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A
L'économie de l'abondance est un modèle économique dans lequel tout ou partie des biens, services et informations sont gratuits ou pratiquement gratuits. Une première forme d'économie d'abondance apparaît avec l'économie distributive de Jacques Duboin vers le milieu du XXe siècle, dont l'abondance est le verso « logique ». Une autre forme, contemporaine, est liée à l'abondance en ressources primaires (matière et énergie), en conjonction avec des systèmes automatisés capables de transformer ces ressources en produits et services finis, permettant une production de produits physiques sans nécessiter de labeur humain. Ce modèle a d'abord été évoqué dans la science fiction, principalement anglo-saxonne, avec notamment Pandora's Millions de George O. Smith, ou L'Âge de diamant, de Neal Stephenson. Il s'agit aujourd'hui d'une notion très répandue, spécialement dans les univers post-humains ou post-singularistes. Dans le monde réel, de nombreuses personnes considèrent que le mouvement du logiciel libre constitue d'ores et déjà une économie de l'abondance. Richard Stallman, fondateur de la fondation GNU, et une des figures les plus influentes du mouvement du logiciel libre parle de ce dernier comme d'une première étape vers l'économie de l'abondance dans le manifeste GNU (appelée dans cette traduction « après-pénurie », traduction littérale du terme anglais « post-scarcity ») . Dans la même lignée, un ensemble de projets de matériel libre (open hardware) tente de reproduire ce succès dans le monde matériel, en s'appuyant sur des techniques d'impression 3D ou sur des fablabs. Ce domaine est cependant plus jeune et moins mature que celui du logiciel libre, ce qui n'a pas empêché le gouvernement américain de s'y intéresser et de chercher à accompagner le mieux possible le mouvement. (fr)  +, Post-scarcity is a theoretical economic situation in which most goods can be produced in great abundance with minimal human labor needed, so that they become available to all very cheaply or even freely. Post-scarcity does not mean that scarcity has been eliminated for all goods and services, but that all people can easily have their basic survival needs met along with some significant proportion of their desires for goods and services. Writers on the topic often emphasize that some commodities will remain scarce in a post-scarcity society. (en)  +
L'abusus est l'un des attributs du droit de propriété, le droit de disposer de son bien, qu'il s'agisse de la disposition juridique de son bien par l'aliénation (vente ou don) ou matérielle par la destruction. L'abusus peut être détenu par le propriétaire, le possesseur, mais en aucun cas par l'usufruitier. Il est un des démembrements du droit de propriété avec l’usus, le droit d'user d'une chose sans en percevoir les fruits (le droit d'habiter dans une maison dont on a l’usus) et le fructus, le droit d'en percevoir les fruits et revenus (le droit de louer et de percevoir les loyers d'une maison dont on a le fructus). Usus et fructus étant couramment réunis dans l'usufruit. L'abusus est un droit réel en ce sens qu'il s'exerce sur une chose. (fr)  +
Water grabbing involves the distribution of water resources in a way that leaves one or more parties feeling the distribution is less equitable. It also can have damaging environmental effects as watersheds are made unsustainable by overuse of limited water. (en)  +
L’accaparement des terres (en anglais, land grabbing) désigne de manière péjorative l'acquisition légale, et parfois controversée, de grandes étendues de terrains. Il s'agit souvent de terres agricoles dans des pays en développement, par des entreprises transnationales et gouvernementales. (fr)  +, Land grabbing is the contentious issue of large-scale land acquisitions: the buying or leasing of large pieces of land by domestic and transnational companies, governments, and individuals. While used broadly throughout history, land grabbing as used in the 21st century primarily refers to large-scale land acquisitions following the 2007–08 world food price crisis. Obtaining water resources is usually critical to the land acquisitions, so it has also led to an associated trend of water grabbing. By prompting food security fears within the developed world and newfound economic opportunities for agricultural investors, the food price crisis caused a dramatic spike in large-scale agricultural investments, primarily foreign, in the Global South for the purpose of industrial food and biofuels production. Although hailed by investors, economists and some developing countries as a new pathway towards agricultural development, investment in land in the 21st century has been criticized by some non-governmental organizations and commentators as having a negative impact on local communities. International law is implicated when attempting to regulate these transactions. (en)  +, El Acaparamiento de Tierras es la expresión en español para referirse al término en inglés Land Grabbing. El acaparamiento de tierras se refiere al nuevo ciclo mundial de apropiación de tierras que se inició en el año 2008 a partir de la crisis alimentaria que se desató durante ese año. (es)  +
The Access to Knowledge (A2K) movement is a loose collection of civil society groups, governments, and individuals converging on the idea that access to knowledge should be linked to fundamental principles of justice, freedom, and economic development. (en)  +
