Attribut:Résumé DBP

De Remix Biens Communs
Aller à :navigation, rechercher

Cette propriété est de type Monolingual text.

Affichage de 20 pages utilisant cette propriété.
A
L'économie de l'abondance est un modèle économique dans lequel tout ou partie des biens, services et informations sont gratuits ou pratiquement gratuits. Une première forme d'économie d'abondance apparaît avec l'économie distributive de Jacques Duboin vers le milieu du XXe siècle, dont l'abondance est le verso « logique ». Une autre forme, contemporaine, est liée à l'abondance en ressources primaires (matière et énergie), en conjonction avec des systèmes automatisés capables de transformer ces ressources en produits et services finis, permettant une production de produits physiques sans nécessiter de labeur humain. Ce modèle a d'abord été évoqué dans la science fiction, principalement anglo-saxonne, avec notamment Pandora's Millions de George O. Smith, ou L'Âge de diamant, de Neal Stephenson. Il s'agit aujourd'hui d'une notion très répandue, spécialement dans les univers post-humains ou post-singularistes. Dans le monde réel, de nombreuses personnes considèrent que le mouvement du logiciel libre constitue d'ores et déjà une économie de l'abondance. Richard Stallman, fondateur de la fondation GNU, et une des figures les plus influentes du mouvement du logiciel libre parle de ce dernier comme d'une première étape vers l'économie de l'abondance dans le manifeste GNU (appelée dans cette traduction « après-pénurie », traduction littérale du terme anglais « post-scarcity ») . Dans la même lignée, un ensemble de projets de matériel libre (open hardware) tente de reproduire ce succès dans le monde matériel, en s'appuyant sur des techniques d'impression 3D ou sur des fablabs. Ce domaine est cependant plus jeune et moins mature que celui du logiciel libre, ce qui n'a pas empêché le gouvernement américain de s'y intéresser et de chercher à accompagner le mieux possible le mouvement. (fr)  +, Post-scarcity is a theoretical economic situation in which most goods can be produced in great abundance with minimal human labor needed, so that they become available to all very cheaply or even freely. Post-scarcity does not mean that scarcity has been eliminated for all goods and services, but that all people can easily have their basic survival needs met along with some significant proportion of their desires for goods and services. Writers on the topic often emphasize that some commodities will remain scarce in a post-scarcity society. (en)  +
L'abusus est l'un des attributs du droit de propriété, le droit de disposer de son bien, qu'il s'agisse de la disposition juridique de son bien par l'aliénation (vente ou don) ou matérielle par la destruction. L'abusus peut être détenu par le propriétaire, le possesseur, mais en aucun cas par l'usufruitier. Il est un des démembrements du droit de propriété avec l’usus, le droit d'user d'une chose sans en percevoir les fruits (le droit d'habiter dans une maison dont on a l’usus) et le fructus, le droit d'en percevoir les fruits et revenus (le droit de louer et de percevoir les loyers d'une maison dont on a le fructus). Usus et fructus étant couramment réunis dans l'usufruit. L'abusus est un droit réel en ce sens qu'il s'exerce sur une chose. (fr)  +
Water grabbing involves the distribution of water resources in a way that leaves one or more parties feeling the distribution is less equitable. It also can have damaging environmental effects as watersheds are made unsustainable by overuse of limited water. (en)  +
L’accaparement des terres (en anglais, land grabbing) désigne de manière péjorative l'acquisition légale, et parfois controversée, de grandes étendues de terrains. Il s'agit souvent de terres agricoles dans des pays en développement, par des entreprises transnationales et gouvernementales. (fr)  +, Land grabbing is the contentious issue of large-scale land acquisitions: the buying or leasing of large pieces of land by domestic and transnational companies, governments, and individuals. While used broadly throughout history, land grabbing as used in the 21st century primarily refers to large-scale land acquisitions following the 2007–08 world food price crisis. Obtaining water resources is usually critical to the land acquisitions, so it has also led to an associated trend of water grabbing. By prompting food security fears within the developed world and newfound economic opportunities for agricultural investors, the food price crisis caused a dramatic spike in large-scale agricultural investments, primarily foreign, in the Global South for the purpose of industrial food and biofuels production. Although hailed by investors, economists and some developing countries as a new pathway towards agricultural development, investment in land in the 21st century has been criticized by some non-governmental organizations and commentators as having a negative impact on local communities. International law is implicated when attempting to regulate these transactions. (en)  +, El Acaparamiento de Tierras es la expresión en español para referirse al término en inglés Land Grabbing. El acaparamiento de tierras se refiere al nuevo ciclo mundial de apropiación de tierras que se inició en el año 2008 a partir de la crisis alimentaria que se desató durante ese año. (es)  +
The Access to Knowledge (A2K) movement is a loose collection of civil society groups, governments, and individuals converging on the idea that access to knowledge should be linked to fundamental principles of justice, freedom, and economic development. (en)  +
