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  • Paysage  + (Un paysage est une étendue spatiale couverUn paysage est une étendue spatiale couverte par un point de vue. C'est un ensemble interdépendant au fonctionnement, à la mécanique, autonome formé d'une continuité d'éléments sédimentés et dont l'on ne perçoit qu'une globalité. Son caractère « résulte de l'action et de l'interaction de facteurs naturels et/ou humains » ajoute le Conseil de l'Europe. La notion de paysage a une dimension esthétique forte, voire picturale ou littéraire en tant que représentation, mais elle recouvre de nombreuses acceptions et le paysage manifeste aussi les politiques d'aménagement du territoire, voire la géopolitique. Un paysage est d'abord appréhendé visuellement, mais les parfums et ambiances sonores en modifient aussi la perception (on parle parfois de paysage sonore). Par extension, comme le terme panorama, dans des expressions comme « paysage politique » ou « paysage médiatique », il peut désigner un ensemble contextuel, la vision des choses à un temps donné, le paysage étant en constante évolution., le paysage étant en constante évolution.)
  • Réfugié  + (Un réfugié – au sens de la Convention du 2Un réfugié – au sens de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés – est une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle ; qui craint avec raison d’être persécutée du fait de son appartenance communautaire, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques ; et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de ladite crainte. Les personnes essayant d'obtenir le statut de réfugié sont appelées demandeurs d'asile. Les demandes d'asile faites dans les pays industrialisés se fondent le plus souvent sur des critères et des motifs politiques et religieux. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR ou HCR dans l'espace francophone) a pour but de défendre les droits et la sécurité des réfugiés et des demandeurs d'asile. Cette organisation onusienne estime que, en 2015, il y avait 16,1 millions réfugiés dans le monde, soit 60 % de plus que la décennie présente. De son côté, l'UNRWA, une organisation qui seulement aide Palestiniens dans le Proche-Orient estime, il y avait en outre 5,2 millions réfugiés palestiniens (car l'UNRWA considère également les descendants de réfugiés comme eux-mêmes réfugiés, à la différence du HCR). Selon l'UNICEF, environ 31 millions d'enfants étaient réfugiés fin 2015, et 17 millions étaient déplacés à l'intérieur de leur pays.aient déplacés à l'intérieur de leur pays.)
  • Association Syndicale  + (Une association syndicale est une personneUne association syndicale est une personne morale qui regroupe des propriétaires de biens immobiliers voisins, pour la réalisation d'aménagements spécifiques ou leur entretien, comme la création et l'entretien de voiries privées, de canaux d'irrigation, de digues contre les inondations... Malgré l'usage du terme d'association, ces structures sont sans rapport avec les associations de la loi de 1901 (de 1908 en Alsace-Moselle), qui constituent la base juridique du tissu associatif français.se juridique du tissu associatif français.)
  • Bourses d'échange  + (Une bourse, au sens économique et financieUne bourse, au sens économique et financier, est une institution, privée ou publique, qui permet de découvrir et d'afficher le prix d'actifs standardisés et d'en faciliter (d'apparier) les échanges dans des conditions de sécurité satisfaisante pour l'acheteur et le vendeur. Une bourse abrite un marché réglementé et organisé dont la présence est permanente, contrairement à un marché (de campagne par exemple) dont la présence est éphémère, mais dont les fonctions sont voisines. Elle s'insère dans une chaîne logistique complexe de passation des ordres, de clearing des ordres et de livraison des titres (ou autres). La bourse est une institution de l'économie de marché, car elle assure la formation continue des prix par confrontation de l'offre et de la demande. Elle est généralement surveillée par un régulateur qui assure sa neutralité de fonctionnement (équité de traitement des investisseurs), la bonne circulation des informations (communiqués) et la police du marché si nécessaire (notifications, enquêtes, sanctions). Les bourses étaient autrefois abritées dans des bâtiments spéciaux destinés à accueillir les opérateurs qui en assuraient le fonctionnement : courtiers, agents de change (aujourd'hui disparus), et autres membres. Ces membres assuraient les cotations à la bourse par divers systèmes de formation des prix tels que criée, casiers ou boites. Les bourses se sont progressivement dématérialisées et ont migré sur des réseaux informatiques qui assurent les mêmes fonctions, sans qu'une présence physique des opérateurs en un même lieu soit nécessaire. Des opérateurs purement logiciels sont apparus dans les dernières décennies. On distingue : </br>* les bourses des valeurs : actions, obligations, produits dérivés (options, bons de souscription), OPCVM ; </br>* les bourses de matières premières (métaux, hydrocarbures, céréales, etc.) ou de biens de consommation en gros (diamants, fleurs, etc.). L'or et l'argent ont un statut un peu particulier « compartiment » qui est dû à leur ancienne fonction monétaire ; </br>* les bourses spécialisées dans les contrats à terme, futures (matière première par exemple pétrole, produits finis, par exemple jus d'orange, produits financiers, par exemple indice boursier), comme le LIFFE. Employé seul dans un contexte financier, le terme « bourse » réfère le plus souvent à une bourse de valeurs, de matières premières ou de produits financiers spécialisés (de type futures). financiers spécialisés (de type futures).)
  • Communauté  + (Une communauté est un groupe humain dont lUne communauté est un groupe humain dont les membres sont unis par un lien social. En biologie une communauté représente un système au sein duquel des organismes vivants partagent un environnement commun et interagissent. La notion de communauté est également un concept du droit qui désigne un groupe de personnes possédant et jouissant de façon indivise d'un patrimoine en commun. En France, s'oppose traditionnellement à celui de société et d'association qui reposent sur un pacte ou une convention volontairement formée par ses membres. Par extension, la communauté désigne uniquement les biens qui sont communs à plusieurs personnes. Dans son usage politique actuel le plus courant, le mot communauté évoque des collectivités historiques ou culturelles. En France, le terme est souvent utilisé dans les débats sur les minorités ou le communautarisme, avec une connotation négative. Au Québec, l'expression de communauté culturelle est couramment utilisée sans connotation négative.amment utilisée sans connotation négative.)
  • Constitution  + (Une constitution est une loi fondamentale Une constitution est une loi fondamentale qui fixe l'organisation et le fonctionnement d'un organisme, généralement d'un État ou d'un ensemble d'États. Le terme s'écrit parfois avec une majuscule initiale : Constitution. La valeur de la constitution d'un État varie selon le régime en place, elle a généralement une valeur supérieure à la loi. Elle est à la fois l'acte politique et la loi fondamentale qui unit et régit de manière organisée et hiérarchisée l’ensemble des rapports entre gouvernants et gouvernés au sein de cet État, en tant qu'unité d'espace géographique et humain. La constitution protège les droits et les libertés des citoyens contre les abus de pouvoir potentiels des titulaires des pouvoirs (exécutif, législatif, et judiciaire). Si la fiction juridique veut que la constitution fonde et encadre juridiquement l'État, il est entendu que l'histoire politique la précède et peut lui conférer à la fois sa légitimité circonstanciée et la permanence de son autorité. Cette histoire politique est alors réintroduite dans le droit en étant qualifiée de « pouvoir constituant primaire » (le pouvoir souverain qui établit une nouvelle Constitution). Plusieurs pays célèbrent officiellement l'adoption de leur constitution (Fête ou Jour de la constitution ou « Constitution Day » en anglais). Le terme « constitution » est également utilisé pour désigner les règles fondamentales d'organisations autres que des États souverains : on peut ainsi parler de la constitution de l'OIT, du projet de constitution européenne ou de la constitution civile du clergé. Il serait toutefois plus correct, pour ces organisations, d'employer les termes de traité ou d'« acte fondateur ». Dans des États fédéraux, les États fédérés peuvent avoir aussi leurs propres constitutions, comme la Californie aux États-Unis.tions, comme la Californie aux États-Unis.)
