Attribut:Résumé DBP
De Remix Biens Communs
Cette propriété est de type Monolingual text.
A
L’approche systémique parfois nommée analyse systémique est un champ interdisciplinaire relatif à l'étude d'objets dans leur complexité. Pour tenter d'appréhender cet objet d'étude dans son environnement, dans son fonctionnement, dans ses mécanismes, dans ce qui n'apparait pas en faisant la somme de ses parties, cette démarche vise par exemple à identifier :
* la « finalité » du système (téléologie) ;
* les niveaux d'organisation ;
* les états stables possibles ;
* les échanges entre les parties ;
* les facteurs d'équilibre et de déséquilibre ;
* les boucles logiques et leur dynamique, etc. Le plus souvent les principes sont utilisés sans être nommés, voire sans être identifiés. Les terminologies « approche systémique » et « analyse systémique » sont donc employées plus couramment dans certains domaines d'application que dans d'autres, pour y faire expressément référence, mais il existe bien une unité dont on peut identifier les articulations historiques. (fr) +
L'architecture est l'art majeur de concevoir des espaces et de bâtir des édifices, en respectant des règles de construction empiriques ou scientifiques, ainsi que des concepts esthétiques, classiques ou nouveaux, de forme et d'agencement d'espace, en y incluant les aspects sociaux et environnementaux liés à la fonction de l'édifice et à son intégration dans son environnement, quelle que soit cette fonction : habitable, sépulcrale, rituelle, institutionnelle, religieuse, défensive, artisanale, commerciale, scientifique, signalétique, muséale, industrielle, monumentale, décorative, paysagère, voire purement artistique. C'est pourquoi l'architecture est définie comme « une expression de la culture ». Elle est reconnue comme le premier des arts majeurs dans la classification des arts, communément admise, du XXe siècle, des 9 arts majeurs et fait partie des beaux-arts. L'Architecture désigne également l'ensemble des connaissances et des techniques de cet art de concevoir et de construire des structures complexes, englobant les édifices terrestres, les espaces et les paysages modifiés par l'homme répondant à des critères architecturaux, les artefacts habitables naviguant sur l'eau et sous l'eau (architecture navale) et dans l'espace (architecture spatiale), que l'humanité a pu imaginer et réaliser au fil des millénaires. L'architecture intègre le domaine de la planification spatiale et met en pratique les méthodes de la planification au service de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. On distingue différentes échelles de la planification spatiale :
* le territoire national : l'aménagement du territoire ;
* la région, le massif ou une bande littorale : la planification régionale ;
* le quartier, la ville, jusqu'à l'agglomération : l'urbanisme ;
* l'îlot ou un groupe de bâtiments dont la composition n'atteint pas la superficie du quartier : la composition urbaine ;
* le bâtiment : l'architecture. C'est ainsi que dans le cadre des études d'aménagement et urbanisme, on retrouve l'architecte le plus souvent autour des réflexions de la composition urbaine via la pratique de la conception urbaine. (fr) , Architecture is the art and technique of designing and building, as distinguished from the skills associated with construction. It is both the process and the product of sketching, conceiving, planning, designing, and constructing buildings or other structures. The term comes from Latin architectura; from Ancient Greek ἀρχιτέκτων (arkhitéktōn) 'architect'; from ἀρχι- (arkhi-) 'chief', and τέκτων (téktōn) 'creator'. Architectural works, in the material form of buildings, are often perceived as cultural symbols and as works of art. Historical civilizations are often identified with their surviving architectural achievements. The practice, which began in the prehistoric era, has been used as a way of expressing culture for civilizations on all seven continents. For this reason, architecture is considered to be a form of art. Texts on architecture have been written since ancient times. The earliest surviving text on architectural theories is the 1st century AD treatise De architectura by the Roman architect Vitruvius, according to whom a good building embodies firmitas, utilitas, and venustas (durability, utility, and beauty). Centuries later, Leon Battista Alberti developed his ideas further, seeing beauty as an objective quality of buildings to be found in their proportions. Giorgio Vasari wrote Lives of the Most Excellent Painters, Sculptors, and Architects and put forward the idea of style in the Western arts in the 16th century. In the 19th century, Louis Sullivan declared that "form follows function". "Function" began to replace the classical "utility" and was understood to include not only practical but also aesthetic, psychological and cultural dimensions. The idea of sustainable architecture was introduced in the late 20th century. Architecture began as rural, oral vernacular architecture that developed from trial and error to successful replication. Ancient urban architecture was preoccupied with building religious structures and buildings symbolizing