Le libre accès (anglais : open access) est la mise à disposition en ligne de contenus numériques, qui peuvent eux-mêmes être soit libres (Creative Commons, etc.), soit sous un des régimes de propriété intellectuelle. Le libre accès est principalement utilisé pour les articles de revues de recherche universitaires sélectionnés par des pairs. On devrait, en réalité, distinguer le libre accès et l'accès ouvert (anglais : gratis open access), afin de distinguer plus nettement ce qui est, respectivement, en accès gratuit et libre, parce que soumis à une licence libre, et ce qui est « simplement » en accès gratuit pour l'internaute. Le libre accès peut, en théorie, inclure l'accès aux données afin de permettre l'exploration de données, mais ce n'est en général pas le cas. Dans Qu'est-ce que l'accès ouvert?, Peter Suber écrit: « L'idée de base de l'accès ouvert est simple: faire en sorte que la littérature scientifique soit disponible en ligne sans barrières liées au prix et sans la plupart des contraintes dues à des autorisations. » Il existe deux types de libre accès (à ne pas confondre avec l'accès libre) avec de nombreuses variations. * Dans la publication en libre accès, également connue comme la voie « dorée » du libre accès (anglais : gold open access), les revues rendent leurs articles directement et immédiatement accessibles au public. Ces publications s'appellent des « revues en accès ouvert » (anglais : « open access journals »). En 2014, 17 % des articles scientifiques (y compris de sciences humaines) publiés dans le monde l'étaient selon ce modèle (la proportion n'était que de 14 % en 2012). Un exemple de publication en libre accès est la revue Public Library of Science, qui utilise le modèle de financement dit « auteur-payeur ». * En ce qui concerne le libre accès par auto-archivage, aussi appelée la voie « verte » du libre accès, les auteurs déposent des copies de leurs articles sur une archive ouverte. Un des principaux partisans de la voie « verte » est Stevan Harnad, et cela depuis 1994. Le libre accès est actuellement à l'origine de beaucoup de discussions entre universitaires, bibliothécaires, administrateurs d'universités, éditeurs scientifiques et politiciens. Il existe un désaccord substantiel sur le concept de libre accès, avec un grand débat autour de sa rémunération économique.[réf. nécessaire] En 2019, selon une étude, 31 % des 71 millions d’articles publiés entre 1950 et octobre 2019 sont en libre accès. Les auteurs prédisent que 44 % de tous les articles seront en libre accès en 2025. (fr)  , Open access (OA) is a set of principles and a range of practices through which research outputs are distributed online, free of access charges or other barriers. With open access strictly defined (according to the 2001 definition), or libre open access, barriers to copying or reuse are also reduced or removed by applying an open license for copyright. The main focus of the open access movement is "peer reviewed research literature". Historically, this has centered mainly on print-based academic journals. Whereas non-open access journals cover publishing costs through access tolls such as subscriptions, site licenses or pay-per-view charges, open-access journals are characterised by funding models which do not require the reader to pay to read the journal's contents, relying instead on author fees or on public funding, subsidies and sponsorships. Open access can be applied to all forms of published research output, including peer-reviewed and non peer-reviewed academic journal articles, conference papers, theses, book chapters, monographs, research reports and images. Since the revenue of most open access journals is earned from publication fees charged to the authors, OA publishers are motivated to increase their profits by accepting low-quality papers and by not performing thorough peer review. On the other hand, the prices for OA publications in the most prestigious journals have exceeded 5,000 US$, making such publishing model unaffordable to a large number of researchers. This increase in publishing cost has been called the "Open-Access Sequel to [the] Serials Crisis". (en)  +, El acceso abierto (en inglés, Open access (OA)) es el acceso inmediato, sin requerimientos de registro, suscripción o pago -es decir sin restricciones- a material digital educativo, académico, científico o de cualquier otro tipo, principalmente artículos de investigación científica de revistas especializadas y arbitradas mediante el sistema de revisión por pares o peer review. (es)  +
Collective action refers to action taken together by a group of people whose goal is to enhance their condition and achieve a common objective. It is a term that has formulations and theories in many areas of the social sciences including psychology, sociology, anthropology, political science and economics. (en)  +
L'action publique désigne l'action de l'administration publique. C'est un concept de sociologie politique qui désigne à la fois l'activité de gouvernement, le travail gouvernemental et l'action de gouverner. En sociologie, la notion d'action publique est utilisée à la place de la notion de politique publique pour souligner la complexité de l'action de l'État et plus généralement de l'administration publique. A la différence de la notion de politique publique, la notion d'action publique est employée pour mettre en relief la question de la mise en œuvre des politiques publiques. L'objectif de cette approche, comme dans les science studies, est d'étudier ce que les acteurs font et non pas ce qu'ils disent qu'ils font. Le concept est aussi utilisé dans l'administration. Par exemple, en 2012, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a créé le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) et en 2017, le gouvernement d'Édouard Philippe a lancé le programme . (fr)  +
