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De Remix Biens Communs
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Une liste de toutes les pages qui ont la propriété « Description » avec la valeur « Une notice sur ''Culture and the commons'', dossier de la revue Eurozine. Eurozine – «Focal Point», Eurozine et European Cultural Foundation, 2016 (Articles rédigés entre 2014 et 2016). http://www.eurozine.com/focal-points/ culture-and-the-commons/ ». Puisqu’il n’y a que quelques résultats, les valeurs proches sont également affichées.

Affichage de 26 résultats à partir du nº 1.

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Liste de résultats

  • La crise de l'eau approche ?  + (Dans cette vidéo Charlène Descollonges (inDans cette vidéo Charlène Descollonges (ingénieure hydrologue) nous parle d'inondations, sécheresses, et gestion partagée de la ressource en eau. Elle nous montre à travers plusieurs exemples que le cycle de l’eau est complètement bouleversé au point d’avoir dépassé les limites planétaires de l’eau bleue et verte. Ce faisant au cours de l'entretien plusieurs questions sont traitées pour comprendre d'une part quelle est la source de tous ces dérèglements tant localement que globalement et de l'autre comment pouvons nous s’adapter à un contexte de plus en plus imprévisible et concilier les besoins essentiels et superflus de l’eau de manière plus démocratique.lus de l’eau de manière plus démocratique.)
  • Le droit d'auteur comme mode de production  + (Dans cette vidéo Christophe Magis nous donDans cette vidéo Christophe Magis nous donne une lecture historique de l'économie politique de l'industrie musicale. Il nous propose une analyse des transformations du rôle des droits d’auteur dans l’industrie musicale s’appuyant sur une articulation entre les apports de la socio-économie des industries culturelles et la périodisation matérialiste historique marxienne du capitalisme. Ce faisant, il explique qu'il faut différencier historiquement les modalités d’utilisation des dispositifs du droit d’auteur comme moyen de création de valeur au cours du développement de la filière musicale et de les replacer dans une histoire séculaire des modèles de création/captation de la valeur dans le secteur des industries culturelles.ans le secteur des industries culturelles.)
  • Le nucléaire entre géopolitique, science et transition énergétique  + (Dans cette vidéo Jacqueline Frost et Jean-Dans cette vidéo Jacqueline Frost et Jean-Marc Royer nous présentent leurs travaux sur la question du nucléaire à partir de deux perspectives très différentes. Frost mène effectivement une recherche sur les dimensions politiques et culturelles de l'impérialisme nucléaire à l'époque de la révolution tiers-mondiste (1950-1970), notamment elle analyse la façon dont des écrivains et artistes anticoloniaux ont contribué à conceptualiser les liens entre décolonisation, guerre froide globale, apocalypse nucléaire et désastre socio-écologique. En revanche l'intervention de Royer reprend largement les réflexions autour de la philosophie politique du nucléaire contenues dans son livre sorti en 2017 « Le Monde comme projet Manhattan. Des laboratoires du nucléaire à la guerre généralisée au vivant ».éaire à la guerre généralisée au vivant ».)
  • Autour du concept de reproduction : généalogie et perspectives  + (Dans cette vidéo Matteo Polleri nous préseDans cette vidéo Matteo Polleri nous présente tout d'abord une réflexion autour de la notion de « production biopolitique » forgée par Michael Hardt et Antonio Negri en intérrogéant l’arrière-plan de cette articulation marxiste-foucaldienne des concepts de reproduction sociale et biopouvoir. Ensuite Étienne Balibar traite, dans un premier temps, du concept marxien de la « reproduction du capital » en l'inscrivant dans une généalogie qui met en évidence sa polysémie. Dans un deuxième temps il renverse le point de vue et se concentre sur la question de la « non-reproduction » (d’un rapport social, d’une formation sociale, d’un équilibre économique), qui peut elle-même s’entendre soit dans le registre de la structure, soit dans celui de l’accident conjoncturel ou de la crise.de l’accident conjoncturel ou de la crise.)
  • L'impérialisme de plateforme  + (Dans cette vidéo les interventions de NikoDans cette vidéo les interventions de Nikos Smyrnaios et Kianoosh Yasaei traitent du pouvoir grandissant des plateformes numériques d'un point de vue économique mais surtout politique. Le premier se concentre sur la conjoncture actuelle qui, bien que porteuse de turbulences économiques, ne semble pas mettre en cause l'emprise structurelle des géants du Web sur la quasi-totalité de notre vie sociale et économique, ce qui leur confère un pouvoir extraordinaire et leur assure un avenir profitable. Cependant, Smyrnaios souligne que ce contexte les oblige de reconsidérer une partie de leurs stratégies. En revanche, Yasaei met en exergue le fait que ces entreprises se trouvent au centre d'un réseau transnational et interconnecté d'acteurs privés-publics-sécuritaires dont le pouvoir dépasse parfois la souveraineté des États. En même temps, le développement des plateformes numériques à l’échelle mondiale a été accompagné d'une réémergence des États et a été révélateur de la constitution d'un nouvel ordre économique mondial. C'est pour cela qu'il essaie d'esquisser une conceptualisation de cette phase de l'économie capitaliste en analysant l'essor des plateformes à travers le concept d'impérialisme.ormes à travers le concept d'impérialisme.)
  • Co-construction d’une nouvelle structure tarifaire solidaire et environnementale  + (Dans le contexte de la mise en place de laDans le contexte de la mise en place de la Régie publique de l’Eau, la Métropole de Lyon et la Régie ont proposé un</br>premier cycle de travail à l’Assemblée des Usagers de l'eau sur la mise en place d’une tarification solidaire et environnementale de l’eau potable. Ce projet s’inscrit dans une réflexion plus large sur le « droit à l’eau ». La spécificité de la démarche proposée par la Métropole et la Régie à l’Assemblée a résidé dans sa volonté d’une co-construction des évolutions du cadre tarifaire entre les usagers, à travers l’Assemblée, les services de la Métropole et de la Régie et les élus. Dans ce bilan on retrouve décrit le processus qui a accompagné cette démarche, ses résultats et ses perspectives futures.ses résultats et ses perspectives futures.)
  • Institutions du commun, revenu de base et économies populaires  + (Est-il possible d'organiser le commun à paEst-il possible d'organiser le commun à partir de la pratique, la régularité du lien social au-delà de la transcendance normative ? Comment réinventer la relation entre le commun et le singulier ? C'est à cet ordre de question qu'Ariel Pennisi essaie de répondre dans son intervention. En réaction à les transformations engendrées au sein des institutions publiques par les politiques néolibérales, on observe nouveaux formes de conflits émerger et revendiquer nouvelles façons de sentir, de vivre ensemble et de s'organiser. Ces luttes entraînent la création de nouvelles institutions, ni véritablement publiques, ni privées. Partant de cette thèse, Pennisi s'interroge sur la manière dont le revenu de base peut-il être pensé comme une nouvelle forme institutionnelle soutenue par une multiplicité d'acteurs proches de l'État, mais non monopolisée par l'État.e l'État, mais non monopolisée par l'État.)
  • École des communs de l'alimentation  + (Faire émerger l’alimentation comme « acteuFaire émerger l’alimentation comme « acteur/réseau » en tissant le champ d'intermédiation entre les communs urbains, naturels & culturels, participe des alternatives au régime alimentaire international néolibéral. L’École des communs propose de soumettre à l’enquête les savoirs et savoir-faire des acteurs de l’alimentation en commun entre 4 sites : Marseille, Montreuil et Toulouse et Autrans pour produire un commun de la connaissance sur la transition écologique par l'alimentation. Elle prend la forme de 4 chantiers pour faire école : interconnecter et faire</br>communauté, rendre visible et renforcer ces pratiques. Ce projet servira de modèle pour développer 1) de nouveaux communs de l’alimentation et 2) de nouvelles écoles des communs dans d’autres domaines.les écoles des communs dans d’autres domaines.)
  • Révolte des banlieues et violences policières  + (Françoise Vergès et Wissam Xelka abordent Françoise Vergès et Wissam Xelka abordent la question du racisme, de sa persistance au sein des institutions françaises, des conséquences politiques de ce phénomène ainsi que des luttes anti-racistes et décoloniales. Plus précisément, l'intervention de Vergès porte sur une double critique de l'État et du capitalisme en tant que vecteurs de plusieurs formes de violences qui trouvent leur racine commune dans le patriarcat et le racisme, tandis que celle de Xelka trace une comparaison entre les émeutes de 2005 et de 2023 pour mettre en évidence la position de la gauche face à ces révoltes.position de la gauche face à ces révoltes.)
  • Entretien avec Jérome Bar d'Aequitaz  + (Jérome est artisan de justice sociale à AeJérome est artisan de justice sociale à Aequitaz, association dont il est co-fondateur. Cette association mobilise des personnes qui vivent la précarité pour essayer de construire la solidarité entre elles et faire des propositions de politiques publiques.</br>Parmi les axes sur lesquels ils travaillent il y a celui de la démocratie alimentaire. L'alimentation devrait être considéré comme un bien commun dont tout le monde doit bénéficier selon ses propres besoins et en tant que droit contre une approche caritative. De cette façon l'alimentation peut devenir un véritable levier pour combattre contre la précarité.levier pour combattre contre la précarité.)
  • Le retour de l'eau en régie publique  + (La gestion est de plus en plus fragile entLa gestion est de plus en plus fragile entre sécheresse, mesures de restriction et qualité de service. En réaction à ces défis, plusieurs villes, dont Lyon et Bourdeaux dernièrement, ont choisi de mettre en place une régie de l'eau en basculant du privé au public. Dans cet entretien, Anne le Srat (qui a piloté le passage de la ville de Paris en régie publique il y a 13 ans) et Bruno Bernard (président Europe Ecologie les Verts de la métropole de Lyon) nous aide à mieux comprendre ces tentatives de réappropriation de la maîtrise du cycle de l'eau par les institutions publiques et les citoyens. Pourquoi faire ce choix ? Qu'est-ce que cela change ? Quelles conséquences pratiques lorsqu'on conçoit l'eau en tant que bien commun ?on conçoit l'eau en tant que bien commun ?)
  • C4R - Cultures For Resilience  + (Le projet C4R vise à favoriser des sociétéLe projet C4R vise à favoriser des sociétés européennes résilientes et inclusives en développant des pratiques culturelles participatives de résilience et en assurant la transversalité sociale.</br>Nous cherchons à utiliser la culture pour renforcer les pratiques de résilience de ces populations et leur appropriation de nouveaux outils pour des sociétés durables et résilientes.pour des sociétés durables et résilientes.)
  • Travail et exploitation du vivant  + (Les processus de valorisation et accumulatLes processus de valorisation et accumulation du capital sont toujours en train d'élargir leur prise sur le réel : individus, ressources naturelles mais aussi les animaux. Benedetta Piazzesi et Paul Guillibert nous racontent, à partir de deux perspectives différentes et complémentaires, comment se réalise l'exploitation du vivant, en l'occurrence des animaux. Si Piazzesi nous présentent une généalogie des modalités avec lesquelles les animaux ont été mis au travail entre XVIIe et XIXe siècle, Guillibert emploie un cadre d'analyse marxiste pour esquisser une théorie écologique des modes de subsomption du capital.gique des modes de subsomption du capital.)
  • Comment imposer une limite absolue au capitalisme?  + (Les trois livres principaux de Gilles DeleLes trois livres principaux de Gilles Deleuze et Félix Guattari portent sur la même question: comment renverser le capitalisme, comment imposer au système capitaliste immanent sa limite absolue. Et ils ont proposé, pour cela, une seule et même stratégie invariable: le devenir-révolutionnaire de tout le monde. Cela étant le point de départ de l'intervention de Jun Fujita Hirose, il s'interrogera sur la situation contemporaine où le capitalisme entre dans un ultérieur moment de destruction créative, à travers lequel un nouveau régime d' accumulation mondial est en train de s'installer, sous l'hégémonie chinoise et avec les métaux rares comme matière paradigmatique. Quelle est la tactique qui correspond à cette nouvelle conjoncture?i correspond à cette nouvelle conjoncture?)