the political power of rulers until Greek and Roman architecture shifted focus to civic virtues. Indian and Chinese architecture influenced forms all over Asia and Buddhist architecture in particular took diverse local flavors. In fact, During the European Middle Ages, pan-European styles of Romanesque and Gothic cathedrals and abbeys emerged while the Renaissance favored Classical forms implemented by architects known by name. Later, the roles of architects and engineers became separated. Modern architecture began after World War I as an avant-garde movement that sought to develop a completely new style appropriate for a new post-war social and economic order focused on meeting the needs of the middle and working classes. Emphasis was put on modern techniques, materials, and simplified geometric forms, paving the way for high-rise superstructures. Many architects became disillusioned with modernism which they perceived as ahistorical and anti-aesthetic, and postmodern and contemporary architecture developed. Over the years, the field of architectural construction has branched out to include everything from ship design to interior decorating. (en)
L’art est une activité, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait, qui s'adresse délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l'intellect. On peut affirmer que l'art est le propre de l'humain ou de toute autre conscience, en tant que découlant d'une intention, et que cette activité n'a pas de fonction pratique définie. On considère le terme « art » par opposition à la nature « conçue comme puissance produisant sans réflexion », et à la science « conçue comme pure connaissance indépendante des applications ». Effectivement, les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d'entre elles n'est universellement acceptée. Ainsi, pour Marcel Mauss, « un objet d'art, par définition, est l'objet reconnu comme tel par un groupe ». C'est pourquoi les collections de productions artistiques peuvent être classées et appréciées diversement selon les cultures, les auteurs, les institutions et les époques. En Europe, depuis la fin du XVIIIe siècle, ce terme recouvre principalement les produits dits des « beaux arts » tels que la sculpture, l'architecture, les arts graphiques (dont la peinture ou le dessin), et aussi la musique, la danse, la poésie (à prendre au sens classique du terme, le mot poésie désignant à la fois la poésie lyrique, qui correspond au sens moderne de la poésie, la poésie tragique, c'est-à-dire le théâtre et la poésie épique) et la littérature. On y ajoute depuis, parmi d'autres, l'image en mouvement (le cinéma, la télévision, l'art numérique), le spectacle vivant (le théâtre, le mime), la photographie, la bande dessinée, et, plus largement encore, la mode, bien que celle-ci soit plus couramment associée au domaine de l'artisanat de par son usage et sa fonctionnalité. La classification des arts n'est toutefois pas universelle et rechercher une classification unanime semble impossible, voire un anachronisme. Cette conception de l'art comme activité autonome, comme production par des artistes d'objets que l'on s'accorde à trouver beaux d'après une préférence de goût, date des XVIIIe et XIXe siècles. Mais on considère souvent que l'art moderne et contemporain ont délaissé le cantonnement aux seules notions de beau ou de style intemporel pour plus généralement chercher à interpeller voire 'déranger' l'observateur, par exemple par la transgression ou la rupture. Au XXIe siècle, on assiste à la fois à la prolifération de la notion d'art (absorbant les civilisations anciennes, intégrant différents supports et obligeant à parler d'« arts », le tout avec des productions en expansion planétaire exponentielle[réf. nécessaire]) et en même temps à son dépassement par la civilisation du tout-écran, qui mêle tout. Un tel phénomène incite à donner des repères et à ne pas appliquer la notion occidentale d'« art » à l'ensemble de ce qui a une visée esthétique sur tous les continents. Pour ce faire, il importe d'établir la chronologie et la géographie des productions dans une histoire générale de la production humaine. (fr) , Art is a diverse range of human activity, and resulting product, that involves creative or imaginative talent expressive of technical proficiency, beauty, emotional power, or conceptual ideas. There is no generally agreed definition of what constitutes art, and its interpretation has varied greatly throughout history and across cultures. In the Western tradition, the three classical branches of visual art are painting, sculpture, and architecture. Theatre, dance, and other performing arts, as well as literature, music, film and other media such as interactive media, are included in a broader definition of the arts. Until the 17th century, art referred to any skill or mastery and was not differentiated from crafts or sciences. In modern usage after the 17th century, where aesthetic considerations are paramount, the fine arts are separated and distinguished from acquired skills in general, such as the decorative or applied arts. The nature of art and related concepts, such as creativity and interpretation, are explored in a branch of philosophy known as aesthetics. The resulting artworks are studied in the professional fields of art criticism and the history of art. (en) +
