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De Remix Biens Communs
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A
L’art est une activité, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait, qui s'adresse délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l'intellect. On peut affirmer que l'art est le propre de l'humain ou de toute autre conscience, en tant que découlant d'une intention, et que cette activité n'a pas de fonction pratique définie. On considère le terme « art » par opposition à la nature « conçue comme puissance produisant sans réflexion », et à la science « conçue comme pure connaissance indépendante des applications ». Effectivement, les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d'entre elles n'est universellement acceptée. Ainsi, pour Marcel Mauss, « un objet d'art, par définition, est l'objet reconnu comme tel par un groupe ». C'est pourquoi les collections de productions artistiques peuvent être classées et appréciées diversement selon les cultures, les auteurs, les institutions et les époques. En Europe, depuis la fin du XVIIIe siècle, ce terme recouvre principalement les produits dits des « beaux arts » tels que la sculpture, l'architecture, les arts graphiques (dont la peinture ou le dessin), et aussi la musique, la danse, la poésie (à prendre au sens classique du terme, le mot poésie désignant à la fois la poésie lyrique, qui correspond au sens moderne de la poésie, la poésie tragique, c'est-à-dire le théâtre et la poésie épique) et la littérature. On y ajoute depuis, parmi d'autres, l'image en mouvement (le cinéma, la télévision, l'art numérique), le spectacle vivant (le théâtre, le mime), la photographie, la bande dessinée, et, plus largement encore, la mode, bien que celle-ci soit plus couramment associée au domaine de l'artisanat de par son usage et sa fonctionnalité. La classification des arts n'est toutefois pas universelle et rechercher une classification unanime semble impossible, voire un anachronisme. Cette conception de l'art comme activité autonome, comme production par des artistes d'objets que l'on s'accorde à trouver beaux d'après une préférence de goût, date des XVIIIe et XIXe siècles. Mais on considère souvent que l'art moderne et contemporain ont délaissé le cantonnement aux seules notions de beau ou de style intemporel pour plus généralement chercher à interpeller voire 'déranger' l'observateur, par exemple par la transgression ou la rupture. Au XXIe siècle, on assiste à la fois à la prolifération de la notion d'art (absorbant les civilisations anciennes, intégrant différents supports et obligeant à parler d'« arts », le tout avec des productions en expansion planétaire exponentielle[réf. nécessaire]) et en même temps à son dépassement par la civilisation du tout-écran, qui mêle tout. Un tel phénomène incite à donner des repères et à ne pas appliquer la notion occidentale d'« art » à l'ensemble de ce qui a une visée esthétique sur tous les continents. Pour ce faire, il importe d'établir la chronologie et la géographie des productions dans une histoire générale de la production humaine.  
A popular assembly (or people's assembly) is a gathering called to address issues of importance to participants. Assemblies tend to be freely open to participation and operate by direct democracy. Some assemblies are of people from a location, some from a given workplace, industry or educational establishment others are called to address a specific issue. The term is often used to describe gatherings that address, what participants feel are, the effects of a democratic deficit in representative democratic systems. Sometimes assemblies are created to form an alternative power structure, other times they work with other forms of government.  +
Community-supported agriculture (CSA model) or cropsharing is a system that connects producers and consumers within the food system closer by allowing the consumer to subscribe to the harvest of a certain farm or group of farms. It is an alternative socioeconomic model of agriculture and food distribution that allows the producer and consumer to share the risks of farming. The model is a subcategory of civic agriculture that has an overarching goal of strengthening a sense of community through local markets. In return for subscribing to a harvest, subscribers receive either a weekly or bi-weekly box of produce or other farm goods. This includes in-season fruits, vegetables, and can expand to dried goods, eggs, milk, meat, etc. Typically, farmers try to cultivate a relationship with subscribers by sending weekly letters of what is happening on the farm, inviting them for harvest, or holding an open-farm event. Some CSAs provide for contributions of labor in lieu of a portion of subscription costs. The term CSA is mostly used in the United States and Canada, but a variety of similar production and economic sub-systems are in use worldwide, in Austria and Germany as Solidarische Landwirtschaft ("solidarity farming") and in the UK mainly in the vegetable box scheme.  +