  • Entreprise  + (Une entreprise également appelée firme, coUne entreprise également appelée firme, compagnie, société et familièrement boîte ou business est une organisation ou une unité institutionnelle, mue par un projet décliné en stratégie, en politiques et en plans d'action, dont le but est de produire et de fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients, en réalisant un équilibre de ses comptes de charges et de produits. Pour ce faire, une entreprise fait appel, mobilise et consomme des ressources (matérielles, humaines, financières, immatérielles et informationnelles) ce qui la conduit à devoir coordonner des fonctions (fonction d'achat, fonction commerciale, fonction informatique, etc.). Elle exerce son activité dans le cadre d'un contexte précis auquel elle doit s'adapter : un environnement plus ou moins concurrentiel, une filière technico-économique caractérisée par un état de l'art, un cadre socio-culturel et réglementaire spécifique. Elle peut se donner comme objectif de dégager un certain niveau de rentabilité, plus ou moins élevé. Une entreprise est considérée du point de vue légal comme une personne morale et doit en tant que telle établir une distinction entre les ressources matérielles et les ressources humaines. Du point de vue social, en effet, les entreprises génèrent des profits, qui les autorisent à verser des salaires, donc à faire vivre une ville ou une région. De ce même point de vue, les administrations ne créent aucune richesse et sont un coût pour la société humaine. Aucune entreprise ne peut s'exempter de l'équilibre entre le niveau de ses revenus et de ses charges. En cas d'écart déficitaire, celui-ci doit être réduit ou comblé par un apport extérieur (par exemple, une subvention d'équilibre) sous peine de non-viabilité et de disparition de l'entreprise à plus ou moins brève échéance. Depuis le début du XXIe siècle, les entreprises sont appelées à prendre en compte les exigences de (sustainable development en anglais), à travers ce que l'on appelle la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), corporate social responsibility (CSR) en anglais.te social responsibility (CSR) en anglais.)
  • Universités  + (Une université est une institution d'enseiUne université est une institution d'enseignement supérieur, d'étude et de recherche, constituée par la réunion de divers établissements nommés suivant les traditions « collèges », « facultés », « instituts », « départements », « centres », « sections », « unités » ou écoles spécifiques, mais aussi bibliothèque ou atelier, médiathèque ou musée, etc. formant un ensemble administratif cohérent avec un statut de droit défini, public, privé ou éventuellement mixte. Sous cette égide légale et administrative sont ainsi rassemblées ou monopolisées la production (recherche scientifique), la conservation (publications et bibliothèques) et la transmission (études supérieures) de différents champs choisis d'études et de connaissance. Le mot universitas attesté entre 1214 et 1218 en latin médiéval, dans la pratique de juristes, désigne une communauté, une assemblée ou une corporation, ici, de maîtres et/ou d'élèves universitas magistrorum et scolarium, il est emprunté au vocabulaire des organisations marchandes, en particulier des guildes de commerce et corporations régulant des activités de services marchands. Ces corporations universitaires spécifiques ne caractérisent les premières et rares concentrations d'écoles d'enseignement supérieur de l'Europe méridionale et occidentale qu'à partir de la fin du premier tiers du XIIIe siècle. Il s'agit d'un statut qui permet de faire face aux autorités de l'école ecclésiastique, aux bourgeois de la ville réunis en assemblées ou en communes, voire au besoin à l'autoritarisme régalien ou papal. L'entrée à l'université est généralement restreinte à ceux qui ont préalablement un diplôme d'enseignement secondaire. Le nombre d'étudiants dans les universités du monde est monté en flèche pendant tout le XXe siècle, spécialement depuis la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui un bon fonctionnement des universités et plus généralement de l'enseignement supérieur est considéré comme un atout économique. Aussi, les grands pays européens, pour soutenir la compétition internationale, se sont lancés depuis une dizaine d'années dans un mouvement de réflexion et de réforme de leurs universités.lexion et de réforme de leurs universités.)
  • Ville  + (Une ville — le milieu urbain — est à la foUne ville — le milieu urbain — est à la fois un milieu physique et humain où se concentre une population qui organise son espace en fonction du site et de son environnement, en fonction de ses besoins et de ses activités propres et aussi de contingences notamment socio-politiques. La ville est un milieu complexe qui ne peut cependant pas se résumer à une approche physique, car l'espace urbain est aussi la traduction spatiale de l'organisation dans l'espace et dans le temps des hommes et de leurs activités dans un contexte donné. Ce contexte est autant physique, économique, politique, social ou culturel. L'approche de la ville ne peut être que diachronique et l'histoire des villes, de chaque ville ou agglomération reste un élément d'analyse essentiel. La ville peut être comparée avec un écosystème qui interagit en permanence comme un milieu avec ses hôtes. Les principes qui régissent la structure et l'organisation de la ville sont étudiés par la sociologie urbaine, l'urbanisme ou encore l'économie urbaine. l'urbanisme ou encore l'économie urbaine.)
  • Action publique  + (L'action publique désigne l'action de l'adL'action publique désigne l'action de l'administration publique. C'est un concept de sociologie politique qui désigne à la fois l'activité de gouvernement, le travail gouvernemental et l'action de gouverner. En sociologie, la notion d'action publique est utilisée à la place de la notion de politique publique pour souligner la complexité de l'action de l'État et plus généralement de l'administration publique. A la différence de la notion de politique publique, la notion d'action publique est employée pour mettre en relief la question de la mise en œuvre des politiques publiques. L'objectif de cette approche, comme dans les science studies, est d'étudier ce que les acteurs font et non pas ce qu'ils disent qu'ils font. Le concept est aussi utilisé dans l'administration. Par exemple, en 2012, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a créé le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) et en 2017, le gouvernement d'Édouard Philippe a lancé le programme . d'Édouard Philippe a lancé le programme .)
  • Agriculture biologique  + (L'agriculture biologique est une méthode dL'agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXe siècle, les organismes génétiquement modifiés par transgénèse, et la conservation des cultures par irradiation. La fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc être assurées en privilégiant au maximum l'utilisation d'engrais et de pesticides issus ou dérivés de substances naturelles. Ces derniers sont appelés biopesticides. Les pratiques d'agriculture biologique sont soumises à des normes contraignantes permettant la labellisation des produits et un prix de vente généralement plus élevé. Les motivations des agriculteurs et des consommateurs peuvent être de meilleurs revenus, une meilleure santé au travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme plus sains. L'élevage d'animaux des fermes biologiques doit respecter des conditions de vie plus respectueuses du bien-être animal que l'agriculture traditionnelle. Définie depuis les années 1920, l'agriculture biologique est organisée à l'échelle mondiale depuis 1972 (International Federation of Organic Agriculture Movements – IFOAM) et reconnue depuis 1999 dans le Codex Alimentarius, un programme commun de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé. L'agriculture biologique est une des formes d'agriculture durable ; l'appellation « biologique », ou son abréviation « bio », est protégée légalement et implique une certification. Plusieurs labels internationaux de reconnaissance de ce type d'agriculture ont été définis. Depuis 1990, le marché des aliments et autres produits biologiques a augmenté rapidement, atteignant 63 milliards de dollars dans le monde en 2012. Cette demande s'est accompagnée d'une augmentation de la surface des terres agricoles destinées à l'agriculture biologique, qui s'est accrue de 8,9 % par an en moyenne entre 2001 et 2011. Dans le monde, plus de 37,2 millions d'hectares étaient consacrés à l'agriculture biologique à la fin de l'année 2011, soit 0,9 % des terres agricoles des 162 pays pris en compte dans le calcul. En 2015, l'agriculture biologique occupait 6,2 % de la superficie agricole utilisée de l'Union européenne.e agricole utilisée de l'Union européenne.)
  • Exploitation agricole intensive  + (L'agriculture intensive est un système de L'agriculture intensive est un système de production agricole fondé sur un accroissement de la production agricole optimisé par rapport à la disponibilité des facteurs de production (moyens humains, matériels et surfaces cultivées). Ce rapport entre volume produit et facteur de production est appelé productivité. L'agriculture intensive existe dans deux systèmes opposés, l'un traditionnel, l'autre moderne. En système traditionnel, les ressources humaines sont nombreuses, la force animale est souvent employée, la biodiversité est élevée et plusieurs espèces complémentaires sont parfois cultivées ensemble, mais les moyens matériels (et souvent les disponibilités foncières) sont rares : l'intensification agricole y est fondée sur l'investissement humain maximal par rapport aux autres facteurs de production. Les impacts environnementaux sont faibles (agriculture extensive au sens large). En système moderne, la situation est inverse : les moyens humains sont en grande partie remplacés par des machines ou robots, l'intensification requiert des investissements importants et une utilisation accrue d’intrants (engrais, produits phytosanitaires, matériel agricole, énergie). C'est ce deuxième système qui est habituellement désigné par l'appellation « agriculture intensive ». Les caractéristiques (mécanisation, chimisation, standardisation et augmentation de la taille des parcelles) de l'intensification de l'agriculture à l’échelle des parcelles et des paysages, expliquent que les impacts environnementaux y sont plus importants.s environnementaux y sont plus importants.)