“The Art of Hosting” is a method of participatory leadership for facilitating group processes, as used by a loose-knit community of practitioners. In their method, people are invited into structured conversation about matters they are concerned about while facilitators act as hosts. This community group understands “hosting” as a certain way of facilitation that is supposed to have the capacity of making emerge the collective intelligence that people possess. As an approach to facilitation, The Art of Hosting is focused on “improved, conscious, and kind ways of growing a capacity to support a deliberate wisdom, unique to being together,” and also relies on a specific attitude to process organization. The practitioners see this methodology of engagement as a way to bring people in complex, social systems into convergence on collective actions, with the participants discovering and proposing their own solutions. (en) +
La définition de l'art public est incertaine et soumise à des controverses. L'art public est, selon certains, l'ensemble des œuvres réalisées sur commande d'une collectivité publique, étatique ou locale, placées dans l'espace urbain. Certains auteurs incluent les performances théâtrales et actions éphémères. Pour d'autres, art public est un terme générique décrivant les œuvres d'art conçues et exécutées pour être placées dans un espace public, en dehors des espaces explicitement consacrés à l'exposition d'œuvres d'art tels que les musées, galeries, etc.. Une troisième catégorie d'auteurs désigne l’art public comme la volonté d'artistes de se mettre au service du public, hors, voire contre, le cadre institutionnel. (fr) +, Public art is art in any media whose form, function and meaning are created for the general public through a public process. It is a specific art genre with its own professional and critical discourse. Public art is visually and physically accessible to the public; it is installed in public space in both outdoor and indoor settings. Public art seeks to embody public or universal concepts rather than commercial, partisan or personal concepts or interests. Notably, public art is also the direct or indirect product of a public process of creation, procurement, and/or maintenance. Independent art created or staged in or near the public realm (for example, graffiti, street art) lacks official or tangible public sanction has not been recognized as part of the public art genre, however this attitude is changing due to the efforts of several street artists. Such unofficial artwork may exist on private or public property immediately adjacent to the public realm, or in natural settings but, however ubiquitous, it sometimes falls outside the definition of public art by its absence of public process or public sanction as "bona fide" public art. (en) +
A popular assembly (or people's assembly) is a gathering called to address issues of importance to participants. Assemblies tend to be freely open to participation and operate by direct democracy. Some assemblies are of people from a location, some from a given workplace, industry or educational establishment others are called to address a specific issue. The term is often used to describe gatherings that address, what participants feel are, the effects of a democratic deficit in representative democratic systems. Sometimes assemblies are created to form an alternative power structure, other times they work with other forms of government. (en) +, Una asamblea popular es una reunión local de ciudadanos que tratan asuntos importantes para su comunidad. Las asambleas pueden funcionar junto con otras formas de gobierno, pero el término es usado frecuentemente para contrastarlo respecto de procesos que usan formas indirectas de democracia, como las asambleas nacionales, constituyentes y otros sistemas representativos (parlamentarios). Evitan así el Estado-nación aunque a menudo no reciben reconocimiento externo. Algunas asambleas se conforman por personas de un determinada locación geográfica, otras por gente del mismo lugar de trabajo, industria o institución educativa y otras para abordar un problema específico. A menudo se usa este término para referirse a reuniones populares espontáneas cuyas partícipes tratan lo que sienten como efecto de un déficit democrático en una democracia representativa. También se crean asambleas para formar una estructura de poder alternativa y otras trabajan en conjunto con distintas formas de gobierno. Las asambleas populares son un ejemplo de autonomía y son de carácter voluntario y participativo. Sus decisiones colectivas tienen poder soberano (paralelo a la legislación estatal y en competencia a ella), siempre bajo el respeto a las minorías y la objeción de conciencia. (es) +