Une association syndicale est une personne morale qui regroupe des propriétaires de biens immobiliers voisins, pour la réalisation d'aménagements spécifiques ou leur entretien, comme la création et l'entretien de voiries privées, de canaux d'irrigation, de digues contre les inondations... Malgré l'usage du terme d'association, ces structures sont sans rapport avec les associations de la loi de 1901 (de 1908 en Alsace-Moselle), qui constituent la base juridique du tissu associatif français.  +
An atmosphere (from Ancient Greek ἀτμός (atmós) 'vapour, steam', and σφαῖρα (sphaîra) 'sphere') is a layer of gas or layers of gases that envelop a planet, and is held in place by the gravity of the planetary body. A planet retains an atmosphere when the gravity is great and the temperature of the atmosphere is low. A stellar atmosphere is the outer region of a star, which includes the layers above the opaque photosphere; stars of low temperature might have outer atmospheres containing compound molecules. The atmosphere of Earth is composed of nitrogen (78%), oxygen (21%), argon (0.9%), carbon dioxide (0.04%) and trace gases. Most organisms use oxygen for respiration; lightning and bacteria perform nitrogen fixation to produce ammonia that is used to make nucleotides and amino acids; plants, algae, and cyanobacteria use carbon dioxide for photosynthesis. The layered composition of the atmosphere minimises the harmful effects of sunlight, ultraviolet radiation, the solar wind, and cosmic rays to protect organisms from genetic damage. The current composition of the atmosphere of the Earth is the product of billions of years of biochemical modification of the paleoatmosphere by living organisms.[1]  +
L'auto-organisation ou autoorganisation est un phénomène par lequel un système s'organise lui-même. Les systèmes physiques, biologiques ou écologiques, sociaux, ont tendance à s'organiser d'eux-mêmes. Il s'agit soit de l'organisation initiale du système lors de son émergence spontanée, soit lorsque le système existe déjà de l'apparition d'une organisation plus structurée ou complexe. L'auto-organisation agit ainsi à l'encontre de l'entropie (on parle alors de néguentropie), qui est une mesure de désordre. L'auto-organisation se produit par des interactions internes et externes au système, au sein de son milieu et avec lui. Elle consomme de l'énergie qui sert ainsi à établir et maintenir le système auto-organisé. L'auto-organisation s'oppose aux cas où un système est organisé ou réorganisé de force de l'extérieur, c'est-à-dire à la violence, aux actes de pouvoir : cela rejoint aussi le contraste entre autonomie et hétéronomie. Typiquement, un système auto-organisé a des propriétés émergentes. Passé un seuil critique de complexité, les systèmes peuvent aussi changer d'état, ou passer d'une phase instable à une phase stable ou inversement. S'ils croissent, leur croissance peut changer de rythme ; on peut observer le passage d'une croissance initiale d'apparence exponentielle à une croissance logistique en cas de diminution des ressources.  +
Self-organization, also called spontaneous order in the social sciences, is a process where some form of overall order arises from local interactions between parts of an initially disordered system. The process can be spontaneous when sufficient energy is available, not needing control by any external agent. It is often triggered by seemingly random fluctuations, amplified by positive feedback. The resulting organization is wholly decentralized, distributed over all the components of the system. As such, the organization is typically robust and able to survive or self-repair substantial perturbation. Chaos theory discusses self-organization in terms of islands of predictability in a sea of chaotic unpredictability. Self-organization occurs in many physical, chemical, biological, robotic, and cognitive systems. Examples of self-organization include crystallization, thermal convection of fluids, chemical oscillation, animal swarming, neural circuits, and black markets.  +