L’agriculture (du latin agricultura, composé à partir de ager, « champ », et de cultura, « culture ») est un processus par lequel les êtres humains aménagent leurs écosystèmes et contrôlent le cycle biologique d'espèces domestiquées, dans le but de produire des aliments et d'autres ressources utiles à leurs sociétés. Elle désigne l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des sols, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel (pas seulement terrestre) permettant de cultiver et prélever des êtres vivants (végétaux, animaux, voire champignons ou microbes) utiles à l’être humain. La délimitation précise de ce qui entre ou non dans le champ de l’agriculture conduit à de nombreuses conventions qui ne font pas toutes l’objet d’un consensus. Certaines productions peuvent être considérées comme ne faisant pas partie de l'agriculture : la mise en valeur de la forêt (sylviculture), l’élevage d’animal aquatique (aquaculture), l’élevage hors-sol de certains animaux (volaille et porc principalement), la culture sur substrat artificiel (cultures hydroponiques)… Mis à part ces cas particuliers, on distingue principalement la culture pour l'activité concernant le végétal et l'élevage pour l'activité concernant l'animal. L'agronomie regroupe, depuis le XIXe siècle, l’ensemble de la connaissance biologique, technique, culturelle, économique et sociale relative à l'agriculture. En économie, l’économie agricole est définie comme le secteur d'activité dont la fonction est de produire un revenu financier à partir de l’exploitation de la terre (culture), de la forêt (sylviculture), de la mer, des lacs et des rivières (aquaculture, pêche), de l'animal de ferme (élevage) et de l'animal sauvage (chasse). Dans la pratique, cet exercice est pondéré par la disponibilité des ressources et les composantes de l'environnement biophysique et humain. La production et la distribution dans ce domaine sont intimement liées à l'économie politique dans un environnement global. (fr)  , Agriculture or farming is the practice of cultivating plants and livestock. Agriculture was the key development in the rise of sedentary human civilization, whereby farming of domesticated species created food surpluses that enabled people to live in cities. The history of agriculture began thousands of years ago. After gathering wild grains beginning at least 105,000 years ago, nascent farmers began to plant them around 11,500 years ago. Sheep, goats, pigs and cattle were domesticated over 10,000 years ago. Plants were independently cultivated in at least 11 regions of the world. Industrial agriculture based on large-scale monoculture in the twentieth century came to dominate agricultural output, though about 2 billion people still depended on subsistence agriculture. The major agricultural products can be broadly grouped into foods, fibers, fuels, and raw materials (such as rubber). Food classes include cereals (grains), vegetables, fruits, cooking oils, meat, milk, eggs, and fungi. Over one-third of the world's workers are employed in agriculture, second only to the service sector, although in recent decades, the global trend of a decreasing number of agricultural workers continues, especially in developing countries, where smallholding is being overtaken by industrial agriculture and mechanization that brings an enormous crop yield increase. Modern agronomy, plant breeding, agrochemicals such as pesticides and fertilizers, and technological developments have sharply increased crop yields, but cause ecological and environmental damage. Selective breeding and modern practices in animal husbandry have similarly increased the output of meat, but have raised concerns about animal welfare and environmental damage. Environmental issues include contributions to global warming, depletion of aquifers, deforestation, antibiotic resistance, and other agricultural pollution. Agriculture is both a cause of and sensitive to environmental degradation, such as biodiversity loss, desertification, soil degradation, and global warming, all of which can cause decreases in crop yield. Genetically modified organisms are widely used, although some are banned in certain countries. (en)  
Sustainable agriculture is farming in sustainable ways meeting society's present food and textile needs, without compromising the ability for current or future generations to meet their needs. It can be based on an understanding of ecosystem services. There are many methods to increase the sustainability of agriculture. When developing agriculture within sustainable food systems, it is important to develop flexible business process and farming practices. Agriculture has an enormous environmental footprint, playing a significant role in causing climate change (food systems are responsible for one third of the anthropogenic GHG emissions), water scarcity, water pollution, land degradation, deforestation and other processes; it is simultaneously causing environmental changes and being impacted by these changes. Sustainable agriculture consists of environment friendly methods of farming that allow the production of crops or livestock without damage to human or natural systems. It involves preventing adverse effects to soil, water, biodiversity, surrounding or downstream resources—as well as to those working or living on the farm or in neighboring areas. Elements of sustainable agriculture can include permaculture, agroforestry, mixed farming, multiple cropping, and crop rotation. Developing sustainable food systems contributes to the sustainability of the human population. For example, one of the best ways to mitigate climate change is to create sustainable food systems based on sustainable agriculture. Sustainable agriculture provides a potential solution to enable agricultural systems to feed a growing population within the changing environmental conditions. Besides sustainable farming practices, dietary shifts to sustainable diets are an intertwined way to substantially reduce environmental impacts. Numerous sustainability standards and certification systems exist, including organic certification, Rainforest Alliance, Fair Trade, UTZ Certified, GlobalGAP, Bird Friendly, and the Common Code for the Coffee Community (4C). (en)  