  • Logiciel open source  + (La désignation open source /ˈoʊpən sɔɹs/, La désignation open source /ˈoʊpən sɔɹs/, ou code source ouvert, s'applique aux logiciels (et s'étend maintenant aux œuvres de l'esprit) dont la licence respecte des critères précisément établis par l'Open Source Initiative, c'est-à-dire les possibilités de libre redistribution, d'accès au code source et de création de travaux dérivés. Mis à la disposition du grand public, ce code source est généralement le résultat d'une collaboration entre programmeurs. Le mouvement open source s'est développé en parallèle du mouvement du logiciel libre qui prône des valeurs philosophiques et politiques de justice, l'open source se focalisant sur des considérations techniques de développement logiciel et ne s'opposant pas à l'utilisation de systèmes intégrés combinant logiciels propriétaires et logiciels open source. Dans la pratique toutefois, la très grande majorité des logiciels open source sont également libres, l'exception la plus notable étant les logiciels pratiquant la tivoïsation. L’open source a déjà investi tous les grands domaines du système d’information des administrations françaises : environnements serveurs, domaines applicatifs, outils d’ingénierie, solutions de réseaux et sécurité. Les solutions open source sont désormais au même rang que les solutions propriétaires dans le paysage des logiciels du secteur public. Les décideurs effectuent d’ailleurs de plus en plus leur choix à partir d’un jugement éclairé, en comparant systématiquement solutions propriétaires et solutions libres.lutions propriétaires et solutions libres.)
  • Gestion de l'eau  + (La gestion de l'eau est l'activité qui conLa gestion de l'eau est l'activité qui consiste à protéger, planifier, développer, distribuer et gérer l'utilisation optimale des ressources en eau et des milieux aquatiques, des points de vue qualitatif et quantitatif. Ceci inclut la gestion des risques « quantitatifs » et évènements extrêmes de sécheresse et pénurie, d'inondations et de crues, érosion des sols et du trait de côte, d', notamment liés au changement climatique, à la déforestation et à la destruction des zones humides. S'y ajoute les questions de pollutions telluriques des zones côtières et des mers et océans, par les activités humaines, essentiellement charriées par les fleuves. Axée sur le développement des ressources en eau depuis les années 1970, cette activité se tourne sur leur gestion dans les années 1980 et sur la gestion intégrée des ressources en eau dans les années 1990, cette évolution traduisant la mobilisation du secteur public et privé en faveur du développement durable. En 2017, au moins 196 villes mondiales, soit 1,2 milliard de personnes (20 % de la population) sont considérées comme confrontées à des problèmes de gestion de l’eau selon le CDP (ex. : Miami, Pittsburgh (États-Unis) et Johannesburg (Afrique du Sud), qui dont confrontées à un risque « extrême » d’inondations. Les actions de gestion sont de court, moyen et long termes et pour certaines doivent concerner tout un bassin versant. Elles concernent donc de nombreux acteurs (dont collectivités publiques, entreprises agriculteurs et habitants), entités décisionnelles réunies sous le nom de gouvernance de l'eau. Dans un contexte de marchandisation l'eau est de plus en plus perçue comme une ressource naturelle précieuse et un bien commun à partager avec les autres êtres vivants de la planète ; une ressource limitée et inégalement répartie, à utiliser de manière économe et à dépolluer avant de la rendre au milieu naturel.luer avant de la rendre au milieu naturel.)
  • Justice sociale  + (La justice sociale est une construction moLa justice sociale est une construction morale et politique qui vise à l'égalité des droits et conçoit la nécessité d'une solidarité collective entre les personnes d'une société donnée. L'entrée correspondant à ce terme dans le Dictionnaire des sciences économiques et sociales le fait reposer théoriquement sur deux principes. Soit, un premier principe d'équité, avec lequel il ne faut pas confondre celui de justice, et qui s'entend plutôt comme le principe du « à chacun son dû ». Dans ce cas, la part individuelle revenant à celui qui bénéficie du traitement équitable doit être conforme aux attentes les plus généralement exprimées dans une société à l'égard des autres parts individuelles. Soit, un second principe, dit moral, d'une prémisse d'égalité entre tous les membres composants la société. Dans ce cas, la notion de justice sociale est essentiellement une projection vers une société plus juste, en admettant qu'il y ait toujours des injustices. On peut le voir soit comme une utopie, soit comme une démarche allant vers plus de progressisme. Ce premier partage définitoire permet de tracer plusieurs règles générales d'application de la justice sociale. La justice sociale est dite commutative quand elle est fondée sur l'idée que la pure réciprocité doit exister entre les membres et la société (chacun reçoit en contrepartie mesurée d'un effort fourni). Elle sera, en revanche, qualifiée de distributive, si elle vise à donner à chacun la part qui lui revient pour vivre décemment, en se réservant de préciser quels critères ou catégories seront utilisés pour élaborer cette distribution (économique, sociale, culturelle). Les actions ayant pour objectif de rétablir une justice sociale visent à élaborer un meilleur système de répartitions, où chaque individu a et conserve les mêmes chances de réussite tout au long des situations de sa vie d'individu. Ainsi, on parle parfois d'« égalité des chances ». Les corrections nécessaires peuvent être sociales, financières ou culturelles. La justice sociale peut aussi se définir de manière négative : est injuste ce qui n'est pas acceptable socialement. Par exemple, les inégalités de salaires entre métiers de qualifications différentes sont le plus souvent considérées comme justes, parce qu'elles sont socialement acceptées par la majorité. Il existe une distinction entre justice sociale (ou équité) et égalité. La justice sociale est aussi une notion qui évolue dans le temps, ce qui est juste socialement peut devenir injuste si le contexte change (voir sociologie de la justice sociale). Dans son ouvrage majeur Théorie de la justice de 1971, le libéral John Rawls écrit qu'une société est juste si elle respecte trois principes, dans l'ordre : 1. </br>* garantie des libertés de base égales pour tous ; 2. </br>* égalité des chances ; 3. </br>* maintien des seules inégalités qui profitent aux plus défavorisés.alités qui profitent aux plus défavorisés.)
  • Propriété intellectuelle  + (La propriété intellectuelle est le domaineLa propriété intellectuelle est le domaine comportant l'ensemble des droits exclusifs accordés sur des créations intellectuelles.Elle comporte deux branches : </br>* la propriété littéraire et artistique, qui s'applique aux œuvres de l'esprit, est composée du droit d'auteur et des droits voisins ; </br>* la propriété industrielle, qui regroupe elle-même, d'une part, les créations utilitaires, comme le brevet d'invention et le certificat d'obtention végétale ou au contraire un droit de protection sui generis des obtentions végétales, et, d'autre part, les signes distinctifs, notamment la marque commerciale, le nom de domaine et l'appellation d'origine. Elle comprend un droit moral (extra-patrimonial) qui est le seul droit attaché à la personne de l'auteur de l’œuvre qui soit perpétuel, inaliénable et imprescriptible, et qui s'applique donc post mortem, même après que l'œuvre est placée dans le domaine public (soit 70 ans à compter du 1er janvier de l'année suivant la mort de l’auteur). C'est l'œuvre résultante, et sa forme, qui sont protégées, non les idées et les informations qui en sont à l'origine, et qui, elles, restent libres de droit. Ainsi, le « résumé » d'une œuvre écrite, ou la citation d'un titre dans une bibliographie ne sont pas considérés comme un emprunt à ce qui est protégé par le droit d'auteur dans l'œuvre. Certaines personnalités du mouvement du logiciel libre dénoncent l'escroquerie sémantique du concept de « propriété intellectuelle », de même le récent brevetage du vivant a suscité de vives controverses éthiques et juridiques.vives controverses éthiques et juridiques.)
  • Souveraineté alimentaire  + (La souveraineté alimentaire est un conceptLa souveraineté alimentaire est un concept développé et présenté pour la première fois par Via Campesina lors du Sommet de l'alimentation organisé par la FAO à Rome en 1996. Il a depuis été repris et précisé par divers courants altermondialistes lors de différents Forums Sociaux Mondiaux. La souveraineté alimentaire est présentée comme un droit international qui laisse la possibilité aux populations, aux États ou aux groupes d'États de mettre en place les politiques agricoles les mieux adaptées à leurs populations sans qu'elles puissent avoir un effet négatif sur les populations d'autres pays. Elle se construit à l'origine dans l'objectif de permettre le respect des droits des paysans. La souveraineté alimentaire est donc une rupture par rapport à l'organisation actuelle des marchés agricoles mise en œuvre par l'OMC. Complémentaire du concept de sécurité alimentaire qui concerne la quantité d'aliments disponibles, l'accès des populations à ceux-ci, l'utilisation biologique des aliments et le problème de la prévention et gestion des crises, la souveraineté alimentaire accorde en plus une importance aux conditions sociales et environnementales de production des aliments. Elle prône un accès plus équitable à la terre pour les paysans pauvres, au moyen si nécessaire d'une réforme agraire et de mécanismes de sécurisation des droits d'usage du foncier. Au niveau local, les défenseurs de la souveraineté alimentaire favorisent le maintien d'une agriculture de proximité destinée en priorité à alimenter les marchés régionaux et nationaux. Les cultures vivrières et l'agriculture familiale de petite échelle sont présentées par les défenseurs de la souveraineté alimentaire comme étant d'une grande efficacité économique[réf. nécessaire], sociale[réf. nécessaire] et environnementale[réf. nécessaire], comparée à l'agriculture industrielle et les plantations de grande échelle où travaillent de nombreux salariés. La place et le rôle des femmes sont privilégiés. La souveraineté alimentaire privilégie des techniques agricoles qui favorisent l'autonomie des paysans. Elle est donc favorable à l'agriculture biologique et à l'agriculture paysanne. Elle refuse l'utilisation des plantes transgéniques en agriculture. des plantes transgéniques en agriculture.)