Selon certains, l’autogestion (du grec autos, « soi-même », et « gestion ») est le fait, pour une structure ou un groupe d’individus considéré, de confier la prise des décisions le concernant à l’ensemble de ses membres. Dans cette optique, l'autogestion n'impliquant pas d'intermédiaire gouvernemental ou décisionnel, elle s'inscrirait de fait dans la philosophie anarchiste ou libertaire. Pour d'autres, et notamment la Confédération générale du logement durant les années 1980, l'autogestion est « la prise en charge de leurs intérêts par les intéressés eux-mêmes ». Une telle conception implique que, lorsque divers intérêts coexistent, chaque groupe apprend a gérer seul ses intérêts spécifiques, dans le respect des intérêts des autres, et cela sans élite administrative ou intellectuelle. Cette dynamique fait suite à des pratiques traditionnelles, notamment chrétiennes en Occident ou bouddhistes en Orient . Enfin, selon certains, l'autogestion suppose, plus politiquement, la mise en place d'une démocratie directe, ce qui induit : * la suppression de toute distinction entre dirigeants et dirigés (Principe d') ; * la transparence et la légitimité des décisions ; * la non-appropriation par certains des richesses produites par la collectivité ; * l'affirmation de l'aptitude des humains à s'organiser sans dirigeant. Cette conception se construit en général explicitement contre des pratiques qualifiées de hiérarchiques, autoritaires, verticales, contre des formes de dépossession que constitueraient certains modes d'organisation. En d'autres termes, ce type d'autogestion permettrait une réappropriation d'une forme d'organisation collective. Par ailleurs, cette définition permet des pratiques d'autogestion qui ne se limitent pas au seul champ économique.  +
In developmental psychology and moral, political, and bioethical philosophy, autonomy is the capacity to make an informed, uncoerced decision. Autonomous organizations or institutions are independent or self-governing. Autonomy can also be defined from a human resources perspective, where it denotes a (relatively high) level of discretion granted to an employee in his or her work. In such cases, autonomy is known to generally increase job satisfaction. Self-actualized individuals are thought to operate autonomously of external expectations. In a medical context, respect for a patient's personal autonomy is considered one of many fundamental ethical principles in medicine.  +
L'autonomie désigne la capacité d'un objet, individu ou système à se gouverner soi-même, selon ses propres règles. Dans d'autres cas, elle fait référence aux propriétés d'une entité qui est capable de fonctionner de manière indépendante, sans être contrôlée de l'extérieur ou sans des apports (matériels, énergétiques, etc) en provenance de l'extérieur L'autonomie est la capacité d'une personne à subvenir à ses propres besoins. Comparés aux animaux, les êtres humains ont besoin de beaucoup d'attention et de soins, et d'un grand nombre d'années avant de devenir autonomes. Par exemple, un cheval sait se tenir debout, se nourrir et marcher seulement quelques minutes après sa naissance, tandis qu’un être humain a besoin d’environ un an pour atteindre ce point.  +
B
Barcelona en Comú (Catalan for "Barcelona in Common") is a citizen platform launched in June 2014 that is currently governing in minority in the City of Barcelona. Its policy agenda includes defending social justice and community rights, promoting participatory democracy, introducing mechanisms to tackle corruption, and developing a new model of tourism for Barcelona.  +
Barcelone en commun (en catalan : Barcelona en comú, en espagnol : Barcelona en común), initialement Gagnons Barcelone (en catalan : Guanyem Barcelona), est un parti politique espagnol de gauche radicale et écologiste, constitué en vue des élections municipales de 2015 à Barcelone, qu'il a remportées. Après quatre ans de gouvernement conjoint avec d'autre formations de gauche, le parti se représente aux élections municipales de 2019, à l'issue desquelles il arrive deuxième et perd un siège.  +
A library is a collection of materials, books or media that are accessible for use and not just for display purposes. A library provides physical (hard copies) or digital access (soft copies) materials, and may be a physical location or a virtual space, or both. A library's collection can include printed materials and other physical resources in many formats such as DVD, CD and cassette as well as access to information, music or other content held on bibliographic databases. A library, which may vary widely in size, may be organized for use and maintained by a public body such as a government; an institution such as a school or museum; a corporation; or a private individual. In addition to providing materials, libraries also provide the services of librarians who are trained and experts at finding, selecting, circulating and organizing information and at interpreting information needs, navigating and analyzing very large amounts of information with a variety of resources. Library buildings often provide quiet areas for studying, as well as common areas for group study and collaboration, and may provide public facilities for access to their electronic resources; for instance: computers and access to the Internet. The library's clientele and services offered vary depending on its type: users of a public library have different needs from those of a special library or academic library, for example. Libraries may also be community hubs, where programs are delivered and people engage in lifelong learning. Modern libraries extend their services beyond the physical walls of a building by providing material accessible by electronic means, including from home via the Internet. The services the library offers are variously described as library services, information services, or the combination "library and information services", although different institutions and sources define such terminology differently.  +