L’agriculture urbaine et par extension, urbaine et périurbaine (AUP) est une forme émergente ou réémergente de pratiques agricoles effectuées en ville. Les activités agricoles (petits élevages, jardins, aquaculture...) urbaines et périurbaines ont toujours existé dans les villes ou à proximité pour des raisons pratiques d'approvisionnement alimentaire. Depuis l'antiquité, les villes ont ménagé des espaces d'habitation, d'artisanat (puis d'industrie) et d'agriculture. Avec la croissance démographique, les champs ont progressivement disparu du centre des villes, mais des parcelles plus petites et de très nombreux jardins occupent toujours une place significative des villes. Le cycle court de production donne l'avantage à cette pratique. Un mètre carré de jardin peut fournir 20 kg de nourriture par an. Actuellement, à l'échelle de la planète, on assiste à un intérêt croissant des divers acteurs de la société pour les projets d'agriculture urbaine en tant que vecteur de transition écologique : alimentation durable, lien social et bien-être des populations, projets participatifs, éducation à l'environnement, paysages, etc. (fr)  +, La agricultura urbana, también conocida como periurbana (esto es cultivada en el entorno inmediato de las ciudades, a menudo en terrenos calificados o previstos para el crecimiento de la ciudad o la dotación de equipamientos o infraestructuras), es la práctica de la agricultura con cultivos dentro del área urbana. La tierra usada para las huertas urbanas puede ser privada, pública o residencial en espacios como balcones, paredes, techos de edificios, calles públicas o márgenes y antiguos sotos deforestados de los ríos. En muchas ocasiones la agricultura se practica en terrenos ocupados, de propiedades públicas o privadas en estado de abandono. La agricultura urbana se realiza para actividades de producción de alimentos. Contribuye a la soberanía alimentaria y a proporción de alimentos seguros de dos maneras: incrementando la cantidad de alimentos disponibles para los habitantes de ciudades, y en segundo lugar provee verduras y frutas frescas para los consumidores urbanos. Debido a que promueve el ahorro de energía, la producción local de alimentos, la agricultura urbana y periurbana son actividades de sostenibilidad. Puede sin embargo originar problemas y conflictos sociales en el caso de utilización de terrenos privados abandonados para la ubicación de "huertos familiares" clandestinos. Estas actuaciones incontroladas pueden también plantear problemas derivados de la falta de calidad de las aguas utilizadas para el riego, a menudo aguas residuales. Requiere además de un tipo de gestión que va más allá de los agronómico o incluso lo social, pues pasa a ser un aspecto de la . (es)  +, Urban agriculture, urban farming, or urban gardening is the practice of cultivating, processing, and distributing food in or around urban areas. It encompasses a complex and diverse mix of food production activities, including fisheries and forestry, in cities in both developed and developing countries. The term also applies to urban area activities of animal husbandry, aquaculture, beekeeping, and horticulture. These activities occur in peri-urban areas as well, although peri-urban agriculture may have different characteristics. Urban agriculture can reflect varying levels of economic and social development. It may be a social movement for sustainable communities, where organic growers, "foodies", and "locavores" form social networks founded on a shared ethos of nature and community holism. These networks can evolve when receiving formal institutional support, becoming integrated into local town planning as a "transition town" movement for sustainable urban development. For others, food security, nutrition, and income generation are key motivations for the practice. In both scenarios, more direct access to fresh vegetables, fruits, and meat products through urban agriculture can improve food security and food safety. (en)  +
L'agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers l'autoconsommation et l'économie de subsistance. La production, rarement excédentaire, n'est destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à l'exportation. Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans et la population locale. Cette forme d'agriculture, courante dans les jardins du monde entier, demeure d'une importance capitale dans les pays les moins avancés où elle permet aux populations rurales, sans autre ressource, de se nourrir. Ses faibles rendements, générant peu d'excédent, ne permettent toutefois pas à ces populations de sortir de la pauvreté. Elle impose également d'accepter de ne consommer que des produits de saison et de gérer la période de soudure. Le caractère localisé de la production, sans accès aux marchés mondiaux, rend en outre les agriculteurs vivriers particulièrement vulnérables aux conséquences des événements climatiques locaux (sécheresse, catastrophe naturelle, saison des pluies tardive ou précoce, etc...). Elle représente environ 20 % de la production alimentaire mondiale. Par l'importance qu'elle accorde aux semences paysannes — on estime à environ 1,4 milliard les agriculteurs utilisant des procédés traditionnels de sélection — elle favorise fortement la biodiversité. (fr)  +, Subsistence agriculture occurs when farmers grow food crops to meet the needs of themselves and their families on smallholdings. Subsistence agriculturalists target farm output for survival and for mostly local requirements, with little or no surplus. Planting decisions occur principally with an eye toward what the family will need during the coming year, and only secondarily toward market prices. Tony Waters, a professor of sociology, defines "subsistence peasants" as "people who grow what they eat, build their own houses, and live without regularly making purchases in the marketplace." Despite the self-sufficiency in subsistence farming, today most subsistence farmers also participate in trade to some degree. Although their amount of trade as