Community-supported agriculture (CSA model) or cropsharing is a system that connects producers and consumers within the food system closer by allowing the consumer to subscribe to the harvest of a certain farm or group of farms. It is an alternative socioeconomic model of agriculture and food distribution that allows the producer and consumer to share the risks of farming. The model is a subcategory of civic agriculture that has an overarching goal of strengthening a sense of community through local markets. In return for subscribing to a harvest, subscribers receive either a weekly or bi-weekly box of produce or other farm goods. This includes in-season fruits, vegetables, and can expand to dried goods, eggs, milk, meat, etc. Typically, farmers try to cultivate a relationship with subscribers by sending weekly letters of what is happening on the farm, inviting them for harvest, or holding an open-farm event. Some CSAs provide for contributions of labor in lieu of a portion of subscription costs. The term CSA is mostly used in the United States and Canada, but a variety of similar production and economic sub-systems are in use worldwide, in Austria and Germany as Solidarische Landwirtschaft ("solidarity farming") and in the UK mainly in the vegetable box scheme. (en) +
Une association syndicale est une personne morale qui regroupe des propriétaires de biens immobiliers voisins, pour la réalisation d'aménagements spécifiques ou leur entretien, comme la création et l'entretien de voiries privées, de canaux d'irrigation, de digues contre les inondations... Malgré l'usage du terme d'association, ces structures sont sans rapport avec les associations de la loi de 1901 (de 1908 en Alsace-Moselle), qui constituent la base juridique du tissu associatif français. (fr) +
, An atmosphere (from Ancient Greek ἀτμός (atmós) 'vapour, steam', and σφαῖρα (sphaîra) 'sphere') is a layer of gas or layers of gases that envelop a planet, and is held in place by the gravity of the planetary body. A planet retains an atmosphere when the gravity is great and the temperature of the atmosphere is low. A stellar atmosphere is the outer region of a star, which includes the layers above the opaque photosphere; stars of low temperature might have outer atmospheres containing compound molecules. The atmosphere of Earth is composed of nitrogen (78%), oxygen (21%), argon (0.9%), carbon dioxide (0.04%) and trace gases. Most organisms use oxygen for respiration; lightning and bacteria perform nitrogen fixation to produce ammonia that is used to make nucleotides and amino acids; plants, algae, and cyanobacteria use carbon dioxide for photosynthesis. The layered composition of the atmosphere minimises the harmful effects of sunlight, ultraviolet radiation, the solar wind, and cosmic rays to protect organisms from genetic damage. The current composition of the atmosphere of the Earth is the product of billions of years of biochemical modification of the paleoatmosphere by living organisms.[1] (en) +
L'auto-organisation ou autoorganisation est un phénomène par lequel un système s'organise lui-même. Les systèmes physiques, biologiques ou écologiques, sociaux, ont tendance à s'organiser d'eux-mêmes. Il s'agit soit de l'organisation initiale du système lors de son émergence spontanée, soit lorsque le système existe déjà de l'apparition d'une organisation plus structurée ou complexe. L'auto-organisation agit ainsi à l'encontre de l'entropie (on parle alors de néguentropie), qui est une mesure de désordre. L'auto-organisation se produit par des interactions internes et externes au système, au sein de son milieu et avec lui. Elle consomme de l'énergie qui sert ainsi à établir et maintenir le système auto-organisé. L'auto-organisation s'oppose aux cas où un système est organisé ou réorganisé de force de l'extérieur, c'est-à-dire à la violence, aux actes de pouvoir : cela rejoint aussi le contraste entre autonomie et hétéronomie. Typiquement, un système auto-organisé a des propriétés émergentes. Passé un seuil critique de complexité, les systèmes peuvent aussi changer d'état, ou passer d'une phase instable à une phase stable ou inversement. S'ils croissent, leur croissance peut changer de rythme ; on peut observer le passage d'une croissance initiale d'apparence exponentielle à une croissance logistique en cas de diminution des ressources. (fr) +, Self-organization, also called spontaneous order in the social sciences, is a process where some form of overall order arises from local interactions between parts of an initially disordered system. The process can be spontaneous when sufficient energy is available, not needing control by any external agent. It is often triggered by seemingly random fluctuations, amplified by positive feedback. The resulting organization is wholly decentralized, distributed over all the components of the system. As such, the organization is typically robust and able to survive or self-repair substantial perturbation. Chaos theory discusses self-organization in terms of islands of predictability in a sea of chaotic unpredictability. Self-organization occurs in many physical, chemical, biological, robotic, and cognitive systems. Examples of self-organization include crystallization, thermal convection of fluids, chemical oscillation, animal swarming, neural circuits, and black markets. (en) +
