences spécifiques ,notamment juridiques, à leur domaine d’action.. La mobilisation dépend en grande partie de la diffusion de la notion de communs dans la société. Dans une perspective d’éducation populaire, les modes de diffusion passent par une élaboration collective par les habitants des problématiques qu’ils partagent et sur lesquelles ils s’engagent (ou pas) dans la consolidation de liens sociaux ou symboliques qui fondent les communautés. Les MOOC, sont une piste régulièrement invoquée, pour contribuer à la diffusion de la notion de communs. Ils pourraient faire l’objet de coopérations entre des acteurs de la formation issus de l’univers académique et du monde associatif qui se sont dédiés à la formation professionnelle. Le <a href="http://master-recherche-infocom.u-paris10.fr/">Master recherche Infocom</a> de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau et <a href="http://animacoop.net/">Animacoop</a> formation professionnelle à la coopération mise en place par Outils réseaux http://outils-reseaux.org/ et la ville de Brest, pourraient conduire ce type de démarche. La chaire dédiée aux communs, soutenue par le Crédit Coopératif, le CNAM, l’IAP organisateur d’une table ronde sur Web, associations et communs, et bien d’autres acteurs issus du secteur de la formation sont mobilisables. Sous différentes formes, l’analyse de terrain, l’étude de cas, les recherches actions, des dispositifs qui sont conduits avec les personnes concernées, cette fois dans le but de peser sur la situation concrète, contribuent à (et s’appuient sur) l’élargissement des mobilisations. La <a href="http://about.kompost.me/filter/fabrique%20du%20commun">fabrique du commun</a> du groupe Kom.post détourne le format habituel de la conférence pour créé un espace de partage des savoirs liés à une problématique partagée. Ce dernier projet fait appel à des <a href="https://www.remixthecommons.org/2013/12/definir-les-communs-sur-une-carte/">démarches de cartographie des communs</a> que nous avons commencé à explorer en nous appuyant sur <a href=" http://remixthecommons.infini.fr/">Chimère</a>, une application qui permet de classer et documenter des points d’intérêt sur un territoire. La cartographie participative permet non seulement la recension et la visualisation de ressources (éventuellement mises en communs), mais s’offre aussi comme un support de médiation au sein de la communauté sur les racines et le devenir des biens communs et pour la résolution des problématiques auxquelles elle fait face. Les démarches de cartographie sont déjà largement répandues pour outiller des groupes sociaux qui ont le désir de prendre en main leur destinée. On peut voir les actions qui font référence en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud, en Guinée, en associant la production de carte et le processus délibératif des communautés. Les formes de production collectives des cartes ont été renouvelées par l’avènement d’Open Street Map, puis par le développement des pratiques de visualisation et d’ouverture des données (Open data). La production par les collectifs de leur propres représentations, leur permet de redessiner les enjeux et leur stratégies à partir de leur propre vision, comme le montre clairement les expériences de cartographie radicale depuis plusieurs décennies (Nicolas Lambert <a href="http://neocarto.hypotheses.org/15">cartographie radicale</a>. Les initiatives lancées par <a href="https://www.academia.edu/3886909/Mapping_the_Urban_Commons._A_new_representation_system_for_cities_through_the_lenses_of_the_commons">hackitectura</a> de cartographies des communs des Villes d’Athènes et Istambul et en cours actuellement à Rio en sont un exemple remarquable. En outre, partager les classifications des communs, comme évoquées précédemment, permettrait de développer des démarches de recherche actions conjointes. Cet embryon d’inventaire d’initiatives autour des définitions et de l’appropriation de la notion de communs ou de biens communs, est très bref. De toute évidence, il mériterait d’être étoffé. Aussi, n’hésitez pas à partager vos expériences et vos idées pour y contribuer. Nous pourrions imaginer de faire se rencontrer et échanger les personnes intéressées par ces initiatives afin de favoriser l’émergence de collaborations. Nous y sommes intéressés. Cela pourrait être un des volets d’une rencontre, école des communs, ou quelque soit sont titre, qui pourrait se dérouler en 2014. L’expérience d’école des communs de Barcelone suit cette ligne. Dans une interview, <a href="https://www.remixthecommons.org/?fiche=la-escuela-de-los-comunes-de-barcelona">Mayo Fuster</a> décrit le mode de fonctionnement de l’école des communs de Barcelone comme un espace de rencontre et de fécondation des projets. Chaque rencontre se déroule dans un espace correspondant à la problématique abordée. C’est une manière ouverte de faire réseau et coalition. De telles rencontres contribueraient à créer les conditions de la production de discours savants et politiques sur les communs à partir des causes et des pratiques que nous défendons. Frédéric Sultan et Alain Ambrosi. Références : Ecole des Communs de Barcelone (http://p2pfoundation.net/School_of_the_Commons_-_Catalonia) | https://www.remixthecommons.org/?p=5090 |
Chargement/Site 2 | Droits en biens communs vise à documenter la place du droit basé sur les biens communs dans le contexte des négociations de Rio+20. Au cours de l’année 2011, la préparation de la conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) avec le Collectif (français) Rio+20 et les participants au Forum Social Mondial, nous a amené à proposer de faire des droits basés sur les biens communs un horizon de revendication à l’échelle internationale. Encore faudrait-il être en mesure d’expliciter ce que serait le contenu de ces droits et d’envisager de quelles manières ils pourraient être mis en oeuvre. Pour tenter de répondre à cette question, un<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Des_droits_bas%C3%A9s_sur_les_biens_communs"> premier texte</a> à été rédigé par Silke Helfrich et Frédéric Sultan à la suite du Forum Social de Porto Alegre. Le projet de Remix « Droits en Biens Communs » est une continuation de ce travail par la voie de la vidéo et du remix réalisé à partir de captation de vidéo au cours de la conférence des Nations Unies et du Sommet des Peuples. Futur développementLe projet Droits en biens communs se prolonge à travers l’organisation d’un atelier lors de la conférence Economics, Commons Conférence le 22 mai 2°13 à Berlin. Il s’agit de poursuivre le travail d’élaboration engagé et notamment de tester les hypothèses sous-jacentes sur divers domaines et exemples, pour essayer d’avoir une vision plus globale. Collaborateurs/tricesFrédéric Sultan coordonne ce projet. Emilano Bazan s’est chargé de la réalisation des vidéos. FinancementLe projet Droits en biens communs bénéficie du soutien financier du Fonds Francophone des inforoutes à travers le projet Remix Biens Communs. Rôle de Remix Biens CommunsRemix Biens Communs a été un espace facilitant la coopération entre Communautique et VECAM pour réaliser les vidéos pendant le sommet des peuples de Rio + 20. | https://www.remixthecommons.org/?p=1562 |
Chargement/Site 2 | Maxime Combes a produit un <a href="https://www.boell.de/en/2014/01/21/valuing-natural-capital-or-devaluing-nature">rapport sur le premier « Forum mondial sur le capital naturel »</a> qui se déroulait fin novembre 2013 à Edimbourg. Ce document décrypte le processus d’élaboration des nouveaux outils de comptabilité du « capital naturel » qui valorise la nature et les services éco-systémiques en capital à grande échelle. Cette démarche est aune traduction très concrète de Rio+20 et de l’économie verte qui se justifie encore avec l’argument de la tragédie des communs. On est face à un enjeu majeur pour les communs dits naturels. Il confirme l’importance de définir des outils et les principes de gestion qui permettent de préserver les communs et la nature. Rapport réalisé pour la Fondation Heinrich Boll | https://www.remixthecommons.org/?p=3587 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" width="600" height="338" src="//www.youtube.com/embed/rDi6i1Q1IJ4?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> Afin de sensibiliser le public aux problèmes rencontrés par les communautés autochtones des forêts du bassin du Congo, et au rôle que la cartographie participative peut jouer dans la résolution de ces difficultés, la RFUK et l’ONG centrafricaine « Maison de l’Enfant et de la Femme Pygmées » (MEFP) ont produit un film de 30 minutes intitulé « Ndima — Les cartes de notre futur ». « Ndima », qui signifie « forêt » en BaAka, raconte la manière dont les communautés autochtones BaAka de la République centrafricaine ont utilisé la cartographie pour appuyer leurs revendications relatives à l’accès et à l’utilisation de leurs terres traditionnelles. Le film met en évidence ces enjeux dans le cas d’une aire protégée. Le film s’adresse au tout public tant au « Nord » que dans le bassin du Congo – mais soulève également des questions importantes pour les décideurs, concernant les besoins et le rôle potentiel des premiers gardiens de la forêt dans les efforts de conservation au sens large. Durée : 28mins The Rainforest Foundation UK’s mission is to support indigenous peoples and traditional populations of the world’s rainforest in their efforts to protect their environment and secure their rights to land, life and livelihood. Locally it helps forest communities to gain land rights, challenge logging companies and manage forests for their own wellbeing and protection of their environment. Globally it campaigns to influence national and international laws to protect rainforests and their inhabitants. We work in close collaboration with local partners and communities across Central Africa and the Peruvian Amazon. Visit our website and watch our clips to learn more about the places we work and the people who live there. http://ift.tt/1i26pnE RainforestFoundationUK.org MappingForRights.org | https://www.remixthecommons.org/?p=3722 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" title="Claiming the Commons - Food for All on Haultain Boulevard" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/25F_KbTz39o?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> Peak Moment 185: Rainey Hopewell’s crazy idea has ended up feeding a neighborhood and creating community. She and Margot Johnston planted vegetables in the parking strip in front of their house. They offer them free for the taking ? to anyone, anytime ? with messages chalked on the sidewalk noting when particular vegies are ready to pick. Neighboring children and adults are joining in to work on the garden, harvesting fun along with food, and even handing fresh-picked vegies to passers-by. Mise en ligne le 20 nov. 2010 Licence YouTube standard | https://www.remixthecommons.org/?p=4985 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/94640433" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe> <a href="http://vimeo.com/94640433">Glasgow contre Glasgow</a> from <a href="http://vimeo.com/julienbrygo">Julien Brygo</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>. Voici un film photographique (un nouveau genre ?) très intéressant, réalisé par Brygo et publié par Le Monde diplomatique, sur les rapports entre les riches et les pauvres à Glasgow en Ecosse. Fiche technique : 22 minutes – 2014 Film photographique réalisé <a href="http://monde-diplomatique.fr/carnet/2014-05-22-Glasgow-contre-Glasgow">pour le site du Monde diplomatique</a> Projections et débats : <a href="http://julienbrygo.com/actualite">julienbrygo.com/actualite</a> Pour se procurer le DVD, écrire à julien-brygowanadoo.fr | https://www.remixthecommons.org/?p=3788 |
Chargement/Site 2 | <a href="http://wearelegionthedocumentary.com/">We Are Legion | The Story of the Hacktivists Official Website.</a>. 2012 In recent years, the radical online community known as Anonymous has been associated with attacks or “raids” on hundreds of targets. Angered by issues as diverse as copyright abuse and police brutality, they’ve taken on child pornographers, the Bay Area Rapid Transit system and even forced a standoff with Mexican drug cartels. They’ve hit corporate targets like Sony, cyber-security firms like HBGary Federal and would-be web controllers like the Church of Scientology. They shut down Mastercard, Visa and Paypal after those groups froze financial transactions to Wikileaks. Along with other hacktivist groups like Telecomix, they’ve launched cyber attacks against foreign governments in support of the Arab Spring. They served as tech support for the Occupy movement and have put their mark on countless uprisings around the world. One participant described their protests as “ultra coordinated motherfuckery.” So who is Anonymous? They’ve been called criminals, “hackers on steroids” and even terrorists. But the vast majority of those who identify as Anonymous don’t break the law. They see themselves as activists and protectors of free speech, and tend to rise up most powerfully when they perceive a threat to internet freedom or personal privacy. Whether you are a soccer mom or a member of Congress, you live in an electronic landscape that has exploded with largely unchecked intrusion and surveillance. You are tracked by government databases while corporate advertisers are looking to buy your personal data for pennies. In this landscape, the existence of the collective internet culture called Anonymous makes the case for anonymity. Using tools of disruption and spectacle, they have also become the face of dissent for a variety of human rights and information freedom groups around the globe. They are a legion of loud but largely masked geeks, hackers, pranksters and outraged citizens who have unwittingly redefined civil disobedience for the digital age, and found themselves in the middle of one of the most important battles of our time. WE ARE LEGION: The Story of the Hacktivists, takes us inside the complex culture and history of Anonymous. The film explores early hacktivist groups like Cult of the Dead Cow and Electronic Disturbance Theater, and then moves to Anonymous’ own raucous and unruly beginnings on the website 4Chan. Through interviews with current members – some recently returned from prison, others still awaiting trial – as well as writers, academics and major players in various “raids,” WE ARE LEGION traces the collective’s breathtaking evolution from merry pranksters to a full-blown, global movement, one armed with new weapons of civil disobedience for an online world. BRIAN KNAPPENBERGER (Director/Writer/Producer) Director, Writer, Producer Brian Knappenberger has created numerous documentaries, commercials and feature films for the Sundance Channel, PBS FRONTLINE/World, The Travel Channel, National Geographic and the Discovery Channel. He is also Executive Producer of the 23 part Bloomberg Television documentary series “Bloomberg Game Changers” which chronicles luminary figures like Steve Jobs, Mark Zuckerberg and the Twitter and Google co-founders. His films have explored the changing politics and tensions in post 9/11 southern Afghanistan in “Life After War” along with abuses of power and freedom of speech issues with the killing of a journalist in Ukraine for “A Murder in Kyiv.” Other documentary work has ranged from tracking the changing climate conditions in the Arctic, to how advanced technology is changing our physical bodies in his film “Into The Body.” His work often centers on technology, its possibilities and the transformative effect it has on our lives, communication and culture. ANDY ROBERTSON (Editor) Andy developed a keen interest in filmmaking after his 4th grade art teacher assigned a Super-8mm film as a class project. His career highlights include editing the feature documentaries RHYME & REASON and the documentary television series AMERICAN HIGH and 30 DAYS. He received two Emmy Nominations for PROJECT RUNWAY, the first reality show to win a Peabody Award. JOHN DRAGONETTI (Composer) ToneTiger is the moniker of John Dragonetti, a music composer and producer living in Los Angeles, California. In the past few years John has the scored the music for several award-winning TV shows which have aired on HBO, Showtime, Sundance Channel, NBC and E!. He also composed the music for Doug Pray’s documentary film, Surfwise as well as the Broken Lizard produced comedy feature, Freeloaders. John is also a founding member, along with Blake Hazard, of the band The Submarines. The group has released three critically acclaimed albums and continues to record and tour internationally. As a record producer he started with the Boston based pop group, Jack Drag, recording five albums, the last of which was co-produced by Chris Shaw (Bob Dylan, Public Enemy, Weezer). Dragonetti collaborated with mixer, John O’Mahony (Metric, Cold Play) on the latest Submarines album. He has also just completed producing and mixing Simmerkane-II the solo project of Dispatch and State Radio singer, Chadwick Stokes. John had done authorized remixes for Josh, Ritter, Avril Lavigne, Leigh Nash and others. | https://www.remixthecommons.org/?p=2631 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" title="Rick Wolff: Cómo curarse del capitalismo" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/7kBgo-z3iCM?