measured in cash is less than that of consumers in countries with modern complex markets, they use these markets mainly to obtain goods, not to generate income for food; these goods are typically not necessary for survival and may include sugar, iron roofing-sheets, bicycles, used clothing, and so forth. Many have important trade contacts and trade items that they can produce because of their special skills or special access to resources valued in the marketplace. Most subsistence farmers today operate in developing countries. Subsistence agriculture generally features: small capital/finance requirements, mixed cropping, limited use of agrochemicals (e.g. pesticides and fertilizer), unimproved varieties of crops and animals, little or no surplus yield for sale, use of crude/traditional tools (e.g. hoes, machetes, and cutlasses), mainly the production of food crops, small scattered plots of land, reliance on unskilled labor (often family members), and (generally) low yields. (en)  +
S'alimenter, manger, se nourrir L’alimentation est le choix et l'intégration de la nourriture (ensemble d'aliments) par un être vivant. Une fois les aliments choisis et intégrés (par exemple par ingestion), les processus de nutrition permettent à l'organisme de survivre et de fonctionner. Chez l'humain, l'alimentation caractérise aussi la manière de récolter, stocker et préparer les aliments, de le cuisiner et de s'alimenter, qui s'intéresse davantage au domaine culturel, social et éthique voire du religieux (tabous alimentaires, jeûne, , etc.). (fr)  +, Eating (also known as consuming) is the ingestion of food, typically to provide a heterotrophic organism with energy and to allow for growth. Animals and other heterotrophs must eat in order to survive — carnivores eat other animals, herbivores eat plants, omnivores consume a mixture of both plant and animal matter, and detritivores eat detritus. Fungi digest organic matter outside their bodies as opposed to animals that digest their food inside their bodies. For humans, eating is an activity of daily living. Some individuals may limit their amount of nutritional intake. This may be a result of a lifestyle choice, due to hunger or famine, as part of a diet or as religious fasting. (en)  +
Les jardins familiaux, ou jardins ouvriers, apparus à la fin du XIXe siècle, sont des parcelles de terrain mises à la disposition des habitants par les municipalités. Ces parcelles, affectées le plus souvent à la culture potagère, furent initialement destinées à améliorer les conditions de vie des ouvriers en leur procurant un équilibre social et une autosubsistance alimentaire. En France, les jardins ouvriers prendront dans le langage officiel (pas dans le langage courant) l'appellation de jardins familiaux après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, ils bénéficient d'un regain d'intérêt en contribuant à créer à proximité des villes des « oasis de verdure » qui sont utiles face à la menace du réchauffement climatique. Ils répondent aussi aux préoccupations actuelles de produire localement des légumes par des catégories de population à faibles revenus et participent à créer du « lien social » dans les zones urbanisées. (fr)  +, An allotment (British English), or in North America, a community garden, is a plot of land made available for individual, non-commercial gardening or growing food plants, so forming a kitchen garden away from the residence of the user. Such plots are formed by subdividing a piece of land into a few or up to several hundred parcels that are assigned to individuals or families. Such parcels are cultivated individually, contrary to other community garden types where the entire area is tended collectively by a group of people. In countries that do not use the term "allotment (garden)", a "community garden" may refer to individual small garden plots as well as to a single, large piece of land gardened collectively by a group of people. The term "victory garden" is also still sometimes used, especially when a community garden dates back to the First or Second World War. The individual size of a parcel typically suits the needs of a family, and often the plots include a shed for tools and shelter, and sometimes a hut for seasonal or weekend accommodation. The individual gardeners are usually organised in an allotment association, which leases or is granted the land from an owner who may be a public, private or ecclesiastical entity, and who usually stipulates that it be only used for gardening (i.e., growing vegetables, fruits and flowers), but not for permanent residential purposes (this is usually also required by zoning laws). The gardeners have to pay a small membership fee to the association, and have to abide by the corresponding constitution and by-laws. However, the membership entitles them to certain democratic rights. (en)  +
Alter-globalization (also known as alternative globalization or alter-mundialization—from the French alter-mondialisation—and overlapping with the global justice movement) is a social movement whose proponents support global cooperation and interaction, but oppose what they describe as the negative effects of economic globalization, considering it to often work to the detriment of, or to not adequately promote, human values such as environmental and climate protection, economic justice, labor protection, protection of indigenous cultures, peace and civil liberties. The name may have been derived from a popular slogan of the movement, namely "another world is possible", which came out of the World Social Forum. The alter-globalization movement is a cooperative movement designed to "protest the direction and perceived negative economic, political, social, cultural and ecological consequences of neoliberal globalization". Many alter-globalists seek to avoid the "disestablishment of local economies and disastrous humanitarian consequences". Most members of this movement shun