Selon certains, l’autogestion (du grec autos, « soi-même », et « gestion ») est le fait, pour une structure ou un groupe d’individus considéré, de confier la prise des décisions le concernant à l’ensemble de ses membres. Dans cette optique, l'autogestion n'impliquant pas d'intermédiaire gouvernemental ou décisionnel, elle s'inscrirait de fait dans la philosophie anarchiste ou libertaire. Pour d'autres, et notamment la Confédération générale du logement durant les années 1980, l'autogestion est « la prise en charge de leurs intérêts par les intéressés eux-mêmes ». Une telle conception implique que, lorsque divers intérêts coexistent, chaque groupe apprend a gérer seul ses intérêts spécifiques, dans le respect des intérêts des autres, et cela sans élite administrative ou intellectuelle. Cette dynamique fait suite à des pratiques traditionnelles, notamment chrétiennes en Occident ou bouddhistes en Orient . Enfin, selon certains, l'autogestion suppose, plus politiquement, la mise en place d'une démocratie directe, ce qui induit :
* la suppression de toute distinction entre dirigeants et dirigés (Principe d') ;
* la transparence et la légitimité des décisions ;
* la non-appropriation par certains des richesses produites par la collectivité ;
* l'affirmation de l'aptitude des humains à s'organiser sans dirigeant. Cette conception se construit en général explicitement contre des pratiques qualifiées de hiérarchiques, autoritaires, verticales, contre des formes de dépossession que constitueraient certains modes d'organisation. En d'autres termes, ce type d'autogestion permettrait une réappropriation d'une forme d'organisation collective. Par ailleurs, cette définition permet des pratiques d'autogestion qui ne se limitent pas au seul champ économique. (fr) +,
In developmental psychology and moral, political, and bioethical philosophy, autonomy is the capacity to make an informed, uncoerced decision. Autonomous organizations or institutions are independent or self-governing. Autonomy can also be defined from a human resources perspective, where it denotes a (relatively high) level of discretion granted to an employee in his or her work. In such cases, autonomy is known to generally increase job satisfaction. Self-actualized individuals are thought to operate autonomously of external expectations. In a medical context, respect for a patient's personal autonomy is considered one of many fundamental ethical principles in medicine. (en) +, L'autonomie désigne la capacité d'un objet, individu ou système à se gouverner soi-même, selon ses propres règles. Dans d'autres cas, elle fait référence aux propriétés d'une entité qui est capable de fonctionner de manière indépendante, sans être contrôlée de l'extérieur ou sans des apports (matériels, énergétiques, etc) en provenance de l'extérieur L'autonomie est la capacité d'une personne à subvenir à ses propres besoins. Comparés aux animaux, les êtres humains ont besoin de beaucoup d'attention et de soins, et d'un grand nombre d'années avant de devenir autonomes. Par exemple, un cheval sait se tenir debout, se nourrir et marcher seulement quelques minutes après sa naissance, tandis qu’un être humain a besoin d’environ un an pour atteindre ce point. (fr) +
B
Barcelone en commun (en catalan : Barcelona en comú, en espagnol : Barcelona en común), initialement Gagnons Barcelone (en catalan : Guanyem Barcelona), est un parti politique espagnol de gauche radicale et écologiste, constitué en vue des élections municipales de 2015 à Barcelone, qu'il a remportées. Après quatre ans de gouvernement conjoint avec d'autre formations de gauche, le parti se représente aux élections municipales de 2019, à l'issue desquelles il arrive deuxième et perd un siège. (fr) +, Barcelona en Comú (Catalan for "Barcelona in Common") is a citizen platform launched in June 2014 that is currently governing in minority in the City of Barcelona. Its policy agenda includes defending social justice and community rights, promoting participatory democracy, introducing mechanisms to tackle corruption, and developing a new model of tourism for Barcelona. (en) +
Une bibliothèque (du grec ancien βιϐλιοθήκη : biblio, « livre » ; thêkê, « dépôt ») est le lieu où est conservée et lue une collection organisée de livres. Il existe des bibliothèques privées — y compris de riches bibliothèques ouvertes au public — et des bibliothèques publiques. Les bibliothèques proposent souvent d'autres documents (journaux, périodiques, enregistrements sonores, enregistrements vidéo, cartes et plans, partitions) ainsi que des accès à internet et sont parfois appelées médiathèques. La majorité des bibliothèques (municipales, universitaires) permettent gratuitement la consultation sur place ainsi que le prêt de documents. D'autres, comme la Bibliothèque publique d'information et la bibliothèque nationale de France notamment, n'autorisent que la consultation sur place. Elles peuvent alors être divisées en salles de lectures, ouvertes au public, et en magasins bibliothécaires, fermés, pour le stockage de livres moins consultés. D'autres espaces, ouverts ou non au public, peuvent s'ajouter. En 2010, avec plus de 144,5 millions de documents, dont 21,8 millions de livres, la plus grande bibliothèque du monde est la bibliothèque du Congrès à Washington D.C.. Néanmoins, la