  • Entretien avec Marc Alphandery autour de l'agriculture et de l'alimentation durables  + (Marc Alphandery, référent Agriculture et aMarc Alphandery, référent Agriculture et alimentation durables au sein du Labo de l'ESS, retrace son parcours d'engagement pour le droit à l'alimentation. La préoccupation à la base de son investissement a toujours été comment une alimentation de qualité peut devenir un véritable droit pour tout le monde, d'autant plus que souvent elle n'est pas accessible pour ceux et celles qui sont dans une situation de précarité financière. À quel point où l'on est aujourd'hui ? Quels sont les enjeux autour de cette question ?sont les enjeux autour de cette question ?)
  • Entretien avec les Paniers Marseillais et Amap de Provence  + (Mauranne est animatrice chez le réseau AmaMauranne est animatrice chez le réseau Amap de Provence et Eva travaille aux Paniers Marseillais, réseau d'Amap sur Marseille, et elle est chargée des questions liées à l'accessibilité alimentaire. Elles retracent leur parcours personnel et professionnel ainsi que la façon dont celui-ci les a conduit à s'engager pour le droit à l'alimentation, notamment dans les Associations pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne. Comment élargir ces dynamiques de solidarité entre paysans et mangeurs au reste de la population et rendre l'alimentation quelque chose de vraiment accessible pour toutes et tous ? Quels enjeux pour le mouvement des Amap ? Quels enjeux pour le mouvement des Amap ?)
  • Sortir de l'entre soi - entretiens filmés  + (Sortir de l'entre soi - entretiens filmés Sortir de l'entre soi - entretiens filmés consiste à réaliser 3 films qui racontent la rencontre entre deux personnes, l'une qui a l'expérience de la grande précarité et l'autre qui est travailleuse ou travailleur intellectuel, autour d'une question qu'ils partagent. Chaque film présentera en 20 à 30 minutes leurs portraits en situation sur le terrain, et leur rencontre préparée par des questions à poser à l’autre.parée par des questions à poser à l’autre.)
  • Série de podcasts sur la ressource en eau « Entre Rhône et Saône »  + (Série de podcasts issue de la 2ème édition du Festival « Entre Rhône et Saône »)
  • « Les Ateliers des Métamorphoses » d’Eau de Paris  + (Série de podcasts « Les Ateliers des MétamSérie de podcasts « Les Ateliers des Métamorphoses » d'Eau de Paris. Ces épisodes de 45 minutes proposent à des experts de croiser leurs pensées pour explorer le futur et anticiper les mutations et les transitions. Au programme, des sujets variés tant l’eau est en interconnexion avec de nombreux enjeux de politiques publiques : agriculture, culture, économie, écologie, géopolitique, sanitaire, social, sociétal, urbanisme etc.anitaire, social, sociétal, urbanisme etc.)
  • La culture des communs est-elle indispensable pour la bascule ?  + (Table ronde avec plusieurs professionnels Table ronde avec plusieurs professionnels engagés dans l'agenda du Développement Durale et de la RSE en Europe. Remettre au centre les ressources, initier de nouvelles conditions de partage, instituer la possibilité de “faire ensemble” : c'étaient les thématiques abordée lors de cette rencontre en se posant la question si la culture des communs peut être un point de départ pour faire face à ces enjeux.nt de départ pour faire face à ces enjeux.)
  • FLOK Society - Séminaire de Villarceaux  + (Comment la réflexion sur la place des commComment la réflexion sur la place des communs de la connaissance inspire-t-elle les forces de la transition ? Quels agendas bâtir ou rejoindre ? Sur quels territoires et à quelles échelles doit-on mobiliser les communs de la connaissance pour une transformation sociale, culturelle, économique et politique vers une société plus juste, plus participative et, consciente et respectueuse des limites de la planète ? Ce séminaire, loin d'épuiser le sujet, est un moment pour ébaucher les pistes de travail qui permettent de mobiliser les forces de la transition, qu'il s'agisse d'activistes ou de chercheurs, de acteurs publics ou de la société civile.</br></br>Pour explorer ces questions, le séminaire se structure autour de trois temps de dialogues, correspondant aux trois axes objets en transformation : le marché, la puissance publique et la société civile. Pour chacun de ces temps, il s'agit d'analyser les apports des communs de la connaissance aux débats et aux luttes sociales et politiques en cours, puis, dans la mesure du possible, d'élaborer des propositions, dégager des lignes de forces et des stratégies de convergence sectorielles et territoriales. Le dialogue sur ces trois axes de travail sera précédé d'une présentation du projet FLOK Society par Michel Bauwens et suivi d'un temps de bilan du séminaire.et suivi d'un temps de bilan du séminaire.)
  • Atelier sur les biens communs à la Ferme des Bouillons  + (À la demande de l'association de la Ferme À la demande de l'association de la Ferme des bouillons, nous avons organisé deux jours de formation des militants autour de la notion de communs. Cette formation se déroule dans le contexte de la lutte pour la préservation de la ferme occupée. Elle s'appuie sur une mise à jour de l'histoire des communs dans les domaines de l'alimentation, du foncier, de la culture et du vivre ensemble.ncier, de la culture et du vivre ensemble.)
  • Réseau des salles de spectacles en biens communs  + (Les MJC d'Ile de France disposent de 44 saLes MJC d'Ile de France disposent de 44 salles de spectacle équipées. Ces salles sont souvent mal ou déconsidérées dans le milieu culturel. Comment faire de ce réseau de salles, un véritable bien commun culturel ? </br></br>Comment explorer et expérimenter ensemble l'idée de réseau de salles de spectacle et mobiliser les parties prenantes de cette initiative autour de l'élaboration d'un projet original ? Ce projet intervient à la fois à une échelle globale et au niveau de chaque salle. Il part des problèmes rencontrés et des défis à relever pour créer des solidarités entre les salles et entre les parties prenantes de l'usage de ces salles.arties prenantes de l'usage de ces salles.)
  • Justice transitionnelle: l'expérience Marocaine  + (Project Justice transitionnelle, l'expérieProject Justice transitionnelle, l'expérience Marocaine aims to share videos about the process of transitional justice and community reparation and to preserve memory of victim communities during “the years of lead” in Morocco and what kinds of public hearings took place, in fact those hearings gave the highlight of an extensive process of citizen deliberation, compassion and free expression in Morocco. They also talked about lots of stories about how community reparation project aimed to improve the living conditions of the people in victim communities and empower them. In fact, those materials mainly focused on women and children.ials mainly focused on women and children.)
  • Quelle stratégie participative pour la gestion locale de l’eau avec les citoyens ? Volume 5 - Rapport final  + (« Dans le cadre du projet « Quelle stratég« Dans le cadre du projet « Quelle stratégie participative pour la gestion locale de l’eau avec les</br>citoyens ? », cinq terrains ont été accompagnés par IRSTEA dans la construction et la mise en</br>œuvre de leur démarche participative. Ces terrains sont représentatifs de différentes zones du bassin Rhône Méditerranée Corse et de différents enjeux auxquels cherchent à répondre les gestionnaires de l’eau: restauration</br>hydromorphologique, partage de l’eau entre différentes usages, inondations et gestion intégrée.</br>L’objectif était que les retours d’expérience de ces cinq démarches participatives puissent être utiles à d’autres gestionnaires de l’eau voulant mettre en place des démarches participatives sur leurs territoires.</br>Ce document a donc été construit autour des questions que se sont posées les gestionnaires de l’eau de ces cinq terrains avant, pendant et après leurs démarches participatives. Nous avons fait l’hypothèse que d’autres gestionnaires se poseraient les mêmes questions et qu’ils seraient donc intéressés par les choix qu’ont fait les cinq terrains pour y répondre et les enseignements qu’ils en ont tiré » (p. 6) enseignements qu’ils en ont tiré » (p. 6))
  • Construisons ensemble - Auto construction d'éoliennes  + ("Construisons Ensemble - Un travail collec"Construisons Ensemble - Un travail collectif d'auto-construction d'éolienne riche de sens" est le 4ème épisode de la web-série documentaire sur les alternatives (http://www.side-ways.netSideWays). En une semaine, un groupe de 10 personnes va construire deux éoliennes avec un formateur expérimenté. Tout en apprenant le travail du bois, du métal et de l'électricité, les membres vont découvrir une autre manière de travailler. découvrez le magazine multimédia : http://www.side-ways.net/episode4).</br></br>Le tournage a eu lieu lors du stage organisé à Henripont (Belgique) par Peter du 28 octobre au 2 novembre 2013. Mélanie et Aurélien, un jeune couple de Moselle, vivent dans une petite maison en bois. Pour des raisons pratiques et économiques, ils souhaitent devenir autonomes en électricité. Après de nombreuses recherches, ils se rendent compte que c'est plus compliqué qu'ils ne le pensent et qu'il faut éviter les nombreuses arnaques dans ce secteur. Ils décident alors de participer à un stage d'auto-construction d'éolienne avec l'association Tripalium.</br></br>'''Tripalium''' est une association fondée en 2007. Elle propose régulièrement des stages d'auto-construction d'éolienne ouverts à tous.''' Que l'on soit manuel ou non, tout le monde peut participer au stage et apprendre les différents métiers nécessaires à sa construction : travail du bois, du métal et de l'électricité.</br></br>Pendant un stage d'une semaine, une ou deux éoliennes sont fabriquées par le groupe. Elles sont alors tirées au sort parmi les participants qui souhaitent l'acheter. Le coût correspond alors au prix des matériaux bruts nécessaires à la construction. Mélanie et Aurélien participent au stage qui a lieu à Henripont, un petit village belge situé à une trentaine de kilomètres de Bruxelles.</br></br>Dans un habitat groupé très vivant, Peter commence à organiser des stages d'auto-construction de toutes sortes pour participer à la transmission de savoirs-faire variés. Après une brève présentation théorique, la dizaine de stagiaires aux profils et compétences très variés se met au travail avec une motivation perceptible. Il y a trois ateliers et tout le monde s'organise comme il le souhaite. Cela facilite les collaborations entre les participants et développe les échanges de savoirs. Toutes les indications sont présentes dans le guide d'auto-construction d'éolienne fourni par Tripalium dès de lundi matin. Ainsi, Jay Hudnall, le formateur, n'est qu'une personne parmi tant d'autres qui possède des connaissances spécifiques.</br></br>Cette organisation collaborative correspond bien à l'esprit de Tripalium et de Ti'éole, l'entreprise d'éolienne dont Jay est également le maître d'oeuvre. Lorsqu'il monte une éolienne chez un particulier, il demande à cette personne de participer au travail. Elle est ainsi plus autonome en cas de problème.</br></br>http://side-ways.net/episode4/#sthash.3F3QWeby.dpufde-ways.net/episode4/#sthash.3F3QWeby.dpuf)
  • Luttes communes  + ("Luttes communes" est un documentaire qui "Luttes communes" est un documentaire qui raconte l'histoire de la recherche de la signification des Biens Communs en Europe centrale et orientale. Alternatives Européennes (EA) - une organisation qui prône la démocratie et l'égalité au-delà de l'Etat-Nation avec Teatro Valle Occupato de Rome ont initié en 2012 un débat transnational sur la signification des communs au-delà des frontières. Le désir d'en savoir plus sur les différentes luttes pour la réappropriation ou la protection des biens communs dans les anciennes sociétés communistes et socialistes qui ont connu des années de privatisation, amène à voyager à travers la Serbie, la Roumanie et la Bulgarie. Cela a pris la forme d'une «caravane des biens communs», composé de différents acteurs et occupants du Teatro Valle. Le voyage à travers l'Europe centrale et orientale visite les villes qui participaient au Festival Transeuropa, festival culturel d'EA qui a eu lieu dans 14 villes européennes en mai 2012.</br></br>Titre original: Common Struggles</br></br>Sous-titre: A journey with European movements for the commons</br></br>Directed by: Cecilia Anesi</br>Filmed by: Cecilia Anesi, Davide Starinieri, Giulio Rubino</br>Edited by: Cecilia Anesi, Gianmarco Giometti</br>Graphics and animation: Gianmarco Giometti, Diego Parbuono</br>Sound engineering: Marcello Fantera</br>Music: Municipale Balcanicarcello Fantera Music: Municipale Balcanica)
  • Puits  + ("Quand le puits est sec, on sait ce que va"Quand le puits est sec, on sait ce que vaut l'eau."</br></br>Ou encore, "c'est avec l'eau du corps qu'on tire celle du puits."</br></br>Vous trouverez beaucoup de ces proverbes africains, car le puits est un symbole connu de l'accès à l'eau en Afrique. Pendant notre séjour, nous avons vu une diversité de puits. Aussi, les jeunes ont pu essayer de leurs propres mains la courroie de l'accès.</br></br>Une petite capsule remix pour une ode aux puits.</br></br>Tout en travaillant à documenter leur stage humanitaire au Bénin, les jeunes du Collège Sainte-Anne de Lachine (Montréal (Québec)) ont été amené à porter leur regard sur trois thèmes choisis pendant le dernier camp de formation (eau, éducation, culture) afin de réaliser des capsules à partager sur la plate-forme de Remix Biens Communs.</br></br>Musique: "Odmiyasin" de Youssouf Karembe Musique: "Odmiyasin" de Youssouf Karembe)
  • Un nouveau droit pour l'administration partagée de biens communs  + ('''De nouvelles règles juridiques pour pre'''De nouvelles règles juridiques pour prendre soin des biens communs et reconstruire les communautés locales'''.</br></br>Quelque chose de nouveau s'est produit en Italie ces dernières années, quelque chose que personne n'aurait cru possible dans un pays où les biens communs ont traditionnellement été considérés comme les biens de personne, donc la proie du pillage ou de l'exploitation. C'est un changement culturel grâce auquel des milliers de personnes dans les villes comme dans les villages, au nord comme au sud, sortent de chez eux pour prendre soin avec leurs voisins des biens communs urbains : rues, places, parcs et espaces publics en général, biens culturels, écoles ainsi que des bâtiments publics abandonnés qui sont restaurés et revivent grâce aux efforts combinés de citoyens actifs. Tout cela va bien au-delà de la simple maintenance des biens urbains. Il s'agit plutôt d'une participation à la vie publique sous de nouvelles formes, alors que les citoyens actifs participent non seulement aux décisions publiques (démocratie participative), mais aussi à la solution des problèmes d'intérêt général (administration partagée). Ce faisant, ils construisent ou reconstruisent les liens qui unissent leur communauté, aident les gens à lutter contre la solitude, produisent l'intégration, le capital social et la confiance réciproque. L'impact positif de l'engagement des citoyens à prendre soin des biens communs va donc bien au-delà des aspects matériels, aussi importants soient-ils pour une meilleure qualité de vie. Cependant, paradoxalement, les règles juridiques issues d'une conception ancienne de la relation entre les citoyens et l'État interdisent de telles activités. C'est pourquoi le Labsus (Laboratorio per la sussidiarietà) a élaboré en 2014, en collaboration avec la municipalité de Bologne, de nouvelles règles municipales pour réglementer l'administration partagée et permettre aux citoyens de prendre soin des biens communs. Ces nouvelles règles ont été adoptées par les municipalités de tout le pays, permettant aux citoyens d'avoir des rapports égaux avec les administrations publiques locales, libérant ainsi de précieuses ressources et énergies civiques dans l'intérêt général. énergies civiques dans l'intérêt général.)