Le libre accès (anglais : open access) est la mise à disposition en ligne de contenus numériques, qui peuvent eux-mêmes être soit libres (Creative Commons, etc.), soit sous un des régimes de propriété intellectuelle. Le libre accès est principalement utilisé pour les articles de revues de recherche universitaires sélectionnés par des pairs. On devrait, en réalité, distinguer le libre accès et l'accès ouvert (anglais : gratis open access), afin de distinguer plus nettement ce qui est, respectivement, en accès gratuit et libre, parce que soumis à une licence libre, et ce qui est « simplement » en accès gratuit pour l'internaute. Le libre accès peut, en théorie, inclure l'accès aux données afin de permettre l'exploration de données, mais ce n'est en général pas le cas. Dans Qu'est-ce que l'accès ouvert?, Peter Suber écrit: « L'idée de base de l'accès ouvert est simple: faire en sorte que la littérature scientifique soit disponible en ligne sans barrières liées au prix et sans la plupart des contraintes dues à des autorisations. » Il existe deux types de libre accès (à ne pas confondre avec l'accès libre) avec de nombreuses variations. * Dans la publication en libre accès, également connue comme la voie « dorée » du libre accès (anglais : gold open access), les revues rendent leurs articles directement et immédiatement accessibles au public. Ces publications s'appellent des « revues en accès ouvert » (anglais : « open access journals »). En 2014, 17 % des articles scientifiques (y compris de sciences humaines) publiés dans le monde l'étaient selon ce modèle (la proportion n'était que de 14 % en 2012). Un exemple de publication en libre accès est la revue Public Library of Science, qui utilise le modèle de financement dit « auteur-payeur ». * En ce qui concerne le libre accès par auto-archivage, aussi appelée la voie « verte » du libre accès, les auteurs déposent des copies de leurs articles sur une archive ouverte. Un des principaux partisans de la voie « verte » est Stevan Harnad, et cela depuis 1994. Le libre accès est actuellement à l'origine de beaucoup de discussions entre universitaires, bibliothécaires, administrateurs d'universités, éditeurs scientifiques et politiciens. Il existe un désaccord substantiel sur le concept de libre accès, avec un grand débat autour de sa rémunération économique.[réf. nécessaire] En 2019, selon une étude, 31 % des 71 millions d’articles publiés entre 1950 et octobre 2019 sont en libre accès. Les auteurs prédisent que 44 % de tous les articles seront en libre accès en 2025. (fr)  , Open access (OA) is a set of principles and a range of practices through which research outputs are distributed online, free of access charges or other barriers. With open access strictly defined (according to the 2001 definition), or libre open access, barriers to copying or reuse are also reduced or removed by applying an open license for copyright. The main focus of the open access movement is "peer reviewed research literature". Historically, this has centered mainly on print-based academic journals. Whereas non-open access journals cover publishing costs through access tolls such as subscriptions, site licenses or pay-per-view charges, open-access journals are characterised by funding models which do not require the reader to pay to read the journal's contents, relying instead on author fees or on public funding, subsidies and sponsorships. Open access can be applied to all forms of published research output, including peer-reviewed and non peer-reviewed academic journal articles, conference papers, theses, book chapters, monographs, research reports and images. Since the revenue of most open access journals is earned from publication fees charged to the authors, OA publishers are motivated to increase their profits by accepting low-quality papers and by not performing thorough peer review. On the other hand, the prices for OA publications in the most prestigious journals have exceeded 5,000 US$, making such publishing model unaffordable to a large number of researchers. This increase in publishing cost has been called the "Open-Access Sequel to [the] Serials Crisis". (en)  +, El acceso abierto (en inglés, Open access (OA)) es el acceso inmediato, sin requerimientos de registro, suscripción o pago -es decir sin restricciones- a material digital educativo, académico, científico o de cualquier otro tipo, principalmente artículos de investigación científica de revistas especializadas y arbitradas mediante el sistema de revisión por pares o peer review. (es)  +
Collective action refers to action taken together by a group of people whose goal is to enhance their condition and achieve a common objective. It is a term that has formulations and theories in many areas of the social sciences including psychology, sociology, anthropology, political science and economics. (en)  +
L'action publique désigne l'action de l'administration publique. C'est un concept de sociologie politique qui désigne à la fois l'activité de gouvernement, le travail gouvernemental et l'action de gouverner. En sociologie, la notion d'action publique est utilisée à la place de la notion de politique publique pour souligner la complexité de l'action de l'État et plus généralement de l'administration publique. A la différence de la notion de politique publique, la notion d'action publique est employée pour mettre en relief la question de la mise en œuvre des politiques publiques. L'objectif de cette approche, comme dans les science studies, est d'étudier ce que les acteurs font et non pas ce qu'ils disent qu'ils font. Le concept est aussi utilisé dans l'administration. Par exemple, en 2012, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a créé le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) et en 2017, le gouvernement d'Édouard Philippe a lancé le programme . (fr)  +