the label "anti-globalization" as pejorative and incorrect since they actively support human activity on a global scale and do not oppose economic globalization per se. Instead they see their movement as an alternative to what they term neo-liberal globalization in which international institutions (the World Trade Organization, World Bank, International Monetary Fund and the like) and major corporations devote themselves to enriching the developed world while giving little or no attention to what critics say are the detrimental effects of their actions on the people and environments of Less Developed Countries, countries whose governments are often too weak or too corrupt to resist or regulate them. This is not to be confused with proletarian internationalism as put forth by communists in that alter-globalists do not necessarily oppose the free market, but a subset of free-market practices characterized by certain business attitudes and political policies that they say often lead to violations of human rights. (en)  
L’anthropomorphisme est l'attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaine à d'autres entités comme des dieux, des animaux, des objets, des phénomènes, des idées et voire à des êtres d'un autre monde le cas échéant. Dérivé du grec ancien ἄνθρωπος / ánthrōpos (« être humain ») et μορφή / morphḗ (« forme »), le terme a été crédité au milieu des années 1700. Le terme est créé par le baron d'Holbach et développé dans son Système de la nature.[réf. nécessaire] Des exemples incluent notamment les animaux et les plantes, ainsi que des forces de la nature comme le vent, la pluie ou le Soleil sont décrits comme des phénomènes à motivations humaines, ou comme possédant la capacité de comprendre et réfléchir. En littérature, on parlera de « personnification ». (fr)  +, Anthropomorphism is the attribution of human traits, emotions, or intentions to non-human entities. It is considered to be an innate tendency of human psychology. Personification is the related attribution of human form and characteristics to abstract concepts such as nations, emotions, and natural forces, such as seasons and weather. Both have ancient roots as storytelling and artistic devices, and most cultures have traditional fables with anthropomorphized animals as characters. People have also routinely attributed human emotions and behavioral traits to wild as well as domesticated animals. (en)  +
L’apprentissage est un ensemble de mécanismes menant à l'acquisition de savoir-faire, de savoirs ou de connaissances. L'acteur de l'apprentissage est appelé apprenant. On peut opposer l'apprentissage à l'enseignement dont le but est de dispenser des connaissances et savoirs, l'acteur de l'enseignement étant l'enseignant. Pour la psychologie inspirée du béhaviorisme, l’apprentissage est vu comme la mise en relation entre un événement provoqué par l'extérieur (stimulus) et une réaction adéquate du sujet, qui cause un changement de comportement qui est persistant, mesurable, et spécifique ou permet à l’individu de formuler une nouvelle construction mentale ou réviser une construction mentale préalable. L’historien Philippe Ariès dans son ouvrage L’enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime (Paris, Seuil, 1975), insiste sur l’importance qu’il convient d’attribuer à l’apprentissage. Il force les enfants à vivre au milieu des adultes, qui leur communiquent ainsi le savoir-faire et le savoir-vivre. Le mélange des âges qu’il entraîne lui paraît un des traits dominants de notre société, du milieu du Moyen Âge au XVIIIe siècle. La psychologie du développement étudie les changements, acquisitions et pertes, de la vie embryonnaire à la mort. L'apprentissage est un concept important étudié par cette discipline. On a découvert en 2016 que l'apprentissage pouvait exister même dans certains organismes unicellulaires. (fr)  +, Learning is the process of acquiring new understanding, knowledge, behaviors, skills, values, attitudes, and preferences. The ability to learn is possessed by humans, animals, and some machines; there is also evidence for some kind of learning in certain plants. Some learning is immediate, induced by a single event (e.g. being burned by a hot stove), but much skill and knowledge accumulate from repeated experiences. The changes induced by learning often last a lifetime, and it is hard to distinguish learned material that seems to be "lost" from that which cannot be retrieved. Human learning starts at birth (it might even start before in terms of an embryo's need for both interaction with, and freedom within its environment within the womb.) and continues until death as a consequence of ongoing interactions between people and their environment. The nature and processes involved in learning are studied in many established fields (including educational psychology, neuropsychology, experimental psychology, cognitive sciences, and pedagogy), as well as emerging fields of knowledge (e.g. with a shared interest in the topic of learning from safety events such as incidents/accidents, or in collaborative learning health systems). Research in such fields has led to the identification of various sorts of learning. For example, learning may occur as a result of habituation, or classical conditioning, operant conditioning or as a result of more complex activities such as play, seen only in relatively intelligent animals. Learning may occur consciously or without conscious awareness. Learning that an aversive event can't be avoided or escaped may result in a condition called learned helplessness. There is evidence for human behavioral learning prenatally, in which habituation has been observed as early as 32 weeks into gestation, indicating that the central nervous system is sufficiently developed and primed for learning and memory to occur very early on in development. Play has been approached by several theorists as a form of learning. Children experiment with the world, learn the rules, and learn to interact through play. Lev Vygotsky agrees that play is pivotal for children's development, since they make meaning of their environment through playing educational games. For Vygotsky, however, play is the first form of learning language and communication, and the stage where a child begins to understand rules and symbols. This has led to a view that learning in organisms is always related to semiosis, and often associated with representational systems/activity. (en)  