Une bibliothèque (du grec ancien βιϐλιοθήκη : biblio, « livre » ; thêkê, « dépôt ») est le lieu où est conservée et lue une collection organisée de livres. Il existe des bibliothèques privées — y compris de riches bibliothèques ouvertes au public — et des bibliothèques publiques. Les bibliothèques proposent souvent d'autres documents (journaux, périodiques, enregistrements sonores, enregistrements vidéo, cartes et plans, partitions) ainsi que des accès à internet et sont parfois appelées médiathèques. La majorité des bibliothèques (municipales, universitaires) permettent gratuitement la consultation sur place ainsi que le prêt de documents. D'autres, comme la Bibliothèque publique d'information et la bibliothèque nationale de France notamment, n'autorisent que la consultation sur place. Elles peuvent alors être divisées en salles de lectures, ouvertes au public, et en magasins bibliothécaires, fermés, pour le stockage de livres moins consultés. D'autres espaces, ouverts ou non au public, peuvent s'ajouter. En 2010, avec plus de 144,5 millions de documents, dont 21,8 millions de livres, la plus grande bibliothèque du monde est la bibliothèque du Congrès à Washington D.C.. Néanmoins, la collection cumulée de livres des deux bibliothèques nationales russes atteint 32,5 millions de volumes et la collection de la British Library 150 millions d'articles. D'après l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture la plus vieille bibliothèque du monde encore en activité est la bibliothèque Al Quaraouiyine de Fès au Maroc, elle renferme quatre mille manuscrits d'une valeur inestimable ayant appartenu à des scientifiques universels comme le géographe Al Idrissi, le botaniste Al-Ghassani, ou encore le médecin Avenzoar.  +
In philosophy, economics, and political science, the common good (also commonwealth, general welfare, or public benefit) is either what is shared and beneficial for all or most members of a given community, or alternatively, what is achieved by citizenship, collective action, and active participation in the realm of politics and public service. The concept of the common good differs significantly among philosophical doctrines. Early conceptions of the common good were set out by Ancient Greek philosophers, including Aristotle and Plato. One understanding of the common good rooted in Aristotle's philosophy remains in common usage today, referring to what one contemporary scholar calls the "good proper to, and attainable only by, the community, yet individually shared by its members." The concept of common good developed through the work of political theorists, moral philosophers, and public economists, including Thomas Aquinas, Niccolò Machiavelli, John Locke, Jean-Jacques Rousseau, James Madison, Adam Smith, Karl Marx, John Stuart Mill, John Maynard Keynes, John Rawls, and many other thinkers. In contemporary economic theory, a common good is any good which is rivalrous yet non-excludable, while the common good, by contrast, arises in the subfield of welfare economics and refers to the outcome of a social welfare function. Such a social welfare function, in turn, would be rooted in a moral theory of the good (such as utilitarianism). Social choice theory aims to understand processes by which the common good may or may not be realized in societies through the study of collective decision rules. Public choice theory applies microeconomic methodology to the study of political science in order to explain how private interests affect political activities and outcomes.  +