L’agriculture (du latin agricultura, composé à partir de ager, « champ », et de cultura, « culture ») est un processus par lequel les êtres humains aménagent leurs écosystèmes et contrôlent le cycle biologique d'espèces domestiquées, dans le but de produire des aliments et d'autres ressources utiles à leurs sociétés. Elle désigne l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des sols, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel (pas seulement terrestre) permettant de cultiver et prélever des êtres vivants (végétaux, animaux, voire champignons ou microbes) utiles à l’être humain. La délimitation précise de ce qui entre ou non dans le champ de l’agriculture conduit à de nombreuses conventions qui ne font pas toutes l’objet d’un consensus. Certaines productions peuvent être considérées comme ne faisant pas partie de l'agriculture : la mise en valeur de la forêt (sylviculture), l’élevage d’animal aquatique (aquaculture), l’élevage hors-sol de certains animaux (volaille et porc principalement), la culture sur substrat artificiel (cultures hydroponiques)… Mis à part ces cas particuliers, on distingue principalement la culture pour l'activité concernant le végétal et l'élevage pour l'activité concernant l'animal. L'agronomie regroupe, depuis le XIXe siècle, l’ensemble de la connaissance biologique, technique, culturelle, économique et sociale relative à l'agriculture. En économie, l’économie agricole est définie comme le secteur d'activité dont la fonction est de produire un revenu financier à partir de l’exploitation de la terre (culture), de la forêt (sylviculture), de la mer, des lacs et des rivières (aquaculture, pêche), de l'animal de ferme (élevage) et de l'animal sauvage (chasse). Dans la pratique, cet exercice est pondéré par la disponibilité des ressources et les composantes de l'environnement biophysique et humain. La production et la distribution dans ce domaine sont intimement liées à l'économie politique dans un environnement global. (fr)  , Agriculture or farming is the practice of cultivating plants and livestock. Agriculture was the key development in the rise of sedentary human civilization, whereby farming of domesticated species created food surpluses that enabled people to live in cities. The history of agriculture began thousands of years ago. After gathering wild grains beginning at least 105,000 years ago, nascent farmers began to plant them around 11,500 years ago. Sheep, goats, pigs and cattle were domesticated over 10,000 years ago. Plants were independently cultivated in at least 11 regions of the world. Industrial agriculture based on large-scale monoculture in the twentieth century came to dominate agricultural output, though about 2 billion people still depended on subsistence agriculture. The major agricultural products can be broadly grouped into foods, fibers, fuels, and raw materials (such as rubber). Food classes include cereals (grains), vegetables, fruits, cooking oils, meat, milk, eggs, and fungi. Over one-third of the world's workers are employed in agriculture, second only to the service sector, although in recent decades, the global trend of a decreasing number of agricultural workers continues, especially in developing countries, where smallholding is being overtaken by industrial agriculture and mechanization that brings an enormous crop yield increase. Modern agronomy, plant breeding, agrochemicals such as pesticides and fertilizers, and technological developments have sharply increased crop yields, but cause ecological and environmental damage. Selective breeding and modern practices in animal husbandry have similarly increased the output of meat, but have raised concerns about animal welfare and environmental damage. Environmental issues include contributions to global warming, depletion of aquifers, deforestation, antibiotic resistance, and other agricultural pollution. Agriculture is both a cause of and sensitive to environmental degradation, such as biodiversity loss, desertification, soil degradation, and global warming, all of which can cause decreases in crop yield. Genetically modified organisms are widely used, although some are banned in certain countries. (en)  
L'agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXe siècle, les organismes génétiquement modifiés par transgénèse, et la conservation des cultures par irradiation. La fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc être assurées en privilégiant au maximum l'utilisation d'engrais et de pesticides issus ou dérivés de substances naturelles. Ces derniers sont appelés biopesticides. Les pratiques d'agriculture biologique sont soumises à des normes contraignantes permettant la labellisation des produits et un prix de vente généralement plus élevé. Les motivations des agriculteurs et des consommateurs peuvent être de meilleurs revenus, une meilleure santé au travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme plus sains. L'élevage d'animaux des fermes biologiques doit respecter des conditions de vie plus respectueuses du bien-être animal que l'agriculture traditionnelle. Définie depuis les années 1920, l'agriculture biologique est organisée à l'échelle mondiale depuis 1972 (International Federation of Organic Agriculture Movements – IFOAM) et reconnue depuis 1999 dans le Codex Alimentarius, un programme commun de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé. L'agriculture biologique est une des formes d'agriculture durable ; l'appellation « biologique », ou son abréviation « bio », est protégée légalement et implique une certification. Plusieurs labels internationaux de reconnaissance de ce type d'agriculture