  • 19.06 Médias et communs - médias des communs  + ('''L'Appel en commun de juin 2019''' a été'''L'Appel en commun de juin 2019''' a été dédié à un temps d'échange sur les média et les communs. Les discussions ont permi de faire le point sur les initiatives de médias sur les communs avec les personnes engagé.e.s dans un projet de cette nature. Cette rencontre avait pour objectifs de faire connaître nos différentes initiatives, de faire émerger les besoins, les attentes et les propositions tant des porteurs des projets que des utilisateurs et utilisatrices.ets que des utilisateurs et utilisatrices.)
  • 19.10 Plaidoyers pour les communs dans le contexte municipal  + ('''L'Appel en commun du 23 octobre 2019''''''L'Appel en commun du 23 octobre 2019''' était dédié à un temps d'échange sur les différentes formes de plaidoyers pour les communs dans le contexte municipal et leurs enjeux. A quelques mois des élections municipales (en France), que ces démarches soient engagées de longue date, ou bien des initiatives nouvelles et en construction, leur mise en lumière offre l'opportunité de revisiter la géographie du mouvement des communs sous l'angle des relations entre société civile et puissance publique.ntre société civile et puissance publique.)
  • Facilitatrice, protectrice, instituante, contributrice - la loi et les communs  + ('''Résumé par l'auteur :''' Après l’expér'''Résumé par l'auteur :'''</br></br>Après l’expérience déceptive de la loi numérique adoptée en France 2016, la question de la pertinence de l’outil législatif pour protéger et / où encourager les communs reste ouverte. Après un retour sur l’expérience vécue en 2015/2016 tout au long de la double consultation en ligne menée en amont de la loi et sur les résultats de cette consultation, nous nous interrogerons sur les entrées juridiques susceptibles d’être convoquées (droit d’auteur, droit du travail, loi ESS réformée...) pour solidifier les communs comme sur l’intérêt et le calendrier possible de cette mobilisation. Plus généralement, nous nous demanderons comment l’acteur public étatique ou territorial peut se positionner à l’égard des communs.peut se positionner à l’égard des communs.)
  • Cagette - Système de garantie participatif des AMAP  + (''Extrait de «ACTES D’UNE RECHERCHE - ACTION EXPERIMENTALE - Le monde associatif aujourd’hui : évaluation ou managérialisation ? » Printemps 2016'')
  • 01 Les communs, quelle (im)pertinence ?  + ( :Pourquoi les communs ? Pourquoi les rapp</br>:Pourquoi les communs ? Pourquoi les rapprocher de l’éducation permanente ? Quelle convergence (ou pas) avec les politiques culturelles publiques ? Pourquoi publier un ouvrage pour stimuler la rencontre entre communs, opérateurs et droits culturels ?</br></br>:Avant-propos de l'ouvrage ''Neuf essentiels pour penser la culture en commun(s)'' par Pierre Hemptinne Directeur de la médiation culturelle à PointCulture, Administrateur de Culture & Démocratie</br>ure, Administrateur de Culture & Démocratie )
  • Good Copy Bad Copy  + ( :Un documentaire sur l'état du copyright et de la culture par Andreas Johsen, Ralf Christensen et Henrik Moltke. :Sous-titrage dans de nombreuses langues : français, espagnol, Allemand, russe et plus )
  • 14 Notice sur "Culture libre" de Lawrence Lessig  + ( :Une notice sur l'ouvrage ''Culture libre</br>:Une notice sur l'ouvrage ''Culture libre. Comment les médias utilisent la loi pour confisquer la culture et contrôler la créativité'' de Lawrence Lessig, </br></br>:Traduction collective de l’anglais via Wikisource https://www.ebooksgratuits.com/pdf/lessing_freeculture.pdf</br>oksgratuits.com/pdf/lessing_freeculture.pdf )
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p> Du 15 au 17 No<blockquote><p></br>Du 15 au 17 Novembre 2016, une Assemblée européenne des communs aura lieu à Bruxelles. Les commoners se réuniront, pour discuter, partager leur expérience, et réclamer une autre Europe. L’après-midi du 16, une réunion se déroulera au Parlement Européen, avec 150 d’entre eux, organisée en collaboration avec l’Intergroupe Parlementaire sur les biens communs et les services publics (dirigé par Marisa Matias, Dario Tamburrano, Ernesto Urtasun, Sergio Cofferati). Dans le même temps, d’autres événements et des assemblées locales auront lieu en dehors du Parlement, à Bruxelles et dans toute l’Europe.</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2016/09/ECA-300x212.jpg" alt="eca" width="900" height="636" class="aligncenter size-medium wp-image-4561" /><br /></br>Author: TILL GENTZSCH</p></br><p><H1>Autour du paradigme des communs</H1></p></br><p>Le 26 Septembre, un groupe d’organismes sans but lucratif, de fondations et d’autres organisations de la société civile publient conjointement un «Appel pour une Assemblée européenne des communs ». Le document rédigé collectivement, qui continue de recueillir les signatures collectives et individuelles à travers toute l’Europe, sert d’appel dans le but de constituer un réseau de «commoners».</p></br><p>L’Assemblée cherche à unir les citoyens dans un élan de solidarité trans-local et trans-européen pour faire face aux défis actuels de l’Europe et relancer le processus politique pour le 21e siècle. Les biens communs peuvent être compris comme un paradigme de transition qui met l’accent sur la coopération dans la gestion des ressources, des connaissances, des outils et des espaces aussi divers que l’eau, Wikipedia, le crowdfunding, ou un jardin communautaire. Leur appel décrit les communs comme :</p></br><ol></br>… les initiatives locales de coopération partant des habitants, basées sur le réseau qui sont déjà soutenues par des millions de personnes à travers l’Europe et le monde. Ces initiatives créent des systèmes autogérés qui répondent à des besoins importants. Elles opèrent à l’extérieur des marchés dominants et des programmes traditionnels de l’Etat et expérimentent de nouvelles structures hybrides.</ol></br><p>La proposition d’Assemblée Européenne des Communs a émergé en mai 2016, initiée par une communauté pilote de 28 militants issus de 15 pays européens, équilibré sur le plan du genre, travaillant dans différents champs des biens communs. Ce groupe est rejoint chaque jour par de nouveaux militants qui insistent sur le fait que l’Assemblée Européenne des communs est inclusive et ouverte, de sorte qu’un mouvement européen large et fluide puisse formé une large alliance citoyenne et démocratique. Elle cherche à rendre visibles les actes de mise en commun des citoyens pour les citoyens, tout en favorisant l’interaction avec les politiques et les institutions aux niveaux national et européen.</p></br><p><H1>Prendre part à un large mouvement </H1><br /></br>L’adoption rapide des communs comme une alternative durable et une vision du monde sociale et holistique, est en partie l’expression d’un malaise face au système économique actuel injuste et aux carences démocratiques. Le mouvement des communes a explosé ces dernières années, suite à l’attribution du prix Nobel d’économie à Elinor Ostrom en 2009 pour son travail sur la gestion des ressources communes. Il fusionne avec d’autres mouvements, comme les mouvements pour une économie de la solidarité et du partage, pour la production pairs à pairs, et pour la décroissance.</p></br><p>Michel Bauwens, figure de premier plan dans le mouvement peer-to-peer, qui fait partie de l’Assemblée Européenne des Communs (ECA), explique: <em>Partout dans le monde, un nouveau mouvement social émerge, qui conteste les présupposés « extractivites » de l’économie politique dominante, sème des formes co-construites d’une société durable et solidaire. Les commoners prennent la parole, par exemple, dans les assemblées des communs qui émergent dans les villes françaises et ailleurs. Le temps est venu pour une transformation du monde politique, à travers une Assemblée européenne des communs.</em></p></br><p>L’Appel inclue une invitation à participer à une rencontre ouverte à Bruxelles du 15 au 17 Novembre 2016 pour trois jours d’activités et de réflexion partagée sur la façon de protéger et de promouvoir les communs. Cette rencontre inclue une session officielle au Parlement européen, accueillie par l’Intergroupe parlementaire sur les biens communs et services publics, le 16 Novembre (le nombre de place est limité).</p></br><p>Vous pouvez lire et <a href="http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/">signer le texte intégral</a> de l’appel, également disponible en français, en espagnol, et bientôt dans d’autres langues européennes, sur le <a href="http://europeancommonsassembly.eu">site Web</a> de l’Assemblée Européenne des Communs (ECA). Cette signature (http://europeancommonsassembly.eu/sign-call/) peut être individuelle ou au nom d’organisations de la société civile. </p></br><p>Pour plus d’informations, visitez le site web <a href="http://europeancommonsassembly.eu/"> http://europeancommonsassembly.eu/ </a>ou suivez les mises à jour régulières via @CommonsAssembly sur Twitter.</p></br><p>Contact pour les médias: Nicole Leonard contact@europeancommonsassembly.eu</p></br><p>Appel pour un processus d’assemblée européenne des communs :<br /></br><a href="http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/">http://europeancommonsassembly.eu/appel-a-une-assemblee-europeenne-des-communs/</a></p></br><p>Traduction de de l’article original publié sur : <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/</a></p> l’article original publié sur : <a href="http://europeancommonsassembly.eu/">http://europeancommonsassembly.eu/</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>6 mois après l’<blockquote><p>6 mois après l’espace des communs au Forum Social Mondial, notre outil de documentation / jeu de carte sur les communs est prêt à circuler, animer des conversations et vous aider à faire avancer les communs près de chez vous !</p></blockquote></br><p><img decoding="async" loading="lazy" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2017/03/IMG_0071-1024x768-300x225.jpg" alt="IMG_0071-1024x768" width="800" height="600" class="aligncenter size-medium wp-image-4621" /></p></br><p>C@rtes en Commun est un jeu où 2 à 5 joueurs collaborant pour construire une société civile résiliente qui défend les communs contre les forces d’accaparement. Outre le plaisir de jouer, C@rtes en commun a été imaginé comme un moyen de documenter la présence des communs à l’Espace de communs, dispositif éphémère de rencontre au Forum Social Mondial à Montréal qui se déroulait en août 2016. Les cartes qui composent le jeu ont été conçues par les personnes présentes volontaires qui ont partagé leur vision et leur expérience des communs sur la base d’un design du jeu réalisé par Mathhieu Rhéaume et son équipe. Cette expérience permet de penser qu’il serait possible d’utiliser une même approche et ces outils méthodologiques pour documenter les communs dans d’autres contextes locaux, votre quartier, ou thématique comme les communs de la connaissance par exemple. Nous avons hâte de pouvoir mener de telles expériences ! </p></br><p>Pour en savoir plus sur le jeu, visitez le <a href="http://cartesencommun.cc/">site Internet</a>. Le jeu est publié à la demande par The Game Crafter aux USA pour le prix de 22,99 $US l’unité plus frais de port et de douane via : <a href="https://www.thegamecrafter.com/games/c-rtes-en-commun">https://www.thegamecrafter.com/</a> </p></br><p>Pour réduire les frais de port et douane pour les européens, nous lançons une commande groupée et nous espérons que cela ramènera le coût de chaque jeu livré en Europe à environ de 30/35 $US. </p></br><p>Si vous souhaitez participer à cette première commande groupée, <a href="https://goo.gl/forms/UdXsgNWxqklo4bJq2">remplissez le formulaire</a> avant le 18 mars à 20:00 GMT: </p></br><p>Vous devrez aussi versez une avance correspondant uniquement au prix du ou des jeux commandés. Le reste à payer (port et douane) vous sera demandé une fois la commande terminée, lorsque nous connaîtrons les coûts des frais postaux et de douane. </p></br><p>Ensuite, soyez patient ! La commande groupée sera initiée le 18 mars et arrivera à Paris au cours du mois d’avril. Dès leur arrivée à Paris, les jeux seront expédiés par la poste à leurs destinataires. </p>et arrivera à Paris au cours du mois d’avril. Dès leur arrivée à Paris, les jeux seront expédiés par la poste à leurs destinataires. </p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Afin de nourrir<blockquote><p>Afin de nourrir la réflexion sur l’intégration des communs de la connaissance dans les visions et perspectives des acteurs engagés dans la transition, nous proposons un séminaire autour du projet FLOK Society ave c Michel Bauwens les 22 et 23 septembre 2014 en région parisienne.