L'architecture est l'art majeur de concevoir des espaces et de bâtir des édifices, en respectant des règles de construction empiriques ou scientifiques, ainsi que des concepts esthétiques, classiques ou nouveaux, de forme et d'agencement d'espace, en y incluant les aspects sociaux et environnementaux liés à la fonction de l'édifice et à son intégration dans son environnement, quelle que soit cette fonction : habitable, sépulcrale, rituelle, institutionnelle, religieuse, défensive, artisanale, commerciale, scientifique, signalétique, muséale, industrielle, monumentale, décorative, paysagère, voire purement artistique. C'est pourquoi l'architecture est définie comme « une expression de la culture ». Elle est reconnue comme le premier des arts majeurs dans la classification des arts, communément admise, du XXe siècle, des 9 arts majeurs et fait partie des beaux-arts. L'Architecture désigne également l'ensemble des connaissances et des techniques de cet art de concevoir et de construire des structures complexes, englobant les édifices terrestres, les espaces et les paysages modifiés par l'homme répondant à des critères architecturaux, les artefacts habitables naviguant sur l'eau et sous l'eau (architecture navale) et dans l'espace (architecture spatiale), que l'humanité a pu imaginer et réaliser au fil des millénaires. L'architecture intègre le domaine de la planification spatiale et met en pratique les méthodes de la planification au service de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. On distingue différentes échelles de la planification spatiale : * le territoire national : l'aménagement du territoire ; * la région, le massif ou une bande littorale : la planification régionale ; * le quartier, la ville, jusqu'à l'agglomération : l'urbanisme ; * l'îlot ou un groupe de bâtiments dont la composition n'atteint pas la superficie du quartier : la composition urbaine ; * le bâtiment : l'architecture. C'est ainsi que dans le cadre des études d'aménagement et urbanisme, on retrouve l'architecte le plus souvent autour des réflexions de la composition urbaine via la pratique de la conception urbaine. (fr)  , Architecture is the art and technique of designing and building, as distinguished from the skills associated with construction. It is both the process and the product of sketching, conceiving, planning, designing, and constructing buildings or other structures. The term comes from Latin architectura; from Ancient Greek ἀρχιτέκτων (arkhitéktōn) 'architect'; from ἀρχι- (arkhi-) 'chief', and τέκτων (téktōn) 'creator'. Architectural works, in the material form of buildings, are often perceived as cultural symbols and as works of art. Historical civilizations are often identified with their surviving architectural achievements. The practice, which began in the prehistoric era, has been used as a way of expressing culture for civilizations on all seven continents. For this reason, architecture is considered to be a form of art. Texts on architecture have been written since ancient times. The earliest surviving text on architectural theories is the 1st century AD treatise De architectura by the Roman architect Vitruvius, according to whom a good building embodies firmitas, utilitas, and venustas (durability, utility, and beauty). Centuries later, Leon Battista Alberti developed his ideas further, seeing beauty as an objective quality of buildings to be found in their proportions. Giorgio Vasari wrote Lives of the Most Excellent Painters, Sculptors, and Architects and put forward the idea of style in the Western arts in the 16th century. In the 19th century, Louis Sullivan declared that "form follows function". "Function" began to replace the classical "utility" and was understood to include not only practical but also aesthetic, psychological and cultural dimensions. The idea of sustainable architecture was introduced in the late 20th century. Architecture began as rural, oral vernacular architecture that developed from trial and error to successful replication. Ancient urban architecture was preoccupied with building religious structures and buildings symbolizing the political power of rulers until Greek and Roman architecture shifted focus to civic virtues. Indian and Chinese architecture influenced forms all over Asia and Buddhist architecture in particular took diverse local flavors. In fact, During the European Middle Ages, pan-European styles of Romanesque and Gothic cathedrals and abbeys emerged while the Renaissance favored Classical forms implemented by architects known by name. Later, the roles of architects and engineers became separated. Modern architecture began after World War I as an avant-garde movement that sought to develop a completely new style appropriate for a new post-war social and economic order focused on meeting the needs of the middle and working classes. Emphasis was put on modern techniques, materials, and simplified geometric forms, paving the way for high-rise superstructures. Many architects became disillusioned with modernism which they perceived as ahistorical and anti-aesthetic, and postmodern and contemporary architecture developed. Over the years, the field of architectural construction has branched out to include everything from ship design to interior decorating. (en)  