ont été définis. Depuis 1990, le marché des aliments et autres produits biologiques a augmenté rapidement, atteignant 63 milliards de dollars dans le monde en 2012. Cette demande s'est accompagnée d'une augmentation de la surface des terres agricoles destinées à l'agriculture biologique, qui s'est accrue de 8,9 % par an en moyenne entre 2001 et 2011. Dans le monde, plus de 37,2 millions d'hectares étaient consacrés à l'agriculture biologique à la fin de l'année 2011, soit 0,9 % des terres agricoles des 162 pays pris en compte dans le calcul. En 2015, l'agriculture biologique occupait 6,2 % de la superficie agricole utilisée de l'Union européenne. (fr)  , , La agricultura ecológica, orgánica o biológica es un sistema de cultivo de una explotación agrícola autónoma basada en la utilización óptima de los recursos naturales, sin emplear productos químicos sintéticos, u organismos genéticamente modificados (OGMs) —ni para abono ni para combatir las plagas—ni para cultivos, logrando de esta forma obtener alimentos orgánicos a la vez que se conserva la fertilidad de la tierra y se respeta el medio ambiente. Todo ello de manera sostenible, equilibrada y mantenible. Los principales objetivos de la agricultura orgánica son la obtención de alimentos saludables, de mayor calidad nutritiva, sin la presencia de sustancias de síntesis química y obtenidos mediante procedimientos sostenibles. Este tipo de agricultura es un sistema global de gestión de la producción, que incrementa y realza la salud de los agrosistemas, inclusive la diversidad biológica, los ciclos biológicos y la actividad biológica del suelo. Esto se consigue aplicando, siempre que sea posible, métodos agronómicos, biológicos y mecánicos, en contraposición a la utilización de materiales sintéticos para desempeñar cualquier función específica del sistema. Esta forma de producción, además de contemplar el aspecto ecológico, incluye en su filosofía el mejoramiento de las condiciones de vida de sus practicantes, de tal forma que su objetivo se apega a lograr la sostenibilidad integral del sistema de producción agrícola; o sea, constituirse como un agrosistema social, ecológico y económicamente sostenible. La agricultura natural, la agricultura indígena, la agricultura familiar, la agricultura campesina, son tipos de agricultura natural que buscan el equilibrio con el ecosistema, son sistemas agrícolas sostenibles, que se han mantenido a lo largo del tiempo en distintas regiones del mundo buscando satisfacer la demanda de alimento natural y nutritivo a las personas y los animales, de manera que el agroecosistema mantenga el equilibrio.La agricultura biodinámica, y la permacultura, comparten algunos de sus principios y métodos, pero son más recientes. En esta práctica se puede tomar en cuenta los policultivos que a diferencia de los monocultivos provocan la erosión del suelo y evitan que se aprovechen los recursos del suelo. (es)  
Sustainable agriculture is farming in sustainable ways meeting society's present food and textile needs, without compromising the ability for current or future generations to meet their needs. It can be based on an understanding of ecosystem services. There are many methods to increase the sustainability of agriculture. When developing agriculture within sustainable food systems, it is important to develop flexible business process and farming practices. Agriculture has an enormous environmental footprint, playing a significant role in causing climate change (food systems are responsible for one third of the anthropogenic GHG emissions), water scarcity, water pollution, land degradation, deforestation and other processes; it is simultaneously causing environmental changes and being impacted by these changes. Sustainable agriculture consists of environment friendly methods of farming that allow the production of crops or livestock without damage to human or natural systems. It involves preventing adverse effects to soil, water, biodiversity, surrounding or downstream resources—as well as to those working or living on the farm or in neighboring areas. Elements of sustainable agriculture can include permaculture, agroforestry, mixed farming, multiple cropping, and crop rotation. Developing sustainable food systems contributes to the sustainability of the human population. For example, one of the best ways to mitigate climate change is to create sustainable food systems based on sustainable agriculture. Sustainable agriculture provides a potential solution to enable agricultural systems to feed a growing population within the changing environmental conditions. Besides sustainable farming practices, dietary shifts to sustainable diets are an intertwined way to substantially reduce environmental impacts. Numerous sustainability standards and certification systems exist, including organic certification, Rainforest Alliance, Fair Trade, UTZ Certified, GlobalGAP, Bird Friendly, and the Common Code for the Coffee Community (4C). (en)  