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> Rick Wolff: Cómo curarse del capitalismo El profesor Rick Wolff explica los motivos por los que el crecimiento ha adquirido tal protagonismo en nuestros sistemas políticos. La desigualdad es consecuencia de la forma en la que están organizadas las empresas. Asumiendo que pasamos una parte significativa de nuestras vidas en el trabajo, ¿qué pasaría si extendiéramos nuestro afán democrático al entorno laboral? ¿en qué cambiaría la sociedad si todas las empresas fueran más democráticas? ¿cuáles serían las implicaciones sociales y políticas de un cambio como este? Para saber más de Rick Wolff, visitad rdwolff.com/ Vídeo y edición de The extraenvironmentalist.com: http://bit.ly/1jXN0mt
| https://www.remixthecommons.org/?p=3777 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" title="The London Orchard Project" src="https://player.vimeo.com/video/9785112?h=7e9899600f&dnt=1&app_id=122963" width="880" height="495" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<a href="http://www.vimeo.com/9785112#?pg=embed&sec=9785112#">The London Orchard Project on Vimeo </a> via <a href="https://vimeo.com/9785112#">The London Orchard Project on Vimeo</a>. | https://www.remixthecommons.org/?p=2634 |
Chargement/Site 2 | Video that Connor created for the School of Commoning crowdfunding that allowed us to organize the Quilligan seminar series in London. Text :
| https://www.remixthecommons.org/?p=4976 |
Chargement/Site 2 | By Samantha Slade « From where I stand today, one of the challenges of advancing an emerging movement such as the commons lies in how we build the community and how we meet in ways that embody the values of commoning. This involves the thorny question: How can we honour the vast experience and expertise on the commons and come together inclusively and equitably in a participatory commoning fashion? The Art of Hosting certainly has something to offer here, but also, and most importantly, those that are consciously living and doing the daily work of commoning, in all its complexity, have deep learnings to share to the benefit of building our collective capacity. » see the <a href="http://www.percolab.com/2014/01/art-of-hosting-the-commons/">whole article </a> | https://www.remixthecommons.org/?p=5092 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" width="420" height="315" src="//www.youtube.com/embed/KCbLh34Qhhk" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> Marianne Knuth est une entrepreneur sociale basée à Harare, Zimbabwe. Elle raconte l’histoire de On the Up Village Kafunda, un centre d’apprentissage communautaire au Zimbabwe. | https://www.remixthecommons.org/?p=3787 |
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| https://www.remixthecommons.org/?p=5087 |
Chargement/Site 2 | Le 21 mars de 17:00 à 20:00, Venez, REMIXER LES BIENS COMMUNS, à la Fondation Charles Léopold Mayer, (38 rue Saint-Sabin – Paris). Le 21 mars, profitant d’une session de travail du réseau en France, nous vous proposons un moment de dialogue convivial et de partage des initiatives culturelles et médiatiques sur les biens communs avec <a href="http://www.communautique.qc.ca/">Communautique</a>, Le <a href="http://www.forumalternatives.org/">Forum Marocain des Alternatives Solidaires</a>, <a href="http://www.ker-thiossane.org/">Ker Thiossane,</a> le <a href="http://www.lartes-ifan.gouv.sn/">LARTES</a> et <a href="http://vecam.org">VECAM</a>,. Nous vous invitons à partager vos initiatives au même titre que celles du réseau Remix the Commons : la mosaïque et les chapitres de la collection multimédia, et de ses membres : les Petits déjeuners en-communs, À l’école des communs à Montréal, la Réparation Communautaire pour la transition dans la justice au Maroc, Afropixel, festival d’arts numériques sur les biens communs, les Chartes de gouvernance démocratique au Sénégal… Nous vous proposerons également de participer à la préparation d’une démarche de curation des médias sur les thèmes de la conférence : <a href="http://p2pfoundation.net/Overview_of_the_Economics_of_the_Commons_Conference">ECONOMICS AND THE COMMON(S): FROM SEED FORM TO CORE PARADIGM</a>, qui se déroule à Berlin du 22 au 24 mai. Enfin, de 19:00 à 20:00, nous vous proposerons de profiter de la présence de membres du réseau francophone des biens communs venus de Montréal, Dakar et Rabat pour faire un tour d’horizon des initiatives en cours et un point sur le fonctionnement collectif. Merci de confirmer votre participation en vous inscrivant sur le <a href="http://framadate.org/4jhn4ulkq7okavf9 ">sondage Framadate</a>. | https://www.remixthecommons.org/?p=1074 |
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<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs">Itinéraires en biens communs</a> est un outil interactif qui vise à permettre aux participants du projet remix biens communs de contribuer de manière créative à la définition et l’appropriation des concepts et des pratiques des Communs. DéfinitionOn parle de « bien commun » chaque fois qu’une communauté de personnes est unie par le même désir de prendre en charge une ressource dont elle hérite ou qu’elle crée et qu’elle s’auto-organise de manière démocratique, conviviale et responsable pour en assurer l’accès , l’usage et la pérennité dans l’intérêt général et le souci du ‘bien vivre’ ensemble et du bien vivre des générations à venir. Cette définition est le fruit d’un remix de lectures, conférences, conversations et réflexions faites sur le sujet en partant d’une expérience personnelle, d’un contexte socio-culturel et finalement, d’un désir de communiquer et de contribuer à la culture en mouvement des biens communs. A partir de cette définition, chacun peut suivre son chemin au long d’un texte, « <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php/Itin%C3%A9raires_en_Biens_Communs#Le_bien_commun_est_sur_toutes_les_l.C3.A8vres">Les communs sont sur toutes les lèvres</a>« , dont chaque étape, sous la forme d’un hyperlien renvoie à des ressources directement utilisables par les participants. Itinéraire en biens communs est un lieu de d’échange dans lequel les participants peuvent enrichir la définition des Communs. TracésItinéraire en biens communs est une invitation à l’initiation par l’exploration de cette définition sous différents angles thématiques en fonction du contexte ou des rencontres interculturelles de co-création. On propose de faire l’inventaire et une typologie des différentes formes de biens communs matériels et immatériels. Les ressources, identifiées par une icône, se situent sur plusieurs niveaux allant de l’usage le plus simple (ou du plus accessible) au plus compliqué. Le texte est une ressource en même temps qu’un terrain de jeu. On constate alors que ces biens communs réfèrent à un système de valeurs qui correspond à une même lecture critique de la réalité et à des pratiques sociétales (sociales, économiques, culturelles) qui sont attestées dans l’histoire ancienne autant que de nos jours. Futur développementTraduit en trois langues, le texte « Les communs sont sur toutes les lèvres » sera proposé comme trame pour une démarche de co-création collaborative d’oeuvres multimédia dans les réseaux des radios communautaires. Collaborateurs/tricesAlain Ambrosi, auteur du texte et de la définition, et l’équipe de Communautique. FinancementItinéraire en biens communs est un projet basé sur la contribution volontaire. Rôle de Remix Biens CommunsItinéraire en biens communs s’inspire de Remix Biens Communs, et mobilise les outils de communication de la plateforme. <a title="Par Tesseract2 (Travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons" href=" | https://www.remixthecommons.org/?p=1361 |
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Presentation<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. Future developpementCollection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions. If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). CollaboratorsThis initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki-page</a>. FundingThe project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH). Contribution of Remix The CommonsRemix The Commons is the methodological and technical support of this approach. | https://www.remixthecommons.org/?p=5008 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" title="Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013" width="880" height="660" src="https://www.youtube.com/embed/fbzUurdT_EY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> <a href="http://www.youtube.com/watch?v=fbzUurdT_EY">Tragedies, comedies and other dramas of the Commons by Bonnie McCay #IASC #Japan2013 – YouTube</a>. | https://www.remixthecommons.org/?p=2258 |
Chargement/Site 2 | A great new documentary that is currently in production, documenting the water struggles around Greece. The working title of the new documentary is « Wa(te)rdrops », and it aims to present, through in-depth research and fieldwork, struggles concerning water around Greece, including the struggle against the privatization of Thessaloniki’s water company (EYATH), against the gold mines in Chalkidiki and against local water reserve appropriation efforts in Volos and Crete. First few trailers in the documentary’s <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en">web page</a>. Make sure you activate the subtitles (English or Spanish) on the top right corner of the player. It is being filmed by a group of militant filmmakers coordinated by researcher Nelly Psarou. The same people did « Golfland? » a few years ago, a doc about the disastrous effect of golf course development on the environment and local communities. You can watch « Golfland? » online <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php">here</a> (Soon in the Remix Catalogue). It is a_proudly independent production_ relying on crowdfunding for its completion, and the outcome will be freely accessible under a creative commons license. « Donate » button on the bottom of the documentary’s webpage. | https://www.remixthecommons.org/?p=5094 |
Chargement/Site 2 | Le 2 mars dernier, Marion Louisgrand et Marta Vallejo de Ker Thiossane, partenaire de Remix The Commons, ont organisé à Kédougou au Sénégal, un DEJEUNER EN COMMUN sur le thème de l’En-commun et du “vivre ensemble” autour de la question « Jusqu’où tu es chez toi ? ». <a title="Par gbaku (Flickr [1]) [CC-BY-SA-2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons" href=" Retrouvez une série de photos sur la<a href="http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article147"> page web de Ker Thiossane</a>. Des émissions de radio ont été réalisées avec la radio communautaire. Enregistrement et des vidéos sont en cours de montage. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9dougou">Kédougou</a> se situe aux frontières du Sénégal, du Mali et de la Guinée. près du Parc national du Niokolo où vivent les derniers éléphants du Sénégal. Le DEJEUNER EN COMMUN se passait dans le cadre du festival “La Nuit des Etoiles”, organisé par le Centre Multimédia Communautaire de Kédougou (CMC), dans le Jardin public de la commune, avec l’appui du collectif grenoblois Culture Ailleurs (<a href="http://www.cultureailleurs.com/">http://www.cultureailleurs.com/</a>). | https://www.remixthecommons.org/?p=1824 |
Chargement/Site 2 | The 11 and 12 November, the <a href=" http://www.deeep.org/"> DEEEP project </a> , co-funded by the European Union program , gathered in Johannesburg (South Africa) 200 activists from around the world to rethink the framework of development NGOs and initiate the construction of a » World Citizens Movement . » This meeting is the starting point of a process that will last two years of citizen mobilization for change and global justice. <a Href="http://movement.deeep.org"> A digital platform </a> is dedicated to it. During the conference, the participants began to learn from the work of civil society, its modes of organization and action in different areas around the world and produced a document, <a href = " http://www.deeep.org/component/content/article/395.html " >« The Johannesburg Compass: Questions and orientations »</a> to define the principles that should guide the work of the two coming years. Invited to participate in this process, I have contributed to discussions and writing text to feed as much as possible of the concept of the commons. Conceived initially as a declaration of principles supported by a shared vision, this document has become a guide for the process itself, based on a few key ideas such as the need to de-colonize our minds and de-institutionalize development organizations. The result reflects the will of renewal in both form and content of the action, but leaves unanswered, at least for the moment, questions about the nature of a worl citizen movement, if it is one motion, and the nature of the process of the two next years of workfollowing the conference. It seems to me that today , a world citizens movement has to revolutionize the way for everyone to exercise their citizenship, and to be aware of. One of the roles of NGOs and CSOs should be to support the politicization of everyday life in the field of health , nutrition , education , work, .. .. etc, within the perspective of the commons. How to do this on a massive scale ? Appart from action campaigns on strategic objectives at the regional or global level, made by organizations, that are the infrastructure of civil society, it is to renew and articulate what is in France called popular education by integration of social neighborhood and mediated by computer networks practices. Such a dynamic would allow each to be more confortable with broader perspective and the international agenda. The challenge is to build bridges with multiple communities of belonging, not to provide them with the leadership of NGOs and movements, but to recognize and legitimize their leaderships at different scales of power (from local to global). To listen to the conference participants at Johannesburg , it looks like it must also go through the (re)discovery of the commons within organizations, regardless of their size or intended to rebuild the project itself. This can be a wide perspective of the organization (NGOs / CSOs ) to continue the work from Johburg. In this sense, it will be better to work on Our commons than to define THE commons and to try to transform organizations working on their values, projects and actions, rather than seeking Commons as a theoretical or ideological framework. Another avenue is to share les lessons learned by activists of the intangible and knowledge commons that, since the emergence of the computer have been able to build a movement that defends their values, distributed forms of collaboration , openness and freedom , sharing and solidarity , personal empowerment and participation in collectives, acting on a small scale while remaining in a universal vision. This movement is generally invisible as a social movement for people who are not activists. Everyone uses free software, access to culture and free knowledge, most of the time without paying attention. Yet organizations of knowledge and free culture are structured and are » NGO » or » OCS » weighty. Just consider the most visible in the public area alike Wikimedia Foundation, or the weight of this movement in the industrial sector (IBM , Android, …) or the work of lobbying done by groups aloke EFF Quadrature net, to realize that. It is a movement to maturity. This experience and the culture it develops worth sharing. Would not it be helpful to think a similar movement in the field of materials, urban, rural and natural commons? Frédéric Sultan | https://www.remixthecommons.org/?p=5083 |