  • Sécheresse  + (La sécheresse ou sècheresse \sɛʃ.ʁɛs\ défiLa sécheresse ou sècheresse \sɛʃ.ʁɛs\ définit l'état d'un environnement confronté à un manque d'eau significativement long et important pour qu'il ait des impacts sur la flore (naturelle ou cultivée), la faune (sauvage ou d'élevage) et les sociétés. Sécheresse ne doit pas être confondu avec aridité. Une région aride peut connaître des épisodes de sécheresse. Le déficit hydrique est une situation naturelle du point de vue de la variabilité climatique (par exemple, les périodes glaciaires/interglaciaires du Quaternaire, les cycles El Niño / La Niña, etc.) mais, selon certains climatologues certaines situations de déficit hydrique sont amplifiées (durée, extension spatiale, intensité) par l'émission humaine de gaz à effet de serre. Il fait suite à un déficit pluviométrique, sur de longues périodes durant lesquelles les précipitations sont anormalement faibles ou insuffisantes pour maintenir l'humidité du sol et l'hygrométrie normale de l'air. Il peut être aggravé ou expliqué par des pompages, une baisse du niveau de la nappe phréatique, l'érosion et la dégradation des sols (l'humus favorise la rétention de l'eau, la coupe à blanc de zones forestières dans la région de l'Amazonie, par exemple, entraîne rapidement la perte de cet humus essentiel à la rétention de l'eau et cause une désertification accélérée d'origine anthropique), une augmentation de l'évapotranspiration induite par des plantations consommatrices d'eau (peupliers, maïs). La sécheresse peut détruire les récoltes (partiellement ou totalement) et tuer les animaux d'élevage, et parfois sauvages. Elle devient alors un facteur de famine régionale et d'exode, souvent accompagnée de troubles sociaux voire de conflits armés en particulier dans les régions de peu de ressources économiques. La sécheresse n'est donc pas qu'un phénomène physique ou climatique objectif. C'est aussi une notion relative qui reflète l'écart entre la disponibilité de l'eau et la demande en eau de l'homme (savoir les applications agricoles – agriculture, du bétail – industrielles, domestiques de l'eau – hygiène, alimentation, lavage – dont certains usages d'une nécessité secondaire – piscine, arrosage des gazons, lavage de voiture – , etc.). Ceci rend toute définition de la sécheresse relative au contexte géopolitique et sociologique ; l'état « normal » de disponibilité de l'eau change selon les zones biogéographiques et les besoins réels ou ressentis des individus et des sociétés. La sécheresse s'initie par une sécheresse météorologique se produisent généralement lorsqu'un anticyclone s'installe durablement au-dessus d'une région à cause d'une situation de blocage. Les hautes pressions persistantes empêchent donc toute intrusion d'une perturbation atmosphérique et peuvent alors mener la région surplombée par celles-ci à une longue période de beau temps et donc avec un peu voire sans précipitations.onc avec un peu voire sans précipitations.)
  • Justice environnementale  + (Le concept de justice environnementale appLe concept de justice environnementale applique les théories de la justice au champ de l'environnement et de l'écologie. Il découle de la prise en compte de l'environnement et des services écosystémiques qu'il permet comme du « bien commun. » La justice environnementale peut aussi concerner les effets du dérèglement climatique ; dans ce contexte on parle parfois d'injustice et/ou de « justice climatique ». Ce concept sous-tend qu'il existe des droits sur la nature pour tous et chacun ; individus, familles, collectivités, entreprises et autres groupes humains vis-à-vis de l'environnement considéré comme bien commun, mais en échange de devoirs et d'obligations légales, et selon le PNUD repris par Fabrice Flipo (2002), « en l’absence de tierce-parties capables d’administrer une justice : les plus forts outrepassent leurs droits et échappent à leurs devoirs, constituant peu à peu de petits potentats privés. Les règles actuelles conduisent donc sans surprise à une augmentation mondiale des inégalités ».Ce concept invite donc aussi à penser et mettre en œuvre des mesures de réduction, de réparation et de compensation quand le préjudice écologique n'a pu être évité, ce qui peut parfois nécessiter ou justifier une certaine « ingérence écologique ». Ces devoirs ou obligations sont souvent regroupés dans la notion de « responsabilité sociale et environnementale », la liberté d'exploiter l'environnement s'arrêtant là où elle menace celle des autres (il y a alors obligation à ne pas surexploiter une ressource), et là où l'environnement (biodiversité, habitats naturels, diversité génétique) serait lui-même menacé par les activités humaines. La justice environnementale s’apparente in fine à une réflexion éthique sur la responsabilité et la liberté. Le cœur de l’argumentaire consiste à exposer que la souffrance est prioritaire au bien-être et que la responsabilité prime sur la liberté. La justice environnementale mérite d'être saisie via le développement socialement durable (DSD) où l’on donne une priorité aux capacités personnelles, en particulier à la capacité d’auto-contrainte de la personne sinon à sa capacité de résilience. Il en résulte une structure de capacités qui imprègne la personne, pouvant la renforcer mais aussi la fragiliser.ant la renforcer mais aussi la fragiliser.)
  • Développement durable  + (Le développement durable (en anglais : susLe développement durable (en anglais : sustainable development, parfois traduit par développement soutenable) est une conception du développement qui s'inscrit dans une perspective de long terme et en intégrant les contraintes écologiques et sociales à l'économie. Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, dit rapport Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois en 1987, « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Cette notion s'est imposée à la suite de la prise de conscience progressive, depuis les années 1970, de la finitude écologique de la Terre, liée aux limites planétaires sur le long terme. La notion fait toutefois l'objet de , notamment de la part des tenants de la décroissance, pour lesquels cette notion reste trop liée à celle de la croissance économique, mais aussi de la part de ceux qui y voient un frein au développement.ux qui y voient un frein au développement.)
  • Militance  + (Le militantisme est une forme d'engagementLe militantisme est une forme d'engagement collectif à une cause de nature morale, religieuse, sociale, politique, associative ou syndicale souvent en vue de protester contre ce qui est perçu comme une injustice. Historiquement ce terme militaire issu du latin fait référence aux membres de la milice du Christ, mais son usage au vingtième siècle dérive pour décrire l'expression organisée d'une protestation d'un groupe social.sée d'une protestation d'un groupe social.)
  • Technosolutionnisme  + (Le technosolutionnisme fait référence à laLe technosolutionnisme fait référence à la tentative d'utiliser l'ingénierie ou la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures. Certains le définissent comme une « tentative de réparer les dommages causés à une technologie par une modification du système », qui peut impliquer une modification de technologies existantes et/ou une modification de ses procédures d'exploitation ou de maintenance. Les correctifs technologiques sont inévitables dans la technologie moderne. Il a été observé que de nombreuses technologies, bien qu'inventées et développées pour résoudre certains problèmes perçus, créent souvent d'autres problèmes dans le processus, appelés externalités . Le technosolutionnisme est l'idée que tous les problèmes peuvent trouver des solutions dans des technologies meilleures et nouvelles. Le terme est maintenant utilisé comme une expression condescendante pour décrire des solutions bon marché et rapides en utilisant des technologies inappropriées ; ces correctifs créent souvent plus de problèmes qu'ils n'en résolvent, ou donnent le sentiment qu'ils ont résolu le problème.e sentiment qu'ils ont résolu le problème.)