L’agriculture urbaine et par extension, urbaine et périurbaine (AUP) est une forme émergente ou réémergente de pratiques agricoles effectuées en ville. Les activités agricoles (petits élevages, jardins, aquaculture...) urbaines et périurbaines ont toujours existé dans les villes ou à proximité pour des raisons pratiques d'approvisionnement alimentaire. Depuis l'antiquité, les villes ont ménagé des espaces d'habitation, d'artisanat (puis d'industrie) et d'agriculture. Avec la croissance démographique, les champs ont progressivement disparu du centre des villes, mais des parcelles plus petites et de très nombreux jardins occupent toujours une place significative des villes. Le cycle court de production donne l'avantage à cette pratique. Un mètre carré de jardin peut fournir 20 kg de nourriture par an. Actuellement, à l'échelle de la planète, on assiste à un intérêt croissant des divers acteurs de la société pour les projets d'agriculture urbaine en tant que vecteur de transition écologique : alimentation durable, lien social et bien-être des populations, projets participatifs, éducation à l'environnement, paysages, etc. (fr)  +, La agricultura urbana, también conocida como periurbana (esto es cultivada en el entorno inmediato de las ciudades, a menudo en terrenos calificados o previstos para el crecimiento de la ciudad o la dotación de equipamientos o infraestructuras), es la práctica de la agricultura con cultivos dentro del área urbana. La tierra usada para las huertas urbanas puede ser privada, pública o residencial en espacios como balcones, paredes, techos de edificios, calles públicas o márgenes y antiguos sotos deforestados de los ríos. En muchas ocasiones la agricultura se practica en terrenos ocupados, de propiedades públicas o privadas en estado de abandono. La agricultura urbana se realiza para actividades de producción de alimentos. Contribuye a la soberanía alimentaria y a proporción de alimentos seguros de dos maneras: incrementando la cantidad de alimentos disponibles para los habitantes de ciudades, y en segundo lugar provee verduras y frutas frescas para los consumidores urbanos. Debido a que promueve el ahorro de energía, la producción local de alimentos, la agricultura urbana y periurbana son actividades de sostenibilidad. Puede sin embargo originar problemas y conflictos sociales en el caso de utilización de terrenos privados abandonados para la ubicación de "huertos familiares" clandestinos. Estas actuaciones incontroladas pueden también plantear problemas derivados de la falta de calidad de las aguas utilizadas para el riego, a menudo aguas residuales. Requiere además de un tipo de gestión que va más allá de los agronómico o incluso lo social, pues pasa a ser un aspecto de la . (es)  +, Urban agriculture, urban farming, or urban gardening is the practice of cultivating, processing, and distributing food in or around urban areas. It encompasses a complex and diverse mix of food production activities, including fisheries and forestry, in cities in both developed and developing countries. The term also applies to urban area activities of animal husbandry, aquaculture, beekeeping, and horticulture. These activities occur in peri-urban areas as well, although peri-urban agriculture may have different characteristics. Urban agriculture can reflect varying levels of economic and social development. It may be a social movement for sustainable communities, where organic growers, "foodies", and "locavores" form social networks founded on a shared ethos of nature and community holism. These networks can evolve when receiving formal institutional support, becoming integrated into local town planning as a "transition town" movement for sustainable urban development. For others, food security, nutrition, and income generation are key motivations for the practice. In both scenarios, more direct access to fresh vegetables, fruits, and meat products through urban agriculture can improve food security and food safety. (en)  +
L'agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers l'autoconsommation et l'économie de subsistance. La production, rarement excédentaire, n'est destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à l'exportation. Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans et la population locale. Cette forme d'agriculture, courante dans les jardins du monde entier, demeure d'une importance capitale dans les pays les moins avancés où elle permet aux populations rurales, sans autre ressource, de se nourrir. Ses faibles rendements, générant peu d'excédent, ne permettent toutefois pas à ces populations de sortir de la pauvreté. Elle impose également d'accepter de ne consommer que des produits de saison et de gérer la période de soudure. Le caractère localisé de la production, sans accès aux marchés mondiaux, rend en outre les agriculteurs vivriers particulièrement vulnérables aux conséquences des événements climatiques locaux (sécheresse, catastrophe naturelle, saison des pluies tardive ou précoce, etc...). Elle représente environ 20 % de la production alimentaire mondiale. Par l'importance qu'elle accorde aux semences paysannes — on estime à environ 1,4 milliard les agriculteurs utilisant des procédés traditionnels de sélection — elle favorise fortement la biodiversité. (fr)  +, Subsistence agriculture occurs when farmers grow food crops to meet the needs of themselves and their families on smallholdings. Subsistence agriculturalists target farm output for survival and for mostly local requirements, with little or no surplus. Planting decisions occur principally with an eye toward what the family will need during the coming year, and only secondarily toward market prices. Tony Waters, a professor of sociology, defines "subsistence peasants" as "people who grow what they eat, build their own houses, and live without regularly making purchases in the marketplace." Despite the self-sufficiency in subsistence farming, today most subsistence farmers also participate in trade to some degree. Although their amount of trade as measured in cash is less than that of consumers in countries with modern complex markets, they use these markets mainly to obtain goods, not to generate income for food; these goods are typically not necessary for survival and may include sugar, iron roofing-sheets, bicycles, used clothing, and so forth. Many have important trade contacts and trade items that they can produce because of their special skills or special access to resources valued in the marketplace. Most subsistence farmers today operate in developing countries. Subsistence agriculture generally features: small capital/finance requirements, mixed cropping, limited use of agrochemicals (e.g. pesticides and fertilizer), unimproved varieties of crops and animals, little or no surplus yield for sale, use of crude/traditional tools (e.g. hoes, machetes, and cutlasses), mainly the production of food crops, small scattered plots of land, reliance on unskilled labor (often family members), and (generally) low yields. (en)  +