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<iframe loading="lazy" width="400" height="225" src="//www.youtube.com/embed/Nrtbi9gbuWw?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> Mapping the commons was developed by Pablo Soto. This initiative aims to produce with inhabitants, activists in the place, living maps, consisting of short video documentaries and vidéoposts. The proposed approach takes the form of an intense multi-day workshop with communication students and activists to find the Commons, define and make them visible in the territory by producing media that form the map. Pablo Soto initiated this approach around urban commons of <a href="http://mappingthecommons.net/map-of-istanbul-commons/">istanbul</a> and <a href = "http://mappingthecommons.net/map-of-athens-commons/"> Athens </ a>. See the work done about <a href="http://mappingthecommons.net/taksim-square/"> Taksim Square </a>, whose privatization was one of the starting points of protest in Turkey this year. The mapping is a strategic tool. To research of the urban commons is a process of mapping the space, that Pablo Soto understand « as proposed by Deleuze and Guattari, and used many artists and activists during the last decade, as a <a href="http://cartografiaciudadana.net/athenscommons/auto.php"> performance</a> which can be thinking, artistic work, or social change ». On 20 March 2013, a wikisprint was performed in Barcelona using the same principles and methodology . Under the title » Global P2P » , it was to map Common practices and P2P in Latin America and southern Europe. See in English <a href=" http://codigoabiertocc.wordpress.com/2013/08/07/globalp2p-the-wind-that-shook-the-net/"> # GlobalP2P , the wind that shook the net </a>. Rio next step Mapping the commons is one of the cities that comes from living like the rest of Brazil, an intense social and political mobilization against international festivities that tend to <a href= "http:// scinfolex.wordpress.com/?s=Olympic"> privatize public space </a>. Many consider these mobilizations, their claims and modes of organization fall within the paradigm of Commons. See analysis on the subject of Bernardo Gutierrez in <a href="http://blogs.20minutos.es/codigo-abierto/2013/05/23/globalp2p-el-viento-que-desordeno-las-redes/">el viento that desordeno las redes</a> and Alexandre Mendes in <a href ="http://uninomade.net/tenda/a-atualidade-de-uma-democracia-das-mobilizacoes-e-do-comum/"> A atualidade uma das democracia mobilizacoes do comum e</a>. To go further , we recommand to read the article <a href="http://www.academia.edu/2637017/Mapping_the_Commons_Workshop"> Mapping the Commons Workshop: Athens and Istanbul </a> , Pablo De Soto, Daphne Dragona , Aslihan Şenel , Demitri Delinikolas José Pérez de Lama | https://www.remixthecommons.org/?p=5066 |
Chargement/Site 2 | We are organising a Barcamp dedicated to video as commons in Paris the 4th of october from 14:00 to 18:00 at <a href="http://labodeledition.com/contenu/222/remix-video-tech?symfony=vek5amij7du0s2jsiqjhit6jd2">Labo de l’édition</a> 75005 Paris. However, the pooling of rushes could multiply the forms of collaboration such as productions geographically distributed, creations adapted to local contexts, or adopting the point of view of different producers and multiple users for the same subject or content. In addition, the sharing of rushes may be accompanied by other exchanges: tools, know-how, good ideas and ultimately generate new projects. The idea that these resources can be shared and remixed is the basis of projects such as Remix The Commons and sideways. So we invite directors, producers and users of multimedia content to explore the possibiliies of sharing and re-use in the field the documentary video. See the details of the <a href="https://www.remixthecommons.org/en/2013/06/barcamp-remix-video-tech-pour-la-video-en-biens-communs/">barcamp in French</a>. | https://www.remixthecommons.org/?p=5045 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" title="Sacred Economics with Charles Eisenstein - A Short Film" width="880" height="495" src="https://www.youtube.com/embed/EEZkQv25uEs?start=7&feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> Published Marsh 1st, 2012 Directed by Ian MacKenzie <a href="http://ianmack.com">http://ianmack.com</a> READ THE BOOK <a href="http://sacred-economics.com">http://sacred-economics.com</a> HELP ADD SUBTITLES <a href="http://tinyurl.com/6qm37p9">http://tinyurl.com/6qm37p9</a> Sacred Economics traces the history of money from ancient gift economies to modern capitalism, revealing how the money system has contributed to alienation, competition, and scarcity, destroyed community, and necessitated endless growth. Today, these trends have reached their extreme – but in the wake of their collapse, we may find great opportunity to transition to a more connected, ecological, and sustainable way of being. This short contains some visuals from the upcoming feature doc Occupy Love <a href="http://occupylove.org">http://occupylove.org FULL CREDITS Directed & Edited by Ian MacKenzie | https://www.remixthecommons.org/?p=4978 |
Chargement/Site 2 | <iframe loading="lazy" src="//player.vimeo.com/video/94640433" width="400" height="225" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe> <a href="http://vimeo.com/94640433">Glasgow contre Glasgow</a> from <a href="http://vimeo.com/julienbrygo">Julien Brygo</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>. Very interesting video made with pictures by Julien Brygo and edited by Le Monde diplomatique, about the relations between poor and rich people in Glasgow, Scotland. MSDS: 22 minutes – 2014 Photographic film directed <a href="http://monde-diplomatique.fr/carnet/2014-05-22-Glasgow-contre-Glasgow"> for the website of Le Monde diplomatique </ a> Screenings and debates: <a href="http://julienbrygo.com/actualite"> julienbrygo.com / actuality </ a></a> To purchase the DVD, write to julien-brygowanadoo.fr | https://www.remixthecommons.org/?p=5118 |
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Présentation<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action">Définir les communs</a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres. Futur développementLa collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui souhaite contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). CollaborateursCette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun"> wiki</a>. FinancementLe projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme. Contribution de Remix Biens CommunsRemix est le support méthodologique et technique de cette démarche. | https://www.remixthecommons.org/?p=1544 |
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Rendez-vous aux utilisateurs, aux réalisateurs et aux producteurs de documents multimédias pour croiser nos expériences de partage et de collaboration en matière d’archivage, de production, d’exploitation et de diffusion des documents multimédia. Cette rencontre vise à aller de l’avant pour :
Partage des rushs en communs
Or, la mise en commun de rushs pourrait multiplier les formes de collaborations telles les productions géographiquement distribuées, les créations adaptées aux contextes locaux, ou adoptant le point de vue de réalisateurs et d’utilisateurs multiples pour un même sujet ou contenu. De plus, le partage des rushs peut s’accompagner d’autres échanges : outils, savoir-faire, bonnes idées et finalement nouveaux projets de production. L’idée que ces ressources puissent être partagées et remixées est à la base de projets comme Remix The Commons et SideWays et nous incite à inviter réalisateurs, producteurs et utilisateurs de contenus multimédias à explorer le chantier du partage et du ré-usage dans le champ de la vidéo documentaire. Les difficultés rencontrées pour partager et utiliser de manière collaborative les contenus sont diverses. On peut en particulier citer les points suivants :
Quelques suggestions de pistes à explorer ensembleDu peer to peer à l’archivage massif en commun, quelles infrastructures pour stocker et donner accès aux contenus en toute sécurité et que ce mode de partage soit générateur de collaboration ? Comment permettre une identification fine des contenus de documents vidéo et audio par nature complexes ? quelles sont les index et les catalogues disponibles et utilisables ? Quels sont ceux que nous pouvons élaborer et ouvrir à la contribution dans une démarche collaborative ? Quelle(s) licence(s) faciliterai(en)t le partage de rushes et de production, la diffusion et le ré-usage des contenus produits mais pas encore utilisés par leur auteurs ? Quelles infrastructures pour faciliter le travail collaboratif tout au long du cycle de vie du document ? La transcription, la traduction, le commentaire des documents peuvent être réalisés de manière collaboratives, à distance afin de mettre à disposition des sources enrichies. Quels sont les moyens d’enrichir l’expérience de l’utilisateur de document multimédia ? Passer de la vidéo au multimédia, relier des ressources à nos documents, permettre de suivre la trâce ou bien pouvoir remonter aux sources des documents originaux semblent être parmi les promesses des dernières générations du HTML. Depuis de nombreuses années, nous explorons de nouvelles manières de raconter et de diffuser des histoires en utilisant les technologies que le web nous apporte. Le terrain d’exploration est encore vaste et le partage / remix des images est sans aucun doute une piste intéressante où il reste encore beaucoup à investiguer. Et après ?Lors du Barcamp, nous définirons les prochains rendez-vous qui permettront de poursuivre ce travail et notamment passer de la réflexion à l’action à travers les projets de productions et de hackathons autour du remix vidéo. Où ?Labo de l’édition Le Labo de l’édition est un incubateur associé à un espace de coworking situé dans le 5e arrondissement à Paris, dédié aux professionnels de l’édition, ayant pour objectifs de soutenir les jeunes structures innovantes et d’accompagner les acteurs du secteur traditionnel dans leur adaptation aux enjeux du numérique. <a href="http://labodeledition.com/">http://labodeledition.com/</a> @labodeledition Date et horaireJeudi 4 octobre : 13:45 à 17h30 Organisateurs/tricesBenoît Cassegrain Sideways <benoit.cassegrain@web-reporter.net> Programme13:45 à 14:00 Accueil ExpériencesSideways – web-série documentaire participative et collaborative : <a href=" http://side-ways.net">http://side-ways.net </a> Remix The Commons – plateforme de partage de documents sur les biens communs. <a href="http://remixthecommons.org">http://remixthecommons.org</a> Pour participerS’inscrire sur le <a href="http://www.labodeledition.com/contenu/222">site du Labo de l’édition</a> ou bien envoyer un message à :
Frédéric Sultan Remix The Commons fredericsultan at gmail.com Camille Pène Labo de l’édition camille.pene at labodeledition.com | https://www.remixthecommons.org/?p=2369 |
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Presentation<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Define The Commons</a> is a multilingual project sharing definitions of commons. It is a process of collecting spontaneous and very brief definitions of the commons, made over several years and in different places around the world. The project started in the first by interviewing people during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Böll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to define the commons with just one sentence in their own langage. Since 2010, many other definitions have been collected during other meetings. Future developpementCollection of the definitions of the commons continues. It is open to individuals and organizations contributions to define the paradigm of the commons. Publications and uses of the collection of definitions are in preparation, such as a mapping of the definitions of the commons. This project will also contribute to the creation of a glossary of commons through the identification of the terms used in the definitions. If you want to participate, please sent an email to Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) or Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). CollaboratorsThis initiative is an idea of Alain Ambrosi. Join contributors in the <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki-page</a>. FundingThe project have been launched within the framework of the prototyping phase of Remix The Commons supported by the International Organization of Francophonie and the Foundation for the Progress of Human (FPH). Contribution of Remix The CommonsRemix The Commons is the methodological and technical support of this approach. | https://www.remixthecommons.org/?p=5075 |
Chargement/Site 2 | Presentation<a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php/Penser_les_communs">Framing the commons</a> is a series of interviews made during the first <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">International Commons Conference</a>, co-organized by the Heinrich Boll Foundation and the<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, took place in Berlin November 1 and 2, 2010. The conference organizers and participants were invited to talk about their vision of the Commons and of the future of the movement. Framing the commons is the second chapter produced by Remix The Commons in 2010/2011. CollaboratorsAlain Ambrosi and Abeille Tard | https://www.remixthecommons.org/?p=5026 |