collection cumulée de livres des deux bibliothèques nationales russes atteint 32,5 millions de volumes et la collection de la British Library 150 millions d'articles. D'après l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture la plus vieille bibliothèque du monde encore en activité est la bibliothèque Al Quaraouiyine de Fès au Maroc, elle renferme quatre mille manuscrits d'une valeur inestimable ayant appartenu à des scientifiques universels comme le géographe Al Idrissi, le botaniste Al-Ghassani, ou encore le médecin Avenzoar. (fr) +, A library is a collection of materials, books or media that are accessible for use and not just for display purposes. A library provides physical (hard copies) or digital access (soft copies) materials, and may be a physical location or a virtual space, or both. A library's collection can include printed materials and other physical resources in many formats such as DVD, CD and cassette as well as access to information, music or other content held on bibliographic databases. A library, which may vary widely in size, may be organized for use and maintained by a public body such as a government; an institution such as a school or museum; a corporation; or a private individual. In addition to providing materials, libraries also provide the services of librarians who are trained and experts at finding, selecting, circulating and organizing information and at interpreting information needs, navigating and analyzing very large amounts of information with a variety of resources. Library buildings often provide quiet areas for studying, as well as common areas for group study and collaboration, and may provide public facilities for access to their electronic resources; for instance: computers and access to the Internet. The library's clientele and services offered vary depending on its type: users of a public library have different needs from those of a special library or academic library, for example. Libraries may also be community hubs, where programs are delivered and people engage in lifelong learning. Modern libraries extend their services beyond the physical walls of a building by providing material accessible by electronic means, including from home via the Internet. The services the library offers are variously described as library services, information services, or the combination "library and information services", although different institutions and sources define such terminology differently. (en) +
Le bien commun est une notion développée d'abord par la théologie et la philosophie, puis saisie par le droit, les sciences sociales et invoquée par de nombreux acteurs politiques. Elle désigne l'idée d'un bien patrimonial partagé par les membres d'une communauté, au sens spirituel et moral du mot « bien », de même qu'au sens matériel et pratique (ce dont on dispose ou ce qu'on possède). En Occident, la philosophie s'interroge au moins depuis Platon et Aristote sur ce qui nous constitue en tant que communauté. Le concept de bien commun figure dans la théologie chrétienne à partir de Thomas d'Aquin, au XIIIe siècle, où il désigne l'inclination naturelle de la Création dans son ensemble (dont la communauté humaine) vers le Bien qui est Dieu. Dans une perspective chrétienne, la recherche du bien commun est alors le fondement de toute organisation sociale et politique. Cette notion est souvent utilisée pour les questions relatives à la propriété de certaines ressources et désigne la relation entre l'accès à des ressources équitablement partagées et des intérêts qui soudent les membres d'une communauté et contribuent à son existence. Pour le politologue et économiste italien Riccardo Petrella, le bien commun est ce qui fait vivre les sociétés. Selon l'économiste français Jean-Marie Harribey (2011), cette notion, qui met aussi en jeu celle de propriété, serait notamment liée à la prise de conscience progressive de l'existence d'un patrimoine commun de l'humanité. Dans le langage courant, le bien commun a souvent un sens moins spirituel, mais correspond toujours à l'idée d'un patrimoine matériel ou immatériel de la communauté humaine (parfois élargi aux autres espèces vivantes) nécessaire à la vie, au bonheur ou à un épanouissement collectif. (fr) +, In philosophy, economics, and political science, the common good (also commonwealth, general welfare, or public benefit) is either what is shared and beneficial for all or most members of a given community, or alternatively, what is achieved by citizenship, collective action, and active participation in the realm of politics and public service. The concept of the common good differs significantly among philosophical doctrines. Early conceptions of the common good were set out by Ancient Greek philosophers, including Aristotle and Plato. One understanding of the common good rooted in Aristotle's philosophy remains in common usage today, referring to what one contemporary scholar calls the "good proper to, and attainable only by, the community, yet individually shared by its members." The concept of common good developed through the work of political theorists, moral philosophers, and public economists, including Thomas