  • Eaux souterraines  + (Les eaux souterraines sont toutes les eauxLes eaux souterraines sont toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol, dans la zone de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol. En tant que ressource naturelle vitale et plus ou moins renouvelable et parfois transfrontalières, ces eaux posent des questions juridiques particulières. C'est parfois une source de conflit inter ethnique ou entre pays. Les aquifères souterrains sont la réserve majeure (98 à 99 %)de l'eau douce exploitable sur les terres émergées. L’utilisation de l’eau souterraine se répartit de façon variable d’un pays à l’autre. Les pourcentages d’utilisation, selon les trois catégories, sont les suivants : </br>* 65 % (0 à 97 %) pour l’irrigation; </br>* 25 % (0 à 93 %) pour l'eau potable; </br>* 10 % (0 à 64 %) pour l'industrie. La carte des réserves aquifères connues en 2008 (publiée par l'UNESCO) montre 273 aquifères transfrontaliers (68 en Amérique, 38 en Afrique, 65 en Europe de l'Est, 90 en Europe occidentale et 12 en Asie où le recensement n'était pas terminé). Les aquifères majeurs connus en 2008 étaient en Amérique du Sud et Afrique du Nord. Les grands aquifères d'Afrique centrale sont encore mal explorés et rarement exploitées. La multiplication des pompes électriques et petits systèmes de pompage et forage a fortement augmenté la pression sur les nappes, souvent surexploitées dans les zones habitées et de grandes cultures et parfois déjà pollués. Leur exploitation pose aussi des questions sur nos responsabilités à l'égard des générations futures ou de l'amont vers l'aval (du point de vue du sens de circulation des masses d'eau souterraines, ou de leur alimentation via les bassins versants en surface le cas échéant). Il existe des eaux fossiles non renouvelables aux échelles humaines de temps et des aquifères profonds qui ne sont que très lentement réalimentés.ui ne sont que très lentement réalimentés.)
  • Logiciel libre  + (Un logiciel libre est un logiciel dont l'uUn logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication par autrui en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et juridiquement, ceci afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur et la possibilité de partage entre individus. Ces droits peuvent être simplement disponibles — cas du domaine public — ou bien établis par une licence, dite « libre », basée sur le droit d'auteur. Les « licences copyleft » garantissent le maintien de ces droits aux utilisateurs même pour les travaux dérivés. Les logiciels libres constituent une alternative à ceux qui ne le sont pas, qualifiés de « propriétaires » ou de « privateurs ». Ces derniers sont alors considérés par une partie de la communauté du logiciel libre comme étant l'instrument d'un pouvoir injuste, en permettant au développeur de contrôler l'utilisateur. Le logiciel libre est souvent confondu à tort avec : </br>* les gratuiciels (freewares) : un gratuiciel est un logiciel gratuit propriétaire, alors qu'un logiciel libre se définit par les libertés accordées à l'utilisateur. Si la nature du logiciel libre facilite et encourage son partage, ce qui tend à le rendre gratuit, elle ne s'oppose pas pour autant à sa rentabilité principalement via des services associés. Les rémunérations sont liées par exemple aux travaux de création, de développement, de mise à disposition et de soutien technique. D'un autre côté les logiciels gratuits ne sont pas nécessairement libres, car leur code source n'est pas systématiquement accessible et leur licence peut ne pas correspondre à la définition du logiciel libre. </br>* l’open source : le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité ; l’open source quant à lui, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s'attache aux avantages d'une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source.ravers de la réutilisation du code source.)
  • Politiques publiques  + (Une politique publique est un concept de sUne politique publique est un concept de science politique qui désigne les « interventions d’une autorité investie de puissance publique et de légitimité gouvernementale sur un domaine spécifique de la société ou du territoire ». La sociologie politique utilise ce concept afin d'analyser l'ensemble de ces interventions dans les différentes étapes de leur mise en œuvre, aussi bien que dans leur genèse ou au travers de leurs conséquences (il est alors question de « sociologie de l’action publique »). La science administrative tend plutôt à analyser et à évaluer une politique publique en fonction de sa capacité à atteindre les objectifs qui lui ont été assignés, ainsi qu'en fonction de l'efficacité des moyens déployés. Dans ce cadre, les politiques publiques peuvent également être décrites comme « un ensemble d'actions coordonnées, réalisées par une puissance publique, dans l'optique d'obtenir une modification ou une évolution d'une situation donnée ». Étudier leur impact permet de décrire la capacité qu'a une puissance publique à gérer les attentes et les problèmes propres à la société ou au pan de société concerné(e) et à agir en fonction d'une stratégie publique, de court, moyen ou long terme. Les domaines concernés peuvent être de toute nature : infrastructure, santé, famille, logement, emploi, formation professionnelle, recherche, fonction publique, crise, déficit... L’évaluation des politiques publiques, présentée comme un nouvel outil d’aide à la décision publique, est apparue aux États-Unis dans les années 1960 avant de se développer au Royaume-Uni, dans les pays scandinaves puis dans les autres démocraties occidentales vingt ans plus tard. La Commission européenne en a fait notamment une exigence règlementaire systématique dans le cadre des financements alloués aux États membres à partir des années 1990.ux États membres à partir des années 1990.)
  • Polycentrisme  + (Le polycentrisme est un terme utilisé à la fois dans l'aménagement du territoire et dans la politologie.)
  • Productivisme  + (Apparu au début du XXe siècle, le productivisme est « un système d'organisation de la vie économique dans lequel la production est donnée comme objectif premier ». Il ne doit pas être confondu avec la recherche de la productivité.)
  • Métier (corporation)  + (Au sens large, une corporation est une réuAu sens large, une corporation est une réunion durable de personnes poursuivant un but commun, et dont l'état ne dépend pas du changement de ses membres. Le mot vient du latin corporari (« se former en corps »), et désigne une personne morale dont les membres (personnes physiques et/ou morales) possèdent en général une même caractéristique (par exemple, l'exercice d'une fonction). Les corporations peuvent être de droit privé mais sont en général (dans un sens plus contemporain du terme) instituée par une loi et de droit public. Les corporations se distinguent des établissements, qui sont groupements de biens affectés à un certain but. Au sens large du terme, les associations, syndicats et apparentés, qui sont des regroupements volontaires de droit privé sont donc des corporations. Le corporatisme peut désigner, selon qu'il prend ou non une connotation péjorative, la tendance qu'ont les membres d'un corps professionnel ou administratif à privilégier leurs intérêts matériels au détriment de ceux du public qu'ils servent (consommateurs, administrés, justiciables, usagers, élèves, clients, patients, etc.) usagers, élèves, clients, patients, etc.))
  • Coworking  + (Cotravail Le coworking, ou cotravail, est Cotravail Le coworking, ou cotravail, est une méthode d'organisation du travail qui regroupe un espace de travail partagé et un réseau de travailleurs pratiquant l'échange et l'ouverture ; juridiquement cela se traduit par une location d'espaces partagés de travail. En d'autres termes, le cotravail qui constitue l'un des domaines de l'économie collaborative, laquelle est par essence non commerciale, est souvent présenté comme un contexte favorisant l'innovation. Les espaces de cotravail sont en pleine expansion et jouent un rôle important en favorisant la structuration d'un véritable réseau de cotravailleurs facilitant à la fois échanges directs, réseautage, coopération et créativité.ts, réseautage, coopération et créativité.)
  • Creative commons  + (Creative Commons (CC) est une association Creative Commons (CC) est une association à but non lucratif dont la finalité est de proposer une solution alternative légale aux personnes souhaitant libérer leurs œuvres des droits de propriété intellectuelle standard de leur pays, jugés trop restrictifs. L’organisation a créé plusieurs licences, connues sous le nom de licences Creative Commons. Ces licences, selon leur choix, ne protègent aucun ou seulement quelques droits relatifs aux œuvres. Le droit d'auteur (ou « copyright » dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis) est plus restrictif.th et aux États-Unis) est plus restrictif.)
  • Communes  + (Dans certains pays, une commune est une ciDans certains pays, une commune est une circonscription territoriale pouvant correspondre à une ville, à un bourg avec ses villages et hameaux ou à un groupe de villages. Dans la plupart des cas, la commune constitue la plus petite subdivision administrative. Elle est souvent dirigée par un maire ou bourgmestre.uvent dirigée par un maire ou bourgmestre.)