Chargement/Site 2 | Un ouvrage incontournable ! La publication du dernier livre de Peter Linebaugh. <a href="http://ift.tt/O62hZa">Stop, Thief!: The Commons, Enclosures, and Resistance</a> (PM Press) avec des chapitres sur Karl Marx, les Luddites, William Morris, Thomas Paine, les peuples autochtones, est prévue pour le 1er mars, mais il est déjà accessible en ibook … par ailleurs auteur de Magna Carta dont on peut trouver l’introduction dans <a href="http://ift.tt/AmSWqc">Libres Savoirs</a>. A noter que 2015 sera le 800ième anniversaire de la signature de la Magna Carta en Grande Bretagne, une date à commémorer alors que se dérouleront la même année la COP 21 sur le climat, les négociations sur les OMD et que nous serons probablement à la fin de la négociation de l’accord transatlantique (TAFTA). | https://www.remixthecommons.org/?p=3680 |
Chargement/Site 2 | Un nouveau documentaire est actuellement en production, sur les luttes en relation avec l’eau en Grèce. Le titre de travail du documentaire est » Wa(te)rdrops « , et il a pour objectif de mettre en perspective recherches approfondies et travail sur le terrain, les luttes concernant l’eau autour en Grèce, y compris la lutte contre la privatisation de la compagnie des eaux de Thessalonique ( EYATH ), contre les mines d’or en Chalcidique et contre les l’accaparement des réserves d’eau locales à Volos et en Crète. Premières trailers sont visibles dans la page web <a href="http://www.stagonesdoc.gr/en"> du documentaire </a> . Assurez-vous d’activer les sous-titres (anglais ou espagnol) dans le coin supérieur droit du lecteur. Ce documentaire est filmé par un groupe de cinéastes militants coordonnée par le chercheur Nelly Psarou. Les mêmes personnes ont travaillé sur » Golfland ? » il ya quelques années, un document sur l’effet désastreux du développement de terrains de golf sur l’environnement et les communautés locales. Vous pouvez regarder » Golfland ? » en ligne <a href="http://www.golfland.gr/en/golfland_movie.php"> ici </a> (Bientôt dans le catalogue Remix ). Il est fièrement produit en toute indépendance en s’appuyant sur crowdfunding, et le résultat sera librement accessible sous une licence creative commons. | https://www.remixthecommons.org/?p=3564 |
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Présentation<a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun">Définir les biens communs</a> est un projet multilingue de partage et de remix de définitions des biens communs très brèves et spontanées, collectées sur plusieurs années et dans différents lieux tout autour de la planète. Le recueil des définitions a commencé lors de la première <a href="http://p2pfoundation.net/Berlin_Commons_Conference">Conférence Internationale sur les Communs (ECC)</a>, co-organisée par la Fondation Heinrich Böll et le<a href="http://p2pfoundation.net/Commons_Strategies_Group"> Commons Strategies Group</a>, à Berlin en 2010. Les organisateurs de la conférence et des participants ont été invités à exprimer, si possible en une seule phrase, et dans leur propre langue, leur définition des biens communs. Depuis 2010, un grand nombre de définitions ont été recueillies à l’occasion d’autres rencontres. Futur développementLa collecte de définitions des biens communs se poursuit. Elle est ouverte à chaque personne et organisation qui le souhaite qui peut contribuer à la définition collective du paradigme des biens communs. Des publications et exploitations de ce fond documentaire sont en préparation, telle que la mise en place d’une cartographie interactive des définitions. Ce projet contribuera aussi à la constitution d’un glossaire des biens communs à travers l’identification des termes utilisés par les contributeurs dans leurs définitions. Pour participer à ce projet envoyer un message à Alain Ambrosi (ambrosia/at/web.ca) ou bien Frédéric Sultan (fredericsultan/at/gmail.com). CollaborateursCette initiative est une idée d’Alain Ambrosi. Retrouver les contributeurs sur le <a href="http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Definir_le_bien_commun&action"> wiki</a>. FinancementLe projet a été réalisé dans le cadre de la phase de prototypage de Remix The Commons soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Fondation Pour le Progrès de l’Homme. Contribution de Remix Biens CommunsRemix est le support méthodologique et technique de cette démarche. | https://www.remixthecommons.org/?p=3089 |
Chargement/Site | As we are preparing a public meeting on the 16th. of September in Paris, with Michel Bauwens and Bernard Stiegler, on issues of free knowledge as commons and ecological, social and economic transition, we present here the translation into French of the interview conducted by Richard Poynder, with Michel Bauwens about FLOK Society project. This interview was published when the summit FLOK society was started in Quito in May 2014. It was published under the original title: <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/05/working-for-phase -transition-to-open.html "> Working for a phase of transition to an open commons-based knowledge society: Interview with Michel Bauwens. Michel Bauwens FLOK Society presents the project and the expected outcomes in Ecuador and more generally for the P2P movement, without concealing the difficulties he and his research team met.</a> Richard Poynder is a well knowed independent journalist and blogger, following the Open Access movement for a long time ago, specialised in scientific communication and open science, information technology and intellectual property. His <a href="http://poynder.blogspot.co.uk">Blog </a> is a mine of gold for every body who is interested in these issues. The interview is under Licence : CC BY NC ND. The translation has been made by Frédéric Sultan. Tuesday, May 27, 2014 <figure style="width: 400px" class="wp-caption alignleft"><img decoding="async" loading="lazy" src=" Today a <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">summit</a> starts in Quito, Ecuador that will discuss ways in which the country can transform itself into an open commons-based knowledge society. The team that put together the proposals is led by Michel Bauwens from the <a href="http://p2pfoundation.net/">Foundation for Peer-to-Peer Alternatives</a>. What is the background to this plan, and how likely is it that it will bear fruit? With the hope of finding out I spoke recently to Bauwens.
One interesting phenomenon to emerge from the Internet has been the growth of free and open movements, including free and open source software, open politics, open government, open data, citizen journalism, creative commons, open science, open educational resources (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_educational_resources">OER</a>), open access etc.
While these movements often set themselves fairly limited objectives (e.g. “<a href="http://cogprints.org/1702/">freeing the refereed literature</a>”) some network theorists maintain that the larger phenomenon they represent has the potential not just to replace traditional closed and proprietary practices with more open and transparent approaches, and not just to subordinate narrow commercial interests to the greater needs of communities and larger society but, since the network enables ordinary citizens to collaborate together on large meaningful projects in a distributed way (and absent traditional hierarchical organisations), it could have a significant impact on the way in which societies and economies organise themselves.
In his influential book <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/The_Wealth_of_Networks">The Wealth of Networks</a>, for instance, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Yochai_Benkler">Yochai Benkler</a> identifies and describes a new form of production that he sees emerging on the Internet — what he calls “<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Commons-based_peer_production">commons-based peer production</a>”. This, he says, is creating a new <a href="http://www.slideshare.net/macloo/networked-information-economy-benkler">Networked Information Economy</a>.
Former librarian and Belgian network theorist <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Michel_Bauwens">Michel Bauwens</a> goes so far as to say that by enabling peer-to-peer (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Social_peer-to-peer_processes">P2P</a>) collaboration, the Internet has created a new model for the future development of human society. In addition to peer production, he <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2006/09/p2p-blueprint-for-future.html">explained to me in 2006</a>, the network also encourages the creation of peer property (i.e. commonly owned property), and peer governance (governance based on civil society rather than representative democracy).
Moreover, what is striking about peer production is that it emerges and operates outside traditional power structures and market systems. And when those operating in this domain seek funding they increasingly turn not to the established banking system, but to new P2P practices like crowdfunding and social lending.
When in 2006 I asked Bauwens what the new world he envisages would look like in practice he replied, “I see a P2P civilisation that would have to be post-capitalist, in the sense that human survival cannot co-exist with a system that destroys the biosphere; but it will nevertheless have a thriving marketplace. At the core of such a society — where immaterial production is the primary form — would be the production of value through non-reciprocal peer production, most likely supported through a basic income.”
Unrealistic and utopian? So convinced was he of the potential of P2P that in 2005 Bauwens created the <a href="http://p2pfoundation.net/">Foundation for Peer-to-Peer Alternatives</a>. The goal: to “research, document and promote peer-to-peer principles”
Critics dismiss Bauwens’ ideas as unrealistic and utopian, and indeed in the eight years since I first spoke with him much has happened that might seem to support the sceptics. Rather than being discredited by the 2008 financial crisis, for instance, traditional markets and neoliberalism have tightened their grip on societies, in all parts of the world.
At the same time, the democratic potential and openness Bauwens sees as characteristic of the network is being eroded in a number of ways. While social networking platforms like Facebook enable the kind of sharing and collaboration Bauwens sees lying at the heart of a P2P society, for instance, there is a growing sense that these services are in fact exploitative, not least because the significant value created by the users of these services is being monetised not for the benefit of the users themselves, but for the exclusive benefit of the large corporations that own them.
We have also seen a huge growth in proprietary mobile devices, along with the flood of apps needed to run on them — a development that caused Wired’s former editor-in-chief <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Chris_Anderson_%28writer%29">Chris Anderson</a> to <a href="http://www.wired.com/2010/08/ff_webrip">conclude</a> that we are witnessing a dramatic move “from the wide-open Web to semi closed platforms”. And this new paradigm, he added, simply “reflects the inevitable course of capitalism”.
In other words, rather than challenging or side-lining the traditional market and neoliberalism, the network seems destined to be appropriated by it — a likelihood that for many was underlined by the recent <a href="http://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-mh-net-neutrality-20140114-story.html#page=1">striking down</a> of the US net neutrality regulations.
It would also appear that some of the open movements are gradually being appropriated and/or subverted by commercial interests (e.g. the <a href="http://poynder.blogspot.co.uk/2014/03/the-state-of-open-access.html">open access</a> and open educational resources movements).
While conceding that a capitalist version of P2P has begun to emerge, Bauwens argues that this simply makes it all the more important to support and promote social forms of P2P. And here, he suggests, the signs are positive, with the number of free and open movements continuing to grow and the P2P model bleeding out of the world of “immaterial production” to encompass material production too — e.g. with the <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_design">open design</a> and <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_hardware">open hardware</a> movements, a development encouraged by the growing use of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/3d_printing">3D printers</a>.
Bauwens also points to a growth in mutualisation, and the emergence of new practices based around the sharing of physical resources and equipment.
Interestingly, these latter developments are often less visible than one might expect because much of what is happening in this area appears to be taking place outside the view of mainstream media in the global north.
Finally, says Bauwens, the P2P movement, or commoning (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/David_Bollier">as some prefer to call it</a>), is becoming increasingly politicised. Amongst other things, this has seen the rise of new political parties like the various <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pirate_Party">Pirate Parties</a>.
Above all, Bauwens believes that the long-term success of P2P is assured because its philosophy and practices are far more sustainable than the current market-based system. “Today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players,” he says below. “Tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.”
Periphery to mainstreamAnd as the need for sustainability becomes ever more apparent, more people will doubtless want to listen to what Bauwens has to say. Indeed, what better sign that P2P could be about to move from the periphery to the mainstream than an invitation Bauwens received last year from three Ecuadorian governmental institutions, who asked him to lead a team tasked with coming up with proposals for transitioning the country to a society based on free and open knowledge.
The organisation overseeing the project is the FLOK Society (free, libre, open knowledge). As “commoner” <a href="http://bollier.org/about">David Bollier</a> <a href="http://bollier.org/blog/bauwens-joins-ecuador-planning-commons-based-peer-production-economy">explained</a> when the project was announced, Bauwens’ team was asked to look at many interrelated themes, “including open education; open innovation and science; ‘arts and meaning-making activities’; open design commons; distributed manufacturing; and sustainable agriculture; and open machining.”
Bollier added, “The research will also explore enabling legal and institutional frameworks to support open productive capacities; new sorts of open technical infrastructures and systems for privacy, security, data ownership and digital rights; and ways to mutualise the physical infrastructures of collective life and promote collaborative consumption.”
In other words, said Bollier, Ecuador “does not simply assume — as the ‘developed world’ does — that more iPhones and microwave ovens will bring about prosperity, modernity and happiness.”
Rather it is looking for sustainable solutions that foster “social and territorial equality, cohesion, and integration with diversity.”
The upshot: In April Bauwens’ team published a series of <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Pl">proposals</a> intended to transition Ecuador to what he calls a sustainable civic P2P economy. And these proposals will be discussed at a summit to be held this week in the capital of Ecuador (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Quito">Quito</a>).
“As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities,” says Bauwens. “And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.”