Aquinas, Niccolò Machiavelli, John Locke, Jean-Jacques Rousseau, James Madison, Adam Smith, Karl Marx, John Stuart Mill, John Maynard Keynes, John Rawls, and many other thinkers. In contemporary economic theory, a common good is any good which is rivalrous yet non-excludable, while the common good, by contrast, arises in the subfield of welfare economics and refers to the outcome of a social welfare function. Such a social welfare function, in turn, would be rooted in a moral theory of the good (such as utilitarianism). Social choice theory aims to understand processes by which the common good may or may not be realized in societies through the study of collective decision rules. Public choice theory applies microeconomic methodology to the study of political science in order to explain how private interests affect political activities and outcomes. (en) +
Real estate is property consisting of land and the buildings on it, along with its natural resources such as crops, minerals or water; immovable property of this nature; an interest vested in this (also) an item of real property, (more generally) buildings or housing in general. In terms of law, real is in relation to land property and is different from personal property while estate means the "interest" a person has in that land property. Real estate is different from personal property, which is not permanently attached to the land, such as vehicles, boats, jewelry, furniture, tools and the rolling stock of a farm. In the United States, the transfer, owning, or acquisition of real estate can be through business corporations, individuals, nonprofit corporations, fiduciaries, or any legal entity as seen within the law of each U.S. state. (en) +
Les biens communaux sont l'ensemble des biens appartenant à un seigneur et utilisé en commun par les habitants d'une communauté rurale. En général, ce sont des bois, des prés, des landes et des marais. La plupart de ces biens appartiennent à un seigneur qui en a concédé l'usage soit à titre gratuit, soit en échange de corvée soit en échange d'un cens. À partir du XVIIe siècle, les seigneurs essayent de reprendre ces terrains, surtout lorsqu'ils sont boisés, en obtenant des triages ou des cantonnements, afin de les exploiter plus intensivement et de profiter de la hausse des prix des bois de chauffage, ou d'en faire des terrains destinés à l'élevage de leurs bêtes, comme c'est parfois le cas en Angleterre, pendant le mouvement des enclosures. En ce qui concerne les près et les landes, les physiocrates y voient des terres mal utilisées à cause de l'esprit routinier des paysans. Ils demandent donc la clôture et la vente de ces biens. Ce « modèle anglais » ne tient nullement compte des formes d'assolement que permettent ces biens communaux dans le cadre d'une agriculture extensive faisant une grande part à l'élevage bovin. Par ailleurs, il ne faut pas confondre les biens communaux, espace non-approprié, utilisé en commun, et les droits d'usages qui s'appliquent sur des biens privés comme la vaine pâture. En règle générale, « pour la masse des habitants pauvres… [les droits d’usage sur les communaux étaient] des ressources d’un intérêt beaucoup plus grand que la vaine pâture sur les terres arables ». (fr) +, Common land is land owned by a person or collectively by a number of persons, over which other persons have certain common rights, such as to allow their livestock to graze upon it, to collect wood, or to cut turf for fuel. A person who has a right in, or over, common land jointly with another or others is usually called a commoner. In the New Forest, the New Forest Commoner is recognised as a minority cultural identity as well as an agricultural vocation, and members of this community are referred to as Commoners. In Great Britain, common land or former common land is usually referred to as a common; for instance, Clapham Common and Mungrisdale Common. Due to enclosure, the extent of common land is now much reduced from the millions of acres that existed until the 17th century, but a considerable amount of common land still exists, particularly in upland areas. There are over 8,000 registered commons in England alone. (en) +
L’expression biens communs est polysémique. En économie, elle désigne les biens publics impurs, des ressources, matérielles ou non, qui sont rivales et non exclusives, car elles peuvent être dégradées par leur consommation. En référence à la forme historique des biens communaux, la notion de communs renvoie également à une forme de propriété collective et aux mouvements qui cherchent à lutter contre la privatisation de certaines ressources ou enclosures. (fr) +, In economics, a common-pool resource (CPR) is a type of good consisting of a natural or human-made resource system (e.g. an irrigation system or fishing grounds), whose size or characteristics makes it costly, but not impossible, to exclude potential beneficiaries from obtaining benefits from its use. Unlike pure public goods, common pool resources face problems of congestion or overuse, because they are subtractable. A common-pool resource typically consists of a core resource (e.g. water or fish), which defines the stock variable, while providing a limited quantity of extractable fringe units, which defines the flow variable. While the core resource is to be protected or nurtured in order to allow for its continuous exploitation, the fringe units can be harvested or consumed. (en) +