</p></blockquote></br><p>Le projet FLOK Society (Free, Libre, Open Knowledge) est la première tentative d’apporter des propositions opérationnelles à l’échelle d’un pays pour une transition vers une société basée sur la connaissance libre et ouverte. Il vise à créer les conditions d’une transformation simultanée de la société civile, du marché et des pouvoirs publics basée sur une appropriation du paradigme des communs de la connaissance.</p></br><p>Le projet FLOK Society a été élaborer en Équateur à la demande d’institutions gouvernementales. Il a été dirigé par Michel Bauwens, leader de la P2P Foudation, qui a mobilisé autour de lui une large équipe de chercheurs et d’activistes en Équateur, en Amérique Latine et à travers le monde. Les travaux ont mis en perspective les quatre grandes filières mobilisant et produisant les communs de la connaissance : éducation et culture, science, industrie agriculture et services, et citoyenneté et participation (ref : <a href="http://tinyurl.com/obd9jdh">http://tinyurl.com/obd9jdh</a>), pour brosser une analyse de leurs effets de transformations sur le marché, l’État et la société civile, et proposer des orientations transversales et sectorielles de politiques publiques pour faire émerger une économie sociale de la connaissance qui contribue à une transition sociale, économique et environnementale. Ces propositions sont la déclinaison d’une matrice à caractère générale, sous forme de préconisations spécifiques au contexte local équatorien.</p></br><p>Indépendamment de la manière dont celles-ci seront (ou non) reprises sous formes de politiques publiques par le gouvernement ou d’initiatives de la société civile en Équateur, les travaux du projet FLOK Society offrent un corpus de propositions et une méthodologie qui méritent d’être mis à l’épreuve d’autres contextes que celui de l’Équateur. Ce séminaire invite à identifier et approfondir les propositions du projet FLOK Society et les mettre en perspective avec la recherche, les expériences et les mobilisations dans le contexte français et européen.</p></br><p>Dans ce contexte, les acteurs de la transition sont inscrits dans une histoire et un agenda de luttes, de mobilisations et d’expérimentations. Ce séminaire vise à permettre d’intégrer le paradigme des communs de la connaissance de manière utile et efficace dans les visions politiques des familles de pensée qui constituent les forces de la transition, que sont les mouvements sociaux, le syndicalisme, et l’Economie Sociale et Solidaire.</p></br><p>Comment la réflexion sur la place des communs de la connaissance va-t-elle inspirer ces familles de pensée ? Quels agendas bâtir ou rejoindre ? Sur quels territoires et à quelles échelles doit-on mobiliser les communs de la connaissance pour une transformation sociale, culturelle, économique et politique vers une société plus juste, plus participative et, consciente et respectueuse des limites de la planète ?</p></br><p>Le séminaire se structure autour de trois temps, correspondant aux trois axes objets en transformation : le marché, la puissance publique et la société civile. Pour chacun de ces temps, il s’agit d’analyser les apports des communs de la connaissance aux débats et aux luttes sociales et politiques en cours, pour, dans la mesure du possible, élaborer des propositions, dégager des lignes de forces et des stratégies de convergence sectorielles et territoriales. Ces trois axes de travail seront précédés d’une présentation du projet FLOK Society et suivi d’un temps de bilan du séminaire.</p></br><p>Le séminaire se déroule à Villarceaux, OEcocentre de la Bergerie, avec le soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer – FPH</p></br><p>Information complémentaire : <a href="mailto:fredericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>ericsultan@gmail.com">Frédéric Sultan</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>L’Assemblée Eur<blockquote><p>L’Assemblée Européenne des Communs (ECA) est un <a href="http://europeancommonsassembly.eu">réseau de personnes engagées dans les communs</a> sur le terrain en Europe. Ce réseau s’est donné rendez-vous au Medialab Prado, Madrid du 25 au 27 octobre prochain. Cette rencontre se déroule en parallèle du Festival Transeuropa, lui-même une vaste réunion autour des alternatives politiques, sociales et environnementales. L’appel à participer est ouvert jusqu’au 4 août. [voir ici le <a href="https://goo.gl/forms/9vID21eSIojQsffk1">formulaire d’inscription</a>] </p></blockquote></br><p><a data-flickr-embed="true" data-footer="true" href="https://www.flickr.com/photos/medialab-prado/28100107155/" title="18.05.16 Taller"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://farm8.staticflickr.com/7379/28100107155_1659853c90_c.jpg" width="800" height="500" alt="18.05.16 Taller"></a><script async src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" charset="utf-8"></script></p></br><p>L’Assemblée Européenne des Communs (ECA) a été lancée en novembre 2016 lors du <a href="https://europeancommonsassembly.eu/process/">premier événement public</a> sur les communs qui s’est déroulé au Parlement Européen et au centre social Zinneke à Bruxelles, en Belgique. Cette réunion a rassemblé plus de 150 commoners européens pour faire valoir la nécessité de politiques publiques pour les communs en Europe et développer les réseaux pour inscrire cette démarche dans la durée. </p></br><p>La rencontre de Madrid se structure autour d’ateliers thématiques sur les communs urbains, d’une rencontre avec les acteurs politiques de madrilènes et d’autres villes espagnoles, et de temps de délibération sur le futur de ECA à l’horizon 2018/2019. </p></br><p>Les ateliers thématiques, au coeur du processus de cette rencontre, permettront, à partir des échanges avec les initiatives madrilènes et espagnoles, d’expérimenter et de proto-typer les outils utiles au développement des communs urbains en Europe. Les premiers participants inscrits ont proposés de travailler sur dans thèmes tels que : Espace public, Migrations et réfugiés, Participation citoyenne à la politique urbaine, Culture, Aliments, Logement, Santé, Devise et financement pour les communs, Lois et mécanismes juridiques pour protéger les communs, Technologie pour la citoyenneté. Vous pouvez également proposer un thème qui ne figure pas déjà dans cette liste. Un processus d’agglutination permettra de définir la liste définitive des ateliers dans la limite de 8 atleirs. Pour cela remplissez le formulaire et proposez l’organisation d’un atelier spécifique et / ou de participer à l’un des ateliers déjà identifié qui vous intéresse.</p></br><p>Chaque atelier sera l’occasion de collaborations entre une ou plusieurs initiatives communautaires locales espagnoles et d’autres venant d’ailleurs en Europe engagées sur le thème de l’atelier. Ces ateliers seront conçus pour permettre le partage et l’exploration des connaissances et des stratégies fruits de ces expériences. À cette fin, l’équipe de coordination de ECA à Madrid organisera plusieurs vidéoconférences pour relier les différentes initiatives et co-concevoir les contenus de l’atelier avant la rencontre avec les participants. La méthodologie de facilitation sera aussi conçue pour inclure les participants dans la démarche structuration de la documentation des travaux collectifs afin de ressortir de la rencontre avec une boite à outils partagée sur les communs urbains. </p></br><p>Coté logistique, lorsque vous remplissez le formulaire, vous pouvez indiquer si vous avez besoin de faire couvrir vos frais de déplacement et / ou d’hébergement par l’organisation (dans le cas où il n’est pas possible de couvrir ces dépenses d’une autre manière). </p></br><p>Pour plus d’informations, contactez nicole.leonard [at] sciencespo.fr ou bien retrouvez plus d’informations sur le<a href="https://europeancommonsassembly.eu/"> site Web de ECA</a>.</p>assembly.eu/"> site Web de ECA</a>.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>L’Assemblée Eur<blockquote><p>L’Assemblée Européenne des Communs (ECA) est un <a href="http://europeancommonsassembly.eu">réseau de personnes engagées dans les communs</a> sur le terrain en Europe. Ce réseau s’est donné rendez-vous au Medialab Prado, Madrid du 25 au 27 octobre prochain. Cette rencontre se déroule en parallèle du Festival Transeuropa, lui-même une vaste réunion autour des alternatives politiques, sociales et environnementales. L’appel à participer est ouvert jusqu’au 4 août. [voir ici le <a href="https://goo.gl/forms/9vID21eSIojQsffk1">formulaire d’inscription</a>] </p></blockquote></br><p><a data-flickr-embed="true" data-footer="true" href="https://www.flickr.com/photos/medialab-prado/28100107155/" title="18.05.16 Taller"><img decoding="async" loading="lazy" src="https://farm8.staticflickr.com/7379/28100107155_1659853c90_c.jpg" width="800" height="500" alt="18.05.16 Taller"></a><script async src="//embedr.flickr.com/assets/client-code.js" charset="utf-8"></script></p></br><p>L’Assemblée Européenne des Communs (ECA) a été lancée en novembre 2016 lors du <a href="https://europeancommonsassembly.eu/process/">premier événement public</a> sur les communs qui s’est déroulé au Parlement Européen et au centre social Zinneke à Bruxelles, en Belgique. Cette réunion a rassemblé plus de 150 commoners européens pour faire valoir la nécessité de politiques publiques pour les communs en Europe et développer les réseaux pour inscrire cette démarche dans la durée. </p></br><p>La rencontre de Madrid se structure autour d’ateliers thématiques sur les communs urbains, d’une rencontre avec les acteurs politiques de madrilènes et d’autres villes espagnoles, et de temps de délibération sur le futur de ECA à l’horizon 2018/2019. </p></br><p>Les ateliers thématiques, au coeur du processus de cette rencontre, permettront, à partir des échanges avec les initiatives madrilènes et espagnoles, d’expérimenter et de proto-typer les outils utiles au développement des communs urbains en Europe. Les premiers participants inscrits ont proposés de travailler sur dans thèmes tels que : Espace public, Migrations et réfugiés, Participation citoyenne à la politique urbaine, Culture, Aliments, Logement, Santé, Devise et financement pour les communs, Lois et mécanismes juridiques pour protéger les communs, Technologie pour la citoyenneté. Vous pouvez également proposer un thème qui ne figure pas déjà dans cette liste. Un processus d’agglutination permettra de définir la liste définitive des ateliers dans la limite de 8 atleirs. Pour cela remplissez le formulaire et proposez l’organisation d’un atelier spécifique et / ou de participer à l’un des ateliers déjà identifié qui vous intéresse.</p></br><p>Chaque atelier sera l’occasion de collaborations entre une ou plusieurs initiatives communautaires locales espagnoles et d’autres venant d’ailleurs en Europe engagées sur le thème de l’atelier. Ces ateliers seront conçus pour permettre le partage et l’exploration des connaissances et des stratégies fruits de ces expériences. À cette fin, l’équipe de coordination de ECA à Madrid organisera plusieurs vidéoconférences pour relier les différentes initiatives et co-concevoir les contenus de l’atelier avant la rencontre avec les participants. La méthodologie de facilitation sera aussi conçue pour inclure les participants dans la démarche structuration de la documentation des travaux collectifs afin de ressortir de la rencontre avec une boite à outils partagée sur les communs urbains. </p></br><p>Coté logistique, lorsque vous remplissez le formulaire, vous pouvez indiquer si vous avez besoin de faire couvrir vos frais de déplacement et / ou d’hébergement par l’organisation (dans le cas où il n’est pas possible de couvrir ces dépenses d’une autre manière). </p></br><p>Pour plus d’informations, contactez nicole.leonard [at] sciencespo.fr ou bien retrouvez plus d’informations sur le<a href="https://europeancommonsassembly.eu/"> site Web de ECA</a>.</p>assembly.eu/"> site Web de ECA</a>.</p>)