But Bauwens knows that Rome wasn’t built in a day, and he realises that he has taken on a huge task, one fraught with difficulties. Even the process of putting the proposals together has presented him and his team with considerable challenges. Shortly after they arrived in Ecuador, for instance, they were told that the project had been defunded (funding that was fortunately later reinstated). And for the moment it remains unclear whether many (or any) of the FLOK proposals will ever see the light of day.
Bauwens is nevertheless upbeat. Whatever the outcome in Ecuador, he says, an important first stab has been made at creating a template for transitioning a nation state from today’s broken model to a post-capitalist social knowledge society.
“What we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals,” he says. “They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.”
In the Q&A below Bauwens discusses the project in more detail, including the background to it, and the challenges that he and the FLOK Society have faced.
The interview beginsRP: We last spoke in 2006 when you discussed your ideas on a P2P (peer-to-peer) society (which I think <a href="http://www.bollier.org/">David Bollier</a> refers to as “commoning”). Briefly, what has been learned since then about the opportunities and challenges of trying to create a P2P society, and how have your thoughts on P2P changed/developed as a result?
MB: At the time, P2P dynamics were mostly visible in the process of “immaterial production”, i.e. productive communities that created commons of knowledge and code. The trend has since embraced material production itself, through <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_design">open design</a> that is linked to the production of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Open_hardware">open hardware</a> machinery.
Another trend is the mutualisation of physical resources. We’ve seen on the one hand an explosion in the mutualisation of open workspaces (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Hackerspace">hackerspaces</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Fab_lab">fab labs</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Coworking">co-working</a>) and the explosion of the so-called sharing economy and collaborative consumption.
This is of course linked to the emergence of distributed practices and technologies for finance (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Crowdfunding">crowd funding</a>, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Social_lending">social lending</a>); and for machinery itself (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/3d_printing">3D printing</a> and other forms of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Distributed_manufacturing">distributed manufacturing</a>). Hence the emergence and growth of P2P dynamics is now clearly linked to the “distribution of everything”.
There is today no place we go where social P2P initiatives are not developing and not exponentially growing. P2P is now a social fact.
Since the crisis of 2008, we are also seeing much more clearly the political and economic dimension of P2P. There is now both a clearly capitalist P2P sector (renting and working for free is now called sharing, which is putting downward pressure on income levels) and a clearly social one. First of all, the generalised crisis of our economic system has pushed more people to search for such practical alternatives. Second, most P2P dynamics are clearly controlled by economic forces, i.e. the new “netarchical” (hierarchy of the network) platforms.
Finally, we see the increasing politicisation of P2P, with the emergence of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Pirate_Party">Pirate Parties</a>, network parties (Partido X in Spain) etc.
We have now to decide more clearly than before whether we want more autonomous peer production, i.e. making sure that the domination of the free social logic of permissionless aggregation is directly linked to the capacity to generate self-managed livelihoods, or, if we are happy with a system in which this value creation is controlled and exploited by platform owners and other intermediaries.
The result of all of this is that my own thoughts are now more directly political. We have developed concrete proposals and strategies to create P2P-based counter-economies that are de-linked from the accumulation of capital, but focused on cooperative accumulation and the autonomy of commons production.
RP: Indeed and last year you were <a href="http://bollier.org/blog/bauwens-joins-ecuador-planning-commons-based-peer-production-economy">asked to lead a team</a> to come up with proposals to “remake the roots of Ecuador’s economy, setting off a transition into a society of free and open knowledge”. As I understand it, this would be based on the principles of open networks, peer production and commoning. Can you say something about the project and what you hope it will lead to? Has the Ecuadoran government itself commissioned you, or a government or non-government agency in Ecuador?
MB: The project, called <a href="http://floksociety.org/">FLOKSociety.org</a>, was commissioned by three Ecuadorian governmental institutions, i.e. the <a href="http://www.conocimiento.gob.ec/">Coordinating Ministry of Knowledge and Human Talent</a>, the <a href="http://www.senescyt.gob.ec/web/guest">SENESCYT</a> (Secretaría Nacional de Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación) and the <a href="http://iaen.edu.ec/">IAEN</a> (Instituto de Altos Estudios del Estado).
The legitimacy and logic of the project comes from the <a href="http://www.unosd.org/content/documents/96National%20Plan%20for%20Good%20Living%20Ecuador.pdf">National Plan of Ecuador</a>, which is centred around the concept of Good Living (<a href="http://www.theguardian.com/sustainable-business/blog/buen-vivir-philosophy-south-america-eduardo-gudynas">Buen Vivir</a>), which is a non-reductionist, non-exclusive material way to look at the economy and social life, inspired by the traditional values of the indigenous people of the Andes. The aim of FLOK is to add “Good Knowledge” as an enabler and facilitator of the good life.
The important point to make is that it is impossible for countries and people that are still in neo-colonial dependencies to evolve to more fair societies without access to shareable knowledge. And this knowledge, expressed in diverse commons that correspond to the different domains of social life (education, science, agriculture, industry), cannot itself thrive without also looking at both the material and immaterial conditions that will enable their creation and expansion.
FLOK summitRP: To this end you have put together a transition plan. This includes <a href="http://bollier.org/blog/ecuador%E2%80%99s-pathbreaking-plan-commons-based-peer-production-update">a series of proposals</a> (available <a href="https://floksociety.co-ment.com/text/">here</a>), and a main report (<a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">here</a>). I assume your plan might or might not be taken up by Ecuador. What is the procedure for taking it forward, and how optimistic are you that Ecuador will embark on the transition you envisage?
MB: The transition plan provides a framework for moving from an economy founded on what we call “cognitive” and “netarchical” capitalism (based respectively on the exploitation through IP rents or social media platforms) to a “mature P2P-based civic economy”.
The logic here is that the dominant economic forms today are characterised by a value crisis, one in which value is extracted but it doesn’t flow back to the creators of the value. The idea is to transition to an economy in which this value feedback loop is restored.
So about fifteen of our policy proposals apply this general idea to specific domains, and suggest how open knowledge commons can be created and expanded in these particular areas.
We published these proposals on April 1st in <a href="http://www.co-ment.com/">co-ment</a>, an open source software that allows people to comment on specific concepts, phrases or paragraphs.
This week (May 27th to 30th) the crucial <a href="http://cumbredelbuenconocer.ec/">FLOK summit</a> is taking place to discuss the proposals. This will bring together government institutions, social movement advocates, and experts, from both Ecuador and abroad.
The idea is to devote three days to reaching a consensus amongst these different groups, and then try and get agreement with the governmental institutions able to carry out the proposals.
So there will be two filters: the summit itself, and then the subsequent follow-up, which will clearly face opposition from different interests.
This is not an easy project, since it is not possible to achieve all this by decree.
RP: Earlier this year you made a series of <a href="http://bollier.org/blog/flok-society-vision-post-capitalist-economy">videos</a> discussing the issues arising from what you are trying to do — which is essentially to create “a post-capitalist social knowledge society”, or “open commons-based knowledge society”. In one video you discuss three different value regimes, and I note you referred to these in your last answer — i.e. cognitive capitalism, netarchical capitalism and a civic P2P economy. Can you say a little more about how these three different regimes differ and why in your view P2P is a better approach than the other two?
MB: I define cognitive capitalism as a regime in which value is generated through a combination of rent extraction from the control of intellectual property and the control of global production networks, and expressed in terms of monetisation.
What we have learned is that the democratisation of networks, which also provides a new means of production and value distribution, means that this type of value extraction is harder and harder to achieve, and it can only be maintained either by increased legal suppression (which erodes legitimacy) and outright technological sabotage (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_rights_management">DRM</a>). Both of these strategies are not sustainable in the long term.
What we have also learned is that the network has caused a new model to emerge, one adapted to the P2P age, and which I call netarchical capitalism, i.e. “the hierarchy of the network”. In this model, we see the direct exploitation of human cooperation by means of proprietary platforms that both enable and exploit human cooperation. Crucially, while their value is derived from our communication, sharing and cooperation (an empty platform has no value), and on the use value that we are exponentially creating (Google, Facebook don’t produce the content, we do), the exchange value is exclusively extracted by the platform owners. This is unsustainable because it is easy to see that a regime in which the creators of the value get no income at all from their creation is not workable in the long; and so it poses problems for capitalism. After all, who is going to buy goods if they have no income?
So the key issue is: how do we recreate the value loop between creation, distribution, and income? The answer for me is the creation of a mature P2P civic economy that combines open contributory communities, ethical entrepreneurial coalitions able to create livelihoods for the commoners, and for-benefit institutions that can “enable and empower the infrastructure of cooperation”.
Think of the core model of our economy as the Linux economy writ large, but one in which the enterprises are actually in the hands of the value creators themselves. Imagine this micro-economic model on the macro scale of a whole society. Civil society becomes a series of commonses with citizens as contributors; the shareholding market becomes an ethical stakeholder marketplace; and the state becomes a partner state, which “enables and empowers social production” through the commonication of public services and public-commons partnerships.
Challenges and distrustRP: As you indicated earlier, it is not an easy project that you have embarked on in Ecuador, particularly as it is an attempt to intervene at the level of a nation state. Gordon Cook has <a href="http://www.cookreport.com/newsletter-sp-542240406/current-issues/287-cook-report-for-may-june-2014">said</a> of the project: “it barely got off the ground before it began to crash into some of the anticipated obstacles.” Can you say something about these obstacles and how you have been overcoming them?
MB: It is true that the project started with quite negative auspices. It became the victim of internal factional struggles within the government, for instance, and was even defunded for a time after we arrived; the institutions failed to pay our wages for nearly three months, which was a serious issue for the kind of precarious scholar-activists that make up the research team.
However, in March (when one of the sides in the dispute lost, i.e. the initial sponsor <a href="http://www.elciudadano.gob.ec/new-left-review-se-presento-en-ecuador/">Carlos Prieto</a>, rector of the IAEN), we got renewed commitment from the other two institutions. Since then political support has increased, and the summit is about to get underway.
As for Gordon, he became a victim of what we will politely call a series of misinterpreted engagements for the funding of his participation, and it is entirely understandable that he has become critical of the process.
The truth is that the project was hugely contradictory in many different ways, but this is the reality of the political world everywhere, not just in Ecuador.
Indeed, the Ecuadorian government is itself engaged in sometimes contradictory policies and is perceived by civil society to have abandoned many of the early ideas of the civic movement that brought it to power. So, in our attempts at broader participation we have been stifled by the distrust many civic activists have for the government, and the sincerity of our project has been doubted.
Additionally, social P2P dynamics, which of course exist as in many other countries, are not particularly developed in their modern, digitally empowered forms in Ecuador. It has also not helped that the management of the project has been such that the research team has not been able to directly connect with the political leaders in order to test their real engagement. This has been hugely frustrating.
On the positive side, we have been entirely free to conduct our research and formulate our proposals, and it is hard not to believe that the level of funding the project has received reflects a certain degree of commitment.
So the summit is back on track, and we have received renewed commitments. Clearly, however, the proof of the pudding will be in the summit and its aftermath.
Whatever the eventual outcome, it has always been my conviction that the formulation of the first ever integrated Commons Transition Plan (which your readers will find <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Research_Plan">here</a>) legitimised by a nation-state, takes the P2P and commons movement to a higher geopolitical plane. As such, it can be seen as part of the global maturation of the P2P/commons approach, even if it turns out not to work entirely in Ecuador itself.
RP: I believe that one of the issues that has arisen in putting together the FLOK proposals is that Ecuadorians who live in rural areas are concerned that a system based on sharing could see their traditional knowledge appropriated by private interests. Can you say something about this fear and how you believe your plan can address such concerns?
MB: As you are aware, traditional communities have suffered from systematic <a href="http://dictionary.reference.com/browse/biopiracy">biopiracy</a> over the last few decades, with western scientists studying their botanical knowledge, extracting patentable scientific results from it, and then commercialising it in the West.
So fully shareable licenses like the GPL would keep the knowledge in a commons, but would still allow full commercialisation without material benefits flowing back to Ecuador. So what we are proposing is a discussion about a new type of licensing, which we call <a href="http://p2pfoundation.net/Peer_Production_License">Commons-Based Reciprocity Licensing</a>. This idea was first pioneered with the Peer Production License as conceived by <a href="http://www.dmytri.info/">Dmytri Kleiner</a>.
Such licences would be designed for a particular usage, say biodiversity research in a series of traditional communities. It allows for free sharing non-commercially, commercial use by not-for-profit entities, and even caters for for-profit entities who contribute back. Importantly, it creates a frontier for for-profits who do not contribute back, and asks them to pay.
What is key here is not just the potential financial flow, but to introduce the principle of reciprocity in the marketplace, thereby creating an ethical economy. The idea is that traditional communities can create their own ethical vehicles, and create an economy from which they can also benefit, and under their control.
This concept is beginning to get attention from open machining communities. However, the debate in Ecuador is only starting. Paradoxically, traditional communities are today either looking for traditional IP protection, which doesn’t really work for them, or for no-sharing options.
So we really need to develop intermediary ethical solutions for them that can benefit them while also putting them in the driving seat.