  • Biomasse  + (Dans le domaine de l'énergie, la biomasse Dans le domaine de l'énergie, la biomasse est la matière organique d'origine végétale (microalgues incluses), animale, bactérienne ou fongique (champignons), utilisable comme source d'énergie (bioénergies). Cette énergie peut en être extraite par combustion directe (ex. : bois énergie), ou par combustion après un processus de transformation de la matière première, par exemple la méthanisation (biogaz, ou sa version épurée le biométhane) ou d'autres transformations chimiques (dont la pyrolyse, la carbonisation hydrothermale et les méthodes de production de biocarburants ou « agrocarburants »). Trois modes de valorisations de la biomasse (co)existent : thermique, chimique et biochimique. La biomasse intéresse à nouveau les pays riches, confrontés au changement climatique et à la perspective d'une crise des ressources en hydrocarbures fossiles ou uranium. Sous certaines conditions, elle répond à des enjeux de développement durable et d'économie circulaire ; en se substituant aux énergies fossiles pour réduire les émissions globales de gaz à effet de serre, en restaurant aussi parfois certains puits de carbone (semi-naturels dans le cas des boisements et haies exploités). En quelques décennies des filières nouvelles sont apparues : agrocarburants, granulés de bois, méthanisation industrielle, créant des tensions sur certaines ressources, avec de nouveaux risques de surexploitation de la ressource et de remplacement de cultures vivrières par des cultures énergétiques. En France, une stratégie nationale de mobilisation de la biomasse (2018) vise à augmenter la quantité de biomasse collectée, en créant le moins possible d'effets collatéraux négatifs sur la biodiversité, les paysages et d'autres filières dépendantes de la même ressource. En 2019, selon l'Agence internationale de l'énergie, la biomasse fournissait 56 813 PJ d'énergie, soit 9,2 % de l'énergie primaire consommée dans le monde, 542,6 TWh d'électricité, soit 2,0 % de la production mondiale d'électricité, et 3,3 % de l'énergie consommée par les transports. Selon un rapport de la Commission européenne, la bioénergie pourrait couvrir jusqu'à 13 % de la demande énergétique de l'UE.'à 13 % de la demande énergétique de l'UE.)
  • Confiance  + (Divers philosophes, psychologues et cherchDivers philosophes, psychologues et chercheurs en sciences sociales ont travaillé sur la notion de confiance qui, selon une définition assez largement acceptée, peut être entendue comme « un état psychologique se caractérisant par l'intention d'accepter la vulnérabilité sur la base de croyances optimistes sur les intentions (ou le comportement) d'autrui ». La confiance renvoie à l’idée que l’on peut se fier à quelqu’un ou à quelque chose. Dans l’étymologie latine, le verbe confier (du latin confidere : cum, « avec » et fidere « fier ») signifie qu’on remet quelque chose de précieux à quelqu’un, en se fiant à lui et en s’abandonnant ainsi à sa bienveillance et à sa bonne foi. Cette origine souligne les liens étroits qui existent entre la confiance, l'espoir, la foi, la fidélité, la confidence, le crédit et la croyance. Confiance est aussi une des vertus chrétiennes plus importantes, particulièrement dans la dévotion à la divine miséricorde. dans la dévotion à la divine miséricorde.)
  • Garrigue  + (En botanique, la garrigue (du provençal gaEn botanique, la garrigue (du provençal garriga) est une formation végétale caractéristique des régions méditerranéennes, proche du maquis. Selon l'École agronomique de Montpellier, la garrigue est au calcaire ce que le maquis est aux terrains siliceux. L'École agronomique de Toulouse associe le terme de garrigue à l'étagement de végétation. Garrigue et maquis peuvent être réunis sous un même vocable : le matorral qui constitue une sère d'une succession régressive due au passage récurrent du feu, correspondant généralement à un écosystème forestier dégradé, parfois à un réembroussaillement d'anciennes pâtures ou de terres cultivées laissées à l'abandon. de terres cultivées laissées à l'abandon.)
  • Culture  + (En philosophie, le mot culture désigne ce En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature. En sociologie, comme en éthologie, la culture est définie de façon plus étroite comme « ce qui est commun à un groupe d'individus » et comme « ce qui le soude », c'est-à-dire ce qui est appris, transmis, produit et inventé. Ainsi, pour une organisation internationale comme l'UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances ». Ce « réservoir commun » évolue dans le temps par et dans les formes des échanges. Il se constitue en de multiples manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de communiquer en société. Par abus de langage, le mot « culture » est employé pour désigner presque exclusivement l'offre de pratiques et de services culturels dans les sociétés modernes, et en particulier dans le domaine des arts et des lettres.r dans le domaine des arts et des lettres.)
  • Enclosure  + (Enclosure ou inclosure est un terme anglaiEnclosure ou inclosure est un terme anglais qui désigne l'action d'enclore un champ. Cet anglicisme est passé en français où il désigne la parcelle de terrain enclose de haies, de murs ou de barrières, bien que les Picards utilisaient plutôt le mot « renclôture ». Ce terme fait souvent référence au mouvement des enclosures qui s'est développé en Angleterre à partir du XVIe siècle, et qui s'est intensifié aux débuts de la révolution industrielle au XIXe siècle.la révolution industrielle au XIXe siècle.)
  • Abusus  + (L'abusus est l'un des attributs du droit dL'abusus est l'un des attributs du droit de propriété, le droit de disposer de son bien, qu'il s'agisse de la disposition juridique de son bien par l'aliénation (vente ou don) ou matérielle par la destruction. L'abusus peut être détenu par le propriétaire, le possesseur, mais en aucun cas par l'usufruitier. Il est un des démembrements du droit de propriété avec l’usus, le droit d'user d'une chose sans en percevoir les fruits (le droit d'habiter dans une maison dont on a l’usus) et le fructus, le droit d'en percevoir les fruits et revenus (le droit de louer et de percevoir les loyers d'une maison dont on a le fructus). Usus et fructus étant couramment réunis dans l'usufruit. L'abusus est un droit réel en ce sens qu'il s'exerce sur une chose.l en ce sens qu'il s'exerce sur une chose.)
  • Agriculture vivrière  + (L'agriculture vivrière est une agricultureL'agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers l'autoconsommation et l'économie de subsistance. La production, rarement excédentaire, n'est destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à l'exportation. Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans et la population locale. Cette forme d'agriculture, courante dans les jardins du monde entier, demeure d'une importance capitale dans les pays les moins avancés où elle permet aux populations rurales, sans autre ressource, de se nourrir. Ses faibles rendements, générant peu d'excédent, ne permettent toutefois pas à ces populations de sortir de la pauvreté. Elle impose également d'accepter de ne consommer que des produits de saison et de gérer la période de soudure. Le caractère localisé de la production, sans accès aux marchés mondiaux, rend en outre les agriculteurs vivriers particulièrement vulnérables aux conséquences des événements climatiques locaux (sécheresse, catastrophe naturelle, saison des pluies tardive ou précoce, etc...). Elle représente environ 20 % de la production alimentaire mondiale. Par l'importance qu'elle accorde aux semences paysannes — on estime à environ 1,4 milliard les agriculteurs utilisant des procédés traditionnels de sélection — elle favorise fortement la biodiversité.— elle favorise fortement la biodiversité.)
  • Architecture  + (L'architecture est l'art majeur de concevoL'architecture est l'art majeur de concevoir des espaces et de bâtir des édifices, en respectant des règles de construction empiriques ou scientifiques, ainsi que des concepts esthétiques, classiques ou nouveaux, de forme et d'agencement d'espace, en y incluant les aspects sociaux et environnementaux liés à la fonction de l'édifice et à son intégration dans son environnement, quelle que soit cette fonction : habitable, sépulcrale, rituelle, institutionnelle, religieuse, défensive, artisanale, commerciale, scientifique, signalétique, muséale, industrielle, monumentale, décorative, paysagère, voire purement artistique. C'est pourquoi l'architecture est définie comme « une expression de la culture ». Elle est reconnue comme le premier des arts majeurs dans la classification des arts, communément admise, du XXe siècle, des 9 arts majeurs et fait partie des beaux-arts. L'Architecture désigne également l'ensemble des connaissances et des techniques de cet art de concevoir et de construire des structures complexes, englobant les édifices terrestres, les espaces et les paysages modifiés par l'homme répondant à des critères architecturaux, les artefacts habitables naviguant sur l'eau et sous l'eau (architecture navale) et dans l'espace (architecture spatiale), que l'humanité a pu imaginer et réaliser au fil des millénaires. L'architecture intègre le domaine de la planification spatiale et met en pratique les méthodes de la planification au service de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. On distingue différentes échelles de la planification spatiale : </br>* le territoire national : l'aménagement du territoire ; </br>* la région, le massif ou une bande littorale : la planification régionale ; </br>* le quartier, la ville, jusqu'à l'agglomération : l'urbanisme ; </br>* l'îlot ou un groupe de bâtiments dont la composition n'atteint pas la superficie du quartier : la composition urbaine ; </br>* le bâtiment : l'architecture. C'est ainsi que dans le cadre des études d'aménagement et urbanisme, on retrouve l'architecte le plus souvent autour des réflexions de la composition urbaine via la pratique de la conception urbaine. via la pratique de la conception urbaine.)