  • Chargement/Site  + (<blockquote><p>Un CommonsCamp <blockquote><p>Un CommonsCamp aura lieu à Grenoble (France) du 22 au 26 août, lors de l’<a href="https://ue2018.org/">Université d’été des mouvements sociaux français</a>.</p></blockquote></br><figure style="width: 275px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="size-full" src="https://wiki.remixthecommons.org/images/thumb/Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg/723px-Flyer_CommonsCamp_VF.1-1.jpg" alt="CommonsCamp programme" width="275" height="390" /><figcaption class="wp-caption-text">CommonsCamp programme</figcaption></figure></br><p>Rassemblement ouvert et auto-organisé, cet événement est structuré en 3 modules: COMMUNS, MUNICIPALISME et DROITS À LA VILLE et CARTOGRAPHIE et SYNERGY, deux réunions dédiés à la fabrication d’outils numériques pour les commoners. Le CommonsCamp se terminera par un atelier destiné à identifier les suites possibles ou les prochaines étapes.<br /></br>Deux expositions seront organisées lors de l’événement: « <a href="https://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Expo_sur_les_communs">Les communs</a> » et « <a href="https://www.facebook.com/events/1651602484889455/">Les voies de la démocratie</a>« .</p></br><p>Ce CommonsCamp se concentrera sur le partage des connaissances et des compétences pratiques déployées dans le domaine des communs urbains. Il vise à stimuler l’émergence et la réalisation de projets concrets et de collaborations futures entre les commoners.</p></br><p>Pour plus d’informations, jetez un oeil au programme: en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/ryZjgnXZm#">ANGLAIS</a><br /></br>ou bien en <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/SyLhb9ff7">FRANÇAIS</a>, à la liste des <a href="https://hackmd.lescommuns.org/s/By5srebX7#">contributeurs / participants</a>.</p></br><p>Toutes les informations (programme, préparation, contributeurs, actions, budget sont accessibles <a href="https://frama.link/commonscamp2018-sommaire">en ligne</a>.</p></br><p>Le CommonsCAmp bénéficie d’une interprétation en FR et EN lors des réunions plénières. Pour les autres activités, les organisateurs et le facilitateur feront en sorte que tout le monde soit en mesure de participer (ex: interprétation en chuchotant).</p></br><p>La documentation (prise de notes, photos, audio / vidéo) sera un effort collectif, chacun étant invité à contribuer à notre récolte collective de connaissances. Un groupe de bénévoles assistera quotidiennement à la récolte et à la publication du contenu sur le Web.</p></br><p>Vous pouvez déjà commencer à contribuer en envoyant des messages à cette liste, en<br /></br>éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p></br><p>Bel été à tous !</p>buer en envoyant des messages à cette liste, en<br /> éditant un pad ou en envoyant des demandes ou du matériel à Mélanie Pinet <pinet.melanie75@gmail.com> ou FrédéricSultan: fredericsultan@gmail.com.</p> <p>Bel été à tous !</p>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6626" aria-descr<figure id="attachment_6626" aria-describedby="caption-attachment-6626" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6626 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg" alt="" width="607" height="273" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-342x154.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-768x346.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6626" class="wp-caption-text">Photo Vincent Calle</figcaption></figure></br><h2>Appel en commun</h2></br><p>le 19 février 2021.Rencontre avec Joël Lecussan, coordinateur de Mix’art Myris et une personne membre d’un lieu, une réalité sociale du réseau italien des communs urbains, à partir des questions suivantes : <strong>Comment créer et maintenir des conditions d’une pérennité des lieux indépendants en communs ? Quelles stratégies ont été mises en place ? Quelles expériences partager et quelles solidarités pour soutenir les lieux menacés ?</strong></p></br><p style="padding-left: 40px;">Date : mardi 23/02/2021<br /></br>Heure : de 20 h à 21 h CET (Paris) – 14 h à 15 h EDT (Montréal)<br /></br>Rencontre en ligne : <a href="https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw">https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw</a><br /></br>(utilisez votre navigateur – aucune installation d’application n’est nécessaire)<br /></br>La rencontre se déroulera en français.</p></br><p>Un grand nombre de lieux occupés fonctionnent sur la base des communs. Les artistes y trouvent un espace de travail collectif alors qu’ils sont souvent confrontés à la rareté des espaces accessibles en milieu urbain. Ils sont le creuset où s’élabore la production artistique à laquelle aura accès le public. Ces lieux sont aussi des espaces les communautés produisent, diffusent et reproduisent de la connaissance utile à leur membres. Ils permettent de satisfaire de nombreux besoins d’utilisatrices et d’utilisateurs dans des domaines très variés : santé, alimentation, éducation, accès aux droits, accueil des réfugié-e-s pour ne citer que les plus courants. Ce rapport à la communauté en fait de véritables lieux en commun, de l’agir en commun : auto-organisation et horizontalité de la gouvernance, partage des ressources, soin apporté à la communauté et ses conditions d’existence.</p></br><p>Pourtant, l’existence de ces lieux est fragile. Leur rôle est remis en cause et ils sont souvent menacés d’expulsion sur des bases administratives. C’est ce qui arrive aujourd’hui à Mix’art à Toulouse. Mix’art Myris, c’est pourtant le squat emblématique de la scène artistique et sociale de la ville rose. Des générations de plasticiens, sculpteurs, circaciens s’y sont retrouvés. Et ces dernières années, le lieu est devenu un point de ralliement pour le mouvement des gilets jaunes. L’appel en commun sera l’occasion d’un échange sur entre militants français et italiens qui font face à ces questions et imaginent des stratégies pour défendre les lieux communs.</p>éfendre les lieux communs.</p>)
  • Chargement/Site  + (<figure id="attachment_6626" aria-descr<figure id="attachment_6626" aria-describedby="caption-attachment-6626" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6626 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg" alt="" width="607" height="273" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-607x273.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-342x154.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1-768x346.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/02/Mixart-Par-Vincent-Caille-3-1024x461-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6626" class="wp-caption-text">Photo Vincent Calle</figcaption></figure></br><h2>Appel en commun</h2></br><p>le 19 février 2021.Rencontre avec Joël Lecussan, coordinateur de Mix’art Myris et une personne membre d’un lieu, une réalité sociale du réseau italien des communs urbains, à partir des questions suivantes : <strong>Comment créer et maintenir des conditions d’une pérennité des lieux indépendants en communs ? Quelles stratégies ont été mises en place ? Quelles expériences partager et quelles solidarités pour soutenir les lieux menacés ?</strong></p></br><p style="padding-left: 40px;">Date : mardi 23/02/2021<br /></br>Heure : de 20 h à 21 h CET (Paris) – 14 h à 15 h EDT (Montréal)<br /></br>Rencontre en ligne : <a href="https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw">https://ca.meet.coop/b/rem-xoc-eoo-kkw</a><br /></br>(utilisez votre navigateur – aucune installation d’application n’est nécessaire)<br /></br>La rencontre se déroulera en français.</p></br><p>Un grand nombre de lieux occupés fonctionnent sur la base des communs. Les artistes y trouvent un espace de travail collectif alors qu’ils sont souvent confrontés à la rareté des espaces accessibles en milieu urbain. Ils sont le creuset où s’élabore la production artistique à laquelle aura accès le public. Ces lieux sont aussi des espaces les communautés produisent, diffusent et reproduisent de la connaissance utile à leur membres. Ils permettent de satisfaire de nombreux besoins d’utilisatrices et d’utilisateurs dans des domaines très variés : santé, alimentation, éducation, accès aux droits, accueil des réfugié-e-s pour ne citer que les plus courants. Ce rapport à la communauté en fait de véritables lieux en commun, de l’agir en commun : auto-organisation et horizontalité de la gouvernance, partage des ressources, soin apporté à la communauté et ses conditions d’existence.</p></br><p>Pourtant, l’existence de ces lieux est fragile. Leur rôle est remis en cause et ils sont souvent menacés d’expulsion sur des bases administratives. C’est ce qui arrive aujourd’hui à Mix’art à Toulouse. Mix’art Myris, c’est pourtant le squat emblématique de la scène artistique et sociale de la ville rose. Des générations de plasticiens, sculpteurs, circaciens s’y sont retrouvés. Et ces dernières années, le lieu est devenu un point de ralliement pour le mouvement des gilets jaunes. L’appel en commun sera l’occasion d’un échange sur entre militants français et italiens qui font face à ces questions et imaginent des stratégies pour défendre les lieux communs.</p>éfendre les lieux communs.</p>)
  • Chargement/Site  + (<h1 id="magicdomid852"><strong><h1 id="magicdomid852"><strong>Présentation</strong></h1></br><h3 id="magicdomid4">Contexte :</h3></br><div id="magicdomid63">En automne 2012, j’ai été invitée à accompagner un groupe de treize adolescents-es dans une expérience interculturelle et humanitaire en tant que vidéaste documentaire. Organisé par le Service d’animation à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (SAVSEC) du Collège Sainte-Anne de Lachine, le séjour s’est déroulé au Bénin (du 4 au 22 janvier 2013) avec la Société des Missions Africaines. Mon mandat: réaliser un documentaire sur l’expérience béninoise. Étant à ce moment animatrice vidéo chez Communautique, le séjour humanitaire a été l’occasion de créer des liens avec mon milieu de travail. J’ai donc proposé la création de capsules vidéo sur les biens communs au Bénin.</div></br><div id="magicdomid7"></div></br><div id="magicdomid8">Pour préparer l’expérience à l’étranger, il y a eu deux camps de formation. J’ai préparé des ateliers vidéo pour transmettre des connaissances techniques, pour expérimenter avec les jeunes et pour scénariser la vision du projet vidéo. Lors du deuxième camp, la notion de bien commun a été abordé en parallèle à la présentation de Remix Biens Communs. J’ai invité les jeunes à choisir trois thèmes qui les interpellaient. Ils ont identifié l’eau, l’éducation et la culture. Ceux-ci devenaient par la suite des sujets des discussions ou d’observations pour documenter notre séjour.</div></br><div id="magicdomid9"></div></br><div id="magicdomid10">Stéphanie L.-Bérubé</div></br><div id="magicdomid11">Vidéaste documentaire</div></br><div id="magicdomid12"></div></br><h3 id="magicdomid426">Projet final : Bénin Bien Commun</h3></br><div id="magicdomid14"></div></br><div id="magicdomid15">Le projet se traduit en une série de cinq capsules vidéo, réalisées à partir du matériel recueilli, qui ouvre sur des possibilités de remix.</div></br><div id="magicdomid17"></br><ul></br><li>Chapitre de l’eau</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid18"><b>Sô-Ava et ses heaurizons </b></div></br><div id="magicdomid19">La commune de So-Âva (Ganvié) regroupe plusieurs villages dont plusieurs sont bâtis sur pilotis. La sacralité de l’eau, l’accès à l’eau potable et la culture locale de la pêche sont abordés dans cette vidéo qui sert les objectifs de VOIR et d’ANALYSER du Service en animation et à la vie étudiante et communautaire (SAVEC).</div></br><div id="magicdomid20"></div></br><div id="magicdomid21"><b>PUITS</b></div></br><div id="magicdomid22">« Quand le puits est sec, on sait ce que vaut l’eau. » Ou encore, « c’est avec l’eau du corps qu’on tire celle du puits. » Vous trouverez beaucoup de ces proverbes africains, car le puits est un symbole connu de l’accès à l’eau en Afrique. Pendant notre séjour, nous avons vu une diversité de puits. Aussi, les jeunes ont pu essayer de leurs propres mains la courroie de l’accès. Une petite capsule a été réalisée afin de  lui rendre hommage, une ode indirecte à l’eau.</div></br><div id="magicdomid23"></div></br><div id="magicdomid24"></br><ul></br><li>Chapitre de l’éducation</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid25"><b>L’éducation dans tous ses états</b></div></br><div id="magicdomid26">La jeune COOP du Collège Sainte-Anne de Lachine appuie des projets d’éducation dans le monde. C’est donc avec grand intérêt que les jeunes ont souhaité abordé la diversité des lieux d’éducation au Bénin. Dans cette capsule, quatre situations (l’école rurale, l’école en pirogue, formation et réinsertion, l’éducation appliquée) sont abordées et  illustrent qu’un projet d’éducation doit s’inscrire d’abord dans le contexte local pour appuyer son développement national.</div></br><div id="magicdomid27"></div></br><div id="magicdomid28"></br><ul></br><li>Chapitre de la culture immatérielle</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid29">De l’histoire aux pratiques spirituelles, le bien commun se traduit également par la façon dont les individus se regroupent pour prendre en charge la culture immatérielle de leur nation et de notre humanité.