Fundamental reversal of our civilisationRP: In today’s global economy, where practically everyone and everything seems to be interconnected and subject to the rules of neoliberalism and the market, is it really possible for a country like Ecuador to go off in such a different direction on its own?
MB: A full transition is indeed probably a global affair, but the micro-transitions need to happen at the grassroots, and a progressive government would be able to create exemplary policies and projects that show the way.
Ecuador is in a precarious neo-colonial predicament and subject to the pressures of the global market and the internal social groups that are aligned with it. There are clear signs that since 2010 the Ecuadorian government has moved away from the original radical ideas expressed in the Constitution and the National Plan, as we hear from nearly every single civic movement that we’ve spoken with.
The move for a social knowledge economy is of strategic importance to de-colonialise Ecuador but this doesn’t mean it will actually happen. However, the progressive forces have not disappeared entirely from the government institutions.
As such, it is really difficult to predict how successful this project will be. But as I say, given the investment the government has made in the process we believe there will be some progress. My personal view is that the combination of our political and theoretical achievements, and the existence of the policy papers, means that even with moderate progress in the laws and on the ground, we can be happy that we will have made a difference.
So most likely the local situation will turn out to be a hybrid mix of acceptance and refusal of our proposals, and most certainly the situation is not mature enough to accept the underlying logic of our Commons Transition Plan in toto.
In other words, the publication and the dialogue about the plan itself, and some concrete actions, legislative frameworks, and pilot projects, are the best we can hope for. What this will do is give real legitimacy to our approach and move the commons transition to the geo-political stage. Can we hope for more?
Personally, I believe that even if only 20% of our proposals are retained for action, I think we can consider it a relative success. This is the very first time such an even partial transition will have happened at the scale of the nation and, as I see it, it gives legitimacy to a whole new set of ideas about societal transition. So I believe it is worthy of our engagement.
We have to accept that the realities of power politics are incompatible with the expectations of a clean process for such a fundamental policy change. But we hope that some essential proposals of the project will make a difference, both for the people of Ecuador and all those that are watching the project.
For the future though, I have to say I seriously question the idea of trying to “hack a society” which was the initial philosophy of the project and of the people who hired us. You can’t hack a society, since a society is not an executable program. Political change needs a social and political basis, and it was very weak from the start in this case.
This is why I believe that future projects should first focus on the lower levels of political organisation, such as cities and regions, where politics is closer to the needs of the population. History though, is always full of surprises, and bold gambles can yield results. So FLOK may yet surprise the sceptics.
RP: If Ecuador did adopt your plan (or a significant part of it), what in your view would be the implications, for Ecuador, for other countries, and for the various free and open movements? What would be the implications if none of it were adopted?
MB: As I say, at this stage I see only the possibility of a few legal advances and some pilot projects as the best case scenario. These, however, would be important seeds for Ecuador, and would give extra credibility to our effort.
I realise it may surprise you to hear me say it, but I don’t see this as crucial. I say this because, we already have thousands of projects in the world that are engaged in peer production and commons transitions, and this deep trend is not going to change. The efforts to change the social and economic logic will go on with or without Ecuador.
As I noted, what we have now that we didn’t have before, regardless of implementation in Ecuador, is the first global commons-oriented transition plan, and several concrete legislative proposals. They are far from perfect, but they will be a reference that other locales, cities, (bio)regions and states will be able to make their own adapted versions of it.
In the meantime, we have to continue the grassroots transformation and rebuild commons-oriented coalitions at every level, local, regional, national, global. This will take time, but since infinite growth is not possible in a finite economy, some type of transition is inevitable. Let’s just hope it will be for the benefit of the commoners and the majority of the world population.
Essentially, we need to build the seed forms of the new counter-economy, and the social movement that can defend, facilitate and expand it. Every political and policy expression of this is a bonus.
As for the endgame, you guessed correctly. What distinguishes the effort of the P2P Foundation, and many of the FLOK researchers, is that we’re not just in the business of adding some commons and P2P dynamics to the existing capitalist framework, but aiming at a profound “phase transition”.
To work for a sustainable society and economy is absolutely crucial for the future of humanity, and while we respect the freedoms of people to engage in market dynamics for the allocation of rival goods, we cannot afford a system of infinite growth and scarcity engineering, which is what capitalism is.
In other words, today, we consider nature infinite and we believe that infinite resources should be made scarce in order to protect monopolistic players; tomorrow, we need to consider nature as a finite resource, and we should respect the abundance of nature and the human spirit.
So our endgame is to achieve that fundamental reversal of our civilisation, nothing less. As you can see from our proposals, we aim for a simultaneous transformation of civil society, the market and public authorities. And we do this without inventing or imposing utopias, but by extending the working prototypes from the commoners and peer producers themselves.
RP: Thanks for speaking with me. Good luck with the summit. | https://www.remixthecommons.org/?p=5128 |
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Chargement/Site | La Charte de la Forêt – <a href="http://www.nationalarchives.gov.uk/education/resources/magna-carta/charter-forest-1225-westminster/">Carta de Foresta</a> – publiée en 1217, est reconnue comme le premier acte officiel qui étend les protections et les droits essentielles de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Magna_Carta">Magna Carta</a> aux commoners anglais contre les abus de l’aristocratie. En vertu de cette charte, le peuple se voit garantir le droit l’accès aux ressources des forêts. L’impact de cette charte a été révolutionnaire. Elle est généralement considérée comme une des pierres angulaires de la Constitution Britannique et <a href="https://www.americanbar.org/groups/public_services/law_library_congress/charter_of_the_forest.html">inspiration de la Constitution Américaine</a>. Elle a permi de rendre de vastes étendues de terres aux paysans, de s’opposer au pillage des biens communs par la monarchie et l’aristocratie. Au 17ème siècle, elle inspire les Diggers et les Levellers et par la suite les protestations contre l’enclosure des terres par la bourgeoisie capitaliste. Mais elle sera abrogée en 1971, par un gouvernement conservateur, permettant ainsi la privatisation de ressources comme l’eau au bénéfice d’entreprises multinationales. Aujourd’hui, les forêts demeurent des ressources essentielles pour l’habitat, la souveraineté alimentaire, et sont essentielles pour lutter contre les crises environnementales. Une <a href="http://charteroftheforest800.org/">campagne</a> de célébration de la Charte de la Forêt a commencé en Grande Bretagne au mois de Septembre et se poursuit en Novembre. La Lincoln Record Society a organisé une conférence internationale sur la Charte de la Forêt qui a débuté par un voyage en péniche sur la Tamise de Windsor à Runnymede, lieu de signature de la Magna Carta. Des experts ont présenté la Charte de la Forêt, son histoire et ses implications contemporaines. Les participants ont également pu voir l’un des exemplaires originaux et participer à une visite guidée de la Forêt de Sherwood que nous connaissons à travers l’histoire de Robin des Bois. Aujourd’hui même, 7 novembre, se déroule un débat présidé par John McDonnell, Député et soutien de Jeremy Corbyn, les professeurs Peter Linebaugh et Guy Standing, et Julie Timbrell de <a href="https://thenewputneydebates.com/">New Putney Debates</a>. Ce débat fait parti d’un <a href="http://charteroftheforest800.org/november-2017/">programme </a> étalé sur une semaine qui appelle à la création d’un nouveau <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domesday_Book">Domesday Book</a>, un recensement national des propriétaires terriens britanniques et l’identification des communs ainsi qu’à une nouvelle Charte des communs et des Chartes locales. Il s’agit d’interroger la notion de propriété foncière dans un pays où elle est l’une des plus concentrée des pays occidentaux et d’élaborer des propositions politiques, y compris à travers une taxe sur la propriété foncière, pour une meilleure répartition des droits et des responsabilités sur les terres, Merci à Yves Otis de m’avoir signalé l’article <a href="https://www.nakedcapitalism.com/2017/11/youve-never-heard-charter-important-magna-carta.html">Why You’ve Never Heard of a Charter as Important as the Magna Carta </a> Transcription de la Charte de la Forêt : <a href="http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html">http://www.constitution.org/eng/charter_forest.html</a> | https://www.remixthecommons.org/?p=4837 |
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Chargement/Site | Cet article a été repris et publié initialement sur le site <a href="https://commonsjosaphat.wordpress.com/">Commons Josaphat</a>
<img decoding="async" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L566xH800/commons_josaphat-2da3d.png?1472031936" alt="" /> Le projet de quartier en bien communCommons Josaphat veut construire une proposition de développement de la ville en bien commun sur la friche de l’ancienne gare de formation Josaphat. Un nouveau morceau de ville y sera développé dans les prochaines années. L’enjeu consiste à transformer cette réserve foncière, qui est une propriété publique, en territoire où s’érige une ville en bien commun, un quartier de ville imaginé et développé en partenariat public-citoyens. Notre proposition, résultat de deux an d’échange et de réflexion commune, est condensée <a href="https://commonsjosaphat.files.wordpress.com/2015/11/commons-josaphat_josaphat-en-commun01light.pdf">dans ce document</a>. Commons Josaphat aujourd’huiLe collectif continue à travailler dans un triple sens : 1. Occupation effective de la friche avec d’autres partenaires en vue de « faire » la ville, d’occuper déjà ses places et ses espaces en l’utilisant. L’accord sur les limites mises à l’utilisation des uns pour préserver l’utilisation des autres est un premier terrain d’expérience d’une nouvelle gouvernance ; 2. Développement d’un îlot « modèle » en commun. Cet îlot doit concrétiser la ville en commun (accessibilité au plus grand nombre sur le très long terme, décision collective sur les rentes foncières, intégration environnementale, économie solidaire et open source, une santé inscrite dans le dessin de la ville, ancrage dans les quartiers voisins…). Mais il doit être réaliste par apport aux nécessités des pouvoirs publics (recettes générées, temps de réalisation et quantités réalisées). Cet îlot doit servir de point d’évaluation à l’issue de la première phase du schéma directeur porté par la région ; 3. Construction du rapport de conviction politique : En renforçant la coopération avec les riverains pour impliquer toutes les personnes concernées par ce morceau de ville dès aujourd’hui En améliorant les soutiens politiques classiques : obtenir le soutien des PS, MR, FdF, Ecolo, PTB et CDH ainsi que leurs pendants néerlandophones à l’échelle régionale et communale.