Les biens communs informationnels désignent les ressources informationnelles produites et mises en valeur par une communauté autonome et qui constituent à ce titre des biens communs. Cette notion s'applique notamment, mais pas exclusivement, aux productions éditoriales publiées sous licence libre ou entrées dans le domaine public. Différentes initiatives tentent de réunir ces différents biens communs en un patrimoine informationnel commun, la plus célèbre étant sans doute l'encyclopédie Wikipédia. (fr) +, The term "knowledge commons" refers to information, data, and content that is collectively owned and managed by a community of users, particularly over the Internet. What distinguishes a knowledge commons from a commons of shared physical resources is that digital resources are non-subtractible; that is, multiple users can access the same digital resources with no effect on their quantity or quality. (en) +
En économie, un bien public est un bien non rival ou non excluable. La consommation de ce bien par un agent n'affecte donc pas la quantité disponible pour les autres agents (non-rivalité). Il est impossible d'exclure un agent de l'utilisation de ce bien, même s'il n'a pas participé à son financement. Un bien public pur est un bien non rival et non excluable, il est impossible de faire payer l'accès à ce bien (non-excluabilité). Par exemple, une émission de radio est un bien public. C'est un bien non rival au sens où lorsqu'un agent écoute une émission de radio, il n'empêche aucun autre agent de l'écouter. C'est un bien non excluable au sens où les technologies des ondes radio ne permettent pas de restreindre l'accès à ce bien à ceux qui le financeraient. La notion de bien public mondial (ou ) désigne des biens publics très étendus comme la qualité de l'air, la biodiversité ou la situation climatique mondiale. (fr) +, In economics, a public good (also referred to as a social good or collective good) is a good that is both non-excludable and non-rivalrous. For such goods, users cannot be barred from accessing or using them for failing to pay for them. Also, use by one person neither prevents access of other people nor does it reduce availability to others. Therefore, the good can be used simultaneously by more than one person. This is in contrast to a common good, such as wild fish stocks in the ocean, which is non-excludable but rivalrous to a certain degree. If too many fish were harvested, the stocks would deplete, limiting the access of fish for others. A public good must be valuable to more than one user, otherwise, the fact that it can be used simultaneously by more than one person would be economically irrelevant. Capital goods may be used to produce public goods or services that are "...typically provided on a large scale to many consumers." Unlike other types of economic goods, public goods are described as “non-rivalrous” or “non-exclusive,” and use by one person neither prevents access of other people nor does it reduce availability to others. Similarly, using capital goods to produce public goods may result in the creation of new capital goods. In some cases, public goods or services are considered "...insufficiently profitable to be provided by the private sector.... (and), in the absence of government provision, these goods or services would be produced in relatively small quantities or, perhaps, not at all." Public goods include knowledge, official statistics, national security, common languages, law enforcement, public parks, free roads, television and radio broadcasts. Additionally, flood control systems, lighthouses, and street lighting are also common social goods. Collective goods that are spread all over the face of the earth may be referred to as global public goods. This is not limited to physical book literature, but also media, pictures and videos. For instance, knowledge is well shared globally. Information about men, women and youth health awareness, environmental issues, and maintaining biodiversity is common knowledge that every individual in the society can get without necessarily preventing others access. Also, sharing and interpreting contemporary history with a cultural lexicon, particularly about protected cultural heritage sites and monuments are other sources of knowledge that the people can freely access. Public goods problems are often closely related to the "free-rider" problem, in which people not paying for the good may continue to access it. Thus, the good may be under-produced, overused or degraded. Public goods may also become subject to restrictions on access and may then be considered to be club goods; exclusion mechanisms include toll roads, congestion pricing, and pay television with an encoded signal that can be decrypted only by paid subscribers. There is a good deal of debate and literature on how to measure the significance of public goods problems in an economy, and to identify the best remedies. (en)