L’art est une activité, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait, qui s'adresse délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l'intellect. On peut affirmer que l'art est le propre de l'humain ou de toute autre conscience, en tant que découlant d'une intention, et que cette activité n'a pas de fonction pratique définie. On considère le terme « art » par opposition à la nature « conçue comme puissance produisant sans réflexion », et à la science « conçue comme pure connaissance indépendante des applications ». Effectivement, les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d'entre elles n'est universellement acceptée. Ainsi, pour Marcel Mauss, « un objet d'art, par définition, est l'objet reconnu comme tel par un groupe ». C'est pourquoi les collections de productions artistiques peuvent être classées et appréciées diversement selon les cultures, les auteurs, les institutions et les époques. En Europe, depuis la fin du XVIIIe siècle, ce terme recouvre principalement les produits dits des « beaux arts » tels que la sculpture, l'architecture, les arts graphiques (dont la peinture ou le dessin), et aussi la musique, la danse, la poésie (à prendre au sens classique du terme, le mot poésie désignant à la fois la poésie lyrique, qui correspond au sens moderne de la poésie, la poésie tragique, c'est-à-dire le théâtre et la poésie épique) et la littérature. On y ajoute depuis, parmi d'autres, l'image en mouvement (le cinéma, la télévision, l'art numérique), le spectacle vivant (le théâtre, le mime), la photographie, la bande dessinée, et, plus largement encore, la mode, bien que celle-ci soit plus couramment associée au domaine de l'artisanat de par son usage et sa fonctionnalité. La classification des arts n'est toutefois pas universelle et rechercher une classification unanime semble impossible, voire un anachronisme. Cette conception de l'art comme activité autonome, comme production par des artistes d'objets que l'on s'accorde à trouver beaux d'après une préférence de goût, date des XVIIIe et XIXe siècles. Mais on considère souvent que l'art moderne et contemporain ont délaissé le cantonnement aux seules notions de beau ou de style intemporel pour plus généralement chercher à interpeller voire 'déranger' l'observateur, par exemple par la transgression ou la rupture. Au XXIe siècle, on assiste à la fois à la prolifération de la notion d'art (absorbant les civilisations anciennes, intégrant différents supports et obligeant à parler d'« arts », le tout avec des productions en expansion planétaire exponentielle[réf. nécessaire]) et en même temps à son dépassement par la civilisation du tout-écran, qui mêle tout. Un tel phénomène incite à donner des repères et à ne pas appliquer la notion occidentale d'« art » à l'ensemble de ce qui a une visée esthétique sur tous les continents. Pour ce faire, il importe d'établir la chronologie et la géographie des productions dans une histoire générale de la production humaine. (fr)  , Art is a diverse range of human activity, and resulting product, that involves creative or imaginative talent expressive of technical proficiency, beauty, emotional power, or conceptual ideas. There is no generally agreed definition of what constitutes art, and its interpretation has varied greatly throughout history and across cultures. In the Western tradition, the three classical branches of visual art are painting, sculpture, and architecture. Theatre, dance, and other performing arts, as well as literature, music, film and other media such as interactive media, are included in a broader definition of the arts. Until the 17th century, art referred to any skill or mastery and was not differentiated from crafts or sciences. In modern usage after the 17th century, where aesthetic considerations are paramount, the fine arts are separated and distinguished from acquired skills in general, such as the decorative or applied arts. The nature of art and related concepts, such as creativity and interpretation, are explored in a branch of philosophy known as aesthetics. The resulting artworks are studied in the professional fields of art criticism and the history of art. (en)  +
La définition de l'art public est incertaine et soumise à des controverses. L'art public est, selon certains, l'ensemble des œuvres réalisées sur commande d'une collectivité publique, étatique ou locale, placées dans l'espace urbain. Certains auteurs incluent les performances théâtrales et actions éphémères. Pour d'autres, art public est un terme générique décrivant les œuvres d'art conçues et exécutées pour être placées dans un espace public, en dehors des espaces explicitement consacrés à l'exposition d'œuvres d'art tels que les musées, galeries, etc.. Une troisième catégorie d'auteurs désigne l’art public comme la volonté d'artistes de se mettre au service du public, hors, voire contre, le cadre institutionnel. (fr)  +, Public art is art in any media whose form, function and meaning are created for the general public through a public process. It is a specific art genre with its own professional and critical discourse. Public art is visually and physically accessible to the public; it is installed in public space in both outdoor and indoor settings. Public art seeks to embody public or universal concepts rather than commercial, partisan or personal concepts or interests. Notably, public art is also the direct or indirect product of a public process of creation, procurement, and/or maintenance. Independent art created or staged in or near the public realm (for example, graffiti, street art) lacks official or tangible public sanction has not been recognized as part of the public art genre, however this attitude is changing due to the efforts of several street artists. Such unofficial artwork may exist on private or public property immediately adjacent to the public realm, or in natural settings but, however ubiquitous, it sometimes falls outside the definition of public art by its absence of public process or public sanction as "bona fide" public art. (en)  +