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Chargement/Site | Entrevue avec Joan Subirats. Barcelone, 20 avril 2017A. Ambrosi et N. Thede
La genèse d’un nouvel espace politiqueN.T : Peut-être pourrions-nous commencer par la trajectoire de l’émergence de cette nouvelle initiative. On parle beaucoup du 15M mais il semble que cela remonte plus loin et qu’il y a eu différents courants qui ont contribué à cette émergence. <img decoding="async" loading="lazy" class="aligncenter size-full wp-image-4740" src=" JS : Partons de “Guanyem”<a href="#cite_note-1">[1]</a> qui est à l’origine de Barcelona en Comú. Les premières réunions ont lieu en février mars de 2014 pour préparer les élections de 2015. À peu près au même moment, Podemos décide de se présenter aux élections du parlement européen qui auront lieu au mois de mai 2014. Guanyem se réunit pour préparer les élections municipales de 2015. Podemos l’envisage dans le meilleur scénario possible qui est celui des élections au parlement européen puisque ces élections se font par circonscription unique pour toute l’Espagne et le niveau de proportionnalité est très élevé. Avec peu de votes on obtient une forte représentation : sur les 60 députés Podemos avec 1 million de votes, a eu 5 députés. En plus ce sont élections où les gens votent avec beaucoup plus de liberté parce qu’il semble qu’il ne se joue rien d’important, le parlement européen est loin. Ce sont de bonnes élections pour tester l’électorat. Cela nous situe avant le cycle électoral qui commence en 2014 avec le parlement européen, se continue avec les élections municipales de 2015 où à Madrid, Barcelone, Saragosse, Pamplona, c’est à dire quatre des 5 plus grandes villes, gagneront des alternatives qui ne sont ni du Parti Populaire, ni du Parti Socialiste, c’est-à-dire, les deux grands partis qui avaient dominé la scène politique depuis le retour à la démocratie en 1977. Ensuite, avec les élections dans les autonomies<a href="#cite_note-2">[2]</a> commence un nouveau cycle politique dans lequel nous sommes. Si nous allons encore plus loin en arrière et nous situons en 2011. Il y a des cartes qui montrent clairement que là où il y a eu le plus de mobilisations pendant le 15M sont apparues des candidatures municipalistes, citoyennes, etc. Il y a en gros quatre grandes traditions qui se sont rejointes dans le 15M. Un tradition plus ancienne qui est celle des anti-globalistes qui est un mouvement intéressant d’où sortent la plupart des dirigeants politiques actuels et qui avait des formes de mobilisations différentes des formes traditionnelles. Le troisième mouvement qui est essentiel est la Plateforme des personnes affectées par l’hypothèque (PAH). Il es né en 2009 et avait été précédé par « V de Vivienda (logement)» (S’inspirant du titre du film « V de vendetta ») avec déjà Ada Colau et d’autres qui tentaient de démontrer que les jeunes étaient exclus de l’émancipation sociale parce qu’ils n’avaient pas accès au logement. Le slogan qui s’utilisait alors était : « Tu ne vas pas avoir de maison dans ta putain de vie !». Les formes de mobilisation étaient aussi très nouvelles. Par exemple ils ont occupés les magasins IKEA en se couchant dans les lits au moment où la publicité était « IKEA : la république indépendante de ta maison ». C’était très jeune, alternatif, style casseur. Mais en 2009 quand se crée la PAH c’est complètement différent parce que les cibles sont alors les immigrants et les personnes qui perdaient leur maison à cause de la crise. Le slogan était : « Ce n’est pas une crise c’est une arnaque!». C’est un mouvement très important parce que c’est celui qui fait la connexion pas seulement avec les jeunes mais avec un type de population plus ouvrière, traditionnelle et d’immigrants. Au moment du 15M ici sur la place de Catalogne l’unique grande pancarte autour de laquelle on voyait des personnes différentes de la moyenne était celle de la PAH. Et le quatrième mouvement qui était le plus propre au 15M est «la jeunesse sans futur ». Organisés principalement à Madrid, ce sont des jeunes avec un profil typique de la classe moyenne en études supérieures à l’université qui se sont soudainement rendu compte qu’ils ne trouveraient pas d’emplois, qu’il n’était pas vrai que leurs diplômes leur ouvriraient les portes, qu’ils étaient dans un état précaire . Donc, ce sont ces quatre principaux courants qui sont dans le 15M. Mais bien évidemment ce qui a fait le «clic» et le plus surprenant de ce moment a été que ces 4 grandes tendances – qui n’étaient pas si importantes – ont été rapidement dépassées par le succès du mouvement qu’ils ont commencé quand de nouvelles personnes qui ont compris ce que signifiait cet événement se sont spontanément associées. C’est ce qui a vraiment créé le phénomène 15M. Il ne s’agissait pas seulement de ces groupes initiaux comme ça été le cas de «Nuit debout» à Paris, où les gens occupaient la place mais sans qu’on ait jamais senti que les leaders étaient dépassés par le mouvement. Ainsi, lorsque les places sont évacuées, la consigne est «Allons dans les quartiers!». Tout à coup, dans les quartiers de Barcelone et de Madrid, des assemblées ont été organisées où les anciennes associations de quartier qui étaient devenues obsolètes avec une faible capacité de mobilisation et dont les membres étaient plus âgés (ma génération) rencontraient de nouveaux venus qui ont apporté de nouveaux thèmes de discussion comme l’écologie, l’énergie, le transport en bicyclettes, les coopératives, l’eau et mille choses différentes et qui ont créé de nouveaux espaces dans les quartiers où personne n’avait jamais pensé à se rencontrer et où les habitants ont recommencé à se réunir. Je pense que cela explique la ré-émergence du municipalisme qui a suivi: les gens commencent à voir la ville comme un lieu où les changements sociaux divers des nombreuses mobilisations qui se déroulent isolément de manière parallèle et n’ont pas d’espace commun peuvent être articulés à l’échelle du territoire : L’eau en tant que bien commun, la transition énergétique, le transport durable, la santé publique, les espaces publics, l’éducation infantile … Tout à coup, il y avait quelque chose qui rassemblait les gens pour discuter de la ville, de quelle ville nous voulons. David Harvey mentionne dans un article que la ville est en fait l’usine de notre temps. C’est-à-dire que nous n’avons plus d’usines et la ville est le nouvel espace où les conflits apparaissent et où la vie quotidienne devient politisée : des problèmes comme les soins, la nourriture, la scolarité, les transports, les coûts énergétiques. C’est un nouvel espace pour articuler ces questions, une articulation qui n’avait pas été précédemment envisagée. Je pense donc que là est la connexion: le 15-M comme un moment de débordement, la fin d’un cycle de mobilisation. Rappelez-vous qu’il y a eu une pétition qui a recueilli plus d’un million et demi de signatures pour modifier la législation sur les prêts hypothécaires, qu’Ada Colau a présenté au Congrès national où elle a accusé les députés du PP d’assassins à cause de ce qu’ils faisaient. Cette mobilisation n’a eu aucun effet dans la loi. Un député du PP a alors déclaré “Si ces gens-là veulent changer les lois, qu’ils se fassent élire.” Donc les gens ont commencé à penser ‘D’accord, si c’est comme ça on va se faire élire!’ C’est le début du changement de cycle de 2014. Et les 4 mêmes mouvements du 15M étaient présents dans les réunions pour créer Guanyem et plus tard Barcelona en Comú, surtout ceux de la PAH. Il y avait aussi la participation d’un certain nombre d’intellectuels progressistes universitaires et autres et des militants de mouvements sur l’eau, le transport, l’énergie et autres. C’était le noyau de départ ici à Barcelone – à Madrid c’était différent, la génération Podemos y avait une logique distincte. Ici nous voulions créer un mouvement de la base vers le haut et éviter une logique de coalition de partis: c’était très clair des le départ. Nous ne voulions pas reconstruire la gauche sur la base d’ententes entre les partis. Dans le cas de Podemos c’était distinct: la leur était une logique coup de poing, ils voulaient créer un groupe très puissant avec beaucoup d’idées dans un court laps de temps pour créer une machine de guerre électorale qui pourrait mener “l’assaut des cieux”<a href="#cite_note-3">[3]</a> et prendre le pouvoir. Ici, au contraire, nous envisagions un processus plus long de construction d’un mouvement citoyen qui imposerait ses conditions aux partis. On commencerait au niveau des municipalités et après, on verrait. Guanyem a été lancé en juin 2014, onze mois avant les élections municipales de 2015, et on a proposé un programme minimal en 4 points disant: On a donc présenté cette plateforme en juin 2014 et nous avons décidé que nous nous donnerions un délai jusqu’en septembre pour recueillir 30,000 signatures en appui à ce manifeste et, si on réussissait, nous présenterions des candidats aux élections municipales. En un mois nous avons recueilli les 30000 signatures! En plus de recueillir les signatures en personne et en ligne, nous avons organisé des assemblées de quartier pour présenter le manifeste; on a tenu 30 ou 40 de ces assemblées où on a dit “On a pensé à telles et telles priorités, à cette manière de fonctionner, etc. qu’en dites-vous?” Bref, en septembre 2014, nous avons décidé d’aller de l’avant. Une fois prise la décision de présenter une liste électorale, nous avons commencé à discuter avec les partis. Mais là on était en position de force avec 30000 personnes qui nous appuyaient et la dynamique dans les quartiers. En décembre 2014 nous nous sommes mis d’accord avec les partis pour créer Barcelona en Comú. On voulait qu’il porte le nom de Guanyem mais quelqu’un d’autre avait déjà enregistré ce nom, donc on a eu beaucoup de discussion sur un nouveau nom, il y a eu plusieurs propositions: “Revolucion democratica”, “Primavera democratica” (Printemps démocratique), l’idée des communs a semblé intéressante et je l’ai poussée car elle faisait le lien avec le mouvement des communs, avec l’idée d’un “Public” qui n’est pas limité à l’institutionnel. C’était là un aspect clef. C’était important aussi que lors des élections municipales antérieures en 2011 seulement 52% des gens avaient voté, l’abstention était plus élevée dans les quartiers pauvres que dans les quartiers nantis. On a calculé qu’une augmentation de la participation de 10% dans les quartiers pauvres affectés par la crise nous permettrait de gagner. C’est ce qu’on a visé et c’est ce qui est arrivé. En 2015, le taux de participation a été de 63%, mais dans les quartiers pauvres la participation a augmenté de 40%. Dans les quartiers riches, le même nombre a voté qu’en 2011. Ainsi, notre pari n’était pas impossible. Dès le départ, notre objectif était de gagner. Nous n’avions pas construit cette machine pour être l’opposition, nous voulions gouverner. Le résultat a été serré, puisque nous avons gagné 11 des 41 sièges, mais nous étions la liste la plus avec le plus de votes et nous avons été élus. L’espace existait donc. Dès la création de Guanyem en juin 2014, d’autres mouvements similaires apparaissaient un peu partout en Espagne sous le nom de Guanyem ou En commun : en Galicie, en Andalousie, à Valencia, Saragosse, Madrid. L’un de nos grands avantages à Barcelone est le fait que nous avions Ada Colau, parce qu’il est essentiel d’avoir un dirigeant incontesté qui est en mesure de réunir tous les morceaux du mouvement: les écologistes, les travailleurs de la santé, de l’éducation…Elle avait indiscutablement cette capacité d’articulation et sa seule présence explique beaucoup de choses. À Madrid ils ont trouvé Manuela Carmena, excellent symbole anti-franquiste avec un parcours judiciaire important, elle est très populaire mais elle n’a pas ce contact avec les mouvements et maintenant ils ont beaucoup plus de problèmes de coordination politique qu’ici. Un sujet politique nouveau dans la nouvelle ère politiqueAA: Catalunya en comú se veut un nouvel espace politique de gauche, mais l’histoire récente de la Catalogne foisonne de ce type de coalitions. On pense notamment au PSUC<a href="#cite_note-4">[4]</a> en 1936, mais il y en a eu beaucoup d’autres depuis. Qu’a de différent cette initiative? Pour ce nouveau sujet politique que nous voulons créer, il est évident que nous avons besoin de quelque chose de nouveau mais ce qui n’est pas si évident sont les concepts dont nous avons besoin pour créer ce nouveau sujet. Donc, si vous regardez les documents publiés par “Catalunya en Comú”, c’est ce que vous verrez: un langage différent, une autre façon d’utiliser les concepts, mais en même temps une trace de l’héritage de la gauche traditionnelle. Le journal «Nous Horizons»ii vient de publier un nouveau numéro spécial sur «La politique en commun» qui rassemble beaucoup de ces éléments<a href="#cite_note-5">[5]</a>. L’impression que certains d’entre nous avaient dans l’assemblée l’autre jour à Vall d’Hebron (l’assemblée de fondation du mouvement) était que les anciennes façons continuent à nous plomber, qu’il y a beaucoup de difficulté à générer une dynamique innovante. NT: C’était clair dans la composition du public. AA: Quand on lit l’ «Ideario politico» (le projet politique de Catalunya en Comú), c’est une sorte de leçon d’économie politique et de philosophie politique mais aussi un vaste programme. La gauche n’a jamais présenté ce type de programme que ce soit en Catalogne, en Espagne ou même probablement à l’échelle internationale. Comment voyez-vous la contribution de ces propositions dans l’écosystème du mouvement des communs? Il y a eu des expériences des communs qui ne portaient pas ce label, comme en Amérique latine par exemple … AA: Bien sûr, mais plus récemment, l’idée de ‘Buen Vivir’ … AA: Mais dans l’ «Ideario», beaucoup des propositions sont consacrées aux services publics, ce qui implique une certaine forme d’État. Dans le vocabulaire des communs, il y a le concept d’«État-partenaire» qui n’apparaît pas dans l’Ideario … Nancy Fraser a écrit un article sur le triple mouvement à partir du travail de Polanyi sur le «double mouvement» dans la Grande Transformation, le mouvement vers la marchandisation et le mouvement opposé qu’il génère de protection. Polanyi parle de la confrontation de ces 2 mouvements au début du XXe siècle, et l’Etat – sous sa forme soviétique ou sous sa forme fasciste – est une réponse protectionniste de la société qui exige une protection face à l’incertitude, à la fragilité engendrée par le double mouvement. Nancy Fraser dit que tout cela est vrai, mais nous ne sommes plus au 20ème siècle, nous sommes au 21ème siècle et des facteurs comme l’émancipation individuelle, la diversité, le féminisme sont tous très importants – nous ne devrions donc pas prôner un mouvement protectionniste qui restera