  • Autonomie  + (L'autonomie désigne la capacité d'un objetL'autonomie désigne la capacité d'un objet, individu ou système à se gouverner soi-même, selon ses propres règles. Dans d'autres cas, elle fait référence aux propriétés d'une entité qui est capable de fonctionner de manière indépendante, sans être contrôlée de l'extérieur ou sans des apports (matériels, énergétiques, etc) en provenance de l'extérieur L'autonomie est la capacité d'une personne à subvenir à ses propres besoins. Comparés aux animaux, les êtres humains ont besoin de beaucoup d'attention et de soins, et d'un grand nombre d'années avant de devenir autonomes. Par exemple, un cheval sait se tenir debout, se nourrir et marcher seulement quelques minutes après sa naissance, tandis qu’un être humain a besoin d’environ un an pour atteindre ce point.n d’environ un an pour atteindre ce point.)
  • Impact environnemental  + (L'impact environnemental est l'ensemble deL'impact environnemental est l'ensemble des changements qualitatifs, quantitatifs et fonctionnels de l'environnement (négatifs ou positifs) engendrés par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes, ou un ou des produits, de sa conception à sa fin de vie. L'étude de l'impact environnemental est un outil utilisé par la norme ISO 14001 et dans l'analyse du cycle de vie. Des études d'impacts environnementales sur les milieux biophysique et humain sont requises pour une majorité de projets. Elles sont nécessaires et obligatoires pour les projets d'envergure et sont habituellement assorties de mesures d'atténuation et/ou de mitigation et/ou de mise en valeur et/ou de formules compensatoires et/ou de mesures de conservation ou de restauration.esures de conservation ou de restauration.)
  • Innovation  + (L'innovation est la recherche constante d'L'innovation est la recherche constante d'améliorations de l'existant, par contraste avec l'invention, qui vise à créer du nouveau. Dans le domaine économique, l'innovation se traduit par la conception d'un nouveau produit, service, processus de fabrication ou d'organisation pouvant être directement mis en œuvre dans l'appareil productif et répondant aux besoins du consommateur. Elle se distingue ainsi de l'invention ou de la découverte par le fait qu'elle peut être immédiatement mise en œuvre par les entreprises, dans le but d'obtenir un avantage compétitif. Dans le domaine de l'ingénierie, l’innovation est un cœur de métier. Elle est la capacité qui permet de trouver des solutions à des problèmes complexes d'ordre technique, financier, organisationnel ou méthodique et qui par leur complexité ne peuvent pas s’obtenir simplement en appliquant des formules préétablies. Il s'agit de trouver des solutions, de mettre de nouvelles idées en œuvre d’un point de vue pratique en réponse à la complexité de projets de toute taille que réalisent les ingénieurs. De la conception à la mise sur le marché, l'innovation fait ainsi appel à des processus aux résultats incertains qui s'appuient sur des outils de management appropriés. Son utilisation en tant que buzzword en fait un terme très polysémique en pratique. On trouve ainsi de nombreuses expressions composites, dont innovation ouverte, innovation participative, innovation frugale, innovation inclusive, innovation incrémentale, innovation radicale, innovation révolutionnaire, innovation évolutive, innovation associative, innovation spasmodique.ation associative, innovation spasmodique.)
  • Urbanisme  + (L'urbanisme désigne l'ensemble des scienceL'urbanisme désigne l'ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l'organisation et à l'aménagement des espaces urbains. Ce projet peut être sous-tendu par une volonté d'assurer le bien-être de l'homme et d'améliorer les rapports sociaux en préservant l'environnement. Les professionnels qui exercent ce métier sont des urbanistes. Selon les traditions académiques, cette discipline est associée tantôt à l'architecture, tantôt à la géographie, selon l'aspect mis en avant, l'intervention urbaine ou l'étude théorique. En France, l'enseignement et la recherche universitaire dans ce champ relèvent d'une section spécifique du Conseil national des universités (24, Aménagement de l'espace, Urbanisme). L'urbaniste Pierre Merlin écrit : « Les géographes ont souvent eu tendance à considérer, en France notamment, l'aménagement (et en particulier l'aménagement urbain, voire l'urbanisme) comme un prolongement naturel de leur discipline. Il s'agit en fait de champs d'action pluridisciplinaires par nature qui ne sauraient être l'apanage d'une seule discipline quelle qu'elle soit. Mais la géographie, discipline de l'espace à différentes échelles, est concernée au premier chef. » L'urbanisme intègre le domaine de la planification spatiale et met en pratique les méthodes de la planification au service de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. On distingue différentes échelles de la planification spatiale : </br>* le territoire national : l'aménagement du territoire ; </br>* la région, le massif ou une bande littorale : la planification régionale ; </br>* le quartier, la ville, jusqu'à l'agglomération : l'urbanisme ; </br>* l'îlot ou un groupe de bâtiments dont la composition n'atteint pas la superficie du quartier : la composition urbaine ; </br>* le bâtiment : l'architecture.urbaine ; * le bâtiment : l'architecture.)
  • Abondance  + (L'économie de l'abondance est un modèle écL'économie de l'abondance est un modèle économique dans lequel tout ou partie des biens, services et informations sont gratuits ou pratiquement gratuits. Une première forme d'économie d'abondance apparaît avec l'économie distributive de Jacques Duboin vers le milieu du XXe siècle, dont l'abondance est le verso « logique ». Une autre forme, contemporaine, est liée à l'abondance en ressources primaires (matière et énergie), en conjonction avec des systèmes automatisés capables de transformer ces ressources en produits et services finis, permettant une production de produits physiques sans nécessiter de labeur humain. Ce modèle a d'abord été évoqué dans la science fiction, principalement anglo-saxonne, avec notamment Pandora's Millions de George O. Smith, ou L'Âge de diamant, de Neal Stephenson. Il s'agit aujourd'hui d'une notion très répandue, spécialement dans les univers post-humains ou post-singularistes. Dans le monde réel, de nombreuses personnes considèrent que le mouvement du logiciel libre constitue d'ores et déjà une économie de l'abondance. Richard Stallman, fondateur de la fondation GNU, et une des figures les plus influentes du mouvement du logiciel libre parle de ce dernier comme d'une première étape vers l'économie de l'abondance dans le manifeste GNU (appelée dans cette traduction « après-pénurie », traduction littérale du terme anglais « post-scarcity ») . Dans la même lignée, un ensemble de projets de matériel libre (open hardware) tente de reproduire ce succès dans le monde matériel, en s'appuyant sur des techniques d'impression 3D ou sur des fablabs. Ce domaine est cependant plus jeune et moins mature que celui du logiciel libre, ce qui n'a pas empêché le gouvernement américain de s'y intéresser et de chercher à accompagner le mieux possible le mouvement.ccompagner le mieux possible le mouvement.)
  • Éducation populaire  + (L'éducation populaire (en Belgique, éducatL'éducation populaire (en Belgique, éducation permanente) est un courant de pensée qui cherche principalement à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d'enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant l'amélioration du système social. Depuis le XVIIIe siècle occidental, ce courant d'idées traverse de nombreux et divers mouvements qui militent plus largement pour le développement individuel des personnes et le développement social communautaire (dans un quartier, une ville ou un groupe d'appartenance, religion, origine géographique, lieu d'habitation, etc.) afin de permettre à chacun de s'épanouir et de trouver une place dans la société. Il s’agit, plus largement, de faciliter l’accès aux savoirs, à la culture, afin de développer la conscientisation, l’émancipation et l’exercice de la citoyenneté, "en recourant aux pédagogies actives pour rendre chacun acteur de ses apprentissages, qu’il partage avec d’autres". L'action des mouvements d'éducation populaire se positionne en complément de l'enseignement formel. C'est une éducation qui dit reconnaître à chacun la volonté et la capacité de progresser et de se développer, à tous les âges de la vie. Elle ne se limite pas à la diffusion de la culture académique, elle reconnaît aussi la culture dite populaire (culture ouvrière, des paysans, de la banlieue, etc.). Elle s'intéresse à l'art, aux sciences, aux techniques, aux sports, aux activités ludiques, à la philosophie, à la politique. Cette éducation est perçue comme l'occasion de développer les capacités de chacun à vivre ensemble, à confronter ses idées, à partager une vie de groupe, à s'exprimer en public, à écouter, etc. L'animation sociale et culturelle est un domaine d'investissement important d'éducation populaire. Au XXe siècle, avec l'institutionnalisation de certains mouvements et fédérations se réclamant de l'éducation populaire[réf. nécessaire], l'éducation populaire est également devenue un secteur marchand, où les acteurs historiques (des associations, mais aussi les sociétés idoines qu'elles ont créées) font désormais face à de nouvelles sociétés spécialisées.face à de nouvelles sociétés spécialisées.)