</div></br><div id="magicdomid30"></div></br><div id="magicdomid31"><b>Le chez soi</b></div></br><div id="magicdomid32">Quel est le rôle de l’Histoire dans notre compréhension de la démocratie, des droits humains et, finalement, du bien commun? Comment le passé peut expliquer les réalités d’aujourd’hui et nous faire réfléchir sur l’avenir? Dans cette vidéo, l’histoire de l’esclavage est mis en parallèle (et donc en opposition) avec la notion du « chez soi » afin d’améliorer notre compréhension de la liberté des États africains et des Africains. Où ce chez soi commence-t-il?</div></br><div id="magicdomid33"></div></br><div id="magicdomid34" style="padding-left: 30px;">« Le chez soi est un droit inné que nul n’a le droit de violer parce qu’il est source d’affection, de bonheur, de liberté d’action, de liberté d’expression. Je crois que le chez soi commence dans le foyer. […] il s’entend à la cour, à l’environnement, à la région, au pays organisé. » <i>(intervention en introduction : « Jusqu’où es-tu chez soi? Petit déjeuner en commun à Kédougou » réalisé par Anne-Julie Rollet et Kër Thiossane en collaboration avec La Companyìa)</i></div></br><div id="magicdomid35"></div></br><div id="magicdomid36"><b>Le monde invisible</b></div></br><div id="magicdomid430">Tournée lors de la Journée internationale du vaudou au Bénin, cette vidéo présente une discussion avec les jeunes sur leur perception et  leur compréhension de la fête religieuse. Le caractère ethnographique de cette vidéo illustre la complexité de la diversité et permet de réfléchir à la façon d’aborder l’interculturel en matière de biens communs et de métaphysique à travers des questions telles que: D’où viennent  vos conceptions du monde? Comment se reflètent-elles dans vos actions, votre intégrité et, donc, votre approche du bien commun?</div></br><div id="magicdomid728"></div></br><h2 id="magicdomid850">Futur développement</h2></br><div id="magicdomid1023"></br><div id="magicdomid422">Actuellement, ce projet personnel est terminé. Il présente néanmoins un potentiel de développement et de réutilisation pour aborder les biens communs en Afrique ou la perspective interculturelle des biens communs.</div></br><div id="magicdomid410"></br><ul></br><li>Le matériel peut être utilisé pour des remixs.</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid411"></br><ul></br><li>Les capsules sur l’eau pourraient être utilisées dans des projets vidéo sur l’eau selon différents pays. Par exemple, faire un remix de « Sô-AVA et ses heaurizons » de Bénin Biens Communs et de « Ô Saint-Laurent : une histoire de culture et d’appartenance » de Communautique.</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid412"></br><ul></br><li>Le chapitre sur l’éducation offre du matériel intéressant à croiser dans une réflexion mondiale sur la diversité des projets ou des réalités de l’éducation.</li></br></ul></br></div></br><div id="magicdomid413"></br><ul></br><li>Les deux capsules du chapitre « culture » mériteraient d’être améliorées par du nouveau matériel qui permettent de mieux encadrer la réflexion (qu’est-ce qu’un bien commun culturel immatériel?) et donc de la clarifier. Aussi, un remix peut mettre en parralèle de nouveaux matériels audiovisuels qui illustrent d’autres exemples concrets.</li></br></ul></br></div></br></div></br><div id="magicdomid1141">Les vidéos seront sous-titrées en français pour l’accessibilité du web pour les sourds, mais pourraient également être traduites en anglais.</div></br><div id="magicdomid1143"></div></br><h2 id="magicdomid1347">Collaborateurs</h2></br><div id="magicdomid47">Réalisation et montage : Stéphanie L. Bérubé.</div></br><div id="magicdomid48">Caméra: captation collective (les treize jeunes du groupe*), sous la direction de Stéphanie L. Bérubé.</div></br><div id="magicdomid49">* Anne-Julie, Amélie, Ariane, Cassandra, Cédric, Charlotte, Daphnée, Élaine, Mathieu, Marika, Nathaniel, Roxanne et Zoé.</div></br><div id="magicdomid50">Accompagnateurs: Martin Chevalier et François Gnonhoussou</div></br><h2 id="magicdomid1364">Financement</h2></br><p>Une production de Communautique, avec l’appui du Service d’animation à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (SAVEC) du Collège Sainte-Anne de Lachine.</p></br><div id="magicdomid54"></div></br><div id="magicdomid55"></br><h2>Contribution au projet (de Remix à <b>Bénin Biens Communs)</b></h2></br></div></br><div id="magicdomid76">L’existence d’un projet comme Remix bien commun a été le moteur de la création de la vision de Bénin bien commun, comme quoi sa présence est un levier à la documentation du bien commun. Remix Biens Communs facilite aussi le ré-usage du matériel réalisé dans le cadre de Bénin Bien Commun.</div>p> <div id="magicdomid54"></div> <div id="magicdomid55"> <h2>Contribution au projet (de Remix à <b>Bénin Biens Communs)</b></h2> </div> <div id="magicdomid76">L’existence d’un projet comme Remix bien commun a été le moteur de la création de la vision de Bénin bien commun, comme quoi sa présence est un levier à la documentation du bien commun. Remix Biens Communs facilite aussi le ré-usage du matériel réalisé dans le cadre de Bénin Bien Commun.</div>)
  • Chargement/Site  + (<h3>Quelle gouvernance du projet Rem<h3>Quelle gouvernance du projet Remix Biens Communs et quel modèle de gouvernance en biens communs ?</h3></br><p>Sous la direction du LARTES-IFAN, la coordination de la dimension Gouvernance a travaillé à la mise en place d’un prototype de charte de gouvernance du projet et de la plateforme REMIX. Elle a, en outre, réalisé deux films documentaires de 12 minutes sur des expériences de conception et mise en oeuvre de chartes, l’une dans un quartier de Dakar et l’autre sur la charte nationale sénégalaise : <em>Charte de Bonne Gouvernance Démocratique</em> et <em>Charte de bon voisinage, éloignez votre poubelle !</em> omme processus exemplaire de production de Bien Commun. Elle a, enfin, assemblé un certain nombre de ressources et liens ciblés pour aussi bien faciliter une mise à niveau documentaire, qu’élargir le champ de possibilité des collaborations scientifiques dans le cadre du mouvement de l’économie sociale et des Biens Communs.</p></br><h3>Futur développement</h3></br><p>Les recherches sur la pratique de charte de gouvernance se poursuivent et seront amenées à venir nourrir la réflexion de praticiens des biens communs.</p></br><h3>Collaborateurs/trices</h3></br><p>Abdou Salam Fall et Abdou Rahmane Seck, chercheurs au LARTES au Sénégal</p></br><h3>Financement</h3></br><p>Le projet de « Chartes de gouvernance » fait partie des travaux de recherche conduits par le LARTES IFAN. Il a été partiellement financé par la Francophonie au travers de Remix Biens Communs.</p></br><h3>Rôle de Remix Biens Communs</h3></br><p>Remix Biens Communs est un espace de rencontre entre chercheurs et praticiens pour le développement de pratiques de gouvernance basées sur les communs.</p>gt; <p>Remix Biens Communs est un espace de rencontre entre chercheurs et praticiens pour le développement de pratiques de gouvernance basées sur les communs.</p>)
  • Chargement/Site  + (<ol> <li style="list-style-type: <ol></br><li style="list-style-type: none;"></br><ol>Publié le 21 mai 2016 par Hervé Le Crosnier sur</ol></br></li></br></ol></br><p><a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a></p></br><blockquote><p>En 1928, Ravel compose le Boléro, une partition qui va connaître un succès mondial et des centaines de versions et arrangements. Un crescendo harmonique qui rapporte aussi des millions.</p></br><p>Une excellent série de neuf vidéos de 8 minutes réalisée par Fabian Caux-Lahalle et diffusée par l’INA raconte cette histoire de l’accaparement post-mortem de ce bijou de Maurice Ravel, qui n’en profitera guère, tombant rapidement malade et mourrant moins de dix ans plus tard.</p></blockquote></br><p>Cette série vidéo se regarde comme un roman policier. Traitrises, marché clandestins, paradis fiscaux, et masseuse d’un côté, hommes politiques abreuvés par les lobbies et incapables de défendre le domaine public de l’autre. Nous avons ici une saga qui démontre la nocivité de la notion « d’ayants-droits », le détournement de toutes les lois et pratiques culturelles par des affairistes qui se servent ensuite du pouvoir acquis pour influencer les politiques et réduire toujours plus le domaine public.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/2885055/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN5464180431/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Le tout sur fond de Boléro, dans de nombreuses interprétations venant du monde entier, de tous les styles musicaux et de toutes les époques.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7910555309/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN6248963306/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Ah, les paradis fiscaux pour cacher l’argent récupéré des cendres de Maurice Ravel, mort sans enfants, léguant tout à son frère, lui-même sans enfants.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN2464909165/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>Mais c’est bien une affaire politique, dans laquelle les lobbies des industries culturelles ont préempté les pouvoirs publics, et nos chers hommes politiques, prêts à se laisser séduire.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN8716173688/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>La Suisse, Monaco, Gibraltar, Panama… La culture ne connaît pas de frontières, l’argent non plus.</p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN9205650456/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN4764653149/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p><iframe loading="lazy" src="https://player.ina.fr/player/embed/MAN7455517816/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0" width="560" height="315" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no"></iframe></p></br><p>C’est intéressant que ce soit l’INA qui ait produit ce brûlot, juste au lendemain du déclassement par le gouvernement, suite à la pression des lobbies soi-disant de la « culture », de l’article 8 de la Loi Lemaire. Celui-ci visait à protéger les communs informationnels, notamment en permettant aux associations spécialisées de porter plainte pour défendre le domaine public contre les accapareurs.</p></br><p>Il faudrait montrer cela aux membres de la commission mixte Sénat-Assemblée qui va définir au final cette loi. Il faut aussi le montrer à tous nos élus pour qu’ils voient combien leur manque d’intérêt pour la protection du domaine public n’est en réalité qu’une soumission aux arnaqueurs, aux lobbies, aux puissances de l’argent et le mépris de la société et de sa volonté de partage culturel, de ré-interprétation inventive des oeuvres. Qu’ils ne puissent plus fermer les yeux : ils sont responsables de ce qu’on vole au domaine public au profit de société panaméennes ou monégasques.</p></br><p>Qu’en aurait dit Maurice Ravel, qui écrivait : « Prenez un modèle, imitez-le. Si vous avez quelque chose à dire, votre personnalité ne paraîtra jamais mieux que dans votre inconsciente infidélité. » (cette phrase est la conclusion de ce superbe documentaire).</p></br><p>Publié le 21 mai 2016 par Hervé Le Crosnier sur <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a></p>ue chose à dire, votre personnalité ne paraîtra jamais mieux que dans votre inconsciente infidélité. » (cette phrase est la conclusion de ce superbe documentaire).</p> <p>Publié le 21 mai 2016 par Hervé Le Crosnier sur <a href="http://vecam.org/Ce-que-nous-nous-apprend-l-histoire-du-Bolero-de-Ravel">Vecam.org</a></p>)