S'alimenter, manger, se nourrir L’alimentation est le choix et l'intégration de la nourriture (ensemble d'aliments) par un être vivant. Une fois les aliments choisis et intégrés (par exemple par ingestion), les processus de nutrition permettent à l'organisme de survivre et de fonctionner. Chez l'humain, l'alimentation caractérise aussi la manière de récolter, stocker et préparer les aliments, de le cuisiner et de s'alimenter, qui s'intéresse davantage au domaine culturel, social et éthique voire du religieux (tabous alimentaires, jeûne, , etc.). (fr)  +, Eating (also known as consuming) is the ingestion of food, typically to provide a heterotrophic organism with energy and to allow for growth. Animals and other heterotrophs must eat in order to survive — carnivores eat other animals, herbivores eat plants, omnivores consume a mixture of both plant and animal matter, and detritivores eat detritus. Fungi digest organic matter outside their bodies as opposed to animals that digest their food inside their bodies. For humans, eating is an activity of daily living. Some individuals may limit their amount of nutritional intake. This may be a result of a lifestyle choice, due to hunger or famine, as part of a diet or as religious fasting. (en)  +
Les jardins familiaux, ou jardins ouvriers, apparus à la fin du XIXe siècle, sont des parcelles de terrain mises à la disposition des habitants par les municipalités. Ces parcelles, affectées le plus souvent à la culture potagère, furent initialement destinées à améliorer les conditions de vie des ouvriers en leur procurant un équilibre social et une autosubsistance alimentaire. En France, les jardins ouvriers prendront dans le langage officiel (pas dans le langage courant) l'appellation de jardins familiaux après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, ils bénéficient d'un regain d'intérêt en contribuant à créer à proximité des villes des « oasis de verdure » qui sont utiles face à la menace du réchauffement climatique. Ils répondent aussi aux préoccupations actuelles de produire localement des légumes par des catégories de population à faibles revenus et participent à créer du « lien social » dans les zones urbanisées. (fr)  +, An allotment (British English), or in North America, a community garden, is a plot of land made available for individual, non-commercial gardening or growing food plants, so forming a kitchen garden away from the residence of the user. Such plots are formed by subdividing a piece of land into a few or up to several hundred parcels that are assigned to individuals or families. Such parcels are cultivated individually, contrary to other community garden types where the entire area is tended collectively by a group of people. In countries that do not use the term "allotment (garden)", a "community garden" may refer to individual small garden plots as well as to a single, large piece of land gardened collectively by a group of people. The term "victory garden" is also still sometimes used, especially when a community garden dates back to the First or Second World War. The individual size of a parcel typically suits the needs of a family, and often the plots include a shed for tools and shelter, and sometimes a hut for seasonal or weekend accommodation. The individual gardeners are usually organised in an allotment association, which leases or is granted the land from an owner who may be a public, private or ecclesiastical entity, and who usually stipulates that it be only used for gardening (i.e., growing vegetables, fruits and flowers), but not for permanent residential purposes (this is usually also required by zoning laws). The gardeners have to pay a small membership fee to the association, and have to abide by the corresponding constitution and by-laws. However, the membership entitles them to certain democratic rights. (en)  +
Alter-globalization (also known as alternative globalization or alter-mundialization—from the French alter-mondialisation—and overlapping with the global justice movement) is a social movement whose proponents support global cooperation and interaction, but oppose what they describe as the negative effects of economic globalization, considering it to often work to the detriment of, or to not adequately promote, human values such as environmental and climate protection, economic justice, labor protection, protection of indigenous cultures, peace and civil liberties. The name may have been derived from a popular slogan of the movement, namely "another world is possible", which came out of the World Social Forum. The alter-globalization movement is a cooperative movement designed to "protest the direction and perceived negative economic, political, social, cultural and ecological consequences of neoliberal globalization". Many alter-globalists seek to avoid the "disestablishment of local economies and disastrous humanitarian consequences". Most members of this movement shun