  • Énergie  + (L'énergie est un concept relié à ceux d'acL'énergie est un concept relié à ceux d'action, de force et de durée : la mise en œuvre d'une action nécessite de maintenir une certaine force pendant une durée suffisante, pour vaincre les inerties et résistances qui s'opposent à ce changement. L'énergie qui aura été nécessaire pour accomplir finalement l'action envisagée rend compte à la fois de la force et de la durée pendant laquelle elle aura été exercée. Le sens premier est celui d'une vertu morale : l'énergie morale et physique que l'homme doit mettre en œuvre pour accomplir un travail donné, mais l'énergie est aussi étudiée en physique, et en économie, pour évoquer notamment la production, la distribution et la consommation d'énergie, les enjeux environnementaux associés, ainsi que la question des ressources énergétiques, renouvelables ou non.ources énergétiques, renouvelables ou non.)
  • Wikidata 1  + (La Terre est la troisième planète par ordrLa Terre est la troisième planète par ordre d'éloignement au Soleil et la cinquième plus grande du Système solaire aussi bien par la masse que le diamètre. Par ailleurs, elle est le seul objet céleste connu pour abriter la vie. Elle orbite autour du Soleil en 365,256 jours solaires — une année sidérale — et réalise une rotation sur elle-même relativement au Soleil en 23 h 56 min 4 s — un jour sidéral — soit un peu moins que son jour solaire de 24 h du fait de ce déplacement autour du Soleil. L'axe de rotation de la Terre possède une inclinaison de 23°, ce qui cause l'apparition des saisons. D'après la datation radiométrique, la Terre s'est formée il y a 4,54 milliards d'années. Elle possède un unique satellite naturel, la Lune, qui s'est formée peu après. L'interaction gravitationnelle avec son satellite crée les marées, stabilise son axe de rotation et réduit graduellement sa vitesse de rotation. La vie serait apparue dans les océans il y a au moins 3,5 milliards d'années, ce qui a affecté l'atmosphère et la surface terrestre par la prolifération d'organismes d'abord anaérobies puis, à la suite de l'explosion cambrienne, aérobies. Une combinaison de facteurs tels que la distance de la Terre au Soleil (environ 150 millions de kilomètres — une unité astronomique —), son atmosphère, sa couche d'ozone, son champ magnétique et son évolution géologique ont permis à la vie d'évoluer et de se développer. Durant l'histoire évolutive du vivant, la biodiversité a connu de longues périodes d'expansion occasionnellement ponctuées par des extinctions massives ; environ 99 % des espèces qui ont un jour vécu sur Terre sont maintenant éteintes. En 2020, plus de 7,7 milliards d'êtres humains vivent sur Terre et dépendent de sa biosphère et de ses ressources naturelles pour leur survie. La Terre est la planète la plus dense du Système solaire ainsi que la plus grande et massive des quatre planètes telluriques. Son enveloppe rigide — appelée la lithosphère — est divisée en différentes plaques tectoniques qui migrent de quelques centimètres par an. Environ 71 % de la surface de la planète est couverte d'eau — notamment des océans, mais aussi des lacs et rivières, constituant l'hydrosphère — et les 29 % restants sont des continents et des îles. La majeure partie des régions polaires est couverte de glace, notamment avec l'inlandsis de l'Antarctique et la banquise de l'océan Arctique. La structure interne de la Terre est géologiquement active, le noyau interne solide et le noyau externe liquide (composés tous deux essentiellement de fer) permettant notamment de générer le champ magnétique terrestre par effet dynamo et la convection du manteau terrestre (composé de roches silicatées) étant la cause de la tectonique des plaques.ant la cause de la tectonique des plaques.)
  • Biodiversité  + (La biodiversité désigne la variété des forLa biodiversité désigne la variété des formes de vie sur la Terre. Ce terme est composé du préfixe bio (du grec βίος « vie ») et du mot « diversité ». Elle s'apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l'espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d'organisation et entre eux. Lorsque la science cherche à évaluer la biodiversité d'un lieu particulier, les différents éléments des listes d'espèces, écosystèmes ou gènes sont pondérés en fonction de leur rareté. Depuis le sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, la préservation de la biodiversité est considérée comme un des enjeux essentiels du développement durable. L'adoption de la Convention sur la diversité biologique (CDB) au cours de ce sommet engage les pays signataires à protéger et restaurer la diversité du vivant. Au-delà des raisons éthiques, la biodiversité est essentielle aux sociétés humaines qui en sont entièrement dépendantes à travers les services écosystémiques. 2010 a été l'année internationale de la biodiversité, conclue par la Conférence de Nagoya sur la biodiversité, qui a reconnu l'échec de l'objectif international de stopper la régression de la biodiversité avant 2010, et proposé de nouveaux objectifs (protocole de Nagoya). En 2012, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), un groupe d'experts intergouvernemental sur le modèle du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), a été lancée par le programme des Nations unies pour l'environnement pour conseiller les gouvernements sur cette thématique. En 2019, le nombre d'espèces menacées d'extinction est évalué à un million.cées d'extinction est évalué à un million.)
  • Co-création  + (La cocréation est une pratique collaboratiLa cocréation est une pratique collaborative de développement d'une initiative. Elle met l'accent sur l'exploration et l'interdisciplinarité, implique de nouvelles relations entre une diversité de personnes et utilise un processus créatif pour générer des résultats significatifs. La cocréation consiste, pour une entreprise, à développer des produits ou services en collaboration active avec ses clients et ce, de façon durable. Après une première phase durant laquelle la cocréation a été utilisée comme un outil d’innovation pour les produits et les services, la cocréation se développe aujourd’hui comme vecteur de transformation des entreprises. La cocréation de produit ou service avec le client arrive au deuxième rang des priorités des dirigeants marketing pour la période 2010-2012 selon le baromètre Cegos.ériode 2010-2012 selon le baromètre Cegos.)
  • Collaboration  + (La collaboration est l'acte de travailler La collaboration est l'acte de travailler ou de réfléchir ensemble pour atteindre un objectif. Dans son sens commun, la collaboration est un processus par lequel deux ou plusieurs personnes ou organisations s’associent pour effectuer un travail intellectuel suivant des objectifs communs. Des méthodes structurées de collaboration encouragent l'introspection de comportements et communication. Ces méthodes ont pour objectif spécifique l'augmentation du taux de réussite des équipes quand elles se livrent à la résolution de problèmes en collaboration. Des schémas, rubriques et graphiques sont utiles afin de documenter objectivement les traits de personnalité afin d'améliorer les résultats des projets actuels et à venir. résultats des projets actuels et à venir.)
  • Communication de masse  + (La communication de masse est l'ensemble dLa communication de masse est l'ensemble des techniques qui permettent de mettre à la disposition d'un vaste public toutes sortes de messages. Selon le théoricien canadien de la communication Marshall McLuhan, elle concentre l'ensemble des techniques susceptibles de créer des prolongements du corps humain à l'ordinateur. Il induit dans sa définition le fait que la « masse » est indifférenciée et dominatrice. Un média de masse est caractérisé par son processus de diffusion ainsi que par l'essor de l'opinion publique moderne qu'il a permis. Les principaux moyens de communication de masse sont la presse, l'affiche, le cinéma, la radiodiffusion et la télévision. Ce sont les mass média dont le terme est formé par les anglo-saxons (en latin media signifie moyens et mass désigne la grande quantité).La communication de masse est publique, rapide et éphémère. Publique, car les messages ciblent une masse d'individus conscients de la nature publique des messages en question. Rapide, car ces derniers ont pour but d'atteindre le plus rapidement possible le plus grand nombre de personnes. Ephémère, car le contenu des messages est destiné à une consommation immédiate souvent de l'ordre du sensationnel. On peut considérer que cette communication débute vers la fin du XIXe siècle avec le développement de la presse. C'est la période durant laquelle apparaît la réclame.Les progrès techniques permettent de diffuser de la culture au peuple et la communication de masse jouit de cette bonne réputation jusqu'à la fin des années 1930.La montée des totalitarismes remet en question cette confiance ; rapidement, la communication de masse devient indissociable de la propagande. Son aboutissement est la standardisation des émetteurs, des récepteurs ainsi que du produit culturel. On simplifie la culture :Il faut des œuvres accessibles pour le peuple, on cherche le plus petit dénominateur commun.Les démocrates veulent croire à un enrichissement de la culture commune aux citoyens quand les régimes totalitaires recherchent une adhésion au chef.Aujourd'hui, dans une société où les premiers cercles de sociabilité, qu'on trouvait avant dans la famille et la paroisse, sont largement moins sollicités, l'importance d'inventer de nouveaux médias pour créer d'autres liens sociaux se fait d'autant plus ressentir. La fin première de la communication étant d'organiser un espace social de consensus.d'organiser un espace social de consensus.)