  • Chargement/Site  + (<p><a href="https://aoc.media/opi<p><a href="https://aoc.media/opinion/2021/03/14/de-loccupation-des-lieux-culturels-a-lassemblee-des-communs" target="_blank" rel="noopener">Tribune de Frédéric Sultan et Michel Bauwens publiée par AOC le 14 mars 2021</a></p></br><blockquote><p>L’occupation des théâtres et des lieux culturels depuis le mois de février 2021 n’est pas seulement motivée par l’urgence de sauver une activité en péril économique. C’est aussi la revendication d’un usage de l’espace public, du droit d’expression et de création et de la reconnaissance que la culture est un commun, socle de notre société.</p></blockquote></br><p>Les communs sont plus que l’addition, par ailleurs indispensables, d’initiatives de partage et d’entre-aide et que l’ingénierie juridico-économique qui leur permet de se déployer. Ils sont l’expression d’un large élan de la société pour la démocratie et la participation active qui rencontre les mobilisations féministe, anti-raciste, décolonialiste, et écologiste actuelles, afin que nous prenions soin de la vie et l’épanouissement de chacune et chacun et de l’état la planète Terre.<br /></br>Transformer cet horizon en un nouveau pacte social et écologique ne se fera pas sans la production d’une base culturelle et politique solide, un récit à même de contrer le risque d’une récupération et d’une dilution dans la grande lessiveuse à idées qu’est devenu le capitalisme financiarisé à tendance autoritaire. C’est à relever ce défi que nos organisations travaillent avec acharnement.</p></br><h2>Renouveler l’engagement par les communs</h2></br><p>Les communs recouvrent toutes sortes d’actions qui consistent, pour les personnes concernées, à s’auto-organiser, coopérer et co-produire les gestes de solidarité dont elles ont besoin pour bien vivre et dessiner un avenir meilleur pour les générations futures. Les communs sont le moteur encore largement invisible d’une société solidaire, basée sur la coopération et la mutualisation des ressources. En quelques décennies, la coopération de pair à pair (P2P) a profondément renouvelé les relations entre usagers et producteurs, dans des domaines aussi divers que la recherche, l’éducation, les services, la culture, l’alimentation, la mobilité, la production industrielle ou la santé. La perspective des communs témoigne de la volonté que le partage soit juste.</p></br><p>Les communs sont porteurs d’une alternative politique, et ne sauraient être réduits à leur seule dimension d’ingénierie juridico-économique. Jardins partagés, lieux de fabrication, épiceries solidaires, coopératives d’énergie, encyclopédies libres, … sont autant d’espaces d’engagement que l’on reconnaît comme des communs de par leur destination : combler un besoin socialisé par la coopération plutôt que par la compétition. Mais leurs membres y revendiquent aussi de vivre l’expérience des communs, et de voir reconnue leur valeur dans notre culture. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce qu’un travail de fond conduit au sein de collectifs agissants a mis en lumière une nouvelle manière d’agir collectivement, d’agir en-commun, comme commoners.</p></br><p>Tout comme les engagements écologiste, ou féministe par exemples, celui de commoner s’incarne à la fois dans l’exercice d’un rôle pratique dans des dispositifs sociaux singuliers, et dans une orientation de la citoyenneté. L’engagement du ou de la commoner se constitue à partir de ses communautés d’appartenance. Celles-ci le relient à son territoire, à des pratiques sociales ou des modes de vie singuliers, que le droit peine encore souvent à reconnaître. La protection et le soin apportés à ces communautés et aux ressources vitales pour leur renouvellement, et l’auto-organisation participent des pratiques d’émancipation. L’adhésion au projet de société qu’emporte le mouvement des communs se fonde en même temps sur le souci de préserver les domaines de l’inappropriable et empêcher la transformation de l’homme et de la nature en marchandise.</p></br><p>La culture des communs transforme aujourd’hui jusqu’aux mouvements sociaux et politiques, l’éducation populaire et la participation citoyenne. Rien de tel que d’observer les modes d’organisation des militants fondés sur les assemblées ouvertes, la gouvernance collégiale, les élections sans candidats, les outils et les principes de fédération, pour se rendre compte de l’impact des communs dans le domaine politique. Le mouvement néo-municipaliste, couronné de succès dans plusieurs villes européennes ces dernières années, a su s’appuyer sur cette culture politique. Il faudra savoir s’appuyer sur cette expérience pour élargir son horizon d’action sans sous-estimer l’effort d’inventivité que cela représente.</p></br><figure id="attachment_6666" aria-describedby="caption-attachment-6666" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6666 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg" alt="Les communs à l'ère de l'anthropocène - Fish-Bowl animation Bernard Brunet" width="607" height="341" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-342x192.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-768x432.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1536x864.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-2048x1152.jpg 2048w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1920x1080.jpg 1920w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6666" class="wp-caption-text">Assemblée des communs – Frédéric Sultan – CC.BC.SA.2021</figcaption></figure></br><h2>Renouveler les alliances</h2></br><p>Face à l’accélération des dynamiques néo-libérales, le mouvement des communs offre un espace pour recomposer des alliances entre les acteurs sociaux. La puissance des communs est de faire savoir, tant par la force de l’expérience vécue, que par les valeurs défendues, que l’action publique ne saurait être le monopole de la puissance publique et l’économie celui du secteur privé. Revendiquer une part d’autonomie dans l’action publique est devenu une urgence à l’heure où l’État est mis au service d’une quasi toute puissante idéologie néo-libérale. La généralisation de la financiarisation, le New public management et la techno-bureaucratisation, dont on a vu se révéler au grand jour les effets dans le domaine de la santé à chaque étape de la crise COVID19, sont à l’œuvre dans toutes les sphères de l’action publique.</p></br><p>Cette revendication est portée de longue date par le mouvement associationniste qui a vécu au cours des dernières décennies une marche forcée vers la marchandisation. Celle-ci est caractérisée par une baisse massive des ressources et une montée en puissance des logiques d’appel d’offre au détriment de celles des subventions, et aujourd’hui l’arrivée des Social Impact Bonds. Ces mécanismes financiers visent à enfermer celles et ceux qui traitent des questions sociales dans la logique du marché capitaliste. Depuis le début des années 2000, RGPP et MAP (Révision Générale des Politiques Publiques et Modernisation de l’action publique) ont transformé les associations en délégataire de service public et créé une dépendance à la fois financière, stratégique et politique aux pouvoirs publics. A cela s’ajoute parfois l’ambivalence d’acteurs, qui ont baigné dans la culture du faire, et sont guidés par un appel à agir et à l’efficacité dans l’action publique, qui à leurs yeux, relègue à l’arrière-plan les conséquences de la privatisation du domaine du social et de l’écologie. Le champ du numérique et bientôt des lieux de l’innovation sociale : tiers lieux, lieux culturels alternatifs, espaces dédiés au social, à l’éducation populaire… etc, secteurs d’activités émergent du P2P et des communs, sont nombreux à passer rapidement d’un projet de transformation de la société à de simples services marchands.</p></br><p>Pour lutter contre ces phénomènes, plusieurs visions se côtoient. L’une consiste à reconquérir des services publics pour les administrer comme des communs, c’est à dire avec une participation plus importante des citoyens. Elle s’appuie sur l’expérience historique de l’État social du siècle passé et défend le renforcement de la représentation des usagers. Elle passe par la réforme de la culture du service public, la transformation des agents et des institutions, et pour certains par l’administration publique des communs. L’expérience montre que les mécanismes de représentation peinent à éviter le risque d’une amplification de l’asymétrie du pouvoir entre l’administration et les usagers, renforcée aujourd’hui par la numérisation des services publics. Cette perspective offre néanmoins une possibilité de partenariats entre les communs et la puissance publique, si cette dernière se dote d’une éthique de la participation citoyenne renouvelée.<br /></br>Une autre vision passe par la mise en place d’espaces d’autonomie à même d’établir des interactions avec les acteurs de la puissance publique et du marché (ou au contraire de s’en isoler) et de transformer leurs règles en faisant émerger d’autres pratiques et d’autres normes. Cette approche remet en cause l’hégémonie des représentants élus sur la production des règles de droit. Dans les communs, les acteurs font la preuve de leur capacité à produire des règles qui montrent leur utilité pour eux-mêmes, mais aussi au bénéfice de la société dans son ensemble. Ils revendiquent la reconnaissance d’une pluralité des sources du droit. Plus généralement, dans cette perspective, les communs revendiquent d’être reconnus comme des acteurs à part entière de la sphère publique plutôt que subordonnés à la puissance publique, et s’organisent sous forme d’assemblées, de collectifs, qui peuvent produire et mettre en œuvre des propositions nouvelles.</p></br><h2>Renouveler notre culture juridique</h2></br><p>Si on veut éviter que les communs ne soient finalement l’objet d’une prédation ou d’instrumentalisation, sinon organisée par les tenants d’un État néolibéral, au moins consentie par des commoners qui en sont largement dépendants, ces configurations emportent avec elles deux conséquences.</p></br><p>D’abord, il s’agit de construire les infrastructures collectives, libres et souveraines des communs à l’opposé de la « start-upisation » de la nation. Cet enjeu se traduit aussi bien dans le domaine des idées que celui d’une ingénierie socio-technique. Théorie de la valeur contributive et du pair-à-pair, reconnaissance de la contribution à l’intérêt général, ne peuvent se résumer à la rémunération des commoners et à la marchandisation de leur activité, mais oblige à imaginer une économie dans laquelle nous sommes tous des commoners en devenir ! Les outils juridiques, les logiciels, les outils sémantiques, les lieux et autres outils de transition ouverts sont les chantiers de recherche et d’expérimentation actuels. De nombreux acteurs y travaillent avec une variété d’approches, qu’il faut préserver afin de nourrir les dimensions épistémologiques, phénoménologiques et politiques des communs.</p></br><p>La souveraineté des communs questionne le droit et appelle une autre culture juridique. Le droit des communs résulte des règles et des gestes de l’engagement mutuel plutôt que des lois nationales et universelles. Pour exister dans la société contemporaine, et pouvoir la transformer, les commoners doivent accepter d’articuler leurs mécanismes juridiques (et leurs souverainetés) avec ceux de la démocratie, qui constitue l’espace où se mesure la compatibilité des communs avec l’intérêt général. Ce que les communs nous disent du droit, c’est qu’il n’est pas réductible à la loi, et que le domaine juridique doit être appréhendé comme un terrain de luttes et de créativité. L’usage créatif du droit consiste à chaque fois que cela est possible, à faire reconnaître les communs comme l’une des formes de mise en œuvre concrète des principes, qui sinon restent trop souvent lettres mortes, des droits civils et sociaux (DESC), de l’égalité, de la fonction sociale de la propriété, des droits à la participation et de la possibilité de voir la gestion des services essentiels attribuée aux travailleurs et usagers en coopération. Cette leçon, nous l’avons apprise de l’expérience du réseau national des biens communs italiens.</p></br><h2>Reconnaissance et politique des communs</h2></br><p>Pour cette lutte créative, nous appelons les commoners et leurs collectifs à se réunir en Assemblée des communs afin de construire des alliances, répondre à leurs besoins par l’auto-organisation et interpeller l’État et les institutions. Rares sont aujourd’hui les politiques en mesure de penser la société avec un autre vocabulaire que celui de la propriété individuelle, qui se décline d’abord en droit d’entreprendre. C’est précisément pour cela qu’il nous faut continuer à élaborer le vocabulaire des communs, à le faire émerger et permettre son appropriation. Sa valeur tient à son lien étroit avec l’action collective, en ce qu’il permet d’en coconstruire le sens. La reconnaissance des communs ne pourra être que le résultat des conditions que les contributeurs et contributrices à ces actions sauront faire valoir ensemble. Il ne s’agit pas seulement de se voir labellisé par un ministère ou une agence de l’État, mais bien d’éprouver et de légitimer les mécanismes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p></br><p>FS MB 14/03/2021</p>smes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p> <p>FS MB 14/03/2021</p>)