the label "anti-globalization" as pejorative and incorrect since they actively support human activity on a global scale and do not oppose economic globalization per se. Instead they see their movement as an alternative to what they term neo-liberal globalization in which international institutions (the World Trade Organization, World Bank, International Monetary Fund and the like) and major corporations devote themselves to enriching the developed world while giving little or no attention to what critics say are the detrimental effects of their actions on the people and environments of Less Developed Countries, countries whose governments are often too weak or too corrupt to resist or regulate them. This is not to be confused with proletarian internationalism as put forth by communists in that alter-globalists do not necessarily oppose the free market, but a subset of free-market practices characterized by certain business attitudes and political policies that they say often lead to violations of human rights. (en)  
L’anthropomorphisme est l'attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaine à d'autres entités comme des dieux, des animaux, des objets, des phénomènes, des idées et voire à des êtres d'un autre monde le cas échéant. Dérivé du grec ancien ἄνθρωπος / ánthrōpos (« être humain ») et μορφή / morphḗ (« forme »), le terme a été crédité au milieu des années 1700. Le terme est créé par le baron d'Holbach et développé dans son Système de la nature.[réf. nécessaire] Des exemples incluent notamment les animaux et les plantes, ainsi que des forces de la nature comme le vent, la pluie ou le Soleil sont décrits comme des phénomènes à motivations humaines, ou comme possédant la capacité de comprendre et réfléchir. En littérature, on parlera de « personnification ». (fr)  +, Anthropomorphism is the attribution of human traits, emotions, or intentions to non-human entities. It is considered to be an innate tendency of human psychology. Personification is the related attribution of human form and characteristics to abstract concepts such as nations, emotions, and natural forces, such as seasons and weather. Both have ancient roots as storytelling and artistic devices, and most cultures have traditional fables with anthropomorphized animals as characters. People have also routinely attributed human emotions and behavioral traits to wild as well as domesticated animals. (en)  +
L'anticapitalisme regroupe un ensemble de mouvements qui s'opposent au capitalisme. Les aspects visés diffèrent selon les conceptions et peuvent notamment concerner, sans y être limités, le profit et l'importance de l'argent, la spéculation, le salariat, la concurrence économique, les effets considérés comme des effets néfastes du capitalisme sur la société telles les inégalités économiques et sociales qu'il entraîne et la considération de son « immoralité » consécutive, la course d'accumulation induite et ses conséquences pour l'environnement, ou les formes sociales de base du capitalisme. Un spectre politique large et très divers s'est réclamé ou se réclame de l'anticapitalisme. (fr)  +, Anti-capitalism is a political ideology and movement encompassing a variety of attitudes and ideas that oppose capitalism. In this sense, anti-capitalists are those who wish to replace capitalism with another type of economic system, such as socialism or communism. (en)  +, El término anticapitalismo se refiere a una extensa colección de ideologías, movimientos y actitudes que se oponen en forma total, o parcial, al capitalismo. En general, algunos anticapitalistas pueden estar a favor de algún tipo de colectivismo o comunitarismo económico o social, pero no todos y no necesariamente (existen anticapitalistas que defienden diferentes niveles de propiedad privada). Lo siguiente es una breve descripción de las ideologías, de los puntos de vista y de las tendencias más notables del contracapitalismo. (es)  +
L'antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral, formalisé dans les années 1970 par des philosophes anglo-saxons qui défendent un renouveau de l'animalisme, et considèrent que l'espèce à laquelle appartient un animal n'est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu'on doit lui accorder. Les philosophes Richard D. Ryder et Peter Singer développent le concept « antispécisme », en l'opposant au spécisme — concept défini sur le modèle du racisme et du sexisme, repris et précisé une quinzaine d'années plus tard par la revue française Cahiers antispécistes —, plaçant l'espèce humaine au-dessus de toutes les autres et accordant une considération morale plus grande à certaines espèces animales (notamment le chat, le chien, le cheval et d'autres animaux de compagnie) qu'à d'autres (les animaux sauvages, les animaux d'élevage). (fr)  +, Speciesism (/ˈspiːʃiːˌzɪzəm, -siːˌzɪz-/) is a term used in philosophy regarding the treatment of individuals of different species. The term has several different definitions within the relevant literature. A common element of most definitions is that speciesism involves treating members of one species as morally more important than members of other species in the context of their similar interests. Some sources specifically define speciesism as discrimination or unjustified treatment based on an individual's species membership, while other sources define it as differential treatment without regard to whether the treatment is justified or not. Richard Ryder, who coined the term, defined it as "a prejudice or attitude of bias in favour of the interests of members of one's own species and against those of members of other species." Speciesism results in the belief