Le bien commun est une notion développée d'abord par la théologie et la philosophie, puis saisie par le droit, les sciences sociales et invoquée par de nombreux acteurs politiques. Elle désigne l'idée d'un bien patrimonial partagé par les membres d'une communauté, au sens spirituel et moral du mot « bien », de même qu'au sens matériel et pratique (ce dont on dispose ou ce qu'on possède). En Occident, la philosophie s'interroge au moins depuis Platon et Aristote sur ce qui nous constitue en tant que communauté. Le concept de bien commun figure dans la théologie chrétienne à partir de Thomas d'Aquin, au XIIIe siècle, où il désigne l'inclination naturelle de la Création dans son ensemble (dont la communauté humaine) vers le Bien qui est Dieu. Dans une perspective chrétienne, la recherche du bien commun est alors le fondement de toute organisation sociale et politique. Cette notion est souvent utilisée pour les questions relatives à la propriété de certaines ressources et désigne la relation entre l'accès à des ressources équitablement partagées et des intérêts qui soudent les membres d'une communauté et contribuent à son existence. Pour le politologue et économiste italien Riccardo Petrella, le bien commun est ce qui fait vivre les sociétés. Selon l'économiste français Jean-Marie Harribey (2011), cette notion, qui met aussi en jeu celle de propriété, serait notamment liée à la prise de conscience progressive de l'existence d'un patrimoine commun de l'humanité. Dans le langage courant, le bien commun a souvent un sens moins spirituel, mais correspond toujours à l'idée d'un patrimoine matériel ou immatériel de la communauté humaine (parfois élargi aux autres espèces vivantes) nécessaire à la vie, au bonheur ou à un épanouissement collectif.  +
Real estate is property consisting of land and the buildings on it, along with its natural resources such as crops, minerals or water; immovable property of this nature; an interest vested in this (also) an item of real property, (more generally) buildings or housing in general. In terms of law, real is in relation to land property and is different from personal property while estate means the "interest" a person has in that land property. Real estate is different from personal property, which is not permanently attached to the land, such as vehicles, boats, jewelry, furniture, tools and the rolling stock of a farm. In the United States, the transfer, owning, or acquisition of real estate can be through business corporations, individuals, nonprofit corporations, fiduciaries, or any legal entity as seen within the law of each U.S. state.  +
Common land is land owned by a person or collectively by a number of persons, over which other persons have certain common rights, such as to allow their livestock to graze upon it, to collect wood, or to cut turf for fuel. A person who has a right in, or over, common land jointly with another or others is usually called a commoner. In the New Forest, the New Forest Commoner is recognised as a minority cultural identity as well as an agricultural vocation, and members of this community are referred to as Commoners. In Great Britain, common land or former common land is usually referred to as a common; for instance, Clapham Common and Mungrisdale Common. Due to enclosure, the extent of common land is now much reduced from the millions of acres that existed until the 17th century, but a considerable amount of common land still exists, particularly in upland areas. There are over 8,000 registered commons in England alone.  +
Les biens communaux sont l'ensemble des biens appartenant à un seigneur et utilisé en commun par les habitants d'une communauté rurale. En général, ce sont des bois, des prés, des landes et des marais. La plupart de ces biens appartiennent à un seigneur qui en a concédé l'usage soit à titre gratuit, soit en échange de corvée soit en échange d'un cens. À partir du XVIIe siècle, les seigneurs essayent de reprendre ces terrains, surtout lorsqu'ils sont boisés, en obtenant des triages ou des cantonnements, afin de les exploiter plus intensivement et de profiter de la hausse des prix des bois de chauffage, ou d'en faire des terrains destinés à l'élevage de leurs bêtes, comme c'est parfois le cas en Angleterre, pendant le mouvement des enclosures. En ce qui concerne les près et les landes, les physiocrates y voient des terres mal utilisées à cause de l'esprit routinier des paysans. Ils demandent donc la clôture et la vente de ces biens. Ce « modèle anglais » ne tient nullement compte des formes d'assolement que permettent ces biens communaux dans le cadre d'une agriculture extensive faisant une grande part à l'élevage bovin. Par ailleurs, il ne faut pas confondre les biens communaux, espace non-approprié, utilisé en commun, et les droits d'usages qui s'appliquent sur des biens privés comme la vaine pâture. En règle générale, « pour la masse des habitants pauvres… [les droits d’usage sur les communaux étaient] des ressources d’un intérêt beaucoup plus grand que la vaine pâture sur les terres arables ».  +
Les biens communs informationnels désignent les ressources informationnelles produites et mises en valeur par une communauté autonome et qui constituent à ce titre des biens communs. Cette notion s'applique notamment, mais pas exclusivement, aux productions éditoriales publiées sous licence libre ou entrées dans le domaine public. Différentes initiatives tentent de réunir ces différents biens communs en un patrimoine informationnel commun, la plus célèbre étant sans doute l'encyclopédie Wikipédia.  +