patriarcal et hiérarchique. Nous avons besoin d’un mouvement de protection qui génère de l’autonomie. Et là réside ce que je pense être l’une des clés du mouvement des communs. L’idée de pouvoir se protéger – donc, une capacité de réaction contre la dynamique des attaques du marché – sans perdre la force de la diversité, de l’émancipation personnelle, du féminisme, du non hiérarchique, du non patriarcal – l’idée que quelqu’un décide pour moi ce qu’il faut faire et comment je serai protégé. Permettez-moi de m’auto-protéger, permettez-moi d’être un protagoniste de cette protection. Et cela est contradictoire avec la tradition centrée sur l’État. Économie des communs, participation et co-production de politiquesAA: Le premier thème de l’«Ideario» est l’économie. Vous êtes un économiste. Comment se traduit le programme économique en termes de communs? On discute beaucoup actuellement sur le «coopérativisme ouvert» mais ce que vous dites au sujet du mouvement coopératif ici, est qu’il est très fort mais pas suffisant … JS: Sous certains aspects, non. Par exemple, la ville voulait ouvrir un nouveau contrat pour les communications (téléphone, internet) qui sont aujourd’hui avec de grandes entreprises comme Telefonica, Movistar, Vodafone, Orange, etc.. Il existe une coopérative appelée «Som Connexion» (Nous sommes connexion) et une autre «Som Energia» (Nous sommes énergie), beaucoup plus grande qui compte 40 000 membres. Ce serait fantastique que la ville leur donne le contrat d’énergie ou de communication, mais elles ne sont pas capables de gérer cela en ce moment. Si elles le prenaient, nous aurions tous de grands problèmes: connexions défectueuses, manque de puissance électrique – parce qu’elles grandissent c’est sûr, mais elles n’ont pas encore le «muscle», la capacité qu’il faut pour cela. Nous devons donc continuer à investir dans ce domaine, il ne se résoudra pas de lui-même. D’autre part, dans d’autres domaines, nous avons des coopératives très fortes comme les services à domicile pour les personnes âgées, ou encore Abacus, une coopérative de distribution de livres qui compte 800 000 membres et il en existe d’autres. Mais en général, plus la coopérative est forte, moins elle est politisée. Elles ont tendance à se transformer en grandes entreprises de services. Mais aujourd’hui, elles comprennent que peut-être il serait de leur intérêt d’avoir une vision différente. Il y a eu un mouvement très politisé dans les coopératives de base qui est à l’opposé de la tendance entrepreneuriale des grandes coopératives. Nous sommes donc en ce moment dans la situation où, avec une tradition coopérative très forte, il existe des coopératives très grandes et très puissantes et il y a aussi des projets plus petits, plus politiques, mais qui n’ont pas encore suffisamment de muscle. AA: Lorsqu’on regarde la participation, la coproduction des politiques, c’est aussi une question de culture, une culture de coproduction qui n’existe pas. Dans les quartiers, oui, il y a une tendance à revigorer la participation, mais quand on parle aux gens dans les comités au niveau local, ils disent: « Bien sûr, les gens viennent aux réunions, mais parce qu’ils veulent un arbre planté ici … » et ils n’ont pas cette vision du ‘faire ensemble’. Tout d’abord, il doit y avoir une sorte de révolution culturelle ? Ailleurs, dans d’autres quartiers comme Ciutat Meridiana, en 5 ans, 50% de la population a changé et il est très difficile de créer une communauté là où le niveau d’expulsions de logements et de changement est si élevé. Dans Sants, à Ca Batlló, il y a une expérience très intéressante où les gens veulent créer un quartier coopératif et il y a toute une polémique parce qu’ils veulent créer une école publique sans utiliser de fonds publics mais avec l’argent des participants eux-mêmes. La tradition coopérative à Sants est très anarchiste, libertaire et ils font la promotion de l’idée d’une école publique ouverte à tous, mais sans utiliser des fonds publics. Elle aurait sa propre philosophie éducative, et n’aurait pas à se soumettre à la discipline éducative. Des groupes dédiés à l’éducation partagée sont apparus dans différents quartiers où il n’y a pas d’école maternelle pour les enfants de 0 à 3 ans ou certains préfèrent ne pas emmener les enfants dans les écoles préscolaires publiques parce qu’ils les trouvent trop rigides, alors ils préfèrent s’organiser entre parents pour générer des solutions. Alors, quel devrait être le rôle du gouvernement de la ville à l’égard de ces initiatives? Devrait-il les faciliter ou non? Il y a un débat sur la façon de positionner la municipalité par rapport à ces initiatives qui sont intéressantes, mais lorsque, au sein de Barcelona en Comú ou Catalunya en Comú, la personne responsable de ces questions adhère à une perspective syndicale plus traditionnelle et dit « Ça n’a pas de sens, ce qu’il faut faire c’est créer des écoles publiques avec des enseignants qui sont des fonctionnaires publics. Ces expériences sont bonnes pour les zones gentrifiées”. Et ces gens ont en partie raison. Nous sommes donc dans ce genre de situation un peu ambivalente. Nous sommes conscients que nous devons aller au-delà d’une approche axée sur l’État, mais en même temps, nous devons être conscients que si nous ne renforçons pas le rôle institutionnel, les fragilités sociales sont très aiguës. Les communs et les questions de souveraineté, inter-dépendance et “droit à décider”.AA: Une autre question très débattue est celle de la souveraineté. La manière dont elle est présentée dans l’Ideario est critiquée à droite comme à gauche à la fois par ceux qui veulent une Espagne unifiée et par ceux qui veulent l’indépendance catalane. Pour beaucoup, la souveraineté est une façon déguisée de parler de l’indépendance. Mais la façon dont elle est présentée dans l’Ideario est plus complexe, liée à l’autonomie. Et la question de la souveraineté est présente dans de nombreux autres domaines comme la souveraineté alimentaire par exemple. Nous voulons veiller à ce que, à l’avenir, Barcelone soit moins dépendante de l’extérieur pour ses besoins alimentaires, dans la mesure du possible. Donc, vous devez travailler pour obtenir des produits alimentaires locaux, contrôler les produits qui entrent – et cela implique une souveraineté alimentaire, cela implique de discuter de tout cela. Donc, sans dire que la souveraineté de la Catalogne n’est pas importante, nous devons discuter des autres souverainetés. Parce que, supposons que nous atteignons la souveraineté de la Catalogne en tant qu’État indépendant, mais nous sommes encore très dépendants dans tous les autres domaines. Nous devons faire face à cela. Je ne crois pas que c’est une façon d’éviter le problème, c’est un moyen de rendre la question plus complexe, de comprendre qu’aujourd’hui, la notion westphalienne de souveraineté de l’Etat n’a plus beaucoup de sens. Je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Nous sommes très interdépendants, alors, comment choisissons-nous nos interdépendances? Cela devrait être la véritable souveraineté: ne pas vouloir être indépendant parce que c’est impossible, mais plutôt comment mieux choisir les interdépendances afin qu’elles aient du sens pour le bien public. AA: Parlant d’interdépendance, vient la question de l’internationalisme. Barcelona en Comú y met beaucoup l’accent en disant : «Il n’y a pas de municipalisme sans internationalisme». Dans son discours inaugural en 2015, Ada Colau a déclaré vouloir construire un mouvement des Villes de la Méditerranée. Depuis l’approche s’est précisée et élargie avec la participation de Barcelone dans les principales conférences internationales des villes. Quelle est, d’après vous, l’importance de cet internationalisme dans l’écosystème des communs? Je pense que lorsque nous avons décidé en 2014-2015 de tenter de travailler au niveau municipal à Barcelone, nous savions que Barcelone n’est pas n’importe quelle ville: Barcelone avait déjà une présence internationale importante et nous voulions utiliser cela pour exercer une influence internationale sur les enjeux urbains dans le monde entier. Ada Colau a participé à la conférence d’Habitat à Quito en octobre 2016, et avant cela à la réunion des autorités locales à Bogota, elle est maintenant co-présidente de l’Union mondiale des municipalités. Il y a donc un investissement qui n’a pas débuté avec nous, il a commencé dans la période où Maragall<a href="#cite_note-7">[7]</a> était maire, un investissement très élevé de participation de Barcelone dans cette sphère internationale des villes. Cela renforce Barcelone dans ses confrontations avec l’Etat et avec l’entreprise privée aussi. Cela joue un rôle important. Il existe une commission internationale au sein de Barcelone en Comú qui travaille constamment avec d’autres villes dans le monde: ils sont allés en France, ils ont un lien étroit avec Grenoble et vont à une réunion des villes françaises en septembre pour discuter d’une collaboration potentielle, ils vont souvent en Italie, ils sont allés à Belgrade, en Pologne. Ils organisent au mois de juin la réunion Fearless cities (Villes sans peur) avec la présence de plusieurs maires européens et d’ailleurs au monde. La dimension globale est donc très présente, et au niveau de l’Espagne aussi. Le problème est qu’il y a des interférences politiques. Par exemple à Madrid, le regroupement municipal “Ahora Madrid” est très divisé à l’interne, alors parfois vous vous adressez à un groupe et les autres n’aiment pas ça. Nous avons de très bonnes relations avec la Galicie: La Coruña et Santiago de Compostela, également avec Valencia, mais Valencia a sa propre dynamique. Saragosse. Chaque ville a sa propre dynamique, il est parfois compliqué d’établir des relations suivies. AA: Qu’en est-il de Cadix? NT: Vous aviez mentionné 2 points concernant l’internationalisme … AA: Pour revenir à la question de la souveraineté versus l’indépendance et du droit à décider, comment cela se joue-t-il dans la conjoncture politique catalane et espagnole actuelle ? C’est sur le quatrième point que nous ne sommes pas d’accord: cet État doit-il être indépendant ou être, d’une manière ou autre, allié, confédéré avec le reste de la péninsule ibérique, avec l’Espagne, le Portugal ou avec l’Europe ? Mais les 3 points initiaux sont suffisamment importants et c’est pourquoi Un Pais en Comú et Barcelona en Comú font partie du large espace souverainiste en Catalogne. Cependant, ils ne font pas une partie de l’espace indépendantiste. Malgré le fait que, selon moi, environ 30 à 40% des membres sont indépendantistes et le reste ne le sont pas. C’est un enjeu qui nous divise. Mais ce que nous essayons de faire, c’est de mener ce débat sur la base de nos propres critères, pas sur ceux d’autres mouvements. Les critères des autres sont « vous êtes indépendantiste ou pas ». Nos critères à nous sont: oui, nous sommes souverainistes, nous discutons des souverainetés et nous verrons. Puisque nous sommes d’accord sur ce qui est le plus important (c’est-à-dire – un sujet politique autonome, le droit à décider, un état autonome), discutons comment nous pouvons nous coordonner. En plus, nous avons des relations fraternelles avec 4 millions de personnes dans le reste de l’Espagne qui sont d’accord avec nous sur les 3 premiers critères. Donc, la question clé serait probablement: la Catalogne veut-elle se séparer du reste de l’Espagne ou de cette Espagne? La réponse standard serait «Nous n’avons jamais connu d’autre. Nous avons toujours vu la même Espagne, donc il n’y a pas d’autre Espagne ». Donc, le débat que nous pouvons avoir est sur «Oui, une autre Espagne est possible». Un peu comme le débat sur quitter ou non l’Europe: voulons-nous quitter l’Europe ou quitter cette Europe? Mais une autre Europe est-elle possible ou non? Les défis d’un passage à l’échelleNT: Je suis frappée par le fait que chaque fois que nous nous référons à l’initiative d’Catalunya en Comú , vous répondez en donnant l’exemple de ce qui se passe à Barcelone: voyez-vous Barcelone comme modèle pour Catalunya en Comú? JS: Cela nous plairait mais c’est très difficile. Non, je ne pense pas que c’est le modèle. Il y a même une petite crainte au sein de Barcelona en Comú que cette nouvelle initiative politique peut avoir des conséquences négatives pour Barcelona en Comú. L’expérience de Barcelona en Comú a très bien fonctionné: au sein de BeC, les partis politiques continuent à exister (Podemos, Iniciativa, EUIA, Guanyem)<a href="#cite_note-8">[8]</a> et tous conviennent qu’il faut construire ce sujet politique, car il est clair que les villes développent des rôles de plus en plus importants mais leurs capacités de décider continuent d’être très limitées et, surtout, leurs ressources sont très limitées. Il y a une phrase d’un ancien maire de Vitoria dans le Pays basque qui dit: « Là où mes capacités finissent, mes responsabilités commencent ». Il y a un déséquilibre entre les capacités et les responsabilités, entre ce que les villes pourraient faire et ce qu’elles peuvent réellement faire (Villes-refuge et mille autres choses) Ainsi, à l’intérieur de Barcelona en Comú, on comprend l’intérêt de créer Catalunya en Comú pour avoir une influence sur d’autres paliers de gouvernement. Nous avions présenté des candidats aux élections en Espagne avec “En Comú Podem” parce qu’être représentés à Madrid est également important. Mais bien sûr que parfois, cette expansion peut nous faire perdre l’aspect le plus original, à savoir l’accent mis sur le municipalisme, la capacité de créer ces espaces. Il y a une certaine tension. Et évidemment, lorsque vous allez à l’extérieur de Barcelone en Catalogne, les réalités locales et territoriales sont très différentes. Vous ne contrôlez plus le type de personnes qui se joignent et vous pouvez avoir des surprises bonnes et mauvaises. Il y a donc des doutes, c’est une crise de croissance. Vous devez grandir, mais comment cela affectera-t-il ce que nous avons construit jusqu’ici, nos façons de travailler etc. ? Si je me réfère toujours à Barcelona en Comú c’est parce que nous existons depuis plus longtemps, nous avons une sorte de «tradition» dans la façon dont nous travaillons. Et quand on voit l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú on se pose des questions : Combien de temps allons-nous pouvoir maintenir la fraîcheur, éviter de tomber dans les vices traditionnels des partis politiques? Xavi (Domenech) est un très bon candidat, il a ce que j’appelle un ADN de Guanyem, mais il n’est pas évident que nous pouvons y arriver. Voilà où est le doute. NT: Comment évaluez-vous les résultats de l’assemblée de fondation de Catalunya en Comú? Êtes-vous content de ce qui en est sorti? NT: Et en ce qui concerne le processus délibératif utilisé pour arriver au document final? NOTES
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