that humans have the right to use non-human animals, which scholars say is so pervasive in the modern society. Studies increasingly suggest that people who support animal exploitation also tend to endorse racist, sexist, and other prejudicial views, which furthers the beliefs in human supremacy and group dominance to justify systems of inequality and oppression. Some philosophers have argued that there is a normative relationship between speciesism and other prejudices such as racism, sexism, homophobia and so forth. As a term, speciesism first appeared during a protest against animal experimentation in 1970. Philosophers and animal rights advocates state that speciesism plays a role in the animal–industrial complex, including in the practice of factory farming, animal slaughter, blood sports (such as bullfighting and rodeos), the taking of animals' fur and skin, and experimentation on animals, as well as the refusal to help animals suffering in the wild due to natural processes and the categorization of certain animals as invasive, then killing them based on that classification. They argue speciesism is a form of discrimination that constitutes a violation of the Golden Rule because it involves treating other beings differently to how they would want to be treated because of the species that they belong to. Notable proponents of the concept include Peter Singer, Oscar Horta, Steven M. Wise, Gary L. Francione, Melanie Joy, David Nibert, Steven Best and Ingrid Newkirk. Among academics, the ethics, morality, and concept of speciesism has been the subject of substantial philosophical debate. (en)  
L’apprentissage est un ensemble de mécanismes menant à l'acquisition de savoir-faire, de savoirs ou de connaissances. L'acteur de l'apprentissage est appelé apprenant. On peut opposer l'apprentissage à l'enseignement dont le but est de dispenser des connaissances et savoirs, l'acteur de l'enseignement étant l'enseignant. Pour la psychologie inspirée du béhaviorisme, l’apprentissage est vu comme la mise en relation entre un événement provoqué par l'extérieur (stimulus) et une réaction adéquate du sujet, qui cause un changement de comportement qui est persistant, mesurable, et spécifique ou permet à l’individu de formuler une nouvelle construction mentale ou réviser une construction mentale préalable. L’historien Philippe Ariès dans son ouvrage L’enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime (Paris, Seuil, 1975), insiste sur l’importance qu’il convient d’attribuer à l’apprentissage. Il force les enfants à vivre au milieu des adultes, qui leur communiquent ainsi le savoir-faire et le savoir-vivre. Le mélange des âges qu’il entraîne lui paraît un des traits dominants de notre société, du milieu du Moyen Âge au XVIIIe siècle. La psychologie du développement étudie les changements, acquisitions et pertes, de la vie embryonnaire à la mort. L'apprentissage est un concept important étudié par cette discipline. On a découvert en 2016 que l'apprentissage pouvait exister même dans certains organismes unicellulaires. (fr)  +, Learning is the process of acquiring new understanding, knowledge, behaviors, skills, values, attitudes, and preferences. The ability to learn is possessed by humans, animals, and some machines; there is also evidence for some kind of learning in certain plants. Some learning is immediate, induced by a single event (e.g. being burned by a hot stove), but much skill and knowledge accumulate from repeated experiences. The changes induced by learning often last a lifetime, and it is hard to distinguish learned material that seems to be "lost" from that which cannot be retrieved. Human learning starts at birth (it might even start before in terms of an embryo's need for both interaction with, and freedom within its environment within the womb.) and continues until death as a consequence of ongoing interactions between people and their environment. The nature and processes involved in learning are studied in many established fields (including educational psychology, neuropsychology, experimental psychology, cognitive sciences, and pedagogy), as well as emerging fields of knowledge (e.g. with a shared interest in the topic of learning from safety events such as incidents/accidents, or in collaborative learning health systems). Research in such fields has led to the identification of various sorts of learning. For example, learning may occur as a result of habituation, or classical conditioning, operant conditioning or as a result of more complex activities such as play, seen only in relatively intelligent animals. Learning may occur consciously or without conscious awareness. Learning that an aversive event can't be avoided or escaped may result in a condition called learned helplessness. There is evidence for human behavioral learning prenatally, in which habituation has been observed as early as 32 weeks into gestation, indicating that the central nervous system is sufficiently developed and primed for learning and memory to occur very early on in development. Play has been approached by several theorists as a form of learning. Children experiment with the world, learn the rules, and learn to interact through play. Lev Vygotsky agrees that play is pivotal for children's development, since they make meaning of their environment through playing educational games. For Vygotsky, however, play is the first form of learning language and communication, and the stage where a child begins to understand rules and symbols. This has led to a view that learning in organisms is always related to semiosis, and often associated with representational systems/activity. (en)