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Ils sont l’expression d’un large élan de la société pour la démocratie et la participation active qui rencontre les mobilisations féministe, anti-raciste, décolonialiste, et écologiste actuelles, afin que nous prenions soin de la vie et l’épanouissement de chacune et chacun et de l’état la planète Terre.<br /></br>Transformer cet horizon en un nouveau pacte social et écologique ne se fera pas sans la production d’une base culturelle et politique solide, un récit à même de contrer le risque d’une récupération et d’une dilution dans la grande lessiveuse à idées qu’est devenu le capitalisme financiarisé à tendance autoritaire. C’est à relever ce défi que nos organisations travaillent avec acharnement.</p></br><h2>Renouveler l’engagement par les communs</h2></br><p>Les communs recouvrent toutes sortes d’actions qui consistent, pour les personnes concernées, à s’auto-organiser, coopérer et co-produire les gestes de solidarité dont elles ont besoin pour bien vivre et dessiner un avenir meilleur pour les générations futures. Les communs sont le moteur encore largement invisible d’une société solidaire, basée sur la coopération et la mutualisation des ressources. En quelques décennies, la coopération de pair à pair (P2P) a profondément renouvelé les relations entre usagers et producteurs, dans des domaines aussi divers que la recherche, l’éducation, les services, la culture, l’alimentation, la mobilité, la production industrielle ou la santé. La perspective des communs témoigne de la volonté que le partage soit juste.</p></br><p>Les communs sont porteurs d’une alternative politique, et ne sauraient être réduits à leur seule dimension d’ingénierie juridico-économique. Jardins partagés, lieux de fabrication, épiceries solidaires, coopératives d’énergie, encyclopédies libres, … sont autant d’espaces d’engagement que l’on reconnaît comme des communs de par leur destination : combler un besoin socialisé par la coopération plutôt que par la compétition. Mais leurs membres y revendiquent aussi de vivre l’expérience des communs, et de voir reconnue leur valeur dans notre culture. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce qu’un travail de fond conduit au sein de collectifs agissants a mis en lumière une nouvelle manière d’agir collectivement, d’agir en-commun, comme commoners.</p></br><p>Tout comme les engagements écologiste, ou féministe par exemples, celui de commoner s’incarne à la fois dans l’exercice d’un rôle pratique dans des dispositifs sociaux singuliers, et dans une orientation de la citoyenneté. L’engagement du ou de la commoner se constitue à partir de ses communautés d’appartenance. Celles-ci le relient à son territoire, à des pratiques sociales ou des modes de vie singuliers, que le droit peine encore souvent à reconnaître. La protection et le soin apportés à ces communautés et aux ressources vitales pour leur renouvellement, et l’auto-organisation participent des pratiques d’émancipation. L’adhésion au projet de société qu’emporte le mouvement des communs se fonde en même temps sur le souci de préserver les domaines de l’inappropriable et empêcher la transformation de l’homme et de la nature en marchandise.</p></br><p>La culture des communs transforme aujourd’hui jusqu’aux mouvements sociaux et politiques, l’éducation populaire et la participation citoyenne. Rien de tel que d’observer les modes d’organisation des militants fondés sur les assemblées ouvertes, la gouvernance collégiale, les élections sans candidats, les outils et les principes de fédération, pour se rendre compte de l’impact des communs dans le domaine politique. Le mouvement néo-municipaliste, couronné de succès dans plusieurs villes européennes ces dernières années, a su s’appuyer sur cette culture politique. Il faudra savoir s’appuyer sur cette expérience pour élargir son horizon d’action sans sous-estimer l’effort d’inventivité que cela représente.</p></br><figure id="attachment_6666" aria-describedby="caption-attachment-6666" style="width: 607px" class="wp-caption aligncenter"><img decoding="async" loading="lazy" class="wp-image-6666 size-large" src="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg" alt="Les communs à l'ère de l'anthropocène - Fish-Bowl animation Bernard Brunet" width="607" height="341" srcset="https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-607x341.jpg 607w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-342x192.jpg 342w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-768x432.jpg 768w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1536x864.jpg 1536w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-2048x1152.jpg 2048w, https://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2021/03/IMG_20211112_183031393-1-1920x1080.jpg 1920w" sizes="(max-width: 607px) 100vw, 607px" /><figcaption id="caption-attachment-6666" class="wp-caption-text">Assemblée des communs – Frédéric Sultan – CC.BC.SA.2021</figcaption></figure></br><h2>Renouveler les alliances</h2></br><p>Face à l’accélération des dynamiques néo-libérales, le mouvement des communs offre un espace pour recomposer des alliances entre les acteurs sociaux. La puissance des communs est de faire savoir, tant par la force de l’expérience vécue, que par les valeurs défendues, que l’action publique ne saurait être le monopole de la puissance publique et l’économie celui du secteur privé. Revendiquer une part d’autonomie dans l’action publique est devenu une urgence à l’heure où l’État est mis au service d’une quasi toute puissante idéologie néo-libérale. La généralisation de la financiarisation, le New public management et la techno-bureaucratisation, dont on a vu se révéler au grand jour les effets dans le domaine de la santé à chaque étape de la crise COVID19, sont à l’œuvre dans toutes les sphères de l’action publique.</p></br><p>Cette revendication est portée de longue date par le mouvement associationniste qui a vécu au cours des dernières décennies une marche forcée vers la marchandisation. Celle-ci est caractérisée par une baisse massive des ressources et une montée en puissance des logiques d’appel d’offre au détriment de celles des subventions, et aujourd’hui l’arrivée des Social Impact Bonds. Ces mécanismes financiers visent à enfermer celles et ceux qui traitent des questions sociales dans la logique du marché capitaliste. Depuis le début des années 2000, RGPP et MAP (Révision Générale des Politiques Publiques et Modernisation de l’action publique) ont transformé les associations en délégataire de service public et créé une dépendance à la fois financière, stratégique et politique aux pouvoirs publics. A cela s’ajoute parfois l’ambivalence d’acteurs, qui ont baigné dans la culture du faire, et sont guidés par un appel à agir et à l’efficacité dans l’action publique, qui à leurs yeux, relègue à l’arrière-plan les conséquences de la privatisation du domaine du social et de l’écologie. Le champ du numérique et bientôt des lieux de l’innovation sociale : tiers lieux, lieux culturels alternatifs, espaces dédiés au social, à l’éducation populaire… etc, secteurs d’activités émergent du P2P et des communs, sont nombreux à passer rapidement d’un projet de transformation de la société à de simples services marchands.</p></br><p>Pour lutter contre ces phénomènes, plusieurs visions se côtoient. L’une consiste à reconquérir des services publics pour les administrer comme des communs, c’est à dire avec une participation plus importante des citoyens. Elle s’appuie sur l’expérience historique de l’État social du siècle passé et défend le renforcement de la représentation des usagers. Elle passe par la réforme de la culture du service public, la transformation des agents et des institutions, et pour certains par l’administration publique des communs. L’expérience montre que les mécanismes de représentation peinent à éviter le risque d’une amplification de l’asymétrie du pouvoir entre l’administration et les usagers, renforcée aujourd’hui par la numérisation des services publics. Cette perspective offre néanmoins une possibilité de partenariats entre les communs et la puissance publique, si cette dernière se dote d’une éthique de la participation citoyenne renouvelée.<br /></br>Une autre vision passe par la mise en place d’espaces d’autonomie à même d’établir des interactions avec les acteurs de la puissance publique et du marché (ou au contraire de s’en isoler) et de transformer leurs règles en faisant émerger d’autres pratiques et d’autres normes. Cette approche remet en cause l’hégémonie des représentants élus sur la production des règles de droit. Dans les communs, les acteurs font la preuve de leur capacité à produire des règles qui montrent leur utilité pour eux-mêmes, mais aussi au bénéfice de la société dans son ensemble. Ils revendiquent la reconnaissance d’une pluralité des sources du droit. Plus généralement, dans cette perspective, les communs revendiquent d’être reconnus comme des acteurs à part entière de la sphère publique plutôt que subordonnés à la puissance publique, et s’organisent sous forme d’assemblées, de collectifs, qui peuvent produire et mettre en œuvre des propositions nouvelles.</p></br><h2>Renouveler notre culture juridique</h2></br><p>Si on veut éviter que les communs ne soient finalement l’objet d’une prédation ou d’instrumentalisation, sinon organisée par les tenants d’un État néolibéral, au moins consentie par des commoners qui en sont largement dépendants, ces configurations emportent avec elles deux conséquences.</p></br><p>D’abord, il s’agit de construire les infrastructures collectives, libres et souveraines des communs à l’opposé de la « start-upisation » de la nation. Cet enjeu se traduit aussi bien dans le domaine des idées que celui d’une ingénierie socio-technique. Théorie de la valeur contributive et du pair-à-pair, reconnaissance de la contribution à l’intérêt général, ne peuvent se résumer à la rémunération des commoners et à la marchandisation de leur activité, mais oblige à imaginer une économie dans laquelle nous sommes tous des commoners en devenir ! Les outils juridiques, les logiciels, les outils sémantiques, les lieux et autres outils de transition ouverts sont les chantiers de recherche et d’expérimentation actuels. De nombreux acteurs y travaillent avec une variété d’approches, qu’il faut préserver afin de nourrir les dimensions épistémologiques, phénoménologiques et politiques des communs.</p></br><p>La souveraineté des communs questionne le droit et appelle une autre culture juridique. Le droit des communs résulte des règles et des gestes de l’engagement mutuel plutôt que des lois nationales et universelles. Pour exister dans la société contemporaine, et pouvoir la transformer, les commoners doivent accepter d’articuler leurs mécanismes juridiques (et leurs souverainetés) avec ceux de la démocratie, qui constitue l’espace où se mesure la compatibilité des communs avec l’intérêt général. Ce que les communs nous disent du droit, c’est qu’il n’est pas réductible à la loi, et que le domaine juridique doit être appréhendé comme un terrain de luttes et de créativité. L’usage créatif du droit consiste à chaque fois que cela est possible, à faire reconnaître les communs comme l’une des formes de mise en œuvre concrète des principes, qui sinon restent trop souvent lettres mortes, des droits civils et sociaux (DESC), de l’égalité, de la fonction sociale de la propriété, des droits à la participation et de la possibilité de voir la gestion des services essentiels attribuée aux travailleurs et usagers en coopération. Cette leçon, nous l’avons apprise de l’expérience du réseau national des biens communs italiens.</p></br><h2>Reconnaissance et politique des communs</h2></br><p>Pour cette lutte créative, nous appelons les commoners et leurs collectifs à se réunir en Assemblée des communs afin de construire des alliances, répondre à leurs besoins par l’auto-organisation et interpeller l’État et les institutions. Rares sont aujourd’hui les politiques en mesure de penser la société avec un autre vocabulaire que celui de la propriété individuelle, qui se décline d’abord en droit d’entreprendre. C’est précisément pour cela qu’il nous faut continuer à élaborer le vocabulaire des communs, à le faire émerger et permettre son appropriation. Sa valeur tient à son lien étroit avec l’action collective, en ce qu’il permet d’en coconstruire le sens. La reconnaissance des communs ne pourra être que le résultat des conditions que les contributeurs et contributrices à ces actions sauront faire valoir ensemble. Il ne s’agit pas seulement de se voir labellisé par un ministère ou une agence de l’État, mais bien d’éprouver et de légitimer les mécanismes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p></br><p>FS MB 14/03/2021</p>smes juridiques et économiques, les cultures de la solidarité et de la coopération, une éthique et une loyauté dans la politique, qui permettent la préservation et l’expansion des communs.</p> <p>FS MB 14/03/2021</p>)
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